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SOLUTIONNAIRE EXAMEN Question D Econ Intern Sess2 SEPTEMBRE 2012

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UNIVERSITE DE LUBUMBASHI SERIE KHALEB

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES NOM : …………………………………


ET DE GESTION POST-NOM :…………………………
DEPARTEMENT DE SCIENCES DE GESTION
EXAMEN DU COURS DE QUESTIONS PRENOM:…………………………….
D’ECONOMIE INTERNATIONALE
PROF. KILONDO (24 SEPTEMBRE2012) L2 GESTION ………………….

1) La crise financière mondiale qui frappe de plein fouet les pays industrialisés entraîne le naufrage de
grandes banques, fait chuter les marchés et menace les économies de récession. Personne ne semble
capable de dire où va s’arrêter la contagion. Par rapport à cela :
Q/ Cette crise est-elle un phénomène inhérent à l’économie de marché ?
Les historiens l’ont constaté : les phases de crise sont inhérentes à la logique financière. L’un des plus
grands historiens Charles P. KINDLEBERGER a adressé l’inventaire des crises qui se sont succédé
depuis le XVIIè siècle. Il a ainsi montré que les cycles financiers étaient constitués de plusieurs
séquences : une phase d’essor, une phase d’engouement et d’emballement, une phase de peur, une
phase de consolidation et, enfin, une phase de redressement. Il est ainsi montré que le marché des
actifs financiers fonctionne selon des lois qui ne sont pas les mêmes que celles du marché des biens et
services ordinaires, et que l’instabilité est intrinsèque au capitalisme financier.

2) Expliquez comment les « zinzins » ont influencé la reconfiguration du gouvernement d’entreprise, traduite par la
substitution de « l’ère des actionnaires » à « l’ère des managers » et comment, par rapport à cela, les enjeux et
les objectifs des entreprises se modifient. ?
Les investisseurs institutionnels ou les zinzins (fonds de pension, compagnies d’assurance, organismes de placements collectifs…)
sont donc en mesure d’exiger certains principes de gouvernement d’entreprise et l’internationalisation de l’actionnariat a tendance à
imposer une règle unique et mondiale. Les investisseurs institutionnels ou les zinzins (fonds de pension, compagnies d’assurance,
organismes de placements collectifs…) sont donc en mesure d’exiger certains principes de gouvernement d’entreprise et
l’internationalisation de l’actionnariat a tendance à imposer une règle unique et mondiale. Les investisseurs institutionnels attendent
en matière de gouvernement d’entreprise les actions suivantes de la part des sociétés :de la transparence, de la responsabilisation,
du respect des principes de gestion et de la simplification des procédures.
3) En quoi est ce que la dévaluation compétitive se diffère de la désinflation compétitive dans la mise en œuvre des
politiques économiques dans la perspective d’amélioration de la compétitivité extérieure des pays et à quelle(s)
conception(s) rattachez-vous chacune de ces mesures quant à la discussion entre les effets de phénomènes
réels et monétaire sur l’économie ?
En effet, la dévaluation (ou dépréciation) compétitive c’est l’amélioration de la compétitivité extérieure par la baisse de taux de
change. Cette dévaluation compétitive est souvent utilisée dans le cadre d’une politique de relance afin de contrecarrer la perte de
compétitivité due à l’inflation.

La désinflation compétitive est l’amélioration de la compétitivité extérieure par la baisse de l’inflation. La désinflation est surtout
utilisée dans le cadre d’une politique restrictive. La désinflation compétitive peut corriger les déséquilibres extérieurs mais risque
d’accentuer les déséquilibres intérieurs dans la mesure où elle peut améliorer le solde commercial mais sans pour autant résoudre en
profondeur le déséquilibre extérieur, car le déterminant principal de la compétitivité n’est pas un phénomène monétaire mais un
phénomène réel : la productivité. En plus, lorsqu’elle exige de taux d’intérêt très élevés, elle peut être couteuse en termes de
croissance et d’emplois.
4) Cochez la (les) mauvaise(s) assertion(s). Les marchés financiers semblent parfois dicter leurs lois aux
entreprises. Pour satisfaire les marchés, les entreprises doivent faire des efforts de réduction de leurs
coûts de production. Ce qui peut les amener à :

