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Master 1 SYSCOM

Cours: Introduction à la
Théorie des Equations aux
Dérivées Partielles

Diaraf SECK
Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Département de Mathématiques de la
Décision, FASEG
Laboratoire de Mathématiques de la Décision
et d’Analyse Numérique
February 19, 2020
Chapitre 5: Introduction aux EDP

Références bibliographiques

Partial Differential Equations: Fritz John ed


Springer

Partial Differential Equations: L.C. Evans ed


AMS

Lieberman : Second order parabolic partial dif-


ferential equations (World Scientific)

D. Gilbarg, N. S. Trudinger Elliptic PDE of


seocnd order, Springer

Présentation générale

Soit u une fonction definie sur Rn+1 à valeurs


dans R et suffisamment régulière pour que les
expressions suivantes aient un sens.
On appelle équation aux dérivées partielles (EDP)
scalaire d’ordre fini pour la fonction u, une rela-
tion entre elle, les variables t, x = (x1, x2, . . . , xn−1, xn)
et un nombre fini de ses dérivées partielles,

F (t, x, u, Dtu, D1u, . . . , Dnu, D1D2u, . . . , Dαu) = 0


(1)

où α = (α1, . . . , αn, αn+1) ∈ Nn+1


L’ordre m ∈ N de l’EDP correspond au plus
grand ordre des dérivées partielles Dαu présent
dans l’expression, dans ce cas |α| ≤ m ∀α ∈
Nn

On dit que ū est solution de l’EDP dans Ω ⊂


Rn+1 si en remplaçant, dans l’équation, u par
ū et ses dérivées partielles Dαū, F s’annule
∀ (t, x1, . . . , xn) ∈ Ω
Dans le cas où l’équation dépend du temps (1)
on parle d’équation d’évolution et d’équation
stationnnaire dans le cas contraire, ainsi l’expression
devient,

F (x, u, Dαu, . . . , Dmu) = 0 (2)

x ∈ Rn et α ∈ Nn |α| ≤ m

Un système d’EDP est formé de plusieurs EDP


et plusieurs inconnues. Ainsi une solution, si
elle existe, sera solution de toutes les équations
constituant le système.

On distingue des solutions particulières et des


solutions générales. Les premières sont en générale
obtenues en fixant des conditions aux limites
(ou aux bords) ∗ tandis que les dernières elles
contiennent toutes les solutions particulières.
∗ voir plus loin
Les EDP peuvent être linéaires ou non. L’EDP
est dite linéaire si F est linéaire par rapport à u
et à ses dérivées partielles. Dans ce cas l’EDP
d’ordre m est de la forme:
Aα(x)Dαu(x) = B(x)
X
(3)
|α|≤m
Si B = 0 on parle d’équation homogène. On
définit l’opérateur différentiel linéaire par :
Aα(x)Dαu(x)
X
Lu =
|α|≤m
Dans ce cas si ū et v̄ sont solutions de l’EDP
alors λū + γv̄ est aussi solution, avec λ et γ des
réels. De plus si ū est solution de l’équation ho-
mogène et v̄ solution de l’EDP non homogène
alors ū + v̄ est solution de l’EDP.
Une EDP d’ordre m est dite quasi linéaire si F
est linéaire en toutes les dérivées partielles de
u d’ordre le plus élevé (qui est m dans ce cas
ci ):
Aα(x, u, Dβ u)Dαu(x) = B(x, u, Dβ u); |β| < |α|
X

|α|≤m
(4)
Si de plus Aα(x, u, Dβ u) = Aα(x) c’est à dire
Aα ne dépend ni de u ni de ses dérivées Dβ u.
quelque soit β, alors l’EDP est dite faiblement
non linéaire.
L’EDP d’ordre m est dite semi linéaire si F est
linéaire en ses dérivées partielles d’ordre m. Et
l’équation est de la forme:

Aα(x)Dαu(x) = B(x, u, Dβ u),


X
(5)
|α|=m
avec |β| < m.

