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MINISTERE DE L’ENSEIGEMENT SUPERIEUR ET DE LA

RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITE DE SFAX


Faculté des sciences Economiques et de Gestion
Département de comptabilité

Projet de fin d’étude

Pour l’obtention d’un diplôme de licence appliquée en comptabilité Audit

fiscal

Elaboré par : Emna ben ammar

0
Encadreur académique : Hichem khlif

Année universitaire

DEDICACES

A Dieu, le tout puissant et miséricordieux


A mes parents pour leur patience et leur amour
A toute ma famille
A vous tous !

1
REMERCIMENT

Nous tenons tout d’abord à remercier Dieu le tout puissant et


miséricordieux, qui nous a donné la force et la patience d’accomplir ce
modeste travail.

En second lieu, nous tenons à adresser toute notre gratitude et à remercier


notre encadreur académique « Mr Hichem khlif »et l’encadreur
professionnelle « Md Ellouze Mariem » pour sa patience, sa disponibilité,
ses précieux conseils et son aide durant toute la période du travail.

Nous désirons aussi remercier l’ensemble des professeurs et le personnel


du FSEGS qui nous ont fourni les outils nécessaires à la réussite de nos
études.

Nous voudrions exprimer notre reconnaissance envers les amis et collègue


s qui nous ont apporté leur support moral et intellectuel tout au long de notre
démarche ; un grand merci pour les conseils concernant la base de données,
ils ont grandement facilité notre travail.

Enfin, nous tenons à leur témoigner toute notre gratitude pour leur confiance
et leur support inestimable.
Nos vifs remerciements vont également aux membres du jury pour l’intérêt
qu’ils ont porté à notre recherche en acceptant d’examiner nos travail et de
l’enrichir par leurs propositions.

Enfin, nous tenons également à remercier toutes les personnes qui ont
participé de près ou de loin à la réalisation de ce travail.

2
Introduction général
La fiscalité regroupe l’ensemble de la législation et la réglementation en vigueur en
matière fiscale, les pratiques et les mesures propres à l’administration fiscale, les
prélèvements fiscaux et d’autres prélèvements obligatoires.
Elle est considérée comme l’une des préoccupations majeures de l’entreprise.
C’est une contrainte dont la maîtrise est difficile. Même si l’entreprise adopte une stratégie
de transparence fiscale, elle n’est pas toutefois à l’abri des risques fiscaux.
C’est pourquoi l’entreprise doit consacrer une attention à la gestion des risques fiscaux.
Autrement dit, elle doit suivre l’évolution de la législation fiscale. Il est souvent très
coûteux pour une entreprise d’attendre l’arrivée des inspecteurs fiscaux, pour se poser la
question de savoir si elle respecte les prescriptions fiscales. D’où, le recours à des revus
périodiques d’audit pour détecter les risques, les quantifier et prendre les mesures
nécessaires.
Le présent projet est intitulé : « l’audit fiscal et la gestion du risque fiscal », permet de
répondre aux questions suivantes : quelles sont les différentes sources des risques fiscaux
?
Comment l’audit fiscal permet d’apprécier la performance fiscale de l’entreprise ? Et quelle
est la démarche d’audit fiscal ?
Le premier chapitre du projet est consacré à l’aspect théorique de l’audit et du risque
fiscal pour mettre le lecteur dans le contexte de ce projet de fin d’étude. Elle se subdivise
en trois sections :
- La première section permet de cerner le concept d’audit fiscal et ses objectifs
- La deuxième section s’intéresse aux risques fiscaux et leur rapport avec l’audit fiscal.
- la troisième section expliquer la démarche de l’audit fiscal et le mesure de risque
Le deuxième chapitre du rapport est consacré à l’aspect pratique. Elle se
compose de deux sections :
- La première section a comme fonction de présenter l’environnement du lieu de stage et
les tâches effectuées durant la période de stage
- La deuxième section est destinée à montrer la démarche adoptée par la société SOPAC au
niveau de l’audit fiscal.

3
Chapitre : 1 l’audit et la gestion du risque fiscal
Introduction

L'audit fiscal est une mission spécialisée permettant d'obtenir des indications sur
l'ampleur du risque encouru par l'entreprise. Il vise donc à identifier les risques fiscaux
auxquels s'expose l'entreprise. Il importe, en conséquence, dans un premier temps de
définir les objectifs de l'audit fiscal et le cadre qui règlement cette mission, en deuxième
temps on va cerner la gestion du risque fiscale .Ensuite, pour l'expert-comptable/auditeur
fiscal, en proposant une démarche permettant de mieux gérer la mission d'audit fiscal,
d'augmenter sa valeur ajoutée pour le client et pour maîtriser les risques liés à la mission.

Section 1 : l’approche de l’audit fiscal et le statut de l’auditeur


fiscal

Sous-section 1 : Notion et utilité

1. la définition de l’audit fiscal


L’audit fiscal est un outil pour se prononcer sur l’ensemble des structures fiscales de
l’entreprise et son fonctionnement.
C’est un examen critique de la situation et la conjoncture fiscale de l’entreprise
afin de formuler une appréciation. « L’audit fiscal permet d’établir un diagnostic
des obligations fiscales de l’entreprise et de proposer des solutions propres à
diminuer les charges fiscales ».
2 .L’objectif de l’audit fiscal
L’audit fiscal poursuit deux principaux objectifs qui sont :

4
• Le contrôle de la régularité fiscale : Il s’agit d’un contrôle ayant comme finalité
de s’assurer de la fiabilité des informations à aspects fiscaux. Il permet aussi de
repérer les anomalies, leurs origines et les risques fiscaux en vue de détecter les
infractions fiscales éventuelles et se préparer pour le contrôle fiscal.

La régularité fiscale constitue l’analyse du mode de traitement réservée aux problèmes


fiscaux au sein de la société auditée, dans laquelle l’auditeur fiscal va s’interroger sur
l’existence des spécialistes pour effectuer l’enregistrement comptable en conséquence
fiscale et de connaître si l’entreprise consulte ou non des conseillers fiscaux.
• Le contrôle de l’efficacité fiscale : Il s’agit d’un contrôle ayant comme but, la
mesure de la prédisposition de l’entreprise à profiter des avantages et des
opportunités qu’offre la loi en matière fiscale. Ce contrôle repose sur deux
types de choix : les premiers sont des choix tactiques liés à la gestion courante
de l’entreprise. C’est à titre d’exemple : le mode d’amortissement, le régime
d’option de la TVA, etc. Alors que les deuxièmes sont des choix stratégiques à
titre occasionnel.
Le contrôle des choix tactiques est considéré comme un contrôle simple en
faisant appel aux outils traditionnels de l’audit à titre d’exemple les
questionnaires, les examens directes des comptes et des documents comptables.
L’auditeur fiscal vérifie les principaux choix fiscaux et les éléments de risque
liés à ces choix. Il met en évidence les dispositions omises et ignorées. Alors
que, pour le contrôle des choix stratégiques, l’audit permet de rapprocher la
complexité fiscale du projet au niveau des compétences des personnes, qui ont
traité des problèmes fiscaux pour examiner s’il n’a pas un manque à gagner ou
bien des risques encourus. De manière générale, l’audit à ce niveau va
déterminer le degré de prise en compte de la question d’efficacité fiscale.

Sous-section 2: le statut de l’auditeur fiscal

1. cadre réglementaire, déontologique, contractuel dans la mission d’audit fiscal


En application de l’article 2 de la loi n° 88-108 du 18 août 1988 portant refonte de
la législation relative à la profession d’expert-comptable, l’expert-comptable est
autorisé à « analyser, par le procédés de la technique comptable, la situation et le
fonctionnement des entreprises sous leurs différents aspects économique, juridique
et financier ».