a) Se recentrer sur leurs activités principales et plus rentables en « externalisant » les autres activités.
b) Mettre en place des instruments de régulation.
c) Délocaliser les activités.
d) Réduire la masse salariale en licenciant et en multipliant les plans sociaux.
e) Prendre en compte le long terme et les cycles économiques.
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1) La stratégie d'investissement des firmes transnationales est guidée par les avantages productifs. Montrer
comment en retour ces firmes contribuent à modifier les spécialisations internationales.
La stratégie d'investissement des FTN, qui est guidée par les avantages productifs, contribue en retour à modifier les
spécialisations internationales. Les implantations en Europe des firmes transnationales japonaises pour contourner les restrictions
aux importations, par exemple, ont développé les exportations britanniques de magnétoscopes. Or, cette spécialisation britannique ne
provient pas des entreprises nationales mais de la stratégie des firmes transnationales japonaises. La plupart des entreprises sont
désormais tenues d'internationaliser leur production et ainsi de devenir transnationales, sous peine de disparaître.
…………………………………………………………………………………………………………………………………
2) Quels sont les déterminants de la reconversion industrielle des pays développés à économie de marché ?
La reconversion industrielle se traduit par l’abandon d’anciennes branches à faible valeur ajoutée, comme l’aérospatiale, le nucléaire,
la robotique…les déterminants de la reconversion industrielle sont : premièrement, c’est la tendance du déversement de l’industrie
dans le secteur tertiaire, de la même manière que le secteur agricole, par sa modernisation, avait déversé la population active dans le
secteur industriel (Cf.la théorie du « déversement », Alfred SAUVY qui a expliqué que le progrès technique de certaines activités
profite à d’autres activités : l’emploi du secteur primaire s’était déjà en partie déversé dans le secteur secondaire et, depuis les
années 1960, l’emploi du secteur secondaire se déverse à son tour dans le secteur tertiaire). En second lieu, on observe que les
industries de main-d’œuvre sont en crise, elles sont les plus touchées par la crise, car elles sont concurrencées par les pays
émergents dans lesquels les coûts de la main-d’œuvre sont faibles. Ainsi de branches entières de l’industrie (textile, sidérurgie,
chantiers navals, automobile) licencient massivement. Le secteur tertiaire est, quant à lui, relativement protégé de la concurrence
internationale car le commerce international des invisibles (services) est encore peu développé. La part relative de la production
industrielle et l’emploi industriel diminuent, mais cela ne signifie pas pour autant que les pays développés capitalistes sont en voie de
désindustrialisation………………………………………………………………………………………………………………
3) Qu’est-ce qui explique la compétitivité de l’Euro vis-à-vis du dollar- sur l’échiquier international ?
Il faut noter que la libéralisation des mouvements de capitaux met les monnaies en concurrence les unes avec les autres et les
nouveaux acteurs du SMI (banques internationales, FMN, investisseurs institutionnels) peuvent déstabiliser les marchés des
changes. Les liquidités internationales constituées par les eurodevises, explosent (160 millions de dollars en 1973, près de 3.000
milliards en 1994) ce qui facilite le recours à l’endettement et allège la contrainte d’équilibre des balances des paiements. Par ailleurs,
l’arrivée de l’euro n’a pas entamé la domination du dollar

………………………………………………………………………………………………………………………………..
4) Indiquez la (les) proposition(s) incorrecte(s) :

a) Le marché financier a parfois été détourné de son rôle d’instrument de restructurations


