Cours DF PDF
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Cours DF PDF
1. Prliminaires
Un thorme.
Thorme 1. Le rayon spectral d'un matrice est un minorant de l'ensemble des normes
1.1.
matricielles subordonnes :
(A) 6 kAk
1.2.
quation aux drives partielles : quation comprenant au moins une drive partielle
d'une fonction de plusieurs variables.
Ordre d'une quation aux drives partielles : ordre de la drive de plus haut degr
2
u
de l'EDP :
xu2 = f est d'ordre 2.
t
EDP linaire : quation de la forme
o la fonction
dernires
de ses drives ; les coecients des termes peuvent dpendre des variables indpendantes. Exemples :
1.2.1.
variables, :
et
P (, ) = a2 + 2b + c 2 + d + e + f
Les proprits de
Exercice 2.
En TP, tracer les polynmes dans les trois cas. Par exemple
a=b=1
a = 1, b = c = 12
a = b = 1, c = 2
1
Janvier 2010
Figure 1.1.
z = P (x, y)
Pierre Puiseux
1.2.2.
ut u = f
ut
dsigne la drive partielle par rapport au temps (u est donc une fonction de
variable d'espace, et de
t,
x,
1.2.3.
u = f
(1.1)
o
u =12 u + 22 u , i ,
Cette quation modlise par exemple le phnomne de conduction de la chaleur stationnaire (c..d. en rgime permanent). En lasticit, on rencontre galement l'quation du
bi-laplacien, c..d. :
2 u = f
(1.2)
L'quation (1.1) peut tre discrtise par dirences nies, volumes nis ou lments nis. Les mthodes des dirences nies sont limites des domaines gomtriques simples .
L'quation (1.2) est le plus souvent discrtise par lments nis, pour des raisons de prcision.
1.2.4.
(aronautique, coulements diphasiques, modlisation de rupture de barrage et d'avalanches). Elles sont souvent obtenues en ngligeant les phnomnes de diusion (parce
qu'ils sont de faibles importance) dans les quations de conservation de la mcanique.
L'exemple le plus classique d'quation hyperbolique linaire est l'quation de transport
(ou d'advection).
(1.3)
ut ux = 0, t R, x R
u (x, 0) = u0 (x)
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u0
Pierre Puiseux
la fonction :
u (x, t) = u0 (x + t)
(1.5)
u0
de montrer que la fonction dnie par (1.5) est solution en un sens que nous qualierons
de faible .
1.2.5.
Rd
l'EDP.
Maillage.
u = u0
Avec
u
n
1.3.
Exemple.
on se
1
. L'ensemble des points
n+1
h = {(ih, jh) , 1 6 i, j 6 n}
dnit un maillage cartsien rgulier (plus exactement le maillage est l'ensemble des
carrs dlimits par les droites d'quations
x = ih
et
y = jh,
avec
1 6 i, j 6 n)
lage triangulaire
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(xi )16i6nx
et
(yj )16j6ny .
[0, 1],
Pierre Puiseux
h = {(xi , yj ) 1 6 i 6 nx , 1 6 j 6 ny }
Plus exactement le maillage est l'ensemble des rectangles dlimits par les droites
x = xi
et
Au = b
usuellement on ne sait pas la rsoudre analytiquement. Dans ce cours, on se contentera
de trouver, par la mthode des dirences nies, une approximation de la solution aux
N
points du maillage h . Cette approximation, note Uh est donc un vecteur de R
o N
est le nombre de points du maillage.
Si une des variables est le temps, on la note
t [0, T ]
(plutt que
ou
y ),
et de la
mme manire que pour les variables d'espace, on discrtise le temps en considrant une
note
1.4.
f (x + h) =
(1.6)
n
X
hk
k!
k=0
h = 0.
f (x + h) ,
connaissant
et ses
x.
au voisinage de
au point
x,
x.
