La Digitalisation Au Sein Du Secteur Bancaire
La Digitalisation Au Sein Du Secteur Bancaire
La Digitalisation Au Sein Du Secteur Bancaire
Pratiques d’Entreprise
La digitalisation au
Document sein du secteur
N°1
Juillet 2020
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La digitalisation au sein du secteur bancaire : entre
causes et conséquences cas d’ABC Bank
RESUME
1. INTRODUCTION
L’industrie bancaire, avec son poids économique qui ne peut être ignoré, représente en
termes d’emploi selon le recensement de la Fédération bancaire européenne, 675 000
personnes en Allemagne, 440 000 au Royaume uni et 380000 en France, est en situation de
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Université Mouloud Mammeri, LAREMO: ryma.derridj@ummto.dz
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Université Mouloud Mammeri, LAREMO: lildouadi@yahoo.fr
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fragilité. Une pression réglementaire, une concurrence intense représentent l’environnement
actuel des banques dans le monde.
L’autre aspect de la révolution digitale est l’émergence de nouveaux acteurs. Que ça soit
sur le marché bancaire en faisant référence aux banques à distance (banques en ligne), Où
des intervenants de pôles différents qui représentent une menace pour la banque (la Fintech).
En prenant l’exemple du marché des moyens de paiement (monnaie virtuelle). Ces acteurs
ont su profiter d’une législation non restrictive, mais aussi des nouvelles conjonctures de
conquête de marché induites par l’évolution des comportements des clients.
Par ailleurs, en un peu plus d’une décennie, c’est le déferlement d’une succession de
contraintes qui s’abat sur les acteurs de ce secteur, les poussant à s’adapter rapidement
pour survivre et rester compétitifs.
En effet, l’impact sur les banques, pilier décisif de l’économie, a été considérable. Par
conséquent, l’industrie bancaire est l’un des secteurs les plus touchés par la transformation
digitale, en occupant la 4éme place du podium, derrière les TIC, les medias et les services
professionnels (Gandhi et al, 2016). En cause, nous avons, l’exigence de la clientèle, le
progrès technologique et la concurrence des acteurs de la FinTech.
La transformation des banques, est ainsi une réponse à ces évolutions de marché. Plusieurs
recherches tentent d’expliquer, que la maitrise digitale à un rôle prépondérant dans la
performance économique de l’organisation (Accenture, 2016). Cette digitalisation de la
banque, se traduit par l’optimisation via internet de l’expérience client, la transformation
des processus opérationnels, l’évolution des organisations et modes de fonctionnement
internes et le développement de ses métiers (Béziade, Assayag, 2014).
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Inévitablement et autrement dit, c'est tout le modèle économique qui est remis en cause : à
savoir l'aménagement et sa réactivité, les sources de rentabilité, les effets sur le réseau
d'agences, les effectifs, les compétences, et la relation client.
L'objectif de cet article est sans aucun doute de révéler l'impact de cette révolution
numérique dans le monde de la banque, en particulier en se penchant sur les principaux
apports de la digitalisation dans l’activité bancaire. Nous essayerons de comprendre et
connaitre les stratégies adoptées par les banques pour parfaire cette mutation qui les entoure.
Le cadre empirique portera sur l’Algérie. Il sera abordé pour savoir où l’Algérie se situe sur
la question de la digitalisation dans le domaine bancaire, en se basant essentiellement sur la
banque ABC, qui servira d’étude de cas. Une banque privée implantée de plus de 20 ans en
ALGERIE.
La Structure de l’article est composée de trois parties. Une première partie qui expose les
raisons ayant conduit les banques à entreprendre des mutations dans son modèle
économique, qui est désormais de plus en plus poussé vers le numérique. La deuxième
partie traite de l’explication de ces transformations digitales, qui s’opère à différents niveaux
au sein de la banque. Enfin pour finir, un état des lieux de la digitalisation bancaire en
Algérie, cas d’ABC BANK.
La transformation digitale du secteur bancaire ne s’est pas faite par hasard. Des éléments
et des facteurs ont suscité, cette intégration du numérique au sein de l’activité quotidienne
de la banque.
Ces facteurs sont d’ordre social, économique et technologique. Social en prenant compte
les nouveaux codes des consommateurs à l’ère digitale. Economique pour la forte
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concurrence qu’entraine la digitalisation. Technologique pour les avancées de plus en plus
sophistiqués dans le domaine de la finance en général, en faisant référence à la Fintech.