industrielles.
b) Durant les années 1980, des opérations financières, parfois étrangères à toute logique
productive et dont l’unique objectif était le gain rapide, se sont multipliées.
c) Le marché financier sert davantage à la spéculation qu’au financement des entreprises.
d) Les marchés financiers semblent parfois dicter leurs lois aux entreprises.
e) Avec la globalisation et les facilités d’accès à l’information, le risque de krachs boursier
augmente.
f) Aucune proposition incorrecte
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1) Les investissements des firmes transnationales à l'étranger ont historiquement, à l'origine, pour objectif
l'exploitation et le contrôle des matières premières, la création de débouchés et puis, finalement de nos jours, la
réduction des coûts de production. Qu’est ce qui peut en outre justifier leur multinationalisation ?
Les investissements des firmes transnationales à l'étranger ont historiquement, à l'origine, pour objectif l'exploitation et le contrôle
des matières premières puis la création de débouchés. Si ces objectifs sont toujours d'actualité lors de la réalisation
d'investissements directs à l'étranger (IDE), dès la fin des années 1970, un autre objectif motive les IDE : la réduction des coûts de
production. Les firmes multinationales rationalisent leur production afin de réduire leurs coûts de production. Elles produisent ainsi
les éléments nécessaires à la production d'un bien dans différents pays pour, d'une part profiter des avantages spécifiques des pays
d'accueil (coût du travail, qualification de la main d'œuvre, etc.) et d'autre part réaliser des économies d'échelle. C'est ce que l'on
appelle la DIPP (division internationale du processus productif).
…………………………………………………………………………………………………………………………………
2) Montrez comment les politiques d’inspiration libérale des années 1980, ont permis, contrairement aux politiques
économiques teintées du keynésianisme de l’époque, de faire baisser l’inflation et restaurer la compétitivité
extérieure ?
Les politiques économiques mises en place depuis le début des années 1980 ont permis d’augmenter la part du profit dans la valeur
ajoutée. Les profits ont bénéficié des gains de productivité grâce à la modération des salaires et des impôts. Cela a profité à
l’amélioration de l’autofinancement et à la reprise de l’investissement. Pour relancer durablement l’investissement, il était nécessaire
que les entreprises aient de perspectives de vente suffisantes. Or puisque la modération des salaires restreignait la demande
intérieure, il devint essentiel de se tourner vers la demande extérieure. Ce qui motiva la politique de désinflation compétitive. Afin que
les entreprises fassent les efforts requis pour augmenter leur productivité et leur compétitivité, une politique de restauration des
conditions concurrentielles, de déréglementation et de libéralisation des échanges fut menée.
…………………………………………………………………………………………………………………………………
3) Décrivez l’évolution des institutions de Bretton-Wood depuis leur création et dites quelle est leur configuration
actuelle dans l’optique du monde globalisé.
Les accords de Bretton Woods ont été signés le 22 juillet 1944. Cette conférence, avait pour objectif de préparer les conditions de la
reconstruction des pays développés. Il s’agit alors, dans l’esprit des principaux négociateurs (dont J.M. Keynes pour la Grande-
Bretagne) de ne pas répéter les erreurs qui ont suivi la fin de la 1ère Guerre Mondiale et de tirer les leçons de l’effondrement du
système monétaire et financier mondial consécutifs à la crise de 1929. Le second point crucial pour la réflexion qui donnera lieu aux
accords de Bretton Woods concerne les conséquences internationales de la crise de 1929 et l’effondrement du commerce
international qui avait suivi. La crise boursière américaine a engendré une crise bancaire extrêmement importante. Elle pousse les
institutions financières américaines à brutalement rapatrier les capitaux qu’elles avaient placés en Europe dans les années 1920.
Le système de Bretton Woods a connu des évolutions majeures qui ont conduit au système monétaire et financier international tel
que nous le connaissons aujourd’hui et qui n’a de fait plus de rapport avec le système de 1944 ou même avec celui que l’on connu
jusqu’en 1958. Les deux évolutions les plus significatives ont été la rupture du lien entre le Dollar et l’or et l’abandon du système des
taux de change fixes au profit des taux de change flottants. Ces deux évolutions signent la mort du système après une période de
décomposition qui va de 1958 à 1973.

La désintégration du cadre fixé par Bretton Woods a permis aux Etats-Unis d’affirmer leur hégémonie monétaire au moment même où
les bases économiques et géopolitiques de cette hégémonie devenaient progressivement de plus en plus discutables et discutées.
Ce phénomène d’instabilité a été amplifié par la mutation des institutions qui avaient été mises en place à l’époque, le FMI et la
Banque Mondiale. À partir de la « crise de la dette » de 1982, elles se transformèrent en instruments d’une libéralisation financière et
économique toujours plus poussée au service d’une idéologie néolibérale dont le « Consensus de Washington » reste aujourd’hui le
plus connu des symboles. Le système monétaire international régressa alors vers une situation d’instabilité systémique dont la crise
de 1997-1999 fut le point d’orgue, en Asie, en Russie1, mais aussi en Amérique Latine. L’instabilité systémique conduisit alors un
nombre croissant de pays à mettre en œuvre des stratégies unilatérales de précaution, passant par une accumulation excessive de
réserves de change. De telles stratégies ne furent possibles que par des politiques de prédation sur le commerce international, qui
induisirent dans les pays développés une forte déflation salariale.
Cette dernière a abouti simultanément à l’endettement des ménages et à la baisse de leur solvabilité. Dans un contexte marqué par la
libéralisation financière, cet endettement suscite une explosion de l’innovation financière. On a ici les causes profondes de la crise
actuelle qui était le type même de situation que les propositions originelles de Keynes visaient à empêcher. Opérer un retour sur les
débats qui ont entouré la naissance des accords de Bretton Woods ainsi que leur application permet de mieux comprendre les enjeux
de la construction d’un système alternatif.
…………………………………………………………………………………………………………………………………
4) Cochez la (les) mauvaise(s) assertion(s). La constitution d’un marché mondial du capital date des
années 1980 avec ce que l’on appelle les « 3D ». Il s’agissait donc :
a) De remettre la concurrence dans le système financier.
b) De faire disparaître de spécificités bancaires où chaque type de banque s’adressait à une
clientèle spécifique.
c) De favoriser le développement de la sphère financière en concomitance avec la sphère réelle.
d) De permettre à un épargnant japonais ou français de confier son épargne à une compagnie
d’assurance vie qui en placera une partie dans des actions d’une entreprise thaïlandaise.
e) De permettre la levée du contrôle de change.
f) Aucune proposition incorrecte.

