Techniques Logistiques Du Commerce Internatioanal
Techniques Logistiques Du Commerce Internatioanal
Techniques Logistiques Du Commerce Internatioanal
ROYAUME DU MAROC
RÉSUMÉ THÉORIQUE
&
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES
SECTEUR : TERTIAIRE
SPÉCIALITÉ : TSC
2014
CODE : TSC 223 Durée : 120 heures
OBJECTIF OPÉRATIONNEL
COMPÉTENCE
PRÉSENTATION DU MODULE
CONDITIONS DE RÉALISATION
Individuellement.
Travail effectué à partir :
- D’études de cas
- Exercices
- De consignes du formateur.
- Mise en situation
- Toute documentation nécessaire
A l’aide de :
- Cours
- Contrat type
MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
III. Le stagiaire doit : Calculer tous les incoterms selon les différents modes de
F. Maitriser les incoterms CCI 2010 transport
H. Les lieux d’accomplissement des formalités douanières Lieux d’acheminement des marchandises
Les bureaux de douane
Les magasins et aires de dédouanement
Le dédouanement à domicile
les régimes fondamentaux
I. Connaître les régimes douaniers
les régimes économiques
les régimes particuliers
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
SOMMAIRE
INTRODUCTION
CHAPITRE 1 : PRESENTATION D’UNE OPERATION DE COMMERCE
INTERNATIONAL
SECTION 1 : LES DIFFERENTES OPERATIONS A EFFECTUER POUR
REALISER UNE EXPORTATION ?
SECTION 2 : PRESENTATION DES ETAPES D’UNE OPERATION DU
COMMERCE INTERNATIONAL
SECTION 3 : LES RISQUES LIES À UNE OPERATION D’EXPORTATION
SECTION 4 : LES RISQUES LIES À UNE OPERATION D’IMPORTATION
SECTION 5 : COUVERTURE DES RISQUES LIES A UNE OPERATION DE
COMMERCE INTERNATIONAL
CHAPITRE 2 : EMBALLAGES, PALETTISATIONS ET
CONTENEURISATISECTION
SECTION 1 : GÉNÉRALITÉS
SECTION 2 : LES ASPECTS JURIDIQUES DE L’EMBALLAGE
SECTION 3 : ASPECTS TECHNIQUES DE L’EMBALLAGE
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
1-DEFINITION
2-COMMENT CALCULER LES INCOTERMS 2010 ?
3-LES INCOTERMS 2000 et 2010
4) LE CLASSEMENT DES INCOTERMS
CHAPITRE 7 : LA DOUANE MAROCAINE
INTRODUCTION
SECTION 1 :LES LIEUX D’ACCOMPLISSEMENT DES FORMALITES
DOUANIERES
SECTION 2 : REGIMES DOUANIERS
SECTION 3: COMMENT ETABLIR LA DECLARATION UNIQUE DES
MARCHANDISES (DUM)
SECTION 4: LE CIRCUIT DE DEDOUANEMENT
SECTION 5 : LA MODERNISATION ET L’ACCELERATION DES
PROCEDURES DE DEDOANEMENT
SECTION 6 : FISCALIT E DOUANIERE
SECTION 7 : LES FACILITES DE PAIEMENTS : CREDIT D’ENLEVEMENT –
OBLIGATIONS CAUTIONNEES
SECTION 8 : MISSION ET ROLE DU TRANSITAIRE
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
Ce type de commerce existe depuis des siècles (route du soi) mais il connaît
un nouvel essor surtout ces deux dernières décennies. Les échanges commerciaux
internationaux ont grandement augmenté, plus particulièrement pour les pays
développés et pour les nouveaux pays industrialisés, favorisant la croissance de
ces derniers, Les pays les moins avancés n'ont pas connu une telle hausse des
échanges commerciaux internationaux. Le volume du commerce mondial a été
multiplié par quinze à partir des années 1950 et 1960 et il a encore triplé depuis la
chute du mur de Berlin.
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
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Nous allons nous intéresser à l’exemple cité d’une importation marocaine (voir
schéma ci-après).
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PHASE DE PRE-ACHEMINEMENT
Les marchandises seront alors chargées sur un moyen de transport terrestre (camion ou train)
pour être acheminées vers le port de Gênes.
Usine de l’exportateur
PHASE DE POST-ACHEMINEMENT
Au port de Casablanca, la marchandise sera déchargée dans des magasins ou dans les
terminaux de MARSA MAROC. Le transporteur maritime va alors informer l’importateur ou
son mandataire de cette arrivée du navire (envoi d’un avis d’arrivée). Après avoir récupérer le
« bon à délivrer » (BAD) lors d’une opération appelée « échange », l’importateur ou son
mandataire effectue les opérations de dédouanement import. La douane remet à l’importateur
ou son mandataire le « bon à enlever ». Après avoir payé les frais de déchargement et les frais
de magasinage, l’importateur ou son mandataire obtient de MARSA MAROC le « bon de
sortie » La marchandise est alors chargée sur un moyen de transport terrestre pour être
acheminée au domicile de l’importateur marocain à Rabat.
1
Au Maroc, cette autorisation est appelée « Bon à embarquer ». Elle correspond en fait
à l’exemplaire n° 2 de la déclaration unique des marchandises (DUM) qui joue le rôle
également de « bon à enlever » lors d’une opération d’importation.
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
Chacune de ces phases se traduit par un risque et un coût. Pour répartir ces derniers
entre l’importateur et l’exportateur, nous recourons aux INCOTERMS (Termes commerciaux
internationaux). Ils sont au nombre de 11 répartis en 4 familles : E, F, C et D.
Les Incoterms précisent les obligations de l’importateur et de l’exportateur.
L’Incoterm pour lequel les obligations de l’exportateur sont minimales est EXW (à l’usine).
L’Incoterm pour lequel les obligations de l’exportateur sont maximales est DDP (Rendu
droits acquittés).
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Le risque d’appel abusif de caution : dans certains cas, l’acheteur exige du vendeur
qu’il mette à sa disposition une caution (souvent bancaire) en cas de non respect par ce
dernier de ses obligations contractuels.
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Cas de l’acheteur :
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L’emballage a pour but de protéger la marchandise pendant son transport lors des
opérations de manutention et de stockages préliminaires, intermédiaires et terminaux. Un
emballage insuffisant, mal conçu peut être cause d’avaries.
L’exportateur doit donc définir avec le plus grand soin l’emballage : il en va de la réussite
de son exportation.
L’emballage varie avec la nature de la marchandise à acheminer, le mode de transport et
l’itinéraire.
L’emballage ne doit pas être ni trop lourd, ni trop encombrant car il peut entraîner une
augmentation des coûts de transport et de manutention. Il ne doit pas non plus être léger car il
peut diminuer la sécurité.
Lors du transport, les marchandises supportent un nombre important de risques. 2 moyens
permettent aux opérateurs du commerce international de les maîtriser :
Le premier moyen est matériel, technique et préventif : l’emballage adéquat,
Le second moyen est une bonne couverture en assurance.
SOUS SECTION 2 : EMBALLAGE ET ASSURANCE
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Référence de Numéro du
l’expédition initiale du colis
destinataire et n° AS 2/5
d’ordre
97/2 Nombre total
de colis
RABAT
Lieu de destination
VIA TANGER Port de
finale déchargement
Adresse de l’importateur
Lieu et date
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Les conteneurs aériens : Jusqu’en 1980, ce sont les conteneurs dits de « pont inférieur »
qui étaient utilisés. Il s’agissait de petites caisses à pan coupé en bas qui avaient moins de
superficie occupable en bas qu’en haut. Depuis sont apparus des conteneurs-igloos d’un
volume utile 2 fois supérieur au précédents (10 m3 au lieu de 3,8 m3) plus faciles à
charger. Ce sont des conteneurs dits de « pont supérieur » d’une dimension de 10 ou 20
pieds fabriqués en aluminium très épais (ils sont plus légers que les conteneurs maritimes :
1 tonne contre 1,8 tonne pour un 20 pied).
Les conteneurs spéciaux : Ils permettent à des marchandises très particulières d’être
conteneurisables. Il s’agit par exemple :
les conteneurs en vrac, pour les grains pour l’industrie alimentaire ;
les conteneurs réfrigérés pour les produits périssables ;
les conteneurs-citernes pour les liquides (produits chimiques, vins)
ou les gaz, comprenant 2 éléments : la citerne et l’ossature ;
les stalles pour animaux (chiens, chats, poussins, chevaux de course,
…).
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I
I.7 .formes d’expéditions par conteneur
En transportant par conteneurs on peut utiliser un conteneur complet, appelé aussi
FCL (Full container load),ou en utiliser qu'une partie (groupage maritime) appelé aussi LCL
(Less than container load).
Il existe 4 types d’expédition par conteneur.
- Full Container Load : FCL
- Less than Container Load : LCL
FCL/FCL Le
Le chargeur
ne
chargeur scelle
scelle le
supporte pas
ne supporte
le conteneur
conteneur et
de rupture
pas de rupture de
et le
le fait
de charge
charge
fait livrer
livrer directement
directement dans
dans les
les magasins
magasins de
de l'acheteur.la
l'acheteur.la marchandise
marchandise
si le volume
si le volume de
de marchandises
marchandises est
est insuffisant
insuffisant pour
pour remplir
remplir un
un conteneur
conteneur on
on le
le met
met dans
dans un
un centre
centre de
de
LCL/LCL groupage.
groupage. elles
sont
elles seront
sont beaucoup
seront acheminées
beaucoup plus
acheminées chez
plus importants
importants
chez l'acheteur
l'acheteur après
après dépotage
dépotage àà destination.
destination. donc
donc les
les risques
risques d'avaries
d'avaries
si Le
Le chargeur a plusieurs
plusieurs marchandises livrées pour
pour une
une même
même destination.
destination. Il
Il les
les mets
FCL/LCL si
dans
chargeur a
dans un
un conteneur
conteneur qui
marchandises livrées
qui sera
sera livré à cette
livré à cette destination
destination pour
pour etre
etre dégroupé
dégroupé et
et livrés
livrés ..
mets
LCL/FCL siL'acheteur
siL'acheteur attend
sera ensuite
sera
des livraisons
attend des
ensuite livré
livré
livraisons d'origines diverses. Il
d'origines diverses. Il les
les mets
mets dans
dans un
un conteneur
conteneur qui
qui lu
lu
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Exercice :
Trois producteurs de boites de sardine A, B et C s’adressent au même groupeur pour
faire transporter leurs produits de Casablanca vers Rome.
- A occupera 8 m3.
- B occupera 10 m3.
- C occupera 14m3.
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Au Maroc, le texte de base régissant le transport maritime est les règles de Hambourg
et le Dahir formant code de commerce maritime (DCCM) (31.03.1919).