(1.7)
(1.8)
(1.9)
(1.10)
f (x + h) f (x)
+ O (h)
h
f (x) f (x h)
+ O (h)
f 0 (x) =
h
f (x + h) f (x h)
f 0 (x) =
+ O h2
2h
f (x + h) 2f (x) + f (x h)
2
f 00 (x) =
+
O
h
h2
f 0 (x) =
Ces formules sont la base des mthodes de dirences nies utilises pour rsoudre les
quations aux drives partielles de la physique. Elles se dmontrent en crivant la formule
de Taylor un ordre ad hoc, aux points
Universit de Pau et des Pays de l'Adour
xh
et
x + h,
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Pierre Puiseux
x+h
et
xh
(1.6)
aux
h2 00
f (x) + O h3
2
h2
f (x h) = f (x) hf 0 (x) + f 00 (x) + O h3
2
f (x + h) = f (x) + hf 0 (x) +
(1.11)
(1.12)
2hf 0 (x) = f (x + h) f (x h) + O h3
O(h3 )
h
Exercice 5.
Si
avec
= O (h2 ) ,
f :
1 6 i, j 6 d
Exemple 6.
Pour
d=2
on a :
2f
1
2
(x,
y)
=
(f
(x
+
h,
y)
2f
(x,
y)
+
f
(x
h,
y))
+
O
h
x2
h2
2
1
f
(x, y) = 2 (f (x, y + h) 2f (x, y) + f (x, y h)) + O h2
2
y
h
on en dduit que
f (x, y) =
1
2
(f
(x
+
h,
y)
4f
(x,
y)
+
f
(x
h,
y)
+
f
(x,
y
+
h)
+
f
(x,
y
h))
+
O
h
h2
est
1
1
= 2 1 4 1
h
1
h
1.5.
Exemple basique.
Au = b
l'oprateur
On considre l'EDP
(1.13)
00
0
u + cu
u (0)
u (1)
=f
=0
=0
dans
f, c
]0, 1[
c > 0.
On dcoupe le segment
[0, 1]
en
n+1
intervalles
h = {ih, 0 6 i 6 n + 1}
u0 = un+1 = 0
ui
ih
est
1
2
(u
2u
+
u
)
+
O
h
i1
i
i+1
h2
1. En ralit c'est une EDP une seule variable, donc une simple quation direntielle, mais elle
permet de bien comprendre le fonctionnement de la mthode des dirences nies.
Universit de Pau et des Pays de l'Adour
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Pierre Puiseux
O (h2 )
an de garder la
u0i =
1
(ui+1 ui1 ) + O h2
2h
Avec ces trois quations, on peut rcrire (1.13) aux points du maillage :
1
c1
2
(u
(u
2u
+
u
)
+
u
)
=
f
+
O
h
2
0
1
2
0
0
h2
2h
1
ci
(1.14)
1 < i < n : 2 (ui1 2ui + ui+1 ) +
(ui+1 ui1 ) = fi + O h2
h
2h
1
cn
i = n : 2 (un1 2un + un+1 ) +
(un+1 un1 ) = fn + O h2
h
2h
Ce qui peut s'crire matriciellement Ah Uh = Bh , soit, en extension :
c1
2
h12 + 2h
0
0
u1
h2
c2
c2
2
1
h12 2h
0
+
2
2
h
h
2h
u2
.
..
..
..
.
.
.
0
.
.
..
cn1
1
2
.
.
h2 + 2h un1
.
h2
cn
2
un
0
h12 2h
h2
i=1 :
Uh = A1
h Bh
f1
f2
= ...
solution
1.6.
0 (ou
bien n vers l'inni), la solution approche Uh converge-t-elle vers les valeurs exactes Uh =
(u (ih))16i6n de la solution ?
La seconde question concerne la convergence : si l'on fait tendre le pas
vers
De manire gnrale, on considre une EDP avec ses conditions aux limites et initiales :
(u) = 0
(1.15)
de solution
u : 7 R
et
h ,
un maillage de
est :
= ]0, 1[ ]0, +[
une forme
nj (u) = 0
(1.16)
Dnition 7.