La généralisation d’internet et des appareils connectés qui sont de plus en plus sophistiqués,
a fortement modifié les habitudes de consommation des individus d’aujourd’hui (Eray P,
2018). Ils sont connectés la majorité du temps et adoptent une préférence à ce qui est
accessible directement via les sites web (Chamoux J-P, 2018). Contrairement aux
générations précédentes, qui ne voyaient pas d’inconvénients à se rendre et se déplacer en
agence pour effectuer leurs opérations financières.
Nous constatons, que désormais le client est plus difficile à satisfaire. Il veut tout faire
rapidement en un temps plus court et ne pas perdre son temps (Mckinsey, 2014). Ces
nouvelles habitudes, viennent du fait que les modes de vie évoluent avec le développement
de ces technologies. Les consommateurs ont alors pris goût à la facilité, la rapidité de
l’accessibilité des produits et services en un seul clic par le recours à internet.
L’impact et les effets de ces changements se ressentent dans la plupart des secteurs. La
banque est ainsi sujette à cette évolution et n’échappe pas aux nouvelles tendances du
marché.
Le consommateur des temps modernes est dans une position où, il a la possibilité d’interagir
avec l’entreprise. La communication est devenue bilatérale et interactive. Dans le sens
qu’elle n’est plus seulement de l’entreprise vers le client. Ce dernier, peut lui aussi
répondre, réagir et exprimer un avis (sa satisfaction ou insatisfaction). Le consommateur
d’aujourd’hui est également plus informé, notamment grâce aux nombreuses informations
disponibles sur le web (Chamoux J-P, 2018). Il détient aussi la capacité à porter atteinte à
la réputation d’une entreprise, ou au contraire la valoriser en la recommandant (par les
commentaires laissés sur les sites web ou sur les réseaux sociaux). Le consommateur à l’ère
digitale, se veut être servi efficacement en étant rapide, se veut être informé en répondant
à ses questions et aussi qu’on le traite de manière personnalisée.
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1.2. Les Banques en ligne : Nouvelle Source de Concurrence
Vers les années 2000, avec la révolution numérique, un nouvel acteur bancaire fait son
entrée sur le marché, il s’agit des banques en ligne ou dans le jargon financier les pure
Player, « imaginez une vraie banque virtuelle, pure player. Pas le classique un peu simplet,
service en ligne d’une banque ordinaire, mais une indescriptible légèreté, une banque sans
agence, sans comptoirs, sans guichets, sans conseillers, sans services clients. » (Sicard. M,
2012). Elles mettent à disposition de leur clientèle, différents services tels que ceux fournis
par les banques conventionnelles, mais accessibles exclusivement via internet. C’est le cas
de Boursorama Banque, qui se trouve être leader du marché des banques à distance en
France.
Ces banques, ont complètement conquit un grand nombre de personnes, dans la mesure où,
elles jouissent de certains avantages incontournables.
Les frais des services très attractifs par rapport aux banques classiques. Ces tarifs
compétitifs sont le résultat d’une capacité à faire baisser les coûts. En effet, n’ayant pas de
réseau d’agences leurs coûts se voient donc réduits. Un autre atout, c’est le gain de temps
qu’elles font gagner à leurs clients. L’accès est possible à n’importe quel moment de la
journée et de la semaine par un simple clic, procurant ainsi un sentiment de facilité à la vie
quotidienne de ces personnes qui y recourent.
Nous comprenons que les banques virtuelles représentent une menace pour les banques
traditionnelles. Surtout en sachant que « la fréquentation des agences exprimée en
pourcentage de clients les visitant une fois par mois et plus est passé de 40 % en 2006 à 28
% en 2011 et devrait atteindre 20 % en 2015. À l’inverse, le pourcentage de client utilisant
les banques en ligne au moins une fois par mois est passé à 28 % en 2006 et à près de 40 %
en 2012.» (Philippe Lecigne 2013).
Figure (1) : Part des Français se rendant en agence bancaire plusieurs fois par mois
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Source : BERNARD ROMAN et ALAIN TCHIBOZO 2017.
Nous remarquons dans la figure 1, que les plus jeunes fréquentent de moins en moins les
agences bancaires. La tranche d’âge entre 18 et 34 ans sont principalement connectés et
développent une préférence aux services en ligne.
Il est primordial pour les banques classiques d’aller vers une transition digitale. Si elles
parviennent à intégrer la digitalisation en interne et externe, elles pourront réduire leurs
coûts de fonctionnement et réussiront à toucher une clientèle plus large. Ça serait également
le moyen de conserver leur compétitivité face aux banques en ligne.
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La figure (2) ci-dessous présente le montant total des investissements dans la Fintech dans
le monde, des années 2008 à 2018, avec des prévisions allant jusqu’à 2020. Ainsi, la valeur
des investissements dans les services financiers innovants devrait atteindre les 45 milliards
de dollars. Ce qui nous fait percevoir la croissance fulgurante de ce phénomène.
