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Mémoire Stéatose

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‫الجوهىريت الجسائريت الديوقراطيت الشعبيت‬

République Algérienne Démocratique et Populaire


‫وزارة التعلين العالي والبحث العلوي‬
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
2 ‫جاهعت الشهيد هصطفى بن بىلعيد – باتنت‬
Université Mustapha Benboulaïd – Batna 2
‫كليت علىم الطبيعت والحياة‬
Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie
‫قسن الويكروبيىلىجيا و الكيوياء الحيىيت‬
Département de microbiologie et de biochimie

Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du diplôme de Master en :


Filière : Science biologique
Spécialité : Biochimie appliquée

Thème
Les plantes médicinales utilisées dans le traitement
de la stéatose hépatique non alcoolique
Présenté par :
BENHAMANA SELSABIL
LEMMOUCHI NOR EL HOUDA
BENBAKHTA MERIEM
TELLI ASMA
Jury composé de :

Dr. Aouachria Sana MCA.UNIV Batna-2 Président


Dr. Lassed Somia MCB.UNIV Batna-2 Promoteur
Dr. Laadjimi Karima MCB.UNIV Batna-2 Examinateur

Année universitaire : 2020/2021


Dédicaces

Je suis BENHAMANA SELSABIL me dois d’avouer pleinement ma


reconnaissance à toutes les personnes qui m’ont soutenue durant mon parcours,
qui ont su me hisser vers le haut pour atteindre mon objectif.

C’est avec amour, respect et gratitude que je dédie ce modeste travail :

Un très très grand dédicace a mes chers parents Benhamana Ramdane et


Benhamana Zina qui m’ont toujours encouragé, pour leurs sacrifices, leurs
soutiens et leurs précieux conseils durant toute ma vie je ne peux restaurer leur
fatigue que avec mon succès dans cette vie dans mes études et mon travail
inshaallah . Que Dieu vous bénisse et vous garde en bonne santé.

À mes chères sœurs Sara, Sana,et ma petite sœur sirine qui m’a toujours
soutenue.

À mes chers frères Sami et Sofiane pour vos encouragements qui m’ont été

d’un grand soutien.

À à toutes la famille BENHAMANA , à mes oncle , mes tantes, mes cousins


et cousines surtout AYA BENHAMANA .

À mes amies de membre de mémoire NOE EL HOUDA , ASMA et


MERIEM avec qui j’ai vécu des beaux moments au cours de cette année,ainsi
qu’à sa famille.

À mon encadreur LASSEED SOMIA pour nous aider dans la réalisation de


notre mémoire

À mes chers amis qui me rendent la vie plus belle , sans exception.

À toute la promotion 2021 BIOCHIMIE APPLIQEE M2

BENHAMANA SELSABIL
Je suis BENBAKHTA MERIEM je dédie

À ma très chère maman Samia

Qu’elle trouvent en moi la source de leur fierté

À qui je dois tout

À mon père Farid

Dont le mérite, les sacrifices et les qualités humaines

m’ont permis de vivre ce jour.

À mon Frères et mes soeurs : Karima, Abderrahmane ,Khadija, Takielldine

Qui m'ont toujours encouragé

À mes amies de membre de ce travail : Asma , Selsabil , Nor El houda

A tout ceux que j’aime

BENBAKHTA MERIEM
Je suis TELLI ASMA Je me dois d'avouer pleinement ma reconnaissance à
toutes les personnes qui m'ont soutenue durant mon parcours, qui ont su me
hisser vers le haut pour atteindre mon objectif. C'est avec amour, respect et
gratitude que je dédie ce modeste travail :

À mes chers parents qui m'ont toujours encouragé, pour leurs sacrifices,
leurs soutiens et leurs précieux conseils durant toute ma vie. Que Dieu vous
bénisse et vous garde en bonne santé.

À mes chers frères et mes chères sœurs : Sabih ,kamilia , Siham , Ramzi et
Yousra pour leurs appuis et leur encouragement .

À tout la famille : Telli et Chebri.

À ma meilleure amie : Meriem Benbakhta et sa famille.

A mes beaux frères : Rabeh , Abed Elnour et Sofiane.

À mes amis de membres de mémoire : Meriem ,Selsabil et Nor ELHOUDA


avec qui j'ai vécu des beaux moments au cours de cette année .

À mes chers amis qui me rendent la vie plus belle, sans exception.

À toute la promotion 2021 BIOCHIMIE APPLIQUÉE.

ASMA TELLI
Je suis LEMMOUCHI NOR EL HOUDA avec un énorme plaisir, un coeur
ouvert et une immense joie que je dédie ce travail :

À mes chers parents, LEMMOUCHI MOUHAMED et MEROUANI


RACHIDA pour tous leurs sacrifices, leurs encouragements, leurs

Soutiens, leurs précieux conseils et leurs prières durant toute ma vie.

Que dieu vous procure bonne santé et longue vie.

À toutes familles LEMOUCHI et MEROUANI .

À mes copines, BENDIAB MERIEM et BENHAMANA SELSABIL , pour


me soutenir toutes les années de mes études à l’université

À mes chers amis pour tous les bons moments qu’on a vécus ensemble.

A tous mes enseignants et à toute ma promotion.

À tous ceux qui m’ont soutenu, de près ou de loin à la réalisation de ce


travail.

LEMOUCHI NOR EL HOUDA


Remerciements

Nos remerciements vont tout premièrement à Dieu le tout puissant pour la


volonté, la santé et la patience de mener à bien ce modeste travail. Nous
souhaitons tout d'abord remercier l'administration et les professeurs du
Département de Microbiologie et de Biochimie et tout qui nous donné le
courage pour contenu notre étude.

À notre encadreur Docteur Lassed Somia. Vous nous avez fait le grand
honneur de nous confier ce travail et d'accepter de le diriger. Ceci est le fruit de
vos efforts. Vos encouragements inlassables, votre amabilité, votre disponibilité
et votre gentillesse méritent toute admiration. Nous saisissons cette occasion
pour vous exprimer notre profonde gratitude tout en vous témoignant notre
respect.

À Docteur Aouachria Sana, présidente du jury .Nous vous remercions


d'avoir accepté de présider ce jury et d'apporter votre regard critique à ce
travail. Par ce message, nous vous adressons notre profond respect.

À Docteur Laadjimi Karima, examinateur pour votre expérience et conseils


précieux dont nous avons pu bénéficier, nous sommes ravies que vous ayez
accepté d'intégrer ce jury. Nous vous adressons nos chaleureux remerciements.

Enfin, nous tenons à remercier tous ceux qui, de près ou de loin, ont
contribué à la réalisation de ce travail.
‫هلخص‬

‫ٌؼتجش ِشض اٌىجذ اٌذًٕ٘ غٍش اٌىح‪ِ ًٌٛ‬شضب شبئغ جذًا فً اٌؼبٌُ ‪ .‬وّب أٗ ِتؼذد اٌؼ‪ٛ‬اًِ ‪ ،‬حٍث ٌشتجظ تط‪ٛ‬سٖ‬
‫ثشىً أسبسً ثبٌسّٕخ ‪ ،‬ػسش اٌ‪ٙ‬ضُ ‪ ،‬اٌؼّش ( ≤ ‪ 05‬سٕخ) ‪ ،‬اٌؼشق ‪ ،‬اٌجٕس ‪ٚ ،‬وزٌه ػبداد األوً اٌسٍئخ ‪ ٚ‬لٍخ ِّبسسخ‬
‫اٌشٌبضخ ‪ٌ ٚ‬شتجظ ثشىً خبص ثّشض اٌسىشي ِٓ إٌ‪ٛ‬ع ‪ٌ . 2‬ؤدي تط‪ٛ‬س ِشض اٌىجذ اٌذًٕ٘ غٍش اٌىح‪ ًٌٛ‬إٌى اٌت‪ٙ‬بة‬
‫اٌىجذ اٌذًٕ٘ غٍش اٌىح‪ِ ٛ٘ٚ ًٌٛ‬ؤشش ل‪ٛ‬ي ػٍى اإلصبثخ ثتٍٍف اٌىجذ ‪ ،‬اٌفشً اٌىجذي ‪ٚ‬سشطبْ اٌخالٌب اٌىجذٌخ ‪ .‬وّب أٔٗ ٌُ‬
‫ٌتُ ت‪ٛ‬فٍش ػالج د‪ٚ‬ائً ِثبًٌ ٌّشض اٌىجذ اٌذًٕ٘ غٍش اٌىح‪ٌ . ًٌٛ‬زٌه ‪ ،‬فئْ تؼذًٌ ّٔظ اٌحٍبح ‪ٚ ،‬اٌزي ٌتضّٓ ٔظب ًِب‬
‫غزائًٍب صحًٍب ‪ٔٚ‬شب ً‬
‫طب ثذًٍٔب ل‪ًٌٛ‬ب ‪ ،‬ثبإلضبفخ إٌى فمذاْ اٌ‪ٛ‬صْ ‪ٌ ،‬ظً خظ اٌؼالج األ‪ٚ‬ي ٌـّشض اٌىجذ اٌذًٕ٘ غٍش اٌىح‪. ًٌٛ‬‬

‫تحت‪ٛ‬ي إٌجبتبد اٌطجٍخ ػٍى ِ‪ٛ‬اد تسّى ثبٌّجذأ إٌشظ ‪ ،‬تى‪ٔ ْٛ‬شطخ ِٓ إٌبحٍخ اٌفسٍ‪ٌٛٛ‬جٍخ ػٍى اٌىبئٕبد اٌحٍخ‬
‫‪ٌّٚ‬ىٓ استخذاِ‪ٙ‬ب ٌؼالج اٌؼذٌذ ِٓ األِشاض ثّب فً رٌه ِشض اٌىجذ اٌذًٕ٘ غٍش اٌىح‪.ًٌٛ‬‬

‫وّب أْ اٌجضٌئبد إٌشطخ تستخشج ِٓ اٌؼذٌذ ِٓ إٌجبتبد اٌطجٍخ ِٓ ثٍٕ‪ٙ‬ب ‪ :‬ش‪ٛ‬ن حٍٍجً أ‪ ٚ‬ش‪ٛ‬ن ِشٌُ ‪ ،‬اٌمشفخ‬
‫‪ ،‬ف‪ٛ‬ي اٌص‪ٌٛ‬ب ‪ٔ ،‬جبد اٌىتبْ ‪ٛٔ ،‬ع ِٓ اٌطحبٌت ‪ ،‬اٌىشِخ ‪ ،‬اٌشِبْ ‪ ،‬اٌجصً ‪ ،‬ثشثبسٌس ‪ ،‬اٌىشوُ ‪ ،‬اٌضٔججًٍ ‪ ,‬اٌث‪ٚ َٛ‬‬
‫أخٍشا اٌشبي أخضش‪ ،‬اٌتً تُ تأوٍذ فؼبٌٍت‪ٙ‬ب فً ػالج ِشض اٌىجذ اٌذًٕ٘ غٍش اٌىح‪ . ًٌٛ‬حٍث أٔ‪ٙ‬ب ٌّىٓ أْ تّٕغ تشاوُ‬
‫اٌذ٘‪ ْٛ‬فً اٌىجذ ‪ٚ‬االٌت‪ٙ‬بثبد ‪ٚ‬تٍف اٌىجذ ‪ٚ‬تٍٍف اٌىجذ ‪ .‬فً اَ‪ٔٚ‬خ األخٍشح ثؼذ استخذاَ اٌؼالجبد اٌؼشجٍخ تُ اٌؼث‪ٛ‬س ػٍى‬
‫دسجخ ِؼٍٕخ ِٓ اٌتحسٓ فً اختجبساد ‪ٚ‬ظبئف اٌىجذ ‪ ،‬ثّب فً رٌه إٔضٌّبد اٌىجذ ‪ٚ ،‬اٌّؼبٌٍش األٌضٍخ ‪ٚ‬اٌىٍٍّبئٍخ اٌحٍ‪ٌٛ‬خ‬
‫(ػٍى سجًٍ اٌّثبي ‪ ،‬د٘‪ ْٛ‬اٌذَ ‪ٚ‬اٌجٍ‪ٛ‬و‪ٛ‬ص ‪ٚ‬األٔس‪ ، )ٌٍٓٛ‬اٌّؤششاد اٌحٍ‪ٌٛ‬خ االٌت‪ٙ‬بثٍخ (ػٍى سجًٍ اٌّثبي ‪ ،‬أٔتشٌ‪ٛ‬وٍٓ ‪. 6‬‬
‫ٌجذ‪ ٚ‬أْ ٘زٖ اٌؼالجبد اٌؼشجٍخ ٌ‪ٙ‬ب د‪ٚ‬س أوجش فً تثجٍظ اإلج‪ٙ‬بد اٌتأوسذي ػٓ طشٌك تمًٍٍ ِمب‪ِٚ‬خ األٔس‪ٚ ٌٍٓٛ‬تشاوُ اٌذ٘‪ْٛ‬‬
‫فً اٌىجذ ‪ ٚ ،‬رٌه ِٓ خالي اٌتفبػً ِغ اٌتّثًٍ اٌغزائً ٌٍذ٘‪ ْٛ‬اٌىجذٌخ ‪ٚ ،‬ثبٌتبًٌ لذ تّٕغ أٌضًب تط‪ٛ‬س ِشض اٌىجذ اٌذًٕ٘‬
‫ً‬
‫ِجبال جذٌذًا ٌٍجحث ‪ٚ ،‬ال تضاي اٌذساسبد اٌّؼضصح فً‬ ‫غٍش اٌىح‪ ًٌٛ‬إٌى شىٍٗ اٌؼذ‪ٚ‬أً اٌٍّت‪ٙ‬ت ‪ .‬ال ٌضاي ٘زا اٌّجبي‬
‫اٌّختجش ‪ٚ‬فً اٌجسُ اٌحً ضش‪ٚ‬سٌخ حتى ٌّىٓ تشجّخ ٘زٖ إٌجبتبد اٌطجٍخ فً اٌؼٍبدح ‪ٌ .‬ؼتجش است‪ٙ‬الن اٌف‪ٛ‬اوٗ ‪ٚ‬‬
‫اٌخضش‪ٚ‬اد ‪ٚ‬األػشبة ِثً اٌشبي األخضش اٌغًٕ ثّضبداد األوسذح ِحسٕب ‪ِ ٚ‬ؼبٌجب ٌّشض اٌىجذ اٌذًٕ٘ غٍش‬
‫اٌىح‪. ًٌٛ‬‬

‫الكلواث الوفتاحيت‪ِ :‬شض اٌىجذ اٌذًٕ٘ ‪ِ ،‬شض اٌىجذ اٌذًٕ٘ غٍش اٌىح‪ ، ًٌٛ‬اٌت‪ٙ‬بة اٌىجذ اٌذًٕ٘ غٍش اٌىح‪، ًٌٛ‬‬
‫اٌؼالجبد اٌؼشجٍخ ‪ ،‬اٌؼالج ‪.‬‬
RESUME

La stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD) est une maladie très courante au monde.
Elle est multifactorielle, son développement est associé principalement à l'obésité, surtout
viscérale, au diabète de type 2, à la dyslipidémie, à l’âge (≥50 ans), à la race, au sexe et aussi
aux mauvaises habitudes alimentaire et au manque d’exercice. La progression de la NAFLD
entraîne le développement de la stéatohépatite non alcoolique (NASH), qui est un puissant
prédicteur de cirrhose, d'insuffisance hépatique et de carcinome hépatocellulaire. À ce jour,
aucun traitement pharmacologique idéal n'a été mis à disposition pour la NAFLD. Par
conséquent, la modification du mode de vie, qui comprend une alimentation saine et une
activité physique vigoureuse, ainsi qu'une perte de poids, reste le traitement de première
intention de la NAFLD. Les plantes médicinales posséder des substances appelé principe actif
qui est actifs physiologiquement sur les organismes vivants et pouvant être utilisées pour
traiter plusieurs maladies incluant la stéatose hépatique non alcoolique. Il semble qu'elles
peuvent améliorer la la NAFLD. L’efficacité et l’innocuité de molécules active de plusieurs
plantes comme le Silybum marianum (le chardon marie ) le Berberis vulgaris L,
Cinnamomum verum , Glycine max , Linum usitatissimum L ,Chlorella vulgaris (C. vulgaris
) , Allium cepa , Vitis vinifera , Punica granatum, le thé vert (Camellia sinensis) , l’ail
(Allium sativum ) , Zingiber officinale ( le gingembre ) , la Curcuma longa a été confirmé
dans le traitement de la NAFLD. Elles peuvent inhiber l’accumulation de lipides hépatiques,
l'inflammation, le dommage hépatique, la fibrose hépatique. Un certain degré d'amélioration a
été trouvé dans les tests fonctionnels hépatiques, y compris les enzymes hépatiques, les
paramètres métaboliques et biochimiques (par exemple, les lipides sanguins, le glucose et
l'insuline), les biomarqueurs inflammatoires (par exemple, Il-6 et TNF-) et les méthodes de
diagnostic de la NAFLD (par exemple, échographie hépatique). Ces plantes médicinales
semblent avoir un rôle plus important dans l'inhibition du stress oxydatif en réduisant la
résistance à l'insuline et l'accumulation de graisse dans le foie, et en interagissant avec le
métabolisme hépatique des lipides et de ce fait elles peuvent inhiber également la progression
de NAFLD à sa forme agressive (NASH). Ce domaine reste un champ frais pour la recherche, des
études renforcées in vitro et in vivo sont encore neccessaires afin que ces plantes médicinales puissent
être traduites en clinique. La consommation des fruits, des légumes, des tizanes à base de plantes
comme le thé vert riches en antioxydants peut prévenir et améliorer la NAFLD.

Mots clés : Stéatose hépatique, NAFLD, NASH, plantes médicinales, traitement


Abstract

Non-alcoholic fatty liver disease (NAFLD) is a very common disease worldwide.


It is multifactorial, its development is associated mainly with obesity, especially visceral, type
2 diabetes, dyslipidemia, age (≥ 50 years), race, sex, and poor eating habits and lack of
exercise. The progression of NAFLD leads to the development of non-alcoholic
steatohepatitis (NASH), which is a powerful predictor of cirrhosis, liver failure and
hepatocellular carcinoma. To date, no ideal pharmacological treatment has been made
available for NAFLD. Therefore, lifestyle change, which includes healthy eating and vigorous
physical activity, and weight loss, remains the first line of treatment of NAFLD. Medicinal
plants have substances called active ingredients which are physiologically active on living
organisms and which can be used to treat several diseases including non-alcoholic fatty liver
disease. It seems that they can improve the NAFLD. The efficacy and harmlessness of active
molecules from several plants such as Silybum marianum (milk thistle) Berberis vulgaris L,
Cinnamomum verum, Glycine max, Linum usitatissimum L, Chlorella vulgaris (C. vulgaris),
Allium cepa, Vitis vinifera , Punica granatum, green tea (Camellia sinensis), garlic (Allium
sativum), Zingiber officinale (ginger), Curcuma longa has been confirmed in the treatment of
NAFLD. They can inhibit the accumulation of liver lipids, inflammation, liver damage, liver
fibrosis. Some degree of improvement has been found in liver function tests, including liver
enzymes, metabolic and biochemical parameters (eg, blood lipids, glucose, and insulin),
inflammatory biomarkers (eg, It -6 and TNF-) and methods of diagnosing NAFLD (eg, liver
ultrasound). These herbal remedies appear to have a greater role in inhibiting oxidative stress
by reducing insulin resistance and fat accumulation in the liver, and by interacting with
hepatic lipid metabolism and therefore may inhibit also the progression of NAFLD to its
aggressive form (NASH). This field remains a fresh field for research, reinforced studies in
vitro and in vivo are still necessary so that these medicinal plants can be translated in the
clinic. Consuming fruits, vegetables, herbal tizanes like green tea that are rich in antioxidants
can prevent and improve NAFLD.

Key words: Fatty liver disease, NAFLD, NASH, herbal remedies, treatment.
SOMMAIRE

Liste des figures …………………………………………………………….iii


Liste des tableaux……………………………………………………………ⅳ
Liste des abréviations ……………………………………………………….ⅴ
INTRODUCTION………………………………………1
CHAPITRE 1 : Les plantes médicinales
1.Historique……………………………………………………………......3
2.Définition des plantes médicinales…………………………...................4
3.Phytothérapie……………………………………..………………..........4
4.Intérêt des plantes médicinales…………………………………............4
5.Drogue végétale…………………………………………………….........5
6.Principe actif………………………………………………………….....6
7.Composition biochimique de la plante………………………...............6
7.1. Composées phénoliques……………………………………….7
7.2.Tèrpènes et stéroides …………………………………….........12
7.3.Alcaloides ……………………………………………………..13
CHAPITRE 2 : la stéatose hépatique non alcoolique
1.Définition …………………………………………………………........14
2.Histoire naturelle……………………………………………………….14
3.Types de la stéatose hépatique non alcoolique……………................15
4.Epidémiologie …………………………………………………………..15
5.Facteurs de risque……………………………………………………...16
6.physiopathologie…………………………………………………………17
6.1.la première attaque :la stéatose hépatique……………….......18
6.2.la seconde attaque :le stress oxydatif…………………….......18
7.Diagnostic……………………………………………………………...19
8.Traitement ……………………………………………………….........22
CHAPITRE 3 : les plantes médicinales utilisées dans le traitement
de la stéatose hépatique non alcoolique
1.les chardon marie (Silybum marianum)
1.1. Définition………………………………….…………..... 26
1.2.Origine et destribution…………….…………………......26
1.3.Description botanique…………………………………...27
1.4.Classification …………………………………………....28
1.5.Composition chimique……………………………….….28
1.6. Propriétés pharmacologiques…………………………...29
1.7.Le chardon marie dans le traitement de la stéatose hépatique non
alcoolique………………………………………………………………...31
2.Le curcuma (Curcuma longa)
2.1.Définition…………………………………………………………..32
2.2.Description botanique……………………………………………..32
i
2.3.Classification……………………………………………………....33
2.4.Composition chimique…………………………………………….34
2.5.Propriétés pharmacoloiques…………………………......................35
2.6.Le curcuma dans le traitement de la stéatose hépatique non alcoolique
………………………………………………….......................................36
3. Berberis vulgaris
3.1.Définition …………………………………………………………..37
3.2.Description botanique……………………………………………...37
3.3.Classification……………………………………………………….38
3.4.Composition chimique……………………………………………..38
3.5. Propriétés pharmacologiques …………………………………......38
3.6.Berberis vulgaris dans le traitement de la stéatose hépatique non
alcoolique………………………………………………………………….39
4.Le gingembre (Zingyiber officinale)
4.1.Déinition……………………………………………….....................40
4.2.Description botanique………………………………………………40
4.3.Classification………………………………………….......................41
4.4.Composition chimique……………………………………………....41
4.5.Propriétés pharmacologiques………………………………….…....43
4.6.Le gingembre dans le traitement de la stéatose hépatique non
alcoolique……………………………………………………………….......43
5. Autres plantes …………………………………………………………..44
CONCLUSION …………………………………………….........................47
Références bibliographiques…………………………………....................49

ii
Liste de figures

Figure 1. Structures chimiques des principaux acides phénoliques ………………………...8

Figure 2. La structure générale et quelques exemples de lignanes…………………………..9

Figure 3. La structure de base (le benzo-2-pyrone) et quelques exemples de coumarines ...10

Figure 4. La structure de base de principales classes de flavonoïdes . …………………….11

Figure 5. Structure chimique d'un tanin hydrolysable, exemple de la castalagine (a) et d'un
tanin condensé, exemple de la proanthocyanidol C1 (b) . …………………………………..12

Figure 6. La physiopathologie de la SHNA. ……………………………………………....18

Figure 7. Mécanismes physiopathologiques sous-jacents au NASH. ……………………...19

Figure 8. Démarche diagnostic de la stéatohépatite non alcoolique…………………….....22

Figure 9. (a) Plant de chardon-marie (plante complète, feuille, fleur) ; (b) Akènes de
Chardon-marie . …………………………………………………………………………......28

Figure 10. Structures des principaux constituants de la silymarine . ……………………....29

Figure 11. Mécanisme d’action de la silymarine. ……………………………………….....29

Figure 12. Les sources de Curcumine . ………………………………………………….....32

Figure 13. Curcuma longa …………………………………………………………………33

Figure 14. (a) Structure chimique de principaux constituants de l’huile essentielle de


curcuma (b) Structure chimique du Curcumine . …………………………………………....35

Figure 15. Description botanique du Berberis vulgaris (a) La plante entier (b) Les fruits de
Berberis vulgaris . …………………………………………………………………………...37

Figure 16. (a) Zingiber officinale Roscoe (b) Rhizome du gingembre . ……………….......41

Figure 17. Principaux constituants biologiques actifs du gingembre ………………….…..42

iii
Liste des tableaux

Tableau 1. Distribution alimentaire des principales classes de flavonoïdes. ……………….11

Tableau 2. Causes de stéatose hépatique…………………………………………………….16

Tableau 3. Facteurs de risque cliniques d’une stéatohépatite non alcoolique et score de


fibrose. ……………………………………………………………………………………….20

Tableau 4. Composition de la poudre de curcuma pour 100 g de partie comestible……….34

Tableau 5. Composition nutritionnelle de gingembre . …………………………………….42

Tableau 6. Les effects hépatoprotéctrices des autres plantes médicinales …………………45

iv
Liste d’abréviations

Abréviation Définition du terme Abréviation Définition du terme

Av.jc avant Jésus Christ. LDL Low density lipoprotein .

Akt activité tyrosine-kinase . Mito mitochondrie.

ADN Acide Désoxyribonucléique . MDA malondialdéhyde.

ALT alanine aminotransférase NASH Non-alcoholic steatohepatitis .

AST aspartate aminotransférase . NAFLD Non-Alcoholic Fatty Liver


Disease .

AMPK AMP-Activated Protein NOX La NADPH oxydase


Kinase .

ACC2 acetyl-CoA carboxylase PGE-2 Prostaglandines pro-


inflammatoires .

AGL acides gras libres . PPARS peroxisome proliferator-


activated receptors .

ATP l’adénosine triphosphate PPAR-gamma Peroxisome Proliferator-


Activated Receptor-gamma .

CPT1α carnitine palmitoyl transferase PPARα Peroxisome Proliferator-


1 alpha . Activated Receptor alpha .

¢ cellules. ROS reactive oxygen species .

CPT-1 carnitine palmitoyl transférase (SOD)-2 superoxide dismutase .


1.

DGAT-2 DiacylglycerolAcyltransferase SIRT3 La sirtuine 3

v
-2 .

Etc. Et cetera SDH La succinate déshydrogénase

GGT Gamma glutamyl SREBP-1c sterol regulatory element-


transpeptidase . binding protein 1c .

HMGB1-NF- High mobility group box 1- TNF-α Tumor necrosis factor alpha .
KB nuclear factor-kappa-B .

HE Huiles essentielles. TG triglycérides.

4-HNE trans-4-hydroxy-2-nonénal. TDM tomodensitométrie hépatique .

IMC indice de masse corporelle. UDCA acide ursodéoxycholique .

vi
INTRODUCTION

La stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD) est une maladie très courante au monde.
Elle constitue la première cause de maladie hépatique chronique en Occident, sa prévalence
atteignant de 15 % à 30 % dans la population générale (Corrado et al ., 2014). Elle se
définit par l’accumulation excessive de lipides dans le foie en l’absence de consommation
importante d’alcool (Sanyal et al ., 2011). La NAFLD est une maladie multifactorielle, son
développement est associé principalement à l'obésité, surtout viscérale, au diabète de type 2, à
la dyslipidémie, à l’âge (≥50 ans), à la race, au sexe et aussi aux mauvaises habitudes
alimentaire et au manque d’exercice (Chalasani et al ., 2012 ; Schwenger et Allard , 2014).

La NAFLD est une maladie avec une pathogenèse complexe. Sa pathogénèse est
expliqué par l’hypothèse des deux attaques qui suggérait que l’accumulation de corps gras,
essentiellement des triglycérides, dans les hépatocytes excède 5 % du poids total du foie
(stéatose simple) est la première attaque et que la deuxième attaque est déclenché par des
cytokines/adipokines inflammatoires, un dysfonctionnement mitochondrial et un stress
oxydatif conduisant à une stéatohépatite et/ou fibrose hépatique (Day et James , 1998).

La progression de la NAFLD entraîne le développement de la stéatohépatite non


alcoolique (NASH), qui est un puissant prédicteur de cirrhose, d'insuffisance hépatique et de
carcinome hépatocellulaire (Labrecque et al ., 2014 ; Byrne et Targher , 2015) .
Notamment, la NAFLD devrait être la raison la plus fréquente de transplantation hépatique
d'ici 2030 (Byrne et Targher , 2015). Il a été démontré que la NAFLD, en tant que maladie
multisystémique, pourrait affecter les organes extra-hépatiques et les voies de régulation, ce
qui augmente le risque de plusieurs maladies chroniques, notamment le diabète de type 2, les
maladies cardiovasculaires, les maladies rénales chroniques (Gaggini et al 2013 ; Byrne et
Targher , 2015 ) .