Cette convention définit essentiellement en matière de transport de marchandises la
responsabilité du transporteur, du chargeur et le document de transport à utiliser.
Les dispositions de la convention des Nations Unies (Règles de Hambourg)
s'appliquent à tous les contrats de transport par mer entre les deux états lorsque :
le port de chargement dans le contrat de transport par mer est situé dans un état
contractant ;
le port de déchargement prévu dans le contrat de transport par mer est situé dans
un état contractant ;
le connaissement ou autres documents faisant preuve du contrat prévoient que
les dispositions de la présente convention seraient appliquées pour réagir le
contrat.
Les dispositions de la convention de l’ONU s'appliquent quelle que soit la nationalité
du navire, du transporteur et du chargeur.
Les compagnies maritimes ont passé entre elles, depuis la fin du 19ème siècle, des
accords appelés « conférences maritimes » ou « rings ». Ces accords couvrent aujourd’hui la
quasi-totalité des routes commerciales mondiales.
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
La compagnie maritime qui demande son admission à une conférence, doit prouver
qu'elle est en mesure d'assurer un trafic régulier, suffisant et efficace à long terme. Cette
condition implique des coûts d'exploitation assez importants pour les navires, puisqu'il s'agit
d'entretenir une flotte en permanence sur un trafic donné. Mais, en contrepartie de tels efforts,
la compagnie maritime admise à une conférence aura des droits de desserte et de chargement
dans les trafics assurés par la conférence.
Les conférences ont pour objet d’organiser la concurrence, en établissant entre leurs
membres des accords sur l’exploitation d’une ligne régulière qui se caractérise par la
régularité du voyage, la fixité des escales et la publication des horaires, des trafics et des tarifs
de fret. Ce système présente deux avantages :
Pour les chargeurs : Ils peuvent combiner leur expédition afin que le même navire assure
la livraison de leurs marchandises à plusieurs destinations situées dans plusieurs pays
différents.
Pour les armateurs : L'exploitation d'une régulière est rentable. Elle leur offre de larges
possibilités pour les chargeurs qui deviennent des clients. L'armateur s'assure d'une recette
relativement stable.
Dans le monde, il existe environ 350 conférences maritimes. Chaque conférence
réunit les compagnies de navigation assurant une même ligne régulière. Elle fixe un taux de
fret applicable sur la ligne que les membres du groupe doivent respecter. Le tarif de fret des
conférences peut être corrigé, de façon plus ou moins durable, par des surcharges dues aux
modifications du prix des soutes ou aux variations des parités entre monnaies.
Il existe 2 formes de conférences maritimes :
Une conférence est fermée lorsque l’entrée d’un armement est soumise à l’approbation
des membres de la dite conférence.
Une conférence est ouverte quand elle accepte toute demande d’un nouveau membre.
Ces conférences ne concernent pas la totalité des compagnies de transport maritime.
Les non membres sont appelés « outsiders ».
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Les outsiders sont les compagnies de transport maritime qui refusent d'adhérer aux
conférences tout en assurant leurs services sur une même ligne. L'action des outsiders reste
cependant limitée dans certains secteurs surtout dans les domaines où les conférences ont le
quasi-monopole du trafic.
Les outsiders offrent des frets moins chers, mais la régularité de desserte n'est pas
toujours garantie et les services sont de qualité variable. La part des outsiders sur les lignes
régulières se situait en 1985 entre 20 et 50 %. Les compagnies outsider sont libres de tout
engagement. Elles appliquent des taux de fret généralement plus bas que les taux de
conférences et ne sont pas astreinte aux mêmes exigences de régularité. Il existe de très
puissantes compagnies outsiders mais la tendance est malgré tout à l'intégration dans les
conférences.
SOUS SECTION 3 : LES TECHNIQUES DE TRANSPORT MARITIME
Les techniques de transport maritime ont beaucoup évolué depuis les années 1960. La
taille du navire a été au début privilégiée. Aujourd’hui, l’on recherche la souplesse
d’utilisation des navires.
I.1. Navire spécialisés : Ils sont réservés au transport d’un type particulier de
marchandises .il existe plusieurs forme de navires spécialisés :
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
5. Navires porte-barges : ils sont équipés pour charger à leur bort, par des systèmes
d’ascenseurs ou par flottage, des barges ou des péniches de capacité variable : réalisation d’un
transport fluvio-maritime.
A –Les bateaux et navires de marchandises
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Transbordeurs en français. On
appelle ferry aussi bien une vedette
transportant 200 passagers de
Ferries
Bakassi à Douala, qu'un navire
transportant 2.000 passagers de
Douala à Port gentil.
Paquebots de Croisières
Nombreux et luxueux, transportent
des milliers de passagers, autour du
monde, ou pour une nuit pour jouer
au casino. En général grands
navires, mais ils existent aussi de
petites unités de luxe, même à
voile.
Creusement et entretien de
chenaux, exploitation de gisements
de sables marins. Une drague est un
Dragueurs navire de services utilisé près des
ports afin de maintenir la
profondeur disponible, en extrayant
les matériaux du fond.
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Expéditeur ou Transporteur
chargeur maritime
2. Connaissement maritime
NOTE COMPLÉMENTAIRE N° 6 : RUBRIQUES ET MODÉLE DU CONNAISSEMENT MARITIME
RUBRIQUE CONTENU
CHARGEUR / SHIPPER Nom de celui qui exporte les marchandises
Nom d’un transitaire
Nom d’un négociant
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Des conférences desservant les Etats-Unis, et dont les tarifs doivent respecter la
réglementation de ce pays ;
Des conférences intéressées aux lignes desservant des états ayant adhéré au « code de
conduite des conférences maritimes » entré en vigueur le 6 octobre 1983.
D’une conférence à l’autre, les règles de tarification pourront varier. Les principes sont
cependant plus ou moins communs.
I.1. Le fret de base : Pour les expéditions en conventionnel (sacs,
caisses, fûts,…), le fret est généralement établi, pour un voyage donné, à l’unité payante (UP).
Cette unité payante est la tonne ou le mètre cube, à « l’avantage du navire ». Cela signifie
que l’on paiera sur la base du plus élevé des 2 chiffres de la masse en tonnes et du volume en
m3.
Pour pratiquement toutes les conférences, existe un minimum de taxation applicable aux
petits colis, et des règles particulières pour certaines marchandises (animaux, voitures,
fûts vides,…) qui sont taxés à l’unité et non à l’unité payante.
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
Les outsiders sont généralement moins chers que les conférences maritimes. Ils
appliquent un pourcentage de réduction par rapport au tarif des conférences.
Le taux de fret dépend presque toujours de la classe de la marchandise concernée (20 à
100 classes suivant les conférences) et est exprimé dans la monnaie de la conférence (souvent
le dollar américain USD).
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
Ces règles de répartition des frais de manutention portent le nom de « liners terms ».
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Il existe 3 cotations :
Les cotations quai : Les cotations depuis quai impliquent normalement que le
transporteur prend en charge la marchandise au quai d’embarquement et que les
opérations de mise à l’aplomb des palans; d’élingage, d’accrochage, de hissage, de
virage, d’amenage et d’arrimage sont à la charge du navire.
Les cotations sous palan : A l’embarquement, les cotations sous palan laissent les
opérations de manutention terrestre (à savoir les frais de rapprochement depuis le
magasin jusqu’à l’aplomb des palans) aux frais du chargeur. Les autres coûts sont à la
charge du navire et donc inclus dans le fret annoncé. Au déchargement, le transporteur
maritime procède à ses frais au désarrimage, à l’élingage (si nécessaire), au hissage, au
virage et à la descente à quai le long du bord. Les autres frais sont à la charge du
réceptionnaire.
Les cotations bord : Le transporteur ne prend en charge les frais de manutention
qu’un fois la marchandise mise à bord. Ainsi, à l’embarquement le chargeur devra
payer séparément les frais liés à l’embarquement. Il en sera de même pour le
réceptionnaire au débarquement.
Vocabulaire
Les « Liners Terms ».
Les « Liners Terms » définissent selon un vocabulaire codifié les opérations portuaires qui
sont comprises ou non dans le prix du fret annoncé par la compagnie maritime. Lorsque
les frais sont compris dans le fret ont dis qu’ils sont à la « charge du navire ». Par contre
lorsque les frais ne sont pas compris dans le fret ils sont à la « charge de la marchandise ».
Elinguage :
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
Fait d’élingueur : entourer avec une élingue (gros cordage) une charge pour pouvoir la
soulever à l’aide d’un Palan.
Palan :
Appareil qui permet de soulever et déplacer de très lourdes charges (jusqu’à 60 tonnes) au
bout d’un câble ou d’une chaine.
Allotissement :
Opération qui consiste à entreposer des marchandises par exemple à leur arrivé sur un
aéroport, dans un ordre qui facilite leur reconnais.
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
Dans les affrètements à temps ou coque nue, le fret se calcule à la durée (jour,
semaine, mois) courant en général du jour de mise à la disposition jusqu'à la fin du
déchargement. Ce prix est fonction de la capacité du navire, en tonne de port en lourd.
II.2. Les surestaries : Dans l’affrètement au voyage, il est dans
l’intérêt du fréteur que le navire soit immobilisé le moins longtemps possible. Or les
opérations de chargement et de déchargement sont organisées par l’affréteur. En général, le
contrat prévoit, au chargement comme au déchargement, un certain laps de temps, appelé
« staries » ou « jours de planche » qui courent en général 24 heures après que le capitaine ait
fait savoir par une « notice of readiness » qu’il était prêt à réaliser ces opérations. Si le temps
imparti est dépassé, prolongeant l’immobilisation du navire, l’affréteur devra régler des
surestaries, proportionnelles au dépassement, et dont le taux est défini dans la charte-partie.
Certains contrats prévoient le versement d’une « prime de célérité » si le navire est libéré
plus rapidement que prévu.
III-Exemples d’application pour le calcul du fret
1°) Calcul du fret de base :
Pour calculer le montant du fret de base, il faut :
Déterminer le poids brut total en tonne
Déterminer le volume total en mètre cube
Déterminer le poids équivalent en appliquant la règle d’équivalence 1 t = 1m3 selon le
principe « à l’avantage du navire »
Comparer le poids brut total avec le poids équivalent
Retenir comme poids taxable (en unités payantes) le plus élevé entre le poids brut total et
le poids équivalent
2°) Correctif au fret de base :
BAF : Correctif relatif à la variation du fuel
BAF = Taux de BAF x Fret de base
Fret de base + BAF = Fret corrigé ou fret ajusté
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Exemple2 :
Fret de base : 6 UP à 20 USD/UP : 6 x 20 = 120 USD
Correctif BAF : 5 % => Fret corrigé BAF 120 + 5% = 126 USD
Correctif CAF : 2 % => Fret corrigé CAF (120 + 5%) + 2 % = 128,52 USD
Exemple3:
Expédition avec les caractéristiques suivantes :
Exemple 5 :
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conventions:
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3ème cas : C’est le cas du groupage. C’est le groupeur du fret qui est partie du contrat. Il
devient le chargeur.
