RAPPORT de GUEI REELLE-2 (Récupération Automatique)
RAPPORT de GUEI REELLE-2 (Récupération Automatique)
RAPPORT de GUEI REELLE-2 (Récupération Automatique)
Union-Discipline-Travail
MEMOIRE
Présenté pour l’obtention de l’UE de stage de Master en
Année Universitaire Sciences et Technologies des Aliments (STA)
2019-2020
Spécialité : Génie Alimentaire
Présenté par :
GUEI Monké Uri
THEME :
CONTRIBUTION A LA MISE EN
PLACE DU SYSTEME HACCP
DANS UNE ENTREPRISE
LAITIERE : CAS DE LA LAITERIE
BERENICE SA
Soutenu publiquement Jury
le jeudi 11 Mars 2021
Prof ANIN ATCHIBRI Louise Président du jury
Dr KAKOU Celah Membre du jury
Dr YAO Kouadio Membre du jury
Dr KONAN Brou Roger Membre du jury
Prof TANO Kablan Encadreur scientifique
Dr ADOU Marc Encadreur Technique
1
DEDICACE
A Dieu, Le tout Puissant, Le Miséricordieux pour sa grâce.
A Madame DIBY Béatrice et à tous ceux qui ont contribué à mon parcours universitaire.
I
REMERCIEMENTS
Nous adressons nos sincères remerciements au Professeur TANO Yao, Président de
l’Université NANGUI ABROGOUA ainsi qu’au Professeur BOHOUA Louis Guichard,
Vice-Président de ladite université.
Nos plus sincères remerciement à notre Directeur de mémoire Monsieur TANO Kablan,
Professeur Titulaire à l’Université NANGUI ABROGOUA et Responsable de la filière Génie
Alimentaire, pour le temps qu’il nous a consacré pour la réalisation de ce travail, pour ses
orientations et ses conseils.
A toutes ces personnes merveilleuses, corps professoral et à nos amis étudiants qui nous ont
fait vivre un moment inoubliable durant notre cursus à l’UFR des Sciences et Technologies des
Aliments (UFR-STA) de l’Université NANGUI ABROGOUA.
- Monsieur DIALLO Ahmed, Responsable bovin de SIAM SARL pour ses conseils
tout au long de notre stage.
II
RESUME
L’objectif de cette étude est de contribuer à la mise en place d’un système HACCP sur le site
de production de LA LAITERIE BERENICE SA en vue d’assurer la sécurité alimentaire du
consommateur. La méthodologie du travail s’est faite en quatre étapes : l’analyse SWOT de
l’entreprise, ensuite l’évaluation des PrPs au sein de l’entreprise au début et à la fin du travail
et enfin l’élaboration du système HACCP selon les 12 étapes du système HACCP. Pour les
diagnostics des PRPs, nous avons utilisé une checklist basée sur les prescriptions des principes
généraux d’hygiène alimentaire CAC/RCP 1-1969 (2011). De ces diagnostics, il ressort un taux
de conformité estimé à 39,13 % et 66,67 % respectivement au début et à la fin du stage. Ensuite,
pour la réalisation de l’étude HACCP, nous avons utilisé les étapes prescrites par le Codex
Alimentaruis CAC/RCP 1-1969, REV. 4 (2011). L’étude a débuté par la mise à jour de l’équipe
chargée de la mise en place du système HACCP, la caractérisation du yaourt à boire suivies de
la description des étapes de fabrication dudit produit. Une analyse des dangers a permis de
mettre en place des mésures de maîtrise relative aux différents dangers énumérés au cours de
l’analyse afin de déterminer quatre CCPs au niveau de la pasteurisation, de fermentation et de
la livraison. Aussi, cinq (6) PRPo ont-ils été déterminés au niveau du transport et la réception,
la filtration, l’ensemencement, le refroidissement, le Brassage sur tamis et du Conditionnement.
Par ailleurs un plan HACCP a été mis en place pour assurer la gestion des différents CCPs
déterminés. Ce plan rend compte des actions de surveillance des CCPs et PRPo puis des
mesures correctives à entreprendre en cas de non-conformité.
Mots clés : Système HACCP, programme prérequis (PrP), Programme Prérequis opérationnel
(PRPo), Point Critique de Contrôle (CCP), SWOT (Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces)
III
TABLE DES MATIERES
DEDICACE .............................................................................................................................. I
REMERCIEMENTS .............................................................................................................. II
INTRODUCTION.................................................................................................................... 1
2. Objectifs du HACCP....................................................................................................... 4
3.5. Assainissement et la lutte contre les parasites et les microorganismes nuisibles .... 6
IV
6.5. Etapes 5 : Confirmer sur place le diagramme des opérations ................................ 10
6.6. Etape 6 : effectuer une analyse des risques (voir Principe 1) ................................ 10
6.8. Etape 8 : Fixer des seuils critiques pour chaque CCP (voir Principe 3) ................ 12
6.9. Etape 9 : Mettre en place un système de surveillance pour chaque CCP (voir
Principe 4)......................................................................................................................... 12
6.12. Etape 12 : Constituer des dossiers et tenir des registres (voir Principe 7) ......... 13
I. Matériel............................................................................................................................ 15
V
PARTIE III : RESULTATS ET DISCUSSION .................................................................. 21
I. Résultats .......................................................................................................................... 22
CONCLUSION ...................................................................................................................... 48
REFERENCES BIBLIOGRAPHIES................................................................................... 50
ANNEXES .............................................................................................................................. 52
VI
SIGLES ET ABREVATIONS
HACCP : Hazard Analysis Critical Control Point (Analyse des dangers et points critiques
pour la maitrise)
FAO : Food and Agriculture Organization of the United Nations ou en français organisation
m2 : Mètre Carré
PH : Potentiel Hydrogène
VII
LISTE DES TABLEAUX
VIII
LISTE DES FIGURES
Figure 1: Les 12 étapes de la démarche HACCP. ..................................................................... 9
Figure 2: Les 5M ou diagramme cause-effets. ....................................................................... 18
Figure 3: Arbre de décision pour la détermination des CCP [22] . ........................................... 19
Figure 4: Diagnostic des programmes prérequis en début de stage. ......... Erreur ! Signet non
défini.
Figure 5 : Diagnostic des programmes prérequis en fin de stage. . Erreur ! Signet non défini.
Figure 6: Diagramme de production du yaourt à boire. .......................................................... 30
Figure 7: Diagramme établi et vérifié sur place. ..................................................................... 41
IX
INTRODUCTION
1
La qualité est basée sur la compétitivité des entreprises. Elle permet de résister à la
concurrence étrangère sur les marchés locaux et trouver des débouchés à l’exportation. Dans
le contexte actuel de concurrence mondiale exacerbée, la qualité au sein des industries
agroalimentaires est devenue un impératif de compétitivité, de pérennité et de développement
(ONUDI/FASONORM, 2005).
Ainsi, dans les industries agroalimentaires en général et les industries laitières fermières
en particulier, les principales contraintes se situent au niveau des mauvaises conditions
d’hygiène et du non-respect de la réglementation : depuis l’élevage jusqu’à la table du
consommateur. C’est-à-dire des défaillances au niveau de la chaine de production jusqu’au
conditionnement du produit fini (FREDOT E., 2006).
L’insécurité sanitaire des produits laitiers fermiers est liée à certaines zoonoses
bactériennes. Ces zoonoses telles que la tuberculose, la brucellose, les salmonelloses, les
mammites staphylococciques et la listériose sont transmissibles à l’homme et affectent les
femelles laitières (AZZOUG et MADAGH, 2013). Pour faire face à tous les risques
alimentaires cités ci-dessus, on assiste à une nécessité accrue d’introduction des systèmes de
gestion des risques et d’autocontrôles dans les unités de transformation des produits laitiers
fermiers dans le but de fournir des produits sûrs et conformes répondant aux besoins du client
(HARAMI Amer, 2009).
Actuellement de nombreuses entreprises utilisent la démarche « analyse des dangers,
points critiques pour leur maîtrise » dite système HACCP, qui est une approche de maîtrise des
points critiques tout au long de la chaîne alimentaire pour assurer la gestion sanitaire de leurs
produits alimentaires (HARAMI Amer, 2009).
C’est dans ce cadre que nous avons intégré l’entreprise, LA LAITERIE BERENICE,
avec l’objectif principal de régler les fréquents problèmes de contamination de leur produits et
l’accompagner dans la mise en place d’une démarche « analyse des dangers, points critiques
pour leur maîtrise » (HACCP) dans son unité de production de fromage et de yaourt d’où le
thème « contribution à la mise en place du système HACCP dans une entreprise laitière :
cas de LA LAITERIE BERENICE SA » qui nous a été confié dans le cadre de notre projet
de fin d’étude.
Cet objectif général a été décliné en deux (02) objectifs spécifiques que sont :
- la détermination des PRPo, des points critiques CCP et les moyens nécessaires à
leur maitrise ;
- l’élaboration du plan HACCP.
2
PARTIE I : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
3
I. Généralités du système HACCP
1. Définition et historique
C'est l'acronyme de « Hazard Analysis Critical Control Point » qui peut être traduit par
« Analyse des Dangers et Points Critiques pour leur Maîtrise » ou encore : système qui identifie,
évalue et maîtrise les dangers significatifs pour la sécurité d'un produit.
