Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                

Ederasme TH 2018 Manikcaros

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 697

UNIVERSITÉ PARIS 13

UFR, LETTRES, SCIENCES DE L’HOMME ET DES SOCIÉTÉS

THÈSE

Pour obtenir le grade de

DOCTEUR DE L’UNIVERSITÉ PARIS 13

EN SCIENCES DU LANGAGE

PRÉDICATS ET ARGUMENTS DANS LA TERMINOLOGIE


MILITAIRE FRANCAISE AU XXI ° SIECLE
(Volume I)

Présentée et soutenue publiquement par

Frédéric MANIKCAROS

Le 16 novembre 2018

DIRECTEUR DE THÈSE

Gérard PETIT

JURY

M. Olivier BERTRAND, PR, Université de Cergy, rapporteur


Mme Annie BERTIN, PR, Université de Paris Nanterre, rapporteur
M. Pierre-André BUVET, MCF, Université Paris 13
Mme Chantal ZABUS, PR, Université Paris 13
M. Ramuntcho GARDERES, Colonel, ministère des armées
M. Gérard PETIT, Université Paris Nanterre
A Marie-Caroline, mon épouse
qui m’a tant soutenu pendant ces longues
années de préparation

2
REMERCIEMENTS

Après toutes ces années qui ont conduit à l’élaboration de ma thèse, je tiens à
remercier toutes les personnes qui « de près comme de loin » ont contribué à son élaboration.

Tout d’abord je remercie vivement mon directeur de thèse, monsieur Gérard PETIT
qui m’a aidé à appréhender les sciences du langage - matière tout à fait nouvelle pour le
militaire que je suis - et qui par sa patience et ses conseils avisés m’a permis de mener à bien
ce travail. Je lui en suis extrêmement reconnaissant.

Je remercie aussi particulièrement monsieur Salah MEJRI pour la confiance qu’il m’a
accordé en acceptant mon inscription au sein du laboratoire qu’il dirigeait et les
encouragements qu’il me témoigne encore aujourd’hui.

Mes vifs remerciements s’adressent également à monsieur Pierre-André BUVET,


responsable de l’équipe émergente « Textes Théories Numérique » qui a accepté d’être aussi
mon co-directeur de thèse et de suivre la finalisation de mon étude.

Je suis également reconnaissant aux membres du jury : mes rapporteurs, madame


Annie BERTIN et monsieur Olivier BERTRAND qui ont passé tant d’heures à réviser mon
travail pour l’enrichir avec leurs observations, madame Chantal ZABUS qui a bien voulu
participer à ma soutenance en étant la présidente du jury. Enfin le colonel Ramuntcho
GARDERES qui m’a soutenu, encouragé, conseillé pour progresser dans mes recherches . Ils
ont lu mon étude et ont apporté des remarques bienveillantes et nécessaires pour approfondir
d’autres pistes de recherche.

Je me dois également de citer dans le corps professoral et des chercheurs celles et ceux
qui par leur soutien, leurs encouragements, leur présence, leurs conseils et leur bonne humeur
m’ont aidé à continuer dans des moments de doute. Au sein du TTN : Xavier-Laurent
SALVADOR, Fabrice ISAAC et Aude GREZKA qui pendant des années nous a « cornaqué »
remplacée par Lichao ZHU qui nous dirige avec la même passion.

3
Des enseignants de Paris 13 comme d’autres universités : Marie-Hélène VIGUIER,
Christine JACQUET-PFAU, Sylvie MONTJEAN-DECAUDIN et Mathieu GUIDERE. Loïc
DEPECKER, Astrid GUILLAUME et Anne-Sophie CONDETTE-MARCANT, m’ont
prodigué, par leurs conseils, leur amitié, leur soutien, leurs expériences universitaires et de
chercheur une aide précieuse à la concrétisation de la thèse.

Un grand merci aux doctorantes et doctorants avec lesquels j’ai partagé des moments
inoubliables de cohésion, d’entente cordiale et d’échanges culturels : Carmen GONZALEZ
MARTIN, Marcelina BANKOWSKA, Johanna KRYMARYS, Maryam ERFANI, Cherif
SADAOUI, Sarah SANDRÉ, Hannah FREUNDLICH, Laëtitia HAROUTUNIAN, Imen
MIZOURI, Abdelhadi ROUAM, Wissam RAIS, Naïma BOUDEME, Abderahim
MOUSSAOUER, Walid DEKDOUK et Elodie CHEVREUX. J’en oublie sans doute et je
m’en excuse.

Je voudrais aussi insister sur le rôle essentiel qu’ont joué les personnels administratifs
de notre université particulièrement notre Ecole doctorale ERASME, son directeur monsieur
Gilles BROUGERE et madame Viviane BIRARD. Au Bureau de la Recherche et des Études
Doctorale : mesdames Betty VEZIAT MANIJEAN, Nathalie GODIN, monsieur Loïc
PLESEL et dans un autre service Salima BENZIDANE.

Enfin je témoigne toute ma gratitude à ma famille, qui grâce à leur soutien et leur
affection ont favorisé l’aboutissement de mon travail : mon épouse Marie-Caroline à qui je
dédie ma thèse, mes parents, ma belle-mère Marie-Thérèse BELLAGAMBA, les familles
BAUSTERT, BIANCHO, CHABOT, CHASTAGNIER et HEBRARD. Mes amis, Bernadette
et Gilbert BOUTIGNY, qui m’ont encouragé par leur présence, et tout l’intérêt porté à mes
recherche ainsi que Myriam DIDRY et sa famille, Guy Le MARREC, Véronique
COUTURIER, Dorothée SUDANT, Catherine CORDIER, Khalid CHARKI, Elodie DIAZ,
Patricia PULIGA, Anastasia TSAGKARAKIS, Nicolas IATRIDIS, Vicky Dimitriou et Jean-
Jacques, Stamatia SOFIOU, Elena ALCADE PEÑALVER, Montserrat CUNILLERA
DOMENECH, Juliette SCOTT, Anna CORREIA, Emmanuelle TRAVET, Arabelle
BAUDETTE-ELLEWI, Laëtitia GERARD, Marie-Laure HERAULT, Maëlle Le BIHAN,
Patrice MOYEUVRE, les Sœurs Clarisses de Vermand, Tran Thuy DUONG et Nhung
PHAM.

4
TABLE DES MATIERES

Symboles et abréviations 11

Avant-propos 17

Introduction 20
1. Origine et objectif de la thèse 21
2. Quelques éclaircissements 22
3. Méthodologie 30
4. Plan de la thèse 34

PREMIÈRE PARTIE : Méthodologie et premiers constats 40

CHAPITRE 1 : Problématique de la terminologie militaire 41


1. Termes et description dans la terminologie 41

1.1. Définition et caractéristiques de la terminologie 41

1.2. Termes et description dans la terminologie 45

1.2.1. Langue de spécialité en tant que langue naturelle 45

1.3. Problématique des termes militaires 48

1.3.1. Définir la terminologie militaire 49

1.3.1.1. Armée et militaire 49

1.3.1.2. La langue militaire 51

1.3.1.3. Liens entre la langue militaire et la langue générale 53

1.4. Point de situation des études sur la langue militaire et leurs problématiques 57

1.4.1. Etudes antérieures sur la langue militaire 57

1.4.1.1. Point de vue terminologique 60

1.4.1.2. Problème de traduction 63

1.4.1.3. Approche socioterminologique 66

1.4.1.4. Approche didactique 70

1.4.1.5. Approche psycho-linguistique 74

1.4.2. Problèmes soulevés 74

2. Les dictionnaires de spécialité 76


2.1. La « Dictionnairique » et la lexicographie 77

5
2.2. Les dictionnaires de langue de spécialité 78
2.3. Les dictionnaires militaires 80
2.4. Les dictionnaires militaires bilingues 81
2.5. Description du dictionnaire militaire 83
3. Description du terme dans le cadre de la phrase 86

CHAPITRE 2 : Description des termes militaires des classes d’objets 89

1. Une nouvelle méthodologie pour décrire les termes militaires : les classes d’objets 89

1.1. Introduction théorique 89


1.2. Cadre théorique 90
1.2.1 Postulat du modèle des classes d’objets 90
1.2.2. Principes d’analyse 94
2. Description de la langue spécialisée à l’aide des classes d’objets 94
2.1. Application à différentes langues spécialisées 95
3. Illustration de la réalisation des opérations avec les classes d’objets 98
3.1. La Lemmatisation 98
3.2. Codage par catégories 99
3.3. Dégroupement des catégories syntaxiquement complexes 100
3.4. Dictionnaire des arguments 101
3.5. Dictionnaire des prédicats 103
4. Construction d’un corpus spécialisé 106
4.1. Traitement des textes militaires 108
5. Conclusion 108

DEUXIEME PARTIE : Les prédicats dans le cadre des activités militaires


opérationnelles 110

CHAPITRE 3 : Etude des prédicats nominaux 111


1. Objectifs 111
2. Les définitions de l’action 112
2.1. Définitions générales des dictionnaires 112
2.2. Le point de vue militaire 112
2.3. La « notion d’action » en linguistique 116
3. Etude générale de l’action 118
3.1. Propriétés générales 118
3.1.1. Agentivité 118

6
3.1.2. Intentionnalité 120
3.1.3. Reprise par un classifieur d’action – l’anaphore 121
3.1.4. Reprise par l’expression « le faire » 125
3.1.5 Actualisation par des verbes supports appropriés 126
3.2. Point de situation des classes : action, état et évènement 127
3.2.1. Les actions et les états 127
3.2.1.1 Analyse avec des verbes supports aspectuels de type inchoatif 129
3.2.1.2. Analyse avec l’aspect terminatif et l’emploi du verbe sortir 130
3.2.2. Les actions et les évènements 131
4. Substantifs prédicatifs et verbes supports 132
4.1. Substantifs prédicatifs 132
4.1.1. Morphologie des prédicats nominaux 133
4.1.2. Prédicats nominaux et verbaux 135
4.2. Verbes supports 136
4.2.1. Descriptif et remarques 136
4.2.2. Illustrations syntaxiques des verbes supports faire, prendre et donner 138
4.2.3. Extensions – Variantes lexicales et supplétives 139
4.2.4. Verbes supports aspectuels 144
4.2.4.1. L’aspect inchoatif 146
4.2.4.2. L’aspect progressif 150
4.2.4.3. L’aspect terminatif 152
4.2.4.4. L’aspect itératif 153
4.2.4.5. L’aspect intensif 156
5. Les restructurations 158
5.1. Verbes supports passifs 158
5.1.1. Définition du « passif » et généralités 158
5.2. Les constructions converses 159
5.3. Remarques sur les verbes supports standards-converses 161
5.4. Les constructions réciproques 163
5.5. Les constructions évènementielles 164
6. La détermination nominale 168
7. Les prédicats appropriés d’action 173
8. Conclusion 178

CHAPITRE 4 : Préparations militaires en temps de paix 180

1. Introduction 180

7
1.1. La suspension du service national 180
1.2. Vers une armée de professionnels 181
2. Les actions de recrutement 181
3. Constitution d’une composante terrestre de théâtre 184
3.1. <Montée en puissance> 184
3.2. <Affectation> 187
3.3. <Stationnement> 191
3.4. <Déploiement> 193
4. Les actions dans l’enceinte militaire 196
4.1. <Entraînement> 196
4.2. <Inspection> 202
4.3. <Approvisionnement> 208
5. Actions de sûreté 211
5.1. <Surveillance> 212
5.2. <Patrouille> 216
5.3. <Alerte> 219

CHAPITRE 5 : Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issus de l’engagement 224

1. Introduction 224
2. <Combat> 225
2.1. <Tir> 231
2.2. <Mouvement> 237
3. <Opération> 249
3.1. Opération offensive 253
3.1.1. <Embuscade> 253
3.1.2. <Contact> 257
3.1.3. <Attaque> 262
3.1.4. <Bombardement> 268
3.1.5. <Destruction> 271
3.2. Opération défensive 274
3.2.1. <Défense> 274
3.2.2. <Action d’emploi des mines> 279
3.3. Actions transversales 281
3.3.1. <Coopération> 282
3.3.2. <Appui> 287
3.3.3. <Ordre> 291

8
3.3.4. <Communication> 297
4. Suspension du combat : <trêve> 301
5. Conclusion 306

TROISIÈME PARTIE : Les Arguments des opérations terrestres 307

CHAPITRE 6 : Les Humains militaires 308

1. Trait de type [humain militaire] et ses classes d’objets 308


1.1. Définition linguistique de la notion d’humain 309
1.2. Trait de type [humain militaire] 313
1.3. Avantages et contraintes du trait de type [humain militaire] 315
1.4. Typologie des classes d’objets de trait de type [humain militaire] 318
2. Humains prédicatifs 320
2.1. <Humain de rôle> 320
2.1.1. <Humain hiérarchique> 322
2.1.1.1. <Fonction> 323
2.1.1.2. <Grade> 326
2.1.1.3. <Titre> 329
2.1.2. <Soldat> 331
2.1.2.1. <Soldat générique> 335
2.1.2.2. <Soldat fonction> 337
2.2. <Humain relationnel> 341
2.3. <Humain d’action> 343
3. Humains argumentaux 347
3.1. <Humain collectif> 347
3.1.1. <Humain collectif inorganisé> 351
3.1.2. <Humain collectif organisé> 355
3.1.2.1. <Humain collectif occasionnellement structuré> 356
3.1.2.2. <Humain collectif structuré> 359
3.2. Appellatif 366
4. Conclusion 368

CHAPITRE 7 : Les inanimés concrets 369


1. Le trait de type [inanimé concret] et ses classes d’objets 369
2. <Arme> 377
2.1. <Arme blanche> 381

9
2.2. <Arme à feu> 383
2.2.1. <arme à feu individuelle> 387
2.2.2. <Arme à feu collective> 389
2.3. <Munitions> 392
2.3.1. <Balle et obus> 394
2.3.2. <Missile> 396
2.3.3. <Grenade> 399
2.3.4. <Mine> 401
2.3.4.1. <Mine terrestre> 404
3. <Véhicule> 406
3.1. <Véhicule terrestre> 410
3.1.1. <Véhicule terrestre d’attaque> 413
3.1.2. <Véhicule terrestre de transport> 416
4. Conclusion 418

CHAPITRE 8 : Les locatifs 420

1. La classe des locatifs 420


1.1. Définitions 420
2. <Etablissement militaire> 431
2.1. <Lieu de défense> 434
2.1.1. <Fortification> 435
2.1.2. <Poste de garde> 440
2.2. <Lieu de stockage> 442
3. <Zone fonctionnelle> 445
3.1. <Lieu de conflit> 448
3.2. <Terrain d’entraînement> 451
3.3. <Champ de mines> 453
3.4. <Point de repère> 454
4. Conclusion 456

CONCLUSION 457

BIBLIOGRAPHIE 464

CORPUS UTILISÉ 475

INDEX 480

10
SYMBOLES ET ABREVIATIONS

Abréviations pour les traits syntactico-sémantiques :

act action
ani animal
évé événement
hum humain
inc inanimé concret
loc locatif
tps temps
vég végétal

Autres abréviations :

Adj adjectif
Adv adverbe
ADVtps adverbe de temps
AU forme lemmatisée du morphème amalgamé (à, le, à la, à les)
Aux verbe auxiliaire
CE forme lemmatisée du déterminant démonstratif (ce, cet, cette, ces)
COD complément d’objet direct
COI complément d’objet indirect
Dét déterminant
DU forme lemmatisée du déterminant partitif (de, la, du)
E élément vide
GN groupe nominal
Imp impératif
LE forme lemmatisée de l’article défini (le, l’, la, les)
Modif modifieur
Mvt mouvement
N nom
N0 nom en position de sujet
N1 nom en position de complément d’objet direct
N2 nom en position de complément d’objet indirect
Narg nom-argument
11
Nbr nombre
Ncla nom classifieur
Ncomp nom complémenteur
Nloc nom du locatif
Npc nom de partie du corps
Npr nom propre
Npréd nom prédicatif
P phrase
Préd prédicat
Que P phrase introduite par que
SON forme lemmatisée du déterminant possessif (son, sa, ses)
UN forme lemmatisée de l’article indéfini (un, une, des)
V verbe
Vasp verbe support à valeur aspectuelle
Vinf verbe à l’infinitif
Vpréd verbe prédicatif
Vrac racine verbale
Vsup Verbe support
W complément circonstanciel ou adverbe quelconque

Symboles :

? phrase ou expression acceptable ou douteuse


* phrase ou expression inacceptable
<> indication des classes d’objets
[] indication des traits syntactico-sémantiques
= relation synonymique ou paraphrastique
≠ relation non synonymique ou non paraphrastique
Ø déterminant zéro

Abréviations particulières pour le corpus

Afin de retrouver l’origine des phrases illustrant nos analyses, nous avons établi des
abréviations spécifiques à chaque source. Exemple la revue Armées d’aujourd’hui d’août
2010 comportera le « sigle » suivant : AA352-08-10-12 :

12
- AA = Armées d’Aujourd’hui

- 352 = numéro du magazine

- 08 = mois d’août

- 10 = année 2010

- 12 = page 12 (d’où est extrait la phrase)

Pour certaines revues, il n’est pas fait mention du mois et quelquefois de la date.

Voici donc toutes les correspondances aux différentes sources (détaillées en fin de mémoire) :

- AA : Armées d’Aujourd’hui
- AAP06 : glossaire OTAN de Termes
- AAP15 : glossaire OTAN des abréviations
- ActTerFut : action terrestre future
- Agda14 : Agenda artillerie 2014
- Aid MédPo : Aide médicale à la population
- ALAT-16 : Revue ALAT
- AMCUI : Aide mémoire commandant d’unité infanterie
- AngOps : anglais opérationnel
- AnStatDéf : annuaire statistique défense
- APGénOpInt6-14 : Appui du génie aux opérations interarmées
- ArméLib : Reconstruire armée au Liban
- ArmFrGrGue : armée française dans la grande guerre
- ArtMag : Magazine d’artillerie
- AsMilFor : Assistance militaire force étrangère
- BdD : Modernisation des Bases de défense
- BQ : Bulletin Quotidien presse étrangère
- BritIrl : armée britannique en Irlande du nord
- CahCav11 : Cahiers de la cavalerie
- CapeMil : Cahiers de la pensée militaire
- CDE : Commandement doctrine enseignement
- CDES : Commandement doctrine enseignement militaire supérieur
- CdtBdD : mission d’attribution aux bases de défense
- CESAT : Centre d’études stratégique de l’armée de Terre

13
- Chif15 : chiffre clé 2015
- CGInf-15 : Connaissances générales infanterie
- CirReSof : circulaire recrutement sous-officier
- CM15 : cérémonial militaire
- Codéf : code de la défense
- CodJumil : code de justice militaire
- CohistMil : cours d’histoire militaire
- ConceStrat : concept stratégique OTAN
- ConcEmf : concept emploi des forces
- ContArSta : contribution forces armées pour stabilisation
- ContArPrév : contribution des armées prévention crises extérieures
- ContInsur : contre insurrection
- CopCivMil : coopération civilo-militaire
- CourTact : cours tactique
- Cpt Exe : comptes généraux exercice
- Cyber14 : forces terrestres et cyberespace
- DecDisMil : décret discipline militaire
- DecStOf : décret statut officier
- DetLIObs : détachement liaison observation
- DOCT : doctrine
- DOCTDC : document cadre
- DoctEmpFor : doctrine emploi des forces
- DoctHog : docteur Hogard
- DosStr : dossier stratégique
- DT : doctrine tactique
- EmpAéroc : règlement emploi aérocordage
- EmpTAP : règlement mise à terre des troupes aéroportées
- EquAdt : équipement armée de Terre
- Esorsem : Lettre des Officiers de réserve d’état-major
- EthMil : Ethique militaire face aux conflits
- FI : fiche contact
- Fiche OS : fiche ordre serré
- FiEMATCOM : exercice du commandement
- FoFrExOp : forces française exactions en opérations
- FormIndSof : formation individuelle sous-officier

14
- FrBrtOps : Armée française et britannique en opération
- FT : forces terrestres
- GestCriEx : gestion des crises extérieures
- GloTerOpé : glossaire terminologie opérationnelle
- GPC : gestion des personnes capturées
- HECM : Haut comité évaluation condition militaire
- HélRus16 : Hélicoptères forces russes Syrie
- Inf223-01 : Manuel emploi groupement tactique interarmes infanterie
- InsAvOf : instruction avancement officier
- InsBasm : insurrection au Basmachis
- InsLeRes : instruction langues étrangères réserves
- Infsac : infanterie sacrifiée (roman)
- InsSdh : instruction soutien de l’homme
- InstComb : instruction combat corps à corps
- InstSécuTirs : instruction sur le tir
- IntContAdvI : intervention contre adversaire irrégulier
- IntExSeUr : Intervention extérieur secours d’urgence
- InsBrevpa : Instruction brevet parachutiste
- IntiStrat : intimidation stratégique
- IslSomal : prolifération islamiste Somalie
- LeFeuHB : Le feu de Henri Barbusse
- LetCem : lettre du chef d’état major de l’armée de Terre
- LetDoc : lettre doctrine
- Letirs : lettre de l’Institut de recherche stratégique de l’école militaire
- LivBlanc : livre blanc
- MagInf : Magazine de l’Infanterie
- MCM : mémento cérémonial militaire
- MémCér14 : mémento de cérémonie
- OAPS : opérations aéroportées
- OpsUrb : opérations urbaines
- ORYX : opération oryx
- PersOpé : personnel en opération
- PLM : précis leadership militaire
- PolGuElec : politique de la guerre électronique
- PrépGue : préparation à la guerre

15
- PrépOps : préparation opération interarmées
- PrépOpsT : préparation opérationnelle terre
- PrésOpsInd : préparation opérationnelle individuelle
- ProIntEng : procédures interarmées d’engagement
- ProjLoiFin : projet de loi de finance
- RebRDC : rébellion contre rébellion en RDC
- RébTou : Rébellions Touaregs au Sahel
- Recamp : Renforcement capacité maintien de la paix
- RefEmDéf : référentiel emploi défense
- RefPersCi : Référence emploi personnel civil
- RefTact : réflexion tactique
- Resevac : évacuation des ressortissants
- Rsitoy : Réserve citoyenne
- SasFinMis : sas fin de mission
- Scorp12 : revue scorpion
- SDF : soldat de France
- SIC : système d’information et de communication
- SimAp : simulation en appui
- SMF : service militaire de fortifications
- STAN2565 : Guide chef militaire pour soutien psychologique en opération
- STAN2916 : profil fusée d’ogive
- STAN4224 : évaluation de sécurité des munitions
- STAN4225 : évaluation sécurité des obus de mortiers
- StocMun : stockage munitions en opération
- TIM : Terre Information Magazine
- TTA150 : manuel du sous-officier
- TTA207 : mesures appliquées sur le tir

16
Les militaires avaient renoncé à l’écriture, cantonnant leurs talents
littéraires à la rédaction de fiches d’état-major très formatées. Il faut
écrire. Il n’y a pas d’autre chemin que l’écriture pour structurer ses
réflexions, forger ses propres convictions et mettre de la cohérence dans sa
pensée à fin d’action […]. Faire l’impasse sur l’écriture n’est pas
admissible chez ceux qui se disposent à être des chefs militaires.

(Général d’armée François LECOINTRE, Chef d’état-major des Armées, in


revue Engagement, Printemps 2018, p. 32)

Avant- propos

Nous avons souhaité faire figurer au début de notre thèse cet avant-propos pour que
vous connaissiez mieux l’auteur, sa formation linguistique, ses motivations personnelles et
professionnelles dans l’élaboration de cette étude.

Dans les premières années de thèse, nous avions prévu avec mon directeur de thèse, de
faire une étude contrastive du vocabulaire militaire en français et en grec moderne dont le titre
était : problèmes liés à l’élaboration d’un dictionnaire militaire en français et en grec
moderne. L’objectif étant de créer un dictionnaire, en faisant un parallèle et une analyse
linguistique des deux langues dans la terminologie de l’armée de Terre des deux pays.

(Cette étude était la suite logique de mon master 2 de grec moderne portant sur la
langue militaire en grec moderne. L’objectif était de sensibiliser le département de grec
moderne de l’université de Montpellier sur la complexité de cette langue spécialisée, les
solutions et outils à apporter pour traduire correctement un article d’une revue de défense
compte tenu de l’inexistence de dictionnaires militaires français-grec moderne et seulement de
lexiques inadaptés aux traductions de haut niveau).

17
Mais pour des raisons d’organisation, nous avons donné une nouvelle direction à notre
étude pour se concentrer seulement sur la terminologie militaire française de l’armée de Terre
au XXI° siècle et pour en faire une analyse linguistique complète, comme l’indique le titre sur
lequel nous reviendrons dans l’introduction.

Il faut savoir que les militaires s’intéressent à l’histoire, de leur régiment, leur arme,
écrivent des livres sur leurs missions dans des pays lointains et encore en crise, obtiennent des
prix (cf. 1er salon parisien du livre d’histoire militaire les 15 et 16 septembre 2018, le Salon
du Livre à Paris avec la présence du Service Historique de la Défense). Mais il y a de
nombreux linguistes. En ce qui me concerne, voici les origines de mon engouement pour la
langue militaire.

Au début des années 80, avec deux mois seulement de service, j’ai effectué ma
première mission d’accompagnement d’une délégation grecque en visite à l’école d’artillerie à
Draguignan.

Je rencontrais le capitaine Jean CATSIAPIS, officier linguiste de réserve de l’armée


de Terre (OLRAT) (ancien professeur de droit juridique à l’université de Nanterre) qui
supervisait cette visite et m’a encouragé à m’investir dans la langue militaire grecque en
raison du manque de spécialiste dans l’armée de Terre.

Quand je suis devenu officier, j’ai passé tous les examens militaires de langue grecque
du 1er au 3ème degré écrit et oral afin de devenir la personne idoine en la matière. (cf. examens
de langue dans le chapitre 1.4.1.4. concernant l’approche didactique).

Cette activité complémentaire à ma carrière m’a ouvert divers horizons à savoir :

- la participation aux visites de hautes personnalités militaires françaises et


grecques à l’état-major de l’armée de Terre, dans les échanges entre
régiments et divisions et des rencontres sportives internationales en tant
qu’interprète ;

- la responsabilité depuis 1989 de la langue grecque au sein de l’armée de


Terre en tant qu’enseignant, responsable de la confection des sujets
d’examens et président de jury ;

- la création d’une méthode d’apprentissage de la langue adaptée aux militaires


débutants et une autre plus perfectionnée ;

- le projet d’un dictionnaire français-grec moderne des forces terrestres.

18
Mes différentes affectations en état-major sur Paris, en province, dans les différents
régiments et écoles d’armes m’ont permis d’acquérir cette « culture » terminologique.

La traduction est une expérience enrichissante dans le choix des termes, notamment
l’exploitation des textes issus de revues spécialisées. Nous avons à notre disposition des
revues comme Terre Information Magazine et Armées d’aujourd’hui et autres abonnements à
des revues militaires spécialisées. Il faut « exploiter » toute cette riche documentation afin de
créer des « catalogues » permettant d’avoir ce contact avec la langue, son évolution, ses
néologismes dans tous les domaines, la tactique, la stratégie, les matériels, les traditions,
l’évolution des grades, des fonctions…C’est un travail quotidien de « chercheur militaire »,
d’historien linguiste spécialisé, dans lequel il faut actualiser ses propres données lesquelles
d’ailleurs m’ont aidé à approfondir ma thèse, comme nous le verrons dans les pages qui
suivent.

Actuellement comme beaucoup de cadres admis à la retraite, je continue mes activités


au sein de l’école des langues militaires et je suis membre actif à l’Association Nationale des
Officiers et sous-officiers Linguistes de Réserve (ANOLIR) avec des projets de recherches
linguistiques. Notamment la création d’un dictionnaire (et non un lexique) français-grec
moderne des forces terrestres.

C’est la raison pour laquelle j’envisage en relation avec l’école des langues de l’armée
de Terre et notre équipe émergente « Théories Textes et Numérique » dirigée par Pierre-
André BUVET, de réaliser ce dictionnaire qui sera une première. La thèse va nous permettre,
déjà, comme nous allons l’expliquer de construire rigoureusement cet outil moderne, qui est
attendu par de nombreux traducteurs, interprètes en France, en Grèce et dans les organismes
internationaux.

19
INTRODUCTION

Le lendemain, on nous dit qu’il allait y avoir une attaque sur la


rivière, en amont, et qu’il nous fallait envoyer quatre voitures.
Personne ne savait rien, mais tout le monde parlait avec la plus
grande assurance et la science stratégique la plus profonde.

(Ernest HEMINGWAY, L’adieu aux armes, chapitre VIII, p. 44)

« L’écriture éveille la conscience et le métier des armes ne peut être


exercé sans conscience ».

(Général d’armée François LECOINTRE, (Chef d’état major des Armées,


2017)

20
Introduction

Comment ne pas s’interroger sur la lecture du titre de la thèse nous laisse perplexe, de
constater la présence de deux concepts totalement différents : des notions de grammaire, de
linguistique (Prédicats, Arguments, Terminologie) et une profession (militaire) !

Voyons les raisons qui nous ont poussées à élaborer cette étude.

1. Origine et objectifs de la thèse

Les sciences du langage se prêtent tout à fait à ce type d’études, dans un domaine
complexe comme le vocabulaire de la Défense. D’autres travaux ont été entrepris dans le
sport (danse, rugby, football), l’assurance, la médecine et les voies de communication. Ces
études thématiques nous ont permis de constater que les termes pouvaient avoir des sens et
des significations différents dans un contexte précis. Cette polysémie sera très fréquente dans
notre étude. Si l’on prend l’exemple du verbe « jouer » nous avons les emplois suivants dans
le contexte :

(1) Il s’agit ici d’une manœuvre combinant les groupements Terre et Air. L’exercice va se
jouer en plusieurs phases (TIM228-11-24)

(2) Plus spécifiquement, lors de la nuit des ″petits lutins1″, du 9 au 10 juillet, tous les
escadrons sont déployés dans Paris pour jouer les phases de concentration et de
dislocation des troupes (TIM287-17-49)

(3) Exercice intégré, multi composantes et multi sites, Griffin strike vise à jouer le
déploiement complet d’une force expéditionnaire binationale (TIM275-16-23)

(4) Jouer la force adverse nous donne plus de liberté, c’est encore plus dynamique et tout
aussi formateur pour les hommes (TIM271-16-43)

Notre travail sera le reflet d’une réflexion sur la langue militaire et plus
particulièrement les substantifs, verbes, adjectifs, adverbes employés strictement dans l’armée
de Terre. Notre objectif est clair et sans prétention de porter à la connaissance du milieu
universitaire et linguistique cette terminologie de la Défense. Cette dernière, utilisée dans des
revues spécialisées mais quelquefois à la radio, et dans la presse permettra d’agrandir le
champ d’investigation lexical.

21
Introduction

Définir la spécificité de la langue militaire, ceci afin de la clarifier, l’expliquer et la


rendre plus accessible en nous appuyant sur des textes officiels et actuels, comme le
mentionne le titre de notre thèse. Nous mesurons l’étendue du travail que cela représente pour
étudier ce type de terminologie technique.

Pour définir l’orientation et les résultats de notre thèse, il est important de rappeler
succinctement sa genèse. Dans un cadre initial, nous projetions de faire une étude contrastive
des termes militaires en français et en grec moderne. Pour plus de rigueur et moins de
prétention, il est plus raisonnable de s’en tenir pour l’instant à n’étudier que les termes
français. De plus, face à la recrudescence des évènements actuels (guerres, conflits et menaces
intérieures et extérieures…), il était opportun de se concentrer sur cette terminologie mais
dans un cadre strictement linguistique.

Enfin pour terminer l’origine de cette étude, c’est un besoin au sein d’un organisme de
l’armée (Ecole militaire des langues) qui avait besoin, pour la première fois que l’on
s’interroge sur la langue militaire, ses spécificités en sciences du langage. Il faut souligner
qu’aucune étude linguistique n’a été effectuée dans le domaine de la terminologie militaire en
français et plus particulièrement dans l’armée de Terre. Nous proposons donc de palier cette
lacune en proposant une analyse de cette langue spécialisée utilisée actuellement par les
militaires. Le but est aussi de faire connaître cette langue de la Défense plus étudiée sur le
plan sociologique que terminologique1, dans de nombreux articles également utilisée dans les
organismes internationaux.

2. Quelques éclaircissements

L’étude de la langue militaire actuelle présuppose une connaissance de l’organisation,


des équipements, des actions, des missions, de l’histoire et des personnels de l’armée de
Terre. Même s’il y a des similitudes lexicales avec les autres armées et corps (Marine,
Gendarmerie, armée de l’air, direction générale de l’armement).

Il convient donc de présenter cette science dite « militaire » en relation avec les trois
notions que sont les prédicats, les arguments et la terminologie qui appartiennent à une autre
science, celle du langage, de la grammaire.

___________________________________________________________________________
1
M-A. PAVEAU (1994, 1998 et 2000) a traité, dans de nombreux articles, le langage des militaires sur le plan d’analyse du
discours.

22
Introduction

Malgré leurs différences, nous verrons que nous pouvons rapprocher ces deux
« sciences » en reprenant l’argument d’Andréa MARCOLONGO (linguiste et helléniste
italienne) qui, au cours d’une interview du 18 février 2018 sur le site internet
« laviedesclassiques », avançait le fait que « la linguistique n’est pas une science exacte mais
une science humaine, au sens où elle s’occupe des êtres humains, quelle que soit leur
latitude ». Les militaires se sentent aussi totalement concernés par cette affirmation.

Ces explications permettront de mieux comprendre notre réflexion sur le sujet et


d’appréhender notre problématique.

2.1. Science militaire ou stratégie ?

L’Encyclopédie de Diderot (1751-1772) va définir la Science Militaire, la Science de


la Guerre en mentionnant : « pour protéger les Sociétés et pour les défendre contre les
invasions, hostilités, etc., cette Science qui convient à tous les officiers pour agir par règles et
principes […] appartiennent à la mécanique de l’Art Militaire ». Au cours des siècles on va
parler de « science de la guerre » où l’on étudiera le plus ancien « traité de stratégie », daté de
plus de 25 siècles : « L’art de la guerre » de Sun TZU, les auteurs anciens comme
Xénophon, Polybe et Végèce.
Dans ses Réflexions sur les principes généraux de la guerre, le Général LLOYD
s’emploie à définir l’art de la guerre : « la science humaine la plus difficile mais la moins
méditée et, par conséquent, souvent réduite à l’étude de la tactique ». Comme tout art, il est
fondé sur des principes dont l’application présente des variations. LLOYD introduit une
dichotomie dans son champ d’étude : le « matériel » et le « sublime ». Le premier renvoie à la
doctrine, à la maîtrise des principes et à leur respect dans la préparation des troupes et la
planification d’une campagne ; le second, produit de l’expérience et du génie du chef
militaire, relève de leur application dans la conduite des opérations (CESAT31-13-19).

23
Introduction

Ces fonctions opérationnelles permettent de passer donc de « l’art de la guerre » à


« l’art du commandement » et à « la science de la conduite ». Préparation, organisation des
forces, gestion des matériels font partie intégrante de la stratégie.

Enfin en nous appuyant sur le TTA 106 (glossaire français/anglais de termes


militaires), de 2013 qui est la référence en matière de définitions des termes militaires, la
« stratégie » est l’ensemble de moyens, de méthodes et de procédures destiné à être mis en
œuvre dans le but d’atteindre un objectif préalablement défini.

Quant à la tactique, que l’on confond souvent avec la stratégie c’est selon la même
source : art de combiner, en opération, les actions de tous les moyens militaires pour
atteindre les objectifs assignés par la stratégie opérationnelle. Nous ajouterons en nous
basant sur le petit glossaire de stratégie de l’encyclopédie Larousse de 1978 que « la tactique
est la partie exécutive de la stratégie militaire ; directement ordonnée au combat, elle est
fonction de l’état des armées, de l’armement dont celles-ci disposent, du terrain et du milieu
dans lequel elles agissent, des caractéristiques de l’adversaire qui leur est opposé ».

Nous voici à l’aide de cette synthèse de la « science militaire », en présence de termes


comme action, mouvement, préparation, matériels…qui caractérisent notre domaine dans une
langue de spécialité que nous aurons l’occasion d’étudier dans le cœur de notre étude. Le but
étant donc de combiner cette terminologie avec des notions de linguistique comme le
mentionne le titre de la thèse avec les prédicats et les arguments.

2.2. Prédicats et arguments

2.2.1. Le prédicat

2.2.1.1. Clarification de la situation des prédicats

Avant de définir le « prédicat », notons qu’il a suscité dans l’actualité de nombreux


débats sur lequel il était important de revenir brièvement.

24
Introduction

Auparavant dans l’enseignement, et plus particulièrement au collège, on n’a jamais,


abordé en grammaire les prédicats. A titre d’information, Le Conseil supérieur des
programmes avait décidé en 2016 de remplacer les notions anciennes de « groupe verbal » ou
de « complément d’objet » par le « prédicat ». Selon Michel LUSSAULT, professeur à l’école
normale supérieure à Lyon : « le terme de complément est très vague, il existe des
compléments de tout…la notion de prédicat est plus claire, elle est enseignée depuis très
longtemps en sciences du langage » (Le Parisien 7 janvier 2017).

Pour illustrer nos propos, avec la phrase :

- Chaque après-midi, au goûter, Jean boit un grand verre de lait

Avant nous analysions ainsi :

- Chaque après-midi, au goûter = Complément circonstanciel de temps ;

- Jean = Sujet

- Boit = verbe

- un grand verre de lait = Complément d’objet direct

Désormais :

- Chaque après-midi, au goûter = Complément de phrase (CdP) ou thème,


pas obligatoire pour la compréhension de la phrase

- Jean = Sujet (S)

- boit un grand verre de lait = Prédicat (Préd) qui apporte une information à
propos du sujet.

Or depuis la rentrée scolaire 2017, la notion grammaticale de « prédicat » qui avait été
tant décriée par les professeurs et les élèves, a été abandonnée. Ce fut un mot nouveau pour
les collégiens qui en fait existe depuis des siècles, inventé par Aristote et utilisé longtemps
dans la grammaire latine puis française.

25
Introduction

2.2.1.2. Définir le prédicat

Mais le « Dictionnaire Larousse de linguistique et des sciences du langage » (2012,


376), nous apporte plus de précisions et de compréhension : « dans une phrase de base comme
Pierre écrit une lettre à sa mère, le syntagme nominal est le sujet (Pierre) et le syntagme
verbal écrit une lettre à sa mère est le prédicat.

Il peut arriver aussi que dans des phrases comme : Pierre reste à la maison, Pierre est
heureux, Pierre est devenu un ingénieur : à la maison, heureux, un ingénieur sont appelés
aussi des prédicats, car le prédicat est constitué d’une copule (être) ou d’un verbe assimilé à la
copule (rester, paraître…). De plus, dans la phrase Pierre est intelligent, intelligent est le
prédicat de l’énoncé et ce que l’on dit du thème

2.2.2. L’argument et le prédicat en science du langage

G. GROSS (2012, 13) définit « prédicats », des mots comme rédiger ou écrire et
« arguments » des mots comme article et stylo. Z. H. HARRIS (1976) définit un prédicat
comme « un mot qui opère une sélection déterminée parmi les mots du lexique pour établir
avec eux un schéma formant la base d’une assertion. Les arguments sont donc les éléments
lexicaux ainsi sélectionnés par les prédicats dans le cas de la phrase simple ».

Z. S. HARRIS voit dans une phrase un prédicat accompagné de ses arguments (sujet et
objets). Le prédicat sélectionne les arguments, c’est-à-dire détermine, parmi les substantifs,
ceux qui sont compatibles avec lui (G. GROSS : 2012, 14).

Un prédicat peut donc posséder différentes formes (verbales, nominales, adjectivales,


etc.). Comme le mentionne D. Le PESANT et M. MATHIEU-COLAS (1998 : 6-7), avec le
verbe admirer, nous avons trois exemples de phrases :

Luc ADMIRE le courage de Léa

= Luc est ADMIRATIF (pour + devant) le courage de Léa

= Luc a de l’ADMIRATION pour le courage de Léa

= Luc est en ADMIRATION devant le courage de Léa

26
Introduction

On remarque donc qu’avec le verbe admirer, le substantif admiration et les adjectifs


en admiration, admiratif possèdent les mêmes arguments. Quand aux verbes avoir et être, ils
actualisent le prédicat nominal et adjectival.

Notons aussi que les prédicats sont polysémiques. Pour définir le sens d’un prédicat, il
faut établir obligatoirement ses classes d’arguments. Prenons l’exemple du verbe « prendre »,
pour lequel il n’est pas possible de définir son sens si on ne mentionne pas ses arguments :

(5) Avec un camion logistique pour deux canons, le rechargement d’une section Archer
prendrait 20 minutes (ARTMag11-39)

(6) Le bus prend la direction de Satory pour la suite des perceptions (TIM292-18-29)

(7) Le groupe prend ses dernières consignes pour neutraliser une zone d’orpaillage
illégal autour de Grigel (TIM285-17-24)

(8) Si l’alerte OTAN est déclenchée le Corps de Réaction Rapide France pourrait prendre
le commandement d’une opération interarmées à dominante terrestre (TIM288-17-14)

Les 4 phrases ont toutes un sens différent avec le même verbe, donc comme le font
remarquer G. GROSS et M. MATHIEU-COLAS (« description de la langue de la médecine »
revue Meta. XLVI. 1. 2001), « un prédicat en cas de polysémie ne peut pas avoir les mêmes
classes d’arguments. Prenons un dernier exemple significatif avec le verbe « harceler » :

(9) La tentation est forte, pour calmer ce stress, de harceler le niveau subalterne de
demandes de comptes-rendus (DOCTNS03-05-11)

(10) Les engins explosifs improvisés sont devenus des systèmes à part entières employés
tant pour harceler les convois que comme pour défendre des bastions urbains (DOCTNS03-
05-41)

(11) D’autres cyberattaques ont été menées pour harceler, repérer et espionner à des fins
stratégiques, voire pour entraver des systèmes de drones (ADA415-17-22)

27
Introduction

(12) « La question des violences sexuelles est grave et concerne toute la société.
Seulement un viol sur sept fait l’objet d’un dépôt de plainte et une française sur cinq a
déjà été harcelée au travail », a déclaré le contrôleur général des armées (TIM264-15-10)

Les phrases 10 et 11 représentent le sens premier que le dictionnaire ROBERT définit


comme des petites attaques réitérées en parlant plus de l’ennemi. Ce sont notamment les sens
des phrases 10 et 11 en rapport avec une situation de guerre, de confrontation. Par rapport à la
phrase 9 qui est basée sur « l’acharnement » à donner du travail. Quant à la phrase 12, elle
traduit la situation actuelle de comportements néfastes des hommes envers les femmes. A
travers ces exemples, nous constatons la polysémie où le sens militaire n’a aucun rapport avec
la signification comportementale.

Notre objectif, comme nous le présenterons plus loin sera de lister tous les prédicats et
arguments afin de créer un dictionnaire de ces derniers au volume II de la thèse.

2.3. La notion de phrase

G. GROSS et M. MATHIEU-COLAS (2001, 69-70) ont affirmé dans un article


consacré à « la description de la langue de la médecine » que « les mots ne sont pas des
briques isolées mais entrent dans des phrases où ils prennent leur sens. C’est un fait connu
qu’un mot comme « porte » ne peut pas être interprété hors contexte mais aura un statut
différent s’il est précédé d’un groupe nominal ou de l’article : dans le premier cas, c’est un
verbe et, dans l’autre, un nom ».

Prenons l’exemple du mot « poche » qui dans le domaine militaire a un autre sens que
dans la langue quotidenne, (là encore polysémie), signifie d’après le Dictionnaire historique
de la langue française, « Robert », A. REY, 2016, 1777 : « partie de territoire tenue par
l’ennemi, mais encerclée, de l’enfoncement dans une ligne de défense » dont voici un
exemple dans une phrase :

(13) Accrochés à plusieurs reprises, les éléments d’assaut de l’escadron détruisent au fur
et à mesure les poches ennemies résiduelles (TIM284-17-28)

28
Introduction

L’antiquisante Florence DUPONT - dans un article sur le site web the conversation du
24 mars 2016, mettait à mal un certain nombre de poncifs sur les origines de notre langue et le
récit des origines en général, en s’interrogeant sur la langue affirme : « mais que veut dire ça
vient de…? Qu’est-ce qu’une langue ? Est-ce un vocabulaire ? Certes, de ce point de vue,
beaucoup de mots français viennent phonétiquement du latin. Mais une langue, ce n’est pas
que du vocabulaire. C’est aussi une syntaxe, une manière d’organiser une phrase et d’y
articuler les mots de sorte que la phrase veuille, justement, dire quelque chose ».

Il n’y a donc pas que des mots, des termes mais la « phrase simple » ou « phrase de
base », « noyau », voire « élémentaire », comme disait R. VIVÈS (1993). G. GROSS (2012 -
11) dit que « la notion de texte est loin d’être simple, qu’il n’y a pas de raison d’imposer au
texte une taille déterminée, la limite inférieure étant cependant la phrase simple et (page 17)
que les phrases simples « sont les constituants fondamentaux des textes ».

Il rejoint l’affirmation de F. DUPONT dans le même ordre d’idée qui affirme : « on


doit mettre l’accent sur un caractère fondamental des textes : il ne peut s’agir en aucun cas
d’une liste de mots indépendants les uns des autres, qu’on aurait tirés au hasard dans un
lexique ». Voilà l’un des objectifs de cette étude qui n’est pas de dresser une liste de mots
pour en faire un lexique mais de créer un dictionnaire avec un contexte précis.

Si l’on prend l’exemple de la traduction, on ne peut traduire correctement un texte


technique, par exemple, avec simplement un lexique, si spécialisé qu’il soit. Un dictionnaire
comportant des exemples avec des phrases est plus compréhensible. Car dans un lexique ou
un glossaire un mot est traduit par un autre mot sans exemple et donc où est le contexte et
l’environnement du mot en situation ? Comme le dit justement F. NEVEU : un lexique est
« utilisé pour désigner un répertoire de termes propres à un domaine », par rapport au
dictionnaire qui présente tous les sens, les définitions et permet d’apporter une interprétation
claire. C’est la raison pour laquelle nous faisons cette étude terminologique pour créer un
dictionnaire de termes militaires des forces terrestres.

Ajoutons les propos de G. FREGE (1884, Introduction et § 62) qui affirme ces
principes de contextualité (repris par D. le PESANT et M. MATHIEU-COLAS, 1998 : 6-7)
que « rechercher la signification des mots non pas isolément mais seulement dans le contexte
d’une proposition » ; c’est « uniquement dans un contexte que les mots ont leur
signification ».

29
Introduction

En ce qui concerne notre étude, nous sommes face à une langue spécialisée (dont P.
LERAT disait « langue naturellement considérée en tant que vecteur de connaissance
spécialisée »), technique, utilisée dans un contexte et un domaine précis qui n’est pas si
différente de la « langue générale » du point de vue syntactico-sémantique. Pour cela nous
avons besoin de la linguistique car cette étude s’inscrit donc dans le cadre des travaux de
recherche menés au sein de notre équipe émergente « Théories Textes Numérique ». Elle nous
conduit à élaborer deux dictionnaires de la langue militaire de l’armée de Terre, à savoir le
dictionnaire des prédicats et des arguments. Donc les sciences du langage s’accordent bien
avec « l’art de la guerre » comme avec d’autres études (vocabulaire de la Danse (A.
GREZKA), des Assurances et autres domaines dont nous avons parlé plus haut. Voyons à
présent quelle est la méthode et les moyens utilisés pour trouver notre terminologie.

3. Méthodologie

3.1. Le corpus

Les sources principales d’information chez les militaires sont des revues telles « Terre
Information Magazine » en abrégé « TIM » et « Armées d’Aujourd’hui », en abrégé « AA ».
Ces mensuels - dirigés par le service d’informations et de relations publiques des armées -
comprennent des articles sur les actualités, la vie des unités et des dossiers qui sont
consultables sur Internet et en vente dans les librairies. Ils représentent la source de notre
étude de septembre 2008 à juillet-Août 2018 pour « TIM » et 2010-2018 pour « AA ». Mais
aussi un grand nombre d’autres revues spécialisées, dans les armes (artillerie, infanterie,
génie…), de commandement de l’armée de Terre, de la doctrine, du bureau formation des
écoles d’armes et d’ouvrages techniques, rapports, cahiers, textes, fiches, dossiers,
éditoriaux… Cette documentation constitue notre corpus représentant 86 types de sources,
658 articles et plus de 39 000 pages. A cela s’ajoutent des dictionnaires militaires, lexiques
thématiques, glossaires de recueils de termes, textes de références, manuels d’emploi ainsi
que des catalogues de description de matériels de la Direction Générale de l’Armement.

30
Introduction

3.2. Exploitation des textes militaires et classes d’objets

3.2.1. Vers un essai d’exploitation du vocabulaire militaire

Tous nos documents du corpus ont été numérisés à partir des sites internet et sont au
format pdf.

Cette application nous permet de faire des recherches avancées avec des occurrences
dont voici un exemple pertinent pour le terme « casque » dans Terre Information Magazine
d’avril 2018, 10 fois mentionné avec des phrases segmentées, qui renvoient à la page où se
trouve le mot dont voici le résultat :

(14a) les Casques bleus de Daman (le titre de la page de garde de la revue)

(14b) le casque bleu du premier soldat de la paix de la finul à avoir…

(14c) ce casque appartenait à François-Xavier Roch, photographe militaire français…

(14d) les Casques bleus s’entraînent à balles réelles et renforcent le niveau de


coopération opérationnelle…

Au vu de ces phrases, nous constatons aux phrases 1 et 4 que Casque prend une
majuscule lorsque l’on s’adresse aux militaires, à une personne en particulier : un Casque
bleu, soldat envoyé par les Nations unies pour la paix….par rapport aux exemples 2 et 3 qui
est un objet concret, un matériel faisant partie du paquetage de chaque militaire comme la
ceinture, les rangers…

Face à toute cette documentation, nous avons listé alphabétiquement, par exemple tous
les grades qui représentent les degrés de la hiérarchie militaire (Dictionnaire Robert 2004)
(sergent, colonel…), les fonctions qui sont les attributions, le poste de chaque cadre (chef
opération, commandant d’unité, officier communication…), les matériels (char de dépannage,
pièce d’artillerie…), les unités (batterie, section d’appui…). On a ajouté les verbes (appuyer,
attaquer, commander, déployer, engager, entraîner, stationner...) et les adjectifs (explosive,
improvisé, interarmées, tactique) en nous aidant d’un dictionnaire militaire. Mais pour plus de
clarté il a fallu classer toutes ces données lexicales par thèmes et donc faire appel à une
théorie créée par G. GROSS, celle des classes d’objets que nous allons expliquer.

31
Introduction

3.2.2. Les classes d’objets, une théorie adaptée à notre étude

(15) Le major général de l’armée de Terre a présidé la prise d’armes de l’état-major de


l’armée de Terre le 28 juin dernier dans la cour d’honneur des Invalides à Paris (TIM286-
17-14)

A l’aide de cet exemple, nous remarquons que

1. Le major général de l’armée de Terre qui n’est pas un grade mais est
une « fonction », comme commandant d’unité, chef de corps…etc.

2. Le prédicat est le verbe présider. On aurait pu utiliser commander avec


à la place de prise d’armes, cérémonies, passation de commandement,
remise de décorations… concernant les différentes prestations
militaires.

3. L’état-major de l’armée de Terre est un lieu, officiel comme la brigade


parachutiste, le camp de manœuvre…

4. La cour d’honneur des Invalides est aussi un lieu comme la place


d’armes d’un régiment, un monument aux morts, tout lieu où la troupe
se réunit pour un évènement collectif.

Donc il a fallu « CLASSER » toutes ces « fonctions » et « lieux »…qui sont


caractérisés par des verbes, des adjectifs et noms prédicatifs ainsi que des arguments. Dans
cette perspective, nous allons nous servir de la théorie des classes d’objets développée par G.
GROSS où « le terme s’est vu redéfini pour désigner des ensembles de mots et non des entités
extra-linguistiques » (2012 : 75)2. En 1999, dans sa Notion d’emploi dans le traitement
automatique dans la pensée et dans la langue (24.35), il développe une classification à l’aide
de traits syntaxiques et quelques classes d’objets afin d’établir une compatibilité entre les
prédicats et les arguments.

___________________________________________________________________________
2
Située au point de rencontre du lexique et de la grammaire, la notion de classe d’objets se trouve au centre de ce dispositif.
Il s’agit, pour l’essentiel, de classes sémantiquement construites à partir de critères syntaxiques, chaque classe étant définie à
partir des prédicats qui sélectionnent de façon appropriée les unités qui la composent (D. Le Pesant. & M. Mathieu-Colas :
1998 : 6)

32
Introduction

Voici quelques exemples :

1. Classes d’objets d’humains : appellatif (monsieur, sire) ; collectif (foule, troupe) ;


fonction (député, président) ; grade (Capitaine, maître de conférences) ; humain
proprement dit (homme, type, gens) ; locatif (Parisien, Allemand) ; prédicatif actif
(fumeur, conducteur) ; profession (menuisier, chauffeur) ; soldat (zouave, biffin).

2. Classes de concrets : vêtement (pantalon, veste) ; outil (marteau, tenailles) ;


support d’écriture (livre, journal) ; moyen de transport (voiture, bus) ; aliment
(steak, tartine) ; meuble (armoire, chaise) ; combustible (pétrole, gaz).

3. Classes de locatifs : lieu géologique (plaine, montagne) ; lieu scolaire (école,


université) ; agglomération (ville, village) ; pays (France, Allemagne) ; voies
(route, chemin).

4. Classes d’actions : actes chirurgicaux (ablation, opération) ; coups (gifle, coup de


pied) ; délits (crime, assassinat) ; examens (brevet, baccalauréat) ; procédés
industriels (usinage) ; sanctions (condamnation, punitions).

5. Classes d’états : maladie (grippe, asthénie) ; couleur (rouge, noir) ; mesure


(longueur, surface, volume, poids).

6. Classes d’évènements : catastrophe naturelle (séisme, déluge) ; changement d’état


(augmentation, diminution) ; évènement organisé (cérémonie, défilé) ; bruit (coup
de feu, craquement).

A travers ces classements, nous avons donc pu appliquer cet outil théorique avec notre
terminologie militaire, où figurent quelques exemples dans ces différentes classes d’objets.

G. GROSS dans son article sur « les classes d’objets » (2008 : 11) les définit comme
« un ensemble de substantifs, sémantiquement homogènes qui déterminent une rupture
d’interprétation d’un prédicat donné, en délimitant un emploi spécifique ». Cette définition
implique que les classes d’objets ne sont pas des concepts sémantiques abstraits mais des
entités construites sur des bases syntaxiques et déterminées par la signification des
prédicats ».

33
Introduction

Ces classes sémantiques seront le meilleur moyen d’analyser notre terminologie


comme nous allons le voir dans l’élaboration des structures de notre travail.

4. Plan de la thèse

Trois parties ont été nécessaires pour analyser la terminologie militaire dont voici les
détails.

4.1. Première partie

La première partie est consacrée à la méthodologie et aux premières conclusions sur la


langue militaire, la notion de terminologie et des classes d’objets.

Le premier chapitre fait un point de situation sur la terminologie, en la situant dans


l’histoire des sciences du langage et en la comparant à la terminographie. Mais nous parlerons
aussi des notions de « mot », « terme » en nous servant des conceptions de J. SAGER et du
professeur P. LERAT qui a travaillé sur ce thème.

Ce développement nous permettra d’aboutir à la confrontation entre langue dite


« naturelle », « de spécialité » et « vocabulaire technique », comme l’a proposé L.
GUILBERT. Ainsi nous progresserons enfin vers la problématique des termes militaires afin
dans un premier temps de présenter brièvement l’armée, les militaires et définir avec un
exemple la langue militaire. Ceci nous permettra de faire le parallèle entre les langues
« militaire » et « générale ».

Nous avons traité aussi de l’histoire de la langue militaire, afin de mieux la cerner et
prendre conscience de l’importance qu’attache l’armée de Terre à la « culture militaire ». Des
officiers connus et reconnus dans l’Institution comme le Général GARRIGOU-
GRANDCHAMP, le colonel A. THIEBLEMONT ont effectué des articles pertinents sur ce
thème.

Citons plus particulièrement le colonel R. GARDERES actuellement haut


fonctionnaire, chargé de la terminologie et de la langue française, référent défense auprès de
la commission d’enrichissement de la langue française au ministère de la culture.

34
Introduction

Puis les problèmes liés à la traduction dans une langue spécialisée où A. SIERRA
SORIANO parle de la langue espagnole et nous illustrerons nos propos en nous appuyant sur
les langues grecques et anglaises.

Nous aborderons ensuite la socioterminologie avec les études de M.A. PAVEAU et la


notion « d’ethnolinguistique » et de « militarité ». L’importance des langues chez les
militaires doit être aussi un point à soulever pour une approche didactique en listant les
examens militaires de langues. Nous nous proposons enfin de terminer ce chapitre avec une
étude approfondie sur les dictionnaires spécialisés, la dictionnairique et la lexicographie, si
chère à J. PRUVOST et à M. LO NOSTRO qui analysent ce domaine, et un exposé sur les
dictionnaires militaires.

Le deuxième chapitre est consacré à la description des termes militaires dans le cadre
des classes d’objets du point de vue théorique en appliquant à la lettre l’analyse des schémas
d’arguments et surtout la description de la langue spécialisée à l’aide des classes d’objets.
Nous avons suivi la même méthode que les travaux effectués par G. GROSS et F.
GUENTHNER sur le vocabulaire du football avec par exemple la lemmatisation, le
dégroupement des catégories syntaxiquement complexes, un début de dictionnaire des
arguments et des prédicats qui se trouvent détaillés dans le volume II de notre thèse. Enfin
une explication de notre corpus spécialisé avec le traitement des textes militaires.

4.2. Deuxième partie

C’est la partie consacrée au prédicat. Elle est divisée en 3 chapitres dont voici le
résumé.

Le 1er chapitre (chapitre 3 dans la thèse), est une étude approfondie des prédicats et
plus particulièrement des prédicats nominaux des actions seulement qui représentent le
quotidien du métier de militaire. Nous définirons l’action en nous appuyant sur des exemples
militaires, mais surtout sur cette « notion d’action » en science du langage. Un long
développement sur « l’action », l’agentivité, l’intentionnalité et l’anaphore seront étudiés.
L’actualisation des prédicats nominaux d’action par des verbes supports sera aussi présentée
dans ce long chapitre ainsi que la distinction entre « action », « état » et « évènement ».

35
Introduction

La présentation des substantifs prédicatifs permettra de mieux comprendre l’analyse


de la phrase militaire. Les verbes supports qui actualisent les prédicats nominaux était un
point sur lequel il fallait s’attarder ainsi que les verbes supports aspectuels (inchoatifs,
progressifs, terminatifs, itératifs, intensifs) dont nous trouvons différents types de verbes dans
le dictionnaire des prédicats du volume II. Pour compléter notre travail, nous nous sommes
penchés sur les verbes supports passifs avec les constructions converses et réciproques.

Enfin l’actualisation d’un prédicat nominal dans la construction à verbe support qui
peut aussi s’effectuer avec un autre procédé syntaxique que l’on appelle la « détermination ».
En complément d’exemples des professeurs de sciences du langage qui ont traités de ces
questions verbales, nous avons illustré avec des phrases tirées du corpus. Nous avons conclu
ce chapitre, sur la question des prédicats nominaux d’action dans le contexte militaire.

En ce qui concerne les deux chapitres suivant (chapitre 4 et 5), il fallait trouver pour
traiter des prédicats « une parade ». Donc nous avons choisi d’analyser les propriétés
syntactico-sémantiques des prédicats d’action en trois phases qui caractérise la vie d’un
militaire.

D’abord son recrutement, sa formation en temps de paix, son affectation, la vie


quotidienne avec les entraînements, les inspections, les contrôles, la dotation en matériels.
Puis les actes classiques de tout militaire comme les actions de sécurité, la surveillance,
l’observation, les patrouilles et les alertes. Donc les actes préparant tout soldat aux départs en
théâtre d’opération.

Pour le deuxième chapitre ce sont tous les évènements se déroulant au cours d’une
opération extérieure, à savoir le combat, la guerre, la bataille, le tir et les différentes actions
tactiques comme les « mouvements », la « conduite », les opérations offensives, les
embuscades et l’attaque. Chaque action est expliquée et illustrée par une phrase dans le
contexte avec par exemple un verbe support de base (effectuer, procéder à) ou de verbes
supports appropriés (infliger) et évènementiels (avoir lieu, survenir). La fin de ce dernier
chapitre est consacré à la trêve, la fin des hostilités, les cessez le feu et la paix.

36
Introduction

4.3. Troisième partie

La troisième partie se compose elle aussi de trois chapitres (6, 7 et 8) dont le premier
(6) est consacré aux noms de traits argumentaux des humains militaires. « Humains »
signifiant les actants individuels ou collectifs au sein des actions militaires que nous
détaillerons en « humains prédicatifs » et « humains argumentaux ».

Les humains prédicatifs comprenant les « humains de rôle » (fonctions, grades,


titres…), les différents types de « soldats » ou plutôt classe de « soldat », leurs fonctions et
leurs missions. Après l’étude des « humains prédicatifs », nous nous sommes attardés sur les
« humains militaires de nature argumentales » qui concernent les « humains collectifs »
comme par exemple « les bataillons », « brigade », « commandement ». Le dictionnaire de
ces derniers dans le volume II en dresse la liste. Enfin, il fallait aussi parler des « appelatifs »
qui sont très utilisés dans l’armée de Terre et dans les armées en général.

L’avant dernier chapitre de notre travail porte sur les « inanimés concrets » que l’on
peut comparer à des abstracts, comme les armes, les munitions, comme des verbes de
perception (apercevoir, visualiser, toucher), des prédicats relatifs à la préparation, l’entretien
des différentes sortes d’armes (« à feu », « blanches », « individuelles »…). Enfin les
véhicules « de transport », comme « d’attaque » qui se combinent aussi avec des prédicats
« d’attaque » et de « mouvement ».

Le dernier chapitre de notre thèse est consacré aux « locatifs » qui occupe une place
importante dans notre terminologie militaire mais aussi en sciences du langage comme nous
le constaterons à l’aide de prépositions (« dans », « en direction de »...), avec l’adverbe et le
pronom locatif « où ». Nous nous appuierons sur les travaux de D. LE PESANT portant sur
les noms locatifs au niveau syntaxique et sémantique, en élaborant des classes d’objets des
noms locatifs du domaine militaire.

Nous illustrerons nos propos par les « établissements militaires », les « lieux de
défense ». Nous constaterons en prenant par exemple le terme « abri » que l’on a recensé plus
de 40 types « d’abri » (Cf. volume II).

37
Introduction

Pour le terme abri, nous avons par exemple : abri béton, abri camouflé, abri en
surface, abri couvert, abri enterré, etc. qui nous montrent la richesse de la terminologie
militaire mais dont la liste n’est sans doute pas exhaustive.

Enfin les « lieux de stockage » « de conflit », « terrain d’entraînement »… clôtureront


notre réflexion.

Développons à présent ces synthèses des différents axes de la thèse.

38
PREMIÈRE PARTIE

Méthodologie et premiers constats

Comprendre une phrase, comprendre un fait sont des notions qui vont de soi.
Et encore ! Je ne crois pas que l’on puisse comprendre une phrase
indépendamment de toute l’œuvre et de toute l’époque auxquelles elle
appartient. Je ne crois pas que l’on puisse comprendre jamais un fait isolé. Il
est difficile dans le monde actuel, de n’être pas spécialiste. J’en ai
terriblement conscience quand j’essaie de me faire une idée, même sommaire,
de l’activité de mes collègues scientifiques. Il me vient alors une nostalgie de
ces temps où des sciences encore jeunes pouvaient s’unir et se combiner, de
ces temps aussi où chaque discussion morale s’engageait un système du
monde.

Jacqueline de Romilly, Ce que je crois (1974, p. 32-33)

39
CHAPITRE 1

Problématique de la terminologie militaire

On ne peut parler de « terminologie », sans en dresser l’historique afin de mieux


cerner et de comprendre notre motivation dans notre étude sur le vocabulaire militaire.
Compte tenu du domaine de notre étude, nous discuterons des différentes théories sur la
terminologie depuis le XVIIème siècle. Nous nous appuierons sur leurs définitions en ayant
toujours comme idées finales, celles de développer les termes militaires afin de les analyser et
de proposer une nouvelle méthodologie de la langue militaire. Mais la notion de « Langue »
sera aussi notre préoccupation en répartissant les différentes sortes de langues, naturelles,
techniques, vernaculaires en n’oubliant pas les terminologues anciens et actuels qui ont
travaillé sur ce thème.

Notre principal objet d’étude étant la langue militaire, nous démontrons les liens avec
la langue générale. Nous exposons différentes visions sur les études antérieures portant sur la
langue en question, des points critiques sur les résultats de ces travaux. Définir « l’armée » et
la position de « militaire » sont importantes pour mieux s’imprégner de notre étude. Nous
nous rapprocherons de cette conception, chère aux militaires de « culture militaire »
développée depuis quelques années. A ce stade, nous nous intéressons en particulier aux
préoccupations de la terminologie en tant que langue commune adoptée par les militaires. Les
problèmes que suscite la traduction dans une autre langue des termes de la défense. De plus,
nous insistons sur l’importance de la recherche sur l’emploi des termes donnés qui montrent
explicitement leur comportement syntaxique. L’approche socioterminologique,
ethnolinguistique face à la militarité sera aussi un sujet important à aborder comme l’ont
développé les chercheurs actuels. Nous aborderons aussi les dictionnaires bilingues
traditionnel et militaire en faisant un sérieux point de situation. Nous terminons ce chapitre
par l’introduction nécessaire du modèle des classes d’objets, base de notre thèse d’une
méthodologie afin de décrire les termes militaires.

40
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

1. Termes et description dans la terminologie

Voyons dans un premier temps la définition et les fondements de la terminologie, puis


nous exposerons le modèle de la description des termes dans ce cadre théorique.

1.1. Définition et caractéristiques de la terminologie

Le terme terminologie a fait sa première parution en 1786 en allemand dans les écrits
du philosophe C. G. Schutz (1747-1832) dans le sens d’un ensemble de termes servant de
désignation à une théorie philosophique. Plus tard, en 1837, William Whewell a référé dans sa
définition du terme en question à un autre objet de description qui est celui de l’histoire
naturelle.
Au milieu du XIXème siècle, nous assistons à la propagation du sens de terminologie
comme l’ensemble des termes d’un domaine.
Cette définition vient à la suite de l’usage qu’a fait M. N. Bouillet en 1864 du terme
dans l’ouvrage « Dictionnaire des sciences des lettres et des arts ». Après 1872, ce terme a
connu, une restriction de sens pour se référer à l’ensemble des termes dont fait usage un
auteur ou un groupe.

P. LERAT (1997) définit la terminologie comme un « ensemble d’expressions


dénommant dans une langue naturelle des notions relevant d’un domaine de connaissance
fortement thématisée », et M.C. L’HOMME (2004 : 31) la décrit de trois manières : 1/
« ensemble des termes d’un domaine (par exemple la terminologie du vocabulaire de la
bière) », 2/ « ensemble de modèles et de pratiques visant à décrire des termes (ce que nous
avons appelé terminographie jusqu’à maintenant », 3/ « science dont l’objet est constitué par
des termes, les concepts qu’ils désignent et les relations existant entre les concepts ».

Sur le modèle de l’opposition lexicologie/lexicographie, on opposera terminologie et


terminographie. La terminographie enregistre, traite et présente les données obtenues par la
recherche terminologique. Il s’agit donc de l’activité dictionnairique du terminologue
(Larousse, Dictionnaire de linguistique et des sciences du langage, p. 481).

41
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

De plus selon encore M. C. L’HOMME (2004 : 21), « la terminographie regroupe un


ensemble d’activités dont l’objet principal est de décrire des termes dans les dictionnaires
spécialisés ou les banques de terminologie […]. Les deux répertoires peuvent proposer des
descriptions dans une seule langue, mais le plus souvent, ils sont bilingues et visent à établir
des équivalences. Les produits terminographiques s’adressent aux traducteurs, aux rédacteurs
spécialisés ou, encore, aux spécialistes eux-mêmes, aux étudiants en voie de devenir
enseignants ».

Parmi ces différents sens, adopter la troisième définition signifiera que la terminologie
est l’étude des termes avec l’objectif la dénomination des concepts3 dans les divers domaines
spécialisés de la connaissance. Elle est un instrument de communications entre les spécialistes
pour répondre aux besoins terminologiques suivants (A. REY 1979 : 55-56) :

- Besoins de description systématique des ensembles de termes (terminologies)


nécessaires à la formation des discours portant sur un domaine socialement
distinct.

- Besoins de transmission et de diffusion des connaissances dans un domaine au


moyen de sa terminologie.

- Le besoin de normes s’applique en général à l’usage linguistique, à la formation


théorique, à la pratique complexe et à la transmission du savoir.

A l’aide de cette définition, nous voyons que la terminologie est créée dans le but de
résoudre des problèmes de communication de nature linguistique, liés à la relation terme et
notion4 (M.T. CABRÉ 1998). La démarche traditionnellement employée dans cette discipline
est donc onomasiologique.

__________________________________________________________________________________________
3
« La terminologie a pour objet, en effet, la dénomination des notions. […] La terminologie étudie les moyens
de nommer, à l’aide de mots et d’expressions, les notions en usage dans les activités spécialisés de l’homme »,
G. RONDEAU (1984 : 24)
4
Pour P. LERAT (1997), le terme est le symbole, représentant conventionnellement une notion ou un objet
individuel. Le terme est relevé par un de ses matériaux : le terme.

42
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

C’est le romaniste Antoine Thomas qui a introduit dés 1904 la notion d’onomasiologie
par opposition à la notion de sémasiologie : « quand on parle d’un mot donné pour regrouper
dans un ordre logique les différentes significations de ce mot, on fait de la sémasiologie ;
quand on part d’une idée donnée pour grouper les différents mots qui servent à exprimer cette
idée, on fait de l’onomasiologie » (Romania, « sémasiologie » in Trésor de la langue
française, Dictionnaire des 19° et 20° s., Paris, CNRS Editions, 1972-1994, p 289).

Cette définition part du concept et recherche les signes linguistiques qui lui
correspondent. Elle s’oppose donc à la sémasiologie, qui part du signe pour aller vers l’idée.

Les préoccupations théoriques d’Eugen WÜSTER (1985), qui est considéré comme le
père fondateur de la théorie de la terminologie contemporaine, étaient d’« ordre purement
méthodologique et normatif pour l’élimination des ambiguïtés dans les communications
scientifiques ou techniques »5. Donc, beaucoup de travaux d’inspiration wüsterienne ont bien
abordé la définition6 des concepts représentés par des termes7 en systématisant des relations
entre terme et concept, en se basant sur l’univocité et la monoréférentialité dans la relation
dénomination et notion. C’est leur vocation de contribuer à structurer le système conceptuel et
de représenter le mieux possible cette structure. Pour cette raison, la langue de spécialité se
caractérise par « les dénominations complexes, les distributions restreintes et les relations
interconceptuelles », comme l’affirme P. LERAT (1997 : 1).

Correspondant à une notion au sein d’un ensemble structuré, le terme est défini
comme un « symbole conventionnel représentant une notion définie dans un certain domaine
du savoir » (H. FELBER : 1987 : 3).

__________________________________________________________________________
5
RONDEAU (1984 : 24)
6
D’après B. DE BESSÉ (2000 : 182), la définition terminologique s’accompagne de quatre éléments : le terme,
le concept, le domaine et la définition.
7
« That one word particularly represents a concept of a subject field, and that this concept is regularly
represented by one word, called a term, is a basic postulate of both terminology, and other related fields, such as
automatic information retrieval ». J. HUMBLEY (1997 : 23).

43
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

P. LERAT le désigne comme « une notion sous forme de lettres, chiffres,


pictogrammes ou d’une combinaison quelconque de ces éléments ».

Il y a un lien entre « terme » et « mot » car les mots peuvent devenir des termes, et
vice versa. Car un mot s’il est suffisamment précis et spécialisé, peut en effet acquérir le statut
de terme. Comme le définit (J. SAGER 2000 : 42-45) : « nous considérons que les termes ont
une signification spécifique qui apparaît dans leur compréhension. Leur extension est en
général plus restreinte que celle de mots. Elle se limite souvent à un domaine de connaissance
donné, par là même, à un usage donné ».

Donc par rapport au terme dans la langue de spécialité, le mot dans la langue générale
est opposé à celui-là par ses emplois : monosémique et polysémique. L. GUILBERT admet
que « le trait spécifique de la terminologie technique est la recherche de la monosémie par
opposition à la polysémie généralisée des termes du lexique général de la langue. Ainsi, le
vocabulaire technique tend à réaliser cette situation privilégiée selon laquelle les locuteurs ne
pourraient jamais se méprendre sur la signification exacte de leur message parce que chacun
des lexèmes du message ne pourrait jamais comporter qu’une signification […].

Univoque et invariant sémantiquement, le terme technique répond ainsi à l’exactitude


rigoureuse et à l’universalité de la signification, conditions de la connaissance scientifique.

[…]. Enfin il s’avère que l’étude d’un vocabulaire technique n’est pas seulement une
recherche concernant un secteur spécial du lexique, mais qu’elle révèle des mécanismes
linguistiques qui expliquent certains aspects du fonctionnement de la langue ».

Cette différence permet la division idéale entre la langue générale et la langue de


spécialité dans la terminologie traditionnelle. Selon G. RONDEAU (1984 : 23-26), « la
deuxième ne recouvre qu’un sous-ensemble. D’ailleurs le mot et le terme sont considérés
comme des lexèmes avec différentes caractéristiques. Pour cela, depuis longtemps, la
traduction des textes du domaine de spécialité contenant des termes n’est possible que par des
spécialistes du domaine donné ». G. GROSS et F. GUENTHNER (2002 : 179-199) admettent
que « l’on a l’habitude de séparer les langues de spécialité de la langue générale plus pour des
raisons pratiques que théoriques : le vocabulaire y est spécifique, de sorte que la traduction ne
peut être assurée que par un connaisseur du domaine.

44
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

Cette différence induit à son tour des spécialisations différentes dans les métiers de la
traduction ».

A titre d’exemple, « traduire » un dossier sur les missiles sol-air, extrait de la revue
militaire française « Terre Information Magazine » vers le grec ou toute autre langue, exige de
posséder des compétences approfondies à la fois sur l’armée de Terre, ses matériels et l’arme
de l’artillerie. De plus une expérience de ces missiles en action sur le terrain, leur traduction
en anglais sont exigés en qualité d’experts de ce domaine.

1.2. Termes et description dans la terminologie

Nous allons décrire la terminologie traditionnelle en nous focalisant sur les


particularités morphologiques, l’emploi spécifique selon les sous-domaines et la combinaison
lexicale avec les co-occurents compatibles.

1.2.1. Langue de spécialité en tant que langue naturelle

Les études méthodologiques et normatives d’E. WÜSTER, comme on l’a vu ci-dessus,


ont créé une dichotomie conceptuelle entre la langue de spécialité et la langue générale.

L. GUILBERT, dans sa thèse sur la formation du vocabulaire de l’aviation parle de


vocabulaire technique qu’il définit « à partir d’un ensemble d’activités particulières trouvant
leur expression linguistique dans un ensemble de termes correspondants. Chaque activité
technique doit pouvoir se définir sur le plan lexical par un vocabulaire particulier […]. Mais
on peut se demander aussi si la fonction de communication entre des hommes se livrant aux
mêmes activités spéciales ne confère pas au langage technique un caractère spécifique. Notre
hypothèse est que le langage technique ne semble pas comporter une grammaire différente du
langage général, mais seulement un vocabulaire spécifique dont le système morphologique
s’insère dans le système général de la langue ».

45
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

Insistons sur le fait que L. GUILBERT insiste dans sa thèse consacrée à la Formation
du vocabulaire de l’aviation que « la spécificité du vocabulaire technique par rapport au
lexique de la langue commune a été définie le plus souvent seulement par référence au milieu
social formé par la communauté des hommes unis entre eux par leur connaissance d’une
certaine science ou d’une certaine activité pratique découlant de cette connaissance. Leur
échange sur le plan linguistique dans le domaine de cette activité spéciale sont marqués par
l’emploi d’un certain nombre de termes ignorés de la majorité de la communauté
linguistique ; c’est ce vocabulaire spécial qui est qualifié de vocabulaire technique ».

Pour cette raison, les études dans cette optique, sont restreintes au niveau du lexique, à
savoir la formation des nouveaux termes sous forme de nomenclature ou glossaire, la
description définitoire ou encyclopédie des termes, et encore la présentation des équivalents
d’autres langues en référence à la même notion, pour éliminer les ambiguïtés de la
communication scientifique et technique.

