CR - Sig - Caf
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Le compte de résultat est un document de synthèse retraçant l’activité de l’entreprise au cours d’un
exercice comptable.
Le résultat de l’exercice :
– est la différence entre le total des enrichissements (produits) et le total des appauvrissements
(charges) ;
Il arrive que l’entreprise réalise, en collaboration (en participation) avec d’autres entreprises, certaines
opérations. Les résultats obtenus sur ces opérations (bénéfices ou pertes) sont partagés entre les
participants. La part qui revient à chacun d’eux est inscrite en charges ou en produits dans la rubrique
: « Quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun ». Pour les calculs des soldes
intermédiaires de gestion (SIG), ces postes sont pris en compte avec les postes financiers.
2. Variation des stocks
Les variations des stocks se calculent à partir des stocks initiaux (SI) et des stocks finaux (SF).
Ces deux postes, situés en bas des charges d’exploitation et de produits d’exploitation, comprennent
plusieurs comptes
Les postes « Autres charges » et « Autres produits » ne relèvent pas de l’exploitation au sens strict
(cœur de métier). C’est pourquoi ils ne sont pas pris en compte dans le calcul de l’excédent brut
d’exploitation.
4. Charges exceptionnelles sur opérations en capital
Dans ce poste, se trouve essentiellement le compte 675. Valeurs comptables des éléments d’actif
cédés (VCEAC). Il s’agit de la valeur nette comptable (VNC) des immobilisations cédées. Cette charge
calculée n’entraîne aucun décaissement mais permet de sortir l’immobilisation du patrimoine de
l’entreprise.
• 775. Produits des cessions d’éléments d’actif (PCEA). Il s’agit du prix de vente des immobilisations
vendues (immobilisations incorporelles, corporelles et titres inscrits en immobilisations financières).
• 777. Quote-part des subventions d’investissement (QP des SI) virée au résultat de l’exercice. Les
subventions inscrites au compte 13. Subventions d’investissement sont virées progressivement au
compte de résultat en retenant la durée d’amortissement des immobilisations qu’elles ont financées.
Soldes intermédiaires de gestion (SIG)
CHIFFRE D'AFFAIRES
C'est le montant des affaires réalisées avec les tiers dans l'exercice professionnelle normale et
courante de l'entreprise.
Vente de marchandises (activité de négoce) + Production vendue (activité industrielle ou
de service) = CHIFFRE D'AFFAIRES (Hors taxes)
Parmi les grandeurs valeurs significatives du compte de résultat, le chiffre d'affaires occupe
une place tout à fait à part. Il reflète les performances commerciales de l'entreprise et sa
capacité à dégager des résultats. C'est donc un bon étalon de référence pour mesurer
l'évolution des autres soldes intermédiaires de gestion ; mais aussi les incidences du
développement de l'activité commerciale (poste clients) sur les besoins de financement.
MARGE COMMERCIALE
La différence entre les ventes de marchandises et leur coût d'achat constitue la marge
commerciale. Elle s'analyse dans le cadre d'une activité de négoce. Elle représente la marge
de manœuvre de l'entreprise pour payer ses frais de commercialisation et dégager un
bénéfice.
PRODUCTION DE L’EXERCICE
La production qui figure hors taxes dans le bilan final se définit comme la valeur des produits
et des services fabriqués par l'entreprise, qu'ils aient été vendus, stockés ou immobilisés.
VALEUR AJOUTEE
La valeur ajoutée est à l'origine un concept macro-économique. Elle retrace la création ou
l'accroissement de la valeur apportée par l'entreprise, dans l'exercice de ses activités
professionnelles courantes, aux biens et services en provenance des tiers.
La somme des valeurs ajoutées de tous les agents économiques forme « le Produit Intérieur
Brut » (P.I.B.).
Appréciation
La valeur ajoutée par une entreprise sera variable selon le secteur concerné : beaucoup plus
importante dans un secteur industriel que dans un secteur commercial. Au sein du même
secteur, le degré d'intégration, de même que les modalités d'interventions déterminent des
montants très différents- II est ainsi possible de citer parmi les facteurs qui accroissent les
charges externes et minorent donc la valeur ajoutée :
— le recours à la sous-traitance.
