Comment Lire Un Collegue de La Lecture
Comment Lire Un Collegue de La Lecture
Comment Lire Un Collegue de La Lecture
Illustration de couverture :
Victoire de Samothrace, dessin Ausonius.
Ausonius Éditions
— Scripta Antiqua 109 —
Sources et modèles
des historiens anciens
— Bordeaux 2018 —
Notice catalographique :
Devillers, O. et Sebastiani, B. B., dir. (2018) : Sources et modèles des historiens anciens, Ausonius Scripta
Antiqua 109, Bordeaux.
Mots-clés :
écriture de l’histoire, historiographie, intertextualité, Quellenforschung, histoire grecque, guerre du
Péloponnèse, histoire romaine, littérature grecque, Hérodote, Thucydide, littérature latine, Salluste,
Tite-Live, Tacite
AUSONIUS
Maison de l’Archéologie
F - 33607 Pessac cedex
http://ausonius.u-bordeaux-montaigne.fr/EditionsAusonius
Tous droits réservés pour tous pays. La loi du 11 mars 1957 sur la propriété littéraire et intellectuelle interdit les copies ou
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par quelque procédé que ce soit sans le consentement de l’éditeur ou de ses ayants droit, est illicite et constitue une
contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.
© AUSONIUS 2018
ISSN : 1298-1990
EAN : 9782356132109
février 2018
Sommaire
Sans le vouloir, en intitulant l’un de ses articles “Thucydide n’est pas un collègue”,
N. Loraux lançait à ses collègues une invitation à ne pas la lire plus avant. Ce titre ne disait-il
pas tout ? Nul doute qu’il devint bientôt un proverbe, une vérité devenue simple formule, une
catégorie philosophique au sujet de laquelle le philosophe V. Descombes rappelait naguère :
“La force qui soutient ces proverbes n’est pas celle de la réflexion. Ils tiennent le crédit dont
ils jouissent de leur commodité : grâce à eux, nous pouvons plus aisément coordonner
nos opinions communes dans les domaines les plus divers” 1. Commode, l’affirmation l’est
assurément. Ne garantit-elle pas à celui ou celle qui s’y réfère un sauf-conduit dans le pays
rassurant de l’objectivité ? Proclamer que décidément, non, Thucydide n’est pas un collègue,
implique que celui ou celle qui le dit est un ou une collègue et se retrouve du même coup
détenteur ou détentrice de la définition légitime de l’histoire ; et avec tous les privilèges
afférents au titre, en particulier celui qu’offre la position de lector, la légitimité de revendiquer
d’avoir le dernier mot sur un texte et, ici, plus généralement sur le métier d’historien 2. Par la
grâce d’une formule, le père véritable de l’histoire, ce “plus haut point de l’historiographie
antique et peut-être de l’historiographie tout court” 3 doit rendre les armes. Ses successeurs
refusent l’héritage pour mieux affirmer leur science et leur position de dernière instance de
légitimation pour les interprétations textuelles. Défenseurs du point de vue sans point de
vue, ils n’ont d’autres options que de délégitimer les textes qu’ils commentent, sous peine de
voir leur propre production écrite passée au prisme d’une critique indélicate qu’ils pratiquent
allègrement sur des textes qu’ils catégorisent comme sources. Certes, ils débattent entre eux,
mais l’affrontement est le plus souvent si policé qu’il s’apparente, à de rares exceptions près, à
des échanges érudits, consensuels ou presque. Ignorant leur propre point de vue, ils peuvent
ainsi mettre en évidence la subjectivité de tel Ancien, son parti pris ou du moins ses erreurs,
sans jamais interroger le paradoxe de leur position qui implique qu’il serait plus facile de
débusquer des mensonges proférés il y a vingt-cinq siècles que de dire ses quatre vérités au
monde actuel.
C’est sans aucun doute dans un certain geste philologique que cette attitude triomphe.
G. Liberman revendique le principe suivant pour les sciences humaines, en se plaçant sous les
mânes d’E. Meyer, auquel il emprunte l’affirmation suivante : “La plus grande objectivité est
ainsi en même temps la plus grande subjectivité” 4. L’histoire est reconduite aux historiens et
sa valeur dépend donc de l’éthique individuelle de celles et ceux qui l’écrivent 5. Elle n’est plus
que le produit d’une recherche individuelle du sens. Comment alors distinguer la subjectivité
de Thucydide de la subjectivité de son lecteur ou de sa lectrice moderne ? Formulée en ces
termes, cette question peut être abordée avec P. Ricœur. S’il reconnaissait à l’histoire une
objectivité, il qualifiait aussitôt celle-ci d’incomplète “au regard de celle qui est atteinte, ou
du moins approchée, dans les autres sciences” 6. En effet, l’écriture historique suppose un
historien jugeant de l’importance des faits, éliminant ici, conservant là. À cette première
intervention de la subjectivité, il faut ajouter une deuxième, le recours à une causalité qui
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projet d’historien ; écrire un texte qui fasse oublier qu’il en est un, qui se présente comme un
document privilégié, une fenêtre ouverte sur le réel grec, et au même moment fermer l’accès
à ce réel comme à la réalité du texte en dressant devant le lecteur déjà conquis un monument
de discours” 15. Le problème posé n’est donc pas tant de savoir si Thucydide est un collègue – il
ne l’est à l’évidence pas, n’étant ni universitaire, ni chercheur –, mais de ne pas le lire comme
s’il était un collègue, du moins selon la manière décrite par N. Loraux : “comme, entre pairs, la
proximité n’exclut pas la critique, une critique amicale, parfois sévère, dialoguant, par dessus
vingt-cinq siècles, avec l’historien athénien, on lui reproche ses ‘omissions’, son caractère
incomplet” 16. En 1980, il s’agissait de dépasser le débat opposant histoire et littérature,
“contexte sans texte ou texte sans contexte” 17. Celui-ci avait commencé en France, à la suite
de l’émergence du champ littéraire qu’a bien décrite P. Bourdieu 18. “De 1875 à 1900, temps de la
redistribution des disciplines, l’histoire s’est définie comme science contre la littérature, soit
comme spécialité dotée d’une méthode précise visant à l’établissement rigoureux des faits.
