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Gestion Entrepot

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Sommaire

Partie 1 :

CHAPITRE 1

I. - Les trois différents types d’entrepôts...........................................................6


1. L’entrepôt standard................................................................................................ 6
2. La plate - forme d’éclatement..............................................................................7
3. L’entrepôt lié à la notion de ventilation..............................................................8

CHAPITRE 2
II - Structure, infrastructures et équipements..........................................................9
1. La structure.............................................................................................................. 9
2. L’infrastructure et les équipements..................................................................12
3. Equipement de manutention.................................................................................19
4. Les acteurs en présence......................................................................................24

CHAPITRE 3
III - Les Activités de l’entrepôt...................................................................................24
1. La réception............................................................................................................ 27
2. Le stockage............................................................................................................. 29
3. La préparation........................................................................................................ 30
4. Les activités liées à l’assemblage......................................................................30
5. Le picking................................................................................................................. 31
6. La gestion de l’inter-site......................................................................................31
7. La ventilation.......................................................................................................... 32
8. La Livraison............................................................................................................. 35
9. La distribution et transport...............................................................................36
10. La gestion des aléas..............................................................................................36
11 La traçabilité....................................................................................................... 40
12. La gestion des Alcools............................................................................................. 41
13. La gestion des matières dangereuses............................................................42

5
Introduction

Les entrepôts ont toujours tenu une place


importante dans les circuits de distribution. Avec le
passage de flux poussés à des flux tirés par l’aval
et donc par le consommateur final, l’activité de
l’entrepôt est assujettie aux besoins des clients.

Face à un marché de plus en plus volatil et exigeant


en termes de niveau de service, la notion
d’entreposage est fortement conditionnée par les
fournisseurs en amont et les magasins ou lieu de
vente en aval. Il subit sans cesse des évolutions
autant d’un point de vue structurel
qu’organisationnel. In fine, le lieu de stockage a
pour objectif d’assurer une continuité et une
flexibilité du processus mis en place. L’entité peut
être incluse dans une organisation, on parlera alors
de logistique intégrée maiscelle-ci est de plus en
plus externalisée et sous-traitée à des spécialistes
du secteur appelés
« prestataires logistiques »

6
Chapitre 1
I. Les trois différents types d’entrepôts :
La structure et le mode de gestion d’un entrepôt
diffèrent selon le type d’activité et surtout selon
les types de produits qui vont transiter à
l’intérieur de celui-ci. Nous nous sommes
efforcés de vous présenter ci- dessous les lieux
de stockage les plus représentatifs. Cependant, il
en existe une grande diversité assujettie à des
contraintes de flux et de spécificités des
produits stockées, le cas de produits destinés à
l’industrie lourde peut en être un exemple
probant.
1 L’entrepôt standard :
Un entrepôt est avant tout un lieu géographique.
Point nodal d’un système logistique, il est équipé
de structures physiques. C’est à partir de ces
structures qu’il va être possible de : recevoir,
stocker, préparer et livrer des marchandises.
Q
Q U
U A
A I
I S
S
D
D’ E
E
X R
P E
E C
D E
I P
T Zone de T
Zone de
I Livraison Allées et I
Zone de récepton
O zone de O
préparation
N stockage N

TSGTL
7

TSGTL
1. La plate - forme d’éclatement :

Ce type d’entrepôt est constitué uniquement pour le dispatch


de marchandises arrivant d’un point A dans un camion (ou tout
autre moyen de transport) et dont une partie de la
marchandise est tout de suite transférée dans un autre camion
(ou d’un autre moyen de transport) à destination d’un point
géographique
B. C’est le principe du Cross Docking qui peut être défini
comme une opération logistique ne s’appuyant en aucun cas sur
le stock de l’entrepôt. L’opération s’effectue de quai à quai. Il
faut des installations particulières telles qu’un nombre
important de quais, un espace au sol important pour une
fluidité maximale, une intégration poussée au niveau des
systèmes d’information entre le fournisseur, le prestataire
logistique, le transporteur et le distributeur ou client final. Ce
type d’activité logistique est souvent utilisé parles entreprises
de messageries Express tels que UPS ou FEDEX.

Fourniss
eur Fournisseur Remarque : Nécessite une grande
Fournisseur concordance entre les trois
Produit Produit B
différentes livraisons.
A Produit C

Plate-forme d’éclatement/regroupement

Remarque : La livraison
de la
Remarque : Pas de
commande
stockage ni de
par un seul et unique transporteur
prélèvement dans
réduit les coûts de stockage, de
l’entrepôt.
manutention et regroupe ainsi les
différentes commandes du client.

Client final ayanteffectué une commande sur les trois


différents produit

TSGTL
8

TSGTL
3- L’entrepôt lié à la notion de ventilation :

Toujours dans un souci de performance, qualité de service et


de rentabilité, l’entrepôt dédié à la ventilation nécessite une
grande réactivité ainsi qu’une bonne organisation. Cela consiste
à effectuer une préparation de commande client avec
uniquement les marchandises ou produits venant d’être livrés
sur l’entrepôt et donc pas encore entrés en stock. Il ne faut
cependant pas l’assimiler au cross docking, technique où la
marchandise ne subit pas de rupture de charge .Ce type
d’entrepôt est utilisé généralement pour la gestion des
produits frais avec des dates de péremption relativement
courtes.

Q Q
U U
A A
I I
S S

D’ D
E
E
X R
P E
E C
D Flux physiques E
I P
T T
Zone de
I I
préparation
O O
pour la
N N
ventilation

Entrepôtdédié à la
ventilation Remarque : la marchandise est
préparer pour sa livraison
finale dans l’entrepôt mais elle
n’est en aucun cas stockée.

TSGTL
Chapitre 2
II- Structure, infrastructures et équipements :
L’entrepôt se caractérise par une forte présence en
ressource humaine mais l’aspect matériel joue un
rôle plus que prépondérant, et ce, dans un objectif
de gestion efficace. Nous avons voulu mettre en
avant la distinction entre l’aspect structurel qui se
caractérise par la notion d’édifice et l’ensemble des
éléments à l’intérieur de celui-ci.
La Chaque structure de l’entrepôt répond à des
structure exigences particulières : les quais sont dédiés à
la réception ou la livraison, les zones sont
découpées en un certain nombre d’allées, les
allées sont composées d’un certain nombre
d’emplacements, etc.
Nous allons détailler ci-après les structures
généralement trouvées dans un entrepôt.
Les quais
Ce sont des surfaces de chargement ou de
déchargement des marchandises. La gestion de quais
facilite l’accès des transporteurs en leur allouant
une surface de stockage temporaire. Par la suite,
lesmarchandises sont déplacées pour être stockées
dans les allées ou directement préparées.
Quai de réception : Zone de déchargement des
marchandises en entrée.
Les
marchandises
reçues sur ces
quais seront
contrôlées
puis chaque
palette
recevraune
étiquette
directionnelle
et enfin elles

10

TSGTL
Quai de livraison : Zone de chargement des marchandises
ensortie.

