DS 04 04 02 Office C
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1) Retraitements
1- Ecarts de conversion
Ce retraitement ne nécessite pas de comptabilisation d'impôt différé puisque dans les comptes individuels
l'impôt exigible a été calculé en tenant compte de la réintégration de la provision et de la déduction de
l'écart actif sur le 2058 A. La charge d'impôt dans les comptes consolidés est donc égale à la charge
d'impôt dans les comptes individuels.
Si les écritures bilan sont condensées (méthode directe), les écritures sont les suivantes :
Ce retraitement ne nécessite pas de comptabilisation d'impôt différé puisque dans les comptes individuels
l'impôt exigible a été calculé en tenant compte de la réintégration de l'écart de conversion passif sur le
2058 A. La charge d'impôt dans les comptes consolidés est donc égale à la charge d'impôt dans les
comptes individuels.
Correction de l'année
Si les écritures bilan sont condensées (méthode directe), les écritures sont les suivantes :
Le gain de change de 15 000 € a été constaté en N dans le résultat. Ainsi, dans les comptes consolidés
de N+1 le montant de 15 000 € doit être inscrit dans les réserves.
Selon le Code général des impôts, la contribution de l'année N n'est déductible que sur l'année N+1.
L'objectif en consolidation est de constater la déductibilité immédiate en consolidation en comptabilisant
une créance d'impôt (impôt différé actif).
La contribution de l'année N-1 devient déductible dans les déclarations fiscales individuelles N (2058 A).
L'objectif en consolidation est d’inscrire l'économie d'impôt en réserves (car charge de l'année N-1) et de
neutraliser celle qui figure dans les comptes individuels en résultat.
3- Subvention d’investissement
Le coût d’acquisition du matériel est de 160 000 €. La subvention était égale à 50 % * 160 000 =
80 000 €.
La société a viré au résultat de l’exercice N-2, N-1 et N soit 16 000 * 3 ans = 48 000 €.
La subvention figurant au bilan pour 32 000 est un produit qui doit être rattaché aux résultats des
exercices futurs (produit constaté d'avance).
Il n'y pas de divergence entre base fiscale et base comptable, donc pas d'imposition différée.
L'impôt exigible constaté dans les comptes individuels sur le virement de 16 000 est identique en
consolidation (conséquence de l'optique dans laquelle l'on s'est placé, c'est à dire produit qui doit être
rattaché aux exercices futurs).
Il faut neutraliser l’impact de cette provision réglementée (donc fiscale) sur les postes réserves et
résultat.
Écriture 1
Réserves - 240 000 + 240 000
(DAP de N-6) écriture 2 =0
+ 80 000 - 80 000
(Économie d'IS sur DAP N-6)
Écriture 1
Résultat + 240 000 - 240 000
(Reprise de N) écriture 2 =0
- 80 000 + 80 000
(IS sur reprise)
Dans les comptes consolidés, les frais d’acquisition d’immobilisations doivent être incorporés dans le coût
des actifs concernés.
L’objectif en consolidation est d’annuler les charges constatées dans les comptes individuels, modifier la
valeur de l’immobilisation du montant des frais d’acquisition et constater les impôts différés générés par
ces retraitements.
COMPTES DE BILAN
1
Matériel 30 000
Résultat 30 000
Modification de la VO du matériel
2
Résultat 3 000
Amortissement du matériel 3 000
30 000 / 10 ans
Correction des amortissements
Résultat 9 000
Impôt différé passif 9 000
(30 000 - 3 000) * 1/3
Imposition différée
COMPTES DE GESTION
L'objectif en consolidation est de procéder à l'étalement des frais d'émission d'emprunt sur la durée de
vie de l'emprunt.
Ces frais d’émission s’élèvent à 3 % * 95 € * 30 000 = 85 500 €.
Le montant net de charges à répartir au 31/12/N est égal à 85 500/10 ans * 6 ans = 51 300 €
L’impôt différé passif de 17 100 (33,1/3% * 51 300) représente l’impact de l’IS sur la charge à répartir
de 51 300 figurant au bilan consolidé.
2) Subvention d'investissement
L’objectif en consolidation est d’éliminer la subvention des capitaux propres, l’inscrire en produit constaté
d’avance en tenant compte des impôts différés.
Le virement dans les comptes individuels a été effectué selon un rythme d’amortissements différent de
celui retenu en consolidation. La société a amorti fiscalement en dégressif et donc virée au résultat fiscal
en fonction de ce plan dégressif. Le décalage entre la comptabilité et la fiscalité a été prise en compte sur
le 2058 A.
Virement effectué sur la base du dégressif Virement sur la base du linéaire 2058 A
N-2 56 000 * 50 % = 28 000 32 000 * 50 % = 16 000 + 12 000 (R)
N-1 36 400 * 50 % = 18 200 32 000 * 50 % = 16 000 + 2 200 (R)
N 23 660 * 50 % = 11 830 32 000 * 50 % = 16 000 - 4 170 (D)
+ 10 030
Impôt différé actif (10 030 * 1/3) 3 343 Reprise dérogatoire 8 340
Résultat (4 170 * 1/3) 1 390 Résultat global 8 340
Réserves 4 733 Élimination de la reprise
[(12 000 + 2 200) * 1/3] dérogatoire
Impôt différé sur les
réintégrations et déductions