II. LES DOCUMENTS UTILISÉS DANS LE CADRE DU TRANSPORT
AÉRIEN :
II.1. Les instructions de l’expéditeur : Ces instructions peuvent être
établies sur papier libre ou sur la lettre d’instructions type. Certaines compagnies fournissent
des imprimés appelés « déclaration d’expédition ». Sur cette dernière, l’expéditeur fournit
tous les renseignements nécessaires à l’établissement de la lettre de transport aérien. Ces
imprimés ne sont pas d’usage général. Dans la pratique, les instructions sont plus souvent
transmises à un transitaire qu’à la compagnie aérienne.
II.2. Le document de base du transport aérien : la lettre de
transport aérien LTA : La LTA (Air Way Bill, AWB) est le document de base du transport
aérien. Elle n’est pas obligatoire et n’est pas négociable.
La LTA constitue une preuve de contrat de transport, mais elle ne peut attester
l’expédition effective de la marchandise que si elle a été signée par la compagnie aérienne et
porte le numéro de vol. Elle prouve alors la prise en charge de la marchandise en bon état
apparent, sauf réserve contraire.
La LTA peut couvrir un transport combiné ou des transports aériens successifs.
L’expéditeur est responsable des mentions portées sur la LTA. Ces mentions limitent
la responsabilité du transporteur aérien en cas de litige. Si la déclaration faite sur la LTA est
fausse, l’expéditeur pourra être tenu responsable vis-à-vis des tiers et du transporteur en cas
de dommage.
2 cas sont à considérer :
La LTA est établie par l’agent de fret aérien (ou par la compagnie aérienne) : Elle est
établie sur formulaire de la compagnie pour les expéditions exclusives, et signée par
l’expéditeur et la compagnie aérienne après embarquement.
La LTA établie par le groupeur en cas de groupage : Le groupeur émet d’une part une
LTA-mère (Master Air Way Bill, MAWB) et d’autre part, autant de LTA-filles (House
Air Way Bill, HAWB) sur document interne qu’il y a d’expéditeurs et sur lesquels doit
être porté le numéro de la LTA-mère.
La LTA est établie sur la base des instructions du chargeur.
La LTA est établie en 3 exemplaires originaux et 6 à 11 feuilles-copies. Concernant les
3 exemplaires originaux, ils sont répartis comme suit :
Un exemplaire pour le transporteur ;
Un exemplaire pour l’expéditeur ;
Un exemplaire accompagnant la marchandise et remis au destinataire.
Légalement, il doit être rédigé par l’expéditeur. Dans la pratique, c’est l’agent qui
s’occupe de sa rédaction. Il est établi en 3 exemplaires originaux et en 6 à 11 copies. C’est le
chargeur qui reste responsable des renseignements qu’il fournit pour son établissement. La
LTA est ensuite signée par le transporteur aérien avant l’embarquement effectif de la
marchandise et remise au chargeur.
Remise de la marchandise : Si la législation autorise la transmission des LTA, ces
dernières sont toutes émises sous forme « non négociable ». En conséquence, les
marchandises seront remises à l’arrivée au destinataire mentionné (sur la LTA) qui sera en
général porteur de l’avis d’arrivée émis par le transporteur. Ce dernier est dans
l’obligation de signifier l’arrivée de la marchandise.
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(25)
a) Total des autres frais dus à l’agent
b) Total des autres frais dus au transporteur
Tarif général Pour une relation Pour toutes Par tranches. Si rapport
aéroport – marchandises. volume/poids est
aéroport donnée. supérieur à 6.
Corates Pour une relation Pour une Par tranches avec Si rapport
donnée. catégorie de minimum. volume/poids est
marchandise supérieur à 6.
donnée.
Tarifs spéciaux Pour toutes les Pour une Par tranches, ou Règles variables
relations (par catégorie de forfait. selon la catégorie
référence au tarif marchandise de marchandises.
général). donnée.
Tarifs U.L.D Pour une relation Pour toutes - Forfait Non pris en
donnée. marchandises. jusqu’au compte, dans la
poids pivot. limite de la
- Par kg au capacité de
dessus. l’ULD.
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- Moins de 45 kg
- De 45 à 100 Kg
- De 100 à 300 Kg
- De 300 à 500 Kg
- De 500 à 1000 Kg
- Plus de 1000 Kg.
Le poids taxable est le poids réel en kg ou, pour les marchandises volumineuses, le
volume en dm3 divisé par 6, soit une équivalence 1 t = 6 m3. Dans ce cas, les marchandises
légères seront fortement avantagées par rapport au transport maritime.
Ex : Pour un envoi d’une tonne et de 5 m3, l’expéditeur paiera 1 UP en aérien (5/6 <
1) contre 5 UP en transport maritime.
Compte tenu de la forte dégressivité du tarif, il peut être intéressant de « payer pour »
un poids supérieur au poids réel.
La compagnie aérienne appliquera automatiquement la « règle du payant pour » au
bénéfice du chargeur. Elle n’informera pas le chargeur qu’il peut gratuitement expédier 15 Kg
supplémentaires pour atteindre les 100 Kg.
Le tarif se caractérise par la règle de minimum de perception de l’ordre de 30 à 50
euros. Ce minimum pénalise les très petites expéditions (inférieures à 5 ou 10 Kg). De ce fait,
il est conseillé de s’adresser à des groupeurs ou à des sociétés de fret express, qui n’appliquent
pas cette règle.
III. LES TARIFS SPÉCIAUX :
Les tarifs préférentiels ou Corates (Specific Commodity Rates) : Ils sont applicables,
pour une relation donnée, à certaines catégories de marchandises expédiées au minimum
par 100 Kg (pour certaines d’entre elles, par 300 ou 500 Kg minimum).
Les réductions par rapport au tarif général peuvent être très importantes. Les
intermédiaires spécialisés disposent d’une liste de marchandises pouvant bénéficier de
Corates sur une relation donnée. Cette liste s’est considérablement réduite ces dernières
années, et sur certaines destinations, elle a disparu.
Les tarifs de classification ou « class-rates » : Ils sont particuliers à un type de
marchandises. Ils sont applicables sur l’ensemble ou une grande partie des relations
aéroport-aéroport d’une zone IATA donnée. Ils sont construits par application d’un
pourcentage de réduction (journaux, périodiques,…) ou de majoration (animaux, bijoux,
…) par rapport au tarif général.
Les tarifs à l’unité de chargement (ULD) : Pour les ULD, des tarifs favorables sont
appliqués sur certaines liaisons. Le contenant lui-même (palette, igloo, conteneur) n’est
pas taxé si c’est une ULD avion IATA. Une tare forfaitaire est déduite pour les ULD non
IATA. Les marchandises sont taxées forfaitairement (pour une relation donnée), quelle
que soit leur nature « freight all kind ». A ce forfait correspond un « poids-pivot », défini
par catégorie d’ULD. Si le poids des marchandises est supérieur au poids-pivot, les Kg
supplémentaires sont taxés à un tarif très favorable.
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
La tarification
La base de tarification est le rapport entre le poids et le volume sachant qu'1 tonne =
6m3. On divise donc le volume réel par 6 pour obtenir le poids fictif servant de base de
tarification.
2°) Application de la règle du payant :
Dans le cadre du calcul du fret aérien, il est possible pour le chargeur de payer pour un
poids taxable supérieur à celui réellement existant si cela lui permet de payer un montant du
fret inférieur. Ceci est du au fait que le tarif du fret aérien est un tarif dégressif.
3°) Exemple :
Énoncé :
Une expédition est composée de 900 cartons.
Poids brut d’un carton : 20 Kg
Dimension d’un carton : 40 cm X 40 cm X 50 cm
Tarification du fret aérien :
De 0 – 5.000 Kg : 200,00 DH pour 100 Kg
De 5.001 – 10.000 Kg : 180,00 DH pour 100 Kg
De 10.001 – 15.000 Kg : 160,00 DH pour 100 Kg
De 15.001 – 20.000 Kg : 140,00 DH pour 100 Kg
De 20.001 – 30.000 Kg : 115,00 DH pour 100 Kg
Plus de 30.000 Kg : 110,00 DH pour 100 Kg
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
catégories de véhicules
les véhicules isolés les véhicules articulés trains routiers
camion (tracteur + semi-remorque): (camion + remorque):
SOUS SECTION 3 : LE DOCUMENT DU TIR
Le contrat de TIR est matérialisé par une « lettre de voiture CMR ». CMR :
« CONVENTION MARCHANDISES ROUTE ». En anglais, la lettre de voiture CMR est
appelée « INTERNATIONAL CONSIGNMENT NOTE ». Pour les échanges entre un pays
signataire de la convention et un autre pays non signataire de la convention, un autre
document appelé « CARNET TIR » est utilisé pour les transports routiers.
La Convention de Genève n’a pas défini un document-type. Un modèle a cependant
été établi par l’Union Internationale des Transports Routiers plus connu sous le sigle IRU.
La lettre de voiture est théoriquement émise par l’expéditeur. Mais, dans la pratique,
nombreuses opérations sont effectuées sans ce document. L’exportateur se contente d’un
bordereau d’instructions, d’un DAU (DUM pour le cas marocain) ou d’une facture
commerciale.
De plus, la lettre de voiture est émise généralement par le transporteur ou le transitaire.
Elle est rarement signée par l’expéditeur (cette signature constitue la preuve que le
transporteur a pris en charge des marchandises en bon état apparent sauf en cas de réserves).
Si un litige survient, le chargeur aura à apporter la preuve des ordres donnés au transporteur.
Il est responsable des indications figurant sur la lettre CMR.
La CMR est un document formé de 4 feuillets autocopiants :
l’exemplaire n°1 de couleur rouge, pour l’expéditeur ;
l’exemplaire n°2 de couleur bleue, pour le destinataire, accompagne la marchandise ;
l’exemplaire n°3 de couleur verte, pour le transporteur ;
l’exemplaire n°4 souche à conserver de couleur noire.
La CMR est signée par chaque partie, les exemplaires 2 et 3 comportent les 3 signatures
(de l’expéditeur, du transporteur et du destinataire).
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11 Poids brut Sauf accord préalable cité ci-dessus, les indications de poids ne sont
pas vérifiées. Tout dépassement du poids total en charge autorisé du
véhicule implique conjointement la responsabilité pénale du
transporteur et du chargeur.
12 Cubage Sauf accord préalable, il n'est pas procédé à mesurage de
marchandises, mais l’œil du chauffeur est assez exercé pour déceler,
rien qu'à l'occupation du sol des marchandises, un cubage fantaisiste.