Il peut
arriver
que des
comman
des ne
soient
pas
assez
importan
tes pour
constitu
erun
support
complet.

Le
Les zones réelles : La surface principale de
découpage
des zones l’entrepôt est découpée enzones. Celles-ci sont
répond à délimitées par le responsable du site et destinées
une au stockage des produits.
stratégie Chaque type de zone répond à des besoins particuliers.
de
stockage Zone virtuelle : C’est une surface de stockage
réfléchie.
fictive. Elle existe uniquement dans le système
Les
marchandis
informatique et permet au gestionnaire
esdoivent d’entreposer de la marchandise lorsqu’il ne dispose
être d’aucun emplacement disponible. C’est une zone
stockées transitoire quin’est pas dédiée à un stockage
de manière définitif et réel.
à optimiser
les temps
de
Dalle de préparation : C’est une zone destinée à la
recherche. réception de marchandises dont la préparation est
immédiate. Ce type de zone est utilisé lorsqu’un
entrepôt procède à des ventilations : les
marchandises aussitôt réceptionnées sont
préparées sur cette dalle, sans passer par une
étape de stockage en meuble.

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11

TSGTL
Les allées : Les zones de stockage sont
découpées en allées. Leur nombre est variable et
dépend de la taille de l’entrepôt ou de la zone
concernée.

Les
structures
métalliques
L’étroitesse des
destinées à allées dépend du
recevoir des type de véhicule
utilisé pour le
palettes sont chargement des
appelées palettes dans les
meubles.
meublesde
stockage.
Il s'agit
de
paletier,
de
racks, etc

Les allées sont numérotées. Cette numérotation reprend le code de la zone


à laquelle elles sont rattachées. Par exemple : l’allée 1 située dans la zone
A, est référencée A 001.
Ces références sont signalées en tête d’allée par
des panneauxinstallésen hauteur.

Le type de la signalisation des allées est défini


par le gestionnaire de l’entrepôt.
Elle peut être également marquée au sol.

12

TSGTL
1. L’infrastructure et les équipements

Tous les
Les meubles
typesde
meubles ne
comportent Les structures métalliques de stockage sont
pasde appelées “meubles”. Ils sont modulables en hauteur
structure et en largeur, selon le type de palette à stocker. En
métallique règle générale, les marchandises sont traitées à la
proprement
palette complète dont les dimensions standards
dite, il
existe
sont 80 x 120 cm.
également Lors de la construction des meubles, leurs
des meubles dimensions tiennent compte d’une tolérance en
de stockage largeur et en hauteur pour permettre le passage
au sol. des fourches du chariot. En effet, le cariste doit
disposer d’une marge de manœuvre suffisante pour
faire entrer ou sortir sa palette de l’emplacement.
Un
emplacement
Les paletiers
Lisssteandard
reçoit une
palette. Ce sont les meubles les plus communément utilisés.
Il existe Il s’agit de structures métalliques composées de
cependant montants soutenant des étagères (lisses). Ils
des
s’élèvent sur un ou plusieurs niveaux en hauteur.
emplacements
permettant
d’empiler les
palettes les
unessur les
autres. Emplacement
C’est ce que
définit le
critèrede Montant
“gerbe”
(d’empilement sLisse
.
)

13

TSGTL
Les aires de masse :

Ce sont des surfaces d’entreposage au sol dont la capacité en volume est


définie par l’utilisateur. Le volume de stockage est calculé automatiquement selon le
type de palette à stocker

Remarque : Les aires de masse permettent le stockage de certains types de


produits uniquement. En général, il s’agit de produits ne craignant pas
l’empilement : bouteilles, conserves, etc.

14

TSGTL
Débords :
Ce sont des surfaces d’entreposage de type “aire
de masse” dont les dimensions ne sont pas
définies. C’est le nombre de palettes
entreposables qui est limité et détermine la
surface du débord.
Rack d’accumulation :

Ce sont des paletiers dont les emplacements


permettent le stockage depalettes les unes
derrière les autres. Dans ce cas, les produits
sont gérés à la palette complète et homogène. Il
n’est pas envisageable de déstocker quelques
colis d’une palette qui se trouverait en bout
d’emplacement.

Le rack
d’accumulat
ionpermet
de stocker
des
supports en
Les supports stockés dans
appliquant ce type d’emplacement
unegestion doivent être
homogènes.
LIFO.La
dernière
palette Rack adressé :
entréeest
la première C’est une structure métallique de type “rack d’accumulation” dont
palette la capacité de stockage est limité à un seul type de produit.
sortie
Rack variable :

Il s’agit d’un rack d’accumulation dont les dimensions peuvent


varier en fonction des besoins de stockage. Ses dimensions sont
variables dans lesystème informatique.

15

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Rack dynamique :

C’est un rack variable orienté en pente et


permettant la progression des palettes en sortie ou
en entrée.
L’orientation
descendante
Des rouleaux
dece type de metalliques
rackpermet permettent
d’acheminer les
d’éviter supports vers
l’avancement la sortie

manuel des
supports par
lescaristes.

Le rack dynamique est utilisé en réception ou en


préparation de détail. Dans ce dernier cas, le
cariste approvisionne d’un côté et le
préparateur“prépare” de l’autre.

Les emplacements

Les emplacements sont les aires de stockage


situées à l’intérieur des paletiers. Ils sont destinés
à recevoir une palette chacun. L’ensemble des
emplacements constitue une alvéole.
Les emplacements sont généralement référencés
par un code numérique à quatre caractères étant
associé à ceux de l’allée et de la zone.

16

TSGTL
Les niveaux
Les meubles peuvent s’élever sur plusieurs niveaux,
leur nombre étant défini par le responsable du site.
Les niveaux sont souvent référencés par un code
numérique sur deux caractères de 00 à 99 (du sol
au plafond).
Les niveaux au sol sont destinés, la plupart du
temps, au stockage des produits préparés au détail.
On les appelle dans ce cas “zones depicking”.

Le niveau
auquel est
situé
l’emplacement
apparaît en fin
d’adresse.
Ce sont les
deux derniers
chiffres.

17

TSGTL
Une marge de sécurité est prévue pour que la
palette puisse être insérée facilement dans les
emplacements. Par exemple, 10 cm de plus tout
autour de la palette.

Les produits, lorsqu’ils ne sont pas traités au


détail, sont regroupés dans des colis aux
dimensions variables. Ces colis sont chargés sur
des supports (les palettes) aux dimensions
également variables (une palette standard
mesure
80 x 120 cm). Sur le support, les colis sont
superposés en étages : les couches. Le nombre de
couches superposables permet de calculer le
3
volume (en m ) d’une palette.

Une couche
est
composée
d’un nombre
de colis dont
les
dimensions
ne doivent
pas excéder
la surface
de la
palette.