Problème bien posé

Un problème est dit bien posé au sens


d’Hadamard si sa solution existe, est unique
et dépend continûment des données.

Dans d’autres littératures on parle aussi de


stabilité par rapport aux données. En générale
une équation aux dérivées partielles donnée sans
plus de précision sur son domaine ou sur sa so-
lution u, est mal posée. De ce fait l’on donne
souvent des conditions aux limites. Parmi ces
conditions aux limites on distingue :

1. Conditions initiales:
Si u est fonction de (x, t) et on donne:
p
u(x, t0) = φ0(x) ou Dt (x, t0) = φp(x), p ∈
N, On parle de conditions de Cauchy.
Lorsqu’ on donne des conditions à un temps
final T, on parlera aussi de conditions de
Cauchy. Il suffit juste de faire un change-
ment de variable pour se ramener au temps
initial (s = t − t0)

2. Conditions aux bords:


Si u est fonction de x ∈ Ω ⊂ Rn, on a trois
types de contraintes:
• Condition de Dirichlet où u est fixé au
bord de Ω:
u = g sur ∂Ω;

• Condition de Neumann où la dérivée nor-


male de u est fixée:
∂u = g sur ∂Ω;
∂n

• Conditions de Robin ou mixtes: c(x)u +


∂u = g
c̄(x) ∂n
Si g = 0 on a des conditions homogènes
au bord;

3. Conditions à l’infini: Si Ω n’est pas borné


on a des conditions de la forme,

lim u(x) = φ(x)


|x|−→∞

Il peut arriver que, même en ayant fixé des con-


ditions aux limites, le poblème soit mal posé.
Exemple:
l’équation de Laplace avec condition de Neu-
mann suivante:
(
−∆u = f sur Ω
∂u = g sur ∂Ω
∂n
n’est pas bien posé. En effet il faut en plus
des conditions de compatibilité sur f et g qui
sont données, lorsque Ω est borné, par:
Z Z
f (x)dx + g(σ)dσ = 0.
Ω ∂Ω
De même l’équation de Laplace avec des con-
ditons aux limites suivantes:
dans RxR∗+

 ∆u(x, t) = 0

u(x, 0) = 0 x∈R
D2u(x, 0) = n−k sin(nx) pour x ∈ R

est instable c’est à dire pour des conditions ini-


tiales arbitrairement proches, les solutions sont
arbitrairement éloignées, pour t > 0 proche de
0.
Notion de solution
Nous avons déjà parlé de solution d’une EDP
en disant que u est solution si F [u] = 0. Cepen-
dant il est important de préciser la régularité
de u. En effet dans le cas où l’EDP est d’ordre
m il faudrait que u ∈ C m(Ω), pour donner un
sens à F [u]. Et si dans ce cas F [u] = 0, on dit
que u est solution forte de l’EDP ou solution
au sens classique.
Cependant toutes les EDP n’admettent pas
de solution régulière. De ce fait on étend la
notion de solution aux cas des fonctions non
continues tout en gardant le problème bien
posé. Il s’agit donc de transformer le problème
de façon à lui garder un sens pour des fonc-
tions non différentiables, on parle de formula-
tion faible du problème.

Une solution du problème faible est appelée so-


lution faible ou solution généralisée. Une so-
lution forte vérifie le problème faible, donc est
aussi une solution faible.
Cette formulation faible est très pratique dans
la résolution des EDP, car il est plus facile
de trouver une solution faible et de montrer
qu’elle est aussi une solution classique, que de
trouver une solution forte.
Le choix des espaces de travail pour chercher
des solutions généralisées c’est à dire des solu-
tions faibles (C 0, Lp) dépend du problème traité.
De façon générale on travaille dans les espaces
de distributions de L. Schwartz.
Il existe des espaces beaucoup plus pratiques
comme les espaces de Sobolev(W m,p) qui donne
des propriétés de régularités intéressantes.
Classification des EDP
Comme précisé plus haut les EDP sont classés
en plusieurs types, on peut citer les cas:

• elliptique

• parabolique
• hyperbolique

• du premier ordre

• etc.