13 Instructions de Il est vivement recommandé dans cette case de fixer au transporteur
l'expéditeur. un délai de livraison. Si une date de livraison est prévue, en cas de
livraison en retard, le transporteur est responsable, l'indemnité pour
retard de livraison, ne peut, sauf déclaration d'intérêt à la livraison,
dépasser le prix total de transport
14 Prescription Suivant le contrat commercial et Incoterms : Port payé / Franco
d'affranchissement
15 Remboursement Le transporteur n'est pas obligé d'accepter une livraison effectuée
sous ce régime. En cas de retard, le moyen de payement ne sera pas
encaissé par le transporteur, mais il sera simplement transmis au
bénéficiaire, sans aucune responsabilité quant à la solvabilité de
réceptionnaire.
16 Nom et adresse du C'est le nom du transporteur qui prend juridiquement en charge la
transporteur marchandise.
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SYNTHESE :
EXEMPLE :
Comparez le poids au volume et appliquer la règle d’équivalence: exemple une marchandise à 6T et 24M3 .
en aérien 24/6=4UP<6 donc on accepte6 le plus grand. en routier 24/3=8>6 on accepte 8 le plus grand. Après
on applique le taux de fret. On à 3 possibilités :
NB : En Transport aérien calcul le Prix au KG par tranche de poids avec un minimum de
taxation.
Forfait à l’unité de chargement ULD (Unit Load Device) avec un poids pivot au-delà duquel
les KG supplémentaires sont taxés.
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Il faut tout d’abord avoir a l’esprit que l’assurance transport n’est pas obligatoire
.Cependant, elle le devient au départ et à l’arrivée de certain pays en développement.
Le coût moyen de l’assurance s’établir mondialement autour de8%(soit moins de 1%). Ses
limites inférieures et supérieures sont les suivantes :
Limite s inférieurs : Il est rare que le taux de prime soit inférieur de 1%.
Limite supérieures : Il rare que ce taux dépasse 2%, sauf dans certain trafics de
ou vers les pays en développement, ou il peut, dans certain cas variés entre 5%et 8%.
Dans la majorité ses cas, le taux de prime varie de1% à 2%.
Le taux de prime dépend d’un certain nombre de facteurs à savoir :
La nature de la marchandise ;
La nature de l’emballage ;
Le mode de transport ;
L’itinéraire du moyen de transport ;
La nature des garanties demandées ;
I-2-les avaries communes : la définition d’une avarie commune est : « Il y a acte d’avarie
commune quant, et seulement quand, intentionnellement et raisonnablement, un sacrifice
extraordinaire est fait, ou une dépense extraordinaire encourue pour le salut commun, dans le
but de préserver les propriétés engagées dans une aventure maritime commune »L’avarie
commune est une notion juridique qui ne concerne que le transport maritime .le navire et les
marchandises qu’il transporte sont engagés dans une « aventure commune » dés lors que le
transport maritime prend naissance .
A la suit d’une avarie commune, les marchandises sauvées contribueront au
dédommagement des marchandises sacrifiées pour le bien commun et aux avaries et frais
supplémentaires supportés par le navire.
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L’avarie commune est un risque majeur (extrêmement fréquent) que l’opérateur avisé ne
peut se permettre de négliger.
A l’arrivée du navire’ à la suite d’une avarie commune, un expert est nommé appelé
dispacheur ou en anglais « average adjuster » .Il va établir une dispache d’abord provisoire,
puis définitive, à l’aide d’une masse de documents :
les documents de base :Il s’agit du rapport de mer , des rapport d’expertise du corps du
navire et de la cargaison, du manifeste de chargement, du plan de chargement, des
connaissements chef et des facteurs CIF correspond à chaque connaissement.
Les facteurs des dépenses : Ces dépenses concernent les frais et sacrifices engagés
pour sauver le navire et sa cargaison, les frais accessoires de cale-sèche, le remorquage, les
matières consommées, le relevé des salaires et des vivres de l’équipage, les procès-verbaux de
perte de matériels, le relâche ; de déroulement, les frais de manutention, de stationnement,….
II- LES FORMES DE GARANTIE
Il existe 4 formes de garantie dans le cadre de l’assurance des facultés dans le cadre du
transport maritime.
A. LA GARANTIE FAP :
D’une manière générale, l’avarie commune est couverte par une garantie qui s’appelle
FAP (Franc d’Avarie Particulière). Cette garantie ne couvre pas les avaries particulières et
couvre a contrario l’avarie commune. Elle est retenue, dans les Incoterms, par le CIF,
comme obligation minimum d’assurance à la charge du vendeur. Son taux de prime : 1‰.
B. LA GARANTIE FAP... SAUF :
Cette garantie couvre l’avarie commune, et les avaries particulières subies par les
marchandises par suite de l’un des événements énumérés après le « sauf ». Ce type de
garantie permet à l’assuré de moduler les risques assurés. Les textes donnent une liste
d’événements pouvant causer des dommages, l’assuré ayant la possibilité de choisir entre
ces événements
Liste des événements que l’assuré peut choisir de couvrir pour les avaries
particulières subies par sa marchandise
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Le prix de revient à destination majoré du profit espéré. Si le taux de profit ne peut être
évalué, le prix de revient est majoré de 20 %;
La valeur à destination à la date d’arrivée. Elle tient compte des cours fixés par les
pouvoirs publics, ou encore par les professionnels qualifiés;
La valeur stipulée par le contrat de vente;
La valeur de remplacement pour manufacturés.
Exemple : Supposons que l’assuré opte pour le premier des 4 modes de calcul à savoir
le prix de revient à destination majoré du profit espéré;
La valeur déclarée : 5.000 USD
Le prix de revient à destination : 4.000 USD
L’assuré pourra prétendre à être indemnisé sur la base de 5.000 USD s’il prouve que le
profit espéré est de 1.000 USD. Dans le cas contraire, il sera indemnisé sur la base de 4.000
USD + 20 % soit 4.800 USD.
SOUS SECTION 4 : LES EXCLUSIONS DE LA GARANTIE
Quelque soit la garantie souscrite, les risques suivants sont exclus :
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
I. LA POLICE AU VOYAGE :
Cette police couvre au coup par coup, et s’impose pour une expédition isolée.
II. LA POLICE « À ALIMENTER » :
Cette police est adaptée pour les gros contrats, pour lesquels on connaît le montant,
l’échelonnement des expéditions, la nature du voyage et le mode de transport. Elle permet de
définir exactement les risques couverts et de négocier le montant de la prime. L’assuré
émettra des « avis d’aliment » au fur et à mesure de la mise en risque des expéditions.
III. LA POLICE « D’ABONNEMENT » OU « POLICE FLOTTANTE » :
Elle couvre toutes les expéditions de l’assuré, à l’exportation et à l’importation,
pendant une année entière. Elle est renouvelable par tacite reconduction.
Remarque : En ce qui concerne la police à alimenter et la police d’abonnement, elle
se caractérise par le plein et la franchise.
Le plein : C’est la valeur maximale de marchandise autorisée par mode de transport (ex :
10 millions de DH sur un seul bateau). Si le plein est dépassé lors d’une expédition
donnée, l’assuré doit prévenir la compagnie d’assurance pour qu’elle puisse prendre ses
dispositions (ex : recourir à la réassurance). Si la compagnie n’est pas informée et qu’il y
ait une avarie entraînant une perte totale, elle remboursera jamais qu’à hauteur du plein.
La franchise : Elle élimine les petits sinistres, qui ne seront pas remboursés. Elle est égale
à la part du montant qui reste « couvert » par l’assuré lui-même.
IV. LA POLICE « TIERS CHARGEUR » :
Cette police est mise à la disposition de leur clientèle par les transporteurs ou par les
transitaires. C’est généralement l’option retenue par les PME qui trouvent pratique de confier
à leurs prestataires de services l’assurance transport en même temps qu’elles leur confient le
transport, le dédouanement,…
SECTION 7 : COMMENT OBTENIR UN REMBOURSEMENT RAPIDE EN CAS
D’AVARIE?
SOUS SECTION 1 : LE DOSSIER DE REMBOURSEMENT
Il doit être présenté, selon le cas, à la compagnie d’assurance, à l’intermédiaire
d’assurance ou au transporteur (ou transitaire) en cas de police tiers chargeur. Si le dossier est
complet, la compagnie est tenue de rembourser l’assuré dans le mois de sa réception. Si
l’assuré tarde à présenter ce dossier, la compagnie bénéficie d’une prescription de 2 ans.
Toutefois, cette dernière peut être interrompue ou suspendue conformément à la loi.
Le dossier de remboursement doit contenir 5 catégories de documents :
Catégorie de Justifications
document
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
Les réserves prises sur le Les réserves contre le dernier transporteur sont essentielles pour la
bon de livraison, la lettre compagnie d'assurances, car elles permettent l'exercice du recours contre
confirmant ces réserves les transporteurs, si ceux-ci sont responsables. Certains assureurs déduisent
et les réponses obtenues de leur remboursement le montant des recours qu’ils ne peuvent effectuer
(les photocopies sont du fait de l'absence de ces réserves contre le dernier transporteur. Les
acceptées) réserves sont faites sur le bon de livraison. Elles doivent être précises,
datées, et confirmées le jour même par lettre recommandée contre le
dernier transporteur. La photocopie du bon de livraison, la copie de la
lettre de confirmation et les réponses obtenues sont indispensables à la
compagnie d'assurance.
Attention : Les réserves générales n'ont aucune valeur juridique.
En cas de dommages non apparents, les réserves ne peuvent être faites sur
le bon de livraison. La lettre recommandée devra être envoyée avant
l'expiration de 3 jours calendaires de la réception en transport maritime, 7
jours ouvrables en transports terrestres, 14 jours calendaires en transports
aériens.
Attention : Le manquant d'un ou plusieurs colis est assimilé à un
dommage apparent.
la valeur assurée
On a l’habitude en commerce international d’assurer pour plus cher que la valeur des
marchandises. Par exemple : CIF + 10%. En assurant pour plus, on est plus indemnisé. Il
existe une limite légale qu’on ne peut pas dépasser : pas plus de CIF + 20%. Dans la pratique
en général on rencontre le plus souvent CIF + 10%.
Il y a deux possibilités pour calculer l’assurance :
A partir de CFR
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
A partir de CIF. Or dans CIF il y a l’assurance. Il existe une formule qui permet de
passer de CFR à CIF :
CFR
CIF =
1 – 1,1 A
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
groupages.
Pour chaque mode de transport, le transporteur est présumé responsable des avaries et
des pertes survenues à la marchandise entre la prise en charge et la livraison sans que
l'expéditeur ou le destinataire est apporté la preuve de la faute du transporteur. En revanche, le
transporteur peut établir la preuve contraire (présomption simple).
La charge de la preuve revient donc au transporteur, qui pourra essayer de se
disculper (exemple : apporter la preuve que la marchandise a été livrée en bon état au
destinataire) ou de recourir au bénéfice d'une clause exonératoire (exemple : force majeure).