P. LERAT donne plusieurs définitions de la langue de spécialité comme « un sous-


système linguistique qui utilise une terminologie et d’autres moyens linguistiques visant à la
non-ambiguïté de la communication dans un domaine particulier ». De plus, en parlant de
langues spécialisées il pense que la dénomination langue de spécialité souffre d’induire une
fragmentation et une marginalité qui sont contre-intuitives.

L’un des premier linguistes à avoir écrit une thèse sur un français professionnel,
l’Anglais P. WEXLER, l’a observé dans ses travaux sur la formation du vocabulaire des
chemins de fer en France : « comme il n’existe pas d’activités humaines entièrement
cloisonnées, il ne saurait exister à proprement parler de langue de spécialité » (1995 : 19).

Dans un ouvrage de 1975 : « le français juridique », J. L. SOURIAUX et P. LERAT


ont opté pour un « langage du droit » en se fondant sur l’usage de « langage » au sens de
« façon particulière de s’exprimer ». P. LERAT insiste sur le fait qu’une langue spécialisée
« ne se réduit pas à une terminologie. Elle utilise des dénominations spécialisées (les termes).
C’est une langue en situation d’emploi professionnel (une « langue « en spécialité » comme
dit l’école de Prague). C’est la langue elle-même au service d’une fonction majeure :
transmission des connaissances ».

46
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

Selon les besoins de la communication, dans une instance internationale c’est le statut
de « langue de travail ». Il faut savoir que dans l’aviation civile, par exemple, on impose une
langue unique de pilote à pilote pour limiter les risques.

Cette affirmation justifie que les travaux portant sur le terme, d’un point de vue
traditionnel, ont été réalisés en se limitant au terme nominal (mots composés) sous forme de
nomenclature. Ces études systématiques des termes donnent la priorité aux données de type
encyclopédique (définition, concept, abréviation ; domaine, informations utiles, date de
l’agrément, etc.), et traductive (équivalents en une ou plusieurs langues).

La langue de spécialité ne peut pas rester sous forme de liste de termes nominaux et
elle n’est pas une langue séparée de la langue générale, ni non plus une sous-langue (sous-
ensemble ou sous-système linguistique). Autrement dit, la langue de spécialité est la langue
naturelle utilisée par des humains, surtout par des spécialistes. P. LERAT dit que « les anglais
parlent de language for special purpose insistant sur cette particularité grâce à la préposition.
Ce sont des vecteurs de savoirs/savoir-faire. Il y a le français de la chimie, juridique….c’est
du français mais spécialisé ».

Nous pouvons aussi concevoir par là que le fonctionnement syntaxique de la langue de


spécialité est similaire à celui de la langue générale qui est composée par des constituants
appartenant à plusieurs parties grammaticales comme l’adjectif, le verbe, l’adverbe, etc.

En d’autres termes, « elles [la langue générale et la langue spécialisée] partagent les
mêmes règles de fonctionnement syntaxique et de formation morphologique » (R. SILVA et
al. 2004 : 356). Pour l’essentiel, la langue de spécialité ne se réduit pas à des nomenclatures
terminologiques ou à des réseaux conceptuels.

Elle constitue une « langue », au sens propre du terme, qui se réalise dans des discours
et des textes spécialisés par l’usage spécialisé, en recourant à une syntaxe identique à celle de
la langue générale (G. GROSS G. & F. GUENTHNER 2002 : 179). C’est l’emploi spécifique
qui conditionne le caractère linguistique de la spécialité.

47
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

Nous constatons aussi ce phénomène dans l’affirmation de Eugen WÜSTER (1985 :


2) que cite P. LERAT (1998 : 22) : « Seules les dénominations des concepts, le vocabulaire,
importent dans les terminologies, et non pas la morphologie et la syntaxe. Les règles qui s’y
appliquent peuvent être tirées de la langue générale ».

Monique MÉMET de l’ENS Cachan dans un article issu d’une conférence aux
Journées d’étude sur les langues de spécialités en septembre 2005 à l’ENS de Cachan et Paris
Diderot évoque des soutenances régulières et des travaux novateurs pour les langues de
spécialité. (Entre 1986 et 2007, les thèses soutenues en linguistique (42%) sont supérieures
par rapport à celles en didactique (34%).

De plus, Robert GALISSON et Daniel COSTE ont publié un Dictionnaire de


didactique des langues où l’on constate à l’entrée « spécialité, langues de spécialité » :
Langues de spécialité (ou langues spécialisées) : expression générique pour désigner les
langues utilisées dans des situations de communication (orales ou écrites) qui impliquent la
transmission d’une information relevant d’un champ particulier. (1976 : 511).

Les auteurs indiquent des sous-divisions : « langues scientifiques, langues techniques,


langues professionnelles ou de métiers ». En 1982 Bernd SPILLNER utilise l’expression dans
une acceptation limitée à un champ d’étude : Par « langue de spécialité » nous entendons
l’ensemble des éléments linguistiques qui peuvent se manifester, dans une situation donnée,
lors de la communication entre des spécialistes d’une discipline scientifique ou technique sur
un sujet de leur discipline (1982 : 19).

1.3. Problématique des termes militaires

Nous présentons à présent la définition et les caractéristiques de la langue militaire et


sa relation étroite avec la langue générale. De plus nous mettons en évidence que des
informations de divers dictionnaires sont inadéquates et lacunaires pour la description
linguistique.

48
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

Enfin, pour leur solution adéquate, nous proposons un nouveau modèle linguistique,
les classes d’objets, qui n’est pas nouveau en soi mais appliqué à la terminologie militaire.
Ces dernières permettront de décrire syntaxiquement et sémantiquement des unités lexicales
de manière formelle et systématique.

1.3.1. Définir la terminologie militaire

Avant de passer à l’examen de l’état des travaux sur la langue militaire, nous
définissons cette langue spécialisée8, ses caractéristiques linguistiques et la relation étroite
avec la langue générale.

1.3.1.1. Armée et militaire

Présentons brièvement l’armée où la langue militaire est pratiquée quotidiennement.


Pour définir l’armée, nous nous appuyons sur l’Article L4111-1 du code de la défense qui
mentionne que « l'armée de la République est au service de la Nation. Modifié par
Ordonnance n°2016-982 du 20 juillet 2016 - art. 9. Le code la défense fixe les objectifs de la
stratégie de sécurité nationale ». De plus Le Livre blanc (assise doctrinale) – pour compléter
notre définition de l’armée - rappelle que « la mission première des armées est d’assurer la
protection de la Nation contre toute menace de nature militaire ».

Puis, « Les forces armées assurent en permanence la sûreté du territoire, de l’espace


aérien et de nos approches maritimes. Elles contribuent à l’action de l’État en mer. En cas de
crise majeure, sur demande de l’autorité civile, les armées apportent leur concours, y compris
leurs moyens de planification, de commandement et de projection, particulièrement adaptés
aux situations les plus graves. Elles peuvent aussi être sollicitées dans la mise en œuvre de
certains dispositifs préventifs, tels que le plan Vigipirate, les missions Héphaïstos de lutte
contre les feux de forêt, ou la participation des moyens terrestres spécialisés à la protection
NBC » (p. 78).

__________________________________________________________________________
8
Nous appliquons la définition de P. LERAT (1995 : 20-21). Pour lui, la langue spécialisée est une « langue
naturellement considérée en tant que vecteur de connaissance spécialisée », définie comme « l’usage d’une
langue naturelle pour rendre compte techniquement de connaissance spécialisée ».

49
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

Il énonce également que « nos armées remplissent d’abord des missions permanentes
[…]. Dans le cadre de la fonction stratégique de protection, les postures permanentes de
sûreté terrestre, aérienne et maritime seront tenues dans les mêmes conditions
qu’aujourd’hui ».

Et que « l’engagement des armées en renfort des forces de sécurité intérieure et de


sécurité civile en cas de crise majeure pourra impliquer jusqu’à 10 000 hommes des forces
terrestres, ainsi que les moyens adaptés des forces navales et aériennes. Pour remplir ces
différentes missions de protection, il sera fait appel, lorsque c’est nécessaire, à des moyens
prélevés ponctuellement sur nos forces d’intervention. Cette posture sera complétée par le
dispositif de cyberdéfense, qui est appelé à s’amplifier dans les années qui viennent » (pp. 90
et 91) ».

Aussi « sa mission est de préparer et d'assurer par la force des armes la défense de la
patrie et des intérêts supérieurs de la Nation. L'état militaire exige en toute circonstance esprit
de sacrifice, pouvant aller jusqu'au sacrifice suprême, discipline, disponibilité, loyalisme et
neutralité. Les devoirs qu'il comporte et les sujétions qu'il implique méritent le respect des
citoyens et la considération de la Nation ». Cette institution est fondée par un principe qui lui
est propre, celui de la hiérarchie : « définissant la place de chacun et son niveau de
responsabilité par l’ordre des grades »9 qui implique l’autorité, le commandement et
l’obéissance.

« Le grade consacre l'aptitude à occuper des emplois d'un certain niveau, à assumer la
responsabilité et à exercer l'autorité qui y est attachée. Le titulaire d'un grade a le devoir de
faire respecter les règles générales de la discipline par tous les militaires qui sont placés au-
dessous de lui dans l'ordre hiérarchique, même s'ils ne relèvent pas fonctionnellement de son
autorité. Tout militaire est tenu de se conformer aux instructions et d'obtempérer aux
injonctions d'un autre militaire, même placé au-dessous de lui dans l'ordre hiérarchique, si ce
dernier est en service et agit pour faire respecter les ordres qu'il a reçus » : Art. D. 4131-2.
(Créé par Décret n° 2008-393 du 23 avril 2008).
___________________________________________________________________________
9
Art. D. 4131-1. (Créé par Décret n° 2008-393 du 23 avril 2008). Sous réserve des dispositions des articles D.
4131-3 et D. 4131-4, les militaires dans l'exercice de leur fonction sont subordonnés les uns aux autres selon
l'ordre hiérarchique. La hiérarchie particulière de chaque corps ainsi que, le cas échéant, sa correspondance avec
la hiérarchie générale définie par le statut général des militaires sont précisées par le statut particulier de chaque
corps.

50
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

De plus, pour H. HAENEL (1982) : « les militaires ont une situation spécifique par
rapport aux autres gens de l’Etat et par rapport à l’ensemble des citoyens. Cette situation
particulière de la condition (ou du statut) des serviteurs de la Défense militaire tiennent
essentiellement au fait qu’ils disposent de l’usage de la force armée ou qu’ils contribuent à cet
usage ou à sa préparation.

D’autre part, au caractère absolu de la mission et de l’obligation de disponibilité qui


en découle. L’Etat doit pouvoir compter en tout temps et en toutes circonstances sur
l’instantanéité de la réponse de l’appareil militaire dans son ensemble.

La condition militaire constitue donc un ensemble de droits et d’obligations, de


garanties et de compensations qui donne à la collectivité militaire toute entière (officiers,
sous-officiers et militaires du rang) ses caractères propres ».

Enfin comme le mentionne J-R BACHELET (2008 : 2-3) : « être militaire, c’est
appartenir à l’armée. Une armée, comme son nom l’indique, est une organisation détentrice
du pouvoir que lui donnent les armes dont elle est équipée. Autrement dit, du redoutable
pouvoir de provoquer la destruction et la mort, puisque telle est la fonction d’une arme. Voilà
qui, d’emblée, donne à l’armée et aux militaires qui la composent, un caractère hors normes.

De surcroît, cette organisation relève d’un Etat, c’est une institution émanant d’un
pouvoir régalien. En effet, si ce n’est pas le cas, il ne s’agira pas d’armée mais de bande ou de
milice. Ainsi, institution hors normes par nature, l’armée est, de ce fait, l’une des
manifestations les plus fortes du pouvoir d’Etat et de la souveraineté ».

Nous allons à présent définir les caractéristiques linguistiques de la langue militaire.

1.3.1.2. La langue militaire

Comme toute institution, les personnels du ministère de la Défense ont leur propre
vocabulaire, technique approprié à une situation donnée.

51
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

Comme le montre cet exemple :

J’ai 27 ans de service dont 15 comme tankiste et 5 en tant qu’opérateur de simulation


tactique JANUS à l’école d’état-major, poste où j’ai travaillé les modes d’action amis et
ennemis, une expérience dont j’ai d’ailleurs fait profiter les forces libanaises. Je suis
aujourd’hui sous-officier analyste renseignement pour le Proche et Moyen-Orient au CERT
(Centre d’Exploitation du Renseignement Terrestre)10.

Nous remarquons que les termes tankiste, état-major, sous-officier, tactique,


Renseignement Terrestre…sont utilisés en tant que langue spécifique dans les forces armées
et plus particulièrement dans l’armée de Terre. Cette langue possède une histoire, des
traditions, une culture particulière d’un point de vue sociologique. Lors d’une allocution à une
cérémonie du « Triomphe » aux Ecoles de Coëtquidan le 24 juillet 2004, madame Michèle
Alliot-Marie, ministre de la Défense déclarait « Aux fondamentaux du métier militaire
s’ajoute un socle éthique composé de références, de traditions et de valeurs auxquelles vous
aurez à vous référer constamment dans l’exercice de vos responsabilités. L’équilibre entre ce
savoir faire et ce savoir-être vous garantira, en toutes circonstances, le discernement dans le
jugement et l’efficacité dans l’action. »

C’est un moyen de communication au quotidien, une véritable marque de


reconnaissance du groupe, d’une « corporation » d’un « langage vernaculaire »11, technique,
dans un contexte militaire, quelquefois un jargon qui peut paraître obscur ou souvent
complexe pour un étranger, voire une personne extérieure à cette institution.

Cette langue militaire, appelée au XVIIIème siècle les termes embrassant la science
militaire12 représente la langue de l’organisation des forces d’un pays. Une langue spécialisée
qu’utilise tous les personnels militaires (et civils) du ministère de la Défense dans l’exercice
de leur fonction, en état-major, dans leurs unités, en opération extérieure, au combat…
__________________________________________________________________________
10
Revue Terre Information Magazine – Avril 2016. Edito par l’adjudant-chef Frédéric
11
L’élaboration d’une langue vernaculaire, technique à la Renaissance : la langue militaire. Intervention Marie
Madeleine Fontaine (Université Lille 3) et Jean-Louis Fournel (Université Paris 8) au cours du séminaire
international « Langues des pratiques militaires et langues de la guerre (XVe – XVIe siècle). Ils montreront
comment la langue de la guerre influence et structure de façon souvent méconnue la langue de l’histoire et de la
politique dans chaque langue vernaculaire, et finalement dans leur ensemble : une nouvelle syntaxe et un
nouveau lexique de l’action dans le monde sont ainsi à l’origine d’une autre langue de la politique.
12
Alexandre Toussaint de Gaigne (1801 – IX)

52
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

Par cette définition, précisons que cette langue spécifique se caractérise par sa richesse
lexicale en termes bien définis, mots composés sigles, acronymes, symboliques, graphismes et
expressions spécifiques compte tenu de la rigueur exigée. C. WEBER (2009 : 56) mentionne
que « la recherche de l’efficacité – rapidité, précision, clarté – explique la mise en place et
l’usage d’un vocabulaire fait d’abréviations et de mots qui claquent tels des ordres. Comment
comprendre autrement que par la volonté de générer la cohésion et l’obéissance des
personnels, comportements les plus appropriés au chaos du combat, l’élaboration d’espaces et
d’enceintes militaires caractéristiques de milieux où les structures carrées et les lignes droites
marquent l’autorité, la droiture, la rigueur, la sobriété…. »

Voici les caractéristiques propres à cette langue que l’on peut constater13 :

 Expressions brèves, sans effet stylistique

 Discours normé à partir de formules figées

 Utilisation de sigles, d’acronymes et d’abréviations

 Emprunts fréquents de la langue anglaise

Cet énoncé garantit aux militaires l’efficacité et l’économie de la communication


comme la précision, la concision et la rapidité. Ce sont les spécificités de la langue militaire
formalisée, normée qui la différencie totalement de la langue générale. Cela permet aussi de
distinguer le militaire et le civil. Mais la langue militaire n’est pas complètement isolée de la
langue générale car elles sont étroitement liées. Voyons donc à présent les relations
langagières entre ces deux langues.

1.3.1.3. Liens entre la langue militaire et la langue générale

Depuis l’antiquité jusqu’à nos jours, nous remarquons qu’avec l’histoire de la guerre
et l’origine du français la présence des termes militaires dans la langue générale et des mots
de la langue quotidienne dans la langue militaire seraient naturelle.

13
J. L. TROUILLON (2006 : 25-28) qui développe dans son ouvrage : L’approche de l’anglais de spécialité,
développant la langue des militaires anglophones qui est son sujet de prédilection.

53
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

Le journal des tranchées « le front » n°10 du 16 novembre 1916, mentionne d’ailleurs


que : « la guerre qui a mené à de nombreuses perturbations n’a pas laissé indemne la langue
française ; un certain nombre de termes ont changé de signification. Il importe que chacun soit
au courant de ces transformations et n’emploie plus par exemple le mot : barbaque est
démodé. On emploie le mot becqueter pour désigner l’action de manger […].Il est de très
mauvais goût de désigner l’adjudant sous le nom de chien de quartier. Entre gens bien élevés,
on lui applique l’abréviatif Juteux. »

« La grande guerre aura donc donné à la langue française des vocables nouveaux. Et
qui sait, tel nom propre devra peut-être à nos soldats une héroïque promotion et deviendra
quelque jour nom commun. Par exemple le mot « général » pour désigner un grade militaire
n’est point du tout raisonnable, mais il devient explicite si l’on s’avise que général » n’est que
la simplification de « capitaine-général ». De même le mot fusil, jusqu’au XVIe siècle,
signifie : amorce. Ronsard14 l’emploie en ce sens : injuste amour, fusil de toute rage »15.

« La Première Guerre mondiale – à la différence de certains évènements qui se sont


déroulés dans un passé plus reculé – est particulière pour nous avoir laissé un matériau très
abondant, essentiellement écrit, mais aussi oral. Cet héritage a fait l’objet d’études exploitées
pour les linguistes. Jusqu’à présent, l’accent a été mis sur les témoignages littéraires, et sur les
questions de l’ « argot » des tranchées en France comme dans les principaux pays
belligérants pour lesquels les sources (dictionnaires, lexiques, enquêtes etc.…) sont
abondantes mais ne sont pas toutes exploitées, surtout à l’étranger »16.

___________________________________________________________________________
14
Amours de Cassandre
15
Robert DE FLERS, de l’Académie française, discours prononcé le 25 octobre 1921 à la séance publique
annuelle des Cinq Académies.
16
Emmanuel Rioux : La Grande Guerre et la langue article publié dans la revue Inflexions. Civils et militaires :
pouvoir dire

54
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

Cette relation indissociable entre ces deux langues a donné lieu à un certain nombre
d’échanges linguistiques, comme l’interpénétration, et à la vulgarisation des termes militaires
comme par exemple le service militaire, la mobilisation générale et la participation à la
guerre. Voici un grand nombre d’expressions d’origine militaire que nous employons
couramment :

 Dérivation syntagmatique17 alarme (= aux armes), gendarme (= gens


d’armes), lieutenant (lieu tenant de)

 Expressions figées18 : en prendre son grade, j’y suis, j’y reste, l’argent est le
nerf de la guerre, changer son fusil d’épaule, passer l’arme à gauche.

 Mots de la langue générale utilisés dans la langue militaire : balayer,


barrage, barrer, livrer, obéir, stationner, pénétrer, couvrir

 Termes ayant essaimés dans d’autres domaines : politique (défaite


électorale, offensive diplomatique), sport (tactique d’une équipe, s’infiltrer dans la
surface de réparation, fausse attaque (escrime)

 Termes uniquement utilisés dans la langue militaire : infiltrer, aérocombat,


bitude, mortier, solde, permission

 Termes de la langue militaire utilisés dans la langue générale : canon, se


camoufler, bombarder, drone19, cordon sanitaire, téléguider

___________________________________________________________________________
17
Dans ce procédé de figement lexical, les noms composés soudés sont créés par la combinaison des mots
préexistants. Ils résultent bien de l’évolution d’un syntagme.
18
P. REMM (2003) qui liste les expressions dans son dictionnaire consacré au patrimoine militaro-linguistique
national.
19
Comme le mentionne A. SIERRA SORIANO (2000 : 28) : « les militaires possèdent en commun une partie du
vocabulaire militaire : d’une part, un argot spécial de la vie quotidienne (caserne, manœuvres, etc.) et d’autre
part, un ensemble de technicismes concernant le statut militaire (la hiérarchie, les stratégies de guerre, le
matériel, l’uniforme, les appareils, l’armement, etc.). Mais chacune des trois armées dispose de son propre argot
(celui de tous les militaires de l’armée de Terre, de l’Air, et celui de tous les marins) et, parallèlement, d’un
ensemble de mots techniques que les professionnels des deux autres armées souvent ne connaissent pas ».

55
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

Quelques remarques s’imposent au sujet du cordon sanitaire et drone. J.M.


CHADELAT (2003 : 27-39) mentionne « que le cordon sanitaire correspond à des aspects de
la guerre qui prendront toute leur ampleur avec la révolution russe illustrant d’ailleurs bien la
nature expressive des emprunts du domaine militaire qui donnent volontiers lieu à des sens
figurés caractéristiques d’une attitude politique ou idéologique.

Il n’est certes pas très difficile d’envisager un lien sémantique entre le cordon sanitaire
qui vise à prévenir la contagion d’une maladie et le sens figuré, dont l’objectif est de contenir
politiquement et militairement l’expansion d’une idéologie ou d’une nation ennemie. Mais
cette acception figurée du terme, qui décrit une réalité stratégique mondiale ou locale, se
double de l’expression d’une posture idéologique ou, pour employer un terme militaire, d’une
doctrine d’emploi des forces vis-à-vis d’un ennemi réel ou potentiel. Le cordon militaire n’est
qu’une variante du cordon sanitaire ».

Quant au drone, c’est par définition un vecteur aérien piloté automatiquement à partir
d’une centrale de pilotage embarquée. Utilisé comme plates-formes aériennes d’observation
dans la profondeur du champ de bataille avec des capteurs adaptés tant pour la surveillance du
champ de bataille que pour l’acquisition d’objectifs importants (Dictionnaire de la Défense et
des forces armées (1988 : 118-119).

De plus apparaissent des mots de la langue générale avec un sens particulier dans le
contexte militaire. Par exemple dans les exemples ci-dessous, les noms brigade et semaine
ont un sens différent selon le domaine :

Langue générale : ce restaurant comprend une brigade de 15 personnes (= équipe


dans la terminologie de la restauration)
Langue militaire : la brigade demande des renforts à l’état-major de région (= unité)
Langue générale : la semaine prochaine je pars en Grèce (= période)
Langue militaire : demain je prends la semaine au poste de sécurité du 1er chasseur
(permanence).

Ces comparaisons d’emplois transversaux se retrouvent aussi dans les verbes


neutraliser et appuyer :

Langue générale : Les agents ont neutralisé le forcené (= paralyser quelqu’un dans ses
actes, maîtriser)
Langue militaire : Après quatre passages au canon de 30 mm, l’ennemi est neutralisé
(= tuer)

56
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

Langue générale : Il appuie son dos aux espaliers pour faire des abdominaux (= placer
quelque chose contre)

Langue militaire : l’infanterie sera appuyée par l’artillerie (= soutenir dans le combat)

Par ailleurs, nous observons aussi que des verbes d’origine militaire s’emploient
métaphoriquement20, comme les verbes supports aspectuels, dans la langue générale (S. DE
PONTONX 2004 : 267) :

• Attaquer « travail » : inchoatif


• Bombarder de « conseils », « reproches » : itératif-intensif
• Mitrailler de « questions » : itératif-intensif

Nous constatons d’une part que la langue militaire peut être considérée comme l’une
des langues les plus imbriquées et intégrées dans la langue courante et qu’un bon nombre
d’inclusions héritées de la langue militaire dans les dictionnaires généraux avec (ou non) une
marque d’appartenance à un domaine de spécialité21 et dans la vie langagière quotidienne.

1.4 Point de situation des études sur la langue militaire et leurs problématiques

Cinq types d’études ont été réalisées sur la langue militaire, nous permettant de mieux
la cerner : terminologique, traductive, sociologique, didactique et psycholinguistique. De plus
nous insisterons sur les définitions insuffisantes se trouvant dans les dictionnaires généraux,
terminologique et encyclopédique. Puis, nous démontrerons la nécessité de la description
exhaustive de la langue à l’aide d’un nouvel outil méthodologique des classes d’objets. Ce
dernier nous permettra d’élaborer une base de données d’un dictionnaire électronique.

1.4.1. Etudes antérieures sur la langue militaire

De nombreuses études, ouvrages de références sont publiés quotidiennement dans le


domaine militaire et plus particulièrement dans la politique de défense, l’armement, la
stratégie, les conflits actuels et anciens, etc.
___________________________________________________________________________
20
Antony SABERS a analysé « le rôle joué de la métaphore au sein du discours militaire américain. Il distingue
les métaphores militaires qui apparaissent spontanément dans les productions langagières des milieux militaires
en particulier des forces armées américaines » dans un article du C.I.E.L. (Métaphore et culture professionnelle
chez les militaires américains) 2003.
21
« Il est vrai que, d’un point de vue linguistique, les langues spécifiques n’ont pas de frontière bien définies vis-
à-vis de la langue générale, et cette incertitude contribue elle aussi aux divergences constatées dans les
dictionnaires ». A. SIERRA SORIANO (2000 : 41).

57
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

La presse militaire spécialisée (Terre Information Magazine, Armée d’Aujourd’hui


Revue historique des armées, Raids magazine, Képi blanc) et des revues d’associations
(Engagement, Mars…), publient des articles sur des ouvrages de géostratégie, de guerre, des
réflexions sur les commémorations, l’avenir de l’armée française, la réserve…

Mais comme le fait remarquer A. THIEBLEMONT (2009 : 78) : « il y a une


prolifération d’ouvrages richement illustrés traitant de sujets militaires qui a contribué à
relancer une maison comme Lavauzelle qui présente plus de cent beaux ouvrages consacrés à
l’armée en général avec des sujets historiques ou transversaux (administration, décorations,
renseignement…) […].

Le phénomène touche toutes les armées à partir de la décennie 1990…l’armée de


Terre se distingue par de nombreux ouvrages traitant du passé et du présent de régiments,
écoles, d’ensembles interarmes ou de subdivisions d’arme ».

Malheureusement aucune étude n’a été effectuée sur la langue militaire, son histoire,
son évolution, ses caractéristiques, sa définition. Les militaires – comme nous le verrons par
la suite - ont toujours été plus préoccupés par la connaissance d’une ou plusieurs langues afin
de créer un lexique ou dictionnaire afférents à leur spécialité.

La langue militaire est considérée comme un héritage précieux de la notion de


« culture militaire » dans le milieu professionnel et différente de la langue du civil. La culture
générale, et la culture militaire en particulier, sont comprises comme l’aptitude à réfléchir à
partir de connaissances (définition donnée par l’ENA). Elle ne se réduit donc pas à la seule
érudition. « La culture générale est donc l’école du commandement », comme l’a dit le
Général de Gaulle dans son livre le Fil de l’épée écrit en 1932.

C’est un truisme rebattu, une vérité si évidente que sa seule mention indispose. Tout
militaire est bien convaincu de « l’ardente obligation » de développer sa culture.

58
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

Le général YAKOVLEFF englobe sous ce vocable de culture militaire, « tout ce que


le militaire doit maîtriser pour exercer correctement son métier, les savoir-faire
professionnels, techniques et tactiques. Il y a la connaissance du milieu que l’on acquiert par
le développement de ce que j’ai appelé la culture fondamentale, la culture du militaire ».

Comme le mentionne justement A. THIEBLEMONT (2009 : 80 – 81) : « il est


important de préciser qu’au début des années 1980, parler d’une culture qui puisse être
qualifiée de « militaire » était hors de propos. Le premier protocole d’accord Défense-Culture
signé en mai 1983 ne traitait que d’une culture unique, celle des arts et lettres. Avec la
création de la délégation au patrimoine culturel et historique de l’armée de Terre en 1993, ce
fut un tournant dans la manière d’appréhender le culturel par la pensée militaire officielle ».

Cette notion a été développée par le général GARRIGOU-GRANDCHAMP,


commandant de la formation de l’armée de Terre dans une directive sur la « culture militaire
de l’officier » de 2007-2008 où il affirme que (…) Les sciences militaires regroupent
l’histoire, la géographie, les relations internationales, la stratégie, la tactique générale,
l’éthique, la sociologie militaire, l’économie de défense, les connaissances scientifiques
générales. Les champs d’application de ces disciplines peuvent être structurés autour de
quatre thèmes : l’art de la guerre, l’homme et la guerre, la société et la guerre, les sciences et
la guerre. Toutefois, la culture générale, et la culture militaire en particulier, ne se
réduisent pas à la seule érudition, mais sont comprises comme l’aptitude à réfléchir à partir
de connaissances qui résulte d’une dynamique et d’un acquis.

C’est en cela que la culture militaire constitue un des fondements de la compétence de


l’officier et lui permet d’optimiser ses actions, à finalité opérationnelle, et sa crédibilité dans
un environnement militaire, civil et administratif concurrentiel. En effet, son développement
permet le mûrissement des aptitudes qui sont indispensables à l’officier : le discernement, la
faculté d’analyse et de prise de recul, l’ouverture d’esprit et l’affinement d’un esprit critique.
Il lui offre aussi des repères et, en le poussant à la fréquentation des bons auteurs, il aide à la
maturation des concepts.

59
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

Elle est donc nécessaire à tout cadre d’une armée professionnelle d’emploi : les
engagements opérationnels placent le chef militaire, quel que soit son niveau, dans une
situation où, souvent isolé, il doit pouvoir faire preuve, plus ou moins dans l’urgence, de
discernement et d’une excellente compréhension de la situation.

Elle est, de surcroît, un pré requis indispensable pour tous les officiers appelés à tenir
des postes d’influence au niveau politico-militaire ou des postes de conception en état-major.
A cet égard, elle constitue un des fondements du rayonnement du militaire au sein de la
nation (…).

Comme le souligne encore A. THIEBLEMONT (2001 : 52 – 58) : « la notion de


culture, plus proche de son sens ethnologique, apparaît dans le langage courant des jeunes
officiers depuis une quinzaine d’années : « culture légion » ou « métro légionnaire », « culture
alpine », « culture d’escadron », « une différence de culture et de mentalité d’une unité
blindée et d’une unité d’infanterie »…Or ces expressions, qui partent souvent d’un constat ou
d’une revendication de différence, sont employées à propos de pratiques et d’attitudes qui
trament la vie quotidiennes des unités ».

Voyons donc à présent les différentes approches effectuées (terminologique,


traductive, sociologique, didactique et psycholinguistique) concernant notre langue
spécialisée décrite jusqu’à présent en français comme dans d’autres langues étrangères
comme l’anglais et l’espagnol. Ces constatations nous permettront de dégager quelques
problèmes récurrents que nous aborderons au cours de notre propre description syntactico-
sémantique de cette langue.

1.4.1.1. Point de vue terminologique

Les travaux sur les termes militaires, en France comme dans d’autres pays, accordent
de l’importance à son harmonisation et à sa normalisation dans un but d’unification
terminologique et symbolique dans un cadre national voire international. Le Colonel R.
GARDERES (2011) apporte des informations sur cette situation en précisant que pour se
comprendre, il faut parler le même langage. Cet aphorisme peut sembler évident, mais il est
souvent mal mis en pratique.

60
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

En effet il ne suffit pas d’avoir des idées, il faut savoir les exprimer. Il faut donc que le
locuteur s’exprime à la fois clairement et ordonne ses idées, mais aussi, quelle que soit la
clarté de son exposé, qu’il utilise le même code que la cible de son message.

Indépendamment des problèmes de transposition linguistique, qui ajoutent à la


complexité du message, il existe dès l’expression d’une idée un problème de communication,
même entre locuteurs du même environnement linguistique et culturel ou professionnel.

C’est dans cette optique qu’il convient de normaliser le code du message à transmettre
et de diffuser cette norme afin que toutes les parties concernées l’apprennent et le maîtrisent
pour créer une base de communication sans ambiguïté.

A cela il y a eu la montée en puissance du Centre Interarmées de Concepts, de


Doctrines et d’Expérimentations qui est un véritable « relais des armées » qui crée une
néologie française (création complète ou adaptation linguistique et culturelle de concepts de
nos alliés) qui constituera un fonds terminologique normalisé interarmées. Il y aura aussi la
rédaction d’ouvrages de normalisation terminologique génériques, thématiques ou spécialisés
actualisables facilement et adaptables à la chronologie des événements (évolutions de l’ONU,
construction européenne, etc.).

Compte tenu des exercices d’état-major interarmées et surtout avec des forces armées
étrangères, il faut que tous les militaires s’accordent sur une compréhension commune des
termes de l’équipement, de la doctrine d’emploi des forces, la tactique, l’instruction et les
échanges d’informations.

Une fois que les termes sont fixés et diffusés dans les armées, tous les militaires sont
obligés de les utiliser en conservant leur sens propre. A partir de cette approche, tous les
travaux sont effectués par des officiers d’état-major spécialistes de la terminologie, mais aussi
d’une culture militaire interarmes22 (et interarmées) très élevées des matériels, de la tactique,
de l’emploi des personnels.

___________________________________________________________________________
22
Désigne, au sein de l’armée de Terre, la combinaison de plusieurs armes (infanterie, artillerie, génie, etc.) et
« Interarmées » : la combinaison des différentes armées (Terre, Air et Mer) : Dictionnaire de la Défense et des
forces armées (1988 : 180).

61
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

Ils s’occupent aussi de la normalisation, de la ratification et de la promulgation des


termes et de leurs significations afin d’assurer la cohérence des procédures dans les pays de
l’OTAN surtout et d’améliorer la communication entre militaires. Leur préoccupation est
donc d’assurer la compréhension mutuelle lors des exercices, des opérations extérieures au
niveau national et surtout multinational.

Dans cette optique, les travaux réalisés par les spécialistes de la terminologie optent
pour l’homogénéité des termes dans le domaine militaire. Le colonel R. GARDERES (2007)
insiste sur l’unification et la définition des termes militaires, dans un souci d’
« intéropérabilité » pour une compréhension interarmes, interarmées et surtout interalliées.
Définie par l’état-major des armées comme « la capacité de plusieurs systèmes, unités ou
organismes à opérer ensemble grâce à la comptabilité de leurs organisations, doctrines,
procédures, équipements et relations respectives ».

Pour lui, « se parler, c’est utiliser une langue commune, une terminologie, cette
dernière étant définie, comme « un ensemble de mots techniques appartenant à une science ou
un art, à un chercheur ou un groupe de chercheurs ».

Cette terminologie doit correspondre à un vocabulaire spécifique aux activités


militaires et de défense. Elle précise le sens exact à attribuer à chaque terme ou expression.
Elle est donc l’outil indispensable à toute réflexion conceptuelle ou doctrinale entre les
armes et les armées, dans un cadre national ou au sein d’alliances ou d’organisations
internationales comme l’OTAN, l’ONU ou encore l’U.E.

Historiquement, le colonel R. GARDERES (2007) rappelle aussi « que la terminologie


militaire a été longtemps négligée dans les armées françaises et plus particulièrement dans
l’armée de Terre ». Le Lexique militaire moderne français-anglais/anglais-français datant de
1967 a été actualisé bien plus tard. L’évolution des techniques, l’arrivée de nouveaux
matériels, une modification dans les raisonnements stratégiques, doctrinaux et tactiques, la
refondation et les réorganisations de nos armées dans les années 80 a imposé la création
d’expressions et de termes nouveaux.

62
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

La prise en compte d’un besoin de cohérence terminologique au sein même de notre


armée de Terre a suscité, sous l’impulsion du Commandement de la Doctrine et de
l’Enseignement militaire Supérieur de l’armée de Terre en 1999, la création d’un Comité de
Terminologie Militaire de l’Armée de Terre (CTMAT), le Comité Interarmées et
Terminologique de l’Alliance atlantique (CITA) au sein de l’Etat et le Comité militaire de
l’OTAN au niveau international, etc. La chaîne de liaison terminologique interarmes,
interarmées et l’OTAN est unie étroitement pour « l’interopérabilité ». Cela permettra
d’assurer, en liaison avec nos alliés de langue française et dans un souci d’interopérabilité, la
réalisation et l’harmonisation des définitions et traductions proposées par le bureau militaire
de standardisation (BMS). La terminologie et la symbologie militaires doivent être assurées
de la normalisation23 et de leur diffusion au niveau national et plus largement international,
comme au sein de l’OTAN.

1.4.1.2. Problème de traduction

Nous allons développer à présent une autre approche appliquée à la description de la


langue militaire. Dans la traduction, des études comparatives ont été effectuées
principalement dans la formation des termes militaires bilingues et de leur équivalent dans
une autre langue. Ces recherches se rapprochent des travaux d’approche terminologique pour
résoudre les difficultés dans la traduction d’un terme la plus parfaite possible et
particulièrement dans le domaine militaire.

En premier lieu le général PERROT24, examine en 1972 le vocabulaire en usage dans


les administrations militaires en proposant des équivalents en français « afin d’écarter les
termes étrangers ou les néologismes défectueux, et de proposer leur remplacement par des
équivalences inspirées par les traditions et le bon usage de la langue française » (PERROT
1972 : 203).
__________________________________________________________________________
23
« La normalisation est l’élaboration et mise en œuvre de concepts, de doctrines, de procédures et de
spécifications afin de réaliser et de maintenir la compatibilité, l’interchangeabilité ou la communité qui sont
nécessaires pour atteindre le niveau requis d’interopérabilité ou pour optimiser l’utilisation des ressources, dans
les domaines des opérations, du matériel et de l’administration » TTA 106 (2013 : 338).
24
En conformité des instructions de M. le Premier Ministre en date du 14 janvier 1970, le ministère des Armées
a créé une commission chargée d’examiner le vocabulaire dans les administrations militaires, placée sous la
présidence du général PERROT.

63
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

Pour cela il dresse deux tableaux de proposition pour les équivalents anglais-français
avec leur définition en distinguant 63 « termes essentiellement militaires » (close
combat/combat rapproché, deterrence/dissuasion, jamming/brouillage, Sniper/tireur isolé et
46 « termes empruntés au langage courant » (crew/équipage, dispatching/largage,
flash/priorité absolue, scanning/balayage).

Par le biais de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France


(en charge du secrétariat de la Commission générale de terminologie et de néologie), des
termes militaires d’origine anglaise sont « traduits », « crées » en français et il est impératif de
les utiliser (K. CHERUBIN : 2014). Depuis le 5 décembre 2013, le terme « interarmisation »
fait maintenant partie du vocabulaire de la défense. Aussi bien pour les journalistes spécialisés
que les militaires, il est fondamental, particulièrement en interarmées de communiquer de
façon précise, et de donner à un mot une valeur sémantique unique et clairement définie.
Pourquoi employer une nouvelle expression française alors qu’il est possible d’utiliser son
équivalent anglo-saxon jointization dans un monde qui prône la langue anglaise ? On peut
citer par exemple « black out » qui est traduit par « silence radio » (Journal officiel du 22
septembre 2000).

Comme l’affirme le colonel R. GARDERES (président de la Commission spécialisée


de la terminologie et de la néologie de la Défense) Etant la langue de la diplomatie, le
français est perçu comme un vecteur d’influence vis-à-vis des autres pays Il est donc de notre
responsabilité de conserver toute son authenticité tout en facilitant la création et l’emploi de
termes nouveaux. […] Les membres de cette commission spécialisée se voient donc défenseur
de la langue française, mettant en place un système linguistique permettant une
compréhension universelle du vocabulaire de défense. Cette dernière crée 35 à 70 mots par an
assurant un travail constant de veille terminologique nécessaire pour repérer les nouvelles
notions techniques qui apparaissent, et ainsi précéder les coutumes de façon à instaurer en
amont un terme français équivalent (K. CHERUBIN).

Puis, A. SIERRA SORIANO étudie l’inclusion et les équivalences traductologiques en


traitant un corpus de 101 mots extraits de quatre dictionnaires bilingues généraux français-
espagnol, comme canonnier/artillero, casemate/casamata, pilonner/bombardear con
intensidad, etc.

64
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

Elle constate dans cette comparaison de dictionnaires la vulgarisation de termes


militaires grâce au service militaire et son acceptation spécialisée de mots polysémiques de la
langue générale. Mais elle critique l’irrégularité des critères pour la classification d’une entrée
du vocabulaire militaire variant d’un dictionnaire à l’autre. Elle souligne enfin que le
traitement du lexique semble donc adéquat pour un dictionnaire bilingue dont le public visé
est « le grand public », le lecteur ou le traducteur de revues de vulgarisation. Mais pour le
traducteur spécialisé ou simplement le militaire qui voyage hors de son pays ce lexique et les
équivalents de traduction sont insuffisants.

Enfin analysons avec une étude contrastive du français, de l’anglais et du grec


moderne, les caractéristiques linguistiques que soulève A. ANASTASSIADIS-
SYMEONIDIS25 dans des termes militaires dont les origines sont anglaises et françaises.

Un de ses exemples dans la traduction de missile26 en anglais et en grec :

 βλήµα εδάφους αέρος< missile sol-air < american missile surface-to-air


 (vlima endàfous aéros)

Cette traduction de missile sol-air27 mérite quelques commentaires permettant de


démontrer la complexité de la traduction militaire.

Les américains préfèrent ground-to-air missile (system) et anti-aircraft missile. Tout


d’abord missile surface-to-air est la forme utilisée au sein de l’OTAN, qui l’écrit par surface-
to-air missile (avec l’abréviation SAM). A ne pas confondre en anglais avec air-to-surface
missile ou air-to-ground missile (dénomination OTAN) qui signifie missile air-sol.

Pour ce qui est du grec, elle aurait pu utiliser aussi pour traduire
missile : πύραυλος (piravlos) que l’on rencontre plus fréquemment que βλήµα28 (vlima).

__________________________________________________________________________
25
Spécialiste de la néologie en grec moderne, ses études portent sur les emprunts en français et en anglais dans
lesquelles elle montre que depuis la constitution de l’état grec en 1833 jusqu’en 1950, le français, langue de
prestige a été le fournisseur quasi exclusif d’emprunts directs et ensuite l’anglo-américain a pris le relais.
26
Il est important de rappeler que par définition le missile est « le nom militaire de la fusée. Comme elle, le
missile est un corps projeté dans l’espace qui emporte des éléments nécessaires à sa propulsion, mais sa « tête »
(ou « ogive ») porte une charge destructive alors que la fusée porte une charge « civile » telle qu’un satellite »
(Dictionnaire de la Défense et des Forces armées, 1988 : 211).
27
Dont la mission consiste à intercepter et à détruire des aéronefs en étant tiré depuis le sol. On parle aussi de
missile surface-air ou missile anti-aérien
28
Le glossaire des nouveaux systèmes d’armes réalisé par le Parlement européen en 1985 adopte les deux
traductions en grec de missile alors que le Général LHUISSIER (2000 : 157) n’utilise que πύραυλος qui est le
plus couramment utilisé.

65
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

Un autre exemple qui a attiré toute notre attention, la traduction de Drone29 qui est
identique en anglais : Drone mais aussi par l’abréviation UAV Unmanned Aerial(ou air)
Vehicle (véhicule aérien sans pilote). Les linguistes ou militaires grecs l’ont traduit mot à mot
en se servant de l’abréviation ce qui correspond à l’expression composée :
µην επανδρµωµένο όχηµα (min épandroméno ochima) qui signifie « véhicule sans pilote ».

Rappelons aussi que des matériels (chars, pièces d’artillerie…) sont rarement traduits
mais sont nommés par leur appellation : The Leclerc pour le char Leclerc…

Pour prendre une dernière traduction, dans le langage militaire en opération extérieure,
on dira : on a tiqué signifiant que l’on est au contact de l’ennemi car TIC est l’acronyme en
anglais de Troop in contact. Nous nous sommes servis de cette abréviation pour créer un
verbe français mais qui n’a pas encore été officiellement reconnu par les instances
terminologiques de la Défense.

Ces études mettent en évidence l’importance de l’équivalence des termes militaires


pour une meilleure communication mutuelle avec des militaires étrangers dans le cadre
d’opérations alliées. Concernant les équivalences spécifiques à la traduction spécialisée dans
le domaine militaire, ces travaux traductifs à partir de diverses sources, montrent bien les
difficultés de la traduction appropriée à des termes militaires.

1.4.1.3. Approche socioterminologique

Cette vision socioterminologique s’intéresse à la relation conceptuelle entre le langage


et la société représentée dans le discours militaire. Cette approche a pour but d’expliquer les
activités langagières qui subissent beaucoup l’influence des éléments sociaux (politique,
économique, social et culturel).
___________________________________________________________________________
29
L’origine du mot vient de l’anglais : « to drone » signifiant « bourdonner », en raison de son bruit au
démarrage de sa rampe de lancement. Auparavant les militaires utilisaient l’abréviation « ALT » : Aérodyne
(aéronef) Léger Télépiloté.

66
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

En d’autres termes, elle est l’une des disciplines de la terminologie qui prend en
compte le langage et son évolution dans un contexte social, en considérant des éléments
extérieurs, comme l’âge, le sexe, la classe sociale et l’ethnie, etc. Cette « terminologie
sociale » touche aussi le domaine militaire et donne lieu à de nombreuses études. Ces travaux
concernent particulièrement le langage des soldats dans l’armée dans laquelle leur propre
culture professionnelle demeure.

D’un point de vue terminologique, le champ lexical relatif à la force armée constitue
un domaine d’investigation intéressant le lexicologue à plus d’un titre. Les mots et
expressions militaires portent d’abord témoignage de l’évolution historique de la guerre –
depuis la conception qu’une civilisation ou qu’une époque se fait de ce phénomène social
jusqu’à la doctrine d’emploi de la force, sans oublier les diverses stratégies privilégiées en
fonction de l’évolution des techniques et des mœurs – comme des relations hostiles
qu’entretiennent au fil du temps historique les dynasties, les peuples et les nations.

J.M. CHADELAT (2003 : 28) parle non par de socioterminologie mais, de


sociolinguistique en disant que : « cette première approche des faits culturels et matériels,
plus sociolinguistique que strictement linguistique dans la mesure où elle considère la
langue comme un fait social global, se penche sur les mots pour y trouver le reflet des
choses importées et adoptées avec un succès variable ». Ajoutons que surtout, la Première
Guerre Mondiale s’offre comme un laboratoire potentiel passionnant et en grande partie
inexploré pour quelques-unes des questions fondamentales que se pose la linguistique.

Aujourd’hui, en particulier depuis l’émergence de la sociolinguistique, et de la mise au


premier plan de la question des usages (Colloque juin 2014 « la Première Guerre Mondiale et
la langue, approches croisées »).

Dans ce domaine plusieurs recherches ont été effectuées en France, axées sur l’identité
militaire représentée dans la relation entre le langage des soldats et leur propre culture. M. A.
PAVEAU par exemple (1994, 1996, 1997, 1998, 1999 et 2000) a analysé aussi d’un point de
vue ethnolinguistique les expressions écrites des militaires de l’armée de Terre française.

67
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

Diverses définitions sont proposées de « l’éthnolinguistique » comme : « l’étude du


message linguistique en liaison avec l’ensemble des circonstances de la communication »
(TLFi) ; « l’étude des langues et des usages langagiers des peuples, des ethnies, en relation
avec les conditions sociales spécifiques et en tant qu’expression de leur culture » (Grand
Robert 2005). Elle peut être définie comme une discipline des sciences humaines qui se
penche sur la variabilité linguistique à travers les différentes sociétés humaines et qui voisine
dés lors avec la socioterminologie et la dialectologie.

Pour M. A. Paveau (1996 : 53), « l’angle d’approche se veut ethnolinguistique (le


terme ne concernant plus, comme on le sait, les seules sociétés primitives, mais tout groupe,
que ce soit sur la « Terre de Feu ou le boulevard Saint-Michel », expression de B. Pottier)
dans lequel les relations entre langage, culture et société peuvent constituer un objet
d’investigation), puisque la communauté choisie constitue un groupe dont les normes, les
rituels et la culture spécifique déterminent largement le langage, et en particulier les stocks
lexicaux dont dispose le locuteur militaire et qui se constituent à bien des égards ». Dans ses
travaux, elle montre l’identité militaire, fondée sur des distinctions et des reconnaissances
dans la communauté.

A. THIEBLEMONT (1997 : 103) parle dans le « double langage du galon » des


uniformes, qui fascinent. Ils constituent un « vrai code cryptologique inaccessible au non-
initié (qu’étudiera M. A. PAVEAU en 1994 dans sa thèse sur le langage des militaires). On
n’en voit généralement que les formes uniques. Rares sont ceux qui apercevront cette
recherche constante d’ « écarts différentiels »30 dont leurs configurations de signes font l’objet.
Leurs différenciations signalent des strates hiérarchiques bien sûr, mais aussi des histoires
collectives et individuelles différentes. Affichant de la différence, ils laissent soupçonner
tensions et régulations : toute une effervescence… »

M.A. PAVEAU après avoir rassemblé des productions collectives ou reconnues par la
collectivité militaire, comme un corpus, par exemple de chants militaires et les revues
publiées par les autorités militaires des armées françaises, examine les caractéristiques du
discours militaire nommé militarité langagière.

________________________________________________________________________
30
LEVI-STRAUSS (1962 : 100).

68
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

Elle définie la militarité (1997 : 59) comme « […] l’ensemble des marqueurs
(professionnels, juridiques, sociaux, idéologiques, culturels, corporels) attachés au statut
militaire, qui selon nous autant un métier qu’un mode d’être ». Et (1996 : 53) « c’est l’examen
des données extralinguistiques puis linguistiques concernant la communauté militaire ». Elle
décrit l’armée de Terre française et montre qu’elle pouvait apparaître comme une
microsociété.

A. SABER (2005-2006), influencé par M. A. PAVEAU parlera aussi de militarité,


mais dans l’armée américaine. Il a examiné le phénomène langagier et la culture militaire que
l’on constate dans les discours militaires des milieux militaires américains et perçue comme
un outil de production symbolique permettant de projeter un système de valeurs constitutifs
d’une identité groupale au sein de l’institution militaire.

Enfin pour A. SABER (2005 : 186), « l’emploi de la métaphore par les militaires
serait un mécanisme de production symbolique, un des nombreux dispositifs d’affirmation
identitaire qui fondent la culture militaire ».

Mentionnons aussi J. L. TROUILLON (1998) traite lui aussi de militarité dans le


langage des forces anglophones (américaine et britannique). Il dresse une liste des noms de
matériels militaires anglais et américains actuels dégageant deux grandes tendances quant à la
dénomination.

Les Britanniques utilisent des zoonymes (Dragon, Fox, Lynx, Phoenix, Scorpion), les
Américains sont plus attachés aux anthroponymes (Abrams, Bradley, Patton, Nike, Titan) et
ethnonymes (Apache, Blackhawk, Chinook, Iroquois). Quand l’on identifie les matériels
français, leur typologie de désignation s’apparente des matériels anglo-américains, zoonyme
(Gazelle, Colibri, Panther, Puma, Cougar) ou anthroponyme (Leclerc, Charles de Gaule…).

Ces dénominations résultent de leur propre identité militaire, compte tenu que les
Britanniques font plus largement appel à la fonction totémique alors que les Américains se
réfèrent à la fonction de culte des ancêtres du groupe.

69
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

1.4.1.4. Approche didactique

a) Importance des langues chez les militaires français

L’enseignement des langues étrangères dans le cursus de formation des militaires a été
pris en compte depuis quelques années. Ces derniers sont désormais engagés dans des
missions qui dépassent le plus souvent le cadre national.

Comme le mentionne le Colonel LAVALLEE de l’état-major des armées, « qu’ils


agissent pour la mise en œuvre de la Politique européenne de sécurité et de Défense (PESD)
ou pour remplir une mission dévolue à l’OTAN, ou bien encore sous l’égide de l’ONU, il
serait inconcevable que les officiers voient leur action commune en état-major ou sur le
terrain entravée par un manque de maîtrise d’un langage commun ». Il a toujours été
indispensable pour un militaire français de parler une langue étrangère, surtout l’anglais.

Les raisons sont évidentes. La France occupe depuis 2009 une place importante dans
les structures militaires intégrées de l’OTAN après 40 ans d’absence. Elle participe à des
opérations multinationales, pas seulement avec des contingents nationaux, mais aussi dans des
états-majors multinationaux. Son rôle est important dans la «diplomatie militaire» par le biais
de son réseau d’attachés de défense. En tant que membre de l’Union européenne, elle
participe aux conseils et aux réunions des groupes de travail concernant la politique étrangère
et de sécurité commune et la politique européenne de sécurité et de défense.

Sans oublier les différents programmes de coopération entre les ministères de la


Défense français, britannique et américain, comme dans d’autres pays où la langue anglaise
est la langue officielle de travail.

La préoccupation des armées et en particulier de l’armée de Terre est d’appliquer une


nouvelle politique des langues au sein de toutes ses unités (Ecoles, états-majors, régiments,
brigade…) afin d’améliorer le niveau général de maîtrise des langues étrangères.

b) Les examens militaires de langues31

Pour l’apprentissage des langues, les militaires disposent de différents « degrés »,


examens, formations ouverts à tous, adaptés aux compétences et niveaux de chacun.

___________________________________________________________________________
31
Circulaire 272794/DEF/RH-AT/F/FS/FLSE relative à la formation, aux évaluations et à l’attribution des
niveaux de compétences en langues pour le cycle de formation 2014-2015 du 25 septembre 2014

70
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

1) les Examens Militaires de Langues (EML) équivalant des Profils


Linguistiques Standardisés (PLS), retenus pour apprécier le niveau de
connaissances linguistiques du personnel comprenant une compréhension
(écrite et orale) et expression (écrite et orale) avec un chiffre de 0 (aucune
compétence linguistique) à 5 (candidat bilingue maîtrisant parfaitement
toutes les subtilités linguistiques (circulaire).

2) Le TOEIC (test of english for international communication).

3) Le TOEFL (test Of English as a Foreign Language).

4) Afin de permettre, au personnel militaire, d’acquérir les compétences


linguistiques en langue anglaise inhérentes à l’accomplissement de ses
missions dans un cadre international, des supports pédagogiques sont
disponibles. Un didacticiel d’anglais opérationnel réalisé par l’armée de
Terre pour répondre aux problématiques de formation et de pratique de la
langue avec un vocabulaire spécifique à différentes situations dans un
contexte opérationnel international comme les déplacements, la vie
courante, l’administration et le soutien de l’homme, la maintenance,
l’interposition, etc. La conception générale est basée sur la mémorisation,
orale et écrite, de scénarii.

5) Un autre didacticiel military operational valuable english permet de


répondre aux problématiques de formation aux procédures de l’OTAN et
de pratique de l’anglais opérationnel. Il totalise huit modules : radio, santé,
climat, terrain, orientation et trois modules de tactique. Chaque module
favorise l’assimilation du vocabulaire et inclut des tests ludiques. La
conception générale est basée sur la pratique orale et l’activité de
l’apprenant : écouter, répéter, associer, construire, composer et manipuler

6) Des modules d’anglais professionnel pour répondre aux exigences


inhérentes aux opérations menées en ambiance internationale où un
complément de formation en anglais est dispensé.

71
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

7) Les cours de garnison où des militaires, des personnels civils de la défense


linguiste dispensent des cours de préparation aux examens militaires de
langue.

c) Méthodologie et compétences linguistiques

L’objectif des formateurs est de les préparer aux différents examens militaires de
langues afin de leur faire acquérir différentes connaissances selon leur niveau à l’écrit comme
à l’oral. Ces épreuves se déclinent de la manière suivante :

• Premier niveau : les supports des cours sont des articles de journaux, revues ou
de magazines militaires non techniques. Cela sanctionnera pour l’oral
« l’aptitude à s’exprimer correctement dans une langue, dans le cadre de
rencontres avec des militaires étrangers. Pour l’écrit une version et un thème
« une bonne connaissance de la syntaxe et des règles grammaticales
essentielles, du vocabulaire militaire de la vie courante, utilisé dans la presse
quotidienne et de l’actualité. Traduire un article de presse non spécialisé,
pouvant comporter du vocabulaire militaire courant ».

• Deuxième niveau : les cours ne sont axés que sur du vocabulaire militaire avec
des textes issus de revues spécialisées (« Terre Information Magazine »,
« Raids »…). L’examen oral sanctionne l’aptitude à s’exprimer correctement
dans le cadre d’un stage à l’étranger, d’une réunion militaire internationale ou
d’un exercice interallié.

A l’écrit, traduire un texte militaire à caractère technique non spécialisé


(problèmes d’organisation, de personnel, de matériels) ou tactique relatif à
l’armée de Terre française ou à l’armée de Terre du (des) pays présentée.

72
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

• Troisième niveau représentant un degré très élevé de la langue et des


compétences optimales pour l’enseignant sur le plan de la connaissance
linguistique, militaire, politique internationale, connaissance approfondie du
pays concerné et bien au-delà avec une expérience d’expert reconnue en
traduction et interprétariat.

• Les textes étudiés sont des comptes rendus de mission d’opération, extraits
d’ouvrages tactiques et stratégiques. L’examen écrit sanctionne une très grande
maîtrise dans la traduction et la rédaction de sujets se rapportant à des
problèmes spécifiques de l’armée de Terre, à des problèmes interarmées et/ou
à des problèmes généraux de défense. Il se compose d’une version avec un
texte spécialisé portant sur la politique de défense ou les différentes armées du
pays étudié. Un thème qui est un texte d’état-major au niveau armée de Terre
ou interarmées ayant trait à la doctrine, l’emploi des forces, les missions, les
opérations…) et un résumé dans la langue en une page d’un texte français de
quatre pages sur un sujet d’actualité internationale avec implication militaire.
Enfin l’épreuve orale sanctionne l’aptitude à tenir un poste de liaison de haut
niveau. Quatre épreuves très complexes où les candidats doivent restituer en
mode consécutif une conversation ayant trait à un sujet en rapport avec les
questions de défense, les armées, les services des forces armées françaises et
du pays considéré, exposer dans la langue la situation politique, économique,
sociale du pays étudié en faisant appel à des connaissances générales d’histoire
et de géographie. Un exposé en langue étrangère sur une situation tactique
française sur une carte d’état-major. Enfin un dernier exposé dans la langue
étudiée d’une situation opérationnelle au niveau interarmées.

Comme nous le constatons, ces examens exigent de la part des enseignants comme des
élèves des connaissances approfondies strictement militaires qui doivent être sans cesse
actualisées même avec l’obtention de ces degrés de langue.

73
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

1.4.1.5. Approche psycho-linguistique

Une dernière réflexion, inspirée par L. GUILBERT indique que la spécificité du


vocabulaire technique peut se définir par des données psycho-linguistiques. Ainsi C. BALLY
(237, §234) considère qu’il se caractérise, au même titre que la langue littéraire par la
recherche de l’objectivité et de l’exactitude, le rejet de la banalité de la langue commune :
« ces deux mots d’expression sont ceux qui laissent la plus grande place à la création
individuelle et surtout à la création consciente et voulue. Tous deux proviennent d’états
d’esprit qui ne trouvent pas pleinement à se manifester dans la langue commune ; la
terminologie technique veut exprimer les choses avec le souci d’objectivité et d’exactitude
que l’expression usuelle ne peut satisfaire : la langue littéraire est le résultat d’un besoin
esthétique, incompatible avec la banalité et surtout avec la pauvreté de la langue commune ».

Guillaume Joseph Gabriel de LA LANDELLE, un des créateurs du vocabulaire de


l’aviation qui a comme devise : « A idées nouvelles, termes nouveaux » ou par l’un des
anciens spécialistes de la terminologie aéronautique, le commandant P. RENARD qui voit
dans l’emploi de nouveaux termes exacts la condition du progrès de la connaissance
scientifique. A noter que l’état d’esprit de ces inventeurs qui déposent des demandes de
brevets et d’invention est conforme à l’analyse de C. BALLY ; grâce au terme spécifique
attaché à leur invention, ils veulent témoigner de leur acte de création par un acte de
dénomination, se réserver mieux la propriété juridique de leur invention technique par une
sorte de propriété linguistique.

Mais comme le rappelle encore L. GUILBERT, la psychologie du créateur ou


« poète » de l’invention ne suffit pas à conférer à un vocabulaire technique dans son ensemble
son caractère de spécificité ; pour la simple raison que les néologismes de forme, les mots
nouveaux sont loin de représenter la majorité des termes de ce vocabulaire.

1.4.2. Problèmes soulevés

Au regard des cinq approches effectuées sur le langage militaire, nous constatons les
points suivants :

- Point de vue terminologique : en reprenant les propos de A. SABER (2005 :


186), les militaires américains [comme au sein de l’armée française], exercent des
métiers hautement technicisés.

74
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

La floraison de concepts tactiques nouveaux et la mise en œuvre de matériels sans


cesse renouvelés créent un fort besoin de dénomination. Chaque année de
nouveaux termes militaires en français comme en anglais apparaissent et dans
d’autres langues.

L’implication de la culture militaire, professionnelle qui amène les militaires


souvent à un encodage spécifique de la réalité, notamment sur le champ de
bataille, où des codes métaphoriques pourront servir à décrire des réalités tactiques
avec une grande économie de moyens.

- Les problèmes de traduction : cette approche comparative des traductions des


termes militaires demeure complexe car les traductions vers le français
proviennent de l’anglais, certains pays (comme l’armée grecque) préfèrent utiliser
les abréviations en anglais au lieu de trouver une version en grec. M. LEDERER
(2015 : 14) affirme « qu’en traduction il n’existe pas de situation idéale. Il ne s’agit
pas d’être prescriptif, mais de fixer un objectif au traducteur professionnel […]. La
créativité en traduction n’est pas une licence, c’est bien plutôt une contrainte, vu la
non correspondance des langues entres elles. Le traducteur a certes l’obligation de
respecter l’organisation du texte, ce que le texte veut dire. Il n’est pas tenu de
respecter son organisation lexicale ou syntaxique ».

- L’approche socioterminologique : une analyse des relations entre la langue et la


société militaire à travers des textes, la militarité employée par A. M. PAVEAU et
J. L. TROUILLON où l’on parle aussi d’ethnolinguistique.

- L’apprentissage de la langue chez les militaires : un développement important


dans ce métier où depuis quelques années la connaissance de l’anglais est devenu
obligatoire à la fois dans les examens et pour partir en opérations extérieures. Les
différentes épreuves ont été modifiées, équivalentes à des diplômes civils et surtout
internationaux.

- L’approche psycho-linguistique : développant le lien entre liberté de création de


termes et propriétés intellectuelles.

75
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

A travers toutes ces études, nous constatons que les chercheurs montrent bien leurs
préoccupations d’approches terminologiques et sociologiques.

Plus précisément, les études terminologiques mettent l’accent sur la cohérence


terminologique présentée en termes d’interopérabilité dans les armées nationales ou
internationales, alors que les études sociolinguistiques/socioterminologiques s’intéressent
plutôt à l’identité militaire (militarité) dans le langage des soldats.

Cependant, toutes ces analyses effectuées à partir de plusieurs approches ne sont pas
élaborées d’un point de vue purement terminologique. Ce ne sont plutôt que des réflexions
extralinguistiques sur la langue ou le langage militaire par le biais de diverses dimensions. A
titre d’exemple, la vie langagière des militaires dans le milieu professionnel, le statut militaire
représenté dans le concept militarité, ou bien l’établissement et la normalisation des termes
dans le cadre de la politique langagière.

Ces études si approfondies soient-elles nous ont amené à conclure qu’elles montrent
certaines insuffisances pour notre objectif. Elles ne fournissent aucune information
terminologique des termes militaires et plus précisément sur les aspects syntaxiques,
sémantiques et morphologiques.

De plus nous avons trouvé des points insuffisants dans la description terminologique
ou traductive des dictionnaires militaires. C’est la raison pour laquelle nous allons examiner
les dictionnaires de notre domaine que l’on utilise quotidiennement et les problèmes relevés
dans leur contenu. La consultation de ces dictionnaires spécialisés serait la base de
l’apprentissage de la langue étrangère. Pour que des étrangers ou les débutants s’intéressent à
une langue, surtout technique il faut une documentation importante, des glossaires et des
méthodes d’apprentissage actualisés. Faisons maintenant un point de situation sur les
dictionnaires de langue de spécialité afin de développer notre thématique militaire.

2. Les dictionnaires de spécialité

Avant d’analyser des dictionnaires et lexiques militaires, il est important de faire un


point de situation sur les dictionnaires, la lexicographie en s’appuyant sur les écrits des
chercheurs.

76
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

2.1. La « Dictionnairique » et la lexicographie

J. PRUVOST (2003) de la dictionnairique, donne la définition suivante : « un mot


que Charles Nodier a déjà utilisé au XIXème siècle mais qui était tombé dans l’oubli jusqu’à
ce que B. QUEMADA ne l’exhume – définit le fait d’élaborer un dictionnaire en tant que
produit offert à la vente, avec donc toutes les problématiques dont relève chaque réalisation,
en tant qu’instrument de consultation, média culturel conçu à dessein pour un public
déterminé d’acheteurs potentiels ».

De plus dans un article dans Ela en 2005, J. PRUVOST fait bien la différence
entre lexicographie et dictionnairique en soutenant que : le lexicographe dépasse alors de très
loin le fait de rédiger un dictionnaire pour être assimilée à une véritable recherche
scientifique, conduite sur les mots et leur recensement, avec tous les travaux définitoires qui y
correspondent.

En 2009, Jean PRUVOST rappelle aussi « qu’il y a une dichotomie


lexicographie/dictionnairique. Car pour lui, « DOCHEZ, LAROUSSE, P. ROBERT, A. REY
ont réalisé d’excellentes compilations des travaux des autres, des travaux du CNRS. Dire que
ce sont des lexicographes mais aussi de grands dictionnaristes, cela signifie qu’ils ont eu
l’intelligence de mettre en forme l’information avec élégance, avec le souci du lecteur, la
volonté de clarifier, de rendre simple ce qui est compliqué, de bien l’organiser […] ».

« Et à ce moment là, être dictionnaristes peut supposer être un peu lexicographe en


termes de recherches mais aussi compilateurs et particulièrement bons dictionnaristes. Mais il
n’y a pas entre le dictionnariste et le lexicographe une frontière infranchissable.
Théoriquement il est d’abord un très bon lexicographe et ensuite un dictionnariste et en
pratique il devrait être les deux ».

Prenons l’analyse que fait B. QUEMADA (2011). Pour lui « la dictionnairique est
l’art, la technique les sciences des dictionnaires, tout ce qui est lié aux dictionnaires. Mais
pour la lexicographie il donne plusieurs définition comme l’art d’écrire, de commenter,
d’interpréter, d’analyser y compris de traduire des mots mais des mots qui peuvent être isolés
[…], commenter des mots, mettre des notes en bas de page pour expliquer un mot difficile
c’est l’art de la lexicographie ».

77
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

Enfin il ajoute que la dictionnairique : « c’est la science d’analyser et de décrire le


lexique, c’est-à-dire chaque mot individuellement. Mais mettre ensemble tous les mots latins
pour en faire un glossaire, ça commence à devenir de la dictionnairique, et de fait la
« glossairique » c’est une variante de la dictionnairique. Enfin la relation est claire : il y a la
lexicologie, la lexicographie et la dictionnairique. Il faut faire de la bonne dictionnairique
pour faire de la bonne lexicographie, parce qu’il n’y aura pas de bonne dictionnairique sans
lexicographie, mais on peut faire de la lexicographie sans dictionnairique ».

Une autre notion importante dans ce domaine des dictionnaires est la


métalexicographie que J. PRUVOST définit « comme étant l’étude des dictionnaires en tant
qu’outils, en fonction des différentes périodes, des différentes méthodes appliquées, en y
incluant forcément une terminologie nécessaire pour toujours mieux les analyser, les
décrire ».

2.2. Les dictionnaires de langue de spécialité

Selon H. V. HOOF (1995 : 238), « par dictionnaire de spécialisation, nous entendons


tout répertoire lexicographique présentant la terminologie propre à une discipline particulière.
Si l’on en juge par les documents parvenus jusqu’à nous, ce sont les dictionnaires techniques
unilingues qui seraient apparus en premier ».

M. LO NOSTRO (2013 : 55-56) en dressant une liste de sept différents types de


dictionnaires (dictionnaires généraux de langue ou encyclopédiques dictionnaires de
dépannage, dictionnaires électroniques…) mentionne les dictionnaires de langue de spécialité
que nous allons présenter.

Très nombreux, bilingues, multilingues de langue spécialisée dans tous les domaines
littéraire comme scientifique. Ils contiennent une traduction strictement liée au niveau
langagier sectoriel qui diffère du sens courant. M. LO NOSTRO (2013 : 64-65) oppose les
dictionnaires « techniques » et dictionnaires « de spécialité » 32. On utilise pour une question
de praticité indifféremment l’adjectif « technique » en tant que synonyme de « spécialité »
alors qu’ils sont différents, comme la lexicographie de spécialité et la lexicographie
technique.

___________________________________________________________________________
32
C’est Vincenza Costantino, experte en langues de spécialité, qui a détaillée cette différence souvent ignorée.

78
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

Les deux secteurs se croisent car un terme technique peut faire partie d’un domaine de
spécialité mais tous les mots de spécialité ne sont pas obligatoirement des termes techniques.

En effet, les mots de spécialité sont souvent des mots de langue standard,
polysémique, c'est-à-dire porteur d’un signifié autre que le signifié commun, tandis que la
plupart des termes techniques sont strictement sectoriels.

M. LO NOSTRO (2008a : 187-189) a regroupé d’une part les dictionnaires de


spécialité-technique qui sont, pour la plupart, bi-ou multilingues et présentent, là ou c’est
possible, des illustrations surtout dans le domaine des sciences […]. Ils apparaissent souvent
plus similaires à des glossaires, comprennent de véritables termes strictement liés aux secteurs
techniques comme la mécanique, l’aviation.

Comme le dit si justement M. LO NOSTRO (2013 : 66), et nous en parlerons plus bas
dans le contexte militaire, « ces dictionnaires s’adressent surtout à un public de spécialistes
qui connaît le secteur et ne cherche qu’un traduisant. Toutefois – et c’est malheureusement le
cas pour la terminologie militaire – ces éléments ne garantissent pas toujours l’exactitude, ni
celle des équivalents, ni celle du contexte. Ils ne se fixent jamais un but didactique ».

Et d’autre part, il ajoute : « les dictionnaires de spécialité tout court qui sont souvent
monolingues. Ils peuvent comprendre des termes techniques mais ils concernent d’abord des
domaines de spécialité pas forcément techniques comme : le droit, le tourisme ou les affaires.
Il vise un public à initier confortant ainsi sa valeur didactique, est rédigé par des passionnés
du secteur ».

M. LO NOSTRO conclut (2013 : 69) que « ces deux types de dictionnaires ont
souvent une place réservée sur les bureaux des spécialistes et des traducteurs. Leur praticité
les fait souvent ressembler pour la plupart à des glossaires, limités au caractère très spécialisé
du secteur traité ».

H. VAN HOOF attire notre attention sur le fait que les dictionnaires spécialisés sont le
miroir de l’explosion que connaît le vocabulaire scientifique et technique. L’informatique est
venue au secours des traducteurs et des lexicographes en facilitant et en accélérant le
traitement de la masse lexicale.

79
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

Des banques informatisées ont été créées pour colliger, classer et diffuser des
terminologies unilingues et multilingues depuis la fin des années 60. Il convient de rappeler
que ces « banques » ont été constituées à l’origine à partir de fiches de traducteurs – c’est le
cas de TERMIUM – et que les traducteurs continuent à les alimenter. Mentionnons aussi du
Grand Dictionnaire Terminologique du Québec accessible sur Internet. Enfin, on peut dire
aussi que le métier même de terminologue est issu de celui de traducteur.

2.3. Les dictionnaires militaires

C’est au cours de la guerre de 1914-1918, que vont apparaître des dictionnaires


unilingues et multilingues dans le domaine de l’aéronautique mais aussi des guides à l’usage
des corps expéditionnaires en Orient. Par exemple l’édition de petits guides trilingues anglais-
turc-français-grec…comprenant du vocabulaire courant pour communiquer et quelques
termes militaires.

Mais pendant ces quatre années de guerre, la production lexicographique est


essentiellement militaire comme au cours du conflit de 1939-1945 où vont surgir des
dictionnaires relatifs à la guerre, aux armes, à l’administration et aux transports militaires.

En France, les éditions Larousse ont publié en 1998 un Dictionnaire de la Défense et


des Forces armées33 qui a rencontré un vif succès. Mais compte tenu de l’évolution de
l’armée, cet ouvrage est actuellement obsolète avec des matériels, des unités, des idées de
manœuvre… qui n’existent plus. Depuis, il n’a pas été actualisé pour permettre d’offrir aux
lecteurs une évolution de l’armée française.

Dernièrement, H. VIAL a rédigé en mai 2016 des Petits abécédaires34 qui sont des
aides précieuses pour un historien militaire, un linguiste et un traducteur.

Par rapport aux autres pays, comme par exemple le ministère de la Défense Grec qui a
édité en 2005 une encyclopédie des trois armées qui est un véritable « trésor » tant pour le
militaire que l’historien et le géographe.

___________________________________________________________________________
33
Réalisée avec des militaires et des hauts fonctionnaires de l’Etat, ce dictionnaire unique des hommes, des
moyens et des missions, offre, comme l’indique sa présentation : une vision globale de la problématique de la
défense civile et militaire française d’aujourd’hui et permet de maitriser les notions, le vocabulaire et les faits
principaux d’un sujet qui semble réservé aux initiés.
34
groupés en trois volumes traitant des armes, des institutions, du champ de bataille et de l’origine des mots dans
les armées d’hier et d’aujourd’hui.

80
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

2.4. Les dictionnaires militaires bilingues

C’est avec la langue anglaise depuis la première et surtout la deuxième guerre


mondiale et les conflits successifs, que nous constatons une production assez importante.

Ce sont des productions en français et en anglais comme (cf. aussi bibliographie) :

• dictionnaires interarmées de termes militaires ou paramilitaires


(exemple : P. BOI, dictionnaire anglais-français interarmées, la Maison du dictionnaire, Paris, 2005)

• dictionnaire des acronymes militaires

• lexique thématique

• dictionnaire technique de l’armement

• dictionnaire des forces terrestres

Malheureusement ces « dictionnaires » qui s’apparenteraient plus à des « lexiques »


ou « glossaires », ont le mérite d’exister mais ne sont pas assez approfondis pour des
traductions de textes militaires.

Exemple :

1) Dans le dictionnaire interarmées de P. BOI, la traduction proposée pour


« camouflage » en français et en anglais est :

- Camouflage : camouflage

- Tenue camouflée : camouflage fatigue

2) Dans le dictionnaire des forces terrestres de P. ROSTAING, nous avons :

- Camouflage(TACTIQUE) camouflage (US, GB, OTAN), concealment (US, GB)


(terme abrégé : « cam ») (VERB : « to maintain »). Ex.
Bon/Mauvais/Camouflage : proper/improper/camouflage (US). Le camouflage est
un savoir-faire militaire indispensable :camouflage is an essential military skill
(GB). Crème de camouflage (visage) : cam-cream (GB. Filet de camouflage :cam-
net (GB).

81
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

- Camouflage (armements) : cover. Ex : Méthodes de camouflage : cover practices


(UN)
- Camouflage (produit) : camouflage (GB). Ex : mettez beaucoup de camouflage sur
ce char :put a lot of camouflage (ou cam) on this tank (GB).

Nous n’avons ici mentionné qu’un résumé de l’exploitation du terme. On ne trouve


pas dans le lexique, les verbes camoufler, se camoufler et camoufler en alors qu’ils figurent
dans le dictionnaire avec des phrases dans un contexte précis. Donc beaucoup de ces ouvrages
ne sont guère utiles s’ils ne sont pas de véritables dictionnaires.

Il est important de parler des concepteurs de ces dictionnaires, de leurs formations,


leurs objectifs, leurs expériences dans la langue militaire en français comme dans d’autres
langues.

Les meilleurs dictionnaires – en anglais comme dans d’autres langues - conçus pour la
majorité par des militaires experts en anglais mais souvent dans une ou d’autres familles de
langues (en espagnol-portugais), par exemple.

Ces concepteurs de dictionnaires excellents officiers linguistes sont pour la majorité


des enseignants à l’université, à l’école militaire de Saint- Cyr, à l’école d’état-major, à
l’école de guerre ou autres centres de formations et écoles militaires (P. BOI, P. ROSTAING,
J-C LALOIRE . Ils ont effectué de nombreux séjours dans les universités de leur langue ou
même dans des écoles militaires étrangères. Ils suivent l’actualité militaire de leur pays
concerné pour se tenir au courant de l’évolution de la terminologie. Ils possèdent de longues
années d’expériences en qualité de traducteur et d’interprète. De plus ils possèdent de hautes
connaissances militaires, tactiques, stratégiques en étant diplômé de l’école de guerre ou pour
les réservistes officier de réserve du service d’état-major. Grâce à leurs expériences
linguistiques incontestées, ils publient des dictionnaires. Ceux-ci s’adressant aux
professionnels du domaine mais aux étudiants de l’enseignement supérieur civil et de la
Défense, aux traducteurs civils et militaires en France mais aussi utilisés par les organismes
internationaux (OTAN, Commission Européenne, ONU…).

