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Mini projet : Technique bancaire

Sous thème :

Le rôle de Bank el-Maghreb dans le système financier

Réalisé par :

BENOUAHI ANASS
 Introduction

La réforme des systèmes financiers est un phénomène universel qui a débuté dès le début des
années soixante dans certains pays de l’OCDE (l’organisation de coopération et de
développement) et qui s’est intensifié et généralisé au cours des années soixante-dix et quatre-
vingt. Elle a constitué une réaction aux limites et aux distorsions provoquées par les contrôles
monétaires directs appliqués dans ces pays. La libéralisation s’est, en outre, imposée avec la
concurrence qui s’est exacerbée sur les places financières internationales suite à la
déréglementation des marchés des changes et au recyclage des pétrodollars. La démarche
marocaine s’est inscrite dans cette même logique pour répondre à la nécessité de moderniser,
à l’instar des autres pays, le système financier national afin d’accroître son efficacité, et
d’améliorer son attractivité sur la scène internationale.

Dans ce processus, Bank Al-Maghreb a été impliquée à deux niveaux. Faisant partie de ce qui
est communément appelé « autorités monétaires », elle a participé activement à la
modernisation de la sphère financière dans son ensemble et, en tant que Banque Centrale, elle
a été amenée, du fait de ces mutations, à mieux préciser ses attributions et à rénover ses
instruments d’intervention en matière de conduite de la politique monétaire et de contrôle de
l’activité des établissements de crédit.
Table des matières
Premier chapitre : Présentation du système financier Marocain ............................................................ 6
Section 1 : Historique de la réforme financière ...................................................................................... 7
A. Présentation de la BAM .......................................................................................................... 7
B. Les émissions de la BAM : ...................................................................................................... 7
C. Politique d’ajustement structurel : .......................................................................................... 8
Section 2 : la mutation du système financier .......................................................................................... 8
A. Le système financier et bancaire :........................................................................................... 8
1. Le système financier : ...................................................................................................... 8
2. Le système bancaire : ...................................................................................................... 9
B. La performance du système bancaire et le cadre réglementaire : .......................................... 9
Deuxième chapitre: L’intervention de Bank el-Maghreb sur le marché financier et monétaire ........... 11
Section 1 : l’intervention sur le secteur bancaire.................................................................................. 12
A. Structure et marché interbancaire : ...................................................................................... 12
B. Intervention de la BAM sur le secteur bancaire : ................................................................. 13
Section 2 : l’intervention sur le marché de changes ............................................................................. 14
A. Le marché de changes :......................................................................................................... 14
1. Les opérations au comptant .......................................................................................... 15
2. L’opération à l’initiative de la BAM : ............................................................................. 15
3. L’organisation du marché : ............................................................................................ 16
Troisième chapitre : L’efficacité de la politique monétaire ................................................................... 18
A. Les objectifs économiques : .................................................................................................. 19
1. Plein emplois :....................................................................................................................... 19
2. La stabilité des prix :............................................................................................................. 19
3. Les équilibres : ...................................................................................................................... 19
4. Croissance et emploi : ........................................................................................................... 20
B. Risque de l‘activité bancaire au Maroc : ............................................................................... 20
1. Le risque d’une crise systémique : ........................................................................................ 20
2. Le risque juridique : .............................................................................................................. 21
3. Le risque de crédit : .............................................................................................................. 21
4. Le risque solvabilité : ............................................................................................................ 22
C. Transmission de la politique monétaire : .............................................................................. 22
 Le canal du taux de change : ........................................................................................ 23
 Le canal du crédit :......................................................................................................... 23
D. L’effet de la politique monétaire :......................................................................................... 24

4
Webliographie : ..................................................................................................................................... 27

5
Premier chapitre :
Présentation du système financier
Marocain

6
Le système financier marocain a été profondément reforme, depuis le début des année 90,
autour de nombreux axes notamment le décloisonnement des marchés de capitaux par la
transformation des relations entretenues entre les différents éléments constitutifs du système
financier, la libéralisation des opérations financières et la réforme du cadre règlementaire des
abaques et du marché financier.

Ainsi on a été introduits, dans le cadre de la loi bancaire de 1993 et des textes attenants, le
désencadrement du crédit, les suppressions progressives des emplois obligatoires, la
libéralisation des taux d’intérêts débiteurs en 1996 et, la même année, le lancement d’un
marché des changes interbancaire.

Section 1 : Historique de la réforme financière

A. Présentation de la BAM

La banque centrale du Royaume du Maroc, dénommée « Bank Al-Maghreb », est un


établissement public doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Elle a été
créée en 1959 en substitution à l’ancienne « Banque d’Etat du Maroc ».
Ouverture en janvier 1906 à Algésiras d’une conférence internationale en vue de sauvegarder
l’indépendance et l’intégrité du Royaume du Maroc, d’y garantir la liberté commerciale et
l’égalité économique entre les puissances étrangères et d’examiner un projet de réforme de
son administration et de ses finances.
Institution de la Banque d’Etat du Maroc par l’acte de la conférence d’Algésiras signé, le 7
avril 1906, par les délégués de douze pays européens, des Etats-Unis et du Maroc. Cette
banque a été constituée en février 1907 sous forme de société anonyme dont le siège social
était à Tanger. Son capital était réparti entre les pays signataires, à l’exception des Etats-Unis.