— l'utilisation d'immobilisations obtenue en crédit-bail.
— la location d'immeubles, de matériels ou outillages.
— le recours au personnel intérimaire.
L'analyste doit pouvoir intégrer ces choix de gestion dans son diagnostic (C'est pourquoi
certains calculent une valeur ajoutée corrigée, er intégrant tout ou partie de ces charges
externes). Enfin, toutes choses égales par ailleurs, l'accroissement du taux de valeur ajoutée
(rapport valeur ajoutée/production) est significatif de l'amélioration de la performance de
l'entreprise. Toutefois, il conviendra de distinguer dans l'utilisation de la valeur ajoutée les
destinations externes (rémunération du personnel, charges financières) et les composants de
l'autofinancement propres à maintenir ou développer le potentiel économique (dotation aux
amortissements et provisions, bénéfice).
Important :
1) Lorsqu'une entreprise fabrique la totalité des produits qu'elle vend, la valeur ajoutée est
une grandeur très significative de la répartition de sa production entre :
- les coûts des biens et services apportés par des agents économiques extérieurs.
- les coûts de production internes à décaisser (salaires, charges financières, etc.).
- la rémunération de l'entreprise.
2) Lorsqu'une entreprise a une activité purement commerciale de revente en l'étal, la valeur
ajoutée est une grandeur qui vient en complément - et donc en seconde position de la marge
commerciale.
3) Il arrive quelquefois qu'une entreprise allie à la fois une activité de production (exemple :
fabrication de remorques pour automobiles) et une activité commerciale (exemple : ventes
de bâches pour ces remorques, au litre du service de pièces détachées après-vente). Dans
cène hypothèse, il conviendra de bien distinguer les grandeurs analysées afin de comparer
des montants homogènes.
RESULTAT D’EXPLOITATION
II exprime la rentabilité de l'exploitation pendant l'exercice après prise en compte de la
politique d'investissement (amortissements) et des risques d'exploitation (provisions pour
dépréciation et pour risques et charges) après intégration des charges et produits de gestion
courante (à caractère externe à l'activité normale de l'entreprise) et des transferts de charges,
mais avant tous éléments financiers ou exceptionnels.
Le résultat d'exploitation traduit assez bien la marge issue de l'activité normale de l'entreprise,
indépendamment des coûts de financement des actifs, qu'il sert notamment, à couvrir.
RESULTAT EXCEPTIONNEL
II détermine le solde net des opérations exceptionnelles de l'entreprise au cours de l'exercice
(opérations de gestion et en capital).
II permet de mesurer l'impact des opérations exceptionnelles donc a priori non répétitives sur
le résultat global. En particulier il fait ressortir dans les opérations en capital les plus-values
ou les moins-values sur cessions d'éléments d'actif, ainsi que l'utilisation des techniques
fiscales de rétention de résultat en franchise d'impôt (provisions réglementées).
RESULTAT DE L’EXERCICE
C'est le solde de tous les produits et de toutes les charges générées au cours de l'exercice et
après calcul de la participation des salariés et de l'impôt sur les bénéfices des sociétés. C'est
le montant qui est inscrit au bilan avant répartition dans la rubrique des capitaux propres. Il
participe, en l'absence de distribution, au renforcement des ressources propres dont il
constitue la rémunération. Il traduit la rentabilité disponible de l'entreprise.
B) Partage de la valeur ajoutée
La valeur ajoutée (VA) correspond au surplus de valeur apportée par l’entreprise aux biens et
services acquis à l’extérieur :
C) SIG retraités
Les analystes financiers de la centrale de bilans retraitent certains postes des SIG du PCG afin
de donner à ces derniers une approche plus économique.
La Centrale des bilans (CDB) de la Banque de France propose une « batterie de ratios » :
La Capacité d’Autofinancement
C) Utilité de la CAF
La capacité d’autofinancement constitue une ressource vitale :
D) CAF et autofinancement
La part de la CAF revenant à 100 % à l’entreprise est appelée autofinancement :