82
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

Ces productions tiennent compte des dernières évolutions de la langue mais aussi du
domaine traité comme le génie civil et militaire, l’artillerie ou tous les aspects touchant la
construction, la Défense. En octobre 2017, un « dictionnaire de la guerre et de la paix » de
1 500 pages a été édité par un éminent officier général et sera une référence pour toute
recherche.
Le Corpus utilisé pour la confection de ces dictionnaires provient uniquement de
l’exploitation de revues, documents de l’OTAN, d’organismes internationaux, de l’UEO que
l’on peut se procurer dans la presse spécialisée des institutions européennes. Ils s’appuient sur
de la documentation récente, fiable. Il ne faut pas oublier que les révisions des ces
dictionnaires seront adressées à des officiers supérieurs de la langue donnée qui apporteront à
leur tour des corrections pour valoriser ces travaux.

Il faut aussi mentionner des productions de haut niveau totalement fiables et actualisés
chaque année comme par exemple des glossaires français-anglais de l’armée de Terre dont le
responsable déjà cité plus haut dans la terminologie militaire (colonel R. GARDERES), des
lexiques multilingues de l’OTAN sur des secteurs précis (aéronautique), des glossaires
(bilingues français-anglais) avec définitions des termes de l’OTAN.

2.5. Description du dictionnaire militaire

La plupart des descriptions dans des dictionnaires spécialisés du domaine militaire


s’est réalisée dans une approche terminologique et traductive comme pour les autres domaines
de spécialité.

Dans la continuité de la tradition terminologique, elle a pour but d’effacer l’ambiguïté


polysémique et de donner une cohérence terminologique pour l’interopérabilité dans les
armes ou les services, les armées françaises comme étrangères. Donc la description
terminologique est limitée souvent à la liste encyclopédique pour l’explication détaillée du
sens à l’aide d’image et de la symbologie (signes conventionnels, comme des symboles
tactiques, fonctionnels logistiques et d’échelons tactiques, etc.) ou au terme nominal (mots
composés), monolingue, bilingue ou multilingue.

83
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

D’abord, dans un dictionnaire la terminologie militaire se présente sous la forme d’une


nomenclature (ou de glossaire) des termes appartenant aux trois armées et aux armées
étrangères. Les entrées sont définies et assorties d’exemples créés pour le dictionnaire
militaire. Les entrées dans des dictionnaires militaires sont entièrement consacrées à la
définition exacte de nouveaux concepts stratégiques ou de nouvel armement.

Voici un exemple dont la source est le Journal Officiel du 20 septembre 2016 :

Neutralisation d'engins explosifs

Domaine : Défense

Définition : Ensemble des opérations consistant à détecter et à identifier des engins explosifs
ou des munitions, à évaluer le danger qu'ils représentent puis à les mettre hors d'état de
fonctionner, avant de les enlever et de les éliminer.

Note : On trouve aussi, dans le langage professionnel, le terme « neutralisation, enlèvement et


destruction d'engins explosifs (NEDEX) ».

Équivalent étranger : explosive ordnance disposal (EOD).

Dans cet exemple nous observons un balisage systématique de tous les types
d’information (lemme, définition, catégorie grammaticale, indicateur sémantique ou
stylistique, indicateur de domaine, équivalent étranger, source, exemple, auteur et date, etc.)
sur le concept dénoté pour faciliter la compréhension aux militaires, par exemple.

On peut aussi réaliser la description d’un terme à l’aide d’une image et de la


symbologie. M. LO NOSTRO (2013 : 198 à 201) analyse trois types « d’experts » en langue
par rapport aux illustrations fonctionnelles se trouvant dans un dictionnaire spécialisé.

Tout d’abord, un « utilisateur expert », n’aura presque jamais recours à un dictionnaire


général, surtout bilingue en raison de ses compétences. Il évitera sans doute aussi les
dictionnaires de spécialité déjà sur le marché, encore trop peu performants, il aura recours aux
revues spécialisées, parfois des glossaires techniques.

84
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

Ces outils ont le désavantage de ne pas prévoir de traduction et l’illustration


permettrait de mieux saisir le sens de l’objet indiqué. La conception est donc à revoir.

Pour un « semi-expert » la consultation d’un dictionnaire général peut bien sûr


constituer un premier apport mais un dictionnaire bilingue sans illustrations risque d’indiquer
des erreurs plus faciles à identifier pour un expert du secteur plutôt que pour un expert
linguistique.
Enfin « l’utilisateur non-expert » profitera, plus que les autres, d’un élément graphique
(à condition que même la correspondance lexicale soit correcte, car il est plus difficile pour
quelqu’un qui connaît peu le secteur de cerner des inexactitudes).
En ce qui concerne les dictionnaires bilingue de spécialité, vu les domaines
techniques, on devrait prévoir des illustrations très détaillées pour éviter tout risque de
confusion […]. Le vocabulaire étant riche en termes concrets, il est parfois très difficiles à
expliquer par le biais d’une description mais aisément représentables graphiquement. On
pense notamment aux dictionnaires bilingues d’apprentissage d’une langue qui riches en
illustrations, dessins, schémas…sont des outils pédagogiques performants représentant par
exemple un « char éclaté » où l’on peut mieux cerner ses différentes caractéristiques qu’à
travers une simple définition.
L’exemple du Lance Roquettes Antichar où l’on voit les différentes principales parties
au moyen d’une image. On peut distinguer les caractéristiques générales de cet armement

(Photos extraite du TTA 150 (2014) Manuel du cadre de contact. Titre 15. Connaissance et entretien de
l’armement. P. 68)

85
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

3. Description du terme dans le cadre de la phrase

Dans ce chapitre nous avons défini la langue militaire et décrit ses propriétés
linguistiques. Ensuite nous avons souligné la relation étroite entre la langue militaire et la
langue générale. Et nous avons examiné des études menées de cinq points de vue sur la
terminologie militaire et le langage des soldats. Enfin nous avons relevé quelques problèmes
de description terminologique et lexicographique dans différents dictionnaires du domaine
militaire.

Les résultats de ces analyses sont :

1. La langue militaire n’est pas une langue naturelle complètement isolée de la


langue générale, ces deux langues ont une relation étroite l’une et l’autre à
plusieurs niveaux. On observe cette particularité dans l’interprétation du lexique
entre les deux langues. Nous constatons alors que la langue militaire comprend
trois types de lexiques, selon le degré de spécialisation des termes : termes relevant
exclusivement du domaine militaire (aérocombat, encagement), mots empruntés à
la langue générale avec un sens spécifique (balayer, livrer, obéir) et des mots de la
langue générale.

2. Les études effectuées sur le plan sociolinguistiques/socioterminologiques et


didactiques en rapport avec la langue militaire ne constituent pas une approche
linguistique. Ce ne sont que des recherches extralinguistiques mettant en évidence
des relations conceptuelles entre le langage des soldats et la société militaire ou
éventuellement pour améliorer la méthodologie didactique de la langue militaire
dans les écoles militaires à l’aide de supports ou de corpus spécifiques.

3. Des analyses de la terminologie classique s’intéressant au processus


méthodologique et normatif des termes militaires (établissement, unification,
normalisation et ratification) au sein des armées et de l’OTAN. Par tradition, elles
se focalisent sur la formation des termes composés, la description des termes et
l’explication encyclopédique de tous les types d’informations dans le cadre des
dictionnaires spéciaux de notre domaine.

86
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

4. Les traductions qui sont l’œuvre d’officiers experts, des états-majors ou réservistes
de haut niveau qui proposent des travaux en langues étrangères. Malheureusement
ils se limitent au niveau du lexique dans lequel les termes sont présentés sous
forme de nomenclature, par ordre alphabétique ou thématique.

5. Un constat insuffisant sur l’état des dictionnaires militaires bilingues en français


comme en anglais et aussi en grec moderne.

6. Il n’existe pas en français un seul ouvrage « de référence » (un peu comme le


« Mourre » pour les historiens). Nous sommes obligés de consulter différents types
de manuels issus de la presse spécialisée ou d’organismes militaires sur Internet
pour avoir des définitions et approfondissement d’un secteur (les blindés, tel type
de pièce d’artillerie, son fonctionnement…). L’expert en traduction, le
« lexicographe militaire », doit se construire sa propre base de données, de
documentation. Pour la langue anglaise, un seul dictionnaire (actuellement en
cours d’actualisation) est fiable pour effectuer des traductions de haut niveau. Pour
prendre l’exemple de la langue grecque moderne, un dictionnaire de la langue
générale français-grec moderne a été édité. Il est considéré comme le meilleur
ouvrage depuis plus de trente ans. Mais pour la langue militaire, il existe un
lexique trilingue de la défense (grec-français-anglais) qui est paru en 2000. Il ne
peut être utilisé correctement pour effectuer des traductions.

Nous proposons un nouvel outil méthodologique appliqué à la terminologie militaire :

1. La langue spécialisée ne se réduit pas au terme militaire dont ses indications sont
fondées sur l’intuition extralinguistique dans les dictionnaires militaires.

2. C’est-à-dire que les termes militaires sous la forme nominale sont définis hors
contexte et ils ne peuvent en conséquence pas nous donner d’informations sur
l’emploi35 spécifique dans notre domaine, ni sur l’environnement des termes dans
le cadre de la phrase.

___________________________________________________________________________
35
« on appellera emploi une occurrence de prédicat avec des classes spécifiques de substantifs en position
d’argument » G. GROSS & M. MATHIEU-COLAS (2001 : 70).

87
Chapitre 1 Problématique de la terminologie militaire

3. Dans ce sens, la langue militaire doit faire l’objet de la description syntaxique et


sémantique, en dépassant le niveau lexique. Autrement dit, la description de la
langue militaire doit comprendre l’étude de toutes les phrases à cette langue.

4. La description linguistique de la langue militaire doit être exhaustive et explicite


pour l’élaboration de la base de données en vue de l’informatisation ou de la
création d’un logiciel ou d’une application spécifique à la traduction technique.
C’est-à-dire qu’elle doit fournir de façon systématique, et formelle toutes les
informations syntaxiques et sémantiques d’un terme donné.

Il faut donc introduire un nouveau modèle linguistique qui permet de réunir


globalement toutes les dimensions (syntaxique, sémantique et morphologique) de la langue
militaire. Pour cela nous allons adopter la théorie des classes d’objets qui répondent aux
besoins mentionnés ci-dessus. En insistant sur le fait que cet outil linguistique est une
méthodologie performante pour une description exhaustive et formelle de la langue militaire,
nous élaborerons des classes sémantiques de prédicats et d’arguments de notre domaine à
l’aide des classes d’objets.

88
CHAPITRE 2

Description des termes militaires et des classes d’objets

Dans ce chapitre, nous présentons le modèle des classes d’objets sur lequel s’appuie
notre travail pour résoudre les problèmes soulevés dans la description des termes militaires au
sein des études précédentes. A ce propos, nous commençons à introduire les théories et les
principes d’analyse de ce modèle linguistique. Ensuite, nous précisons l’application de cet
outil méthodologique à la description linguistique de différentes langues spécialisées menées
jusqu’à présent. Nous montrons que la langue militaire, tout comme les autres langues
spécialisées, peut faire l’objet d’une description syntactico-sémantique à l’aide des classes
d’objets. De plus nous examinons la constitution de classes d’arguments et de prédicats de
notre domaine à travers cinq étapes de description au moyen de ce modèle linguistique.

1. Une nouvelle méthodologie pour décrire les termes militaires : les classes
d’objets

Dans notre étude, nous avons adopté l’approche théorique élaborée (pendant de
nombreuses années au sein du laboratoire « Lexiques-Dictionnaires-Informatique » [LDI]), et
poursuivie depuis février 2018 de l’équipe émergente « Théories Textes et Numérique »
(TTN) des classes d’objets, pour la description intégrée de la langue à différents niveaux
d’analyse (morphologique, syntaxique et sémantique). Avant d’aborder l’analyse détaillée des
termes militaires, quelques remarques préliminaires s’imposent concernant le cadre théorique
choisi. Pour cela, nous présentons brièvement le fondement théorique de notre recherche,
notamment les principes de description du modèle des classes d’objets.

1.1. Introduction théorique

Notre objectif est, dans cette partie, de présenter les principales théories linguistiques
et les principaux concepts dans lesquels notre travail a été mené, plus particulièrement, la
filiation théorique, les approches descriptives et la notion de classes d’objets.

89
Chapitre 2 Description des termes militaires et des classes d’objets

Les classes d’objets prennent une double approche syntactico-sémantique qui croise
les constructions syntaxiques et des combinaisons lexicales, pour rendre compte du
fonctionnement de la langue de façon exhaustive et précise. A ce propos, les classes d’objets,
définies par des critères syntaxiques permettent de décrire toutes les propriétés linguistiques
de chaque mot, afin de reconnaître et de générer l’ensemble de ses emplois.

Les classes d’objets sont définies comme des « sous-classes sémantiques de traits qui
seules permettent de discriminer le sens de l’opérateur (prédicat) avec la précision nécessaire
à la reconnaissance ou à la génération de phrases correctes » (G. GROSS 1994a : 18) et
comme un « ensemble de substantifs, sémantiquement homogènes, qui détermine une rupture
d’interprétation d’un prédicat donné, en délimitant un emploi spécifique » (G. GROSS
2008a : 121).

Avant de passer à l’application de cette théorie dans la description syntactico-


sémantique de la langue militaire, nous présentons dans ce qui suit les principes de modèle
des classes d’objets.

1.2. Cadre théorique

Nous rappelons ici le cadre théorique qui est particulièrement adapté à une analyse de
la langue spécialisée.

1.2.1. Postulat du modèle des classes d’objets

L’unité minimale de sens n’est pas le morphème ni le mot isolé, mais la phrase
élémentaire qui est composée d’un prédicat de premier ordre et de la suite la plus longue de
ses éventuels arguments. Dans la phrase élémentaire dont les trois éléments constitutifs sont le
prédicat, l’argument et l’actualisateur, le prédicat est le noyau dans le sens où il sélectionne
ses arguments et non l’inverse. C’est-à-dire que dans la relation prédicative, le prédicat
domine l’argument d’une manière hiérarchique. La classe sémantique du prédicat détermine,
selon ce modèle, le nombre et la nature sémantique de ses arguments.

90
Chapitre 2 Description des termes militaires et des classes d’objets

Prenons des exemples :

(1) Le commandant d’unité débutera la manœuvre


(2) Les sous-officiers sont respectueux de leur capitaine
(3) Le chef de corps remet la croix de guerre à un sous-officier méritant
(4) La France vendra des chars LECLERC à l’Inde pour plus de 6 millions
d’euros

Dans ces exemples, nous pouvons constater que le prédicat exige des propriétés
distributionnelles et syntaxiques des arguments. Par exemple, dans la phrase (3) le prédicat
remettre nécessite trois arguments : sujet chef de corps, complément d’objet direct (COD)
croix de guerre et complément d’objet indirect (COI) sous-officier.

Ces quatre phrases peuvent être décrites respectivement par quatre schémas
d’arguments différents :

(1a) Prédicat (argument 1)

(2a) Prédicat (argument 1, argument 2)

(3a) Prédicat (argument 1, argument 2, argument3)

(4a) Prédicat (argument 1, argument 2, argument3, argument4)

La position de l’argument par rapport au prédicat détermine son rôle thématique


comme agent, patient, locatif, instrument, etc. Donc le changement de place des arguments
provoque la modification du sens de la phrase (Les sous-officiers respectent leur capitaine ≠
Le capitaine respecte ses sous-officiers).

Dans un schéma d’arguments, le premier argument (arg1) a pour rôle syntaxique de


créer la phrase. Autrement dit, il sert de point de départ aux catégories grammaticales et prend
en charge l’actualisation du verbe. Par rapport au premier argument, les arguments 2 et 3
englobent la syntaxe, les rôles thématiques et le contenu lexical. En tant qu’arguments
internes au prédicat, les compléments (arg2, arg3) forment un paradigme lexical qui décide de
l’orientation sémantique du prédicat (c’est-à-dire l’appropriation au prédicat). Autrement dit,
il apporte beaucoup plus d’informations dans l’interprétation du prédicat (G. GROSS 2008 :
120-121).

91
Chapitre 2 Description des termes militaires et des classes d’objets

Dans le modèle des classes d’objets, les phrases élémentaires plus haut se
schématisent de la façon suivante :

(1b) P = manœuvre (chef arg1)

(2b) P = respectueux (soldat arg1, capitaine arg2)

(3b) P = remettre (général arg1, croix de guerre arg2, sous-officier arg3)

(4b) P = vendre (France arg1, LECLERC arg2, Inde, arg3, euro arg4)

Comme nous le constatons dans ces exemples, le prédicat peut revêtir différentes
formes morphologiques et correspondre à différentes catégories grammaticales : verbale,
nominale, adjectivale. Autrement dit, il est de nature polymorphique. Ces possibilités
multiples dépendent de la sémantique du prédicat et expliquent l’interaction entre la classe
sémantique et les formes morphologiques possibles.

L’actualisation des prédicats permet de faire la distinction entre prédicat autonome et


prédicat non autonome selon le nombre des formes morphologiques réalisables. Le prédicat
autonome n’a qu’une seule réalisation morphologique comme l’exemple (1) (débuter,
débutant/débuté), tandis que le prédicat non autonome, plus abondant que celui qui est
autonome, a au moins deux réalisations morphologiques. Dans l’exemple (2), la racine
prédicative respect- peut prendre dans la cadre phrastique trois formes (respect, respecter,
respectueux) tandis que les racines prédicatives remettr- et ven(d)- dans les exemples (3) et
(4) peuvent prendre deux formes respectivement (remise, remettre/vente, vendre).

Cette irrégularité morphologique nécessite l’analyse des différents types de prédicats


tributaires des mécanismes morphologiques.

A partir de cette représentation métalinguistique, nous pouvons reformuler les


exemples ci-dessus à l’aide de la racine prédicative et de ses propres réalisations
morphologiques, comme suit :

(1c) P = manœuvre (chef arg 1)

92
Chapitre 2 Description des termes militaires et des classes d’objets

(2c) P = respect- (sous-officier arg1, capitaine arg2)

(3c) P = remettr- (chef de corps arg1, croix de guerre arg2, sous-officier arg3)

(4c) P = ven(d)- (France arg1, LECLERC arg2, Inde arg3, euro arg4)

Enfin, les phrases schématisées sont grammaticalisées par le biais de deux procédés :
la linéarisation et l’actualisation.

La linéarisation est conçue comme la saturation des positions de la relation prédicative


et la spécification du rôle syntaxique des arguments, tandis que l’actualisation est la
spécification des différentes informations relatives au temps, considérée comme un lien entre
la phrase (construction abstraite) et l’énoncé (réalisation discursive).

La structure logico-sémantique (linéarisation) et la structure syntaxique (actualisation)


de la phrase sont des procédés grammaticaux qui permettent d’obtenir une phrase réelle. En
particulier c’est l’actualisation qui porte en même temps sur le prédicat (l’inscription dans le
temps) et sur l’argument (à l’aide des déterminants). L’actualisation des prédicats dépend de
la nature catégorielle, soit la conjugaison (verbe), soit le verbe support (nom) soit le verbe
être (adjectif) :

(2) Les soldats respectent leur commandant

Les soldats ont du respect pour leur commandant

Les soldats sont respectueux de leur commandant

Un autre exemple sur ce modèle :

(1a) « Je veux que nous, nos fils, nos petits-fils, nous puissions jusqu’à la mort regarder,
aimer, respecter les héros de 1914 » (Maurice Barrès - TIM261-15-53)

(1b) « Je veux que nous, nos fils, nos petits-fils, nous puissions jusqu’à la mort regarder,
aimer, avoir du respect pour les héros de 1914 »

(1c) « Je veux que nous, nos fils, nos petits-fils, nous puissions jusqu’à la mort regarder,
aimer être respectueux des héros de 1914 »

93
Chapitre 2 Description des termes militaires et des classes d’objets

1.2.2. Principes d’analyse

Si nous précisons les principes d’analyse dans le cadre théorique que nous avons
adopté, nous constatons que les études des unités lexicales de la langue sont basées sur une
approche intégrée et systématique.

D’abord, le modèle des classes d’objets est une méthodologie linguistique de type
lexicaliste dans la mesure où des unités lexicales (simples ou complexes) n’ont qu’une
signification au niveau phrastique, autrement dit de dimensions lexicales, sémantiques et
syntaxique. C’est-à-dire que leur signification est définie dans la combinatoire syntaxique, au
terme d’ « emploi » (G. GROSS 2010c), dans le cadre de la phrase.

Ensuite, cet outil méthodologique, qui est fondé sur l’observation des phénomènes
complexes et irréguliers de la langue, nous permet de décrire de façon systématique le
fonctionnement des unités lexicales données. Plus précisément et afin de montrer les
régularités, nous regroupons des classes sémantiques homogènes présentant des propriétés
syntactico-sémantiques communes, à partir des recensements exhaustifs du corpus massif,
pour rendre compte des emplois des unités linguistiques.

Donc, ce choix théorique et méthodologique basé sur les approches intégrée nous
propose une description exhaustive et systématique de la langue générale, d’une part, et
l’élaboration de ses classes sémantiques.

Après avoir présenté le modèle des classes d’objets sur lequel notre travail s’est
appuyé, nous examinons à présent ses applications élargies dans la description des langues
spécialisées, notamment celle de la langue militaire.

2. Description de la langue spécialisée à l’aide des classes d’objets

La théorie des classes d’objets constitue un outil de recherche très répandu dans la
description systématique et exhaustive de plusieurs langues, à savoir le français, l’espagnol,
l’allemand, l’italien, le portugais, l’anglais.

De plus cette méthodologie peut être appliquée non seulement à la langue générale,
mais aussi à la description linguistique de la langue spécialisée.

94
Chapitre 2 Description des termes militaires et des classes d’objets

2.1. Application à différentes langues spécialisées

La plupart des études élaborées jusqu’à ce jour portant sur la terminologie partent de
la distinction claire entre la langue spécialisée et la langue générale et se sont effectuées par la
définition terminologique et la proposition de l’équivalent étranger au niveau du terme (cf
supra). Pourtant, même si la langue de spécialité a des caractéristiques distinctives de la
langue générale, elle doit être décrite dans le cadre de la phrase avec la même méthodologie
linguistique que cette dernière.

Dans ce sens, G. GROSS et M. MATHIEU-COLAS (2001) expliquent que la


séparation des deux langues générales et spécialisées s’effectue pour des raisons plus
pratiques que théoriques, particulièrement dans la traduction des termes spécifiques. Ils
mettent ensuite l’accent sur la ressemblance syntaxique entre elles en raison de la cohabitation
de trois types de termes dans la langue de spécialité. En réalité les textes spécialisés ne sont
pas constitués seulement de termes, ils comprennent aussi des mots de la langue générale et
des mots de sens spécifique dans la langue de spécialité. De plus ils ne se limitent pas à des
noms, en particulier des noms composés et ils comprennent d’autres parties du discours
(verbe, adjectif, adverbe et préposition, etc.), au même titre que les textes généraux. Enfin,
l’unité minimale d’analyse de la langue spécialisée n’est pas le terme, mais la phrase
élémentaire qui est constituée du prédicat et de ses éventuels arguments.

Malgré le principe monosémique et monoréférentiel de la terminologie classique,


notons que la polysémie, qui constitue l’une des caractéristiques distinctives de la langue
générale, est présente également dans les langues spécialisées. Parce que, « tout texte
spécialisé comprend prés de trois quart de mots de la langue générale sans spécifications
particulières » (G. GROSS et F. GUENTHNER 2002 : 179). Prenons l’exemple de quelques
emplois polysémiques du verbe désarmer et du substantif grade :

Désarmer :

(2) De jeunes enfants et leurs enfants, désarmés face aux maladies dans ces zones
reculées (= décontenancé) (TIM282-17-45)

95
Chapitre 2 Description des termes militaires et des classes d’objets

(3) Pratiquement désarmé, tombé aux mains de l’ennemi, le 25 février 1916, le fort de
Douaumont est considéré par l’état-major allemand, comme une pièce maîtresse dans la
poursuite des combats (= démilitarisé) (TIM278-16-43)

(4) Dans un bus, à Marseille, un individu prend à partie les passagers d’un bus. Les
légionnaires tentent de le calmer mais il sort une arme, sans hésitation, les militaires
désarment l’individu et l’immobilisent (=enlever les armes ou l’armement avec force)
(TIM275-16-6)

(6) Des militaires du 1er régiment de hussards parachutistes viennent ont désarmé des
miliciens anti-balaka en République centrafricaine (= saisir les armes) (TIM252-14-26)

(7) Avant chaque manipulation de son arme, de jour comme de nuit, le tireur doit
effectuer des opérations de sécurité, à savoir enlever la sûreté, désarmer son arme en
appuyant sur la détente tout en accompagnant l’ensemble mobile vers l’avant (=
désamorcer le marteau) (TTA207-93)

Grade et fonction

(8) Le colonel Adrien Henry participe à un grand nombre de batailles et passe capitaine à
la fin du conflit (= grade) (TIM288-17-54)

(9) J’occupe actuellement la fonction d’officier adjoint (lieutenant) de la batterie


« Taillefer » au sein du 93ème régiment d’artillerie de montagne (= adjoint : fonction)
(TIM283-17-3)

(10) Le général d’armée aérienne Jean-Paul Paloméros occupe la fonction de


commandant suprême allié Transformation, à Norfolk, sur la côte est des Etats-Unis (=
Chef : fonction) (TIM259-14-66)

(11) Le général d’armée Pierre de Villiers occupe depuis mars 2010 la fonction de major
général des armées (= second des armées : fonction) (TIM251-14-6)

96
Chapitre 2 Description des termes militaires et des classes d’objets

(12) Au cours d’une cérémonie, le commandant des troupes ou commandant d’armes est
responsable de la mise en place des troupes et du déroulement de la cérémonie (Fonction,
équivalente au grade de Lieutenant-colonel à colonel) (MCM97-13)

Nous observons dans les exemples ci-dessus que le sens du verbe désarmer et du nom
commandant varie selon le complément d’objet dans le cadre de la phrase. De plus le terme
peut être forgé à partir d’unités de la langue générale qui sont par définition polysémiques, par
exemple armer, charger, patrouille, ordre, etc. De la pluralité des éléments polysémiques
dans la phrase naît la polysémie dans le discours professionnel. De ce fait, la polysémie est
présente non seulement dans la langue générale mais aussi dans des langues spécialisées.

Pour l’essentiel, la langue spécialisée, en tant que langue naturelle, ne peut pas se
réduire au lexique et elle doit être décrite intégralement avec la syntaxe et la sémantique, au
même titre que la langue générale. C’est la position théorique de G. GROSS et M.
MATHIEU-COLAS (2001) et G. GROSS et F. GUENTHNER (2002) en vue de la
description linguistique de la langue spécialisée.

En adoptant ce point de vue, nous constatons qu’il y a des études sur la description
syntactico-sémantique des langues spécialisées de plusieurs domaines à l’aide du modèle des
classes d’objets. Nous illustrons des domaines :
Coiffure : A. GREZKA (2011) et M. MATHIEU-COLAS (2007)
Danse : A. GREZKA (2010)
Droit : P. LERAT (2002)
Football : G. GROSS et F. GUENTHNER (2002)
Médecine : K. CHEBOUTI (2014)

A travers ces travaux, nous constatons que le modèle des classes d’objets peut servir à
décrire de façon efficace les langues spécialisées. En d’autres termes, la théorie descriptive se
révèle être un outil pertinent et fiable. Particulièrement pour la description exhaustive des
propriétés syntaxiques et sémantiques des termes de la langue spécialisée en question.

En partant de ces constatations, nous voyons que la langue militaire, comme d’autres
langues spécialisées, peut faire l’objet d’une description linguistique à l’aide de classes
d’objets comme la langue générale.

97
Chapitre 2 Description des termes militaires et des classes d’objets

3. Illustration de la réalisation des opérations avec les classes d’objets

Pour illustrer la réalisation des opérations, nous suivons les travaux de G. GROSS
avec M. MATHIEU-COLAS (2001) et G. GROSS et F. GUENTHNER (2002), qui ont
présenté respectivement les diverses étapes dans la description de langues du football et de la
médecine à l’aide des classes d’objets, à partir d’un corpus informatisé. Pour décrire la langue
militaire, nous suivons les cinq étapes de description dans le cadre des travaux mentionnés ci-
dessus.

3.1. La lemmatisation

Suite aux listes des termes militaires établies, on applique la lemmatisation où l’on
réduit toutes les formes fléchies possibles à leur forme canonique : singulier pour les noms,
masculin pour les adjectifs et infinitifs pour les verbes

Noms
Adjudant-chef
Homme du rang
Etat-major interarmes
Groupement tactique
Insigne
Manœuvre
Rampe
Ennemi
Humanitaro-militaire
Officier
De la même manière les termes composés se présentent sous cette forme :
Termes composés
Anti-aérien
En action
Action blindée
Croix de la valeur militaire
Troupes alliées
Contrôle des armements
Ecole de guerre
Forces armées
Groupement de soutien

98
Chapitre 2 Description des termes militaires et des classes d’objets

3.2 Codage par catégories

On code ensuite les termes militaires selon les différentes catégories grammaticales :
verbes, noms, adjectifs et adverbes.

Nous obtenons donc quatre fichiers de catégories morphologiques :

Noms
Abri/G:nm
Défilé/G:nm
Corps d’armée/G:nm
Escadron/G:nm
Treillis/G:nm
Force/G:nf
Insigne/G:nm
Mission/G :nf
Offensive/G:nf
Compagnie/G:nf

Verbes
Exercer/G:V
Mener/G:V
Exécuter/G:V
Moderniser/G:V
Barioler/G:V
Commémorer/G:V
Engager/G:V
Lutter/G:V
Mobiliser/G:V
Projeter/G:V

Adjectifs
Alpin/G:Adj
Arrière/G:Adj
Blindé/G:Adj
Composant/G:Adj
Engagé/G:Adj
Froid/G:Adj
Grand/G:Adj
Militaire/G:Adj
Projeté/G:Adj
Sol-sol/G:Adj

99
Chapitre 2 Description des termes militaires et des classes d’objets

Adverbes
En opération/G:Adv
En section par deux/G:Adv
En civil/G:Adv
A l’assaut/G:Adv
En force/G:Adv
En milieu hostile/G:Adv
En zone minée/G:Adv
En temps de paix/G:Adv
Au contact/G:Adv

3.3 Dégroupement des catégories syntaxiquement complexes

L’étape suivante consiste à distinguer les unités prédicatives et les unités non
prédicatives, en identifiant, pour chaque catégorie, le fonctionnement syntaxique. Les noms et
adjectifs doivent être séparés en deux sous-ensembles : celui des prédicats et celui des
arguments.

Arguments
Bataillon d’infanterie/G: Nm
Etat-major de brigade/G: nm
Infanterie alpine/G:nf
Mess officier/G:nm
Parcours du combattant/G: nm
Armurerie/G:nf
Poste de sécurité/G:nm
Chevaux de frise/G:nm
Rangers/G: nm
Drone/G:nm

Prédicats
Soutien/G:nm
Harcèlement/G:nm
Patrouille/G:nm
Engager/G:V
Héliporté/G: Adj
Exempté/G:Adj
Mobiliser/G:V
Instruction/G:nf
Action dans la profondeur/G:nf
Attaque/G:nf

100
Chapitre 2 Description des termes militaires et des classes d’objets

3.4. Dictionnaire des arguments

Les arguments obtenus de l’étape précédente doivent être divisés en traits


correspondant respectivement aux humains, animaux, végétaux, inanimés concret, locatifs et
temporels. Dans la suite ils sont catégorisés en classes d’objets, en fonction des prédicats qui
les sélectionnent. Le codage élémentaire adopté pour la structuration des champs des
arguments dans la base est le suivant :

G : catégorie grammaticale (N, nm, nmpl, nf, nfpl)

T : trait syntaxique

C : classes d’objets

D : domaine (ici militaire)

Nous présentons des échantillons des classes sémantiques de la langue militaire. Nous
ne notons pas le champ (D) puisqu’il est le même ici.

[Humain argumental]

<Humain collectif structuré>


Artillerie/G :nf/T :hum/C :hum col structuré
Section/G :nf T :hum/C :hum col structuré
Troupe/G :nf/T :hum/C :hum col structuré
Bataillon/G :nm/T :hum/C :hum col structuré

<Humain collectif inorganisé>

Foule/G :nf/T :hum/C :hum col inorganisé


Révolté/G :nm/T :hum/C :hum col inorganisé
Emeutier/G :nm/T :hum/C :hum col inorganisé

<Humain collectif occasionnellement structuré>

File/G :nf/T :hum/C :hum col occasionnellement structuré


Rang/G :nm/ T :hum/C :hum col occasionnellement structuré
Ligne/G :nf/ T :hum/C :hum col occasionnellement structuré
Colonne/G :nf/ T :hum/C :hum col occasionnellement structuré

101
Chapitre 2 Description des termes militaires et des classes d’objets

[Inanimé concret]

<Arme à feu individuelle>

Mini-mitrailleuse/G :nf/T :inc/C :arme à feu individuelle


Révolver/G :nm/T :inc/C :arme à feu individuelle
Fusil/G :nm/T :inc/C :arme à feu individuelle
Pistolet/G :nm/T :inc/C :arme à feu individuelle

<Véhicule terrestre d’attaque>

Char d’assaut/G :nm/T :inc/C :véhicule terrestre d’attaque


Véhicule de l’avant-blindé/G :nm/T :inc/C :véhicule terrestre d’attaque

<Balle et obus>
Balle à vitesse élevée/G :nf/T :inc/C :balle et obus
Obus performant/G :nm/T :inc/C :balle et obus
Balle à blanc/G :nf/T :inc/C :balle et obus
Bombe nucléaire/G :nf/T :inc/C :balle et obus

<Bombe>

Bombe atomique/G :nf/T :inc/C :bombe


Bombe/G :nf/T :inc/C :bombe
Bombe incendiaire/G :nf/T :inc/C :bombe
Bombe nucléaire/G :nf/T :inc/C :bombe

<Grenade>

Grenade paralysante/G :nf/T :inc/C :grenade


Grenade assourdissante/G :nf/T :inc/C :grenade
Grenade fumigène/G :nf/T :inc/C :grenade
Grenade lacrymogène/G :nf/T :inc/C :grenade

[Temps]

<Temps de combat>

Heure/G :nf/T :tps/C : temps de combat


Jour J/G :nm/T :tps/C : temps de combat

102
Chapitre 2 Description des termes militaires et des classes d’objets

[Locatif]

<Fortification>

Bunker/G :nm/T :loc/C :fortification


Nid de mitrailleuse/G :nm/T :loc/C :fortification
Position de mortiers/G :nf/T :loc/C :fortification
Emplacement de tir/G :nm/T :loc/C :fortification

<Lieu de conflit>

Champ de bataille/G :nm/T :loc/C :lieu de conflit


Zone d’engagement/G :nf/T :loc/C :lieu de conflit
Champ d’action/G :nm/T :loc/C :lieu de conflit
Champ de bataille/G :nm/T :loc/C :lieu de conflit

<Poste de garde>

Poste d’écoute/G :nm/T :loc/C :poste de garde


Poste de surveillance/G :nm/T :loc/C :poste de garde
Poste de guet/G :nm/T :loc/C :poste de garde
Poste de sécurité/G :nm/T :loc/C :poste de garde

<Terrain d’entraînement>

Terrain d’entraînement/G :nm/T :loc/C :terrain d’entraînement


Zone de manœuvres/G :nf/T :loc/C :terrain d’entraînement
Champ de tir/G :nm/T :loc/C :terrain d’entraînement

3.5. Dictionnaire des prédicats

Dans cette dernière étape, nous déterminons pour chaque terme étudié le trait de
nature prédicative auquel il appartient respectivement : événement, état, action et humain
prédicatif. Nous codons ensuite les classes de prédicats en précisant le nombre et la nature
sémantique des arguments. En tenant compte de leur comportement syntaxique, on établit le
schéma d’arguments pour chacun d’entres eux, en précisant leurs types d’arguments (N0, N1,
N2). Pour les prédicats nominaux et adjectivaux, il est obligatoire de mettre le verbe support
dans le champ de W.

103
Chapitre 2 Description des termes militaires et des classes d’objets

[Evénement]

<Opération militaire>

Action/G :nf/T :évé/C :opération militaire/W :avoir lieu, (se dérouler)


Manœuvres/G :nf/T :évé/C :opération militaire/W :avoir lieu, (se dérouler)
Opérations/G :nf/T :évé/C :opération militaire/W :avoir lieu, (se dérouler)

<Attaque>

Attaque/G :nf/T :évé/C :attaque/W :avoir lieu, (survenir)


Raid/G :nm/T :évé/C :attaque/W :avoir lieu, (survenir)
Assaut/G :nm/T :évé/C :attaque/W :avoir lieu, (survenir)

<Conflit physique>

Bataille/G :nf/T :évé/C : conflit physique/W :survenir


Combat/G :nm/T :évé/C :conflit physique/W :survenir
Guerre/G :nf/t :évé/C :conflit physique/W :survenir

[Etat]

<Etat psychologique externe>

Alerte/G :nf/T :état/C :état psychologique externe/W :être en

<Etat physique>

Embuscade/G :nf/T :état/C :état physique/w :être en


Surveillance/G :nf/T :état/C :état physique/w :être en
Garde/G :nf/T :état/C :état physique/W :être de

[Action]

<Repli>

Désengagement/G :nm/T :act/C :repli/N1 :Pré ploc/W :effectuer


Recul/G :nm/T :act/C :repli/N0 :hum/N1 :loc/W :faire

104
Chapitre 2 Description des termes militaires et des classes d’objets

<Approvisionnement>

Approvisionner/G :V/T :act/C :APP/N0 :hum/N1 :hum/N2 :Prép inc


Dotation/G :nf/T :act/C :APP/N0 :hum/N1 :hum/N2 :Prép inc/W :fournir

<Bombardement>

Bombarder/G :V/T :act/C :bombardement/N0 :hum/N1 :loc


Bombardement//G :nm/T :act/C :bombardement/N. :hum/N1 :pré ploc/W :mener
Pilonnage/G :nm/T :act/C :bombardement/N. :hum/N1 :pré ploc/W :mener
Pilonner/G :V/T :act/C :bombardement/N0 :hum/N1 :loc

<Surveillance>

Garde/G :nf/T :act/C :surveillance/N0 :hum/N1 :prép hum, loc/W :lancer


Garder/G :V/T :act/C :surveillance/N0 :hum/N1 :hum, loc
Surveiller/G :V/T :act/C :surveillance/N0 :hum/N1 :hum, loc
Surveillance/G :nf/T :act/C :surveillance/N0 :hm/N1 :hum,loc/W :faire
Observation/G :nf/T :act/C :surveillance/N0 :hm/N1 :hum,loc/W :faire
Observer/G :V/T :act/C :surveillance/N0 :hum/N1 :hum,loc

<Alerte>

Alerte/G :nf/T :act/C :alerte/N0 :hum/N1 :à hum/W :donner


Signaler/G :V/T :act/C :alerte/N0 :hum/N1 :hum

<Défense>

Couvrir/G :V/T :act/C :défense/N0 :hum/N1 :hum,loc, act


Protection/G :nf/T :act/C :défense/N0 :hum/N1 :hum, loc, act/W :effectuer

<Coopération>

Coopération/G :nf/T :act/C :coopération/N0 :hum/N1 :avec hum/W :fournir, obtenir


Coordination/G :nf/T :act/C :coopération/N0 :hum/N1 :avec hum/W :fournir, obtenir

[Humain prédicatif]

<Humain relationnel symétrique>

Camarade/G :nm/T :hum/C :hum relationnel symétrique/W :être


Binôme/G :nm/T :hum/C : hum relationnel symétrique/W :être

Fonction>

Commandant de compagnie/G :nm/T :hum/C :fontion/W :être


Tireur d’élite/G :nm/T :hum/C :fonction/W :être (former)

105
Chapitre 2 Description des termes militaires et des classes d’objets

<Grade>

Adjudant-chef/G :nm/T :hum/C :grade/W :être


Générale d’armée/G :nm/T :hum/C :grade/W :être

<Soldat fonction>

Sentinelle/G :nf/T :hum/C :soldat fonction/W :être


Factionnaire/G :nm/T :hum/C :soldat fonction/W :être

4. Construction d’un corpus spécialisé

Dans la première étape, il s’agit de la construction d’un corpus spécialisé en se basant


sur des textes fortement représentatifs du domaine militaire.

Le corpus se définit comme « une collection de données langagières sélectionnées et


organisées selon des critères linguistiques et extralinguistiques explicites pour servir
d’échantillon d’emploi déterminés d’une langue » (B. HABERT 2005 : 148). En tant
qu’échantillon de la langue, il doit être représentatif (c’est-à-dire, il doit illustrer toute la
gamme de caractéristiques structurelles) et exhaustif (c’est-à-dire, il réunit tous les textes
produits). En vue de l’amélioration quantitative du corpus, il nous semblait indispensable que
l’échantillonnage de textes fusionne des productions écrites essentiellement par le militaire et
le personnel civil de la défense ou de spécialiste du domaine, par exemple la littérature, le
journal et le dictionnaire général etc.

Par contre, pour assurer la représentativité et l’exhaustivité du corpus de la langue


militaire, nous sommes obligés d’exclure des données civiles qui contiennent des mots ou des
expressions non spécifiques à la langue militaire. Car ces mots représentent les emplois plus
larges dans la langue générale que dans la langue militaire, par exemple l’expression figurée
(passer l’arme à gauche, batterie de cuisine), l’extension métaphorique (attaquer un travail,
bombarder de reproches, mitrailler de questions), le style littéraire (intimer un ordre), et
l’expression journalistique (frappe chirurgicale au lieu de bombardement précis), etc.

106
Chapitre 2 Description des termes militaires et des classes d’objets

Nous mettons en évidence la différence d’emplois entre la langue militaire et la langue


générale. D’abord, à titre d’exemple, comparons l’emploi du prédicat nominal ordre de la
classe d’<ordre> entre les « deux langues » :

Langue générale Langue militaire

Verbes support Donner, intimer, lancer, jeter donner

Prédicat verbal approprié Dicter, crier, hurler, aboyer Transmettre, diffuser,


rédiger, générer, exécuter

Adjectif Formel, exprès, impératif, Préparatoire, exécutoire,


sévère, brutal simplifié, fragmentaire

Trois différentes réactions Obéir, se soumettre, céder, Respecter


obtempérer

Violer, transgresser, Transgresser, violer


enfreindre, discuter les ordres

Suivre, exécuter, respecter Exécuter qch (sur l’ordre de


les ordres qqn)

Ce tableau nous montre bien la différence au niveau de la combinaison lexicale. Par


rapport à la combinaison plus nombreuse et libre des verbes synonymiques avec le prédicat
nominal ordre dans la langue générale, celle de la langue militaire est plus limitée.

De plus, si nous confirmons la combinatoire avec les adjectifs, nous constatons la


préférence des expressions plus neutres qu’affectives dans la langue militaire. De ce fait, nous
pouvons examiner l’emploi spécifique et pertinent de la langue spécialisée par rapport à la
langue générale.

107
Chapitre 2 Description des termes militaires et des classes d’objets

En ce qui concerne la comptabilité entre le prédicat nominal et le verbe support, par


exemple, G. GROSS (1998 : 227) a montré que intimer est le verbe support approprié de la
classe d’<ordre>. Par contre, ce verbe ne s’emploie pas dans la langue militaire. Autrement
dit, il n’est pas le verbe support approprié à la classe d’<ordre> de la langue militaire.
Cependant les verbes donner et recevoir, qui constituent la construction converse (G. GROSS
1989) de cette classe, sont les verbes supports appropriés dans la langue militaire.

4.1. Traitement des textes militaires

Nous extrayons ensuite des emplois propres au domaine militaire à partir du corpus
spécialisé en français, élaboré sous forme de textes dans une première étape, au moyen du
logiciel d’analyse textuelle « concordancier » dans une perspective linguistique. Pour notre
étude nous avons recours notamment à l’outil informatique utilitaire « Lexicon 3 », qui
permet de traiter des textes en langues naturelles en utilisant les ressources linguistiques, par
le biais de la segmentation en phrases.

Plus précisément, il produit des concordances qui sont des listes de toutes les
occurrences d’un pivot (mots ou expressions), alignées verticalement en colonne, entourées
de leurs contextes droit et gauche, et souvent par le tri alphabétique sur le pivot ou le contexte
droit/gauche (B. PINCEMIN et al 2006 :776).

L’analyse de ce corpus permet de vérifier des emplois spécifiques dans le domaine


militaire, à savoir les différentes compatibilités avec les verbes supports basiques et
aspectuels, les prédicats appropriés, les adjectivaux et les adverbiaux appropriés au domaine
militaire qui sont distincts du civil.

5. Conclusion

Dans ce chapitre, nous avons eu pour objectif de présenter le modèle des classes d’objets
et de montrer que cet outil méthodologique peut s’appliquer à la description linguistique de la
langue militaire.

108
Pour cela, nous avons présenté dans un premier temps le cadre théorique du modèle
linguistique adopté et les études précédentes portant sur la description des langues
spécialisées élaborées dans la même théorie.

Nous avons montré ensuite que la langue militaire peut faire l’objet d’une description
systématique et formelle à l’aide des classes d’objets, tout comme d’autres langues
spécialisées.

109
DEUXIÈME PARTIE

Les prédicats dans le cadre des

activités militaires opérationnelles

Lyautey, dont les qualités d’homme d’action ne


sont pas à démontrer, recommandait à ses jeunes
officiers: «Ne craignez pas d’être traité
d’intellectuel, c’est le plus beau nom». Par cette
affirmation un tant soit peu provocatrice et non
dénuée d’humour, Lyautey n’hésitait pas à
réconcilier deux notions qui peuvent sembler par
nature antagonistes: la pensée et l’action ».

(Cahiers de la pensée Mili-Terre N°45/4ème


trimestre 2016, p. 4)

110
CHAPITRE 3

Etude des prédicats nominaux

1. Objectifs

Nous nous proposons dans ce chapitre de centrer notre recherche sur l’analyse des
prédicats nominaux d’actions dans le cadre des activités militaires de l’armée de Terre. Ce
choix est motivé par le fait que dans tous les dictionnaires, lexiques militaires, les «entrées »
sont constituées pour une majorité de substantifs, avec très peu de verbes employés36. Nous
verrons comment ils se déclinent à l’aide des verbes supports standards et aspectuels.

De plus sur les trois grandes classes de prédicats, nous avons choisi de ne traiter que
les actions. « La notion d’action est trop diverse pour qu’on puisse en faire ici une
typologie »37, seulement une dizaine d’ouvrages lui ont été consacrée. Aussi parmi les trois
grandes classes sémantiques (état, action et évènement) aucune étude syntactico-sémantique
des actions militaires (attaque, contre-attaque, destruction, combat, reconnaissance,
neutralisation, manœuvre, etc. n’a été effectuée jusqu’à présent. En comparaison, par exemple
avec les « évènements » où un grand nombre d’articles lui ont été consacrés38. Enfin, il était
tout à fait logique d’étudier la notion d’action dans le domaine militaire qui est – comme nous
le verrons par la suite – le quotidien de ce métier.

Nous ne manquerons pas de définir les sens divers de l’[action] (général, militaire et
linguistique) ainsi que l’analyse syntaxique des prédicats nominaux39 avec les verbes supports
puis de traiter des vecteurs appropriés au sein des activités militaires.
___________________________________________________________________________
36
Cela peut être aussi le cas de tous glossaires bilingues, trilingues du vocabulaire militaire, des notices, directives,
instructions, manuels d’emploi d’un matériel, règlements…
37
(G. GROSS 2012 : 261)
38
A titre d’exemple, D. VAN DE VELDE, 2006, Grammaire des évènements, S. H. LEE 2001, les classes d’objets
d’évènements. Pour une typologie des noms prédicatifs d’évènement en français, thèse de doctorat à Paris XIII. Etc.
39
« le rôle des verbes supports est de conjuguer les prédicats nominaux. Dans il a pris la décision de partir, le substantif
décision n’est pas un complément d’objet de prendre, mais le prédicat de la phrase ; prendre est un verbe prédicativement
vide (il n’a pas d’arguments) ; son rôle est d’inscrire ce prédicat nominal dans le temps, c’est-à-dire de le conjuguer. Le
nombre de prédicat nominaux est de loin supérieur à celui des prédicats verbaux » (G. GROSS 2012 : 356).

111
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

2. Les définitions de l’action

Afin d’apporter plus de précisions à notre étude concernant « l’action », commençons


d’abord par quelques définitions.

2.1. Définitions générales des dictionnaires

Le TLFi, mentionne une « opération d’un agent (animé ou inanimé, matériel ou


immatériel) envisagée dans son déroulement ; résultat de cette opération ».

« Ce que fait quelqu’un et ce par quoi il réalise une intention ou une impulsion (acte,
fait) ; fait de produire un effet, manière d’agir sur quelqu’un ou quelque chose (influence,
intervention) ; exercice de la faculté d’agir – par opposition à la pensée, aux paroles –
déploiement d’énergie en vue d’une fin (activité, effort) » Robert 2017

Ces deux définitions très générales du principe de « l’action » nous permettent déjà de
la définir comme étant des faits, mais aussi des agissements, exploits, des témoignages, des
satisfactions. Elles se fondent sur des aspects extralinguistiques.

2.2. Le point de vue militaire

La définition officielle est donnée par le TTA 10640 plus portée vers le combat. Ce terme,
employé tous les jours dans l’armée est vaste et son sens, comme nous allons le voir peut diverger
selon le contexte de la phrase. Dans le TTA 15041 il a le sens « d’acte », « d’agissement,
comportement », de « conduite » « opération » : « La France est une nation éprise de paix. Elle ne
nourrit aucune ambition territoriale et toute son action vise au maintien de la paix ».

Il est mentionné dans l’introduction du Livre Blanc42: « Dans un monde en mutation rapide,
notre pays doit s’adapter avec agilité, tout en inscrivant son action dans une vision stratégique » (page
9) qui diffère de la phrase « les nombreuses opérations militaires dans lesquelles la France a été
engagée au cours des dernières années (Afghanistan, Côte-d’Ivoire, Libye, Mali) démontre que
l’action militaire reste une composante importante de notre sécurité » (page 10).
_____________________________________________________________________
40
« Dans le cadre de la manœuvre globale, opération menée dans un champ matériel ou immatériel visant à
obtenir un effet direct ou indirect dans un domaine » (2013).
41
Manuel du cadre de contact (2014, titre 2, page 7)
42
Le Livre blanc Défense et sécurité nationale (avril 2013) est un document fixant les orientations stratégiques
des quinze prochaines années et servira de socle à la future loi de programmation militaire (2014-2019).

112
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

Quelques exemples dans différents contextes :

(1) Du début de notre engagement en Afghanistan en 2002 à fin 2009, nous avons déploré 36
morts dont 29 tués au cours d’action de combat (TIM211-10-44)

(2) La croix de la Valeur militaire permet de garder la Valeur militaire pour récompenser
des actions d’éclat au feu (TIM211-10-49)

(3) Ces carnets d’Ivoire sont aussi destinés à une société civile qui voudrait sortir d’une
médiatisation trop souvent caricaturale de l’action de guerre (TIM211-10-70)

(4) Lors de ces tirs spécifiques, il sera nécessaire de procéder à des actions d’instruction,
au moins vers les acteurs interarmes (ArtMag7/8-31)

(5) Neutraliser tout EEI découvert : c’est premier champ d’action des sapeurs du génie,
notamment des équipes opérationnelles de déminage [EOD] (ArtMag7/8-35)

(6) Ces équipes sont en mesure de régler des tirs d’artillerie, de conduire des actions au
sol avec les hélicoptères d’attaque (ArtMag1/10-8)

(7) Il n’en demeure pas moins qu’il reste des FAC au 2ème régiment de hussard pour ses
actions dans la profondeur (ArtMag1/10-15)

(8) Toutefois, le CAESAR par son allonge apporte au GTIA une véritable sécurité sur
l’ensemble de sa zone d’action (ArtMag1/10-23)

(9) Meneur d’hommes, s’adaptant aux situations imprévisibles, il se sent un intellectuel en


même temps qu’un homme d’action qui aimera la réflexion et qui sera en tant qu’officier
supérieur, homme de synthèse (EthMil06-9)

(10) L’artillerie française est un levier d’action tactique se réarticulant et adaptant ses
feux en cohérence avec l’avance des forces irakiennes (TIM286-17-10)

(11) La BFA est amenée à conduire des opérations de stabilisation, puis des actions
offensives contre un ennemi dont les capacités vont croissantes (TIM286-17-11)

113
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

Voici une liste non exhaustive très souvent utilisée dans la langue militaire au
quotidien (et quelquefois aussi dans la langue générale) des termes « acte », « conduite »,
« comportement », « opération », etc. dans différents contextes se rapprochant ou liés d’une
certaine manière au terme « action » :

a) Acte :

(12) La « Medal of Honor », est la plus haute distinction militaire américaine. Elle
récompense un acte d’héroïsme ou de bravoure exceptionnel au combat (TIM270-15/16-49)

(13) Comme au combat, nous avons restitué nos « actes réflexes » (TIM270-15/16-45)

(14) La période qui s’annonce va se prêter à un retour à la notion « d’entretien, acte de


combat » qui ne soit pas seulement incantatoire (TIM248-13-21)

(15) Vos chefs, comme vos subordonnés, n’attendront rien d’autre de vous que cet acte
d’obéissance intelligent et réfléchi des ordres que vous aurez reçus (TIM200-08/09-15)

(16) Les militaires ont pour mission d’empêcher tout acte de malveillance, en complément
de la gendarmerie et de la police nationale (TIM200-08/09-20)

(17) J’applique les actes de maintenance appris pendant mes classes : formage, pliage,
ajustage, riftage rivetage (TIM204-09-49)

(18) Je considère que la communication est un constituant essentiel des opérations, au


même titre que l’action militaire, et que communiquer est un acte de commandement
(TIM206-09-26)

b) Conduite

(19) Les actions menées en zone accidentée sont identiques à celles qui sont conduites en
Afghanistan (TIM198-08-8)

(20) Le Groupement Tactique Interarmes, premier niveau de conception et de conduite de


l’action interarmes (TIM215-10-31)

114
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

(21) A l’état-major des armées par exemple, le Centre de préparation et de conduite des
opérations (CPCO) s’appuie aussi sur l’expertise des réservistes dans son fonctionnement
(TIM198-08-15)

(22) Avec un contexte d’engagement de plus en plus difficile, il devient indispensable


d’intégrer le domaine santé au maximum dans la conduite tactique (TIM201-09-31)

(23) J’ai ensuite donné mes ordres de conduite : un seul point d’entrée, l’officier
supérieur adjoint (TIM201-09-41)

(24) La compagnie a ainsi pu réaliser des phases de tir en camp, notamment lors de la
rotation au CEITO. Le principal enseignement à retirer est que la conduite des feux est
tout aussi importante que la justesse du tir (TIM215-10-57)

(25) Sa conduite au feu et sa fin tragique lui valent d’être cité à l’ordre de l’Armée
(ArtMag7-13-82)

(26) La conduite de tir permet le tir à l’arrêt sur objectifs terrestres fixes ou mobiles ainsi
que le tir sur hélicoptères (CGInf15-11)

(27) Dans la conduite de la bataille, comme celle du combat, le commandement met en


œuvre, les éléments suivants : le feu, la valeur des troupes…(InfSac5)

c) Comportement

(28) En témoigne le comportement exemplaire des jeunes chefs de bord frais émoulus de
l’école d’application, engagés dans des conditions particulièrement exigeantes (RefTact29-
14-90)

(29) La crédibilité opérationnelle des acteurs conduisant ou contribuant à l’entraînement


favorise la transmission des savoir-faire et des comportements (PrepOps14-24)

(30) Les radars militaires, maillés avec ceux de la Direction générale de l’aviation civile,
traquent les comportements anormaux d’aéronefs (AA353-09-10-54)

(31) Les règles du droit international et les usages de la guerre régissent le


comportement du soldat face à la menace (TIM241-13-15)

115
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

(32) Je tiens donc à vous exprimer mon immense satisfaction pour votre comportement en
opération, à l’entraînement, comme dans la vie de tous les jours (TIM250-13/14-3)

(33) Avec l’acquisition de renseignement sur le terrain, l’étude des axes de trafic et du
comportement des groupes armés terroristes HYDRE est la première opération majeure
du 3ème mandat de la force SERVAL (TIM250-13/14-29)

(34) Les militaires maliens apprennent les règles élémentaires sur le comportement d’un
soldat au combat (TIM251-14-14)

d) Opération

(35) Le retour d’expérience de nos anciens est d’une richesse infinie, qu’il s’agisse de la
Guerre du Péloponnèse autant que de l’opération Serval (SDF1-17-2)

(36) Cet exercice avait vocation à développer l’interopérabilité des forces armées des
pays membres de la COI, dans le cadre d’une opération interalliées (TIM286-17-13)

(37) Avec le Liban, la RCA et la deuxième opération de maintien de la paix où des


soldats français sont engagés (TIM286-17-25)

(38) L’action militaire dans les opérations de stabilisation est ainsi axée sur la
sécurisation (DT18-09-3)

(39) Dans le même esprit, nous construirons à Paris un monument dédié aux soldats
morts en opérations extérieures (AA366-01-12-3)

(40) Aujourd’hui, il est adjoint au bureau opération/instruction de l’Esope (AA366-01-12-


9)

2.3. La « notion d’action » en linguistique43

Il subsiste, comme donc le démontre G. GROSS une certaine ambiguïté dans l’action
qui peut être en même temps des prédicats dont le sujet est humain :

43
Nous allons nous appuyer sur le travail de G. GROSS. (2012 : 253-262) qui développe cette notion d’action en
soulignant qu’elle « est sémantiquement ambiguë et nécessite de ce fait d’être précisée ».

116
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

(41) Pendant la première guerre mondiale, l’armée française s’est emparée de treize
drapeaux allemands (TIM268-15-50)

Et sans sujet humain :

(42) Pour un saut de brevet, le vent ne doit pas dépasser les six mètres par seconde
(TIM268-15-25)

Dans le contexte militaire, il est clair que les actions sont toujours menées par des
humains et la notion d’action, ne regardera qu’un humain. Pour plus de précision, notons que,
le verbe d’action par opposition à verbe d’état, est un verbe qui exprime une action (modifier
quelque chose, effectuer un mouvement, produire un objet, etc.) comme courir, marcher,
descendre, lire, vendre, etc. »44. De plus le sens que donne le TLF est « verbe dont le lexème
suggère qu’un agent, à un degré quelconque, accomplit ou subit une activité : courir, chanter,
etc. mais aussi souffrir, subir ».

Nous constatons tout d’abord que malgré l’existence d’une certaine ambiguïté
syntaxique selon que le sujet est un humain, nous sommes en présence « d’une action
consciente et volontaire » :

(43a) Paul a menacé Jean de son couteau

Ou d’un substantif humain modifiant la phrase :

(43b) Le comportement de Paul m’a sidéré ; Paul m’a sidéré par son comportement où
nous pouvons éliminer le sujet : Paul m’a sidéré

Cette différence entre humain proprement dit et humain « phrastique » détermine la


distinction que nous faisons entre agentivité et causativité :

(44a) Des soldats français ont été violemment pris à partie par des groupes lourdement
armés (agentivité) (TIM257-14-8)

(44b) La violence des groupes lourdement armés a étonné des soldats français
(causativité)
____________________________________________________________________________________________________
44
Dictionnaire de linguistique, Larousse, 1973

117
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

De plus, les prédicats d’action peuvent aussi posséder une version évènementielle ou
d’état à l’aide de verbes supports spécifiques (G. GROSS G. 2007) :

(45) Du 15 au 20 avril 2018, la 4ème compagnie du 1er régiment étranger de génie a


effectué en Belgique un entraînement au tir amphibie (TIM265-18-13)

(46) Le 20 avril 2018, a été créé le 3ème escadron du 5ème régiment de dragons (TIM265-18-
6)

Nous allons à présent approfondir la notion linguistique de l’action en appuyant notre


étude sur ses aspects sémantico-syntaxiques, d’autres types de procès45 par rapport à l’étude
de G. GROSS (2012).

3. Etude générale de l’action

3.1. Propriétés générales

Dans le chapitre 12 de son Manuel d’analyse linguistique, G. GROSS décrit les


prédicats d’action selon cinq points :
- sujet humain en position thématique (agentivité)
- adverbes orientés vers le sujet (actions volontaires et conscientes relevant de
l’intentionnalité)
- reprise par un classifieur d’action
- reprise par l’expression le faire
- actualisation avec des verbes supports appropriés

Nous partons de ces critères linguistiques par la définition de l’[action], en mettant en


évidence leurs propriétés distinctives et pertinentes, par rapport à celles de
l’[évènement] et de l’[état]

3.1.1. Agentivité

Nous prenons le sens plus restreint d’une action qui n’a qu’un sujet humain. En
d’autres termes, nous excluons les emplois métaphoriques où certains phénomènes naturels
sont assimilés à des humains comme par exemple :

(47) La chaleur et l’humidité ont rapidement mis les commandos en ambiance « rusticité »
(TIM242-13-38)
___________________________________________________________________________
45
Point de situation sur les types de procès : évènements, actions, états, etc. (M. ASNES et L. KUPFERMAN, 2008).

118
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

(48) Sur le terrain, rocaille, chaleur et sable compliquent le franchissement en véhicule,


la manœuvre de force et le tir (TIM212-13-38)

Donc nous nous limitons aux sujets strictement humains, individuels comme collectifs
pouvant prendre la place du sujet :

(49) Sur le camp de Canjuers, le 2ème escadron du 3ème régiment de hussard a évalué ses
aptitudes au tir lors de parcours de reconnaissance (TIM235-12-48)

(50) Depuis 2011 et sa mutation à l’école des transmissions, le capitaine Franck poursuit
son travail de transmetteur (TIM270-15/16-47)

Ces humains seront sous-catégorisés en détail sur la base des critères syntactico-
sémantiques dans la 3ème partie (cf. [humain militaire]), car la notion humaine regroupe des
sous-ensembles variés et hétérogènes.

Il est important de noter que toutes les actions conduites au sein de l’armée de Terre
par tous ses personnels militaires (préparation au combat, exercices, entraînement,
manœuvres, actions dans la profondeur, déploiement, action offensive, défensive etc.) sont
organisées, soumises à des ordres précis, volontaires et conscients. Quant aux « ni volontaires
ni conscientes » (G. GROSS : 2012 : 256), comme par exemple se tromper, délirer, errer, se
perdre, etc… ces verbes ne sont pas des vecteurs appropriés aux actes, missions et actions des
militaires (de toutes les armées).

Ce fait se présente d’ailleurs par la compatibilité avec certains adverbiaux appropriés


introduisant la notion de l’ « agentivité »46 comme lui-même, personnellement, en personne,
en groupe, individuellement, collectivement :

(51) Le lieutenant-colonel Emile Driant, ancien officier d’active devenu député et


romancier à succès, soutient lui-même, devant l’assemblée nationale, le rapport de la
commission de l’armée (TIM261-15-53)

(52) Le général d’armée Bertrand Ract Madoux, chef d’état-major de l’armée de Terre,
répond parfois personnellement aux intranautes (TIM252-14-19)
_____________________________________________________________________
46
F. NEVEU dans son dictionnaire des sciences du langage (2004 : 21) mentionne que l’agentivité est considérée comme « la
relation de l’agent à l’action »

119
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

(53) « Dés le retour au régiment, on pourra s’entrainer en groupe puis en section »,


précise le capitaine Coq (TIM200-08/09-37)

(54) Le Secrétaire général des Nations Unies, en personne, préconise l’abandon de la


terminologie « opération de maintien de la paix » au profit du terme évocateur
d’« opération de Paix » (DT28-13-30)

(55) Le 23 juin dernier, l’armée de Terre organisait sa première journée nationale des
blessés, un temps d’arrêt et de rassemblement pour marquer collectivement notre
attention à tous nos frères d’armes blessés (TIM286-17-3)

(56) Plongés dans la pénombre, les stagiaires passent individuellement, casques


immersifs à vision 360° vissés sur la tête, ils scrutent un immense écran incurvé avec leurs
jumelles (TIM263-15-39)

3.1.2. Intentionnalité

Après l’agentivité, voyons l’ « intentionnalité47 » où les actions sont exécutées et


contrôlées, volontaires par des personnes responsables de leurs actes. L’expression
intentionnellement, par exemple traduit une action voulue. Les prédicats d’action sont
accompagnés de certains adverbiaux orientés vers le sujet humain, exprimant une attitude
consciente comme : consciemment, délibérément, intentionnellement, volontairement, exprès,
de plein gré, etc. :

(57) Les crimes de guerre couvrent des actes précis comprenant notamment l’homicide
intentionnel, la torture et les traitements inhumains et dégradants, les atteintes à
l’intégrité physique ou à la santé causées intentionnellement […] (TTA150-14-5-82)

47
R. Brisard (2014) mentionne que « le terme « intentionnalité », l’adjectif « intentionnel » comme l’adverbe
« intentionnellement » sont tous formés, en français, à partir du mot « intention » qui, dans le langage courant, veut dire à peu
près la même chose que le mot « volonté ». Mais en philosophie, le mot « intentionnalité » est devenu, précisément depuis
Brentano, un terme technique qui n’a pas du tout la même signification que celle que je viens de rappeler. Dans l’esprit de
Brentano, « intentionnalité » se rattache au terme latin « intentio » qui vient lui-même du verbe « intendere » et qui signifie
l’acte de tendre vers, de se diriger ou se focaliser sur quelque chose ». De plus en 1981, C. Panaccio dans un article sur
« l’intentionnalité comme phénomène linguistique affirme que « le principe d’intentionnalité que toute conscience est
conscience de quelque chose ». Enfin P. A. Favier développe dans sa thèse en 2004, un chapitre sur l’intentionnalité et
l’action dans laquelle il insiste sur le déclenchement de l’action, l’effectuation et l’arrêt de l’action.

120
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

(58) Ce dossier établit un point de situation sur les menaces, les défis, les politiques et les
dispositifs de lutte du cyberespace, dont chaque utilisateur est, consciemment ou non, un
acteur de premier ordre (AA365-11/12-34)

(59) Courage et retenue pour faire face à ses attaques qui ignorent délibérément tout du
droit de la guerre (MagInf26-11-3)

(60) Le but : le recueil de l’information. Le joueur fournit intentionnellement un flot


d’informations très dense. Les lieutenants écoutent attentivement, les hiérarchisent et
trient (TIM237-12-6)

(61) Au cours de cette cérémonie, volontairement intime et discrète, les lieutenants ont
entonné pour la première fois le chant des cadets (TIM240-12/13-7)

(62) Les perquisitions, visites domiciliaires et saisies de pièces à conviction ne peuvent


être effectuées sans l’assentiment exprès de la personne chez laquelle l’opération a lieu
(Codjumil12-21)

De plus, comme le mentionne G. GROSS (2012 : 255), les actions volontaires sont
compatibles avec des adverbes d’intentionnalité ou une subordonnée exprimant la finalité :

(63) Ils s’instruisent pour mieux servir (Esorsem5-15-1)

(64) Objectif de la journée : rétablir 1 600 m de piste semés volontairement d’obstacles,


pour permettre l’atterrissage d’un A400M le lendemain à 12 h 55 (TIM266-15-38)

3.1.3. Reprise par un classifieur d’action – l’anaphore

G. GROSS (2012 :188), définit l’anaphore comme un moyen linguistique qui reprend
un mot ou un ensemble de mots (arguments ou prédicats) dont il a déjà été fait mention
antérieurement dans le discours et dont la référence est connue de l’interlocuteur. Elle est
donc orientée vers la gauche :

(65) Le lieutenant Le Dluz est chef de section au 1èr régiment d’artillerie de marine
depuis septembre 2009. Il a repris cette section en pleine montée en puissance (ArtMag1/10-
9)

121
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

« Il » est une anaphore qui réfère à lieutenant dont on vient de faire mention

(66) 2011 vient de s’achever. Une année particulièrement dense au cours de laquelle, une
fois encore, la fierté d’avoir rempli nos missions avec efficacité et courage (TIM230-12-3)

(67) 80 militaires ont quitté le 20 novembre la République de Côte d’Ivoire. Un départ qui
suit celui du groupement tactique de la gendarmerie (TIM230-12-16)

L’anaphore présente des actions en faisant la distinction entre les états et les
évènements et on utilise le classifieur évènement et le pronom cela :

(68) Le vendredi 13 décembre 2013, le GSBdD Paris-Ecole militaire a organisé son


premier cross long de 6 km. 530 concurrents issus de la communauté civilo-militaire de
Paris ont participé à cet évènement (TIM251-15-12)

(69) La transformation de l’armée de Terre a débuté. Cela fait beaucoup de chantiers


menés simultanément ! (TIM199-08-11)

(70) Cela fait 42 ans que le défilé (du 14 juillet) est retransmis en direct à la télévision
française. En 1975, l’évènement était commenté pour la première fois par le journaliste
Léon Zitrone (TIM287-17-29)

Pour nos prédicats d’action, ils seront partagés en deux sortes d’anaphores48 : les
classifieurs et dans le paragraphe 3.1.4. étude de l’expression le faire. Ces deux paramètres
d’analyse caractérisent de façon globale les actions. De plus les hyperonymes des « actions »
(comme nous l’avons vu plus haut) comme acte, action, geste, conduite, comportement,
opération qui définissent toutes les classes des actions sont des classifieurs des prédicats
d’action. Ils peuvent être classifiés par le substantif acte ou plus généralement par le mot
action comme dans les exemples de G. GROSS (2012 : 254) :

_____________________________________________________________________
48
G.GROSS (2008) analyse les classes d’objets et l’anaphore, pour approfondir les prédicats d’action, en mentionnant que
« les prédicats, qu’ils soient nominaux ou verbaux par la phrase : l’individu arrêté par la police avait (commis un assassinat,
assassiné son voisin) où il est possible de reprendre ces prédicats par une anaphore nominale, dite « fidèle » : L’individu
arrêté par la police avait (commis un assassinat, assassiné son voisin). Cet assassinat a été puni de vingt ans de prison. Une
première constatation s’impose : l’anaphore est indépendante de la barrière des catégories, ce qui montre l’intérêt d’une
description sémantique. Une reprise par une anaphore verbale poserait plus de problèmes, en particulier de nature aspectuelle.
Pour anaphoriser des prédicats d’action, une simple répétition verbale (anaphore fidèle) est stylistiquement inappropriée :
Paul a assassiné son voisin. Il l’a assassiné par jalousie. Si l’on veut éviter ce qui paraît une telle répétition, on peut penser
au verbe faire, que nous avons vu plus haut ou, mieux encore, à un classifieur d’action comme agir : Paul a assassiné son
voisin. Il a agi ainsi par jalousie.

122
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

- Paul Il a peint des graffiti sur la façade de la Mairie. Cet acte lui a valu une forte
amende

- a grillé le feu rouge. Une telle action est interdite par le Code de la route

(71) Face à la sécheresse du printemps dernier, l’armée de Terre a été engagée dans le
plan Paille. Cette action de service public interministérielle a été supervisée par le
ministère de l’Ecologie (TIM230-12-29)

(72) Le 20 mai 2014, trois jeunes engagés du 61ème régiment d’artillerie ont été témoin
d’un accident de la circulation. Ne perdant pas de temps, ils ont prodigué les premiers
soins au motard accidenté et ont prévenu les secours. Cet acte montre tout le sens des
valeurs que prône l’armée de Terre (TIM256-14-6)

(73) Les paras chargent et arriment soigneusement la cargaison, vérifient les ceintures
des passagers. Gestes mille fois répétés et qu’il ne faut pourtant jamais faire
mécaniquement (TIM219-10-23)

(74) Décoré de la médaille militaire, Jouy rejoint le front en décembre 1915. L’année
suivante, il s’illustre au combat en qualité de fusilier mitrailleur. Sa belle conduite au feu
lui vaut d’être promu chevalier de la Légion d’honneur en septembre 1916 (TIM271-16-53)

(75) Au cours d’une mission de reconnaissance d’itinéraire au nord de Tessalit le 24


juillet 2015, le véhicule du caporal-chef est touché par l’explosion d’une mine anti-char.
Il a été mis à l’honneur et décoré de la croix de la valeur militaire pour son
comportement exemplaire au combat (TIM276-16-6)

(76) Avec un recul mesuré, il ne fait aucun doute que l’application stricte des modes
d’actions décrits dans le corpus doctrinal de l’armée de Terre par les aérocombattants
français constitue l’une des clés expliquant la réussite du détachement. En témoigne le
comportement exemplaire des jeunes chefs de bord frais émoulus de l’école
d’application, engagés dans des conditions particulièrement exigeantes (RefTact29-14-90)

123
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

(77) Dans l’urgence de la nuit du 13 novembre, 430 sapeurs-pompiers de Paris sont


intervenus pour porter secours aux victimes des attentats. Le récit de cette opération
vécue de l’intérieur par un médecin et un opérateur du CO de la brigade (TIM270-15/16-27)

Toutes ces phrases démontrent bien que les prédicats d’action sont classifiés par les
noms acte, action, geste, conduite etc. Ces exemples anaphoriques concernent les actions.
Mais nous le rencontrons aussi dans les évènements comme le mentionne G. GROSS (2012 :
237) dans les paramètres d’analyse des évènements avec les classifieurs : accident, incident,
fait, évènement, phénomène, divers, circonstance, péripétie, etc.

(78) Le 1er décembre, l’élève sous-officier Vannier et trois de ses camarades de l’Ecole
nationale des sous-officiers d’active ont fait preuve d’une grande réactivité en venant en
aide à un automobiliste qui avait perdu le contrôle de son véhicule. Témoins de
l’accident, ils ont immédiatement organisé une circulation alternée, aidé et rassuré la
victime (TIM231-12-6)

(79) Les adjudants Sébastien et Romain du 6ème régiment du génie, prennent le relais.
Dégagement de l’IED, sécurisation du détonateur, en moins d’une demi-heure ils
neutralisent l’engin explosif. Il y avait entre cinq et sept kilos de charge. Le traitement de
l’incident a retardé le convoi d’une heure (TIM245-13-42)

(80) Durant cette mission, le 1ère classe Moana se distingue particulièrement lors de
l’opération GREEN DROP GOAL, en participant à la riposte de sa section prise à partie
par des insurgés. Ce fait de guerre lui vaut l’attribution de la croix de la Valeur militaire
avec étoile de bronze (TIM260-14/15-7)

(81) Les 4 et 5 juin a eu lieu la célébration du 75ème anniversaire de la création de l’arme


du matériel. Le CEMAT a présidé la cérémonie et a profité de cet évènement pour décrire
le nouveau modèle de l’armée de Terre aux militaires (TIM266-15-11)

(82) Depuis 1997, un test de lecture destiné à repérer les jeunes ayant des difficultés avec
la langue française a été mis en place lors des journées Défense et citoyenneté. La
Défense possède un moyen efficace pour observer le phénomène (TIM253-14-10)

124
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

Voyons à présent un autre type de reprise anaphorique par l’expression le faire.

3.1.4. Reprise par l’expression « le faire »

Tout d’abord, notons que le verbe faire, issu du latin facere, est l’un des plus riches et
des plus polysémiques de la langue française (le petit Robert lui consacre huit entrées, on
distingue 33 acceptions et propose une centaine de synonymes et Littré énumère 83 sens de ce
verbe) ayant cette faculté de fonctionner comme verbe indépendant ou de se substituer à
d’autres verbes. Faire est un mot de haute fréquence et de haute familiarité : il est utilisé dans
un nombre important de constructions plus ou moins figées (faire la vaisselle, faire face, faire
état…).

Nous allons donc sur cette anaphore verbale en utilisant le pro-verbe faire remplaçant
le prédicat verbal d’action. D’ailleurs J. GIRY-SCHNEIDER (1986 : 59) démontre que les
expressions avec faire, du moins au présent, désignent une action en train de s’accomplir,
alors que les phrases en il y a (et avoir) désignent un résultat de cette même action.

G. GROSS illustre par les exemples suivants :

- Paul se promène au Luxembourg, comme il le fait tous les dimanches

- Paul fait une promenade au Luxembourg, comme il le fait tous les dimanches

(83) Même s’il engendre des sacrifices et des difficultés, ce cycle garantit le niveau de
compétences à une armée de volontaires, toujours capables, comme elle le fait
aujourd’hui, de bien remplir les missions qui lui sont confiées (TIM225-11-21)

(84) Le CDEF apporte son expertise « terre », renforce la synergie et la cohérence


doctrinales et contribue au rayonnement de la pensée militaire française. Il le fait grâce à
la crédibilité qu’il a acquise par la publication d’un corpus doctrinal national pertinent et
actualisé (RefTact29-14-27)

Enfin G. GROSS (2012 : 255) mentionne que le pronom le dans le classifieur d’action
le faire, est un neutre. Son emploi est indépendant de la forme morphologique du prédicat
(verbe ou nom).