À ce jour, aucun traitement pharmacologique idéal n'a été mis à disposition pour la
NAFLD (Asrih et Jornayvaz , 2014) . Par conséquent, la modification du mode de vie, qui
comprend une alimentation saine et une activité physique vigoureuse, ainsi qu'une perte de
poids, reste le traitement de première intention de la NAFLD (Asrih et Jornayvaz , 2014 ;
Rinella , 2015). Cependant, en raison de la faible adhésion à ce type de traitement, en
particulier pour les régimes amaigrissants à long terme, dont certains peuvent avoir des effets
néfastes sur le foie (Kistler et al 2011 ; Asrih et. Jornayvaz , 2014 ; Hernandez-Rodas et

1
al 2015 ). Il semble que certains composés bioactifs à base de plantes médicinales pourraient
également potentiellement améliorer le traitement de la NAFLD avec une sécurité acceptable.
Au moins un certain degré d'amélioration a été trouvé dans les tests fonctionnels hépatiques, y
compris les enzymes hépatiques, paramètres métaboliques et biochimiques (lipides sanguins,
glucose et insuline), biomarqueurs inflammatoires (Il-6 et TNF-) et méthodes de diagnostic de
la NAFLD (échographie hépatique).

L'objectif de ce travail est de fournir une documentation riche, au niveau de la quelle


on va exprimer l'intérêt des plantes médicinales dans le traitement ou la prévention de la
stéatose hépatique non alcoolique répondant aux questions suivantes: Quelles sont les
principales plantes médicinales utilisées dans le traitement de la stéatose hépatique non
alcoolique ? et quels sont les effets hépatoprotectrices de chacune ?

Dans ce but, ce document sera réparti en trois chapitres, dans le premier nous
présenterons des généralités sur les plantes médicinales, dans le deuxième nous aborderons la
stéatose hépatique non alcoolique alors que le dernier chapitre sera consacré sur les plantes
médicinales utilisées dans le traitement de la stéatose hépatique non alcoolique .

2
Chapitre 1 : Les plantes médicinales
1. Historique
Depuis l’Antiquité, l’homme a utilisé les plantes et ont d’abord servi comme une source
de la nourriture (Lorrain E, 2013). Leur emploi a rapidement évolué en constatant leurs
vertus curatives pour traiter les blessures et les maladies (Lardry J-M, 20070). En effet, la
phytothérapie a considéré durant des milliers d’années comme le principal et la seul source de
remède contre nombreuses maladies. Parmi 400000 espèces de plantes estimées dans le
monde, un tiers ou un quart d’entre eux ont utilisé à des fins thérapeutiques (Delaveau,
1974). Le premier texte connu sur les propriétés médicinales des plantes est gravé sur des
plaques d’argile rédigé par les Sumériens en caractère cunéiformes environ 3000 ans avJc .
Dans ces derniers sont mentionnées des drogues comme l’opium, le Galbanum, l’Ase fétide,
la Mandragore, ou encore la jusquiame …On y apprend également que les sumériens
utilisaient déjà le Myrte , le Chanvre , le Thym et le Saule en décoctions filtrées (Paris et
Moyse , 1976 ) . De plus, en 1600 av. J.-C., les Egyptiens employaient, dit-on d'après les
hiéroglyphes, plusieurs centaines de drogues (Bézanger et al ., 1975 ) .

Un célèbre papyrus, le Papyrus Ebers, est l'un des plus grands que l'on connaisse. Il
regroupe 108 pages qui traitent des maladies et de leurs remèdes par les végétaux (Paris et
Moyse, 1976 ). À la fin du XIX siècle, la phytothérapie est négligée au second plan comme
<<des remèdes de grand-mère >>, en raison de l’émergence de la chimie moderne et de la
découverte de nouveaux médicaments comme le miracle du siècle (comme les antibiotiques) ,
cependant les effets secondaires de médicaments de synthèse sont rapidement révélés, et on a
recommencé à s’intéresser aux phytothérapie (Robert et Mahmoud , 2014 ) .

De nos jours, les techniques du progrès scientifique permettent de la découverte de


nouvelles propriétés pharmacologiques de l’identification des principes actifs et l’absence
générale des effets secondaires des médicaments à base de plantes les plus efficaces et
contribuer à faire de la phytothérapie une médecine à part entière (Robert et Mahmoud .
2014) . Le XXIe siècle est marqué le respect des plantes médicinales et de la nature avec
l’émergence d’une nouvelle phytothérapie (Robert et Mahmoud, 2014).

3
2. Définition des plantes médicinales
D’après la Xème édition de la Pharmacopée française, les plantes médicinales "sont des
drogues végétales au sens de la Pharmacopée européenne dont au moins une partie possède
des propriétés médicamenteuses". Ces plantes médicinales peuvent également avoir des
usages alimentaires, condimentaires ou hygiéniques.

En d’autres termes nous pouvons dire qu’une plante médicinale est une plante dont un
des organes, par exemple la feuille ou l'écorce, possède des vertus curatives lorsqu’il est
utilisé à un certain dosage et d’une manière précise. Au Moyen Âge, on parlait de "simples"
(Debuigne, 1974) .

Les plantes médicinales posséder des substances appelé principe actif qui est actifs
physiologiquement sur les organismes vivants et pouvant être utilisées sous forme de
médicaments (Mohammedi Zohra, 2013) .

3. Phytothérapie
Le mot "phytothérapie" se compose étymologiquement de deux racines grecques :
phuton et therapeia qui signifient respectivement "plante" et "traitement" (Wichtl et
Anton, 2003). La phytothérapie peut donc se définir comme étant une discipline allopathique
destinée à prévenir et à traiter certains troubles fonctionnels et/ou certains états pathologiques
au moyen de plantes, de parties de plantes ou de préparations à base de plantes, qu’elles soient
consommées ou utilisées en voie externe (Wichtl et Anton, 2003).

4. Intérêt des plantes médicinales


Les plantes médicinales constituent des ressources précieuses pour la majorité
des populations rurales et urbaines en Afrique et représentent le principal moyen par lequel
les individus se soignent. Malgré les progrès de la pharmacologie, l’usage thérapeutique des
plantes médicinales est très présent dans certains pays du monde et surtout les pays en voie de
développement (Hadjadj, 2019) .

Pour soigner certains maux, à la fois fréquents et bénins, tels que les rhumes ou les
indigestions, des remèdes à base de plantes bien connus peuvent d'être employer. En
revanche, pour soigner d'autres maladies, telles que les ulcères ou le zona, il faut absolument
consulter un médecin (Paul Iserin , 2001) .

4
Aujourd'hui, les phytothérapeutes connaissent le degré d'efficacité des plantes
médicinales et leurs limites dans le traitement de certaines pathologies. Ils ne se risqueraient
jamais à juguler une affection sérieuse comme le diabète ou une maladie infectieuse aigue
comme le diabète , uniquement avec des plantes (Paul Iserin , 2001) .

Toutefois, ils peuvent traiter et soulager efficacement leurs patients atteints de maladies
bénignes avec un traitement à base de plantes. II s'agit, généralement, d'infections chroniques
ou récurrentes (bronchites, cystites, etc ), d'allergies, d'affections liées à une mauvaise
circulation, de troubles hormonaux et gynécologiques (ménopause, règles irrégulières, etc ),
d'affections gastro-intestinales, de problèmes dermatologiques ou d'affections légères du
système nerveux (stress, insomnie et spasmophilie). La phytothérapie soigne aussi les
maladies articulaires comme l'arthrose (Paul Iserin , 2001) .

En outre, l’homme est habitué à consommer différentes espèces de plantes; qui sont
bien souvent appréciées par leurs qualités aussi bien médicinale que nutritive, on citant alors
le citron (Citrus limon) et l’oignon (Allium cepa) (Abraham et Mehta, 1988).

D’un point de vue économique, les plantes médicinales fournissent des matières
premières et des drogues végétales qui sont utilisées sous diverses formes, généralement en
tisanes, extraits et teintures (Schauenberg. et Paris , (1997) .

L’industrie veut exploiter des extraits de substances tirées des plantes qui puissent être
synthétisées. Les composants actifs sont d’abord isolés, puis utilisés dans la fabrication des
différents médicaments (Abraham et Mehta, 1988).

5. Drogue végétale
La IVème édition de la pharmacopée européenne nous donne une définition précise des
drogues végétales : "Les drogues végétales sont essentiellement des plantes, parties de plantes
ou algues, champignons, lichens, entiers, fragmentés ou coupés, utilisés en l’état, soit le plus
souvent sous forme desséchée, soit à l’état frais. Certains exsudats n’ayant pas subi de
traitements spécifiques sont également considérés comme des drogues végétales. Les drogues
végétales doivent être définies avec précision par la dénomination scientifique universelle
selon le système binominal (genre, espèce, variété, auteur) (Fouraste et Isabelle , 2006 ;
Agence du Médicament , 1998) .

5
Une définition simplifiée est ainsi très utilisé qui assimile la drogue à une (ou des)
partie(s) du végétal renfermant un ou plusieurs principe(s) actif(s) possédant des propriétés
médicinales. La drogue est donc la partie de la plante la plus riche en principe actif ; elle est
issue de plantes fraîches ou desséchées, et utilisée à des fins thérapeutiques. Nous pouvons
citer comme exemple de parties utilisées les racines, écorces, sommités fleuries, feuilles,
fleurs, fruits, ou encore les graines ; et elles peuvent être gardées entières ou fragmentées.
Dans certains cas rares la drogue est la plante entière. C’est le cas de la Piloselle (Fouraste et
Isabelle, 2006 ; Agence du Médicament, 1998) .

6. Principes actifs
Les principes actifs ce sont des molécules contenus dans une drogue végétale ou dans
une préparation à base de drogue végétale, utilisé pour la fabrication des médicaments; ils
présentent une activité thérapeutique curative ou préventive pour l’homme ou l’animale. Ces
composés sont souvent en quantité extrêmement faible dans la plante, mais se sont eux qui en
sont l’élément essentiel. Il est donc parfois important de réaliser une extraction qui va isoler la
seule fraction intéressante de la plante (Jean-Yves Chabrier, 2010) .

7. Composition biochimique de la plante


L’ensemble des voies de synthèse de la plante permettent la production des composés
appelés métabolites primaires , Cette classe de molécules comporte des composés ligneux et
cellulosiques, des lipides, des glucides, des protéines qui sont considérés comme des
nutriments aussi ils sont impliqués dans la structure et la physiologie des cellules et des tissus,
et assurent la croissance et la survie de la plante (Paul-andré 2005). A partir de ces derniers
la plante a développé un réseau de voies de synthèse secondaires après la fin de la phase de
croissance de la cellule produisant un grand nombre de métabolites secondaires (Paul-andré
2005).

Ces composés diffèrent en fonction des espèces et, bien que leurs rôles soient encore
mal connus, il est cependant clair qu'ils interviennent dans les relations qu'entretient la plante
avec les organismes vivants qui l'entourent. Elles sont majoritairement la source d’odeurs
jouant le rôle à la fois de répulsif contre les prédateurs (concurrent écologique) et d’attractif,
des pigments permettant de capter le rayonnement solaire mais aussi de protéger la plante
contre ce rayonnement (Benomari, 2014). Bien que leur rôle écologique reste à clarifier, leur

6
utilisation par l'homme dans de nombreuses préparations thérapeutiques est largement
répandue (Elqaj Ahami et Belghyti, 2007).

Les métabolites secondaires peuvent être classé en plusieurs grands groupes : parmi
ceux ci, les composés phénoliques, les terpènes et stéroïdes et les composés azotés dont les
alcaloïdes. Chacune de ces classes renferme une très grande diversité de composés qui
possèdent une très large gamme d'activités en biologie humaine (Paul-andré 2005).

7.1 Composés phénoliques


7.1.1 Définition des composés phénoliques

Les composés phénoliques constituent une grande famille de molécules organiques. On


les trouve dans les plantes, depuis les racines jusqu'aux fruits participant fortement aux
critères de qualité (couleur, astringence, amertume...). Ces composés jouent un rôle essentiel
dans l'équilibre et l'adaptation de la plante au sein de son milieu naturel. En effet ils sont
largement présente dans le règne végétal, actuellement plus de 8000 composés ont été
identifiés dont plus de 4000 sont des flavonoïdes. Les fruits, les légumes, les grains complets,
le thé, le chocolat sont considéré comme des sources très riches par ces molécules (Chira et
al., 2008).

7.1.2 Principales classes des composés phénoliques

7.1.2.1 Composés phénoliques simples

-Acides phénoliques

Ce sont des composés organiques rencontrés chez les plantes possédant au moins une
fonction carboxylique et un hydroxyle phénolique. Ils sont représentés par deux sous-classes:
les dérivés de l'acide hydroxybenzoïque et de l'acide hydroxycinnamique (Chira et al., 2008).
Parmi les acides hydroxybenzoïques, on trouve l'acide vanillique, l'acide syringique, l'acide
gentisique et l'acide gallique et les principaux acides hydroxycinnamiques sont les acides
caféique, pcoumarique, férulique et sinapique (figure 1 ) (Chira et al., 2008).

7
Figure 1. Structures chimiques des principaux acides phénoliques (Tsao, 2010).

- Les stilbènes

Les stilbènes sont des composés polyphénoliques. Ils sont constituée de dérivés
hydroxy-, méthoxy- du stilbène simple, ainsi que leurs formes hétérosidiques ou polymères
(David Hoffmann, 2003). Ils se trouvent en petites quantités dans notre alimentation. Le raisin
constitue l'apport alimentaire le plus important de ces composés dont principalement le
resvératrol en plus de certains formes d'oligomères comme le pallidol, les viniférines et un
tétramère de resvératrol : l'hopéaphénol (Chira et al., 2008).

- Les lignanes

Les lignanes sont des polyphénols très répandu chez les végétaux. Chez les plantes
vasculaires, ils peuvent être isolés à partir de tiges, d'écorces, de racines, mais aussi de
graines. Beaucoup de lignanes sont cytotoxiques, avec fréquemment des propriétés anti-
mitotiques, mais le plus souvent non exploitables en thérapeutique en raison d'une très grande
toxicité. Ainsi, seuls des dérivés hémi-synthétiques de la podophyllotoxine sont aujourd'hui
largement utilisés dans les protocoles de la chimiothérapie. Enfin, dans plusieurs plantes
alimentaires on trouve des lignanes tels que le sécoisolaricirésinol et le matairésinol, doués de
propriétés phyto-oestrogènes et susceptibles de prévenir des pathologies cardiovasculaires et
certains cancers (figure 2) (Sainvitu et al., 2012).

8
Figure 2. La structure générale et quelques exemples de lignanes (Sainvitu et al., 2012).

- Les xanthones

Les xanthones sont des composés polyphénoliques. Ils ont trouvés dans des plantes
comme la gentiane (Gentiana lutea), la swertia (Swertia sp) et la mangue (Mangifera indica).
Il existe plusieurs types de xanthones parmi lesquels: la psorospermine, le gaboxanthone, le
xanthène-9-one et le globuliférine. Ils présentent une variété des effets bénéfices dans les
organismes vivants: effet antimicrobienne, effet anti-tumoral, effet anti-inflammatoire, effet
antiseptiques (David Hoffmann, 2003).