On donnera une classification pour les EDP du


second ordre linéaire et non-linéaire.

Cas linéaire

Considérons une formule générale d’une EDP


du second ordre dans un domaine ouvert Ω ⊂
Rn et u définie sur Ω à valeur dans R assez
régulier:
n n
X ∂ 2u X ∂u
aij (x) + bi(x) + c(x)u = f
i,j=1 ∂x ∂x
i j i=1 ∂x i
(6)
avec (x1, . . . , xn) ∈ Ω et A = (aij ) 1≤i≤n une
1≤j≤n
matrice symétrique.
Soit x0 fixé dans Ω, on désigne N+ = N+(x0)
le nombre de valeurs propres de A(x0) stricte-
ment positives, N− = N−(x0) le nombre de
valeurs propres strictement négatives et N0 =
N0(x0) le nombre valeurs propres nulles, vérifiant:
N+ + N− + N0 = n.
L’équation (1.6) est dite :

• elliptique en x0 si N+ = n ou N− = n;

• parabolique en x0 si N0 > 0;

• hyperbolique en x0 si N+ = n−1 et N− = 1
ou N− = n − 1 et N+ = 1.
L’équation est dite elliptique, parabolique ou
hyperbolique en O ⊂ Ω si elle vérifie la pro-
priété précédente en tout point x ∈ O.
Dans le cas où n est pair la propriété est équvalente
à ce qui suit:

• elliptique si detA > 0

• parabolique si detA = 0

• hyperbolique si detA < 0.

Dans le cas où la formule de l’équation (1.6)


est sous forme divergence:
n n
X ∂ ∂ X ∂u
(aij (x) )u + bi(x) + c(x)u = f
i,j=1 ∂xi ∂xj i=1 ∂xi
(7)
on peut se ramenér à (1.6) qui est une forme
plus générale.
En effet :
n
X ∂ ∂
(aij (x) )u =
i,j=1 ∂x i ∂x j

n ∂a (x) n
X ij ∂u X ∂u
+ aij (x)
i,j=1 ∂xi ∂xj i,j=1 ∂xi∂xj

En supposant aij ∈ C 1(Ω),


Pn ∂aij (x)
on obtient en posant: dj (x) = i=1 ∂xi ,

n n
X ∂u X ∂ 2u
dj (x) + aij (x)
j=1 ∂xj i,j=1 ∂xi∂xj
Autres classification des EDP elliptiques:
En considérant (1.7) l’EDP est elliptique si :

n X
n n
ξi2, ξ ∈ Rn
X X
aij (x)ξiξj ≥ λ (8)
i=1 j=1 i=1
où λ > 0 indépendante de x.
Exemple:
1.
n
X ∂ 2u
∆u = 2
=0 (9)
i=1 ∂xi

 
1 ... 0
A =  ... . . . ... 
 =⇒ N+ = n

0 ... 1
d’où l’EDP est elliptique.

2.
∂u
− ∆u = 0 (10)
∂t

 
0 0 0 0 ... 0 0

 0 −1 0 0 ... 0 0 

0 0 −1 0 . . . 0 0
 
 

A= ... ... ... . . . . . . ... ... 

... ... ... . . . . . . . . . ...
 
 
 
0 0 0 . . . 0 −1 0
 
 
0 0 0 ... 0 0 −1
=⇒ N0 = 1 > 0
d’où l’EDP est parabolique.

3.
∂ 2u
− ∆u = 0 (11)
∂t2

 
1 0 0 0 ... 0 0

 0 −1 0 0 ... 0 0 

0 0 −1 0 . . . 0 0
 
 

A= ... ... ... . . . . . . ... ... 
 =⇒ N− = n
... ... ... . . . . . . . . . ...
 
 
 
0 0 0 . . . 0 −1 0
 
 
0 0 0 ... 0 0 −1
d’où l’EDP est hyperbolique.