Figure (2) : Valeurs totales des investissements dans la Fintech dans le monde
Les Fintech, peuvent désigner plusieurs exemples concrets tels que la monnaie virtuelle ou
la crypto monnaie (Bitcoin, blockchain) qui ne demande pas le recours à la banque centrale.
Ou encore le lancement d’application de transfert d’argent en dehors du circuit bancaire,
la création de compte en ligne, la fourniture de carte de paiement…
Les plateformes de crowdfunding sont elles aussi l’œuvre de la Fintech. Ces sites web qui
permettent à des particuliers d’emprunter des fonds sans l’intermédiaire des banques.
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Cette émulation pour le secteur bancaire, les conduit à se surpasser et à revoir leurs stratégies
qui passent par une transformation digitale nécessaire pour revoir la relation avec le client
qui interagit dans un écosystème en constante évolution technologique.
De par les nombreuses mutations qui s’opèrent dans le monde, en cause la révolution
numérique et technologique, les banques comme tout autre entreprise, intervenant dans tous
secteurs confondus, sont tenues de procéder à ce qu’on appelle la «transformation digitale».
Les banques sont dans une phase de définition d’une stratégie digitale absolue et
harmonieuse sur tous ses axes. Le numérique génère des transformations rigoureuses de tout
le fonctionnement du secteur bancaire. Dans la manière de faire et d’interagir avec la
clientèle, c’est l’ensemble de son écosystème qui est bouleversé et qui traduit la mise en
place d’un nouveau business model.
La digitalisation a pour rôle principal de rendre les relations plus souples et moins cadrées,
en permettant par la même occasion une communication plus simple et rapide et un échange
de données plus important.
Cette partie abordera cinq points principaux, qui résument les principales transformations
observé dans le domaine bancaire et ceux à différent axes : l’interaction des banques avec
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les clients mise en avant, les processus opérationnels changent, les usages de
fonctionnement internes, le développement des offres et sources de revenus de la banque,
evolution des métiers de la banque.
La banque pour rattraper son retard et ne pas perdre la face, devant un écosystème évolutif,
met en place au sein de son service marketing, une stratégie tournée vers le client comme la
base de sa stratégie de digitalisation.
Dans cette optique, le responsable marketing va se centrer sur l’expérience à faire vivre au
client. La relation entre la banque et son client est mise en avant comme une priorité.
Contrairement aux stratégies d’auparavant qui étaient concentrées sur le service à fournir.
Cette approche visant à faire émerger une relation durable avec le client, se base
essentiellement sur les sentiments et émotions ressentis par le consommateur. Ces
mécanismes sont aujourd’hui primordiaux pour accompagner les choix et l’offre de la
banque, et par la même occasion parvenir à fidéliser et à attirer de nouveau client.
Les clients de l’ère moderne ayant des attentes et des comportements qui ont évolué, la
fonction marketing de la banque est là pour les comprendre et parvenir à leur proposer des
services plus personnalisés, adapter au profil de chacun d’entre eux de manière à pouvoir
répondre à leurs besoins et ainsi les satisfaire (Mckinsey, 2014).
Les services de demain se veulent innovants et sur mesure avec une accessibilité plus
rapide, et non homogène et récurrent, normalisé à l’ensemble des clients de la banque.
Pour capter les prospects et pérenniser la relation avec les clients existants, les responsables
marketing tentent de créer des services avec ces derniers, pour obtenir un service répondant
à la pointe de leurs attentes. À l’aide d’une méthode remise en avant par le marketing digital,
qu’on appelle le «test and learn » (Béziade, Assayag, 2014). En plus du concept de
personnalisation, la banque adopte une stratégie multicanale. Le terme multicanal désigne
une pratique à laquelle recours les entreprises, qui consiste en l’utilisation parallèle ou
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relayée des différents canaux de contact pour la commercialisation des produits et
l’interaction avec la clientèle.
En d’autres termes, c’est le recours à d’autres moyens de communication tout droit sortis
de la révolution digitale. Dans une perspective de promouvoir les services bancaires, la
communication digitale conduit à nouer des liens de proximité avec les clients au-delà des
réseaux d’agences traditionnelles.
Parmi les outils de communication numérique à la disposition des banques, les réseaux
sociaux qui représentent une opportunité pour celles-ci, en assurant une continuité de
dialogue auprès d’une communauté plus élargie d’individus. Elle permet de connaitre les
nouvelles tendances du marché, les évolutions et attentes des clients et ainsi réagir en temps
voulu sur les bonnes occasions qui se présentent.
