Sous Theme Le Role de Bank El-Maghreb Da
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Sous Theme Le Role de Bank El-Maghreb Da
Sous thème :
Réalisé par :
BENOUAHI ANASS
Introduction
La réforme des systèmes financiers est un phénomène universel qui a débuté dès le début des
années soixante dans certains pays de l’OCDE (l’organisation de coopération et de
développement) et qui s’est intensifié et généralisé au cours des années soixante-dix et quatre-
vingt. Elle a constitué une réaction aux limites et aux distorsions provoquées par les contrôles
monétaires directs appliqués dans ces pays. La libéralisation s’est, en outre, imposée avec la
concurrence qui s’est exacerbée sur les places financières internationales suite à la
déréglementation des marchés des changes et au recyclage des pétrodollars. La démarche
marocaine s’est inscrite dans cette même logique pour répondre à la nécessité de moderniser,
à l’instar des autres pays, le système financier national afin d’accroître son efficacité, et
d’améliorer son attractivité sur la scène internationale.
Dans ce processus, Bank Al-Maghreb a été impliquée à deux niveaux. Faisant partie de ce qui
est communément appelé « autorités monétaires », elle a participé activement à la
modernisation de la sphère financière dans son ensemble et, en tant que Banque Centrale, elle
a été amenée, du fait de ces mutations, à mieux préciser ses attributions et à rénover ses
instruments d’intervention en matière de conduite de la politique monétaire et de contrôle de
l’activité des établissements de crédit.
Table des matières
Premier chapitre : Présentation du système financier Marocain ............................................................ 6
Section 1 : Historique de la réforme financière ...................................................................................... 7
A. Présentation de la BAM .......................................................................................................... 7
B. Les émissions de la BAM : ...................................................................................................... 7
C. Politique d’ajustement structurel : .......................................................................................... 8
Section 2 : la mutation du système financier .......................................................................................... 8
A. Le système financier et bancaire :........................................................................................... 8
1. Le système financier : ...................................................................................................... 8
2. Le système bancaire : ...................................................................................................... 9
B. La performance du système bancaire et le cadre réglementaire : .......................................... 9
Deuxième chapitre: L’intervention de Bank el-Maghreb sur le marché financier et monétaire ........... 11
Section 1 : l’intervention sur le secteur bancaire.................................................................................. 12
A. Structure et marché interbancaire : ...................................................................................... 12
B. Intervention de la BAM sur le secteur bancaire : ................................................................. 13
Section 2 : l’intervention sur le marché de changes ............................................................................. 14
A. Le marché de changes :......................................................................................................... 14
1. Les opérations au comptant .......................................................................................... 15
2. L’opération à l’initiative de la BAM : ............................................................................. 15
3. L’organisation du marché : ............................................................................................ 16
Troisième chapitre : L’efficacité de la politique monétaire ................................................................... 18
A. Les objectifs économiques : .................................................................................................. 19
1. Plein emplois :....................................................................................................................... 19
2. La stabilité des prix :............................................................................................................. 19
3. Les équilibres : ...................................................................................................................... 19
4. Croissance et emploi : ........................................................................................................... 20
B. Risque de l‘activité bancaire au Maroc : ............................................................................... 20
1. Le risque d’une crise systémique : ........................................................................................ 20
2. Le risque juridique : .............................................................................................................. 21
3. Le risque de crédit : .............................................................................................................. 21
4. Le risque solvabilité : ............................................................................................................ 22
C. Transmission de la politique monétaire : .............................................................................. 22
Le canal du taux de change : ........................................................................................ 23
Le canal du crédit :......................................................................................................... 23
D. L’effet de la politique monétaire :......................................................................................... 24
4
Webliographie : ..................................................................................................................................... 27
5
Premier chapitre :
Présentation du système financier
Marocain
6
Le système financier marocain a été profondément reforme, depuis le début des année 90,
autour de nombreux axes notamment le décloisonnement des marchés de capitaux par la
transformation des relations entretenues entre les différents éléments constitutifs du système
financier, la libéralisation des opérations financières et la réforme du cadre règlementaire des
abaques et du marché financier.
Ainsi on a été introduits, dans le cadre de la loi bancaire de 1993 et des textes attenants, le
désencadrement du crédit, les suppressions progressives des emplois obligatoires, la
libéralisation des taux d’intérêts débiteurs en 1996 et, la même année, le lancement d’un
marché des changes interbancaire.