Le nombre de couches autorisé sur une palette


permet de calculer la hauteur maximum de cette
palette et ainsi de déterminer la hauteur de
l’emplacement où elle pourra être stockée.
Les palettes peuvent être simples, doubles ou
triples selon les dimensions. Elles occupent dans
ce cas plusieurs emplacementsau sein d’une même
alvéole.

TSGTL
18

TSGTL
Ici l’alvéole
compte 3
emplaceme Dans le cas d’une
palette triple, le
nts.La
support occupe la
palette totalité des
emplacements d’une
« triple »
seule alvéole.
occupe tous Même s’il reste une
demi- place,
les
l’emplacement est
emplacemen déclaré indisponible.

ts de
l’alvéole.

Une palette standard occupe un emplacement simple ou


une partied’alvéole.

19

TSGTL
Le nombre de niveaux d’un paletier est illimité. En
standard, lespaletiers sont composés de 4 niveaux
numérotés de 00 à 03.

Les niveaux
supérieurs
sont en
général
réservésaux
produits
dont la
fréquence
d’entrée/sor
tie estfaible. (Ut

Les palettes

Les étiquettes sont en clair ou à codes barres.


Dans ce dernier cas, les caristes utilisent un
lecteur optique et un écran intégré au chariot.
Les informations sont lues par le système
informatique et traduites à l’écran.

Remarque : L’utilisation des étiquettes à codes barres et de terminaux embarqués


à bord des chariots tendent à devenir de plus en plus courante dans les entrepôts.
Elle permet d’éviter les déplacements du cariste hors de son chariot.

Le code
barre
permet
d’indiquer
un nombre
important
d’informati
ons sur un
espace
limité.
L’adresse de type code barre est lue par l’intermédiaire
d’un lecteuroptique.
Les informations sont affichées sur un écran intégré au chariot.

20

TSGTL
Le système
d’écran
intégré au
chariot est
appelé “radio
guidage”. Il
permet une
gestion en Adresse de stockage
tempsréel du
stock. Les codes de l’allée, de la zone, de l’emplacement
et du niveau de stockage sont regroupés pour
finalement former une adresse de stockage. Cette
adresse est indiquée par une étiquette collée sur la
lisse des emplacements et sur chaque palette
stockée. Ces adresses vont permettre au progiciel
de gérer efficacement les emplacements
disponibles et de suivre les mouvements de palette
dans l’entrepôt.

.
Généralemen
t lesadresses
sont
indiquées sur
la lisse du
premier
niveau de
chaque
meuble de
stockage

L’étiquette apposée sur une palette rappelle son


adresse destockage etla référence qui lui est
attribuée en réception. Ce numéro permet de
suivre la palette dans l’entrepôt.

21

TSGTL
sur la palettepermettra lestockage ou le
déstockage des marchandises.

Cette
étiquette
est apposée
après
contrôledes
marchand

22

TSGTL
Radio-guidage

Le radio-guidage permet la gestion en temps réel


des actions de stockage ou de déstockage des
marchandises. Dans ce type de scénario, les
caristes sont alors équipés d’un écran intégré au
chariot. Les ordres sont transmis en simultané et
permettent le stockage/déstockage ininterrompu
des marchandises.

Les chariots peuvent être munis d’un écran


intégré ou encore d’un mini- écran portable tel
que celui-ci.

Les instructions
transmises parle
système
s’affichent sur cet
écran portatif.

Voice picking

Pour permettre l’optimisation des préparations


de marchandises en radio fréquence, une nouvelle
technologie de préparation est en ce moment en
pleine émergence, elle est nommée « préparation
à la voix » ou « Pick to Voice ».
Conçu pour gérer la préparation au picking des
commandes clients par ordres vocaux, les
préparateurs accomplissent alors les tâches
correspondantes et en confirment l’exécution
verbalement.

23

TSGTL
Les informations transitent du progiciel de gestion
d’entrepôt,

qui déterminent ce qui doit être préparer, vers le


progiciel de

reconnaissance vocale par le biais d’un outil


d’échange de

données type MQSeries. Des logiciels tels que


Vocognition ou

Syvox, lisent et traduisent ces informations pour


qu’elles soient

clairement exprimées au préparateur. Ce dernier


exécute alors

les ordres qui lui sont transmis verbalement.


Celui-ci va, sur

confirmation vocale de ses actions, provoquer la


génération de

messages de validation à destination du progiciel


de gestion

d’entrepôt. La confirmation lui est transmise,


toujours, pour

venir mettre à jour en temps rée

24

TSGTL
les supports de préparation concernés. Sur le terrain, lepréparateur
confirme

l’emplacement de prise en prononçant une clé de contrôle


correspondante

mentionnée sur l’étiquette de lisse picking. Ala validation d’un


support et avant

dépose à quai
l’édition d’une étiquette support peut être générée pour permettre

ensuiteun chargement radioguidé.

25

TSGTL
Voici l’exemple d’une architecture de transmission
dedonnées entre un AS/400 et un server NT :

AS/400

ERP de

gestion

d’entrepôt

393
MQ
Séries

VoCognition

TSGTL
Serveur NT
Analyseur de

données et
MQ
Series traducteur

en voix

Base Radio

Préparateur

2. Equipement de manutention

L’offre en terme de solutions de manutention


s’est considérablement accrue durant ces deux
dernières décennies. Du transpalette en passant
par le chariot de manutention, ces équipements
sont devenus incontournables dans le bon
fonctionnement d’un entrepôt et ceci, toujours
dans un souci de productivité et de rentabilité.
De la réception à la livraison, ces matériaux sont
utilisés à toutes les étapes du circuit logistique.

26

TSGTL
Le transpalette

Le chariot préparateur

La caisse palette

27

TSGTL
La palette :

Elle peut être standard 80*120 ou on parle aussi de palette europe

Le roll de manutention

28

TSGTL
- Tridirectionnel

Dans certains entrepôts, les allées sont plus


étroites et constituées de meubles sur un
nombre de niveaux plus important pour gagner en
espace. Elles possèdent des chariots élévateurs
adaptés et plus étroits. Il s’agit des allées
tridirectionnelles.
Ce type d’allée nécessite une gestion particulière
: les actions de sortie ou d’entrée des
marchandises doivent être groupées au maximum
pour éviter les déplacements inutiles.

Les allées tridirectionnelles sont plus étroites que les allées standards et
nécessitent l’utilisation de chariots spéciaux.
Le chariot tridirectionnel se déplace dans l’allée en utilisant des repères
collés sur les lisses des paletiers. Des lecteurs optiques installés sur ses
côtés lui permettent de sepositionner exactement aux emplacements
choisis et évitent ainsi au conducteur une recherche hasardeuse.

Des lecteursoptiques
stockage.