- Les coumarines

Les coumarines sont des hétérocycles oxygénés ayant comme structure de base le
benzo-2-pyrone. Il existe trois classes de composés coumarines: simples hydroxycoumarines
tell que l'ombelliférone, les furanocoumarines comme l'angélicine et les pyranocoumarines
tell que le psoralène (figure 3) (David Hoffmann, 2003).

9
Figure 3 . La structure de base (le benzo-2-pyrone) et quelques exemples de coumarines
(David Hoffmann, 2003).
- Les flavonoïdes

Les flavonoïdes constituent un groupe de plus de 6 000 composés naturels qui sont
quasiment universels chez les plantes vasculaires. Ils constituent des pigments responsables
des colorations jaune, orange et rouge de différents organes végétaux. Les flavonoïdes sont
rencontrés dans les fruits (notamment du genre Citrus où ils représentent jusqu'à 1% des fruits
frais) et les légumes. Des boissons telles que le thé et le café en contiennent également des
quantités importantes. Les flavonoïdes sont retrouvés également dans plusieurs plantes
médicinales. Des remèdes à base de plantes renfermant des flavonoïdes sont utilisés en
médecine traditionnelle de par le monde (Ghedira, 2005).

Structure et classification

Les flavonoïdes sont les polyphénols les plus abondants. Ils constituent en générale de
deux noyaux aromatiques reliés par un pont de 3 carbones. La structure de base des
flavonoïdes peut subir de nombreuses substitutions, les groupements hydroxyles étant
généralement en positions 4, 5, 7. La plupart existent sous forme de glycosides, la nature du
sucre variant grandement selon les espèces (figure4) (Chira et al., 2008).

Ils se répartissent en plusieurs familles de composés, dont les plus importantes sont: les
flavonols, les flavones, les isoflavones, les flavan-3-ols, les flavanones et les anthocyanidines
(tableau 1) (David Hoffmann, 2003).

10
Figure 4 . La structure de base de principales classes de flavonoïdes (Chira et al., 2008).

Tableau 1 . Distribution alimentaire des principales classes de flavonoïdes (Erdman et al.,


2007).

11
7.1.2.2 Les composés phénoliques complexes (tanins)

Les tanins sont des formes phénoliques condensées utilisés depuis l'antiquité par
l'homme pour le traitement des peaux d'animaux. Ils sont caractérisés par leurs propriétés de
combinaison aux protéines d'où leur capacité à tanner le cuir. Sur le plan structural, les tanins
sont divisés en deux groupes, tanins hydrolysables et tanins condensés (Macheix et al., 2005).
- Tanins hydrolysables
Ce sont des esters du D-glucose et de l'acide gallique ou de ses dérivés, en particulier
l'acide ellagique. Ces substances sont facilement hydrolysables par voie chimique ou
enzymatique. Ils sont abondant chez certain arbres en sont des sources industrielles: tannins
de chêne et de châtaigner. Parmi ces composés on trouve la castalagine ( figure 5) (Macheix
et al., 2005).
- Tannins condensés
Les tannins condensés ou les proanthocyanidines sont des polymères constitués
d'unités flavane reliées par des liaisons entre les carbones C4 et C8 ou C4 et C6 . En raison de
leur complexation avec les protéines salivaires, les tanins condensés sont responsables de
l'astringence caractéristique des fruits avant maturité (raisin, pêche, pomme, poire, etc...) et de
certaines boissons comme le thé et de l'amertume du chocolat (Macheix et al., 2005).

Figure 5 . Structure chimique d'un tanin hydrolysable, exemple de la castalagine (a) et d'un
tanin condensé, exemple de la proanthocyanidol C1 (b) (Macheix et al., 2005).

7.2 Terpènes et stéroïdes

Les tèrpènes et les stéroides constituent sans doute le plus vaste ensemble connu de
métabolites secondaires des végétaux (Jean Brunton , 2009) . Ils sont produits via 2 voies de
12
synthèse : la voie principale est celle de l’acide mévalonique (précurseur des tèrpènes) et une
seconde voie de synthèse a lieu dans les chloroplastes. Elle conduit à la formation des
précurseurs de l’isoprène qui se combinent entre elle pour former la structure complet des
tèrpènes et stéroides (Paul-andré 2005) .

Les tèrpènes et les stéroides se classent en fonction de nombre des unités isopréniques
qui les constituent. Parmi les tèrpènes et stéroides il ya :

- Les sesquitèrpènes :

Un très grand nombre de sesquiterpènes sont des constituants habituels des huiles
essentielles (Jean Brunton , 2009) .

Les huiles essentielles se définissent comme des substances végétales volatiles et


odorantes extraites des plantes, considère parmi les plus importants principes actifs, et elles
sont fréquemment liées aux résines et aux gommes. Ces composés liquides très complexes
comprennent plusieurs constituants, notamment des terpènes et des phénols. Les HE ont de
multiples propriétés, en usage interne elles aident à traiter les refroidissements, beaucoup
d’entre elles ont un effet antispasmodique comme pour le basilic. En usage externe, elles sont
utilisées dans les douleurs rhumatismales par exemple (Grunwald et Janick , 2006 ) .

-Les saponosides :

Les saponosides (ou saponines) sont des hétérosides génine stéroïdique ou triterpénique.
Le nom saponosides provient du mot latin «sapo» qui signifie mousse, au fait qu’elles
peuvent former une mousse stable dans des solutions aqueuses. Les saponosides existent sous
deux formes, les stéroïdes et les triterpénoiides ( Sparg et al., 2004).

7.3 Alcaloïdes

Sont des substances naturelles azotées à réaction basique fréquente issus d’acides
aminés. En général, ils portent le nom du végétal qui les contient (Kunkele et Lobmeyer,
2007). Tous les alcaloïdes ont une action physiologique intense, médicamenteuse ou toxique.
Très actifs, les alcaloïdes ont donné naissance à de nombreux médicaments (Ali-Delille,
2013).

13
CHAPITRE 2 : La stéatose hépatique non alcoolique
1. Définition
La stéatose hépatique ou « foie gras », correspond à une accumulation de corps gras
dans le foie, évolue dans le temps et transforme en stéato hépatite qui peut être de type non
alcoolique (NAFLD) ou de type alcoolique (Natalia et al ., 2017). La stéatose hépatique est
une maladie silencieuse « asymptomatique » la personne qui en est atteinte ne sent
absolument aucun symptômes. Elle touche 25% des individus sur la planète, et constitue un
facteur de risque de maladie cardiovasculaire (Natalia et al ., 2017). La stéatose hépatique
non alcoolique (NAFLD) est la maladie la plus courante au monde. Elle constitue la première
cause de maladie hépatique chronique en Occident, sa prévalence atteignant de 15 % à 30 %
dans la population générale (Corrado et al 2014 ; Vernon et al ., 2011) .

Elle se définit par l’accumulation excessive de lipides dans le foie en l’absence de


consommation importante d’alcool (soit 21 consommations par semaine pour un homme, et
14 pour une femme3) (Sanyal et al ., 2011) .

Le terme « Non-Alcoholic Fatty Liver Diseases » ou « NAFLD » est un terme


générique qui englobe un large spectre d’hépatopathies chroniques allant de la stéatose pure à
la cirrhose et ses complications, notamment le carcinome hépatocellulaire. La gravité de la
(NAFLD) varie d'un foie légèrement gras en référence à une simple graisse dans le foie à des
conditions plus grave qui présente une inflammation, une cicatrisation et des dommages
permanents à la fonction du foie (Easl Easd et Easo , 2016) .

2. Histoire originelle
Pour la première fois, la NAFLD a été décrite par Ludwig et ses collaborateurs
en 1980, décrivant une maladie hépatique chronique avec des lésions histologiques similaires
à celles de la maladie alcoolique du foie mais chez 20 patients sans consommation d’alcool
excessive (<30g/j chez l’homme et <20g /j chez la femme) (Ludwig et al ., 1980) .

La biopsie hépatique retrouvait une stéatose macrovésiculaire allant de modérée à


sévère avec une inflammation lobulaire, de corps de Mallory, la fibrose périsinusoïdale et la
cirrhose (Ludwig et al ., 1980) . Ludwig a divisé les patients selon l’étiologie de la NASH en
deux groupes : les causes primaires (obésité) et secondaires (digestives, médicamenteuses,
etc.) (Ludwig et al ., 1980) . L’affection que Ludwig et al. ont appelé « la stéatohépatite non

14
alcoolique » est devenue 30 ans plus tard l’une des maladies hépatiques les plus fréquentes
dans le monde. La NASH touche actuellement de 3 à 5% de la population générale (Larya
Fedchuk , 2014).

3. Types de la stéatose hépatique non alcoolique


La stéatose hépatique non alcoolique inclut :

- la stéatose hépatique simple : correspond à une accumulation de gras dans le foie,


sans autre modification. Elle n’entraîne pas de complications et ne cause pas de lésion
hépatique (Matteoni et al ., 1999 ; Torres et al ., 2012 ; Toshikuni et al ., 2014 ) .

- la stéatohépatite non alcoolique : correspond à accumulation de gras dans le foie


associée à une réaction inflammatoire (Non-Alcoholic Steato-Hepatitis ou NASH, en
anglais).Elle accroît le risque de cirrhose, d’insuffisance hépatique et d’hépatocarcinome.
Environ 20 % des patients atteints présenteront une cirrhose4, dont 10 % un
hépatocarcinome5. Les conséquences sur le foie sont en fait aussi néfastes que celles de
l’alcool6. Par conséquent, cette entité pathologique doit être évaluée avec le même sérieux
(Matteoni et al ., 1999 ;Torres et al., 2012 ; Toshikuni et al ., 2014 ) .

4.Epidémiologie

La NAFLD est présente dans environ 70% des cas d’élévation asymptomatique
des transaminases aux Etats-Unis (Chalasani et al ., 2012). La prévalence de la NAFLD dans
le monde entier varie de 6.3% à 33% dans la population générale en fonction de la méthode
de diagnostique utilisée (Clark , 2006). Dans les pays industrialisés elle se situe entre 20% et
40% (Anstee et al ., 2013). La prévalence de la NAFLD chez les patients diabétiques varie
entre 50% et 70% et peut aller jusqu’à 90% (Targher et al ., 2007), (Williamson et al.,
2011 ; Dixon et al ., 2001). En effet elle est observée chez environ 20 % des malades obèses
(Frith et al ., 2009) et chez 3% des malades avec un poids normal. La prévalence de la
NAFLD augmente chez les sujets âgés, surtout chez les hommes entre 40 et 65 ans (Powell et
al ., 1990 ; Lédinghen et al ., 2006 ).

Des études récentes réalisées dans les services spécialisés d’hépatogastroentérologie


confirment que les sujets ayant des taux de transaminases élevés présentent une prévalence
élevée de la NASH (43%-55%) (récente = 5 derniere années) (Söderberg et al ., 2010 ;
Newton et al ., 2008 ) et les patients souffrant d'obésité morbide présentent une prévalence de

15
49% (Adams et al ., 2005 ), alors dans un sous-groupe de patients chez lesquels une
hépatopathie chronique est découverte de façon fortuite la prévalence est de 67% (Day et
James , 1998).

5.Facteurs de risques
La stéatose hépatique non alcoolique est considérée par plusieurs experts comme la
manifestation hépatique du syndrome métabolique (Corrado et al ., 2014). La résistance à
l’insuline associée à ce syndrome augmente la lipolyse, ce qui entraîne l’accumulation de
lipides dans le foie. On retrouve donc la stéatose hépatique non alcoolique principalement en
présence d’obésité (IMC≥30), surtout viscérale, de diabète de type 2 et de dyslipidémie. L’âge
(≥50 ans), la race et le sexe sont aussi des facteurs prédisposants : les hommes, par exemple,
sont plus souvent touchés que les femmes (Chalasani et al ., 2012 ; Schwenger et Allard
2014). Il existe enfin d’autres causes de stéatose comme les mauvaises habitudes alimentaire
et le manque d’exercice,… (Tableau 2).

Tableau 2. Causes de la stéatose hépatique (Chalasani et al ., 2012 ;Schwenger et


Allard , 2014)
Causes de stéatose hépatique
Abus d’alcool (hommes . 3 consommations par jour ;
femmes . 2 consommations par jour)
Stéatose hépatique non alcoolique : obésité, diabète
de type 2, dyslipidémie, syndrome métabolique
Hépatite C
Maladie de Wilson
Médicaments : amiodarone, méthotrexate, tamoxifène,
corticostéroïdes, valproate, antirétroviraux
Lipodystrophie
Malnutrition importante (kwashiorkor)
Nutrition parentérale totale
Perte de poids rapide

Intervention entraînant une malabsorption :


résection étendue du grêle
Chirurgie bariatrique
Syndrome de Reye
Stéatose hépatique aiguë de la grossesse
Syndrome de HELLP

16
(complication grave de la prééclampsie)
Maladies héréditaires du métabolisme

La NAFLD se divise en deux sous catégories selon l’origine causale des lésions
hépatiques. Lorsqu’il est causé par un désordre métabolique, il est considéré de type primaire.
Par ailleurs, lorsque les lésions sont dues soit à la prise de médicaments, soit à une
intervention chirurgicale impliquant une gastroplastie ou un pontage intestinal, soit à une
maladie génétique telle que la maladie de Wilson, la NAFLD est alors dit de type secondaire
(Chalasani et al ., 2012 ; Schwenger et Allard , 2014).

6.Physiopathologie

En 1998, Day et ses collaborateurs ont proposé un modèle explicatif de la pathogénèse


du NASH qu’ils ont nommé « The two-hit theory » ou l’hypothèse des deux attaques . Bien
que d’énormes progrès dans ce domaine aient vu le jour dans la dernière décennie, cette
théorie reste jusqu’à présent la plus plausible. Le principe de ce modèle est fondé sur deux
attaques consécutives basculant la fonction normale du foie et le propulsant à travers divers
stages qui s’influencent mutuellement pour laisser place à un état final de stéatohépatite. En
fait, il est suggéré par cette théorie que la stéatose isolée, constituant la première attaque, soit
insuffisante pour façonner les lésions connues de la stéatohépatite. Par contre, cette
accumulation de graisses rendrait le foie vulnérable à la seconde attaque, issue d’un stress
oxydatif, qui déclencherait les processus inflammatoire et fibrotique. De plus, ces événements
seraient promus par une résistance à l’insuline et impliqueraient la production de cytokines
inflammatoires et la génération des lésions nécroinflammatoires caractéristiques au NASH
(Figure 6).