1 J. Sapir, Le Krach Russe, Paris, La Découverte, 1998.


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1) La crise financière mondiale qui frappe de plein fouet les pays industrialisés entraîne le naufrage de
grandes banques, fait chuter les marchés et menace les économies de récession. Personne ne semble
capable de dire où va s’arrêter la contagion. Par rapport à cela :
Q/ Cette crise est-elle mondiale ? Justifiez-vous.
La crise a éclaté dans l’immobilier américain et a rapidement gagné les autres marchés du crédit des
ménages américains par plusieurs voies. D’abord, les ménages utilisaient la garantie de leurs biens
immobiliers pour demander et obtenir d’autres crédits (des prêts à la consommation, des prêts
personnels, etc.). Ensuite les pools de crédits à titriser mélangeaient toutes sortes de crédit, et ainsi les
crédits les plus douteux détérioraient la qualité de pools, donc des titres qui étaient émis en
contrepartie. Enfin, il y avait aussi les transferts des risques véhiculés par les titres cheminant dans
des structures qui se finançaient à court terme sur les marchés monétaires, de sorte que la perte de
confiance des investisseurs s’est propagé des titres sur crédits insolvables au marché monétaire de
financement à court terme. En septembre 2008, la crise s’est brutalement aggravée. Elle est devenue
systémique lorsque de nombreuses banques américaines et européennes ont laissé voir qu’elles
n’avaient pas assez de capital pour faire face à la montée de pertes sur les crédits défaillants. Les
banques du monde entier souffrent d’une pénurie de liquidités. Et du même coup, la crise se généralise
à l’ensemble de réseau bancaire de la planète.
2) Expliquez pourquoi les gains de productivité à la base de la régularité de performances économiques
durant la période de « croissance fordiste » ne posaient pas de problèmes de leur partage entre les
salaires et les profits ?
Le travail à la chaîne, la production de masse, la concentration des entreprises ainsi qu’un progrès technique important durant
l’expansion considérable des Trente glorieuses que les théoriciens de l’école de la régulation (Michel Aglietta, Robert Broyer…)
ont désigné par le terme de « croissance fordiste », furent à la base des gains de productivité élevés dont le partage ne posait pas
de problème majeur. Si, durant cette période, les conflits sociaux furent nombreux, il était généralement possible de satisfaire les
revendications des salariés. Les gains de productivité ont ainsi largement servi à augmenter les salaires. Ce qui eut des effets positifs
sur la demande et sur la croissance. Mais ces gains de productivité furent assez élevés pour permettre également des hausses
sensibles du profit, et donc de l’investissement, ainsi qu’une faible réduction du temps de travail.
…………………………………………………………………………………………………………………………………
3) Montrez que la préoccupation de la question des cycles dans l’évolution de l’économie internationale
est aussi cyclique que les cycles eux-mêmes ?
L’intérêt des économistes pour les cycles est lui-même cyclique. Fortement marqué avant 1945, il décline au cours des Trente
glorieuses à une époque où les politiques keynésiennes se faisaient fort de lisser les mouvements de l’économie. Ce thème
réapparaît avec force au cours des années 1980 alors que l’économie devient plus concurrentielle. De 1978 à 2010, l’économie
française a connu une succession de périodes de récession et d’expansion. Un même phénomène est observable dans tous les pays
développés. La déréglementation partielle du marché du travail, par exemple, a accentué l’ampleur de ces fluctuations. La
désindexation des salaires sur les prix et la plus grande liberté accordée en matière de licenciements permettent aux entreprises de
comprimer leurs coûts en périodes de ralentissement économique mais contribuent à pénaliser la demande. Les ralentissements
économiques sont donc aujourd’hui plus marqués qu’au cours des Trente glorieuses.
4) Indiquez la (les) proposition(s) incorrecte(s) :
a. Le marché financier a parfois été détourné de son rôle d’instrument de restructurations
industrielles.
b. Durant les années 1980, des opérations financières, parfois étrangères à toute logique
productive et dont l’unique objectif était le gain rapide, se sont multipliées.
c. Le marché financier sert davantage à la spéculation qu’au financement des entreprises.
d. Les marchés financiers semblent parfois dicter leurs lois aux entreprises.
e. Avec la globalisation et les facilités d’accès à l’information, le risque de krachs boursier
augmente.
f. Aucune proposition incorrecte