Un autre point important à souligner est le nouveau rôle des marqueteurs au sein des banques
qui est de recueillir l’ensemble des données clients, disponibles dans les différents appareils
numériques, sites internet des banques… afin de constituer des bases de données
consistantes, qui une fois analysées aboutiront à une meilleure connaissance du client. Ce
terme qui est utilisé principalement dans le milieu du marketing digital est connu sous
l’appellation du Big Data.
Le Big Data renvoie au volume de plus en plus important de données que devront traiter
les entreprises, représentant un enjeu majeur en termes de stratégie marketing. Ces données
peuvent être collectées soit, sur les systèmes d’information se trouvant en interne de la
banque, qui sont constitués des renseignements personnels (nom, âge, adresse, profession,
revenu…) et d’historique des opérations effectuées précédemment (crédits contractés,
ouverture de compte…). Soit recueillies en dehors de la banque, par le biais des réseaux
sociaux, des sites web ou des blogs. Le recours au Big Data est un moyen incontournable
pour mieux connaitre les prospects, et établir une segmentation plus précise et obtenir une
personnalisation du service plus optimal envers le client.
Le développement de la relation client n’est pas le seul élément qui a été induit par la
transformation digitale au sein du secteur bancaire. Les processus opérationnels ont eux
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aussi étaient impactés dernièrement. Les modifications observées au niveau opérationnel
sont de deux ordres. Une automatisation des opérations récurrentes et une dématérialisation
des dossiers de travail (Lemoine P, 2014).
Cette dématérialisation peut faire référence à plusieurs pratiques, qui avant l’intégration
des progrès technologiques étaient très pesantes : mise en place de salles de courriers
électroniques, qui permettent, le tri et la redistribution automatique de tous les courriers en
version électronique, l’organisation des documents clients par une indexation automatique,
mise en place d’archives électroniques, lecture automatique de documents…
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manuellement, susceptibles d’entrainer des erreurs et du temps considérable que ça
impliquait.
Le digital bouleverse en profondeur l’établissement qui l’adopte, que ce soit dans son
organisation ou dans ses usages de fonctionnement. Le partage de l’information est l’un des
éléments qui se trouve impacté par cela. Le défi étant de parvenir à une habilité inégalable,
les membres de l’équipe, et plus précisément les chargés de clientèle doivent être en mesure
de disposer de l’information souhaitée dans les plus brefs délais (Beziade, Assayad, 2014).
C’est à cet effet que les intranets sont mis en place, il s’agit d’un moyen de communication
utilisé par les établissements en interne pour communiquer et échanger en toute sécurité.
Nous parlons d’une nouvelle manière d’interagir au sein de l’agence bancaire entre
collaborateurs, c’est des plateformes qui permettent des échanges instantanés. En quelque
sorte, il s’agit d’adopter une certaine culture à l’entreprise, une interaction à l’ère digitale
qui est sensée aboutir à une meilleure performance en termes de partage d’information.
L'équipement mis à la disposition des employés sera également développé pour atteindre
ces objectifs d'efficacité et d'agilité, tels les ordinateurs, téléphones, tablettes PC et outils de
partage ou d'organisation tiers. De plus en plus entrent sur le marché du travail car
l'entreprise tarde souvent à intégrer ces outils et les nouvelles technologies, en particulier la
banque est soumise à des exigences réglementaires et de sécurité particulièrement
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contraignantes, le fleurissement de la tendance du Bring Your Own Device (ou Apportez
votre propre appareil) n’en facilite pas la tâche (Beziade, Assayad, 2014). Ces appareils
personnels se connectent au réseau interne, emportent des documents, stockent des e-mails,
etc. Autant de pratiques qui peuvent nuire à la sécurité informatique de l’entreprise.
Le secteur bancaire revoie son modèle économique pour être en mesure de s’intégrer dans
cet écosystème actuel. Cela passe par le renforcement du réseau d’agence, l’innovation dans
les services à proposer et la recherche de revenus supplémentaires.
Cependant, malgré l’importance que revêt le réseau d’agences pour la banque notamment
pour la relation clients, au milieu du secteur financier. Des statistiques nous révèlent que le
nombre d'agences bancaires en France de 2016 à 2020 sera en baisse. Ainsi qu'au cours de
cette période, selon une étude menée par Sia Partners sur différents établissements, le
nombre d'agences bancaires en France va diminuer pour 2020 par rapport aux années
précédentes en passant de 37 261 à 32 500 agences.
Le contact direct représente un atout par rapport aux concurrents, qui peut s’avérer
déterminant notamment lors de la bancarisation d’un client par ouverture d’un compte. La
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stratégie des banques n’est pas tournée principalement vers la réduction de son réseau
d’agences. Mais plutôt en s’appuyant sur des études d’implantation et d’optimisation des
actions de démarchages à l’aide d’outils tel que le géomarketing (Beziade, Assayad 2014).