[…] C’est au style, qui faisait la littérature, que se substitue la méthode, qui fait l’histoire” 19.
Dans les termes des années 1960, R. Barthes ne dit pas autre chose : “N’exigeons pas de
l’histoire plus qu’elle ne peut nous donner : l’histoire ne nous dira jamais ce qui se passe
dans un auteur au moment où il est écrit” 20. L’œuvre littéraire, en tant qu’œuvre, échappe,
et échappera toujours à l’historien ou à l’historienne, puisqu’elle échappe irrémédiablement
déjà à son auteur dont la mort a été proclamée 21. C’est précisément une telle approche que
récuse N. Loraux, tout en soulignant la difficulté propre à la lecture de Thucydide : “Forte
de la définition qu’elle donne de sa propre pratique, l’Histoire de Thucydide se présente
certes à nous comme un document – c’est dire qu’aux yeux des modernes elle réunit toutes
les garanties de sérieux requises du discours historique –, mais acquiescer à ce qu’elle dit
d’elle-même serait occuper un peu vite la position que l’historien entend assigner à son
lecteur, pour que ce dernier ne se pose précisément pas la question de l’écriture historique
de Thucydide” 22.
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21 Barthes 1984, 61-67 dont il faut rappeler la conclusion : “la naissance du lecteur doit se payer de la mort
de l’Auteur” (p. 67).
22 Loraux 1980, 61. Pour une réflexion sur l’œuvre de Thucydide au prisme de l’opposition entre littérature
et histoire, Liberman 2017, 105.
23 Loraux 1986b, 141.
24 Sur ce problème cf. plus généralement Bourdieu 1987, 132-143.
25 Cf. Loraux 1986b.
26 Aussi Loraux 1986b, 143-144 ; Desclos 2003, 21-31. Liberman 2017, 33 néglige cet aspect.
27 Cf. aussi le commentaire de Liberman 2017, 56-57 n. 34. Une autre critique implicite d’Hérodote
apparaît en 1.22.4.
Comment lire un collègue ? De la lecture de Thucydide 41
Troie et des guerres médiques, Thucydide proclame la singularité de son objet, de la guerre
dont il réalise le discours 28. Mais de quelle guerre s’agit-il 29 ?
Cette question ne peut être abordée qu’en l’articulant à un autre problème. Comme le
remarque G. Liberman, la préface du livre 1 conduit à une double interrogation : xunegrapse
qui peut difficilement renvoyer à une prise de note et polemon qui, avec tôn Peloponnêsiôn
kai Athênaiôn, ne désigne pas nécessairement la Guerre du Péloponnèse 30. Thucydide ne
méconnaît à l’évidence pas le sens qu’Hérodote donne au verbe syngraphô, celui de mettre
par écrit, de transcrire 31. Il lui adjoint une perspective autre, celle de la composition par écrit,
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de la constitution d’“une unité de discours historique” 32. Ce double sens lui permet toutefois
d’énoncer dans un même texte qu’il a produit un logos, à ce titre qu’il a donné une raison
à l’ergon qu’est la guerre dans son ensemble, tout en s’effaçant comme acteur, en effaçant
le logos du témoin qu’il est 33. Thucydide est en effet doublement présent dans son texte. Il
a assisté à certains événements ; il a pu, bien qu’Athénien, être au contact des adversaires
après son exil en 424 ; et il était actif intellectuellement pendant toute la période 431-404
(Thuc. 1.22.2 ; 5.26.5). Sa xungraphê ne s’énonce toutefois pas comme le récit d’un témoin. Sur
les faits (erga) comme sur les discours (logoi) qu’il reproduit, Thucydide souligne en effet que
la mise par écrit qu’il opère requiert la composition d’un logos autre, distinct par sa nature de
tous les témoignages, y compris le sien propre. Ce double point de vue explique l’apparente
contradiction entre 1.22.1 et 1.22.2 34. Dans le premier passage consacré aux discours prononcés
par les acteurs, discutant la véracité de leur retranscription, il affirme (Thuc. 1.22.1) :
“quant à tout ce que chacun a dit quand ils étaient sur le point de partir en guerre ou déjà
engagés dans la guerre, il était impossible de se souvenir distinctement du contenu exact de ce
qui fut prononcé, à la fois pour moi eu égard à ce que j’avais entendu dire moi-même et pour
ceux qui me faisaient une relation venant de sources diverses. Je les ai fait parler en me tenant
aussi près que possible du positionnement général exprimé dans les propos réellement tenus,
comme il m’apparaissait (ὡς δ’ ἂν ἐδόκουν) que chacun aurait parlé au sujet des problèmes
qu’ils avaient à affronter à tout moment” (trad. G. Liberman, modifiée sur la fin) 35.
