COMPLpartiel-fév2020 Corrigé
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COMPLÉMENTS DE MATHÉMATIQUES
épreuve de contrôle continu du 13 février 2020
AVEC CORRIGÉ
Durée : deux heures. Les documents et moyens de calcul sont interdits. Les exercices sont indépendants.
Comme toujours, toutes les réponses doivent être justifiées, détaillées et soigneusement rédigées. Sur la
première copie, le candidat doit porter son nom dans le coin supérieur droit, puis l’occulter par collage.
Les autres copies ou intercalaires doivent demeurer anonymes, mais il est demandé de les numéroter.
a) Calculer u4 .
solution. À partir de u0 = 2 et u1 = 3, on calcule successivement u2 = 3 × 3 − 2 × 2 = 5, puis
u3 = 3 × 5 − 2 × 3 = 9 et enfin u4 = 3 × 9 − 2 × 5 = 17.
b) En utilisant le principe de récurrence double, démontrer que :
∀n ∈ N un = 2n + 1.
Et on cherche à montrer qu’on a alors : un+2 = 2n+2 + 1. Pour cela, il suffit de faire le calcul suivant :
D’après le principe de récurrence double, on conclut que l’égalité un = 2n + 1 est vraie pour tout n ≥ 0.
exercice 2. Pour chacune des trois propriétés suivantes, trouver l’ensemble des réels x pour
lesquels la propriété est vraie :
P (x) ∃y ∈ R / y2 = x
Q(x) ∃y ∈ R / y2 + 7 = x
R(x) ∀z ∈ R ∃y ∈ R / y2 + z = x
exercice 3. Soient A, B, C des sous-ensembles d’un même ensemble E. On suppose qu’on a les
inclusions suivantes :
A ∩ B ⊂ A ∩ C et A ∪ B ⊂ A ∪ C.
Démontrer que B est inclus dans C.
solution. Soit x ∈ B. Il s’agit de montrer que x ∈ C. On remarque d’abord que x ∈ A ∪ B ;
d’après la seconde hypothèse, ceci entraı̂ne x ∈ A ∪ C. On a donc x ∈ A ou x ∈ C. Dans le second cas,
on a directement x ∈ C. Dans le premier cas – celui où x ∈ A –, on remarque que x ∈ A ∩ B ; d’après
la première hypothèse, ceci entraı̂ne x ∈ A ∩ C, et donc x ∈ C. Dans les deux cas, on a montré x ∈ C.
x0 ≤ x1 ≤ . . . ≤ xn .
On veut démontrer la proposition P suivante : dans la liste (x0 , x1 , . . . , xn ), il y a au moins deux réels
qui se suivent et dont la distance est inférieure ou égale à n1 .
a) Écrire la proposition P en langage symbolique à l’aide d’un quantificateur portant sur une
variable i ∈ {1, . . . , n} et des valeurs xi − xi−1 .
1
solution. La proposition P s’écrit : ∃i ∈ {1, . . . , n} / xi − xi−1 ≤ n
x − x0 > n1
1
x2 − x1 > n1
...
xn − xn−1 > n1
f : R2 → R, (x, y) 7→ xy
g : R → R2 , x 7→ (x, x2 ).
f ◦ g : R → R, x 7→ x3
g ◦ f : R2 → R2 , (x, y) 7→ (xy, x2 y 2 ).
b) Montrer que f n’est pas injective, mais est surjective.
solution. On remarque par exemple que f (0, 0) = f (0, 1) = 0, ce qui suffit à montrer que f n’est
pas injective. Mais f est surjective, car tout z ∈ R est l’image par f de (z, 1).
c) L’application g est-elle injective ? est-elle surjective ?
solution. Supposons que x, x0 ∈ R vérifient g(x) = g(x0 ). Alors (x, x2 ) = (x0 , x02 ) et donc x = x0 .
Ainsi g est injective. Mais g n’est pas surjective, car il n’existe aucun x ∈ R tel que g(x) = (1, 0).
d) L’application f ◦ g est-elle injective ? est-elle surjective ?
solution. On sait que la fonction hh cube ii est une bijection de R sur R, donc f ◦ g est injective
et surjective.
e) L’application g ◦ f est-elle injective ? est-elle surjective ?
solution. L’application g ◦ f n’est pas injective, car (g ◦ f )(0, 0) = (g ◦ f )(0, 1) = 0. Elle n’est
pas non plus surjective, car il n’existe aucun x ∈ R tel que (g ◦ f )(x) = (1, 0).
On pouvait aussi utiliser les théorèmes généraux du cours qui disent : 1o ) si g ◦ f est injective, alors f
est injective ; 2o ) si g ◦ f est surjective, alors g est surjective. Comme on a vu aux questions b) et c) que
f n’est pas injective et que g n’est pas surjective, il en résulte que g ◦ f n’est ni injective, ni surjective.
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