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Chap2 SMP5

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Structure Nucléaire

Deux types d’approches pour décrire le noyau :

•  Modèles collectifs : description globale du noyau

•  Modèles à particules indépendantes :


description des propriétés individuelles des
nucléons

D. BENCHEKROUN 1
Densité nucléaire
•  Densité de charge et de matière :

Distribution de Saxon
ρ0
ρ (r) =
⎛r − R⎞
1+ exp ⎜ ⎟
⎝ a ⎠

•  R = 1,1.A-1/3 fm
•  a = 0,55 fm
•  ρ0 = ρ(r=0)

D. BENCHEKROUN 2
Hypothèses du modèle de la goutte liquide :

ü  Densité nucléaire constante ènoyau incompressible :


comme une goutte liquide

ü  Energie de liaison/nucléon : B/A ≈ cste : énergie


d’évaporation/molécule ≈ cste pour l’eau liquide

è Noyau assimilé à une goutte liquide avec : Bvol = av A

è Point de départ de la formule de Bethe-Weizsäcker

D. BENCHEKROUN 3
Expression de B(A,Z)
Formule de B-W

B(A,Z)= avA-asA2/3-acZ2/A1/3-aas(N-Z)2/A +λ12/(A)1/2


↓ ↓ ↓ ↓ ↓
volume surface Coulomb asymétrie appariement

=> Analogie : Noyau = goutte liquide, nucléons ≡ molécules du liquide


Forces de Van der Waals ≡ Int. Nucléaire

-  Energie de volume :
Energie d’évaporation de la goutte proportionnelle au nombre de molécules qui
la forment
=> Energie de liaison proportionnelle au nombre de constituants : A
nucléons

R=r0A1/3 à A proportionnel au volume à Energie de liaison proportionnelle au


volume: avA
D. BENCHEKROUN 4
-  Energie de surface :

Nucléons de la surface ont moins de proches-voisins que


les nucléons du centre

è Ils ressentent moins l’interaction que ceux contenus dans le volume :

è Correction à apporter % au nombre de nucléons à la surface du noyau

S = π R 2 = π r02 A2/3 → ΔB ≈ −as A2/3


-  Energie Coulombienne :
Répulsion Coulombienne entre protons

Diminution de B(A,Z)

Correction donnée par l’EP d’une sphère uniformément chargée


D. BENCHEKROUN 5
Expression du terme Coulombien :
Ze
Densité de charge : ρ =
4
π R3
3
Potentiel créé par une sphère de rayon r :
1 ⎛4 3

V (r) = ⎜ π r ρ ⎟
4πε 0 r ⎝ 3 ⎠
1 ⎛4 ⎞
dW = V .dq = ⎜
4πε 0 ⎝ 3
π r 3
ρ ( )2
⎟ .ρ 4π r dr

R
3 e2 Z 2
EC = ∫ dW =
0 5 4πε 0 R
3 e 2 Z 2 −1/3 Z2
ΔB = −EC =− A = −aC
5 4πε 0 r0 A−1/3

D. BENCHEKROUN 6
-  Energie d’asymétrie :

•  Terme d’origine quantique : traité dans le cadre d’un modèle à particules


indépendantes
•  les noyaux stables se trouvent sur une ligne droite tel que N = Z pour A<40,
puis s’en écartent pour A>40.

à la compensation de la force coulombienne due aux protons par


addition de neutrons

•  Sans l’introduction du terme d’asymétrie dans l’expression de l’énergie de


liaison, on aura pour A fixe (série d’isobares) le maximum d’énergie de
liaison pour Z=0
=> les noyaux stables, dans une série isobare ne comporte que des
neutrons!!, ce qui est en contradiction avec la réalité

D. BENCHEKROUN 7
•  On imagine deux puits de potentiel : neutrons && protons

•  Niveaux d’énergie identiques && application du principe de Pauli

•  Faisons varier N par rapport à Z en maintenant A constant :


(N,Z) è (N+1,Z-1) è (N+2,Z-2) …….

D. BENCHEKROUN 8
•  Différence d’énergie entre les états :

N-Z 2 4 6 8 10 12
Ecart ΔE 2ΔE 5ΔE 8ΔE 13ΔE 18ΔE
d’En

•  Ecart variant suivant la loi : ΔB ≈


( N − Z)
⋅ ΔE
8

•  Modèle à particules indépendantes : ΔE ≈ 1/A

ΔB = B(N ,Z ) − B(A / 2, A / 2) ≈ −
( N − Z)
8A
2

B(N ,Z ) − B(A / 2, A / 2) = −aas


( N −Z )
A

D. BENCHEKROUN 9
-  Energie d’appariement :

•  Forces nucléaires ne sont pas complètement indépendantes du spin

•  Nucléons sont de fermions : soumis au principe de Pauli

•  Les nucléons identiques ont tendance à se regrouper 2 par 2 dans un


état de spin relatif nul

•  Nucléons appariés sont plus liés que les nucléons célibataires :


noyaux pair-pair sont plus liés que les noyaux impairs

•  Introduction d’une correction empirique sur la formule de B-W :


Δ =0 : A impair ; Δ > 0 : pair-pair ; Δ < 0 : impair-impair

D. BENCHEKROUN 10
On considère une série d’isobares A constant, les masses nucléaires:
M(A,Z)c2=Zmpc2 + Nmnc2 - B(A,Z)

à  Expression de B(A,Z) à M(A,Z) en fonction de Z = parabole


(voir TD)

•  Pour A impair : une parabole de masse

•  Pour A pair à 2 paraboles: pour Z et N pair et Z et N impairs


l’écart entre les 2 paraboles est de l’ordre de 2 MeV.
Expression de la correction : Δ = λ.12/A-1/2 [MeV]
Avec : λ = 0 pour un noyau de A impair
λ = +1 pour un noyau pair - pair
λ = -1 pour un noyau Impair - Impair

D. BENCHEKROUN 11
B(A,Z) = avA - asA2/3 - acZ2/A1/3 - aas(N-Z)2/A + λ.12/(A)1/2

Valeurs des coefficients de la formule de B-W :

av = 15,67 MeV ; ac = 0,7 MeV ; as = 17,23 MeV ; aas = 23,6 MeV


D. BENCHEKROUN 12
Applications de la formule de B-W :

Ø  Différence de l’énergie de liaison entre deux noyaux miroirs

Ø  Etude de la fission spontanée : critère énergétique

Ø  Stabilité vis-à-vis de la radioactivité β de noyaux isobares

Ø  Bilan énergétique des réactions nucléaires

D. BENCHEKROUN 13
Insuffisances du modèle de la G.L. :

•  Noyaux avec un nombre de protons et/ou neutrons : 2, 8, 20, 28, 50,


82, 126 sont très stables

•  B/A d’un noyau magique est très élevée

•  B/A (Nmag+1) : plus faible

•  Energie de séparation d’un proton ou neutron très élevée

•  Nécessité d’un modèle analogue à celui de Bohr pour l’atome

è modèle en couches

D. BENCHEKROUN 14

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