C’est en effet grâce à ces dispositions légales, que l’on peut affirmer que l’audit fiscal
fait partie intégrante des activités professionnelles de l’expert-comptable. Sous réserve
des interdictions et incompatibilités légales, la profession d’expertise comptable est
habilitée à mener toutes les missions. Toutefois, la mission de l’expert-comptable dans
le cadre d’une mission d’audit fiscal comprend deux limites :

Les interdictions légales : L’article 11 de la loi n° 88-108 du 18 août 1988 portant


refonte de la législation relative à la profession d’expert-comptable interdit aux

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personnes inscrites au tableau de l’OECT et à leurs salariés d’assumer une mission de
représentation devant les tribunaux de l’ordre judiciaire ou administratif ou auprès des
administrations et organismes public.

Les incompatibilités légales : selon l'article 174 et 262 du CSC101, l'expert-comptable


qui perçoit des honoraires en contrepartie d'une mission d'audit fiscal dans une société
ne peut plus être désigné commissaire aux comptes, réviseur légal ou commissaire aux
apports de cette société ou d'une autre société ayant des liens de capital avec elle.
Une cadre contractuel : La mission d’audit se caractérise par différents éléments dont les
parties doivent prendre soin de préciser afin de bien délimiter le cadre de la mission. La
lettre de mission indiquera si la mission envisagée est une mission à caractère ponctuel
ou au contraire, une mission impliquant de la part des auditeurs fiscaux des interventions
périodiques dans le cadre, par exemple, d’un contrôle annuel de la régularité fiscale.

Selon l’article 8 du CDP, la convention ou la lettre de mission précise notamment :

- la définition précise de la mission a accompli.

- la périodicité ou la durée de la mission


-Le montant des honoraires et les modalités du règlement - les conditions générales de
collaboration.
Une cadre déontologique : L’expert-comptable investi d'une mission d'audit fiscal doit
respecter la réglementation professionnelle qui lui fait obligation de respecter une
déontologie rigoureuse.

-Il doit veiller scrupuleusement au respect de la loi

-Il doit mettre en œuvre les diligences nécessaires lui permettant de bien conseiller son
client

-Il est également tenu au respect du secret professionnel.

2. Les qualités de l’auditeur fiscal

Deux qualités essentielles qui qualifié un auditeur fiscal :

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Premièrement : l’indépendance

L’auditeur fiscal doit être et paraître impartial dans son jugement. Cette indépendance
devrait s'apprécier aussi bien sur le plan matériel que sur le plan moral. L'indépendance
matérielle exige que l'auditeur ne soit pas dans une situation de dépendance qui risque
de compromettre son objectivité, tel que par exemple le fait d'être en relation d'affaires
avec le client ou encore d'avoir un lien quelconque avec l'audité qui pourrait restreindre
sa liberté. L'indépendance morale par contre, permettra de s'assurer que l'auditeur fiscal
fait preuve d'honnêteté et d'intégrité dans son comportement en écartant toute
possibilité de subir des pressions externes l'amenant à modifier son jugement

Deuxièmes : La compétence

Ce critère revêt une grande importance pour l’audit fiscal, du fait qu’il va conditionner
le développement de ce type de mission. En effet, le succès de l’audit fiscal auprès des
entreprises dépendra en premier lieu d’un niveau minimum de qualité que seule la
compétence des intervenants dans ce domaine pourrait garantir. En matière d’audit
fiscal, cette exigence se pose avec beaucoup d’acuité étant donné que l’auditeur fiscal
doit maîtriser non seulement la fiscalité, mais également les techniques d’audit, ce qui
présuppose qu’il maîtrise la matière comptable, informatique, financière et juridique et
d’une manière générale toute ce qui a trait au management des entreprises.
Section 2: La gestion du risque fiscal

L’article 59 du code de l’IRPP et de l’IS précise que : « En vue de l’établissement de


l’impôt sur le revenu ou de l’impôt sur les sociétés, toute personne soumise à l’un de
ces impôts ou dont elle est exonérée est tenue de souscrire selon le modèle établi par
l’administration une déclaration annuelle de ses revenus ou bénéfices ou une
déclaration de plus-value lorsqu’il s’agit de cas de cessions visées à l’article 27-2 et 3
du présent code et de la déposer à la recette des finances du lieu d’imposition ». Ce
caractère obligatoire de la déclaration est accompagné par un droit de contrôle dévolu
à l’administration fiscale. Le fait pour une entreprise de ne pas se conformer à la règle
fiscale l’expose à des sanctions en cas de contrôle. Il y a un risque fiscal, risque d’autant
plus important que la législation est à la fois complexe et mouvante. Le triple pouvoir
de contrôle, de redressement et de sanction dévolu à l’administration fiscale constitue
la véritable nature du risque fiscal. La connaissance des domaines et sources des risques
fiscaux, et donc la mesure de ces risques justifient le recours à l’audit fiscal.

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Sous-section :1 La nature de risque fiscal

Le contrôle fiscal se définit comme le pouvoir reconnu à l'administration fiscale de


réparer les omissions, les insuffisances ou les erreurs d’imposition commises par les
contribuables .En effet, le fait pour une entreprise de ne pas se conformer à la règle
fiscale l'expose à des sanctions en cas de contrôle. Ce risque de contrôle retient d'autant
plus l'attention de l'entreprise que l'administration assorti du pouvoir de contrôle,
dispose d'un pouvoir de redressement et de sanction.
1. Le respecte de la règle fiscal est l’objet de contrôle par l’administration
La contrepartie du système déclaratif réside dans la possibilité octroyée à
l’administration fiscale de contrôler l’exactitude des déclarations déposées par les
contribuables. Il faut en effet rappeler que les impôts collectés en Tunisie représentent
plus que 80% des ressources propres, ce qui souligne la nécessité de l’Etat de mettre en
œuvre des moyens permettant de contrôler le versement de ces prélèvements. Afin de
veiller au respect de la réglementation fiscale, le législateur a doté l’administration de
méthodes variées de contrôle.

a)la vérification préliminaire

La vérification préliminaire revêtit deux formes de contrôles :


• Le contrôle formel : qui vise à s’assurer que les déclarations ont bien été
souscrites et qu’elles ne contiennent pas d’erreurs évidentes. Ce contrôle peut
être quasiment informatisé.

• Le contrôle sur pièce : qui consiste à procéder à une vérification analytique par
un examen, une analyse critique globale et le contrôle de cohérence des
déclarations, sur la base des éléments figurant dans le dossier et tous les
documents dont dispose l’administration.
b) La vérification approfondie
La vérification approfondie porte aussi bien sur les obligations fiscales que sur le
montant des différents impôts mis, par la loi, à la charge du contribuable. Deux formes de
vérification approfondie sont prévues: la première est basée sur la comptabilité et ne
concerne donc que les contribuables soumis à l'obligation de tenir une comptabilité, elle
permet à l'administration fiscale de contrôler le chiffre d'affaires et les bénéfices
déterminés par la tenue d'une comptabilité; la seconde est basée sur les renseignements et
documents dont dispose l'administration fiscale ainsi que sur les présomptions de fait ou
de droit, elle concerne tous les contribuables, y compris ceux qui sont soumis à
l'obligation de tenir une comptabilité, elle permet à l'administration de s'assurer que le
total des revenus ou bénéfices déclarés correspond aux revenus ou bénéfices réalisés.

