Gedeon 2
Gedeon 2
Gedeon 2
Memoire Online >
Economie et Finance
La tenue de comptabilité
INTRODUCTION :
1. le système classique
2. le système centralisateur
3. comptabilité décalque
4. comptabilité informatisée
Conclusion
Bibliographique
INTRODUCTION
Compromis entre les exigences diverses, la comptabilité met en jeu de nombreux acteurs aux
intérêts parfois contradictoires.
Dans ce chapitre préliminaire, nous allons tenter de donner dans une présentation de la
comptabilité générale. Ce qui importe d'abord est de la définir et ensuite d'en préciser la
nature, ses finalités ainsi que les différents acteurs qu'elle met en jeu dans la première
section, et enfin la deuxième section est consacrée aux principes comptables.
CHAPITRE 1
LA FONCTION COMPTABLE
Ces normes constituent une indication obligée pour l'ouverture du marché national vers
l'élargissement du partenariat étrangère notamment l'adhésion dans organisation mondiale du
commerce, et renforcer la libre circulation des capitaux au sein du marché national et
international.
L'Algérie est un des pays qui s'est vu adopter cette démarche pour le développement et
l'organisation de son économie.
Dans ce contexte, on peut s'attendre à ce que le nouveau plan comptable qui est en voie
d'achèvement vase final soit bientôt mis en application.
Ces normes ne sont malheureusement pas en application, nous avons jugé nécessaire de
démontrer en référence le Plan comptable Actuelle "PCN".
Définition de comptabilité :
la comptabilité est la science des comptes, qui a pour but d'organiser les écritures par le
choix judicieux des livres et des comptes nécessaires afin d'en suivre facilement les
opérations et d'en présenter les résultats En tant que technique elle fournit un certain nombre
de renseignements chiffrés d'ordre juridique et économique exprimé dans des états appelés
comptes.
La comptabilité est une technique quantitative de gestion normalisé qui consiste à saisie et
mesurer des mouvements affectant l'exploitation ou la structure d'une entreprise et
résultant ,soit de sont activité interne , soit des ses relations avec l'extérieur.
Rôle de comptabilité :
§ Elle est une outil d'information des tiers avec les quels l'entreprise ets en relation , clients,
fournisseurs ,banques ,actionnaires, public....
3. Pour la nation
COMPTABLE
L'ordonnance 75-59 du 26
septembre 1975 portant (article 9 à
12 ) le code de commerce oblige les
commerçants à tenir :
2. le registre des entrées et sorties du personnel , coté parafé par l'inspecteur du travail .
3. le registre de mise en demeure ,coté parafé par le tribunal , il doit être mis à la disposition
de l'inspecteur de travail et à sa demande .
I. Généralités
Ces principes comptables sont codifiés dans certains pays. Dans des autres, à l'instar des
pays anglo-américains, leur système n'est pas codifié légalement. Il repose sur « les
principes généralement acceptés » se référant aux traditions et aux accords
professionnelles .
Le principe de continuité requiert des entreprises qu'elles présentent des états financiers
établis en admettant qu'elles n'ont ni l'intention, ni l'obligation de se mettre en liquidation où
de réduire sensiblement leurs activités. L'entreprises agit comme si l'activité devait durer au-
delà de la période considérée.
Comme l'activité est continue et la vie de l'entreprise est divisée en périodes légales, il est
nécessaire de rattacher les flux qui peuvent intervenir sur plusieurs périodes à la période qui
les a vus naître. Aussi chaque période pourra être comparée aux autres puisque chaque
période contiendra uniquement les flux qui trouvent leurs origines dans cette période. Les
charges non encore supportées à la clôture d'un exercice mais qui trouvent leur origine dans
les opérations réalisées au cours de cet exercice doivent lui être rattachées. Il en est de même
pour les produits.
3 - Principe de prudence :
Il ne faut pas risquer de présenter une situation surévaluée de l'entreprise. Souvent, il faut
faire preuve de prudence pour enregistrer un fait comptable, qui peut se trouver infirmé par
la suite. Il résulte qu'un produit ne doit être comptabilisé que s'il est réalisé, une charge doit
être prise en compte dès lors que sa réalisation est seulement probable. Les opérations
comptables sont enregistrées au coût historique.
Comme l'activité de l'entreprise se poursuit dans le temps et afin de comparer les résultats de
périodes entre eux, il est indispensable d'utiliser les mêmes méthodes d'évaluation. Le
comptable doit toujours utiliser les mêmes méthodes de comptabilisation et d'établissement
des documents de synthèse d'un exercice à un autre.
Devant la diversité des flux qui traversent une entreprise, il a été utiliser l'étalon monétaire.
La comptabilité enregistre donc les flux en monnaie nationale , Le dinar algérien.
Pour que l'utilisateurs de la comptabilité aient confiance dans les informations contenues
dans les documents comptables, les faits doivent être enregistrés sur la base des documents
externes ou internes. Chaque écriture comptable doit être appuyée par une pièce justificative,
datée et comportant la signature ou la griffe du responsable de l'opération.
Les opérations comptables doit enregistrées sans compensation entre elles dans des comptes
dont l'intitulé correspond à leur nature. Aucune compensation ne doit être opérées entre les
postes d'actifs et de passifs du bilan ou entre les postes de charges et de produits de comptes
de résultats.
Les dépenses ( charges ou investissements ) et les recettes occasionnées par les relations de
l'entreprise avec les tiers sont enregistrées suivant leur valeur historique en monnaie.
