Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                

L'islam en Afrique

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 5

INTRODUCTION

Apparu pour la première fois en Arabie au VIIème siècle, l’islam religion


monothéiste se propage rapidement dans le monde en général en particulier a
moins d’un siècle. Cette rapide expansion s’explique entre autres facteurs par sa
capacité d’adaptation, de tolérance et de dépassement. En Afrique sub saharien
introduit par les arabes, l’islam opéra une révolution sans précède dans mode de
vie et passé d’une bonne partie des peuples noirs de l’Afrique occidental. Pendant
tous les périodes qui s’étend du XIème au XVII éme siècle. C’est par le billet du
commerce et grâce à la présence des marabouts dans les cours des souverains que
la religion musulmane s’implante dans le Soudan occidental.
I. SITUATION GEOGRAPHIQUE ET PENETRATION DE L’ISLAM
AU SUD DU SAHARA
1. Situation Géographique
L’Afrique subsaharienne est l’étendu du continent Africain au Sud du
SAHARA séparé écologiquement des pays du Noord par le climat rude du plus
vaste désert chaud du monde. Elle abrite quarante-huit Etats dont les frontières
sont issues de la décolonisation. C’est le « lieu de naissance de l’homme
moderne » Homo Sapiens.
2. Pénétration en Afrique Subsaharienne
L’islamisation de l’Afrique subsaharienne fut essentiellement pacifique et
pour une part superficielle. La religion islamique est apparue en Afrique au Sud
du Sahara par le commerce transsaharien. En effet, il se faisait comme une sorte
d’échange contre produits vivriers et esclaves, contre les cheveux, le sel, les
produits manufacturiers du MAGHREB apportés au compte-goutte par les
caravanes chameliers. Au moment où les Arabes conquièrent l’Afrique du Nord,
sa plus puissante entité politique au Sud du Sahara était l’empire du Ghana dont
la richesse était fondée sur le commerce de l’or et du sel. Sans cette direction, le
fait marquant est la poussé des populations arabo-berbères nomadisant dans le
Sahara occident. C’est ce cadre que se situe au XIème siècle le phénomène du
mouvement almoravide qui va enregistrer des conversions dans le Tékrour et le
Ghana. La présence des marabouts dans les cours des souverains est aussi une
cause de l’implantation de l’islam en Afrique noire. D’ailleurs le royaume du
Kanem s’est islamisé via les échanges commerciaux mais aussi avec les échanges
entre lettrés. Au cours du XVIème siècle se constituant des centres intellectuels
de grande envergure à Djimé et à Tombouctou. La propagation de l’islam en
Afrique noire était stable. Mais cette stabilité sera bouleversée à la fin du XVIème
siècle par l’apparition de la traite nagrière. Le développement de la traite négriere
dès la fin du XVIème siècle à causer une atmosphère d’insécurité désorganise les
1
structures de sociétés africaines à un point tel que les populations se tournent vers
l’islam pour essayer d’apporter une réponse à l’assaut de l’Europe, premier grand
mouvement d’unification d’une partie de la Sénégambie sous la bannière de
l’islam, avec le mouvement maraboutique de Nassir AL DIN.
II. PROCESSUS D’ISLAMISATION EN AFRIQUE
1. Conquetes
La répression effectué contre les marabouts après la défaite de Nasir AL
DIN, provoque le départ massif de nombreux musulmans du Fouta TORO. Le
Moundou ou Malick SY à fonder en 1690 est la première théocratie musulmane
dans les confins de la Sénégambie. La fondation du royaume toucouleur du Bundu
remonte au milieu du XVIIème siècle. Le Bundu nait comme royaume avec le
marabout toucouleur Malick SY qui vint s’y installé à la fin du XVIIème siècle,
la dynastie Soninké des Bathili du GALAM lui conseda le territoir qui s’ettendait
sur la rive gauche de la Falémé. Le marabout pris le titre d’ALMAMI et se mit en
devoir d’islamiser les peuls et les mandings de la région. Le Bundu fut ainsi le
premier royaume théocratique peul, « Malick SY et ses successeurs fit du Bundu
un lieu d’asile ou vinrent s’établir des refugies de toutes provenance en majorité
toucouleur, peul des régions voisin et du Fouta Djalon, aussi des soninkés et des
malinkés. Mais l’islam fut lent à se propager, Malick et ses successeurs ne surent
pas constituer une armé au milieu du XVIIème siècle, les musulmans étaient
encore largement minoritaire. Mungo PARCK nous dit : « le roi s’appeler
Almami, nom maure ou mahométan, quoi qu’il fut Kafi ou païen ». vivant au
milieu des païens, les sissibés au XVIIIème siècle était presque retombé dans
l’animisme ancestral, le flambeau de l’islam se rallumera sous l’influence des
toobés et se rependra pour ainsi dire pacifiquement au milieu peul grâce à l’action
de l’islam. De même la révolution « des pays musulmans » les torodos, s’étaient
faites contre le régime peul Denyanke. Celui-ci anti religieux par les torobes. En
réalité, les Denyanke n’étaient guerre « païens » comme le prétendait les torobes,
mais leur islam était plus un « islam de cour » qu’un islam de militants. Il
s’accommodé en outre du maintien de croyance ancestral. En regarder de plus
près la faiblesse ou la faiite religieuse du r régime ne fut pas la raison principale
du soulèvement qui porta les « vrais musulmans » au pouvoir. La révolution fit
suite à la réponse, à la tyrani d’un régime qui faisait le jeu des chefs maures et
marocains et notamment des rasias qu’ils effectuer pour obtenir des esclaves. La
révolution musulmane fut donc avant tout la révolte des opprimé et des sans
pouvoirs. Il est d’ailleurs significatif que les toorobes fussent qualifiés de « fils de
crève –la faim mendiant » par les dirigeants peuls. C’est donc à tous ces maux que
voulurent s’attaquer l’instigateur du mouvement Souleymane Baal en 1512 et son
successeur Abdel Kader KANE, qui prit le titre d’Almami. A l’oppression et à la

