DTU 11.1 - Partie 1 - Travaux de Sondage Des Sols de Fondation
DTU 11.1 - Partie 1 - Travaux de Sondage Des Sols de Fondation
DTU 11.1 - Partie 1 - Travaux de Sondage Des Sols de Fondation
DTU 11.1
Décembre 1968
DTU P 94-201
Analyse
Ce document définit les conditions techniques auxquelles doivent satisfaire les
travaux de sondage des sols de fondation
Ndlr : Ce DTU a été retiré de la liste des DTU et Normes-DTU en vigueur, par
décision du 17 mai 2000 de la Commission Générale de Normalisation du
Bâtiment-DTU (CGNorBat-DTU) pour qu'il ne soit plus applicable dans les
marchés privés de bâtiment se référant aux dispositions de la norme NF
P03-001 .
Il est classé comme document de référence auquel il peut être fait appel,
partiellement ou en totalité dans les conditions particulières des marchés, d'un
accord commun entre les parties.
Date de retrait de la liste: septembre 2000.
Membres de la commission d'études du cahier des charges et du cahier des clauses spéciales relatifs
aux travaux de sondage des sols de fondation
Président
M. J. LEHUEROU-KERISEL, Professeur à l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées.
Rapporteur
M. J. MEYER, Ingénieur, Attaché à la Direction du Centre Expérimental de Recherche et d'Etudes du Bâtiment
et des Travaux Publics.
Membres
M.
GROSBORNE, représentant l'Ordre des Architectes.
GIGOU, représentant l'Association Française de Normalisation.
L'HERMINIER, représentant le Centre Expérimental de Recherches et d'Etudes du Bâtiment et des
Travaux Publics.
MM.
PASQUET, ADAM et PASTRAND, représentant la Chambre Syndicale des Constructeurs en Ciment
Armé.
A. MAYER, Président, BOUVIER, GRAUX et PAREZ, représentant le Comité Français de Mécanique des
Sols et des Fondations.
GUERIN, HAFFNER et GREZEL, représentant l'Institut Technique du Bâtiment et des Travaux Publics.
M.
HABIB, représentant le Laboratoire de Mécanique des Solides de l'Ecole Polytechnique.
MERCY, représentant le Bureau SOCOTEC.
MM. BUISSON et AHU, représentant le Bureau VERITAS.
M.
CAMBEFORT, Directeur Technique de la Société SOLETANCHE.
BARBEDETTE, Directeur Technique de l'Entreprise P. BACHY.
Le laboratoire central des ponts et chaussées
Le centre scientifique et technique du bâtiment
Chapitre I Prescriptions générales
1.1 Objet
Le présent Cahier des Charges a pour objet de définir les conditions d'exécution des travaux d'exploration et de
reconnaissance détaillée des sols de fondation par forages et prélèvements ou par essais in situ , à l'exclusion,
toutefois, des méthodes d'exploration par étude des champs gravimétriques ou magnétiques, ou par sondages
électriques ou sismiques.
Dans le texte du présent Cahier des Charges, l'expression maître de l'ouvrage sous-entend le maître de
l'ouvrage ou son représentant qualifié.
2.1.1.1
Ils sont implantés, sauf exception, en dehors des emplacements prévus pour les appuis de la construction ; leur
exécution est soumise aux prescriptions du Cahier des Charges D.T.U. n° 12 , applicable aux travaux de
terrassements de bâtiments.
2.1.1.2
Les puits et tranchées de sondage sont protégés des eaux de ruissellement et couverts lors des arrêts de travaux.
2.1.1.3
Dans le cas d'existence de nappes, les dispositions nécessaires sont prises pour éviter toute influence néfaste sur
les échantillons à prélever.
2.1.1.4
Après examen des sols et prélèvements, les puits et tranchées sont remblayés avec soin ; en particulier, le
compactage est exécuté de façon à reconstituer une densité voisine de celle du sol en place.
2.1.2.1
Les méthodes et les appareils doivent, dans tous les cas, permettre de repérer les niveaux et de reconnaître la
nature des couches traversées.
Ils doivent également, si les documents particuliers du marché le prescrivent, permettre la prise d'échantillons
intacts sans modification sensible de la compacité ni de la teneur en eau naturelle.