Toutefois, afin de réduire les valeurs réels de certains biens comme les bâtiments qui
peuvent prendre de la valeur dans le temps, certains éléments de patrimoine de l'entreprise
peuvent être réévalués.1(*)
Compte tenu du système économique adopté par l'Algérie, il était normal que l'Algérie se
dote d'un nouveau plan comptable dans la mesure ou le P.C.G français ne pouvait plus
répondre au nouvelles exigences engendrées par le développement du pays.
A cet effet dés le mois de mai 1972, le Ministre des finances, installe une commission
chargée de la réparation d'un plan comptable adopté au nouvelles exigences en l'Algérie.
A cette occasion, le Ministre des finances avait prononcé un discours où un certain nombre
d'objectifs présentés et analysés au niveau de la revue financière sur la base du rapport de
présentation du P.C.N.
Nous nous contenterons de reproduire un large extrait du discours prononcé par le ministre
des finances, discours où apparaissent clairement les objectifs assignés au P.C.N :
« Monsieur,
C'est avec un grand plaisir que je procède aujourd'hui à l'installation officielle du conseil
supérieur de la comptabilité dont la composition et les attributions ont été fixées par une
ordonnance du 29 décembre 1971. Dernier-né des organismes consultatif crées auprès du
ministère des finances, le conseil supérieur de la comptabilité est appelé à parfaire,dans le
domaine de la comptabilité, l'oeuvre de restructuration et de réforme que les instances
supérieures du pays entendent mener dans tous les secteurs d'activités.
Le développement accéléré et planifié de notre économie met à jour comme vous le savez
les inadaptations de certains instruments d'action et de certaines techniques de gestion
hérités de la période coloniale, qui s'avèrent inadaptés dans le contexte nouveau d'une
économie indépendante et socialiste en cours d'édification.
C'est dans cette optique de rénovation des instruments économiques et financiers, qu'il
convient de situer la mission confiée par la loi au conseil supérieur de la comptabilité, qui
consiste dans la révision systématique des techniques et de l'organisation comptable afin de
doter notre pays des outils de gestion les plus perfectionnés et plus adaptés au processus de
la planification économique et financière ...
Ce premier travail terminé, probablement avant la fin de l'année vous serez appelé à
délibérer sur un dossier très important, je vous parle de l'élaboration d'un nouveau plan
comptable type qui remplacera la plan comptable français encore en vigueur dans la plupart
des entreprises.
Il y a en outre qu'il s'agit là d'un travail en profondeur, non limité d'un simple problème
technique comptable, qui ne peut valablement être résolu sans prendre appui dur l'économie
nouvelle en cours d'édification.
Ainsi, on ne saurai valablement orienter les travaux à venir, sans tenir compte des demandes
et des suggestions en provenance des différents utilisateurs des comptabilités des entreprises.
A titre d'exemple, on doit prendre en considération des besoins des organismes bancaires
auxquels un rôle stratégique a été dévolu depuis l'an dernier dans le financement et le
contrôle des entreprises ainsi que les besoins spécifiques de l'organisme central de
planification.
Nous touchons ici à une problématique beaucoup plus générale, qui celle de l'information
économique. Dans un monde aux rouages complexes, caractérisé par de nombreuses
difficultés tenant à la transmission, à la circulation et à la compréhension des données
chiffrées par les différents agents économique concernés.
Pour ce faire, vous devez élaborer un nouveau plan comptable général qui devait un outil
particulièrement adapté aux nécessités de la planification algérienne ainsi qu'au besoin de la
gestion des entreprises socialistes. Il s'agit pour tout dire de se doter d'un instrument
facilitant la prévision et la prise de décision.
Par ailleurs, il faut aussi faire en sorte que la comptabilité nationale puisse disposer à des
fins statistiques et prévisionnelles des renseignements susceptibles d'être facilement agrégés
et ayant une signification claire, ceci sans avoir à opérer des reclassements et calculs
savants.
Dans l'économie moderne, ce rôle s'affirme avec force et permet de dépasser la simple
connaissance de la situation de l'entreprise à un moment donné, résultant de l'étude
combinée du bilan et des comptes de gestion en cours d'une période donnée.
Vue sur cet angle, la comptabilité, bien que n'enregistrant toujours que des faits passés
devient un traitement et un enregistrement de valeur ayant une utilité économique.
Dans le but d'améliorer l'efficacité de nos entreprises et partant de l'économie tout entière, la
connaissance rapide des coûts et prix de revient, le niveau des stocks, le contrôle interne,
doivent se généraliser compte tenu des possibilités nouvelles qu'offre l'informatique dans ce
secteur, pour permettre également la confrontation des résultats d'exploitations entre les
entreprises, et même entre les branches, des points de comparaison restent également à
définir.
Pour me résumer, je dirai que le constat d'inadaptation du plan comptable dont nous
disposons aujourd'hui, aussi bien en ce qui concerne son utilisation pour la planification que
comme instrument de rationalisation dans la gestion des entreprises, m'amène à vous
demander d'entreprendre des recherches en faisant preuve d'esprit novateur tout en étant
animés de réalisme.
Bien sûr, vos travaux seront guidés par la prise en considération des objectifs que j'ai
mentionnés, mais je tiens à vous mettre dés aujourd'hui en garde, contre une certaine
tentation qui ferait inconsidérablement table rase des expériences passées.
Vous devez, en effets, garder toujours présent à l'éprit les limites aux changements que nous
impose l'actuelle pénurie en cadres comptables qualifiés dont souffre nous pays ; ceux-ci ont
tous été formés selon les principes du plan comptable général 1957, comme tous ceux
nombreux qui reçoivent actuellement un enregistrement dans ce domaine. Aussi, convient-il
de procéder progressivement à la réforme du cadre comptable afin d'être assuré d'une
application effective par les entreprises de la réforme envisagée.