A. Présentation de la BAM
7
Outre le privilège de l’émission de la monnaie fiduciaire et de la supervision du système
bancaire, banque al-Maghreb a pour mission de définir et de mettre en œuvre la politique
monétaire avec pour objectif fondamental la stabilité des prix. Banque al—Maghreb veille
également au bon fonctionnement et à la sécurité des systèmes et moyens de paiement. Elle
détermine, par ailleurs les rapports entre le dirham. Et les devises, dans un cadre de régime de
change et de parité du dirham. Par ailleurs elle détient et gère les réserves de change.
Parallèlement à ces missions fondamentales, la banque est le conseiller financier du
gouvernement et l’argent du trésor pour ses opérations bancaires au Maroc et à l’étranger.
Pour faire face à la dégradation de la situation financière intérieure et extérieure, au cours des
années 80, qui était marquée par la crise de l’endettement et les perspectives peu favorables
pour les exploitations des phosphates et les principales produits à l’exploitation, des politiques
d’ajustement ont été adoptés dans le cadre de programme d’ajustement structurel.
Le système d’ajustement : est un programme de réforme économique que le fonds monétaire
international ou la banque mondiale mettant en place pour permettre aux pays touchés par de
grandes difficultés de sortir de leur crise économique.
8
Il est constitué alors d’un ensemble d’institutions spécialisées suite à son évolution socio-
économique propre. Pour assurer le financement de l’économie on a créé et réorganisé des
établissements financiers spécialisés, tels que la CDG (la Caisse de Dépôt Générale), Crédit
Agricole., la caisse d’Epargne nationale, la CNSS (la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale)
et le CIH (Crédit Immobilier et Hôtelier). La mission de ces établissements est la collecte de
l’épargne et le financement des investissements ainsi que diverse activités des secteurs privés
et publics. Ainsi que quelques organismes bancaires ont été chargés de missions spécifiques.
Cette architecture a eu comme résultat un système d’intermédiation complet mais
compartimenté et ou surcroit des règles de fonctionnement et de gestion administrées par
l’Etat, suite à l’instauration de l’encadrement et à l’institution de nombre de coefficients
d’emploi obligatoire.
2. Le système bancaire :
Le système bancaire se compose d’une banque centrale et de banques commerciales (appelées
aussi banques secondaires, privées ou tout simplement banques).
Les objectifs de la banque centrale est de veiller sur la monnaie, le crédit et le bon
fonctionnement du système bancaire, fixer les taux d’intérêts, refinancer les banques
commerciales et de prêter au dernier recours.
La Banque Centrale est la banque des banques, et toutes les banques commerciales y
possèdent un compte qu'elles sont obligées de provisionner (réserves obligatoires). C'est à
partir de ces comptes qu'elles vont pouvoir quotidiennement compenser les chèques et les
paiements électroniques de leurs clients. Si une banque commerciale n'a pas assez de
liquidités (monnaie immédiatement disponible), elle peut s'en procurer sur le marché
monétaire auprès d'autres institutions financières privées, ou directement auprès de la Banque
Centrale.
Au Maroc, Bank Al-Maghreb participe activement à la modernisation de la sphère financière.
En tant que Banque Centrale, elle mène la politique monétaire et contrôle l’activité des
établissements de crédit. Elle est également un agent financier et de gestion, des réserves de
change du pays.
9
entreprises. Tous les services et produits bancaires modernes sont proposés par les principales
banques du pays.
Le réseau des banques commerciales est constitué de 18 banques, il est marqué par une large
prédominance de capitaux privés et de liens étroits avec les banques étrangères, et la
prédominance des trois premiers groupes (BMC, la BMCE, Banque Populaire) qui se
partagent 61% de part de l’ensemble du marché. Les sept banques cotées à la bourse de
Casablanca représentent une capitalisation de 38,5 milliards de Dirhams à la fin du mois de
mars 2003 soit 29,3% de la capitalisation boursière. La part des petits porteurs d’actions dans
le capital des établissements cotés en bourse se situerait dans la plupart des cas entre 10 et 20
pour cent.
Comme dans plusieurs pays, le secteur bancaire au Maroc, domine le système financier avec
un actif total de 50 milliards de Dollars à fin 2007, soit environ 88% du PIB. De plus les
banques contrôlent 80% de sociétés de crédit-bail, gèrent 70% des actifs des fonds communs
de placement et possèdent 10 des 15 sociétés de bourse. Néanmoins, la taille du système
bancaire (environ 30 milliards de Dollars) et le taux de bancarisation demeurent relativement
faibles à l’échelle régionale et internationale.