B. Les émissions de la BAM :

7
Outre le privilège de l’émission de la monnaie fiduciaire et de la supervision du système
bancaire, banque al-Maghreb a pour mission de définir et de mettre en œuvre la politique
monétaire avec pour objectif fondamental la stabilité des prix. Banque al—Maghreb veille
également au bon fonctionnement et à la sécurité des systèmes et moyens de paiement. Elle
détermine, par ailleurs les rapports entre le dirham. Et les devises, dans un cadre de régime de
change et de parité du dirham. Par ailleurs elle détient et gère les réserves de change.
Parallèlement à ces missions fondamentales, la banque est le conseiller financier du
gouvernement et l’argent du trésor pour ses opérations bancaires au Maroc et à l’étranger.

C. Politique d’ajustement structurel :

Pour faire face à la dégradation de la situation financière intérieure et extérieure, au cours des
années 80, qui était marquée par la crise de l’endettement et les perspectives peu favorables
pour les exploitations des phosphates et les principales produits à l’exploitation, des politiques
d’ajustement ont été adoptés dans le cadre de programme d’ajustement structurel.
Le système d’ajustement : est un programme de réforme économique que le fonds monétaire
international ou la banque mondiale mettant en place pour permettre aux pays touchés par de
grandes difficultés de sortir de leur crise économique.

Section 2 : la mutation du système financier


A. Le système financier et bancaire :
1. Le système financier :
Le système financier est un système qui rapproche les agents économiques excédentaires avec
ceux qui sont déficitaires en ressource. Cela est dû par l’ensemble des institutions (marché de
titre et intermédiaire financier) des règles et des pratiques qui rendent possible les échanges
d’argent. Sans ces échanges financiers, quiconque désireux d’investir ne pourrait le faire qu’à
hauteur de son épargne accumulée, qu’il s’agissait d’un ménage d’une entreprise ou d’une
administration. Certains épargnants seraient obligés de renoncer à des projets
d’investissement même s’ils seraient rentables ou les reporter dans le temps, tandis que
d’autres disposeraient d’une encaisse d’argent inactive. Autant dire que les ressources seraient
bien mal allouées dans leur ensemble et que l’économie tournerait au ralenti.

8
Il est constitué alors d’un ensemble d’institutions spécialisées suite à son évolution socio-
économique propre. Pour assurer le financement de l’économie on a créé et réorganisé des
établissements financiers spécialisés, tels que la CDG (la Caisse de Dépôt Générale), Crédit
Agricole., la caisse d’Epargne nationale, la CNSS (la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale)
et le CIH (Crédit Immobilier et Hôtelier). La mission de ces établissements est la collecte de
l’épargne et le financement des investissements ainsi que diverse activités des secteurs privés
et publics. Ainsi que quelques organismes bancaires ont été chargés de missions spécifiques.
Cette architecture a eu comme résultat un système d’intermédiation complet mais
compartimenté et ou surcroit des règles de fonctionnement et de gestion administrées par
l’Etat, suite à l’instauration de l’encadrement et à l’institution de nombre de coefficients
d’emploi obligatoire.

2. Le système bancaire :
Le système bancaire se compose d’une banque centrale et de banques commerciales (appelées
aussi banques secondaires, privées ou tout simplement banques).
Les objectifs de la banque centrale est de veiller sur la monnaie, le crédit et le bon
fonctionnement du système bancaire, fixer les taux d’intérêts, refinancer les banques
commerciales et de prêter au dernier recours.
La Banque Centrale est la banque des banques, et toutes les banques commerciales y
possèdent un compte qu'elles sont obligées de provisionner (réserves obligatoires). C'est à
partir de ces comptes qu'elles vont pouvoir quotidiennement compenser les chèques et les
paiements électroniques de leurs clients. Si une banque commerciale n'a pas assez de
liquidités (monnaie immédiatement disponible), elle peut s'en procurer sur le marché
monétaire auprès d'autres institutions financières privées, ou directement auprès de la Banque
Centrale.
Au Maroc, Bank Al-Maghreb participe activement à la modernisation de la sphère financière.
En tant que Banque Centrale, elle mène la politique monétaire et contrôle l’activité des
établissements de crédit. Elle est également un agent financier et de gestion, des réserves de
change du pays.