J'estime donc que vous pourriez proposer dans première phase un projet de plan comptable
plus approprier mais révisable à moyen terme, en vous référant à certaines expériences des
pays à économie planifiée.
D'autre part, vous pourriez avant même qu'un nouveau plan comptable soit définitivement
adopté, commencer à proposer des retouches au système actuel et faire un ensemble de
propositions pour trouver une solution à un certain nombre d'opérations nouvelles résultant
de l'intervention les dernières lois de finances et des textes relatifs à la gestion des
entreprises socialistes........ »1(*)
- Une codification des comptes (système décimal) établie d'après un classement des faits
fondé sur des notions économiques et juridiques.
Les entreprises doivent fournir obligatoirement et ce, à la fin de chaque exercice un certain
nombre de documents financiers de synthèse ou annexes.1(*)
a. Structure de P.C.N :
Le plan comptable national ( P.C.N ) comprend huit (08) classes de comptes numérotées de
1à8
Le P.C.N. regroupe l'ensemble des comptes nécessaires pour l'enregistrement des flux
économiques en comptabilité. On peut classer ces comptes en trois ( 03 ) catégories :
b. La codification du P.C.N :
Le plan comptable utilise une codification décimale des comptes. Chaque classe comporte
des comptes principaux à deux chiffres. Et chaque compte principal est divisé en comptes
divisionnaires à trois chiffres. Chaque compte divisionnaire est divisé en sous-comptes à
quatre chiffres et plus. sachant que l'usage des comptes divisionnaires et sous-comptes
permet de détailler au maximum la nature des enregistrements.
Les entreprise élaborent à partir du plan comptable national leur propre plan comptable(plan
comptable particulier ) afin d'adapter la comptabilité à leur besoin car les entreprises n'ont
pas la même activité ni la même importance.
Le plan comptable national adapté à un ensemble d'entreprises ayant une même activité
principale constitue un plan comptable sectoriel.
Il faudrait noter, au préalable, que peut d'encre a coulé à propos du P.C.N. et nous proposons
de présenter ici, les différents points de vue qui se sont manifestés jusqu'à présent.
L'essentiel du ces derniers est décrit dans l'ouvrage de A.BOUKHEZAR1(*) , bien que ce
dernier utilise le terme d'innovation. Ces apports sont classés en deux catégories distinctes :
L'essentiel des insuffisances du P.C.N. est consigné dans un cours diffusé au niveau de
l'institut de planification( ex - I.T.P.E.A ). Ces insuffisances sont relevées à deux niveaux :
- Détermination dans une première étape des besoins de consommation exprimé en quantités
physiques( en rapport avec la distribution des revenus).
b.2 les insuffisances du P.C.N. pour répondre aux exigences de la gestion des
entreprises publiques :
L'absence d'un cadre analytique à P.C.N. rend difficile le contrôle de gestion de l'entreprise
publique algérienne. Cette insuffisance, dans la mesure où certains postes de la comptabilité
générale sont évaluées grâce à la comptabilité analytique( stocks et investissements crées par
l'entreprise à son propre usage ), pourrait favoriser l'hétérogénéité des procédures et
méthodes d'évaluation des patrimoines de l'entreprise.
CHAPITRE 2
Chapitre 02
Les travaux comptables comportent trois phases
Ø analyse comptable
I. ANALYSE COMPTABLE
La première opération nécessaire est de dresser une liste de renseignement qui répond aux
fins de l'utilisateur dans le bon moment, cette liste doit prendre en considération l'activité et
l'organisation de l'entreprise et même les principes généraux relatifs à la comptabilité
générale. La mise en place d'une des comptes ne suffit pas, mais aussi organiser leurs
relations, c'est qu'on appel plan comptable sectoriel inspiré du plan comptable national.
Classement et regroupe des pièces comptables, par nature (achats, ventes, ...etc), et par ordre
croisant des dates de déroulement de ces opérations.l'enregistrement de toute opération
s'effectué à partir d'un document de base ; ce dernier peut être :
§ fiches de paies
§ factures de ventes
§ bons de consommation
§ bons de cession
§ contrats
§ conventions
Vérification de ces documents : cette étape est nécessaire pour éviter les doubles
enregistrement de la même pièce comptable ou l'enregistrement d'une pièce étrangère à
l'entreprise.
L'imputation comptable
Cette opération permet de ventiler les montants de la pièce comptable par compte ; c'est à
dire déterminer dans quel compte on doit porter cette somme et de quel coté doit être
inscrite, au débit ou au crédit.
La fiche d'imputation et la pièce comptable consistent le support comptable, ils sont classés
soigneusement dans un ordre chronologique après avoir être comptabilisé au journal.
SAISIE ET TRADUCTION
COMPTABLE
Dans la comptabilité, l'inscription des opérations s'enregistre journellement, suivant un ordre
chronologique, dans un registre appelé : journal des opérations comptable
C'est un livre comptable légale qui permet `enregistrer les opérations journellement, suivant
un ordre chronologique, sur la base de documents justificatifs appelés pièces
comptables,c'est un livre de base de la comptabilité.