Le prélèvement d'échantillons intacts demeure pour l'instant très difficile dans certains sols et en particulier
dans les sables ou dans les argiles sensibles au remaniement.
2.1.2.2
Dans le cas où l'une des couches traversées donne lieu à des éboulements ou à une mise en boulance du sol, la
protection du trou est assurée par tout moyen efficace, sous réserve que les sols sous-jacents ne soient pas
contaminés.
La boue de forage risque de contaminer les sols sablo-graveleux à granulométrie très ouverte, mais ce
risque est pratiquement nul avec les sols limoneux ou argileux.
Lorsque l'on prélève un échantillon intact dans un forage tubé, ce prélèvement doit être fait à un niveau inférieur à
celui du bas du tube.
Par contre, dans ce dernier cas, l'existence d'une fine pellicule de boue autour de l'échantillon risque de
provoquer une humidification de la carotte, si celle-ci est conservée trop longtemps dans son étui de
prélèvement.
2.1.2.3
Lorsque le forage est effectué sous la nappe, ou risque d'être ultérieurement noyé, il doit, le cas échéant, être
parfaitement injecté à la fin des travaux de reconnaissance, de façon à rétablir la continuité des couches
imperméables traversées.
L'indication du plan d'eau n'a de signification précise que dans le cas des terrains peu perméables, le niveau
d'équilibre de l'eau ne s'établit que lentement et il peut être utile de faire plusieurs observations successives,
en particulier en fin de journée, et le lendemain avant reprise du travail.
Dans le cas de sondage par puits et tranchées, les pendages éventuels des couches sont relevés et repérés par
rapport aux points cardinaux et à l'horizontale.
Les dénominations provisoires proposées pour les sols en fonction de leur aspect sont indiquées à l'annexe
A.
Les dénominations définitives seront précisées ultérieurement par un spécialiste et éventuellement après
examen des résultats des essais de laboratoire.
Les pénétromètres de poche peuvent donner des indications comparatives utiles sur la consistance des sols
dans les zones où aucun prélèvement d'échantillon n'a été prévu.
2.3.2
Les quantités d'échantillons prélevées doivent être suffisantes pour permettre l'exécution des essais prévus en
laboratoire.
Le poids de matériau nécessaire pour faire un essai déterminé est indiqué à l' annexe B .
Le carottier rotatif double, à tube intérieur dépassant sous la couronne, évite tout contact entre le fluide de
circulation et la carotte. En l'absence de ce perfectionnement, la surface latérale de la carotte risque d'être
sérieusement remaniée, en particulier dans les argiles dures, malgré l'utilisation du carottier double.
Les carottiers munis d'un étui perdu présentent le grand avantage d'éviter toute manipulation directe de la
carotte sur le chantier.
2.4.2.1
Le type et les dimensions des appareils sont déterminés en fonction de la nature du sol de façon à permettre la
prise d'échantillons intactes. En tout état de cause, dans les circonstances les plus favorables, le diamètre ne
pourra être inférieur à 50 mm.
Les diamètres adoptés pour les carottes sont en général compris entre 50 et 140 mm. Chaque fois que cela
est possible, il faut cependant choisir des diamètres supérieurs à 70 mm, les carottes offrant alors de plus
grandes facilités pour l'exécution des essais de laboratoire.
Par ailleurs, le remaniement latéral superficiel dû au prélèvement est proportionnellement moins important
pour les carottes de grand diamètre.
2.4.2.2
Les caractéristiques géométriques des carottiers non rotatifs doivent être telles que, sauf exception, le coefficient
d'entrée ou jeu intérieur soit compris entre 0,5 et 1,5 % et l'indice de surface ou coefficient de paroi soit inférieur à
15 %.
Le coefficient d'entrée ou jeu intérieur du carottier défini à l' annexe C contrôle le frottement de la carotte à
l'intérieur de l'appareil de prélèvement.
L'indice de surface ou coefficient de paroi du carottier défini à l' annexe C représente le rapport du volume de
terrain déplacé au volume de l'échantillon.
2.4.2.3
La méthode d'enfoncement des carottiers doit être celle qui conduit au remaniement le plus faible.