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1) Quels sont les termes de débat autour de la mondialisation, dans son entendement « globalisation »?
On peut retenir trois principaux débats portant sur la mondialisation :
• La sphère politique : D'une part, le rôle nouveau de l'Etat et la question de sa souveraineté : dépérissement de l'Etat-nation ?
quelles marges de manœuvre des politiques publiques ? D'autre part, la question de l'organisation du pouvoir à l'échelle
internationale : l'hégémonie d'une puissance nationale ou une gouvernance économique mondiale ? la nature de cette dernière :
démocratique ou bureaucratique ?
• La sphère économique : les effets de la mondialisation sur le développement permettent-ils une convergence entre nord et sud ? la
mondialisation aggrave-t-elle au contraire les inégalités entre les pays et au sein d'un même pays ? Ce débat s'organise aussi autour
de la question du rapport entre régionalisation et mondialisation : ces deux mouvements s'opposent-ils ou expriment-ils une même
tendance ?
• La sphère culturelle : y a-t-il homogénéisation ou différenciation des modes de pensée, des modes de vie ? assiste-t-on à un
mouvement vers l'universalité des valeurs ?
…………………………………………………………………………………………………………………………………
2) Montrez comment, après la période glorieuse de la « croissance fordiste », une substitution partielle
d’une régulation de l’économie par le marché à une régulation par l’Etat a expliqué le retour des cycles
économiques dans l’évolution de l’économie internationale ?
Après la période glorieuse de la « croissance fordiste », certains pays ont mis en œuvre des politiques contra-cycliques. Mais
globalement les politiques conjoncturelles contra-cycliques sont abandonnées au profit d’une politique d’inspiration monétariste qui,
dans tous les cas, privilégie la stabilité des prix. Face à l’ampleur de la récession 2008/2009, les Etats des pays développés ont
renoué avec les politiques de relance ; certaines, comme celle des États-Unis ont été particulièrement vigoureuses.
Au final, une substitution partielle d’une régulation de l’économie par le marché à une régulation par l’Etat explique donc le retour des
cycles économiques. Il n’en demeure pas moins que l’Etat a toujours une petite marge de manœuvre pour agir sur les cycles.
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3) La crise financière mondiale qui frappe de plein fouet les pays industrialisés entraîne le naufrage de
grandes banques, fait chuter les marchés et menace les économies de récession. Personne ne semble
capable de dire où va s’arrêter la contagion. Par rapport à cela :
Q/ Quelle est la bonne réponse économique ?
Tout le monde sait maintenant que les économies occidentales vont glisser en récession. Mais bien de
choses vont dépendre de l’ampleur que prendra celle-ci. Si les ménages réduisent leur consommation
plus qu’on ne le constate aujourd’hui parce qu’ils vont subir des pertes réelles des revenus et parce
que en occident, beaucoup doivent encore apurer des dettes contractées dans l’immobilier, le Pib va
chuter et le chômage va croître. Qui dit baisse de la production, dit baisse amplifiée des marges de
profits, donc réduction des investissements, voire incapacité des entreprises à rembourser
l’endettement précédemment contracté. Il faut donc que les pouvoirs publics agissent de manière
coordonnée pour que la récession ne se transforme pas en dépression. Dans tous les cas de figure, on
n’échappera donc pas à une contraction de la dette privée et, en contrepartie, à une augmentation très
importante mais légitime et nécessaire de la dette publique.
4) Cochez la (les) mauvaise(s) assertion(s). Les marchés financiers semblent parfois dicter leurs lois aux