Dans le second, au contraire, il affirme se mettre à distance de ce qui a pu lui apparaître
concernant les faits (erga) auxquels il a assisté (Thuc. 1.22.2) :
“Quant aux faits réels de la guerre (τὰ δ’ ἔργα τῶν πραχθέντων λεχθέντων), j’ai jugé opportun de
les décrire non sur la base d’informations obtenues au gré du hasard ni non plus comme il me
semblait bon (οὐδ’ ὡς ἐμοὶ ἐδόκει), mais après avoir examiné, autant qu’il était possible de le
28 Loraux 1986b, 147 : “Comme la guerre du Péloponnèse relègue les autres dans un avant révolu, ainsi
Thucydide occupe à lui seul la place de l’historien”.
29 La question se pose surtout en raison de la présence d’une seconde préface en 5.26, en particulier 26.1-3.
30 Liberman 2017, 35-39 en particulier.
31 Loraux 1986b, 145-146.
32 Loraux 1986b, 145.
33 Cf. Parry 1981, 7-10.
34 Dans cette perspective, il n’est plus nécessaire de suivre la totalité du raisonnement suivi par Liberman
2017, 49-64.
35 Liberman 2017, 60-61 modifiée sur la fin. Comme l’a fait remarquer Parry 1981, 8, dans ce passage, logos
ne renvoie pas aux discours en général ; pour un sens équivalent, cf. Thuc. 4.85-87 avec le commentaire
de Parry 1981, 65-69. Pour le sens de discours cf. par ex. Thuc 2.81.2.
42 Christophe Pébarthe
faire, sous le rapport de l’exacte vérité, sur chaque point les faits auxquels j’avais moi-même
participé et ceux que je tenais d’autrui” (trad. G. Liberman) 36.
Dans un cas donc, Thucydide se réfère à ce qu’il lui semble juste ; dans l’autre, au contraire,
il fonde l’acribie de son propos sur le fait de ne pas s’en être tenu à ce qui lui semblait bon.
Cette contradiction n’est qu’apparente. Il faut au préalable souligner l’importance du
verbe grec utilisé, dokeô. Il est probable que celui-ci permettait d’établir une différence
avec un autre auteur, Hécatée de Milet, dont le texte s’ouvrait de cette façon (FGH, 1 F 1a) :
“Hécatée de Milet parle ainsi : j’écris ces choses conformément à ce qui me semble (ὣς μοι
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δοκεῖ) être vrai” 37. Le passage qui suit renforce la validité de cette hypothèse : “car les discours
(λόγοι) des Grecs sont multiples et risibles, à ce qu’il me semble (ὡς ἐμοὶ φαίνονται)” 38. Face
à la multiplicité des logoi, Hécatée a sélectionné, pour chaque événement, le logos qui lui
semblait vrai. Le corollaire est qu’il ne se présente pas comme l’auteur d’un discours singulier.
À la manière d’Hérodote, il sélectionne un logos parmi les logoi existants. Néanmoins, il
choisit et le verbe qu’il utilise, dokeô, ne doit pas être mal compris. Comme tout épigraphiste
le sait, les décrets athéniens s’ouvrent notamment par la formule de sanction ἔδοξε τῶι δήμωι,
habituellement traduit par “il a plu au peuple”. Celle-ci annonce qu’une décision a été prise,
après une délibération collective au cours de laquelle des options différentes ont pu être
défendues. Mais Thucydide ne peut s’en tenir à l’invocation de son bon plaisir pour asseoir
le crédit de son logos. Auteur d’un récit intéressant tous les Grecs, il ne peut échapper à son
ethnique, il est Athénien (Thuc. 1.1.1) 39. Dans une affaire qui oppose des cités grecques entre
elles, n’est-il pas l’homme d’un parti, l’écrivain d’un camp ? Il n’évite pas ce problème qu’il
mentionne explicitement (Thuc. 1.22.3) :
“La vérité n’était pas facile à trouver, du fait que les témoins de chaque fait ne tenaient pas le
même discours sur les mêmes choses, mais [s’exprimaient] en fonction de leur bienveillance
à l’égard de l’un des deux partis ou en fonction de leur mémoire” (trad. G. Liberman) 40.
Thucydide invite par cette phrase à récuser toute validité à son logos si celui-ci se présente
comme un simple témoignage. Pour le dire autrement, la crédibilité qu’il revendique suppose
que rien de ce qu’il écrit ne dépende de son témoignage, voire que l’écrivain Thucydide
puisse critiquer le témoin Thucydide.
Cette dualité résout la contradiction entre 1.22.1 et 1.22.2. Au sujet des discours, l’écrivain ne
pouvait prétendre les retranscrire fidèlement, sauf à s’en tenir à la vérité du témoignage ce qui
posait aussi le problème de l’exactitude de la mémoire outre celui du camp du témoin. C’est
donc à une délibération que Thucydide renvoie, à une réflexion, lorsqu’il affirme : “Je les ai fait
parler en me tenant aussi près que possible du positionnement général (τῆς ξυμπάσης γνώμης)
exprimé dans les propos réellement tenus, comme il m’apparaissait que chacun aurait parlé”. Il
Devenues logos collectif, les gnômai annoncent les erga, les faits, et le plus grand d’entre eux, la
guerre. Athénien, Thucydide ne peut de ce fait se prévaloir de ce qui lui semble bon, puisqu’il
s’agirait ici du logos ayant prévalu à l’assemblée d’Athènes, de la raison athénienne, non de la
raison permettant à l’écrivain de poser son texte comme ktêma es aiei (Thuc. 1.22.4) 44. Acquis
permanent, le logos thucydidéen s’institue raison dernière et dépasse de ce fait l’événement
dont il prétend dégager le sens 45. À la formule de N. Loraux qui résumait l’articulation entre
1.1.1 et 1.20-23, “un temps pour l’institution du sujet, et un pour son effacement” 46, il convient
d’apporter une précision. Seul le témoin s’efface et cet effacement annonce l’apparition de
l’écrivain, de celui qui met par écrit le logos des logoi, la raison rétrospective des erga, non plus
ce qui en explique la survenue, mais ce qui en donne le sens dernier 47.