Si le carottier n'est pas muni de dispositif de sectionnement de la base de la carotte, la séparation de celle-ci est
effectuée par mise en rotation du carottier.
La pénétration totale du carottier ne doit, en aucun cas, être supérieure à la longueur intérieure du carottier.
La mise en flexion ou en vibration du train de tige est interdite.
Cette mise en flexion ou en vibration peut, en effet, dans certains cas, provoquer un remaniement trop
important du sol.
2.4.2.4
Si l'enfoncement se fait par fonçage, il est effectué sans aucune interruption ni mise en rotation du carottier. La
vitesse de fonçage est réglée en fonction de la consistance du sol.
Une vitesse de fonçage comprise entre 15 et 30 cm/seconde conduit en général au minimum de déformation
de la carotte.
2.4.3.1
Pour chaque prélèvement, l'entrepreneur établit une fiche de carottage qu'il remet au maître de l'ouvrage après y
avoir porté les indications suivantes :
référence du chantier,
entreprise chargée du prélèvement,
numéro de sondage,
date du prélèvement,
niveaux de prélèvement,
type et caractéristiques du carottier utilisé,
méthode d'enfoncement du carottier,
longueur d'enfoncement du carottier,
longueur de la carotte extraite,
longueur de la carotte conservée,
observations sur les difficultés rencontrées au cours des opérations de prélèvement et notamment précautions
prises du fait de la présence d'eau dans les forages.
Des mesures de résistance au pénétromètre de poche, sur les parties de carottes saines éliminées sur
chantier permettent de déceler ultérieurement, grâce à des mesures comparatives en laboratoire, toute
dessiccation ou humidification accidentelle.
2.4.3.2
Si l'enfoncement du carottier est réalisé par battage, l'entrepreneur indique :
le poids de la partie frappée (carottier et accessoires qui lui sont liés),
le poids de la partie frappante (mouton et ses accessoires),
la hauteur de chute du mouton,
les longueurs d'enfoncement cumulées en fonction du nombre de coups de mouton.
2.4.3.3
Si l'enfoncement est réalisé au vérin, la vitesse de fonçage est indiquée. Si l'effort de fonçage est mesuré, la
variation de cet effort en fonction de la pénétration du carottier est également mentionnée.
2.5.2.1
Les échantillons remaniés sont conservés dans des emballages conçus de telle sorte qu'aucune perte de matériau
ou qu'aucune modification de la granulométrie ne puisse se produire.
Si les échantillons sont conservés dans des sacs, on vérifie que ceux-ci ont une maille suffisamment serrée
pour empêcher le passage des fines du matériau. L'emploi de sacs imperméables est à recommander car il
permet en outre, de conserver l'humidité naturelle des échantillons lorsqu'ils ont pu être prélevés sans
modification de leur teneur en eau.
2.5.2.2
Les échantillons intacts de sols meubles sont fournis dans une gaine rigide qui doit être rendue rigoureusement
étanche.
Dans le cas de l'utilisation d'une gaine et de couvercles métalliques, toutes précautions utiles sont prises pour éviter
les effets de pile qui résulteraient de la mise en contact de métaux différents.
2.5.2.3
Les carottes intactes de sol rocheux sont soigneusement protégées de l'air et de l'humidité après grattage éventuel.
Toutefois, si leur fragilité l'exige, elles doivent être placées dans des gaines rigides et étanches.
Les éprouvettes sont souvent enduites d'une pellicule étanche d'un mélange de paraffine et de vaseline ou de
cires minérales. La paraffine employée seule est à proscrire en raison de son retrait à l'air et de la fissuration
qui en résulte.
2.5.2.4
Les échantillons intacts sont préservés des intempéries. Ils sont conservés dans des lieux, où ils ne risquent, en
aucun cas, d'être soumis soit au gel, soit à des températures excessives. Toutes précautions sont prises pour
qu'aucun dommage ne soit causé aux échantillons au cours des manipulations sur le chantier.
Une forte chaleur rayonnée par un poêle dans un baraquement de chantier peut être aussi nocive que le gel.
D'une façon générale, les échantillons intacts doivent être expédiés aux laboratoires dans le plus court délai
possible.