La responsabilité du transporteur est ainsi engagée sur la base :
Des mentions portées sur le document de transport, concernant la désignation de la
marchandise et sa destination. Le document de transport fait preuve de la prise en charge
de la marchandise désignée ;
Du bon état apparent présumé de la marchandise (emballage et contenu).
Cependant, la présomption simple de responsabilité du transporteur se trouve limitée
pour certains modes de transport, par la restriction des mentions qui sont réellement
opposables au transporteur.
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
Les textes de base régissant chaque mode de transport ne prévoient pas de délai
maximum de transport, à l'exception de la convention CIM de Genève, qui stipule que pour le
transport ferroviaire des délais maximaux d'acheminement fixés en fonction de type
d'expédition (grande vitesse et petite vitesse).
Par conséquent, la responsabilité pour retard fait l’objet d'évaluation par les tribunaux,
en fonction de la rapidité supposée de chaque mode de transport, en termes de « délai
raisonnable d'acheminement ». Toutefois, les tribunaux donnent une appréciation très large
de la notion de délais raisonnables : un délai manifestement excessif. Cette interprétation
limite pour beaucoup la responsabilité du transporteur en terme de ce retard.
Exemple : en transport aérien, les tribunaux ont convenu d'un retard d'acheminement
pour un délai de plusieurs semaines !
Remarque très importante : Pour les transports routiers et maritimes, si les parties
ont convenu d’un délai d’acheminement, ce délai devient opposable au transporteur qui devra
indemniser le chargeur ou le destinataire en cas de non respect de ce délai.
ou
Le dommage « peut résulter » d'une de ces causes : uniquement
dont le cas des « causes particulières d'exonération ». Les causes
particulières d'exonération n'existent que pour des transports
routier et ferroviaire.
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
CAUSES D’EXONERATION
MARITIME
- Innavigabilité du navire, (à condition que le transporteur satisfait aux obligations de mise en état
avec une diligence raisonnable).
- Vices cachés du navire, (à condition de prouver que l'examen a été fait avec une diligence
raisonnable).
- Faute nautique du fait du capitaine ou de préposés.
- Faute du chargeur (défaut d'emballage, de marquage, …)
- Événements non imputables au transporteur (accidents de la mer, faits de guerre, quarantaine,…)
- Actes de sauvetage.
- Vices propres de la marchandise (périssables, malfaçons,…).
- Freinte de route (manquants en volume ou en poids admis par les usages)
CAUSES D’EXONERATION
AÉRIEN ROUTIER & FERROVIAIRE
- Si toutes les mesures Causes générales : Causes particulières :
nécessaires pour éviter le - Faute ou ordre de l’ayant - Emploi de véhicules ouverts
dommage ont été prises ou droit (ex : adresse inexacte). (avec accord de
s’il était impossible de les - Vice propre de la l’expéditeur).
prendre. marchandise. - Manutention, arrimage,
- Faute du chargeur en relation - Force majeure. chargement, déchargement
directe avec le dommage. par l’expéditeur ou le
destinataire.
- Nature de la marchandise
l’exposant naturellement à
certains risques (ex : rouille)
ou à une perte totale ou
partielle.
- Défaut d’emballage.
- Risques inhérents au
transport d’animaux vivants.
ROUTIER SEUL :
- Insuffisance de marquage
FERROVIAIRE SEUL :
- Chargement défectueux
mentionné sur la LVI.
- Dédouanement non réalisé
par le chemin de fer.
- Risques inhérents à
l’expédition irrégulière de
marchandises exclues, ou
admises sous conditions
particulières.
Pour conserver un recours contre le transporteur, il est nécessaire d’accomplir, dans les
délais impartis, un certain nombre de formalités pour pouvoir prétendre à indemnisation.
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
Le recours contre le transporteur pour avarie, perte ou retard est ouvert à l’expéditeur,
au destinataire ou au transitaire.
Afin d’être en mesure d’accomplir les formalités nécessaires pour mettre en
cause la responsabilité du transporteur, le réceptionnaire doit d’abord à l’arrivée de la
marchandise :
1. Réceptionner la marchandise;
2. Vérifier l’état de la marchandise et sa conformité avec :
- le document de transport,
- le contrat de vente ou la facture,
- la liste de colisage;
3. Vérifier l’exécution ou faire exécuter le dédouanement;
4. Décharger éventuellement le véhicule (selon liner terms en maritime, pour les envois de
plus de 3 tonnes en routier et ferroviaire)
Ensuite, si des avaries ou des pertes sont constatées, le réceptionnaire doit accomplir à
l’arrivée les formalités suivantes, en respectant rigoureusement les délais.
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
MODE DE TRANSPORT
MARITIME AERIEN ROUTIER FERROVIAIRE
Mise en demeure de Les réclamations écrites Réserves écrites dans Réclamations écrites
livrer, par écrit, le plus dans les 21 jours à les 21 jours à compter dans les 60 jours à
tôt possible, une fois la compter de la date de de la date de livraison. compter de la date de
date de livraison échue. livraison livraison.
La date de mise en
demeure est la date
retenue par les
tribunaux comme
ouvrant le délai de
repas.
Selon la convention de
Hambourg, mise en
demeure écrite dans les
60 jours à compter de la
date de livraison .
SINON
Forclusion
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
2
DTS : Droits de tirage spéciaux, unité de compte du Fonds Monétaire International.
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Les Incoterms définissent, dans le cadre d’un contrat de vente international les obligations
réciproques du vendeur et de l’acheteur occasionnées par le déplacement de la marchandise au
niveau international sur le triple plan :
Risques,
Frais,
Documents.
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POST TEST :
1° Trouver une définition des Incoterms ?
…………………………………………………………………………………………
………………………
3° Quelles sont les prestations engendrées par une exportation ou une importation ?
…………………………………………………………………………………………
…………………………………
4° Quels sont les risques qui peuvent survenir lors d’une opération d’Import Export ?
…………………………………………………………………………………………
…………………………………
5°Vous prendrez l’exemple d’une marchandise partant de FES pour être acheminée à Paris
via les Ports de Tanger et Havre. (Certaines opérations ne sont pas mises sur le schéma, à
vous de les déduire)
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
La perception des droits constitue une ressource financière importante pour l’Etat
(Droits fiscaux).
c- Au niveau Statistique
Les formalités douanières ne peuvent être accomplies que dans des lieux bien définis
par les dispositions en la matière ; ainsi, Les transporteurs doivent acheminer les
marchandises à déclarer vers les lieux déterminés par la réglementation douanière,
Le dépôt de la déclaration en douane ne peut être réalisé que dans des bureaux de
douane ouverts à l'opération envisagée, Et la vérification matérielle des marchandises ne peut
être faite que dans les magasins de douane, sur les aires de dédouanement ou dans les lieux
désignés par l'Administration des douanes comme les locaux de certains importateurs ou
exportateurs.
La notion de réglementation douanière, qui sera souvent utilisée dans le cadre de ce
travail, doit être considérée dans un sens plus large, c'est-à-dire comme un ensemble de
règles, de lois, etc.
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
bateau de plaisance ou de pêche de n'accoster que dans des ports où se trouve le siège d'un
bureau de douane, sauf cas de force majeure ou de dérogation accordée par décision du
Directeur de l'Administration des douanes.
b) IMPORTATION PAR VOIE TERRESTRE.
Les marchandises qui empruntent les voies terrestres doivent être aussitôt conduites par un
chemin direct au premier bureau de douane pour y être déclarées.
Mais Si les voies ferrées sont de par leur nature considérées comme des chemins directs, il a
été, par contre, nécessaire de définir avec précision les «chemins légaux» que les transporteurs
doivent emprunter pour accéder aux lieux d'accomplissement des formalités douanière~.
C'est l'Arrêté du Ministre des Finances 1316-77 qui a fixé la liste des bureaux ou postes de
douane ouverts à l'entrée et à la sortie des marchandises transportées par les voies terrestres en
provenance ou à destination de l'étranger, et a précisé les chemins directs correspondants.
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
douanes elle-même.
d'autres ont été créés en dehors des lieux traditionnels pour faire face à la
croissance du commerce international.
Toute marchandise entrant ou sortant du territoire douanier national doit faire l’objet
d’une déclaration en détail lui assignant un régime douanier. Cette formalité est indispensable
que la marchandise soit ou non exemptée de droits et taxes.
A-régimes douaniers
Régimes douaniers
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
A.2 - Les régimes suspensifs de droits de douane, au nombre de sept, connus sous le
nom de régimes économiques en douane.
Il Y a 7 régimes économiques:
-entrepôts de douane ;
- admission temporaire;
- importation temporaire;
- trafic de perfectionnement à l'exportation;
- exportation temporaire ;
- transit;
- drawback.
Ce régime permet de placer les marchandises dans des locaux sous contrôle des services
douaniers, en suspension des droits et taxes, pour une durée déterminée.
Les dispositions en la matière distinguent globalement entre deux principales catégories
d'entrepôts :
1. l'entrepôt public, concédé généralement à des personnes de droit public, quand il
répond à des intérêts généraux, par une autorisation du ministère des finances (concédé à une
collectivité locales ou à une chambre de commerce).
2. l'entrepôt privé qui peut être :
soit l'entrepôt privé banal, lorsqu'il est concédé aux personnes physiques ou morales
faisant profession de stockage à titre principal ou accessoire, d'entreposer des marchandises
pour des tiers. Les autorisations de concession ou d'ouverture des entrepôts prives sont
accordées par le Ministère des finances.
Soit l'entrepôt privé particulier, lorsqu'il est accordé aux entreprises commerciales ou
industrielles pour leur usage exclusif. Les autorisations de concession ou d'ouverture des
entrepôts prives sont accordées par le Directeur de l'Administration des douanes.
Le délai maximum de séjour des marchandises est de 3ans pour l’entrepôt public et de 2ans
pour les autres entrepôts à compter de la date d'enregistrement de la déclaration.
L'entrepôt est dit «d'exportation», lorsqu'il concerne les marchandises destinées
exclusivement à l'exportation.
Il est aussi dit «spécial», lorsqu'il concerne les marchandises :
présentant un danger particulier
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
2. L’Admission Temporaire
Marchandises étrangères destinées à. subir une transformation ou un complètement de main
d’œuvre en vue de leur revente sur les marchés extérieurs.
La durée de séjour de la marchandise en admission temporaire est de 6 mois prorogeab1e 3
fois, pour atteindre un délai maximum de 2 ans à partir de la date d'enregistrement de la
déclaration. L'administration se réserve le droit de constater à tout moment sur les lieux le
degré de transformation.
3. L’Importation Temporaire
Les matériels et produits qui en bénéficient ne sont exportables que dans l’état où ils ont été
importés, après avoir reçu l’utilisation prévue par le loi.