Des modèles d’agences modernes sont alors nés, réinventés, certains entièrement ou
partiellement automatisés, le décor et la présentation est aussi au rendez-vous pour obtenir
des structures très accueillantes pour les clients.
Le digital et l’amplification des dernières technologies est un outil qui permet d’aboutir à
ces objectifs, par la mise en place d’application spécialement conçues pour les banques,
avec une simplicité d’utilisation pour le client qui pourra avoir accès à des services de bases,
comme la gestion de ses comptes, juste en étant connecté à internet, et ce à n’importe quel
moment.
C’est de la sorte qu’émergent l’e-Banking, qui pareillement a pour intérêt de profiter des
nombreux atouts conférés par internet, et de faire barrière aux banques en ligne, des acteurs
non bancaires de la Fintech et de la distribution en ligne.
La recherche de nouvelles sources de revenus par les banques, est un autre sujet de
réflexion. Car les progrès technologiques pourraient servir à faire émerger des idées
innovantes, qui seraient aptes à amener un revenu supplémentaire à la banque à côté des
produits traditionnels (Lavayssière, 2015).
Les résolutions des banques sur le sujet, ce sont du moins concrétisées, en faisant référence
à beaucoup de banques qui lancent des produits nouveaux qui servent à payer des achats sur
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internet ou qui permettent des transferts d’argent sécurisés. Dans l’objectif de corroborer les
rapports avec le client, et ainsi d’influencer réellement les ventes éventuelles de produits et
services bancaires.
La banque du futur doit être dans une position, la mettant dans la capacité à fournir des
services personnalisés et novateurs adaptés aux besoins de chaque client, ça représentera un
passage d’un système basé sur le contact physique qui ne se fait pas très souvent avec
cependant une forte valeur ajoutée à des interactions virtuelles très fréquentes, à faible
valeur personnelle, mais qui, au final, présentent une valeur significative pour la banque.
Le numérique est un procédé crucial qui doit permettre aux établissements financiers de
recouvrer ou entretenir la relation client en leur offrant des services innovateurs et faciles
d’utilisation, pour lesquels il serait apte à sauter le pas par la suite, mais qui le transcrivent
dans un climat de fiabilité, et le rendent plus favorable à souscrire à ces services et produits
bancaires qui lui sont fournis de façon plus adéquate.
Ça consiste à établir le profil type de la cible de la banque, très utilisée en marketing, cette
méthode est la représentation fictive d’une personne appartenant à un groupe d’individus
aux comportements, motivations et objectifs proches.
Donc une fois le client type identifié, ça permettra à la banque d’être plus efficace
lorsqu’elle va concevoir ses produits et services (site web, application etc...).
La digitalisation qui touche le secteur bancaire, arrive à le réformer dans ces axes les plus
profonds. Son fonctionnement, son organisation, ses interactions, ses produits tous ont
connu des modifications. Mais ça ne s’arrête pas là, car les métiers de la banque sont eux
aussi en train d’évoluer.
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Une prédication totale et exhaustive des métiers futurs de la banque n’est certes pas possible
pour l’instant. Cependant, nous pouvons dès à présent décrire, et expliquer les éventuels
effets et conséquences du digital sur les métiers apparus récemment.
Par ailleurs, une panoplie importante de métiers fleurit par référence à ce qui se faisait
auparavant, la différence réside dans l’incorporation de l’aspect digital.
Deux catégories principales de métiers sont impactées par la digitalisation, les opérations
de gestion administratives, les métiers liées aux services clientèles.
Selon l'Observatoire des métiers de la Banque « estime que d'ici 2025, les entités bancaires
auront pleinement pris la mesure des évolutions digitales et qu'elles seront donc en mesure
d'offrir à chaque client un traitement personnalisé ».
Egalement selon l’observatoire des métiers « Depuis 2011, il existe 26 métiers repères dans
la banque, d'ici 2025, certains seront amenés à disparaître, d'autres à se transformer
profondément ».
Parmi les métiers qui sont voués à disparaitre, trois principales activités. « Les métiers
proches à la gestion administrative, le suivi et le contrôle des opérations courantes ainsi
que le recueil et l'interprétation des activités simples » (Bourse des crédits).
Ce gain de temps est donc mobilisé sur des opérations plus pertinentes comme le contrôle,
le traitement et la vérification.
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Concernant les métiers voués à se transformer, ceux des chargés de clientèles, qui sont
particulièrement au cœur de la relation client, vont devoir évoluer avec l'arrivée des
nouvelles technologies.