Les dispositions relatives à l'emballage des échantillons sont celles définies par les documents particuliers du
marché. A défaut, elles sont à l'initiative de l'entrepreneur.
Elles doivent éviter d'une manière générale, les conséquences des vibrations ou des chocs sur les échantillons.
Le transport des échantillons est effectué selon les prescriptions des documents particuliers du marché.
Pour certains terrains, ou bien en période de gel, le transport peut nécessiter des précautions
exceptionnelles ou même conduire à prévoir l'exécution de certains essais sur place.
L'échantillon, dans le transport, est placé dans une position analogue à celle qu'il occupe dans le terrain (verticale
pour les échantillons prélevés dans les forages verticaux, etc.).
En cas de transport par avion, il y a lieu de s'assurer qu'il n'y a aucun risque de gel des échantillons.
La représentation symbolique à adopter pour les coupes de forage est conforme aux normes françaises
(en préparation).
les observations concernant la position du ou des plans d'eau et les éventuels phénomènes de boulance,
l'indication des niveaux auxquels ont été éventuellement effectués certains essais spéciaux (mesure de
perméabilité, prélèvements d'eau, détermination in situ de certaines caractéristiques physiques ou mécaniques
des sols),
les incidents éventuels de forage.
Chapitre III Exploration et reconnaissance détaillée d'un sol de fondation par essais
in situ
Les seuls essais in situ envisagés dans ce Cahier des Charges sont ceux qui ont pour but de fournir des
renseignements sur les résistances mécaniques et la déformabilité des sols traversés.
Beaucoup d'essais in situ sont d'un emploi relativement récent et les méthodes utilisées sont encore en
pleine évolution. Lorsque l'essai en question ne permet pas de préciser la nature des couches traversées, il
est, en général, nécessaire de compléter la reconnaissance par un petit nombre de forages judicieusement
choisis.
3.1.2
Au cours de chaque phase du fonçage, la vitesse doit rester uniforme. Les arrêts nécessaires à la mise en place de
nouvelles tiges ou consécutifs à des incidents quelconques sont notés ainsi que leur durée.
Au cours du fonçage et de l'arrachage, les mesures doivent être faites à chaque variation notable de résistance et
au minimum tous les 25 centimètres. Le temps écoulé entre la fin du fonçage et le début de l'arrachage est
éventuellement indiqué.
3.1.3
Les résultats sont présentés sous forme de diagrammes où figurent, en ordonnées, la profondeur, et en abscisses,
la contrainte verticale en pointe et l'effort de frottement latéral.
Sont notés également :
le principe de l'appareil de mesure,
le type et le diamètre de la pointe,
le diamètre du fût,
la ou les vitesses de fonçage utilisées,
les corrections éventuellement effectuées pour le calcul des contraintes et des efforts (exemple : poids des
tiges intérieures dans le cas du pénétromètre à transmission par barres).
3.2.2
Au cours du battage, sont notés :
le poids et la hauteur de chute du mouton,
le poids total du pénétromètre, en fonction des tiges utilisées à la profondeur atteinte.
3.2.3
Le serrage à fond de toutes les tiges doit être soigneusement vérifié.
3.2.4
Les mesures sont faites tout au long du battage en notant le nombre de coups de mouton nécessaires pour obtenir
des enfoncements partiels successifs ne dépassant pas 0,25 m.
Les modifications éventuelles de la vitesse d'enfoncement se produisant en cours de battage sont notées ainsi que
les changements affectant la hauteur de chute du mouton et la fréquence de battage.
3.2.5
Les résultats sont reportés sur un diagramme où figurent en ordonnées la profondeur, et en abscisses soit la
résistance unitaire en pointe telle qu'elle résulte de l'application d'une formule de battage à expliciter, soit le nombre
de coups de mouton nécessaires pour obtenir un enfoncement donné.
Les caractéristiques définies au paragraphe 3.2.2 sont également reportées sur les diagrammes.
3.3 Mesure de l'énergie de battage nécessaire pour enfoncer un carottier dans le sol en
place (Standard Penetration Test)
Le carottier utilisé pour cet essai est enfoncé dans la couche à étudier, par battage, à l'aide d'un mouton de 63,5 kg
tombant d'une hauteur de 75 cm.