2 Le pouvoir de contrôle de l’administration est assorti d’un pouvoir de redressement


et de sanction

Le constat d’irrégularités peut entraîner de lourdes sanctions pour l’entreprise,


l’administration ayant non seulement un pouvoir de redressement lui permettant de
mettre en recouvrement l’impôt éludé, mais également un pouvoir de sanction. D’une
part l’administration dispose d’un pouvoir de redressement, ayant mis en évidence les
irrégularités commises par l’entreprise, l’administration va réclamer à celle-ci l’impôt

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qui n’a pas été payé en temps voulu et qui correspond aux irrégularités constatées. Il
s'agit par exemple de l'impôt lié à des charges qui ont été déduites à tort pour la
détermination de la base imposable à des dépenses ayant le caractère d'immobilisations
ou de stocks et qui ont été comptabilisées parmi les charges (erreur de qualification).

Et d’une autre part l’administration dispose d’un pouvoir de sanction, en effet


l'administration ne se contente pas de ramener à son juste niveau le montant de la dette
fiscale de l'entreprise. Elle va sanctionner cette dernière pour les irrégularités commises.
Ces sanctions s'appliquent non seulement en cas d'insuffisance mais aussi en cas de
défaut ou de retard dans la production des déclarations. Elles ont pour objectif, soit de
percevoir une sorte de pénalités de retard auprès de l'entreprise pour réparer le préjudice
subi par le trésor, soit de sanctionner plus nettement la faute même de l'entreprise.

Sous-section : 2 Les différents domaines et source de risque fiscaux

Les sources de risques fiscaux sont multiples. Si l'on écarte le risque lié à la violation
délibérée de la loi fiscale (risque légal ou d'illégalité), ils peuvent être d'origine externe
ou interne. L'audit fiscal est l’outil le plus efficace permettant d'obtenir des indications
sur l'ampleur du risque fiscal encouru par une entreprise.

1. Les domaines des risques fiscaux

Selon une approche inspirée des travaux de PricewaterhouseCoopers, les risques


fiscaux peuvent être analysés et regroupés en sept domaines, dont l'ensemble combiné
constitue le portefeuille de risque fiscal de l'entreprise:
• Les risques de transactions et de situation

• Les risques opérationnels


• Les risques de compliance
• Les risques comptables et de management

• Les risques de réputation

2. Les sources du risque fiscal

Les sources du risque fiscal sont diverses. En plus du risque de la violation de la loi fiscale,
les risques fiscaux sont soit d'origine interne soit d'origine externe

a) risque d’origine interne


Les risques d'origine interne peuvent être regroupés en deux catégories:
• Risques liés aux procédures.
La prévention du risque fiscal passe systématiquement par l'adoption d'un ensemble de
méthodes et de procédures fiscales. Il convient donc de prévoir des procédures

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fiscales et de vérifier leur efficacité par certaines méthodes de contrôle. Les procédures
fiscales ont pour objectif la diminution de la probabilité et de l'impact du risque
inhérent.

• Risques liés aux personnes.


Les personnes peuvent être considères comme source de risque par leur négligence, leurs
mauvais suivi leur ignorance ou d'incompétence ou de manque de collaboration.
Les personnes chargées des opérations fiscales devraient avoir un comportement
favorisant le respect volontaire de la loi fiscale.

b) risque d’origine externe


Les risques d’origine externes peuvent être regroupés en quatre catégories :
-La complexité des textes fiscaux.
-La discordance entre comptabilité et fiscalité.
-Le changement de la doctrine ou de pratique administrative.
- La maladresse de certains contrôleurs des impôts.

3. L’audit mesure le risque fiscal

Les entreprises ayant connaissance de l’importance du suivi de leur performance


fiscale, peuvent se doter d’un tableau de bord fiscal pour une meilleure efficacité, par
rapport aux besoins et de l’importance de la charge fiscale supportée.
a)Le tableau de bord :
« Outil aide à la décision et la prévision, le tableau de bord est un ensemble
d’indicateurs peu nombreux (cinq à dix) conçus pour permettre aux gestionnaires
de prendre connaissance de l’état et l’évolution des systèmes qu’ils pilotent et
d’identifier les tendances qui les influenceront sur un horizon cohérent avec la
nature de leur fonction. »
Il ne se contente pas d’évaluer le prévu et la réalité. Il a pour objet d’assister le
décideur dans ses prises de décisions. S’il est bien conçu, il offre une perception
sous un éclairage spécifique, en suggérant quelques pistes de réflexion afin de
faciliter l’analyse. Et pour être utile, il doit satisfaire quatre conditions :
- Un tableau qui rassemble tous les indicateurs pertinents
- Un graphique pour présenter l’information la plus représentative
- Des commentaires clairs, précis et concis en présentant les actions
achevées, en cours et à venir
- Une mise des références et les coordonnées de l’émetteur.
- b) Le tableau de bord fiscal :
La mise en œuvre d’un tableau de bord fiscal émane de l’initiative
de la direction. Il doit s’inscrire dans une perspective de
l’organisation fiscale interne. C’est un outil de dialogue flexible en
vue d’une meilleure réactivité organisationnelle. Etant un outil de
gestion, il doit permettre une meilleure coordination et une

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communication simple, rapide et dynamique de l’information
fiscale.
L’efficacité du tableau de bord fiscal se mesure par le nombre de décision, le nombre
des actions correctives prises et le nombre de dysfonctionnement constaté. Pour
permettre le suivi de la réalisation et l’optimisation des opérations fiscales, le tableau
de bord fiscal utilise des rations intégrées. Il s’agit de s’assurer de la réalisation des
objectifs escomptés, qu’en terme de rentabilité qu’en terme de politique de gestion
fiscale.
L’élaboration du tableau de bord fiscal nécessite en premier lieu la définition d’une
véritable mythologie dans le but de définir des concepts utiles, assurer le suivi et
contrôler la cohérence.
En second lieu, le conditionnement du tableau de bord fiscal par les dirigeants. Sa
validité dépend essentiellement de la qualité des procédures mises en place tout en
prenant compte des contraintes opérationnelles et le contexte organisationnel dans le
processus de son élaboration.
De manière générale, le tableau de bord fiscal permet de s’assurer une relative
homogénéité des indicateurs de bases et de prévenir ou d’éviter les brutales
variations. Autrement dit, il permet de présenter des indicateurs d’alerte sur les
risques fiscaux.
L’audit fiscal est devenu une pièce maîtresse dans l’élaboration du diagnostic fiscal
de l’entreprise. Il permet d’apporter des jugements sur la régularité de l’entreprise
d’une part, et d’une autre part informer sur la gravité du risque encouru
financièrement et les défaillances de l’organisation de l’entreprise.
De manière générale, l’audit fiscal sera le guide de l’entreprise. Mais son succès
est tributaire du degré du professionnalisme et de la qualité des travaux effectués
dans financièrement et les défaillances de l’organisation de l’entreprise.

Section : 3 démarche et technique de la mission d’audit fiscal

La mise en œuvre de cette démarche professionnelle consiste à:

1. La phase préliminaire

Tout commence par un diagnostic ayant comme objet de connaître si la mission d’audit
est possible, définir dans quel délai et quel coût supporter. Après l’acceptation de la
mission, l’auditeur établit un document appelé « lettre de mission ». Elle comprend les
éléments suivants :
• Les obligations réciproques des parties
• L’étendue des travaux à réaliser et l’objectif de la mission
• Les impôts et taxes concernés par la mission
• Le délai d’exécution et le montant de la rémunération

2. Prise de connaissance générale

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Selon la norme ISA 315, l’auditeur doit acquérir une connaissance de l’entité et de son
environnement, y compris de son contrôle interne qui soit suffisante pour lui permettre
d’identifier et d’évaluer le risque et de concevoir et de mettre en œuvre des procédures
d’audit complémentaires.