Il reste alors à interroger l’objet du texte de Thucydide. De quelle guerre (polemos)
entendait-il établir le logos lorsqu’il ouvrait son texte par la phrase (Thuc. 1.1.1) : “Thucydide
d’Athènes a rassemblé par écrit la guerre des Péloponnésiens et des Athéniens” (trad.
N. Loraux) 48 ? N’appelant en apparence qu’une réponse triviale, cette question interroge
pourtant le texte dans son ensemble. Récemment, reprenant une suggestion ancienne,
G. Liberman a proposé de comprendre l’article défini ton qui accompagne polemon au début
du livre comme un renvoi à la guerre de dix ans, la guerre archidamienne, et non à la guerre
de vingt-sept ans, appelée couramment Guerre du Péloponnèse 49. Cette proposition s’inscrit
dans une hypothèse, celle d’une “publication posthume de l’œuvre, inachevée dans tous les
41 Liberman 2017, 58-60. La gnômê entretient une relation complexe avec le logos (Parry 1981, 13 ; voir
aussi Terray 1990, 155-160 et, sur l’écart entre gnômê et ergon p. 169-172).
42 Passage dans lequel figurent gnômê, psêphizô et dokeô.
43 Liberman 2017, 63 n. 61. Cf. aussi sur ce point Parry 1981, 9.
44 Nul ne s’étonnera dès lors qu’il se nomme Thucydide fils d’Oloros dans son texte, indiquant par là qu’il
n’est qu’un Athénien parmi d’autres, alors que son ethnique est corrigé par le discours de la méthode
(Loraux 1986b, 143-144 a attiré l’attention sur ce point).
45 En raisonnant autrement, Liberman 2017, 22 n. 17 et p. 79-85 parvient à une conclusion similaire.
46 Loraux 1986b, 142.
47 Pour une interprétation différente Loraux 1986b, 148-149. Un exemple de cet enchevêtrement de logoi
apparaît lors du débat à Sparte. L’ambassade athénienne y exprime le logos de l’empire, celui d’une
alliance volontaire et spontanée (1.75 que Thucydide contredit à partir de 1.97). L’éphore Sthénélaïdas
lui oppose les erga athéniens, les actions illégales à l’encontre des alliés lacédémoniens et des
Péloponnésiens (1.86 avec Parry 1981, 69-70).
48 Loraux 1986b, 139.
49 Liberman 2017, spéc. p. 39-40.
44 Christophe Pébarthe
sens du terme, et donc d’un éditeur de l’œuvre thucydidéenne” 50. Le début du livre 1 aurait été
corrigé par la seconde préface du livre 5 (5.26 surtout), sans que Thucydide n’ait eu le temps
d’apporter les modifications nécessaires au début de son œuvre 51. Sans discuter ici la validité
de cette hypothèse dans sa globalité, il semble que les phrases suivantes ne sont plus guère
compréhensibles, sauf à considérer que l’écrivain les a modifiées sans toucher la première 52.
En effet, lorsqu’il insiste sur l’ampleur sans égale de ce conflit, lorsqu’il décrit l’implication
progressive des Grecs et d’une partie des Barbares au point de toucher la majorité des êtres
humains, il ne peut qu’évoquer les événements postérieurs à l’entrée en guerre des Perses et à
411, minutieusement décrits au livre 8 53. Quoi qu’il en soit, la seconde préface permet surtout
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d’apercevoir la nature du projet d’écriture de Thucydide. S’il rassemble par écrit la guerre,
c’est avant tout parce qu’il y voit un enjeu. Il s’agit de prouver que la guerre a duré vingt-sept
ans, qu’elle constitue une unité, englobant la première phase de guerre ouverte, 431-421, un
intermède que les Modernes associent à la paix de Nicias, et une seconde phase après 411
jusqu’en 404 (Thuc. 5.26). Dès lors, par la revendication de la supériorité de son logos sur tous
les autres logoi, Thucydide affirme qu’il existe une raison historique et que seul le geste qu’il
entreprend est à même de la révéler à l’œuvre, dans son œuvre. S’il s’efface comme témoin, si
la démarche engagée met en relief les différents points de vue des acteurs et leurs effets sur
les événements, il n’en pose pas moins la question de la subjectivité de l’historien, c’est-à-dire
de son engagement dans le récit, posant la question de la nécessité d’une telle œuvre. S’il
n’entend pas témoigner, mais réfléchir, qu’est-ce qui nécessite cette réflexion personnelle ?
Pourquoi Thucydide écrit-il la guerre des Athéniens et des Péloponnésiens ?
conception du monde –, et en la défendant tout au long de son récit, Thucydide adoptait une
posture correspondant à la Wertfreiheit, puisqu’il permettait à sa lectrice et à son lecteur de
juger sur pièces, y compris, ktêma es aiei oblige, plusieurs siècles après.
Une première considération informe la compréhension thucydidéenne de la Guerre du
Péloponnèse (Thuc. 1.23.4-6) :
“La guerre] commença entre les Athéniens et les Péloponnésiens avec la rupture du traité de
trente ans conclu après la prise de l’Eubée [446/445]. J’ai d’abord mis par écrit les griefs et les
différends pour lesquels ils le rompirent, afin que personne n’ait jamais à rechercher l’origine
de la guerre si considérable qui frappa les Grecs. Bien que je considère comme son motif le plus
vrai, mais le plus inapparent dans les discours prononcés (τὴν μὲν γὰρ ἀληθεστάτην πρόφασιν,
ἀφανεστάτην δὲ λόγῳ), la montée en puissance des Athéniens et la peur qu’elle suscita chez
les Lacédémoniens les contraignant à la guerre, voici les raisons données publiquement par
chaque camp, par lesquelles ils rompirent le traité et entrèrent en guerre” 57.