Troncature
(jx, nt)
la valeur :
nj = nj (
u)
o
et la solution exacte
(x, t) = max nj , (jx, nt) h
Universit de Pau et des Pays de l'Adour
n1
fn
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Pierre Puiseux
lim
(x, t) = 0
(x,t)(0,0)
en espace,
en temps si
Dnition 9.
Ah Uh = Bh .
de h
A1
h
est born
l'application
h : C 1 (]0, 1[) Rn
u 7 (u1 , u2 , . . . , un )t
et
h (u)
Uh
ou parfois mme
uh .
Ah Eh
Eh = A1
h Rh
donc
Eh = Uh Uh
= Ah Uh Ah Uh
= Ah Uh Bh
= Rh
TODO A revoir...L'erreur
vrie
puis
kRh k
kEh k 6 A1
h
2. Diffrences finies pour les problmes elliptiques
2.1.
En dimension 1.
(2.1)
2.1.1.
00
u = f
u (0) = 0
u (1) = 0
sur
]0, 1[
Discrtisation. h =
prcdent, on pose
1
,n
n+1
> 1,
u (ih) = ui
Ah Uh = Bh
(2.2)
avec
Ah =
Uh = (ui )16i6n et Bh = (fi )16i6n
e`me
La i
composante de l'erreur
1
tridiagn (1, 2, 1)
h2
1
(vi+1 + 2vi vi1 ) vi00 . Or,
h2
on sait que (en utilisant la formule de Taylor-Lagrange) pour tout i, 1 6 i 6 n on a
de troncature est
ri = h2
ri =
v (4) (i ) + v (4) (i )
24
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avec
constante
dans
suite, en posant
Pierre Puiseux
C =
1
12
sup]0,1[ v (4)
Rh = h2 (K1 , K2 , . . . , Kn )t
(2.3)
|Ki | 6 C, 1 6 i 6 n
k.k2 La norme matricielle subordonne la norme euclidienne est la norme spectrale, qui, dans le cas d'une matrice A
2.1.2.
sin
h
2 (n + 1)
2
indpendamment de h
A1
h
donc
1
min{||,sp(Ah )}
est borne
A1
h
kAh Vh (Av)h k2 = h
sX
Ki2
16j6n
6 h nC
6 h hC
2
est
kAk
kAh Vh (Av)h k 6 h2 C
P
= maxi j |aij |. On montre au paragraphe suivant (2.2)que
1
A
6 1
h
8
2.2.
On dit que
On dit que
On dit que
A
A
A
Proposition 12.
A>0
si
Dmonstration.
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Dmonstration.
indice tel que
On pose
v0 = vn+1 = 0.
Pierre Puiseux
Soit
le plus petit
vp1 > vp
vp+1 > vp
(2.4)
(2.5)
On suppose
vp < 0.
Ah v > 0,
Comme
on a
ce qui est en
Proposition 14.
1
A 6
h
Dmonstration. A1
> 0
h
t
eh = (1, . . . , 1)
1
8
car
Ah
bi,j = A1
h
i,j
et
1
, la norme de Ah s'crit :
1
A
h
= max
bi,j =
A1
h eh
x(1x)
est solution de (2.1) avec e = 1 au second membre. Comme
Or on voit que u (x) =
2
(4)
u = 0, l'erreur de troncature est nulle, donc uh = h (u) = (u (h) , u (2h) , . . . , u (nh))t
1
vrie exactement Ah uh = eh , donc uh = Ah eh et on obtient l'estimation
1
A
h
6 sup |u|
]0,1[
1
8
2.3.
(2.6)
00
u = f
u0 (0) =
u (1) = 0
2.3.1.
Consistance.
i
0
1
16i6n
.
.
.
sur
Considrons :
]0, 1[
On discrtise :
Ah uh
(Au)h
Rh
0
(u1 u0 )
u (0) =
hK0
1
u (h) = f1 h2 K1
(u0 + 2u1 u2 )
h2
1
(ui1 + 2ui ui+1 ) u (ih) = fi h2 Ki
h2
1
h
.