Notamment, dans l’appréhension des besoins des clients qui compte tenu de cette
digitalisation sera sans doute facilitée par le recourt à des supports d’interaction virtuels. Le
contact avec le client devra ainsi se faire par le biais de plusieurs canaux (réseaux sociaux,
site web, ect...).
Cette partie présentera de manière concise le secteur bancaire algérien dans un premier
temps. Puis abordera la manière dont est perçue la digitalisation en Algérie de façon
générale. Nous terminerons par la stratégie digitale selon la banque ABC Bank, un
établissement bancaire exerçant en Algérie.
Le secteur bancaire algérien est constitué de six principales banques étatiques, BNA, BEA,
BADR, BDL, CPA, CNEP. Il comporte également quatorze banques à capitaux étrangers,
dont dix filiales et trois succursales de banques internationales et une banque à capitaux
mixtes.
Pour le moment, il n’y a pas de banques privées à capitaux algériens qui exercent sur le
territoire national. Les banques privées implantées en Algérie, les succursales sont HSBC
Algeria, Citibank Algeria et Arab Bank Plc. Quant aux filiales, il s’agit de Société Générale,
BNP Paribas, Natixis Algerie, Crédit Agricole CIB Algerie, Arab Banking Corporation
ABC BANK, Housing Bank for Trade and Finance, Fransabank Al Djazair, Gulf Bank
Algeria, Al Salam Bank et Trust Bank Algeria. La banque à capitaux mixtes sous le nom de
Banque Al Baraka.
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Selon la Banque d’Algérie, le marché bancaire algérien est composé de 1469 agences. Dont
1123 agences de banques publiques, contre 346 agences de banques privées. « On relève
donc la présence d’un guichet bancaire pour 25 660 habitants contre, par exemple, une
agence pour 7 437 habitants en Tunisie ». (Sekak, 2017). Nous constatons que le marché
bancaire algérien, n’est pas très dense, par comparaison au pays voisins. L’implantation des
banques en Algérie est aussi caractérisée par une mauvaise répartition des réseaux. Malgré
que les banques publiques soient présentes dans pratiquement toutes les wilayas. Les
banques privées ont tendance à s’implanter dans les grandes villes, au Nord du pays.
Quelques banques étrangères, plus spécifiquement les banques françaises, ont fortement
contribué au développement de la densité du marché bancaire algérien. En effet, deux
d’entre elles disposent de plus de 70 agences. BNP Paribas avec 71 agences et Société
Générale avec 87 agences.
A côté d’elles s’ajoute Gulf Bank Algeria, qui comporte 63 agences. Ces trois banques
privées ont mis en place une activité considérable en ce qui concerne la fourniture de
services aux particuliers. Sans oublier deux établissements, Natixis Algérie avec ses 28
agences et ABC Bank avec 25 agences, qui sont particulièrement tournées vers une clientèle
corporate.
Le nombre d’employés dans le secteur est estimé à 36 287 salariés et 6 500 parmi eux
sont rattachés aux banques privées. Concernant le nombre de comptes bancaires, ils sont à
priori de 12 millions dans le pays. Une autre caractéristique du secteur bancaire algérien,
c’est l’offre de services qui n’est pas très diversifiée par comparaison aux pays plus
développés. Que ce soient ceux fournis aux particuliers ou bien aux entreprises.
« L’Algérie s’est classée à la 76ème place au niveau mondial en matière d’adoption des TIC,
de téléphonie et haut débit mobile et au nombre d’utilisateurs internet, selon le rapport du
forum économique mondial (FEM) sur la compétitivité mondiale pour l’année 2019 ».
(Mehenni, 2019). L’adoption des nouvelles technologies en Algérie est donc en progression,
ce qui serait un bon signe.
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Concernant la numérisation des services, bien que celle-ci soit encore timide, nous
observons cependant une évolution et une volonté de vouloir adopter et intégrer la
digitalisation dans le domaine de la finance. Les Algériens, ont en effet adopté les supports
de connexion et le numérique dans leur vie quotidienne. Que ce soient les plus jeunes ou
les plus âgés. Les banques algériennes sont donc dans l’obligation de réponde aux nouvelles
tendances du marché, en se lançant dans une transformation digitale, bien qu’elle soit moins
impressionnante par rapport aux pays avancés, mais elle est notamment bien là.
C’est ce qu’affirme l’ancien ministre des finances Abderhmane Raouya, qui dans un
communiqué déclare que l’année 2018 devrait connaitre des évolutions considérables en
matière de digitalisation financière, en faveur de la modernisation des systèmes financiers
des banques publiques et l’application des mesures introduites par la loi de finances.