17
Figure 6 . la physiopathologie de la NASH (EL-Sayyad et El-Shahary, 2006 )
6.1 La première attaque : la stéatose hépatique

La première attaque proposée par cette hypothèse repose sur la stéatose du foie. Cette
stéatose survient lorsque l’accumulation de corps gras, essentiellement des triglycérides, dans
les hépatocytes excède 5 % du poids total du foie. Généralement, les cellules hépatiques ne
contiennent que d’infimes traces de gras non-observables par microscopie optique.
Cependant, elles sont programmées pour répondre à un stress métabolique en captant les
acides gras libres, en les transformant en triglycérides et en les stockant dans des vacuoles à
l’intérieur de leur cytoplasme. La stéatose implique un déséquilibre entre la synthèse de
triglycérides par les hépatocytes et leur évacuation dans le sang. Plusieurs facteurs peuvent
contribuer à ce désordre métabolique soient l’augmentation de la libération des acides gras
libres (AGL) par le tissu adipeux, la hausse de la production de novo des AGL par le foie lui-
même à partir des glucides et des acides aminés, la perturbation de la -oxydation
mitochondriale des acides gras libres servant à produire de l’adénosine triphosphate (ATP) et
la diminution de l’évacuation hépatique des triglycérides vers la circulation sanguine
(Fernandez-Rodriguez et al ., 2003 ;Sakurai et al ., 2007) (Figure 7).

6.2 La seconde attaque : le stress oxydatif

Bien que la progression du foie d’un état de stéatose simple avec résistance à l’insuline
vers une stéatohépatite ne soit pas complètement clarifiée, la peroxydation des lipides et
l’inflammation, alimentées par le stress oxydatif, semblent en être les principaux pions
(Figure1). Le stress oxydatif résulte d’un déséquilibre entre les espèces chimiques pro-
18
oxydantes et antioxydantes qui se traduit en lésions nécroinflammatoires. Les espèces pro-
oxydantes, mieux connues sous le terme de radicaux libres de l’oxygène ou d’espèces
réactives de l’oxygène (« reactive oxygen species » ou ROS), comprennent l’anion superoxide
(O2•-), le radical hydroxyle (OH•) et le peroxyde d’hydrogène (H2O2). L’oxydation des acides
gras est une source importante de ces radicaux libres dans un foie stéatosé. En effet, une
surcharge d’AGL dans le foie cause une augmentation de leur oxydation mitochondriale ainsi
que de la production de ROS. Ces derniers peuvent causer une gamme de dommages aux
protéines, aux lipides et à l’ADN cellulaire, en plus de recruter les cellules inflammatoires
pour générer des lésions de stéatohépatite qui peuvent laisser place à la fibrose et parfois
aboutir en cirrhose. Ainsi, la seconde attaque représente un agencement d’insultes survenant
simultanément dans un foie rendu préalablement vulnérable par la stéatose et la résistance à
l’insuline (Crespo et al ., 2001 ;Gonzalez, 2005 ).

Figure 7 . mécanismes physiopathologiques sous-jacents au NASH (Yara Haddad, 2008)


AGL: acides gras libres; ROS: espèces réactives de l’oxygène; TG: triglycérides; mito:
mitochondrie; MDA: malondialdéhyde; 4-HNE: trans-4-hydroxy-2-nonénal; ¢: cellules.

7. Diagnostic
Globalement, la stéatose hépatique non alcoolique est une pathologie asymptomatique
et ses rares symptômes ne sont observables qu’aux stades avancés de la maladie, lorsque la

19
fibrose est indéniablement installée (fatigue et parfois par un inconfort dans la partie
supérieure droite de l’abdomen). Un changement du niveau des enzymes hépatiques, soient
l’alanine aminotransférase (ALT) et l’aspartate aminotransférase (AST) est indicatif d’un
certain dysfonctionnement hépatique. Lors d’un examen de routine, l’obésité et la
perturbation des transaminases hépatiques, plus précisément un ratio AST/ALT plus petit que
1, constituent des indices communs aux patients atteints de la NAFLD (Luper, 1998).
Cependant, 20 % des patients atteints d’une stéatohépatite non alcoolique ont des taux d’AST
et d’ALT normaux (Yan et al ., 2007 ; Adams et al ., 2005 ). En fait, la seule façon de bien
repérer une stéatohépatite et la fibrose associée est encore une fois la biopsie hépatique.
Cependant, son coût et les risques élevés qui y sont associés justifient le recours à des
modalités d’évaluation moins effractives. Des facteurs de risque cliniques ont donc été établis
afin (Corrado et al ., 2014 ; Schwenger , Allard 2014 ) (Tableau 3). La présence de deux
de ces facteurs ou plus devrait suffire pour évoquer la maladie. De même, plusieurs systèmes
de pointage reposant sur des paramètres biométriques ont été élaborés afin de déterminer le
degré de fibrose hépatique (Toshikuni et al ., 2014 ) .

Le Non-Alcoholic Fatty Liver Disease (NAFLD) Fibrosis Score, qui peut facilement
être calculé sur Internet (Tableau 3), est actuellement le score validé le plus utilisé en clinique.
Il indique assez bien l’absence de fibrose importante, mais il serait moins performant pour
trouver une fibrose avancée (Angulo et al ., 2007).

Tableau 3: facteurs de risque cliniques d’une stéatohépatite non alcoolique et score de fibrose
(Corrado RL et al ., 2014 ;Toshikuni et al ., 2014 ) .

facteurs de risque cliniques d’une Score de fibrose de la stéatose


stéatohépatite non alcoolique hépatique non alcoolique
•Age > 50 ans Calculé à partir des
•IMC > 30 éléments suivants :
•Diabète •Age
•Ratio AST/ALT  0,8 •Indice de masse corporelle
•Syndrome métabolique •Hyperglycémie et diabète
•La présence de deux de ces facteurs ou •Ratio AST/ALT
plus évoque une stéatohépatite •Plaquettes
non alcoolique •Albumine
Résultat :
<-1,455 : absence de fibrose significative
≥-1,455 à ≥ 0,675 : fibrose indéterminée
 0,675 : présence de fibrose significative
Calcul automatique sur le site Internet www.nafldscore.com

20
Pour les patients présentant des enzymes hépatiques élevées et une stéatose hépatique
suspectée, l’échographie est nécessaire en tant que teste de première intention (Taoufik
,2018). La tomodensitométrie hépatique (TDM) est demandée en deuxième intention après
l’échographie surtout en cas de stéatose focale qui peut etre parfois, échographiquement
simuler une temeur hépatique. Alors que le scanner tient une place peu importante dans la
prise en charge des patients ayant une stéatose hépatique non alcoolique (Taoufik , 2018)

La biopsie hépatique constitue la méthode de choix pour poser le diagnostic de la


stéatohépatite non alcoolique et pour établir l’étendue de la fibrose, elle n’est heureusement
pas nécessaire chez la plupart des patients. Ses indications sont (Toshikuni et al ., 2014) :

- Diagnostiques, lorsque le doute persiste malgré un bilan étiologique complet,


quant à la cause de l’atteint hépatique observée ou à la présence d’une hépatopathie
concomitante ;
- Pronostiques, lorsque l’évaluation par les paramètres biométriques ou
l’élastométrie impulsionnelle évoquent un risque élevé de stéatohépatite non alcoolique et
de fibrose hépatique . La biopsie sert à confirmer ou à infirmer la présence d’une
stéatohépatite, à établir le stade de la fibrose et ainsi à reconnaitre les patients qui
pourraient bénéficier d’une approche thérapeutique plus intensive (figure 8 )

21
Figure 8 . Démarche diagnostic de la stéatose hépatique non alcoolique (Jean-Daniel
Baillargeon. 2015)
8. Traitement
Depuis quelques années, la recherche clinique visant à évaluer divers traitements
potentiels pour La NAFLD a subit une croissance fulgurante. Pourtant, il y a toujours une
lacune d’un traitement formel dont l’efficacité a été confirmée. Une panoplie d’approches
thérapeutiques est proposée par les médecins, les scientifiques et les chercheurs en se basant
sur le mécanisme pathogénique de la NAFLD. Ces stratégies peuvent être classées sous deux
grandes catégories:

8.1. Traitement non pharmacologique


8.1.1 La perte de poids et l’exercice physique

Dans 75 % des cas, l’obésité est une condition préalable au développement


d’une stéatose hépatique non alcoolique. Il n’est pas surprenant que les professionnels de la

22
santé considèrent la perte de poids et l’exercice de la meilleure façon non pharmacologique
pour inverser la stéatose et prévenir le développement de la stéatose hépatique. Cette
correction du mode de vie améliore la sensibilité à l’insuline et les paramètres structurels (y
compris la fibrose), ainsi que la normalisation des taux d’enzymes hépatiques (Hickman et al
.,2004 ; Farrell et Larter, 2006) . Cependant, la perte rapide de poids (plus de 1 kg/semaine)
doit être évitée, puisqu’une lipolyse trop accentuée causerait une augmentation de la capture
des acides gras libres par le foie ce qui pourrait contribuer à aggraver la maladie. Par
conséquent, la perte du poids doit être modeste, soutenue et concentrée sur l’adiposité
abdominale (Hawley et Lessard , 2008) .

8.1.2 Agents non pharmacologique

- Les agents antioxydants

Alors que certains aspects de la pathogénèse de la NAFLD demeurent quelque


peu énigmatiques, le rôle catalyseur du stress oxydatif dans ce processus n’est plus à discuter.

Par conséquent, les agents qui réduisent le stress oxydatif en neutralisant les radicaux
libres avant que ces derniers ne causent des lésions mitochondriales et cellulaires représentent
une avenue prometteuse pour le traitement de la NAFLD. Plusieurs études ont évalué le
potentiel thérapeutique des vitamines dans le contexte de la NAFLD. L’α-tocopherol, ou
encore la vitamine E, est un puissant agent antioxydant liposoluble qui neutralise les radicaux
libres qui s’attaquent aux membranes biologiques. Cette vitamine est efficace contre la
peroxydation des lipides, la suppression de la production des cytokines inflammatoires et
l’inhibition de la production de collagène dans le foie (Abdelmalek et al ., 2001 ).

Il a été observé que plusieurs patients souffrant de la NAFLD présentaient des niveaux
élevés d’homocystéine. Cette observation a mené à l’hypothèse que la bétaine, médicament
utilisé pour le traitement de l’homocysténurie, pourrait s’avérer efficace comme traitement du
NASH. Ainsi, un apport supplémentaire en bétaine améliorerait l’extrusion des lipides hors du
foie et réduirait donc la stéatose. Parallèlement, ce médicament augmente le taux du SAMe
(Barak et al ., 1993 ; Merat et al ., 2003 ) qui augmentent le niveau de glutathion dans les
hépatocytes, sont reconnus pour leur potentiel antioxydant. En effet, le SAMe exerce une
action anti-stéatosique, anti-inflammatoire, antioxydante et anti-fibrotique chez des patients
atteints de maladies hépatiques (Osman et al ., 1993 ).

23
- Les agents hypolipidémiants

Les fibrates et les statines sont les principales composantes de ce groupe. Ces
agents ont pour fonction de diminuer le contenu hépatique en triglycérides. Le probucol est
aussi un médicament hypolipidémiant ayant des propriétés antioxydantes. Cet agent a fait
l’objet d’une étude clinique randomisée, contrôlée chez 30 personnes atteintes de la NAFLD
recevant 500 mg de probucol par jour ou un placebo durant 6 mois. À la fin de l’étude, il y
avait une nette amélioration dans le niveau d’aminotransférases mais aucune donnée
histologique n’était disponible (Carvalho et al ., 2008) .

- Les agents antidiabétiques et insulino-sensibilisateurs

Le lien établi entre de la NAFLD, le diabète et l’insulino-résistance a mené à


l’étude de plusieurs médicaments antidiabétiques pour le traitement de la NAFLD. La
metformine est un traitement efficace de l’hyperglycémie chez les patients diabétiques de type
II. Elle agit en réduisant la libération de glucose hépatique via l’inhibition de la
néoglucogenèse. Son principal site d’action semble être la mitochondrie où elle agit en
stimulant la pyruvate-kinase et l’oxydation des AGL (Acides gras libres) ainsi qu’en inhibant
la respiration mitochondriale et l’expression des enzymes lipogéniques (Zhou et al ., 2001 ;
Marchesini et al ., 2001 ). Son potentiel bénéfique dans le contexte des maladies hépatiques
est de plus en plus étudié. Des résultats positifs ont été rapportés par une autre étude chez 20
patients non diabétiques souffrant de la NAFLD, pour lesquels une amélioration de la
biochimie et du volume hépatique, ainsi qu’une augmentation de la sensibilité à l’insuline ont
été notées (Laurin et al ., 1996 ).

- Les agents cytoprotecteurs

Plusieurs agents font partie de ce groupe, les plus connus étant les sels biliaires.
Ces derniers sont des détergents qui solubilisent les lipides dans la bile au sein du tube
digestif. L’acide ursodéoxycholique (UDCA) qui est un sel biliaire hydrophile connu pour
posséder des propriétés antioxydantes (Buko et al ., 2002 ; Ljubuncic et al ., 2000 ). Son
efficacité et son innocuité dans le traitement de la cirrhose biliaire primitive et pour la
dissolution des calculs biliaires ont été démontrées (Pares et al ., 2000 ). De plus, l’UDCA
possède des propriétés cytoprotectrices, anti-apoptotiques, stabilisatrices de membranes
cellulaires et immunomodulatrices bien connues (Angulo ., 2002). Plusieurs études cliniques

24
ont démontré qu’en traitant des patients atteints de NASH avec une dose de 10 à 15
mg/kg/jour d’UDCA (L’acide ursodéoxycholique ) durant 6 à 12 mois, améliore les niveau
des aminotransférases (Georgescu et , 2007 ; Kiyici et al ., 2003 ) (Kiyici et al ., 2003)

25
CHAPITRE 3 : les plantes médicinales utilisées dans le
traitement de la stéatose hépatique non alcoolique
Bien que les modifications du mode de vie impliquant l'alimentation et l'exercice
restent actuellement la première ligne de traitement de la NAFLD, il semble que certains
composés bioactifs à base de plantes pourraient également potentiellement améliorer le
traitement de la NAFLD avec une sécurité acceptable. Au moins un certain degré
d'amélioration a été trouvé dans les tests fonctionnels hépatiques, y compris les enzymes
hépatiques. , paramètres métaboliques et biochimiques (lipides sanguins, glucose et insuline),
biomarqueurs inflammatoires (Il-6 et TNF-) et méthodes de diagnostic de la NAFLD
(échographie hépatique). Ces plantes médicinales semblent avoir un rôle plus important dans
l'inhibition du stress oxydatif en réduisant la résistance à l'insuline et l'accumulation de graisse
dans le foie, et en interagissant avec le métabolisme hépatique des lipides. En effet il existe
des vingtaines de plantes qui ont montré des effets positives sur la stéatose hépatique. Dans ce
chapitre, nous aborderons ceux qui ont montré les résultats les plus importants:

1. Le chardon marie (Silybum marianum)


1.1 Définition du Chardon marie
Selon FOSTER (1995), le terme Silybum désigne, en Grec et en latin, un chardon
comestible. Alors que le qualificatif marianum selon la théorie, est lié à la Vierge Marie : une
légende veut que celle-ci, voyageant de Judée en Égypte pour échapper à Hérode, ait caché
l'Enfant Jésus sous un bosquet de chardons, où elle lui aurait donné le sein. Quelques gouttes
de son lait tombèrent sur les feuilles, d'où les nervures blanches caractéristiques à cette espèce
(morazzoni et al ., 1993 ;morazzoni et bombardelli , 1995 ; foster ,1995 ; lupper, 1998). Il
est identifié sous les noms français: Chardon argenté, chardon notre-dame, Chardon marie,
chardon marbré, épine blanche, lait de notre dame, Silybe de marie (Messegue , 1975). Alors
il est connu chez les arabes sous les chouk el djemel, bou-zeroual ou sûk ez-zerwal, bû-
zerwal, Hacoub et lichilic (Beloued , 1998 ; Belkhada , 1997).