125
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

3.1.5 Actualisation par des verbes supports appropriés

Dans ce dernier point consacré à l’analyse des actions, nous allons étudier leur
actualisation avec différents verbes supports. La prédication des prédicats nominaux d’action
s’effectue à l’aide des verbes supports généraux comme faire et effectuer. Les actions
possédent des « supports spécifiques » (G. GROSS 2012 : 255) dépendant de leur classe
sémantique, comme par exemple avec le classifieur <aides> : apporter (aide), accorder (une
faveur à), attribuer (subvention). Pour notre domaine militaire, G. GROSS mentionne :

<combats> : mener (combat, guerre, action manœuvre, opération, interventions,


opérations…où l’on peut ajouter plus d’une trentaine de substantifs), livrer (bataille, combat)
etc.

La prédication des prédicats nominaux d’action s’effectue à l’aide des verbes supports
généraux faire et effectuer comme nous le verrons plus bas. Ces derniers s’appliquent à une
grande partie des prédicats d’action, mais qui sont réservés à des classes plus restreintes aussi
avoir d’autres verbes supports comme donner et prendre.

En plus de cette combinatoire, il faut signaler qu’ils sélectionnent les verbes supports
spécifiques dépendant de leur classe sémantique plus restreinte, par exemple apporter un
soutien, fournir des forces, établir une tête de pont, etc.

L’objectif étant de détailler la classification sémantique des actions, à l’aide des verbes
supports de divers types.

Nous avons défini les propriétés générales de l’action, parmi les trois grands types de
procès. Nous allons voir à présent les relations que peuvent entretenir ces trois grandes classes
qui ont été analysées par G. GROSS (2007 et 2012). Au cours de cette description
linguistique, nous allons montrer que « la distinction faite entre action, état et évènement est
justifiée et repose sur des observations empiriques et incontestables (G. GROSS 2007 : 109)
et l’appliquer à la langue militaire de l’armée de Terre.

126
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

3.2. Point de situation des classes : action, état et évènement

Selon l’étude de G. GROSS (2012 : 237), il est révélé que les trois grandes classes ne
sont pas entièrement disjointes, mais que des actions et des états peuvent, dans certaines
conditions, recevoir secondairement une interprétation évènementielle. Par exemple :

• Pour l’action :

(85) Le général de corps d’armée Antoine Lecerf a participé à une patrouille le long de la
Blue Line, la séparation israëlo-libanaise (TIM197-8-8)

• Pour l’état :

(86a) Le général de corps d’armée Antoine Lecerf était en patrouille le long de la Blue
Line, la séparation israëlo-libanaise (TIM202-9-40)

• Pour l’évènement :

(86b) Il y a eu une patrouille le long de la Blue Line, la séparation israëlo-libanaise, par


le général de corps d’armée Antoine Lecerf

Nous allons comparer à la fois les actions avec les états et les évènements, et définir
une description syntaxique.

3.2.1. Les actions et les états

La différence entre ces deux procès est claire, dans l’action il y a une activité et dans
l’autre non ; frapper n’est pas un état et tristesse n’est pas une activité. (G. GROSS 2012 :
258). Les « actions » et les « états » se construisent avec le verbe support être Prép comme l’a
analysé L. DANLOS (1988 : 23-25) autour du verbe être suivi d’une préposition prép. Elle
parle « d’état final » avec les exemples suivants :
• Le pays (est + tombe) sous le joug de l’ennemi
• Ce produit (est + arrive) sur le marché
• Le boxeur (est + part) dans les cordes
• Le boxeur (est + va) au tapis
• Le coureur (est + monte) à la corde

127
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

• Le feu rouge (est + passe) au vert


• Luc (est + part) à la retraite

Dans ces phrases comme dans celles que nous allons mentionner, l’action peut avoir
divers emplois statiques possibles et donc l’interprétation d’état et une structure avec « être
Prép + sous, sur, dans, à (au), en :

(87) Le GTIA français désigné Task Force 700 par l’OTAN est sous commandement
opérationnel d’une brigade appartenant à la 101ème Division aéroportée américaine
(TIM201-9-12)

(88) Les réservistes sont sur tous les fronts. Ici au Kosovo, la mission représente, pour
certains, l’aboutissement de plusieurs années de réserve (TIM198-08-24)

(89) On est dans une zone hostile, l’esprit d’équipe prend tout son sens (TIM246-13-15)

(90) Le lieutenant Arnaud est aux commandes de ce cours, fort d’un récent déploiement
au Mali dans un groupe IMEX (TIM251-14-27)

(91) Appuyer, c’est aider une autre unité, qui souvent, est au contact de l’adversaire
(TIM251-14-3)

(92) Le sapeur de première classe Mattieu Guillot de Suduiraut est à la brigade de


sapeurs-pompiers de Paris, depuis juillet 2008 (TIM252-14-51)

(93) La troupe est au bivouac lorsqu’elle est installée en plein air, sous la tente ou dans
des abris improvisés (TIM252-14-15)

(94) Quand bien même il est en OPEX, le chef de corps reste le patron du régiment
(TIM255-14-51)

Le verbe support être admet des variantes aspectuelles et des prédicats causatifs (G.
GROSS 1993 : 19).

128
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

3.2.1.1. Analyse avec des verbes supports aspectuels de type inchoatif

Le verbe « être » est remplacé par un verbe de mouvement (Vmt) comme entrer,
allonger, et tomber49 :

(95) Le système 100 % connecté donne accès à la zone rouge sans y mettre les pieds,
explique l’officier SIC. De plus, pouvoir échanger avec le patient avant d’entrer en zone
rouge, permet aux équipes d’affiner le diagnostic et d’anticiper les besoins en matériel
(TIM266-15-28)

(96) A mains nues, allongés sur le sol, le soldat irakien racle sur la terre en surface pour
faire apparaître l’engin explosif (TIM281-17-38)

(97) Le 6 mai, le général Alfred Jodl, chef d’état-major allemand, négocie pour obtenir un
délai permettant aux civils et soldats allemands de gagner les lignes occidentales en
Allemagne pour ne pas tomber aux mains des Soviétiques (TIM264-15-53)

Les verbes rester ou demeurer apportent un aspect duratif à la phrase en


remplacement du verbe être (G. GROSS 1998a : 4)

(98) Aujourd’hui, deux sous-officiers et deux militaires du rang du régiment doivent être
réorientés sur d’autres postes du régiment, car ils ne peuvent pas physiquement rester en
compagnie de combat. Pour le moment, ils restent dans la compagnie et sont suivis par
l’assistance sociale, le médecin et le DRH (TIM201-9-41)

(99) Cette action militaire demeure encore un modèle peu connu de réussite d’une contre-
insurrection (TIM213-10-43)

(100) La plupart de ses interlocuteurs civils et militaires du niveau politico-militaire


demeurent sur le théâtre au moins 6 mois (Doct05-04-66)
_____________________________________________________________________
49
Dans le contexte militaire comme dans la langue générale, tomber avec <opération>, a un autre sens : en mémoire de ses
trois camarades tombés en opération (= mort en opération) en Afghanistan le 9 juin 2012. Mais d’autres expression avec
tomber comme tomber au champ d’honneur, tomber en mer, tomber au combat, tomber à terre, sous les balles, tomber en (=
un lieu : Afghanistan ou une date : le…), tomber pour la France, tomber pendant cette guerre, tomber entre les mains (être
fait prisonnier). Dans un sens opposé : une demande de renfort tombe. Il faut envoyer la QRF (= un message pour envoyer du
renfort). Tomber dans une embuscade (être pris dans une embuscade). « Tombé en garde (se mettre en position de défense,
prêt à l’attaque sur Lima 2 ». Couché dans la neige, raquettes aux pieds, le groupe du 7ème BCA fait feu sur l’ennemi qui lui
fait face (TIM251-14-23)

129
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

(101) L’échelon sédentaire demeurant à la mobilisation auprès du ministre avec les deux
autres sous-chefs de l’EMA (Doct05-04-79)

3.2.1.2. Analyse avec l’aspect terminatif et l’emploi du verbe sortir

L. DANLOS (1988 : 26) avec comme exemple : Luc sort du coma par rapport à
laquelle la phrase en être (Luc est dans le coma) décrit l’état initial. On remarquera qu’on a
pas affaire à une substitution de être par sortir, mais à une substitution de être Prép par sortir
de. Il en est de même dans les exemples suivants mettant en jeu différentes Prép :
• Luc (sort de + est à) table
• Luc (sort de + est en) prison
• Luc (sort de + est sur) les rails

G. GROSS (1988 : 4) analyse aussi de la même manière avec la phrase : la voiture


sort de révision

(102) Armé par une équipe de 5 servants, le CAESAR est particulièrement mobile. Rapide,
il peut se mettre en batterie, tirer 6 coups et sortir de batterie en moins de deux minutes
(TIM200-08/09-32)

(sortir de batterie signifie être en batterie, à savoir, se remettre en marche pour le tir)

(103) La société afghane sort profondément traumatisée de plus de 30 années de conflits


internes, d’une guerre souvent meurtrière, aveugle (RefTact29-14-74)

De plus avec un Vmt à valeur terminative telle que émerger : Luc (émerge de + est
dans) le cirage. Le verbe être suivi d’un adjectif n’a pas de variante aspectuelle de type
terminatif.

(104) Tandis que la méconnaissance de notre armée de Terre par les Français va
grandissante, il nous faut sans cesse communiquer pour continuer à émerger dans un
paysage publicitaire dense et touffu (TIM241-13-19)

Nous avons donc constaté avec ces différents exemples que les prédicats nominaux
d’action et d’état ont une certaine similitude. Nous allons voir les liens que peuvent entretenir
les actions et les évènements.

130
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

3.2.2. Les actions et les évènements

Comme nous l’avons vu dans le chapitre précédent avec la relation « action-état »


certains prédicats d’action sont susceptibles de se rapprocher d’une construction
évènementielle. De toute manière, dans les phrases évènementielles, c’est le prédicat qui est
thématisé (G. GROSS 2012 : 257) : un accident s’est produit hier sur le périphérique. Cette
phrase est élémentaire et nous ne la confondons pas avec les constructions causatives : hier
soir, la pluie a provoqué un accident sur le périphérique mettant en jeu un argument
supplémentaire.

Comme insiste bien G. GROSS, les prédicats d’évènements s’opposent bien aux
prédicats d’action où la position frontale est occupée par le sujet.

Parmi les constructions évènementielles, les verbes supports spécifiques, dit


évènementiels se forment avec il y a, avoir lieu, se passer. Les évènements fortuits ponctuels
avec les verbes : se produire, survenir, intervenir, surgir, arriver, apparaître, se tenir, se
dérouler, etc.

Il y a donc une grande différence entre ces trois types de procès avec la présence de
divers verbes supports, plus au sein des constructions syntaxiques qui existent entre les noms
d’évènement, d’action et d’état. En vue de l’élaboration d’une construction évènementielle,
comme nous l’avons vu plus haut, les noms d’action occupent la position du sujet du verbe
support.

Un évènement :

(105) Le 17 décembre 2012 a eu lieu la cérémonie de dissolution du groupement tactiques


interarmes « Wild Geese » à Clermont-Ferrand (TIM241-13-07)

131
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

Une action :

(106) La 1ère compagnie du 92ème régiment d’infanterie a pris la route à bord de ses VBCI
à destination de GAO (TIM243-13-23)

Un état :

(107) Depuis le 28 octobre, le 3ème escadron du 1er régiment de chasseurs est en mission
SENTINELLE à Paris (TIM270-15/16-44)

Nous ne manquerons pas de traiter dans les détails en fin de chapitre les propriétés
syntaxiques évènementielles des noms d’action.

Nous avons démontré ci-dessus que les prédicats d’action, d’état et d’évènement ne
constituent pas un ensemble disjoint (cf. G. GROSS 2007). Donc, l’opposition catégorique
établie entre [action], [état] et [évènement], de manière radicale, doit être nuancée (G. GROSS
2007). C’est pour cela que nous devons définir des classes d’objets en les décrivant de façon
syntaxique dans le cadre de chaque classe sémantique pour examiner les divers points
intermédiaires de chaque procès.

Etudions à présent les prédicats nominaux d’action et leurs propres verbes supports

4. Substantifs prédicatifs et verbes supports

Nous allons définir les prédicats nominaux, leurs spécificités morphologiques, plus
précisément les diverses variations catégorielles. Puis nous verrons leur actualisation à l’aide
des différents types de verbes supports.

4.1. Substantifs prédicatifs

Comme le mentionne G. GROSS G. et R. VIVES (2001 : 38 et 39), l’unité minimale


de sens n’est pas le mot, mais la phrase simple qui s’analyse en terme de prédicat et
d’arguments selon le schéma P (argument 0, argument 1 et argument 2) c’est-à-dire, dans
les termes de la grammaire traditionnelle, Sujet, Verbe, 1er Complément, 2ème Complément.

132
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

Les prédicats appartiennent à plusieurs catégories : verbes, substantifs, adjectifs


prédicatifs essentiellement.

Ainsi : combat, combattre, combatif. Combat et combatif sont des prédicats et


Combattre est un verbe prédicatif.

L’« actualisation » d’un verbe s’effectue avec les désinences verbales ou par des
verbes spécialisés comme les auxiliaires. Pour un adjectif, elle se fait par le verbe support être
avec un prédicat nominal elle est assurée par un certain nombre de verbes supports G. GROSS
(1993 : 16).

Le prédicat désir (en utilisant un autre exemple que G. GROSS dans son article de
1993), revêt trois formes dans cet exemple extrait du TIM278-13-33 :

(108a) Un 4ème devoir ou devoir « d’entraînement avec correction est proposé aux corps
s’ils désirent finaliser la préparation de leurs sous-officiers »

(108b) Un 4ème devoir ou devoir « d’entraînement avec correction est proposé aux corps
s’ils ont le désir de finaliser la préparation de leurs sous-officiers »

(108c) Un 4ème devoir ou devoir « d’entraînement avec correction est proposé aux corps
s’ils sont désireux de finaliser la préparation de leurs sous-officiers »

4.1.1. Morphologie des prédicats nominaux

Il arrive que des prédicats nominaux n’aient pas la même construction. Voyons
différentes variantes morphologiques où l’on constate certaines formes distinctes :

(109) Simples et élémentaires : escadron : le 5ème régiment de Dragon a été pourvu d’un
nouvel escadron d’intervention et de réserve (TIM287-17-10)

Associées à un verbe sans suffixe : tir (Toujours identifier avant de tirer [TTA150-14-7-
10] ; Toujours identifier avant de faire un tir)

133
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

(110) associées à un nom suffixé : mobilisation (la 11ème BP a mobilisé ses militaires
d’active et de réserve dans l’urgence [TIM262-15-13] ; la 11ème BP a procédé à la
mobilisation de ses militaires d’active et de réserve dans l’urgence)

(111) associées à un adjectif suffixé : attention (Les ordres sont criés pour être audibles
dans le vacarme métallique des détonations, mais tout le monde est attentif, professionnel
et agit avec sang froid [TIM252-14-28] ; Les ordres sont criés pour être audibles dans le
vacarme métallique des détonations, mais tout le monde accorde de l’attention,
professionnel et agit avec sang froid)

(112) associées à un adjectif suffixé : interception (un convoi terroriste intercepté


[TIM259-14-15] ; l’interception d’un convoi terroriste)

(113) Nominalisées à partir d’un verbe composé : cesser le feu (Dés l’instant où cette
menace cesse – habituellement dés que le véhicule a dépassé le tireur – il faut cesser le
feu [DOT6-5-39] ; Dés l’instant où cette menace cesse – habituellement dés que le véhicule
a dépassé le tireur – le cessez-le-feu s’interrompt)

(114) Autonomes : activation (l’assistant du service social en régiment est sollicité dès
l’activation de la cellule de crise (TIM221-11-7).

Le substantif activation que le verbe activer (selon le TTA 106 aussi, « activer un
itinéraire » : mission qui consiste à s’assurer de la viabilité et de la libre disposition d’un
itinéraire […]. où en modifiant la phrase nous aurions eu par exemple : dés que la cellule de
crise sera activée (mise en route, dés sa montée en puissance etc.). Voici quelques exemples :

(115) Plus de 150 réservistes ont participé au défilé militaire aux côtés des troupes
d’active, dans le cadre de la journée nationale du réserviste (TIM205-9-8)

(116) Dégradation de la situation, l’OTAN autorise l’activation des ordres pour des
frappes aériennes (TIM2010-9/10-22)

134
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

Nous avons constaté qu’il existe des prédicats nominaux qui ne sont pas liés à un
verbe ou à un adjectif. Ces prédicats qui ne possèdent pas de changements de catégorie, sont
dits autonomes. (G. GROSS 1993a : 108) prend l’exemple d’une structure comme : Luc a fait
un tour en Italie où le substantif tour a les mêmes arguments que voyage se conjuguant à
l’aide du même verbe support. Mais il n’existe pas en français de verbe tourer. Ces
substantifs sont appelés des substantifs prédicatifs autonomes. G. GROSS parle aussi du verbe
remarquer et du substantif remarque n’ont aucune synonymie entre eux.

Dans la terminologie militaire nous avons conscription, mission, offensive, action,


raid, revue, siège, trêve qui sont aussi autonomes.

4.1.2. Prédicats nominaux et verbaux

Voyons les similitudes et les différences existant entre les prédicats. Pour ce qui est de
la morphologie dérivationnelle, la plupart des prédicats nominaux d’action ont une relation
avec la forme verbale comme : déminage/déminer, doter/dotation, mobiliser/mobilisation.

Ces deux types de prédicats montrent certaines propriétés semblables :

1. Ils constituent le noyau d’une phrase simple possédant leurs propres arguments : le
substantif prédicatif ordre possède les mêmes arguments que le prédicat verbal
ordonner.

2. Ils font l’objet d’une actualisation.

Pourtant, nous notons plus de différences morphologiques et syntaxiques entre eux :

1. Du point de vue de la conjugaison, l’actualisation est constituée d’un verbe


support ;

2. la réduction de l’actualisation consiste pour un verbe à le mettre à l’infinitif (j’ai


vu que Paul descendait l’escalier – j’ai vu Paul descendre l’escalier)

3. Les arguments des prédicats nominaux possèdent une syntaxe plus large que celle
des prédicats verbaux, notamment sous forme adjectivale.

135
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

4. G. GROSS (2012 : 24) sur les adjectifs arguments (appelés adjectifs de relation),
développe l’analyse suivante avec la phrase à prédicat verbal : la France produit
du pétrole.

5. Elle a une variante nominale grâce au support avoir : la France a une production
de pétrole. Avec une relativation, lui donnant un statut d’argument : la production
de pétrole que la France a.

On actualise encore cette phrase puisque le verbe support y figure où l’effacement


de ce dernier donnera : la production de pétrole de la France. Enfin : la production pétrolière
de la France, la production française de pétrole ou la production pétrolière française : les
arguments nominaux sont remplacés par des adjectifs gardant les mêmes fonctions de sujet et
d’objet.

Comme nous l’avons vu les prédicats nominaux se répartissent en trois grands procès :
action, état et évènement et s’actualisent à l’aide de verbes supports généraux.

Action : faire - Etat : avoir, être + Prép et Evènement : il y a, avoir lieu .

Voyons plus en détail l’actualisation des prédicats nominaux d’action.

4.2. Verbes supports

L’objectif de cette partie est d’étudier les verbes supports actualisant les prédicats
nominaux et ensuite nous analyserons les verbes supports d’actions faire et prendre.

4.2.1. Descriptif et remarques

La propriété essentielle des verbes supports est d’actualiser les prédicats nominaux.
Ainsi le prédicat désir (G. GROSS 1993 : 16) revêtira 3 formes : Luc désirera sortir, Luc
aura le désir de sortir et Luc sera désireux de sortir. Désirer, désir et désireux sont tous les
trois prédicatifs, seuls responsables des arguments. De là l’expression « verbe support »
(Vsup) qui souligne le fait que ces verbes sont vides ou vidés de leur sens lexical d’origine.

136
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

(C’est le sens lexical qui opère la sélection de arguments), et n’ont pour rôle
d’actualiser, dans une phrase simple un terme prédicatif n’appartenant pas à la catégorie du
verbe (R. VIVES 1993 10).

Ajoutons que les verbes se combinent avec un nom pour former un tout d’une portée
sémantique. L’actualisation des prédicats nominaux est assurée par un verbe qui n’a pas sa
fonction habituelle mais plutôt une nature sémantique et un fonctionnement syntaxique de
support, d’où cette appellation de « verbes supports ». Les constructions à verbe support
relèvent des combinatoires libres avec toutes les contraintes. Leur fonctionnement a été
abondamment décrit par J. GIRY-SCHNEIDER (1978), M. GROSS (1998), G. GROSS
(1993, 1996), R. VIVES (1983), etc.

C’est Z. S. HARRIS (1964) qui a mis au point cette notion de verbe support. Depuis,
de nombreuses études sur les noms ont été effectuées. Par exemple A. H. IBRAHIM (2010),
qui affirmera que tout énoncé produit ou perçu en cache un autre, nécessairement plus
analytique, qui contient tous les actualisateurs du prédicat, dont les supports et ce que le
locuteur a l’intention de dire ou ce que l’interlocuteur comprend.

Les linguistes ont examiné différents types de verbes supports :

- (J. GIRY-SCHNEIDER 1978 et 1987 avec faire ;

- G. GROSS 1989, C. MARTINOT 1998 avec donner ;

- J. LABELLE 1974 et 1983, A. MEUNIER 1981, R. VIVES 1983


avec avoir ;

- R. VIVES 1983 et 1984 pour prendre ;

- L. DANLOS 1980 avec être Prép)

Dont voici les exemples :

 Faire 50: Marie a fait une sieste / Luc a fait une marche avec Paul

 Donner : Paul a donné une gifle à Luc / Max a donné une


conférence

137
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

 Avoir : Pierre a du courage / Paul a le désir de voyager

 Prendre : Luc a pris la décision de partir à l’étranger / Léa a pris


une revanche éclatante sur Max

 Etre Prép : Cette voiture est à l’arrêt / Luc est en voyage / Luc est
dans le coma / Luc est sous la protection civile de Max

4.2.2. Illustrations syntaxiques des verbes support faire, prendre et donner

Dans la terminologie de l’armée de Terre, tous les prédicats nominaux des actions ne
prennent pas toutes le support faire. Dans les prédicats de <coups>, l’actualisation se fait avec
donner : donner une claque à Nhum (G. GROSS 2012 : 160)

Mais voici quelques exemples avec le verbe faire50 :

(117) En règle générale, concentré sur une ou deux dominantes, un officier pourra faire
ses preuves à différents niveaux de responsabilité et en sera d’autant plus performant et
légitime (TIM254-14-5)

(118) Au cours d’une infiltration nocturne, l’un des équipiers a fait une chute dans les
eaux gelées de Laponie (TIM262-15-39)

D’autres exemples peuvent être mentionnés notamment les expressions faire du tir,
une infiltration, bombardement, couverture…D’autres verbes supports généraux sont utilisés
comme prendre (et quelquefois reprendre : action, terrain, alerte, contact, assaut) dont voici
quelques exemples :

(119) Depuis l’été dernier, l’armée de Terre prend part à l’action intergouvernementale
de lutte contre Ebola (TIM263-15-17)

(120) L’attaque était accompagnée d’intenses bombardements d’artillerie et suivie de


contre-attaques pour reprendre le terrain abandonné (TIM263-15-54)

__________________________________________________________________________________________
50
J. G. Schneider dans son article développe l’idée que les noms construits avec le verbe faire soient un prédicat
ou complément (1986 : 49-63)

138
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

(121) Dans le cadre d’une entrée en premier sur un théâtre d’opération, le 519ème GTM
prend l’alerte Guépard (TIM264-15-43)

(122) Des équipes « Jedburgh » ont été larguées autour des poches afin de prendre
contact avec la Résistance (TIM264-15-51)

(123) La deuxième embarcation arrive et prend d’assaut les fuyards (TIM265-15-47)

Et avec le verbe donner (assaut, ordre, directives, instruction) :

(124) A 2 heures du matin, l’assaut est donné. Le peloton d’appui au mouvement assure
l’appui et la couverture des forces spéciales (TIM230-12-17)

(125) Carte à la main, le chef de la 3ème section de la 3ème compagnie donne ses ordres
(TIM230-12-38)

(126) Pour ce premier séminaire de commandement, le COM DIV a donné ses directives
et ses objectifs pour les deux prochaines années (TIM280-16/17-16)

(127) Devant le centre d’opérations improvisé, le SCH François-Xavier, donne ses


dernières instructions avant d’embarquer dans le Puma du 3ème régiment d’hélicoptères
de combat (TIM280-16/17-25)

Voyons à présent pour approfondir ces « constructions à verbe support » comme le dit
(E. JESEK 2011 : 1), d’autres éléments importants pour notre analyse où l’on remarquera
l’actualisation des prédicats nominaux avec d’autres verbes supports que les généraux étudiés
ci-dessus.

4.2.3. Extensions - Variantes lexicales et supplétives

Ces autres verbes supports, ont été traités par E. JESEK (2011 : 1) qui définit
« l’extension » comme un nombre restreint de verbes qui forme le groupe des verbes supports,
n’ont comme rôle simplement d’actualiser le prédicat nominal et d’exprimer les marques
grammaticales liées à la prédication – comme le temps, le nombre, la personne – ce qu’un
nom lui seul, ne peut réaliser.

139
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

Elle ajoute aussi que ce sont des verbes ordinaires qui en combinaison avec un nom
(ou une classe spécifique de noms) résultent en distribution complémentaire avec un verbe
support de base et lexicalisent une des extensions sémantiques possibles du concept exprimé
par ce dernier.

De son côté, G. GROSS (2012 : 166) appelle ces verbes supports variantes en ajoutant
que « pour une même classe sémantique, de prédicats, il existe souvent, à côté du support le
plus naturel, le plus fréquent, que nous désignons par le terme de support de base, un grand
nombre de formes supplétives, appelées variantes, qui relèvent de niveaux stylistiques
différents ».

Il parle aussi (2008 : 27) de variantes libres qu’il nomme comme « des verbes
supports qui n’apportent, par rapport aux supports considérés comme standards, aucune
information spécifique, comme des changements aspectuels et des modifications de
structures ».

Il l’illustre par la phrase :

• Paul a fait un voyage à Rome

• Paul a effectué un voyage à Rome

• Paul a fait un exploit

• Paul a accompli un exploit

Ces variantes sont à peu près équivalentes du point de vue du niveau de langue et de
l’aspect. Dans le contexte militaire, en particulier, pour les actions, nous avons les verbes
effectuer, procéder à (G. GROSS. 2012 : 259-260), exécuter, réaliser, déployer, mettre au
point, produire, faire l’objet de, accomplir :

(128) En vue de sa future projection au Tchad, le 1er escadron du 12ème régiment de


cuirassiers a effectué, les 15 et 16 octobre 2013, un exercice en zone urbaine (TIM250-
13/14-12)

140
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

(129) Le 22 septembre 2013, les hélicoptères de l’escadron 88 Larzac des forces


françaises stationnées à Djibouti et de la 26th Marine Expeditionary Unit ont effectué au
large de Djibouti un entraînement conjoint (TIM250-13/14-14)

Avec le verbe effectuer nous pouvons avoir comme substantifs : exercice, contrôle,
mission, parcours d’obstacle militaire, naturel…, compte-rendu, tir, campagne de tir,
manœuvre, école du désert, saut, instruction, tests de sélection, poser d’assaut. La liste n’est
naturellement pas exhaustive.

(130) Et durant l’exercice, on a procédé à l’échange d’officiers de liaison (TIM198-08-38)

(131) Le dernier défi consistera à réorganiser les forces terrestres en procédant à un


rééquilibrage des fonctions opérationnelles (TIM199-08-11)

(132) Le chef doit réfléchir et s’exprimer correctement pour bien faire exécuter les ordres
(TIM236-12-12)

(133) La compagnie du RSC est mon bras armé. Elle exécute les ordres techniques du J4
SH concernant la distribution du matériel (TIM244-13-10)

Dans cet exemple, le verbe exécuter est prédicatif et peut être actualisé par les
marques de la flexion verbale (temps, personne et mode). Car on peut associer à ordre les
verbes donner, recevoir, couvrir, respecter, prendre, prononcer, suivre. Mais le verbe a aussi
le sens de tuer qui s’inscrit sémantiquement dans un autre domaine que celui traité ici.

(134) Les polygones d’explosifs et les cinq champs de tir permettant d’exécuter les
différents modules IST-C, offrent un potentiel rare dans la région (TIM247-13-7)

(135) Il lui somme d’exécuter des mouvements de combat dans le vide (TIM249-13-45)

(136) Pour parer l’urgence opérationnelle, des kits additionnels en matériau composite
ont été réalisés pour protéger les équipages de l’effet de souffle (TIM2010-09/10-35)

(137) Le groupe Bouygues associé à l’architecte Nicolas Michelin, a été choisi pour
réaliser le futur siège du ministère de la Défense à Balard (TIM223-11-11)

141
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

(138) On doit toujours être prêt à mener la forme de guerre la plus dure, car qui peut le
plus peut le moins ; mais cela n’implique pas qu’il faille déployer le plus là où le moins
suffit (CESAT28-12-11)

(139) En matière de logistique opérationnelle, il s’agit de déployer un système de soutien


qui allie efficience dans l’emploi de ressources et flexibilité au service des unités
soutenues (CESAT28-12-42)

(140) La normalisation dans l’OTAN est le processus de mettre au point des concepts,
doctrines et procédures (DOCT11-07-59)

(141) En contre insurrection, l’empreinte que produit chaque système d’armes a


également une importance majeure (ArtMag7/11-34)

(142) Comme cela s’est produit par le passé, la force peut faire face à une dégradation
soudaine de la situation sécuritaire (TIM249-13-27)

(143) Concernant l’article L.4139-2, les candidatures sont traitées dans le cadre de
campagnes annuelles et font l’objet d’une procédure d’agrément au niveau de la
Direction des ressources humaines (TIM230-12-33)

(144) Ceux-ci doivent être capables d’accomplir des tâches techniques ou tactiques dans
le but d’épargner, de protéger ou de soutenir le combattant (MagInf35-15-65)

(145) Je pense aux familles et amis de nos frères d’arme qui ont accompli leur mission
jusqu’à l’ultime dévouement pour la France et ses valeurs (TIM198-8-13)

Suivant l’environnement syntaxique, ces variantes libres ne suffisent pas à actualiser


les prédicats nominaux d’action. Si nous le remplaçons avec le prédicat nominal conseil, le
verbe support donner par un verbe comme recevoir alors on ne peut parler de variante
aspectuelle. Le sens des deux phrases : Luc a donné des conseils à Paul et Paul a reçu des
conseils de Luc est à peu prés le même (G. GROSS 1993 : 19).

142
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

De plus J. GIRY-SCHNEIDER (1986) et G. GROSS (1989) illustrent les nombreuses


combinatoires qui peuvent être effectuées entre les verbes supports faire et donner et les
prédicats nominaux dont voici quelques exemples :

Faire : commettre une erreur, effectuer un trajet, disputer un match avec quelqu’un

Donner : prodiguer un conseil à quelqu’un, infliger un châtiment à quelqu’un, intimer


un ordre à quelqu’un

Voici quelques verbes comme apporter, émettre, établir, fournir, lancer,


procurer…qui illustreront par ces phrases ces extensions :

(146) Depuis quatre ans, l’association Terre Fraternité apporte un soutien financier
immédiat aux blessés de l’armée de Terre et à leurs familles (TIM205-9-54)

(147) Les Marsouins apportaient leur expertise dans le domaine de l’amphibie alors que
les Sénégalais faisaient bénéficier leurs camarades français de leur connaissance du
milieu et du terrain (TIM221-11-40)

(148) Face à cette agressivité croissante, la communauté internationale émet une


résolution autorisant la mise en application des accords de Défense entre Blueland et son
allié Whiteland (TIM244-13-25)

(149) Il émet un avis sur tout changement de configuration de stockage ou de


conservation des munitions à poste qu’imposent les conditions d’emploi sur le terrain
(StocMun15-29)

(150) Même si les facteurs de désengagement sont établis, un accompagnement pendant


cette période reste nécessaire car la situation reste fragile (DT-NS10-35)

(151) Le génie est à l’œuvre pour établir des moyens de franchissement (TIM261-15-29)

(152) Un groupe de tireur d’élite et un groupe mortier de 81 mm fourniront également un


appui feu aux fantassins (TIM280-16/17-37)

143
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

(153) Nous localisons des ennemis et nous fournissons des informations sur le type de
matériel détenu (TIM248-13-39)

(154) Aucune raison, dés lors, de temporiser, et la seule chose qui reste à faire est de
lancer une opération à grands risques (FT02-08-30)

(155) Maîtriser le milieu et de contraindre l’adversaire pour le plonger dans l’incertitude


en vue de lancer sa propre action décisive puis d’en exploiter les résultats (FT02-08-57)

(156) Dans sa version appui-protection, le Tigre procure un appui-feu au canon de 30


mm et à la roquette (TIM228-11-10)

(157) Les capacités des engins, l’organisation des pelotons de chaque équipage procure à
chaque chef d’engin une autonomie inégalée qui s’avère particulièrement importante
dans le combat (MagInf35-15-19).

La compatibilité entre les variantes lexicales et les prédicats nominaux, comme nous
l’avons vu ci-dessus, dépend de la classe d’appartenance de ces derniers. Cette explication
sera décrite en détail dans les chapitres qui suivent concernant les classes sémantiques des
prédicats nominaux d’action.

4.2.4. Verbes supports aspectuels

Poursuivons notre étude des verbes supports avec les extensions aspectuelles
fournissent aux phrases des indications importantes sur la structure de la phrase. G. GROSS
(2012 : 159) insiste sur le fait que « comme les verbes supports actualisent les prédicats
nominaux, ils prennent de plus en plus en charge les informations aspectuelles qui peuvent les
caractériser » et E. JESEK (2011) qui affirme que « du point de vue aspectuel, c’est-à-dire du
codage du procès par rapport aux phrases temporelles qui le constituent, l’extension de verbes
supports peut se focaliser sur l’aspect pré-ingressif, l’aspect ingressif, la persistance du
procès, l’itération du procès, l’accomplissement du procès ».

Ce sont des verbes supports spécifiques possédant des valeurs aspectuelles dans
l’actualisation des prédicats nominaux.

144
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

A ce titre d’ailleurs S. BARRIER et N. BARRIER (2003 : 304) affirment que


« chaque nom prédicatif peut accepter un verbe support qui peut fournir diverses variantes
aspectuelles » :

• Neutre : Max a l’espoir de retrouver son livre


• Inchoative : Max prend l’espoir de retrouver son livre
• Durative : Max garde l’espoir de retrouver son livre
• Terminative : Max a perdu l’espoir de retrouver son livre

Mais ces variations ne sont pas toujours aussi nettes, et on a alors à faire à une variante
stylistique : Max (caresse/nourrit) l’espoir de retrouver son livre

Par ailleurs G. GROSS (1989 : 77), nomme variante aspectuelles, les supports qui, par
rapport au support standard, traduisent un aspect inchoatif, duratif ou terminatif.

Avant de distinguer les différents verbes supports, une remarque s’impose comme le
mentionne G. GROSS (1996 : 61 à 67) qui attire notre attention sur la délimitation des
supports inchoatifs en prenant l’exemple :

Paul fait une étude sur la vinification.

Certains verbes peuvent remplacer le support faire et en actualisant le prédicat


nominal étude en ce début d’action, nous aurons :

Paul (commence à, entreprend de) faire une étude sur la vinification

Ces verbes comme commencer, entreprendre qui sont inchoatifs, continuer qui est
progressif, achever, cesser, finir (terminatif) ne sont pas considérés comme des verbes
supports aspectuels, parce que ces verbes auxiliaires opèrent sur le verbe support d’action
(faire, effectuer, mener), non sur le prédicat nominal à proprement parler mais sur l’ensemble
qu’il forme avec son actualisateur faire. Mais ce n’est pas le cas d’entamer qui est un verbe
support (G. GROSS 1993a, 1996a et 2012 : 164).

Etudions à présent les verbes supports aspectuels d’une action, dans les cas : inchoatif,
progressif, terminatif, itératif et intensif en démontrant les différentes variations de ces verbes
au sein des prédicats nominaux dans la terminologie militaire.

145
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

4.2.4.1. L’aspect inchoatif

Tout d’abord par définition le ROBERT (2016 : 1135) mentionne que c’est un terme
de grammaire, dérivé de inchoatum, du latin classique inchoare « commencer, entreprendre ».
Cela exprime une action commençante, un devenir, une progression.

Les verbes inchoatifs se caractérisent soit par le préfixe (en-) : s’endormir, s’envoler
(pour notre terminologie militaire : s’engager dans, par, après, à, engager dans, en, se
désengager, encercler, s’enrôler etc. soit par le préfixe –iser (s’endormir, s’envoler, rougir,
pâlir).

(158) Fort de ses performances et de ses équipements modernes, le NH90 doit permettre à
la composante HMA de l’armée de Terre de s’engager aux côtés du TIGRE, au même
rythme et dans les mêmes conditions (MagInf29-12-58)

(159) Il est de nouveau engagé en Afghanistan dans un poste médical du GTIA Bison
déployé en Surobi (TIM220-10/11-7)

(160) Il faut instruire et éduquer des jeunes parfois en manque de repères, qui s’engagent
dans l’armée de Terre pour trouver un nouveau départ (TIM231-12-3)

(161) Les Bisons se désengagent sous le feu avec l’appui précieux des VBCI qui crachent
des obus de 25 mm (TIM220-10/11-26)

(162) A l’été 1940, quand la Grande-Bretagne isolée est sur le point d’être envahie,
Churchill décide la création d’unités, spécialisées et hautement entraînées, qu’il
dénomme commandos (TIM214-10-28)

(163) « Un gros feu, c’est comme un combat : on attaque un point, on peut être encerclé,
c’est un peu la guerre », analyse le sergent (TIM218-10-7)

(164) Encerclé par la foule et sous le feu des snipers, un chef de groupe de la section VAB
est blessé (Oryx14-34)

146
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

165) Daniel, 20 ans, révulsé par l’Armistice, arrive en Angleterre où il s’enrôle auprès
d’un général inconnu : De Gaule (TIM245-13-59)

(166) Venu de Côte d’Ivoire, Boubacar N’Doré est enrôlé dans l’armée française au
cours de la première guerre mondiale (TIM247-13-54)

(167) Ces méharistes nomades sont les précurseurs des « goums », ces unités
permanentes que l’on mobilisait pour une action précise. Les goumiers s’enrôlent avec
leur monture et leur matériel (RebTou13-33)

De plus les verbes inchoatifs d’actions sont marquées par divers auxiliaires de mode et
locutions verbales ou prédicats verbaux : commencer à, se mettre à, entreprendre de :

(168) Dans les années 1990, les écoles ont également commencé à se doter d’outils de
simulation constructive pour travailler la tactique (TIM232-12-6)

(169) Nous sommes à moins de 100 m, face à un ennemi parfaitement dissimulé qui nous
attendait. En tant que chef d’équipe, j’essaye de vérifier que personne ne s’emballe, ne se
met à tirer n’importe comment (TIM204-9-37)

(170) Tout en explorant ce concept novateur, le général Starry entreprend de lier les
alliances qui lui permettront de l’introduire sur le plateau de jeu (DOCT-NS-09/05-14)

En ce qui concerne les prédicats nominaux, les actions comprennent des verbes
supports spécifiques pour marquer leur aspect inchoatif, liés avec par exemple le verbe
débuter <activation, bataille, campagne, destruction, exercice, formation, instruction,
mandat, mouvement, offensive > ou déclencher <alerte, contrôle, guerre, incident, offensive,
plan, tir> étant généraux pour marquer cet aspect :

(171) La section débute la reconnaissance des différents conteneurs pour s’assurer


qu’aucun engin piégé ne s’y trouve (TIM271-16-43)

(172) En septembre, les futurs chasseurs ont débuté leur formation générale initiale (FGI)
sous les ordres du lieutenant Jean-Olivier, chef d’un peloton de combat (TIM271-16-47)

147
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

(173) L’intégration à la compagnie nous permet de coordonner des appuis feux aériens et
de déclencher des tirs d’artillerie à son profit (TIM280-16/17-25)

(174) Au mois de juin 2014, face à la menace du groupe de « l’Etat islamique » et son
occupation du nord de l’Irak et de la Syrie, la communauté internationale déclenche
l’opération « Inherent Resolve » (TIM281-17-37)

En outre, il y a bien entendu d’autres verbes supports qui ne sont pas métaphoriques,
comme engager <théâtre, opération, combat>, entamer <opération, retraite> ou initier
<mouvement, réalisation>, dont la combinaison dépend de la classe sémantique du prédicat
d’action :

(175) L’armée de Terre s’engage sur des théâtres d’opération, agit auprès des
populations et des belligérants, dans des conditions militairement rugueuses et
humainement exigeantes (TIM211-10-59)

(176) Les modes d’action différent suivant qu’il s’agit d’engager le combat dans un
village ou d’une mégalopole et les Actions en Zone Urbaine (« AZUR »), incluent
désormais des phases de stabilisation et de reconstruction (MagInf27-12-3)

(177) Des militaires engagés dans l’opération BOALI ont quitté Bangui, du 18 au 22
octobre 2010, pour se rendre à Mongoumba, à la frontière du Congo, afin de rencontrer
les pygmées et les soigner contre le pian (TIM220-10/11-16)

(178) Après cinq années d’opérations de combat appuyées par une logistique de
stationnement, nous entamions une opération logistique majeure de désengagement,
protégée par des opérations de combat (RetTactNS14-36)

(179) Battues finalement à El-Alamein, les armées de Rommel entament ensuite une
longue retraite en « défense mobile » vers l’ouest avant de retourner en Allemagne
(CESAT40-15-51)

148
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

(180) Dans les garnisons, la nouvelle directive TC 90-1 « Entraînement pour les
opérations urbaines » initie la réalisation de plusieurs installations d’entraînement dans
chaque poste où se trouve une unité (MagInf27-12-35)

(181) C’est le centre des transports et transits de surface, basé à Montlhéry, qui initie ces
mouvements de matériels et de véhicules (TIM233-12-38)

Voyons, à titre d’exemples, différentes constructions métaphoriques comme aborder


<thématique, ordre>, amorcer <dialogue, réaction, stratégie, transformation>, ébaucher
<accord, idée, mission, opération, projet, règlement>, lancer <attaque, campagne, défit,
planification, projet>, ou ouvrir <axe, feu, flanc, tir> :

(182) Lors de sa visite, le général a participé à une réunion de travail durant laquelle les
thématiques de la préparation opérationnelle, du maintien en condition opérationnel ou
encore des micro-capacités du 13ème RG ont été abordées (TIM240-12/13-15)

(183) Toutefois, la meilleure façon de comprendre les ordres est bien, dans la phase
d’élaboration, de les aborder avec un esprit critique et constructif afin de s’en pénétrer
(DT-18-09-38)

(184) Il faut aussi amorcer un dialogue avec les organisateurs, leur donner les limites
tolérables de l’exercice et sensibiliser par avance les « victimes » potentielles
(DOCNS02/06-13)

(185) Lorsqu’il débouche le 26 février à Tamanart, après un débordement de 200 km, il


surprend ainsi par le sud les rebelles, qui l’attendaient encore au nord, avant qu’ils
n’aient pu amorcer la moindre réaction offensive (CESAT28-12-54)

(186) Lorsque domine le paradigme de « l’attaque brusquée » en 1915, Pétain ébauche


l’idée de la « bataille latérale » (des attaques limitées sur plusieurs points séparés du
front pour l’ébranler et non le percer) (RETEX12-14-5)

149
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

(187) Lors de la rédaction de la directive initiale de planification qui lance la


planification de niveau stratégique, des travaux complémentaires peuvent être demandés
sur le plan des effectifs (PerSopé13-37)

(188) C’est en liaison avec les ACM que ce projet de route au profit des civils libanais a
été lancé (TIM221-11-30)

(189) La mission principale du DOIP (détachement d’itinéraires piégé) consiste à ouvrir


les axes (lutter contre les engins explosifs improvisés) au profit des groupements ou sous-
groupements tactiques interarmes (TIM225-11-17)

(190) Les pièces mortiers sont montées afin de ne pas susciter de sentiment de panique, ne
pas ouvrir le feu sur les sentinelles ennemies non armées et même patrouiller sans casque
dans les bourgs (DTNS10-19)

Le verbe ouvrir se combine assez souvent dans la terminologie militaire avec le


substantif « tir » avec l’expression qui d’ailleurs est figée : ouvrir le feu. Elle est aspectuelle
de nature inchoative, comme le montre l’exemple ci-dessus.

A partir des exemples précités, nous constatons que les actions se distinguent donc de
verbes supports aspectuels inchoatifs qui leur sont spécifiques.

4.2.4.2. L’aspect progressif

Il exprime le déroulement du procès et plus particulièrement « une progression, une


évolution graduelle et constante » (Robert 2005).

Le développement de l’action se construit par l’auxiliaire être en train de, devant un


infinitif, indique qu’une action ou un état sont en cours : il est en train de lire dans son
bureau (J. DUBOIS J. – R. LAGANE : 1973 : 125) et :

(191) Mon équipe, à qui je donnais les dernières consignes, était en train de neutraliser
un obus de 90 quand celui-ci a explosé (AA369-04-12-16)

150
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

Le progressif peut être traduit principalement par le verbe support poursuivre


<attaque, destruction, entraînement, mouvement, opération, ratissage, soutien, surveillance,
tir> :

(192) Aujourd’hui, c’est plus aguerri que le caporal poursuit son entraînement et sa
formation de tireur d’élite (TIM273-16-7)

(193) Les militaires de l’opération BARKHANE poursuivent leurs opérations de lutte


contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne (TIM273-16-23)

(194) Un chef de groupe progresse avec sa section et donne ses ordres afin de poursuivre
au mieux le ratissage (TIM273-16-45)

Le déroulement ou la progression des actions peuvent être également marqués par


d’autres verbes supports progressifs. A cela s’ajoute différentes variantes de cet aspect,
comme les verbes prolonger <accrochage, action, combat, contact, contrôle, engagement,
feu, formation, mandat, opération,>, maintenir <action, liaison, opération, ordre, paix,
soutien, intégrité>, et développer <action, coopération, doctrine, équipement, formation,
interarmisation, munition, opération> :

(195) Les drones servent à la fois à assurer la permanence en l’air des moyens, à
prolonger l’action dans la profondeur et dans le temps (DT22-11-54)

(196) En quatre jours d’opérations offensives, encagées et prolongées par des feux dans
la profondeur, sur la rive gauche, la deuxième armée a repris la ligne principale des
observatoires Mort-Homme, 304 et Cote de l’Oie (TIM286-17-51)

(197) Ces opérations d’insurrection et contre-insurrection constituent des engagements


qui durent et qui se prolongent pendant plusieurs années (DTNS12-41)

(198) La formation d’unités d’élite, donnant au gouvernement les moyens de réagir et de


maintenir l’ordre, n’est pas suffisante si cela ne s’intègre pas dans un ensemble
garantissant un exercice démocratique du pouvoir (DT28-13-23)

151
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

(199) Alors que le désengagement européen débute progressivement à compter du 15


mars2009, la France maintient deux opérations dans la région (BOALI et EPERVIER)
(TIM203-09-16)

(200) Les notions de profondeur, de contact ou d’arrière sont toujours pertinentes mais
s’appliquent à des « bulles » ou fractions de l’espace de bataille au sein desquels l’action
tactique se développe (DOCT01-03-47)

(201) L’interarmisation développée ces dernières années et les nouveaux statuts établis en
septembre 2008 changent la donne (TIM211-10-41)

4.2.4.3. L’aspect terminatif

Comme le précise (M. RIEGEL et al. 2009 : 523), l’aspect terminatif « saisit le procès
juste avant sa limite finale ». G. GROSS (1996 : 65) affirme que cet aspect marque le moment
final d’une action, d’un évènement ou d’un état. Au sein des prédicats nominaux, pour définir
l’action, nous utilisons des verbes supports marquant l’aspect terminatif définitif comme
terminer <combat, commandement, formation, mission, ordre, guerre>, interrompre
<approvisionnement, attaque, mission, opération, tir> et suspendre <attaque, coopération,
fonction, opération, tir> :

(202) Tandis que les combats d’ampleur sont terminés au Mali et que s’ouvre la phase de
stabilisation, il me paraît important de revenir sur les enseignements d’une opération
d’entrée en premier hors norme (CESAT33-13-3)

(203) Depuis quelques années, les sous-officiers doivent obligatoirement passer un


examen en anglais pour terminer leur formation à l’académie des sous-officiers
(CESAT29-12-26)

(204) Le pupitreur a au bout de ses doigts une capacité de destruction importante. Il ne


doit pas douter au moment de déclencher le tir ou de l’interrompre (TIM259-14-44)

(205) Cette mission, où 28 hélicoptères Apache sur 30 furent touchés, mais qui rentrèrent
tous, fut interrompue et renouvelée peu après avec succès (DOCT03-04-30)

152
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

(206) Gallieni mit à l’exécution ses menaces. Il prononça des condamnations à mort,
déposa le premier ministre dont les fonctions furent suspendues dés le 11 octobre 1896
(DOCT12-7-101)

(207) Les 6 et 7 novembre (1953), l’opération « Mouette » était suspendue, les unités
quittèrent la zone et se replièrent (DOCT15-8-93)

4.2.4.4. L’aspect itératif

La définition du dictionnaire donne comme synonyme : fréquentatif qui signifie


« marque la répétition, la fréquence de l’action ». Mais itératif signifie aussi « qui est répété
plusieurs fois, répétitif.

Dans le cas des prédicats verbaux (G. GROSS 1996 : 66), se décline, par différents
moyens linguistiques. Il y a tout d’abord les affixes : les préfixes en re- qui sont mis devant
certains verbes supports de base comme faire et donner et des verbes comme demander. Puis
des adverbiaux comme rarement, souvent, parfois et des adjectifs comme continu, continuel,
fréquent, multiple, récurrent, réitéré et répété. Les textes militaires contiennent un grand
nombre de verbes itératifs :

(208) L’Afghanistan a refait prendre conscience aux Français que l’armée fait la guerre
(CESAT31-13-99)

(209) A l’instar de Waterloo, on refait toujours les batailles perdues (CESAT41-15-18)

(210) Les frappes précises des hélicoptères de combat ont su épargner la population
civile et redonner confiance à ceux qui se battaient pour leur liberté (TIM230-12-20)

(211) « Bénéficier des hélicoptères et profiter des pas de tir de Caylus, c’est vraiment une
opportunité ! Nous avons rarement autant de moyens », livre le caporal Danny qualifié
tireur d’élite depuis 6 mois (TIM254-14-39)

(212) Sur place, les convois regroupent souvent plus d’une cinquantaine de véhicules et
des soldats issus d’une multitude d’unités différentes (TIM281-17-18)

153
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

(213) Les patrouilles fréquentes de courtes et longues durées ont renforcé la présence
européenne dans l’ensemble de la zone de responsabilité (TIM198-8-5)

(214) Pour le GTIA menant des opérations de combat sur des objectifs toujours ciblés,
cette mission est devenue récurrente (TIM217-10-7)

De plus, les prédicats nominaux comportent des expressions itératives ave des verbes
supports spécifiques commençant par le préfixe re-, comme réitérer <affectation, appel,
entraînement, protection>, renouveler <appel, attaque, exercice, opération, tir> ou répéter
<attaque, infiltration, message> et multiplier <attaque, contact, entraînement, mission> :

(215) « Pour l’armistice, étant le premier juge, j’ai fait, non sans difficulté, triompher mes
vues sur la ligne du Rhin. Pour la paix, malgré mes objurgations, mes appels réitérés, on
a passé outre », confiera-t-il (Maréchal Foch) (CESAT34-13-8)

(216) Début alors six mois d’une « drôle de guerre » qui s’achève par un coup de
tonnerre : l’Allemagne, semble vouloir réitérer son plan d’invasion du mois d’août 1914
en envahissant la Hollande et la Belgique le 10 mai (ArtMag-NS7-10-9)

(217) Vers 19h00, la tempête faiblissant, 30 bombardiers allemands lâchent leurs bombes.
Cette mission est renouvelée à quatre reprises avant la tombée de la nuit (ArtMag7-12-59)

(218) Militaires français et étrangers renouvelleront cet exercice dans les Alpes l’hiver
prochain. Ils devront alors composer avec des conditions climatiques encore plus rudes
(TIM259-14-39)

(219) Au réveil, le schéma tactique se répète et l’étau formé par les fantassins se resserre
sur l’adversaire (TIM260-14/15-21)

(220) L’attention et la concentration des militaires sur l’environnement qui les entoure
sont primordiales. Un message répété toute la journée, dés la présentation de la mission
le matin par le commandant d’unité (TIM271-16-40)

154
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

(221) L’exercice est lancé, les manœuvres se multiplient dans la région de Porto Scudo,
plage d’entraînement de l’armée italienne où les séquences de « plageage » d’Ermo 16
sont réalisées (TIM280-16/17-42)

(222) De septembre 2015 à janvier 2016, les marsouins, bigors, sapeurs de Marine et
leurs camarades ont multiplié les opérations au fin fond de l’Adrar du Tigharghar, à
Ménaka, aux frontières nigériennes ou encore mauritaniennes (TIM274-16-13)

Il faut noter que, par rapport à d’autres aspects, celui-ci impose particulièrement des
restrictions à la détermination des prédicats nominaux (G. GROSS 1996 : 67). Prenons les
exemples de multiplier et renouveler.

Les prédicats nominaux, avec multiplier, doivent être au pluriel défini :

(223) Les soldats de la BFA se sont entraînés durant un an en multipliant (*un + *le +
*des + les) les exercices PC, les tirs et les entraînements tactiques (TIM197-08-9)

Mais, ce n’est pas le cas de renouveler :

(224) La Direction centrale du matériel de l’armée de Terre a réceptionné une commande


de robots-démineurs Packbot destinés à renouveler (*un + la + *des + les) l’équipement
NEDEX des troupes françaises du génie (TIM205-09-9)

A partir de ces exemples, nous constatons que la notion d’itération impose des
contraintes à la détermination, par exemple l’impossibilité de la détermination indéfinie (G.
GROSS 1996 : 67). De plus, la notion d’itérativité et la présence d’une coréférence, sont
illustrées par le fait que le déterminant le plus naturel soit le possessif :

(225) Le 8 juillet, le président Winston, en décembre 1941, depuis la Maison Blanche, il


réitère sa confiance et son admiration : il se félicite que « les américains soient enfin
entrés complètement dans la guerre » (CESAT37-14-24)

(226) ILOPEX (Internet de Loisir en Opération Extérieure) renouvelle ses services et


promet des améliorations sur tous les théâtres d’opérations où il est installé (TIM285-17-19)

155
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

4.2.4.4.5. L’aspect intensif (que l’on peut qualifier aussi de fonction lexicale)

Le dictionnaire Robert apporte une première définition générale en le définissant


intensif par « qui fait l’objet d’un effort intense, soutenu pour accroître l’effet, le rendement »
et « qui renforce la notion exprimée ». En linguistique (E. JESEK 2011 : 8) le verbe support
intensif codifie :

• la force, ou la faiblesse d’une sensation ou d’un sentiment (avoir ou crever de


chaud)

• la force, la puissance, l’impétuosité de l’acte qui caractérise le procès (frapper,


donner, lâcher, décocher un coup)

La valeur intensive est représentée aussi d’après le TLFi, par les adverbes très,
beaucoup de et énormément (P-A. BUVET & G. GROSS 1995) et par des groupes nominaux
à complément intensif en de N dans des suites du type fièvre de cheval, froid de canard, faim
de loup et des préfixes comme ultra-, extra-, super-, et sur- (ultraconfidentiel, extradur,
supermarché, surdéveloppé).

Au sein de notre corpus, les prédicats nominaux qui possèdent des verbes supports
intensifs, par rapport à la langue générale sont assez nombreux sans être métaphoriques. En
raison, par exemple, d’un message que doit faire passer l’autorité militaire à tous les niveaux,
les superlatifs sont fréquents. Par exemple :
• violence déchaînée du terrorisme,
• très grande maîtrise dans les missions,
• farouche volonté de réussir la mission
• brillant sens de l’organisation,
• accentuer une pression,
• être constamment sous (pression),
• en raison des fortes pressions,
• remettre un coup de pression,
• toujours être le plus efficace possible,
• administrer / décocher une gifle, assigner un travail, intimer / hurler un ordre).

Métaphorique (allonger une gifle, jeter un regard, porter une attaque, pousser un cri).

156
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

Voici quelques exemples de verbes spécifiques aux actions militaires comme


augmenter <appui, bombardement, contrôle opérationnel, infiltration, pilonnage,
renforcement, survivabilité>, intensifier <aguerrissement, bombardement, combat, contact,
coopération, fusillade, opération, tir> et renforcer <aptitude, cohésion, défense, sécurité,
unité> :

(227) Tous les soldats qui apprennent ces techniques du combat du corps à corps,
cherchent d’abord à augmenter leur survivabilité (TIM211-10-52)

(228) Durant cinq mois en métropole, les fondamentaux PROTERRE ont été approfondis,
l’aguerrissement mental et physique intensifiés (ArtMag7-11-12)

(229) Les combats s’intensifient d’heure en heure. La section d’appui mortiers de 120
mm du 11ème RAMa tire dans l’oued de Mermezan une cinquantaine d’obus explosifs
(TIM225-11-26)

(230) Lors de l’opération « Diner Out » menée par le 27ème BCA en 2009, une section
occupait un piton rocheux et a été attaquée par les insurgés, seuls les moyens d’appui
indirects ont pu renforcer l’unité au contact (ArtMag7-11-40)

(231) La simulation renforcera l’aptitude des unités à s’instruire, à s’entraîner et à


s’approprier les savoir-faire induits par les nouvelles capacités de SCORPION (TIM232-
12-2)

De plus, il y a un autre verbe support à ce type d’aspect : durcir <action, attaque,


conflit, formation, sécurité>, qui a une nuance marquée plus forte pour les prédicats
nominaux :

(232) Je joue parfois un rôle avec les stagiaires, nécessaire afin de durcir la formation au
fur et à mesure (TIM287-17-37)

(233) En 2003, pour répondre aux attentes d’une armée professionnalisée et parce que les
engagements opérationnels se multiplient et se durcissent, le CECAP (centre
d’entraînement au combat d’Arta-plage) se tourne vers l’entraînement au combat
(MagInf26-11-34)

157
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

Enfin, tous les verbes supports pourvus d’« extensions aspectuelles » que nous venons

de voir ont la fonction sémantique essentielle d’actualiser le prédicat nominal des actions,

dont les aspects inhérents sont duratifs (im)perfectifs, en marquant les différentes valeurs

aspectuelles, par rapport au verbe support de base ou standard.

5. Les restructurations

Les phrases à prédicat nominal peuvent faire l’objet de modifications et, d’ailleurs,
elles peuvent faire l’objet de restructurations de constructions élémentaires. G. GROSS
(2012 : 41) définit les restructurations comme « des changements dans l’ordre canonique des
arguments. Ces rotations correspondent à différents besoins d’expressivité. Le prédicat peut
rester constant ou subir des modifications de forme ».

Nous allons étudier le comportement des verbes supports que l’on observe dans les
constructions passives, réciproques et évènementielles, mettant en évidence les propriétés
syntaxiques et sémantiques des prédicats nominaux au sein de notre terminologie militaire.

5.1. Verbes supports passifs

5.1.1. Définition du « passif » et généralités

Le linguiste J. MAROUZEAU définit la « passif » comme « le système de formes


verbales organisées dans certaines langues parallèlement à celles de l’actif dont le propre est
d’exprimer que le sujet est grammatical est touché par l’action et, en quelque manière, la subit
(Cf. lat. passivum ; grec Pathêtikon : amor : je suis aimé en regard de amo : j’aime ».

Tout comme les phrases verbales (Les alliés attaquent la Lybie ; La Lybie est attaquée
par les alliés), les phrases à prédicat nominal peuvent avoir des constructions passives, par
permutation de verbes supports (G. GROSS 1989, 1993a, 2000) :

(234a) Une section de marsouins (s’est lancée à) l’assaut des trois objectifs urbains
(TIM207-09-48)

158
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

(234b) Trois objectifs urbains (ont subi, ont essuyé) l’assaut d’une section de marsouins

Dans ces exemples, les couples lancer, effectuer / subir, essuyer permettent d’établir
une relation de conversion au moyen de l’alternance de leur voix, active et passive, en
sélectionnant différents verbes supports. Cette construction est appelée par G. GROSS (1993 :
111) « passif à prédicat nominal » dans des phrases à opérateur nominal puisque ce n’est pas
le substantif qui est au passif mais la phrase où il figure. Donc la construction de ce « passif
nominal » à verbe support passif (ou converse) est un type de passif consacré à l’inscription
des prédicats nominaux dans la diathèse passive.

Un autre exemple de constructions converses :

(235a) Le service de santé des armées s’est assuré le soutien médico-chirurgical des
forces armées dans toutes les missions et exercices en France et à l’étranger (TIM293-18-
32)

(235b) Les forces armées dans toutes les missions et exercices en France et à l’étranger,
reçoivent le soutien médico-chirurgical du service de santé des armées

A partir de ce constat, nous voyons la nécessité de la description exacte et adéquate de


la corrélation des combinaisons entre les prédicats nominaux, à savoir assaut, dévastation,
opération, ordre, offensive et les verbes supports standard ou converse, par exemple faire,
donner, recevoir, essuyer etc., dans la construction converse.

Voyons à présent les constructions converses et quelques généralités.

5.2. Les constructions converses

La définition logique de la « conversion » ou de la « relation converse » explique que


les deux propositions sont équivalentes avec la permutation de mêmes arguments sans
changement de prédicat. Cette définition appliquée à la linguistique créent les paires lexicales
de converses comme manger / être mangé par, avant / après, acheter / vendre (P. PUPIER
(1973 : 65) ). Cependant, notre étude porte particulièrement sur les relations converses entre
des prédicats nominaux et leurs verbes supports diathétiques.

159
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

Comme nous l’avons déjà souligné ci-dessus, selon G. GROSS (1989 : 9), la
construction converse est définie par « la permutation des arguments sans qu’il y ait de
changement de prédicat », comme dans les phrases parallèles suivantes :

(236a) Les Talibans provoquent une nouvelle surprise en lançant une offensive sur
Lashkar Gar (CESAT26-11-35)

(236b) Laskhar a subi une offensive des Talibans, provoquant une nouvelle surprise

(237a) Grossetti participe aux offensives de 1915 dans le nord (CESAT27-12-47)

(237b) Le nord subit les offensives de Grossetti de (en) 1915

Dans ces phrases semblables, nous pouvons passer d’une phrase à l’autre et
réciproquement, par le biais du changement des verbes supports (effectuer / subir) et de la
permutation des arguments (Talibans / Laskhar Gar et Grossetti / Le Nord) autour du même
pivot offensive. G. Gross (1993 : 19) affirme que « le prédicat nominal reste constant mais on
observe que les arguments ont été inversés, tout comme cela se passe dans le cas du passif ».
Dans cette relation de conversion donner-recevoir, la phrase avec lancer, effectuer est appelée
« construction (nominale) standard » et celle avec subir « construction (nominale)
converse ».

D’autre part, G. GROSS (1989 : 110) insiste sur le fait qu’une phrase à verbe support
est la converse d’une autre si :

• Elle a le même substantif prédicatif ;

• Les déterminants du substantif prédicatif ont la même distribution dans les deux
phrases associées ;

• Les arguments du prédicat nominal sont identiques et ont la même extension ;

• Ces arguments sont inversés ;

160
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

• L’agent est introduit par les éléments de ou de la part de ;

• Les supports actualisateurs forment un couple ;

• Les deux phrases sont synonymes ;

• En cas de prédicat déverbal, la construction converse est synonyme du passif


verbal.

Mais si l’on prend les phrases suivantes :

(238a) En 1943, un valet de chambre de l’ambassade de Grande-Bretagne à Ankara


parvient à photographier des documents estampillés top secret et revend les négatifs à
l’ambassade d’Allemagne (AA355-11-10-66)

(238b) Devient : en 1943 l’ambassade d’Allemagne a acheté des négatifs de documents


estampillés top secret à un valet de chambre de l’ambassade de Grande-Bretagne à
Ankara

• Réellement ces deux phrases sont équivalentes mais au niveau de l’analyse que
nous faisons, il y a un changement du prédicat (vendre / acheter).

G. GROSS (1989, 1993 et 2012 : 169) a examiné et regroupé plusieurs compatibilités


de relations de conversion aux verbes supports avec des prédicats nominaux, à savoir des
couples donner / recevoir (gifle, autorisation, avis, directive, ordre), faire / recevoir
(compliment, sermon, confidences), faire / subir (contrôle, affront, offensive), infliger / subir
(destruction, punition, échec), exercer / subir (contrôle, domination), avoir / avoir
(détachement, estime) et avoir / donner (assurance, commandement, ordre), etc.

5.3. Remarques sur les verbes supports standards-converses

Nous venons de voir plus haut que le prédicat nominal ne constitue pas
nécessairement un seul couple de relation de conversion.

161
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

A savoir que, selon le type de classe d’objet, le prédicat nominal peut se combiner
avec plusieurs verbes supports standards et converses. A cela, nous observons une certaine
compatibilité entre les prédicats nominaux et les verbes supports compatible d’une relation
converse.

Voici quelques exemples dans le domaine militaire où les prédicats nominaux de


<ordre : attaque, directives, mission, signal> sont compatibles avec les verbes supports
standard donner et passif recevoir :

(239a) Un capteur sismique mesure l’immobilité du pompier et donne l’alerte à ses


équipiers pour le localiser (ASA368-03-12-14)

(239b) Ses équipiers reçoivent l’alerte d’un capteur sismique qui mesure l’immobilité du
pompier

Cependant, la plupart des classes sémantiques autorisent de multiples


correspondances. Nous constatons que des verbes supports sont employés dans une relation
de conversion, d’un type standard (faire, donner, infliger, effectuer, procéder à, exercer, etc.)
et passif (recevoir, subir, essayer, bénéficier de, obtenir, faire l’objet de, etc.).

A titre d’exemple, les prédicats nominaux d’<aide : aide, appui, soutien> sont
actualisés par apporter, demander, dispose, fournir comme les verbes supports standards, et
par bénéficier de, obtenir comme les verbes supports passifs :

(240a) Le moyen de commandement ATLAS (dispose, fournit) (d’) une aide à la


planification des déploiements (MagInf31-13/14-43)

(240b) la planification des déploiements (bénéficie de, obtient) (d’) une aide du moyen de
commandement ATLAS

En résumé, voici quelques exemples de classes d’objets au niveau de la combinaison


des prédicats nominaux et leurs verbes supports compatibles d’une relation converse :

<aide : aide, appui, soutien> : apporter, fournir / bénéficier de, obtenir


<approvisionnement : dotation, rationnement, ravitaillement> : fournir, procurer /
bénéficier de, recevoir

162
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

<attaque : assaut, attaque, raid> : infliger / essuyer, subir

<bombardement : bombardement, tir d’artillerie> : effectuer / faire l’objet de, essuyer,


subir
<défaite : défaite, échec> : infliger / essuyer, subir
<destruction : démolition, destruction, dévastation> procéder à / subir
<ordre : commandement, directives, instructions, ordre> : donner / recevoir
<protection : couverture, défense, protection> : apporter, procurer / bénéficier de etc.

5.4. Les constructions réciproques

Les propriétés de ces constructions sont bien connues. Nous pouvons comme le fait G.
GROSS (2012 : 129 et 169), les illustraient par un seul exemple : Paul est ami avec Jean,
Jean est ami avec Paul, Paul et Jean sont amis. La réciprocité implique que les deux
arguments se situent sur le même plan par rapport au prédicat, du moins dans l’emploi
réciproque. Il ajoute que la relation sujet-objet par rapport à ce prédicat est telle qu’ils sont
permutables.

Dans la terminologie militaire, certains prédicats nominaux comme guerre, bataille,


combat, lutte, engagement, action, fusillade, échanges de tirs, conversation, affrontement,
cessez-le-feu, contact, communication, ont un comportement spécifique dans la phrase,
appelée « constructions réciproques », comme l’on étudié A. BORILLO (1971) et J.
LABELLE (1975).

Nous les considérons aussi comme des « noms symétriques des prédicats nominaux ou
des « prédicats nominaux symétriques ». Par exemple avec les humains prédicatifs dits
relationnels comme binôme, camarade, compagnon d’armes, comme nous l’avons vu plus
haut avec l’exemple de Paul et Jean.

Voici par exemple ces constructions de base « à sens symétriques » développé par (J.
GIRY-SCHNEIDER 1987 : 121) :

N0 Vsup Dét Npréd avec N1


N1 Vsup Dét Npréd avec N0
N0 et N1 Vsup Dét Npréd
Il y a Npréd entre N0 et N1

163
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

Dans cette relation transformationnelle, nous observons que les deux arguments
agentifs (N0 et N1) sont obligatoirement co-occurents dans la phrase. Ainsi les prédicats
nominaux d’actions à interprétation symétrique permettent de permuter le sujet (N0) et le
complément (N1) sans le changement de sens de la phrase, et, de plus, de figurer ces
arguments sur la position du sujet, au moyen de la coordination par et. Prenons l’exemple du
prédicat nominal front :

(241a) La 6ème armée est prête à attaquer le front Coulommiers-Changis avec l’armée
anglaise (PrepGue-137)

(241b) L’armée anglaise est prête à attaquer le front Coulommiers-Changis avec la 6ème
armée

(241c) La 6ème armée et l’armée anglaise sont prêtes à attaquer le front Coulommiers-
Changis

Ensuite, à partir de cette relation mutuelle, nous pouvons avoir une construction
évènementielle (cf. infra), sous la forme de entre N0 et N1, ayant la combinaison avec le
verbe support évènementiel il y a :

(241d) Il y avait le front Coulommiers-Changis à attaquer avec la 6ème armée et l’armée


anglaise

Dans ces exemples, nous pouvons remplacer la préposition avec par la préposition
contre, comme les prédicats verbaux combattre contre, lutter contre, contre-attaquer :

(241e) La 6ème armée et l’armée anglaise sont prêtes à contre-attaquer le front


Coulommiers-Changis

5.5. Les constructions évènementielles

Nous allons étudier dans cette dernière partie la restructuration évènementielle au sein
des prédicats d’actions (qui a été analysée par de nombreux linguistes comme G. GROSS et
F. KIEFFER 1995, J. GIRY-SCHNEIDER 1988).

164
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

Comme nous l’avons vu, certains prédicats d’actions sont susceptibles d’une lecture
évènementielle (G. GROSS 2010 : 29). La phrase ci-dessous peut devenir un groupe nominal
grâce à l’effacement du verbe support à la suite de la relativation (définit par G. GROSS
2012 : 210 par « une transformation utile pour faire la distinction entre les constructions à
verbes supports et les locutions verbales ») :

(242a) Le détachement sol-air du 68ème régiment d’artillerie d’Afrique a effectué une


campagne de tirs réels de missiles MISTRAL, depuis l’île du Levant (TIM252-14-11)

(242b) Une campagne de tirs réels de missiles MISTRAL que le détachement sol-air du
68ème régiment d’artillerie d’Afrique a effectué depuis l’île du Levant (relativisation)

(242c) Une campagne de tirs réels de missiles MISTRAL du détachement sol-air du 68ème
régiment d’artillerie d’Afrique depuis l’île du Levant (effacement du Vsup)

Suite à la perte de son actualisation prédicative, ce groupe nominal reçoit une


interprétation évènementielle avec des verbes supports spécifiques, comme il y a et avoir
lieu :

(242d) Il y avait Une campagne de tirs réels de missiles MISTRAL du détachement sol-air
du 68ème régiment d’artillerie d’Afrique depuis l’île du Levant au large des côtes varoises

(242e) Une campagne de tirs réels de missiles MISTRAL du détachement sol-air du 68ème
régiment d’artillerie d’Afrique depuis l’île du Levant a eu lieu – s’est déroulée avec
succés

Nous constatons que les prédicats nominaux d’action apparaissent dans la construction
évènementielle avec des « verbes supports évènementiels » (J. GIRY-SCHNEIDER 1987 :
41)

Pour l’élaboration de cette construction, un premier support basique est il y a et avoir


lieu :

(243) A l’occasion de la fête de Sainte-barbe, patronne des artilleurs et des sapeurs, une
démonstration exceptionnelle d’artillerie a eu lieu dans la prestigieuse cour d’honneur
des Invalides les 10 et 11 décembre 2011 (TIM231-12-10)

165
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

(244) Il y a un socle armée de Terre, un cœur de métier qu’on a gardé et qu’on enrichit
avec les normes de qualité (TIM208-9-49)

Ces exemples nous montrent bien que des prédicats d’action peuvent avoir l’emploi de
l’évènement, selon le contexte, ayant la compatibilité avec des verbes supports évènementiels.

Maintenant, nous essayons de voir leurs propriétés syntaxiques, quant ils apparaissent
dans la construction évènementielle.

Cependant comme les actions réalisées dans les évènements créés sont planifiées et
organisées minutieusement par l’agent militaire, ce type de prédicats nominaux figure dans la
construction évènementielle avec les différentes compatibilités.

Comme nous l’avons déjà mentionné plus haut, tous les prédicats nominaux d’action
se combinent avec des verbes supports évènementiels il y a et avoir lieu. Cependant, en plus
de ces verbes supports, il est possible d’avoir différents types de verbes supports.

Tout d’abord ils sont susceptibles de se combiner avec des verbes supports appropriés
des évènements créés comme se dérouler et se tenir :

(245) L’exposition « Gaz ! Gaz ! Gaz ! » qui se tient à l’Historial de la Grande Guerre
jusqu’au 14 novembre 2010 présente cette arme nouvelle qu’est l’ypérite ou le gaz
« moutarde » utilisé durant la Première Guerre mondiale (TIM217-10-52)

(246) Le 4 juillet 2017 s’est déroulé à Nouâtre (Indre-et-Loire) la cérémonie de création


de la 14ème base de soutien du matériel (TIM287-17-11)

Cependant, tous les prédicats nominaux du domaine militaire ne correspondent pas


aux évènements créés. Autrement dit, certains prédicats d’action peuvent être réalisés de
façon inattendue. Comme les prédicats de <combat : bataille, combat, guerre>.

Ils sont caractérisés par la combinaison avec les verbes supports des fortuits de base
(se produire, survenir, éclater) et aspectuels (faire rage, s’intensifier), alors qu’ils impliquent
la présence des agents.

166
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

En voici quelques exemples :

(247) Depuis la mise en place du dispositif, une quinzaine d’attaques a été déjouée par les
équipes de protection embarquées, dont la dernière s’est produite en mars (AA352-08-10-
42)

(248) A la suite des attentats survenus à Paris les 7,8 et 9 janvier 2015, le Premier
ministre a décidé de relever le plan VIGIPIRATE au niveau « alerte attentat » (TIM265-15-
27)

(249) Début 2011, la population libyenne remet en question le régime du colonel Kadhafi
et dés le mois de février, de nombreuses protestations violemment réprimés, éclatent dans
le pays (TIM230-12-20)

(250) L’année 1918 ne s’annonce pas joyeuse pour les alliés ; la grande bataille engagée
dans les Flandres par les Anglais et qui fait rage pendant trois mois se conclut par
beaucoup de sang versé et peu de résultats obtenus (Bq7330-40-1)

(251) Les récupérations et mises en sécurité de ressortissants se poursuivent tandis que


les combats entre les forces de Gbagbo, qui continuent d’attaquer la population, et les
FRCI s’intensifient (MagInf28-12-76)

Dans ces phrases, ces noms sont considérés comme ayant un effet néfaste ou
inattendu, par rapport au sens de la construction des évènements créés.