Cette étape permet à l’auditeur d’examiner le contexte interne de l’entreprise : contexte


juridique, environnement économique, environnement social, l’activité de l’entreprise,
l’organisation générale de la société, etc. Elle se base sur:

• Une identification des aspects significatifs de l’entreprise sous l’ongle de la


fiscalité. L’objectif visé de cette étape est de dénombrer tous les aspects en tenant
compte du risque fiscal significatif qui peut les caractériser. Ces risques fiscaux
se rapportent soit 20 Phase préliminaire Prise de connaissance générale Evaluation
du contrôle interne des questions fiscales Vérification des opérations à caractère
fiscal Rapport d'audit fiscal au mode d’exécution, soit à la réglementation fiscale,
soit à l’organisation générale de l’entreprise

• Une prise de connaissance des opérations exceptionnelles effectuées durant un


exercice ayant un traitement sur le plan fiscal (fusion, partenariat et scission) ou
bien qui caractérisent l’exploitation durant cette période (extension d’activité sur
le plan géographique, intégration de nouvelles activités). La recherche se fait au
niveau du bilan, compte de produit et de charge et l’état de solde de gestion

• L’appréciation de l’organisation et du contrôle en vue de faire une opinion sur les


zones des risques les plus significatives. Le réviseur fiscal dispose de

plusieurs techniques qui permettent d’appréhender la connaissance recherchée.


Parmi ces techniques :

- Les entretiens avec les dirigeants, les responsables comptables et


financiers dans le but d’appréhender toute sorte de décision susceptible d’avoir un
impact fiscal

- L’analyse de la documentation interne et externe. Il s’agit de justifier les


opérations significatives qui génèrent un traitement fiscal. Dans ce contexte,
l'auditeur fiscal s’interroge sur les choix fiscaux et leur évolution dans le
temps

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- L’examen analytique : il a comme finalité, faire ressortir les anomalies, les
changements de décisions et les choix opérés au niveau de la gestion du
patrimoine de l’entreprise.

3. Examiner et évaluer du système de contrôle interne

La maîtrise de la régularité fiscale constitue un indispensable préalable à toute


volonté d'optimisation fiscale. Pendant cette étape, l’auditeur fiscal va se focaliser
sur la fonction fiscale de l’entreprise. Il va se pencher sur les risques liés aux
opérations comptables, de telle façon que le non-respect des règles fiscales, soit
dans le fond soit de dans la forme, entraîne des sanctions par l’administration
fiscale. Ce diagnostic du système de contrôle fiscal interne passe par :
- Description du système : la description du système s’avère une étape très
importante. Elle permet de comprendre le système et les mesures de sécurité
mise en place par l’entreprise. L’auditeur fiscal va examiner les procédures
écrites de l’entreprise. Il pourra aussi exploiter les dossiers et les conclusions
des audits effectués auparavant
- Autres vérifications : l’auditeur fiscal va tester quelques procédures
décrites par l’entreprise afin de vérifier si la pratique correspond réellement aux
procédures écrites. Par exemple, il peut tester la procédure de facturation pour
bien vérifier que toutes les opérations de vente sont bien enregistrées comptable
ment et bien traitées fiscalement.
D’autre vérification peut être faite par l’auditeur fiscal en vue de contrôler les mesures
de sécurité mise en place par l’entreprise conduisant à limiter le risque fiscal. A titre
d’exemple, les déclarations de la valeur ajoutée pour une entreprise adoptant le régime
encaissement, existe-il un contrôle de deuxième niveau ou de troisième niveau pour
valider le chiffre d’affaires déclarées.

Cette phase est achevée par une note de synthèse sur les forces et les faiblesses du
système afin d’orienter la phase suivante. Elle peut comprendre des recommandations
et des suggestions pour améliorer le système actuel.
4. La vérification des opérations à caractère fiscal :

La vérification des opérations à caractère fiscal se fait par les moyens suivants :

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• Le questionnaire fiscal : le contrôle de la régularité fiscale se fait généralement
par le questionnaire fiscal. Il sert à guider l’auditeur fiscal pour lui permettre de
préparer un programme spécifique en tenant compte des objectifs définis pour la
mission. Il est présenté en suivant le découpage du plan comptable marocain
• Les documents soumis au contrôle de l’auditeur fiscal : ces documents mis à la
disposition de l'auditeur sont :
- Les documents comptables (facture d’achat et de vente, relevé bancaire, etc.)
- Les journaux, les balances et grands livres comptables, fichiers
d’immobilisation
- Les correspondances avec l’administration fiscale
- Les déclarations fiscales d’impôts sur les sociétés, de la valeur ajoutée, de
l’impôt sur le revenu.
5. Le rapport d’audit fiscal

Si en matière d'audit financier, les instances professionnelles ont élaboré des normes de
Le rapport d'audit fiscal devraient comporter les parties suivantes présentées dans l'ordre
suivant:
• Régime fiscal de l'entité auditée
Dans cette première partie du rapport, l'auditeur fiscal expose (même à titre de rappel)
le régime fiscal de la société, qui a été défini au début de la mission et qui a servi de
base à l'audit fiscal. Cette partie est très utile pour les raisons suivantes:
-Les utilisateurs du rapport d'audit fiscal ne sont pas tous des spécialistes en fiscalité, et
peuvent par conséquent, ne pas comprendre certains ou plusieurs passages du rapport
s'ils n'ont pas été au début informés du régime fiscal applicable à la société;
-La plupart des anomalies et insuffisances qui seront soulevées dans le corps du rapport
sont dues à une déviation par rapport au régime fiscal applicable à l’entité, d'où la
nécessité de rappeler les grandes lignes du régime fiscal pour permettre de situer
l’insuffisance par rapport à l’obligation.
• La mesure du risque fiscal
Pour une bonne approche du calcul de risque en matière d'IS par exemple, il convient
de distinguer deux notions qui sont utilisées dans les développements de notre
mémoire: risque en base et risque en droits.
-Le risque en base correspond au montant estimé du rehaussement du résultat fiscal de
l'exercice considéré.
-Le risque en droits correspond au supplément d'IS résultant, pour l'exercice considéré, de
la prise en compte de ce rehaussement.
Le risque en droits calculés ne constitue pas nécessairement un risque définitif.
En effet, le risque définitif doit être calculé en tenant compte des éventuelles
perspectives de réduction qu'entraîne le rehaussement.
Cette deuxième partie comporte notamment:
- Les anomalies et irrégularités relevées, au niveau du régime fiscal appliqué par la
société
- Les anomalies et irrégularités relevées, au niveau de l'application de ce régime fiscal

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- La mesure du risque fiscal encouru par la société (en principal) ainsi que les pénalités y
afférentes.
Les recommandations pour corriger les anomalies constatées ou réduire le
risque fiscal,
Cette troisième partie comporte notamment :

-les recommandations préconisées à titre curatif;


-Les recommandations préconisées à titre préventif: Propositions d'un plan d'amélioration.

Ces recommandations doivent être suivies des actions nécessaires à leur mise en œuvre.

