Humide 5
Humide 5
Humide 5
Caractéristique du séchoir
- capacité de séchage : 27 m3 de bois
Caractéristiques du brûleur
- puissance thermique Pth = 700 kW
- rendement énergétique r = 87,5
Temps de séchage.
On veut sécher 27 m3 de pin maritime duquel il faut retirer 11 tonnes d'eau.
On ne tient pas compte ici de la phase de préchauffage qui a permis de chauffer le bois de la température
ambiante jusqu'à 100°C.
On part donc du bois humide à 100°C. L'eau se vaporise à 100°C. Sa chaleur latente de vaporisation est Lv.
On donne : Lv = 2260 kJ·kg–1.
1. Calculez l'énergie calorifique Q27 nécessaire pour sécher les 27 m3 de pin. Exprimez le résultat en
mégajoules.
2. Calculez le temps de séchage des 27 m3 de pin.
89
Thermodynamique BTS 1984-2004 Air humide et conditionnement
2400
2000
1600
1200
800
températures (°C)
5 10 15 20
90
Thermodynamique BTS 1984-2004 Air humide et conditionnement
W1
air sec
air extérieur
Atelier
350 m3
air humide
échangeur
W2
W1 et W2 ventilateurs
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92
Thermodynamique BTS 1984-2004 Air humide et conditionnement
La pression dans la partie secondaire des générateurs de vapeur c1 est de 71 bar. L'eau peut ainsi bouillir au
contact des tubes du générateur de vapeur, eux-mêmes parcourus par l'eau du circuit primaire. Elle en sort à
l’état de vapeur saturée sèche.
La vapeur se détend dans la partie haute pression de la turbine d. La détente de la vapeur en fait baisser la
température. Des gouttelettes de condensation apparaissent. Il faut les séparer car leur impact à grande vitesse
endommagerait aubes et directrices. Cette opération est faite à la sortie du corps haute pression, dans un
« sécheur-surchauffeur » e. La vapeur se détend ensuite dans les parties moyenne et basse pression de la
turbine
Des prélèvements de vapeur sont effectués à divers niveaux, pour réchauffer les flux retournant à la turbine.
A l'échappement de la turbine, la vapeur se condense sur les tubes du condenseur f.
A la sortie du condenseur, l'eau du circuit secondaire est reprise par des pompes d'extraction, placées en
contrebas du condenseur, au fond d'un puits de plus de 10 m de profondeur. D’autres pompes font monter la
pression jusqu'à celle d'alimentation du générateur de vapeur.
L’eau de refroidissement du circuit secondaire est alors dirigée vers le réfrigérant atmosphérique (g) où elle est
dispersée en fines gouttelettes en pluie face à un courant d’air ascendant. Une faible proportion de cette eau est
évaporée, cédant ainsi de la chaleur à l’air.
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g Réfrigérant atmosphérique
· diamètre base coque : 134,45 m
· diamètre sortie : 87,83 m
· hauteur entrée d'air : 14,10 m
· hauteur totale : 172 m
· épaisseur de la coque de 1,71 m (base) à 0,27 m
(sortie)
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Thermodynamique BTS 1984-2004 Dynamique des fluides compressibles
Propriétés de l’air
T h T h T h
K kJ kg–1 K kJ kg–1 K kJ·kg–1
100 99,76 490 492,74 880 910,56
110 109,77 500 503,02 890 921,75
120 119,79 510 513,32 900 932,94
130 129,81 520 523,63 910 944,15
140 139,84 530 533,98 920 955,38
150 149,86 540 544,35 930 966,64
160 159,87 550 554,75 940 977,92
170 169,89 560 565,17 950 989,22
180 179,92 570 575,57 960 1000,53
190 189,94 580 586,04 970 1011,88
200 199,96 590 596,53 980 1023,25
210 209,97 600 607,02 990 1034,63
220 219,99 610 617,53 1000 1046,03
230 230,01 620 628,07 1020 1068,89
240 240,03 630 638,65 1040 1091,85
250 250,05 640 649,21 1060 1114,85
260 260,09 650 659,84 1080 1137,93
270 270,12 660 670,47 1100 1161,07
280 280,14 670 681,15 1120 1184,28
290 290,17 680 691,82 1140 1207,54
300 300,19 690 702,52 1160 1230,9
310 310,24 700 713,27 1180 1254,34
320 320,29 710 724,01 1200 1277,79
330 330,34 720 734,20 1220 1301,33
340 340,43 730 745,62 1240 1324,89
350 350,48 740 756,44 1260 1348,55
360 360,58 750 767,30 1280 1372,25
370 370,67 760 778,21 1300 1395,97
380 380,77 770 789,10 1320 1419,77
390 390,88 780 800,03 1340 1443,61
400 400,98 790 810,98 1360 1467,5
410 411,12 800 821,94 1380 1491,43
420 421,26 810 832,96 1400 1515,41
430 431,43 820 843,97 1420 1539,44
440 441,61 830 855,01 1440 1563,49
450 451,83 840 866,09 1460 1587,61
460 462,01 850 877,16 1480 1611,8
470 472,25 860 888,28 1500 1635,99
480 482,48 870 899,42
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Thermodynamique BTS 1984-2004 Dynamique des fluides compressibles
L'eau liquide est injectée dans le ballon supérieur Document : vue en coupe d'une chaudière vapeur
(repère 1), puis circule à travers des tubes (rep. 2)
jusqu’au ballon inférieur (rep. 3). L'eau passe de
nouveau dans des tubes (rep. 4) pour rejoindre le ballon
supérieur et se transformer à sa sortie en vapeur.