.
.
.
.
.
n+1
un+1
1
Avec K0 =
u (h0 ) , Ki =
2
pour 1 6 i 6 n
h2
24
.
.
.
un+1 = 0
0
(4)
(4)
u ((i i ) h) + u ((i + i0 ) h)
et
0 , i , i0 [0, 1]
t
|Ki |
u0 et on limine la variable un .
h
Ah Uh = B
avec
h h
1 2 1
1
..
..
.
.
Ah = 2
h
..
.
avec
h = (, f1 , f2 , . . . , fn )t
B
et
.
Rn+1,n+1
..
. 1
1 2
..
Uh = (ui )06i6n .
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1
Ah
Pierre Puiseux
convergent.
1
, sous la
On peut changer la premire quation de ce systme. en la multipliant par
h
1
forme 2 (u1 u0 ) =
. Dans ce cas, le systme s'crit Ah Uh = B h avec
h
h
Ah
1 1
1 2 1
1 2
Rn+1,n+1
t
2 1
1 2 1
Ah =
1 2
1 1
1 2 1
Ah =
et
Ah
est le suivant :
1 2
h h
1 2 1
Ah =
Ah , Ah
1 2
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Pierre Puiseux
Une autre possibilit est de discrtiser la condition aux limites de Neuman l'ordre
h2
u (0) + O h3
2
2
h
= h + f0 + O h3
2
(u1 u0 ) =
h avec B
h = +
Ah Uh = B
h
et nalement
TP :.
00
2
u = sin x
u0 (0) =
u (1) = 0
(2.7)
sur
]0, 1[
u = sin x
1
1
, assemble la matrice Ah = 2 Tridiagn (1, 2, 1)
Ecrire une fonction qui, pour n donn, h =
n+1
h
et la matrice Ah du pb ci dessus. Calculer les spectres de
Ah et
de Ah et tracer sur
1
1
un mme graphique les normes kAh k2 , Ah
, Ah 2 et
Ah
2
Comparer avec la solution exacte
2.3.2.
Stabilit, tude de Ah .
Ah ,
on sait par
Rh = Bh Ah Uh l'quation
2.4.
En dimension 2.
Ah laplacien 2d de stencil
sont
pq
(p,q)
ui,j
1
h2
1
1 4 1
1
2 p
2 q
sin
+ sin
n+1
n+1
ip
jq
= sin
sin
n+1
n+1
4
= 2
h
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2.5.
Pierre Puiseux
Exercices.
Exercice 16.
monotone. Soit
v Rn
1 1
1 2 1
Ah =
1 2
est
tel que
Ah v > 0
(2.8)
Considrons le plus petit indice
p, 1 6 p 6 n
tel que
vp = min16i6n vi
et supposons que
vp < 0
(2.9)
(1) Montrer que
p=1
p > 1.
tablir que
vp1 > vp
vp+1 > vp
(2.10)
(2.11)
Exercice.
Ah
Etude de la matrice
le vecteur de coordonnes
est monotone.
Montrer que
Soit
A.
x
16k6n
et
u Rn
associe.
En dduire que
conditionnement de
celle de
A1 ,
et le
en norme spectrale.
Exercice.
A,
n .
kAk :
Au 6 0 = u 6 0 (cette ingalit s'entend composante par composante. Considrer un indice i tel que ui = max16j6n uj et supposer ui > 0. En
distinguant les cas i = 1,1 < i < n et i = n parvenir une contradiction.)