1.2 Origine et distribution


Le Chardon marie est endémique à la région méditerranéenne (volak et stodola,
1984 ;guittonneau . et huon , 1983 ;hauf, 1982 ) .Il s’étend de la mer à 700-1100 m
d'altitude sur les terrains incultes secs et rocailleux de toute l'Europe occidentale (au nord
jusqu'au Danemark) et méridionale, ainsi qu'en Afrique du Nord. (Bayer et Buller , 1990 ;

26
Morazzoni et Bombardelli, 1995 ; Caremes , 1990) . Le chardon marie est cultivé dans les
jardins ornementaux (Roche , 1991). Cette plante est cosmopolite, préfère les sols secs et les
endroits chauds et ensoleillés. On la trouve dans les champs, les terrains incultes, les
décombres et les bords des routes. (Quezel et Santa , 1963 ; Guttoneau et Huon , 1983) .

Il est aujourd'hui répandu également en Amérique du Nord, si bien qu'on le trouve tant
au Canada qu'au Mexique, la Nouvelle-Zélande, l'Australie, l'Afrique du Sud, le Chili et
l’Argentine. En Algérie , le chardon marie est particulièrement répandue dans les hauts
plateaux, la steppe, le sud de l’Atlas saharien, les pâturages sablonneux et les lieux un peu
humides (Quezel et Santa , 1963 ; Sindel , 1991 ; Gabay et al ., 1994).

1.3. Description botanique


Le chardon marie se reconnais le long des champs et des routes à sa belle tête
violacée qu’entourent (Pepping , 1999 ; Luper, 1998 ; Beniston ,1984). Il est généralement
ramifié, atteignant environ 20 à 150 cm de haut, porte peu de feuilles sur la partie supérieure (
Hauf , 1982 ;Caremes, 1990 ;Guttoneau et Huon , 1983 ). Ses feuilles sont grandes vert
pâle brillantes, tachées de blanc lobées et ondulées, sont bordées de dents épineuses à pointe
jaune très acérée. (Caremes , 1990 ; Bayer, et Buller , 1990 ) . Les feuilles de la base sont
pétiolées, découpées en lobes à bords dentés épineux, en rosettes, très grandes d’environ 1 m
(Sindel , 1991). Les feuilles supérieures sont plus petites et plus étroites réduites et
embrassantes, à bord moins découpé, mais très épineux. Elles présentent toutes de
nombreuses nervures blanches, donnant l’impression que la feuille est maculée de lait
(Caremes , 1990).

La plante Chardon marie est caractérisée par une racine pivotante, forte, longue, épaisse
et fibreuse (Sindel , 1991) . (Figure 9, a).

Ses fruits sont des akènes luisants, de 6 à 7 mm, plats, lisses, et brillants et la
couleur s'étend du noir au brun chiné ou marbré de jaune, surmontés d’une aigrette blanche
(Guittonneau et Huon , 1983) . et ses graines ont une aigrette, tombent quand les graines
mûrissent (Sindel , 1991) . (Figure9 , b)

27
Figure 9 . (a) Plant de chardon-marie (plante complète, feuille, fleur) ; (b) Akènes de
chardon-marie (Mouillé-R, 2014 ;Pierre,2010) .

1. 4. classification
La classification du chardon-marie est comme suit : (Deysson,1979 ; Guignar ,1998 ;
Spichiger R E et al ., 2000) .

 Embranchement : Phanérogames
 Sous-embranchement : Angiospermes
 Classe : Magnoliopsida
 Ordre : Asterales
 Famille : Asteraceae
 Sous-famille : Tubuliflores
 Genre : Silybum
 Espèces : Silybum marianum(L). Gaerthn

1.5.Composition chimique
Le chardon-marie contient des flavonoïdes: quercétol, taxifoline,
éryodictyol, chrysoériol et quelques autres (notamment du dihydrokaempférol, du
kaempférol, de l’apigénol et du naringétol) qui présentent eux des propriétés intéressantes.

Les fruits du chardon-marie sont souvent utilisés sans y adjoindre le reste de la plante
car ce sont eux qui présentent la plus forte concentration en principes actifs. L’akène du
chardon-marie contient 1,5 à 3 % de flavanolignanes dont le mélange porte le nom de
silymarine (figure 10 ) et qui constitue les molécules les plus actives du chardon-marie.

Dans l’akène du chardon-marie, on trouve aussi 15 à 30 % d’acides gras dont environ


60 % d’acide linoléique, 30 % d’acide oléique et 9 % d’acide palmitique, environ 25 à 30 %
de protéines (la tyramine et de la bétaïne…) ainsi que du tocophérol (0.038 % environ), des
dérivés phénoliques et des stérols (0.063 % environ) dont du campestérol, du stigmastérol, et

28
du sitostérol. Quelques sucres (arabinose, rhamnose, xylose, glucose) et du mucilage sont
aussi présents (Mouillé-R ,2014) .

Figure10 . Structures des principaux constituants de la silymarine (Pierre ,2010) .

1.6. Propriétés pharmacologiques


La silibinine (silybine) semblerait procurer la plus grande activité
pharmacologique des constituants de la silymarine. La plupart des études biochimiques et
pharmacologiques ont été effectuées en utilisant une préparation standardisée de silymarine,
ou son principal constituant, la silibinine (figure 11).

Figure 11 . mécanisme d’action de la silymarine (Pierre , 2010) .

1.6.1 Propriétés antioxydantes

La silybine neutralise efficacement différents radicaux libres incluant les


radicaux hydroxyles et peroxyle ainsi que l’ion hypochlorite. L’effet antioxydant de la
29
silybine a été observé chez des rats ayant une intoxication aigué provoquée par de l’éthanol ou
de paracétamol. . Ces deux composants induisent une peroxydation qui a pour conséquence
une déplétion marquée du glutathion dans le foie. Un traitement par la silymarine ou la
silybine protége les animaux du stress oxydatif produit dans le foie par l’éthanol ou le
paracétamol. ( Carel ,2003) .

La silybine protège les globules rouges et stabilise leurs membranes en inhibant


la peroxydation des lipides. La silymarine et la silybine semblent, en outre, exercer leur
activité antioxydante non seulement en neutralisant les radicaux libres mais également en
influant sur les systèmes enzymatiques associés au glutathion. Elles augmentent l’activité des
enzymes superoxyde dismutase ainsi que celle de la glutathion peroxydase dans les globules
rouges. Enfin, la silybine protège les tissus des lésions induites par le fer. Une surcharge en
fer est dangereuse car le fer catalyse différents radicaux libres avec, pour conséquence, une
peroxydation des lipides membranaires. Le foie est le premier site où le fer exerce ses
activités destructrices. ( Carel ,2003) .

Les activités antioxydantes de la silybine aident à protéger de la toxicité du fer.


De plus, un certain nombre de données scientifiques suggèrent que la silybine agit comme un
chélateur du fer, se liant au fer libre et facilitant ainsi son élimination par la bile

( Carel ,2003) .

1.6.2 Des propriétés anti-inflammatoires

La silybine est capable d’inhiber la production d’oxyde nitrique qui, en excès,


est très destructeur. Il déclenche l’inflammation chronique et favorise la génération d’encore
plus de radicaux libres ( Carel ,2003) . La silybine peut freiner la formation de
prostaglandines pro-inflammatoires (PGE-2).Cependant, des données scientifiques indiquent
que ce mécanisme ne se produit qu’à de fortes concentrations. Par contre, elle réduit, même à
faible concentration, la production des

leucotriènes, de dangereux composants inflammatoires. La forte capacité de la silybine à


diminuer les niveaux de leucotriènes est particulièrement intéressante d’un point de vue

clinique pour le traitement de différents désordres inflammatoires (Carel , 2003) .

30
1.7 Le chardon marie dans le traitement du stéatose hépatique non
alcoolique
L’une des plantes les plus populaires dans le traitement de la maladie du
foie est le Silybum marianum, ou chardon-marie .Un extrait commun du chardon-marie est la
silymarine, qui contient plusieurs flavonolignans et un flavonoïde . La silybine est la
composante la plus répandue et la plus importante de la silymarine, qui a montré des effets
biologiques . En raison de leur potentiel antioxydant, anti-inflammatoire et antifibrotique
silymarine / silybine sont utilisés comme agents thérapeutiques pour traiter les différents types
de maladies de foie (Mohammad et al ., 2017) .

Le rôle protecteur de la silymarine/silybine dans la prévention de la


progression de la stéatose hépatique non alcoolique pourrait s’expliquer par l’atténuation du
stress oxydatif, la résistance à l’insuline, l’accumulation de graisse hépatique et le
dysfonctionnement mitochondrial. En outre, il inhibe la glycolyse intrahépatique et la
gluconéogenèse et modulation de l’inflammation, de l’apoptose et de la fibrogenèse.
Cependant, les principales limites de l’utilisation de la silymarine/silybine sont leur faible
solubilité dans l’eau, ce qui entraîne une mauvaise absorption intestinale et une faible
biodisponibilité. Pour résoudre ce problème, un complexe de silybine avec
phosphatidylcholine a été utilisé (Mohammad et al ., 2017) .

Des études sur les animaux, certaines études chez l’humain ont évalué l’efficacité de la
silymarine/silybine pour le traitement de la maladie stéatose hépatique non alcoolique. Au
cours d’un essai clinique, 30 patients en surpoids atteints de la stéatose hépatique non
alcoolique ont été répartis par randomisation en trois groupes, les groupes A et B et le groupe
C (témoin) pour recevoir un régime méditerranéen personnalisé. Dans les groupes A et B, les
sujets ont reçu 2 comprimés par jour du complexe Realsil (un complexe de 94 mg de silybine
avec 194 mg de phosphatidylcholine, coformulés avec 30 mg de α-tocophéral). L’échographie
hépatique a été utilisée pour diagnostiquer la stéatose hépatique non alcoolique. Après une
intervention de 6 mois, les poids des groupes A et B, les circonférences de la taille et de la
hanche, le TG sérique, le cholestérol total et l’indice de stéatose hépatique ont diminué
considérablement par rapport au groupe témoin (Mohammad et al ., 2017) .

31
2. le curcuma (Curcuma longa)
2.1.Définition du curcuma
Le curcuma est une plante herbacée rhizomateuse vivace du genre Curcuma de la
famille des Zingibéracées originaire du sud ou sud-est asiatique. Ses noms locaux sont: Haldi,
Haldar et Turmeric. De ses rhizomes réduits en poudre est extraite l'épice homonyme. Le
genre curcuma comprend de nombreuses espèces ornementales , tandis que d'autres se sont
démarquées par l'utilisation de leur rhizome, aux propriétés culinaires et médicinales. Parmi
ces espèces, Curcuma longa Linné est de loin le plus utilisé et par conséquent le plus étudié,
mais on retrouve également Curcuma xanthorriza Roxburgh dit temoe lawak et la zédoaire,
décrite sous le nom de Curcuma zedoaria Roscoe ou Curcuma zerumbet Roxburgh (figure
12) (Delaveau , 1987 ) .

Figure 12 . Les sources de curcumine ( Shishodia , et al ., 2005) .

2.2. Description botanique


Curcuma longa L est une plante persistante qui peut mesurer à 1 m de
hauteur. Cette plante pérenne par son rhizome est une tige souterraine vivace, généralement à
peu près horizontale, émettant chaque année des racines et des tiges aériennes. . La couleur
de ces rhizomes est jaune orangé en section gris brunâtre en surface. Une odeur aromatique
apparaît après la division du rhizome (Delaveau , 1987) .

32
Curcuma longa L possède une courte tige et des longues feuilles enduites
, ces dernières sont avec des lames elliptiques disposées en touffes , atteignant 1 m ou plus et
dont le pétiole effilé à la base, peut être aussi long que la lame . Au sein des feuilles s’élève
l’inflorescence constituée d’un épi cylindrique mesurer au 20 cm de long , il compose de
bractées imbriquées vert foncé et stérile , avec des fleurs blanches au jaune clair poussant
sous ses aisselles , une par bractée (Boullard ., 2001). Les fleurs possèdent un calice
tubulaire, court, présentant 3 dents inégales, une corolle tubulaire à sa base, puis divisée en 3
lobes jaunes inégaux, des étamines dont une seule fertile, bifide, l'anthère présentant un large
éperon courbé à la base, un ovaire infère, triloculaire, surmonté d'un style terminé par un
stigmate simple et en crochet . Le fruit, rarement produit, est une capsule à trois loges,
contenant de nombreuses graines arillées (figure 13) (Jansen et al ., 2005)

Figure 13 . Curcuma longa (Christelle Hombourger , 2010) .