La création de l'HACCP remonte à la fin des années soixante. L'administration
américaine de l'aéronautique et de l'espace (NASA) voulait un programme de type « zéro défaut
» afin de garantir la sécurité sanitaire des aliments que les astronautes devaient consommer
dans l'espace. À cet effet, la Société Pillsbury mit au point un système qui offrait la plus grande
sécurité possible tout en réduisant la nécessité de contrôler les produits finis, en mettant l'accent
sur la maîtrise du procédé de fabrication : le système HACCP. Le concept rendu publique fut
utilisé pour l'élaboration de la réglementation sanitaire des produits faiblement acides aux
Etats-Unis (1974) et, à partir des années quatre-vingt, adopté par d'autres industriels de
l'agroalimentaire.
La commission du Codex Alimentarius reconnaît son importance dans la maîtrise des
aliments et adopte en 1993 les Lignes directrices pour l'application du Système d'analyse des
dangers - points critiques pour leur maîtrise (HACCP) (ATLA, 2012). .
2. Objectifs du HACCP
4
attentes des clients et favoriser le dialogue entre partenaires d’une même filière (BIESSAN.
K. A., 2019).
Les programmes préalables du système sont établis par l’entreprise concernée avant la
mise en place du système HACCP. Des exigences des programmes préalables correspondent à
des pratiques connus aussi sous d’autres noms : « principes généraux d’hygiène alimentaire »,
« bonnes pratiques d’hygiène », « bonnes pratiques de fabrication », « bonnes pratiques
alimentaires », « bonnes pratiques industrielles ».
Les programmes préalables sont conçus pour créer un environnement sûr, adapté à la
fabrication d’aliments, qui ne comportent pas de source de contamination ; c'est sur eux que
reposent les plans HACCP.
Les programmes préalables, au nombre de six selon le PASA (Programme
d’Amélioration de la Salubrité des Aliments) (DUPUIS, L et al, 2002) sont les locaux, le
transport et l’entreposage, l’équipement, le personnel, l’assainissement et la lutte contre les
parasites et enfin le retrait ou le rappel du produit.
3.1. Locaux
Les matières premières, les ingrédients et les matériaux d'emballage reçus de l'extérieur
doivent être transportés, entreposés et manutentionnés de façon qui permet de prévenir toute
contamination chimique, physique ou microbiologique. Les établissements doivent prendre des
mesures efficaces pour prévenir la contamination des matières premières, des ingrédients et
des matériaux d'emballage par contact direct ou indirect avec des contaminants. Certains
matériaux reçus de l'extérieur devront être certifiés par des lettres de garantie, des résultats
d'analyse ou d'autres moyens satisfaisants, en conformité avec les plans HACCP.
5
3.3. Equipement
3.4. Personnel
Le rappel des produits est une action volontaire de la part de l'opérateur économique
concerné qui, suite au constat par ses services propres d'anomalies de fabrication ou de non
conformités, postérieurement à la diffusion des produits dans les circuits commerciaux, prend
toutes les dispositions nécessaires pour remédier à la situation sur le plan légal mais également,
6
dans certains cas particuliers, pour protéger la renommée commerciale de la marque ou du
secteur dans le marché considéré.
4. Bonnes pratiques
Les règles et guides des bonnes pratiques existent dans les trois domaines clés de la chaine
alimentaire se sont :
➢ les bonnes pratiques agricoles, BPA ou GPA qui signifie en anglais (« good agricultural
practices ») ;
➢ les bonnes pratiques de fabrication, BPF ou GMP en anglais (« good manufacturing
practices »), et ;
➢ les bonnes pratiques d’hygiène, BPH ou GHP qui signifie (« good hygiène practices »).
Ces règles couvrent l’ensemble des activités nécessaires pour une gestion efficace, propre
et saine de la chaine alimentaire (CODEX ALIMENTARIUS, 1997).
Les bonnes pratiques d’hygiènes concernent l’ensemble des opérations destinées à garantir
l’hygiène, c’est-à-dire la sécurité et la salubrité des aliments. Les BPH comportent des
opérations dont les conséquences pour le produit fini ne sont pas toujours mesurables. Les
BPH (ou principes généraux d’hygiènes selon le codex) donnent des bases solides qui
permettent de garantir l’hygiène des aliments et doivent être, au besoin, utilisées en
conjonction avec chaque code spécifique d’usage en matière d’hygiène, ainsi qu’avec les
règlements et directives régissant les critères microbiologiques. Elles s’appliquent à la chaine
alimentaire depuis la production primaire jusqu’à la consommation finale, en indiquant les
contrôles d’hygiène à exercer à chaque stade (GEMRCN, 2009).
7
5. Principes du système HACCP
Définir les points, les procédures ou les étapes opérationnelles du processus qui peuvent
faire l’objet d’une intervention afin d’éliminer les risques ou bien de réduire à un niveau
acceptable la probabilité de leur occurrence;
Établir des seuils critiques permettant de garantir que les CCP sont maîtrisés;
Mettre en place un système de surveillance permettant de maîtriser les CCP grâce à des
analyses ou des observations programmées;
Déterminer quelles sont les mesures correctives à prendre lorsque la surveillance révèle
qu’un CCP donné n’est pas maîtrisé;
Appliquer des procédures de vérification qui comprennent des analyses et des procédures
supplémentaires afin de confirmer que le système HACCP fonctionne efficacement;
8
Constituer un dossier dans lequel figure toutes les procédures et tous les relevés concernant
ces principes et leur mise en application.
La mise en application des sept principes de la méthode HACCP passe par la réalisation
d’une série d’activités se succédant dans un ordre logique et correspondant à un véritable «plan
de travail» comprenant 12 étapes de base. L’ensemble des étapes doit apparaître et être
intégralement détaillé dans le manuel HACCP qui constitue la preuve et le support de la mise
en œuvre de la démarche. Il devra à tout moment être remis à jour et pourra être consulté par
les services de contrôles et les clients.
9
6.1. Etape 1 : Construire l’équipe HACCP
L’étude HACCP doit être pilotée par une équipe pluridisciplinaire réunissant les
compétences techniques, les connaissances et l’expérience nécessaire à l’étude.
Cette équipe doit comprendre un responsable (de direction technique ou de production), un
animateur (du service qualité), autres participants (de production de laboratoire) et tout
spécialiste d’un domaine particulier (recherche et développements, …). Ces participants
constituent le « noyau dur » de l’équipe (FAO/OMS, 1995).
L'usage auquel est destiné le produit doit être défini en fonction de l'utilisateur ou du
consommateur final. Dans certains cas, il peut être nécessaire de prendre en considération les
groupes vulnérables de population (par exemple restauration collective).
C'est l'équipe HACCP qui doit être chargée d'établir un tel diagramme, qui comprendra
toutes les étapes des opérations. En appliquant le système HACCP à une opération donnée, il
faudra tenir compte des étapes qui la précèdent et qui lui font suite.
L'équipe HACCP devrait énumérer tous les dangers auxquels on peut raisonnablement
s'attendre à chacune des étapes -production primaire, transformation, fabrication, distribution
et consommation finale.
10
L'équipe HACCP devrait ensuite procéder à une analyse des risques, afin d'identifier
les dangers dont la nature est telle qu'il est indispensable de les éliminer, ou de les ramener à
un niveau acceptable, si l'on veut obtenir des aliments salubres.
Lorsqu'on procède à l'analyse des risques, il faut tenir compte, dans la mesure du possible, des
facteurs suivants :
- ou d'agents physiques ;
Il s’agit d’un PRP associé à la maîtrise d’un ou plusieurs risques significatifs ; il n’est plus
suffisant de le vérifier mais il est nécessaire de le surveiller pour en garantir la maîtrise.
Les points critiques pour la maitrise correspondent aux points, étapes opérationnelles,
procédures qui peuvent et doivent être maitrisé afin d'éliminer un danger ou de minimiser sa
probabilité d'apparition (BIESSAN. K. A., 2019). Ces points critiques sont spécifiques d’une
opération, d’un procédé ou d’un produit. La détermination d’un CCP peut être facilitée par
l’application d’un « arbre de décision ».
11
6.8. Etape 8 : Fixer des seuils critiques pour chaque CCP (voir Principe 3)
Il faut fixer, et valider si possible, des seuils correspondant à chacun des points critiques
pour la maîtrise des dangers. Dans certains cas, plusieurs seuils critiques sont fixés pour une
étape donnée.
Parmi les critères choisis, il faut citer la température, la durée, la teneur en humidité, le
pH, le pourcentage d'eau libre etc., ainsi que des paramètres organoleptiques comme l'aspect à
l'œil nu et la consistance.
Des mesures correctives spécifiques doivent être prévues pour chaque CCP, dans le
cadre du système HACCP, afin de pouvoir rectifier les écarts, s'ils se produisent.
Ces mesures doivent garantir que le CCP a été maîtrisé. Elles doivent également prévoir
le sort qui sera réservé au produit en cause. Les mesures ainsi prises doivent être consignées
dans les registres HACCP.