B. La performance du système bancaire et le cadre réglementaire :


Le secteur bancaire joue un très grand rôle dans l’économie marocaine. Il a connu diverses
réformes qui en font un système moderne, adapté aux besoins de la société comme à ceux des

9
entreprises. Tous les services et produits bancaires modernes sont proposés par les principales
banques du pays.
Le réseau des banques commerciales est constitué de 18 banques, il est marqué par une large
prédominance de capitaux privés et de liens étroits avec les banques étrangères, et la
prédominance des trois premiers groupes (BMC, la BMCE, Banque Populaire) qui se
partagent 61% de part de l’ensemble du marché. Les sept banques cotées à la bourse de
Casablanca représentent une capitalisation de 38,5 milliards de Dirhams à la fin du mois de
mars 2003 soit 29,3% de la capitalisation boursière. La part des petits porteurs d’actions dans
le capital des établissements cotés en bourse se situerait dans la plupart des cas entre 10 et 20
pour cent.
Comme dans plusieurs pays, le secteur bancaire au Maroc, domine le système financier avec
un actif total de 50 milliards de Dollars à fin 2007, soit environ 88% du PIB. De plus les
banques contrôlent 80% de sociétés de crédit-bail, gèrent 70% des actifs des fonds communs
de placement et possèdent 10 des 15 sociétés de bourse. Néanmoins, la taille du système
bancaire (environ 30 milliards de Dollars) et le taux de bancarisation demeurent relativement
faibles à l’échelle régionale et internationale.

CONCLUSION :
Le secteur financier marocain apparait actuellement comme l’un des secteurs les plus
structurés et les plus performants de la région sud-méditerranéenne, les nouveaux défis qui
s’imposent, notamment en lien avec les engagements actuels et futurs dans le cadre de la
libéralisation des services financiers, posent avec acuité la question de l’adaptation de ce
secteur aux exigences d’un marché mondialisé et concurrentiel, imposant son adaptation
continue pour relever les défis de la convergence.
Parallèle mentaux efforts consentis au niveau interne sur le plan de la modernisation et
l’approfondissement du système financier marocain, mais aussi en matière de libéralisation
commerciale, un rôle important incombe au partenaire européen en matière d’appui au
processus de convergence réelle et normative.

10
Deuxième chapitre :
L’intervention de Bank el-Maghreb sur le
marché financier et monétaire

11
Bank Al Maghreb est créée par le dahir n°1-59-233 du 23 hija 1378(30juin 1959), son capital
est fixé à 500 000 000 de dirhams, ce capital est entièrement détenu par l'Etat.

Certes, le secteur bancaire marocain est considéré comme l'un des moteurs du développement
de l'économie du pays et de sa prospérité, ce dernier est devenu dans une courte période un
secteur moderne et efficace.

Le principal acteur est constitué par le réseau public des Banques Populaires. Viennent
ensuite les autres banques et celles contrôlées majoritairement par des actionnaires étrangers,
parmi lesquelles la BMCI, filiale de BNP-Paribas, et le Crédit du Maroc, filiale du groupe
Crédit Lyonnais-Crédit Agricole. Enfin, la Caisse de Dépôt et de Gestion est extrêmement
active dans les secteurs de l'immobilier et du tourisme, en accompagnant les projets d'intérêt
général et en intervenant dans une logique d'amorçage pour des projets plus modestes.

Il faut ajouter à ceci que le système bancaire marocain est caractérisé par une forte présence
de banques étrangères de ce fait toutes les grandes banques privées du royaume comptent
dans leur actionnariat des banques étrangères.

Section 1 : l’intervention sur le secteur bancaire


A. Structure et marché interbancaire :
Le marché interbancaire est un marché de monnaie centrale, de très court terme, le marché
interbancaire est le lieu privilégié des interventions de la banque centrale et par conséquent de
l'expression de la politique monétaire, et encore c'est le lieu où les banques placent leurs
excédents de la monnaie centrale ou couvrent leurs besoin de la monnaie centrale (la liquidité
bancaire), donc la banque gère sa trésorerie pour ne pas avoir , au terme d'une journée un
solde débiteur auprès de l'institut d'émission (BAM) par conséquent elle doit veiller en
permanence à détenir un certain montant en monnaie centrale.

On peut tirer 3 fonctions du marché interbancaire :


La redistribution entre les banques elles-mêmes de leurs déficits et excédents de
liquidités : La principale activité d'une banque consiste à la collecte des dépôts auprès des
clients, ainsi qu'à l'octroi des crédits. Par ailleurs, durant une période donnée, les banques
se retrouvent dans la situation d'un manque de liquidité, par le fait qu'elles ont eu à
accorder plus des crédits que des nouveaux dépôts, soit dans la situation de surliquidité.

12
Par le fait qu'elles ont eu à détenir plus des dépôts des capitaux qu'elles ont accordés des
crédits.

Les ajustements de trésoreries entre les banques : Le marché interbancaire permet aux
banques d'éliminer certains risques (risque de taux, risque de change, risque de liquidité)
en leur permettant d'opérer des échanges, éventuellement temporaire, d'actifs sur le
marché monétaire.
La régulation de liquidité par la banque centrale : Elle se fait par des opérations d'open
market, par des avances permanentes et par des réserves obligatoires.