Deux points essentiels diffèrent ce régime de l'admission temporaire:
a. Les produits importés doivent être exportés en l'état, à l'identique (ex. voiture,
caméra, fût, machine, etc.)
b. Seule la notion de non-résident dicte le bénéfice du régime de l'importation
temporaire. Seuls les non-résidents peuvent en bénéficier, c'est-à-dire les personnes ayant
leur résidence habituelle à l'étranger et dont la durée de séjour au Maroc n'excède pas 6 mois
au cours d'une même période de 12 mois. Le critère de nationalité n'étant pas pris en
considération, un travailleur marocain à l'étranger peut en bénéficier.
La durée de séjour est calculée par l'administration en fonction des documents présentés.
Elle varie de 6 mois à 2 ans. Pendant toute la durée du séjour des marchandises, celles-ci
doivent être présentées à première réquisition des agents de l'Administration.
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
5. L’Exportation Temporaire :
Concerne l’exportation de marchandises devant être réimportées dans l’état ou elles ont
été exportées. C'est l'opération parallèle à l'importation temporaire. C'est un régime qui
permet la sortie en suspension des droits et taxes de certains produits, matériels et animaux
devant être utilisés à l'étranger et de certains objets destinés à l'usage personnel de personnes
ayant leur résidence habituelle au Maroc. L'importation devant se faire à l'identique.
La durée de séjour est fixée à 6 mois maximum, sauf dérogation accordée par le directeur
de l'administration.
La déclaration d'exportation donne lieu à la souscription d'un acquit à caution intitulé«
déclaration-soumission d'exportation temporaire-obligation de retour ».
6. Le Transit
Vise les marchandises étrangères de passage dans le territoire assujetti sans paiement de droits
de douane.
C'est un régime qui permet le transport de marchandises sous douane en suspension des
droits et taxes et en dehors de la réglementation des changes et du commerce extérieur d'un
bureau ou d'un entrepôt de douane à un autre bureau ou à un autre entrepôt de douane.
Les marchandises en transit circulent sous le couvert d'un acquit à caution intitulé «
déclaration-soumission pour les marchandises expédiées en transit ».
Les marchandises doivent être présentées en cours de route à toute réquisition des agents
de l'Administration. Cette dernière fixe le délai d'accomplissement de l'opération de transit
ainsi que, le cas échéant, l'itinéraire à suivre par les transporteurs. Si la marchandise est
destinée à un régime économique en douane, la' déclaration doit être faite dans le délai légal.
7. Le Drawback
Autorise le remboursement sur la base de taux forfaitaires, établis annuellement, de certains
droits et taxes perçus à l’importation sur des matières premières ou produits servant à la
fabrication de marchandises exportées.
C'est un régime qui est appelé à disparaître et à être remplacé progressivement par la formule
de l'exportation préalable précitée. Le régime du drawback permet, suite à l'exportation de
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
certaines marchandises, le remboursement, d'après un taux moyen des droits et taxes ayant
frappé ces marchandises.
Les marchandises pouvant bénéficier de ce régime ainsi que les taux moyens de
remboursement sont arrêtés par décret sur proposition du ministre des Finances et après avis
des ministres intéressés.
SECTION 3 : COMMENT ETABLIR LA DECLARATION UNIQUE DES
MARCHANDISES (DUM)
1. Qui peut établir la DUM ?
Selon le code des douanes, les personnes habilitées à remplir cette formalité sont les suivants :
- le propriétaire de la marchandise ;
- le transitaire en douane ;
- les titulaires d’une autorisation de dédouanement.
1.1) Le propriétaire des marchandises :
Sont considérées comme propriétaires des marchandises, les personnes qui peuvent
justifier cette qualité par la présentation des documents d’usage (documents commerciaux
attestant l’achat ou la vente des marchandises, documents de transport…).
Selon le code des douanes les transporteurs, les voyageurs et les frontaliers sont
considérés comme propriétaires des marchandises et objets qu’ils transportent.
1.2) Le transitaire en douane :
Est considéré comme transitaire toute personne physique ou morale qui a pour profession
d’accomplir pour autrui les formalités douanières concernant la déclaration des marchandises.
L’exercice de cette profession est subordonné à l’obtention d’un agrément par
l’administration des douanes.
1.3) Les personnes titulaires d’une autorisation :
L’administration des douanes peut être amenée à délivrer une autorisation de
dédouanement pour autrui à des personnes qui ne sont pas transitaires. Il s’agit de cas
exceptionnels portant sur des marchandises déterminées.
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
Il est précisé que cette déclaration est accompagnée des documents annexes (facture
commerciale, connaissement, liste de colisage, titre d’importation ou d’exportation, certificat
sanitaire...).
A) CASES DEVANT ÊTRE SERVIES PAR LE DÉCLARANT :
Les cases suivantes doivent être servies conformément aux indications ci-après :
Case N°1 : «déclaration» : Le code du régime douanier (tel le régime 10 pour la mise à la
consommation directe…etc.)
Les codes d’identification des régimes douaniers.
Case N° 2 : «exportateur/expéditeur» :
Nom, ou raison sociale, adresse complète de la personne physique ou morale
concernée.
N. ° R.C. : numéro du registre de commerce de l’exportateur le cas échéant.
Centre R.C. : lieu d’immatriculation du registre de commerce.
En cas d’une opération d’exportation ou de transit du Maroc vers l’étranger, cette case
doit comprendre les indications relatives à l’exportateur ; la mention «expéditeur» devant être
biffée.
En cas d’une opération d’importation ou de transit de l’étranger vers le Maroc, cette
case doit comprendre les indications relatives à l’expéditeur à l’étranger ; la mention
«exportateur» devant être biffée.
Lorsqu’il s’agit d’une opération de cession sous un régime suspensif, cette case doit
comprendre les indications relatives au cédant ; les mentions «Exportateur/ Expéditeur»
doivent être biffées et la mention «cédant» doit être ajoutée.
Case N° 3 : «nombre total des articles» : Le nombre total en chiffres des articles déclarés.
Case N° 4 : «code du bureau» : Le code du bureau où va s’effectuer l’opération de
dédouanement.
Case N° 5 : «nombre de formules» : Nombre total de formules constituant la déclaration.
Case N° 6: «poids brut total (kg) »: Poids total des marchandises faisant l’objet de la
déclaration, emballage compris.
Case N° 7: «poids net total (kg) »: Poids net total des marchandises objet de la déclaration.
Case N° 8 : «importateur/destinataire» :
Nom ou raison sociale, adresse complète de l’importateur ou du destinataire.
N° R.C. : numéro du registre de commerce de l’importateur.
Centre R.C. : lieu d’immatriculation du registre de commerce.
En cas d’une opération d’importation ou de transit en provenance de l’étranger vers
le Maroc, cette case doit comprendre les indications relatives à l’importateur la mention
«destinataire» doit être biffée.
En cas d’une opération d’exportation ou de transit du Maroc vers l’étranger, cette
case doit comprendre les indications relatives au destinataire à l’étranger ; la mention
«importateur» doit être biffée.
Lorsqu’il s’agit d’une opération de cession sous un régime économique cette case doit
comprendre les indications relatives au cessionnaire. Les mentions «importateur/destinataire»
doivent être biffées et la mention «cessionnaire» doit être ajoutée.
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
Case N° 9 : «autres personnes concernées» : Cette case peut recevoir les mentions relatives
aux cautions (mixte : banque + entreprise, morale, engagement des sociétés exportatrices,
donneurs d’ordre internationaux).
Case N° 10 : «déclarant» :
Nom ou raison sociale, adresse complète du déclarant.
N° d’agrément, n° du répertoire.
Lorsque le déclarant est le propriétaire de la marchandise, il est déjà mentionné soit
dans la case
n°2 en tant qu’exportateur soit dans la case n° 8 en tant qu’importateur. Dans ce cas la case 10
comportera selon le cas, la mention «Voir case n° 2» ou «Voir case n° 8».
Case N° 11 : «pays de provenance (nom et code)» : Le nom et le code du pays de provenance.
Case N° 12 : «n° code de l’importateur/exportateur» :
Le numéro d’importateur/exportateur au fichier des Opérateurs du Commerce
Extérieur, le cas échéant, attribué par le Ministère chargé du Commerce Extérieur.
Case N° 13 : «pays d’origine» : Nom et code du pays
Case N° 14: «pays de destination» : Il s’agit du pays connu de l’expéditeur au moment de
l’expédition comme étant le dernier pays où les marchandises doivent être livrées.
Lorsqu’il s’agit d’exportation, cette case sera servie avec l’indication du nom du pays
de destination et son code. Lorsqu’il s’agit de cession sous régime économique, cette case ne
sera pas servie.
Case N° 15 : «moyen de transport au départ / à l’arrivée» :
C’est l’identification du moyen de transport actif utilisé pour franchir la frontière.
Le moyen de transport actif est celui qui met l’ensemble en mouvement pour un
transport combiné (ex : le navire quand il s’agit de transport combinant un camion et un
navire ou le véhicule de traction quand il s’agit d’un transport combinant un tracteur et une
remorque), à l’exclusion des camions servant uniquement à faire entrer ou sortir les semi-
remorques des navires.
A l’exportation, le moyen de transport de départ est celui sur lequel la marchandise est
expédiée.
A l’importation, le moyen de transport à l’arrivée est celui à bord duquel la marchandise est
reçue.
Pour le transit, le moyen de transport est celui qui sert pour faire transiter la
marchandise d’un bureau douanier à un autre.
Cette case est subdivisée en trois parties :
la première doit contenir le code du mode de transport ;
la deuxième comporte le nom ou le numéro d’immatriculation du mode de
transport;
la troisième est destinée au code de la nationalité du moyen de transport.
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
La case «montant »: prévue pour le montant, par type de droit ou de taxe, résultant
de l’application du taux à la base d’imposition arrondi au dirham supérieur.
La case «total pour le présent article »: prévue pour le montant total des droits et
taxes arrêté pour l’article concerné. C’est la somme des différents chiffres figurant
dans la case «montant».
Grille c : «total déclaration» : Cette grille récapitule le montant total des droits et taxes
correspondant à l’ensemble des articles contenus dans la déclaration.
Elle est subdivisée en 3 cases :
case «type» : prévue pour les droits ou taxes applicables aux marchandises
déclarées.
case «montant»: prévue pour le montant total pour chaque type de droits ou taxes
relatif à tous les articles de la déclaration.
case «total général» : prévue pour la somme des montants repris dans la case
précédente.
Grille d : «visa de l’inspecteur» : Cette grille est prévue pour la signature de l’agent chargé de
l’enregistrement manuel de la déclaration ou de son dépôt physique.
Grille e : «données comptables» : Elle concerne les écritures comptables se rapportant au
recouvrement des droits et taxes, notamment les numéros de liquidation et de quittance.