entreprises. Pour satisfaire les marchés, les entreprises doivent faire des efforts de réduction de leurs
coûts de production. Ce qui peut les amener à :
f) Se recentrer sur leurs activités principales et plus rentables en « externalisant » les autres activités.
g) Mettre en place des instruments de régulation.
h) Délocaliser les activités.
i) Réduire la masse salariale en licenciant et en multipliant les plans sociaux.
Prendre en compte le long terme et les cycles économiques
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1) Au regard du cours « des questions d’économie internationale », comment interprétez-vous les initiatives de Mr
SARKOZY et de Mme MERKEL pour la fiscalisation de transactions financières dans un monde globalisé ?
A l’occasion de la crise financière de 2008, profitant de l’émoi suscité dans l’opinion publique par certaines pratiques financières, les
administrations fiscales des certains pays occidentaux (notamment les États-Unis puis la France…) ont mis à mal le secret bancaire
en Occident en rendant public l’existence de listes de contribuables suspectés de fraude fiscale. La Suisse, par exemple, a été mise à
contribution pour coopérer avec la justice américaine dans cette perspective. Cette démarche, adoptée par ailleurs par Mr Sarkozy et
Mme Merkel à travers le train des mesures visant à améliorer l’échange d’informations, la transparence et la traçabilité des
transactions financières dans les pays européens, pourrait marquer la fin du secret bancaire suisse et s’étendre à d’autres « paradis
fiscaux ».
…………………………………………………………………………………………………………………………………
2) Montrer comment l’Etat, en mettant en œuvre des politiques contra-cycliques, a joué un rôle de
régulateur de l’économie au courant de la longue période de croissance appelée « la croissance
fordiste » ?
L’Etat a joué un rôle de régulateur de l’économie en mettant en œuvre des politiques contra-cycliques. Ce rôle de l’Etat s’est adossé
sur la diffusion du taylorisme dans les entreprises ; l’institutionnalisation des relations entre les syndicats, le patronat et l’Etat et
aussi sur la protection sociale qui, du fait de socialisation des revenus, avait rendu la consommation moins dépendante des
éventuelles fluctuations économiques.
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3) Dans la gouvernance mondiale, qu’est ce qui explique le passage du G7 au G20 ?
Suite à la crise économique et financière à partir de 2008, en matière de gouvernance mondiale, il a été convenu d’accroître la
représentation des pays émergents. Le G7 laisse la place au G20 en tant que directoire de l’économie mondiale. Représentant 85%
de l’activité économique mondiale, le G20 a une légitimité supérieure au G7 mais sa représentativité démographique est moins
évidente. Au départ, 6 pays (Etats6Unis, japon, Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni) se sont réunis le 15 novembre 1975 afin de
discuter de leurs déséquilibres économiques, en pleine récession liée au premier choc pétrolier. Le G6 était devenu le G7 avec le
Canada, puis G8 avec l’accueil de la Russie. Ce club des « pays les plus industrialisés » s’était longtemps considéré comme le
« directoire officieux de l’économie mondiale ». Il est désormais détrôné par le G20. C’est par un simple communiqué de la maison
blanche que le G20 a été pérennisé et intronisé comme « principal forum économique mondial ». Les économies émergentes
participeront à part entière à la gouvernance de la mondialisation. Le’ G7 est devenu inopérant. Le G20 s’est montré bien plus actif,
ce qui peut s’expliquer, il est vrai, par la situation de crise.
…………………………………………………………………………………………………………………………………
4) Indiquez la (les) proposition(s) incorrecte(s) :