En dduire que A est inversible (Au = 0 = u = 0)
Montrer que (A1 )ij = bij > 0 (considrer ei = A (A1 ei ) = Aci > 0 o ei est le ie`me
e`me
1
vecteur de base et ci est la i
colonne de A .
t
1
Montrer que kA1 k 6 8 . (Considrer u (x) = 21 x (1 x) etu = (u (h) , u (2h) , . . . , u (nh))
,
P
P
P
t
1
montrer que Au = (1, 1, . . . , 1) U. Comme u = A U =
j b1j ,
j b2j , . . . ,
j bnj ,
Etude de
Montrer que
on a
1
A
= kuk
6 inf u
[0,1]
1
8
= R),
condition initiale
12 Laboratoire de Mathmatiques Appliques
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Pierre Puiseux
3.1.
u
u
+c
= 0 pour (x, t) R R+
t
x
u (x, 0) = u0 (x) donn
(3.1)
(3.2)
Thorme 17. Si
(3.1)
admet la solution
Dmonstration.
La fonction
0 0
0 0
x0 ,la
droite
Dx0
du plan
(x, t),
d'quation
x (t) =
x0 + ct. Montrons que si u est solution, de (3.1), alors u est constante le long de cette
(x, t) Dx0 ), et ceci pour tout x0 . La fonction : t 7 u (x0 + ct, t)
0 = cux + ut
= 0
donc
(t) = (0)
c'est dire :
x = x0 + ct,
on obtient
u (x, t) = u0 (x ct).
2 -priodique
u (x) =
u (k) eikx
kZ
avec des coecients de Fourier en nombre inni, dnombrable
u (k) =
(
u (k))kZ
1
2
kZ
u (x) eikx dx
De manire analogue, si
R,
u () eix d
u (x) =
R
avec les coecients de Fourier cette fois ci en nombre inni, non dnombrable (c'est
dire une fonction
u () =
1
2
u (x) eix dx
R
L'application
u 7 u
transforme de Fourier de
On retiendra que
est appele la
u.
An d'tudier le comportement d'un schma comme (3.6), on l'crit sous la forme
(3.3)
(n)
u (x + x) u(n) (x x)
2
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Pierre Puiseux
x R= jx. Supposant que l'on peut dcomposer un , un+1 ,etc. en intgrale de Fourier,
un (x) = R un () eix d , on peut se demander, pour une frquence donne, que devient
le coecient de Fourier un () au cours de la marche en temps du schma ?
On dmontrera en exercice que la fonction : x 7 u (x + x) a pour transforme de
b () = u () eix
Fourier
avec
Lorsque l'on prend la transforme de Fourier de (3.3) (c'est dire lorsqu'on calcule le
), on obtient :
ix
ix
d
\
(n+1)
(n)
u
() = u () 1
e
e
2
(n) () (1 i sin x)
= ud
La quantit
A () = 1 i sin ix
On a donc
\
(n+1) () = u
0 () An+1 ()
b
u
n+1
b0
6 u () sup |A|
R
Lorsque ce coecient est de module plus petit que 1, pour toute valeur de
L2 stable.
le shma
est
pour lesquelles
A () > 1,
le schma est
L2 instable.
2
(n)
2
d
(n)
u
2 =
u
2
L
Z L
2
d
(n)
=
u () d
ZR
2
2n d
(0)
=
|A ()| u () d
R
2
d
(0)
6 sup |A ()|2n
u
2
L
On a donc
(n)
u
2 6 kAkn
u(0)
2
L
L
3.3.
nt,
s'crit
un (x) = u0 (x cnt)
sa transforme de Fourier (en espace) de frquence
est
un () = u0 () eict
n
Le nombre
() = x
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un () = u0 () ei()
(3.4)
n
nt,
on trouve
un () = u0 () An ()
(3.5)
En mettant
A ()
sous la forme
A () = |A ()| ei()()
i()
on en vient naturellement comparer les deux coecients e
et
quotient
est l'erreur de dispersion ... TODO, cf quarteroni, page480
3.4.