12
6.12. Etapes 11 : Appliquer des procédures de vérification (voir Principe 6)
On peut avoir recours à des méthodes, des procédures et des tests de vérification et d'audit,
notamment au prélèvement et à l'analyse d'échantillons aléatoires, pour déterminer si le
système HACCP fonctionne correctement. De tels contrôles devraient être suffisamment
fréquents pour confirmer le bon fonctionnement du système. Par exemple il faudrait :
- Dans la mesure du possible, les mesures de validation devront comprendre des activités
6.12. Etape 12 : Constituer des dossiers et tenir des registres (voir Principe 7)
13
PARTIE II : MATERIEL ET METHODES
14
I. Matériel
1. Matériel biologie
L’étude a porté sur le yaourt et son procédé de fabrication
2. Matériel technique
Pour effectuer cette étude, nous avons utilisé un certain nombre de documents qui sont des
outils indispensables qui doivent permettre aux professionnels du secteur agroalimentaire
d’évaluer les PRP et mettre en place les étapes du système HACCP selon le CODEX
ALIMENTARUS (CODEX ALIMENTARIUS, 1997) :
- une check-list se basant sur des principes généraux d’hygiène alimentaire CAC/RCP 1-
1969, code d’usages en matière d’hygiène pour le lait et les produits laitiers CAC/RCP
57-2004 (CODEX ALIMENTARIUS, 2004). et Codex Alimentaruis Lait et produits
laitiers Deuxième édition (CODEX ALIMENTARIUS, 1997) ;
II. Méthode
Pour le bon déroulement du travail, nous avons adopté une méthodologie répartie en quatre (4)
grandes étapes :
15
organisation ou d’aider à la mise en place d’une stratégie de développement. Il se réalise en
faisant tout d’abord un diagnostic interne pour mettre en exergue les forces et faiblesses et par
la suite un diagnostic externe pour en ressortir les opportunités et les menaces (GILLET-
GOINARD F. ET SENO B., 2012).
1. En début de stage
Il a été question d’évaluer l’application des PRP au sein de l’entreprise. En effet, il fallait
vérifier si les BPH et BPF étaient mises en place. Pour cela, nous avons dans un premier temps
procédé à un état des lieux général de l’unité, aussi des entretiens ont été effectués avec le
personnel, ensuite nous avons relevé les insuffisances observées vis-à-vis des exigences
stipulées dans les principes généraux d’hygiène alimentaire CAC/RCP 1-1969, (2003) du
Codex Alimentarius (CODEX ALIMENTARIUS, 2003).
Ainsi, pour mener à bien ce diagnostic, une liste d’opération de vérification a été élaborée
sur la base des points permettant d’avoir le maximum d’informations sur la situation de l’unité
de production. Ces points sont importants pour l’assurance de l’hygiène alimentaire et sont en
relation directe avec la qualité des produits finis. Ce sont donc : les locaux, eaux et vapeur,
évacuations des déchets, l’aptitude au nettoyage, hygiène et santé personnel, stockage et
réception, l’achat/la réception, les maintenances, lutte contre la vermine, le rappel, les
contaminations croisées, les additifs alimentaires et nutriments.
2. En fin de stage
Le second diagnostic avait pour but de vérifier le suivi des actions correctives
établies après le premier diagnostic (début du stage). À la suite des différentes observations
faites, de nouvelles actions correctives ont été mises en place afin de corriger les écarts
observés. La check-list utilisée lors du 1er diagnostic est la même ayant servie pour le second
diagnostic aux exigences du Codex Alimentarius.
Exigences des éléments à évaluer Origine (5M) Etats des lieux C/NC Recommandation
16
3. Mise en place des étapes du système HACCP
La description du produit s’est faite sur une fiche intitulée fiche technique. Cette fiche
regroupe des informations relatives au produit telles que la liste des ingrédients, les
caractéristiques physico-chimiques, microbiologiques, les emballages utilisés, les méthodes de
stockage, la DLC (Date Limite de Consommation). Un tableau de synthèse regroupant les
informations mentionnées ci-dessus a été mis en place.
17
sur la santé du consommateur, ainsi que la probabilité d’apparition de chaque danger identifié
à chaque étape. Pour procéder à la classification de ces dangers, la méthode utilisée est celle
des « 5M d’Ishikawa » [24]. Cette méthode met en exergue les différentes causes qui sont
rencontrées dans le processus de fabrication du yaourt à boire. Ces causes sont de cinq (5)
ordres dont : Matériel, Main d’œuvre, Matière, Méthode et Milieu.
Tableau II: Barème d’évaluation de la gravité des effets sur la santé du consommateur ainsi
que la probabilité d’apparition de chaque danger identifié.
- sont critiques, les dangers qui ont une criticité supérieure ou égale à 12 et ceux qui
ont pour gravité 4. Ces dangers critiques sont destinés à être confrontés à l’arbre de
décision pour la détermination des CCP et PRPo ;
18
3.5. Détermination des CCP et PRPo
La détermination des CCP est faite à l’aide de l’arbre de décision. Cet arbre est
présenté ci-dessous.
NON
OUI
Figure 3: Arbre de décision pour la détermination des CCP (Codex Alimentarius, 2011).
19
3.6. Etablissement du plan HACCP et des Programmes prérequis
Opérationnels (PRPo)
Nous avons formalisé par écrit les corrections et actions correctives à mettre en
œuvre en précisant les aspects suivants :
- la responsabilité de décision,
- la responsabilité d’exécution,
21
I. Résultats
1. analyse swot
Pour bien situer son environnement, nous avons procédé à une analyse de
l’entreprise par une analyse SWOT (voir Tableau n°3). Nous avons pu identifier des forces et
des opportunités de l’entreprise afin de les maximiser, aussi des faiblesses et des menaces qui
seront analysées avec attention afin de réduire les risques.
De cette analyse SWOT, il ressort que les faiblesses de la laiterie BERENICE sont liées
au manque de formation du personnel et insuffisance d’outil GRH pour optimiser la gestion du
personnel ; ce qui provoque la non maîtrise des procédés de fabrication et des bonnes pratiques
d’hygiene.
La production de plusieurs produits dans un seul atelier entraîne une contamination
croisée qui affecte sur la qualité du produit fini. La production manuelle est un veritable
problème de non maîtrise de la production. Il est de même pour le manque d’un laboratoire qui
entraîne l’absence de contrôle sur les matières premières et le produit fini.
Cependant, la laiterie BERENICE regorge des forces au niveau de la qualité de ses
produits finis et la nouvelle politique qualité. Ce yaourt étant un produit de plus en plus
consommé par les ivoiriens et la croissance de la population préférant les produits bio constitue
une vraie opportunité pour l’entreprise car elle dispose de marché potentiel. De plus la laiterie
BERENICE a la possibilité d’établir des partenariats avec d’autres entreprises dans le secteur
agroalimentaire afin d’ameliorer sa visibilité et sa croissance commerciale. Malheureussement,
le marché très concurrentiel avec la majorité des entreprises certifiés ISO et l’inflation des coûts
constituent une ménace sur le marché.
Afin d’ameliorer son cadre général et d’assurer la qualité de ses produits, nous recommandons
à l’entreprise de :
• accélérer la constuction de nouvelle usine où les ateliers de fabrication seront separés
et où la marche en avant sera respectée,
• approvisionner en materiels en fonction des besoins de l’usine,
• former et sensibiliser le personnel sur les BPH, BPF et les principes des bases du
concept HACCP,
• effectuer des contrôles sur les matières premières à la reception, en cours de fabrication
et sur le produit fini,
22
• organiser un cadre d’échange et de discussion entre tous les secteurs de l’entreprise en
vue de déployer un système de management de qualité.
23
Opportunités (Opportunities) Menaces (Threats)
Occasion de partenariat avec plusieurs Marché très concurrentiel,
entreprises, Perte des clients,
Marché potentiel, Les concurrents en marche vers la
Renforcement de l’innovation pour certification ISO,
accroître la compétitivité, Instabilité due à l’élection présidentielle de
Croissance de la population préférant les 2020,
produits bio Inflation des coûts
Prix de vente du yaourt à la portée de la Cyber-Attaques (virus, intrusion, sabotage,
population …)
Forte appréciation de produit par le
consommateur
Conformité
42%
Non-conformité
58%
24
Tableau IV: L’origine des conformités et des non conformités révélées dans LA LAITERIE
BERENICE en début de stage.
Le résultat obtenu au diagnostic et après les observations recueillies, nous pouvons dire
que LA LAITERIE BERENICE SA ne met pas en pratique les BPH. Face à cela, nous avons
donc apporté des solutions nécessaires et envisageables à travers des actions correctives pour
assurer la salubrité des produits et préparer ainsi l’unité à l’application du système HACCP
(Annexe n°2).
Le second diagnostic avait pour but de vérifier le suivi des actions correctives établies
après le premier diagnostic (début du stage). Lors du second diagnostic, il a été noté une
amélioration des scores de conformité qui est passé de 42% à 69% (figure 5), soit une
augmentation de 28% de conformité.
Non-conformité
31%
Conformité
69%
25
Tableau V: L’origine des conformités et des non conformités révélées dans LA LAITERIE
BERENICE en fin de stage.
26
3. Mise en place de la démarche qualité
3.1. Equipe HACCP :
Le système exige la constitution d’une équipe pluridisciplinaire qui aura pour mission
d’installer le système HACCP dans la ligne concernée. Vu l’effectif réduit des employés de
LA LAITERIE BERENICE SA, une équipe polyvalente ayant l´expérience et les
connaissances essentielles pour l´établissement d´un plan HACCP a été désigné.