Ces actions sont de deux sortes: Des actions de correction et des actions d'amélioration.
Nous illustrons à titre d'exemples:
-Demande de la restitution d'un crédit de TVA, de retenues à la source non imputées,
ou d'acomptes provisionnels avant le délai limite: En vertu de l'article 28 du CDPF,
l'action en restitution des sommes payées en trop doit intervenir dans un délai maximum
de trois ans à compter de la date à laquelle l'impôt est devenu restituable conformément
à la législation fiscale et au plus tard, dans un délai de cinq ans à compter de la date du
recouvrement par le trésor. A défaut, passé cette date limite, le droit à restitution est
forclos et le crédit d'impôt perd sa qualité de restituable mais reste reportable sur l'impôt
dû ultérieurement.
- Les recommandations pour bénéficier des avantages fiscaux,
Cette quatrième partie comporte notamment:

-Le calcul du taux effectif d'imposition (TEI) et la possibilité de comparaison avec


d'autres sociétés du même secteur d'activité
-Les recommandations pour améliorer la gestion fiscale de la société, et profiter, le cas
échéant, des avantages offerts par la législation en vigueur
-Les modalités de mise en application de ces recommandations

Conclusion

En opérant un contrôle de la régularité et de l'efficacité, l'audit fiscal poursuit un double


objectif:

• Un objectif fiscal en renseignant l'entité auditée sur sa situation fiscal

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• Un objectif extra-fiscal: En fournissant des informations sur l'existence et l'ampleur d'un
risque, en portant un jugement sur l'opportunité de décisions fiscales passés ou
envisagées, l'audit fiscal se présente comme une aide à la décision de gestion.

Le contrôle de la régularité emprunte dans sa démarche les outils traditionnels de


l'audit et laisse entrevoir des synergies potentielles avec l'audit financier. La démarche
du contrôle de l'efficacité fiscale semble indiquer en revanche que le contrôle de
certains types de choix, et en particulier des choix stratégiques, commande de
privilégier une approche au cas par cas aux dépens de formes plus systématiques de
contrôle.

Il existe en outre des obstacles et des limites dans la mise en œuvre de l'audit qui
imposent de ne pas considérer cette mission comme un remède à tous les maux fiscaux
dont souffre l'entreprise. C'est pourquoi il convient de ne pas investir l'auditeur de plus
de pouvoirs qu'il n'en a, et de renoncer à exiger de lui un diagnostic et une thérapie sans
failles.

Chapitre 2 : les tâches effectuées et la conception d’un audit fiscal

Introduction
Après avoir exposé les aspects théoriques, nous allons dans ce chapitre focaliser sur les
aspectes pratique qui concernent l’audit fiscal.
Ainsi dans une première section, on va présenter le lieu de stage au du quelle on n’a
effectuée.
La deuxième section sera consacrée par la pratique de la mission de l’auditeur fiscal au sein
d’une entreprise « SOPAC »

16
Section 1 : Présentation de lieu de

stage et les taches effectuées

1. Présentation générale du cabinet :

Le stage a été effectué au sein d’un cabinet d’expertise comptable sis à Sfax dont les caractéristiques
principales sont les suivantes :

 Raison social : Cabinet Mohamed Zied MHIRI


 Nom commercial : Delta Conseil
 Forme juridique : Personne physique
 Dirigé par : Mr Mohamed Zied MHIRI
 Adresse : Avenu Majidaboulila, immeuble zaphir, 3ème étage bureau n° 35 –SfaxTunisie

 Objet : Audit, conseil, organisation et expertise comptable.

Le cabinet se dote d’une infrastructure informatique considérable, où chaque collaborateur


est doté d’un ordinateur personnel comportant les logiciels nécessaires au fonctionnement
normal, à savoir le pack office, un logiciel comptable et un logiciel de paie.
Le cabinet emploi trois collaborateurs formés au sein des universités tunisiennes ayant
comme diplôme minimum la maîtrise en sciences comptables. Le personnel est hautement
qualifié, bénéficiant d’un encadrement considérable auprès du responsable du cabinet.

Durant la période de mon stage j’ai eu l’occasion de participer aux travaux comptables et
fiscaux ainsi que la participation courant les travaux d’audit financier. Les principales tâches
effectuées seront traitées par les paragraphes qui suivent.

2. Les travaux comptables :

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Ces travaux m’ont permis de connaitre le processus à suivre pour tenir la comptabilité
d’une entité économique conformément à la réglementation en vigueur. Ce processus
se présente comme suit :
- Classement des documents :

La première tâche qui m’a été confiée pendant la période de mon stage est la tenue
d’une comptabilité de quelques clients qui commence par un classement des documents
émanant de l’entreprise et des tiers par ordre chronologique et en fonction du journal
dans lequel va être effectuer la saisie tel que journal achats, ventes, caisse, banque et
opérations diverses.
- Imputation des écritures comptables dans des journaux auxiliaires :

La saisie des pièces comptables se fait sur le logiciel « sage ». Elle est effectuée par
l’introduction des différentes données dans le journal approprié. A chaque écriture
comptable est imputé un numéro respectant l’ordre chronologique qui est inscrit sur la
pièce qui a donné lieu à cette écriture pour éviter le risque de double comptabilisation.
Des journaux, appelés journaux auxiliaires, sont ouverts et destinés à enregistrer les
écritures comptables par nature d’opération. Les journaux ouverts généralement au sein
du cabinet sont :
Le journal « ACHAT » :
Ce journal inclut toutes les factures d’achats de matières premières, marchandises,
immobilisations etc. ...
Le journal des achats permet de constater les charges de l’entreprise, les dettes visà-
vis des fournisseurs et la TVA déductible sur les achats. L’opération achat se

Le journal « ventes » :

Dans ce journal sont saisies toutes les natures de ventes (ventes de produits finis, de
marchandises, de services,…).
Le journal de vente permet de constater les produits de l’entreprise, les créances visàvis
les clients et la TVA collectée sur ces ventes. L’opération vente se traduit comme

18
Le journal « banque » :

Ce journal enregistre tous les encaissements (les versements espèce, les dépôts des
chèques et des effets remis à l’escompte ou à l’encaissement), et les décaissements (les
factures d’achats, les déclarations fiscales, des effets et le retraits chèques) effectués par la
banque avec un brouillard de banque fourni par le client et confronté avec les relevés ainsi
que les souches de chèques reçues.
Le journal « caisse » :
Ce journal permet de constater les encaissements et les règlements en espèces. La saisie
se fait à l’aide d’un brouillard de caisse fourni par le client.

Le journal « opérations diverses » :

Ce journal permet de constater les écritures peu fréquentes telles que la constatation des
salaires, les montants de la TFP, FOPROLOS, TCL, cotisation sociale, des retenues à
la source, des loyers, etc...
Le processus à suivre pour saisir une pièce comptable est le suivant :
• Ouvrir le logiciel comptable
• Cliquer sur la fenêtre saisie des écritures
• Taper le code de journal, le mois correspondant à la date de l’opération pour accéder
au journal auxiliaire
• Taper la date, le numéro de compte, libellé, et le montant
• Respecter le principe de la partie double

• L’écriture sera enregistrée automatiquement Les travaux d’inventaire :

• Parmi les travaux d’inventaire j’ai établis des états de rapprochements qui
permettent de rapprocher les soldes de la banque dégagés de la comptabilité et celui
figurant au niveau du relevé bancaire. La démarche que j’ai suivie est comme suit
:

19
• Dégager le solde comptable de la banque au mois N
• Dégager le solde du relevé relatif au mois N

• Effectuer le pointage entre l’état de rapprochement du mois N-1 avec le relevé du


mois N, les montants non pointés sont repris au niveau de l’état de rapprochement
dans la colonne « compte de banque »
• Effectuer le pointage entre l’état de rapprochement du mois N-1 avec le bordereau
de saisie du mois N : les montants non pointés sont repris au niveau de l’état de
rapprochement dans la colonne « compte de l’entreprise »
• Effectuer le pointage entre le relevé du mois N et le bordereau de saisie du mois N.
• Les montants non pointés existants sur le bordereau de saisie au niveau de l’état de
rapprochement du mois N dans la colonne « compte de la banque ».
• Calculer les totaux des colonnes.