L'accès au marché interbancaire est bien réglementé par la réglementation bancaire, à coté de
BAM qui est l'acteur principal de ce marché et du trésor public, « seules les banques, la CDG,
la caisse marocaine des marchés, dar Addamane et la caisse centrale de garanties sont
habilités à intervenir sur ce marché »

La réforme des systèmes interbancaires de règlement se traduit par la fermeture définitive des
chambres de compensation et la mise en place de nouveaux circuits de paiement
essentiellement le SIMT (système interbancaire marocain de télé compensation), et le SRBM
(système de règlement brut du Maroc).

B. Intervention de la BAM sur le secteur bancaire :


Bank Al-Maghreb joue par ailleurs le rôle de refinancement bancaire en période de
resserrement de liquidités, améliorant ainsi le financement de l’économie. Ce, en abaissant la
réserve obligatoire, indicateur de suivi des liquidités bancaires de 16 % à 6 %. Elle ne veut
cependant pas aller plus loin car il reste toujours bon que les banques recourent à la Banque
Centrale afin que cette dernière puisse avoir la main sur les taux du marché, puisque son taux
directeur agit un peu comme la référence.

La réserve monétaire est donc un excellent moyen de garder une certaine dépendance du
marché envers la Banque centrale, laquelle dispose ainsi de la faculté d’émettre les bons
signaux à l’ensemble du système bancaire, c’est-à-dire les impulsions de la politique
monétaire.

C’est la direction des opérations monétaires et de change » qui porte la responsabilité du


suivi des liquidités et l’intervention de BAM en apports de liquidités aux banques et
globalement au marché. Mais aussi celle de la gestion de la réserve du Maroc en devises et de
la supervision du marché monétaire. En effet, si les banques expriment des besoins de

13
liquidités, la Banque centrale dispose de son côté en interne d’analyses qui définissent les
besoins potentiels de tout le marché. C’est une confrontation entre les besoins qui se dégagent
des analyses internes avec les demandes du marché, qui permet de définir avec précision la
hauteur de liquidités nécessaires pour satisfaire le marché. Donc, BAM pour faire les avances
aux banques, ne tient pas compte de leurs demandes.

Elle évalue les besoins en monnaie fiduciaire, les besoins de l’économie et du Trésor en
fonction des paiements de salaires, de la dette publique et établit un montant qu’elle distribue
aux banques au prorata de leurs demandes. A ce titre certes, les interventions de BAM sont un
autre moyen de régulation. Cette même direction est en charge de la surveillance du marché
interbancaire. En effet, en fixant un taux directeur, BAM se doit de surveiller que le marché
monétaire le respecte et que l’équilibre de l’offre et la demande sur ce marché se fait à ce
taux.

De son côté, la Direction de la supervision bancaire suit de près la liquidité des banques pour
s’assurer de leur solidité. C’est ainsi que l’on a pu apprendre que le matelas de liquidités des
banques à fin 2011 est de 11 % du total de leurs bilans. A ce niveau, l’on peut reconnaître que
les avances de BAM au secteur bancaire, même si elles tournent autour de 45 milliards de
dirhams, ne représentent même pas 10 % de l’ensemble des crédits bancaires.

Section 2 : l’intervention sur le marché de changes


A. Le marché de changes :
Le marché des changes est constitué de l’ensemble des opérations d’achat vente, de prêt-
emprunt qui font intervenir les devises.

De ce fait, la création d’un marché des changes interbancaires au Maroc traduit la volonté de
donner aux banques la possibilité de conserver et de gérer leurs positions de change au
comptant et à terme. C’est le couronnement d’un long processus de déréglementation et de
libéralisation entamé par les pouvoirs publics.

Le nouveau marché des changes a conféré des avantages non négligeables aux entreprises
comme aux banques. Pour les opérateurs économiques, ce marché permet de :

- Négocier le cours et choisir la banque devant procéder aux transferts ou aux rapatriements
des devises objet d’opérations commerciales ou financières déterminées.

14
- Se couvrir contre le risque de change relatif aux transactions internationales effectuées.

Pour les banques, le nouveau marché donne la possibilité de :

- Fournir une cotation instantanée aux opérateurs notamment aux investisseurs étrangers.

- Réaliser des gains non négligeables entre les cours d’achat et les cours de vente pratiqués.

- Spéculer sur les positions de change autorisées.