(n+1)
uj
(3.6)
on pose
Consistance en
ei()()
: le
t
= c x
(n)
= uj
(n)
(n)
uj+1 uj1
2
O (t) + O (x2 )
2
Le schma est inconditionnellement L instable car : on crit (3.6) sous la forme
ix
ix
n+1
n
d
c
e
e
u
() = u () 1
2
d'o l'on tire :
n+1 () = A () u
cn ()
ud
avec le coecient d'amplication
1. Le schma est
2 sin2 x > 1
3.5.
3.6.
1
1+ 2 sin2 x
2
= |1 i sin ix| = 1 +
(3.7)
A () = 1 i sin x et |A ()|2 =
Stabilit l
Principe du maximum
Variation totale
(3.8)
3.6.1.
(n+1)
uj
(n)
= uj
Erreur de troncature
(n)
(n)
(n)
(n)
(n)
uj+1 uj1 + d uj+1 2uj + uj1
2
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Stabilit L2 :
Pierre Puiseux
t
A () = 1ic x
sin x2d (1 cos x).
Pour c et d xs, A () dcrit dans le plan complexe une ellipse paramtre par [0, 2].
Les axes de cette ellipse sont vertical et horizontal. Le max de |A ()| est atteint pour
. Le schma est stable si et seulement si
x 0, 2 , , 3
2
3.6.2.
|1 4d| 6 1
|1 i 2d| 6 1
si la condition CFL est ralise :
x
> c
t
on obtient la condition de stabilit
1 1p
1
>d>
1 2
2
2 2
3.6.3.
Stabilit l .
(n)
(n)
(n)
uj1 + (1 2d) uj + d
uj+1
=
d+
2
2
(n+1)
uj
(n)
(n)
(n)
B > 0.
Si on suppose de
surcrot
d >
alors
A, B
et
,
2
(n)
(n)
(n)
(n+1)
uj
6 A uj1 + B uj + C uj+1
(n)
6 (A + B + C) max uj
j
Schma saute-mouton.
(n+1)
uj
(3.9)
l .
(n1)
uj
(n)
uj+1
(n)
uj1
Stabilit
L2
1 (n+1)
c (n+1)
(n1)
(n1)
u
uj
+
u
uj
=0
2t j
2x j
(n)
(n)
u
u
+c
+ O x2 + O t2 = 0
t j
x j
u(n+1) (x) = u(n1) (x) u(n) (x + x) u(n) (x x)
avec
x = jx.
d
\
(n+1) () = u
(n1) () 2i u
(n) () sin x
u\
Cette galit couvre deux pas de temps. On peut l'crire matriciellement :
(n+1) ()
u\
(n) ()
ud
=
2i sin x 1
1
0
(n) ()
ud
(n1) ()
u\
Janvier 2010
Pierre Puiseux
A () =
2i sin x 1
1
0
det (A () I) = 2 + 2i sin x
n 1. Sous la p
> c, le discriminant est positif et les deux racines 1 , 2 i sin x 1 2 sin
x
t
|1 | = |2 | = 1.
Partie numrique.
u
u
2u
+c
2
t
x
x
u (x, 0)
u
(0, t)
x
u
(1, t)
x
avec (0
L2
= 0, x [0, 1] , t > 0
= u(0) (x)
= 0
= 0
< < 1)
0
(x)2 (1x)2
u(0) (x) = 16 sin 4 x
0.25
(0.25)4
si
06x<
si
6x61
si
1<x61
uN +1 = uN
et
u0 = u1 .
(n)
(3.10)
uj
(n)
(n1)
uj
(n1)
(n)
(n1)
(n)
(n1)
+ uj+1 , n > 0, 1 6 j 6 N
2uj
u uj1 +
u
2 j+1
x2 j1
(n)
uN +1 = uN
(n)
(n)
= u1
u0
Exercices.
3.9.1.
Shma Lax-Wendro.
(3.11)
(n+1)
uj
2
(n)
(n)
(n)
(n)
(n)
u uj1 +
uj+1 2uj + uj1
2 j+1
2
3.9.2.
(3.12)
(n)
uj
Shma Lax-Friedrichs.