Ensuite, les prédicats sont souvent actualisés, dans notre domaine, par le verbe support
de base (faire) et les variantes libres (effectuer, exécuter), sous forme pronominale, pour la
construction évènementielle :

(252) Les troupes se restaurent et prennent d’assaut les quelques nattes équipant le sol en
terre battue. La fatigue se fait sentir après sept jours de progression dans la zone verte
(TIM227-11-29)

(253) La mise en œuvre de l’allongement de la première partie de carrière s’effectuera en


2017 (TIM252-14-33)

167
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

(254) La mission de conseiller au CIRFA de Papeete s’exécute différemment qu’en


métropole (TIM228-11-45)

(255) « Il importe que tout supérieur obtienne de ses subordonnés une obéissance entière
et une soumission de tous les instants, que les ordres soient exécutés littéralement sans
hésitation ni murmure » (CESAT35-14-3)

Par ailleurs, l’argument agentif, qui est introduit par la préposition, peut être
fréquemment effacé dans la phrase :

(256) Il y a eu un vrai regain de motivation chez tout le monde au régiment (de


l’émulation entre les soldats et l’envie d’en être) (TIM200-8/9-33)

(257) Pour sa neuvième année d’existence, la Journée nationale du réserviste aura lieu le
8 mai 2009, organisée par le Conseil supérieur de la réserve militaire (en étroite
collaboration avec les ministères de l’Education nationale et de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche) (TIM204-9-8)

Nous avons vu ci-dessus que le prédicat nominal actualisé à l’aide des verbes supports
pour être inscrit dans le temps dans le cadre de la conjugaison nominale. Nous avons
également constaté que les combinaisons entre les prédicats et leurs verbes supports
dépendent de leur type prédicatif et de leur classe sémantique.

6. La détermination nominale

Nous allons étudier un autre moyen de l’actualisation dans le cadre de la phrase.


L’actualisation d’un prédicat nominal dans la construction à verbe support n’est pas
seulement prise en charge par les verbes supports (G. GROSS 2010 : 30). Elle peut s’effectuer
aussi par un autre procédé syntaxique que l’on appelle la détermination.

Rappelons à ce titre que les verbes supports et la détermination nominale sont des
éléments de description fondamentaux pour les prédicats nominaux.

168
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

G. GROSS (1995 : 163) mentionne que « la situation est très différente dans le cas des
prédicats nominaux puisque leur actualisation n’est pas seulement prise en charge par les
verbes supports mais aussi par les déterminants qui accompagnent ces prédicats ».

C’est-à-dire que le prédicat nominal dans la construction à verbe support est également
actualisé par différents déterminants, qui sont composés d’un prédéterminant (qui est le
déterminant qui occupe la position immédiatement à gauche du prédicat nominal) et d’un
modifieur mono- ou polylexical. P-A. BUVET (2009 : 146) affirme que « Le prédéterminant
et les modifieurs des prédicats nominaux dans les constructions à support relèvent de la
détermination prédicative ».

Selon que le statut est un prédicat ou un argument, la détermination est différente.


Autrement dit, il existe deux types de détermination : détermination des prédicats nominaux et
des arguments nominaux. La première, qui s’appelle la détermination du prédicat, concerne
uniquement les prédicats nominaux dans la construction à verbe support, tandis que la
deuxième, qui s’appelle la détermination de l’argument, a affaire aux noms élémentaires.

Dans ce travail, à partir de cette opposition, seulement la détermination du prédicat


fait l’objet de notre étude. Nous pouvons subdiviser les types des déterminants du prédicat et
de l’argument, comme le montre (G. GROSS 2012 : 177-184) :
a) déterminants affirmatifs (quantifieurs, définis, indéfinis, partitifs, zéro,
génériques, intensifs, aspectuels, structures comparatives)
b) déterminants négatifs (ne…pas, aucun, nul)
c) déterminants interrogatifs (quel, combien)
d) déterminants exclamatifs (Quel temps !)

Parmi cette typologie des déterminants, nous précisons des déterminants affirmatifs de
la façon suivante :
a) déterminants quantifieurs (trois, plusieurs, beaucoup de, une foule de)40
b) déterminants définis (ce son, le, LE-Modif)
c) déterminants indéfinis (un, une, des, UN-Modif)
d) déterminants partitifs (du, de, la, des, DU-Modif)
e) déterminants zéro (Ø)

169
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

f) déterminants génériques (le, un, ce)


g) déterminants intensifs (très, assez, suffisamment)
h) déterminants aspectuels (un, accès, de, un regain de, une fin de, un maintien de)
i) structures comparatives (plus / moins / autant que)

Vu l’énorme diversité, pour notre étude, nous nous limiterons aux déterminants
définis, indéfinis, partitifs et zéro. Parce que ces déterminants sont fondamentaux dans la
description de l’actualisation des prédicats nominaux.

Nous avons observé plus haut que les prédicats nominaux d’action sont
principalement actualisés par le verbe support de base faire :

• Mais, dans la nuit précédente, le groupement d’artillerie du capitaine de Vergeron


a fait (un + le + ce + son + *du + *ø) mouvement, tous feux éteints, depuis le sud
de Corps jusqu’à Sassenage (ArtMag1-9-55)

Cependant, tous les prédicats nominaux du type prédicatif [action] ne sont pas
actualisés uniquement par ce verbe support représentatif. Ils le font à l’aide d’autres verbes
supports comme donner et prendre :

(258) Dans le camp de Deyr Kifa au Liban, le sergent Mathieu du 13ème régiment du génie
donne (un + le + ce + son + *du + *ø) consignes à ses hommes (TIM193-18-24)

(259) Il prendra à l’été 2012 (un + le + ce + son + *du + *ø) commandement du 2ème
régiment étranger d’infanterie de Nîmes (MagInf28-12-15)

Dans ces exemples, par rapport aux prédicats nominaux d’autres traits [évènement] et
[état], nous avons trouvé certaines régularités dans la détermination des prédicats nominaux.
Autrement dit, des prédicats nominaux du type prédicatif [action] montrent le spectre
relativement large et régulier dans la description de la combinatoire avec ces déterminants.

Dans notre travail, nous avons observé la particularité de la détermination du prédicat


dans les actions du domaine militaire.

170
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

Plus précisément, la plupart des classes sémantiques ont un comportement régulier, en


autorisant systématiquement des déterminants UN, LE, UN-Modif, LE-Modif, CE, et SON,
d’une part :

(260) L’US Army fait (un + le + ce + son) point de situation (détaillé) annuel (MagInf26-11-
2)

(261) Le DETALAT a fait (une + la + cette + son) escale technique rapide) en Martinique
(TIM212-10-26)

(262) L’adjudant Labarre fait (un + le + ce + son) débriefing (général) à chaud avant la
séquence de tir de nuit (TIM212-10-53)

D’autre part, en excluant des déterminants DU et Ø :

• L’US Army fait (*de la + *Ø) point de situation annuel

• Le DETALAT fait (*de la + *Ø) escale technique en Martinique

• L’adjudant Labarre fait (*de la + *Ø) débriefing à chaud avant la séquence de


tir de nuit

La possibilité de cette association d’un modifieur à un déterminant s’observe dans des


classes sémantiques suivantes :

<combat>, <cantonnement>, <opération>, <bombardement>, <patrouille>,


<inspection>, <activation>, <appui>, <défense>, <mobilisation>, <encerclement>,
<surveillance>, <destruction>, <attaque>, <repli>, <pénétration>, <invasion>,
<traversée>, <embuscade>, <rapport>, <tir>

Cependant, nous pouvons voir certaines irrégularités de la détermination dans des


classes comme :

<entraînement>, <arrêt>, <déploiement>, <alerte>, <brouillage>, <minage>


,<détection>

171
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

Nous remarquons que d’une part, des prédicats nominaux des classes sémantiques, par
exemple <alerte>, <arrêt>, <déploiement>, n’autorisent pas le déterminant possessif :

(263) La France qui assure (une + la + cette + *leur) alerte déploie un état-major
tactique et deux compagnies (TIM210-9/10-23)

(264) Le Conseil de sécurité de l’ONU adopte la résolution 1244 demandant (un + le +


cet + *leur) arrêt immédiat de la violence au Kosovo et le retrait des forces serbes
(TIM210-9/10-21)

(265) Un contexte opérationnel réaliste exige (un + le + cet + *leur) déploiement et donc
la mise en œuvre d’un soutien tactico-logistique adapté (DOCT8-1/6-29)

D’autre part, un seul prédicat nominal contact est susceptible de combiner avec le
déterminant zéro (Ø) en formant une locution verbale :

(266) Quand vous envisagerez vous aussi une mobilité professionnelle, je vous invite à
prendre Ø contact avec l’antenne Défense mobilité de votre base de Défense (TIM240-
12/13-26)

Dans cet exemple, la permutation entre le déterminant zéro (Ø) et UN-Modif peut
s’observer mais la majorité des phrases avec le substantif contact est précédé d’un article ou
d’une préposition :

• Je vous invite à prendre un contact quotidien avec l’antenne Défense mobilité


de votre base de Défense

Un autre exemple rare avec le substantif contact et un article

(267) Le problème des langues est un problème critique en phase de stabilisation pour
toutes les opérations impliquant un contact avec la population (DOCT-NS3/5-35)

Comme nous le constatons ci-dessus, la détermination du prédicat dépend du type


sémantique, de la classe sémantique et de l’emploi prédicatif.

172
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

Toutefois, nous remarquons que « les conditions d’occurrence des actualisateurs


doivent être également décrites du point de vue de leur combinatoire avec d’autres
actualisateurs. Par exemple, il faut préciser quand les prédéterminants varient en fonction des
verbes supports » (P-A. BUVET 2009a : 70). Prenons l’exemple du verbe support aspectuel
de valeur itérative multiplier (cf. supra) :

(268a) Cette permanence sur le terrain et le poids des opinions publiques imposent (des +
les + ces + ses + *de la + *Ø) déploiement efficace, au plus prés de la chaîne santé, afin
de mieux préserver au mieux la vie des soldats et ainsi le moral des troupes (DOC08-2/06-
76)

(268b) Cette permanence sur le terrain et le poids des opinions publiques multiplie (*des
+ les + *ces + *ses + *de la + *Ø) déploiements efficace, au plus prés de la chaîne santé,
afin de mieux préserver au mieux la vie des soldats et ainsi le moral des troupes

Dans cet exemple, nous voyons que le verbe multiplier impose des contraintes fortes
sur la détermination du prédicat, surtout sur les déterminants, et, de ce fait, il n’accepte que le
déterminant défini par la nature de ce verbe support.

Nous avons donc remarqué que la détermination du prédicat occupe une place très
importante dans l’actualisation d’un prédicat nominal, de la même façon que les verbes
supports. Cependant, de même que pour les combinaisons avec des verbes supports, il faut
bien préciser leurs combinatoires au sein de la détermination du prédicat, parce il y a quelques
exceptions selon la nature de la classe sémantique.

Nous venons d’étudier la combinaison entre les actions spécifiques du domaine


militaire et divers types de verbes supports compatibles dans différentes constructions dans le
cadre de la détermination. Voyons à présent la description syntaxique des noms de ces actions
au moyen des prédicats appropriés.

7. Les Prédicats appropriés d’action

173
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

Nous allons étudier les prédicats appropriés dans le domaine des prédicats nominaux
d’action dans le contexte militaire.

D’abord, avant de décrire la description syntaxique des prédicats appropriés,


n’oublions pas que, d’un point de vue extralinguistique, les actions au sein de l’armée de
Terre sont tout à fait conscientes, volontaires et réfléchis. Cela signifie que toutes les actions
sur le territoire français (opération intérieure [SENTINELLE]), comme les exercices à
l’extérieur du territoire français (opération extérieure), en groupes sont dirigées par le
commandement.

Les militaires de l’armée de Terre ont besoin d’une méthode de raisonnement tactique,
un mode d’action qui s’appelle la méthode d’élaboration d’une décision opérationnelle :
MEDO (approuvée le 20 juillet 2001 sous le numéro 953/CDES/CREDAT). C’est un outil
d’aide à la réflexion qui permet d’analyser tous les aspects d’une situation tactique afin
d’aboutir à des prises de décision et des choix cohérents (Ecole d’application de l’Infanterie –
Aide mémoire du commandant d’unité d’infanterie). On ne va pas développer ici toute la
méthodologie mais attachons nous simplement à quelques principes essentiels comme la
conception, la planification, la préparation, l’exécution, l’estimation, les différents modes
d’action.

Car en étudiant ce principe, les différentes phases qu’elle comporte, nous pouvons
étudier les prédicats appropriés des actions militaires en les appliquant d’une manière
linguistique.

Cette procédure de raisonnement tactique est divisée en deux phases : l’analyse-


synthèse et l’élaboration de la manœuvre. Donc nous allons décliner ces deux étapes à travers
les prédicats.

1. Avant l’exécution de l’action, il faut anticiper, préparer des actions, en considérant


l’analyse de la mission et l’étude de la situation.

174
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

Exemple : mission, intention du commandant, rôle de l’unité, cadre général de(s) (l’)
action(s) et efforts à réaliser, forces en présence et points clés (amis et ennemis), etc.
(anticiper, prévoir, concevoir, préparer) :

(269) En règle générale, l’officier se tenait au poste de commandement tactique pour


suivre, analyser la situation, anticiper la menace et participer au processus d’élaboration
des ordres (MagInf27-12-52)

(270) Dans un conflit où l’asymétrie place bien souvent nos unités en simple réaction, il
est essentiel pour elles de comprendre, prévoir et anticiper (FT01-7-29)

(271) L’action militaire terrestre, initiée par le niveau stratégique et planifiée par le
niveau opératif, se conçoit dans un cadre global de gestion de crises, qui mêle politique,
diplomatie, défense, civilisation, économie et information (FT05-10-10)

(272) Le niveau tactique, est celui auquel sont préparées, conduites et exécutées les
manœuvres en vue d’atteindre les objectifs définis par le commandant de théâtre (FT02-08-
13)

2. Au vu de ces éléments tactiques et par l’intermédiaire du retour d’expériences et


opérations extérieures, les actions sont planifiées en considérant les contraintes et
les impératifs (concrétiser, organiser, planifier, programmer, systématiser) :

(273) Après avoir réuni toutes les conditions pour limiter la liberté d’action et accroître le
doute chez l’adversaire, il s’agit de concrétiser l’action de destruction ou de conquête (F2-
08-70)

(274) Dans la fonction commandement, le chef planifie l’emploi des forces affectées, les
organiser, les diriger, les coordonner et les conduire en vue d’accomplir la mission
confiée (F4-11-18)

(275) A l’action planifiée, succèdent en effet très vite la réaction des subordonnés et
l’adaptation nécessaire du chef pour la manœuvre future (FT2-8-14)

175
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

(276) Une préparation minutieuse, tant personnelle que matérielle, a été programmée et
organisée au profit de la 1ère batterie du 402ème RA que ce soit en France ou sur le
territoire djiboutien (ArtMag7-12-8)

(277) L’armée de Terre systématise l’emploi des hélicoptères comme moyen de transport
et surtout comme authentique « engin d’assaut » (MagInf29-12-8)

3. Suite à la préparation et la planification et suite aux ordres (effet majeur, modalités


d’exécution), articulation (organisation de l’unité), missions des subordonnés et coordination
avec les voisins, les actions sont effectuées, avec les verbes, effectuer, mettre en œuvre, mettre
en place et garantir :

(278) La progression s’effectue au moyen des jumelles de vision nocturne jusqu’aux


abords de l’objectif dont le périmètre est sécurisé par les forces de la coalition (TIM230-12-
17)

(279) La prise d’ascendant sur l’adversaire a pour but de lui interdire toute initiative.
Dans cette phase préparatoire de l’action, divers procédés peuvent être mis en œuvre :
conduire une manœuvre de déception, devancer et désorganiser l’ennemi (FT2-8-68/69)

(280) Ce n’est que depuis décembre 2010, et uniquement dans la zone française, grâce à
l’allonge des CAESAR, que ce système a pu être mis en place (ArtMag7-11-33)

(281) L’effet majeur est la condition dont la réalisation garantit le succès de la mission. Il
exprime les effets à obtenir sur l’adversaire ou le milieu en un temps et un lieu donnés
(FT2-8-40)

4. Dans son déroulement, l’action peut subir des modifications soit sur le temps ou le
lieu (avancer, déplacer, transférer, prolonger), mais aussi des annulations (annuler,
supprimer), pour des raisons imprévues ou occasionnelles :

(282) En tenue canadienne, à genoux dans un couloir de 1.10 m de large, ils avancent
lentement, découvrant le plus souvent des mines antipersonnel de type 4 qui contiennent
188 g d’explosifs (TIM221-11-30)

176
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

(283) La fonction logistique vise à donner aux forces terrestres, à l’endroit et au moment
voulu, en quantité et en qualités voulues, les moyens de vivre, de combattre et de se
déplacer (FT04-11-24)

(284) L’état de siège transfère des pouvoirs de police, voire des pouvoirs judiciaires, à
l’autorité militaire qu’en cas de péril imminent (F3-15-74)

(285) Selon Clausewitz : « une réserve a deux fonctions qui se distinguent très nettement
l’une de l’autre : d’abord de prolonger et de renouveler le combat, ensuite de servir en
cas d’imprévu » (F2-8-47)

(286) Le colonel Buchoud annule la manœuvre initiale et en cours, passe de sa propre


initiative à l’exécution d’une autre manœuvre (FT5-10-33)

(287) La technologie ne supprime pas le rôle fondamental de l’individu dans la résolution


des conflits (FT01-7-54)

5. Toutes les actions menées au cours d’un exercice (ou manœuvre, simulation…) font
l’objet du contrôle permanent par l’échelon supérieur (commander, contrôler, diriger,
superviser) :

(288) L’action militaire interarmées s’articule autour de fonctions opérationnelles


majeures : commander, maîtriser l’information, opérer et soutenir (FT03-15-26)

(289) La manœuvre confère à l’action militaire terrestre une capacité globale de


contraindre, de contrôler et d’influer pour l’atteinte d’un état final recherché. C’est ainsi
que se renforce le lien entre la tactique et la stratégie militaire (FT2-08-4)

(290) Nous avons commencé la synthèse sous une pluie battante par 2 services en
campagne sur mortier avec un tir à vue au mortier de 120mm dirigé directement par le
chef de pièce (ArtMag7-11-47)

177
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

(291) Le commandant Thibaut KOSSAHL sert au commandement des forces terrestres, à


la division préparation opérationnelle, qui supervise l’action du commandement des
centres de préparation des forces (MagInf27-12-26)

Enfin au terme de l’exécution des actions, il va falloir procéder à une évaluation


rigoureuse des « modes d’action » afin d’élaborer la manœuvre :

(292) « Après cette phase d’exploration du possible, commence la phase d’élaboration.


Là, sa méthode est vraiment personnelle : cette élaboration, il l’a préparée par un choix
attentif des hommes qui l’entourent » (Général BEAUFRE, sous les ordres du général de
Lattre de Tassigny) (FT05-10-42)

8. Conclusion

Nous avons examiné dans ce chapitre les prédicats nominaux des actions du domaine
militaire et leurs différents modes d’actualisation. Tout au long de ce travail, nous avons
constaté les points suivants :

1. Le prédicat qui constitue le noyau de la phrase peut revêtir diverses formes


morphologiques (verbe, nom, adjectif, adverbe, préposition) ;

2. Les prédicats non verbaux dépendent de l’actualisation externe à l’aide des verbes
supports ;

3. Les prédicats nominaux des actions, qui constituent l’objet principal de notre
étude, montrent diverses combinatoires avec plusieurs types de verbes supports
(généraux, variantes lexicales et aspectuelles) et sont la cible de restructurations
(constructions converse, réciproque et évènementielle) ;

4. Parce que les actions du domaine militaire sont considérées comme les actes
stratégiques et réfléchis, elles se combinent de façon pertinente et régulière avec
des prédicats verbaux appropriés concernant la planification, la préparation,
l’exécution et l’évaluation.

178
Chapitre 3 Etude des prédicats nominaux

Tous les prédicats nominaux ne prennent pas de manière régulière les verbes supports
mentionnés ci-dessus, par exemple :

Combat, bataille = lancer, mener


Approvisionnement = apporter
Bombardement = essuyer, subir
Etc.

Cette grande variété de combinatoires nous demande de préciser les conditions


d’occurrences de l’actualisation des prédicats nominaux à l’aide de différents verbes supports.

Pour résumer, en ce qui concerne la corrélation des combinaisons entre prédicats


nominaux et leurs divers types de verbes supports, en vue d’améliorer la prédiction des
cooccurrences, il faut décrire de façon systématique et exhaustive le prédicat nominal
concerné dans le cadre de chaque classe sémantique d’appartenance, en tenant compte de la
différence des sens grammaticaux véhiculés par les verbes supports dans l’ensemble des
constructions.

Nous décrirons en détail dans les pages qui suivent les classes sémantiques des actions
du domaine militaire élaborés au moyen du modèle des classes d’objets et mettront en
évidence leur comportement syntaxique à propos des particularités de leur actualisation.

179
CHAPITRE 4

Préparations militaires en temps de paix

Il n’y a de défense nationale possible que


si la nation y participe de son esprit
comme de son cœur (Jean Jaurès)

1. Introduction

Ce chapitre a pour objectif d’analyser les propriétés syntactico-sémantiques des


prédicats d’actions effectuées avant toute intervention du personnel de l’armée de Terre à
l’intérieur comme à l’extérieur de l’hexagone dans des domaines stratégiques comme
tactiques. Ce sont des actions de préparation au combat en vue de remplir les missions
données. Dans le chapitre suivant nous traiterons du combat de contact lors de la présence
d’une unité en théâtre d’opération pour ensuite terminer cette 2ème partie par les prédicats
d’actions à l’issue de l’engagement.

Avant d’analyser les diverses actions des personnels militaires avant le départ en
opération, il est important de rappeler brièvement le contexte actuel du nouveau mode de
« recrutement » au sein d’une armée de Terre entièrement professionnalisé. Cela permettra de
faire un rapide point de situation sur les effectifs « en temps de paix » et de la nouvelle
organisation militaire instituée en France depuis plusieurs années.

1.1. La suspension du service national

Sans trop rentrer dans les détails, il faut rappeler quelques points clés. Tout d’abord
dans le cadre de la réforme du « service national », le service militaire obligatoire a été
suspendu depuis 199851.
___________________________________________________________________________
51
La fin de la conscription, le déficit en personnels civils de la Défense et la réduction du budget imposée par le pouvoir
politique ont provoqué l’ajustement du format des Armées aux menaces et aux intérêts nationaux. L’idée sous-jacente,
communément connue, est d’avoir voulu privilégier l’efficience à l’efficacité. L’autre idée, plus minoritaire, est d’avoir
trouvé dans l’externalisation le pis-aller pour compenser la suspension du service national, à défaut de solution meilleure
pour moderniser notre institution (CESAT26-11-51).De plus bien que les armées soient entièrement professionnalisées (fin
2002), l'obligation républicaine de la conscription n'est pas supprimée. Même l'appel sous les drapeaux n'est que «suspendu»
et non supprimé, l'autorité républicaine se réservant la possibilité de le rétablir si le besoin s'en faisait sentir (TTA150-14-1-
366).

180
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

Il a été remplacé par la « journée d’appel de préparation à la défense » (JAPD) devenue


en 2011 jusqu’à nos jours la « journée défense et citoyenneté » (JDC). Ce rendez-vous d’une
journée obligatoire entre les jeunes français et la défense est un parcours important de la
citoyenneté. Il permet d’aborder des questions liées à l’armée, de tisser des liens avec la
jeunesse, de pouvoir éventuellement favoriser le recrutement dans les armées et de souscrire
pour les volontaires à un engagement dans la réserve52. Enfin cette journée est aussi l’occasion
pour certains de se diriger vers une carrière militaire.

1.2. Vers une armée de professionnels

L’armée de Terre est une armée de volontaires constituée essentiellement de


professionnels. Nous allons décrire les actions de recrutement en temps de paix et les
différents statuts des personnels, la réserve et le mode de recrutement, compte tenu que l’on
ne peut plus parler de mobilisation, appel sous les drapeaux…etc. Ces termes ne figurent plus
dans la terminologie militaire actuelle mais simplement dans les textes juridiques du ministère
de la Défense. Nous avons donc élaboré les classes sémantiques suivantes :

Politique du recrutement : <engagement> <recrutement>

Disposition d’une troupe : <activation> <affectation> <stationnement> <déploiement>

Action dans la caserne : <entraînement> <inspection> <approvisionnement>

Actions de sûreté : <surveillance> <patrouille> <alerte>

2. Les actions du recrutement

Voyons à présent les actions qui consistent à mobiliser les effectifs en cas de conflit,
de crise intérieure grave (plan SENTINELLE) comme à l’extérieur du territoire, où le
commandement utilisera les effectifs actuels et fera appel aux réservistes.
___________________________________________________________________________
52
Il existe deux types de réserve : la réserve opérationnelle où le recrutement résulte d’une adéquation entre le besoin d’une
formation d’emploi, les postes ouverts et un volontariat. Il entraîne de facto la signature d’un contrat d’engagement à servir
dans la réserve. Et la réserve citoyenne qui a pour objet d'entretenir l'esprit de défense et de renforcer le lien entre la nation et
ses forces armées. Elle est composée de volontaires agréés par l'autorité militaire en raison de leurs compétences, de leur
expérience ou de leur intérêt pour les questions relevant de la défense nationale (TTA150-14-1-368).

181
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

Par exemple ces actions peuvent apparaître dans une phrase avec des expressions
traduisant l’urgence du moment au niveau nation, comme, en cas de crise, temps-état de
guerre, en état d’urgence. Nous avons les exemples suivants :

(1) L’armée de Terre doit pouvoir continuer de réaliser ses missions en opérations
extérieures tout en étant capable de réagir rapidement et efficacement en cas de crise
grave à l’intérieur de nos frontières (TIM270-15-16-29)

(2) Quel que soit le niveau du conflit, les opérations extérieures ne sont pas toujours
considérées comme des opérations de temps de guerre, mais comme des actions militaires
menées en temps de paix (TIM224-11-12)

(3) Depuis la mise en place de l’état d’urgence en novembre 2015, les forces de sécurité
sont fortement sollicitées pour la protection du territoire national. Aujourd’hui l’armée de
Terre déploie jusqu’à 10 000 hommes dans le cadre de l’opération SENTINELLE (TIM279-
16-19)

(4) On attend toujours, dans l’état de guerre. On est devenu des machines à attendre
(LeFeu-HB-20)

La classe <recrutement>, qui rassemblent des noms, engagement, recrutement, est


d’abord caractérisée par leur propre schéma d’arguments comme :

N0<autorité> Vsup Dét Npréd de N1 <hum>

Dont le sujet (N0) est ouvert aux noms de différents types de classe [humain] ayant le
pouvoir politique ou militaire, à savoir <pays : France, Etat>, <autorité militaire : Président,
ministre de la défense>, <humain collectif organisé : armée de Terre >etc. A propos de
l’actualisation des prédicats nominaux de cette classe, ils sont susceptibles de se combiner
avec des verbes supports de base faire, effectuer, procéder à :

(5) L’une des principales qualités de l’Ecole Spéciale Militaire (St-Cyr) est de faire un
recrutement diversifié qui représente une véritable source de richesse pour l’armée de
Terre (CESAT28-12-39)

182
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

(6) Le dépistage systématique effectué avant l’engagement définitif, et lors de la visite


d’aptitude périodique en vue d’occuper certains emplois, est défini par l’instruction n°
812/DEF/EMAT/PRH/EG/SI/MDR du 6 mai 2004 modifiée (TT150-14-1-183)

Et d’autre part, pour les noms avec des verbes aspectuels terminatifs comme
suspendre, abandonner :

(7) Sur demande de l’intéressé, l’exécution des obligations nées du contrat d’engagement
à servir dans la réserve opérationnelle peut être suspendue par l’autorité militaire pour
une durée de vingt quatre mois (TTA150-14-1-362)

Deuxièmement, en fonction de l’évolution de la situation de la politique internationale


et de la sécurité nationale, il peut amplifier le système militaire (arriver en tête, accélérer,
élargir, passer de :

(8) Le 35ème régiment d’artillerie parachutiste arrive en tête des unités de la brigade
parachutiste pour le recrutement de réservistes (TIM271-16-16)

(9) Le plan d’action « réserviste au contact » permet ainsi d’accélérer le recrutement à


travers trois axes : l’enseignement de la défense l’école, les préparations découvertes et
les préparations militaires (TIM275-16-16)

(10) Afin d’élargir le recrutement de l’armée de Terre et de donner la possibilité à de


nouveaux candidats de se présenter dans les CIRFA, la DRHAT a décidé d’élargir les
limites d’âge d’une certaine catégorie de personnels (TIM271-16-33)

(11) De 2014 à 2016, le recrutement des sergents « rang » est passé de 200 à plus de 900
hommes et les objectifs annuels ont doublé (TIM272-16-4)

Après cette description des actions de recrutement des effectifs au sein de l’armée de
Terre, nous allons à présent voir les actions dont disposent les unités

183
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

3. Constitution d’une composante terrestre de théâtre

Le nouveau contexte géopolitique a remis en cause les principes de montée en


puissance : à la mobilisation générale a succédé la constitution d’une force sur le principe de
la modularité53. Cela répond donc à la nécessité de conserver une base arrière pour toute unité
projetée, l’adéquation entre la force à projeter et la mission à remplir et au caractère évolutif
d’une force projetée (en particulier, pour les opérations de longue durée).

Nous nous intéressons à la constitution d’une unité terrestre au sein de l’armée de


l’armée de Terre, plus précisément (que l’on peut définir aussi par « mise sur pied »),
l’affectation, le stationnement et le déploiement. Voyons d’abord cette notion de <montée en
puissance>.

3.1. <Montée en puissance>

Nous décrivons maintenant les propriétés syntactico-sémantiques de la classe de


<montée en puissance> qui est par définition (TTA 106 page 329) « un processus planifié
visant à réaliser, dans des délais déterminés, l’engagement des moyens, mis sur pied. Il peut
concerner la totalité de la composante mission majeure ou quelques modules de la formation
ou de l’unité mise sur pied. La montée en puissance suit la phase de mise sur pied ». Il s’agit
donc de la création d’unités sous des formes différentes, à titre temporaire ou permanent, par
l’approbation ou l’ordre du commandant supérieur ou de l’autorité militaire. Cette classe
rassemble des noms comme montée en puissance54, constitution, création, établissement.

En ce qui concerne le fonctionnement syntaxique, les noms de cette classe choisissent


des noms de <autorité militaire : armée de Terre, état-major des armées, ministère de la
défense>, <grade supérieur : général d’armée> et <fonction supérieure : chef d’état-major de
l’armée de terre, Président> comme sujet (N0), alors que <humain collectif organisé : cellule,
équipe, force, groupement, unité> représente l’objet (N1).

N0<hum> Vsup Det Npréd Prép N1 <hum col>

53
« Principe d’organisation consistant à disposer de structures organiques à base de sous-ensembles complets (modules) qui
peuvent être regroupés à la demande pour composer une force ou un état-major adapté à une opération donnée » (TTA 106
2013 : 328)
54
On parle aussi de remontée en puissance : la remontée en puissance de la force opérationnelle terrestre se traduit par
l’arrivée de 11 000 engagés supplémentaires (TIM276-16-44). De plus en utilisant le prédicat verbal approprié
accompagner, participer à : la 6ème compagnie du 13ème bataillon de chasseurs alpins, créée au mois de mai pour
accompagner la remontée en puissance de la force opérationnelle terrestre, peut désormais intégrer son bâtiment
d’hébergement (TIM278-16-21)

184
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

LE (armée de Terre + général + Président) fait la (montée en puissance + mise sur


pied, activation + constitution + création + établissement) DU (cellule de crise +
composante terrestre + nouveau escadron)

Ces noms de classes se combinent avec les verbes supports appropriés conduire,
poursuivre :

(12) Le Chef d’état-major de l’armée de Terre dispose d’un outil pour conduire, sur le
plan organique, la montée en puissance, l’engagement, le soutien puis le désengagement
d’une force terrestre (TIM231-12-18)

(13) Recréé cet été dans le cadre de la densification de la force opérationnelle terrestre,
le régiment poursuit sa montée en puissance (TIM278-16-16)

Ensuite, ils sont de même caractérisés par leurs prédicats appropriés avec des
expressions portant sur plusieurs aspects, à savoir la demande et l’approbation, la cause, le
fondement et la responsabilité, l’affiliation et la durée.

Premièrement, ils sont compatibles avec des verbes comme approuver, décider,
demander, ordonner, qui signifient la demande et l’approbation :

(14) Le chef de corps du 6ème bataillon d’infanterie de marine a approuvé la constitution


d’un réseau de surveillance des sites par l’occupation des toits et la mise en place d’un
dispositif mobile (MagInf32-14-103)

(15) Le gouvernement et l’armée ont décidé à la fin du XIXème siècle la création d’un
chien au potentiel militaire indéniable et jamais démenti depuis : le berger allemand
(MagInf31-13/14-69)

(16) Le chef de corps du RMT a demandé la fin de la montée en puissance afin que les
pelotons de l’escadron blindé du 12ème régiment de cuirassiers se déploient seulement à
Douguia pour simuler une défense (TIM211-10-24)

185
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

(17) Le service du génie avec 600 hommes auxquels il faut ajouter les 128 hommes de la
900éme compagnie de génie de l’air, a ordonné l’établissement de pistes (MagInf31-13/14-
6)

Deuxièmement les expressions comme à la décision de, à la demande de, avec


l’approbation de, aux ordres de, par la désignation de, par une directive de, sous la
responsabilité de, sur la proposition de, sur ordre de apparaissent fréquemment dans les
noms de <montée en puissance> :

(18) La montée en puissance d’un ministère kosovar de la sécurité et la formation des


forces de sécurité s’est concrétisée grâce à la demande de la KFOR (DTNS-10-42)

(19) La constitution d’une force numérisée, l’emploi et la gestion de la situation tactique


de référence a pu se concrétiser par une directive du chef du bureau CDEF à l’école
militaire (DT20-10-8)

(20) La création de l’Ecole de guerre en 1876 s’est faite sous la responsabilité du général
Lewal qui en est le premier commandant et le colonel Maillard qui enseigne la tactique
générale (DT20-10-55)

(21) L’établissement d’un programme d’instruction accéléré, à base de tirs, d’exercices


de combats à tirs réels a été conçu sur ordre du général de corps d’armée Salvan (DT20-
10-36)

Troisièmement, pour préciser la relation de commandement dans la hiérarchie


militaire, nous sommes en présence d’un complément nominal, ayant différentes formes, à
savoir à destination de, à partir de, au sein de, auprès de, être adapté à, être (directement)
rattaché à, être placé sous, être mis sur pied de, être situé au niveau de, sur la base de :

(22) La France a adopté en novembre 2009 une stratégie interministérielle de gestion


civilo-militaire des crises qui prend en compte cette dimension de complémentarité
nécessaire à l’intervention militaire de la montée en puissance auprès des dispositifs
civils (DTNS11-58)

186
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

(23) C’est la raison de la création au sein même du commandant de la force terrestre


française en Afghanistan, d’un « pôle de stabilisation » réunissant des spécialistes civils
(DTNS11-17)

(24) La constitution de la Force à projeter est effectuée à partir de logiciels permettant de


dimensionner les modules qui la composeront (ProIntEng15-20)

(25) Dans le cadre de leur plan décennal de transformation, les autorités hongroises
envisagent par période d’activation, au sein de la force de réaction OTAN, de participer
aux rotations prévues pour les unités de cette force (DOCT11-7-70)

Quatrièmement, nous pouvons préciser la date ou la durée de l’activation ou de la


dissolution, par le recours aux expressions (ou connecteurs) dés le début (fin) de, depuis le
début de, en cours de, en fonction de la situation tactique, en phase de, lors d’engagements ou
d’exercices, pour une durée (limitée, illimitée, de la guerre) :

(26) Pour accompagner la montée en puissance de l’Armée nationale afghane qui


comptera 171 000 soldats dés la fin de 2011, la France a renforcé son dispositif de
formation (TIM222-11-44)

(27) L’assistant du service social en régiment est sollicité dés le début de l’activation de
la cellule de crise (TIM221-11-7)

(28) La création de cette division illustre ainsi pleinement la capacité de la France à


adapter son système de forces pour une durée illimitée au sein des structures de
commandement internationales (TIM221-11-39)

Nous avons examiné jusqu’à présent des actions de créer des troupes. Dans ce qui suit,
nous décrirons les actions relatives à l’emploi des personnes dans la hiérarchie au moyen de
l’affectation des militaires individuels ou collectifs dans les différentes unités activées, selon
leurs types d’armes ou de spécialités.

3.2. <Affectation>

Nous étudions ici la classe d’<affectation>.

187
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

Cette action se définit par le mode de gestion par compétences du personnel ou d’une
unité qui est affecté dans une autre formation, comme tout fonctionnaire dans sa carrière.

Cette classe qui comprend des noms comme affectation, contrôle opérationnel,
détachement, rattachement se caractérise d’abord par sa propre syntaxe, en figurant
conformément au schéma d’arguments suivant :

N0<hum> Vsup Dét Npréd de N1 <hum (col> Prép N2<hum col>

Ce schéma d’argument exige les trois arguments agentifs de nature du trait du type
[humain], plus précisément <humain (collectif)> pour les N1 et N2. De plus, si nous
considérons l’actualisation des noms de cette classe, nous observons, dans une construction
standard, la combinaison avec des verbes supports de base effectuer, procéder à, réaliser
d’une part :

(29) Maréchal des logis en 2007, il effectue un détachement au sein de l’aviation légère
de l’armée de Terre des opérations spéciales pour y être adjoint (TIM260-14-15-7)

(30) Un renforcement significatif de la place des femmes de l’encadrement de Saint-Cyr


va être réalisé par l’affectation de femmes aux postes de commandant d’unité (TIM254-14-
19)

D’autre part, avec les verbes supports de voix passive avoir, recevoir dans la
construction converse nous avons :

(31) En 2011, le 17ème GA entrant en base de défense de Cazaux, verra ses effectifs
permanents s’accroître et aura un rattachement avec les pelotons de soutien
cynotechnique de Souges et Sissonne (ArtMag7-12-52)

188
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

(32) Les militaires du rang reçoivent en règle générale une affectation au 1er juillet afin
de respecter le dispositif de notation par rapport aux officiers et aux sous-officiers qui
sont affectés au 1er août (TIM271-16-31)

Dans cette restructuration, nous pouvons ajouter un autre argument facultatif qui
présente le type d’emploi dans l’organisme affecté, à l’aide de plusieurs connecteurs comme,
en qualité de, en tant que :

(33) Le sergent-chef Mark est depuis 2011 au 92ème régiment d’infanterie année de son
affectation en tant que chef de groupe de la 1ère compagnie (TIM243-13-48)

(34) Le chef de bataillon Le Roux a reçu une affectation au Supreme Headquarters of


Allied Powers in Europe (SHAPE) comme instructeur à l’Ecole Militaire de
spécialisation de l’outre-mer et de l’étranger (CESAT35-14-49)

(35) Ancien élève de l’ENS-Ulm, Monsieur Martin MOTTE est maître de conférences de
l’Université de Paris IV-Sorbonne en détachement aux Ecoles militaires de Saint Cyr-
Coëtquidan en qualité d’enseignant d’histoire (CESAT26-11-11)

Puis, qu’ils peuvent avoir une interprétation d’état, au moyen des verbes supports
neutres et de différentes natures aspectuelles comme être en / sous, être sous réserve de, être
placé sous, rester / garder Prép d’une part :

(36) Le Lieutenant Yohann, est en détachement avec l’UIISC n°1 de Nogent-le-Rotrou


dans les zones ravagées par le tsunami (TIM252-14-12)

(37) Pour cette mission intérieure de grande envergure, les capacités terrestres déployées
dans la zone, en soutien des forces de sécurité intérieure, restent sous le contrôle
opérationnel de l’officier général de zone de défense et de sécurité ouest (TIM256-14-23)

(38) La NATO School Oberammergau (NSO) est placée sous le contrôle opérationnel du
commandant suprême des forces alliées en Europe (TIM259-14-10)

189
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

Et, à propos de leurs prédicats appropriés, ils se combinent premièrement avec des
verbes traduisant la détermination dans le cadre de la relation hiérarchique par l’autorité ou
par le commandement comme définir, fixer, préciser :

(39) Le 1er RI de Sarrebourg a défini son rattachement à la BFA. L’armée de Terre a fait
glisser frontière à l’autre les fantassins français de la brigade (TIM259-14-24)

(40) L’affectation d’un militaire, pour une durée limitée, en application de l’article
L.4138-2 du code de la défense est fixée par arrêté du ministre de la défense, ou le
ministre de l’intérieur pour les militaires de la gendarmerie nationale (TTA150-14-1-105)

(41) La direction des ressources humaines du ministère de la défense a précisé que le


rattachement des antennes et des détachements de ces formations sera confié aux
commissions d’avancement ouvrières de la base de Défense (TIM225-11-34)

D’autre part, ils apparaissent avec des verbes désignant le changement, le transfert et
la suppression d’une relation de commandement, de façon temporaire ou permanente (confier
à, déléguer à, transférer à, par) :

(42) Pour le lieutenant-colonel Michèle Szmytka, dernier chef de corps du bureau central
d’archives administratives militaires (BCAAM), c’est une chance que le rattachement du
BCAAM soit confié au Service Historique des Armées (TIM225-11-38)

(43) Le contrôle opérationnel (OPCON) fut attribué en début de campagne au SACEUR


et fut ensuite délégué au Com CJTF (Combined Joint Task Force) tandis que le
commandement tactique était donné au CM TF 473 (RefTact29-14-89)

(44) L’EATC (European Air Transport Command) est un commandement multinational


qui met en œuvre une flotte de vecteurs de transport aérien et de ravitaillement en vol
transférée sous Contrôle Opérationnel par les nations participantes (ProIntEng15-36)

190
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

Enfin, ils ont des adjectifs, appropriés traduisant la durée et les particularités de cette
action, par exemple :

Durée : permanent, provisoire, temporaire

Particularité : général, spécifique

Nous avons observé ci-dessus les actions de l’affectation dans le cadre du changement
de la relation du commandement. Voyons à présent les actions des troupes au stationnement
des lieux de diverses natures.

3.3. <Stationnement>

Par définition, la classe de <stationnement> se définit par « l’installation des troupes


en plein air ou dans un bâtiment construit pour une durée illimitée » (TTA 150, titre 5).

Autrement dit, la troupe prépare et attend sur place en sécurité dans le cadre du repos
et du rassemblement, temporairement ou longuement, en vue d’une progression et de
l’entraînement militaire à venir. Il s’effectue donc, soit dans un lieu improvisé sur le terrain,
en camp, (en plein air, sous la tente ou dans les abris), soit dans des bâtiments civils
abandonnés ou utilisés à des fins d’exercice, ou militaire (maison, bunker, position)55.

Cette classe qui regroupe des noms comme bivouac (zone de bivouac, bivouac
tactique), campement, campement de stationnement, cantonnement (vieilli, rarement utilisé),
casernement, PC régimentaire, ferme, stationnement56, se caractérise d’abord par son propre
schéma d’arguments :

No<hum> Vsup Dét Npréd Prép N1<loc>


__________________________________________________________________________
55
Au sein du TTA 150 (Titre 5 Service en campagne page 50), ces actions constituent différents modes de
stationnement officiels et définis ainsi :
La troupe est au cantonnement lorsqu’elle occupe un ensemble de bâtiments (civils ou militaires) ;
La troupe est au bivouac lorsqu’elle est installée en plein air, sous la tente ou dans des abris improvisés ;
La troupe est au cantonnement-bivouac lorsqu’une partie seulement des effectif cantonne tandis que l’autre
bivouaque à proximité.
Les cadres stationnent toujours dans les mêmes conditions que leur unité, à l’endroit où ils peuvent exercer leur
commandement avec le plus d’efficacité.
56
Ces prédicats peuvent désigner en même temps le lieu où la troupe est installée (choix du cantonnement,
reconnaissance d’un bivouac), synonyme de camp et quartier, et le lieu de stationnement de la troupe.

191
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

Dont nous observons deux arguments du trait du type [humain] et [locatif], le dernier
étant accompagné d’une préposition locative à, dans, en, prés de, sous, sur, vers etc.

Les noms se combinent en particulier avec des verbes supports appropriés comme
déplacer, installer, monter, qui portent sur l’installation des unités en stationnement
provisoire ou en logement de longue durée et diverses actions :

(45) Arrivés sur zone, le bivouac a été sommairement installé et nous sommes partis en
mission (TIM261-15-12)

(46) Le personnel du groupement tactique « désert Ouest » monte un bivouac pendant


l’opération PIANA (TIM260-14/15-27)

(47) Trois jours pour percevoir les munitions de 155 mm, s’acclimater, monter le bivouac
et prendre les ordres ne sont pas de trop avant le départ à l’opération DORO3 dans la
région d’INZEKOUAN (ArtMag7-13-18)

Et, si les noms sont employés comme le locatif par métonymie, comme nous l’avons
dit plus haut, ils sont susceptibles d’apparaître avec des verbes de séjour (arrivée/départ), à
savoir, abriter, être à (en), coucher à (en), démonter, détruire, dormir à (en), rallier,
rejoindre, servir, utiliser :

(48) Octobre 1983 à Beyouth : l’immeuble Drakkar, cantonnement qui abrite une
compagnie du 1er RCP, s’effondre sur ses occupants suite à un attentat (DOCT15-8-10)

(49) A la lueur du fanal un soldat veille tandis que ses camarades s’endorment. Au petit
matin, le bivouac est rapidement démonté (TIM262-15-42)

(50) C’est au tour des militaires de rejoindre le dégrad, après avoir détruit leur
campement (TIM245-13-31)

(51) Côte d’Ivoire, le 6 novembre 2004, un Sukoi 25 effectue deux passages à basse
altitude au-dessus de l’école Descartes de BOUAKE, qui sert de cantonnement au TC2 du
régiment d’infanterie chars de marine (DOCT15-8-21)

192
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

(52) Les forces de sécurité afghanes sont en stationnement prolongé au sein de zones
habitées, sous bulle sécuritaire (DT20-10-63)

(53) Pour leur dernière nuit au Centre d’aguerrissement outre-mer et étranger, les deux
sections dorment en bivouac tactique sous la pluie (TIM247-13-43)

(54) Les véhicules rejoignent la zone de rassemblement et dans la nuit les passagers du
bateau transportant le personnel débarquent et rallient le bivouac sous une pluie battante
(ArtMag7-14-49)

(55) L’état-major de force a rejoint ce cantonnement début juin, imité par les forces
spéciales et autres troupes stationnées pendant un certain temps sur le camp provisoire de
l’Office national de développement rural situé en ville (TIM197-8-25)

(56) Il est fréquent que le Haut commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés
(UNHCR) utilise les cantonnements des forces d’interposition pour stocker ses vivres
(TTA150-14-5-80)

Enfin, ils ont des adjectifs et des noms appropriés marquant la nature et le temps de
stationnement comme improvisé, de fortune, de secours, quotidien, matinal, sommaire,
enneigé.

Les actions de stationnement que nous venons d’exposer sont liées tactiquement à
celles des déploiements que nous allons voir, en prenant compte de la sécurité dans la phase
de la préparation au combat.

3.4. <Déploiement>

Nous étudions maintenant les actions de la classe <déploiement> qui est définie par le
TTA106 (2013 : 195) comme « le dispositif pris par une unité en vue de son action immédiate
ou ultérieure ». Les actions de la classe <déploiement> qui regroupent des noms comme
déploiement (zone de déploiement, redéploiement), disposition, échelonnement sont d’abord
caractérisées par leur schéma d’argument :

N0<hum> Vsup Dét Npréd de N1<hum col> Prép N2<loc<

193
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

Pour lequel nous observons différentes prépositions mono- ou poly-lexicales


précédées du locatif N2, par exemple à, à proximité de, autour de, dans, dans la profondeur
de, en, prés de, sur, sur l’axe de, etc. :

(57) Les réserves tactiques sont des éléments de manœuvre tenu à la disposition du
commandement lui permettant d’influer sur le déroulement du combat (FT2-8-47)

(58) L’action terrestre, autant psychologique que matérielle, exige d’inscrire dans la
durée le déploiement au plus prés de la Force (FT2-8-19)

(59) L’artillerie doit en premier lieu réduire la réactivité des unités de l’adversaire en
influant sur l’échelonnement autour de son objectif avant même l’ouverture du feu (DT25-
12-46)

1) En ce qui concerne l’actualisation par des verbes supports, tout comme d’autres
classes d’action, les noms de cette classe sont compatibles avec des verbes comme effectuer,
exécuter, réaliser :

(60) La section de reconnaissance régimentaire rejoint le PC section. Le chef de


patrouille envoie ses deux quads effectuer des « coups de sonde » pour fouiller la zone.
Prés de 500 km par jour sont effectués pour chaque déploiement (TIM218-10-26)

(61) Il faut à tout prix empêcher l’ennemi de vaincre en l’empêchant d’exécuter les
dispositions qu’il a prévues (InfSac22)

(62) La 3ème batterie du 1er régiment d’artillerie de marine a réalisé des exercices de
déploiement dans le but d’instruire des chefs de sections étrangers aux procédures de
demande de tir (ArtMag7-12-26)

2) Les noms de cette classe peuvent être caractérisés plus particulièrement par leurs
prédicats appropriés portant sur la détermination, l’articulation et le changement de la
disposition.

194
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

Premièrement, le commandant ou le commandement doit bien déterminer le dispositif


pris par des troupes terrestres, avant le mouvement, comme la mission, le règlement, le temps
et le terrain, etc. (adopter, définir, déterminer, fixer) :

(63) Sur notre frontière du Sud-Est, on adopte des dispositions nouvelles proposées par le
général Berge, commandant éventuel de l’armée des Alpes (ArmFrGrGue1-2-40)

(64) Depuis le 18 avril 2009, la directive du dispositif du soutien psychologique en zone


de combat définit également le déploiement de façon permanente d’un psychologue de la
Cellule d’intervention et de soutien psychologique de l’armée de Terre en Afghanistan
(TIM212-10-36)

(65) Dans les principes d’exécution de la mission, user, ralentir et détruire par une action
décentraliser et surtout déterminer l’échelonnement de l’ennemi, à savoir le soutien, les
appuis et le 2ème échelon (Inf223-1-80)

(66) Tout commandant en opérations portera toujours l’absolue responsabilité de remplir


sa mission après avoir acquis la certitude de fixer des dispositions nécessaires à toute
action militaire (DT20-10-3)

3) En plus de cette détermination, le déploiement des troupes doit être bien articulé,
prévu et précisé avant l’exécution (adapter, engager, coordonner, planifier, valider) :

(67) Les unités de maintenance accompagnent la manœuvre en fonction du besoin


opérationnel. Leur déploiement est donc adapté au cadre d’engagement de la force
(TIM213-10-36)

(68) Au sein d’une force amphibie, le commandant opérationnel planifie l’engagement et


le déploiement des moyens qui lui sont affectés pour réaliser la mission donnée (MagInf26-
11-53)

(69) Les deux exercices menés avec le Groupe AéroNaval ont permis de valider le
déploiement de la Liaison 16 dans sa composante terrestre au niveau des forces
françaises stationnées à Djibouti (ArtMag7-14-13)

195
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

Enfin, pour ces noms, ils ont des objectifs et des noms appropriés portant sur le
terrain, la durée et les caractéristiques, comme :

Terrain : en profondeur, grand, linéaire, suffisant, léger

Durée : de longue (courte) durée, permanent, progressif, provisoire, rapide, simultané

Caractéristiques : logistique, opérationnel, particulier, rapide, systématique, tactique

Nous avons décrit jusqu’à maintenant les actions caractérisant la constitution d’une
composante terrestre au sein de l’armée de Terre. Voyons à présent les actions des militaires
sur leur lieu de travail, dans le cadre de la préparation au combat et du maintien des capacités
opérationnelles.

4. Les actions dans l’enceinte militaire

Nous nous concentrons ici sur les actions des militaires effectuées dans le cadre de la
vie de la caserne en préparation au combat, comme par exemple l’entraînement, l’inspection
des capacités tactiques et l’approvisionnement des équipements nécessaires.

4.1. <Entraînement>

Nous décrirons à présent les actions de la classe d’<entraînement>. Sur le plan


historique de la guerre, nous tirons la leçon que l’entraînement militaire comme le combat
réel permet la préparation complète de la guerre, en vue d’obtenir la victoire. D’où les devises
suivantes aussi bien au sein de l’armée que dans les établissements militaires :

« Train hard, fight easy » (= « entraînement difficile, guerre facile » [armée


britannique])

« Ils s’instruisent pour vaincre » (devise de l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr)

Pour cette raison, les militaires doivent développer les capacités opérationnelles et
tactiques, dès le temps de paix, pour remplir les missions données, par le biais de
l’entraînement individuel (tir et maniement de l’arme individuelle, initiation au combat) et
collectif (offensive ou défense de l’unité, embuscade, patrouille) au sein des unités
d’appartenance.

196
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

Le TTA 106 (page 228) définit l’entrainement comme « le processus pédagogique


destiné à faire acquérir à un ensemble de personnes les capacités opérationnelles
correspondant au niveau considéré (unité, force, ensemble interarmées, état-major… ». De
plus il mentionne aussi l’entraînement opérationnel qui est un « entraînement destiné à créer,
à conserver ou à améliorer le degré de préparation opérationnelle d’unités ou d’individus »57.

Comme nous allons le voir, les notions d’entraînement, exercice, formation…sont


étroitement liées : « au-delà des objectifs d’entraînement, un exercice OTAN sert aussi à
améliorer l’expérience par la mise en pratique de la formation reçue mais également à tester et
à valider tous les aspects inhérents aux opérations de l’OTAN, les procédures, les concepts,
l’interopérabilité et enfin la tactique » (Général de division JF BERGER, RefTact29-14-81)

A partir de ce contenu sémantique, nous avons donc regroupé les noms de cette classe
comme entraînement (et auto-entraînement), exercice, formation58,(préformation) instruction,
stage. Ils sont d’abord caractérisés par leur propre syntaxe conformément au schéma
d’argument suivant :

N0<hum (col> Vsup Dét Npréd de N1 <act, Mvt, technique>

___________________________________________________________________________
57
Le cycle opérationnel à 5 temps établit un aménagement du rythme opérationnel, permettant à la fois d'améliorer les
conditions générales d'entraînement en redonnant du temps aux unités et une respiration aux militaires et à leur famille en
espaçant les projections. Il s'agit d'un parcours progressif de l'entraînement séquencé en 5 périodes de 4 à 6 mois chacune,
jusqu'à l'engagement opérationnel des régiments.
Temps n° 1 – Préparation de base. Instruction en garnison jusqu'au niveau section (préparation opérationnelle
décentralisée : POD) et équivalent Vigipirate, partenariat écoles.
Temps n° 2 – Préparation collective. Instruction et entrainement dans les centres nationaux, niveaux section, compagnie et
supérieur. Grands exercices.
Temps n° 3 – Mise en condition avant projection. Préparation spécifique à l'engagement prévu.
Temps n° 4 – Projection. Engagement en opération extérieure.
Temps n° 5 – Remise en condition. Retour d'expérience
58
Dans la terminologie militaire, le substantif formation est très utilisé en tant qu’unité d’appartenance du militaire,
l’appellation d’un centre de formation et d’un niveau d’enseignement militaire :
• Même si cette filière fait partie du domaine combat de l’infanterie, la formation des sous-officiers
cytotechniciens est désormais dispensée pour des raisons pratiques au 17ème groupe d’artillerie
(TIM197-8-38)
• La commission armée-jeunesse récompense du prix éponyme les formations militaires qui ont initié et
mené, en partenariat avec des jeunes ou une organisation civile chargée de la jeunesse, une action
originale (TIM298-8-48)
• Le 25 septembre, le Centre de formation franco-allemand du Personnel techino-logistique Tigre,
célèbrera le 5ème anniversaire de sa mise en service (TIM197-8-49)

197
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

Concernant l’actualisation par des verbes supports, ensuite, les noms de cette classe se
combinent adéquatement avec des verbes supports appropriés conduire, effectuer, mener,
pratiquer, réaliser dans la construction standard :

(70) Du 22 au 28 février, la « Force Commander Reserve » de la FINUL a conduit un


exercice de tir en mer dans la région de Naqoura au Sud du Liban (TIM263-15-18)

(71) Le rugby club de l’armée de Terre et celui de la Marine nationale ont effectué un
stage d’entraînement à l’école nationale des sous-officiers d’active (TIM280-16-19)

(72) Le 31ème RG et l’ALAT ont mené un exercice avec trois scénarii inspirés de situations
concrètes rencontrées en opération extérieure (TIM284-17-13)

(73) S’appuyant sur des infrastructures qui ont été un modèle de référence, la
Bundeswehr doit cependant les faire évoluer pour pratiquer un entraînement toujours
plus réaliste (MagInf27-12-33)

(74) Pour la commémoration du débarquement du 6 juin 1944 en Normandie, une


cinquantaine de militaires parachutistes français ont réalisé un exercice de saut en
parachute à quelques kilomètres de la capitale (TIM286-17-13)

Puis ils peuvent également apparaître dans la construction converse à l’aide de verbes
supports passifs bénéficier de, recevoir, subir, suivre :

(75) Le 3ème Régiment d’artillerie de marine stationné sur le camp de Canjuers considéré
comme le plus grand camp d’entraînement d’Europe occidentale, bénéficie d’un
entraînement remarquable (Agda14-12)

(76) Etudiants, ouvriers, coiffeurs ou cadres, quel que soit leur statut dans le monde civil,
ils se sont engagés dans la réserve opérationnelle. Agés d’au moins 17 ans, ils reçoivent
une formation et un entraînement spécifique afin d’être employés par l’armée de Terre
(TIM283-17-32)

(77) Les hussards suivent des formations d’adaptation complémentaires qualifiantes


Milan et pilote de véhicule blindé léger (TIM280-16-39)

198
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

(78) Après trois ans de service au 126ème régiment d’infanterie, le caporal Hautier a
décidé de suivre le stage de «recherche aéroportée action spécialisée » pour intégrer les
forces spéciales (TIM197-8-28)

Considérons à présent leurs prédicats appropriés. Premièrement, au début de


l’entraînement, les responsables du bureau opération instruction (moniteur, instructeur,
formateur) planifient l’activité (encadrer, monter, organiser, orienter, préparer,) d’une part :

(79) Des cadres de l’école nationale des sous-officiers d’active se sont déplacés dans les
DOM-COM pour encadrer des stages de formation d’adaptation sous-officiers de réserve
et de formation initiale d’encadrement (TIM287-17-16)

(80) Sur le camp de Valdahon, une section du régiment de marche du Tchad a monté un
exercice de franchissement avec l’appui du 13ème régiment du génie (TIM280-16-12)

(81) Du 23 février au 6 mars, le 93ème régiment d’artillerie de montagne a organisé un


exercice hivernal de coordination des appuis feux et des guidages aériens dans la région
de Valloire (TIM264-15-10)

(82) L’espace urbain est particulièrement exigeant pour le déploiement et l’action des
forces, en particulier du fait de l’imbrication de la population. Cette prise de conscience a
orienté l’entraînement de l’infanterie et confirmé sa place dans le combat et l’action en
zone urbaine (MagInf27-12-14)

(83) Le directeur de l’exercice prépare déjà les premiers débriefings de l’exercice


(TIM264-15-39)

D’autre part, le responsable de l’entraînement doit s’assurer de leur préparation


(assurer, fournir, offrir) :

(84) Les écoles militaires de Saumur et le 1er régiment de chasseurs d’Afrique disposeront
toujours de simulateurs Jaguar et dynamiques (pilote, équipage) pour assurer la
formation initiale des cavaliers (TIM284-17-83)

199
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

(85) Le lieutenant-colonel Thibaut, commandant la Task Force en Irak, affirme qu’il a le


souci permanent de fournir aux irakiens la meilleure instruction possible qui conditionne
leur survie au combat (TIM281-17-38)

(86) Au sein des unités, de nombreux moyens sont déployés avec différents parcours
(parcours d’obstacles, d’audace, parcours naturels valorisé) offrant une -formation
progressive en matière d’aguerrissement (TIM287-17-39)

Deuxièmement, au niveau de son exécution, pour remplir la mission assumée au sein


de l’échelon hiérarchique, l’unité où l’individu effectue ou participe à leur entraînement
(assister à, participer à) :

(87) Au sein de l’escadron de reconnaissance le soldat de 1ère classe Thibaut assistera à


l’exercice Feldberg en tant que cavalier porté (TIM280-16-39)

(88) Du 24 au 31 janvier, la section d’appui mortier du 35ème régiment d’infanterie a


participé à l’exercice Lomo nord, au sud de la République de Côte d’Ivoire (TIM262-15-18)

Troisièmement, par ces entraînements de diverses natures, les militaires suivant la


formation sont capables d’accéder avec succès au niveau tactique nécessaire (acquérir [des
compétences], compléter, réussir) :

(89) Les officiers et les sous-officiers français et étrangers acquièrent à l’école


d’artillerie une formation initiale « aguerrissante » qui leur permet d’exercer dés leur
arrivée en unité un premier emploi immédiatement opérationnel (Agda14-6)

(90) Les parachutistes ivoiriens ont fait un stage d’aguerrissement, dirigé par un
détachement du 43ème bataillon d’infanterie de marine, où ils ont complété leur formation
avec des parcours nautique et sauvetage au combat (TIM292-18-17)

(91) Le sergent Mikaël, soucieux de progresser dans l’institution, pense à intégrer un


parcours d’instructeur commando. Pour cela il réussira le stage de moniteur commando
de niveau 2 (TIM284-17-47)

200
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

Quatrièmement, en tant qu’organisateur (ou contrôleur) de l’entraînement, les


responsables de la formation contrôle de façon rigoureuse (contrôler, finaliser, superviser) :

(92) Le 17ème groupe d’artillerie dispense des stages de formations officiers et sous-
officiers aux tirs au canon de 20 mm sur affût 53T2 et VAB T20/13 et contrôle les
exercices de tirs aériens de l’ensemble des formations de l’armée de Terre (Agda14-16)

(93) La mise en condition finale conduite par le 6ème régiment du matériel a permis à 530
soldats du bataillon logistique « Jura, dans les pas du général Lecourbe » de finaliser
leur entraînement avant leur projection au Mali (TIM281-17-18)

(94) Dans la salle principale, la zone d’état-major, l’état-major interarmées, le


« commanding Amphibious Tactic Group » (Commandement du Groupe Amphibie), dirige
l’opération (TIM285-17-41)

(95) Le capitaine Ernest, chef du groupement aéromobile, supervise l’organisation du


raid nocturne : « faire manœuvrer plusieurs hélicoptères simultanément à partir d’un
bateau de nuit nécessite une organisation sans faille (TIM276-16-41)

Cinquièmement, à la fin des entraînements de diverses natures, leurs processus et


résultats font l’objet de l’évaluation systématique (évaluer) :

(96) Le but de cet entraînement était d’évaluer 90 internes de médecine générale et


hospitalière, en 6ème année de formation initiale (TIM250-13/14-12)

(97) Les Forces armées maliennes avaient pour mission de reconnaître ces axes,
contrôler la zone notamment grâce aux fouilles, d’aller à la rencontre de la population
pour évaluer la situation dans la zone (TIM250-13/14-23)

(98) En 2013, la Section Technique de l’Armée de Terre (STAT) a réalisé une évaluation
technico-opérationnelle du Bull Terrier (TIM255-14-9)

(99) « Au final, chaque soldat libanais participant à un entraînement conjoint fait l’objet
d’une évaluation qui est transmise à son unité » (TIM257-14-29)

201
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

Enfin, ces prédicats nominaux ont des adjectifs appropriés de divers types :

Actants : amphibie, blindé, commando, interarmées, militaire, (multi)national,


parachutiste

Temps : annuel, quotidien, régulier

Caractéristiques : aéroporté, complémentaire, élémentaire, individuel / collectif (en


équipe), initial, intensif, opérationnel, particulier, physique, progressif / continu, rigoureux,
spécialisé, spécifique, sportif, tactique, technique

Nous avons élaboré ci-dessus la description détaillée des actions de l’<entraînement>


qui sont menées pour développer les capacités opérationnelles et tactiques. Voyons à présent
les actions de l’<inspection> qui ont pour but de les contrôler ou de les apprécier.

4.2. <Inspection>

Les actions de l’<inspection> que nous allons étudier ici sont caractérisées
sémantiquement par « l’examen attentif par l’officier supérieur ou l’autorité militaire dans le
but de contrôler et d’apprécier la préparation d’une unité militaire et son aptitude à remplir ses
missions » (TTA 106). Plus précisément au sein de l’armée de Terre, en vue de l’engagement
immédiat au combat, ces actions obligent les troupes à préparer leurs équipements, armes et
matériels de toute sorte.

Cette classe, qui rassemble des noms comme audit, contrôle, évaluation, examen,
expertise, inspection, revue59 montre ses propriétés configurationnelles dans son schéma
d’arguments tel que :

N0<hum> Vsup Dét Npréd Prép N1 <hum (col), loc matériel, arme,etc.>

Dans lequel plusieurs types de classes sont admis à la place du complément (N1) de
prédicat.

202
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

Avant de passer à la description syntaxique de cette classe, nous présentons d’abord


dans ce schéma argumental la compatibilité entre les prédicats nominaux et le déterminant
complexe une (la) tournée de, comme suit :

(100) Dans une autre aile de la zone, une équipe médicale réalise une tournée
quotidienne auprès des patients (TIM266-15-28)

(101) L’amiral Guillaud, chef d’état-major des armées, a effectué une tournée au Sahel,
se rendant au Mali, au Niger et au Tchad (AA384-13-19)

(102) Cette tournée des garnisons se poursuivra aux 3ème et 8ème régiment de
parachutistes d’infanterie de marine (AA384-13-46)

(103) La 2ème compagnie du 110ème régiment d’infanterie est implantée aux abords de la
ville depuis 4 mois. Une mission essentielle : les tournées de présence. Cela se passe par
les contacts avec la population, le recueil d’informations et la dissuasion des coupeurs de
route (TIM203-09-21)

Ensuite, pour l’actualisation, les prédicats nominaux de cette classe s’emploient avec
les verbes assurer, effectuer, mener, passer, participer à, comme verbes supports appropriés :

(104) L’atelier NTI1 assure le contrôle et la réparation des voiles des parapentes et des
parachutes de secours (TIM287-17-43)

(105) À la radio, de nouveaux ordres tombent : « à tous les enfants de 10, reprise de la
progression. Direction Ber, vous effectuez un contrôle de tous les pick-up armés »
(TIM273-16-26)

(106) Cinq militaires du 1er RHP ont été équipés, avec différents parachutes et
armements. Ils ont dix minutes pour effectuer une inspection complète et repérer les
erreurs (TIM235-12-51)
__________________________________________________________________________
59
Ce terme désigne également « la cérémonie militaire au cours de laquelle les troupes immobiles ou défilants
sont présentées à un officier supérieur ou général ». Il est synonyme de parade, défilé ou prise d’arme (Grand
Robert 2005) : revue du 14 juillet.

203
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

(107) En mars, notre nouveau chef d’état-major des armées a effectué une inspection sur
le camp de Canjuers, centrée sur la préparation opérationnelle (TIM213-10-10)

(108) Le Commandement de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre prestataire de services


pour l’armée de Terre, mène actuellement des audits internes prenant en compte ces
exigences et visant à la certification pour le 1er janvier 2007 des organismes de la
circulation placés sous son autorité (RevAlat5-3)

(109) Les sous-officiers spécialistes des unités élémentaires participent aux revues de
matériels et en exploitent les résultats (TTA150/14-2-25)

(110) Chaque militaire apporte deux tenues de défilé. Après de longues heures de
repassage, le chef de corps passera en revue chacun des hommes et femmes de la
compagnie. Chaque détail est scruté car les uniformes doivent être parfaits (TIM287-17-46)

(111) Le bonheur d’être chef se mesure au regard des subordonnés qu’il commande, qu’il
croise ou passe en revue (TIM297-17/18-3)

Puis ils peuvent figurer dans la construction converse, dans ce cas, ils sont actualisés
par des verbes supports passifs comme faire l’objet de, subir, bénéficier de, charger de,
procéder à, d’une part :

(112) Du 6 au 9 novembre, le centre d’entraînement au combat - 1er bataillon de


chasseurs (CENTAC - 1er BC) basé à Mailly-le-camp (Aube) - a accueilli des militaires
néérlandais. Ils y ont bénéficié de l’expertise française en matière de coordination des
appuis feux aériens (TIM290-17/18-16)

(113) Un chef de groupe des Troupes Aéroportées (TAP) est, avant tout, chargé de
l’inspection de son groupe de saut (TIM235-12-51)

(114) Chacun fait l’objet d’un contrôle par les forces armées maliennes avant d’être
autorisé à poursuivre sa route vers le marché (TIM283-17-28)

204
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

(115) Au titre des accords internationaux de maîtrise des armements (MDA) signés par la
France, le 12e régiment de cuirassiers (12e RC) a fait l’objet d’une inspection de ses
équipements, le mardi 20 août 2013 (TIM248-13-11)

(116) Le chef d’état-major de l’armée de Terre a décidé de procéder lui-même à l’examen


des recours formulés par les officiers de l’armée de Terre contre l’Indice Relatif
Interarmées [qui est une donnée relative à l’avancement] (TIM252-14-32)

(117) Le premier engin de débarquement amphibie rapide, livré le 24 novembre 2011, par
le constructeur CNIM et le chantier naval à la Direction générale de l’armement subit
désormais des évaluations opérationnelles (AA367-12-41)

(118) Un soldat arrivé en évacuation médicale subit un examen clinique complet. Il est
pris en charge par un médecin militaire projetable à tout moment sur un théâtre
d’opération (AA376-12-12)

D’autre part, et notamment dans le cas des noms, ils peuvent faire appel au verbe
support approprié passer. D’ailleurs, les prédicats nominaux contrôle, examen, inspection,
évaluation, test…et revue, peuvent figurer dans la construction converse à l’aide des verbes
supports passifs cités. Mais le nom revue se combine aussi avec le verbe passer suivi de la
préposition en, mais il a le sens contraire de nature active comme on l’a vu plus haut

Nous avons aussi les exemples suivants :

(119) Après avoir reçu des mains du colonel Poitou l’insigne du régiment, son altesse
royale la princesse Caroline a passé les troupes en revue aux côtés du chef de corps
descendant (TIM237-12-6)

(120) Le 24 juin, les troupes du 110ème régiment d’infanterie de Donaueschingen ont été
passées en revue une dernière fois par leur chef de corps, au cours de la cérémonie
organisée pour la dissolution de cette unité (TIM257-14-7)

(121) Le chef d’état-major de l’armée de Terre passe le module de détection Guépard en


revue (ArtiMag1/09-16)

205
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

Dans ces exemples, nous constatons que le COD du prédicat passer en revue peut s’exprimer
aussi de deux façons :

• Le 14 juillet le président de la République passe les troupes en revue (TIM287-


17-29)

• Le 14 juillet le président de la République passe en revue les troupes


Nous avons avec le verbe passer les exemples suivants :

(122) Afin d’exploiter au mieux ces compétences variées, il est indispensable de cultiver
nos savoirs tout au long de cette carrière : chaque année, quel que soit le niveau de
qualification, tous les plongeurs sauveteurs passent un contrôle éliminatoire (AA418-17-32)

(123) L’unité envoya deux pièces pendant quatre semaines au 1/11 régiment de
cuirassiers afin de passer le certificat technique élémentaire « canon de 20’’ (ArtiMag6/09-
41)

(124) En Afghanistan, l’officier de guidage Terre rejoint la cellule 3ème dimension où des
instructeurs américains vérifieront en théorie ses qualifications. Il pourra y assimiler les
dernières évolutions de théâtre avant de passer un test global (ArtiMag12-20)

(125) Chef de la section de commandement d’unité, l’adjudant d’unité, commande les


services et les travaux d’intérêt général dans l’unité et passe l’inspection du personnel
commandé de service (TTA150/14-2-23)

(126) Du 23 au 25 janvier, une trentaine de lieutenants de la division d’application de


l’école du génie ont passé des évaluations opérationnelles (TIM282-17-12)

Et ils sont en mesure d’apparaître dans une autre restructuration, plus particulièrement
dans la construction évènementielle par la thématisation de ces noms à la place du sujet, à
l’aide d’un verbe support avoir lieu, débuter, se dérouler :

(127) Les missions du lendemain, au nombre de trois, ont dû avoir lieu dans une autre
zone que celle de la veille, préalablement repérée par les GAZELLE, du fait des nuisances
sonores des hélicoptères (ArtMag11-7)

206
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

(128) Le but était de mettre en œuvre la chaîne ATLAS canon afin d’effectuer un réglage
précis des tirs sur les objectifs désignés. Les tirs ont débuté en milieu de matinée
(ArtMag1/9-41)

(129) L’exercice Emerald Move (ERMO 16) s’est déroulé du 1er au 9 octobre, au large de
la Sardaigne. Son but : améliorer l’interopérabilité entre les nations de l’Initiative
amphibie européenne (IAE) participante tout en confortant la capacité amphibie française
(TIM280-16/17-42)

En outre, considérant les prédicats appropriés à l’<inspection>, les noms de cette


classe prennent des prédicats appropriés être soumis à impliquant le fait que l’individu, la
troupe ou leurs équipements sont conformes à l’inspection contrôlée par le commandant ou le
commandement supérieur :

(130) Chaque semaine le camp de Warehouse est ravitaillé en gazole. Les camions-
citernes sont soumis à un contrôle poussé en raison de la sensibilité de leur cargaison
(TIM240-12/13-44)

(131) « Nous faisons partie de la compagnie de commandement et de logistique »,


explique l’adjudant Brun, de la cellule diagnostic. « Nous sommes, comme tout le monde,
soumis aux évaluations annuelles spécifiques montagne, et nous profitons de tous les
moments pour bien nous entraîner », poursuit-il (TIM225-11-11)

(132) Les futurs chefs de section ont été soumis à des séances de tir, tests sportifs,
marches tactiques, séances d’aguerrissement…L’objectif des tests est d’évaluer les futurs
chefs de section et d’établir un classement (TIM282-17-12)

(133) Agés de 10 mois à 2 ans et demi, les jeunes bergers (allemands) sont d’abord
soumis à une batterie de tests. « Personnalité de l’animal, morphologie, capacités
olfactives, condition sanitaire et prédispositions pour le mordant », sont étudiés avec
attention, liste l’adjudant-chef Hervé, acheteur (TIM278-16-41)

207
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

Enfin, les noms de cette classe ont des adjectifs et des noms appropriés à cette classe
portant sur la période, le degré et le moyen, comme suit :

Période : annuel, fréquent, périodique, permanent, ponctuel, quotidien

Degré : approfondi, attentif, complet, détaillé, exhaustif, général, initial, minutieux,


rigoureux, sérieux, spécifique, systématique

Moyen : visuel

Nous avons étudié ci-dessus les actions de l’<inspection> par l’officier ou par
l’autorité militaire. Dans ce qui suit, nous allons voir les actions de l’<approvisionnement>
qui sont considérées comme l’acte obligatoire pour la mise en œuvre de la force de combat.

4.3. <Approvisionnement>

Nous décrirons ici les actions de l’<approvisionnement>. Sont indispensables aux


militaires et aux unités, non seulement les capacités opérationnelles au niveau tactique qui
permettent de gagner le combat, mais aussi le système logistique qui optimise les opérations
durables sur la zone d’opération en leur procurant efficacement des fournitures de toutes
sortes.

En d’autres termes, dès le temps de paix, sur le plan du soutien logistique, l’ensemble
des approvisionnements nécessaires à la consommation d’une collectivité, par exemple armes,
combustibles, effets d’habillement, équipements, munitions, pièces de rechange, vivres, etc.,
exerce une grande influence de façon directe sur la durabilité des actions d’unités et joue un
rôle important dans la conduite du combat et sur le moral.

208
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

Cette classe, qui rassemble des noms comme alimentation, approvisionnement,


distribution, dotation, livraison, rationnement, ravitaillement, réapprovisionnement,
recomplètement, surdotation, se caractérise d’abord par le schéma d’arguments suivant :

N0<humb (col> Vsup Dét Npréd de N1 <hum (col)> en N2 <inc>

Dont l’argument N2 du trait du type [inc] peut être précisé par des classes comme
<arme>, <combustibles>, <munitions>, <effets militaires>, <vivres>, etc.