Opérations susceptibles d'être traitées sur le marché des changes

1. Les opérations au comptant


a) les intermédiaires agrées sont autorisés à effectuer, aussi bien pour leur propre compte que
pour le compte de la clientèle, les opérations au comptant suivantes :
- achat de devise contre les dirhams.
-achat et vente de devises contre devises, étant entendus que seules les monnaies non cotées
par Bank Al-Maghreb peuvent être traitées avec les correspondants étrangers.
b) les intermédiaires agrées déterminent les taux de change applicables aux opérations en
devises :
Les taux des opérations au comptant des devises contre Dirhams offerts à la clientèle doivent
inclure une commission de 2% dont le produit est versé à Bank Al-Maghreb pour le compte
de l’office des changes.
c) les opérations au comptant traitées auprès de Bank Al-Maghreb doivent être d’un montant
minimum équivalent à un million de DH.
d) les intermédiaires agrées affichent, à titre indicatif, les cours acheteurs et vendeurs des
devises.

2. L’opération à l’initiative de la BAM :


Les swaps de changes, effectués pour des besoins de politique monétaire par voie d’appel
d’offre ou de gré à gré, sont des contrats de vente ou d’achat de Dirhams contre devise,
assortis respectivement de clause de rachat ou de revente, à un taux de change préétabli.
Enfin, le nouveau statut de la banque lui a conféré la possibilité d’émettre et de racheter ses
propres certificats d’emprunt à des fines régulations de la liquidité.

15
3. L’organisation du marché :
Bank Al-Maghreb affiche en continu, sur les écrans « Reuters », les taux de change
applicables aux opérations d’achat et de vente de devise avec les intermédiaires agrées. Ces
taux exprimés à l’incertain (montant en dirhams correspondant aux unités des devises cotées).
Les taux de change offerts à la clientèle devant une commission de 2%, dont le produit est
versé à Bank Al-Maghreb pour le compte de l’office des changes. Les opérations de cross
(devise contre) effectuées avec les banques étrangères sont exonérées de cette commission.
Dans le cadre du contrôle de la régularité des opérations traitées sur le marché des changes,
les banques sont tenues d’adresser quotidiennement à Bank Al-Maghreb les états suivants (à
18 heures au plus tard) :
+ Achat et vente de devise au comptant à la clientèle.
+ Principales opérations à termes.
+ Principales opérations interbancaires au comptant en devise.
+ L’état des positions de changes.
+ Achats et ventes de devise contre devise auprès d’une banque étrangère dont le montant est
supérieur à l’équivalent de 5 millions de DH, toute position dans une devise, enregistrant une
perte de change de plus 3%.
En outre, les intermédiaires agrées sont tenus d’adresser à la banque centrale, d’une part un
état hebdomadaire concernant les emprunts interbancaires en devise, et d’autre part, un état
trimestriel relatif aux comptes en devise ouverts sur leurs livres, consolidé par devise et par
échéance.

L’institution du marché des changes au Maroc apporte 3 innovations majeures :


+ La fin du monopole de Bank Al-Maghreb en matière de la gestion centralisée des devises du
pays.
+ La détermination des taux de change par les banques en fonction de l’offre et de la demande
des devises, tout en restant, bien entendu à l’intérieur des marges d’intervention fixées par la
banque centrale.
+ Le réajustement des dates de valeur à la norme internationale en raccourcissant les délais
d’exécution des transactions.

 LA BAM :
+ Elle assure le contrôle, du moins la supervision du marché, cette emprise est moins forte
selon le contrôle des changes.

16
+ Elle cherche à influencer l’évolution des taux de changes, d’une part pour des raisons de
politique économique interne, et d’autre part pour faire respecter certains engagements
internationaux formels ou informels.

 Remarque :
C’est la banque centrale qui détermine quotidiennement les cours officiels de devise. Elle
communique au système bancaire les taux acheteurs et vendeurs des devises par rapport au
Dirhams pour les transferts et paiements.
En outre, elle publie hebdomadairement les taux de change pour les opérations du change
annuel, billets de banque et chèques de voyage.

CONCLUSION
Sur la base des tendances constatées, l’activité sur le marché monétaire, depuis le début de
l’année 2007, s’est caractérise par des évolutions haussières du déficit interbancaire pour
dépasser le seuil de 24MMDH. Les facteurs extérieurs ont contribues largement au
resserrement de liquidité à cause de l’importance de l’impact des avoirs extérieures comme
facteur restrictif de la liquidité bancaire. Cela se justifie principalement par la contraction des
recettes de voyage (-5% en 2009 et -18% en 2008), les transferts des MRE (-5,3% en 2009 et
-14% en 2008). Et des IDE. Mais cela n’empêche pas l’existence des facteurs intérieurs aussi
restrictifs qui ont contribues de manière significative à faire chuter la liquidité bancaire
essentiellement l’augmentation des montants des adjudications des bons de trésor sur le
marché monétaire. Mais l’essentiel dans tout cela est d’entamer les solutions qui vont
permettre de résoudre les besoins du système bancaire.

