Plan de L'espace
Plan de L'espace
Plan de L'espace
Par deux points distincts A et B passe une unique droite, appelée la droite (AB).
Par ces deux points passent une infinité de plans, qui ont en commun la droite (AB).
Pour fixer le plan pivotant autour de (AB), il faut choisir un point C extérieur à (AB).
Pour prouver que les points A, B et C ne sont pas alignés, il suffit de montrer, par exemple,
De même, un plan de l’espace peut être défini par la donnée de 3 points non alignés ou par la
donnée d’un point et d’une direction.
Cette direction peut notamment être définie par la donnée de deux vecteurs non colinéaires.
Alors, pour tout point M de (P), il existe un couple unique de réels ( k ; k ‘) tel
que :
Réciproquement :
Remarque :
On a ici :
Plus généralement :
Théorème :
Les vecteurs , et sont coplanaires si et seulement si l’un des vecteurs peut s’écrire
comme une combinaison linéaire des deux autres.
Théorème :
Si deux plans sont orthogonaux à une même droite alors ces plans sont parallèles entre eux.
Une direction de plan peut donc être définie par orthogonalité à une droite donnée,ou encore
par orthogonalité à un vecteur donné.
En terme de vecteur, on ne parle alors plus de vecteur directeur mais de vecteur normal.
Un plan est entièrement défini par la donnée d’un point A de l’espace et d’un vecteur normal.
Ou encore, il existe un unique plan passant par un point donné et orthogonal à une droite
donnée.
On a alors :
alors :
Théorème :
Si est un vecteur normal au plan (P) alors (P) a une équation cartésienne du
type :
.
Cette équation est appelée équation cartésienne du plan (P).
Théorème :
Si est un vecteur normal au plan (P) alors (P) a une équation cartésienne du
type :
Reciproque :
SI (P) a une équation cartésienne du type : alors le vecteur
Et A ( 1 ; 2 ; -3 ) (P) donc :
Exemple :
Or, comme nous l’avons vu, une direction de plan peut être donnée par un vecteur normal.
Théorème
Deux plans sont parallèles si et seulement si ils possèdent deux vecteurs normaux
colinéaires.
Exemple
Pour savoir si ces deux plans sont parallèles confondus, il faut simplifier les deux équations,
de sorte à avoir les 3 premiers coefficients identiques :
Les deux derniers coefficients sont différents, il s’agit donc de deux équations différentes.
Remarque
L’étude détaillée de l’intersection de deux plans sera faite dans le prochain module.
Nous apprendrons entre autre à passer du système des deux équations
cartésiennes,définissant l’intersection des plans, au système de représentation paramétrique
de la droite.
Cas particulier :
Tout vecteur directeur de (d) est alors un vecteur directeur de (P) et se trouve donc
orthogonal au vecteur normal de (P).
Remarque pratique :
Il existe plusieurs façons de montrer qu’une droite (d) est incluse dans un plan (P).
Une première méthode consiste à montrer dans un premier temps que (d) est parallèle à (P)
puis dans un deuxième temps qu’un point de (d) appartient à (P).
Une deuxième méthode consiste à montrer directement que tout point de (d) appartient à (P).
Pour ce faire, on utilise une représentation paramétrique de (d), ce que nous verrons dans le
prochain module.
Attention !
Si (d) est incluse dans (P), on ne dira donc pas que (d) est sécante à (P).
(d) est sécante à (P) si et seulement si l’intersection de (d) et de (P) est un point.
Pour montrer (d) est sécante à (P), il suffit de montrer que (d) n’est pas parallèle à (P).
Autrement dit que vecteur directeur de (d) n’est pas orthogonal à vecteur normal de
(P).
On appelle distance du point A au plan (P) la plus petite distance entre un point M du plan (P)
et le point A.
On la note : d ( A ; (P)).
Théorème :
d ( A ; ( P ) ) = AH où H est le projété orthogonal de A sur ( P ).
Théorème :
Dans l’espace muni d’un repère orthonormé : la distance du point A au plan ( P ) d’équation
cartésienne : ax + by + cz + d = 0 est :
Remarque
si A appartient à (P), on retrouve bien d(A ; (P))=0.
On a donc :
Cas n° 2 : (S) est tangente à (P).