(n+1)
uj
(n)
(n)
uj+1 + uj1 (n)
(n)
uj+1 uj1
2
2
2
et globale : noter que vj+1 + vj1 = 2vj + O (x )
Janvier 2010
3.9.3.
Schma de Newmark.
Pierre Puiseux
=R
+ condition
initiale
4.1.
Maillage:
t > 0
et
= f
si
= u0 (x)
= 0
= 0
x > 0
et
n > 0}
u
t
n
n
u
x2
1
un+1
unj + O (t)
j
t
1
=
unj1 2unj + unj+1 + O x2
2
x
=
un+1
= unj
j
t n
n
n
2u
+
u
+ t.fjn
u
j1
j
j+1
2
x
unJ+1 = 0
un0 = 0
4.2.1.
Consistance.
(n)
(4.1)
4.2.2.
Stabilit L2 .
= O x2 t + O (t)
1 eix 2 + eix
x
= 1 4 sin2
2
A () =
Schma
(4.2)
L2
soit
t
1
2
x
2
Janvier 2010
4.2.3.
(n)
(n)
(n)
(n)
u1 , u2 , ..., uJ
Pierre Puiseux
t
(4.3)
M =I
(4.4)
t
A
x2
et
..
..
.
.
.
1 2
.
.
.
.
..
..
..
A =
0
0
. .
.
..
..
..
2 1
0 0 1 2
= tridiagn (1, 2, 1)
Les valeurs propres de la matrice
(4.5)
donc les valeurs propres
(4.6)
4.2.4.
sont
k = 4 sin2 k x , 1 j J
2
de M sont
2
k = 1 4 sin k x , 1 j J
2
(4.7)
On retrouve (4.2).
2
x 10
t 104
ou
k, |k | 1
soit
t
1
2
x
2
J = 100 n = 10000
pas de temps !
k , k > 0
car
1 4 sin2 k 2 x > 1 2 sin2 k 2 x = sin (kx)
kM k = sup1kJ |k | = 1
soit encore
kM k = 1 4 sin
(4.8)
2
convergence.
(n)
la solution exacte )
(4.9)
en soustrayant
(4.9)
et
(4.3)
on obtient l'erreur
E (n+1)
E (n+1)
=
...
=
M E (n) + (n)
M n+1 E (0) +
M k (nk)
k=0,n1
Compte tenu de
E (0) = 0,
(n+1)
E
kM kk
(nk)
k=0,n1
1
sup
(n)
1 kM k n
Janvier 2010
Pierre Puiseux
(grace
2
t
t
x
2 t, et
(n)
= O (xt)+O x
= O (x) ,
1kM k = 4 x
2 sin
2
t
la condition CFL,
= O (1)), on obtient une majoration en O (x)
x2
4.2.6.
De plus
4.3.
(4.10)
M =I +
(4.11)
4.3.1.
4.3.2.
Stabilit L2 , inconditionnelle.
4.3.3.
Stabilit l .
4.3.4.
Principe du maximum.
4.3.5.
Variation totale.
4.4.
TODO
Le teta-schma.
Le paramtre
t
A
x2
[0, 1],
ce schma consiste
n+1
un+1
unj
un+1
+ un+1
unj1 2unj + unj+1
j
j1 2uj
j+1
(4.12)
(1 )
= fjn+
2
2
t
x
x
n+
Dans cette criture on a pos fj
= f (jx, (n + ) t). Sous forme matricielle, tenant
compte des conditions aux limites de Dirichlet homognes :
U (n+1) = U n
4.4.1.
t
A U (n+1) + (1 ) U (n) + tF (n)
2
x
Consistance du schma.
on pose
Proposition 18. Soit f une fonction dnies au voisinage d'un point a R, susament
rgulire, et soit [0, 1]. Alors
f (t + t) + (1 ) f (t t) = f (t) + (2 1) f 0 (t) t + O t2
Dmonstration.
DL de
f (t t)
Autrement dit, f (t + t) + (1 ) f (t
1
0
2 si =
(ou si f (t) = 0), d'ordre 1 sinon.