17
Troisième chapitre :
L’efficacité de la politique monétaire

18
La politique monétaire se révèle être le plus efficace lorsque le grand public comprend bien
les objectifs de la banque centrale, ainsi que les moyens d’y parvenir, et les jugent crédibles.
Pour cela, la banque centrale doit communiquer clairement ce qu’elle cherche à accomplir à
quel niveau, par exemple, elle souhaite maintenir l’inflation à moyen terme — et comment ses
actions actuelles et futures sont censées concourir aux résultats souhaités. Comme la collecte
et le traitement de l’information coûtent cher aux agents privés, la banque centrale a tout
intérêt à réagir à l’évolution économique de manière prévisible et facilement explicable. En
plus de contribuer ainsi à une meilleure compréhension des mesures qu’elle met en œuvre,
elle aide les marchés à mieux prédire ses interventions futures.

A. Les objectifs économiques :


1. Plein emplois :
Par "plein emploi" il faut entendre le taux de chômage le plus faible possible, parce que le
taux de chômage ne peut pas être nul.
Si l’objectif de plein emploi est affiché par tous les gouvernements c’est pour des raisons
sociales (prendre en compte le sort de ceux qui veulent travailler) et économiques (ne pas
utiliser tout le travail disponible c’est du gaspillage et une perte de bienêtre collectif).

2. La stabilité des prix :


Stabiliser les prix c’est éviter l’inflation et éventuellement la déflation.
Si cet objectif a longtemps été moins surveillé que le plein emploi c’est parce qu’en économie
fermée, l’inflation n’a pas toutes les implications observables en économie ouverte. La
compétition internationale impose de réduire l’écart d’inflation avec les principaux
partenaires commerciaux pour éviter de perdre des parts de marché.
Au plan interne l’inflation ne touche pas les différentes composantes de la population de la
même manière : les titulaires de revenus fixes (les rentiers) et plus généralement les prêteurs,
sont affectés négativement.

3. Les équilibres :
Les relations économiques entre résidents et non-résidents influencent l’équilibre
macroéconomique. Le solde des transactions courantes se traduit par des entrées ou des

19
sorties de devises. Ces mouvements affectent les réserves de change et la formation du taux
de change. Lorsque la valeur des importations dépasse celle des exportations (déficit
commercial) la monnaie nationale est moins demandée et son prix (en monnaie étrangère),
que les économistes appellent son taux de change, va baisser. Cela rend plus coûteuses les
importations si elles sont payées en monnaie étrangère et à l’inverse cela réduit la recette tirée
des exportations. Les résultats des résidents qui échangent avec des non-résidents se
détériorent.

4. Croissance et emploi :
Puisque la production peut être calculée comme le produit du nombre d’heures de travail
employé et de la productivité horaire.
Si en une heure de travail la production réalisée vaut 10 euros et que le volume de travail
employé représente 100 heures, alors la production vaut 1000 euros.
Une croissance du PIB de 2% entraîne une augmentation de l’effectif employé équivalente
soit 2%. En réalité le lien n’est pas aussi simple parce que la productivité du travail dépend de
l’intensité du travail et que celle-ci varie avec la croissance de la production.

B. Risque de l‘activité bancaire au Maroc :


La faiblesse généralisée du contrôle du secteur financier que révèle le faible degré
d’observance des normes et codes internationaux de contrôle bancaire, de surveillance des
assurances et de réglementation des activités en valeurs mobilières signifie que les problèmes
pourraient ne pas être détectés suffisamment tôt pour que soient prises en temps opportun les
mesures correctives adéquates. Les principales faiblesses du contrôle prudentiel tiennent à sa
couverture incomplète (certaines institutions en sont exemptées), à son manque
d’indépendance, au manque de moyens et à l’absence de coordination entre les différents
organes de contrôle face aux liens très étroits qui parcourent le secteur financier.

1. Le risque d’une crise systémique :


Un risque financier qualifié de «systémique» implique qu'il existe une probabilité non
négligeable de dysfonctionnement tout à fait majeur, c'est-à-dire une grave dégradation -
sinon paralysie - de l'ensemble du système financier : sur la totalité d'une filière économique,

20
sur une vaste zone géographique, voire à l'échelon planétaire. Par le biais des engagements
croisés, des effets-dominos, puis des faillites en chaîne, cela peut conduire à un effondrement
du système financier mondial.
Au Maroc, le risque d’une crise systémique paraît limité dans l’immédiat, car le système
bancaire est isolé des chocs extérieurs les plus plausibles, les conditions macroéconomiques
courantes sont relativement robustes, des politiques et pratiques cohérentes limitent la
transmission des chocs et les grandes banques commerciales paraissent bien capitalisées et
saines. La conjonction de divers contrôles et réglementations, de l’intervention continuelle de
l’État, de restrictions aux mouvements de capitaux des résidents et d’une politique monétaire
qui n’a pas suscité l’émergence d’un marché interbancaire actif met le système virtuellement à
l’abri des évolutions des marchés financiers internationaux, à l’exception des variations
potentielles des envois de fonds des Marocains vivant à l’étranger.