Ce passage est complété un peu plus loin lorsque Thucydide précise que, tout en
corrigeant les inexactitudes de son devancier Hellanikos, il décrit avant tout l’établissement
de la domination (archê) athénienne (Thuc. 1.97.2). Il s’agit donc bien de porter au jour un
autre logos, tout en rapportant les logoi qui informèrent sur le moment les différents erga 58.
Thucydide convie ainsi son lecteur ou sa lectrice à lire dans les discours qu’il retranscrit
cette peur lacédémonienne sous-jacente puisque le motif le plus vrai n’est pas absent, mais
seulement “le plus inapparent” 59. S’il y eut bien Corcyre et Potidée, deux affaires ayant donné
54 Il faut ici se reporter à Colliot-Thélène 2003, spéc. p. 29-34 ; Kalinowski 2005, 191-240.
55 Weber 1992, 129.
56 Une formule de P. Bourdieu prononcée dans un cours au Collège de France (26 mai 1982) exprime
le problème de manière ramassée : “La science sociale est un défi absolu, c’est ou l’ordre social ou la
science sociale” (Bourdieu 2015, 112). L’opposition vient du fait que la science s’élabore contre le sens
commun qui constitue la raison de l’ordre établi, sans pour autant que la science n’ait à énoncer un
ordre autre.
57 Nous insistons ici sur le “je” en traduisant ἡγοῦμαι par “je considère”, suivant la remarque de Loraux
1986b, 153 n. 23 : l’affirmation forte de Thucydide, ἡγοῦμαι, fait écho à l’ἀκριβεία de 1.22.2 opposée à la
δόξα (voir aussi Liberman 2017, 77). Pour une traduction différente cf. en dernier lieu Liberman 2017,
71-72 et 103-104.
58 Cette explication rend compte de l’articulation présente dans le texte grec entre τὴν μὲν γὰρ
ἀληθεστάτην πρόφασιν et ἀφανεστάτην δὲ λόγῳ, le motif d’une part le plus vrai et d’autre part le plus
inapparent (cf. les remarques de Liberman 2017, 76-77).
59 Dans d’autres passages, prophasis désigne d’autres motifs plus volontiers mis en avant dans les logoi
(Thuc. 1.118.1, 1.126.1 ou bien encore 1.146).
46 Christophe Pébarthe
lieu à des discours retranscrits par Thucydide, intervint aussi le renforcement de l’archê
athénienne au point de prétendre imposer le pouvoir d’Athènes aux alliés lacédémoniens,
conduisant dès lors les Spartiates à déclencher la guerre (Thuc. 1.126). Toutefois, ce motif le
plus vrai pose la question du caractère rétrospectif de l’écriture thucydidéenne. La thèse qu’il
énonce en 1.23.6 pouvait-elle être conçue dès 431 ? Thucydide n’a-t-il pas cherché à insérer
dans son texte, bien après le déclenchement de la guerre, des références à cette peur spartiate
dont il faisait rétrospectivement l’élément déterminant ? Ou bien s’est-il contenté de se fier
à sa mémoire, structurée par la thèse qu’il avait finie par faire sienne, pour transcrire des
discours (logoi) correspondant, sans surprise, à sa conception globale de la guerre ?
Éléments sous droit d’auteur - © Ausonius Éditions février 2018 : embargo de 2 ans
Une manière d’envisager une réponse consiste à se demander si les Spartiates pouvaient
avoir peur de la puissance athénienne en 431. Elle requiert de rappeler ce qu’était à cette date
l’archê, sans invoquer des informations qui ne seraient connues que par le témoignage de
Thucydide. L’épigraphie apporte ici des éléments particulièrement éclairants 60. Elle permet de
montrer que dès avant 431 les Athéniens avaient élaboré un espace centralisé, tant sur le plan
judiciaire que sur le plan économique, un espace dans lequel seuls les alliés athéniens avaient la
garantie de se voir reconnaître le droit de libre circulation 61. Dès lors, le fait de ne pas faire partie
de l’alliance appelée “Ligue de Délos” impliquait de prendre le risque d’être exclu de la zone
maritime contrôlée par Athènes, c’est-à-dire des échanges qui s’y déroulaient 62. L’archéologie
a fourni récemment des éléments matériels allant dans le même sens 63. La Crète a connu une
interruption brutale de ses importations entre c. 460 et c. 400, une période au cours de laquelle
il est probable que le contrôle athénien pesant sur le commerce péloponnésien consécutif à
un premier conflit entre Athènes et Sparte avait entraîné une rupture dans le flux commercial
Péloponnèse/Crète/Afrique du Nord. Un phénomène similaire est observé à Corinthe dans les
années 430. Ce sont alors les tensions entre celle-ci et Corcyre qui seraient à l’origine de la
rupture d’importations en provenance de la Méditerranée occidentale. Or, lorsque Thucydide
mentionne ces événements, en particulier la raison qui amène les Athéniens à contracter une
alliance défensive avec Corcyre, il écrit (Thuc. 1.44.3) : “L’île présentait pour eux une situation
favorable sur le trajet côtier vers l’Italie et la Sicile” (trad. CUF). Ce jugement a peu avant été
évoqué dans le discours des Corcyréens 64. Il est probable que les cités de Rhégion et Léontinoi
qui avaient contracté une alliance avec les Athéniens en 433/432, traité connu par l’épigraphie,
avaient fait valoir une telle argumentation 65. Certes, ce n’était pas tant Sparte que Corinthe
qui était visée 66. Mais ce sont précisément les Corinthiens qui, devenant d’ardents partisans
de la guerre avec Athènes en raison des menaces directes qui pesaient sur eux, arguent des
conséquences de la domination athénienne à Sparte (Thuc. 1.120.2) :
“Tous ceux d’entre nous qui ont déjà été en relation avec Athènes n’ont pas besoin qu’on leur
fasse la leçon pour être sur leurs gardes ; quant à ceux qui sont établis plus vers l’intérieur, en
dehors des voies maritimes, ils doivent savoir que, s’ils ne défendent pas les gens de la côte,
ils auront plus de mal à écouler leurs produits saisonniers et, inversement, à se procurer en
échange ce que la mer fournit au continent” (trad. CUF).