CONCLUSION :
Le secteur financier marocain apparait actuellement comme l’un des secteurs les plus
structurés et les plus performants de la région sud-méditerranéenne, les nouveaux défis qui
s’imposent, notamment en lien avec les engagements actuels et futurs dans le cadre de la
libéralisation des services financiers, posent avec acuité la question de l’adaptation de ce
secteur aux exigences d’un marché mondialisé et concurrentiel, imposant son adaptation
continue pour relever les défis de la convergence.
Parallèle mentaux efforts consentis au niveau interne sur le plan de la modernisation et
l’approfondissement du système financier marocain, mais aussi en matière de libéralisation
commerciale, un rôle important incombe au partenaire européen en matière d’appui au
processus de convergence réelle et normative.
10
Deuxième chapitre :
L’intervention de Bank el-Maghreb sur le
marché financier et monétaire
11
Bank Al Maghreb est créée par le dahir n°1-59-233 du 23 hija 1378(30juin 1959), son capital
est fixé à 500 000 000 de dirhams, ce capital est entièrement détenu par l'Etat.
Certes, le secteur bancaire marocain est considéré comme l'un des moteurs du développement
de l'économie du pays et de sa prospérité, ce dernier est devenu dans une courte période un
secteur moderne et efficace.
Le principal acteur est constitué par le réseau public des Banques Populaires. Viennent
ensuite les autres banques et celles contrôlées majoritairement par des actionnaires étrangers,
parmi lesquelles la BMCI, filiale de BNP-Paribas, et le Crédit du Maroc, filiale du groupe
Crédit Lyonnais-Crédit Agricole. Enfin, la Caisse de Dépôt et de Gestion est extrêmement
active dans les secteurs de l'immobilier et du tourisme, en accompagnant les projets d'intérêt
général et en intervenant dans une logique d'amorçage pour des projets plus modestes.
Il faut ajouter à ceci que le système bancaire marocain est caractérisé par une forte présence
de banques étrangères de ce fait toutes les grandes banques privées du royaume comptent
dans leur actionnariat des banques étrangères.
12
Par le fait qu'elles ont eu à détenir plus des dépôts des capitaux qu'elles ont accordés des
crédits.
Les ajustements de trésoreries entre les banques : Le marché interbancaire permet aux
banques d'éliminer certains risques (risque de taux, risque de change, risque de liquidité)
en leur permettant d'opérer des échanges, éventuellement temporaire, d'actifs sur le
marché monétaire.
La régulation de liquidité par la banque centrale : Elle se fait par des opérations d'open
market, par des avances permanentes et par des réserves obligatoires.
L'accès au marché interbancaire est bien réglementé par la réglementation bancaire, à coté de
BAM qui est l'acteur principal de ce marché et du trésor public, « seules les banques, la CDG,
la caisse marocaine des marchés, dar Addamane et la caisse centrale de garanties sont
habilités à intervenir sur ce marché »
La réforme des systèmes interbancaires de règlement se traduit par la fermeture définitive des
chambres de compensation et la mise en place de nouveaux circuits de paiement
essentiellement le SIMT (système interbancaire marocain de télé compensation), et le SRBM
(système de règlement brut du Maroc).
La réserve monétaire est donc un excellent moyen de garder une certaine dépendance du
marché envers la Banque centrale, laquelle dispose ainsi de la faculté d’émettre les bons
signaux à l’ensemble du système bancaire, c’est-à-dire les impulsions de la politique
monétaire.
13
liquidités, la Banque centrale dispose de son côté en interne d’analyses qui définissent les
besoins potentiels de tout le marché. C’est une confrontation entre les besoins qui se dégagent
des analyses internes avec les demandes du marché, qui permet de définir avec précision la
hauteur de liquidités nécessaires pour satisfaire le marché. Donc, BAM pour faire les avances
aux banques, ne tient pas compte de leurs demandes.
Elle évalue les besoins en monnaie fiduciaire, les besoins de l’économie et du Trésor en
fonction des paiements de salaires, de la dette publique et établit un montant qu’elle distribue
aux banques au prorata de leurs demandes. A ce titre certes, les interventions de BAM sont un
autre moyen de régulation. Cette même direction est en charge de la surveillance du marché
interbancaire. En effet, en fixant un taux directeur, BAM se doit de surveiller que le marché
monétaire le respecte et que l’équilibre de l’offre et la demande sur ce marché se fait à ce
taux.