Dans le même sillage, lors d’une conférence dédiée à la digitalisation bancaire, ce dernier a
fait connaitre que quatre banques publiques (BDL, BADR, CNEP et BEA) sont au stade de
finalisation de la rénovation de leurs systèmes financiers en attendant l’achèvement de la
même démarche par la BNA et le CPA. À ce propos, en vertu de la loi de finances 2018 en
vigueur depuis le premier janvier, tous les commerçants ont l’obligation de se doter d’un
terminal de paiement électronique (TPE) avant la fin de l’année 2019. Encourageant ainsi
la transition vers une économie numérique.
Cette évolution digitale du secteur bancaire algérien a fait émerger une agence digitale
de la Banque Nationale d’Algérie (BNA) en octobre 2018, qui représente une première pour
les banques publiques sur l’ensemble du territoire national. Une modernité pour le concept
d’agence, dont l’objectif est d’externaliser les services fournis aux clients, en l’occurrence
aux particuliers, ça permet de gagner un temps considérable, qui sera affecté aux activités
de conseils et de financement directement en faveur d’une clientèle corporte jugée plus
importante en termes de rentabilité. Cette dernière tendance d’agence remplie toute les
fonctionnalités d’une agence traditionnelle. Elle arrive même à maintenir un contact de
proximité par le biais des supports de Visio conférence mis à la disposition du client pour
interagir systématiquement en cas de nécessité avec les chargés de clientèle de
l’établissement.
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La première banque à avoir introduit le concept d’agence digitale en Algérie, avant
même la Banque Nationale d’Algérie, se trouve être BNP Paribas El Djazair., qui sera
adoptée par la suite par Natixis Algérie.
Les observations de ces dernières années, nous soulignent que les transformations
digitales n’ont pas atteint leurs termes, il reste encore plusieurs dispositifs à mettre en place.
Cependant, Il y a lieu de signaler que l’évolution de l’économie numérique dans notre pays
est en bonne voie, garantissant une sécurité aux consommateurs et essayant de restreindre
toute manœuvre frauduleuse dans ce nouveau modèle, qui vont être les principales
préoccupations par la suite, pour le succès de la démarche de mutation vers le digital dans
le secteur bancaire Algérien.
ABC Bank (Arab Banking Corporation), constituée en société est une banque internationale
dont le siège est à Manama, dans le Royaume de Bahreïn. Leur réseau est réparti sur les
cinq continents, couvrant des pays du Moyen-Orient, d'Afrique du Nord, d'Europe, des
Amériques et d'Asie.
ABC Bank, fondée en 1980 est cotée à la Bourse de Bahreïn et ses principaux actionnaires
sont la Banque centrale de Libye et la Kuwait Investment Authority. La banque ABC est
l'un des principaux fournisseurs de services de financement commerciaux, de trésoreries, de
projets et de financement structuré, de syndications, de services bancaires aux entreprises et
institutionnels ainsi que de services bancaires islamiques. Ils sont également sur une
stratégie d’élargissement du réseau de la banque de détail dans la région MENA.
Malgré que la Banque ABC soit agréée comme une banque de gros corporate par la Banque
centrale de Bahreïn, ceci ne l’empêche en rien d’être présente sur d’autres créneaux.
Concernant son activité, ABC Bank propose des produits et des services bancaires de détail
pour les particuliers à travers ses filiales en Algérie, en Egypte, en Jordanie et en Tunisie.
ABC Bank met en place sa stratégie de digitalisation de son activité en Algérie, tout en
étant dirigée par le département Digital Banking and Retail au siège social à Bahreïn.
L’activité de détail de la Banque a établi une empreinte de distribution importante et a
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investi considérablement dans la technologie pour offrir des produits et des services
diversifiés, régionaux et sectoriels spécifiques, dans toutes les zones géographiques.
Elle tente ainsi de proposer des produits et services traditionnels et sur mesure. Les moyens
déployés pour atteindre cet objectif sont les suivant : la formation continue des équipes de
personnel, une stratégie centrée sur le client, une variété de plateformes de distribution
(stratégie multicanal).
Les équipes de la banque s’engagent alors à fournir une expérience client irréprochable sur
une variété de plateformes de services et de points de contact clients. En développant des
solutions financières personnalisées holistiques construites autour des besoins et des
aspirations des clients, les produits et services sont alignés sur le style de vie permettant à
leurs clients de satisfaire leurs besoins financiers. Tous ces efforts ont aboutit au lancement
d’une application en 2018 « ABC Digital », qui est un service de banque en ligne, conçu
pour mieux répondre aux besoins de ses clients. Accessible à n’importe quel moment et
n’importe où 24h/24 et 7j/ 7 utilisable avec toute appareil via internet (ordinateur, tablette
et Smartphone).