Cet essai permet de se rendre compte de la dureté des sols traversés, tout en prélevant des échantillons
remaniés.
Le carottier à utiliser est l'objet d'une étude internationale de normalisation. On utilise généralement un
carottier de diamètre extérieur 5 cm et de diamètre intérieur 3,5 cm.
Le carottier est d'abord enfoncé de 15 cm dans le sol, le nombre N1 de coups nécessaires étant noté, puis sont
notés les nombres de coups N2 et N3 nécessaires pour le faire pénétrer deux fois de suite de 15 cm
supplémentaires dans la couche étudiée, la valeur Standard Penetration Test étant égale à la somme des valeurs
N2 et N3.
Les appareils correspondant à ce type d'essai doivent permettre la mesure à partir d'un sondage de la déformation
du sol sous des contraintes radiales.
L'appareil doit être adapté à la compressibilité du terrain et faire l'objet de tests pour déterminer ses propres
constantes de compressibilité. Le processus expérimental utilisé doit être bien défini dans le rapport d'essai in situ .
Il faut mentionner notamment les divers paliers de pression adoptés en cours d'essai et la durée d'application de
chacune de ces pressions.
L'état de la paroi du trou de sondage influant d'une manière importante sur les résultats des mesures, le rapport
doit préciser le mode d'exécution du trou de sondage et le délai qui s'est écoulé entre la réalisation de l'essai et
celle du trou de sondage, les vitesses de montée en pression de palier en palier, ainsi que la nature du sol soumis à
l'essai.
1 Sols meubles
La classification ci-dessous qui s'applique aux sols meubles est uniquement basée sur l'aspect granulométrique du
sol.
On distingue quatre classes principales de grains :
a. Les graviers dont la dimension moyenne est supérieure à quelques millimètres ;
b. Les sables formés de grains de dimension moyenne inférieure à celle des graviers mais restant perceptibles à
l'oeil nu ;
c. Les limons qui sont intermédiaires entre les sables et les argiles. Ils sont très peu plastiques à l'état humide et
n'offrent à l'état sec qu'une faible résistance à l'écrasement sous l'action des doigts ;
d. Les argiles qui sont formées de grains les plus petits (quelques microns au maximum). L'argile mouillée est
très plastique et se pétrit facilement en petites boules ou en boudins de faible épaisseur. A l'état sec, l'argile
offre une résistance importante à l'écrasement sous l'action des doigts.
Les dénominations données au sol mentionnent la classe unique ou les deux classes de grains qui sont
prépondérantes dans le sol.
a. Les graviers dominent :
gravier,
gravier sableux,
gravier limoneux,
gravier argileux ;
b. Les sables dominent :
sable,
sable graveleux,
sable limoneux,
sable argileux ;
c. Le limon domine :
limon,
limon graveleux,
limon argileux ;
d. L'argile domine :
argile,
argile graveleuse,
argile sableuse,
argile limoneuse.
Si les sols contiennent en plus une faible quantité de matières organiques, la mention « organique » est ajoutée aux
appellations précédentes.
Si les matières organiques sont en pourcentage important, les sols sont appelés :
terre végétale, si le sol contient des éléments végétaux non décomposés,
tourbe, si la trame végétale est morte et en voie de décomposition mais reste nettement visible,
vase, s'il s'agit de sols fins contenant des matières organiques et décomposées et possédant une odeur
caractéristique.
Toute présence de remblais ou d'éboulis fait l'objet d'une mention ajoutée à la dénomination donnée au sol.
2 Sols rocheux
Les renseignements fournis mentionnent, en particulier, s'il s'agit d'une roche dure, tendre, homogène, stratifiée,
fissurée, fracturée, vacuolaire, altérée, de grande ou faible densité, avec ou sans porosité apparente, etc.
Annexe B Masse de matériau nécessaire pour les principaux essais de laboratoire
effectués sur des échantillons remaniés
Dans le tableau ci-dessous , P désigne la masse d'échantillon exprimée en grammes, D le diamètre du plus gros
élément en millimètres.
Annexe C Caractéristiques géométriques des carottiers à percussion
Annexe D Définition du pourcentage et de l'indice de carottage