De son côté, la Direction de la supervision bancaire suit de près la liquidité des banques pour
s’assurer de leur solidité. C’est ainsi que l’on a pu apprendre que le matelas de liquidités des
banques à fin 2011 est de 11 % du total de leurs bilans. A ce niveau, l’on peut reconnaître que
les avances de BAM au secteur bancaire, même si elles tournent autour de 45 milliards de
dirhams, ne représentent même pas 10 % de l’ensemble des crédits bancaires.
De ce fait, la création d’un marché des changes interbancaires au Maroc traduit la volonté de
donner aux banques la possibilité de conserver et de gérer leurs positions de change au
comptant et à terme. C’est le couronnement d’un long processus de déréglementation et de
libéralisation entamé par les pouvoirs publics.
Le nouveau marché des changes a conféré des avantages non négligeables aux entreprises
comme aux banques. Pour les opérateurs économiques, ce marché permet de :
- Négocier le cours et choisir la banque devant procéder aux transferts ou aux rapatriements
des devises objet d’opérations commerciales ou financières déterminées.
14
- Se couvrir contre le risque de change relatif aux transactions internationales effectuées.
- Fournir une cotation instantanée aux opérateurs notamment aux investisseurs étrangers.
- Réaliser des gains non négligeables entre les cours d’achat et les cours de vente pratiqués.
15
3. L’organisation du marché :
Bank Al-Maghreb affiche en continu, sur les écrans « Reuters », les taux de change
applicables aux opérations d’achat et de vente de devise avec les intermédiaires agrées. Ces
taux exprimés à l’incertain (montant en dirhams correspondant aux unités des devises cotées).
Les taux de change offerts à la clientèle devant une commission de 2%, dont le produit est
versé à Bank Al-Maghreb pour le compte de l’office des changes. Les opérations de cross
(devise contre) effectuées avec les banques étrangères sont exonérées de cette commission.
Dans le cadre du contrôle de la régularité des opérations traitées sur le marché des changes,
les banques sont tenues d’adresser quotidiennement à Bank Al-Maghreb les états suivants (à
18 heures au plus tard) :
+ Achat et vente de devise au comptant à la clientèle.
+ Principales opérations à termes.
+ Principales opérations interbancaires au comptant en devise.
+ L’état des positions de changes.
+ Achats et ventes de devise contre devise auprès d’une banque étrangère dont le montant est
supérieur à l’équivalent de 5 millions de DH, toute position dans une devise, enregistrant une
perte de change de plus 3%.
En outre, les intermédiaires agrées sont tenus d’adresser à la banque centrale, d’une part un
état hebdomadaire concernant les emprunts interbancaires en devise, et d’autre part, un état
trimestriel relatif aux comptes en devise ouverts sur leurs livres, consolidé par devise et par
échéance.
LA BAM :
+ Elle assure le contrôle, du moins la supervision du marché, cette emprise est moins forte
selon le contrôle des changes.
16
+ Elle cherche à influencer l’évolution des taux de changes, d’une part pour des raisons de
politique économique interne, et d’autre part pour faire respecter certains engagements
internationaux formels ou informels.
Remarque :
C’est la banque centrale qui détermine quotidiennement les cours officiels de devise. Elle
communique au système bancaire les taux acheteurs et vendeurs des devises par rapport au
Dirhams pour les transferts et paiements.
En outre, elle publie hebdomadairement les taux de change pour les opérations du change
annuel, billets de banque et chèques de voyage.
CONCLUSION
Sur la base des tendances constatées, l’activité sur le marché monétaire, depuis le début de
l’année 2007, s’est caractérise par des évolutions haussières du déficit interbancaire pour
dépasser le seuil de 24MMDH. Les facteurs extérieurs ont contribues largement au
resserrement de liquidité à cause de l’importance de l’impact des avoirs extérieures comme
facteur restrictif de la liquidité bancaire. Cela se justifie principalement par la contraction des
recettes de voyage (-5% en 2009 et -18% en 2008), les transferts des MRE (-5,3% en 2009 et
-14% en 2008). Et des IDE. Mais cela n’empêche pas l’existence des facteurs intérieurs aussi
restrictifs qui ont contribues de manière significative à faire chuter la liquidité bancaire
essentiellement l’augmentation des montants des adjudications des bons de trésor sur le
marché monétaire. Mais l’essentiel dans tout cela est d’entamer les solutions qui vont
permettre de résoudre les besoins du système bancaire.
17
Troisième chapitre :
L’efficacité de la politique monétaire
18
La politique monétaire se révèle être le plus efficace lorsque le grand public comprend bien
les objectifs de la banque centrale, ainsi que les moyens d’y parvenir, et les jugent crédibles.