Grilles au verso :
Grille f : «résultat de la vérification » : Cette grille est divisée en deux parties :
Partie visite : consignation des résultats de la vérification des marchandises.
Partie valeur : consignation de la mention «V.D.A.» (Valeur Déclarée Admise) ou
de la valeur estimée par le service
Grille g : «résultat de la vérification (transit)» : Cette grille est prévue pour le régime de
transit. Elle sera annotée, selon le cas, des indications suivantes :
Accident de circulation avec référence au P.V. de la gendarmerie ou de la police.
Rupture des plombs.
Détérioration des colis.
Disparition totale ou partielle de la marchandise.
Reconnaissance des marchandises.
Indication de la destination finale réservée à la marchandise avec les références du
document de support (mise à la consommation, exportation, entrée en entrepôt,
mise à bord d’un navire ...).
Certificat de décharge de l’acquit -à- caution de transit dans la mesure où rien ne
s’y oppose.
Changement d’itinéraire prévu.
Changement de moyen de transport prévu.
Autres constatations.
Grille h : «cadre réserve aux soumissions, décisions, etc. » : Cette grille est réservée à la
mention des soumissions transmises par les agents à leurs supérieurs hiérarchiques, les
décisions des responsables à tous les niveaux et aux diverses autorisations éventuelles
accordées par les services douaniers.
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
C-modèle de DUM
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
4. Autres documents
à l’importation : les titres de
transport tels que les connaissements, les lettres de transport aérien, les lettres de
voitures. Lorsque ces titres sont établis au porteur, ils doivent indiquer le nom du
propriétaire des marchandises ou de son mandataire autorisé à enlever lesdites
marchandises.
à l’exportation : les bulletins de
mise à quai, de réception ou de dépôt ou tout autre justificatif de mise en douane
en vue de l’exportation des marchandises;
le certificat d’origine ou tout
document en tenant lieu;
les notes de détail qui indiquent
par colis le poids, le nombre et l’espèce des marchandises ; elles sont signées et
datées par le déclarant et produites dans le but de faciliter et d’accélérer la
vérification des marchandises.
Les justificatifs d’inscription au registre du commerce s’il y a lieu; etc.…
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
66 77 88 9 10
10
Ordonnance Paiement des droits Autorisation Apurement
Apurement de
de Enlèvement
Enlèvement de
de
ment et taxes d’enlèvement la déclaration la marchandise
la marchandise
Description du circuit :
Une fois la déclaration déposée (1) au bureau de douane, les agents de l’administration se
penchent sur l’étude de sa recevabilité. En cas de vice de forme, la déclaration est rejetée.
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
Dés que la déclaration est considérée comme recevable, les agents procèdent à son
enregistrement (2). Après quoi, aucune modification ne peut être apportée à la déclaration.
Les agents procèdent par la suite au calcul des droits et taxes, c’est la phase de liquidation
(5). Les droits et taxes à percevoir sont ceux en vigueur à la date d’enregistrement de la
déclaration.
- le déclarant ;
- le mandant du déclarant ;
- la caution.
Le paiement des droits et taxes(7), doit s’effectuer soit par crédit d’enlèvement (15-30j)
soit par obligations cautionnées, soit au comptant, auquel cas le paiement doit s’effectuer dans
un délai maximum de 6 jours à compter de la date d’inscription de recette au bordereau
d’émission. Au-delà de ce délai ; le paiement donne lieu à perception d’un intérêt de retard de
18% l’an. Cet intérêt de retard est dû depuis le jour de l’expiration du délai jusqu’à celui de
l’encaissement inclus.
Une fois les droits et taxes payés, le redevable obtient l’autorisation d’enlèvement (8) ou
bon à enlever (BAE).
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
1-Dépôt de la déclaration
2-Enregistrement de cette déclaration
3-Contrôle des documents
4-Visite de marchandise
5-Autorisation d’embarquement
6-Embarquement de marchandises
Les efforts de l’administration des douanes ont porté essentiellement sur trois volets :
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
En principe, les marchandises importées ou exportées sont passibles, selon les cas, des droits
de douane et de taxes assimilées.
Cependant, les politiques successives du commerce extérieur, d’une façon générale, et de
promotion des exportations, d’une façon particulière, ont entraîné la suppression quasi-totale
des droits de douane et de taxes à l’exportation (sauf pour les produits miniers).
Par ailleurs, l’adhésion du Maroc au GATT a engendré une certaine restructuration de la
fiscalité applicable par l’Administration des douanes.
A) L’ESPECE TARIFAIRE :
Les marchandises importées ou exportées sont déclarées suivant les termes de la
Nomenclature Générale des produits ou du Tarif des droits de douane à l’importation,
conformément aux dispositions imposées par la (C.I.S.H) Convention internationale sur le
Système Harmonisé de désignation et de la codification des marchandises.
Chaque marchandise ainsi déclarée reçoit un code et une désignation qui constituent «l’espèce
tarifaire». Cette dénomination s’écarte souvent de la désignation commerciale et courante des
marchandises. Lorsqu’il s’agit d’une marchandise reprise dans une position non dénommée,
«autres», on doit mentionner la désignation commerciale ou l’appellation scientifique du
produit (produits chimiques).
L’espèce tarifaire est indispensable pour la détermination des droits de douane, dans la
mesure où ces derniers sont souvent variables en fonction de la nature et de la qualité de la
marchandise, ainsi que des autres considérations économiques et sociales.
1. Historique :
Les travaux d’élaboration du Système Harmonisé menés par le Conseil de Coopération
Douanière (aujourd’hui Organisation Mondiale des Douanes (OMD) ont abouti en juin 1983 à
l’adoption de la Convention Internationale sur le Système Harmonisé de Désignation et de
Codification des Marchandises. Le Maroc a commencé à appliquer officiellement cette
convention le 1er juillet 1992.
A partir du 1er janvier 1993, toutes les marchandises importées ou exportées doivent
être déclarées suivantes la désignation et la codification du Système Harmonisé (SH).
Tous les pays membres de l’Organisation Mondiale du Commerce sont tenus de
respecter ce système.
2. Système de désignation et de codification des marchandises au Maroc :
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
B) LA NOTION D’ORIGINE :
Les règles qui définissent l’origine d’une marchandise ont été précisées par le code des
douanes et son décret d’application.
Elles peuvent être classées en deux catégories :
D’une part, les règles fondées sur une définition à caractère national. Dans ce cas,
sont considérées comme originaires d’un pays, les marchandises entièrement
obtenues (origine intégrale) ou ayant acquit une transformation suffisante dans ce
pays.
D’autre part, les règles fondées sur des notions particulières d’origine et qui
résultent des accords ou conventions conclus entre le Maroc et les différents pays
ou groupes de pays. Ainsi, dans les accords tarifaires on trouve généralement
deux notions essentielles pour la définition de l’origine quand il s’agit de produits
transformés à partir des intrants importés : le critère de la transformation
suffisante et le critère de la valorisation minimale.
Dans le premier cas, l’origine est acquise lorsque la transformation a pour effet de faire
passer un produit d’une position tarifaire vers une autre ou d’un chapitre vers un autre (accord
Maroc - CEE).
Dans le cas de critère de la valorisation minimale, l’origine repose sur l’apport national
en valeur ajoutée exigé par certaines conventions tarifaire.
L’intérêt de la notion d’origine réside notamment dans les faits que :
Pour certains pays, les produits originaires sont admis en franchise des droits de
douane.
Dans d’autres cas, la réglementation douanière prévoit l’application des droits
compensateurs ou anti-dumping sur les marchandises subventionnées par les pays
exportateurs vers le Maroc.
Dans d’autres cas, enfin, les produits originaires de certains pays font l’objet
d’une réglementation particulière pour une raison ou une autre.
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
Pour ce faire, les agents douaniers font la distinction entre la valeur déclarée dans la
case 23 de la Déclaration Unique des Marchandises, et la valeur taxable ou en douane
déterminée par les services douaniers.
L’intérêt de la notion de la valeur réside notamment dans le fait que le montant des
droits de douane à payer par le redevable est fonction de la valeur retenue comme base des
calculs.
A) LE DROIT D’IMPORTATION :
Les marchandises importées sont passibles des droits de douane d’importation inscrits
au Tarif des droits de douane. Celui-ci est un document établi par l’Administration des
douanes sous forme d’un ouvrage contenant:
d’une part, «l’espèce tarifaire» des différentes marchandises établies d’après la
Nomenclature Générale des Produits issue de la Convention Internationale sur le Système
Harmonisé de désignation et de codification des marchandises,
et, d’autre part, le droit d’importation proprement dit, c’est à dire le taux applicable,
dans chaque cas, à 1’entrée sur le territoire assujetti des marchandises classées dans cet
ouvrage.
Ce taux est exprimé en pourcentage; il peut être variable d’un groupe de produits à un
autre, voire d’un produit à un autre, en fonction de critères établis par les autorités
compétentes.
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
aux parties, pièces détachées et accessoires importés en même temps que lesdits équipements.
Les équipement et matériels destinés exclusivement au fonctionnement des
associations de micro-crédit pour une durée de cinq ans à compter de la publication au
Bulletin Officiel (29 décembre 2005) de l’arrêté du Ministre Chargé des Finances les
autorisant à exercer l’activité de micro-crédit. Cette exonération peut être prorogée pour une
durée de cinq ans. Néanmoins, le bénéfice de cette exonération ne peut être reconduit au-delà
du 31 décembre 2010.
Les biens d’équipement et matériels ou outillages neufs ou d’occasions (dont
l’importation est autorisée par l’administration) importés par les diplômés de la formation
professionnelle.
Les biens d’équipement, matériels et outillages importés par la fondation Cheikh
Ibn Soltan nécessaires à l’accomplissement des missions qui lui sont dévolues.
Les biens, mobiliers ou immobiliers acquis à l’importation par l’agence
Bayt Mal Al Qods Acharif.
Les biens et services importés par les titulaires d’autorisation de reconnaissances, de permis
de recherches ou de concessionnaires d’exploitation nécessaires à leurs activités ainsi que par
leurs contractants et sous-contractants, conformément aux dispositions de la loi n0 21-90
relative à la recherche et à l’exploitation des gisements d’hydrocarbures.
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
Ces marchandises et ouvrages sont soumis, dès leur importation, à la taxe intérieure de
consommation correspondante. Les taxes intérieures de consommation sont donc calculées et
liquidées, non pas sur la base de la valeur des marchandises, comme dans les cas des autres
droits et taxes, mais en fonction d’autres unités spécifiques comme le poids, le volume, etc ;
Note complémentaire :
Exercice :
Le calcul des Droits de douanes à payer par la société importatrice est effectué normalement
au niveau de l’administration des douanes. Cependant, Nous nous trouvons parfois obligés de
les calculer/estimer pour savoir quelle est l’option la plus économique, acheter d’ici ou bien
procéder à l’importation. Pour ce faire on se basera sur la formule régulièrement appliquée par
112
MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
la douane.