§ Le journal mentionne pour chaque opération le compte débité a coté du compte crédité ;
les sommes sont reportées ensuite, dans le débit ou le crédit du compte intéressé, ce qui
diminue les risque d'erreurs dues à l'oubli d'un débit ou d'un crédit ;
§ L'inscription des faits dans l'ordre chronologique ne permet pas à l'employé contrevenir.
v Forme de journal
· Coté (numéroté) ;
des opérations;
v .TRACE
C2 C3 C4 C5
C1
****** ******
TOTAUX
SCH 1
v l'article
ex: je prends livraison de 5 000.00 da de marchandises qui m'en voie mon fournisseur
« x » .bon de livraison N° 16 du 30.06..2005
30 stock de marchandises 5.000,00
SCH 2
Ce pendant, il est possible de condenser en seul article plusieurs écritures similaires.de tels
articles sont dits ARTICLE COMPOSES.
5640 VF 20. 00
5641 TAP 10.00
CH N° 2346844
SCH 3
v Totaux
Le journal est totalisé chaque fin de page. Ces totaux sont inscrits de nouveau au début de la
page suivante.on les fait alors précéder de la mention « REPORT ».
Nous venions de voir que le registre journal était un livre important en comptabilité, de ce
fait doit être tenu sans aucune altération (très propre et sain).
Cependant, nul n'est infaillible. Il arrive à ce que des erreurs se glissent sans faire attention
dans le journal.des erreurs d'imputation, d'inversement de chiffre ...ect.
Le moyen permis avec lequel on annule une écriture est un procédé comptable de
rectification.le PCN retient celui du COMPLEMENT à ZERO.
Le complément à zéro est une méthode comptable légale de rectification qui permet
l'annulation d'un article erroné du journal
v Généralité
Chaque entreprise procède au choix des journaux auxiliaires.en fonction de ses propres
besoins
Le choix d'un journal auxiliaire repose sur le fait que des opérations de même nature seront
assez nombreuses pour qu'une récapitulation soit estimée nécessaire.
Un journal de caisse
Un journal de banque
Le document de base naisse ou arrive dans chaque service intéressé.les opérations qu'ils
traduisent sont enregistrées au jour le jour, dans les journaux auxiliaires concernés.
v Forme du tracé :
Aucune forme particulière n'est imposée pour les journaux auxiliaires et les tracés varient
selon les entreprises
N°
Dates de libellé
Totales
SCH 4
2. Le classement des opérations par natures dés leur origine est un facteur de clarté. Cet
avantage est encore accru, lorsqu'on utilise des journaux à colonnes de répartition.
5. LE GRANDE LIVRE
Nous avons vu le registre « journal des opérations »dans lequel toutes les opérations
comptables doivent être enregistrées sainement et proprement sur la base de pièces
justificatives.
v LE COMPTE :
Un compte est un tableau divisé en deux parties.le coté gauche s'appelle DEBIT et le coté
droit CREDIT.
v Tracé se compte
Ex :
470 client
4. LA BALANCE
Une balance est un tableau qui récapitule tous les comptes tenus par l'entreprise de la classe1
à 7. Ces coptes sont classés rationnellement par sommes et par soldes .la balance comporte
six colonnes :
v Tracé :
Balance du ..................
SOMMES SOLDES
N° de
NOMS DE COMPTES DEBIT CREDIT DEBITEUR CREDITEUR
Comptes
TOTAUX
SCH 7
5. INVENTAIRS
L'inventaires est l'état détaillé de tout ce que possédé une entreprise (ACTIF) et de tout ce
qu'elle doit (PASSIF). L'article 10 du code de commerce prescrit à toute personne physique
ou morale, ayant la qualité de commerçant, de faire, tous les ans un inventaire des éléments
actifs et passifs de son entreprise et arrêter tous les comptes, en vue d'établir son bilan.
Dans cette balance, le totale des soldes débiteurs et celui des soldes créditeurs des comptes
de bilan donne le résultat qui doit être égale à celui qui ressort du compte « 88 résultat de
l'exercice ». C'est là le principe même de la partie double.
Les soldes débiteurs des comptes de bilan indiquent que l'entreprise dispose (actif) et les
soldes créditeurs, ce quelle doit au propriétaire individuel ou aux associé ou aux tiers
(passif). Le résultat par sa position, doit réaliser légalité du bilan
OU
D'autre part, l'actif fait connaître l'emploi qui a été fait des ressources de l'entreprise dont le
passif indique l'origine.
SCH 8
Classe2
Classe
4
Classe
5
Classe
6
Soldé
Classe
7
Classe profit
8
Perte
BILAN ET TCR
LE BILAN :
C'est un document comptable qui reflète la situation de l'entreprise, à une date précise. il se
présente sous fourme d'un tableau composé de deux parties :
A l'actif du bilan, on distingue trois catégories de biens, classés dans ordre d'exigibilité
croissante :
Ø Les investissements : ils comprennent l'ensemble des biens durables, qui sont destinés à
rester sou la même forme dans l'entreprise, pendant plusieurs années, tel que les
constructions, les terrains, le matériel, etc........
Ø Les stocks : il s'agit des biens acquis ou créés par l'entreprise et destinés à être vendus ou à
être consommés pour les besoins de la production ou de l'exploitation (marchandises,
matières, ...etc. .).
Ø Les créances : elles comprennent les droits acquis par l'entreprise, à la suite de ses
relations avec les tiers, tels que les clients par exemple
On distingue :
Ø Le passif exigible : c'est l'ensemble des obligations contractées par l'entreprise, par suite
de ses relations avec les tiers (dettes, de stocks emprunts etc. )
Ce tableau regroupe toutes les charges. Produits et résultat de la période. Les résultats sont
déterminés par stade de réalisation et représentant même temps des soldes caractéristiques
de gestion : marge brute ( ou commerciale), valeur ajoutée, résultat d'exploitation, résultat
brute de l'exercice et résultat de l'exercice.