2
t)
f (t),
d'ordre
1
2
n+1
= T1 + T2 + T3
j
avec
1
un+1
unj
j
t
un+1
un+1
+ un+1
=
j1 2
j
j+1
2
x
(1 ) n
n
n
=
u
2
u
+
u
j
j+1
j1
x2
T1 =
T2
T3
Janvier 2010
Pierre Puiseux
Et on exprime
T1 =
puis en utilisant 18 la fonction
u
t
n+ 21
2u
x2
f () =
+ O t2
(x, )
n+1
2 u
+ O x2
=
2
x j
2 n+ 21
3 n+ 12 !
u
u
t
2
2
=
+
O
x
+
+
O
t
x2 j
2 x2 t j
T2
et enn
n
2 u
2
= (1 )
+
O
x
x2 j
2 n+ 21
3 n+ 12 !
u
u
t
= (1 )
+ O t2 + O x2
2
2
x j
2 x t j
T3
+
(2 1)
+ O x2 + O t2
2
2
t j
x j
2
x t j
= (2 1) O (t) + O x2 + O t2
Finalement,
n+1
j
4.4.2.
Stabilit L2 .
en supposant
f = 0,
A () =
on trouve
1 4 (1 ) sin2 x
2
2 x
1 + 4 sin 2
0, R ou encore
si > 21 cette ingalit est vrie
si < 21 cette ingalit est vrie si
et seulement si
(1) > 0
car
est dcroissante.
1
1
4
1
>
2
Le schma de Crank-Nicholson.
1
2
Consiste mixer les deux schmas implicite et explicite, et crire (ici sous forme
4.5.
C'est le
-schma
avec
matricielle)
(4.13)
un+1
unj
n+1
j
n
n
n
= fjn
uj1 2un+1
+ un+1
j
j+1 + uj1 2uj + uj+1
2
t
2x
Sous forme matricielle, si l'on tient compte des conditions aux limites de Dirichlet
homognes :
(n+1)
= U A
U (n) + U (n+1)
2
+ tF (n)
soit
(n+1)
= I+
1
A
2
A
2
1
U + I+ A
tF (n)
2
n
Janvier 2010
4.6.
Pierre Puiseux
1
A
a pour valeurs propres
2
2
2k
2x
2
(4.14)
un+1
un1
j
j
n
n
n
n
2u
+
u
j
j1 + fj
2t
x2 j+1
(4.15)
4.6.1.
4.6.2.
C'est un schma
schma au point
suppose que
f = 0,
et on crit le
u(n+1) (x) = u(n1) (x) + 2 u(n) (x + x) 2u(n) (x) + u(n) (x x)
on en prend la transforme de Fourier.
d
d
d
\
(n+1) () = u
(n1) () + 2 u
(n) () eix 2u
(n) () + u
(n) () eix
u\
d
(n1) () + 2 u
(n) () eix 2 + eix
= u\
x
d
(n1) () 8 u
(n) () sin2
= u\
2
qui se met sous forme matricielle :
(n+1) ()
u\
(n) ()
ud
!
= A ()
(n) ()
ud
(n1) ()
u\
avec
1
8 sin2 x
2
1
0
A () =
Le schma est
|z| 6 1.
Les valeurs propres de
A ()
2 x
p () =
8 sin
() 1
2
x
= 2 + 8 sin2
1
2
q
2 x
2 x 2
qui admet les deux racines = 4 sin
1
+
4
sin
.
2
2
On a | | > 1 pour toute valeur de , ce qui montre l'instabilit inconditionnelle
du
schma.
4.7.
Le schma de Dufort-Franckel.
(4.16)
Consistance
t n
n+1
n1
n
un+1
= un1
+
u
u
+
u
+
u
+ t.fjn
j+1
j1
j
j
j
j
2
x
2
t
:O
+ O (x2 ) (conditionnellement consistant).
x2
L2