L’équipe est donc constituée de personnes avec des responsabilités et des rôles présentés dans
le Tableau 9.
Tableau VI : Liste des membres de l’équipe HACCP.
27
Tableau VII: fiche technique du yaourt à boire.
Nom du produit Yaourt brassé berenice
Matière première Lait cru de vache SIAM
Description du Ingredient • Lait cru de vache
produit • Sucre blanc TARAE
• Ferment lactique jointec X3
• Aromes (vanille, coco, citron, fraise)
Description Le yaourt à boire est du yaourt brassé. Il est
obtenu par la fermentation du lait
exclusivement par Lactobacillus bulgaricus et
Streptococcus thermophilus ensemencées
simultanément et se trouvant vivantes dans les
produits pendant la vente.
Variété de produit Yaourt dans en bouteille de 250 mL
Usage du produit Destiné à la consommation humaine et qui peut être consommé
directement ou réfrigéré avant consommation ou usage en pâtisserie
ou chocolaterie.
Type d’emballage • Bouteille plastique de 250 mL
• Etiquette autocollant
DLC 21 jours au maximum après la date de fabrication
Population cible Toutes catégories de population sauf restriction médicale
Population à risque Pas de population à risque
Instruction étiquette Logo, nom de l’entreprise, nom du produit, les ingredients,
température de conservation, volume du produit, numéro de
l’entreprise, origine de la matière première, un code barre et la DLC.
Distrubution • Transport en camions ou containers frigorifiques
• Distribution en grandes et moyennes surfaces, rayon libre service
• Livraison directe à l’utilisateur
• Stockage, transport, distribution sous température de
réfrigération dirigée
Condition de stockoge Produits à maintenir à une température de 4°C - 6°C.
Allergène Pas d’allergènes
28
B. Description des matières premières utilisées
• Lait cru
Le lait cru est du lait frais n’ayant subi aucun traitement de conservation autre que
la réfrigération [10]. Le cru que nous avons utilisé est produit sur le site. Il est obtenu par la traite
mécanique puis conservé à 4 °C en tank et positif au test de teepol.
• Sucre stérilisé
Le sucre blanc raffiné de la marque PRINCESSE TATIE produit par les raffineries
de sucre de SUCAF est fabriqué à partir du sucre roux de canne, après refonte, épuration,
décoloration et cristallisation du sirop. Le sucre est composé de cristaux transparents
d’apparence blanche.
Un arôme alimentaire est un ingredient qui apporte un goût et/ou une odeur spécifique à
l’aliment auquel il est incorporé à très petite dose. Les arômes naturels « la source nommée »
que nous utilisons sont constitués de plus de 95 % de la partie aromatisante issue de la source
nommée (issus de gousse de vanille par exemple). Les autres agents d'aromatisation (dans la
partie 5 %) sont également naturels.
29
3.4. Diagramme de fabrication
COLLECTE DU LAIT
FILTRATION
RECHAUFFAGE A 45°C
CREME
ECREMAGE
SUCRE LIQUIDE
BLANC
PASTEURISATION 95°C / 30 secondes
BRASSAGE
AROME
AROMATISATION
A 6 °C EMBALLAGE
EMBALLAGE CONDITIONNEMENT
DEFECTUEUX
LIVRAISON
30
B. Descriptions des étapes du procédé
Cette partie décrit les différentes étapes du processus de fabrication de yaourt à boire
BERENICE.
Le lait cru est produit sur place à la ferme et ramené à l’usine dans des bidons en inox de
20 litres et 50 litres dans une brouette. A la réception, le lait ne subit pas les tests de l’acidité
titrable (acidité dornic), l’acidité ionique à l’aide d’un papier pH, la température et le test de
teepol (test pour les mammites) ainsi que des contrôles visuels.
➢ Filtration
La filtration est effectuée sur un linge en coton pasteurisé afin de débarrasser du lait des
débris et corps solides qui se sont introduites dans le lait lors de la traite de la vache.
➢ Réchauffage
➢ Écrémage
Le lait préchauffé est mis dans un appareil de type centrifugeuse où est séparée la crème
liquide (matière grasse du lait) et en le lait écrémés
➢ Pasteurisation
Le lait écrémé est additionné au sucre (sucre blanc, 75 g/litre de lait) et le mélange est
finalement pasteurisé (chauffé) pendant 30 secondes à 95 °C – 97 °C afin de détruire les
éventuelles bactéries pour pouvoir garantir sa qualité bactériologique.
➢ Refroidissement
Le mélange est ensuite refroidi de sorte à obtenir une température de 50 °C à laquelle les
enzymes présents dans les ferments lactiques effectueront au mieux leur tâche, puis le mélange
refroidi est reversé dans un bac de fermentation.
31
➢ Ensemencement
➢ Étuvage ou fermentation
Les ferments ajoutés entraînent la fermentation lactique du yaourt mis dans l’étuve
(fermenteur) à 42 °C – 45 °C, température à laquelle les bactéries réagissent en symbiose et en
synergie, puis elles dégradent le lactose en acide lactique, entrainant une baisse du pH et la
gélification du milieu avec des modifications structurelles irréversibles. Ces bactéries
produisent aussi des composés carbonylés volatiles (l’acétaldéhyde, le diacétyl, l’acétoïne,
l’acétate d’éthyle) et des exopolysaccharides qui participent à l’élaboration de l’arôme et de la
texture des yaourts. Cette étape dure environ 4 heures pour obtenir l’acidité désirée.
➢ Refroidissement
Le yaourt est brassé à la louche sur un tamis fin, aromatisé puis conditionné dans les pots
manuellement. Les pots de yaourt sont rincés puis étiqueté.
➢ Stockage
Les pots sont ensuite conservés dans le réfrigérateur à 2 °C − 4 °C puis chargé dans les
glacières pour la livraison.
➢ Livraison
Le yaourt est chargé dans des glacières, puis les glacières dans des camions de livraison.
Les membres de l’équipe HACCP ont minutieusement vérifié sur place le diagramme
de fabrication pour s’assurer de l’authenticité du diagramme de fabrication.
32
3.5. Analyse des dangers
33
Tableau VIII: Identification, énumération et évaluation des dangers à chacune des étapes.
ETAPE DES DANGER DESCRIPTION DU CAUSE DU DANGERS EVALUATIO MESURE DE PRP,
PROCESS S DANGERS N PREVENTION PRPo
G F D C Ou CCP
Réception Physique Présence de corps étrangers Main d’œuvre : Non-respect des 3 2 1 6 Prendre des précautions PRP
(bouse de vache, débris conditions de travail. adéquates lors de la traite et de
insecte) dans de lait cru. Matériel : absence de filtration au la collecte.
niveau de la collecte.
Vandalisme Matériel : Les scellés non 1 2 1 2 Vérifier chaque scellé avant PRP
conforme ou briser par le transbordement
transporteur
Chimique Résidus des produits de Main d’œuvre : Rinçage est 2 1 2 4 Prendre des précautions PRP
nettoyage et désinfection incomplet ou insuffisant lors de adéquates lors de la collecte
dans le lait cru. chargement.
Substance inhibitrice. Main d’œuvre : Mauvaise 3 1 2 6 Le respect de temps d’attente PRP
pratique d’élevage (le non-respect après le traitement des vaches
du délai d’attente après le
traitement)
Biologique Présence, contamination et Matière : L’aspect et l’odeur du 3 2 2 12 Contrôle visuel et olfactif et PRPo
croissance des lait n’ont pas été contrôlés dans le
germes contrôle de la température sur Ou CCP
pathogènes. refroidisseur avant chargement le refroidisseur
Présence des cellules
Matière : cellule normale du lait 3 2 1 6 Assurer hygiène de la traite PRP
Somatiques. cru.
Filtration Physique Incorporation de corps
Matériel : filtre endommages 3 3 2 18 Mise en place d’un système PRPo
étrangers (poils, bouse de Milieu : zone ouverte sur adéquat de nettoyage et Ou CCP
vache, débris l’extérieure.
insecte, désinfection.
poussière) dans de lait. Changement périodique du
Chimique Résidus des produits de Méthode : rinçage insuffisance du 2 1 2 4 filtre ou utilisation des filtres à PRP
nettoyage et désinfection filtre. usage unique.
dans le lait
Biologique Contamination par des Méthode : filtre souillé 3 1 2 6 PRP
microorganismes (bactéries
34
pathogènes ou altération,
levures et champignon).
Préchauffage et Physique Incorporation de corps Matériel : Manque d’un 3 2 1 6 Maintenance préventive de la PRP
Ecrémage étranger programme d’entretien et de machine.
maintenance Mettre en place un programme
Milieu : présence insecte dans les de lutte conte les nuisible.
locaux et l’absence de lutte contre Fermer les marmites pendant
nuisible. le préchauffage.
Méthode : dispositif de
préchauffage ouvert
Chimique
Biologique Contamination microbienne Milieu : contamination par les 3 1 2 6 Mettre en place un programme PRP
par environnement et le insectes de lutte conte les nuisible.
personnel. Méthode : dispositif de Fermer les marmites pendant
préchauffage ouvert d’écrémage
Pasteurisation Physique Incorporation des corps Matériel : Manque d’un 3 2 1 6 Maintenance préventive de la PRP
étrangers programme d’entretien et de machine.
maintenance Mettre en place un programme
Milieu : présence d’insecte dans de lutte conte les nuisible.
les locaux et l’absence de lutte Fermer les marmites pendant
contre nuisible. la pasteurisation.