2
tyrannie, il entendait substuer une morale et un ordre politique nouveau basé sur
la sharia. Mais cette loi musulmane nouvelle, notamment dans ces modalités
politique ne sera pas sans rappel le vieux fond culturel traditionnel qui voulait que
le chef soit contrôler dans ces actes.
2. Expansion
L’expansion de l’islam au Sud du SAHARA peut être assimilée à la diffusion
de confrérie soufie "tarîqa » selon un système d’opposition entre ligue duales
méridiennes combinant alliance militaire et réseau d’échange. Au sein de l’espace
Saharien, les principales confréries se sont identifiées au tribut maraboutique
commerçante suivant l’axe des méridiens, comme dans les deux cas de la
quadiryya et de la sanisiyya, ou suivant celui des paralléle à la cause des
pèlerinages, avec la tijaniyya. Parmi les divers branches de cette dernière celle de
la famille Niass de Kaolack au Sénégal illustre l’articulation entre ses deux axes
puisceque, actuellement ses adeptes se recrutent aussi bien en Mauritanie et au
Sénégal qu’au Nigeria ou au Soudan. Autour de la seconde guerre mondiale les
pèlerins reviennent de la péninsule arabique avec des idées réformistes critiquant
les confréries soufies et modernisant l’enseignement du courant et de la langue
arabe. Plus récemment un second type de réformiste proche à l’islam bénéficia
de l’aide directe des pays arabes. Arabes Saoudites, Iran, Libby… issue de la
personnalisation des rapports maitres discipline « traditionnels » on assiste à une
matérialisation des moyens de transmissions de l’islam : construction de mosquée,
cassette audio ou vidéo des prédicateurs utilisant la langue national et les medias
modernes.
III. LES IMPACTES DE L’ISLAM AU SUD DU SAHARA
L’islam pratiqué en Afrique connaît des mutations profondes, d’une ampleur
à la mesure des transformations économiques et politiques des sociétés africaine
contemporaine.
1. Sur le plan économique
L’hypothèse selon laquelle les attitudes religieuses affectent la performance
économique subsaharienne est une proposition testable. De nombreux indicateurs
ont été pris en compte pour l’analyse de la performance économique national à
long terme comme par exemple l’accumulation du capital humains et physiques
des indicateurs de stabilité macro-économique divertir aux échanges d’institution
politique et géographique. De même on note un changement d’échange et de
système d’échange. L’islam a développé le commerce en Afrique en général et en
particulier dans le soudan occidental par les voix de communications et des
transports. Ce dernier a permis le perissement de certains produits manufacturés

3
à cause de l’exploitation excessive mais aussi au changement des méthodes
d’échanges.
1. Sur le plan social culturel
L’impact de l’islam sur les sociétés africaines en général et en particulier dans
le Sud du Sahara est énorme. D’abord il y’a une forte islamisation dans le
continent avec une répartition diversifies. Les proportions de la population
musulmane envoisine les 98% en Afrique du Nord mais sont d’environ 30% en
Afrique Subsaharien. Dans les pays du Maghreb, l’islam est une religion
officielle. La plus part des pays de l’Afrique de l’Ouest ont une constitution laïque
qui garantit la liberté de la religion. La ligne traditionnelle de l’islam modère et
tolèrent semble préféré le plus grand nombre, mais au XIXème siècle des groupes
militants tentent d’établir une forme stricte et oppressive de la région, un islam
radical qui revit et contrôle tous les aspects de la société.
CONCLUSION
La pénétration et la propagation de l’islam en Afrique Subsaharien, firent
essentiellement et respectivement l’œuvre des soldats de la conquête musulmane,
des commerçants et des souverains. Elle est arrivée pour la première fois en
Afrique Subsaharien comme un processus pacifique et militaire. Cette religion a
été l’objet de propagation des commerçants et des grands hommes
révolutionnaires. Des Etats solides et organisés se sont établit sous la bannière de
l’islam. On peut affirmer que tout au long du XVII et XVIIIème siècle, l’islam a
eu à jouer un rôle très important dans l’évolution sociopolitique des Etats ou ils
étaient présents. L’islam à intervenu dans la vie quotidien des sociétés à chaque
fois que l’ordre traditionnelle commence à être bouleverse par des grands
évènements de l’histoire Subsaharien.

4
BIBLIOGRAPHIE
 Coulon, C., 1982 : les musulmans et les pouvoirs en Afrique noire, Paris
CNRS, pp. 15-119
 Cruise, D., 1981 : « la filière musulmane. Confrérie soufies et politique en
Afrique noire », politique africaine, I (4), nov. pp.7-30.
 Cuoq, J., 1985 : Recueil des sources arabes, Paris, éd. du CNRS, p.225
 Kane, O et Triaud, J.L (éd), 1998 : islam et islamismes au sud du Sahara,
Paris, iremam-karthala-MSH, pp. 155-168
 Monteil, V., 1981 : L’islam noir. Une religion à la conquête de l’Afrique,
Paris, seuil, 3e éd. p.394
 Nicolas, G., 1981 : Dynamique de l’islam au sed du Sahara, Paris,
Publication Orientaliste de France, p.254

Vous aimerez peut-être aussi