29

TSGTL
Pour optimiser la gestion des allées
tridirectionnelles, les déplacements du chariot
sont groupés par allées. Le système essaie
d’éviter au maximum les changements d’allées qui
occasionneraient une perte de temps. En cas de
besoin, le cariste déstocke les produits en tête
d’allée vers des emplacements accessibles aux
chariots standards.

Les repères tridirectionnels varient en fonction


du type de palette à stocker : simple, double ou
triple.

Remarque : L’utilisation d’allées tridirectionnelles se justifie dans une gestion de


palettes complètes. La gestion au détail nécessiterait des déplacements pour le
cariste or les allées trop étroites ne sont pas destinées à ce genre de manipulation.

Selon le type de palette à stocker (simple, double


ou triple)l’étiquetteoptique diffère.
Elle permet au chariot de se positionner
exactement àl’endroit idéal destockage.

Etiquette
pour
emplacem
ent
double.Le
chariot la
prend en
repère
pour son
positionn
ement
dans
l’allée.

30

TSGTL
Les acteurs en présence :
Les protagonistes au sein d’un entrepôt remplissent les
fonctionsdifférentes en rapportà leur degré de responsabilité.

L’ organigramme ci-dessous recense


l’ensemble des postes dans le
cadred’une gestion d’entrepôt.

Responsable logistique

Chef de base ou plate-forme

Département informatique et Responsable d’exploitation


Responsable relation client et
système d’information fournisseur

Chef de service Chef de service Chef de service transport

préparation et dispatch

Réceptionnaire Caristes de
Chauffeurs /
Caristes de Préparateur Chargeur
stockage
destockage et

Cadres dirigeants livreurs


réappro des
picking
Equipes
opérationnelles

Le diagramme n’est évidemment pas unique


et figé. Suivant les secteurs, le type
d’entrepôt, la culture d’entreprise,
l’autonomie laissée au responsable du site
dans certains domaines, le fait que
l’entrepôtsoit en propre ou externalisé,
le diagramme peut différe

31

TSGTL
Chapitre 3
,
III. - Les Activités de l’entrepôt
1 La réception

Section
1 Définition et Processus
C’est quoi la réception de marchandises ?
La réception des marchandises peut se définir comme étant

Quels sont les parties prenantes dans le processus de réception de


marchandises ?

Dans le processus de réception des marchandises, nous avons


plusieurs intervenants àsavoir :
Réceptionnaire :
C’est la personne chargé de la réception marchandise

(client)
32

TSGTL
Le transporteur

Un transporteur, est une personne ou une société, qui garantit

l’acheminement dans un lieu donné, des personnes, des produits ou des

marchandises, à l’aide de véhicules, de navire, de train, d’avion ou de

matériels spécifiques. Il effectue ce travail par un contrat de transport. Il

utilise des infrastructures composées de voies de communication. Selon le

moyen employé, on distingue le transporteur terrestre. On parlealors de

transport routier et ferroviaire. L’utilisation des voies d’eaux, est un

transport par canaux ou fluvial. Le transport maritime, se sert de la mer,

alors que le transport

33

TSGTL
aérien ou spatial, emploie la voie aérienne. Lorsque le transporteur
met en œuvre plusieurs moyens de transport pour un contrat, il fait
du transport combiné, plurimodal ou multimodal. Il emploie par
exemple la route, le chemin de fer et de nouveau la route.Pour
transborder les marchandises, ou pour garer leurs véhicules, le
transporteur éprouve souvent la nécessité d’utiliser les aires
aménagées comme les parkings, les aéroports, les ports ou les gares.
Le transporteur de personnes en voyage est un opérateur appelé
voyagiste, qui exerce plus dans le secteur du tourisme. Le
transporteur de fond est spécialisé dans le déplacement des valeurs.
Le transporteur d’informations ou télécommunication, utilise plutôt
des faisceaux hertziens ou optiques.Le transport des courriers fait
appel au service public des Postes.

Le fournisseur (responsable de la qualité et quantité des

produits livrés)Processus de réception des marchandises

Après avoir préparé au préalable le lieu de stockage, la réception se


fera de la manièresuivante.
Etape 1 :
Déchargement de la marchandise : C’est l’opération de
manutention qui consiste àenlever la marchandise du moyen de
transport vers le lieu de stockage.
Etape 2 :
Contrôle quantitatif et qualitatif : C’est l’opération qui consiste à
vérifier si la marchandise reçue n’a pas subi de dommage pendant le
transport et que la quantitéenvoyée est égale à la quantité reçu donc
pas de perte ni de vol.

34

TSGTL
Etape 3 :

Cette consiste à intégration de la marchandise reçue dans le

stock de l’entrepriseLe contrôle des marchandises avant l’entrée

en stock

Le contrôle est une opération qui consiste à vérifier si les articles


reçus sont conformesaux prescriptions émises dans la demande
d’achat. Il s’applique sur l’emballage et son contenu. D’une manière
générale, le contrôle des articles est à la fois qualitatif et
quantitatif.

Contrôle quantitatif

On parle de contrôle quantitatif lorsque les vérifications sont basées


sur le décompte des quantités. Selon les situations, les articles sont
comptés un par un ou alors en masse.Mais dans ce dernier cas le
magasinier peut avoir recours aux appareils de mesure.

35

TSGTL
Lorsque l’article reçu est un article composé, le décompte des
quantités se fait d’abordsur l’article même, ensuite sur ses
composants.

Contrôle qualitatif

Le contrôle qualitatif est un jugement porté sur la qualité de


l’article reçu. C’est à dire,sur son aptitude à satisfaire le besoin de
son utilisateur. Il s’applique aussi bien sur l’emballage que sur le
contenu de cet emballage.

A la suite de ces différents contrôles, on peut enfin procéder aux opérations


suivantes :

Signature du bon de livraison

Enregistrement des différentes marchandises

Stockage en entrepôt des marchandises par le matériel de manutention

36

TSGTL
2- stockage
La gestion et l’organisation des stocks constituent un levier essentiel
au bon fonctionnement d’un entrepôt et à la traçabilité de vos
produits : l’ensemble de la chaînelogistique en dépend.
Il est donc nécessaire de bien connaître les bases du stockage en
entrepôt logistique,pour gagner en efficacité et choisir la meilleure
méthode pour votre activité.

Les règles de base pour un entrepôt de stockage logistique optimal


Les professionnels de la logistique ont catégorisé les méthodes de
stockage en fonctiondu type de produits (périssable, froid, etc.) et
de la dynamique de vente des produits.
Nous vous donnons ici les grandes catégorie

37

TSGTL
Maîtriser la méthode de stockage ABC
La méthode ABC est une méthode de gestion des stocks que l’on
rencontre souvent dansles entrepôts. L’idée est de catégoriser par
ordre d’importance les marchandises pour les diviser en items de
catégories A, B et C :

 Les marchandises A sont les marchandises ayant de la valeur ;


 Les marchandises B ont une valeur moyenne ;
 Les marchandises C sont celles qui ont la valeur la plus faible.