CHAPITRE 3
I - LE SYSTEME CLASSIQUE
Le code de commerce oblige le commerçant de tenir un livre de journal sur lequel sont
inscrites le jour au jour les écritures comptables relatives à toutes les opérations de son
commerce. Les opérations sont ensuite reportées du journal dans les comptes dont
l'ensemble constitue le grand-livre. Enfin, le relevé périodique de tous les comptes (sommes
et soldes) constitue la balance qui fait connaître la situation de l'entreprise.
Pièce comptables
Journal
Grand-livre
Des comptes
Balance
Le système comptable classique que nous avons étudié jusqu'à présent n'est utilisé que dans
les petites entreprises en raison de la faible importance des opérations effectuées. Ce
système présente donc un inconvénient, il ne pas permet la division du travail face à la
masse des opérations à enregistrer.
Pour cette raison, on est conduit à installer dans les entreprises effectuant de nombreuse
opérations, des systèmes comptables perfectionnés. Le système qui améliore l'organisation
et la division du travail est appelé : système centralisateur.
II - LE SYSTEME CENTRALISATEUR
Ce système est fondé sur le fractionnement du livre journal unique en plusieurs livres. Ces
livres sont appelés dans ce système « journaux auxiliaires ».les journaux auxiliaires (J.A)
sont généralement conçus selon le tracé suivant :
En pratique, chaque journal auxiliaire (J.A) doit posséder son tracé propre adapté aux
opérations qui s'y trouvent inscrites.
J.A
Caisse
J.A
Banque
J.A
CCP
J.A
O.D
J.A
Ventes
J.A
Effets à payer
J.A
Achats
J.A
Effets à recouvrer
JOURNAL GENERAL
BALANCE GENERAL
Autres comptes
Centralisation mensuelle
GRAND-LIVRE GENERAL
Les traitements automatisés, sont effectués par les ordinateurs ou les micro-ordinateurs. Les
notions et procédures qui s'applique à la tenue de la système comptable manuel sont les
mêmes que celle d'un système informatisé : des journaux, grand-livre et balances sont
produits.
En plus de gain de temps à l'exécution, le contrôle est facilité ainsi que la sécurité de
l'enregistrement. Enfin, ce système permet l'édition en fin d'exercice de la liasse fiscale.
CHAPITRE 4
CAS PRATIQUE
10 Bureaux 1.20 bois montant TTc = 43000 réglé par CHN°4333348 du 01/05/05
§ 18/05/05 sablière HAOU ELAYACHI 18/05 Fourniture de sable montant HT 34000 frais
de transport 4000 HT TVA 17% par caisse
§ CTC est note honoraires B4.001444 du 25/05/2005 payé par CHN°4333340 du 26/05/2005
montant HT 42513.85 TVA17%
§ Divers achats des consommables payé par caisse montant TTC 42000.00
On va faire une tenue comptable avec le système centralisateur « voir schéma 10 » .
CONCLUSION
Pour bien pouvoir établire définir la fonction comptable, l »entreprise doit choisir le système
et l'organisation de direction de la comptabilité qui lui convient, afin que cette dernière soit
adaptée à l'activité et l'objectif de l'entreprise
BIBLIOGRAPHIQUE
Comores
Etats-membres
pt es en fr
ACCUEIL
MEMBRES
S'INSCRIRE
ACTUALITÉ
LIBRAIRIE
FORUMS
CONTACT
Présentation de l'OHADA
Sommaire
Préambule
Titre 1 – Des comptes personnels des entreprises (personnes physiques et personnes morales)
o Chapitre 1 – Dispositions générales
o Chapitre 2 – Organisation comptable
o Chapitre 3 – États financiers annuels
o Chapitre 4 – Règles d'évaluation et de détermination du résultat
o Chapitre 5 – Valeur probante des documents, contrôle des comptes, collecte et publicité des informations
comptables
Titre 2 – Des comptes consolidés et des comptes combinés
o Chapitre 1 – Comptes consolidés
o Chapitre 2 – Comptes combinés
Titre 3 – Des dispositions pénales
Titre 4 – Des dispositions finales
Annexes
o Chapitre 1 – Plan des comptes
Section 1 – Classement et codification des comptes
Section 2 – Organisation du plan de comptes de l'entreprise
Section 3 – Liste des comptes
o Chapitre 2 – Contenu et fonctionnement des comptes
Section 1 – Classe 1: comptes de ressources durables
Compte 101 – Capital social
Compte 102 – Capital par dotation
Compte 103 – Capital personnel
Compte 104 – Compte de l'exploitant
Compte 105 – Primes liées aux capitaux propres
Compte 106 – Ecarts de réévaluation
Compte 109 – Actionnaires, capital souscrit, non appelé
Compte 11 – Réserves
Compte 12 – Report à nouveau
Compte 13 – Résultat net de l'exercice
Compte 14 – Subventions d'investissement
Compte 15 – Provisions réglementées et fonds assimilés
Compte 16 – Emprunts et dettes assimilées
Compte 17 – Dettes de crédit-bail et contrats assimilés
Compte 18 – Dettes liées à des participations et comptes de liaison des établissements
et sociétés en participation
Compte 19 – Provisions financières pour risques et charges
Section 2 – Classe 2: comptes d'actif immobilisé
Compte 20 – Charges immobilisées
Compte 21 – Immobilisations corporelles
Compte 22 – Terrains
Compte 23 – Bâtiments installations techniques et agencements
Compte 24 – Matériel
Compte 25 – Avances et acomptes versés sur immobilisations
Compte 26 – Titres de participation
Compte 27 – Autres immobilisations financières
Compte 28 – Amortissements
Compte 29 – Provisions pour dépréciation
Section 3 – Classe 3: comptes de stocks
Compte 31 – Marchandises
Compte 32 – Matières premières et fournitures liées
Compte 33 – Autres approvisionnements
Compte 34 – Produits en cours
Compte 35 – Services en cours
Compte 36 – Produits finis
Compte 37 – Produits intermédiaires et résiduels
Compte 38 – Stocks en cours de route en consignation ou en dépôt
Compte 39 – Dépréciations des stocks
Section 4 – Classe 4: comptes de tiers
Compte 40 – Fournisseurs et comptes rattachés
Compte 41 – Clients et comptes rattachés
Compte 42 – Personnel
Compte 43 – Organismes sociaux