2. Le risque juridique :
L’inefficacité des systèmes juridique et judiciaire demeure un obstacle au développement du
secteur financier. Elle pourrait également devenir une source de risque si une concurrence
accrue pousse les banques à rechercher des clients moins solvables.
Les efforts des autorités pour améliorer le cadre juridique et judiciaire, en particulier par la
création de tribunaux du commerce, devraient permettre d’améliorer la mise en œuvre de la
législation existante du droit des faillites et des créanciers. En outre, la législation du Maroc
n’est pas conforme aux normes internationales de lutte contre le blanchiment d’argent et le
financement du terrorisme.

3. Le risque de crédit :
Plusieurs grandes banques commerciales, pour la plupart sous contrôle étranger, risquent de
voir leur ratio de solvabilité tomber au-dessous du seuil prudentiel de 8 % en cas de choc
d’ampleur même moyenne. Dans les banques spécialisées, le risque de crédit s’est déjà
matérialisé, et les tests indiquent que ces banques restent très vulnérables en cas de nouvelle
détérioration de la qualité de leurs portefeuilles.

21
4. Le risque solvabilité :
La solvabilité du secteur bancaire commercial est généralement satisfaisante, mais celle du
secteur bancaire spécialisé est précaire. D’après les données de BAM, le ratio de solvabilité
du système bancaire s’élevait à 12,5 % fin juin 2002, bien au-dessus du seuil prudentiel de
8%. Cependant, ce bon chiffre est entièrement dû au secteur bancaire commercial, dont le
ratio de solvabilité s’établit à 15,3 %. En revanche, les banques spécialisées présentent un
Ratio de solvabilité moyenne d’à peine 1,5 %, bien que deux d’entre elles aient été
recapitalisées en 2000–2001. En fait, deux banques spécialisées étaient insolvables à la fin
juin 2002, de même que trois petites banques commerciales publiques.

C. Transmission de la politique monétaire :


Les politiques monétaires des banques centrales ont pour objectifs essentiel d’assurer la
stabilité des prix et la stabilité financière. Elles suivent également parfois des objectifs de
relance économique. Pour atteindre ces objectifs elles agissent directement sur l’évolution des
taux d’intérêt à court, les taux à long terme étant librement déterminés par l’offre et la
demande de fonds prêtables.
L’impact d’une hausse du taux d’intérêt à court terme sur l’activité et les prix passent
principalement par deux canaux : celui du taux d’intérêt et celui du taux de change.
Ces canaux traditionnels peuvent être complétés par un mécanisme de transmission plus
délicat à vérifier empiriquement : le canal du crédit.

 Le canal du taux d’intérêt :


Le canal du taux d’intérêt peut être décomposé en deux étapes : l’impact d’un mouvement des
taux directeur sur l’ensemble des taux d’intérêt et l’impact des taux d’intérêt sur l’activité et
sur les prix.
En injectant de la liquidité au secteur bancaire, la banque centrale peut influencer l’évolution
des taux à court terme alors que les taux d’intérêt à plus long terme résultent de la rencontre
de l’offre et de la demande de capitaux sur des marchés financières internationalisés. Mais
l’évolution du taux d’intérêt à court terme peut influencer celle des taux d’intérêt à plus long
terme car ceux-ci dépendent notamment des anticipations de taux courts à venir et des risques
inflationnistes. En prenant l’exemple d’une absence de risque, si on place une somme d’argent
pour une durée de 10 ans, cela devrait rapporter la même chose qu’un placement pour une

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durée d’un an et reconduit 10 fois aux différents taux annulés anticipés. Dans ce cadre, le taux
d’intérêt à 10 ans serait la moyenne des taux à 1 an anticipés. Ainsi en maitrisant les taux
d’intérêt à court terme présent et futur, la banque centrale peut espérer influencer les taux à
plus long terme.

 Le canal du taux de change :


Une hausse des taux directeurs se répercute aussi, et souvent rapidement, sur l’activité et sur
les prix par le canal du taux de change. Selon l’approche monétaire, en l’absence de rigidité
des prix, si la masse monétaire et le niveau des prix augmentent plus qu’à l’étranger, le taux
de change réel doit s’ajuster afin que la parité du pouvoir d’achat soit respectée entre deux
pays (le prix d’un panier de biens doit être le même exprimé en monnaie nationale ou en
monnaie étrangère) dans ce modèle simple, toutes choses égales par ailleurs, une contraction
de la masse monétaire entraine une hausse du taux d’intérêt et une hausse du taux de change
réel. La hausse du taux de change entraine alors une baisse des exportations (les importations
sont favorisées par cette appréciation du taux de change mais réduites par la baisse de
l’activité entraîné par la hausse du taux d’intérêt) et une baisse des prix de matières premières
et produits manufacturés importés, qui se répercutent à son tour sur les couts de productions
et les prix à la consommation. A côtés de ces deux canaux traditionnels, une partie de la
littérature récente s’est attachée à définir et mettre en évidence un canal complémentaire,
passant par l’offre de crédit.