Cette division des produits permet de connaître les marchandises


les plus importantesde votre stock.
Comment la mettre en place ?
Le stockage en entrepôt logistique de vos marchandises A, B, C doit
respecter quelques règles pour que vous puissiez gagner en
efficacité tout au long de votre supply-chain, dela phase de stockage
au conditionnement de vos produits :

 Stocker vos marchandises A au milieu de vos espaces de rayonnage


et proches de vosentrées et sorties de marchandises ;
 Les marchandises B et C peuvent être placées dans les rayonnages
environnants, parfoismoins faciles d’accès.

Cela vous permettra d’atteindre plus facilement vos marchandises les


plus demandéesafin de gagner en productivité.

L’optimisation des espaces de stockage


Comment optimiser vos espaces de stockage pour faciliter le flux

38

TSGTL
logistique ? Il est important de gérer l’espace disponible tout en
gardant un jeu de manutention pour voséquipes, variable selon les
caractéristiques des produits :

 Pour vos archives : le jeu doit être quasi nul pour optimiser le
stockage logistique ;
 Pour de la manutention manuelle : un jeu latéral (L) et haut (H) de
quelques centimètressuffit pour la préhension des marchandises ;
 Si vous utilisez des engins de manutention : un jeu latéral de 75
mm et un jeu haut de100 mm.

3 -La préparation

Qu'est ce que la préparation de commandes ?

La préparation de commandes est l'activité qui consiste à prélever et

rassembler lesarticles dans la quantité spécifiée par la commande

avant l'expédition de celle-ci.

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TSGTL
Quel est le rôle du préparateur de commandes ?
• Rôle :
Sous la responsabilité d'un chef d'équipe, le préparateur de
commandes en entrepôt collecte les informations nécessaires à la
préparation et rassemble les produits en lesprélevant dans les
différents lieux de stockage, généralement à l'aide d'un chariot
automoteur à conducteur porté de catégorie 1.
Pour exercer ces activités, il sélectionne, à partir des documents mis
à sa disposition, lematériel et les fournitures nécessaires à l'envoi
(palette, transpalette, pictogrammes, emballage...). Il prélève les
articles en les vérifiant (compatibilité, conditionnement, quantités),
réalise les colis en veillant à en équilibrer le poids, effectue le
suremballage et met à disposition la commande après l'avoir
contrôlée et/ou pesée. Il appose les étiquettes sur les colis ou
palettes.
Il enregistre chaque opération dans un système de gestion informatisé.
Le préparateur de commandes joue un rôle important dans le suivi de
la traçabilité desmarchandises car il est le dernier maillon avant
l’expédition des marchandises chez le client.
Il doit respecter les règles d’hygiène et de sécurité, les procédures
qualité et répondreà des impératifs de délais.

Les types de préparation de commandes

Il existe deux formats de préparation de commandes :


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5 - Le picking :
Le préparateur se déplace d'un emplacement de stockage à l'autre
pour constituer unepalette de commandes ;

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• L'éclatement
Le préparateur répartit les colis reçus d'un fournisseur sur les
palettes des différentsclients.
De la même façon il existe plusieurs modes de guidage du préparateur.

• Guidage par étiquettes ou labels

« L'adresse » de prélèvement du colis, le type et la nomenclature du


colis (numéro d'identification et/ou marque, conditionnement du
produit), ainsi que les informations du client et sur le quai de dépôt
de la palette sont indiqués sur une liste d'étiquettes (oulabels). Cette
liste est organisée selon un ordre de prélèvement préconisé. A
chaque colis prélevé correspond une étiquette du bordereau que le
préparateur doit apposer surle colis.

• Guidage par terminaux numériques


Un terminal numérique, composé d'un écran, tenu le plus souvent en
main, délivre au préparateur les informations concernant l'adresse et
la quantité de colis à prélever. Surce terminal, le préparateur valide
manuellement ou de façon automatisée (lecture de codes barres par
un terminal radio-fréquence) l'adresse de prélèvement de chaque
colis.Cette validation permet l’accès à l'information suivante (adresse
et quantité).

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• Guidage local
Le préparateur reçoit les informations une à une et oralement par
l'intermédiaire d'uncasque audio. Il doit confirmer verbalement
chaque information reçue, par l'intermédiaire d'un microphone. Ces
confirmations permettent au système d'authentifier l'emplacement
de prélèvement du produit et de valider le nombre d'articles
prélevés. Par exemple, la lecture des deux chiffres qui constituent
un code

« détrompeur » permet l'authentification d'un emplacement de


prélèvement. La sélection d'un système de guidage est un choix
stratégique qui repose sur des paramètres tels que le volume et le
type de produits à traiter, la demande des clients, ledélai de
livraison, le service attendu par le client (traçabilité, taux d'erreur
acceptable, etc.) etc. Le système de guidage privilégié dépend
souvent du secteur d'activité concerné (automobile, pharmaceutique,
grande distribution) et de critères d'optimisation de la préparation
(temps, réduction des erreurs et retours clients, etc.). Ainsi le
guidage vocal est actuellement majoritaire dans la grande
distribution (70% desmodes de préparation). On peut imaginer que
cette évolution technologique qui contribueà transformer l'activité
des préparateurs n'est pas sans effets sur leur santé et leur
sécurité.

Source n°2

43

TSGTL
Section 2
Les étapes de la préparation de commandes :

La préparation des commandes, quelle que soit la méthode mise en


œuvre, se composesuccessivement des trois opérations suivantes :

• Prélèvement : Il s’agit de la collecte des articles dans leur emplacement


de stockage ;

• Tri : Cette opération consiste à identifier et rassembler les


articles correspondant àun même poste de commandes, à la même
commande, à un même client ;

• Emballage : L’emballage des colis préparés a pour but


de faciliter les opérations demanutention et de
transport.

• Les modes de prélèvement :

Les différentes méthodes de prélèvement décrites ci-dessous ne


sont pas obligatoirement exclusives les unes des autres. Il est
fréquent qu’elles soient utilisées de façon conjointe dans le même
magasin. Le seul souci est de satisfaire les demandes dans les
meilleurs délais possibles. En fonction des nombreux critères
propres à chaquegestionnaire, on peut entreprendre :

Le prélèvement par article.

44

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Les listes de prélèvement sont traitées au fur et à mesure
qu'elles arrivent dans lemagasin. Les articles sont par conséquent
prélevés suivant l’ordre d’arrivée de la demande chez le
préparateur ;

Le prélèvement de groupe.
Sur la base de nombreuses commandes émises par les clients, le
logiciel effectue une opération de groupage et trie les postes de
commandes par référence sur les listes de prélèvement. L’édition des
listes est périodique. Le prélèvement effectué est alors suivides
opérations physiques de tri par commandes et emballage ;

Le prélèvement par zone.


Presque identique dans le principe au prélèvement par groupe, celui-ci
a pour particularité le tri des postes de commandes par emplacement
de stockage dans les listes de prélèvement. Ce qui a l’avantage de
permettre un gain de temps car les articlessont prélevés dans une
même zone de stockage.