Les tubes sont placés dans le foyer de combustion afin
d'être en contact direct avec la source de chaleur créée
par le brûleur et ainsi faire bouillir l'eau pour produire
de la vapeur.
Les bouches (rep. 6 et 7) permettent d'évacuer les
fumées produites par la combustion.
En cas de surchauffe dans le foyer, une soupape de
sécurité (rep. 8) permet l'évacuation de la vapeur
sous pression.
Dans le régime normal de fonctionnement de la
chaudière, l'eau qui entre dans la chaudière est
vaporisée de façon isobare sous une pression de 6 bar.
Elle ressort de la chaudière à l'état de vapeur saturante
sèche (document ).
1. Sur le diagramme de Mollier à rendre avec la copie, placer le point D correspondant à la vapeur en sortie
de chaudière et préciser la température TD. Justifier.
2. Une sécurité placée sur le dispositif vapeur permet en cas de surpression d'évacuer la vapeur dans
l'atmosphère, la pression seuil d'ouverture de la soupape est tarée à ps= 10 bar.
Pour tester ce dispositif on bloque la vapeur dans la chaudière et on maintient le chauffage, la transformation
peut alors être considérée comme isochore.
La vapeur d'eau est assimilée à un gaz parfait.
Montrez que dans ces conditions la température Ts de cette dernière, au moment de l'ouverture de la
soupape est voisine de 450 °C.
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p
Dans tout le problème, le gaz considéré sera supposé parfait d’équation d’état =r.T , où p désigne la pression,
ρ
ρ la masse volumique, T la température et r = R (avec R la constante molaire des gaz et M la masse molaire du
M
gaz). On désigne par U l’énergie interne, H l’enthalpie, qm le débit massique, cp et cv les capacités thermiques
massiques à pression et volume constant, supposées indépendantes de la température et γ =
cp .
cv
1. Donner la définition de l’enthalpie.
1.1. Rappeler l’unité des capacités thermiques
massiques.
1.2. Expliquer pourquoi on peut écrire, dans le cas
d’un gaz parfait :
dU = m.cV.dT et dH = m.cP.dT.
Figure 2
3.1. Evaluer le travail WAM des forces de pression sur la tranche de masse m au cours de son passage du
plan (πA) au plan (πB). On l’exprimera en fonction de la pression PA, de la vitesse υA, de la rection SA en
⎛ PA PB ⎞
A et des quantités analogues en B. Montrer que WAB = ⎜⎜ − ⎟m .
⎝ ρA ρ B ⎟⎠
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Thermodynamique BTS 1984-2004 Dynamique des fluides compressibles
3.2. Montrer que l’on peut écrire : (HB + 1 m vB2) –(HA + 1 m vA2) = Q
2 2
où Q est la quantité de chaleur reçue par la masse de gaz m entre les abscisses xA et xB.
4. Ecoulement d’un gaz dans une tuyère d’un propulseur à poudre :
On se propose d’étudier l’écoulement d’un gaz dans une tuyère d’un propulseur à poudre. L’écoulement est
assez rapide pour qu’aucun échange de chaleur n’ait lieu : Q = 0.
Les indices seront relatifs à l’abscisse de la section et les vitesses du gaz sont prises relativement au
propulseur.
Le gaz chaud est produit par la combustion de la poudre.
Dans la chambre de combustion, la pression et la température
sont uniformes. Elles sont égales respectivement à p2 et T2,
valeurs prises par ces paramètres à la section (2) d’entrée de la
tuyère, la vitesse des gaz étant pratiquement nulle en (2) et en
amont de (2) : v2 = 0.
Le gaz est ensuite détendu dans la tuyère à symétrie de révolution autour de l’axe x’x. Elle est dite
«convergente-divergente » et possède donc un col (3). Le gaz sort de la tuyère en (4) à la pression p4.
L’écoulement dans la tuyère sera supposé permanent et isentropique.
Pour des raisons non étudiées ici, la vitesse du gaz au col est égale à la célérité du son en ce point : v3 = c(T3).
Les applications numériques seront effectuées avec r = 500 J·K–1·kg–1 ; γ = 1,25 ; p4 = 105 Pa ; conditions
de fonctionnement : p2 = 50×105 Pa et T2 = 2450 K.
4.1. Ecrire la différence des enthalpies H3 −H2 du gaz entre les sections (2) et (3) de deux façons
différentes.
4.2. En déduire l’expression de v3, vitesse du gaz en (3) en fonction de T2, T3 et cp. Comment évolue v
lorsque l’on se rapproche de la sortie de la tuyère ?
4.3. En utilisant la relation de Mayer : m(cP−cV) = n.R avec n le nombre de mole de gaz contenu dans la
γ
masse m , montrer que c p = .r
γ −1
4.4. Sachant que la vitesse du son dans un gaz de masse molaire M à la température T3 est :
γRT3
c ( T3 ) = ; exprimer T3 en fonction de T2 et γ. Calculer T3.
M
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