Méthode : dispositif de
préchauffage ouvert.
Chimique
Biologique Survie des germes altérations Méthode : Non-respect de la 3 2 2 12 Contrôle de la température PRPo
et leur prolifération température de chauffage (95-97°C pendant 3s) Ou CCP
Refroidissement Physique Incorporation des corps Matériel : Pollution lors du 3 2 1 6 Changement périodique du PRP
étrangers (sable, cadavre remplissage du tank de raccord de remplissage du
insecte …) refroidissement. tank à eau.
Chimique Présence de produits 2 3 1 6 PRP
toxiques dans l’eau
Biologique Ré contamination 2 2 2 12 PRP
microbienne (eau non
conforme aux critères d’eau
potable)
35
Ensemencement Physique Mauvaise texture du yaourt Méthode : Non-respect des 1 2 1 2 Respecter les bonnes PRP
procédés de fabrication pratiques de fabrication
Non-respect du temps et de la 1 3 1 3 PRP
température de fermentation.
Chimique
Biologique Recontamination Milieu : pollution de 3 2 2 12 Désinfection de l’air ambiant. PRPo
microbienne de l’air lors de l’environnement par les levures et La maitrise des conditions de Ou CCP
la pesé et de l’ajout des moisissure de fromage préparation des ferments ainsi
ferments « bac ouvert » celles d’ensemencement.
Contamination du produit par Formation le personnel aux
le Personnel. bonnes pratiques
Fermentation Physique Mauvaise texture du yaourt Méthode : Non-respect des 2 3 1 6 Respecter les bonnes PRP
Non-respect du temps et de la procédés de fabrication pratiques de fabrication
température de fermentation.
Biologique Recontamination Milieu : pollution de 2 3 3 18 Désinfection de l’air ambiant. PRPo
microbienne de l’air lors de l’environnement par les levures et La maitrise des conditions de Ou CCP
la pesé et de l’ajout des moisissure de fromage préparation des ferments ainsi
ferments « bac ouvert » celles d’ensemencement.
Contamination du produit par Formation le personnel aux
le Personnel. bonnes pratiques
Refroidissement Physique
Chimique
Biologique Prolifération des bactéries Milieu : rupture nocturne et 3 2 1 6 Mettre en place système PRP
altération et pathogènes fréquence d’électricité. automatique de relais avec le
groupe électrogène.
Brassage sur Physique
tamis Chimique
Biologique Recontamination croisée par Milieu : présence de nuisible dans 3 3 2 18 Remplacer les brassages PRPo
l’air, le personnel et le les locaux. manuels sur tamis par un Ou CCP
matériel. Méthode : Contact direct du brassage mécanique.
produit avec le personnel. Respecter les BPH et BPF.
Main d’œuvre : Non-respect des Mettre en place une action de
bonnes pratiques d’hygiène. lutte contre les nuisible.
Aromatisation Physique
Chimique
36
Biologique Recontamination Méthode : prélèvement non- 3 2 2 12 Acheter des matériels PRPo
microbienne par l’arome maitrise. permettant de faire des Ou CCP
Matériel : absence de matériel prélèvements aseptiques.
adéquat de prélèvement.
Conditionnement Physique Présence de corps étrangers. Matériel : Emballage de mauvaise 3 1 2 6 Vérifier la qualité de PRP
qualité reçu de la part du l’emballage à la réception,
fournisseur. Mauvais stockage des avant et après le
emballages. conditionnement.
Chimique Risque de contamination par Matériel : présence de tache dans 3 1 2 6 Respect des bonnes pratiques PRP
des produits chimiques non certains pots. d’hygiène et de nettoyage.
alimentaire dans l’emballage.
Biologique Recontamination croisée par Milieu : présence de nuisible dans 3 2 2 12 PRPo
l’air, le personnel et le les locaux. Ou CCP
matériel. Méthode : Contact direct du
produit avec le personnel.
Main d’œuvre : Non-respect des
bonnes pratiques d’hygiène.
Livraison Physique Rupture la chaine de froid Matériel : absence de matériel de 3 4 2 24 Faire la livraison dans un PRPo
livraison camion frigorifique Ou CCP
Chimique RAS
Biologique Prolifération des Matériel : mauvaise manutention 3 4 2 24 Faire la livraison dans un PRPo
microorganismes sur les et non-respect des BPH et BPF. camion frigorifique Ou CCP
Produits.
C : Criticité ; D : Détection, F : Occurrence ; G : Gravité
37
3.6. Détermination des CCP et PRPo
D’après les résultats obtenus en évaluation des dangers, et après l’application du seuil de
criticité sur tous les dangers identifiés, l’équipe chargée de la sécurité des denrées alimentaires
a conclu que :
• les dangers ayant un indice de criticité inférieur à la valeur 8 et ceux dont la gravité est
inférieure à 4 ne sont pas considérés comme étant des points critiques pour la maîtrise,
mais un PRP suffit pour maîtriser le danger.
• les dangers ayant un indice de criticité supérieur à la valeur 8 et ceux dont la gravité est
égale à 4, sont considérés soit comme des programmes prérequis opérationnels (PRPo)
soit comme des points critiques de contrôle et ils doivent être gérés par une mesure de
maîtrise (Tableau IX).
38
Tableau IX : Détermination des CCPs et PRPo.
ETAPE DES DANGERS DESCRIPTION DU DANGERS CAUSE DU DANGERS EVALUATION Q1 Q1 Q2 Q3 Q4 CCP OU
PROCESS G F D C bis PRPo ?
Transport et Biologique Présence, contamination et Matière : L’aspect et l’odeur du 3 2 2 12 O O N O O PRPo
Réception croissance des germes lait n’ont pas été contrôlés dans
pathogènes. le refroidisseur avant chargement
Filtration Physique Incorporation de corps Matériel : filtre endommages 3 2 2 12 O O O O O PRPO
étrangers (poils, bouse de Milieu : zone ouverte sur
vache, débris insecte, l’extérieure.
poussière) dans de lait.
Pasteurisation Biologique Survie des germes altérations Méthode : Non-respect de la 3 2 2 12 O O O CCP1b
et leur prolifération température de chauffage
Ensemencement Biologique Recontamination Milieu : pollution de l’air 3 2 2 12 O O N O O PRPo
microbienne de l’air lors de la Méthode : Contact direct du
pesé et de l’ajout des produit avec le personnel.
ferments « bac ouvert » Main d’œuvre : Non-respect des
Contamination du produit bonnes pratiques d’hygiène.
par le Personnel.
Fermentation Biologique Recontamination Milieu : pollution de l’air 2 3 3 18 O O N O N CCP2b
microbienne de l’air lors de la Méthode : Contact direct du
pesé et de l’ajout des produit avec le personnel.
ferments « bac ouvert » Main d’œuvre : Non-respect des
Contamination du produit bonnes pratiques d’hygiène.
par le Personnel.
Refroidissement Biologique Prolifération des bactéries Milieu : rupture nocturne et 3 2 2 12 O O N N PRPo
lactique et altération fréquence d’électricité.
Brassage sur Biologique Recontamination croisée par Milieu : présence de nuisible 3 2 2 12 O O N N PRPo
tamis l’air, le personnel et le dans les locaux et pollution de
matériel. l’air
Méthode : Contact direct du
produit avec le personnel.
39
Main d’œuvre : Non-respect des
bonnes pratiques d’hygiène.
Conditionnemen Biologique Recontamination croisée par Milieu : présence de nuisible 3 2 2 12 O O N N PRPo
t l’air, le personnel et le dans les locaux.
matériel. Méthode : Contact direct du
produit avec le personnel.
Main d’œuvre : Non-respect des
bonnes pratiques d’hygiène.
Livraison Physique Rupture la chaine de froid. Matériel : absence de matériel 2 3 1 6 O O CCP3b
de livraison
Biologique Prolifération des Matériel : mauvaise manutention 3 4 2 24 O O N O N
microorganismes sur les et non-respect des BPH et BPF.
produits due à une non-
conformité de la chaine de
livraison
40
❖ Diagramme des flux avec CCP
TRANSPORT DU LAIT
FILTRATION
RECHAUFFAGE A 45°C
CREME
ECREMAGE
SUCRE LIQUIDE
BLANC 95°C / 30 secondes
PASTEURISATION CCP1b
BRASSAGE
AROME
AROMATISATION
EMBALLAGE
EMBALLAGE CONDITIONNEMENT
DEFECTUEUX
LIVRAISON A 4°C
CCP3b
41
3.7. Plan HACCP
42
Tableau X: Etablissement des limites critiques, les fréquences de surveillance ainsi que les actions correctives.