Cas non-linéaire
Du fait de leur forme complexe et du peu de
résultat dont on dispose sur elles, on en est
réduit à l’étude de leur forme linéarisée corre-
spondante. C’est à dire que les propriétés sont
établies au voisinage d’une solution particulière
de l’équation. De ce fait les conclusions qui en
découleront, seront locales.
Exemple:

1. Considérons l’EDP non linéaire suivante:

∂ 2u ∂u ∂ 2u
2
− 2
=1 (12)
∂t ∂x ∂x

Soit ū solution de l’équation et ϕ choisi pe-


tit de sorte que ses dérivées partielles soient
petites et ū + ϕ soit dans un voisinage ū

∂ 2(ū + ϕ) ∂(ū + ϕ) ∂ 2(ū + ϕ)


2
− 2
=1
∂t ∂x ∂x
∂ 2ϕ ∂ū ∂ 2ϕ ∂ϕ ∂ 2ū ∂ϕ ∂ 2ϕ
=⇒ 2
− 2
− 2
− 2
=0
∂t ∂x ∂x ∂x ∂x ∂x ∂x

Comme ϕ est choisi petit on peut négliger


les termes d’ordre supérieur à 1 en ϕ. Ce
qui donne:
∂ 2ϕ ∂ū ∂ 2ϕ ∂ϕ ∂ 2ū
2
− 2
− 2
=0 (13)
∂t ∂x ∂x ∂x ∂x

qui est une EDP en ϕ linéaire.


D’après les propriétés si ∂ū
∂x < 0
et en posant k0 = k(x0, t0) = − ∂u ∂x |(x0 ,t0 ) >
0
on obtient:
!
1 0
A(x0, t0) = =⇒ N+ = 2
0 k0

donc (13) est elliptique.


De ce fait on conclut que (12) est locale-
ment elliptique.

2. Considérons l’équation suivante:

∂ 2u ∂ 2u ∂ 2u 2
2 2
−( ) = f (x, y) (14)
∂x ∂y ∂x∂y
En prenant ϕ petit comme précédemment
tel que ū + ϕ soit dans le voisinage de ū
solution de léquation, on obtient l’équation
en ϕ linéarisé:
∂ 2ϕ ∂ 2ū ∂ 2ū ∂ 2ϕ ∂ 2ū ∂ 2ϕ
+ −2 =0
∂x2 ∂y 2 ∂x2 ∂y 2 ∂x∂y ∂x∂y

∂ 2ϕ ∂ 2ū ∂ 2ū ∂ 2ϕ ∂ 2ū ∂ 2ϕ ∂ 2ū ∂ 2ϕ


⇐⇒ + − − =0
∂x2 ∂y 2 ∂x2 ∂y 2 ∂x∂y ∂x∂y ∂x∂y ∂y∂x
 
∂ 2 ū | ∂ 2 ū
− ∂x∂y |(x0,y0) 

 ∂y 2 (x0 ,y0 ) 
=⇒ A(x0, y0) = 



 2
∂ ū | ∂ 2 ū |

− ∂x∂y (x0 ,y0 ) ∂x2 (x0 ,y0 )
D’où
∂ 2ū ∂ 2ū ∂ 2ū 2 = f (x
detA = | | −( | )
∂y 2 (x0,y0) ∂x2 (x0,y0) ∂x∂y (x0,y0)
Si detA = f (x0, y0) > 0 alors (14) est lo-
calement elliptique.

Exemples d’EDP
Quelques exemples d’EDP linéaires et non linéaires:

1. Equation de Laplace:

(
−∆u = f (x) sur Ω
(15)
u=g sur ∂Ω
C’est une EDP linéaire elliptique.
(
−∆u = f (x, u) sur Ω
(16)
u=g sur ∂Ω
C’est une EDP non linéaire elliptique.

2. Equation de la chaleur:
Pour un domaine Ω ⊂ Rn et T > 0, on
cherche une fonction u(x, t), x ∈ Ω et t ∈
R∗+ telle que:

∂u

 ∂t − ∆u = f
 dans Ω x ]0, T ]

u=g sur ∂Ω x ]0, T ]
u(x, t = 0) = u0(x) x ∈ Ω

(17)
u représente par exemplela température au
point x du domaine Ω à l’instant t ∈ [0, T ]
C’est une équation parabolique.