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tant réclamée par les clients. C’est désormais une réalité pour peu qu’on dispose
d’un appareil électronique (ordinateur, tablette ou smartphone) et d’une connexion
internet. Ce service offre, selon les responsables d’ABC Bank, plus de
fonctionnalités qui facilitent davantage le quotidien des Algériens. Autrement dit, il
devient possible, tout comme le font déjà d’autres banques.
Les transferts de Devises à l’étranger (compte devises) est lui aussi un service
proposé via l’application. L’instruction de transfert des devises sera notifiée à
l’agence et à la Direction des opérations à une adresse électronique dédiée. La
réservation de fonds nécessaires au transfert des devises ainsi que le montant de
la commission de transfert en DZD sont totalement digitalisés (automatisés). A la
réception de la notification, le directeur d’agence devra valider la transaction et
poursuivre le traitement conformément à la procédure de transfert de devises à
l’étranger. La Direction des opérations, poursuivra le traitement de l’instruction
conformément à la procédure de transfert en vigueur. A noter que le traitement ici
est semi automatisé.
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La demande d’ouverture de dépôt à terme est aussi accessible via la plateforme.
L’instruction de demande d’ouverture de dépôt à terme sera notifiée à l’agence de
tenue de compte. A la réception de la notification, le chargé de clientèle contactera
le client pour l’informer des conditions et du taux applicable et programmer le
rendez-vous avec le client. Il est à noter qu’ABC Digital permet l’initiation à distance
de la transaction. Cette dernière est finalisée en agence.
Deux autres types de services qui facilitent le quotidien des clients au travers d’ABC
Digital, c’est la demande de relevé de compte et la demande de chéquiers.
L’instruction de demande de relevé de compte sera notifiée à l’agence de tenue de
compte. A la réception de la notification, le Back office de l’agence procèdera à
l’établissement du relevé de compte ou de la demande de chéquier. Le chargé
clientèle contactera le client pour venir récupérer à l’agence son relevé de compte
ou son chéquier. A signaler que le traitement est semi automatisé pour ce genre
d’opérations.
Pour les entreprises le paiement de leurs taxes (G50) est l’un des nombreuses
fonctions de la plateforme. L’instruction de transfert sera notifiée à l’agence de
tenue de compte et à la Direction des opérations. Avant la date limite du paiement
de la taxe, la direction des opérations devra exécuter le virement via RTGS même
si le montant du virement est inférieur à 1 million de dinars.
Une autre option pour les clients de la banque ABC est la possibilité de souscrire à
une pré-domiciliation en ligne. Une fois établie l’instruction de transfert sera notifiée
à l’agence et à la Direction des opérations documentaires. A la réception de la
notification, la direction des opérations documentaires procédera au traitement de
la pré-domiciliation selon la procédure en vigueur.
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CONCLUSION
Les banques ont bien compris la nécessité de la digitalisation de leur activité, qui
est devenue sans aucun doute non pas une option mais une obligation. Pour
pérenniser et ne pas tomber dans le déclin et l’obsolescence.
Un autre volet qui est impacté directement par le digital, il s’agit des métiers de la
banque. En particulier deux d’entre eux, celui de gestionnaire administratif qui
s’occupe des opérations avales, et celui de chargé de clientèle intervenant plus en
amont. Certains d’entre eux devront être supprimés en raison d’une automatisation
des tâches surtout celles administratives. Et les autres vont évoluer notamment
ceux qui entrent directement en contact avec les clients, en renforçant leur métier
à l’aide de supports digitaux.
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En terme de stratégie à suivre, les banques devront s’armer d’idées innovantes qui
leurs permettront de révolutionner le modèle dans lequel elles s’y trouvent, et ainsi
être en mesure de rivaliser avec les Fintech.
Quelques banques, qui sont dans des économies avancées choisissent une
stratégie radicale, celle d’investir dans l’achat de ces start-up innovantes, qui leur
font intégrer ces technologies plus facilement et plus rapidement.
Dans le cas d’ABC BANK, elle est en plein dans la transformation digitale. Pour
l’instant, sa stratégie se base essentiellement sur l’amélioration de la visibilité en
ligne, le développement d’un nouveau canal commercial, la proposition d’une
panoplie de services à distance aux prospects et clients de la banque. Une
application a été mise en place à cet effet, ABC Digital qui permet d’avoir accès à
certains services sans devoir se déplacer en agence. Cependant, elle ne compte
pas s’arrêter là, en envisagent d’investir d’avantage dans ce créneau et être à la
hauteur d’une transformation plus achevée. Dans une perspective de mettre à
disposition de leurs clients une «agence virtuelle » avec tous les services.
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