44
Etape Description du Limite Surveillance Vérification Action corrective Enregistre
danger critique Comment Fréquence Qui ment
PRPo : Recontaminatio -Aucuns Respect des A chaque lot Operateur - - respect des BPH et Fiche de
Brassage sur n croisée par germes BPF brassé de vérification PBF production
tamis l’air, le pathogènes production/ de la texture - Isoler les produits
personnel et le chef de du produit infectés
matériel. - absence de production -Informer la
granulé responsable qualité
dans la - rejet du produit
texture isolé
PRPo : Recontaminatio T ≤ 4 ±2 °C Contrôle visuel A chaque lot Operateur -Révision - Isoler les produits - Fiche
Conditionne n croisée par systématique mis en de quotidienne infectés d’enregistre
ment l’air, le selon refroidisse production/de la fiche - Faire une ment de la
personnel et le instruction de Ment chef dede contrôle maintenance des température
matériel. surveillance de production de la réfrigérateurs -Résultats
la température température -Faire une analyse d’examens
des des microbiologique microbiolog
réfrigérateurs réfrigérateur d’un lot de yaourt iques
s et de leur mis dans la chambre
état par le froide
responsable
qualité
CCP3b : Prolifération des T°≤ 4 ±2°C Contrôle et A chaque Opérateur Contrôle de Retirer et détruits Fiche
Livraison microorganisme surveillance de arrêt pour la Production la les produits d’enregistre
s sur les produits la température livraison /agent de température présentant des ment de la
due à une non- de l’intérieur livraison / du camion anomalies température
conformité de la du camion responsable avant
chaine de frigorifique qualité chaque
livraison livraison
45
3.8. Exigences relatives à la documentation
La documentation à consister à constituer des dossiers et tenir des registres.
Nous avons eu à établir :
• un manuel HACCP qui comprenait : procédures, modes opératoires, instructions de
travail, modalités de vérification et de révision du système,
• des dossiers comprenant : analysent des dangers, détermination des CCP et PRPo,
détermination des limites critiques,
• des registres comprenant : les fiche de production, de maintenance et contrôle des
équipements, activités de surveillance des CCP, écarts et mesures correctives,
modifications apportées au système HACCP.
46
II. Discussion et recommandations
L’étude HACCP a permis de mettre en exergue les dangers que l’on pouvait rencontrer tout
au long de notre chaine de production de yaourt à boire. Pour situer les bases système HACCP,
une analyse des forces, faiblesses, opportunités et menaces (analyse SWOT) et diagnostic des
bonnes pratiques d’hygiène (BPH) ont été réalisés.
L’analyse SWOT montre une défaillance interne de l’entreprise au niveau de la gestion
des ressources humaines et financières de l’entreprise. Cette défaillance impact de manière
significative sur sa performance qui se traduits par le taux de conformité de 42% de bonne
pratique d’hygiène insuffisante pour mettre en place un système HACCP. Les différentes
actions menées ont relevé le taux de conformité à 69%, taux insuffisant mais il nous a permis
de mettre notre système en place notre système.
Notre système HACCP nous a permis d’identifier trois (03) CCPs et six (06) PRPo qui
sont des dangers majeurs rencontrer dans entreprise. Des mesures de surveillance ont donc été
mises en place, parmi lesquelles la fixation de limites critiques. Des instructions ont été
également établies afin de permettre aux différents responsables chargés du suivi des CCP et
PRPo d’avoir les informations relatives au protocole à suivre pour assurer la surveillance de
ces CCPs et PRPo. L’application de programme prérequis stricts et rigoureux (les BPH) devrait
suffire à diminuer au maximum le risque de contamination des produits.
Cependant, un accent particulier doit être mis sur l’engagement de la direction afin de
formaliser sa politique qualité, la formation du personnel et la rénovation de l’usine de
fabrication afin permettre à l’entreprise d’être en parfaite conformité avec les exigences
prescrites par le Code d’usage international CAC/RCP 1-1969, REV. 4 (2011) du Codex
Alimentarius.
La surveillance des CCPs et PRPo doit se faire dans un second temps pour mieux maitriser les
dangers.
Enfin, il est important de passer en revue tout le système HACCP à travers un plan
d’audit pour s’assurer que celui-ci fonctionne correctement. Il faudrait à cet effet former des
auditeurs internes.
47
CONCLUSION
48
L’objectif principal de notre étude était la mise en place d’un système HACCP sur le
site de production de LA LAITERIE BERENICE SA. Cette étude avait pour but de déterminer
des points critiques CCP au niveau du processus de production du yaourt en vue d’élaborer un
plan HACCP.
Pour ce faire, deux diagnostics réalisés sur la base du niveau de conformité de
l’entreprise aux principes généraux d’hygiène alimentaire du Codex Alimentarius, en début et
en fin de stage. Ces diagnostiques ont permis de faire passer le taux de conformité des PRP de
42 % à 69% soit un taux d’amélioration, de 27%. Malgré les difficultés liées à l'insuffisance
des moyens pour effectuer toutes les analyses nécessaires à l'évaluation des dangers, nous
avons pu relever les dangers et les programmes prérequis opérationnels responsables de la
mauvaise qualité du yaourt brassé. Ces dangers à maîtriser (CCPs) sont au nombre de trois (03)
et sont d’ordres microbiologiques. Ainsi, nous avons pu observer des points critiques à
maîtriser au niveau de la pasteurisation, de la fermentation et de la livraison (rupture de la
chaine de froid) dans le processus de production. Les programmes prérequis opérationnels qu’il
faut obligatoirement maîtriser se situe au niveau du transport et la réception, la filtration,
l’ensemencement, le refroidissement, le brassage sur tamis et du conditionnement.
- veiller à ce que le plan HACCP établi soit revu régulièrement, au minimum sur une
base annuelle,
- respecter les exigences du système HACCP qui est une priorité pour toute entreprise
qui vise à produire mieux et surtout pour mieux s’inscrire dans la politique de
certification ISO : 22000.
49
REFERENCES BIBLIOGRAPHIES
BIESSAN. K. A. (2019). Contribution à la mise en place d’un système HACCP chez pishon
civ SARL, rapport d’ingénieur, Ecole Supérieure d’Agronomie (ESA), L’Institut
National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB), Yamoussoukro, 68p.
(http://www.codexalimentarius.nsset/download/standards/23/CXP_001f.pdf)
DECRET n° 83-808 du 8 août 1983 portant application de la LOI n° 63-301 du 26 juin 1963
sur la répression des fraudes en ce qui concerne la fabrication et la commercialisation
des produits laitiers. Ministère du Commerce Direction de la Distribution et de la
Consommation, Cote d’ivoire, 26p.
50
DUPUIS, L., TARDIF R., VERGE, J., DRAPEAU, R., DUCHARME, B. et HEBERT, J.
(2002). Hygiène et salubrité dans l'industrie laitière. In : VIGNOLA, L.C. Science et
technologie du lait : Transformation du lait. Ed : Polytechnique, Canada, 2002, p. 527-
573. ISBN : 2-553-01029-x.
FAO/OMS (1995). Application de l’analyse des risques dans le domaine des normes
alimentaires. Rapport de la consultation mixte d’expert Fao/OMS, Genève, Suisse, 13
au17 mars 1995.WHO/FNU/FOS/95.3. http://asept.fr/HACCPOMS.pdf
HARAMI Amer (2009). Etude préliminaire pour la mise en place du système HACCP au sein
de la laiterie « NUMIDIA », rapport de mémoire post-graduation spécialisée, Institut de
la Nutrition, de l’Alimentation et des Technologies Agro-Alimentaires (I.N.A.T.A.A.),
Université Mentouri – Constantin, Algérie, Pp 1-3.
51
ANNEXES
Annexe N ° 1 : Composition typique et propriétés physiques du lait de vache
52
Annexe N ° 2 : Diagnostic des programmes Prérequis selon le Code d’usage international CAC/RCP 1-1969, REV. 4 (2011) du Codex
Alimentarius après la mise en place du système HACCP.
Exigences des éléments à Origine Evaluation avant le stage Evaluation après le stage
évaluer (5M) Etats des lieux C ou Recommandations Etats des lieux C ou
NC NC
I. LES LOCAUX
1. Extérieur des locaux
Le bâtiment est-il situé Milieu Unité de production est loin de la ville C Aucune C
loin de toute source de (30 km) et lieu d’habitation (400 m).
contamination Milieu Unité de production est la zone de NC Construire un bâtiment Unité de production est dans la NC
environnementale ? pâturage des bœufs et à moins de 100 loin des lieux des parcs zone de pâturage des bœufs et à
m des parcs ce qui cause un afflux de d’animaux moins de 100 m des parcs, ce qui
mouche important. cause un afflux important des
mouches en saison sèche
Accès est-il sécurisé ? Main Disposition des agents de sécurité C Aucune C
d’œuvre 24H sur 24H sur la ferme
Les environs sont-ils Milieu Les environs sont bien entretenus C Aucune C
entretenus afin de réduire
les risques
environnementaux ?
Le toit, les prises d’air, les Milieu Présence de moustiquaires bien C C
fondations, les murs et les adaptées sur toutes les fenêtres
portes empêchent-ils la Milieu Le réseau de canalisation ainsi que la NC Fermer tous les trous qui Malgré tous les orifices de l’unité NC
fuite et l’entrée des fondation servent d’abris à des servent d’abris aux aient été fermées, il y a toujours
contaminants ? rongeurs et insectes nuisibles un nombre important d’insectes
dans les locaux en raison
d’ouverture de l’unité vers
extérieur
53
2. Intérieur des locaux
Le revêtement des murs et Milieu Les revêtements des murs et sols sont C Aucune C
sols sont-ils lisses, claire, lisses, claires et lavables et l’état des
lavable, résistant, joints est intact.
imperméables et
antidérapants ?