• Les modes de tri :

Deux principaux modes de tri sont utilisés lors de la préparation


des commandes :

Le tri informatique des articles sur les listes de prélèvement. Son


but principal est defaciliter le prélèvement et gagner du temps. Le
tri des listes réduit le nombre de rotation vers un même
emplacement ou une même zone de stockage ;

Le tri physique des articles après le prélèvement. Effectué dans des


centres de tri, il apour but la reconstitution des commandes clients
et l’optimisation du transport de livraison. Les articles prélevés sont
groupés par commandes, par client, puis par zone géographique.
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• Les modes de préparation de commandes

Les différents types d'organisation les plus courantes sont

décrites ci-dessous :Le mode de préparation de détail « Pick

then Pack ».

Il s’agit d’un mode de préparation à deux étapes. Dans un premier temps, les
articles

sont prélevés dans leur emplacement de stockage sur la base de

listes de prélèvement.Ils sont ensuite acheminés vers une zone de

préparation des commandes où ils seront triés. regroupés par

commandes et emballés.

Le mode de préparation de détail « Pick and Pack ».

Grâce à un système informatique adapté et bien renseigné, un carton


muni d’une étiquette d’expédition et pouvant contenir le volume des

articles d’une même commandeest apprêté. Accompagné de la liste

des postes de commandes, ce carton est acheminé vers les

différents points de prélèvement pour être alimenté. Ce mode de

préparation exige des investissements assez élevés en technologie


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et systèmes dynamiques de convoyage.

Le mode de préparation assistée « Pick to Light ».

Adapté pour les magasins de stockage des petits composants, ce

mode de préparation a la particularité de faire appel à l’utilisation de

dispositifs lumineux (PCAO, Préparation des commandes Assistée par

Ordinateur) pour guider et renseigner le préparateur


de lacommandes. Chaque emplacement de stockage (tiroir ou alvéole)

est muni d’un afficheurnumérique associé à un voyant lumineux.

Le voyant indique l’adresse de prélèvement au préparateur alors que


l’afficheur indique les quantités à prélever. Grâce à un bouton

poussoir, le préparateur signale au système que le prélèvement a


été effectué.
Le mode de préparation « Pick to belt ».

Ce mode de préparation se rencontre dans les zones de stockage

muni d’un convoyeur dedrainage. Adapté pour effectuer des

prélèvements en masse. Les cartons contenant desquantités

importantes d’articles sont déposés sur le convoyeur qui alimente à

son tour lecentre de tri.

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TSGTL
VENTILATION POUR ENTREPÔT

POURQUOI RAFRAÎCHIR UN ENTREPÔT ?

Le rafraîchissement d’un entrepôt est indispensable pour améliorer la


productivité et les conditions de travail des employés. En
période chaude, la température peut rapidement augmenter et
stagner dans le bâtiment. Opter pour des solutions de
rafraîchissement n’est donc pas à négliger. En
effet, ne pas rafraîchir un entrepôt peut avoir une mauvaise
conséquence surla rentabilité de l’entreprise.

COMMENT RAFRAÎCHIR UN ENTREPÔT ?

Rafraîchir un entrepôt peut s’avérer compliqué étant donné la


grande surface au sol et la hauteur du bâtiment. C’est pourquoi
il est parfois nécessaire
de combiner ventilation et rafraîchissement afin d’optimiser au
mieux latempérature intérieure.

Nos appareils de rafraîchissement peuvent être installés au


sol, en application murale ou en toiture. Ces rafraîchisseurs
par évaporation vont baisser la température intérieure et
optimiser l’hygrométrie de l’entrepôt.

En associant les rafraîchisseurs avec des extracteurs d’air ou


des ventilateurs de plafond , l’air du bâtiment est renouvelé et
apporte unesensation d’air fais qui offre un meilleur confort.

8La livraison est le fait de transporter des biens et d'assurer leur

48

TSGTL
acheminement jusqu'à destination (étape finale que le mot suffit
1
généralement à désigner) . La plupartdes biens livrés transitent par
un réseau de transport. Par terre, par air ou par mer, ils peuvent
passer par des véhicules spécialisés dans le transport d'objets
(comme le camion semi-remorque sur terre ou le porte-conteneurs
sur mer). Certains biens spécifiques peuvent être délivrés par des
réseaux qui leur sont propres, tels que
les oléoducs pour les liquides (le pétrole notamment), le
réseau électrique pourl'électricité ou pour les réseaux
d'échange électroniques comme Internet.
Le processus général de livraison de biens est connu sous le nom de
distribution. L'étudedes processus particuliers de livraison ou de
disposition de biens et de personnes s'appelle la logistique. Les
firmes qui se spécialisent dans le transit entre l'endroit où les biens
sont produits (par exemple une usine) travaillent généralement avec
les grossistes, tandis que celles qui acheminent les biens du point de vente
au consommateur assurent un service de livraison proprement dit.
Le service postal,quant à lui, fait transiter des biens
commerciaux comme des biens privés.
Livraison de biens aux consommateurs

La plus grande partie des biens de consommation sont transportés depuis leur
lieu de

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production (ferme ou usine) vers un ou plusieurs lieux de stockage à
livrer entrepôts), puis jusqu'à un point de vente (commerce de
détail), où les consommateurs achètent lesbiens et se chargent de
les transporter jusqu'au lieu de consommation. À partir de ce
modèle général, on peut distinguer plusieurs variations selon les
biens et les modes de vente.

 Les produits vendus par correspondance ou sur Internet peuvent


aller directementdu producteur (ou de l'entrepôt du site de
vente en ligne) au domicile du consommateur.
 Les petits producteurs peuvent envoyer leurs produits
directement aux points devente, sans les stocker dans des
entrepôts.
 Certains peuvent maintenir des magasins d'usine qui servent à la
fois d'entrepôt et de point de vente, où les produits sont vendus
au prix de gros (il existe néanmoins denombreux points de vente
qui prétendent être des magasins d'usine, ou vendre à un prix de
gros, sans que cela soit réellement le cas).
 Les matériaux de construction, d'aménagement, de
terrassement... et autres bienslourds sont généralement livrés
sur contrat, à titre de service séparé. Des biens rapidement
périssables ou potentiellement dangereux, tels que
les radioisotopes utilisés pour l'imagerie médicale, sont
livrés directement duproducteur au consommateur.
 La livraison à domicile est souvent possible pour les produits
tout faits à consommation rapide (par exemple le fast-food, les
pizzas, etc.). Depuis quelquesannées, les supermarchés français
proposent également ce genre de livraison.
La livraison s'accompagne d'un document, appelé bon de livraison,
qui permet de vérifierqu'elle correspond bien à la commande. Le bon
2
de livraison doit être comparé au bon de commande .
Véhicules de livraison

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Les véhicules de livraison sont souvent spécialisés dans la livraison d'un certain type
de biens. Sur terre, les camions semi-remorque tirent des remorques de toutes sortes
selon les biens transportés : voitures, citernes, etc. Les fourgons blindés, camions à
benne basculante et bétonnières sont des exemples de véhicules spécialisés que l'on
utilise exclusivement pour l'acheminement de biens particuliers (par exemple, les biens
de grande valeur pour les fourgons blindés).
Sur mer, les navires de charge peuvent se rencontrer sous différentes formes, telles
que les cargos, les navires-citernes et les bateaux de pêche. Les avions de
transports assurent le même office dans l'air.