Ensuite, en ce qui concerne l’actualisation des prédicats nominaux, nous observons


qu’à la voix active (1), ils se combinent naturellement avec des verbes supports standards
comme fournir, disposer de, procéder à :

(134) En matière de ravitaillement sanitaire, la démarche de modernisation du stockage


et de la maintenance des matériels engagée en 2008 se poursuit avec pour objectif
d’offrir des flux efficaces d’approvisionnement en équipements et en produits de santé
(AA395-15-53)

(135) La Force de réaction rapide dispose d’une dotation mixte en véhicules, lesquels
sont aérotransportables, protégés et de véhicules blindés de combat de l’infanterie
(Doct17-09-98)

(2) à la voix passive, ils sont compatibles avec des verbes comme acheminer,
disposer, obtenir, percevoir, planifier, prendre, procéder à, réaliser, recevoir:

(136) L’escadron d’hélicoptères a profité de la présence du 9ème bataillon de soutien


aéromobile de l’armée de Terre pour se faire acheminer l’approvisionnement en
rechanges critiques et la mise en place de matériels demandés (Revalat12-46)

(137) Arrivés sur la zone de bivouac, les sections perçoivent une généreuse dotation en
munitions (TIM280-16/17-36)

209
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

(138) La préparation de la mission est laissée à l’initiative du chef interarmes, qui doit
planifier ses actions et son ravitaillement logistique. Cela permet alors d’évaluer l’unité
quant à son aptitude à conduire en autonome une mission en zone désertique (MagInf31-
13/14-31)

(139) Le peloton Pilatus, intégré à l’escadrille de convoyage du matériel du 9ème bataillon


de soutien aéromobile a fêté ses 20 ans d’existence. Il a procédé à la livraison de matériel
d’approvisionnement aux différentes unités de l’ALAT (TIM239-10)

(140) Le Groupe 4 de l’OTAN réalise le ravitaillement des unités à travers un contact


quotidien avec les représentants de la cellule logistique américaine, l’établissement des
documents tels les ordres pour le bataillon logistique (DOCT08/2-06-52)

Et les noms de cette classe se combinent avec différents types de prédicats appropriés.
Les unités organiques peuvent demander l’approvisionnement par la voie hiérarchique au
niveau logistique, afin que l’unité supérieure puisse approvisionner suffisamment. Dans ce
sens, premièrement, ils sont compatibles avec des verbes comme rétablir d’une part :

(141) Le 6 septembre l’ouragan Irma a balayé les Antilles. Plusieurs unités militaires ont
aussitôt été mobilisées pour secourir et protéger la population mais aussi rétablir
l’alimentation en eau, en électricité et en vivres (TIM288-17-9)

D’autre part, avec les verbes qui traduisent le rôle de sujet agentif volontaire
impliquant le contrôle total sur ces actions, à savoir assurer, avoir en charge, disposer de,
gérer, participer :

(142) Le bataillon logistique assure l’approvisionnement, la maintenance des véhicules,


gère les vivres, les munitions, le carburant, et le soutien en énergie des sites et de la zone
vie du combattant (TIM251-14-51)

(143) Projeté au Mali depuis plusieurs mois, le 503ème régiment du train de Nîmes a en
charge le ravitaillement du train de combat des opérations en cours (TIM252-14-14)

210
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

(144) Le 1er régiment de tirailleurs disposera d’une première livraison de 150 HK 416 F
Standard en juin 2017 (TIM285-17-16)

(145) Tout chef de formation en campagne doit gérer ses dotations avec le souci de ne les
déployer qu’a bon escient sans gaspillage et avec efficacité (TTA150-14/5-10)

(146) La section d’appui mortier organise un périmètre de sécurité et participe à la


distribution de l’aide humanitaire (ArtMag6/09-14)

Enfin, ils ont des adjectifs et des noms appropriés liés à plusieurs propriétés comme :

Période : initial, quotidien, régulier

Moyen : (in)direct, local, massif

Voie : par air

Caractéristique : élémentaire, d’urgence, sanitaire

Nous avons décrit jusqu’à présent les actions effectuées dans la caserne pour le
développement et le maintien des capacités opérationnelles par le biais de <entraînement>,
<inspection>, <approvisionnement>. Ces actions peuvent être directement liées aux actions
de sûreté dans lesquelles la troupe cherche l’ennemi afin d’alerter le commandant avant
l’engagement du combat.

5. Actions de sûreté

Nous examinons ici des actions permettant de trouver des indices sur l’ennemi, d’en
alerter le commandant avant l’opération ou l’engagement, afin de conduire le combat de façon
avantageuse : la surveillance, la patrouille et l’alerte. Ces trois mesures préventives, qui sont
menées dans le cadre de la mission de sûreté60, permettent de réduire notablement les risques
ennemis.
__________________________________________________________________________
60
Les missions de sûreté regroupent « l’ensemble des mesures qui permettent au chef, à tous les échelons, d’être
à l’abri des surprises en lui procurant le temps et l’espace nécessaires à la mise en œuvre efficace de ses
moyens ». Il s’agit donc, pour le commandant d’unité, de « mener des actions à dominante dynamique ou
statique afin de renseigner, et, selon le cas, de combattre ». TTA 106 (2013).

211
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

Malgré l’objectif commun entre ces deux premières, renforcer la sécurité des amis et
renseigner le chef, le concept opérationnel se distingue sémantiquement ainsi : la surveillance
est une action physiquement plus restreinte à un point déterminé avec différents dispositifs de
surveillance, alors que la patrouille désigne une action physiquement plus dynamique en
parcourant une zone donnée.

Nous commençons par les actions de <surveillance>

5.1. <Surveillance>

Nous étudions les actions de surveillance dans le domaine militaire qui sont traduites
par « les actes d’observer les lieux, des personnes ou des objets, pour déceler toute activité de
l’ennemi, dans le but d’alerter et de renseigner le chef » (TTA 150, Titre 6). Il s’agit donc que
ces actions de perception soient menées pour obtenir toutes sortes de renseignements sur
l’ennemi, en faisant appel à tous les moyens de surveillance (visuels, acoustiques,
électroniques et photographiques).

Après avoir précisé le contenu sémantique de la classe <surveillance>, nous avons


regroupé les noms garde, guet, observation, surveillance. Ils sont caractérisés par leur propre
syntaxe dans le schéma d’arguments :
N0<hum> Vsup Dét Npréd Prép N1 <hum, loc, Mvt>

Les deux positions des arguments sont saturées par le sujet humain (N0), qui exerce
l’action de surveillance (sentinelle, garde, factionnaire, guetteur, patrouille, reconnaissance)
et par l’objet de cette action (N1), à savoir le lieu (champ de bataille, position ennemie, zone
d’opération), l’humain qui occupe le lieu (ennemi, unité, adversaire, belligérant) et son
mouvement dans ce lieu (arrivée, marche, mouvement, progression). Dans cette structure,
signalons que les véhicules militaires (char, drone, engin, patrouille, véhicule), qui sont
équipés d’un dispositif de surveillance (chien, radar, caméra, radio), sont acceptés comme le
sujet N0 par métonymie. Dans ce cas, c’est un agent humain qui est le déclencheur du
mouvement du moyen de transport, par exemple :

(147) Le drone de recherche au contact permet de déporter l’observation sans engager


des personnels dans des compartiments de terrain non reconnus (RevAlat8-78)

212
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

(148) Les drones sont devenus un élément incontournable des opérations militaires, pour
préparer une mission et d’assurer une observation en temps réel permettant d’appuyer
par des tirs d’artillerie les troupes au sol (TIM216-10-36)

(149) Un détachement de liaison est présent au quartier général de Naqura où les deux
radars en émission permanente, permettant une couverture de surveillance optimale de la
zone des opérations (ArtMag1/9-44)

En ce qui concerne l’actualisation des prédicats nominaux de <surveillance>, nous


décrirons d’abord la compatibilité avec des verbes supports appropriés mener, opérer :

(150) La compagnie a reçu pour mission de mener la surveillance et la protection des


lieux de culte et d’écoles (MagInf36-16-82)

(151) Vingt-quatre heures sur vingt-quatre, deux équipes cynophiles se relaient en


patrouille pour opérer une surveillance continue sur l’emprise (TIM282-17-43)

Enfin, nous remarquons la combinaison particulière avec les verbes supports


aspectuels de valeur intensive, densifier, renforcer :

(152) Dans le milieu montagneux et compartimenté des vallées de la Kapisa, d’autres


capteurs permettent de densifier l’observation (ArtMag1/10-27)

(153) Les aéronefs et leur équipage pourront être insérés dans les opérations terrestres
pour renforcer la surveillance du champ de bataille et permettre une précision
d’acquisition des cibles suffisante (RevAlat8-81)

Puis nous constatons que les noms de cette classe peuvent avoir une interprétation de
l’état à l’aide du verbe support être Prép (à, de, en, sous) et de ses variantes aspectuelles
mettre en, rester en. Notons parmi ces noms, d’ailleurs, le nom garde qui peut s’associer au
verbe tomber en pour marquer la valeur inchoative :

(154) Le binôme de tête tombe en garde à quelques mètres d’un ouvrage bétonné (TIM271-
37-74)

213
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

(155) Tombé en garde sur « lima 2 », couché dans la neige, raquettes aux pieds, le
groupe du 7ème bataillon de chasseurs alpins fait feu sur l’ennemi qui lui fait face (TIM251-
14-23)

Nous avons comme exemple donc :

(156) Alors que la patrouille est en observation en cercle autour des zones à observer, le
poste de contrôle avancé indique que des tirs sont systématiques au passage des aéronefs
(RevAlat12-55)

(157) Alors que le trinôme du caporal-chef Cyril du 35ème régiment d’infanterie est en
surveillance mobile devant un site sensible à Saint Fons, prés de Lyon, une passante
d’environ 70 ans fait un malaise (TIM212-10-40)

(158) Sur la plateforme du désert de Gao des secteurs connus, comme étant des lieux
d’activités des groupes terroristes sont déjà sous surveillance de la force (TIM291-18-24)

(159) Au cours de la mission SENTINELLE, le chef de groupe s’est mis en garde pour se
protéger le visage et a reçu un coup dans l’avant-bras (TIM264-15-49)

(160) Le chef du centre opérationnel tactique met l’audience au garde à vous pour
l’arrivée au point de situation du général, commandant la division (TIM294-18-44)

(161) Les pelotons restent en observation, lancent alors la traque, poussent l’ennemi à la
faute pour l’acculer et l’obliger à se soumettre (TIM273-16-47)

Et, pour ce qui concerne les prédicats appropriés à cette classe, nous prenons
premièrement les prédicats causatifs, en ajoutant un contrôleur à la place du sujet dans leur
propre schéma d’arguments (installer en, mettre en) :

(162) La patrouille reçoit l’ordre de décoller et de contacter le personnel installé en


observation à l’entrée nord de la vallée d’Alasay d’où il observe des insurgés (RevAlat12-
55)

214
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

(163) Des tirs de harcèlement viennent de « Taliban Hill », le capitaine Franck, adjoint
au sous-groupement tactique interarmes ordonne à un tireur de précision de se mettre en
surveillance, de rendre compte et de détruire (TIM227-11-26)

Dans la situation durable de ces actions, deuxièmement, l’objet du trait [locatif] fait
l’objet de la thématisation par les verbes structurés, placer en, se poster en, être placé sous
<observation, surveillance> de :

(164) Le sergent Tristan place un de ses hommes avec le fusil de calibre 12 en


surveillance (TIM285-17-25)

(165) L’escadron et ses deux Tigres d’escorte reviennent après contact radio pour
récupérer l’équipe au sol, l’ensemble du dispositif repart vers la zone amie et est placé
sous la surveillance et la protection du dispositif (MagInf26-11-28)

(166) Alors que le soleil est au zénith, entre Ajaccio et Porticcio, la section militaire
intégrée se poste en observation. Les chefs de groupe organisent des rotations pour
balayer le paysage à 360°et détecter toute fumée suspecte (TIM258-14-25)

(167) Prés de Castelsarrasin, des sapeurs de la 3ème section du 31ème régiment du génie
sont postés en surveillance en lisière militaire. Depuis plusieurs jours ils enchaînent les
marches, les missions de combat et les bivouacs (TIM253-14-41)

Nous distinguons enfin des adjectifs et de noms appropriés, tels que :

Temps : de jour, de nuit (nocturne), jour et nuit

Durée : rapide, bref, court, temporaire, long, permanent, constant, continu, continuel,
régulier

Espace : aérien, terrestre, du ciel, au sol

Profondeur : à courte, longue, grande distance, dans la profondeur, éloigné, lointain

Mode : visuel, optique, auditif, thermique, furtif

215
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

Instrument (mode de détection) : par satellite, de radar, aux jumelles, avec les
moyens d’observation nocturne, à la caméra thermique

Caractéristiques : tactique, actif, discret, total, général, particulier, attentif, accru,


minutieux, rigoureux, strict

Nous allons détailler ci-dessus les actions destinées à chercher l’ennemi au moyen de
différents moyens de surveillance. Ces actions tactiques peuvent être reliées à celles de la
<patrouille> qui sont réalisées de façon plus active, en impliquant un mouvement physique.

5.2. <Patrouille>

Nous décrirons maintenant « les actions de parcourir afin d’obtenir des informations
sur les activités de l’ennemi ou sur la zone donnée pour contribuer à la sûreté du chef et de la
troupe » (TTA 106). Autrement dit, avant d’engager les hostilités (offensive ou défensive),
ces actions sont menées par une petite unité, à savoir l’élément de reconnaissance ou le
détachement, en vue de rechercher des renseignements nécessaires sur l’ennemi (effectifs,
dispositifs, matériels, armements, mouvements, le cas échéant, moral) ou sur le terrain (état
du sol, obstacle, point dangereux). Il s’agit donc de renforcer la protection des amis et de
renseigner le chef.

Mis à part le contenu sémantique cité ci-dessus, nous précisons les noms de cette
classe fouille, patrouille, ratissage, reconnaissance61. Ils sont d’abord spécifiés par le schéma
d’arguments :

N0<hum> Vsup Dét Npréd Prép N1 <loc, hum, Mvt>

L’argument N1 représente les trois types prédicatifs, à savoir le lieu (champ,


cheminement, couvert, position) où s’exerce l’action, l’humain qui occupe le lieu (ennemi,
troupe, habitant) et son mouvement dans ce lieu (marche, mouvement, progression).
__________________________________________________________________________
61
Par métonymie, les noms patrouille et reconnaissance peuvent désigner un humain collectif structuré qui
effectue ces actions : Nuit et jour, des drones patrouillent dans le ciel et surveillent les axes empruntés par les
convois (TIM199-8-47) ; Le chef de la section ordonne une reconnaissance en véhicule P4 de l’itinéraire
emprunté par les rebelles (TIM241-13-28)

216
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

Dans la combinatoire distributionnelle des noms de <patrouille>, nous observons


ensuite qu’ils sont compatibles avec des verbes supports appropriés lancer, mener :

(168) Le groupement tactiques interarmes génie lance des fouilles, cache d’armes par
exemple qui permettent de récupérer beaucoup de renseignements (TIM205-9-16)

(169) Composé de cinq AMX10 RC et 13 VBL 12,7 mm, le détachement du 1er régiment
étranger de cavalerie mène dans cette région de l’Afghanistan des patrouilles mixtes en
soutien des troupes déployées sur place (TIM199-8-25)

(169) En 1942, Ortiz, jeune capitaine est envoyé en Tunisie pour mener des
reconnaissances derrière les lignes ennemies pour le compte du « Office of Strategic
Services, ancêtre de la CIA (TIM209-9-52)

(170) Au nord-est de Kaboul, les policiers afghans et les militaires français ont mené des
opérations de fouilles, où des armes, des munitions et des documents ont été saisis
(TIM203-9-8)

Puis les noms de cette classe peuvent admettre deux restructurations, les constructions
converses et évènementielles. Premièrement, à l’aide des verbes supports passifs, faire l’objet
de, subir pour lesquels, les noms fouille, ratissage peuvent apparaître dans la construction
converse62:

(171) Au sein du village, chaque pièce des maisons font l’objet d’une fouille méticuleuse
par les démineurs du 2ème régiment étranger de génie (TIM2015-10-23)

(172) Tous les itinéraires empruntés par les djihadistes ont subi un ratissage en
profondeur par les démineurs du 17ème régiment du génie parachutiste (MagInf32-14-25)

__________________________________________________________________________
62
Dans cette construction, notons que le verbe subir avec une connotation négative ne se combine qu’avec les
prédicats nominaux fouille et ratissage.

217
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

Deuxièmement, ils sont susceptibles de se combiner avec des verbes supports


d’évènement (avoir lieu, se dérouler, s’intensifier) pour la construction évènementielle :

(173) 36 617 fouilles ont eu lieu en 1972 par l’armée britannique en Irlande du nord
(BritIrl15-43)

(174) Pour plus d’efficacité dans les résultats, les fouilles par les démineurs se sont
déroulées à 4 heures du matin pour surprendre les habitants du village (CESAT35-14-54)

(175) Depuis fin juillet 2008, les patrouilles, les accrochages, la garde et l’alerte aussi se
sont intensifiés pour la section de la 1ère compagnie du groupement tactique interarmes à
Kapisa (TIM199-8-52)

Et, en ce qui concerne les prédicats appropriés à cette classe, ils s’associent également
avec des prédicats appropriés de <mouvement> être en (de), aller en, être envoyé en,
nomadiser, partir en, rentrer de :

(176) Les hélicoptères mènent des opérations de reconnaissance et de surveillance dans le


cadre de la protection des troupes qui sont en patrouille au sol (BriTIrl15-56)

(177) En véhicule ou à pieds, nous sommes allés en patrouille dans différents quartiers
du centre ville de Lyon (TIM279-16-38)

(178) Le sergent-chef Yann, adjoint de l’équipe de recueil d’informations est envoyé en


reconnaissance avant le début des patrouilles (TIM283-17-27)

(179) Une illustration des savoir-faire spécifiques acquis à Djibouti est la capacité des
unités à « nomadiser » seule ou en patrouille mixte avec les Forces Armées Djiboutiennes
(MagInf35-15-40)

(180) « Nous sommes arrivés sur notre position, je veux que la 12,7 soit mis en batterie
face au Nord. Je pars en reconnaissance avec le chef Stéphane, voir s’il y a un meilleur
point d’observation » (TIM268-15-28)

218
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

(181) Un trinôme du 1er régiment de Spahis de Valence rentrant de patrouille


SENTINELLE à Cannes a porté secours aux automobilistes bloqués par les fortes
intempéries dans la commune de Mougins (TIM268-15-7)

Enfin, nous identifions des adjectifs appropriés marquant plusieurs éléments :

Temps : de nuit, de jour, ordinaire

Lieu : aérien, maritime, fluvial, au sol, de pont, sur itinéraire, frontalier, dans la
profondeur, à courte distance

Mode : en véhicule, à pied, par satellite, par hélicoptère

Objet : chimique, radiologique, NBC, de munitions explosives

But : de recherche, de liaison, de reconnaissance, de combat, d’embuscade

Façon : léger, rapide, amphibie, avec la plus grande discrétion (discret), par le feu,
tactique, opérationnel, radar, minutieux, attentif, suffisant, détaillé, rigoureux

Les informations obtenues sur l’ennemi dans les actions de <surveillance> et de


<patrouille> font l’objet de l’alerte donnée au commandant ou à l’unité de manière rapide et
correcte. Nous étudions en ce sens la suite des actions de l’<alerte>.

5.3. <Alerte>

Les actions que nous étudions ici sont des noms de la classe d’<alerte>. Il s’agit de
« l’action auditive et même visuelle pour signaler l’avertissement aux forces armées de se
tenir prêtes à intervenir, tels que l’approche de l’ennemi tout danger réel ou menaçant et
l’attaque ennemie de divers types, etc. En parallèle il y a aussi la classe <état d’alerte>du trait
[état] qui se caractérise terminologiquement par l’état de préparation caractérisé par les
mesures prises pour une action particulière » (TTA 106 : 2013).

219
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

Par exemple :

(182) Fin mai, des pluies diluviennes ont provoqué la montée des eaux dans le Loiret. La
section du sapeur au 6ème régiment du génie a été mise en alerte et ils ont préparé du
matériel (TIM279-16-41)

(183) Au loin, un hélicoptère Bell s’approche pour un posé rapide avant de repartir vers
Naqoura, en arrière plan un engin-pompe est en alerte (TIM293-18-37)

(184) Depuis prés d’un an, le 16ème bataillon de chasseurs approfondit ses connaissances
à l’aérocombat, par la suite il devrait être placé en alerte pour une durée d’un an
(TIM284-17-19)

(185) Nous sommes d’alerte pendant 48 heures pour assurer une éventuelle mission
(TIM291-18-26)

(186) Le Corps de réaction rapide France doit prendre en 2017 l’alerte OTAN (TIM281-
17-45)

En fait, selon le système d’alerte, l’action de l’alerte s’effectue par les moyens prévus
par les consignes : par l’ouverture du feu, par un signal sonore, à la voix, par radio, par
téléphone, par un signal visuel (fanion, artifice, lampe électrique) d’une seule couleur,
préalablement fixée, par les moyens les plus discrets, etc. Nous l’entendons, dans cette
caractérisation sémantique, par « l’ensemble des dispositifs pris avant ou durant le danger ».

Cette classe, qui regroupe des noms comme alarme, alerte, signal, est caractérisée par
sa propre syntaxe. Prenons d’abord son schéma d’arguments :

N0<hum> Vsup Dét Npréd à N1 <hum> [Prép N2<ENI, act>]

Le prédicat nominal nécessite deux arguments agentifs du trait [humain] et prend


facultativement l’argument N2 qui est l’objet de l’action d’alerter, par exemple l’ennemi,
l’approche de l’avion, l’attaque ou les manœuvres de l’ennemi, etc. Ensuite, à propos de leurs
propriétés combinatoires, ces noms montrent la compatibilité avec divers types de verbes
supports.

220
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

Ils prennent des verbes supports de base donner, dans la construction standard, au lieu
de faire, effectuer63, d’une part :

(187) La 7ème compagnie de commandement et de transmission en mission Sentinelle ont


sauvé la vie d’une personne âgée car ils ont (donné + *fait + effectué) l’alerte auprès de
la brigade des sapeurs pompiers de Paris (TIM276-16-7)

(188) A un moment l’avion est passé en latéral. J’ai vu la silhouette du pilote, il m’a (fait
+ effectué + *donné) des signaux avec une lumière rouge. Il avait compris (TIM199-8-47)

(189) Une fois l’alerte donnée, l’hélicoptère d’intervention a déposé l’équipe au


sauvetage terrestre pour sécuriser la zone (TIM216-10-14)

(190) Une grenade éclairante donne le signal pour l’assaut. Trois sections ouvrent le feu
dans un périmètre très réduit (TIM280-16/17-37)

(191) Au niveau de l’hélicoptère, le chef de groupe récupère la corde, tout le monde


s’accroche et l’adjoint du groupe donne le signal au pilote pour monter (TIM279-16-26)

D’autre part, le verbe support passif percevoir, recevoir, dans la construction


converse :

(192) Un sapeur se sert de sa pelle pour dégager le sable autour d’une mine après avoir
perçu un signal (TIM260-14/15-37)

(193) Le sergent Marc du 21ème régiment d’infanterie de marine a expérimenté le système


de communication cryptée qui lui permet de localiser ses hommes et sa section et en
fonction de leurs accrochages avec l’ennemi, il reçoit instantanément une alerte (TIM294-
18-49)

__________________________________________________________________________
63
Notons, par ailleurs, que ces prédicats nominaux peuvent constituer facilement la locution interjective, comme
(Grand Robert 2005) : Alarme ! Aux armes ! ; Alerte, soldat ! Voici l’ennemi.

221
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

Puis les noms de cette classe se combinent adéquatement avec des verbes de
<diffusion> comme déclencher, diffuser, envoyer, transmettre :

(194) Si l’alerte OTAN est déclenchée, le Corps de réaction rapide France pourrait
prendre le commandement d’une opération interarmées (TIM288-17-16)

(195) Une nuit d’été 2013 dans le plus grand désert du monde au Mali, 3 roquettes de 122
mm sont détectées. En quelques secondes l’équipe diffuse l’alerte sur la plateforme tandis
que le Ground Alerter affiche la trajectoire (ArtMag15-23)

(196) A l’origine, les fanfares des unités militaires avaient pour rôle de rythmer la
marche des compagnies et de diffuser les signaux et les ordres sur le champ de bataille
(TIM248-13-7)

(197) Les transmetteurs envoient des signaux électromagnétiques permettant de perturber


les transmissions de mise à feu des anti-engins explosifs improvisés (TIM217-10-52)

(198) Au sein de leur site en Afghanistan, le groupement terrestre interarmes muni d’un
radar équipé d’un système d’alerte, reçoit une alerte qui est transmise par un signal
sonore et lumineux (TIM254-14-36)

(199) La mission en Afghanistan du détachement du 61ème régiment d’artillerie est


d’acheminer et transmettre les signaux émis par les drones (TIM201-9-7)

De même avec les prédicats sonner, entendre :

(200) La patrouille ayant constaté des dégradations au sein du mur d’enceinte du


régiment a sonné l’alarme pour prévenir l’officier de permanence (TIM196-8-25)

(201) Un groupe de skieur a été emporté par une avalanche. Les légionnaires du 2ème
régiment de génie ont entendu l’alerte et sont venues prêter main forte aux secours
(TIM204-9-6)

222
Chapitre 4 Préparations militaires en tant de paix

Enfin, ils apparaissent fréquemment avec des objectifs appropriés portant sur le moyen
de transmission de l’alerte et le temps ou le délai, d’un côté :

Moyens de transmission de l’alerte : à la voix, par avertisseur, par fanion, par


ouverture du feu, par radio, par sifflet, par signaux sonores (klaxons), par signaux visuels
(fanions), sonore, visuel

Temps ou délai : à temps, à Nbr heures, avec des délais prescrits, immédiat, rapide

Nous avons discuté plus haut les actions de sûreté dans le cas de la préparation du
combat avant l’engagement. Les trois actions dans cette optique, la <surveillance>, la
<patrouille>, et l’<alerte>, sont considérées comme les actes basiques qui permettent de
développer la force de combat dans le combat réel.

223
CHAPITRE 5

Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

« il faut agir en homme


de pensée et penser en homme
d’action » ?
Bergson

1. Introduction

Nous essayons ici de mettre en évidence les propriétés syntactico-sémantiques des


actions menées pendant et après le combat. Comme nous l’avons déjà mentionné plus haut,
les armées en tant qu’établissement de l’Etat qui possède légalement des armes de plusieurs
types, existent pour protéger la population et les intérêts importants du pays, par la conduite
de la guerre. Dans ce sens la guerre est considérée comme une série de combats à trois
dimensions (terrestre, aérienne et maritime), qui est principalement constituée par la
combinaison avec les tirs et les manœuvres des combattants.

Ces actions tactiques au sein du combat se réalisent dans les opérations militaires qui
sont organisées par diverses unités interarmes dans le champ de bataille. Elles se distinguent
en deux grandes opérations, l’offensive et la défensive qui sont soutenues en commun par des
actions transversales, par exemple l’appui, l’ordre, la communication, etc. A partir de ces
connaissances spécialisées et des informations extralinguistiques du domaine militaire, nous
avons élaboré des classes d’objets des prédicats d’action, comme suit :

<combat>
<tir>
<mouvement>

<opération>
Opération offensive
<embuscade>
<contact>
<attaque>

224
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

<bombardement>

<destruction>

Opération défensive
<défense>
<action d’emploi des mines>
Actions transversales
<coopération>
<appui>
<ordre>
<communication>
<brouillage>

Il est à noter que cette structuration ne constitue pas la typologie linguistique du trait
[action] dans notre domaine. Nous préciserons dans les pages qui suivent chaque classe
sémantique.

2. <Combat>

Les combats auxquels les militaires participent sont caractérisés sémantiquement par
« l’ensemble d’actions militaires de deux ou plusieurs armées adverses pour la destruction des
forces ennemies en temps de guerre » (TTA 150, Titre 4). Autrement dit, ces actes bilatéraux
de façon armée s’effectuent par les forces armées pour assurer la paix et la sécurité du
territoire, ainsi que la vie de la population et les biens de cette dernière, contre toutes les
formes d’agression ennemie.

A partir de ce contenu sémantique, pour aborder la description syntaxique des noms de


cette classe, bataille, combat, guerre, nous présentons d’abord le schéma d’arguments qui
comprend deux positions, dont le sujet (N0) et l’objet (N1) représentant des humains, plus
particulièrement des noms de <pays : France, Angleterre> et de <humain collectif structuré :
armée, force, division> comme suit :

N0<hum>Vsup Dét préd contre N1<hum>

225
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Ensuite, en ce qui concerne l’actualisation des prédicats nominaux de <combat>, nous


observons la combinaison avec des verbes supports appropriés livrer, lancer, mener :

(1) Le général Siyad Barre, ex président de la République démocratique de Somalie, se


lance sans succès dans une guerre contre l’Ethiopie (Oryx14-18)

(2) Pour qu’elle puisse produire tout son effet, pendant deux longues années, nous avions,
sans parler des combats de tous les jours, livré des batailles où figuraient des troupes de
plus en plus nombreuses (InfSac60)

(3) Le Hezbollah a perdu le soutien d’au moins 80% des libanais il ne pourra jamais
mener une guerre sans le soutien de la population (ArméLib13-105)

(4) Afin de stopper les offensives rebelles, les troupes françaises mènent plusieurs
opérations de combat (OpexAfr15-26)

Puis, ces noms sont susceptibles de figurer dans différentes restructurations à l’aide
des verbes supports spécifiques, à savoir dans les constructions passives (subir), réciproque
(se faire, se livrer) et évènementielle (éclater, faire rage, se livrer, comme suit :

(5) A la suite d’un raid bien organisé au cours duquel le Hezbollah parvient à tuer 8
soldats israéliens, la guerre éclate le 12 juillet 2006 (ArméLib13-100)

(6) Les raids ne ciblent plus seulement la région de Kidal au Mali et dégénère en guerre
ethnique, les rebelles se font la guerre entre eux (RebTou13-61)

(7) A nouveau la guerre fait rage le 29 mars 1990 aux confins tchado-soudanais. On se
bat aux postes de Guéréda, dernière localité avant la plateforme aérienne d’Abéché
protégée par une centaine d’hommes du 3ème régiment de parachutistes d’infanterie de
marine (TIM201-9-64)

(8) Alors se livrait la bataille de la Marne, aussi gigantesque que la précédente, et sur
tous les points, nous obligions l’ennemi à reculer (InfSac50)

226
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

(9) Après bien des accrochages avec les forces kurdes, les rebelles ont subi un deuxième
combat avec les forces de la coalition (MagInf39-17-44)

Et nous remarquons de même les verbes supports traduisant les différentes valeurs
aspectuelles qui caractérisent les noms de cette classe :

a) Inchoatif : engager, commencer, entrer dans, en, rentrer en :

(10) Progressant à marche forcée, la colonne parvient à surprendre le premier contingent


ennemi et engage aussitôt le combat en situation favorable (InsBasm13-48)

(11) Or nous avons vu ce qui s’est passé en avril 1917, où un général d’artillerie
engageait une bataille dans laquelle il ne faisait entrer que des effectifs et du matériel
(InfSac135)

(12) Les Etats-Unis étaient entrés en guerre en nous annonçant qu’ils mettraient, au
printemps de 1918, plus d’un million d’hommes à notre disposition (InfSac89)

(13) A l’issue de la révolution française, tous les pays ayant une frontière commune avec
la France rentrent en guerre avec elle (TIM198-8-7)

b) Itératif : multiplier, relancer, reprendre, répéter :

(14) Suite à l’embuscade fomentée par les djihadistes, les commandos du 2ème régiment
étranger de parachutistes ont multiplié leurs actions dans le centre de Kaboul (Cesat43-16-
12)

(15) De manière générale, les groupes armés reprennent systématiquement le combat


quelques temps après la signature d’un accord (RebRDC16-54)

c) Progressif : poursuivre, prolonger, maintenir, continuer,

(16) Les somaliens sont convaincus par les discours des groupes terroristes qui les
enjoignent à les rejoindre pour poursuivre le combat contre le gouvernement (IslSomal13-
79)

227
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

(17) Les rebelles ont continué le combat en Libye contre une force alliée bien supérieure
(Cesat28-12-40)

d) Terminatif : arrêter, interrompre, mettre fin, mettre un terme, rompre, suspendre,


terminer, conclure, finir, cesser :

(18) L’accord de Taëf a pour ambition minimale d’arrêter la guerre à défaut de


construire la paix (ArméLib13-71)

(19) Les forces françaises n’ont jamais cessé de pratiquer le combat de nuit lors des
différents engagements qu’elles connaissent depuis le début du XXIème siècle (Retex36-18-
7)

(20) En intervenant par la force, les forces terrestres doivent dominer les forces adverses
afin d’atteindre l’objectif en les contraignant à cesser le combat (FT01-07-44)

(21) Dès 1954, certains insurgés commencent à considérer que l’insurrection a échoué et
rallient les forces loyalistes pour finir la guerre « du bon côté » (FrBrtOps13-58)

(22) L’accord de Taëf est un traité inter-libanais, signé le 22 octobre 1989 qui mettra fin
à la guerre civile libanaise (ArméLib13-63)

(23) L’opération Epervier qui est une véritable réussite, met un terme à la guerre entre le
Tchad et la Libye (OpexAfr15-57)

(24) Le haut commandement prend sagement la décision de rompre une bataille mal
engagée, pour prendre du champ, réorganiser ses forces (InfSac116)

(25) Le 31 janvier 1990, alors que la guerre est officiellement terminée depuis les accords
de Taëf (traité inter-libanais), de violents affrontements interchrétiens éclatent (ArméLib-
13-71)

(26) Jeudi 8 aout 1918, la seconde bataille de la Marne vient de se terminer. A 22h30,
une explosion sourde retentit sur le plateau entre Ciry-Salsogne et Serches dans l’Aisne
(TIM293-18-50)

228
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

(27) La France termine la guerre de 14-18 avec 80 000 camions, 2 000 chars et 400
automitrailleuses et avec plus d’avions en ligne que les Allemands (Retex12-14-3)

De plus, nous constatons divers types de prédicats appropriés de cette classe.


Premièrement, ils se combinent adéquatement avec le verbe désignant la participation des
forces armées à ces conditions aux ordres du commandant suprême : participer à :

(28) Ainsi, l’Allemagne et la Belgique, qui participent à tous les comités de l’Alliance, ont
refusé de participer à la guerre en Irak en 2003 (TIM203-9-4)

Deuxièmement, ils sont également compatibles avec les verbes qui indiquent le
résultat décisif de ces actions de force, la victoire (gagner, remporter / remporter la victoire) :

(29) En 2007, l’armée libanaise s’étend alors sur la quasi-totalité du territoire et redore
son blason en remportant une bataille contre un ennemi extérieur (ArméeLib13-91)

(30) Par ses opérations extérieures, la France montre sa capacité à dominer les combats,
c’est-à-dire à gagner la guerre (OpexAfr15-79)

(31) Vous avez gagné la plus grande bataille de l’histoire et sauvé la cause la plus
sacrée : la liberté du monde (InfSac113)

Ou la défaite dans le combat (perdre, être vaincu) :

(32) Au cours de la guerre du Vietnam, tout comme les américains, les Australiens
perdent la guerre politique dans les villages (Retex22-15-6)

Troisièmement, après ces actions victorieuses, nous pouvons les employer avec les
verbes de <commémoration : commémorer, célébrer, fêter> par exemple dans les jours de la
victoire (le 8 mai 1945) ou de l’Armistice (le 11 novembre 1918) :

(33) Les cérémonies du 11 novembre ont permis aux forces armées françaises de s’unir à
travers le monde et d’honorer le devoir de mémoire tout en célébrant la solidarité avec
leurs alliés (TIM290-17/18-20)

229
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

(34) Partout dans le monde, les forces armées françaises et leurs alliés se sont rassemblés
pour commémorer le 11 novembre (TIM290-17/18-20)

(35) En mai prochain, les « Marines » commémoreront le centenaire de la bataille de


Bois Belleau (Aisne) qui marque l’entrée dans la Grande Guerre des soldats américains
(TIM290-17/18-29)

(36) Reconnaissables à leurs burnous, les Spahis de Valence ont fêté cette année le 90ème
anniversaire de la bataille d’Uskub en Macédoine où ils s’étaient illustrés en s’emparant
de la ville par une charge à cheval (TIM197-8-32)

Cependant, il faut signaler que le nom guerre peut avoir un autre comportement syntaxique,
par rapport aux noms bataille et combat, en se combinant avec le verbe support être en, en
(état de) et le prédicat verbal déclarer, à cause de son aspect duratif et de sens comme une
série de combats (ou de batailles) :

(37a) Au mois de juillet 1870, la France (s’apprête à entrer en) était en (état de) guerre
contre la Prusse (TIM263-15-49)

(37b) *Au mois de juillet 1870, la France (s’apprête à entrer en) était en (état de) combat
contre la Prusse

(38a) En 1944, la Hongrie n’est pas en (état de) guerre contre la France (TIM258-14-52)

(38b) * En 1944, la Hongrie n’est pas en (état de) combat contre la France

(39a) Walid Joumblatt et Nabih Berri accusent Michel Aoun d’avoir non pas déclaré la
guerre aux Syriens mais au peuple libanais (ArméLib13-6)

(39b) *Walid Joumblatt et Nabih Berri accusent Michel Aoun d’avoir non pas déclaré la
bataille aux Syriens mais au peuple libanais

De ce fait, nous pouvons les diviser plus précisément en deux sous-classes <guerre> et
<combat>. Pourtant, dans ce travail, nous les traitons comme des noms d’une classe
<combat>.

230
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Enfin, nous observons les adjectifs appropriés portant sur différents aspects de ces
actions, par exemple le lieu, l’objectif, les caractéristiques, etc., d’une part :

• Lieu : (aéro) terrestre, aérien, en milieu désertique, en zone urbaine, de jungle

• Distance entre les combattants : dans la profondeur, à distance, rapproché,


au contact objectif : offensif, défensif, de conquêtes, préventif

• Objet : antiguérilla, anti-terroriste, anti-sniper

• Caractéristiques : acharné, décisif, grand, terrible, sanglant, irrégulier, de


faible/moyenne/haute intensité, général (total)/ limité, numérique, presse-
boutons, (non) conventionnel, moderne, corps-à-corps

• Armement utilisé : (des gaz) (biologique, chimique, bactériologique)

• Envergure : à grande échelle, interarmes

Jusqu’à présent, nous avons détaillé le comportement syntaxique des noms de


<combat> dont les deux éléments constitutifs du combat sont le tir et le mouvement des
combattants. Nous commencerons par la première action dans ce qui suit.

2.1. <Tir>

Le nom que nous allons étudier ici, tir, est caractérisé par « l’action de tirer ou de
délivrer au loin diverses catégories de projectiles64 de façon directe, indirecte, sol-sol, sol-air
et même air-sol, au moyen de plusieurs types d’<armes à feu> (cf.infra) contre des objectifs
de différentes natures (ennemi, véhicule, position) » (TTA 150, Titre 7). Cette agression
menée dans le cadre du combat individuel ou collectif est contrôlée et formellement ordonnée
par le chef, en vue de développer au maximum l’effet du feu.

___________________________________________________________________________
64
Une grande variété de projectiles est tirée par différents types de <munitions>. Par exemple les grenades
lancées à la main ou arme individuelle. Les balles tirées par des armes de petit calibre, les obus tirés par des
canons ou des mortiers, les roquettes et les missiles propulsés par réaction à partir de rampes ou de plateformes.

231
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Nous présentons d’abord, à partir du contenu sémantique ci-dessus, des propriétés


syntaxiques en précisant le schéma d’arguments de <tir> :

N0<hum> Vsup Dét Npréd Prép N1<hum, inc, loc>

Qui comprend deux arguments, dont le sujet (N0) représente un humain et le COD
(N1) diverses natures argumentales, par exemple :

(40) Au sein du centre d’entraînement de l’infanterie au tir opérationnel, les sous-


groupements tactiques interarmes ont des infrastructures à part entière pour faire du tir
interarmes sur cible (ennemi + véhicule + cible diverse +poste) (TIM219-10-42)

Mais en extension, ce schéma peut élargir facultativement ses arguments. Le troisième


argument peut désigner l’objet avec lequel nous donnons le coup, c’est-à-dire, différents types
de <arme à feu : fusil, canon sans recul, mitrailleuse, pistolet>65, d’une part :

• Un détachement fait un tir sur un ennemi avec son arme

D’autre part, le quatrième argument peut être inséré pour désigner la <partie du corps
(Npc) : tête, cœur, jambe, bras> de celui que les >munitions : balle, grenade, obus> touchent,
à condition que N1 soit humain. Nous attestons ici la métonymie (partie/tout) entre les <Npc>
et les humains : un soldat fait le tir sur la tête d’un ennemi → Un soldat fait le tir sur un
ennemi. D’ailleurs, il est plus naturel que les <Npc> figurent en N1 qu’en N2 : Un soldat fait
le tir sur un ennemi dans la tête.
• Un détachement fait un tir sur la tête d’un ennemi avec son arme

Ensuite, pour décrire l’actualisation de ce nom, nous observons que les phrases à
prédicat nominal dans cette classe sont susceptibles de plusieurs restructurations. Nous
évoquons les constructions converse et réciproque.
__________________________________________________________________________
65
Dans la construction à prédicat verbal (tirer) de ce schéma d’arguments, nous observons particulièrement la
combinaison avec trois déterminants nominaux complexes comme un coup de, une salve de et une rafale de par
exemple, « UN (coup + rafale + salve) de + Ø + <arme à feu : fusil, pistolet, mitrailleuse> » : les fantassins
tirent (un coup de fusil / une rafale de mitrailleuse/une salve de canon) au but.

232
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Premièrement, il peut figurer dans la construction standard avec les verbes supports de
voix active, asséner, déclencher, effectuer, engager, exécuter, procéder à, réaliser :

(41) Malgré sa blessure, le brigadier-chef Jocelyn a commandé sa patrouille et a asséné


des tirs précis à l’ennemi et renseigné sur la situation du terrain (TIM280-16/17-7)

(42) Les forces de sécurité afghanes appuyées par la coalition ont pu neutraliser un
groupe d’insurgés et grâce à une patrouille de F16 américains qui a déclenché un tir de
trois bombes de précision (TIM229-11-16)

(43) Au cours de la formation militaire initiale du réserviste, les jeunes effectueront des
tirs de combat qui ne peuvent être réalisés sous statut civil (TIM293-18-12)

(44) Le tireur doit avoir une arme en bon état et tenir compte des corrections du moment
afin d’effectuer des tirs efficaces (TTA150-14/7-45)

(45) L’objectif du 93ème régiment d’artillerie de montagne en poste à la frontière sud du


Liban est d’identifier les aéronefs franchissant l’ère d’opérations, mais d’engager le tir
que dans des cas très précis (TIM238-12-28)

(46) Avant la séance de tir, le tireur procède à un nouveau « tir de vérification » identique
à celui qui a motivé le réglage surtout si l’écart radial constaté est supérieur à 20 cm, le
réglage doit être repris (TTA150-14/7-149)

(47) L’adjudant-chef Eric, sous-officier conduite des feux s’est illustré en novembre 2016
en réalisant un tir complexe sur la rive Est du Tigre, son action a permis la neutralisation
de six embarcations ennemies (TIM287-17-7)

233
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

D’un autre côté, avec des verbes supports passifs recevoir, essuyer, résister, subir66
dans la construction converse :

(48) Le quartier général de la Force internationale d’assistance à la sécurité à Kaboul est


visé par une attaque terroriste, le peloton d’appui au mouvement assure la couverture des
forces spéciales, les éléments français essuient des tirs de harcèlement (TIM230-12-17)

(49) Les insurgés retranchés derrière des murs ou des obstacles résistent aux tirs de 12,7
mm du peloton blindé du 4ème régiment de chasseurs (TIM205-9-18)

(50) La situation est critique pour la section du 8ème régiment de parachutistes et


d’infanterie de marine qui subit + reçoit toujours un tir croisé. Il faut coûte que coûte que
le chef de section tente de se replier (TIM198-8-10)

Deuxièmement, nous supposons le tir simultané par les deux actants71, en s’associant
avec des verbes réciproques échanger, se livrer à :

(51) Au cours de l’opération « BLACKSMITH HAMMER » rassemblant plus de 1800


militaires français, américains et afghans qui ont échangé des tirs et une dizaine
d’insurgés ont été neutralisés (TIM222-11-15)

Et nous constatons trois différentes actions (réglage, mode de tir, commandement)


pour établir des prédicats appropriés de cette classe :

- réglage : ajuster, corriger, ramène, régler, tester

(52) Les soldats ajustent leur tir au fur et à mesure grâce aux balles traçantes qui
déferlent (TIM283-17-38)

____________________________________________________________________
66
Nous observons aussi le verbe support être sous le feu dans l’interprétation d’état qui permet la construction
passive de faire le feu : trois compagnies du régiment sont larguées sur zone où ils sont pris sous le feu = sont
sous le feu, les légionnaires perdent un homme et ont six blessés (OpexAfr15-30)
71
Cette idée peut être également exprimée par des adverbes en même temps, au même moment, simultanément :
Le Hamas et les soldats israéliens ont mené des tirs (Retex28-16-4) et le premier belligérant essuie alors des
tirs ennemis tandis que l’autre repère ces derniers et transmet leurs coordonnées à l’artillerie pour des frappes
indirectes (Retex30-16-5) (en même temps + au même moment + simultanément).

234
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

(53) Au cours d’une manœuvre, l’aptitude à commander ou a conduire les feux est évaluée
dans un cadre réaliste où le chef tactique n’a pas le loisir d’effectuer lui-même des tirs ou
de corriger le tir de ses armes collectives (MagInf38-17-71)

(54) Pour le tir de nuit, en tirant deux cartouches dans la direction estimée de l’objectif,
le tireur pourra observer les trajectoires et localiser la menace puis il ramène son tir sur
l’objectif en coup par coup rapide et ajuste son tir à l’estime (TTA150-14/7-145)

(55) Au cours de la visite du général commandant la brigade d’infanterie de montagne à


l’école d’artillerie, en parallèle avec une démonstration, de cadres du 27ème bataillon de
chasseurs alpins ont pu régler un tir d’artillerie (ArtMag8-13)

(56) L’exercice interarmes à tirs réels CERCES est un des grands rendez-vous des alpins
qui leur permettent de tester l’aguerrissement, le combat et le tir en interarmes dans ce
milieu hostile qu’est la montagne (TIM231-12-42)

- Commandement : autorise, commander, contrôler, diriger, ordonner

(57) En position derrière leur arme, les tireurs ajustent leur casque et leur grille de visée
alors que le Puma va décoller, il s’approche en vol tactique des objectifs, le chef de bord
autorise le tir sur le réseau (TIM212-10-53)

(58) Le lieutenant Mathieu du 40ème régiment d’artillerie, engagé en Afghanistan, s’est


illustré en commandant un tir de riposte permettant de neutraliser une position adverse
(TIM214-10-1)

(59) Le directeur de tir ou le contrôleur contrôlent le tir de grenades à fusil à effets


réduits (TTA207-193)

(60) Une manœuvre à tir réel doit faire l’objet d’une reconnaissance préalable par la
totalité des cadres jusqu’au niveau chef de groupe de char ou d’engin et elle est dirigée
par le directeur de tir (TTA207-41)

(61) Le président de la République, chef des armées est seul en mesure d’ordonner le tir
(AA421-17-21)

235
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Enfin, nous observons, des adjectifs et des noms appropriés désignant le genre, le
mode, la position de tir, etc. :

• Temps : de jour, de nuit, (avec dispositif de vision nocturne)

• Genre : direct, indirect, masqué, repéré (de référence), mobile, tendu, vertical,
avec béquille, tactique / technique, collectif / individuel, inopiné, d’instruction,
d’entraînement, coordonné, d’ambiance, immédiat, successif, restreint, massif,
linéaire, d’emblée, coordonné, à l’affût, latéral, à revers, précis, d’appui,
oblique, harcèlement, sportif, de neutralisation

• Mode d’exécution : au poser, au jeter, au juger, au coup par coup, par (en)
rafale(s), par rafale limitée ou libre, en mouvement, à courte distance

• Position de tireur : antiaérien, assis, contact, couché, de barrage, à genoux,


debout, position adaptée,

• Cadence : à la cadence, Nbr coups par minutes, en Nbr rafale(s), par salve de
Nbr coups, de semonce

• Distance : à courte / moyen / longue distance (portée), à Nbr mètres, dans la


profondeur tactique

• Objectif : antiaérien, antichar

• Type de munitions : à munitions réelles, à blanc

• Noms : soudain, appui, concentration, antiaérien, seul coup, rafale, balle à


blanc, balle réelle, longue distance, anti-batterie + tir

• Adjectifs : violent, acharné, fort, exact, suffisant, audacieux, continuel, par


surprise

236
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Les actions de tir que nous avons vues ci-dessus doivent être harmonisées avec les
mouvements tactiques de divers types au sein du combat pour mettre en œuvre le maximum
de l’efficacité de force de combat. Pour cela, nous décrirons, dans ce qui suit, les
mouvements effectués par les militaires.

2.2. <Mouvement>

Nous décrirons ici des « mouvements physiques relatifs à la manœuvre et à la


logistique au sein du combat, qui sont exécutés de façon individuelle ou collective par des
militaires dans l’armée ». Ce sont des actes tactiques et réglementés, qui sont tout à fait
précisés et contrôlés par le commandement, en exprimant la manœuvre au sein de l’opération
militaire pour accomplir la mission.

Les prédicats de la classe <mouvement>, qui regroupent des noms comme


contournement, encerclement, éloignement, manœuvre, pénétration, progression, repli,
traversée, recul, ont fait l’objet d’études approfondies au sein des classes d’objets (D. LE
PESANT 2009 ; L. VARGA 2007). Dans le même cadre théorique, en nous appuyant sur des
propriétés sémantiques comme le mode de mouvement, le lieu de destination et de source, le
but et les propriétés aspectuelles des différents types de mouvement du domaine militaire,
nous avons établi trois classes avec leurs propres caractéristiques sémantiques, comme suit :

<mouvement non-orienté> : le déplacement n’exprime pas de direction spécifique et


n’est pas caractérisé par un lieu et / ou une destination

<mouvement orienté> : le déplacement est caractérisé par la direction qui est définie
par un lieu de destination de l’humain (cible) ou de l’objet (entité)

<mouvement sur place> : le déplacement s’effectue sans changement de place

237
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

En tenant compte de la caractérisation sémantique mentionnée ci-dessus et de


différents emplois de ces noms entre la langue générale et la langue spécialisée67, nous avons
spécifié les mouvements du domaine militaire par le mode de déplacement, le moyen, la
formation, la finalité, etc. Voici des sous-classes de ces trois classes de mouvement68:

<mouvement non-orienté> : <éloignement>

<mouvement orienté> : <contournement>, <encerclement>, <pénétration>,


<traversée>

<mouvement sur place> : <pivot>, <changement de direction>, <saut>

Au cours de cette étude, bien qu’il existe différentes sous-classes élaborées dans la
classe <mouvement>, nous voulons commencer par mettre en évidence les propriétés
syntaxiques en commun dans le cadre de la phrase élémentaire, parce que ces actions les
partagent à plusieurs niveaux de la combinatoire, par exemple les verbes supports de divers
types, prédicats et adjectifs appropriés, etc.

Tout d’abord, nous présentons leur schéma d’arguments ou deux arguments de traits
[humain] et [locatif] sont nécessaires :

N0<hum> Vsup Dét Npréd Prép N1 <loc>

___________________________________________________________________________
67
A titre d’exemple, les noms de la classe <patrouille : fouille, patrouille, ratissage, reconnaissance> qui sont
classés dans la classe de <mouvement non orienté> de la langue générale, ne constituent pas des actions sans la
direction ni la zone désignées dans la langue militaire. De ce fait, nous les voyons comme un des types d’action
avant l’opération militaire visant à chercher l’ennemi ou à assurer le déplacement de la troupe à l’avance, en les
classant dans la classe <patrouille>.
68
Notre attention portera plus particulièrement sur des noms des deux premières classes <mouvement non
orienté> et <mouvement orienté>, parce que ceux de la dernière sont réalisés en majeur partie sous forme
verbale dans la phrase (Un fantassin tourne à droite. Un canonnier a marqué le pas.) ou s’emploient surtout à
l’impératif dans le commandement (Marquez le pas ! Virez à gauche !).

238
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Ensuite, en ce qui concerne l’actualisation des prédicats nominaux de la classe


<mouvement>, nous observons la compatibilité avec des verbes supports appropriés conduire,
mener, opérer, exécuter, procéder à, qui correspondent aux variantes libres du trait [action] :

(62) Répartis dans diverses infrastructures du camp de Mailly, prés de 650 militaires des
différents états-majors s’emploient à concevoir et à conduire la manœuvre pour restaurer
l’intégrité territoriale de la puissance amie (TIM288-17-39)

(63) Des groupes touaregs font étape dans les montagnes sahariennes du Hoggar, de l’Aïr
et de l’Adrar avant de mener une pénétration dans les plaines méridionales, cultivées et
densément peuplées (RebTou13-15)

(64) Lorsque l’unité félinisée pénètre en localité, elle exécute des déplacements à
l’intérieur des bâtiments, la rue étant évitée autant que possible (MagInf27-12-67)

(65) L’acquisition des jumelles de vision nocturne à intensificateur de lumière ont pour
objectif initial à la section commandos, d’effectuer des déplacements de nuit, à pied ou en
véhicules (TIM220-10/11-56)

Puis ils peuvent recevoir une interprétation dans une certaine construction (chapitre 3.
section 4.3.), de nature neutre ou aspectuelle (inchoatif et progressif), à l’aide des verbes
supports spécifiques comme être en, se mettre en, rester en69 :

(66) Lorsque la section composée de trois chars Leclerc et de trois véhicules blindés
légers est en déplacement, elle effectue son parcours de tir en engageant, à l’arrêt, un
maximum d’objectifs avec 91% de coups au but ! (TIM230-12-7)

(67) Dans le village afghan , en réalité un camp de tentes et de containers, le dispositifs


des chasseurs se met en place en souplesse (TIM226-11-26)
____________________________________________________________________
69
Après la suppression du verbe support être à partir de cette combinatoire, nous constatons des adjectivaux de
forme « en + <mouvement> », par exemple :
Son système de conduite de tir extrêmement perfectionné permet d’engager de jour comme de nuit des objectifs
arrêtés ou en mouvement (TIM235-12-73)
Alors que les troupes motorisées sont toujours en progression, le capitaine Defois, commandant l’escadrille des
moyens aériens reçoit l’ordre de déposer des équipes d’observation en amont du dispositif (TIM257-14-40)

239
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

(68) Le chef d’escadron Bonnard reste en retrait car avec le commandant d’unité afghan,
il observe et réagit aux ordres des élèves encore hésitant (TIM222-11-57)

Nous énumérons des verbes supports aspectuels appropriés à cette classe, de plusieurs
valeurs, à savoir inchoative, intensive, itérative, progressive et terminative, par exemple :

- Inchoatif : débuter, déclencher, entamer, commencer

(69) Alors que l’Europe débute le désengagement progressif, à compter du 15 mars 2009,
la France maintient deux opérations Boali et Epervier au Tchad et en République
Centrafricaine (TIM203-9-15)

(70) En 1996, les autorités israéliennes ont déclenché un engagement sous forme
d’opération (« les raisins de la colère » afin de bombarder le Sud-Liban (TIM208-9-18)

(71) En 2000, les forces israéliennes entament leur repli du Sud-Liban (TIM208-9-18)

(72) L’adjudant Beaulieu, responsable de la manutention et du bataillon logistique au


517ème régiment du train, en mission au Tchad, commence le désengagement tout en
maintenant les approvisionnements pour tous les détachements (TIM203-9-22)

- Intensif : intensifier, multiplier

(73) Dans la 3ème dimension, l’aviation légère de l’armée de Terre est engagée en premier
échelon dés qu’il faut aller chercher le renseignement mais en 2ème échelon lorsque les
pilotes d’hélicoptères neutralise et détruisent une position adverse et intensifient la
percée menée par les unités de premier échelon (DT22-11-2)

(74) Les troupes légères composées de forces mécanisées sont toujours plus rapides et
mobiles car elles multiplient leurs déplacements par rapport aux convois logistiques aux
pièces d’artillerie (CESAT29-12-9)

- Itératif : réitérer, renouveler, répéter, reprendre

240
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

(75) Sans prendre de risque, les marsouins du 3ème régiment d’infanterie de marine,
attendent la fin des tirs ennemis pour réitérer leur progression dans le calme (MagInf33-14-
22)

(76) Les démineurs du 19ème régiment du génie sont déjà venus sur cette zone infectées de
mines, mais ils renouvellent l’approche pour permettre de vérifier si elle est encore
polluée (TIM201-9-40)

(77) Le sergent responsable du détachement commando a répété le mouvement avec sa


logistique en prenant une autre direction pour tromper l’adversaire (Retex4-13-4)

(78) Du 12 février au 15 avril 2013, les forces françaises reprennent leur progression en
profondeur au nord et au centre du Mali (OpexAfr15-43)

Progressif : développer, maintenir, poursuivre, prolonger, continuer, entretenir, maintenir,


avancer

(79) Travaillant en particulier les bascules de postes de commandement entre mer et


terre, l’état major tactique a développé des manœuvres combinant des modes d’action
très variés (MagInf26-11-61)

(80) Pour mener une reconnaissance offensive avec succès, il faut que le groupe
d’infanterie prennent et maintienne l’ascendant sur l’ennemi par une manœuvre
dynamique sur toute la largeur de la zone (Inf223-01-34)

(81) Au cours d’une opération un pilote éjecté de son avion, s’avance en terrain
découvert, l’équipe de récupération effectue les procédures d’identification et poursuit
son mouvement vers la zone de récupération par l’hélicoptère (MagInf26-11-28)

(82) La Syrie continue son mouvement dans la guerre civile au Liban en envoyant dans la
coalition anti-irakienne sa 9ème division blindée (Retex1-13-4)

- Terminatif : arrêter, interrompre, suspendre, terminer, achever, finir

241
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

(83) La France achève le « retrait simultané et concomitant » des troupes françaises et


libyennes en septembre 1984 et deux mois plus tard, fin de l’opération Manta au Tchad
(OpexAfr15-50)

(84) Le 3ème régiment d’artillerie de marine a arrêté le mouvement d’une dizaine de


blindés grâce à leurs obus de 155 mm BONUS (ArtMag6-09-25)

(85) Le détachement commando en observation en 1ère ligne interrompt ses mouvements


en raison d’un problème de logistique et de météo pour reprendre plus tard ses
investigations (Doc04-04-60)

(86) En 2004, à la première bataille de Falloudja, le choc provoqué par les images des
bombardements a poussé le président Bush à suspendre l’engagement de l’armée
américaine dans l’attaque de la ville (MagInf27-12-7)

(87) Les légionnaires du 2ème régiment étranger de parachutiste ont terminé leur retrait
de Kolwezi après une opération militaire réussie (OpexAfr15-30)

A. Ennemi :

Si ces actions sont des mouvements de l’adversaire, nous devons les surveiller,
interdire et détruire, de façon organisée.

Premièrement, nous décelons au bon moment les mouvements ennemis dans la zone
amie, rapidement (déceler, détecter, observer, surveiller) :

(88) Les camps sont entourés de miradors et de réseaux barbelés et des commandos sont
sur site pour déceler les possibles activités de l’ennemi (FrBrtOps13-72)

(89) Depuis leur poste d’observation, le chef Nicolas du 54ème régiment d’artillerie et son
tireur doivent détecter les approches éventuelles d’aéronefs survolant la zone et surveiller
le ciel libanais (TIM293-18-27)

242
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

(90) Les marsouins de la section commando de recherche et d’action en jungle du 9ème


régiment d’infanterie de marine observent depuis la soute d’un hélicoptère les
mouvements de « travailleurs » surpris émergeant un à un des puits (TIM294-18-24)

(91) Avec les forces armées libanaises, les forces françaises du 501ème régiment de chars
de combat patrouillent quatre fois par jour afin de surveiller et de contrôler toute
pénétration au sud du Liban (TIM293-18-24)

Deuxièmement, parce que ces noms désignent les actions de manœuvres tactiques de
l’ennemi, il faut interdire ces mouvements dans le dispositif ami ou dans la zone importante
(arrêter, empêcher, entraver, freiner, gêner, interdire) :

(92) Tout sous groupement tactique interarmes infanterie peut fournir au profit de l’
échelon de découverte des capacités d’infiltration embarqué ou débarqué, afin d’arrêter
toute pénétration sur certains terrains difficiles pour l’ennemi (MagInf34-15-40)

(93) A Abidjan en avril 2011, les militaires français et les casques bleus se déploient le
long de plusieurs axes stratégiques en direction de la résidence de Gbagbo pour
empêcher ses groupes armés, militaires et miliciens, de conduire des exactions dans les
quartiers d’habitations (MagInf28-12-38)

(94) Les forces kurdes ont réussi à entraver la progression des unités turques à la
frontière syrienne (Retex2-13-6)

(95) La sécurisation des ressortissants est compliquée par les forces rebelles qui gênent
le désengagement du déroulement de l’opération d’évacuation des ressortissants
(MagInf26-11-61)

(96) Pour plus de pression sur les lignes rebelles, les commandos français du 1er
régiment de parachutistes d’infanterie de marine freinent la progression des djihadistes
qui reçoivent des tirs des hélicoptères d’attaque des forces britanniques (MagInf34-15-62)

(97) Les sapeurs du 17ème régiment du génie parachutiste interviennent auprès de l’armée
nationale afghane en interdisant le contournement des belligérants sur Bagdad (Cesat32-
13-28)

243
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Troisièmement, nous détruirons les ennemis à la fin, par le biais de la manœuvre et


des feux (détruire, neutraliser, attaquer, repousser, disloquer) :

(98) Des tireurs d’élite longue distance du 7ème bataillon de chasseurs alpins étaient
utilisés, même dans des missions de renseignement, pour détruire ou neutraliser
précisément des objectifs des forces adverses en Afghanistan (MagInf27-12-59)

(99) La conquête ou la sécurité d’une ville implique à des degrés divers toutes les
composantes d’une force interarmées particulièrement la composante terrestre ainsi que
les forces spéciales qui neutralisent les forces adverses (MagInf27-12-8)

(100) Durant les évènements d’Abidjan en 2011, la 2ème compagnie du 16ème bataillon de
chasseurs a repoussé plusieurs tentatives d’intrusion permettant l’arrivée des renforts et
l’évacuation des ressortissants (MagInf28-12-40)

(101) L’armée syrienne établit en 2012 des postes pour contrôler les lignes de
communication afin de disloquer les formations rebelles et leur percée dans le territoire
(Retex2-13-6)

Nous constatons enfin plusieurs adjectifs et noms appropriés marquant différentes


dimensions, à savoir vitesse, lieu, durée, formation, manière, etc., comme suit :

Vitesse : à bonne allure, à grande vitesse, à un rythme élevé, à vitesse modérée /


réduite, lente, rapide

Lieu & direction : à basse altitude, dans la profondeur, par l’arrière

Temps & durée : de jour (diurne) / de nuit (nocturne), de longue (courte) durée,
permanent, progressif, provisoire, immédiat

Actant : adverse, ami, ennemi

Formation : par échelon, successif

Manière : avec le maximum de discrétion, dans le secret, discret, d’urgence, en


sûreté, immédiat, militaire, opérationnel, secret, systématique, tactique, sûr

244
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Moyen : à pied, en véhicule

Conditions : par mauvaise visibilité

Soutien : sous le feu

Nous avons remarqué ci-dessus que des classes sémantiques de <mouvement> ont des
points communs dans la relation de combinaison syntaxique. Cependant, ces classes
sémantiques, qui sont sous-catégorisées selon le mode de déplacement, nous montrent un
certain nombre de différences dans la compatibilité avec des verbes supports, des prédicats et
des adjectifs appropriés.

Nous examinons en détail des verbes supports appropriés et des prédicats appropriés
aux noms de chaque classe. D’abord, en ce qui concerne des verbes supports appropriés, les
noms d’<encerclement> peuvent apparaître dans la construction converse, à l’aide des verbes
supports passifs, de valeur neutre faire l’objet de, connaître / devenir et subir :

(102) De mi-avril à mi-mai 2016, en Syrie, les forces gouvernementales appuyées par
l’aviation russe font l’objet d’opérations d’encerclement et de siège de l’opposition à
Alep (HelRus16-16)

(103) Au cours du conflit géorgien, l’aviation légère russe a connu et fait l’objet de
d’investissements majeurs pour le renouvellement de sa flotte avec des appareils de
transport Mi-8 et de nombreux hélicoptères d’attaque (HelRus16-12)

(104) Au cours d’une action offensive, les rebelles ont subi une approche indirecte et en
souplesse par l’enveloppement et le contournement de nos forces (FT04-11-33)

Ensuite, parallèlement, chaque classe sémantique peut avoir différents prédicats


appropriés.

245
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Premièrement, en vue d’atteindre l’effet optimum de la surprise par le moyen de la


manœuvre discrète dans la zone arrière de l’ennemi, pour les noms de <pénétration :
exfiltration, infiltration, pénétration, percée>, nous employons ce mode de déplacement
(exploiter) :

(105) En mission au Tchad les effectifs français passent de 2850 à 3500 hommes et
aucune percée ne peut être exploitée et envisagée de la part des rebelles qui sont bloqués
au nord (OpexAfr15-50)

(106) En Afghanistan, au cours des différentes opérations, les zones et objectifs à


atteindre ont été définis dans le souci de couvrir la zone d’action mais toutes les zones de
regroupement ainsi que les itinéraires d’infiltration et d’exfiltration qui doivent être
exploités à la périphérie ou dans les intervalles (MagInf27-12-50)

Deuxièmement, les noms de <repli : désengagement, recul, repli, retrait, retraite>


sont caractérisés par les actions d’<appel : appeler à, exiger, ordonner, réclamer>, d’un point
de vue stratégique, ayant les noms de <convention : accord, résolution> comme leur sujet,
d’une part :

(107) En 2008, l’ONU avait appelé au retrait des troupes éthiopiennes et le déploiement
d’un groupe de maintien de la paix avec un accord passé entre le gouvernement fédéral
transitoire Ethiopien et l’Alliance for Reliberation of Somalie à Djibouti (IslSomal13-59)

(108) La signature du Good Friday Agreement du désengagement des troupes britannique


d’Irlande du Nord en 2007 a exigé que l’armée britannique annonce la fermeture de six
sites militaires en Irlande du Nord (BritIrl15-64)

(109) De patrouille de nuit à Bangui, le chef de section et ses hommes tombent dans une
embuscade, ils ouvrent le feu sur l’adversaire et ont ordonné le désengagement rapide de
la section de la zone dangereuse (TIM282-17-7)

246
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Et d’autre part, par l’annonce officielle de ces actions par les autorités militaires
comme Etat, gouvernement, chef d’états-majors (annoncer, confirmer, prévenir) :

(110) L’état major des armées a annoncé le retrait des troupes françaises d’Afghanistan
après dix années d’intervention où des progrès ont été constatés avec la montée en
puissance de l’armée nationale afghane (MagInf29-12-47)

(111) La fin de l’opération Sangaris en octobre dernier n’a pas confirmé le retrait de la
France de la République centrafricaine car l’armée française est insérée à la force des
Nations unies et ils contribuent à la reconstruction de ce pays (TIM286-17-23)

(112) Les détachements de l’opération Sentinelle ont été prévenus de leur désengagement
dans la ville de Strasbourg en attendant la relève d’une autre unité (TIM292-18-29)

Troisièmement, pour les noms d’<encerclement : blocus, bouclage, encerclement,


enveloppement, investissement, siège>, ils se combinent naturellement avec des prédicats
désignant non seulement le risque de la division ou de l’isolement de façon forcée par
l’ennemi (risquer, être divisé par, être isolé par) :

(113) Au cours de l’opération PUMA en octobre 2012 à Cayenne, un important nœud


logistique au cœur de la forêt a été isolé par le bouclage d’une section de commando de
recherche et d’action en jungle (MagInf31-13/14-26)

(114) Srebenica, ville bosniaque, fut isolée par le bouclage des forces serbes qui
massacrèrent leurs habitants (CESAT32-13-14)

Mais aussi la contre-attaque contre la manœuvre offensive de l’ennemi (briser, forcer,


lever, rompre, sortir de) :

(115) Le groupement pénètre sur une position après avoir brisé l’encerclement par
surprise ; les défenseurs peuvent voir dans leurs jumelles des chars et plusieurs batteries
(ArtMag12-59)

247
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

(116) Sur la zone d’action les insurgés se regroupent et ont forcé l’encerclement ; le
groupe est harcelé et la patrouille TIGRE-GAZELLE ouvre et protège un couloir
délivrant de nombreux feux de part et d’autre (MagInf29-12-39)

(117) Le 1er décembre 1870, le général d’Aurelle de Paladines, à la tête de l’armée de la


Loire, entreprend de marcher sur Paris pour forcer les Prussiens à lever le siège
(CapMil44-16-14)

(118) La compagnie d’appui et la 4ème compagnie seront héliportées sur la ligne de crête
dominant le versant nord pour bloquer la fuite de l’ennemi qui est sorti de l’encerclement
(MagInf29-12-6)

Et ces classes de <mouvement> sont également caractérisées par leurs propres


adjectifs appropriés, par exemple :

<contournement> : à courte portée, à petite distance, en profondeur, large, long

<encerclement> : complet / partiel, total

<mouvement> : collectif / individuel, en tout terrain

<pénétration> : nautique, subaquatique, terrestre

<progression> : en colonne (par un, double), en ligne, en triangle (pointe en avant,


base en avant), en tête, en premier / deuxième échelon, en formation, par binôme / groupes
(successifs, accolés)

<repli> : unilatéral / mutuel, complet / partiel, général, total

<traversée> : continu / discontinu, en ligne / en colonne, collectif

Nous avons détaillé ci-dessus le comportement syntaxique des actions de mouvements


qui constituent l’un des éléments importants dans le combat avec celle de tir. A partir de
maintenant, nous précisons les diverses actions organisées dans les opérations militaires.

248
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

3. <Opération>

Nous allons décrire à présent les actions caractérisées par « l’ensemble de


mouvements stratégiques ou de manœuvres tactiques d’une armée en campagne, exécutés en
vue d’atteindre un objectif donné » (TLFi). Autrement dit, elles traduisent des opérations
militaires ou de guerre, dans le cadre du processus de réalisation d’une série de combats,
menés par la force sur un champ d’opération pour assurer le succès de l’offensive et de la
défense.

La classe d’<opération>, qui rassemble des noms comme action, manœuvres,


opération, est définie linguistiquement par la combinatoire spécifique avec différents verbes
supports et des prédicats appropriés. Tout d’abord, nous présentons le schéma d’arguments
N1 constitue plus précisément des actions spécifiques pour les militaires comme le
mouvement, l’approvisionnement, le (dé)minage, etc. :

N0<hum> Vsup Dét Nprés de N1<act>

En ce qui concerne les propriétés configurationnelles de cette classe, ensuite, nous


observons que ces noms s’associent avec les verbes supports appropriés70 :

(119) Nous conduisons des actions de coopération civilo-militaires au profit de la


population du Sud-Liban en étroite collaboration avec les autorités locales (TIM293-18-26)

(120) Le pôle national des opérations aéroportées permet désormais de préparer et


conduire une opération depuis la Base d’opérations aéroportées de Toulouse (TIM293-18-
43)

(121) L’opération « Bonite » au Zaïre sera lancée trop tard mais elle fut un succès
militaire en tant qu’évacuation inédite (SDF1-17-5)

(122) Le 1er régiment de hussards parachutistes a été décoré de la croix de la Valeur


militaire avec étoile d’argent car cette médaille récompense l’importance et la qualité des
actions menées par les hussards lors de l’opération Serval au Mali (TIM291-18-7)
___________________________________________________________________________
70
D’ailleurs, en comparaison avec d’autres domaines de spécialité, en particulier du domaine médical, nous
pouvons constater que le verbe support de base est différent de celui de notre domaine (G. GROSS & M.
MATHIEU-COLAS 2001 : 79) : L’unité (effectue + « pratique » + *fait) l’opération amphibie. Le médecin
(effectue + pratique + fait) l’opération chirurgicale.

249
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Nous observons également une compatibilité relativement large avec différents types
de verbes supports aspectuels. Voici quelques exemples représentatifs :

• Inchoatif : engager (s’engager dans, en, sur), entamer / faire irruption, entrer dans :

(123) Le Corps de réaction rapide France regroupant près de 500 militaires français et
alliés peuvent prendre la tête d’une coalition. L’Alliance et l’Union européenne
déclencheraient ce type d’opération (TIM292-18-38)

(124) Le major général de l’armée de Terre assure le bon fonctionnement de l’armée de


Terre en répartissant au mieux les moyens et ressources allouées pour permettre à nos
forces de se préparer et de s’engager en opérations (TIM291-18-11)

(125) Le 21 février 2018, un véhicule blindé léger du groupement tactique désert blindé
engagé dans l’opération Barkhane a été frappé par un engin explosif improvisé dans la
région de Ménaka au Mali (TIM292-18-5)

(126) L’objectif est de pouvoir doter l’armée de Terre d’un système de simulation
permettant d’entraîner les sous-groupements tactiques interarmes et d’évaluer leur
aptitude à être engagés en opérations (TIM293-18-35)

(127) Au cours de l’année 2017, environ 40 patrouilles de l’armée de Terre ont été
quotidiennement engagées sur l’opération Harpie dans la lutte contre l’orpaillage illégal
en Guyane (TIM292-18-15)

(128) Les groupes spécialisés entament leurs opérations d’exercices annuels préparant
les tests auxquels ils seront soumis par de l’instruction technique et des séances de
simulateur (MagInf32-14-14)

• Intensif : renforcer

(129) La brigade du lieutenant Antoine fonça pour renforcer l’action des commandos qui
eurent quand même un tué et trois blessés (SDF6-18-3)

• Itératif : relancer, renouveler, répéter

250
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

(130) Les arrières de l’armée française qui s’apprête à relancer son action contre les
coalisés sont désormais sécurisés (SDF4-17-11)

(131) Les démineurs renouvellent sans cesse leurs opérations de déminage, au cours
d’exercices afin d’être opérationnel lors de leur départ sur les théâtres sensibles
(MagInf33-14-33)

(132) Les hélicoptères de l’aviation légère de l’armée de Terre répète des actions au sol
avec les commandos du 2ème régiment étranger de parachutiste (RevAlat8-65)

Puis, à propos de leurs prédicats appropriés, pour le soutien et la coordination d’autres


unités, ils se combinent adéquatement avec des prédicats d’<appui : appuyer, soutenir> et de
<coopération : coordonner d’une part :

(133) Le commandement par objectif, s’appuyant toujours sur une idée de manœuvre
clairement exprimée par le chef, repose sur l’initiative accordée aux subordonnés, leur
discipline intellectuelle et leur réactivité pour atteindre le but fixé par l’échelon supérieur
(FT05-10-25)

(134) Les capteurs de renseignement ont permis aux compagnies de mieux se préparer à
l’arrivée de l’ennemi mais la mission principale et de fluidifier et appuyer l’action des
autres unités (TIM292-18-3)

(135) Pour le 4ème régiment du matériel présent au Mali, le soutien ne s’arrête pas à la
Plateforme Opérationnelle Désert, mais pour soutenir les opérations, il s’insère avec les
forces pour effectuer leur maintenance au plus prés (TIM291-18-28)

(136) Le Centre de planification et de conduite des opérations, prend les décisions de


haut niveau, planifie et coordonne l’action des forces militaires sur le long terme (TIM291-
18-39)

251
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Et d’autre part, avec ceux de <commandement : commander, diriger, orienter,


superviser>, pour le commandement et le contrôle rigoureux par le commandant de l’échelon
supérieur :

(137) Avant de devenir major général de l’armée de Terre, le général de corps d’armée
Barrera a commandé l’opération Serval à son lancement en 2013 (TIM293-18-16)

(138) Le préventeur, au sein du régiment a un rôle important car il conseille et oriente ses
actions pour que le chef de corps soit en accord avec la loi sur des questions de protection
et de sécurité dans les garages (TTA150-14-19-28)

Et les actions ou les opérations de l’ennemi deviennent la cible de défense, au moyen


des prédicats d’<arrêt : briser, brouiller, détruire, entraver, limiter, neutraliser, résister à,
écraser, empêcher> :

(139) Le détachement du 1er chasseur brise les actions des djihadistes à l’intérieur de la
ville en raison de l’aide apportée par les hélicoptères américains sur zone (RebRdc16-65)

(140) Les canonniers du 35ème régiment d’artillerie de montagne limitent l’avancée des
actions des belligérants qui se dispersent dans la ville grâce à leurs mortiers (OpexAfr15-
21)

(141) Les forces françaises en Irak détruisent et neutralise toutes les actions irakiennes
avec la disparition de leur 45ème division, rayée de l’ordre de bataille (SDF2-17-5)

(142) Les commandos du 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine résistent


aux actions engagées contre les rebelles enfermés dans un abri (RefTac31-15-28)

De plus, les militaires essaient de réussir l’opération engagée (accomplir, compléter) :

(143) Les forces françaises ont accompli l’opération « Tempête du désert » en 1991 avec
succès contre le régime irakien (SDF2-17-14)

252
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

(144) Le détachement d’hélicoptères équipés de mitrailleuses ou de canons de 20 mm


complètent l’action des avions T6 obligés de voler plus haut et de s’éloigner entre chaque
passage (SDF4-17-6)

Ils ont enfin des adjectifs appropriés relatifs au lieu, à l’actant, à la caractéristique et à
l’ampleur, comme suit :

Mode de déplacement : aéromobile, aéroporté, (aéro)terrestre, amphibie

Actant : civilo-militaire, militaire, multinational, interarmées, interames

Caractéristique : coordonné, humanitaire, inopiné, logistique, offensif, défensif,


sanitaire, tactique, décisif, préparé

Ampleur : de grande (moyen) envergure

Les opérations militaires que nous venons d’étudier sont subdivisées en deux
opérations offensives et défensives. Simultanément, ces opérations peuvent être supportées en
commun par d’autres actions comme la coopération, l’appui, l’ordre, la communication, etc.