• Dégager les soldes définitifs de l’entreprise est de la banque.


• Ainsi on obtient un nouveau solde comptable, rapproché qui tient compte de tous
les montants sur le relevé de la banque.

Préparation des états financiers :


Après vérification de l’imputation correcte des pièces comptables, et après avoir
terminé les travaux d’inventaire, on passe à l’étape finale qui consiste à l’élaboration
des états financiers qui passe par les étapes suivants :
- Editer une balance détaillée qui est un état périodique des comptes ouverts
par l’entreprise qui retrace pour chacun d’eux des mouvements et des
soldes .Les totaux des mouvements de la balance doit correspondre à ceux
du journal et du grand livre.
- Préparation des états financiers : Les états financiers tels que énumérés
par la loi 96-11 relative au nouveau système comptable des entreprises
sont : Le bilan, l’état de résultat, l’état de flux de trésorerie et les notes
aux états financiers.
- Le bilan : Une fois les travaux d’inventaire sont achevés et l’état de
résultat est établi, on doit présenter le bilan qui reflète la situation
financière de l’entreprise sous forme d’actif, de passif et de capitaux
propres.

- L’état de résultat : cet état retrace les revenus et les gains, les charges et
les pertes découlant d’un exercice comptable engendrant le résultat net de
l’exercice et reflétant aussi la performance financier et la rentabilité de la
société.

- L’état de flux de trésorerie : Il retrace l’évolution de la situation financière


au cours d’un exercice et fournit des informations sur l’activité
d’exploitation, de financement et d’investissement de l’entreprise ainsi
que sur les effets de ces activités sur la trésorerie.

- Les notes aux états financiers : C’est le détail des comptes de bilan et
d’état de résultat qui est rempli à partir de la balance.

20
3. Assistance fiscale :

Au niveau des travaux fiscaux j’ai pris soin de remplir les déclarations mensuelles pour
les personnes morales et les personnes physiques, les déclarations trimestrielles des
salaires, les déclarations des acomptes provisionnels et les déclarations annuelles ; mais
avant de les préparer on doit au préalable procéder aux travaux suivants :
- Vérification du champ d’application de la TVA : Totalement assujettie,
partiellement assujettie, non assujettie ou exonérée.
- Vérification des taux de TVA applicables selon la législation en vigueur.
- Calcul, pour les activités partiellement assujetties, du prorata de déduction
qui est égal au quotient des chiffres d’affaires soumis toutes taxes comprises
divisés par le total du chiffre d’affaire toutes taxes comprises.

A) Déclaration mensuelle de l’impôt :


C’est une déclaration qui regroupe tous les impôts, taxes et retenues à déclarer
mensuellement à l’Etat. Toutes personnes physiques soumises à l’impôt sur le revenu
(IR) ou personnes morales soumises à l’impôt sur les sociétés (IS), doit déposer à la
recette des finances une déclaration mensuelle selon un modèle établi par
l’administration fiscale et ce dans un délai de 15 jours suivants le mois d’imposition
pour les personnes physiques et un délai de 28 jours suivants le mois d’imposition pour
les personnes morales. Elle comporte généralement les taxes suivantes :
- Retenue à la source (RS)
- Taxe de formation professionnelle (TFP)
- Cotisation au fonds de promotions des logements sociaux (FOPROLOS)
- Taxe sur la valeur ajoutée (TVA)
- Droit de timbre
- Taxe revenant aux collectivités locales (TCL)
Le défaut de dépôt de la déclaration engendre le paiement de pénalité de retard qui
est à l’ordre de 0.5% par mois. Ces pénalités sont dues pour chaque impôt ou taxe avec
un minimum de 5 dinars.
Retenues à la source (RS) :

Selon l’article 52 et 53 du code de l’IRPP et l’IS, l’impôt sur le revenu et l’impôt sur
les sociétés fait l’objet d’une RS définie comme étant une avance prélevé sur l’impôt,
et qui doit être reversé à l’Etat au moment de la déclaration mensuelle du mois. La
retenue à la source inclue entre autres:
- Retenue à la source sur salaire due par l’employeur, qui est déterminé selon
un barème bien déterminé (art 53).

21
- Retenue à la source sur loyer, calculé aux taux de 10% sur la base de loyer.
- Retenue à la source sur honoraire, calculé au taux de 3% des honoraires
versé si la personne bénéficiaire est soumises au régime réel si non la retenue
sera à l’ordre de 10%.

Taxe sur la formation professionnelle (TFP)

La taxe de la formation professionnelle est une taxe sur le montant brut des salaires
servis au mois précédent ; elle est due aux taux de 1% pour les activités industrielles
et 2% pour les activités commerciales et les prestataires de services.
Le fond pour la promotion des logements sociaux (FOPROLOS)

Le FOPROLOS est due au taux de 1% quelle que soit l’activité sur le montant brut des
salaires servis au mois précédent.

La taxe sur la valeur ajoutée (TVA)

La TVA est un impôt sur la dépense ou sur la consommation. Elle est supportée
réellement par le consommateur final du bien ou du service.
Concernant les taux, l’article 7 du code de la TVA dispose que « sont soumises à la TVA
au taux de :
- 7% les opérations portants sur les biens et services repris par le tableau B.
- 13% les opérations portants sur les biens et services repris par le tableau B bis.
- 19% les opérations portants sur les biens et services non soumises à un autre
taux.

Parfois, si les ventes sont réalisées par des assujetties à la TVA à des non assujetties,
elles devront être soumises à une majoration d’assiette de la TVA de 25%.
Le mode de comptabilisation de la TVA se base sur le fait que les opérations relatives
à cette taxe sont effectuées d’ordre et pour le compte de l’Etat.
TVA collectée : consiste dans la taxation du prix de vente, la taxe ainsi ajoutée au
prix de produit vendu est collectée pour le compte de l’Etat. Ces taxes sont enregistrées
au crédit de compte (4367 : taxe sur le chiffre d’affaire collectée).
TVA récupérable : consiste à considérer la TVA payé dans le prix d’achat des biens
et services comme une avance faite au trésor qui doit être imputée sur le montant de la
taxe collectée. Ces taxes sont enregistrées dans le débit de compte (4366 : taxe sur le
chiffre d’affaire déductible).
Si la TVA collectée est supérieure à la TVA récupérable, alors le solde du mois
constitue une TVA à payer qui doit être souscrite et déposée à la recette des finances dans
les 15 premiers jours du chaque mois pour les personnes physiques et dans les 28
premiers jours pour les personnes morales.
Si la TVA récupérable y compris le report créditeur du mois précédent dépasse le
montant de la TVA collectée, la déclaration dégage un crédit de TVA au profit de
l’entreprise.
La taxe des collectivités locales (TCL)

22
Liquidée généralement sur la base de 0.2% du chiffre d’affaire brut local réalisé. Ils
sont soumises à la TCL toutes personnes physiques soumises à l’IR ou personne
morales soumises à l’IS.