Pour cela, la banque centrale doit communiquer clairement ce qu’elle cherche à accomplir à
quel niveau, par exemple, elle souhaite maintenir l’inflation à moyen terme — et comment ses
actions actuelles et futures sont censées concourir aux résultats souhaités. Comme la collecte
et le traitement de l’information coûtent cher aux agents privés, la banque centrale a tout
intérêt à réagir à l’évolution économique de manière prévisible et facilement explicable. En
plus de contribuer ainsi à une meilleure compréhension des mesures qu’elle met en œuvre,
elle aide les marchés à mieux prédire ses interventions futures.
3. Les équilibres :
Les relations économiques entre résidents et non-résidents influencent l’équilibre
macroéconomique. Le solde des transactions courantes se traduit par des entrées ou des
19
sorties de devises. Ces mouvements affectent les réserves de change et la formation du taux
de change. Lorsque la valeur des importations dépasse celle des exportations (déficit
commercial) la monnaie nationale est moins demandée et son prix (en monnaie étrangère),
que les économistes appellent son taux de change, va baisser. Cela rend plus coûteuses les
importations si elles sont payées en monnaie étrangère et à l’inverse cela réduit la recette tirée
des exportations. Les résultats des résidents qui échangent avec des non-résidents se
détériorent.
4. Croissance et emploi :
Puisque la production peut être calculée comme le produit du nombre d’heures de travail
employé et de la productivité horaire.
Si en une heure de travail la production réalisée vaut 10 euros et que le volume de travail
employé représente 100 heures, alors la production vaut 1000 euros.
Une croissance du PIB de 2% entraîne une augmentation de l’effectif employé équivalente
soit 2%. En réalité le lien n’est pas aussi simple parce que la productivité du travail dépend de
l’intensité du travail et que celle-ci varie avec la croissance de la production.
20
sur une vaste zone géographique, voire à l'échelon planétaire. Par le biais des engagements
croisés, des effets-dominos, puis des faillites en chaîne, cela peut conduire à un effondrement
du système financier mondial.
Au Maroc, le risque d’une crise systémique paraît limité dans l’immédiat, car le système
bancaire est isolé des chocs extérieurs les plus plausibles, les conditions macroéconomiques
courantes sont relativement robustes, des politiques et pratiques cohérentes limitent la
transmission des chocs et les grandes banques commerciales paraissent bien capitalisées et
saines. La conjonction de divers contrôles et réglementations, de l’intervention continuelle de
l’État, de restrictions aux mouvements de capitaux des résidents et d’une politique monétaire
qui n’a pas suscité l’émergence d’un marché interbancaire actif met le système virtuellement à
l’abri des évolutions des marchés financiers internationaux, à l’exception des variations
potentielles des envois de fonds des Marocains vivant à l’étranger.
2. Le risque juridique :
L’inefficacité des systèmes juridique et judiciaire demeure un obstacle au développement du
secteur financier. Elle pourrait également devenir une source de risque si une concurrence
accrue pousse les banques à rechercher des clients moins solvables.
Les efforts des autorités pour améliorer le cadre juridique et judiciaire, en particulier par la
création de tribunaux du commerce, devraient permettre d’améliorer la mise en œuvre de la
législation existante du droit des faillites et des créanciers. En outre, la législation du Maroc
n’est pas conforme aux normes internationales de lutte contre le blanchiment d’argent et le
financement du terrorisme.
3. Le risque de crédit :
Plusieurs grandes banques commerciales, pour la plupart sous contrôle étranger, risquent de
voir leur ratio de solvabilité tomber au-dessous du seuil prudentiel de 8 % en cas de choc
d’ampleur même moyenne. Dans les banques spécialisées, le risque de crédit s’est déjà
matérialisé, et les tests indiquent que ces banques restent très vulnérables en cas de nouvelle
détérioration de la qualité de leurs portefeuilles.
21
4. Le risque solvabilité :
La solvabilité du secteur bancaire commercial est généralement satisfaisante, mais celle du
secteur bancaire spécialisé est précaire. D’après les données de BAM, le ratio de solvabilité
du système bancaire s’élevait à 12,5 % fin juin 2002, bien au-dessus du seuil prudentiel de
8%. Cependant, ce bon chiffre est entièrement dû au secteur bancaire commercial, dont le
ratio de solvabilité s’établit à 15,3 %. En revanche, les banques spécialisées présentent un
Ratio de solvabilité moyenne d’à peine 1,5 %, bien que deux d’entre elles aient été
recapitalisées en 2000–2001. En fait, deux banques spécialisées étaient insolvables à la fin
juin 2002, de même que trois petites banques commerciales publiques.