Au vu des éléments qui précèdent, formulé ou non dans ces termes, l’avertissement
corinthien ne pouvait que faire peur aux Lacédémoniens, évoquant des effets de la
domination athénienne qu’ils n’ignoraient du reste pas 67.
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Depuis longtemps déjà, le pouvoir que les Athéniens exerçaient sur des dizaines de cités
apparaissait comme un problème, ce qui constitue une autre manière de saisir la crainte
lacédémonienne. Très tôt, il était perçu à l’aune d’une domination que nombre de cités
avaient dû subir : la domination perse. Cette mise en parallèle explique aussi pourquoi
Thucydide met en perspective sa guerre avec les Guerres Médiques. Le problème posé par
la domination athénienne apparaît dès 472 dans les Perses d’Eschyle. Comme le déclare le
fantôme de Darius “il ne convient pas, quand on est mortel, de penser trop grand” (Aesch.,
Pers., 820, trad. M. Gondicas et P. Judet de La Combe). L’excès consiste ici à s’affranchir de
l’ordre des choses, celui qui est garanti par Zeus 68. L’argumentation n’en reste toutefois pas
à cette seule dimension métaphysique. Si l’empire perse est promis à une fin – l’oracle l’a
annoncé –, il était possible de ralentir cette issue inéluctable. Lorsque Darius interroge
Atossa, il s’enquiert de la nature de l’armée engagée par son fils Xerxès, “en fantassin ou en
marin ?” (Aesch., Pers., 719, trad. M. Gondicas et P. Judet de La Combe). D’autres passages
laissent entendre qu’il convient de ne pas mésinterpréter la nature de sa puissance, sous
peine de la mettre en péril. La suite ne laisse pas place au doute. La domination perse avait sa
légitimité si elle s’en tenait à l’Asie, Ionie comprise. Or Xerxès, “homme neuf, a des pensées de
nouveauté ; il ne garde pas en mémoire mes préceptes [i.e. ceux de son père]” (Aesch., Pers.,
782-783, trad. M. Gondicas et P. Judet de La Combe). Le Chœur dessine ensuite les contours
géographiques de l’empire perse sous Darius. Dans cette description, apparaissent Naxos
et le Strymon. Il n’est guère envisageable qu’en 472, à l’audition de ces vers, les Athéniens
n’envisageaient pas leur propre situation. N’étaient-ils pas en train de transformer leur
alliance militaire en domination pure et simple ? Ne venaient-ils pas de s’emparer d’Eion
sur le Strymon et de vaincre Naxos, “première cité alliée asservie contrairement à la règle”
(Thuc. 1.98.4, trad. CUF) 69 ? Il y avait donc des raisons, y compris aux yeux des Athéniens,
d’avoir peur d’une archê toujours menacée par la démesure de ceux qui la commandent, et
ce bien avant l’expédition de Sicile. Dans son ouvrage, Thucydide engage donc tout autant
une histoire qu’une réflexion plus générale dans laquelle l’Athénien qu’il est prend position
sur sa cité, ce qu’elle fut, ce qu’elle est et ce qu’elle aurait pu être. Son analyse n’en est en rien
affaiblie. Au contraire, en explicitant ses raisons, il permet au lecteur de le contester, à tout
67 Sur l’importance du décret relatif aux Mégariens dans cette même perspective cf. Pébarthe 2000.
68 Aesch., Pers., 749 mentionne le fait de vouloir dominer l’ensemble des dieux (voir aussi v. 825). Une
idée équivalente se trouve dans Les Oiseaux d’Aristophane, v. 185-192, une pièce qui met en question
l’expansion sans limite des Athéniens (sur ce point, cf. Duret-Pujol & Pébarthe 2015, notamment
p. 304-315).
69 Aussi, plus généralement, Pébarthe 2008a, 41-44.
48 Christophe Pébarthe
le moins de le discuter. Autrement dit, en ne se cachant pas derrière une neutralité factice, il
offre un texte à partir duquel une objectivation est possible.
C’est encore plus net lorsque Thucydide se livre à une analyse contrefactuelle concernant
la politique athénienne au cours de la guerre ; celle-ci constitue la seconde considération
thucydidéenne sur la compréhension de la guerre dans son ensemble 70. La thèse est une fois
encore explicite. Si les Athéniens s’en étaient tenus à l’analyse de Périclès, ils n’auraient pas
perdu 71. Le portrait qu’il dresse du fils de Xanthippe l’affirme sans ambiguïté (Thuc. 2.65.5 et 13) :
“lorsqu’il y eut la guerre, il apparaît que, là aussi, il apprécia d’emblée sa puissance [i.e. celle de
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la cité]. […] Après sa mort, on reconnut encore bien mieux la valeur de sa prévision (πρόνοια)
concernant la guerre. Il avait dit aux Athéniens qu’en restant tranquilles, en prenant soin de
la flotte, en s’abstenant d’étendre leur domination au cours de la guerre et de mettre la cité en
péril, ils auraient le dessus. […] Tant étaient fondées les prévisions personnelles de Périclès,
lorsqu’il disait qu’il serait tout à fait aisé pour eux de prendre le dessus dans la guerre les
opposant aux seuls Péloponnésiens” (trad. CUF) 72.