Droit de timbre

Le droit de timbre est déterminé selon les factures de ventes, il est égal à 0.600D par
facture.
B) Déclaration trimestrielle des salaires :
Il s’agit d’une déclaration sociale payée trimestriellement à la caisse nationale de la
sécurité sociale (CNSS) dans les 15 premiers jours du mois qui suit le trimestre soit :
1er trimestre : 15 avril de la même année
2ème trimestre : 15 juillet de la même année
3ème trimestre : 15 octobre de la même année
4ème trimestre : 15 janvier de l’année suivant
Cette déclaration comporte la somme des salaires bruts pendant le trimestre multiplié
par un taux égale à 9.18% relatif à la charge sociale et un taux égale à 16.57% charge
patronale et un taux variable d’accident de travail qui dépend de la nature de l’activité
de l’employeur.
C) Déclaration des acomptes provisionnels :
Les acomptes provisionnels sont des avances imputables sur l’impôt dû. Ils sont
calculés sur la base de l’impôt dû de l’exercice précédent et payable sur trois tranches,
soit le 25 juin, le 25 septembre, le 25 décembre pour les personnes physiques et le 28
de chacun de ces mois pour les personnes morales, dont chacune des tranches égale à
30% de l’impôt de l’exercice précédent.
D) Déclaration annuelle :
A -Déclaration de l’IRPP : c’est un impôt annuel, déclaratif qui s’applique aux
personnes physiques à titre de son revenu net global. Les personnes
imposables sont les personnes ayant leurs résidences habituelles en Tunisie et
les personnes non-résidents en Tunisie mais qui réalisent des revenus de
source tunisienne ; le barème d’imposition se présente comme suit :

TRANCHES TAUX APPLICABLE


0 D→5000 D 0%
5000 D→20000 D 26%
20000 D→30000 D 28%
30000 D→50000 D 32%
Au-delà de 50000 D 35%

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Si le résultat imposable est déficitaire, l’IRPP dû égal au minimum d’impôt qui est égal
à 0.2% du chiffre d’affaire TTC avec un minimum d’impôt de 300 dinars.

B - La déclaration de l’impôt sur les sociétés :

L’impôt sur les sociétés (IS) au taux de 15% s’applique aux personnes morales
soumises à l’impôt sur les sociétés ainsi qu’aux établissements stables de société
étrangères établies en Tunisie ainsi qu’à certains revenus versés aux personnes morales
non établies en Tunisie.

Section 2 : la réalisation d’audit fiscal au sein de SOPAC


Périodiquement la société SOPAC effectue des audits fiscaux, en vue d’évaluer le
risque auquel elle s’expose et mettre en œuvre un programme de gestion du risque
fiscal.
1. La phase préliminaire
La phase préliminaire est un diagnostic qui détermine les modalités de la mission en
termes de faisabilité, délai, coût et objectif. La mission est possible dans un délai fixé à
10 jours et les frais remontent à 10000 DT.
L’objectif d’audit fiscal est d’obtenir suffisamment d’assurance quant à l’exactitude de
l’état des dépenses et recettes conformément aux diapositives communes de la loi fiscale.
La vérification portera sur les déclarations fiscales, les documents comptables ayant un
impact sur la fiscalité et les procédures utilisées. A cette fin, l’auditeur fiscal doit vérifier
toutes les opérations selon des critères définis dans la lettre de mission.
2. La prise de connaissance générale de l’entreprise et constitution du dossier fiscal
permanent :
1.2 La prise de connaissance générale de l’entreprise SOPAC
Une panoplie d’informations et de documents a été communiquée à l’équipe chargée
d’audit, ce qui a permis une prise de connaissance de l’activité de SOPAC.
Néanmoins, il reste à savoir et connaître certaines particularités fiscales de la société afin
de repérer et détecter les zones des risques fiscaux. A cet égard, plusieurs
recommandations ont été suggérées :
- La société fait à la fois des ventes locales et à l’étranger
- La société dispose de plusieurs partenaires.
- Des travaux doivent être effectués dans la mesure de valider le traitement fiscal de ses
opérations.
2.2 Constitution du dossier fiscal permanent :
Après avoir rassemblé tous les documents et toutes les informations qui permettent à
1'auditeur fiscal d'avoir une connaissance suffisante de la société et de ses spécificités,
nous constituerons le dossier fiscal permanent qui comporte notamment :

24
-L’extrait des statuts mis à jour,
- La déclaration d’existence,
-La carte d’identification fiscale,
-La décharge de dépôt de logiciel comptable,
-La décharge de dépôt du logiciel de facturation, le cas échéant,
- Les livres comptables légaux,
-L’attestation de déclaration auprès de l’organisme accrédité,
-L’attestation d’achat en suspension de TVA, le cas échéant
3. L’étude du contrôle interne relative à la fonction fiscale de SOPAC :

Une manipulation des dossiers et des conclusions a été opérée par l’équipe d’audit
fiscal, dans le cadre d’une évaluation du contrôle interne de SOPAC. C'est une
appréhension de la qualité organisationnelle de l'entreprise par le biais d'un examen
des principales procédures (achat, vente, stock, immobilisation, trésorerie, etc.).
Autrement dit, c'est une évaluation générale du contrôle interne faite au niveau
comptable et au niveau fiscal. Il s'agit généralement d'une évaluation approfondie sur
le domaine fiscal.
L’auditeur doit recueillir toutes les informations nécessaires lui permettant
d’apprécier la fonction fiscale de l’entreprise auditée. A cet effet, il doit s’informer
sur :
- L’existence d’une fonction fiscale. En l’absence d’une telle fonction, il s’assure de
l’existence de personnes qualifiées chargées de la tenue du dossier fiscal et du
traitement des problèmes fiscaux.
-Non rattachement du service fiscalité à la direction générale (Un service fiscalité qui
est rattaché à une telle direction constitue une zone de risque).
- L’existence d’un système d’information fiable en matière de fiscalité.
A cet effet, il s’assure que les flux d’informations à caractère fiscal sont formalisés.
-L’existence d’une documentation fiscale (lois, codes et doctrines) mise à jour.
- La compétence des personnes chargées des problèmes fiscaux (le niveau de maîtrise
de la fiscalité et les autres dispositions réglementaires, le degré de prise en compte de
la fiscalité dans la prise de décision au sein de l’entreprise...)
-L’existence d’une formation continue en matière fiscale pour le compte du personnel
traitant des opérations à caractère fiscal.
-La répartition du temps de travail des personnes responsables des problèmes fiscaux
(un tel examen permet à l’auditeur d’évaluer la part du temps consacrée aux travaux
d’étude, de conseil ou de formation par rapport aux tâches déclaratives et
contentieuses).
Cette évaluation spécifique du contrôle interne sur le plan fiscal conduit l'auditeur à
mettre en évidence, les forces et les faiblesses du système actuel de la société
SOPAC
4. Le contrôle des opérations fiscales de SORIAC :
 Les déclarations fiscales de SORIAC :
L’ensemble des documents fiscaux de SORIAC ont fait l’objet d’un contrôle
exhaustif pour détecter un éventuel risque qui peut émaner soit d’une :
- mauvaise déclaration ;
- déclaration déposée en retard ;
- absence paiement d’impôt ou de taxe.