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TSGTL
Souvent, les véhicules transportant des passagers sont
également utilisés pour letransport de biens. Ceci inclut les bus,
vans, pick-ups (surtout aux États-
Unis), voitures, motos, scooters (très utilisés pour la livraison de
repas chauds ou froids) et bicyclettes (notamment pour la
livraison de journaux) ou vélo cargos pourtoutes sortes de
charges.
Une grande partie du fret est transporté par les navires cargos.
Les voyageurs journaliers, ou même les voyageurs non réguliers,
peuvent également transporter desbiens et ainsi assurer leur
livraison.
En ce qui concerne les lieux lointains, inhospitaliers, etc., et donc
non desservis par desvoies carrossables, la livraison peut y être
assurée par des avions de petite taille,
des motoneiges, des véhicules conduits par des chevaux ou tirés
par des chiens detraîneaux, d'autres animaux de trait, à pied, ou
par toutes sortes de méthodes.
Section 3

La distribution et le transport :
Les services de la distribution et du transport regroupent des gens
qui exercent leur métier sur terre, sur l'eau ou dans les airs. La
plupart ont pour tâche d'assurer le transport des personnes ou des
marchandises, d'effectuer les livraisons à domicile, dedistribuer le
courrier, etc. D'autres s'impliquent dans l'aspect logistique, c'est-à-
dire dans des activités stratégiques qui permettent d'organiser les
opérations de manière àsatisfaire la clientèle et rentabiliser
l'entreprise.
Au cours des dernières années, plusieurs facteurs ont contribué à
modifier le profil descompétences de la main-d'œuvre. Par exemple,
la mondialisation et l'essor du tourisme international ont généralisé
l'usage de l'anglais et accentué la demande d'employés polyglottes.
52

TSGTL
C'est notamment le cas pour le personnel de bord des transports
maritime et aérien, les courtiers en douane, les techniciens du
transport et les responsables logistiques évoluant dans des secteurs
mondialisés.
Étant donné l'augmentation des besoins en services de transport,
l'intégration des modes de transport et la tendance des entreprises
à privilégier les livraisons « juste à temps », les compétences pour
l'organisation, la planification et la gestion des prioritésde plusieurs
travailleurs de la logistique doivent être de plus en plus élevées.
Parmi ceux-ci, mentionnons les manutentionnaires et les expéditeurs
qui évoluent dans un environnement qui s'informatise graduellement.
Bien connaître la facturation électronique et l'utilisation des codes
à barres est souvent devenu un préalable à l'emploi.
Cela dit, les gens de la distribution et du transport doivent pouvoir
accorder leur capacité d'adaptation au rythme des innovations
technologiques qui viennent modifier les pratiques. Exemples très
actuels : lecteur optique portable pour les messagers, logiciel de
chargement de bagages pour les agents de piste d'atterrissage,
système de contrôle programmable pour les matelots des salles de
machines et système de repéragepar satellite pour les camionneurs.
Ces différentes applications augmentent les attentes en matière de
rigueur et d'exactitude. Il en est ainsi, par exemple, en ce qui
concerne le respect des horaires ou

53

TSGTL
de l'ordre des tâches à accomplir, car le retard de l'un entraîne
souvent le retard de l'autre dans un domaine ou presque tout est
interrelié. Le travail en équipe prend d'ailleurs de plus en plus
d'importance dans plusieurs catégories d'emploi et notammentdans
le secteur de la marine où les effectifs ont été fortement réduits.
C'est ainsi que les matelots de pont doivent davantage « voguer à
l'unisson », tandis que les commissaires de bord sont appelés à
parfaire leurs aptitudes interrelationnelles de manière à pouvoir
assumer un rôle de supervision plus étendu que par le passé.
Tous les gens qui sont en contact avec la clientèle doivent également
avoir la capacité d'établir d'excellentes relations. Certains d'entre
eux doivent en outre développer considérablement leur aptitude à la
communication verbale, afin de pouvoir gérer efficacement des
situations difficiles. Pensons, par exemple, à l'agent de bord
confronté à un passager qui panique, au facteur essuyant la colère
d'un client qui attendune lettre qui n'arrive pas, au chauffeur
d'autobus aux prises avec un passager très agressif… En ce qui
concerne les chauffeurs de taxi, signalons qu'ils peuvent disposer
d'une aide pour apprendre à désamorcer – par la voix – les dangers
qui menacent leur sécurité.

La gestion des aléats

Comment identifier les aléas de la supply chain


Le management des risques de la chaîne
d'approvisionnement (supply chain risk
management) révèlela préoccupation qu'ont
les entreprises pour anticiper des aléas qui
peuvent dérégler une chaîne
d'approvisionnement.Mais une telle gestion

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est toujours compliquée. En cause : les flux
tendus, la mondialisation et
l'externalisation.

. Qu'est-ce que la supply chain


La supply chain, ou chaîne d'approvisionnement, est un concept
indispensable à maîtriserpour une approche logistique de qualité. Elle
prend en compte tout le cycle de vie du produit, depuis les matières
premières jusqu'à la distribution et l'achat par le client.
Elle peut être très complexe dans le cas de produits manufacturés,
et peut impliquer denombreux prestataires et sous-traitants.

Les aléas de la supply chain liés à la fonction achat et approvisionnemen

Un fournisseur peut se retrouver en défaillance et ne plus être en mesure de


livrer son produit semi-fini. Parfois, ceci est lié à la méthode de gestion des
stocks du fournisseur.De plus en plus d'entreprises adoptent des modèles en
flux tendus, qui sont les plus à même de réduire les coûts de gestion des
stocks. Il est recommandé d'effectuer un audit de ses fournisseurs sur
cette question de gestion des stocks, si leur apport concerne un produit
critique pour l'entreprise. Les produits critiques sont ceux pour lesquels il
est impossible de trouver un autre fournisseur à qualité équivalente. Land
Rover en a fait l'amère expérience en 2002, lorsque l'entreprise a du cesser
la production d'un 4x4 car le fournisseur du châssis était en liquidation
judiciaire.
Résultat, un arrêt de la production de 6 mois, catastrophique pour le chiffre
d'affairesde la marque.