g) Le marché financier a parfois été détourné de son rôle d’instrument de restructurations


industrielles.
h) Durant les années 1980, des opérations financières, parfois étrangères à toute logique
productive et dont l’unique objectif était le gain rapide, se sont multipliées.
i) Le marché financier sert davantage à la spéculation qu’au financement des entreprises.
j) Les marchés financiers semblent parfois dicter leurs lois aux entreprises.
k) Avec la globalisation et les facilités d’accès à l’information, le risque de krachs boursier
augmente.
l) Aucune proposition incorrecte
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1) Au regard de la configuration économique mondiale, on note que le libre-échange s’appuie sur la théorie
économique dominante et sur l’expérience historique. Qu’est ce qui explique dès lors le renouveau des thèses
protectionnistes ?
Si la dynamique du commerce international tend à favoriser la constitution des monopoles, alors il semble que le protectionnisme soit
justifié pour contrôler les abus de position dominante des monopoles étrangers ou bien empêcher leur constitution. Selon PAUL
KRUGMAN, l’imperfection de la concurrence constituait l’argument théorique suffisant pour réfuter les thèses du libre-échange. La
première réponse à cette objection vint de la théorie des marchés contestables selon laquelle la concurrence peut être inexistante au
plan matériel, mais toutefois jouer son rôle. En effet selon cette théorie, une entreprise en situation de monopole est contrainte de se
soumettre aux exigences de la concurrence si elle ne veut pas voir surgir de nouveaux concurrents. La seconde réponse est que
l’intervention protectionniste suscite des représailles et provoque au final une dégradation économique de tous les protagonistes.
…………………………………………………………………………………………………………………………………
2) Montrez comment la désintégration du cadre fixé par les institutions de Bretton Woods a permis aux
Etats-Unis d’affirmer leur hégémonie monétaire jusqu’à provoquer la crise financière que nous avons
connu en 2008.
La gestion par les Etats-Unis des Institutions de Bretton Woods fut désastreuse. Non seulement les
Etats-Unis ont instrumentalisé le système en leur faveur, mais ils s’en sont servis comme levier pour
mettre en oeuvre une idéologie du « tout marché ». Ceci a conduit à l’éclatement du système en 1973 et
à la mise en place d’une hégémonie financière et monétaire américaine qui a reproduit les pathologies
de l’hégémonie britannique antérieure. Aujourd’hui la crise du système est multiple.
Le système est en crise parce que l’économie américaine est profondément en crise et parce que les
Etats-Unis ne sont plus la puissance hégémonique. Le système est en crise parce que la libéralisation
des règles financières a abouti à ouvrir des espaces de spéculation multiples (depuis les contrats à
terme sur les matières premières jusqu’aux instruments financiers dérivés) comme Keynes l’avait
prévu. Ces espaces de spéculation multiples interdisent aux différents pays d’avoir une véritable
souveraineté économique sauf dans les politiques de prédation sur leurs voisins ou sur le commerce
international.
3) La crise financière mondiale qui frappe de plein fouet les pays industrialisés entraîne le naufrage de
grandes banques, fait chuter les marchés et menace les économies de récession. Personne ne semble
capable de dire où va s’arrêter la contagion. Par rapport à cela :
Q/ Faut-il mettre en place de nouvelles régulations ?
Les crises, comme on l’a montré, sont inhérentes au système capitaliste. Il serait donc van de
prétendre empêcher leur répétition au fil des cycles financiers. Il est important, en revanche, de mettre
en place les régulations qui permettront d’amortir ces convulsions cycliques. Pour ce faire, il faut
d’abord mieux maîtriser le levier de l’endettement au sein du système bancaire lui-même. Il s’agit
d’exercer un contrôle plus vigilant sur l’accroissement du volume des crédits, qui entraîne l’ensemble
des agents économiques dans une spirale d’endettement liée à une hausse à terme insoutenable du
prix des actifs. Pour éviter ce dérapage, il faut contraindre les banques à se doter d’une couverture en
principal plus importante et surtout modeler cette contrainte en fonction de la dynamique des cycles
financiers. C’est ce qu’on appelle se doter de « provisions pour risques systémiques » que les banques
devraient constituer dans la phase euphorique du risque, c’est-à-dire de provisions contra-cycliques
qu’elles ne font pas spontanément, bien au contraire.
4) Indiquez la (les) proposition(s) incorrecte(s) :

g. Le marché financier a parfois été détourné de son rôle d’instrument de restructurations


industrielles.
h. Durant les années 1980, des opérations financières, parfois étrangères à toute logique
productive et dont l’unique objectif était le gain rapide, se sont multipliées.
i. Le marché financier sert davantage à la spéculation qu’au financement des entreprises.
j. Les marchés financiers semblent parfois dicter leurs lois aux entreprises.
k. Avec la globalisation et les facilités d’accès à l’information, le risque de krachs boursier
augmente.
l. Aucune proposition incorrecte
UNIVERSITE DE LUBUMBASHI SERIE KAHLEHBH
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES NOM : …………………………………
ET DE GESTION POST-NOM :…………………………
DEPARTEMENT DE SCIENCES DE GESTION
EXAMEN DU COURS DE QUESTIONS PRENOM:…………………………….
D’ECONOMIE INTERNATIONALE
PROF. KILONDO (24 SEPTEMBRE2012) L2 GESTION ………………….

SERIE KAHLEHBH

1) Au regard du cours « des questions d’économie internationale », comment interprétez-vous le fait que les Etats
commencent à financer le système bancaire et financier privé pourtant dans un monde globalisé dans
l’entendement de Francis FUKUYAMA ?
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2) Pour certains analystes, avec la crise financière de 2008, on vient ainsi de consacrer la victoire
posthume de John Maynard KEYNES au sujet du rôle des institutions de Bretton Woods. Qu’en pensez-
vous ?
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3) Montrez comment le développement des marchés financiers provoque des tensions financières.
Le marché financier a parfois été détourné de son rôle d’instrument de restructurations industrielles. Il
sert davantage à la spéculation qu’au financement des entreprises. Les marchés financiers semblent
parfois dicter leurs lois aux entreprises.
4) Indiquez la (les) proposition(s) incorrecte(s) :
m) Le marché financier a parfois été détourné de son rôle d’instrument de restructurations
industrielles.
n) Durant les années 1980, des opérations financières, parfois étrangères à toute logique
productive et dont l’unique objectif était le gain rapide, se sont multipliées.
o) Le marché financier sert davantage à la spéculation qu’au financement des entreprises.
p) Les marchés financiers semblent parfois dicter leurs lois aux entreprises.
q) Avec la globalisation et les facilités d’accès à l’information, le risque de krachs boursier
augmente.
r) Aucune proposition incorrecte.
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D’ECONOMIE INTERNATIONALE
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1) Montrez que la gouvernance mondiale traditionnelle s’est révélée défaillante.