Compte 44 – Etat et collectivités publiques
Compte 49 – Dépréciations et risques provisionnés (tiers)
Compte 45 – Organismes Internationaux
Compte 46 – Associés et Groupe
Compte 47 – Débiteurs et créditeurs divers
Compte 48 – Créances et dettes hors activités ordinaires
Section 5 – Classe 5: comptes de trésorerie
Compte 50 – Titres de placement
Compte 51 – Valeurs à encaisser
Compte 52 – Banques
Compte 53 – Etablissements financiers et assimilés
Compte 54 – Instruments de trésorerie
Compte 56 – Banques, crédits de trésorerie et d'escompte
Compte 57 – Caisse
Compte 58 – Régies d'avances accréditifs et virements internes
Compte 59 – Dépréciations et risques provisionnés (trésorerie)
Section 6 – Classe 6 : comptes de charges des activités ordinaires
Compte 60 (sauf 603) – Achats
Compte 603 – Variations des stocks de biens achetés
Compte 61 – Transports
Compte 62 et 63 – Compte 62 services extérieurs a) et compte 63 services extérieurs
b)
Compte 64 – Impôts et taxes
Compte 65 – Autres charges
Compte 659 – Charges provisionnées d'exploitation
Compte 66 – Charges de personnel
Compte 67 – Frais financiers et charges assimilées
Compte 68 – Dotations aux amortissements
Compte 69 – Dotations aux provisions
Section 7 – Classe 7 : comptes de produits des activités ordinaires
Compte 70 – Ventes
Compte 71 – Subventions d'exploitation
Compte 72 – Production immobilisée
Compte 73 – Variations des stocks de biens et services produits
Compte 75 – Autres produits
Compte 759 – Reprises de charges provisionnées d'exploitation
Compte 77 – Revenus financiers et produits assimilés
Compte 78 – Transferts de charges
Compte 79 – Reprises de provisions
Section8 – Classe 8 : comptes des autres charges et des autres produits
Compte 81 – Valeurs comptables des cessions d'immobilisations
Compte 82 – Produits des cessions d'immobilisations
Compte 83 – Charges hors activités ordinaires
Compte 84 – Produits hors activités ordinaires
Compte 85 – Dotations hors activités ordinaires
Compte 86 – Reprises hors activités ordinaires
Compte 87 – Participation des travailleurs
Compte 88 – Subventions d'équilibre
Compte 89 – Impôts sur le résultat
Section 9 – Classe 9 : comptes des engagements hors bilan et comptes de la comptabilité
analytique de gestion
Sous-Section 1 – Comptes des engagements hors bilan (90-91)
Compte 9011 – Crédits confirmés obtenus
Compte 9012 – Emprunts restant à encaisser
Compte 9013, 9014 et 9018 – Compte 9013: facilités de financement
renouvelables, compte 9014: facilités d'émission et compte 9018: autres engagements de financement obtenus
Compte 9021 – Avals obtenus
Compte 9022 – Cautions, garanties obtenues
Compte 9023 – Hypothèques obtenues
Compte 9024 – Effets endossés par des tiers
Compte 9028 – Autres garanties obtenues
Compte 9031 – Achats de marchandises à terme
Compte 9032 – Achats à terme de devises
Compte 9033 et 9038 – Compte 9033: commandes fermes des clients et
compte 9038: autres engagements réciproques
Compte 9041 – Abandons de créances conditionnels
Compte 9043 et 9048 – Compte 9043: ventes avec clause de réserve de
propriété et compte 9048: divers engagements obtenus
Compte 9051 et 9058 – Compte 9051: crédits accordés non décaissés et
compte 9058: autres engagements de financement accordés
Compte 9061 – Avals accordés
Compte 9062 – Cautions, garanties accordées
Compte 9063 – Hypothèques accordées
Compte 9064 – Effets endossés par l'entreprise
Compte 9068 – Autres garanties accordées
Compte 9071 – Ventes de marchandises à terme
Compte 9072 – Ventes à terme de devises
Compte 9073 – Commandes fermes aux fournisseurs
Compte 9078 – Autres engagements réciproques
Compte 9081 – Annulations conditionnelles de dettes
Compte 9082 – Engagements de retraite
Compte 9083 et 9088 – Compte 9083: achats avec clause de réserve de
propriété et compte 9088: divers engagements accordés
Sous-Section 2 – Comptes de la comptabilité analytique de gestion (92 - 99)
o Chapitre 3 – Tableaux de correspondance postes / comptes
Section 1 – Système normal
Section 2 – Système allégé
o Chapitre 4 – Etats financiers personnels
Section 1 – Système normal
Section 2 – Système Allégé
o Chapitre 5 – Comptes et états financiers consolidés
Section 1 – Principes généraux
Section 2 – Périmètre et méthodes de consolidation
Section 3 – Ecart de première consolidation
Section 4 – Retraitements des comptes des entreprises consolidées
Section 5 – Opérations de consolidation
Section 6 – Informations financières consolidées
Section 7 – Comptes combinés
o Chapitre 6 – Opérations et problèmes spécifiques
Section 1 – Réévaluation des bilans
Section 2 – Comptabilisation des opérations de crédit-bail (chez le "preneur")
Section 3 – Personnel intérimaire
Section 4 – Réserve de propriété
Section 5 – Concessions de service public
Section 6 – Opérations faites pour le compte de tiers
Section 7 – Opérations en monnaies étrangères
Section 8 – Opérations faites en commun
Section 9 – Groupement d'intérêt économique
Section 10 – Subventions et aides publiques
Section 11 – Capitaux propres et autres fonds propres
Section 12 – Frais de recherche et de développement
Section 13 – Contrats pluri-exercices
Section 14 – Charges d'emprunts
Section 15 – Normalité du coût de production
Section 16 – Evénements postérieurs à la clôture de l'exercice
Section 17 – Inventaire permanent en comptabilité générale
Section 18 – Comptabilité autonome par établissement
Section 19 – Comptabilité plurimonétaire
Section 20 – Adaptation aux entreprises agricoles
o Chapitre 7 – Terminologie
Section 1 – Liste des termes
Section 2 – Définitions
o Chapitre 8 – Nomenclatures
Section 1 – Nomenclature des activités basée sur la C.I.T.I.