Ce jugement contrefactuel intervient après un discours de Périclès, le dernier dans
l’œuvre, dans lequel le stratège se défend de mener les Athéniens au désastre (Thuc. 2.60-64).
L’argumentation de Thucydide en redouble le contenu, comme si, dans ce cas, et dans ce cas
seulement, la gnômê d’un individu, devenu le logos des erga passés, présents et à venir après
la délibération du dêmos, était aussi le logos thucydidéen de la guerre. Le fils d’Oloros qui
participa peut-être à cette assemblée s’efface devant l’Athénien et sa xungraphê. Ce qui aurait
pu apparaître comme une simple répétition est la marque de la réflexivité de Thucydide, une
marque explicite autorisant la critique du lecteur.
Le récit et l’analyse de la bataille de Pylos (425 a.C.) prennent alors tout leur sens 73. “Ce
fut là l’événement le plus inattendu (παρὰ γνώμην) de la guerre aux yeux des Grecs”, affirme
Thucydide (4.40.1, trad. CUF). P. Lafargue analyse : “L’historien ne mâche pas ses mots. La
chose est en effet considérable et ces quelques lignes traduisent l’attitude abasourdie de la
plupart de ses contemporains : Athènes a vaincu le Guerrier spartiate, dont la renommée était
sans égale dans le monde grec ; qui plus est, elle l’a battu sur son propre sol, ce qui constitue
un véritable affront” 74. Le récit circonstancié que Thucydide fait de cet épisode est marqué par
la chance (tuchê) 75. Il tranche de ce fait avec la structure d’ensemble que l’écrivain donne à ses
descriptions de bataille, comme J. de Romilly l’a bien montré : “Plus que le triomphe de telle
ou telle tactique, ce que nous montre Thucydide, dans une bataille, c’est, en effet, le triomphe
de l’intelligence. Précisément parce qu’une victoire militaire devient un raisonnement vérifié,
70 Deluermoz & Singaravélou 2016 ont montré dans leur ouvrage que l’analyse contrefactuelle était un
raisonnement historique. Sur la dimension contrefactuelle de l’écriture thucydidéenne cf. en dernier
lieu Tordoff 2014.
71 Cf. Pébarthe 2010.
72 La note finale “les seuls Péloponnésiens” témoigne de la précision de l’écriture thucydidéenne. L’entrée
des Perses, et surtout de leurs ressources financières, change les données du problème (Kallet-Marx 1993,
118 et n. 24) ; à moins, l’un n’excluant pas l’autre, qu’il s’agissent d’une allusion à l’expédition de Sicile.
73 Cf. Lafargue 2015.
74 Lafargue 2015, 109.
75 Lafargue 2013, 58 ; 2015, 160.
Comment lire un collègue ? De la lecture de Thucydide 49
il apparaît que l’intelligence peut et doit être l’agent de cette victoire” 76. L’affrontement se
produit en deux temps. Le premier débouche sur une prise de contrôle par les Athéniens
de Pylos et l’encerclement de l’îlot de Sphactérie qui garde l’entrée de la baie de Navarin et
qui accueille quatre-cent vingt hoplites lacédémoniens réfugiés. Des négociations s’ouvrent,
mais Cléon, l’orateur important du moment, contribue à les faire échouer. Une nouvelle
bataille est inévitable. Deux stratégies s’affrontent. Cléon défend une attaque immédiate
et promet de prendre Sphactérie en vingt jours ; Nicias propose de temporiser en envoyant
des hommes pour enquêter sur place avant d’engager le combat 77. “Chacun à sa manière
semble incarner, en réalité, l’héritage péricléen : Cléon est un Périclès impétueux ; Nicias
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un Périclès prudent et, finalement, aux yeux de Thucydide, le plus fidèle à ses idéaux” 78. Le
raisonnement thucydidéen se devine. Face à une situation imprévue résultant de la chance
plus que du calcul, de la tuchê plus que de la gnômê ou de la pronoia, une situation dérogeant
à la stratégie globale péricléenne, il était encore possible d’adopter une position prudente. Si
Cléon l’emporte, comme Thucydide l’a expliqué plus haut, c’est parce que “les hommes qui
suivirent [Périclès] étaient, par eux-mêmes, plus égaux entre eux, et ils aspiraient chacun
à la première place : ils cherchèrent donc le plaisir du peuple, dont ils firent dépendre la
conduite même des affaires” (Thuc. 2.65.10, trad. CUF). L’analyse générale thucydidéenne se
reflète dans le récit d’un épisode, sans pour autant qu’il soit possible d’y voir une partialité. Il
est encore possible aujourd’hui de jauger autrement le choix de Cléon. La force de l’écriture
de Thucydide se révèle. Loin d’être un logos qui se confond avec les erga de la guerre comme
l’affirmait N. Loraux, le texte se donne à voir comme logos d’une part parce qu’il s’énonce tel,
d’autre part parce qu’il se compose à partir des logoi des acteurs 79.