Pour appliquer la dite formule voici les taux en vigueur :
- Le taux des DD : selon le code de la nomenclature douanière de l’article à importer
- Valeur CIF majorée déclarée: 1.000.000 DH
- Le taux de la TVA sur import : 20 %
- Nom de l’article importé : Préparations pour l’alimentation des enfants,
conditionnées pour la vente au détail
- Numéro de la nomenclature :1901.10
Corrigé
On Déterminer le taux des DD : On se base sur la nomenclature douanière qui
détermine pour chaque article le taux de DD à payer : Le code 1901.10 nous indique que
le taux appliqué dans ce cas est 10%.
= 220 000
= 320 000DH
113
MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
Il s'agit là d'une véritable opération de crédit que l'Administration des Douanes met à
la disposition des opérateurs du commerce international.
Ces facilités de paiement qui se manifestent sous forme de crédit d'enlèvement et
d'obligation cautionnée sont subordonnées à la présentation de garanties bancaires,
appelées communément cautions en douane.
Les cautions douanières sont des cautions délivrées en faveur de l'Administration
des Douanes.
Les circonstances économiques qui motivent leur émission par les banques
répondent aux besoins spécifiques des opérateurs du commerce extérieur, plus
particulièrement au niveau du règlement ou la suspension des droits et taxes exigibles à
l'importation et à l'exportation.
On distingue deux grandes catégories de cautions douanières:
d'une part, celles délivrées dans le cadre des importations de
marchandises destinées à être mises en consommation et qui permettent aux importateurs
de différer le règlement des droits et taxes et de bénéficier ainsi des facilités de paiement
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
quittance.
Désengagement du crédit:
- sur la fiche de crédit pour le montant forfaitaire
- sur la fiche du portefeuille pour le montant définitif.
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
B) Le commissionnaire de transport :
C’est un intermédiaire, professionnel qui organise de façon libre et autonome, pour le
compte de l'expéditeur, la totalité du transport.
Il met en place et coordonne le transport avec les sous-traitants de son choix.
Il est donc responsable de leurs fautes éventuelles.
Il répond d'une obligation de résultats.
On retrouve dans cette catégorie les affréteurs routiers, les groupeurs aériens ou
maritimes, les organisateurs de transports multimodaux, les intégrateurs, ...
Ces termes sont parfois utilisés à mauvais escient. Il est recommandé à l’expéditeur de
préciser la nature juridique du contrat qui le lie à son « transitaire » par écrit, une fois pour
toutes pour les opérations répétitives, et contrat par contrat pour les opérations de grande
envergure.
II- SELON LES ACTIVITÉS :
Organisateur de Commissionnaire de transport.
transports Organise le transport de bout en bout.
multimodaux Inclut différents modes de transport.
Transitaire portuaire Mandataire de transport.
ou aéroportuaire Agit entre deux moyens de transport, où la marchandise subit
la rupture de charge.
Groupeur Commissionnaire de transport.
Constitue des camions, des wagons ou des conteneurs
complets, ainsi que des unités de chargement aériennes ou des
palettes, à partir d'envois de détail.
Négocie les tarifs avec les transporteurs
Libre de remettre le groupage au transporteur de son choix
(maritime, aérien, ferroviaire ou routier).
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
vous on choisit un seul transitaire à qui on confie toutes les opérations de transport afin
de bénéficier de prix plus intéressants, mais on pourrait également préférer mettre en
concurrence plusieurs transitaires.
Quelque soit le choix de transitaire, et avant de le fixer de manière définitive, une
demande de prix de transport peut être adressée auprès d’intermédiaires de transport sur un
formulaire de demande de cotation. Cette demande est entièrement gratuite et n’engage en
rien. L’idéal est de contacter au moins trois transitaires et de mettre leur devis en concurrence.
En matière de transport routier, qui dit " devis moins cher " ne dit pas forcément "
service de meilleure qualité " ! En effet, certains transporteurs peuvent faire bénéficier de
tarifs avantageux dans le cas où les produits seraient acheminés en groupage avec d'autres
produits. Aussi surprenant que cela paraisse, à service égal, les remises de prix peuvent
parfois varier du simple au double. Il est intéressant dans ce cas de se renseigner auprès du
transitaire pour connaître les conditions qui justifient ces différences de prix.
Votre entreprise, située à Casablanca, exporte des sacs à main de cuire aux Etats-Unis, au
port de New York, qui sont ensuite acheminés vers un client à Atlanta. La structure de prix est
la suivante :
La valeur de la marchandise PU= 240DH/unité. quantité = 10000. 1 euro = 10DH
emballage 10DH/unité. Marge bénéficiaire du vendeur: 20 % du coût de revient
location d’un conteneur=1000 euro
empotage= 1000 DH
chargement aux locaux du vendeur = 1000 DH
pré-acheminement =5000 DH
frais transitaire =5000 DH
douane export =500 DH
déchargement =500 DH
passage portuaire départ =500 DH
embarquement =500 DH
fret =3000 euro
assurance =1000 euro
débarquement =500 euro
passage portuaire arrivée =50 euro
chargement Arrivée =50 euro
post-acheminement =500 euro
dette douanière= 14000 DH
TAF :
1° Calculer les prix EXW FCA FAS FOB CFR CIF DAT DAP DDP de la
marchandise en DHM ?
2° Quel est la croissance dans la structure du prix en pourcentage entre le prix EXW et le prix
DDP ?
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
Votre entreprise, située à Casablanca, exporte des sacs à main de cuire aux Etats-Unis, au
port de New York, qui sont ensuite acheminés vers un client à Atlanta. La structure de prix est
la suivante :
La valeur de la marchandise PU= 240DH/unité . quantité = 10000. 1 euro = 10DH
emballage 10DH/unité. Marge bénéficiaire du vendeur: 20 % du coût de revient
location de deux conteneurs=1000 euro
empotage= 20 DHM min. chaque conteneur à nécessité 30 min pour l’empotage
chargement aux locaux du vendeur = 1000 DH
pré-acheminement =5000 DH
frais transitaire =5000 DH
douane export =500 DH
déchargement =500 DH
passage portuaire départ =500 DH
embarquement =500 DH
fret =3000 euro avec 2% BAF et 3%CAF
assurance :0.5%CIF+20%
débarquement =500 euro
passage portuaire arrivée =50 euro
chargement Arrivée =50 euro
post-acheminement =500 euro
droit de douane :5% TVA 20%
1° Calculer les prix EXW FCA FAS FOB CFR CIF DAT DAP DDP de la
marchandise en DH?
EXERCICE 3:
On va reprendre le même exercice. Sauf qu’on va encore changer quelques données.
Votre entreprise, située à Casablanca, exporte des sacs à main de cuire aux Etats-Unis par
avion, aéroport de New York, qui sont ensuite acheminés vers un client à Atlanta. La structure
de prix est la suivante :
La valeur de la marchandise PU= 240DH/unité . 1 euro = 10DHM
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MODULE 23 TECHNIQUES LOGISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIOANAL
EXERCICE 5 :
MD Foubert, producteur et transformateur de fruits à Baugé, en Maine et Loire, doit
expédier 10 tonnes de dessert fruité à Bouaké en Côte d’Ivoire via Abidjan.
Le pré-acheminement se fera par route jusqu’à Bordeaux, le transport principal par bateau, et
le post-acheminement par route de Abidjan à Bouaké.
Les frais sont les suivants :
Transport Baugé-Bordeaux........................................307
Transport routier Abidjan-Bouaké.............................402
Transport maritime.....................................................1304
Frais d’embarquement...............................................432
Frais de déchargement...............................................272
Assurance maritime...................................................219
Emballage des marchandises.....................................297
Dédouanement à Bordeaux........................................129
Dédouanement à l’arrivée et paiement des droits et taxes 238
Le kg de marchandise est vendu 3 € prix de revient Baugé.
TAF : Calculez les montants EXW, FAS, FOB, CFR, CIF, DES, DEQ, DDP.
EXERCICE 6:
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D’après les documents suivants, quelle est la valeur DDU en euro de cette exportation ?
DOC 1 :
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EXERCICE 7 :
On décide de transporter des boites de sardine d’une usine de safi vers soudan. On veut
profiter d’un export par bateau qui part de Casablanca vers Alexandrie en Egypte et de là
réacheminer par camions vers le soudan
Carton : 0,35x 0,40 x 0,40 en mètre (48 boites de sardine / carton). poids du carton
1kg
200g/ boite
taux de change 1EUR = 0.9 USD
Utilisation d’un container de 20’ soit 2,25 x 2,32 x5,96 en mètre.
Le prix EXW est de 0,75 € par boites de sardine (dont une marge de 15% sur le coût
de revient)
frais jusqu’au FOB : 880€
Forfait Expert : 400 €
Fret Maritime : 1440 US$. BAF +2% CAF +3% surtaxes de 2 EUR/ kg
pour poids supplémentaire la Marchandise ne doit pas dépasser 4420kg.
Fret terrestre : 1000 € / conteneur
Assurance maritime: 3% sur 120% du CIF . Assurance terrestre : 0.5% CFR+10%
Droits de douane : 10%
Post-acheminement : 31.21 €
Marge importateur : 10% du CIP
TVA : 6%
Marge distributeur (taux de marque): /30% du prix de vente.
1. Calculer le prix FOB ;
2. Calculer le prix CIF ;
3. Calculer le DAT
4. Calculer le DDP
5. le prix de vente de l’importateur
6. Le prix de vente TTC grand public à l’unité
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TERMINOLOGIE PORTUAIRE
Amarrage
Opération consistant à l'immobilisation d'un navire au moyen d'aussières (câbles) à un
quai ou une bouée.
Arrimage
Désigne les opérations de répartition de la marchandise dans les différents espaces du
navire qui lui sont destinés.
Débardage
Transfert des vracs solides du quai vers les zones de stockage et inversement
Dépotage
Dépotage Opération
Opération consistant
consistant àà décharger
décharger un
un conteneur
conteneur de
de sa
sa marchandise
marchandise
Empotage Opération consistant à charger un conteneur de marchandises
Lamanage:Opérations d'assistance à l'amarrage, au désamarrage des navires lors de leur arrivée, départ
ou également de leur mouvement (changement de poste à quai) à l'intérieur des ports. Elle consiste à
mettre les amarres d'un navire sur des bollards ou des ducs d'Albe et inversement
Manutention:Ensemble des opérations de chargement et de déchargement des cargaisons à bord des navires et à quai
Transbordement
Transbordement (cross
(cross docking)
docking) ::
Action de faire passer des marchandises des quais d'arrivée aux quais de départs, sans passer par le stock.
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Bibliographie :
Webographie :
http://www.logistiqueconseil.org
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