25
Dans ce contexte, la revue des déclarations fiscales de SOPAC a permis de soulever
que les rémunérations allouées au tiers exigées à l’article 3 de code L’IRPP et L’IS,
n’a pas été remplies comme il faut. Par conséquent, l’entreprise s’expose à une
amende de 1.25% par mois ou fraction de mois de retard aux en appliquant l’article
73(paragraphe 1) du code IRRP et L’IS.
En plus, la société SORIAC n’a pas produit les déclarations annuelles récapitulatives
des retenus à la source propre aux rémunérations des prestations des services à
l’étranger, comme il est prévu par l’article 73 (paragraphe 2) de code L’IRPP et l’IS.
Alors, SORIAC se trouve exposer à une amende de 3% par mois ou fraction de mois
de retard des retenues effectuées et dont le versement a été diffère.
5. Le rapport d’audit fiscal de SORIAC :
La lettre de mission précise les modalités selon lesquelles l'auditeur fiscal devrait
communiquer les conclusions de son travail. Les conclusions communiquées sont
l'inventaire des différentes irrégularités rencontrées, accompagnées d'un chiffrage de
l'incidence fiscale en tenant compte des majorations et amandes encourues.
Pour la société SOPAC, les différentes irrégularités soulevées sont :

• Les provisions pour dépréciation du stock :


SOPAC considère comme charges déductibles, les provisions pour dépréciations du
stock à un taux de 100% pour :
-les stocks des encours de production
- des stocks de MP ou des fournitures devant être consommées au cours du
processus de production
La société SOPAC se trouve devant le risque d’intégration de ces provisions qui ne donne
pas droit à la déduction selon l’article 12 du code de L’IRPP et L’IS.
Seulement les stocks pouvant fait de provisions déductible sont constitués des produits
destinés à la vente dans le cadre de la réalisation de l’objet social.
• Les provisions pour créance douteuses :
La société SOPAC considère parmi ses charges déductibles des provisions pour
dépréciation des créances clients qui ont une ancienneté supérieure à 12mois (après la
clôture de l’exercice). En effet, la provision est calculée d’une manière globale sans fait
d’une action en justice contre le débiteur défaillant.
Ces prévisions telles qu’elles sont calculées ne satisfont pas les conditions de
déductibilité exigées par l’administration fiscale, du fait qu’elles ne soient pas être
constatée en comptabilité et porter une créance douteuse et que la déduction dépasser la
limite fixée (50%).
La société SORAIC se trouve alors devant le risque d’intégration de ces provisions.
L’estimation du risque lié à cette provision est de l’ordre de 8000DT.
• La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les prestations de service
facturée sur des fournisseurs étrangers :
La société SOPAC fait appel à des fournisseurs étrangers pour divers prestations de service.
Pour y faire, les fournisseurs sont obligés de mandater un représentant ayant domicile au
Tunisie, afin de souscrire leurs déclarations de chiffre d’affaire taxable et par
conséquent être soumise à la taxe exigible.
Par ailleurs, la taxe sur la valeur ajoutée et les pénalités afférents sont aux risques au aux
périls de l’acheteur.
Ces prestations n’étaient pas soumises à la taxe sur la valeur ajoutée tunisienne de la
société. Alors, l’estimation des risques de rappels de la taxe sur la valeur ajoutée pour les
trois années précédentes est de l’ordre de 34200DT, détaillée comme suit :

26
Année 2019 2020 2021 Total
Montant de la 100000 200000 300000 600000
facture
TVA 19% 19000 38000 57000 114000
Majoration et 5700 11400 17100 34200
pénalité de
retard
31/12/2021

• Le traitement des indemnités à l’impôt sur le revenu :


La société SOPAC accorde à son personnel en période des congés, des indemnités de
représentation, sans toutefois les soumettre à l’impôt au revenu.
Les considérant exonérées d’impôts sur le revenu, SORIAC ignore les prestations et ne les
prend pas en considération dans le calcul de l’impôt sur le revenu.
En revanche, l’administration peut refuser le non-imposition de ces indemnités même si
elles sont accordées pendant le congé du personnel. L’estimation liée à ce risque est de
l’ordre de 80743DT, répartie comme suit :
Risques estimés sur les indemnités de
représentation Total en DT
2019 2020 2021
Indemnité 440000 280000 100000
représentation
Rappel IR en 22550 24000 23693 70243
retard
Majoration et 6770 2180 1550 10500
pénalité de
retard
31/12/2021
TOTAL 80743

• Autres remarques :
- La procédure de remise des sommes encaissées par la société SOPAC ne
permet pas d’identifier les factures de vente y afférents
- Les déclarations de rémunérations allouées sont incomplètes. Elle ne
contient pas les montants relatifs aux avoir consentis aux clients.
- La société ne dispose pas d’un manuel de procédure comptable. En cas de
contrôle fiscal, l’administration fiscale peut rejeter la comptabilité de SOPAC et
demander la reconstitution de son chiffre d’affaire.

CONLUSION
Dans ce chapitre on n’a présenter le lieu ou ont a effectuée le stage par la suite ont a
exposée le cas pratique de la société SOPAC et on a dans ce cadre insisté sur les

27
Conclusion général
Le recours au contrôle fiscal présente la contrepartie directe et logique du système
déclaratif, qui veut que l’impôt soit établi d’après les déclarations du contribuable, et face
l’objet d’un contrôle ultérieurement par l’administration fiscale.
Cette possibilité constitue une menace redoutable et incontournable, si l’entreprise ne
connaît pas ses droits et ses obligations fiscales ou si elle n’adapte pas de mesures pour
faire face aux risques fiscaux.
La nécessité d’une gestion fiscale est précisée par Maurice COZIAN : « Chacun
reconnaît la nécessité d’une bonne gestion financière, d’une bonne gestion
commerciale, d’une bonne gestion sociale, elles conditionnent le développement, voire
la survie des entreprises. On doute, en revanche, qu’il puisse y avoir une bonne gestion
fiscale, certains la récusent au nom du fatalisme fiscal ; d’autres la réprouvent, la
confondant avec la tricherie fiscale. Les plus avisés la pratiquent, qui ne sont ni des
fatalistes, ni des tricheurs, mais des bons gestionnaires.
Toutefois, une bonne gestion de risque fiscal passe obligatoirement par un audit et un
diagnostic de la fiscalité au sein de la société. L’audit permet alors d’apprécier et
d’évaluer les points forts et les faiblesses afin de mettre en exergue les éventuels
risques fiscaux qui pèsent sur l’entreprise. Il permet de lever le voile sur les
incertitudes, les interrogations fiscales de l’entité et faciliter ensuite la prise de décision.
Les recommandations et les conseils issus de ce diagnostic, contribuent à la sécurité
fiscale de l’entreprise et participe à l’amélioration de sa gestion fiscale. Cette procédure
de mesure demeure utile et nécessaire en vue d’éviter ou d’anticiper les contrôles
fiscaux.

Bibliographie

28
1. OUVRAGES

.Aboude(A), « Code des droits et procédures fiscaux : contrôle, contentieux et sanctions


»Editions Imprimerie Officielle de la République Tunisienne 2001 .

Ayadi(H) « Droit fiscal »Editions Centre d’étude, de recherche et de publication .

Yaich (R), « les impôts en Tunisie ».les Editions Raouf yaich 2003.

. Cozian (M), « précis la fiscalité des entreprises »

.Goepp(J.L), « La gestion du risque fiscal »Editions Gualino Editeur 2000


.IAS500 « Eléments probants »

.IAS315 « Compréhension de l’entité et de son environnement »

29
2. Article

Code de L’IRPP et L’IS


Code de TVA

Code de devoirs professionnels

.David et Olson « Mangement Informations Systèmes : conceptuel Fondations


» Structure and Développement 1985

.Choyakh (F), « Comptabilité et vérification fiscale », RCF N°49


.L'article 174 et 262 du Code de société commercial

30
31

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