Comment alors Thucydide rend-il compte de la victoire éclatante que remporte Cléon,
victoire qui, dans son modèle général, ne peut être qu’imméritée puisque ne procédant pas
d’un raisonnement préalable 80 ? Sans entrer dans le détail de la bataille de Sphactérie, il
suffit de remarquer que l’écrivain, décrivant l’incendie qui se déclenche et se révèle décisif,
prend soin de préciser qu’il se déclenche “par mégarde” (Thuc. 4.30.2) 81. Rien n’est donc laissé
au hasard dans l’écriture de ce récit, puisque rien n’échappe à la tuchê ! S’il est possible de
voir dans cette précision thucydidéenne une manipulation, une volonté de minimiser le
rôle de Cléon, il est à tout le moins certain que l’ensemble correspond à la thèse énoncée
– Athènes n’aurait pas perdu si elle s’en était tenue à la stratégie péricléenne –, celle-ci se
révélant exacte même lorsque les événements sont favorables aux Athéniens bien qu’ayant
été conduits contre les préceptes de Périclès 82. Dès le début de son récit de la bataille de
Pylos, Thucydide insistait sur le caractère imprévisible de cette victoire puisque la logique
des puissances était renversée (Thuc. 4.12.3) :
“Ainsi le sort (tuchê) avait à ce point renversé les situations qu’on voyait les Athéniens lutter
sur terre, et sur terre laconienne, pour écarter une flotte de Lacédémone, tandis que les
Lacédéoniens tentaient avec des navires, et dans leur propre pays, alors pays ennemi, d’opérer
un débarquement contre les Athéniens. Ce qui en effet, faisait à cette date l’essentiel de leur
renom (τῆς δόξης) était pour les uns d’être principalement des continentaux, supérieurs par
lers armées de terre et, pour les autres, d’être un peuple maritime, l’emportant avant tout par
Éléments sous droit d’auteur - © Ausonius Éditions février 2018 : embargo de 2 ans
82 Pour Thucydide plus généralement, la guerre qui est faite d’occasions à saisir est tout sauf une affaire de
chance. L’aptitude à saisir le moment opportun (kairos) requiert une appréciation des vraisemblances,
un raisonnement et une prévision (Trédé-Boulmer 2015, 211-212).
83 La logique des choses a été décrite par Périclès (Thuc. 1.141.2-4 ; 142.9, etc.).
84 Lafargue 2015, 110-118 le fait justement apparaître. De ce point de vue, il n’est pas déterminant de
constater qu’à l’intérieur de cette victoire il soit possible de faire apparaître des éléments relevant de
la stratégie péricléenne (Lafargue 2015, 120-124). Trédé-Boulmer 2015, 220-222 a souligné la différence
radicale entre la tuchê et le kairos (l’occasion) au sujet de Pylos.
85 Cf. Terray 1990, 160-161. Voir aussi Thuc. 1.144.4.
86 Trédé-Boulmer 2015, 223-225.
Comment lire un collègue ? De la lecture de Thucydide 51
leur puissance. Que cette thèse soit discutable montre une chose : que le texte thucydidéen
autorise le débat bien plus qu’il ne l’interdit 87.
Ainsi, la réflexivité explicite qui est à l’origine de ce texte d’une part et les thèses fortes
que l’auteur exprime et défend d’autre part doivent être lues comme un signe de lucidité
profonde sur ce qu’est l’écriture historique. Loin de l’illusion de point de vue sans point de
vue, de cette illusoire neutralité qui fait croire aux historiens qu’ils sont plus intelligents
que les textes qu’ils lisent, Thucydide condamne ses lecteurs à l’engagement parce qu’il
est engagé lui-même dans l’explication et le récit de cette guerre et parce qu’il explicite les
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raisons qui l’ont conduit à cet engagement. En prenant la peine de distinguer son logos, tout
en lui donnant de manière transparente un caractère surplombant, des logoi tenus par les
acteurs, il distingue sa raison de celles qui prévalent dans le déroulement des événements.
Parce qu’il assume le surplomb auquel il convie ses lecteurs, Thucydide rend apparent le
geste de l’historien et en autorise de ce fait la critique. Comme l’observe de manière logique
G. Liberman, “même si la peur spartiate de voir Athènes devenir trop puissante, autrement
dit la cause ‘profonde’ de la guerre selon le ‘dernier’ Thucydide, devait faire peser sur Sparte
la responsabilité de la guerre, elle n’en exonèrerait pas pour autant ni Athènes ni même
Périclès, car c’est l’impérialisme athénien, revendiqué par les Athéniens eux-mêmes dans
le discours que leur prête Thucydide, qui fonde la peur spartiate et qui, en dernière analyse,
peut passer pour responsable de la guerre” 88. Toutefois, il ne s’agissait pas tant de résoudre
le problème de la responsabilité que celui de la défaite. Selon Thucydide, l’empire impliquait
la guerre et le respect de la stratégie de Périclès, découlant de cette prémisse selon laquelle
il y aurait la guerre puisque la domination suscitait la peur des Lacédémoniens, garantissait
la victoire. L’écrivain est ici sans conteste historien, un historien engagé qui assume avoir
une vision du monde et qui prétend la faire valoir, sans l’imposer. Il serait souhaitable que
cet effort de réflexivité soit plus fréquent dans les recherches actuelles, que les historiens
et les historiennes notamment cessent de se penser hors du monde, que soient avoués
leurs engagements, sur le passé et sur le présent, pour permettre aux lecteurs et lectrices de
mener une objectivation sans laquelle il ne saurait y avoir de science. C’est alors une double
proposition qui surgit au sujet de la lecture du texte thucydidéen : il faut lire Thucydide
comme s’il était un collègue tout comme il faut lire les collègues comme s’ils étaient Thucydide.
Une conclusion s’impose. Thucydide est un collègue, un collègue engagé.
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