Les joints des mures et des Milieu Les joints qui se trouvent entre les C Aucune C
sols ont-ils arrondie ? murs et les sols formes des angles
arrondi.
3. Prévention de la contamination
Le système d’extraction Milieu Absence d’un système d’extraction Installer un système Absence d’un système NC
est-il en bon état ? Présence de trace d’humidité et NC d’extraction d’extraction
d’impuretés Présence de trace d’humidité et
d’impuretés
Les lampes suspendues Milieu L’éclairage s’effectue avec de tubes Aucune C
sont-ils recouverts et néons qui sont recouverte et bien C
protégés, afin d’éviter les protéger. Bon éclairage naturelle et
dangers physiques en cas artificielle ne modifiant pas la couleur
de cassure ? des denrées alimentaires.
Le bâtiment est-elle Milieu La pasteurisation, la filtration du lait NC Aménager l’usine de La pasteurisation, la filtration du NC
construite de manière cru ainsi que le caillage se font dans manière à séparer les lait cru ainsi que le caillage se
séparer les secteurs sains la même salle. secteurs sains des font dans la même salle.
des secteurs souillés ? secteurs souillés.
4. Installations des employés
L’unité dispose-il d’un Milieu Des robinets sont installés à chaque C Installation de Lavabos C
nombre suffisant entré ou à intérieur de l’usine équipés de robinets à
d’installations de lavage poussoirs pour faciliter le
des mains doter d’un lavage des mains.
distributeur de savon, Matériel Dispositif de séchage disponible sur C Mettre à tous les C
d’essuie-mains ? tout les poste de lavage des mains emplacements de lave
54
mains un dispositif
d’essuie mains à usage
unique
L’unité dispose il de Milieu Salle de toilette bien propre C C
toilettes et douches
propre ?
Unité dispose il des Milieu L’établissement ne dispose pas de NC Construction des Présence de vestiaires C
vestiaires bien équipé ? vestiaire pour le personnel vestiaires pour les agents.
5. Facilité du nettoyage et de la désinfection
Les surfaces des murs, des Milieu Toutes les surfaces sont conçues en C Aucune C
cloisons et des sols matériaux étanche, facilitant le
permettent-elles faciles à nettoyage et désinfection des surfaces.
nettoyer et à désinfecter et Le sol est facile à nettoyer, permettre
permettant un bon un bon drainage
drainage ?
II. EAU ET VAPEUR
Les source Matière L’unité est alimentée en eau naturelle C Aucune C
d’approvisionnement en de forage accumulé dans une bâche à
eau et des traitements eau et qui sort des robinets.
sont-elles identifiées ?
L’eau est-elle analysée Matière Pas d’analyse de l’eau d’alimentation, NC Faire analyse de l’eau L’eau utilisée à unité est analyse C
fréquemment afin ni l’état sanitaire suivi des forages. régulièrement et de suivi tous les 6mois
confirmer sa potabilité ? de l’état sanitaire de
forage
L’état des conduites sont- Matière Les conduites d’eau potable sont en Aucune C
ils vérifiés d’eau potable ? plastique et bien entretenu. C
III. EVACUATION DES DECHETS
Les entreposages des Matériel Les sites d’entreposage ne sont pas NC Aucune C
déchets sont-ils identifiés.
disponibles ?
55
Les matériels destinés à Matériel L’unité dispose d’une seule poubelle NC Identifier chaque Les seaux poubelles sont bien C
recueillir les ordures sont- pour recueillir tous les déchets. poubelle en fonction des identifiés et muni sac plastique
ils clairement identifiés ? Toutes les ordures sont mises dans types de déchet.
une poubelle.
La zone des déchets est- Milieu La zone des déchets est située sur un C Aucune C
elle de la zone de espace isolé de la production
production ?
Les poubelles sont-elles Main Les poubelles pleines passent NC Evacuer des déchets Les déchets sont évacués chaque C
évacué régulières afin d’œuvre plusieurs jours voir des semaines au chaque soir après le soir après la production.
d’éviter l’accumulation de sein d’unité avant d’être évacuée vers service et lorsqu’une
déchets au sein des zones la zone de décharge. poubelle est pleine.
de production ?
Les déchets sont-elles Méthode Absence de tri des déchets NC
Trier les déchets et les Déchets sont triés et évacuer C
triées ? traiter selon la nature selon la catégorie
Les poubelles sont-elles à Matériel Les poubelles ne sont pas à l’abri des NC Mettre les poubelles Les poubelles ne sont pas à l’abri NC
l’abri des intempéries ? intempéries à l’abri des intempéries des intempéries
Les conduites d’eau usé Matériel Les Conduites d’eaux usées sont NC Mise en place d’un Un agent contrôle le réseau de C
sont-elles en bon état ? fréquemment bouchées et souvent les contrôle régulier de l’état conduite d’eau usé à chaque fois
conduites dégagent une odeur. des conduites des eaux que besoin y est.
usées
IV. HYGIENE ET SANTE DU PERSONNEL
1. Hygiène comportementale
La procédure de lavage Main La méthode ainsi que la fréquence du NC Le personnel doit être La méthode et la fréquence de C
mains est-elle respectée ? d’œuvre lavage des mains ne sont pas formé et sensibilisé au lavage des mains sont respectées
respectées par les employés. lavage des mains. par les employés
Le personnel adopte-il un Main Le personnel ne respecte pas les NC Former et sensibilisation Le personnel ne respecte pas les NC
bonne pratique hygiène d’œuvre bonnes pratiques d’hygiène des personnels sur les bonnes pratiques d’hygiène
comportementale pendant comportementale bonne pratique hygiène comportementale
le travail ? (Exemple : il
ne doit pas fumer, manger
56
et boire dans la zone de
production)
Le personnel retire il les Main Le personnel ne porte aucun objet C Aucune C
objet (bijoux, chaine, etc.) d’œuvre
pouvant tomber dans les
produits ?
Le déplacement est-il Main Le schéma de la circulation et la NC Eviter le port de tenues de Manque de rigueur du personnel NC
contrôlé ? d’œuvre marche en avant n’est pas respecté. travail à l’extérieur des
Circulation du personnel en tenue de locaux de production
travail en dehors des zones de
production (le personnel vont au parc
des bœufs en tenue de production)
2. Hygiène corporelle
Les personnes accédants Main Non-respect des règles l’hygiène NC Former le personnel sur Toutes personnes qui ont accès à C
aux locaux de production d’œuvre corporelle les règles d’hygiène unité se lavent bien les mains
se lavent il et se avant d’accéder aux locaux
désinfectent ils les mains :
- avant de commencer les
activités de manipulation
des produits
- après avoir manipulé un
produit ou matériel
potentiellement contaminé
- après avoir été aux
toilettes ou s'être mouché.
3. Hygiène vestimentaire
Le personnel et visiteur Main Le personnel n’est pas NC Confectionner au moins Le personnel dispose de deux C
dispose-il de tenue d’œuvre quotidiennement dans leur tenue deux tenues par an pour blouses blanches
conforme de type (blouse blanche ou bleu) pendant le le personnel et veillé que
standard, adaptée, de sa tenue est bien utilisée
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couleur claire, lavable et travail (ils portent très souvent la
résistante ? tenue de la ville).
Charlottes, cache-nez, sur- Main Absence des EPI, seule chaussure de NC Fournir et exiger les EPI Rupture fréquente des EPI faire NC
chausse et des chaussures d’œuvre sécurité sont exigées aux personnes (personnels, visiteurs ...) que le personnel accède aux
de sécurité sont-ils être (personnels, visiteurs ...) ayant accès à ayant accès à la zone de locaux sans les EPI
exigées à toute personne la zone de production. production
(personnels, visiteurs, etc.)
ayant accès à la zone de
production ?
4. Santé du personnel
Les produits de nettoyage Matière Disponible en permanence et non C Aucune C
des mains (liquides, gels, agressive sur la peau.
mousse, etc.) sont-ils mis à
disposition des
opérateurs ?
Sont-ils bactéricides et non
agressive à la peau ?
Les visites médicales sont- Main Absence de visite médicale du NC Obliger le personnel à Les visites médicales sont C
elles organisées d’œuvre personnel ni de dossier médical. faire leurs visites effectuées pour le personnel
périodiquement et rendu médicales avant chaque année et avant
obligatoire avant l’embauche et l’embauche.
l’embauche du personnel ? organisation des visites
médicales annuelles
5. Formation et sensibilisation du personnel
Des formations sont-elles Main Des formations sont organisées C C
organisée pour le d’œuvre chaque année pour le personnel
personnel ?
Les cahiers de charge Méthode Pas de cahier de charge pour la NC Respecter Pas de cahier de charge pour la NC
sont-ils respecté par les production. scrupuleusement les production.
fabriquant ?
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Non-respect des processus de processus et cahier de Non-respect des processus de
fabrication charge des produits fabrication
V. ACHAT ET RECEPTION
La matière première est- Matière La matière première « le lait cru » est C Aucune C
elle spécification ? produit par la ferme et sucre sur le
Les matières premières marché national
sont il disponible ? Matière Les ferments et autres ingrédients NC Chercher un fournisseur Les ferments et autres ingrédients NC
sont achetés en France et sont des ferments et autres sont achetés en France et sont
constamment en rupture ingrédients sur le national constamment en rupture
Y’a-t-il un contrôle à la Matériel Pas de contrôle microbiologique et NC Effectuer un contrôle Pas de contrôle microbiologique NC
réception ? physico-chimique de la matière chimique et surtout et physico-chimique de la matière
première à la réception microbiologie des première à la réception
matières premières à la
réception
L’eau est-il disponible en Matière L'usine dispose d'un forage d'eau qui C Aucune C
quantité suffisant ? alimente. Cette eau est utilisée pour
effectuer plusieurs activités.