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2) La crise financière mondiale qui frappe de plein fouet les pays industrialisés entraîne le naufrage de
grandes banques, fait chuter les marchés et menace les économies de récession. Personne ne semble
capable de dire où va s’arrêter la contagion. Par rapport à cela :
Q/ Pourquoi n’a-t-on pas vu venir cette crise et ne l’a-t-on pas prévenue ?
Théoriquement, des indicateurs simples devraient nous avertir de la menace d’une crise. Quand le crédit
croit plus vite que le revenu, il y a risque évident du dérapage. Si le crédit répondait aux règles
prudentielles ordinaires, en effet, il devrait y avoir un rapport à peu près constant et équilibré entre le
crédit distribué dans un pays et le PIB de ce dernier. Si le crédit, en revanche, croit plus vite que la
richesse réelle du pays, cela veut dire qu’il est tiré non pas par la valeur de la production nouvelle, mais
par une anticipation périlleuse de la valeur des éléments du patrimoine. C’est ce qu’on a observé dans
toutes les crises financières. Dans une période dite d’expansion, les banques ont ainsi tout intérêt à
prêter beaucoup, et donc à s’endetter beaucoup. Aussi, le levier du crédit conduit-il à tous les excès
sans que personne ne perçoive le danger de cet emballement.
3) Montrer comment sur l’échiquier de l’économie internationale, l’économie passe d’une économie
d’endettement à une économie de marché financier.
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4) Cochez la (les) mauvaise(s) assertion(s). Les marchés financiers semblent parfois dicter leurs lois aux
entreprises. Pour satisfaire les marchés, les entreprises doivent faire des efforts de réduction de leurs
coûts de production. Ce qui peut les amener à :

j) Se recentrer sur leurs activités principales et plus rentables en « externalisant » les autres activités.
k) Mettre en place des instruments de régulation.
l) Délocaliser les activités.
m) Réduire la masse salariale en licenciant et en multipliant les plans sociaux.
n) Prendre en compte le long terme et les cycles économiques.
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1) La crise financière mondiale qui frappe de plein fouet les pays industrialisés entraîne le naufrage de
grandes banques, fait chuter les marchés et menace les économies de récession. Personne ne semble
capable de dire où va s’arrêter la contagion. Par rapport à cela :
Q/ Quelle gouvernance demain pour les banques ?
La régulation renvoie à la question de la gouvernance des banques. Si on examine la manière dont les
choses se sont passées dans les établissements bancaires ces dernières années, on s’aperçoit que
beaucoup d’opérations très aventureuses étaient inscrites dans les structures de rémunération des
opérateurs et couvertes par leurs hiérarchies. Bien plus, ces dernières incitaient les opérateurs à aller
dans ce sens et à prendre des risques parfois inconsidérés. Le trader était poussé à réaliser des
performances sur les opérations de court terme par une politique de bonus mensuel.
La question de la gouvernance est donc cruciale. Elle doit faire partie intégrante de la réforme de la
régulation financière. Il revient aux régulateurs de poser les principes de la gouvernance d’une manière
autrement plus contraignante que les chartes de gouvernance qui ont fleuri après la crise de 2002.
L’ensemble des dispositifs qui vont limiter les profits des banques va y aider en mettant un terme aux
rémunérations insensées.
2) Quels sont les déterminants de la reconversion industrielle des pays développés à économie de marché ?
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3) Qu’est-ce qui explique la compétitivité de l’Euro vis-à-vis du dollar- sur l’échiquier international ?
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4) Indiquez la (les) proposition(s) incorrecte(s) :

a. Le marché financier a parfois été détourné de son rôle d’instrument de restructurations


industrielles.
b. Durant les années 1980, des opérations financières, parfois étrangères à toute logique
productive et dont l’unique objectif était le gain rapide, se sont multipliées.
c. Le marché financier sert davantage à la spéculation qu’au financement des entreprises.
d. Les marchés financiers semblent parfois dicter leurs lois aux entreprises.
e. Avec la globalisation et les facilités d’accès à l’information, le risque de krachs boursier
augmente.
f. Aucune proposition incorrecte

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