2.3. Classificattion
La classification du Curcuma est comme suit (Guldner , 1986) :

 Règne : Plantae
 Division : Magnoliophyta
 Classe : Liliopsida
 Sous-classe : Zingiberidae
 Ordre : Zingiberales
 Famille : Zingiberaceae
 Genre : Curcuma
 Espèce : C.longa

33
2.4. Composition chimique
Le rhizome est la partie utilisée du curcuma. Il est Séché et réduit en poudre, utilisé
comme épice. Le principe actif du curcuma est la curcumine. Par distillation, les rhizomes
produisent 2 à 7 % d’huile essentielle, qui se composer d’un sesquiterpène, le zingibérène
(25%) et ses dérivés cétoniques : la turmérone (35%) et l'ar-turmérone (déhydroturmérone)
(12%) , de couleur rouge orangé et légèrement fluorescente. L’huile essentielle de curcuma se
compose d’un complexe de petites quantités de nonoterpènes oxygénés , associés à de petites
quantités de sesquiterpènes hydrocarbonés et de nonoterpènes hydrocarbonés , chacune de ces
composants ne contribue pas à l’arôme et à la flaveur (figure 14) . L’arôme de l’huile
essentielle distillée à la vapeur est différent de celui de l’épice (Jansen et al ., 2005).
L’extraction du rhizome à l’alcool éthylique, à l’acétone ou au chlorure de méthylène peut
fournir 6 à 10 % d’oléorésine, qui contient 35 à 45 % de curcumine et ses dérivés , la
déméthoxycurcumine et la bisdéméthoxycurcumine, connues sous le non collectif de
curcuminoïdes . Ces composés donnent au curcuma sa couleur jaune orangé (Jansen et al .,
2005). Pour 100 g de partie comestible, la poudre de curcuma contient approximativement
(tableau 4 )

Tableau 4. composition de la poudre de curcuma pour 100 g de partie comestible


(Jansen et al ., 2005 )
Eau 11,4 g
Energie 1481 kJ (354 kcal)
Protéines 7,8 g
Lipides 9,9 g
Glucides 64,9 g
Amidon 45 à 55% de la composition totale
Fibres alimentaires 21,1 g

Ca 183 mg
Mg 193 mg
P 68 mg
Fe 41,4 mg
Zn 4,4 mg
Vitamine A traces

34
Niacine 5,14 mg
Folate 39 ug
Acide ascorbique 25,9 mg
Riboflavine 0,23 mg

Thiamine 0,15 mg

Figure 14 . (a) structure chimique de principaux constituants de l’huile essentielle de


curcuma ( Dohare , GAR et al ., 2008) .
(b) Structure chimique du curcumine (Kowluru et Kanwar ,2007) .

2.5. Propriétés pharmacologiques


Le curcuma possède de nombreuses activités pharmacologiques tels que des
activités anti-inflammatoires, anticancéreuses, antioxydantes, cicatrisantes, des effets
antimicrobiens et antiparasitaires, des effets chimioprotecteurs et sur la maladie d’alzheimer
.Le mécanisme d’action de chacune de ces activités est complexe et probablement
multifactoriel (Negi et al ., 1999 ; Koide et al ., 2002) .

Le curcuma est un bon antioxydant et inhibe la peroxydation lipidique qui


joue un rôle dans l’inflammation, les maladies cardiovasculaires et le cancer , ainsi que il
agit comme un piégeur des radicaux libres . Le curcuma inhibe la génération des espèces
réactives de l’oxygène ( ERO ) comme les anions superoxydes, le peroxyde d’hydrogène
H2O2.Ses dérivés naturels, la déméthoxycurcumine et la bis-déméthoxycurcumine exercent
aussi des effets antioxydants mais moins importants (Koide et al ., 2002 ; Guptaet al .,
2011) .

Le mécanisme antioxydant de la curcumine est attribué à sa structure, incluant


les phénols méthoxylés et la forme énol de la B dicétone.

35
2.6. le curcuma dans le le traitement du stéatose hépatique non alcoolique
Depuis certaines d’années, le curcuma est utilisée dans les pays asiatiques
comme épice alimentaire (Martin , 2012) . Actuellement, le curcuma a attiré une attention
considérable en tant que polyphénol naturel, grâce à ces activités pharmacologiques
(antitumorale, anti-inflammatoire, antioxydant, anti-stéatosique, chimiosensibilisante,
chimiopréventive, anti-athéroscléreuse, et cardioprotectrice …) (Sahebkar , 2013 ;
Sahebkar et al ., 2016) . Par conséquent, il est pensé que la curcumine peut utilisée pour
traiter du stéatose hépatique non alcoolique en raison de propriétés lipidiques modificatrices ,
antioxydants, anti-inflammatoires, anti-stéatosique, antifibrotiques et insulino-sensibilisantes
(Zabihi et al ., 2016). En début ,le curcuma a un rôle protecteur majeur dans le foie par
l’activation des systèmes enzymatiques hépatiques : superoxyde dismutase, catalase,
glutathion peroxydase et transférase (Scott Luper, 1999 ; Deshpande et al ., 1998) . En
outre, la curcumine a réduit l'accumulation de lipides et les dommages causés par le stress
oxydatif en supprimant l'expression de la superoxyde dismutase (SOD)-2 et en activant les
récepteurs activés par les proliférateurs de peroxysomes (PPARS) ( Stellavato Pirozzi
,2018) . Ainsi, il a été rapporté que l'administration de curcumine protège contre le
développement et la progression de la fibrose en inhibant le stress oxydatif hépatique .
(Vizzutti et al .,2010) . De plus, la curcumine diminue significativement le taux des lipides
et d’acide urique chez les sujets atteints de NASH (Panahi et al ., 2016 ) . Elle baisse le taux
du glucose et des graisses dans le foie, et entraîne une réduction marquée du taux de
cholestérol par la cellule et une diminution de nombre de récepteurs LDL responsables de
l’activation des cellules étoilées hépatiques (Panahi et al ., 2016). En outre, la curcumine a
une capacité de corriger les facteurs du syndrome métabolique et ses déterminants (par
exemple : résistance à l’insuline, obésité, hypertriglycéridémie) chez les patients atteints de la
NAFLD (Sahebkar, 2013) . De plus , il a été démontré que le traitement à la curcumine
réduit la progression de la stéatose hépatique non alcoolique et des lésions hépatiques en
inhibant la translocation HMGB1-NF-KB (Afrin, et al ., 2017). En plus, les modifications
graisseuses, la nécrose et l'hyperplasie biliaire produites par l'aflatoxine B1 peuvent être
inversé par la curcumine (Soni et al ., 1992) .

36
3. Berberis vulgaris
3. 1. Définition
Les berbéris (Berberis vulgaris) ou épine-vinettes, sont des arbustes épineux appartenant
à la famille des Berbéridacées et considérée comme envahissante.

Berberis, nom arabe du fruit de la plante ; il signifierait coquille car les pétales creux
sont en forme de coquille. Vinette est le nom vulgaire de l'oseille dont les feuilles rappellent
le goût.

Elle est connue depuis longtemps par la médecine traditionnelle chinoise et


ayurvédique pour ses propriétés, originaire d'Europe, d'Asie et d'Amérique du sud est rustique
jusqu'à -35 degrés, facile de culture ( Imenshahidi et Hosseinzadech , 2018) .

3.2 Description botanique


Berberis vulgaris ou l’épine-vinette est très fréquente en montagne. Cette plante est
connu sous les noms communs : Epine-vinette, Barberry, European Barberry, Berberis,
Ghriss. Berberis vulgaris est un arbuste couvert de nombreuses épines disposées par trois. Ses
feuilles sont ovales et finement dentées. Les fruits sont de petites baies rouges et charnues, de
forme allongée, disposées en grappes. Ces baies sont très riches en vitamines et peuvent être
utilisées dans la confection de sirops et gelées, à condition de s’armer de beaucoup de
patience. (figure 15 ) (Saeed Arayne et al ., 2007).

Figure 15 . description botanique du berberis vulgaris (a) la plante entier (b) les fruits de
Berberis vulgaris (Saeed Arayne et al ., 2007).

37
3.3Classification
La classification du Berberis vulgaris est comme suit : (Mezouar, 2012)

• Règne : Plantae
• Division : Magnoliophyta
• Classe : Magnoliopsida
• Ordre : Ranunculales
• Famille : Berberidacées
• Genre : Berberis
3.4 Composition chimique
La tige, l'écorce de racine, et les fruits de Berberis vulgaris contiennent des alcaloïdes

isoquinoléiniques (comme exemple, berberine), qui sont les principaux principes actifs de la
plante (Gorval et Grishkovets , 1999). Les racines sont riches en berberine (1.424%) par

rapport aux autres parties de la plante (Kosalec et al ., 2009).

Les feuilles comprennent une fraction de polysaccharide faible mais variée, ce qui
donne un α-glucane, un β-xylane, et deux acides galacturoniques contenant le glucoxylane.
Les fleurs contiennent du sucre et une huile essentielle tandis que l'acide malique est présent
dans les baies (Saeed Arayne et al ., 2007).

D’autres molécules sont isolées des fruits, dont le lupéol, un terpénoïde, l’acide
oléanolique, le stigmastérol, le stigmastérol glucoside [Saied et Begum, 2004], l’acide
ascorbique, l’acide malique et les tanins (Hanachi et Golkho , 2009).

3.5. Propriétés pharmacologiques


Les études menées sur la composition chimique de la plante montrent que
les constituants les plus importants de cette plante sont les alcaloïdes isoquinoléiniques tels
que berberine, berbamine ( Mezouar , 2012)

La berbérine est un alcaloïde aux nombreux effets thérapeutiques, réputé


pour son action anti-inflammatoire. Cette substance se caractérise par une couleur jaune
intense, similaire au curcuma. Des chercheurs présentent la berberine comme le nouveau
curcuma. On la retrouve dans les racines de Berberis Vulgaris , c'est un traitement naturel du
diabète, action inhibitrice des télomérases pour bloquer le développement des cellules
malignes (cancer) ,stimulation de sécrétion de sérotonine, amélioration de la mémoire,

38
prévention et diminution des risques de l’Alzheimer, amélioration du système cardio-
vasculaire, effet vasodilatateur, diminution du stress oxydatif ,lutte contre l’obésité et les
problèmes de surpoids , régulation du cholestérol et du taux de glycémie.

L’apport de berbérine régule le métabolisme des LDL par différents


mécanismes. Elle inhibe la synthèse des lipides à travers l’activation de l’AMPK .

Le mécanisme par laquelle la berbérine diminue le LDL s’établit par. l’augmentation


de l’activité l’augmentation (up-régulation) et l’expression des récepteurs LDL dans le Par ces
mécanismes, il y a une meilleure absorption du LDL, ce qui contribue à diminuer le LDL
circulant qui va finir par s’oxyder ( Imenshahidi et Hosseinzadech , 2018) .

L’obésité, cause majeure du syndrome métabolique, est due à une


augmentation du nombre et de la taille des adipocytes.. la berbérine a montré des propriétés
inhibitrices de la différenciation des adipocytes. Elle réduit les taux des lipides circulants :
triglycérides et LDL-cholestérol et favorise la combustion des graisses, en stimulant
l’oxydation des acides gras dans les mitochondries. La berbérine réduit le PPAR-gamma dans
les adipocytes, ce qui inhibe l’adipogenèse (création de cellules de graisse) et
l’accumulation de lipides dans les adipocytes. Ces résultats suggèrent que la berbérine, en
réduisant la taille et le nombre des adipocytes, exerceraient des effets « anti-obésité » (
Imenshahidi et Hosseinzadech , 2018) .

3.6. Berberis vulgaris et le traitement de la stéatose


Cette plante est connue pour ses usages en médecine traditionnelle. Plusieurs
études ont révélé que cette plante médicinale renferme pas moins de 22 alcaloïdes, ce qui
semble lui conférer une action pour améliorer le profil lipidique, la sensibilité à l’insuline et la
perte de poids (Imenshahidi et Hosseinzadech , 2018) .

Les conséquences de la stéatose hépatique peuvent être atténuées par la


berbérine, en relation avec l’inhibition de la synthèse des acides gras à travers la stimulation
de l’AMPK. Paradoxalement, en cas de stéatose, il existe une augmentation de la β- oxydation
parallèle à l’augmentation de la synthèse de novo des acides gras. Ceci est expliqué par
l’activation de PPARα consécutive à la grande disponibilité d’acides gras au niveau
hépatique. Les autres mécanismes de la berbérine pouvant atténué la stéatose sont aussi la

39
sensibilité à l’insuline, la diminution de l’inflammation et l’effet antimicrobien sur le
microbiote intestinal (Imenshahidi et Hosseinzadech , 2018) .

4. le gingembre (Zingyiber officinale)


4.1 Définition
Le terme « Gingembre » est dérivé du nom Anglais ginvere. Cette plante est aussi
appelé Zingiberies en grec et Zingiberi en latin (Bode et Dong, 2011), bien que dans la
médecine indienne le Zingiber officinale est connu en tant que «vishwabhesaj», qui veut dire
«remède universel» (Speck et al ., 2014).

Le gingembre (Zingiber officinale) est une espèce de plantes originaire d'Asie, du genre
Zingiber et de la famille des Zingiberaceae dont on utilise le rhizome en cuisine et en
médecine traditionnelle , il possède des effets anti oxydants , anti inflammatoire et anti
microbienne (Yan Liu et al ., 2019 ) .

4.2.Description botanique
Gingembre est connu sous le nom français Gingembre commun et sou un
nom latin Zingiber officinale (Roscoe). Il renferme environ 100 espèces qui sont rarement
vues dans l'état maintenant sauvage, vivace au moins pour le gingembre Herbes, originaires
d'Asie tropicale (Braga et al ., 2006). la plante de gingembre est divisé en deux parties : une
partie souterraine qui présente des rhizomes horizontaux et ramifiés, une peau beige clair.
Avec l'âge, la fibre devient plus abondante (Faivre et al ., 2006), son odeur est très
aromatique, avec goût épicé (Gigon , 2012) et une partie aérienne composée de feuilles et de
1,50 mètre de tiges pouvant atteindre 3 mètres (Braga et al ., 2006 ; Gigon , 2012). Il existe
deux sortes de tiges ; les tiges hautes qui sont stériles, utilisés pour l'assimilation et ont des
feuilles alternées, longues et étroites, Alors que les tiges basses sont utilisées pour la
reproduction, (Braga et al ., 2006). Les fleurs de cette plante sont très parfumées, blanches et
jaunes avec des rayures rouges sur les lèvres. La floraison a lieu entre août et novembre. Son
fruit est capsules de trivalve contenant des graines noires (figure 16) (Faivre et al ., 2006) .

40
A B
Figure 16 . (A ) Zingiber officinale Roscoe ; ( B) Rhizome du gingembre (Gigon ,
2012).

4.3.Classification
La classification botanique du gingembre est comme suite :(Faivre et al ., 2006 ) (Gigon,
2012).
• Règne :Plantae
• Sous-règne :Trachéobionta
• Division :Angiospermes (ou Magnoliophyta)
• Classe :Liliopsida (ou Monocotylédones)
• Sous-classe :Zingibéridées
• Ordre : Zingibérales (ou Scitaminales)

4.4. Composition chimique


La plupart des composants chimiques sont principalement situés dans le
rhizome, ce dernier Comprend principalement : -Amidon (60%), protéines et lipides (10%) et
10 à 40 ml/kg d'huile essentielle (volatil) comprend : les monoterpènes et les sesquiterpènes, y
compris les représentants Ingrédients principaux (30% à 70% d'huiles essentielles) (Broneion
, 2009 ; Zadeh et Kor, 2014). Ces huiles varient selon l'origine géographique et les
conditions Agronomie, et si les rhizomes sont froids ou secs (tableau 5 ) (Mishra et al.,
2012). -L'oléorésine contient des composés phénoliques qui provoquent un goût piquant :
fruits des sables, Gingerol, paradol, gingérone (Gigon, 2012) et composés Marquer avec la
médecine sèche (gingérol) (Broneion, 2009). Le gingembre contient également des
flavonoïdes, tels que la quercétine, la rutine, Fischerine, acide maslinique, acide gallique,
acide férulique, acide vanillique ( figure 17 ) (Ghasemzadeh et al ., 2010) .