VI. STOCKAGE ET TRANSPORT
1. Stockage
Les ingrédients et les Main Les matériaux d’emballage sont NC Réorganiser et entretenir Le magasin de stockage organisé C
matériaux d’emballage d’œuvre entreposés dans les cartons en le magasin entreposage de manière à prévenir les
sont-ils bien manipulés et mauvais état et entreposé dans un des matériaux et dommages du matériel.
entreposés de manière à magasin très désordonné. emballages. Les produits les plus utilisé sont
prévenir les dommage, ranger en avant et les mois
détérioration et utilisés en arrière.
contamination ?
Les matières premières et Matériel Le lait cru est stocké dans un tank à C Aucune C
intrants (ferment, arome, une température de 2°C à 4°C
…) de fabrication sont-ils Mauvais stockage des produits de NC Respecter la température Les ferment et autres produits a NC
stockés à une température fabrication (ils sont stockés dans un de stockage des ferments congelé sont stockages dans un
endroit réfrigéré.
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adéquate selon leurs fiches réfrigérateur au lieu d’un congélateur (stockage dans un
techniques ? ce qui provoque les problèmes congélateur)
d’acidification et de fermentation)
Le système de rotation de Main Mauvaise gestion des produits et NC Former le personnel sur Bon respect du système de C
stock FIFO est-il appliqué d’œuvre entrant de fabrication. les différentes méthodes rotation FIFO
pour la gestion des de stockage des produits
entrants de fabrication et
les produits de fabrication
?
La température des Matériel Les chambres froides et les C Aucune C
chambre chambres froides réfrigérateurs sont conformes
conforme, contrôle des
températures et état
d’hygiène ?
Les produits chimiques Méthode Ces produits sont mal entreposés et NC Stocker les produits non Les produits non alimentaires C
non alimentaires sont-ils non identifier alimentaires dans endroits sont stockés dans un lieu séparé
entreposés dans un endroit et bien les identifier des produits alimentaire et bien
sec et bien ventilé et ne identifier.
présentent aucun risque de
Contamination croisée ?
2. Transport
Les moyens de transports Matériel Non-respect de bonne pratique de NC Améliorer les conditions Mauvaise pratique de livraison NC
et de livraisons sont-ils livraison. de livraison par une
adaptés à la nature des Les produits sont rangés dans les réparation du véhicule à
produits, entretenus de glacières et sont chargé dans un chambre froide ou par un
manière hygiénique pour véhicule transportant des poulets ou Achat
ne pas engendre de des œufs ou du bœuf.
dangers ?
Servient ils de transport
de toute matière ou
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substance susceptible de
ne pas modifier les
produits alimentaires ?
VII. MAINTENANCE
1. Maintenance de l’équipement
Le système de Méthode Les appareils sont réparés lorsqu’ils NC Rédiger et mettre en Présence d’un système écrit de C
maintenance est-il mise en sont en panne ou gâté. application un maintenance
place pour assurer la programme ou procédure
salubrité des aliments ? de maintenance des
équipements.
2. Relevés de maintenance ou de réparation
Y a-t-il les un suivi Méthode Pas de suivi ou de relevé d’entretien NC
Etablir un relevé Le raisonnable de l’unité suit C
maintenance ? des équipements. d’entretien et panne des rigoureusement les fiche et relevé
équipements. de maintenance des équipements
VIII. NETTOYAGE ET DESINFECTION
La conception des outils et Méthode Les outils et les équipements sont C Aucune C
des équipements maintient nettoyés et désinfectés de façon
elles en bon état régulière
hygiénique les
équipements ?
Les matériels et produits Méthode Absence de suivi des stocks des NC Les responsables de Les matériels et produit de C
utilisés pour le matériels et produits de nettoyage production doivent nettoyage/désinfection sont bien
nettoyage/désinfections Vérifiés les stocks des rangé et stock sur des étagères
sont-ils toujours en stock produits et matériels de isolés
et bien rangé ? nettoyage et désinfection
avant et après chaque
production
Les produits de nettoyages Matériel Les produits de nettoyages et de C Aucune C
et de désinfection utilisée désinfection sont bien identifiés par
des étiquettes
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sont-ils identifiés par des
étiquettes ?
Y a-t-il un programme Méthode Présence de programme écrit de C Aucune C
écrit comprenant les nettoyage et désinfection
procédures de nettoyage et
d’assainissement ?
Le programme et Méthode Les dose des produits ne nettoyage ne NC Veiller à faire respecter Les procédures de nettoyage et C
procédure de nettoyage et sont pas respecter. L’organigramme scrupuleusement les désinfection sont respecté
désinfection sont-ils ? de nettoyage et désinfection non programmes et procédure scrupuleusement
respecté de nettoyage et
désinfection
IX. CONTAMINATION CROISEES
Des matières premières et Milieu C’est dans la même salle et sur La NC Reménager ou construire C’est dans la même salle et sur La NC
des produits finis sont-ils même paillasse que s’effectue des bâtiments même paillasse que s’effectue
séparés ? manipulation des matières premières supplémentaires afin de manipulation des matières
et les produits fin ou semi fini séparer la manutention premières et les produits fin ou
des matières premières semi fini.
des produits fini
L’entrée des matières Matériel Les salles de l’unité possèdent une NC Réaménager les différents Les salles de l’unité possèdent NC
premières est-il séparé de seule porte. locaux de l’unité afin une seule porte.
la sortie des produits d’installé une porte
finis ? d’entrée matière première
et une porte de sortie
produits fini
Les ustensiles de matière Méthode Pas de séparation des ustensiles de NC Séparer les ustensiles de Pas de séparation des ustensiles NC
première et produit fini matière première et de produit fini fabrication en fonction de de matière première et de produit
sont-ils séparation ? (exemple : Utilisation des mêmes l’utilisation fini (exemple : Utilisation des
seaux pour le lait cru et le lait mêmes seaux pour le lait cru et le
pasteurisé lait pasteurisé
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Les matériels de nettoyage Méthode Pas de séparation des matériels de NC Séparer les ustensiles de Les matériels sont séparés en C
sont-ils séparés selon les nettoyage selon des zones, les mêmes nettoyage selon les zones fonction de la zone de
zones de l’unité ? seaux et chiffon qui sont utilisé pour de l’unité par des contamination
nettoyage de la salle de fabrication, couleurs différentes ou
sont les même pour la douche marques
La conformité du matériel Méthode La conformité des matériels NC Vérifier la conformité du Chaque emballage est examiné C
d’emballage est-il vérifié d’emballage n’est pas toujours matériel d’emballage avant son utilisation
avant et après l’emballage vérifiée avant et après l’emballage des avant et après l’emballage
des produits ? produits des produits
Les machines sont-elles Méthode Les machines sont bien nettoyées et C Aucune C
nettoyées et désinfectées désinfecter après chaque intervention
après chaque intervention de maintenance
de maintenance ?
X. LUTTE CONTRE LES NUISIBLES
Des mesures efficaces Méthode Il n’existe pas de programme de lutte NC L’entreprise doit établir Tous les orifices ont été bouché NC
sont-ils prises pour contre les nuisibles une procédure de maîtrise cependant l’on constate des
empêcher toute des nuisibles et appliquer excréments de rongeur et insecte
pénétration ou installation scrupuleusement. dans la salle.
des nuisibles dans les
locaux ?
Des inspections destinées Méthode Pas d’inspection ni de contrôle de NC Faire de contrôle et Aucune inspection contre les NC
à détecter la présence des nuisible dans l’unité de inspection de la présence nuisible n’est effectué
insectes et d’autres transformation des nuisible dans unité de
nuisibles sont-elles transformation.
réalisées ?
XI. EVALUATION DE L’OPERATION RETRAIT
Y a-t-il une procédure de Méthode Absence de procédure de rappel des NC Mise en place d’une Aucune procédure de retrait n’est NC
retrait et de rappel des produits. procédure de retrait appliquée
produits pour s'assurer que
les produits non-
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conformité localisés et
retirés de marchés ?
Y a-t-il un code barre sur Méthode Les produits de l’établissement C Aucune C
les produits ? dispose d’un code barre correcte et
lisible.
XII. ADDITIFS ALIMENTAIRES ET NUTRIMENTS
Y a-t-il un contrôle qualité Matière Absence contrôle qualité sur les NC Faire un contrôle sur la NC
sur la matière première et produits fini qualité des matière
les produits fini ? premières et des produits
fin avant de les lettre sur
le marché
Les additifs alimentaires et Matière Les additifs alimentaires et agents C Aucune C
agents technologiques technologiques alimentaires sont
alimentaires sont-ils élaborées et mises en œuvre pour
élaborés et mises en œuvre s’assurer que les concentrations
pour s’assurer que les demeurent dans les paramètres
concentrations demeurent permis.
dans les paramètres
permis ?
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