22
durée d’un an et reconduit 10 fois aux différents taux annulés anticipés. Dans ce cadre, le taux
d’intérêt à 10 ans serait la moyenne des taux à 1 an anticipés. Ainsi en maitrisant les taux
d’intérêt à court terme présent et futur, la banque centrale peut espérer influencer les taux à
plus long terme.
Le canal du crédit :
En présence d’asymétries d’information, le banquier octrois un crédit notamment en fonction
des actifs (propriété immobilière, actions, obligations…) que l’emprunteur peut apporter en
garantie. Or le prix de ces actifs est sensible à l’évolution du taux d’intérêt. Une hausse du
taux d’intérêt entraîne généralement par exemple une baisse du prix des actions, car le prix
d’une action est en théorie la somme actualise des dividendes futurs : or, une hausse du taux
d’intérêt augmente le taux d’actualisation et risque de démunie le taux de croissance anticiper
des bénéfices en contractant l’activité économique en générale. Dès l’hors, en diminuent la
valeur des actifs que l’emprunteur peut apporter en garantie, une hausse des taux d’intérêt
peut entrainer une baisse de l’offre de crédit. Celle-ci, si elle ne peut être compensé par le
23
recours aux financements des intermédiaires (émission d’actions ou d’obligations), par
exemple dans le cas de petite et moyenne entreprise, correspond alors à une baisse des
financements accessibles et conduit à une moindre croissance de l’activité. Ce canal peut donc
venir renforcer l’impact d’une variation des taux directeurs.
80,00%
70,00%
60,00%
50,00%
PIB
40,00%
Tourisme
30,00% IDE
20,00%
10,00%
0,00%
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
24
Exportation
18000
16000
14000
12000
10000
8000 Exportation
6000
4000
2000
0
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Le PIB a connu une diminution de 2006 à 2007 de 1.8% et puis il a augmenté en 2008, apres
il a connu une chute de 7.8% à 5.4% en 2012, alors que pour le tourisme a partir de l’année
2006 à 2012 à évolué de 9.342 à 10.65. Tandis que l’IDE son augmentation était tout au long
de ces années de 45% en 2006 à 74% en 2012.
Au final on trouve l’exportation des biens et services qui de 2006 à 2012 est en hausse de
11873.
CONCLUSION
D’après le tableau et les graphes on constate que la politique monétaire sur le système
financier est efficace vu que les pourcentages de tourisme, PIB, et IDE sont en augmentation,
la même chose pour l’exportation. Plusieurs facteurs expliquent l’efficacité de la politique
monétaire Une politique monétaire au plein sens du terme et son efficacité demeurent des
objectifs de long terme. Les réformes institutionnelles nécessaires pour rendre le cadre de
politique monétaire plus efficace sont importantes.
25
CONCLUSION GENERALE:
Bank Al-Maghreb exerce le privilège d’émission des billets de Banque et des pièces de
monnaie ayant cours légal sur le territoire du Royaume marocain. Dans le but d’assurer la
stabilité des prix, Bank Al-Maghreb arrête et met en œuvre les instruments de politique
monétaire et intervient sur le marché monétaire en utilisant les instruments appropriés. Elle
veille au bon fonctionnement du marché monétaire et à l’application des dispositions
législatives et réglementaires relatives à l’exercice et au contrôle de l’activité des
établissements de crédit et organismes assimilés.
Bank Al-Maghreb est l’agent du Trésor pour ses opérations de banque tant au Maroc qu’à
l’étranger. Elle est chargée, dans les conditions fixées par voie réglementaire, des opérations
d’émission, de conversion et de remboursement des emprunts publics et des effets publics et,
d’une manière générale, du service financier des emprunts émis par l’Etat. Elle peut participer
aux négociations de prêts et emprunts extérieurs conclus pour le compte de l’Etat. Elle peut
représenter le gouvernement auprès des institutions financières et monétaires internationales
créées en vue de promouvoir la coopération internationale dans les domaines monétaire et
financier.
26
Webliographie :
https://www.lavieeco.com
http://www.bkam.ma
http://www.leconomiste.com
http://www.memoireonline.com
http://www.lafinancepourtous.com/
https://www.carremagic.ma
https://www.economie.gouv.qc.ca/accueil/
27