On a donc :
On a donc :
Le cercle d’intersection (C) a alors pour centre H, projeté
éta
Remarque
1) Ce dernier résultat n’est pas à apprendre mais à savoir retrouver.
2) Dans le cas où (S) est tangente à (P), on peut estimer que l’intersection
est le cercle de centre H et de rayon 0.
Produit scalaire :
Ce module commence par un rappel concernant la
définition de l’orthogonalité de deux vecteurs du plan.
Notion pouvant être étendue à l’espace.
A voir aussi :
que
Les vecteurs et sont dits orthogonaux si les droites (AB) et (AC) sont
perpendiculaires.
On note : .
Deux droites sont dites orthogonales si les vecteurs qui les dirigent sont orthogonaux.
Mais, contrairement aux vecteurs, les droites n’ont pas de multiples représentants.
Conséquence :
Deux droites de l’espace dont orthogonales si une parallèle de l’une
est perpendiculaire à une parallèle de l’autre.
Cas particulier :
Deux droites orthogonales et coplanaires sont perpendiculaires.
Deux droites orthogonales et sécantes sont donc perpendiculaires.
Une droite est orthogonale à un plan si elle est orthogonale à toute droite de ce plan.
Théorèmes :
Une droite est orthogonale à un plan si un vecteur qui la dirige est orthogonal à deux vecteurs
directeurs, non colinéaires, du plan.
Ou encore, si un vecteur qui la dirige est colinéaire à un vecteur normal au plan.
Conséquence :
Une droite est orthogonale à un plan si elle est orthogonale à deux droites non parallèles de
ce plan.
On peut démontrer l’orthogonalité entre deux droites en utilisant, par exemple, le produit
scalaire,comme nous le verrons plus loin.
Propriété :
Tous les résultats vus sur le produit scalaire dans le plan,restent donc valables dans l’espace.
- si et sont colinéaires
- si et sont orthogonaux :
Cas particulier :
Le vecteur nul étant colinéaire et orthogonal à tout vecteur :
La propriété de distributivité :
La propriété de commutativité :
orthogonaux.
orthogonaux.
La méthode n° 3 pour calculer un produit scalaire consistera donc à projeter l’un des vecteurs
sur l’autre.
Cette méthode est en fait assez proche de la méthode n° 1, l’un des vecteurs étant
décomposé en un vecteur colinéaire et un vecteur orthogonal à l’autre.
Remarque :
cette méthode est simple à utiliser, si l’on choisit des représentants des vecteurs ayant la
même origine.
Outre son intérêt calculatoire, ce résultat a pour conséquence une propriété fondamentale :
Démonstration :
La méthode de prédilection pour montrer que deux vecteurs sont orthogonaux
va donc être de montrer que leur produit scalaire est nul.
En effet :
Or les deux vecteurs de base sont orthogonaux donc leur produit scalaire est nul, d’où :
Remarque :
On appelle cette forme : l’expression analytique du produit scalaire.
On peut donc grâce à ce résultat calculer la distance entre deux points de l’espace :
5/ Équation cartésienne d’une droite du plan
Si deux droites sont perpendiculaires à une même troisième droite alors elles sont parallèles
entre elles.
Une direction de droite peut donc être définie par perpendicularité à une droite donnée,ou
encore par orthogonalité à un vecteur donné.
En terme de vecteur, on ne parle alors plus de vecteur directeur mais de vecteur normal.
Une droite est entièrement définie par la donnée d’un point A et d’un vecteur normal .
On a alors :
Théorème
Et A ( 1 ; 2 ) (D) donc : ⇔- 4
Reciproque :
Remarques pratiques :
A partir d’un vecteur du plan donné, il est facile de fabriquer un vecteur qui lui est orthogonal.
Exemple :
soit .
Ce vecteur étant normal à la droite, on peut alors en déduire son équation cartésienne.
On la note : d ( A ; (D)).
Théorème :
Théorème :
Dans le plan muni d’un repère orthonrmé : la distance du point A à la droite (D) d’équation
est :
Remarque
si A (D), on retrouve bien d(A ; (D))=0.
Dans le plan muni d’un repère orthonormé, considérons le cercle (C) de centre et de
rayon R.
est :
De même :
Théorème : dans le plan muni d’un repère orthonormé :
Cette expression devant être développée pour obtenir une équation « réduite ».