Règles D'attribution Du Label RSE de La Cgem: Commission Entreprise Responsable Et Citoyenne
Règles D'attribution Du Label RSE de La Cgem: Commission Entreprise Responsable Et Citoyenne
Règles D'attribution Du Label RSE de La Cgem: Commission Entreprise Responsable Et Citoyenne
I. Principes généraux
Le Label RSE de la CGEM est attribué aux entreprises établies au Maroc. Il atteste que les
structures et les actes de gestion de l’entreprise bénéficiaire présentent une assurance
suffisante de conformité avec les objectifs définissant la Charte RSE de la CGEM.
L’assurance suffisante de conformité signifie que l’entreprise a :
● Fourni des preuves tangibles de non violation des obligations légales figurant parmi
les objectifs de la Charte RSE de la CGEM ;
● Pris des engagements formalisés en faveur de la réalisation continue des objectifs
de la Charte RSE de la CGEM et mis en place un plan d’action d’amélioration,
pendant la durée de validité du Label RSE, et ce dans les neuf domaines de la
Charte, conformément aux principes de cette dernière et en adéquation avec sa
taille et la nature de ses produits ou services.
● Procède à un entretien avec les entreprises candidates pour complément
d’information avant l’attribution du Label. La présence à l’entretien de la direction
générale de l’entreprise candidate est indispensable.
● Accepte que l’entreprise se fasse accompagner par une tierce personne à l’entretien
en raison de ses compétences et notamment sa connaissance des spécificités du
secteur d’activité de l’entreprise,
● Reçoit, à la demande de l’entreprise postulant au Label, les observations en cas de
désaccord sur les conclusions du rapport d’évaluation.
V. Evaluation
L’évaluation est un préalable à toute labellisation. Elle s’effectue aux frais de l’entreprise.
Les organismes sont obligatoirement des personnes morales dûment accréditées par la
CGEM, retenus sur la base d’un appel à candidature, dont la liste figure sur le site web de la
Confédération. Pour chacun des organismes accrédités seuls des personnes identifiées
connues par la CGEM et lesdits organismes sont habilitées à effectuer les évaluations
conformément à l’appel à candidature.
La durée de l’évaluation d’une entreprise est fonction de plusieurs critères, notamment du
nombre réel de ses salariés et du nombre de ses sites. Le tableau suivant donne à titre
indicatif la durée des missions d’évaluation :
figure. L’entreprise est soumise à une évaluation de vérification (article 7). Le
rapport d’évaluation de vérification est soumis au Comité d’attribution pour statuer
à nouveau sur l’octroi du Label à l’entreprise.
XIII. Révocation
Le Label est attribué par la CGEM à titre révocable, y compris avant le terme des trois ans
définissant la validité du Label.
La révocation est prononcée par le Président de la CGEM, sur sa saisine par un tiers ou par
auto-saisine, suite à tout événement ou information dont la nature ou la gravité est ou peut
être incompatible avec l’assurance de conformité préalablement formulée à l’égard de
l’entreprise en question. La révocation dans ce cas précis est rédhibitoire de toute nouvelle
labellisation avant un délai de trois ans.
La révocation est due au non respect des engagements correctifs dans les délais prévus et
au non respect des échéances des évaluations de vérification et de maintien
XIV. Renouvellement
Le renouvellement du Label est précédé d’une évaluation sollicitée et réalisée dans les
mêmes conditions qu’une primo-évaluation.
Le renouvellement du Label requiert des actions innovatrices et de bonnes pratiques au
regard de l’activité de l’entreprise et de sa taille. En cas d’observation par le Comité
d’attribution de non amélioration tangible et/ou de dégradation de la conformité, le Label
devant être suspendu.
Le comité d’attribution accorde un délai de 6 mois exceptionnel dans ce cas à l’entreprise
pour se mettre à niveau. Au bout de ce délai, l’entreprise soumettra un rapport de
vérification au comité pour statuer sur le maintien du Label.
Le dépassement de 6 mois, à l’échéance de renouvellement du label, conduira à sa
suspension.
Les entreprises labellisées qui, pour une raison quelconque, ne renouvellent pas le label
dans un délai maximal de 6 mois suivant la date anniversaire des 3 ans d'octroi du label
verront leur label suspendu lors de la réunion du Comité qui suit l'échéance.
Si une société ne parvient pas à présenter son dossier de renouvellement dans les délais
mais confirme son intérêt pour le label et souhaite un délai supplémentaire, celle-ci devra
en faire la demande avant la tenue de la réunion du Comité et venir justifier le délai
demandé lors de la réunion du Comité. Celui-ci examinera les causes du retard et statuera
en conséquence. Si le Comité décide d'accéder à la demande de l'entreprise et d'accorder
un délai supplémentaire, ce délai ne pourra en aucun cas dépasser 6 mois
supplémentaires.
Il est recommandé qu’une nouvelle labellisation se fasse par un tiers-expert différent de
ceux ayant effectué les précédentes évaluations de labellisation.
A. Propriété intellectuelle
Le Label de responsabilité sociale de la CGEM et tous les dispositifs y afférents, notamment
les méthodologies d’évaluation et les supports de restitution des missions, sont la
propriété intellectuelle exclusive de la CGEM. Toute communication ou usage de ces
dispositifs à des fins de publicité ou à toute autre fin, y compris sans but lucratif, sont
subordonnés à l’autorisation explicite et écrite des organes compétents de la CGEM.
B. Confidentialité
Les informations et les documents remis au Comité d’attribution du Label sont conservés à
la CGEM.
Les membres du Comité d’attribution traiteront en toute confidentialité les informations
fournies par les entreprises.
C. Conflits d’intérêts
Tout membre du Comité d’attribution doit impérativement s’abstenir de siéger et
s’interdire d’émettre tout avis lorsque sont examinés le rapport de mission ou le recours
d’une entreprise dans laquelle ou avec laquelle il a des intérêts de quelque nature qu’ils
soient (salarial, commercial, actionnarial…)
D. Fautes graves
Constituent une faute grave au sens du présent règlement :
● La fausse déclaration au moyen de quelque support que ce soit visant à obtenir un
constat ou une opinion erronée sur la situation ou les perspectives réelles de tout
ou partie des actes de gestion d’une entreprise
● Le non-respect des clauses de confidentialité opposables aux entreprises et aux
évaluateurs
● La contrefaçon du Label
● La fausse allégation sur la qualité d’entreprise labellisée
● La présentation de faux documents ou l’entente illicite avec toute personne morale
ou physique en vue de la production d’opinions non fondées ou mensongères sur la
réalité de l’entreprise, de ses documents ou de ses actes.
La CGEM se réserve le droit de procéder à toute mesure disciplinaire interne et à toute
poursuite judiciaire contre toute faute ou présomption de faute au sens du présent article
ainsi que contre toute atteinte aux dispositions du présent règlement.
XVI. Frais de gestion du dossier et d’accompagnement au processus de
labellisation par la CGEM
Une contribution des entreprises candidates au Label RSE est versée à la CGEM pour la
gestion, le suivi et l’accompagnement dans le processus de la labellisation, non restituable
à l’entreprise en cas de non labellisation.
Cette contribution est fixée en fonction du chiffre d’affaires (CA) de l’entreprise, exercice
précédent, et se présente comme suit :
CA ≥ 50 millions 20.000