Section 2 – Nomenclature des biens et services
Section 3 – Nomenclature des actifs non financiers
Section 4 – Nomenclature des secteurs institutionnels
Section 5 – Nomenclature des opérations financières
o Chapitre 9 – Système minimal de trésorerie
Section 1 – Principe du système minimal de trésorerie
Section 2 – Caractéristiques comptables générales
Section 3 – Organisation comptable
Section 4 – Développement de l'analyse
o
TABLEAU – Cadre comptable du système comptable ohada
Chapitre 2 – Organisation comptable
< Précédent
Suivant >
Article 14
L'organisation comptable mise en place dans l'entreprise doit satisfaire aux exigences de régularité et de sécurité
pour assurer l'authenticité des écritures de façon à ce que la comptabilité puisse servir à la fois d'instrument de
mesure des droits et obligations des partenaires de l'entreprise, d'instrument de preuve, d'information des tiers et
de gestion.
Article 15
L'organisation comptable doit assurer :
- la mise à la disposition des utilisateurs des documents requis dans les délais légaux fixés pour leur délivrance.
Article 16
Pour maintenir la continuité dans le temps de l'accès à l'information, toute entreprise établit une documentation
décrivant les procédures et l'organisation comptables.
Cette documentation est conservée aussi longtemps qu'est exigée la présentation des états financiers successifs
auxquels elle se rapporte.
Article 17
L'organisation comptable doit au moins respecter les conditions de régularité et de sécurité suivantes :
1°) la tenue de la comptabilité dans la langue officielle et dans l'unité monétaire légale du pays ;
2°) l'emploi de la technique de la partie double, qui se traduit par une écriture affectant au moins deux comptes,
l'un étant débité et l'autre crédité. Lorsqu'une opération est enregistrée, le total des sommes inscrites au débit de
comptes doit être égal au total des sommes inscrites au crédit d'autres comptes ;
3°) la justification des écritures par des pièces datées, conservées, classées dans un ordre défini dans le
document décrivant les procédures et l'organisation comptables, susceptibles de servir comme moyen de preuve
et portant les références de leur enregistrement en comptabilité ;
Les mouvements affectant le patrimoine de l'entreprise sont enregistrés en comptabilité, opération par opération,
dans l'ordre de leur date de valeur comptable. Cette date est celle de l'émission par l'entreprise de la pièce
justificative de l'opération, ou celle de la réception des pièces d'origine externe. Les opérations de même nature
réalisées en un même lieu et au cours d'une même journée peuvent être récapitulées sur une pièce justificative
unique.
Les mouvements sont récapitulés par période préalablement déterminée qui ne peut excéder un mois.
Une procédure destinée à garantir le caractère définitif de l'enregistrement de ces mouvements devra être mise
en œuvre ;
5°) l'identification de chacun de ces enregistrements précisant l'indication de son origine et de son imputation, le
contenu de l'opération à laquelle il se rapporte ainsi que les références de la pièce justificative qui l'appuie ;
6°) le contrôle par inventaire de l'existence et de la valeur des biens, créances et dettes de l'entreprise.
L'opération d'inventaire consiste à relever tous les éléments du patrimoine de l'entreprise en mentionnant la
nature, la quantité et la valeur de chacun d'eux à la date de l'inventaire.
Les données d'inventaire sont organisées et conservées de manière à justifier le contenu de chacun des
éléments recensés du patrimoine ;
7°) le recours, pour la tenue de la comptabilité de l'entreprise, à un plan de comptes normalisé dont la liste figure
dans le Système comptable OHADA ;
8°) la tenue obligatoire de livres ou autres supports autorisés ainsi que la mise en œuvre de procédures de
traitement agréées, permettant d'établir les états financiers annuels visés à l'article 8 ci-dessus.
Article 18
Les comptes du Système comptable OHADA sont regroupés par catégories homogènes appelées classes.
Chaque classe est subdivisée en comptes identifiés par des numéros à deux chiffres ou plus, selon leur degré de
dépendance vis-à-vis des comptes de niveaux supérieurs, dans le cadre d'une codification décimale.
Le plan de comptes de chaque entreprise doit être suffisamment détaillé pour permettre l'enregistrement des
opérations.