3. 1. Opération offensive

L’objectif de l’opération offensive est de mener les attaques contre les ennemis sur un
terrain donné pour accomplir les missions assignées. Dans ce sens, elle est réalisée de manière
rapide et violente sur le point faible. Pour cela, l’opération offensive peut revêtir plusieurs
formes, à savoir embuscade, contact, attaque, bombardement, destruction, etc.

Nous commençons par les manœuvres de surprise et d’attaque contre l’ennemi,


<embuscade>.

3.1.1. <Embuscade>

Nous étudions maintenant les actions de l’<embuscade> qui sont particulièrement


menées au niveau de la section ou du groupe de l’arme de combat (infanterie, cavalerie), dans
le cadre de « la surprise dans la position dissimulée.

253
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

L’objectif est de détruire l’ennemi en mouvement ou en stationnement ou de lui


interdire de poursuivre sa progression ». La classe <embuscade>71, qui comprend un seul
prédicat nominal, est d’abord caractérisé par ses propriétés structurelles, par l’apparition dans
le schéma d’arguments :

N0<hum> Vsup Dét Npréd à N1 <hum> [Prép N2<doc>]

Dont le locatif N2 (approche, itinéraire, passage, secteur, zone) peut figurer


facultativement dans cette structure.

Ensuite, au sujet de l’actualisation du prédicat nominal de cette classe, il faut noter que
le nom embuscade ne se combine pas naturellement avec des verbes supports de base du trait
[action] déclencher, faire, effectuer, exécuter, procéder à :

(145)?l’ennemi peut (fait + effectue + exécute + procède à) des embuscades sur ce


terrain qui lui est favorable (TIM243-13-23)

Le nom embuscade s’associe plutôt aux verbes supports appropriés, monter, tendre,
organiser et conduire 72, comme suit :

(146) En fonction de la composante que nous souhaitons faire travailler pour cet exercice,
et de l’avancée des troupes, nous déclenchons une embuscade, une explosion d’engins
explosifs improvisés ou une évacuation sanitaire (TIM250-13/14-45)

(147) Les casques bleus de l’opération Daman ont effectué un exercice au camp de Dayr
Kifa au Liban où une embuscade était tendue à un peloton en activité sportive, avec
comme conséquence de nombreux militaires blessés par balles (TIM286-17-10)

(148) Les rebelles ont simplement tendu une embuscade aux français qu’ils surpassaient
largement en nombre (RebTou13-24)
___________________________________________________________________________
71
L’ « embuscade » est définie terminologiquement comme le « procédé de combat de niveau groupe ou section,
ayant pour but la destruction ou la capture par surprise d’un ennemi en mouvement » TTA 106 : 2013). Le terme
peut désigner en même temps, par métonymie, le lieu de la manœuvre (découvrir une embuscade) ou la troupe
qui est en embuscade (poster une embuscade). A partir de ce terme, nous remarquons aussi que les vieilles
expressions aguet, embûche et les synonymes guet-apens, traquenard ne s’emploient pas actuellement dans
notre domaine.
72
Nous ne vérifions pas l’emploi « monter l’embuscade » dans notre corpus qui est largement utilisé dans la
langue générale : Son équipage a monté l’embuscade.

254
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

(149) Les djihadistes se replient sur une position reconnue et préparée à l’avance pour
monter une embuscade (RebTou13-75)

(150) Les combattants n’hésitent pas à interrompre leur course sur une position favorable
pour organiser une embuscade afin de causer des dégâts supplémentaires à leur ennemi
(RebTou13-8)

(151) Dans un scénario d’entraînement et de manœuvre, le 1er régiment d’hélicoptères de


combat et le 1er régiment d’infanterie ont conduit, sur un axe de pénétration une série
d’embuscades aussi rapprochées et rapides que possible (MagInf29-12-8)

Puis le nom prédicat embuscade peut s’associer aux verbes supports spécifiques dans
l’interprétation d’état être en, se tenir en :

(152) En attendant que les rebelles se montrent sur la crête, les commandos sont en
embuscade cachés derrière leurs abris (Doc14-08-17)

(153) Les blindés et la compagnie se tiennent en embuscade à l’approche des belligérants


(Retex28-16-8)

Et, en ce qui concerne ses prédicats appropriés, premièrement, nous prenons des
verbes tomber dans, être pris dans, qui traduisent la façon d’être la cible de la surprise par
l’ennemi :

(154) Alors que la section du lieutenant Ghislain tombe dans une embuscade, lors d’une
phase de reconnaissance à pied, pris sous des tirs nourris, il a ouvert le feu sur
l’adversaire de façon à appuyer la rupture de contact de ses subordonnés (TIM282-17-7)

(155) Le 11 octobre 1970, après deux jours de reconnaissance dans la Borkou, le 1er
commando est pris dans une embuscade dans la palmeraie de Bedo au Tchad (Retex6-13-5)

(156) Engagé en République centrafricaine, le capitaine Guillaume s’est particulièrement


distingué le 4 novembre à Bangui au cours d’une opération d’appui de détachement alors
violemment pris en embuscade à l’est de la capitale en escortant un convoi (TIM282-17-6)

255
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

(157) En janvier 1969, une marche nationaliste est prise en embuscade par les royalistes
sur Buntollet Bridge (BritIrl15-17)

Deuxièmement, pour exprimer les pertes humaines comme la blessure et la mort dans
une embuscade dressée par l’ennemi, nous utilisons des verbes être (blessé + massacré + tué
+ neutralisé) dans signifiant la cause :

(158) Le 5 juin 1992, 24 soldats pakistanais sont tués et 44 blessés dans une embuscade
menée par des combattants de la Somalia National Alliance (Oryx14-66)

(159) Les blindés russes sont massacrés dans une gigantesque embuscade au centre de
Grozny en 1995 (Doc03-04-42)

(160) Le 25 février 2005, 9 Casques bleus sont tués dans une embuscade. Des opérations
s’ensuivent au cours desquelles 50 à 60 rebelles sont tués (RebRdc16-56)

(161) De notre poste d’observation nous confirmons la présence d’armement. Le


commandant terrestre nous donne le feu vert pour frapper les cibles qui ne seraient pas
neutralisées. L’étau se referme. L’embuscade est déclenchée (ArtMag15-9)

De plus, en se combinant avec des substantifs de <humain collectif structuré>, ces


noms sont susceptibles de jouer le rôle de modifieur, à l’aide de la préposition en (en
embuscade), par exemple :

(162) Le convoi neutralise l’ennemi en embuscade par un assaut rapide et précis de ses
personnels qui font feu sur l’ennemi (DT21-11-40)

(163) Les deux patrouilles en embuscade sur le toit des maisons, préparent une
intervention sur l’objectif mentionné sur leur carte d’état-major (CESAT39-15-40)

Ces deux noms ont enfin des adjectifs et des noms appropriés de natures variées
désignant l’objectif, le lieu et le moyen de l’embuscade :

Objectif : anti (-)aérien, antichar, anti-hélicoptère

256
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Lieu : en triangle, local, urbain

Moyen : à pied, d’artillerie, en véhicule

Nous avons constaté ci-dessus que les actions de l’<embuscade> sont menées en vue
d’attaquer l’ennemi par surprise pour atteindre l’objectif fixé, avant d’entrer dans le véritable
engagement. Maintenant nous essayons de voir les actions de contact physique et relationnel.

3.1.2. <Contact>

Nous traitons ici les actions de contact qui sont traduites sémantiquement par le
contact à plusieurs dimensions : « contact physique avec l’ennemi dans une situation sous le
feu des armes à tir direct de l’ennemi et contact relationnel avec les unités amies ou
l’organisme civil » (TTA 106, 2013). En vue du combat avec l’ennemi et de la coopération
civilo-militaire avec les civils concernés, ces actions recourent normalement à divers types de
moyens, par exemple à vue, à la voix, aux gestes, par radio, par signaux sonores ou lumineux,
etc.

Nous avons crée la classe de <contact>, à partir de cette caractéristique sémantique,


qui est constituée par un seul prédicat contact. Pour décrire le comportement syntaxique de ce
prédicat, nous commençons par ses propriétés configurationnelles. Dans le schéma
d’arguments, le prédicat nominal contact exige deux arguments agentifs du trait du type
[humain], dans le schéma d’arguments ci-dessous :

N0<hum> Vsup Dét Npréd avec N1<hum>

En ce qui concerne l’actualisation de cette classe, nous observons d’abord qu’il se


combine avec prendre73 au lieu de faire qui constitue le verbe support de base représentatif de
l’action, comme le verbe support de base :

(164) Quand une unité d’infanterie est prise à partie, les cavaliers n’hésitent pas à faire
mouvement et à (prendre + *faire) le contact et chercher à attirer la riposte de
l’adversaire (CapeMil45-16-68)

___________________________________________________________________________
73
Le prédicat « prendre le contact » est défini terminologiquement comme « l’action qui consiste, pour les
éléments de tête, à engager le feu avec l’ennemi ou à s’infiltrer dans son dispositif en vue de renseigner, de tenir,
éventuellement de conquérir, les points clés utiles à la poursuite des opérations » (TTA 106 : 2013).

257
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Dans ces exemples, il est à remarquer qu’il constitue la locution verbale en s’associant
avec ce verbe support, sans l’article, sous forme « prendre Ø contact »74 (et « reprendre ») :

(165) Après une journée bien remplie, l’adjudant d’unité profite de la connexion internet
pour prendre contact avec sa famille (TIM282-17-21)

(166) Si l’opération SERVAL mène des actions précises et ciblées pour détruire la
logistique des terroristes, les forces maliennes doivent reprendre contact avec la
population dans une région qu’elles n’ont pas sillonnée depuis longtemps (TIM250-13/14-
24)

Cependant, dans la construction à pluriel ou avec modifieur, il fait l’objet de la


précision avec l’article (in)défini obligatoirement (M. RIEGEL et al. 2009 : 312) :

(167a) Le détachement du génie prend un contact radio avec la compagnie de combat


(CGF15-48)

(167b) Le détachement du génie prend des contacts (restreints + quotidiens) avec la


compagnie de combat

(167c) Le détachement prend les contacts utiles avec la compagnie de combat

Ensuite, ce prédicat nominal de type bilatéral peut apparaître dans la construction


réciproque comme par exemple :

(168) Le caporal-chef Thomas prend contact avec l’officier de quart (TIM293-18-37)

= l’officier de quart prend contact avec Le caporal-chef Thomas

= Le caporal-chef Thomas et l’officier de quart ont pris contact

___________________________________________________________________________
74
Selon S. MEJRI (1997 : 155), par rapport à certaines locutions verbales qui n’acceptent pas la passivation, la
locution verbale prendre contact l’admet : *avantage a été tiré…et contact a été pris.

258
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Puis nous précisons ses verbes supports aspectuels, plus particulièrement, de valeur
progressive (conserver, entretenir, établir, garder, maintenir, itérative (multiplier), intensive
(intensifier, renforcer) et terminative75 (perdre, rompre) :

(169) Culturellement tournée vers l’interarmes et l’interarmées, l’école d’artillerie, les


missions d’appui direct et de couverture aérienne la conduisent naturellement à
conserver des contacts privilégiés avec l’infanterie et l’arme blindée cavalerie (Agda14-7)

(170) Le détachement d’instruction opérationnelle permanent contribue à la formation et


la reconstruction des unités de la force nationale que le capitaine Thierry du 3ème
régiment d’artillerie de marine commande et entretient des contacts réguliers avec les
bataillons centrafricains (TIM232-12-34)

(171) Les éléments terroristes ont fuit avant l’arrivée des troupes, il s’agit maintenant
d’établir du contact avec la population (TIM250-13/14-29)

(172) Il faut certes attirer mais surtout garder le contact dans le parcours du recrutement.
Depuis octobre dernier, une application personnalisée est disponible pour les candidats
(TIM272-16-70)

(173) Le Corps de réaction rapide a compris les évolutions de la situation pour permettre
des prises de décision rapides et adaptées : maintenir un contact permanent avec la base
arrière (TIM281-17-45)

(174) Il s’agit désormais de ratisser la zone en recherchant l’origine des attaques contre
la force, les Afghans vaquent déjà à leurs occupations, les alliés multiplient les contacts,
toujours en soutien de la police afghane (TIM215-10-25)

(175) Les réactions face à une menace d’attentats, il faut intensifier les contacts avec les
chefs locaux pour tenter désamorcer la menace, ou de mieux l’appréhender (Inf223-01-128)

___________________________________________________________________________
75
Nous consultons les définitions de « prendre le contact » et « rompre le contact » dans TTA 106 (2013) :
Perdre le contact : ne pas s’apercevoir que l’ennemi s’est dérobé ou, s’en étant aperçu, ne plus pouvoir prendre
le contact
Rompre le contact : se dérober soi-même au contact de l’ennemi

259
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

(176) La programmation du programme Scorpion entre 2023 et 2034 doit permettre aux
forces terrestres d’élargir et de renforcer leurs contacts grâce aux technologies futures
(TIM284-17-46)

(177) Les sections de fouille opérationnelle s’entraînent dans des grottes où en fonction
de leur largeur dés lors qu’on est en contact au contact de l’ennemi, qu’on rompt le
contact ou qu’on évacue un blessé (TIM291-18-47)

(178) En septembre 2012, sept membres du Groupe militaire de haute montagne ont
effectué l’ascension de l’Himalaya ou deux cordées s’engagent dans leurs voies
respectives, sur la face et sur l’arête en communication via téléphone satellite mais ils
perdent le contact mais se retrouveront plus tard (TIM20-12/13-8)

Et nous pouvons constater qu’il peut avoir une interprétation d’état à l’aide des verbes
supports spécifiques, de nature neutre ou aspectuelle (avoir, entrer en, être en, au, rester en) :

(179) En débarquant de l’avion, le jeune sous-officier foule le sol africain de la


Centrafrique où il n’a pas eu de réel contact avec l’ennemi (TIM262-15-44)

(180) Etre conseiller en recrutement, c’est apprendre sur la jeunesse, être au contact de
la population et mettre en avant nos soldats et nos unités (TIM291-18-33)

(181) « Depuis mon arrivée à la tête de la compagnie du collège, je suis en contact


permanent avec les élèves. Je contribue à leur transmettre des valeurs pour qu’ils
deviennent ouverts et responsables » (TIM275-16-31)

(182) Dans le véhicule avec ses chefs de groupe, le Lieutenant Rémi, responsable au sol,
entre en contact avec les hélicoptères, il a décelé à 300 mètres devant lui un groupe de
cinq terroristes en véhicule léger (TIM273-16-45)

(183) Lors du décès d’un soldat en opération, au régiment comme au sein de l’armée de
Terre, prendre en charge les familles, rester en contact avec les autorités parisiennes et
gérer les médias demeure la mission d’un commandant de régiment (TIM255-14-51)

260
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

De plus, en ce qui concerne les propriétés combinatoires par l’association avec les
prédicats appropriés, nous prenons premièrement des prédicats de l’établissement de contact
(créer, établir, lier, nouer) :

(184) Si l’entrainement est un besoin pour toutes les unités, le but est aussi d’aller à la
rencontre des citoyens, l’exercice crée un contact avec les soldats et la population locale
(TIM255-14-39)

(185) Lors de l’ouverture d’itinéraire, un militaire de la compagnie « force adverse »


tient le rôle d’un partisan, il s’agit de la phase où la section établit le contact avec la
population pour obtenir le renseignement nécessaire à la poursuite de l’action (TIM278-16-
41)

(186) Accueillis individuellement et guidés pas des cadets, les étudiants ont pu découvrir
les impressionnantes infrastructures du centre de formation des élites militaires
américaines et nouer des contacts privilégiés avec leurs pairs dans les langues de
Shakespeare et Molière (TIM225-11-12)

Deuxièmement, le nom de cette classe se combine aisément avec des verbes


impliquant l’amélioration du contact (consolider, développer, faciliter, privilégier) d’une
part :

(187) Le détachement a effectué des patrouilles pour reconnaître le terrain et consolidé


ses contacts avec la population et les autorités locales tchadiennes (TIM237-12-15)

(188) Le salon dédié aux matériels et technologies des forces spéciales est l’occasion de
développer des contacts avec les homologues alliés, les industriels et les décideurs
présents (TIM284-17-18)

(189) Au sein de la « Kosovo Force », les français sont présent depuis 1999, connaissant
bien et depuis longtemps la région, particulièrement à Pristina où ils sont bien insérés
afin de faciliter les contacts avec le groupement tactique interarmes multinational est
(TIM239-12-28)

261
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

(190) La digitalisation, clef de voûte de la transformation, va permettre au recruteur de


demain de consacrer plus de temps sur le terrain en privilégiant le contact direct avec les
candidats pour les « coacher » dans leur parcours de recrutement (TIM291-18-33)

Troisièmement, en contact physique avec l’ennemi, les moyens pour l’éviter seront
(éviter, se soustraire de) :

(191) Malgré une présence avérée de groupes armés djihadistes dans l’oued du village
d’Inzekouan, ces derniers ont adopté une posture discrète, évitant le contact frontal avec
la force (ArtMag13-17)

Enfin, ils ont des adjectifs et des noms appropriés relatifs au degré et au moyen de
contact, comme suit :

Degré : étroit, fréquent, permanent, quotidien, régulier

Moyen : par le feu, par l’observation, par signe, visuel (à vue)

En bref, les actions de contact avec différents actants au sein de l’opération offensive
sont indissociables des actions armées d’une manière unilatérale que nous allons voir.

3.1.3. <Attaque>

Les actions que nous allons mentionner ici traduisent « l’acte essentiel de la
manœuvre offensive visant par la combinaison du feu et du mouvement à détruire les forces
adverses et à occuper les points importants au niveau tactique sur le terrain » (TTA 150, Titre
4).

A partir de cette caractérisation sémantique, nous examinons les noms qui


appartiennent à la classe <attaque>, agression, assaut, attaque, offensive, raid.

Avant d’ « attaquer » la description syntaxique de ces prédicats nominaux, nous


présentons son schéma d’arguments :

N0<hum> Vsup Dét Npréd Prép N1<hum, loc>

dont l’objet d’attaque N1 appartient au trait du type [humain] ou [locatif].

262
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Pour leurs propriétés combinatoires, tout comme la classe de <combat : bataille,


combat, guerre> qui représente le conflit réciproque, d’abord ces actions offensives peuvent
apparaître sans problème avec des verbes supports appropriés comme conduire, déclencher,
engager, exécuter, lancer, mener :

(192) La présence française a dissuadé le front patriotique rwandais de conduire des


offensives autour de Kigali (OpexAfr15-57)

(193) Ce n’est qu’en novembre 2011 que l’Armée Syrienne Libre conduit une attaque sur
le QG du renseignement de l’armée de l’air dans le faubourg de Harasta, au nord-ouest
de Damas (Retex2-13-3)

(194) En octobre 2006, le mouvement rebelle « Union des forces démocratiques pour le
rassemblement » déclenche une offensive vers le Sud à partir de la région de Birao en
République Centrafricaine (Retex8-13-4)

(195) Chargé de la défense de la base de Bien Hoa, au Nord-est de Saigon, bien


qu’initialement le bataillon ne doit pas être engagé dans des missions offensives, il
conduit vingt-deux opérations majeures (Retex22-15-2)

(196) Au cours de la guerre du Golfe, la division Daguet exécute un raid blindé dans la
profondeur sur le flanc ouest de la coalition avec un régiment de chars AMX 30 B2 et
deux régiments d’hélicoptères de combat (Retex23-15-2)

(197) A partir de janvier et jusqu’au 10 février 2003,deux mouvements rebelles de Côte


d’Ivoire, le Mouvement pour la Justice et la Paix et le Mouvement populaire du grand
ouest lancent des attaques contre les forces françaises ; ils ouvrent un front au sud-ouest,
aidés par les forces armées du Libéria (OpexAfr63)

(198) En août 1976, les Tigres de Chamoun lancent une offensive contre le camp
palestinien de Tall al Zaatar avec l’aide de soldats issus de l’éclatement de l’institution
militaire (ArméLib13-50)

263
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

(199) La première « guerre des camps » (mai-juin 1985) amorce vraisemblablement déjà
des tensions entre les milices chiites lançant l’assaut sur Sabra et Chatila (ArméLib13-64)

(200) Pour diminuer la puissance de feu, les compagnies sont divisées en deux avec une
section antichar, une dotation en armes lourdes et la capacité de mener des assauts
contre des positions fortifiées (Retex22-15-5)

Ensuite, ils peuvent entrer dans la construction converse en figurant avec des verbes
supports passifs, à savoir faire l’objet de, essuyer, subir, recevoir :

(201) Dans le respect des règles d’engagement, toute attaque fait l’objet d’une riposte
immédiate et proportionnée. L’efficacité de ces actions repose sur un dispositif permanent
antisnipers (FT01-07-25)

(202) Le territoire israélien a essuyé des raids par les palestiniens ripostant à l’offensive
terrestre du 18 juillet 2006, surprenant leurs unités et leur infligeant des morts (Retex20-14-
5)

(203) Sous la dictature du président Joseph-Désiré Mobutu (1965-1997), le Zaïre subit


les assauts des « Tigres katangais » depuis la fin des années 1970 (OpexAfr15-29)

Puis il est à noter particulièrement qu’ils peuvent se combiner avec des verbes
supports spécifiques de la construction évènementielle, par exemple éclater, se produire,
survenir, qui manifestent les effets néfastes et accidentels :

(204) Le détachement français au Liban a été surpris par une attaque qui a éclaté lors
d’une patrouille dans les rues de Beyrouth (CESAT31-13-102)

(205) Malgré les incertitudes sur les circonstances des pertes, leur analyse rejoint celles
des pertes occidentales d’hélicoptères survenues lors des opérations récentes en Irak,
Afghanistan ou au Sahel (Hel-Rus16-22)

Et nous observons également plusieurs prédicats appropriés à cette classe.

264
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Premièrement, dans les phases menées au cours du combat, selon les ordres du
commandant supérieur, nous faisons face au recours à l’attaque en passant de posture de la
défense à l’attaque (passer à) :

(206) Au début de 1971, le général Cortadellas, commandant la mission militaire au


Tchad, décide de passer à son tour à l’offensive avec l’opération Bison (Retex6-13-5)

Deuxièmement, ces actions armées font l’objet de l’aide d’autres armées ou armes,
par le feu ou par le mouvement, dans le but de produire le maximum d’efficacité (appuyer,
soutenir) :

(207) Mi-mars à mi-avril 2016, les opérations intensives russes reprennent pour appuyer
l’offensive de reprise de la ville de Palmyre par le régime. L’opération est achevée le 27
mars (Helrus16-7)

(208) Les fantassins du 92ème régiment d’infanterie ont soutenu l’assaut des commandos
du 8ème régiment de parachutistes d’infanterie de marine lors de l’exercice en terrain libre
(TIM197-08-25)

Troisièmement, du point de vue du défenseur, les offensives adverses deviennent la


cible de défense et de refoulement (briser, confronter à, contrer, empêcher, faire face à,
repousser, confronter à :

(209) Le 1er mars 2013, lors de l’opération Doro 1 au Mali, le groupement tactique 2 a
été confronté à plusieurs vagues d’assaut mais l’ennemi a été détruit par des tirs d’armes
légères d’infanterie (FT03-15-20)

(210) L’armée libanaise a réussi à contrer une attaque conjointe de l’armée du Liban
arabe et du parti socialiste progressiste sur l’Ecole militaire de Fayadieh et maintient son
contrôle sur des villages du nord occupés par des Palestiniens (ArméLib13-66)

(211) Du 2 septembre au 21 décembre 1983, le dispositif se consolide et fait face à


plusieurs tentatives offensives des rebelles et des Libyens (OpexAfr15-49)

265
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

(212) Au Zaire, l’opération « Barracuda » permet d’évacuer les ressortissants et de


repousser l’offensive des Katangais tout en autorisant le maintien en RCA d’un dispositif
permanent aux portes du Tchad (OpecAfr15-34)

(213) En 1978, l’armée libanaise repousse une autre attaque sur Fayadied, mise en œuvre
cette fois par les forces syriennes (ArméLib-13-66)

(214) L’intervention française couplée à de meilleures offensives mauritaniennes permet


de repousser peu à peu les assauts du Front Polisario (OpecAfr15-40)

(215) Dans la première année de présence en Irak, les Stryker (véhicule de combat
d’infanterie) ont résisté à 56 attaques par engins explosifs dont une charge de 250 kilos
(Retex16-14-5)

Quatrièmement, ils peuvent apparaître en position du sujet (N0) tantôt avec les
prédicats désignant le résultat à la fin de l’action (échouer) :

(216) L’offensive de Champagne en septembre 1915 a échoué, elle marque l’impasse de


« l’attaque brusquée » ou Foch interviendra pour conduire cette grande bataille sur la
Somme (Retex12-14-5)

Tantôt avec ceux indiquant les dégâts ou les pertes (causer, déplorer, éprouver,
faire, occasionner ou provoquer, subir des [morts + blessés + victimes]) :

(217) Le 24 novembre 2015, un Mi-8 participant à l’opération de sauvetage de l’équipage


du Su24 abattu par l’aviation Turque est détruit au sol, causant la mort d’un soldat des
troupes de marine de l’équipe de sauvetage (Hel-Rus16-22)

(218) Si les terroristes parvenaient à s’infiltrer dans une zone surveillée et y commettre un
attentat le dispositif Sentinelle complique l’action d’un agresseur potentiel, néanmoins
même si l’ennemi cause des pertes civiles, on peut imaginer qu’il sera rapidement fixé
(Retex31-17-4)

266
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

(219) Il semble que les forces syriennes (équipées d’hélicoptères de fabrication russe mais
de version plus anciennes), déplorent plus de pertes liées à l’action de l’ennemie
(HelRus16-23)

(220) Le front de libération nationale au Tchad subit des pertes très sévères mais cela ne
suffit pas à faire basculer le conflit (OpexAfr15-39)

(221) En dix ans, le Hezbollah fait prés de 600 morts dans les rangs de Tsahal et plus
encore dans ceux de l’ALS (ArméeLib13-99)

(222) La France participe aux combats de la mission interafricaine de surveillance des


accords de Bangui qui font 7 blessés côté français (OpexAfr15-70)

(223) Ces opérations ont rencontré une forte résistance qui a occasionné des pertes
sensibles aux forces israéliennes (Retex20-14-4)

(224) Un raid israélien important a lieu le 10 avril 1973. Il provoque la mort de dix-sept
personnes dont neuf fedayin, quatre Libanais, trois Syriens et une Italienne (ArméeLib13-31)

Ils ont enfin des adjectifs et des noms appropriés de plusieurs natures, comme suit :

Actant : ennemi, adversaire, terroriste, interarmes

Moyen : chimique, biologique, nucléaire, N(R)BC, conventionnel

Envergure : de grande envergure, massif, grand

Rythme : au rythme rapide / lent, immédiat

Temps : de jour, de nuit (nocturne), initial, terminal

Lieu : aérien (par air), terrestre, amphibie, frontal, dans la profondeur

Caractéristiques : brutal, décisif, par surprise, militaire, tactique

Les résultats de ces actions offensives peuvent être liés au bombardement ou à la


destruction qui causent des dégâts matériels et des pertes personnelles.

267
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Nous commençons par les actions de <bombardement>.

3.1.4. <Bombardement>

Les actions de <bombardement> constituent « l’une des actions militaires pour


détruire la défense ennemie de manière unilatérale ». Il s’agit d’attaquer des objectifs de
diverses natures, par exemple la ville tenue par l’ennemi ou les établissements militaires
importants au niveau tactique ou stratégique, les véhicules militaires en manœuvre et les
unités adverses sur la zone d’action, etc., à l’aide de plusieurs moyens comme l’artillerie.
Autrement dit, cette opération consiste à supporter les unités d’armes de combat (infanterie et
cavalerie, par exemple) qui sont au combat avec l’ennemi dans la zone d’action, par
l’artillerie de l’armée de Terre, avec toutes variété de bombes ou d’obus s’appellent donc
respectivement le bombardement terrestre et peut être aussi, aérien et naval, selon le type de
lanceur.

La classe <bombardement> regroupe des noms bombardement, frappes, pilonnage.

Tout d’abord si l’on considère les propriétés configurationnelles de ces noms, ils
nécessitent deux arguments conformément au schéma d’arguments suivant :

N0<hum, arme à feu, véhicule militaire> Vsup Dét Npréd Prép N1 <hum, inc, loc>

Dans cette construction, l’argument N0 correspond à des classes de <humain


collectif>, par métonymie, <arme à feu collective>, <avion>, tandis que N1 <humain
collectif>, <véhicule militaire>, <locatif>, comme suit :

(225) Par groupes de deux ou trois, les fantassins se répartissent l’assaut des cahutes en
bois tenues par l’adversaire. A l’est, les observateurs ont repéré un groupe ennemi où les
mortiers pilonnent la zone de combat (TIM260-14/15-21)

(226) Après que des avions allemands eurent bombardé sa pièce de 150 mm, il couvrit le
canon de toiles qu’il bariola aux tons de la nature environnante et peignit le tube à la
façon des peintres cubiste (TIM260-14/15-41)

268
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

(227) Le 6 novembre 2004, un avion de chasse SU 25 bombarde le camp de Bouaké et


fait 9 morts et 31 blessés. Suite à cet évènement un regain de violence éclate dans le pays
(TIM262-15-49)

(228) En réponse aux attaques répétées, l’armée bombarde Hargeisa en mai 1988 et
Berbera en juin, les deux villes sont réduites en cendres (IslSomal13-32)

Ensuite, au sujet de l’actualisation des prédicats nominaux de cette classe, nous


pouvons dire qu’ils sont actualisés par des verbes supports de base effectuer, entreprendre,
larguer (des bombes), procéder à76:

(229) L’aviation de l’OTAN effectue des bombardements prés de Sarajevo avant que les
canons et les mortiers français tonnent pendant des heures (SDF1-17-8)

(230) L’artillerie de l’Axe, évaluée à une dizaine de groupes entreprend un pilonnage qui
ne cessera plus jusqu’à l’issue de la bataille (ArtMag12-59)

(231) Un Tupolev Tu-22 lybien largue quatre bombes sur l’aéroport de N’Djaména et
endommage la piste (OpexAfr15-53)

(232) Malgré ces diverses contraintes, la Royal Air Force procède dans la deuxième
partie de l’année 1953 à des opérations de bombardements en zone forestière (FrBrtOps13-
33)

Puis ces noms peuvent figurer dans la construction converse, à l’aide des verbes
supports passifs essuyer, subir, comme suit

(233) En Côte d’Ivoire, les principales villes tenues par les forces du nord ont essuyé des
bombardements par les forces gouvernementales (TIM213-10-21)

(234) En 1986, au cours de l’opération Epervier, le terrain de Ouadi-Doum occupé par


les libyens au Tchad a subi le bombardement de 12 Jaguar de l’armée française (TIM211-
10-20)
___________________________________________________________________________
76
Dans la langue générale, nous observons le verbe métaphorique arroser de valeur intensive : Les bombardiers
arrosent de bombes le terrain occupé par l’ennemi. Cependant, cet emploi n’est pas utilisé dans le domaine
militaire.

269
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

(235) Ainsi, au moment de franchir le Canal, le 16 octobre 1973, Sharon ne trouve pas le
temps de faire évacuer ses prisonniers égyptiens, qui subissent alors les bombardements
de leur propre artillerie (CESAT26-11-64)

(236) Il y avait des cas où des fantassins allemands avaient subi de gros bombardements
pendant quatre ou cinq heures sans compter de pertes car ils étaient bien protégés
(TIM262-15-51)

(Nous constatons aussi la même idée dans l’interprétation d’état, avec des verbes
supports spécifiques être sous, être soumise à, être la cible de, être pris sous, par exemple :

(237) L’armée française, en plein désert, sera sous le pilonnage de 40 000 obus de gros
calibres et le chargement de 1400 avions de bombardement allemands (TIM235-12-57)

(238) Les combattants jihadistes ont été contraints de quitter la ville de Diabali, car elle a
été prise sous la pression des bombardements aériens français (TIM241-13-11)

(239) Plusieurs installations militaires libanaises sont par ailleurs la cible de


bombardements israéliens notamment autour de Byblos et Batroun (ArméeLib13-98)

(240) La ville fut soumise à des bombardements d’artillerie, visant tour à tour à des
quartiers qui reçurent jusqu’à 500 obus en une nuit (TIM249-13-53)

De plus, tout pareil à d’autres actions de l’<attaque>, le bombardement et le


pilonnage causent beaucoup de pertes humaines et dommage matériels (faire des morts,
trouver la mort, des blessés, détruire) :

(241) En 1918, sur 44 jours de bombardement, 350 obus font 256 morts et 620 blessés, un
bilan malheureux mais qui aurait pu être bien plus lourd. 89 personnes trouvent la mort
le 29 mars, en plein office religieux à Saint-Gervais (TIM292-18-50)

(242) A Douaimont, le théâtre des combats est un peu vaste (environ 10 km x 10km) mais
fut tellement laminé par les bombardements qu’il fut jugé impossible de cultiver à
nouveau les terres ou de reconstruire les villages détruits d’Ornes, Louvement,
Bezonvaux, Fleury… (MagInf37-16-101)

270
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Enfin, pour les noms de cette classe, ils prennent des adjectifs appropriés en français
concentré, continu, court, gros, infernal, massif, meurtrier, intensif, systématique, violent qui
indiquent l’intensité et la distance du bombardement :

Pour indiquer les idées des actions destructrices, nous pouvons tenir compte d’autres
actions qui traduisent la neutralisation de toute combativité chez l’ennemi dans la zone
d’action ou l’action de rendre l’équipement et l’arme hors d’usage.

3.1.5. <Destruction>

La classe de <destruction> sur laquelle nous allons travailler est comprise par
« l’action de tuer des êtres vivants ou détruire des constructions ».

En d’autres termes, par suite de l’opération offensive, en causant dégâts humains ou


matériels aux ennemis, cette classe a pour objectif essentiel non seulement de neutraliser et de
détruire complètement les ennemis engagés, dépassés ou isolés, mais aussi de paralyser et
désorganiser le dispositif ennemi77.

Cette classe rassemble des noms comme anéantissement, démolition, destruction,


dévastation, est caractérisée par le schéma d’arguments78, comme suit :

N0<hum> Vsup Dét Npréd Prép N1<hum, inc, loc>

dont l’objet de la destruction reste dans plusieurs traits syntactico-sémantiques.

A propos de l’actualisation des prédicats nominaux de <destruction>, d’abord, ils se


combinent avec des verbes supports appropriés de voix active, infliger dans une construction
standard :

(243) Au cours de la 2ème guerre mondiale, les Allemands infligent des destructions de
l’ordre de 50% à leurs adversaires et excellent dans le combat antichar (TIM294-18-51)
___________________________________________________________________________
77
Ces prédicats nominaux désignent à la fois le résultat ou l’effet de l’action (Grand Robert 2005) : Les
destructions de la guerre, déblayer une place des démolitions, dévastations causées par les inondations.
78
Il faut signaler que le nom démolition ne se combine qu’avec le trait du type [locatif], par exemple démolition
de + (pont + bâtiment + construction), alors que le nom destruction a un plus large spectre paradigmatique de la
combinaison, comme détruire LE (ennemi + munitions + attaque + objectif + etc.).

271
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Ensuite, ils sont également caractérisés par leur apparition dans la construction
converse, à l’aide des verbes supports passifs, connaître, faire l’objet de et subir.

Exemple :

(244) Les groupes rebelles connaissent l’anéantissement dans les plaines ou le


dépérissement dans les montagnes dans lesquelles ils ne peuvent se ravitailler (InsBasm13-
37)

(245) Ces régions du Turkestan sont progressivement dégagées au cours de l’été 1923, les
survivants repoussés vers l’est et contraints de passer en Afghanistan pour ne pas subir
l’anéantissement (InsBasm13-37)

Puis ils peuvent avoir l’interprétation évènementielle, en combinaison avec des


verbes supports évènementiels avoir lieu, s’intensifier, survenir, par exemple :

(246) La destruction victorieuse de la base de Maaten al Sarra par les forces armées
tchadiennes a eu lieu du 1er au 10 juin 1987 (OpexAfr15-51)

(247) La destruction d’un hélicoptère et son équipage détruit au sol, le 24 novembre


2015, est survenue à cause d’une probable panne hydraulique due à des tirs d’armes
légères (HelRus16-22)

Dans cette restructuration, les verbes survenir, éclater, se produire, surgir, arriver
sont expliqués sémantiquement par la nature contingente de leur action avec les effets
néfastes.

Et, à propos des prédicats appropriés aux noms de cette classe, premièrement nous
prenons les prédicats causatifs comme causer, entraîner, provoquer, introduisant la cause à la
position du sujet (N0) :

(248) Les femmes et les hommes du 6ème régiment d’hélicoptères de combat ont causé la
destruction de l’aviation ivoirienne et ont assuré la protection et l’évacuation des
ressortissants français d’Abidjan (RevAlat6-66)

272
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

(249) Le cas d’une crise majeure qui entraîne l’anéantissement des structures même de la
Nation n’a rien de virtuel : le passé de la France l’illustre assez, le cas d’autres pays
d’Europe peut-être plus encore (Résil11-35)

(250) Les forces d’intervention doivent éviter de provoquer des destructions inutiles et des
victimes collatérales, de même la qualité de leur image au sein de la population est
essentielle (Continsur13-32)

Deuxièmement, du point de vue de la troupe amie, sous peine de connaître la


destruction par l’ennemi, il faut faire des efforts pour préserver la puissance militaire et élever
le taux de serviabilité.

Dans ce sens, les noms de cette classe se combinent adéquatement avec les verbes
d’évitement de l’offensive adverse échapper à, empêcher, éviter :

(251) Au cours des dix prochaines années, l’équipement des unités terrestres aura en
grande partie été renouvelé et en ce sens la furtivité des vecteurs, soit leur capacité à
échapper à la destruction adverse n’aura rien de commun avec ce qui existe aujourd’hui
(Doct01-03-12)

(252) L’aviation légère de l’armée de Terre russe n’a pu empêcher la destruction de ses
MI-24 en raison d’attaques à la roquette et aux intempéries violentes comme les tempêtes
de sable (HelRus16-22)

(253) Le chef responsable a pour première responsabilité d’éviter par tous les moyens
envisageables l’anéantissement des unités militaires ennemies, mais la destruction de
l’organisation politico-militaire rebelle et la conquête psychologique de la population
(DoctHog13-79)

273
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Troisièmement, les noms de ces actions sont susceptibles de suivre la locution


prépositive sous peine de dans la phrase, pour exprimer la menace de la réaction :

(254) Les adversaires potentiels conscients de la supériorité technologique des armes


occidentales, ne peuvent plus s’opposer sous peine de destruction de leurs forces, sont
tentés d’utiliser un milieu leur permettant de restaurer une certaine parité (Doct03-04-12)

Ils ont enfin des adjectifs appropriés marquant le degré, à savoir brutal, complet,
partiel, massif, maximal, systématique, total.

Jusqu’à présent, nous avons décrit des classes sémantiques qui constituent des
actions menées pendant les opérations offensives. Nous traiterons dans ce qui suit des actions
des opérations défensives.

3.2. Opération défensive

L’objectif immédiat des opérations défensives est de résister ou de détruire les


attaques ennemies et de prendre l’initiative pour l’offensive. Ces opérations sont lancées dans
le but de repousser l’ennemi, de gagner du temps, de maintenir la force et de développer des
conditions favorables pour passer aux opérations offensives.

Pour ce faire, les troupes au combat précèdent à la défense pour parvenir à leur fin
comme : tenir la position-clé, supporter d’autres opérations, tromper l’ennemi dans une zone
tandis que les forces amies l’attaquent.

Dans notre travail, nous avons choisi des actions défensives et d’emploi des mines
dans le cadre d’une opération défensive. Nous commençons par la classe de <défense>.

3.2.1. <Défense>

La classe de <défense> que nous allons étudier ici renvoie à « l’action de défendre une
force, un lieu ou une activité amie contre des ennemis » (Robert, 2004) 79.
___________________________________________________________________________
79
En particulier, le nom défense peut avoir différents emplois spécialisés dans d’autres domaines, par exemple le
droit et le sport (T. MASSOUSSI & S. MEJRI 2009 : 49), par exemple : Un avocat assurera votre défense au
cours de ce procès. Ce joueur est chargé d’assurer la défense en cas de corner ou de contre-attaque.

274
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Plus précisément au sein de l’armée, il s’agit de toute mesure active ou passive prise
par des forces terrestres pour protéger une unité, formation ou installation ou opération contre
une action hostile, l’observation, le feu, l’attaque, etc., en vue de la liberté d’action des unités
en mouvement et d’efficacité opérationnelle de la force. Cette classe regroupe des noms
comme couverture, défense, protection.

De prime abord, pour leurs propriétés configurationnelles, nous commençons par le


schéma d’arguments qui se caractérise par l’acceptabilité abondante de divers traits
syntactico-sémantiques de l’argument (N1), comme suit :

N0<hum, arme> Vsup Dét Npréd de N1<hum (col),loc, act>

En ce qui concerne l’actualisation à l’aide de différents types de verbes supports,


ensuite, les noms de cette classe prennent des verbes supports standards fournir et offrir,
d’une part :

(255) La prochaine mission majeure du 54ème régiment d’artillerie lors de son


déplacement au Liban sera de fournir la couverture sol-air de la campagne de tir
« Neptune Thunder les 13 et 14 mars 2011 à Naqoura (ArtMag11-25)

(256) Le 11ème régiment d’artillerie de marine offre une défense et formation, comme
l’appui canon, l’appui sol, notamment dans le cadre de la monté en puissance de la
batterie de renseignement de brigade (ArtMag1-09-12)

D’autre part, dans la construction converse, des verbes supports passifs bénéficier de
et obtenir :

(257) Le poste de commandement COBRA dirige le réseau ATLAS afin de bénéficier


d’une couverture avec les radars et une liaison permanente sur la zone d’opération
(ArtMag1-09-44)

(258) Toutes les grandes nations ont obtenu des systèmes de défense antiaériens, capable
de neutraliser ou de détruire des avions de plus en plus performants (ArtMag8-20)

275
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Puis ils peuvent avoir une interprétation de l’état, avec le verbe support être Prép (en,
sous) et être en, placé sous :

(259) L’avion d’arme n’est plus déployé sans son groupe de recherche et sauvetage de
combat héliporté mais il est en défense aérienne où son action est désormais complétée
dans les basses couches par l’hélicoptère (RevAlat6-50)

(260) Le sous-groupement du 1er régiment de tirailleurs organisé en deux détachements


interarmes renforcés de chars Leclerc, de véhicules blindés légers et de véhicules de
l’avant blindé investit le village. La progression de l’infanterie est sous la protection d’un
véhicule blindé de combat d’infanterie (TIM275-16-26)

(261) A la radio, l’ordre d’évacuation des ressortissants vient de tomber. Les soldats
australiens arrivent pour les récupérer où ils seront placés sous la protection des
fantassins (TIM281-17-26)

Et, à propos des verbes supports aspectuels, nous présentons la combinaison


particulière avec ceux de valeur intensive (augmenter, renforcer) :

(262) Désormais, seule unité tournante constituée du 3ème régiment étranger d’infanterie,
la compagnie d’appui armée par les artilleurs sol-air du 93ème régiment d’artillerie de
montagne a totalement rempli sa mission en augmentant la couverture antiaérienne du
« port spatial de l’Europe » (ArtMag11-11)

(263) Une section du 8ème régiment de parachutiste d’infanterie de marine est héliportée
sur le col afin de renforcer la couverture mais elle sera prise à partie par du mortier de
82 mm (ArtMag1-09-39)

De plus, en ce qui concerne la combinatoire avec des prédicats appropriés à cette


classe, on constate plusieurs cas à définir.

276
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Premièrement, pour désigner les actions de garantir la défense en vue de la survie


individuelle ou collective de la force amie, les noms de cette classe apparaissent avec les
verbes assurer et garantir :

(264) Pour entraîner les forces, le 17ème groupe d’artillerie assure la lutte antiaérienne
grâce à ses structures d’instruction et d’entraînement spécialisé dans ce domaine et le
contrôle au tir des équipes de pièces d’autodéfense antiaérienne dotées de canons de 20
mm (ArtMag1-09-29)

(265) Avec l’ensemble de ses moyens, le 402ème régiment d’artillerie dispose


d’équipements nécessaires pour garantir les missions de défense sol-air qui lui sont
confiées tout en garantissant la sécurité des pilotes et des véhicules aériens amis
(ArtMag1-9-16)

Deuxièmement, du point de vue de l’attaquant, particulièrement pour le nom défense,


ces actions font l’objet de l’offensive de façon diverse, en se combinant avec affaiblir,
aveugler, détruire, neutraliser :

(266) La subversion est l’action ayant pour but d’affaiblir la force militaire, la puissance
économique ou la volonté politique d’un pays en minant le moral, la loyauté de ses
concitoyens ou la confiance qu’on peut leur accorder (Continsur13-15)

(267) Dans la région de Khalazay en Afghanistan, au cours d’une patrouille, six


militaires, pris sous un feu nourri de balles, ont utilisé des fumigènes qui aveugleront la
défense ennemie (ArtMag11-44)

(268) Le système de drone tactique intérimaire du 61ème régiment d’artillerie avec des tirs
de missiles HOT et un canon de 30 mm ont détruit des défenses appartenant aux insurgés
(ArtMag12-22)

(269) Les canons de 20 mm et de 12.7 mm ainsi que des obus explosifs ont neutralisé des
points de défense d’appui tirés par le 3ème régiment d’artillerie de marine contre les
insurgés (ArtMag1-10-24)

277
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Troisièmement, face à l’offensive ennemie ou à un fonctionnement parfait des forces


au niveau opérationnel, il faut réparer ou remettre en bon état le système de défense, dès le
temps de paix (améliorer, restaurer, rétablir) :

(270) Afin d’améliorer la protection de la base opérationnelle avancée à Kapissa, en


Afghanistan, une section d’appui mortier était disponible en permanence pour appuyer les
missions de deux sous-groupements tactiques (ArtMag7-10-14)

(271) L’ambition de la loi de programmation militaire est de restaurer la préparation


opérationnelle après régénération du potentiel et des équipements (TIM293-18-35)

(272) Au Zimbabwe, le contingent français met en pratique les enseignements de leurs


aînés où l’objectif est de restaurer la sécurité dans l’ensemble du secteur qui leur est
assigné, de garantir la liberté de circulation sur les axes (TIM282-17-51)

(273) Un détachement de liaison est présent au quartier général de Naqoura ou deux


radars COBRA sont en émission permanente, parfaitement positionnés au centre du sud
Liban, rétablissant une couverture de surveillance optimale de la zone des opérations
(ArtMag1-09-44)

Enfin, ils ont des adjectifs et des noms appropriés marquant la durée, le lieu et les
caractéristiques, par exemple :

Durée : permanent, temporaire

Lieu : (anti)aérien, local, externe, interne, à (haute, moyenne, basse) altitude)

Caractéristiques : puissant, fort, faible, fragile, actif, passif, collaboré, préparé,


improvisé

Les actions de la défense contre l’offensive de l’ennemi sont reliées plus


précisément au niveau tactique à celles de l’emploi des mines terrestres, le minage et le
déminage, supporté par l’arme du génie. De ce fait, nous allons étudier dans les pages qui
suivent les noms des actions d’emploi des mines.

278
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

3.2.2. <Action d’emploi des mines>

La classe de l’<action d’emploi des mines> que nous allons étudier ici est caractérisée
par « les opérations qui consistent à miner ou à déminer le terrain au moyen de plusieurs types
de mines terrestres ». Ces travaux d’aménagement du terrain et de protection sont
principalement entrepris en coopération avec l’arme du génie, parce qu’ils demandent une
technique spécifique et des équipements de protection. Ces actions dangereuses, qui
présentent un intérêt tactique en vue de couvrir des zones importantes ou de garantir la
progression des troupes au sol, se divisent en deux : minage et déminage. Elles sont
strictement contrôlées par un chef de groupe et effectuées selon les procédures réglementaires.

Cette classe rassemble des noms comme minage, pose de mines, déminage, contre-
minage. Son schéma d’arguments est :

N0<hum> Vsup Dét Npréd Prép N1<loc>

Nous observons que l’argument locatif N1 peut être actualisé par des déterminants
complexes, à savoir une ligne de, une entrée de, une bande de, une rangée de, un point de,
etc.

Avant de passer à la description syntaxique des noms de la classe <action d’emploi


des mines>, nous constatons des spécificités morphologiques dans la création lexicale : la
dérivation et l’incorporation morphologique. Nous avons :

Mine → miner → minage →contre-minage

D’un autre côté, du fait de l’incorporation morphologique, il serait redondant de


répéter un seul nom mine à la place du complément de prédicat nominal. Mais si nous
précisons le type ou les caractéristiques de mine, ce serait acceptable :

? Le sapeur du 19ème régiment du génie a fait le minage des mines dans l’itinéraire

Le sapeur du 19ème régiment du génie a fait le minage des mines (antipersonnel +


antichar) dans l’itinéraire

279
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

En ce qui concerne l’actualisation des prédicats nominaux de cette classe, d’abord,


nous observons qu’ils se combinent avec des verbes supports de base du type [action], comme
d’autres actions du domaine militaire, faire, effectuer, exécuter, procéder à, réaliser d’une
part :

(274) La brigade franco-allemande composée d’un bataillon logistique binational et de


quatre régiments de mêlée a engagé tous ces moyens d’appui en effectuant notamment du
contre-minage et du franchissement de génie (TIM281-17-41)

(275) Lors de leurs missions, les plongeurs de l’armée de Terre effectuent du déminage,
des actions de type commando en milieu subaquatique (TIM281-17-12)

(276) Le chef du groupe d’intervention NEDEX du 2ème régiment étranger de génie a


procédé à réalisé un itinéraire constitué de mines antichars pour que les sapeurs
légionnaires s’entraînent à les découvrir (TIM279-16-57)

(277) La mission des nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara
occidental, est intervenue avec des experts démineurs qui ont procédé à la destruction des
mines et aux sous-munitions disséminées sur le terrain (TIM278-16-51)

D’autre part, avec le verbe support passif faire l’objet de dans la construction
converse :

(278) Afin de contrecarrer les forces adverses, l’itinéraire emprunté par les belligérants a
fait l’objet d’un minage particulier exécuté par les démineurs du 17ème régiment du génie
parachutiste (CESAT35-14-26)

Et, en ce qui concerne les prédicats appropriés, premièrement, ces actions sont
préparées ou effectuées de façon systématique (organiser, programmer) et contrôler
d’une manière rigoureuse par le responsable (contrôler, diriger, ordonner) :

(279) La préparation opérationnelle est intense au sein du centre d’entraînement où le


chef du groupement Nedex a organisé la pose des mines et a contrôlé le minage afin que
les fondamentaux de la lutte contre-IED soit bien appliqués (TIM278-16-40)

280
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Deuxièmement, le groupe ou l’équipe de déminage (EOD) applique la modalité de ses


actions selon les ordres reçus (employer) :

(280) Une section de la 3ème compagnie du 17ème régiment du génie parachutiste ont
employé le « Système de déminage pyrotechnique pour mine anti personnel » qui est
conçu pour réaliser des opérations de bréchage, facilitant le franchissement des zones
d’obstacles par les troupes à pied (TIM292-18-12)

Troisièmement, à propos de la pose des mines, les actions de camouflage font l’objet
de la dissimulation pour la sécurité (camoufler) :

(281) Pour la préparation de l’exercice, les sapeurs du 1er régiment étranger de génie ont
camouflé des mines antichars afin de simuler une pose de mines (TIM288-17-23)

Nous avons décrit jusqu’à présent les actions de la défense contre l’ennemi pendant
les opérations défensives, qui ont pour objectif d’arrêter ou de neutraliser toute sorte
d’attaque adverse, voire de passer à l’opération offensive en vue de repousser
définitivement l’ennemi. De ce contenu sémantique, nous avons travaillé ci-dessus les
actions de <défense> et <action d’emploi des mines>.

3.3. Actions transversales

Nous avons traité plus haut les deux grands types d’opérations militaires : l’offensive
et la défensive. En plus de ces actions tactiques, nous observons différentes actions militaires
qui sont appliquées en commun à ces deux opérations. Afin de garantir le succès des
opérations militaires, sont nécessaires la coopération étroite entre les unités voisines avant ou
pendant l’exécution, l’appui organisé du feu ou de la manœuvre de bon moment, l’ordre
précis dans le système du commandement, la communication correcte en vue de
l’interopérabilité et la cohérence des actions

Nous commençons par des actions de <coopération> parmi ces actions transversales,
qui impliquent l’acte réciproque entre les forces amies.

281
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

3.3.1. <Coopération>

Nous allons étudier maintenant les actions de <communication> qui sont menées à
plusieurs niveaux, à savoir interarmes, interarmées, interallié, interministériel, civilo-militaire,
etc., dans un but d’activités tactiques, logistiques et administratives au sein de l’armée.

Il s’agit donc de « l’ensemble des mesures d’organisation et des procédures permettant


la convergence des forces et des moyens afin d’assurer la combinaison et la coordination des
actions de différentes unités au profit de la manœuvre et de l’emploi des feux » (TTA 106,
2013).

La classe de <coopération>, qui regroupe les noms coopération, coordination est


d’abord caractérisée par ses propriétés configurationnelles, en figurant en particulier dans le
schéma d’arguments suivant :

N0<hum> Vsup Dét Npréd avec N1<hum> [Prép N2 <act>]

A propos des prépositions mono- ou poly-lexicales qui procèdent l’argument N2 dans


ce schéma d’arguments, nous constatons leur variété et les énumérons (dans le cadre /
domaine de, en matière de, pour) :

(282) Pour l’armée de Terre, les enjeux liés à la définition de doctrines et de méthodes de
lutte armées, voire interministérielles dans le cadre de la sécurité intérieure, se doublent
d’un nécessaire apprentissage de savoir-faire interarmes individuels et collectifs (ArtMag8-
35)

(283) Le système de déminage pyrotechnique pour mine anti personnel ouvre de nouvelles
perspectives aux unités de combat du génie dans le domaine de l’appui à la mobilité et de
la participation au combat de contact (TIM292-18-12)

(284) Pôles incontournables de l’entraînement interarmes, les centres d’entraînement aux


actions en zone urbaine et d’entraînement au combat vont franchir un nouveau cap en
matière de simulation (TIM294-18-45)

282
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

(285) Spécialisé dans la lutte antiaérienne à partir de moyens sol air très courte portée
Mistral, le 14ème régiment d’artillerie antiaérienne belge partage avec le 17ème groupe
d’artillerie une expertise dans la domaine de la construction de cibles pour le tir
antiaérien (ArtMag1-10-4)

Ensuite, en ce qui concerne l’actualisation des prédicats nominaux de cette classe, ces
derniers sont compatibles avec les verbes supports appropriés établir, lancer, mener d’une
part :

(286) Les éléments français au Sénégal établissent une coopération à vocation régionale
en Afrique de l’Ouest (TIM272-16-14)

(287) Les éléments français au Gabon mènent des actions de coordination régionale avec
comme objectifs de contribuer à la stabilité de la région en aidant les pays partenaires et
en lançant des coopérations militaires pour renforcer leurs capacités interarmes et
consolider leur sécurité collective (TIM272-16-24)

Puis il faut mettre l’accent sur le comportement spécifique de ces prédicats nominaux
qui peuvent apparaître en même temps dans la construction réciproque et converse.

Etant donné que les noms de cette classe désignent les actions menées par les deux
actants, il est normal d’entrer dans la construction réciproque (chapitre 3. paragraphe 5.4) :

(288) Le 6ème bataillon d’infanterie de marine fait une coopération bénéfique avec le 1er
régiment de parachutistes gabonais qui doit perdurer (TIM272-16-29)

= Le 1er régiment de parachutistes gabonais fait une coopération bénéfique avec Le 6ème
bataillon d’infanterie de marine qui doit perdurer

= le 1er régiment de parachutistes gabonais et le 6ème bataillon d’infanterie de marine font


une coopération bénéfique qui doit perdurer

283
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

En plus nous attestons que ces noms peuvent également faire partie des actions
unilatérales, par la possibilité d’admettre les constructions standard et converse, à l’aide des
verbes supports de voix active apporter, offrir et de voix passive bénéficier de, obtenir :

(289) L’hélicoptère TIGRE apporte une coopération entre la France et l’Allemagne en


matière de défense européenne, comme le témoigne le message du président de la
république à l’Ecole franco-allemande « Tigre » (RevAlat5-10)

(290) Au Kosovo, la 3ème batterie du 61ème régiment d’artillerie a offert une coordination
grâce à la présence de moyens de renseignement, comme les drones du régiment qui ont
permis d’identifier les enclaves de la minorité serbe (ArtMag8-37)

(291) Les unités au sol et l’aviation légère de l’armée de Terre bénéficient d’une
coopération exemplaire, car ils représentent le pilier aérocombat de l’armée de Terre
(TIM270-15/16-41)

(292) L’armée libanaise va obtenir une coopération avec l’Iran dans le domaine de
l’armement, ce qui inquiète fortement les puissances occidentales (ArméeLib13-112)

Et, pour les prédicats appropriés à cette classe, nous observons premièrement des
verbes de renforcement de ces actions à divers niveaux (accroître, approfondir, développer,
étendre, renforcer :

(293) Depuis leur transformation en pôle opérationnel de coopération, les éléments


français au Gabon ont accru leurs actions de coopération opérationnelle pour
accompagner les armées des pays d’Afrique centrale (TIM272-16-23)

(294) La manœuvre du 3ème régiment d’hélicoptères de combat a approfondi une parfaite


coopération avec 14 unités de l’armée de Terre où aéronefs, drones, pièces d’artillerie,
missiles et roquettes ont pu opérer simultanément (TIM270-15/16-41)

(295) Le commandant Terre pour le territoire national s’emploiera à renforcer les


synergies internes à l’armée de Terre, comme l’active et la réserve et développera la
coopération avec tous les partenaires (TIM270-15/16-29)

284
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

(296) Le général commandant les éléments français au Gabon, suite à sa visite au


Cameroun, favorisera la coopération opérationnelle régionale avec l’envoi de
détachements d’instructions (TIM270-15/16-13)

(297) La délégation britannique en visite au PC opératif de N’Djaména, a mesurer la


nature de l’engagement opérationnel aéroterrestre français au Sahel et dans le cadre de
la lutte anti-terroriste, elle étendra de futures coopérations avec la France (TIM272-16-18)

(298) Baptisée AGATA 10, cette opération avait pour objectif de lutter contre les trafics
transfrontaliers sur la frange côtière et le long du fleuve Oyapock et de renforcer la
coopération des forces armées en Guyane avec les forces brésiliennes (TIM270-15/16-12)

Deuxièmement, ils se combinent sans problème avec des verbes de <demande> pour
demander la coopération au partenaire dans le cadre de l’action unilatérale (demander, exiger,
nécessiter) :

(299) Dans le cadre d’un combat rapproché très agressif, les commandos parachutistes
demandent une coopération étroite entre l’infanterie et l’aviation ce qui se caractérise
par le recours systématique à l’appui-feu aérien (MagInf29-12-5)

(300) Le conflit en Afghanistan, combat antiguérilla exige une véritable coordination au


niveau du groupe tactique interarmes, compte tenu de la dispersion des moyens engagés
(ArtMag8-41)

(301) Le combat asymétrique que connaissent les armées occidentales en Afghanistan


nécessite une certaine coordination et plus particulièrement l’outil qu’est l’artillerie
(ArtMag8-41)

Troisièmement, en vue d’encourager ces actions du côté de l’autorité ou du


commandement, ils s’associent avec des verbes comme assurer, faciliter, favoriser :

(302) Le centre de management de la Défense, système très mobile, permet d’assurer la


protection des forces contre les menaces air-sol en assurant une parfaite coordination
(TIM270-15/16-41)

285
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

(303) La numérisation débarquée facilite la coopération entre l’infanterie et l’artillerie


avec la mise en place de détachements de liaison, d’appui et de soutien qui, après
approche sous blindage ou héliportage se sont installés par infiltration (MagInf29-12-35)

(304) Conduire une opération aéroportée demande un entraînement particulier et


permanent, c’est la raison pour laquelle il faut que le commandement favorise une
coopération étroite et poussée avec l’armée de l’air et l’aviation légère de l’armée de
Terre (MagInf29-12-13)

(305) Au Zimbabwe le contingent français restaure la sécurité dans l’ensemble du secteur


qui leur est assigné afin de garantir autant que possible la liberté de circulation sur les
axes (TIM282-17-51)

De plus, à propos des propriétés morphologiques, ils peuvent participer à la formation


des locutions prépositives, à savoir avec la coopération / coordination avec, en (étroite,
totale) coopération (par) / coordination avec :

(306) Les bases opérationnelles avancées maintiennent un rythme d’activités important


avec la coopération de l’Armée afghane et la police nationale afghane (TIM199-8-25)

(307) Nul ne sait pourtant comment les différents groupes armés vont réagir, obligeant la
force SANGARIS à rester sur le qui-vive, en étroite coopération avec la MISCA, la force
de l’union africaine (ArtMag14-21)

(308) Il est important de reconstituer fidèlement le processus de commandement en


coopération étroite avec les forces de mêlée et de s’entraîner aux techniques
correspondantes (ArtMag13-54)

(309) Les artilleurs du 1er régiment d’artillerie de marine de la force intérimaire des
Nations Unies au Liban ont effectué une campagne de tirs en mer en coopération avec
l’artillerie des forces armées libanaises (ArtMag1-09-45)

286
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

(310) Lors de leurs patrouilles, les militaires ne négligent aucune zone. En totale
coopération avec les forces de sécurité intérieures, les soldats rassurent la foule des
visiteurs (TIM273-16-10)

(311) Le programme BONUS a été développé de 1993 à 1998 en coopération par BAE
Systems Bofors et Nexter Munitions pour le compte des armées de Terre suédoise et
française (ArtMag8-27)

(312) Les forces armées aux Antilles sont un outil essentiel d’affirmation de la
souveraineté de la France dans la zone en coordination avec les forces armées en
Guyane (TIM294-18-16)

(313) Colonel Benoit, officier programme scorpion : en étroite coordination avec la


direction générale de l’armement, la section technique de l’armée de Terre mènera
l’évaluation technico-opérationnelle de chaque système d’armes (TIM284-17-38)

Enfin, ils ont des objectifs appropriés portant sur la nature des actants bilatéraux ou
multilatéraux et le degré de coopération :

Nature des actants : civilo-militaire, militaire, multinational, interallié, interarmes,


interarmées, international

Degré : accru, étroit, fort, intensifié, parfait, permanent, renforcé

La classe de <coopération> que nous avons examiné ci-dessus est souvent


accompagnée des actions d’appui au sein de l’opération offensive ou défensive, qui sont
assurés par les éléments logistiques ou de soutien afin d’apporter une aide à une autre unité de
combat par différents moyens.

3.3.2. <Appui>

Nous allons aborder à présent des actions de l’<appui> qui sont traduites par sa
mission du domaine opérationnel et logistique dans le déroulement de l’action des forces
engagées.

287
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

En d’autres termes, elles sont « l’ensemble des activités tactiques et administratives


dans le cadre de l’opération de soutien », en temps de paix, de crise ou de guerre, qui
permettent d’intervenir au profit d’une autre unité, autant par la manœuvre ou le feu que par la
fourniture de moyens ou de services

Cette classe, qui regroupe des prédicats nominaux aide, appui, soutien est d’abord
caractérisée par ses propres propriétés configurationnelles, en particulier par le schéma
d’arguments, comme suit :

N0<hum> Vsup Dét Npréd Prép (à, au profit de, pour) N1<hum>

Dans ce schéma, pour ce qui concerne l’actualisation, nous observons ensuite que ces
prédicats nominaux se combinent avec des verbes supports appropriés tels que accorder,
apporter, délivrer, fournir, procurer :

(314) Au cours des inondations dans le Gard, les légionnaires du 1er régiment étranger de
génie ont accordé une aide logistique aux villes avoisinantes et aux vignerons grâce à
leur matériel de pompage et des véhicules avec les pompiers (TIL258-14-22)

(315) Spécialistes du vol opérationnel en parapente, les chasseurs alpins ont apporté un
soutien logistique avec du matériel nécessaire pour effectuer plusieurs vols lors
d’infiltrations nocturnes (TIM230-12-43)

(316) Le bataillon va devoir délivrer un soutien santé et un détachement de transport sous


blindage au profit des forces afghanes qui investissent le bâtiment (TIM230-12-17)

(317) Le commissariat de l’armée de Terre a fourni aux personnels sur le terrain un


soutien logistique important leur permettant de jouer parfaitement leur exercice de nuit
(TIM230-12-42)

(318) L’armée malienne manquant cruellement de nourriture et de munitions,


heureusement que la population se mobilisera pour lui procurer une aide à ces forces qui
sont là pour les défendre (RebTou13-58)

288
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

D’un autre côté, avec les verbes aspectuels marquant l’aspect intensif (pérenniser,
renforcer) et terminatif (perdre) :

(319) Nous avons besoin d’un partenariat avec les industries de défense afin de garantir
l’approvisionnement en pièces et les actes de maintenance mais aussi de pérenniser le
soutien des véhicules jusqu’au remplacement complet par la nouvelle génération (TIM294-
18-41)

(320) L’état-major de force a dû renforcer son appui feu dans la profondeur (RebTou13-57)

(321) Mal armés, en sous effectifs, coupés de leurs bases les rebelles sont vaincus
militairement et ont perdu tous les soutiens logistiques qu’ils possédaient auparavant
(RebTou13-42)

Puis ils peuvent avoir facultativement leurs propres compléments portant sur l’objet
ou le moyen de l’appui, sous forme du nom (juxtaposé ou avec une préposition) ou d’adjectif
comme action, alimentaire, attaque, engagement, feu, logique, mouvement, reconnaissance,
santé, technique, etc. :

(322) La menace en Afghanistan est permanente. Il faut que les hélicoptères procèdent à
des vols obligatoires en patrouille afin d’effectuer l’appui feu mutuel, le leurrage réactif
et préventif dans les zones tenues par les insurgés (RevAlat8-25)

(323) Le Véhicule poste de commandement reçoit et traite les ordres de l’artillerie solair,
gère la messagerie pour la coordination dans la troisième dimension, aide au
déploiement des unités et assure le suivi logistique (Agda14-160)

(324) Le 12ème régiment de cavalerie, le 41ème régiment de transmissions et le 121ème


régiment du train ont perçu des ambulances Mercedes Sprinter 4X4 ce qui leur permettra
lors de leur préparation opérationnel d’assurer un soutien sanitaire optimal (TIM286-17-
16)

289
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Ils peuvent aussi figurer dans la construction converse, en s’associant aux verbes
supports passifs comme bénéficier de, disposer, obtenir, recevoir :

(325) Des compagnies sahariennes portées motorisées assurent la sécurité des itinéraires
et sont puissamment armées et bénéficient de l’appui d’une artillerie légère et de
l’aviation (RebTou13-36)

(326) Dés 2019, le simulateur d’entraînement tactique Sparte (Simulation partagée et


applications réutilisables pour la tactique et l’entraînement), sur une action à réaliser,
pourra déclencher des tirs d’artillerie et disposer d’un appui génie, d’une capacité 3D et
du renseignement par drones (TIM294-18-44)

(327) Grâce au centre de soutien des opérations et des acheminements, les opérations
extérieures, les missions intérieures, opérationnelles obtiennent un soutien logistique
(ProIntEng15-35)

(328) Le chef du sous-groupement reçoit une aide directe composée d’un peloton d’engin
roue canon, une section de véhicule de l’avant blindé et un groupe de sapeurs ce qui lui
permettra de tenir le carrefour de l’hôpital militaire avec ses sections (Oryx14-33)

De plus, en ce qui concerne des prédicats appropriés80, premièrement, les noms de


cette classe peuvent se combiner avec des verbes de <amélioration : améliorer, assurer,
contribuer, faciliter, favoriser, garantir> désignant la coordination entre les agents au sein de
la mission d’appui :

(329) Grâce à ce nouveau système d’arme, les légionnaires du 2ème régiment étranger
d’infanterie amélioreront leur appui feu en réduisant leur exposition aux dangers du
champ de bataille (MagInf27-12-64)

(330) La présence de tireurs d’élite a assuré l’appui au cours du passage du convoi et


aurait permis de neutraliser d’éventuels objectifs (MagInf27-12-57)

(331) Le chef du génie interarmées de théâtre facilite les soutiens entre les plateformes
d’entrée de théâtre et les zones de déploiement de la force (ApGenOpInt6-14-36)
___________________________________________________________________________
80
Nous constatons que la classe d’<appui> partage les mêmes prédicats appropriés que celle de <coopération>

290
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

(332) Par son action sur le milieu physique, le génie militaire garantit l’aide à la
mobilité, à la contre-mobilité, à la protection, à l’appui au déploiement et au soutien au
stationnement (ApGenOpInt6-14-11)

Deuxièmement, ils sont compatibles également avec des verbes de <demande :


demander, exiger, solliciter>, du point de vue de l’unité bénéficiaire, pour demander l’appui
au bon moment à l’unité fournisseur :

(333) Il n’est pas rare de voir une compagnie d’infanterie demander un appui feu à son
spécialiste chargé des appuis aériens afin de neutraliser un ennemi qu’elle a fixé
(ArtiMag12-37)

(334) Les chefs interarmes exigent un feu d’appui en raison des contraintes parfois
observées sur le sol d’Afghanistan (ArtiMag12-30)

(335) Cet exercice, conduit par le régiment de référence pour l’appui feu terrain ou par
des conditions climatiques difficiles, s’est avéré riche d’enseignements au moment même
où les artilleries britanniques et américaines sont fortement sollicitées dans le Sud et l’Est
de l’Afghanistan (ArtMag8-10)

Ils ont enfin des objectifs et des noms appropriés relatifs au moyen, à l’efficacité de
ces actions comme aéromobile, direct, logistique, médical, psychologique.

Nous avons décrit jusqu’à présent des noms de la classe <appui>. Maintenant nous
allons voir dans ce qui suit les expressions de la décision du chef en vue de l’exécution d’un
acte déterminé pendant les opérations.

3.3.3. <Ordre>

Les noms de classe <ordre> que nous abordons ici sont traduits sémantiquement par
« l’expression de la volonté du chef qui, verbalement ou par écrit, demande l’exécution de
l’action pour remplir une mission donnée » (TTA 106, 2013).

291
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

C’est-à-dire, ces actions prescrites expriment l’idée que le militaire hiérarchiquement


supérieur impose de manière autoritaire et coercitive à un militaire subalterne de faire une
action finalisée.

Pour cela, l’ordre doit être livré de manière simple, concise, précise, compréhensive
(INF 212 – 1999), en précisant ses missions assignées, ses orientations, les règlements de
comportement et d’engagement, etc.

A partir de ce contenu sémantique, cette classe, qui regroupe des prédicats comme
commandement, consigne, directives, instructions, ordre est caractérisée par son schéma
d’arguments suivant :

N0<hum> Vsup Dét Npréd à N1 <hum> de inf / de N2<act>

Les trois arguments sont nécessaires, plus précisément deux humains et une action
sous forme phrastique ou nominale.

Parmi les deux arguments agentifs, N0 est limité aux humains militaires supérieurs,
comme commandant, général, Etat, listés dans des classe <autorité militaire>, <fonction> et
<grade>, tandis que N1 sont des humains recevant des ordres de la part de N0, par exemple
soldat, sentinelle, compagnie dans des classes <soldat>, <soldat fonction> et <humain
collectif organisé>.

D’abord, en ce qui concerne les propriétés syntaxiques de prédicats nominaux


d’<ordre>, en particulier l’actualisation de ces derniers, nous observons le verbe support
donner, au lieu de faire :

(336) A l’entrée du village de combat, un chef de groupe du 8ème régiment de


parachutistes d’infanterie de marine donne les derniers ordres à ses hommes (TIM279-16-
54)

(337) Pour ce premier séminaire de commandement, le commandant de la 1ère division a


donné ses directives et ses objectifs aux commandants de brigade pour les deux
prochaines années (TIM280-16/17-16)

292
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

(338) Ce matin, les fantassins de Colmar préparent leur parcours de synthèse car le chef
de section donne ses dernières consignes aux plus jeunes d’entre eux (TIM283-17-37)

(339) Devant le centre d’opérations improvisé, le sergent-chef François-Xavier chef


d’équipe, donne ses instructions à ses tireurs avant d’embarquer dans le Puma du 3ème
régiment d’hélicoptères de combat (TIM280-16/17-25)

Ensuite, pour la thématisation de l’objet (N1), ces noms peuvent apparaître dans la
construction converse, à l’aide des verbes supports passifs prendre et recevoir :

(340) Le sergent-chef Ludovic prend ses ordres auprès de son chef de section car depuis
dimanche la 5ème compagnie du 2ème régiment d’infanterie est déployée sur la zone de
manœuvre de Mailly-le-Camp (TIM292-18-44)

(341) Au cours de la rotation du régiment, sur le parking, le lieutenant Yann reçoit les
ordres auprès de son chef de corps (TIM292-18-39)

(342) Nous recevons les directives du commandement de la logistique des forces qui nous
imposent de mener deux périodes d’entraînement spécifique et une période de synthèse
(TIM291-18-42)

Pour les prédicats appropriés à cette classe, nous avons les quatre différentes
(ré)actions (transmission, obéissance, transgression et exécution). Premièrement, le chef
donne l’ordre précis et clair aux subordonnés oralement ou par écrit (diffuser, élaborer,
émettre, envoyer, transmettre) :

(343) L’équipe d’observation diffuse son ordre à la section du camion équipé d’un
système d’artillerie - canon de 155 mm - désignée pour neutraliser l’ennemi (TIM284-17-
43)

(344) Le référent ressources humaines en régiment élabore les directives RH


régimentaires et les notes de bases relatives à la gestion du personnel militaire d’active et
de réserve (TIM292-18-32)

293
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

(345) Chaque année, la direction des ressources humaines du ministère de la défense


lance la campagne d’évaluation professionnelle et émet des directives pour son
déroulement s’étalant de novembre à la fin des travaux (TIM289-17-35)

(346) Pour plus de sécurité, le commandant d’unité de la 3ème batterie du 3ème régiment
d’artillerie de marine envoie des instructions précises à ses pièces (ArtMag13-28)

(347) Au poste de commandement, les ordres sont envoyés à un rythme soutenu. Les
Groupements tactiques interarmes doivent manœuvrer rapidement pour neutraliser les
dernières poches de résistance (TIM279-16-54)

(348) Le chef de char transmet ses consignes à l’équipage et immédiatement, les quatre
chars se déplacent rapidement et atteignent une plateforme de tir (TIM286-17-39)

(349) Nous proposons aux chefs de corps des modes d’action pour la manœuvre avant de
transmettre les ordres à nos unités (TIM291-18-25)

Deuxièmement, les subordonnés respectent l’ordre du supérieur (obéir à, respecter) :

(350) Sur des bases opérationnelles avancées en forêt, les chefs de section n’ont plus qu’à
obéir aux ordres, en accord avec les officiers de police judiciaire, en mettant en œuvre les
actes élémentaires de la section en forêt équatoriale (MagInf28-12-41)

(351) Au cours de l’opération Sentinelle, dés que nous enfilons nos chasubles, la magie
s’opère : les gens comprennent immédiatement que nous sommes des circulateurs. Ils
s’arrêtent et respectent les consignes que nous leurs donnons (TIM287-17-48)

Troisièmement, parfois mais rarement dans l’armée, les subordonnés peuvent


transgresser l’ordre donné (transgresser, désobéir à) :

(352) Au cours d’un exercice, les nouvelles recrues ont transgressé les ordres donnés de
se joindre à la 1ère compagnie (MagInf34-15-28)

(353) Au cours d’un exercice de tir, le caporal a désobéi aux ordres de l’officier de tir en
faisant une mauvaise manipulation de son arme (MagInf32-14-11)

294
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Quatrièmement, conformément aux ordres reçus par le commandement, ils sont


exécutés (appliquer, exécuter, suivre) :

(354) Les 25 lieutenants se tiennent devant les instructeurs. Par petits groupes, ils
écoutent avec attention et appliqueront les consignes immédiatement des règles de
sécurité de tir (TIM289-17-25)

(355) « Ralliement le char ! Vu ! Mesure ! Mesure ! ». Le tireur, assis à la reçoit et


exécute l’ordre qui lui indique les cibles à détruire (TIM286-17-39)

(356) Les démineurs suivent les instructions de leur chef de groupe afin de remplir leur
mission correctement dans cette zone minée (ArméLib13-120)

(357) Rassemblés autour de l’adjudant-chef Carl du commandement des forces spéciales


Terre, des soldats du groupement d’appui aux opérations spéciales suivent avec attention
les consignes du sous-officier (TIM279-16-27)

De plus, les substantifs de cette classe servent de base aux locutions prépositives, sous
la forme de « Prép + <ordre : ordre, commandement> + de », par exemple sous les ordres de,
aux ordres de, sur l’ordre de, au commandement de, sous commandement de (sous
commandement) etc. :

(358) La force intérimaire des Nations unies au Liban est placée sous les ordres du
« Force Commander » (TIM293-18-29)

(359) Une première phase de deux journées ayant valeur d’auto-entraînement est ensuite
menée aux ordres du général commandant la brigade (TIM293-18-37)

(360) Le chef de corps et le responsable du détachement cyber intègrent pour la première


fois des moyens cyber aux ordres d’un groupement tactique interarmes (TIM294-18-41)

(361) Le capitaine James du bureau opération du 12ème régiment blindé du Canada doit
être prêt à intervenir sur ordre des autorités civiles sur tout le territoire québécois
notamment en cas de catastrophes naturelles (TIM282-17-24)

295
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

(362) Sur ordre du maître de tir, le premier blindé bondit pour prendre position sur la
plateforme. Son gyrophare jaune signale qu’il est prêt à faire feu (TIM282-17-39)

(363) Des bancs de Saint-Cyr au commandement de la 9ème armée, la vie du général


André Corap a connu d’importants rebondissements, tout comme sa réputation (TIM288-
17-54)

(364) Depuis le 31 janvier, le peloton de transport manutention du 516ème régiment du


train est venu soutenir la force Barkhane sous commandement du groupement de soutien
opérationnel (TIM294-18-15)

(365) L’exercice nommé Paprade1, a permis la conduite d’une manœuvre coordonnées


avec des appuis mortiers interalliés, sous commandement français (TIM293-18-14)

Par ailleurs, les noms de cette classe peuvent figurer dans une construction à
l’impératif81:

• A vos ordres !