41
Figure 17 . Principaux constituants biologiques actifs du gingembre
(a) Structure chimique de GINGEROL ; (b) structure chimique de SHOGAOL
(c) structure chimique de PARADOL (Ali et al ., 2008) .

Tableau 5 . Composition nutritionnelle de gingembre (Neveau et al ., 2010 ; Kubra


et Rao, 2012 ; Mahidi et al., 2013 ; Rashidian et al., 2014 ; AL-Nahain et al., 2014).
Nutriment Quantité par 100 g % De l’apport journaliers
recommandés
Energie 332(Kcal) 17%
Eau 9,94 g -
Protéines 8,98 g 18 %
Lipides 4,24 g 6%

Oil
Acide Gras saturés 2,6 g -
Oméga 3 0,223 g 2%
Oméga 9 0,357 g -
Glucides 57,5 g 21 %
Sucre 334 g 4%
Fibres 14,1 g 56 %
Minéraux et oligo-éléments
Calcium 114 mg 14 %
Cuivre 0,48 mg 48 %
Fer 19,8 mg 141 %
Magnésium 21,4 mg 57 %
Manganèse 33,3 mg -
Phosphore 168 mg 24%
Potassium 1320 mg 66%
Sélénium 0,70 mg 1%
Sodium 27 mg 1%
Zinc 3,64 mg 36 %
Vitamines
Vitamine A 18 μg 2%
Vitamine B1 0,046 mg 4%
Vitamine B2 0,17 mg 12 %
Vitamine B3 9,62 mg 60 %
Vitamine B5 0,477 mg 8%

42
4.5.Propriétés pharmacologiques
Le gingembre contient jusqu'à 12 composés importants qui lui offrent une
activité antioxydant 40 fois plus élevée que la vitamine E

(Nair et al., 1998 ; Rababah et al., 2004 ; Chohan et al., 2008 ; Shimoda et al.,
2010 ; Singh et Kaur , 2012).

Plusieurs travaux ont montré que le gingembre est doté d'une forte propriété antioxydant
in vitro et in vivo. L'action antioxydante du gingembre a été proposée comme l'un des
principaux mécanismes possibles pour les actions protectrices de la plante contre la toxicité et
les rayonnements (Jagetia et al., 2003 ; Haksar et al., 2006), un certain nombre d'agents
toxiques, tel que le tétrachlorure de carbone et le cisplatine (Amin et Hamza, 2006 ;
Yemitan et Izegbu , 2006), et comme un médicament antiulcéreux

(Siddaraju et Dharmesh , 2007). Récemment, il a été démontré que le gingérol


possède une action antioxydante puissante à la fois in vivo et in vitro, en plus des actions
antiinflammatoires et anti-apoptotiques fortes (Kim et al., 2007). Aussi, Il a été découvert
que le shogaol possède une activité antioxydante et des propriétés anti-inflammatoires plus
puissantes que le gingérol, aussi, le gingérol est le plus puissant parmi tous les gingérols
(Dugasani et al., 2010). Il est donc un agent très efficace pour la prévention contre les ROS
(Reactive oxygen species) induits par l'ultra violet, et aussi un agent thérapeutique possible
contre les affections de la peau induites par ces rayonnements (Ali et al., 2008) .

4.6 Le gingembre et le traitement de stéatose hépatique non alcoolique


Le gingembre (Zingiber offcinale), une épice largement utilisée dans
différents systèmes de médecine traditionnelle, présente des activités hypolipidémiques,
antioxydantes et anti infammatoires. Cependant, les études expérimentales dans des modèles
animaux évaluant l’effcacité du gingembre sur la NAFLD sont rares. Il a observé que l’huile
essentielle de gingembre atténue la biosynthèse des lipides et le stress oxydatif en réduisant la
régulation du SREBP-1c, de l’acétyl CoA carboxylase, de la synthase d’acides gras, de la 3-
hydroxy-3-méthylglutaryl-coenzyme A reductase et du cytochrome P450 2E1 dans la NAFLD
induite (George . Barreto Amirhossein Sahebkar 2019 ) .

De plus, le 6-gingérol (le principal composé actif du gingembre) améliore le


métabolisme lipidique en augmentant la β-oxydation et en diminuant la lipogène par

43
activation de PPAR-α et CPT1α et inhibition de DGAT-2. En outre, cet extrait de gingembre
atténue le stress oxydatif et améliore la fonction mitochondriale en améliorant les enzymes
mitochondriales telles que NOX, SDH et SIRT3 dans la stéatose hépatique. En outre, le 6-
gingérol améliore la sensibilité à l’insuline par la régulation de la voie de signalisation Akt.
Ainsi, ces effets biologiques suggèrent que le gingembre pourrait être un supplément
alimentaire efficace pour améliorer la NAFLD (George . Barreto Amirhossein Sahebkar
2019 ) .

En ce qui concerne les études sur les humains, un essai clinique randomisé, à
double insu et contrôlé contre placebo a montré une réduction significative de l’alanine amino
transférase, de la γ-glutamyl transférase, des cytokines en infammation, résistance à l’insuline
et stéatose hépatique après une supplémentation en gingembre chez les patients atteints de
NAFLD. Néanmoins, les résultats des essais cliniques sont encore insuffisants et d’autres
recherches sont nécessaires pour corroborer les bienfaits du gingembre pour le traitement de
la NAFLD. Kim et al. ont signalé que, in vivo et in vitro, l’huile de graines de ginseng
supprime la lipogenèse et induit la dégradation des acides gras conduisant à un effet
hépatoprotecteur sur la NAFLD. Bien que le ginseng puisse constituer une option
thérapeutique alternative pour le traitement de la NAFLD, des études cliniques font défaut et
d’autres recherches sont nécessaires dans ce domaine (George E. Barreto Amirhossein
Sahebkar 2019 ) .

5. Autres plantes
En effet, plusieurs autres plantes ont montré des effets positifs vis-à-vis de la stéatose
hépatique non acholique. Leurs effets thérapeutiques ont été démontrés à différents niveaux.
Elles peuvent réduire la glycémie, la résistance à l'insuline et l'accumulation de graisse dans le
foie, et en interagissant avec le métabolisme hépatique des lipides. Comme elles peuvent
diminuer le poids corporel, le taux des transaminases et les marqueurs inflammatoires. Alors
que le point commun entre les différentes plantes, que la plupart peut diminuer le stress
oxydative qui intervient dans la complication et la progression de la stéatose hépatique
(Tableau6) .

44
Tableau 6 . les effects hépatoprotéctrices des autres plantes médicinales

La plante La partie utilisée Les effects hépatoprotectrices Références


Le Cannelier de  La molécule : -Le rôle thérapeutique de la cannelle dans l’abaissement Mohammad
Ceylan Cinnamaldéhyde de la glycémie et l’amélioration du profil lipidique on Baghernya,
(Cinnamomum  L’organe : postule que la cannelle pourrait être utile dans le et al., 2017
verum ) Des petits tubes traitement de la stéatose hépatique non alcoolique

Soja ou soya  La molécule : - les composants du soja améliorent la stéatose hépatique Mohammad
(Glycine max) Les isoflvones non alcoolique par différents mécanismes, y compris Baghernya,
 L’organe : l’amélioration de la résistance à l’insuline, la diminution et al .,2017
Graines de soja du dépôt de lipides hépatiques et l’augmentation de la
capacité antioxydante
Lin Gaine de lin - Dans cette étude, un total de 50 cas de stéatose Mohammad
(Linum hépatique non alcoolique confirmés consomme ces Baghernya,
usitatissimum L) graines pendant 12 semaines. À la fin de l’étude, et al .,2017
des réductions ont été constatées dans IMC, le WC, le
sérum ALT, l’AST, le GGT, le TNF-α, le glucose et
les concentrations d’insuline, ainsi que, et les scores de
fibrose hépatique et de stéatose.

Chlorelle  Les molécules : C. vulgaris pourrait être Mohammad


(Chlorella Chlorophylle, oméga efficace dans le traitement de la stéatose hépatique non Baghernya,
vulgaris (C. 3, vitamine B9, alcoolique dans le résultat de ce traitement des via la et al .,2017
vulgaris)) vitamine B12, fer diminution significative ont été observées pour les des
TG et du stress oxydative.
Le thé vert  La molécule : Diminution du poids corporel, accumulation de graisse George E.
(Camellia Théanine hépatique, lipides sériques, insuline Barreto
sinensis)  L’organe : résistance, transaminases et marqueurs inflammatoires. Amirhossein
Les feuilles Sahebkar ,
2019
Ail en anglais  Les molécules : Inhibition de la lipogenèse hépatique, lipolyse, George E.
garlic Dérivés soufrés de accumulation de lipides, apoptose, Barreto
(Allium sativum) l’alliine inflammation, stress oxydatif et autophagie. Amirhossein
 L’organe : Le Sahebkar ,
bulbe 2019
Oignon La molécule : Réduction du stress oxydatif, taux de lipides, ainsi que George E.
(Allium cepa ) Quercétine l’accumulation des lipides hépatiques. Barreto
(quercétol) c’est un Amirhossein
flavonoïde Sahebkar ,
2019
Vigne (Vitis La molécule : Amélioration de la sensibilité à l’insuline, du George E.
vinifera) Le resvératrol métabolisme lipidique de la fonction hépatique et la Barreto
diminution de l’inflammation et du stress oxydatif. Amirhossein
Sahebkar ,
2019
Grenade  La molécule : les -Le Grenade a un rôle protecteur contre la NAFLD. -Xu KZY et
(Punica polyphénols -les polyphénols de la fleur de grenade réduisent al .,2009
granatum)  Organe : l'accumulation de lipides hépatiques en régulant le - Hou C et
fleur métabolisme des lipides par l'expression de SirT3, al., 2019
AMPK, ACC2 et CPT-1. -Yan D et al

45
-La fleur du Grenade fait l’amélioration du stress ., 2017
oxydatif, du métabolisme des lipides, de l'accumulation -Ekhlasi G et
hépatique de lipides, des dommages au foie et de la al .,2015
fonction hépatique
Ginseng  Les molécules : -Ginseng permet de réduit le taux des lipides, le stress -Miranda-
(Panax ginseng) Ginsenoside Rgl, oxydatif et des dommages au foie. Henriques
saponines -Les graines de ginseng sont un des produits de ginseng MS et al .,
triterpéniques, qui a un impact positif sur la NAFLD , l'huile de graines 2014
les huiles de ginseng supprime la lipogenèse et induit une -Xu Y et al .,
essentielles, dégradation des acides gras conduisant à un effet 2018
 Organe : hépatoprotecteur sur la NAFLD. -Kim SJ et al
les graines de -Ginsenoside Rgl prévient le développement de la ., 2010
ginseng NAFLD en réduisant les dépôts lipidiques, oxydatifs et -Chen XJ et
inflammatoires. Elle améliore les lésions hépatiques, le al ., 2017
métabolisme des lipides et l’accumulation de lipides.

46
CONCLUSION
Bien que les modifications du mode de vie impliquant l’alimentation et
l’exercice restent actuellement la première ligne de traitement pour stéatose hépatique non
alcoolique, il semble que certaines plantes médicinales pourraient également potentiellement
améliorer le traitement de stéatose hépatique non alcoolique avec une sécurité acceptable.

La recherche clinique a confirmé l’efficacité et l’innocuité de molécules active de


plusieurs plantes comme le Silybum marianum (le chardon marie ) le Berberis vulgaris L,
Cinnamomum verum , Glycine max , Linum usitatissimum L ,Chlorella vulgaris (C. vulgaris
) , Allium cepa , Vitis vinifera , Punica granatum, le thé vert (Camellia sinensis) , l’ail
(Allium sativum ) , Zingiber officinale ( le gingembre ) , la Curcuma longa dans le traitement
de la stétose hépatique non alcoolique.

Ces plantes améliorent la stéatose hépatique non alcoolique en inhibant l’accumulation


de lipides hépatiques et stress oxydatif hépatique, inflammation, foie dommages, fibrose
hépatique, lipides sériques. Au moins un certain degré d'amélioration a été trouvé dans les
tests fonctionnels hépatiques, y compris les enzymes hépatiques, les paramètres métaboliques
et biochimiques (par exemple, les lipides sanguins, le glucose et l'insuline), les biomarqueurs
inflammatoires (par exemple, Il-6 et TNF-) et les méthodes de diagnostic de la NAFLD (par
exemple, échographie hépatique). Ces plantes médicinales semblent avoir un rôle plus
important dans l'inhibition du stress oxydatif en réduisant la résistance à l'insuline et
l'accumulation de graisse dans le foie, et en interagissant avec le métabolisme hépatique des
lipides. Étant donné que la NAFLD est une maladie complexe qui implique plusieurs organes
et tissus, il est préférable d'utiliser une thérapie combinée comprenant des agents
thérapeutiques (par exemple, des composés bioactifs) ainsi que des interventions liées au
mode de vie ou d'autres thérapies non pharmacologiques telles que les thérapies
comportementales. Les patients qui n'atteignent pas les cibles avec la seule thérapie classique
sont candidats à recevoir des nutraceutiques à base de plantes afin de bénéficier des effets
additifs de ces agents. Cependant, il faut considérer que les nutraceutiques sont
commercialisés sous forme de mélanges de différents composés, de sorte que leur prescription
n'est pas toujours facile pour le médecin, car la préparation à administrer, le contenu des
ingrédients individuels et les dosages doivent être adéquats, et il est également nécessaire
pour évaluer le coût, les effets à long terme et le risque potentiel d'interactions
médicamenteuses pour les patients. Lorsque des composés phytochimiques purifiés (par
47
exemple la curcumine et la berbérine) sont utilisés, les problèmes susmentionnés sont
considérablement résolus par rapport aux extraits de plantes. Alors que plusieurs essais
cliniques sont en cours pour évaluer les effets thérapeutiques de nutraceutiques
supplémentaires et de produits à base de plantes, il est suggéré que les scientifiques se
concentrent davantage sur l'évaluation de l'efficacité des agents thérapeutiques dérivés des
plantes à l'avenir en menant des essais cliniques randomisés plus importants de plus longue
durée et en utilisant des stratégies de diagnostic de référence pour déterminer avec précision
le rôle des médicaments à base de plantes dans le traitement de la NAFLD.

48
Références bibliographiques

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