Lorsque les comptes prévus par le Système comptable OHADA ne suffisent pas à l'entreprise pour enregistrer
distinctement toutes ses opérations, elle peut ouvrir toutes subdivisions nécessaires.
Inversement, si des comptes prévus par le Système comptable OHADA sont trop détaillés par rapport aux
besoins de l'entreprise, elle peut les regrouper dans un compte global de même niveau, plus contracté,
conformément aux possibilités offertes par le Système comptable OHADA et à condition que le regroupement
ainsi opéré puisse au moins permettre l'établissement des états financiers annuels dans les conditions prescrites.
Les opérations sont enregistrées dans les comptes dont les intitulés correspondent à leur nature.
Article 19
Les livres comptables et autres supports dont la tenue est obligatoire sont :
- le livre-journal, dans lequel sont inscrits les mouvements de l'exercice enregistrés en comptabilité, dans les
conditions exposées au paragraphe 4 de l'article 17 ci-dessus ;
- le grand-livre, constitué par l'ensemble des comptes de l'entreprise, où sont reportés ou inscrits simultanément
au journal, compte par compte, les différents mouvements de l'exercice ;
- la balance générale des comptes, état récapitulatif faisant apparaître, à la clôture de l'exercice, pour chaque
compte, le solde débiteur ou le solde créditeur, à l'ouverture de l'exercice, le cumul depuis l'ouverture de
l'exercice des mouvements débiteurs et le cumul des mouvements créditeurs, le solde débiteur ou le solde
créditeur, à la date considérée ;
- le livre d'inventaire, sur lequel sont transcrits le Bilan et le Compte de résultat de chaque exercice, ainsi que le
résumé de l'opération d'inventaire.
L'établissement du livre-journal et du grand-livre peut être facilité par la tenue de journaux et livres auxiliaires, ou
supports en tenant lieu, en fonction de l'importance et des besoins de l'entreprise. Dans ce cas, les totaux de ces
supports sont périodiquement et au moins une fois par mois respectivement centralisés dans le livre-journal et
dans le grand-livre.
Article 20
Les livres comptables et autres supports doivent être tenus sans blanc ni altération d'aucune sorte.
Toute correction d'erreur s'effectue exclusivement par inscription en négatif des éléments erronés ;
l'enregistrement exact est ensuite opéré.
Article 21
Les entreprises visées à l'article 13 ci-dessus qui relèvent du Système minimal de trésorerie tiennent une simple
comptabilité de trésorerie dans les conditions fixées par le Système comptable OHADA. Les états financiers de
ces entreprises ainsi que leurs règles d'établissement font l'objet d'une édition distincte.
Article 22
Lorsqu'elle repose sur un traitement informatique, l'organisation comptable doit recourir à des procédures qui
permettent de satisfaire aux exigences de régularité et de sécurité requises en la matière de telle sorte que :
1°) les données relatives à toute opération donnant lieu à enregistrement comptable comprennent, lors de leur
entrée dans le système de traitement comptable, l'indication de l'origine, du contenu et de l'imputation de ladite
opération et puissent être restituées sur papier ou sous une forme directement intelligible ;
2°) l'irréversibilité des traitements effectués interdise toute suppression, addition ou modification ultérieure
l'enregistrement ; toute donnée entrée doit faire l'objet d'une validation, afin de garantir le caractère définitif de
l'enregistrement comptable correspondant ; cette procédure de validation doit être mise en œuvre au terme de
chaque période qui ne peut excéder le mois ;
3°) la chronologie des opérations écarte toute possibilité d'insertion intercalaire ou d'addition ultérieure ; pour figer
cette chronologie le système de traitement comptable doit prévoir une procédure périodique (dite “ clôture
informatique ”) au moins trimestrielle et mise en œuvre au plus tard à la fin du trimestre qui suit la fin de chaque
période considérée ;
4°) les enregistrements comptables d'une période clôturée soient classés dans l'ordre chronologique de la date
de valeur comptable des opérations auxquelles ils se rapportent ; toutefois, lorsque la date de valeur comptable
correspond à une période déjà clôturée, l'opération concernée est enregistrée au premier jour de la période non
encore clôturée ; dans ce cas, la date de valeur comptable de l'opération est mentionnée distinctement ;
5°) la durabilité des données enregistrées offre des conditions de garantie et de conservation conformes à la
réglementation en vigueur. Sera notamment réputée durable toute transcription indélébile des données qui
entraîne une modification irréversible du support ;
6°) l'organisation comptable garantisse toutes les possibilités d'un contrôle éventuel en permettant la
reconstitution ou la restitution du chemin de révision et en donnant droit d'accès à la documentation relative aux
analyses, à la programmation et aux procédures des traitements, en vue notamment de procéder aux tests
nécessaires à l'exécution d'un tel contrôle ;
7°) les états périodiques fournis par le système de traitement soient numérotés et datés. Chaque enregistrement
doit s'appuyer sur une pièce justificative établie sur papier ou sur un support assurant la fiabilité, la conservation
et la restitution en clair de son contenu pendant les délais requis.
Chaque donnée, entrée dans le système de traitement par transmission d'un autre système de traitement, doit
être appuyée d'une pièce justificative probante.
Article 23
Les états financiers annuels sont arrêtés au plus tard dans les quatre mois qui suivent la date de clôture de
l'exercice. La date d'arrêté doit être mentionnée dans toute transmission des états financiers.
Article 24
Les livres comptables ou les documents qui en tiennent lieu, ainsi que les pièces justificatives sont conservés
pendant dix ans.
< Précédent
Suivant >