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55

TSGTL
. Les aléas liés à l'organisation de l'entreprise
La supply chain des entreprises est parfois défaillante. Des erreurs
faites en interne peuvent mettre en danger la chaîne
d'approvisionnement des produits. Les ressources humaines sont
également source d'aléas parfois difficiles à anticiper, surtout pour
unePME où le nombre d'employés est faible. Enfin, une mauvaise
visibilité sur le stock peutaussi générer des aléas néfastes. Pour
s'en prémunir, il peut être utile de réaliser un inventaire tous les
ans.
Dans tous les cas, il est important de bien planifier les processus,
afin de fluidifier le cycle de production et réduire les aléas liés
au fonctionnement interne de l'entreprise.
Les aléas liés à la distribution et à la demande

Les aléas liés à la distribution sont les risques liés à des


interférences dans la chaîne dedistribution du produit, qui peuvent
empêcher ce dernier d'arriver jusqu'au client. Il peut s'agir de
contretemps dans l'acheminement, d'autant plus dommageables si le
produit est périssable. Beaucoup d'aléas sont mal maîtrisés à cause
d'un manque de visibilité et de communication avec les distributeurs.
La fluctuation de la demande est également un aléa difficile à
maîtriser pour les entreprises. Une baisse de la consommation
affecte tous les acteurs de la chaîne logistique. Une commande
excessive, peut engendrer une rupture de stock et avoir des
conséquences négatives. Mettre en place un système de prévision
des ventes peut corriger ce type d'aléa
Les aléas liés aux marchés financiers
Enfin, les aléas liés aux marchés financiers sont les plus difficiles à
contrôler pour une entreprise. L'évolution du coût des matières
premières peut, en effet, mettre en péril une chaîne
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d'approvisionnement à la source.

57

TSGTL
Traçabilité logistique

Sommaire

 Principe de la traçabilité logistique


 Comment assurer une traçabilité logistique efficace ?

La notion de traçabilité est née au milieu des années 1980 avec la


traçabilité logistique,avec un souhait au départ de vouloir contrôler
les flux de marchandises au sein de la chaîne de production jusqu'à
l'acheminement des produits finis.

Principe de la traçabilité logistique :

La traçabilité logistique également nommée tracking a pour objet


d'assurer le suiviquantitatif des produits, leur localisation ainsi que
leur destination et leur origine àtravers tous les maillons de la chaîne
logistique de la fabrication jusqu'à la consommation.

Les objectifs principaux de la traçabilité logistique sont :

 le contrôle du chargement,
 le suivi des commandes et des stocks,
 la réception des marchandises,
 le suivi des marchandises,
 le respect d'une réglementation très stricte,
 la diminution des erreurs humaines.

Ainsi, les transporteurs et les prestataires doivent mettre en


place une traçabilitélogistique optimale afin de répondre aux
exigences croissantes de leurs clients/partenaires et d'améliorer
l'efficacité de leur gestion logistique.
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La traçabilité logistique permet également de :

 réduire les délais et les coûts,


 de retirer des produits non conformes du marché :
traçabilité descendante,
 d'améliorer la qualité des services : traçabilité ascendante.

Comment assurer une traçabilité logistique efficace ?

Afin d'assurer une traçabilité logistique de qualité, plusieurs


possibilités s'offrent àl'entreprise avec pour chaque technique
employée un système spécifique.

Les entreprises pour assurer la traçabilité logistique de


leurs marchandises doiventdonc munir chaque produit/lot
d'un identifiant. Un lecteur doit être en mesure
d'interpréter cet identifiant et de relater l'information
générée.

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TSGTL
Les techniques couramment utilisées par les entreprises pour
assurer le suivi logistiquesont :

 le code à barres : technique moins onéreuse que la RFID, mais qui a


ses limites,
 la radio identification : technologie de plus en plus employée
de par la baisse deson coût et son efficacité, mais qui reste
complexe à mettre en place.

Gestion des matières dangeureuses :

Suite au changement de législation sur le stockage des produits


dangereux, le module SAFE dédié à la gestion de ces matières évolue
afin d’intégrer entre autres les nouveaux seuils de classification
ICPE.
La directive Seveso 3, mise en application au 1er juin 2015, a
bousculé la classification des entreprises entraînant dans son sillage
une réorganisation logistique mais aussi une adaptation logicielle à ces
nouvelles règles.
le module dédié, SAFE, a pour mission :

 La gestion des incompatibilités de stockage entre les produits


en fonction descaractéristiques des produits ;
 La gestion des Fiches de Données Sécurité ;
 L’historisation du stock par produit et par zone ;
 Le calcul automatique des seuils ICPE simples et cumulés et
création d’alerte sibesoin lors de la réception des matières ;
 Le contrôle dynamique par l’édition de tableaux de bord en
temps réel desquantités de produits ;
 L’optimisation des préparations ;
 L’assistance à l’étiquetage des pictogrammes de danger sur les contenants
;
 Le respect des règles de transport avec la gestion et
60

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l’impression des documentsassociés selon le mode choisi.

Ce module, nouvelle génération, sera en application dès la fin d’année


chez un fabricant français de produits et d’équipements de piscines.

partie pratique 2

Fiche métier :

Responsable de stock

Le Gestionnaire de stocks a pour mission principale de coordonner le stockage des marchandises en


s'assurant de

l'arrivage et des livraisons à effectuer. Il est essentiel, voire crucial, que ce spécialiste
des stocks connaisse les produits,

la demande et l'évolution du marché

Missions principales
 Optimiser les stocks et organiser les espaces de stockage.
 Améliorer la gestion de l’approvisionnement et la gestion des stocks.
 Coordonner les activités entre les magasins et l’entrepôt.
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 Informer tous les services internes des activités de stock et d’approvisionnement (Service
clients, commercial, logistique, etc.)

 Faire le suivi des ventes et les prévisions
 Organiser le travail dans les magasins.
 Proposer des solutions techniques ou informatiques pour l’amélioration le travail aux magasins
et à l’entrepôt.

Compétences techniques

 Grande culture dans le secteur de la distribution


 Maîtrise des techniques de commercialisation et de gestion des stocks.
 Solides connaissances et une bonne maîtrise dans la logistique et les techniques de gestion et
d’approvisionnement des marchandises

 Connaissances en contrôle de gestion


 Parfaite maîtrise des logiciels de la gestion informatisée des stocks
 Connaissances très larges dans le commerce international et les lois qui le régit
 Un anglais parfait à l’oral et à l’écrit.

Qualités personnelles
 Sens de l’organisation et de la gestion
 Excellent relationnel
 Respect des délais
 Réactif et très pratique
 Prévoyant
 Rigoureux

Les difficultés de poste :

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- Réputer de stock
- Problèmes des étêtages ou marquage
- Stress de traitement des commande
- Vérification des critères
- Ponctualité des livraisons
- Suivi qualitatif et quantitatif des marchandises réceptionnées
- Charge des inventaires
- Gérer les situations d'urgence
- Garantir la disponibilité des marchandises

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