 Le canal du crédit :
En présence d’asymétries d’information, le banquier octrois un crédit notamment en fonction
des actifs (propriété immobilière, actions, obligations…) que l’emprunteur peut apporter en
garantie. Or le prix de ces actifs est sensible à l’évolution du taux d’intérêt. Une hausse du
taux d’intérêt entraîne généralement par exemple une baisse du prix des actions, car le prix
d’une action est en théorie la somme actualise des dividendes futurs : or, une hausse du taux
d’intérêt augmente le taux d’actualisation et risque de démunie le taux de croissance anticiper
des bénéfices en contractant l’activité économique en générale. Dès l’hors, en diminuent la
valeur des actifs que l’emprunteur peut apporter en garantie, une hausse des taux d’intérêt
peut entrainer une baisse de l’offre de crédit. Celle-ci, si elle ne peut être compensé par le
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recours aux financements des intermédiaires (émission d’actions ou d’obligations), par
exemple dans le cas de petite et moyenne entreprise, correspond alors à une baisse des
financements accessibles et conduit à une moindre croissance de l’activité. Ce canal peut donc
venir renforcer l’impact d’une variation des taux directeurs.

D. L’effet de la politique monétaire :

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012


PIB 4.8% 3.0% 7.8% 2.7% 6.5% 4.4% 5.4%
Tourisme 9.342% 9.375% 10.046% 10.282% 10.4% 10.248% 10.65%
IDE 45% 60% 65% 67% 72% 70% 74%
Exportation 5119 6125.9 8155.9 9166.10 12309.40 15945.80 16992

80,00%

70,00%

60,00%

50,00%
PIB
40,00%
Tourisme

30,00% IDE

20,00%

10,00%

0,00%
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

24
Exportation
18000

16000

14000

12000

10000

8000 Exportation

6000

4000

2000

0
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

Le PIB a connu une diminution de 2006 à 2007 de 1.8% et puis il a augmenté en 2008, apres
il a connu une chute de 7.8% à 5.4% en 2012, alors que pour le tourisme a partir de l’année
2006 à 2012 à évolué de 9.342 à 10.65. Tandis que l’IDE son augmentation était tout au long
de ces années de 45% en 2006 à 74% en 2012.

Au final on trouve l’exportation des biens et services qui de 2006 à 2012 est en hausse de
11873.

CONCLUSION

D’après le tableau et les graphes on constate que la politique monétaire sur le système
financier est efficace vu que les pourcentages de tourisme, PIB, et IDE sont en augmentation,
la même chose pour l’exportation. Plusieurs facteurs expliquent l’efficacité de la politique
monétaire Une politique monétaire au plein sens du terme et son efficacité demeurent des
objectifs de long terme. Les réformes institutionnelles nécessaires pour rendre le cadre de
politique monétaire plus efficace sont importantes.

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CONCLUSION GENERALE:

Bank Al-Maghreb exerce le privilège d’émission des billets de Banque et des pièces de
monnaie ayant cours légal sur le territoire du Royaume marocain. Dans le but d’assurer la
stabilité des prix, Bank Al-Maghreb arrête et met en œuvre les instruments de politique
monétaire et intervient sur le marché monétaire en utilisant les instruments appropriés. Elle
veille au bon fonctionnement du marché monétaire et à l’application des dispositions
législatives et réglementaires relatives à l’exercice et au contrôle de l’activité des
établissements de crédit et organismes assimilés.

Bank Al-Maghreb joue aussi le rôle de conseiller financier du gouvernement. Celui-ci la


consulte, notamment, sur toutes questions susceptibles d’affecter l’exercice des prérogatives
et des fonctions de la Banque, elle accomplit sa mission dans le cadre de la politique
économique et financière du gouvernement.

Bank Al-Maghreb est l’agent du Trésor pour ses opérations de banque tant au Maroc qu’à
l’étranger. Elle est chargée, dans les conditions fixées par voie réglementaire, des opérations
d’émission, de conversion et de remboursement des emprunts publics et des effets publics et,
d’une manière générale, du service financier des emprunts émis par l’Etat. Elle peut participer
aux négociations de prêts et emprunts extérieurs conclus pour le compte de l’Etat. Elle peut
représenter le gouvernement auprès des institutions financières et monétaires internationales
créées en vue de promouvoir la coopération internationale dans les domaines monétaire et
financier.

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Webliographie :

 https://www.lavieeco.com
 http://www.bkam.ma
 http://www.leconomiste.com
 http://www.memoireonline.com
 http://www.lafinancepourtous.com/
 https://www.carremagic.ma
 https://www.economie.gouv.qc.ca/accueil/

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