3. Equation des ondes:


on cherche u(x, t), x ∈ Ω ⊂ Rn et t ∈ [0, T [
telle que:

 2
 ∂ u − ∆u = f dans Ω x ]0, T [
2
 ∂t



u=g sur ∂Ω x ]0, T [


 u(x, t = 0) = u0(x) x∈Ω

 ∂u (x, t = 0) = u (x) x ∈ Ω
∂t 0
(18)

4. Système d’équations de Naviers-Stokes:


Ce système modélise un fluide incompress-
ible et visqueux.

• Régime non stationnaire incompressible:

(
∂u − (u · ∇)u − ν∆u = −∇p
∂t (19)
div(u) = 0
où ν est la viscosité.
• Régime stationnaire incompressible:
(
(u · ∇)u − ν∆u = −∇p
(20)
div(u) = 0

5. Système d’équations de Maxwell:


Met en relation le champs électrique E et
le champs magnétique H.

∂E
 ∂t = rot(H)


∂H = −rot(E) (21)
 ∂t
div(E) = div(H) = 0

6. Equation de Tricomi:

∂ 2u ∂ 2u 2
x2 2 + = 0 , (x 1 , x 2 ) ∈ R (22)
∂x1 ∂x22
7. Equations de Burgers:
Modélise les fluides mécaniques: c’est un
cas partculier de l’équation de Naviers-Stokes.

∂u ∂u ∂ 2u
+u =ν 2 (23)
∂t ∂x ∂x

8. Equation de Kortweig de Vries(KdV)


généralisé:

∂u ∂ 3u ∂f (u)
+ 3
+ =0 , t ∈ R∗+ et x ∈ R
∂t ∂x ∂x
(24)

9. Equation de Shrödinger non linéaire:


Appliqués à l’optique ou aux ondes dans les
fluides:

∂u 1 ∂ 2u
i =− + K|u| 2u , t ∈ R∗+ et x ∈ R
∂t 2 ∂x2
(25)
10. Equation de surface minimale:
q
div(Du/ 1 + |Du|2) = 0 , en dimension 3
(26)

où Du = (D1u, D2u, D3u).

11. Equation de Monge-Ampère:

n
X ∂ 2u
det(H)+ Ai,j (x, u, Du) +B(x, u, Du) = 0
i,j=1 ∂x ∂x
i j
(27)
où H = H(x) est le hessien de u en x et
Du = (D1u, . . . , Dnu).

Other Importants models:


Boltzmann equation:
∂f
+ v.∇xf = Q(f, f ), t ≥ 0, x ∈ RN , v ∈ RN
∂t
Q depends on the Boltzmann collision kernel,
v is the velocity of particles
and f : a distribution function (density of par-
ticles)
for more details see for example: Boltzmann,
....., Cercignani ,P.L. Lions, Di Perna, N. Mas-
moudi, C.D. Levermore, W. Greenberg, L St
Raymond, F. Golse, C. Bardos, T. Goudon,
E.Carlen, I. Gamba, ......,
C. Villani (A review of mathematical topics in
collisional kinetic theory,:Handbook of Math-
ematical Fluid Dynamics (Vol. 1), edited by
S. Friedlander and D. Serre, published by El-
sevier Science (2002), ......), ........ references
therein
Plasma:
∂f
+ v.∇xf + F (x).∇v f = 0,
∂t
F = −∇V ,
e2 R
V = 4π r ∗x ρ, ρ(t, x) = f (t, x, v)dv
0
equation for one species of particles,
and also there is not the effect of a magnetic
field, which leads to the Vlasov- Maxwell sys-
tem
e: charge of the particle
and  : permittivity of vacuum
for more details Balescu Delcroix and Bers ,
Decoster, C. Villani, Clément Mouhot, P.A.
Raviart, E. Sonnendrucker, E. Frénod, .......
references therein

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