• A mon commandement feu !

Enfin, nous énumérons les adjectifs et des noms appropriés à cette classe désignant le
délai, le destinataire, la forme et la nature, comme suit :

Délai : temporaire, provisoire, permanent

Destinataire : général, particulier, spécifique

Forme : verbal, écrit

Nature : total, partiel, précis, simple, clair, initial, détaillé

___________________________________________________________________________
81
Selon I. MEL’CUK (2011 : 44-45) et S. MEJRI (2010 : 64), ce type de séquences figées s’appelle le
« pragmatème » ou le « phrasème pragmatique » qui constitue un syntagme non libre fixé par rapport à la
situation extralinguistique où il est utilisé. Donc, cette formule de l’ordre représente les contraintes énonciatives
dans l’usage limité et particulier du domaine militaire.

296
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Nous présentons également des adjectifs qui sont particulièrement associés à chaque
nom, par exemple :

Commandement : opérationnel, tactique, stratégique

Consignes : verbales, prévues, exécutoires, spéciales, majeures

Directives : règlementaires, stratégiques, interarmées, ministérielles

Instructions : correctives, annuelles, complémentaires, personnelles

Ordre : préparatoire, simplifié, complet, formel

Les actions de la classe <ordre> que nous venons de préciser ont des relations étroites
avec celles de la <communication> réciproques des informations nécessaires dans les
opérations. De ce fait, nous allons traiter cette classe dans ce qui suit.

3.3.4. <Communication>

Nous étudions ici des actions de liaison avec d’autres troupes ou soldats à l’aide de
différents moyens techniques au sein des activités dans l’armée. Plus précisément, dans le
cadre du système C4I82 de défense et de sécurité en vue de l’opérabilité des troupes, la
communication est considérée comme « l’activité des commandants militaires pour la
direction et la coordination des forces, pour la mise en œuvre des ordres relatifs à l’exécution
des opérations et pour la mise en œuvre des moyens de communications qui leur sont
affectés » (TTA 106, 2013). Ces actions, qui constituent l’un des éléments importants de
l’architecture militaire avec le commandement et la conduite des opérations, s’effectuent donc
par les transmissions (émission ou réception).
___________________________________________________________________________
82
Le système C4I (Command, Control, Communications, Computer and Intelligence) est le système militaire
d’information et de commandement permettant la mise en réseau de l’ensemble des ressources informatiques sur
le champ de bataille, afin de faire communiquer les systèmes d’acquisition de la cible, et les systèmes d’armes,
en employant des capacités de transmission des données à l’aide de l’informatique

297
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

La classe de <communication> qui regroupe des noms communication,


radiocommunication, télécommunication est d’abord caractérisée par le schéma d’arguments
suivant :

N0<hum> Vsup Dét Npréd avec N1<hum>

Dont deux arguments agentifs de trait du type [humain], qui sont liés par la
préposition avec.

Avant de passer à la description syntaxique, les adjectifs appropriés à cette classe


radio et à distance peuvent se transformer en préfixes radio- et télé et former des noms
composés, comme :

Communication radio→radio(-)communication

Communication à distance→télé(-)communication

Puis en ce qui concerne l’actualisation des prédicats nominaux de cette classe, nous
observons la compatibilité avec des verbes supports appropriés établir, effectuer :

(366) Depuis de longues années Paris et Berlin ont établit des communications par
satellite (CESAT31-13-66)

(367) Au cours de l’exercice Manta, les éléments du 1er régiment de chasseurs ont
effectué des communications au sein de la plateforme de tir afin de régler leurs pièces
(MagInf39-17-88)

Et ils sont susceptibles de subir des restructurations, en figurant dans les deux types de
constructions réciproque et converse.

Dans la construction réciproque, les deux humains peuvent apparaître en même temps
à la place du sujet (N0), d’une part :

(368) Le pilote développe la communication avec un équipage de nuit opérationnel


(RevAlat6-43)

298
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

= un équipage de nuit développe la communication avec le pilote

= un équipage de nuit et le pilote développent la communication

D’autre part, nous avons dans la construction converse l’aide d’un verbe support
passif déployer, mettre en œuvre :

(369) Un exercice de l’ampleur de Trident Jaguar nécessite de déployer les systèmes


d’information et de communication plusieurs semaines en amont (TIM283-17-19)

(370) Les deux membres de l’équipage devront simultanément être en mesure d’observer
à l’extérieur l’appareil, surveiller les paramètres de vol et mettre en œuvre les systèmes
intégrés de télécommunication et radionavigation (RevAlat6-45)

De plus, pour les noms de cette classe, nous constatons différents types de prédicats
appropriés pour leur propre combinatoire. Premièrement, pour être efficace, la communication
entre les unités fait l’objet de maintien obligatoire de la coordination et de la sécurité (avoir
en charge, coordonner, surveiller) :

(371) Le caporal Kévin a en charge le réseau radio haut et bas et la communication


interne du véhicule. Si un danger se présente, il doit aussi être prêt à tirer (TIM283-17-40)

(372) Le commandant d’unité et son adjoint surveillent et coordonnent avec précision les
communications des forces adverses qui lui fournissent de précieux renseignements sur
leurs positions (MagInf38-17-62)

Deuxièmement, en vue d’empêcher les opérations organisées de l’ennemi et de


protéger la sûreté de la communication amie, nous devons interdire ses actions de
communications, de manière passive (bloquer, brouiller, couper, empêcher, fermer,
interrompre, rompre83

___________________________________________________________________________
83
Il est donc à noter que, dans cette classe, le verbe rompre fonctionne comme prédicat approprié, par
comparaison à son fonctionnement comme verbe support aspectuel de valeur terminative dans d’autres classes
(rompre le contact).

299
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Nous avons les exemples suivants :

(373) Le chef de corps se tourne vers le responsable du détachement cyber pour étudier la
possibilité de brouiller les communications ennemies et couper les caméras de
surveillance de la zone aéroportuaire (TIM294-18-41)

(374) Les rebelles ex-katangais s’infiltrent à partir de la Zambie, s’emparent de


l’aérodrome de Kengere et coupent les communications de la cité minière de Kolwezi
(SDF1-17-4)

(375) Les transmetteurs doivent savoir utiliser la graphie quand la densité de la canopée
empêche la communication par satellite (TIM293-18-40)

(376) Le 6 mai, le gouvernement Siniora menace de fermer le réseau de communication


par fibres optiques du « Hezbollah » reliant son quartier général du sud de Beyrout à ses
antennes dans le sud et l’est libanais (ArméeLib13-94)

(377) La 1ère compagnie du 1er chasseur a décidé de rompre toutes communications avec
l’artillerie pour ne pas être exposée aux tirs (ArtMag1-10-22)

(378) Plus de sécurité, au cours de l’exercice, le détachement du 92ème régiment


d’infanterie a interrompu ses radiocommunications avec le groupement situé en amont
(TIM209-9-14)

De même que nous infiltrons ou interceptons, surtout en guerre électronique, de façon


active (infiltrer, intercepter, capter) :

(379) Les sections d’infanterie peuvent infiltrer des communications discrètes en


combinant les capacités de navigation du réseau d’information du fantassin et
d’observation (MagInf27-12-69)

(380) Le système FELIN permet de faciliter le travail interarmes mais surtout intercepte
les communications par la géo-localisation des éléments (Maginf27-12-21)

(381) Au cours de la guerre du Golfe, les unités de transmission françaises ont pu capter
capter des communications cryptée des forces irakiennes (AA359-11-22)

300
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Enfin, ils ont des adjectifs appropriés marquant le moyen, les caractères et le lieu, d’un
coté :

Moyen : oral, écrit, par signal, par satellite, en phonie, radio

Caractères : continu, discret, étroit, fiable, de haute fréquence, sécurisé,


opérationnel, tactique, stratégique, fixe, bref, ciblé, précis, quotidien

Dans ce qui suit, nous allons étudier les actions menées après le combat, au cours
d’une opération extérieure, en vue de la suspension ou de l’arrêt du combat.

4. Suspension du combat : <trêve>

Les noms de la classe <trêve> que nous allons décrire maintenant traduisent
sémantiquement les actions de « l’arrêt ou la suspension des combats, pour une durée
déterminée ou indéterminée, par convention des belligérants » (Robert, 2004). Ces actions
d’interruption des hostilités pendant une guerre sont signées par des militaires et souvent
suivies de la conclusion d’une paix définitive. A partir de cette caractérisation sémantique,
nous montrons que cette classe qui rassemble des noms comme armistice, cessez-le-feu,
trêve84.
Ils se caractérisent par le schéma d’arguments suivant :

N0 <autorité militaire> Vsup Dét Npréd avec N1 <autorité militaire>

__________________________________________________________________________
84
Ces n’appartiennent pas stricto sensu au vocabulaire militaire actuel. De nos jours, ils sont davantage employés
dans le domaine de la politique. Cependant, parce qu’ils présentent une relation étroite avec la guerre, dans
laquelle une série de combats est menée, nous les traitons comme des mots de notre domaine.
De plus, comme l’affirme R HENNINGER, chargé d’études à l’Institut de recherche stratégique à l’Ecole
militaire (Irsem) dans AA380-13-65 : la fin d’un conflit est toujours une affaire complexe, que ce soit dans ses
multiples aspects humains ou politiques. Mais c’est aussi une affaire juridique où les mots possèdent un sens
précis. Les termes de trêve, cessez-le-feu, suspension des hostilités, armistice, paix ont tous une signification
différente et ne doivent pas être utilisés indistinctement […]. L’usage du vocabulaire juridique est en pleine
mutation. Au fil du temps, l’armistice a souvent eu tendance à se substituer à la paix formelle, ou au moins à
impliquer celle-ci. Cependant, on appelle armistice des accords politico-militaires pouvant être ponctuels. Ils
s’apparentent alors plus à des trêves. Les juristes reconnaissent qu’une mutation est en train de se produire
dans les usages, dont il est difficile de reconnaître le sens. On peut toutefois dire qu’un armistice marque la fin
d’un conflit en tant qu’action militaire, tandis que la paix signe la fin d’une guerre en tant que situation
juridique. On le voit, par exemple dans la phrase : « Juillet 1954 : les accords de Genève marquent la fin de la
première guerre d’Indochine. L’armistice et le cessez-le-feu sont déclarés entre l’armée française et l’armée
populaire du Nord Vietnam » (TIM242-13-52).

301
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Les deux arguments agentifs qui sont limités aux humains de l’autorité militaire, s’ils
correspondent à des noms de <pays>, peuvent figurer au sein de la phrase sous forme
adjectivale, par exemple franco-allemand, gréco-turc, etc.

En ce qui concerne l’actualisation par des verbes supports, tout d’abord, les noms de
<trêve> sont compatibles avec de verbes supports appropriés conclure, établir, maintenir:

(382) Le 8 janvier 1993, Aydid et Mahdi ont conclu un cessez-le-feu et une réunion
préparatoire à une conférence de réconciliation nationale est tenue (Oryx14-65)

(383) Un armistice a été établi entre la France et l’Allemagne le 22 juin 1940 (CESAT31-
13-40)

(384) L’ONU vote la résolution 1244 qui stipule la fin des hostilités et le retrait des forces
serbes mais de maintenir le cessez-le-feu où la KFOR doit provisoirement assurer l’ordre
et la sécurité publique (TIM258-14-67)

Ensuite, ces actions réciproques peuvent figurer dans la construction à sens


symétrique, comme suit :

(385) Le 11 septembre 1987, un cessez-le-feu est conclu entre le Tchad et la Libye


(OpexAfr15-51) :

= le Tchad a conclu un cessez-le-feu avec la Libye le 11 septembre 1987

= la Libye a conclu un cessez-le-feu avec le Tchad le 11 septembre 1987

= le Tchad et la Libye ont conclu un cessez-le-feu le 11 septembre 1987

= il y avait le cessez-le-feu entre le Tchad et la Libye le 11 septembre 1987

302
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Pour les prédicats appropriés aux noms de cette classe, premièrement, ces actions
bilatérales sont conclues entre les pays concernés par la demande ou la proposition et
l’acceptation (demander, accepter).

Puis, après la signature de ces actions, sont officiellement déclarées (annoncer,


déclarer, prévoir) :

(386) Les forces armées bosniaques ont demandé une trêve aux Serbes afin d’engager des
pourparlers sur les questions de territoire (CESAT39-15-26)

(387) Afin d’arrêter les hostilités au front, les forces syriennes ont accepté un cessez-le-
feu inspiré par les forces de la coalition (TIM282-17-32)

(388) Les autorités ont annoncé un cessez-le-feu à Abidjan pour ne pas laisser un vide
sécuritaire s’installer après la cessation des hostilités et pour faciliter l’accès des secours
(TIM224-11-19)

(389) Le 16 mai 1990, le Patriarcat a déclaré un cessez-le-feu ; nombreux sont les soldats
et officiers aouniens qui ont, de ce fait, rallié la milice et l’armée est exténuée,
démoralisée et décimée (ArméeLib13-72)

(390) En juin 2008, une médiation de l’ONU prévoit un cessez-le-feu, le retrait des
troupes éthiopiennes ainsi qu’un déploiement d’un groupe de maintien de la paix sur le
territoire (IslSomal13-93)

(391) Dés le 2 août 1996, Ali Madhi fait appel à la communauté internationale qui
proclament unilatéralement un cessez-le-feu et l’élaboration d’une conférence de paix
internationale (IslSoma13-54)

303
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Deuxièmement, cette convention doit être respectée par les pays concernés (respecter)
et souvent contrôlée par des troupes de pays ou d’organisation tiers, par exemple les forces de
maintien de la paix de l’ONU (faire appliquer, contrôler, observer, ordonner, superviser,
surveiller, veiller au respect) :

(392) L’opération « Iskoutir » menée à Djibouti par l’infanterie de marine entre février
1992 et juin 1999 vise à faire respecter le cessez-le-feu entre l’armée djiboutienne et le
front pour la restauration de l’unité et la démocratie (OpexAfr15-61)

(393) Le « Team site » a pour mission de montrer la présence de l’ONU, de veiller au


respect du cessez-le-feu et du contrôle de l’armée royale marocaine (TIM278-16-51)

(394) En coopération avec les forces armées libanaises, 750 militaires français et
finlandais contrôlent et font appliquer le cessez-le-feu (TIM290-17/18-14)

(395) La France qui participe à une mission multinationale aux côtés de l’Algérie, du
Sénégal et du Burkina-Faso contrôle l’armistice, la récupération, la remise et le stockage
de l’armement (OpexAfr15-67)

(396) Les unités des forces pré-positionnées à Djibouti ont été initialement installées dans
quatre postes dans lesquels elles observeront le cessez-le-feu et protéger les populations
et leur apporter une assistance humanitaire (Oryx14-40)

(397) En cas d’ouverture des hostilités le conseil de sécurité de l’ONU peut ordonner un
cessez-le-feu et envoyer une force de maintien de la paix pour rétablir le calme (TIM242-
13-66)

(398) Un détachement du 1er régiment étranger d’infanterie déployé dans la zone de


conflit supervise la trêve signée avec les forces bosniaques (AA352-10-26)

(399) Le conseil de sécurité « profondément troublé par l’ampleur de la tragédie humaine


décide que des observateurs et une force de sécurité surveillent le cessez-le-feu à
Mogadiscio et permette l’acheminement de l’aide humanitaire (Oryx14-21)

304
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

Troisièmement, ces actions sont établies par accord mutuel (accorder, conclure,
décréter, signer) après la négociation (négocier) :

(400) Pour se diriger vers une stabilité de la région, les forces israéliennes ont accordé
une trêve de quinze jours avec le Hamas (CESAT40-15-65)

(400) Si l’amorce du processus de paix en Ulster surprend par la rapidité avec laquelle
les groupes paramilitaires ont conclu la trêve, la route vers la paix n’a pas été sans
obstacle (BritIrl15-62)

(401) En mars 1993, les rebelles retranchés dans l’Aïr et le Ténéré décrètent une trêve en
signe de bonne volonté. Le calme revient pour les élections (RebTou13-53)

(402) De nombreux survivants affluent en masse dans les camps de réfugiés en


Mauritanie, en Algérie et au Burkina-Faso. A la fin de l’année, face au risque
d’embrasement généralisé du pays, les chefs locaux signent une série d’accords de paix
qui contribuent à apaiser les tensions (RebTou13-61)

(403) Les forces terrestres turques et kurdes ont négocié un premier cessez-le-feu pour
éventuellement arrêter toutes tentatives d’explosion de la situation dans la région (AA366-
12-14)

Ou bien cet accord peut être rompu et violé (dénoncer, refuser, rompre, violer), parce
qu’il signifie la cessation seulement temporaire des hostilités :

(404) Le 21 mai 1871, l’armée de Versailles entre dans la capitale pour écraser la révolte
des Parisiens qui, depuis des semaines, refusent l’armistice demandé par Adolphe Thiers
à l’occupant prussien (TIM226-11-53)

(405) Compte tenu que les forces de Laurent Gbagbo ont violé le cessez-le-feu une fois de
plus, le secrétaire général de l’ONU a ordonné à l’ONUCI de neutraliser les armes
lourdes de l’ex-président ivoirien (TIM224-11-19)

Enfin, ces noms en français s’associent à des adjectifs appropriés portant sur la durée
et la réciprocité comme permanent / durable, temporaire / provisoire, unilatéral, etc.

305
Chapitre 5 Les militaires sur le théâtre d’opération et à l’issue de l’engagement

5. Conclusion

Nous avons examiné, dans ce chapitre, des propriétés syntactico-sémantiques des


classes sémantiques élaborées dans les actions menées pendant le combat. Ces actions
d’aspects duratifs et itératifs n’ont pas la même combinaison syntaxique dans le cadre de la
phrase. Concernant l’actualisation par les verbes supports, tous les noms d’action ne sont pas
actualisés par le verbe support de base faire, et certains le sont à l’aide de donner (<ordre>)
ou de prendre (<contact>). Par ailleurs, il y a le nom d’<embuscade> qui n’est compatible
qu’avec les verbes supports appropriés dresser, tendre et installer.

Ensuite, à propos de diverses restructurations, ces noms subissent différentes


constructions (converses, réciproque et évènementielle). Plus précisément, comme nous
l’avons vu plus haut, les actions unilatérales comme <attaque>, <tir>, <embuscade>,
<appui>, etc. peuvent figurer dans la construction converse à l’aide des verbes supports
passifs, alors que les actions bilatérales <communication> et <coopération> font l’objet de la
construction réciproque, par le biais de l’apparition des arguments agentifs en position N0 au
moyen de la coordination par et. Et chaque classe sémantique est de même caractérisée par les
propriétés syntaxiques, en particulier par la combinatoire avec différents prédicats appropriés.

306
TROISIEME PARTIE

Les arguments des opérations terrestres

307
CHAPITRE 6

Les humains militaires

Dans ce chapitre nous allons mettre en évidence les propriétés syntaxiques et


sémantiques des noms du trait de type [humain] dans le domaine militaire. Nous entendons
par humains, les actants individuels ou collectifs qui mènent les diverses actions au sein de
l’opération militaire. Ces noms humains peuvent se diviser en deux, selon les critères
linguistiques : humains prédicatifs et argumentaux. Tenant compte de la description des noms
prédicatifs dans la deuxième partie, il est nécessaire de commencer par les humains
prédicatifs.

Commençons par la définition linguistique des noms humains et leurs propriétés


syntaxiques.

1. Trait de type [humain militaire] et ses classes d’objets

La discrimination entre l’humain et le non-humain (inanimé ou animal) est


intuitivement évidente. Cette observation empirique se base sur la délimitation du monde
résultant de la pensée dichotomique de l’humain, et elle s’est traduite depuis longtemps par
une perception pragmatique de la réalité ontologique. La définition extralinguistique de
l’humain ne nécessite aucune réflexion particulière dans la vie courante. Mais cet axiome ne
donne pas d’explication claire qui puisse faire une distinction entre les classes humaines
distinctes d’un point de vue linguistique. C’est-à-dire qu’il relève d’une « illusion
ontologique » (G. GROSS 2008b : 27) qui ne repose pas sur une logique interne à la langue.

L’objectif de ce chapitre est de décrire du point de vue linguistique le statut des


humains militaires, pas de définir le concept abstrait d’humain militaire. Pour cela, nous
allons procéder dans un premier temps à la mise au point de critères internes pour la
description linguistique de cette grande classe de noms.

308
Chapitre 6 Les humains militaires

Ces découpages sur des critères syntactico-sémantiques du trait de type [humain]


peuvent se montrer plus complexes que la notion conceptuelle et extralinguistique de noms
humains. Nous nous proposons ensuite de suggérer le trait de type [humain militaire] et
d’établir une typologie des classes d’objets plus précise qui soit spécifique au domaine
militaire.

1.1. Définition linguistique de la notion d’humain

Avant de passer à la description du trait de type [humain militaire] et à l’élaboration


des classes d’objets, nous nous proposons brièvement d’examiner la définition linguistique de
la notion d’ « humain » avant de mettre en lumière celle d’ « humain militaire ».

La définition commune que donnent des dictionnaires généraux (TLFi, Grand Robert
2005) au terme humain est la suivante : « être humain, ce qui est humain ; l’homme et ce qui
appartient à l’homme ». Elle est constituée uniquement d’explications lexicographiques à
caractère conceptuel ou sémantique, et ne nous permet donc pas de donner des informations
syntaxiques au niveau strictement linguistique.

Malgré ces lacunes des études syntaxiques concernant les caractéristiques propres aux
humains, nous pouvons établir une distinction entre la catégorie des humains et des non-
humains, à partir des observations empiriques sur le phénomène linguistique du
comportement syntaxique des humains dans le cadre de la phrase.

A l’instar de S. FUENTES CRESPO (2008 : 32-35), nous présentons sommairement


des propriétés syntactico-sémantiques du trait de type [humain], en comparaison avec celles
du trait de type [non-humain]. Tout d’abord, dans la tradition linguistique, des noms humains
sont définis par des verbes exclusivement humains, qui représentent principalement le
sentiment, la perception, l’opinion, et la relation sociale, par opposition à ceux non-humains,
comme suit :

Le (fils + groupe +médecin + etc.) le (connaît + ordonne + parle + punit + sent)

*Le (chien + poste + table + etc.) le (connaît + ordonne + parle + punit + sent)

309
Chapitre 6 Les humains militaires

Et, parce que les humains portent leurs propres noms et prénoms dans un système de
nomination, ils peuvent apparaître comme des déterminants possessifs (mon, ton, notre, votre)
et des pronoms personnels (je, tu, nous, vous) des premières et deuxièmes personnes :

Luc et moi sommes frères = Luc est mon frère

Le (médecin + fils + groupe + etc.) me donne un cadeau

Ensuite, les humains et les non-humains ont différents pronoms interrogatifs (qui/que)
et pronoms nominaux négatifs (personne/rien), d’une part :

Humain : Qui voyez-vous ? Je n’ai vu personne

Non-humain : Que voyez-vous ? Je n’ai rien vu

Et ils ont différentes pronominalisations (lui, elle, eux, elles/y, en), d’autre part :

Humain : Je lui ai dit ; Je me souviens d’elle

Non-humain : J’y vais ; Tu en manges

Les humains ont également un comportement syntaxique différent dans les


prépositions.

Pour les humains, on associe les différentes prépositions (à, chez), alors que les non-
humains se combinent avec les prépositions dans, sur :

Jean donne un coup de poing (à Paul + dans / sur le tableau)

On s’est rencontré chez (mon ami + le coiffeur)

Les exemples ci-dessus nous montrent clairement la différence du comportement


syntaxique entre des humains et des non-humains. Cette opposition bien marquée au niveau
de restrictions de sélection, à l’aide des propriétés syntactico-sémantiques, nous permet de
mettre en lumière les caractéristiques propres aux humains.

310
Chapitre 6 Les humains militaires

Nous voudrions ajouter le concept de nouveaux traits syntactico-sémantiques85


élaborés dans le cadre du modèle des classes d’objet à la distinction linguistique entre
humains et non-humains mentionnées ci-dessus. Parce que, selon l’affirmation de GROSS G.
(1995c, 2008b et 2011), la syntaxe fait partie de la définition des mots. C’est-à-dire, pour
définir linguistiquement les noms humains, nous devons prendre en compte leur
comportement syntactico-sémantique dans le contexte.

Pour cela, des travaux menés portant sur les noms humains, dans le cadre de ce
modèle, nous donnent des propriétés linguistiques générales qui caractérisent leur propre
comportement syntaxique du trait de type [humain], par rapport à d’autres traits non-humains,
[animal], [végétal] et [inanimé concret], comme suit86:

[humain]

NO : dire, écrire, lire, parler, prévoir, raisonner, réfléchir, rire

N1 : élire, persuader, rendre visite à, téléphoner à

Adjectif : attentif, célibataire, gentil, moral, religieux, sympathique

[animal] : aboyer, crever, hurler glapir, japper, mettre bas, vêler

[végétal] : arroser, cultiver, faner, fleurir, germer, pousser, tailler

[inanimé concret] : acheter, avoir N dimensions, casser, coûter, déplacer, être de


couleur X, fabriquer, peser N (poids), regarder, toucher, vendre

Tous ces traits sont établis en fonction de la langue générale, plus précisément fondés
sur des critères syntaxiques et sémantiques appelés prédicats généraux ; ils ne sont pas
seulement définis par la nature sémantique. C’est-à-dire que l’ensemble des prédicats
généraux impose aux arguments les mêmes contraintes sémantiques qui caractérisent un trait.
___________________________________________________________________________
85
La réélaboration des traits syntactico-sémantiques (qui ont été élaborées à l’ex laboratoire Lexiques-
Dictionnaires-Informatiques et repris pas l’équipe émergente « Textes Théories et Numérique ») propose une
liste de dix traits :
Arguments : [humain argument], [animal], [végétal], [concret], [locatif], [temps] ;
Prédicats : [action], [état], [évènement], [humain prédicatif].
86
Sur la différente syntaxe verbale d’humains et d’animaux, voir J. DUBOIS & F. DUBOIS-CHARLIER (1996 :
128-132).

311
Chapitre 6 Les humains militaires

A titre d’exemple, on illustre le trait de type [humain] par les noms, copain,
malfaiteur, professeur, voisin, etc., sélectionnés par des verbes comme écrire, lire, parler,
rire, etc., en position NO, et par des verbes tels que persuader, téléphoner à, etc., en position
N1.

Les humains militaires étant l’objet de notre étude, à partir de cette observation
linguistique, nous essayons de mettre en évidence leurs propriétés syntactico-sémantiques, en
particulier le trait de type [humain militaire], dans ce qui suit.

Avant d’entamer la description syntactico-sémantique de chaque classe sémantique, il


faut préciser les critères linguistiques qui permettent de distinguer les humains prédicatifs des
humains argumentaux. En venant directement aux conclusions, les humains prédicatifs sont
définis syntaxiquement par la possibilité d’être mis en position attributive (être Nhum), ayant
leur(s) propre(s) argument(s). Prenons des exemples :

(1) Le commandant Lacour est réserviste (TIM256-14-10)

(2) Général de division Bonnemaison directeur adjoint à la Division de Affaires


Stratégiques (DAS) (RefTact29-14-11)

Dans ce cas, les humains réservistes et directeur adjoint ont respectivement un et deux
arguments. Autrement dit, dans ces phrases, le nom réserviste requiert un sujet commandant
Lacour , tandis que le nom directeur adjoint nécessite deux arguments, un sujet Général de
division Bonnemaison et le complément DAS.

En revanche, les humains collectifs comme foule, troupe, armée sont des arguments.
En d’autres termes, ils ne peuvent pas avoir leurs propres arguments (sujet et complément) et
donc, ils fonctionnent dans la phrase comme étant des arguments. Par exemple :

(3) Nous avons empêché la foule de franchir la Blue Line ; *Les gens sont une foule
(TIM238-12-29)

(4) Les troupes héliportées ou débarquées doivent respecter un timing court et précis ;
(TIM280-1617-43)

*Les soldats sont une troupe

312
Chapitre 6 Les humains militaires

Ici, les noms foule et troupe ne peuvent jamais être mis en position attributive.
Cependant notons qu’ils fonctionnent comme le déterminant quantificateur complexe, à
savoir une foule de, une troupe de, une armée de (M. RIEGEL et al. 2009 : 326). Nous
prenons un autre exemple, les noms vocatifs comme monsieur, madame ne sont pas
prédicatifs :

Un monsieur est venu : *Pierre est monsieur

En résumé, presque tous les humains individuels sont prédicatifs, alors que l’ensemble
des humains collectifs est argumental, y compris le vocatif et quelques individuels (homme,
quelqu’un) qui ne sont pas nombreux.

De ce fait, nous décrirons les humains prédicatifs dans un premier temps. Pour ce
faire, nous définissons à l’avance des humains militaires dans les pages qui suivent.

1.2. Trait de type [humain militaire]

Nous partons d’abord de la définition des humains militaires, à savoir « militaire » et


« soldat ». La définition que donne le Grand Robert (2005) au nom militaire est « celui qui
appartient à l’armée en tant que groupe social, qui fait partie des forces armées ». Si nous
consultons à la fois ce même dictionnaire pour le mot soldat, nous trouvons « homme qui sert
dans une armée, en temps de paix (militaire) ou en temps de guerre (combattant), […], en
vertu d’une obligation civique (service militaire, mobilisation ; appelé), ou professionnelle
(armée de métier ; engagé) ».

Ce combattant qui joue le rôle essentiel d’assurer la paix et la sécurité du pays


constitue le « collectif porteur des armes légales de l’Etat » au sens de Max Weber. Pour
remplir des missions assumées dans l’armée, des hommes en treillis font l’objet de différentes
répartitions des catégories de diverses valeurs ontologiques, comme suit :

Grade : officier (général / officier supérieur / officier subalterne), sous-officier,


militaire du rang

Type d’activités : de carrière / sous contrat / réserviste

Fonction : artilleur (artillerie), cavalier (cavalerie), fantassin (infanterie).

313
Chapitre 6 Les humains militaires

Comme nous l’avons déjà remarqué ci-dessus, les informations lexicographiques et


sociologiques sur les humains militaires et leurs différentes répartitions terminologiques dans
des catégories ne sont pas suffisantes pour satisfaire aux exigences d’une description
linguistique plus précise. Pour rendre compte du fonctionnement de la langue militaire de
façon systématique et exhaustive, nous sommes obligés d’étudier des humains militaires de la
même manière que la description du trait de type [humain] de la langue générale. Pour cette
raison, nous adoptons le nouveau trait de type [humain militaire], à l’aide des critères
syntactico-sémantiques, sur la base de données recensant systématiquement des noms
d’humains militaires.

Nous avons attribué le trait de type [humain militaire] aux noms armée, capitaine,
sentinelle, soldat, tireur d’élite, etc. qui sont caractérisés par des prédicats généraux comme :

[humain militaire]

NO :

Affecter / Etre affecté à / dans <humain collectif structuré>, être armé / équipé de
<arme à feu>, être dans l’armée, être mort au combat, faire le salut militaire / rendre le
salut, participer au combat, porter l’uniforme, se camoufler, tomber au champ de bataille
(d’honneur)

N1 : incorporer dans <unité militaire>, poster dans <poste>

Adjectif : aguerri, appelé, camouflé, casqué, chevronné, d’active, de carrière, de


métier, de réserve, désarmé, discipliné, entraîné, insoumis, obéissant, sous contrat, vétéran

Les humains militaires, en tant que « civils qui portent l’uniforme », héritent par
méronymie des prédicats généraux du trait de type [humain] de la langue générale :

UN (adjoint + capitaine +sentinelle + soldat) (dit +lit + parle + rit + etc.)

Il (persuade + téléphone à + etc.) LE (adjoint + capitaine +sentinelle + soldat)

LE (adjoint + capitaine +sentinelle + soldat) (célibataire, + gentil + attentif + etc.)

314
Chapitre 6 Les humains militaires

Pourtant, des noms du trait de type [humain militaire] se caractérisent seulement par
des prédicats généraux ci-dessus, par rapport à celui du trait de type [humain] de la langue
générale :

UN (adjoint + capitaine +sentinelle + soldat) fait le salut militaire

? UN (curé + copain + enfant + Français + médecin + etc.) fait le salut militaire

Les informations du trait de type [humain militaire] sont donc utiles pour les
distinguer d’autres arguments tels que les traits de type [inanimé concret], [temps], [locatif]
dans le domaine militaire87 :

*Le (bunker + champ de mines + char + fusil + Jour J) fait le salut militaire)

En résumé, le trait de type [humain militaire] sur un niveau unique nous permettrait
d’apporter une amélioration remarquable dans la description des arguments, et surtout en se
basant sur des critères syntaxiques, appelés des prédicats généraux. Donc nous examinons,
dans ce qui suit, des avantages et des contraintes du trait de type de [humain militaire]
montrés dans la description linguistique.

1.3. Avantages et contraintes du trait de type [humain militaire]

Nous nous attachons ici à définir le concept de trait syntactico-sémantique en montrant ses
avantages mais aussi ses contraintes. Comme nous l’avons vu ci-dessus, le trait de type
[humain militaire] est utile pour établir une première classification du lexique d’une
langue militaire, à savoir pour définir les arguments et déterminer les différents emplois
d’un prédicat polysémique.

Prenons l’exemple de l’emploi polysémique du verbe prendre :

(5) On a vu que nous pouvions prendre leurs plateaux logistiques et eux les nôtres
[inanimé concret] (= tenir) (TIM275-16-24)

___________________________________________________________________________
87
Des noms de traits [animal] et [végétal] ne sont pas attestés dans le domaine militaire, sauf quelques animaux
militaires, par exemple les chiens de combat (ou de guerre), les chevaux militaires et les pigeons. Donc, nous ne
traiterons pas ces traits dans notre étude.

315
Chapitre 6 Les humains militaires

(6) Les hélicoptères vont déposer une quarantaine de fantassins pour prendre d’assaut un
village de combat [locatif] (= s’emparer de) (TIM280-16/17-25)

(7) L’un des groupes s’y installe pour prendre l’alerte à 5 minutes [action] (= surveiller)
(ADA388-14-13)

(8) Les talibans tentent de prendre les paras en enfilade par la droite[humain] (=
attaquer) (TIM199-08-43)

(9) Le brigadier-chef vient prendre ses ordres au centre opérations [action] (= recevoir)
(TIM221-2011-46)

(10) La volonté africaine de prendre en charge la prévention et la gestion de conflits sur


le continent [humain] (= s’occuper) (DT23-11-17)

Le Prytanée national militaire s’est replié à Briancon, au cours de la seconde guerre


mondiale, avant de prendre ses quartiers définitifs à La Flèche [locatif] (= s’installer)
(TIM197-08-8)

(11) PAMIR V voyait s’installer l’OTAN à la tête de la force et les canadiens prendre le
commandement de la brigade multinationale de Kaboul [action] (= exercer)(Doct05-05-66)

L’information donnée dans les exemples ci-dessus par les traits fondés sur les
propriétés syntactico-sémantiques est suffisante pour distinguer des huit emplois du verbe
prendre. Ce qui revient à dire, que si nous considérons d’emblée ces distinctions, il nous
paraît que les différents emplois sont clairement distingués par les traits préétablis.

En revanche, parce que la portée sémantique du trait est aussi large qu’hétérogène, si
nous avons recours uniquement à ce trait, nous risquons de ne pas bien discriminer l’emploi
correct.

Prenons les verbes casser, charger et traverser suivis respectivement des noms de trait
de type [humain], [inanimé concret] et [locatif] :

(12) Pour « casser l’armée française », le général Erich Von Falkenhayn a déployé les
grands moyens (= destituer) (TIM273-16-51)

316
Chapitre 6 Les humains militaires

(13) Ce régiment a mobilisé un véhicule pour assurer le trajet jusqu’à la ville, afin de
pouvoir charger le fret à bord d’un Airbus A330 (= mettre) (TIM214-10-9)

(14) Avec l’arrivée des fusils se chargeant par la culasse dés le milieu du 19ème siècle, la
nécessité s’est fait davantage sentir de mieux utiliser le terrain (= armer) (DT20-10-49)

(15) Les patrouilles ont permis d’éviter d’éventuelles intrusions de promeneurs qui
traversent le camp et les empêcher d’approcher les champs de tirs (= pénétrer) (TIM248-
13-48)

(16) Lors de l’exercice, les écoliers traversent la Maine à bord de l’engin de


franchissement de l’avant (= franchir) (TIM260-1415-45)

Le trait de type [humain militaire] ne constitue pas une information suffisante pour
décrire avec la précision voulue le comportement syntaxique, donc les emplois, des prédicats
d’une langue naturelle. Il montre qu’il est nécessaire d’avoir recours à des spécifications
sémantiques plus précises que nous appelons classes d’objets d’humains militaires.

Nous constatons que, à partir de ces exemples de trois verbes polysémiques, les traits
s’avèrent insuffisants pour désambiguïser les différents emplois. Pour cela, il faut que nous
nous attachions ici à montrer que le seul niveau du trait de type [humain militaire] ne suffit
pas à distinguer clairement la diversité des natures des humains militaires. Prenons les
exemples des noms d’humains militaires :

Brigitte est passée (capitaine + *planton + *section + *soldat)

Paul est nommé (chef + *appelé + *camarade + *subordonné)

Le sous-officier de permanence relève UN (sentinelle + *bataillon + *colonel)

Le capitaine déploie LE (troupe + *fantassin + *foule + *lieutenant)

Simon a quitté LE (rang + *division + *foule + *infanterie)

Le général LECLERC a le titre de (maréchale de France + *colonel + *groupe)

317
Chapitre 6 Les humains militaires

Dans ces exemples, nous constatons que le seul niveau de trait de type [humain
militaire] ne peut pas décrire adéquatement tous les noms des humains militaires. Ce qui
confirme bien que ce trait est trop riche pour délimiter le domaine d’arguments avec
suffisamment de précision. Pour ce faire, nous adoptons un nouveau niveau d’analyse proposé
par Gaston Gross, appelé les classes d’objets. Il s’avère vraiment nécessaire pour une
description correcte, ayant recours aux classes d’objets fondées sur des critères syntactico-
sémantiques plus précis.

Dans nos exemples ci-dessus, les humains militaires tels que capitaine, chef, maréchal
de France, rang, sentinelle, troupe peuvent être identifiés respectivement par les classes
sémantiques <grade>, <fonction>, <titre>, <humain collectif occasionnellement structuré>,
<soldat fonction> et <humain collectif structuré> qui sont des subdivisions du trait de type
[humain militaire] :

[humain] est passé <grade> (= être promu)

[humain] est nommé <fonction> (= être désigné)

[humain] a le titre de <titre> (= prendre le titre de)

[humain] quitter < humain collectif occasionnellement structuré> (= rompre)

[humain] relever <soldat fonction> (= remplacer)

[humain] échelonner <humain collectif structuré> (= disposer)

Pour définir linguistiquement la notion des humains militaires, il faut sous-catégoriser


le trait de type [humain militaire] à l’aide de la notion des classes d’objets.

1.4 Typologie des classes d’objets de trait de type [humain militaire]

Jusqu’à présent, nous avons montré que le trait syntactico-sémantique [humain] est un
outil important pour la désambiguïsation d’un certain cas, mais il ne suffit pas décrire tous les
emplois possibles d’une unité lexicale donnée.

318
Chapitre 6 Les humains militaires

Pour cela, en vue de mettre en relief la diversité et la complexité des humains


militaires, il est nécessaire de procéder à la sous-catégorisation de ce grand ensemble en
classes d’objets plus fines.

En conséquence, nous avons effectué dans notre travail une analyse plus détaillée et
mis au point une typologie syntactico-sémantique de ces noms. Les classes d’objets
spécifiques des humains militaires élaborées sont les suivantes :

Humains prédicatifs

<Humain de rôle>

<Humain hiérarchique>

<Fonction : adjoint, commandant en chef, officier d’état-major>

<Grade : adjudant, capitaine, caporal, général>

<Humain de titre : amiral de France, maréchal de France>

<Soldat>

<Soldat générique : appelé, contingent, engagé, volontaire>

<Soldat fonction : garde, planton, sentinelle>

<Humain relationnel>

<Humain relationnel symétrique : binôme, camarade>

<Humain relationnel asymétrique : subordonné, supérieur>

<Humain d’action>

<Humain actif : bombardier, chasseur, tireur>

<Humain datif : bénéficiaire>

319
Chapitre 6 Les humains militaires

<Humain passif : blessé, mort, tué>

Humains argumentaux

<Humain collectif>

<Humain collectif inorganisé : foule>

<Humain collectif organisé>

<Humain collectif occasionnellement structuré : colonne, file, rang>

<Humain collectif structuré : artillerie, bataillon, compagnie, troupe>

<Humain appellatif : madame, monsieur>

Nous présentons plus précisément, par la suite, les différents types de classes
d’humains militaires que nous avons dégagés en nous basant sur des critères syntaxiques et
sémantiques. Nous commencerons par une typologie des noms humains de valeur prédicative.
Cette typologie comprendra quinze classes sémantiques.

2. Humains prédicatifs

Nous décrirons d’abord par des noms prédicatifs du trait de type [humain militaire].
Comme nous l’avons signalé ci-dessus, le trait de type [humain militaire] peut se diviser en
deux, humains prédicatifs et humains argumentaux, les premiers étant les plus nombreux. Ce
qui revient à dire que les premiers peuvent occuper, en même temps, la position de prédicat et
d’argument dans la phrase : il est colonel ; Le colonel commande des soldats.

2.1. <Humain de rôle>

Dans le trait de type [humain militaire], nous décrirons premièrement la classe


<humain de rôle>. Les noms de cette classe sont définis par « leur rôle professionnel assumé
en vue de la mission confiée par l’armée », par aide-de-camp, lieutenant-colonel, fantassin,
maréchal, officier d’état-major, sentinelle, etc.

320
Chapitre 6 Les humains militaires

A partir de ce contenu sémantique, nous constatons qu’ils font l’objet de l’affectation


à un [locatif] ou auprès de <humain collectif structuré>, à l’aide des verbes d’<affectation :
affecter, désigner, détacher> :

(17) Le délégué aux réserves de l’armée de Terre affecte la ressource à chaque tête de
chaîne et assure les arbitrages (TIM227-11-4)

(18) Le 3ème régiment de hussard, où j’étais affecté, prenait garnison à Immendingen


(TIM263-15-44)

(19) Le challenge de certification, sous la forme d’un rallye, vise à garantir la capacité
opérationnelle des unités affectées à cette mission (TIM221-11-44)

(20) Des unités désignées pour renforcer le dispositif des forces armées en Guyane
(TIM241-13-39)

(21) Deux pelotons français constitués de 20 soldats sont détachés au sein de la


compagnie parachutiste (TIM262-15-42)

Ensuite, pour décrire le fait qu’ils sont responsables des fonctions assumées, ils sont
compatibles avec des verbes portant sur la responsabilité en position du sujet (NO), par
exemple avoir (assumer, relever, donner, porter, ou engager) la responsabilité de :

(22) Ce sont des qualités essentielles pour ceux qui ont la responsabilité de leurs hommes
à l’exercice ou en opérations (TIM246-13-43)

(23) L’armée de terre a le devoir moral d’assumer sa part de responsabilité vis-à-vis de


ses tués, de ses blessés (TIM221-11-3)

(24) L’entraînement des unités elles-mêmes relève de la responsabilité de chaque nation


(TIM259-14-09)

(25) Un mouvement de déconcentration générale doit donner plus de responsabilités aux


chefs de corps (TIM263-15-11)

321
Chapitre 6 Les humains militaires

(26) A la tête de 208 véhicules, le général, chef du défilé motorisé, porte la responsabilité
de la bonne exécution de la manœuvre (TIM267-15-5)

(27) Nous comprenons que pour un membre de l’OTAN, la responsabilité de s’engager


dans ce cadre demande des situations claires (RefTact-NS-16)

Pourtant, il est nécessaire de subdiviser cette classe en deux sous-classes, <humain


hiérarchique> et <soldat>, selon de critères comme : la possibilité d’être nommé ou d’être
démissionné dans une certaine fonction et le type d’enrôlement dans l’armée, comme suit :

Nommer / limoger LE (lieutenant + maréchal + moniteur + *fantassin + *sentinelle)

LE (*lieutenant + *maréchal +* moniteur +fantassin + sentinelle) est appelé sous les


drapeaux / est libéré ou démobilisé du service militaire

Pour cette raison, nous distinguerons deux classes <humain hiérarchique> et


<soldat>.

2.1.1. <Humain hiérarchique>

Comme nous l’avons déjà dit dans la première partie (chapitre 1. section 2.1.1.),
l’armée est un milieu social rigoureusement hiérarchique qui est principalement subdivisé en
grades selon le rang et en fonctions assumées. A partir de cette catégorisation sémantique,
bien extralinguistique, nous avons établi la classe des <humains hiérarchiques>, qui se
définissent par leur fonction et grade dans l’armée, par exemple adjudant, commandant de
bataillon, colonel, officier d’état-major.

Les noms de cette classe sont caractérisés par les prédicats appropriés de
<nomination : nommer> en position de COD (N1) et de <démission : démissionner> à la
place du sujet (N0) :

(28) En 1960, Messmer est nommé ministre des armées (TIM266-15-53)

(29) Nommé caporal le 1er juillet 2009,il se distingue par son remarquable investissement
(TIM255-14-07)

322
Chapitre 6 Les humains militaires

(30) Fautes de perspectives, j’ai démissionné pour postuler à la compagnie de


commandement et de transmissions des forces spéciales (TIM280-16/17-47)

En revanche, ces prédicats ne sont pas suffisants pour la description exhaustive, à


savoir la reconnaissance et la génération des phrases correctes. Parce que ces noms sont
encore capables d’être subdivisés de façon plus détaillée par le moyen de prédicats
appropriés :

Exercer la fonction de (*Amiral de France+ *colonel + commandant en chef)

Etre passé ou promu (*Amiral de France+ colonel + *commandant en chef)

Avoir le titre de (Amiral de France+ *colonel + commandant en chef)

Nous avons donc classifié les trois sous-classes selon les critères dans la hiérarchie
militaire, à savoir le degré ou la fonction : <fonction>, <grade> et <titre>.

Nous commençons par la classe de <fonction>.

2.1.1.1. <Fonction>

Nous décrirons à présent la première classe de l’hyperclasse <humain hiérarchique>,


parce que la fonction prime sur le grade dans l’ordre hiérarchique, dans le cas d’une égalité de
grade ou encore d’une égalité d’ancienneté dans le grade (Règlement de discipline générale,
TTA 150 – 2014).

Les noms de la classe <fonction> se définissent par « le rôle joué dans l’ordre
hiérarchique de l’armée », que nous avons réparti jusqu’à présent dans la taxinomie
ontologique et conceptuelle, par des critères de type d’activité (militaire de carrière, sous
contrat, de réserve) et d’unité d’appartenance (armée et arme : armée de l’Air, Marine
nationale, armée de Terre, infanterie, cavalerie).

En partant de la notion extralinguistique, nous envisageons leurs propriétés syntactico-


sémantiques dans ce qui suit.

323
Chapitre 6 Les humains militaires

Les noms de cette classe sont d’abord caractérisés par des prédicats appropriés de
<nomination : nommer> et de <démission : démissionner, limoger, mettre fin aux fonctions
de, relever de, rétrograder>, en héritant de propriétés syntactico-sémantiques de l’hyperclasse
<humain hiérarchique> :

(31) Simultanément je fus nommé commandant du groupement tactique et relevé de ma


mission de chef de l’état-major du commandant national de théâtre (Doct19-09-45)

Ensuite, les noms de cette classe ont pour prédicats appropriés : exercer la fonction de
Ø <fonction>88 :

(32) Il rejoint le commandement militaire d’Ile de France pour y exercer les fonctions de
chef du bureau « recrutement » (TIM227-11-20)

(33) Le Chief Military Information Office est l’unique officier occidental à exercer une
fonction de tête de chaîne auprès du commandant de la force (TIM278-16-38)

Puis, outre le verbe exercer, il existe d’autres verbes compatibles avec le prédicat
nominal fonction(s) : (assumer +assurer + avoir + exercer + prendre + accéder + convier
+ remplir + tenir) LE /SON fonction(s) de <fonction>

(34) Le 1er septembre 2004, il retrouve l’état-major des armées à Paris où il se voit
confier les fonctions d’adjoint au major général (TIM227-11-20)

(35) Le 519ème groupe de transit maritime est une unité peu connues de l’armée de Terre,
qui remplit une fonction logistique stratégique : fournir une capacité portuaire (TIM233-
12-11)

(36) Ils peuvent occuper les fonctions d’officier adjoint de réserve au sein d’une brigade
(TIM227-11-5)

(37) Les jeunes officiers peuvent élargir leurs compétences en exerçant une fonction de
niveau supérieur dans un environnement opérationnel (TIM254-14-4)
___________________________________________________________________________
88
L’article défini la de cette structure peut être remplacé par le possessif pluriel anaphorique ses ou leurs :
L’adjudant Julien confesse apprécier la « grande autonomie » que lui offrent ses fonctions de maitre de tir des
forces françaises en Côte d’Ivoire (TIM278-16-47) ; la protection juridique traduit la volonté de l’Etat de
défendre ses agents lorsqu’ils sont agressés du fait de leurs fonctions et de réparer le tort qui a pu leur être
causé (TIM224-11-11).

324
Chapitre 6 Les humains militaires

(38) Il prend ses fonctions de CEMA le 15 février 2014 (TIM254-14-20)

(39) Notre objectif est de donner aux logisticiens des trois armées un socle commun de
connaissances nécessaires pour assumer des fonctions de conception au sein des
organismes chargés du soutien des opérations (TIM237-12-41)

(40) Spécialiste de la santé, des transmissions ou des franchissements verticaux, chaque


équipier tient une fonction précise (TIM254-14-47)

(41) Le « team site » regroupe l’ensemble des infrastructures nécessaires à la vie


courante de 17 à 21 observateurs ayant une fonction précise : officier d’ordinaire,
responsable des générateurs (TIM278-16-39)

(42) Il accède en février 2016 à la fonction de sous-officier adjoint au sein de son peloton
(TIM280-16-6)

Et ce syntagme verbal est capable de s’associer au complément de nature <humain


collectif structuré> suivant des propositions complexes, à savoir auprès de, au sein de, sous le
contrôle de :

(43) la création d’un détachement interarmes consiste à détacher d’abord un engin de


cavalerie blindée et un groupe génie auprès d’une section d’infanterie (MagInf27-12-20)

(44) Un officier, un sous-officier et trois militaires du rang du bataillon logistique Verdun


ont été mis à l’honneur le 29 mars. Ils ont été décorés pour leur engagement en 2016 au
sein du bataillon logistique Taillefer dans l’opération Barkhane (TIM285-17-6)

(45) Surveillée depuis deux jours par les soldats du groupement parachutiste, la zone de
Ger est encore sous le contrôle de milices ennemies (TIM293-18-44)

Enfin, des humains de cette classe peuvent figurer de nouveau dans la structure
suivante : Servir, rejoindre, intégrer, être affecté, être incorporé, être muté [à / au sein de
<hum coll>] en qualité de <fonction>

(46) En 2002, il est affecté au 5ème régiment d’hélicoptères de combat de Pau en qualité
de chef de patrouille (TIM292-18-6)

325
Chapitre 6 Les humains militaires

(47) Champion de tir dans le civil, il est incorporé au 1er groupe d’aviation en qualité de
mitrailleur (TIM262-15-53)

(48) Il intègre le 2ème régiment étranger d’infanterie en qualité de grenadier voltigeur


(TIM294-18-6)

(49) En 2013, il rejoint la base école général Lejay en qualité de chef de formation
« hélicoptère de reconnaissance et d’attaque » (TIM292-18-6)

(50) Breveté pilote, il continue néanmoins de servir en qualité de mitrailleur et rejoint


l’école de tir aérien de Cazaux dans un emploi technique (TIM262-15-53)

2.1.1.2. <Grade>

Nous précisons maintenant les propriétés des noms de la classe <grade>, la deuxième
sous-classe de <humain hiérarchique>. Pratiquement, le statut des militaires obéit à une
hiérarchie rigoureuse, les grades des trois armées sont définis par le « statut général des
militaires (Loi n° 2005-270 du 24 mars 2005) portant statut général des militaires et par le
règlement de discipline générale (TTA 150, 2014).

Malgré les différentes appellations selon les armées et parfois des armes89, qui sont
issues de leur longue tradition respective, les grades sont identiques d’un point de vue
statutaire et protocolaire. La hiérarchie militaire générale est divisée en trois catégories :
militaires du rang, sous-officiers et officiers (subalternes, supérieurs et généraux).

Les noms du <grade>, par exemple adjudant, capitaine, caporal, général etc. se
caractérisent d’abord par les prédicats appropriés de <promotion : passer, promouvoir, être
promu>90 ou de <rétrogradation91 : casser, réduire, rétrograder> (situation actuellement
impossible dans l’armée de Terre).
___________________________________________________________________________
89
A titre d’exemple, le grade entre capitaine et lieutenant-colonel s’appelle commandant dans l’armée de Terre
et de l’air et capitaine de corvette dans la Marine. Et, le nom commandant a d’autres dénominations dans
l’armée de Terre : chef de bataillon (infanterie, génie et transmissions), chef d’escadrille(ALAT), chef
d’escadron (artillerie et train) et chef d’escadrons (cavalerie).
90
Les prédicats de cette classe n’acceptent que le déterminant zéro devant le <grade> : Paul est passé (*un + *le
+ *UN-Modif + Ø) colonel. Toutefois, il est possible de former le nom complexe avec grade de suivi de noms
de <grade> : Paul est (élevé + passé + promu) au grade de colonel ; Nos camarades ont accédé au grade de
lieutenant à titre posthume.
91
Signalons d’ailleurs que la rétrogradation d’un militaire ne s’effectue pas souvent en temps de paix.

326
Chapitre 6 Les humains militaires

Ce qui donne à la position de N1 :

• Luc est (passé + promu) adjudant-chef

Ensuite, dans la combinatoire avec des prédicats nominaux de <promotion>, les noms
de cette classe peuvent être qualifiés par des adjectifs et des noms appropriés portant sur le
type ou le temps de promotion, par exemple à l’ancienneté, au choix, par le rang92, comme :

(51) Obtenir de l’avancement (à l’ancienneté + au choix + par le rang) (TTA150-14-1-120)

(52) Bénéficié de la promotion (à l’ancienneté + au choix + par le rang) (TTA150-14-123)

Il est également susceptible d’ajouter le nom de <grade> antérieur précédent, à celui


de <grade> promu, comme suit :

(53) Le colonel de Villiers est nommé (passé) général de brigade le 1er décembre 2005
(AA386-14-60)

En outre, étant donné que ces noms se combinent naturellement avec le complément
circonstanciel du temps (en juin 2010, le 1er décembre, à l’été 2012), sous forme de participe
passé, ils peuvent apparaître dans la relation de coordination :

(54) Promu caporal en 2012 puis caporal-chef en 2013, ses remarquables qualité de
soldat l’orientent vers le recrutement sous-officier (TIM291-18-6)

Quand nous mettons l’accent seulement sur le fait de <promotion> ou


<rétrogradation>, nous pouvons effacer le nom de <grade> en position N1 dans la phrase :

(55) Les officiers brevetés sont promus à 4 et 5 ans de grade et les tout meilleurs diplômés
conservent également la possibilité d’être promus à 5 ans (TIM291-18-35)

___________________________________________________________________________
92
Ces adjectifs appropriés fonctionnent aussi comme les adverbiaux de prédicats verbaux de <promotion>, être
passé et être promu, sans modification morphologique : Le capitaine Loiseau est promu commandant (à
l’ancienneté + au choix) ; Paul est passé sergent (à l’ancienneté + au choix).

327
Chapitre 6 Les humains militaires

Et il est à noter que, dans la langue générale, des noms d’<accessoire de vêtement
militaire> par exemple chevron, galon, écusson, étoile, dans les insignes de grade et les
épaulettes, peuvent désigner de façon métonymique les noms de <grade> :

(56) Le maître tailleur a cousu les chevrons de couleur jaune mentionnant le grade sur la
manche de la veste (Phrase libre)

(57) Le détachement passe a salué un trois galons (= un capitaine) dans l’enceinte du


régiment (Phrase libre)

(58) Les caporaux-chefs qui ne détiennent pas le certificat de qualification technique


supérieur ne portent pas le galon (= grade) de caporal-chef de 1ère classe (TIM295-18-70)

(59) Le médecin général inspecteur Christian Plotton qui dirige l’Institution nationale des
Invalides a noué avec ses personnels une relation très forte bien éloignée du simple
rapport hiérarchique que pourrait imposer ses trois étoiles (équivalent du général de
division) (AA426-18-47)

(60) Valérie André est la première femme a accéder aux étoiles (= garde de général de
brigade, par exemple) (AA396-15-45)

Donc, ces noms d’ d’<accessoire de vêtement militaire> peuvent faire partie de la


création des locutions verbales de <promotion> et de <rétrogradation> :

• Depuis deux ans, Françoise est privée de ses (chevrons + galons + étoiles) en
raison d’une mauvaise notation

• Eric a (gagné + obtenu + reçu) ses (chevrons + galons + étoiles) suite à la


réussite de son concours de l’école de guerre

De plus, nous avons avec « galon » des sens qui peuvent éventuellement se rapprocher
de notre réflexion :

(61) Brive prend du galon (= promotion) et devient base de Défense (TIM203-9-58)

328
Chapitre 6 Les humains militaires

(62) Un civil ne peut pas se retrancher derrière ses galons, la seule limite au
commandement d’un civil c’est qu’il ne peut pas punir directement un militaire (TIM208-9-
37)

De plus, certaines expressions figées sont formées à partir de ces noms :

(63) Les engagés volontaires de l’armée de Terre prennent du galon (= monter en grade,
accéder au galon) car les militaires du rang représentent 11, 27% des 133 candidats
admissibles au concours de l’Ecole militaire interarmes (TIM246-13-10)

(64) Le commandant du 2ème régiment d’infanterie de marine s’adressent à ses personnels


en leur disant que les meilleurs d’entre eux seront récompensés et accéderont au galon de
sergent (TIM288-17-8)

Malgré l’usage dans la communauté courante parmi les militaires, signalons que ces
expressions ne sont pas approuvées par la langue militaire.

2.1.1.3. <Titre>

Nous examinons ici la classe <titre>, la troisième sous-classe de l’hyperclasse


<humain hiérarchique>.

Les noms qui appartiennent à la classe de <titre> tels qu’amiral de France93, maréchal
de France constituent une dignité dans l’Etat (article 19 de la loi de 2005 portant sur le statut
général des militaires (Loi n° 2005-270 du 24 mars 2005). Ce titre dignitaire le plus élevé
dans la hiérarchie militaire est conféré à un officier général, en principe pour des
commandements en chef victorieux et de brillants exploits en temps de guerre, récompensant
des services militaires exceptionnels94.

___________________________________________________________________________
93
Précisons que le nom amiral de France appartient à <titre>, tandis que les noms amiral, vice-amiral d’escadre,
vice-amiral et contre-amiral appartiennent à <grade>.
94
Plusieurs généraux ont pu être nommés maréchaux grâce à leurs brillants exploits de commandements en chef
pendant les deux guerres mondiales, par exemple Pershing, Marshall, MacArthur, Bradley, Nimitz, Arnold,
Eisenhower aux Etats-Unis, Montgomery en Grande Bretagne.

329
Chapitre 6 Les humains militaires

C’est pour cela qu’il n’y a plus, à notre époque, de maréchaux vivants95. Pour symbole
de maréchalat, ils portaient le galon de sept étoiles d’argent avec le bâton de velours bleu
parsemé d’étoiles (bâton de maréchal96). Et en hommage à ce personnage héroïque, des noms
de maréchaux ont souvent été donnés à des voies de circulation (Avenue Maréchal Foch,
Boulevard Maréchal Juin), à des établissements (quartier Maréchal Koenig - 2ème régiment
étranger de génie) et à des noms de baptême de promotion dans les écoles militaires (exemple
de la 164ème promotion de l’Ecole spéciale de Saint-Cyr (1977-1979) porte le nom du
maréchal Davout. Les noms de la classe <titre> qui se caractérisent par une dignité dans la
hiérarchie militaire héritent d’abord des prédicats appropriés nommer de l’hyperclasse
<humain hiérarchique> :

(65) Alphonse Juin est nommé maréchal de France en 1952 par le président Vincent
Auriol

Bien qu’ils aient la dignité la plus élevée dans la hiérarchie militaire, ils ne peuvent
pas être associés aux verbes tels que être promu, passer, ce qui les distingue de la classe de
<grade> :

(66) *Hubert Lyautey est passé maréchal de France en 1921

(67) *Leclerc de Hauteclocque est promu maréchal de France à titre posthume par décret
du 23 août 1952

Et, comme les noms de <titre nobiliaire : comtesse, duc, prince>97 dans la langue
générale, ils peuvent se combiner avec avoir (porter) le titre de, être élevé à la dignité
(distinction) de, être élevé au rang de, en tant que prédicats appropriés :
___________________________________________________________________________
95
En France, le dernier maréchal de France est Marie-Pierre Koenig. Il a été élevé à la dignité de ce titre en 1984
à titre posthume par le Président François Mitterrand.
96
La langue générale possède une expression proverbiale « bâton de maréchal » : Tout soldat porte son bâton de
maréchal dans sa giberne.
97
Nous observons en même temps une autre différence de syntaxe entre les noms de <titre nobiliaire> et de
<titre>. Les noms de <titre nobiliaire> peuvent léguer leur titre d’une personne à l’autre, tandis que ceux de
<titre> ne peuvent pas le faire. De ce fait, ces derniers ne sont pas compatibles avec les verbes hériter du titre de,
transmettre un titre à quelqu’un, ni avec les adjectifs en héritage, légitimé, royal : *Joseph Joffre a transmis le
titre de maréchal de France à son fils.

330
Chapitre 6 Les humains militaires

(68) Le général Pierre Koenig est élevé à la dignité de maréchal de France le 6 juin 1984
à titre posthume

(69) Le général Leclerc a été élevé au rang de maréchal de France à titre posthume

Par ailleurs, dans des prédicats appropriés tels que accorder, conférer, décerner,
donner, être élevé, recevoir, les déterminants complexes comme la dignité de, la distinction
de, le titre de, constituent les éléments obligatoires dans la phrase :

De plus, pour les noms et les adjectifs appropriés à cette classe sont à titre posthume,
de défunt, dignitaire d’Etat, grand :

(70) Mort dans l’accomplissement de sa mission au service de la France à l’âge de 31


ans, le caporal Pochylski était célibataire. Le 22 mars, le ministre des Armées lui a
attribué, à titre posthume, la médaille de la défense nationale échelon or avec agrafe
« Légion étrangère’ » et « opérations extérieures » (TIM293-18-6)

Enfin, dans l’emploi appellatif, le nom monsieur peut être mis devant des noms de
cette classe avec l’article défini, à la place du possessif mon (cf. <appellatif>) :

• (Monsieur le + *mon) maréchal de France !

2.1.2. <Soldat>

Nous décrirons la dernière classe de l’hyperclasse <humain de rôle>, qui s’appelle la


classe de <soldat>. Nous entendons par le mot « soldat », une « personne servant dans une
armée conformément à des obligations légales ou à titre professionnel, en temps de guerre ou
en temps de paix » (Dictionnaire de la défense et des forces armées 1988 : 283). Autrement
dit, au sens large, il désigne « l’homme qui sert dans une armée, en temps de paix ou en temps
de guerre » (Grand Robert 2005).

331
Chapitre 6 Les humains militaires

C’est donc n’importe quel militaire ou combattant, quels que soient le grade et le type
de service, etc98. Nous prenons dans ce travail le sens plus restreint, en excluant les civils de
la défense.

Ces hommes de troupes constituent de nos jours, le premier grade de la hiérarchie


militaire et, selon le type de leur service dans l’armée, ils font l’objet du recrutement ou de la
conscription (service militaire) (cf. <conscription>). Pour cela, ils ont plusieurs
dénominations selon les armées, armes et services ou fonctions :

Armées : marin (Marine nationale), aviateur (armée de l’Air), soldat (armée de Terre)

Armes et services : artilleur (artillerie), cavalier (cavalerie), fantassin (infanterie),


sapeur (génie), transmetteur (transmission), etc.

Fonctions : garde, guetteur, planton, sentinelle

Des soldats cités ci-dessus peuvent être classés en deux classes sémantiques <soldat
générique> et <soldat fonction>, selon des prédicats appropriés différents. Avant de détailler
chaque classe, nous allons présenter le comportement syntaxique en commun.

En ce qui concerne les propriétés syntaxiques des noms de <soldat>, puisque des
soldats sont normalement placés sous le commandement des (sous-)officiers, sont d’abord
compatibles avec des prédicats de type d’<affectation : affecter, (se) poster> en position de
N1 :

(71) En 2002, il est affecté au 5ème régiment d’hélicoptères de combat de Pau en qualité
de chef de patrouille (TIM292-18-6)

(72) L’officier de permanence du régiment a posté un sous-officier et un homme du rang à


l’entrée du quartier à l’occasion de la journée porte ouverte (TIM214-10-35)
___________________________________________________________________________
98
Dans la langue générale, nous observons d’ailleurs l’emploi figuré de « soldat de… », par analogie, avec le
sens de « qui combat pour la défense ou le triomphe de (une croyance, un idéal) » : Les soldats (du Christ + de
la liberté + de la démocratie + de la vérité).

332
Chapitre 6 Les humains militaires

(73) Un chasseur du 16éme bataillon de chasseurs est posté au pied d’un véhicule blindé
de combat d’infanterie lors d’une progression tactique (TIM285-17-36)

(74) Malgré les tirs d’artillerie sur les positions amies, l’assaut peut tout de même avoir
lieu. Les soldats s’élancent et se postent dans les rares bosquets que compte le découvert
(TIM289-17-47)

Ensuite, ils peuvent également assumer la mission de sécurité temporaire, de jour


comme de nuit, telle que la garde, la surveillance et le guet, sous le contrôle de l’officier de
permanence ou de la garde (monter la garde, être (de) en faction) :

(75) Un légionnaire de la 5ème compagnie du 2ème régiment étranger de parachutiste


monte la garde dans le mirador situé devant le poste de sécurité du camp de M’Poko
(TIM242-13-21)

(76) Pendant l’opération Sentinelle, un détachement du 1er chasseur est en faction devant
l’ambassade d’Iran (TIM282-17-42)

(77) Les camions-citernes sont soumis à un contrôle poussé en raison de la sensibilité de


leur cargaison. Le soldat de faction fait entrer les camions-citernes un par un (TIM240-
12/13-44)

Et, pour remplir des missions données, des soldats suivent l’entraînement de la
qualification pratique dans l’armée. De ce fait, les noms de cette classe sont compatibles avec
des verbes comme entraîner, instruire à la place du N1 :

(78) La 3ème division entraîne son poste de commandement, de la 6ème brigade légère
blindée et de la 11ème brigade parachutiste pour effectuer un contrôle du niveau état-
major (TIM291-18-13)

(79) L’adjudant-chef Florian du 4ème régiment de chasseurs instruit 25 lieutenants de


l’école d’application de l’infanterie de l’armée sénégalaise (TIM289-17-24)

333
Chapitre 6 Les humains militaires

Nous avons relevé, à travers les exemples précédant, des points en communs.
Néanmoins, certaines phrases attestent une importante différence au niveau des
comportements syntaxiques.

Par conséquent, à partir de <soldat>, il est utile d’établir deux classes sémantiques
plus précises : <soldat générique> et <soldat fonction>.

Car, selon le fonctionnement de la langue militaire qui reflète différentes natures des
soldats, les noms de ces deux classes sont à distinguer. Plus précisément, ici, ces noms
deviennent distinguables, selon le critère de la durée de mission assumée par des soldats : l’un
est plus ou moins permanent pendant toute la vie du soldat (artilleur, fantassin, soldat) et
l’autre est souvent temporaire dans la journée (garde, planton, sentinelle).

Prenons à titre d’exemple des noms comme fantassin et sentinelle. Ces deux noms
sont communément exigés par un certain nombre de prédicats, à propos de l’affectation, le
service de sécurité et la désertion, que nous avons précédemment mentionnés. Mais, selon
qu’il s’agit d’un soldat général ou d’un soldat de fonction temporaire, la combinatoire de ces
noms diverge :

LE (canonnier + *sentinelle) a été enrôlé il y a trois jours pour s’occuper de la


permanence

Le major incorpore LE (fantassin + *sentinelle) à l’entrée du camp

Paul est en (*chasseur + sentinelle) à la soute à munitions

Le chef de poste relève LE (*caporal + sentinelle) dans le poste toutes les deux heures

Les verbes de ces exemples constituent respectivement alors des prédicats appropriés
des classes <soldat générique> et <soldat fonction>. C’est pourquoi nous avons établi ces
deux classes sémantiques différentes. Nous allons les examiner en détail dans ce qui suit.

334
Chapitre 6 Les humains militaires

2.1.2.1. <Soldat générique>

Nous commençons par des soldats génériques qui se traduisent comme des « humains
de troupe ou militaires non gradés des trois armées », par rapport aux officiers ou sous-
officiers dans la hiérarchie militaire. Des humains militaires de diverses natures dans l’armée,
à savoir artilleur, cavalier, fantassin, sapeur, soldat appartiennent alors à cette classe <soldat
générique>. Ce sont des soldats de premier échelon qui servent dans l’armée. Donc des
prédicats portant sur la conscription, l’enrôlement et la libération sont appropriés à cette
classe.

Tout d’abord, des noms de <soldat générique> prennent comme prédicats appropriés
des verbes de <mobilisation> et de <conscription>, en position N0, être appelé (sous les
drapeaux), répondre à la mobilisation générale99 :

(80) Le capitaine Frank a été appelé sous les drapeaux en 1979 avant de s’engager dans
les troupes de Marine (TIM241-13-26)

(81) Les légionnaires du 1er régiment étranger de génie ont répondu à la mobilisation
générale lors des inondations dans leur région (TIM212-10-25)

Ensuite, en ce qui concerne la conscription, ils se combinent avec des mots composés
service militaire (national, obligatoire) ayant des verbes faire, effectuer, finir, terminer,
prolonger.

Nous avons donc :

(82) Les étudiants de haut niveau faisaient leur service militaire dans le cadre de la
coopération en ambassade ou dans des organismes de la Défense (ResCitoy15-98)

(83) S’ils le désiraient, les appelés pouvaient à l’époque prolonger leur service militaire
de plus de trois ans, suite à la suspension de la conscription (ResCitoy15-20)
___________________________________________________________________________
99
Dans la langue générale, nous observons beaucoup plus d’exemples de locutions verbales comme être appelé
sous les armes, aller (partir) au régiment (au service, à l’armée), entrer dans l’armée, rejoindre les rangs de
l’armée, être incorporé dans l’armée, etc.

335
Chapitre 6 Les humains militaires

(84) Les conscrits effectuaient leur service national dans tous les régiments de manœuvre
qui avaient besoin de personnels pour l’entraînement des forces (TIM192-08-20)

(85) Les appelés du contingent ont terminé leur service obligatoire en 1996 (TIM197-08-5)

Puis dans le cas de l’engagement volontaire, ils sont caractérisés par des prédicats être
engagé, s’engager, s’enrôler (être enrôlé), être recruté :

(86) Le sergent Antony s’engage au titre de la Légion étrangère en février 2012 à l’âge de
18 ans. Il intègre le 2ème régiment étranger d’infanterie en qualité de grenadier voltigeur
(TIM294-18-6)

(87) Six ans après s’être engagé comme officier dans les troupes de marine, le capitaine
Raphaël a été bouleversé par la mort au feu d’un ancien subordonné pendant l’opération
Serval (TIM292-18-49)

(88) Durant la Seconde Guerre mondiale, les armées occidentales vont employer
massivement les femmes. Enrôlées sur volontariat, parfois même à titre bénévole,
plusieurs centaines de milliers de femmes vont revêtir l’uniforme militaire (TIM285-17-55)

(89) Le capitaine Mille est recruté en tant qu’officier sous contrat pilote et est promu
lieutenant le 1er septembre 2010 (TIM292-18-7)

Et, une fois les soldats entrés dans l’armée, ils font l’objet de l’incorporation dans les
unités d’appartenance (être incorporé à <humain collectif structuré>, à la place du sujet
(N0) :

(90) En 2006, une place en artillerie se libère à l’école, il y passe huit mois avant
d’incorporer le 68ème régiment d’artillerie d’Afrique (TIM289-17-36)

(91) Le 1er juillet était créée une nouvelle compagnie au 152ème régiment d’infanterie. La
5ème compagnie a incorporé 185 soldats en février qui seront projetés en cette fin d’année
(TIM280-16/17-44)

336
Chapitre 6 Les humains militaires

Enfin, à la fin du service militaire100 ils quittent l’armée en utilisant des verbes comme
quitter l’armée, être démobilisé (vieux), être libéré :

(92) En 2014, Paul-Antoine quitte l’armée de Terre après 19 ans et si mois de service
actif (TIM292-18-46)

(93) Le caporal est cité une nouvelle fois à l’ordre de la Division : décoré de la Légion
d’honneur, marqué par ses blessures et la maladie, est démobilisé en septembre 1919
(TIM294-18-53)

2.1.2.2. <Soldat fonction>

Nous avons constaté jusqu’à présent que les soldats ont leurs propres fonctions dans
l’armée, plus ou moins permanentes, selon la troupe d’appartenance, l’arme et le service. Et
ils peuvent à la fois prendre des services temporaires, qui concernent surtout la garde du lieu
occupé par l’armée pour y assurer un service de sécurité auquel peut s’ajouter un service
d’honneur. Cette mission est exercée par des soldats placés à un poste déterminé en temps
limité et fixé par des consignes de garde101.

Ce type de service est assumé par la garde qui comporte un sous-officier, chef de la
garde, un adjoint, le nombre d’hommes du rang nécessaire. Parmi eux, les soldats se divisent
en deux fonctions : les sentinelles armées qui assurent des missions de protection et
éventuellement rendent les honneurs et les plantons sans arme pour des services divers.

Ils doivent toujours conserver une attitude militaire dans le service, par exemple ne
parler à qui que ce soit sans nécessité de service, rester au garde-à-vous, ne pas s’écarter de
leur guérite, etc. La classe de <soldat fonction>, qui regroupe des noms comme factionnaire,
garde, planton, sentinelle, se caractérise systématiquement par « des soldats armés ou sans
arme qui ont la charge du service des gardes temporaire devant un lieu occupé par l’armée ».

___________________________________________________________________________________________________________________________________________
100
Les militaires utilisent le mot de l’argot militaire quille pour désigner la « fin du service militaire » : avoir la
quille (être libéré des obligations militaires), avoir la quille à neuf mois (être libéré après neuf mois). Nous
constatons, dans la langue générale, aussi plusieurs locutions verbales, par exemple, renvoyer (un soldat) dans
ses foyers, attendre sa libération, etc.
101
Sauf cas exceptionnel, la durée totale des factions comme sentinelle d’un homme du rang, dans une journée,
ne doit pas dépasser 8 heures. La durée de la faction des sentinelles est de 2 heures et celle des plantons est
fixées par les consignes particulières (TTA 150, 2014 : 56)

337
Chapitre 6 Les humains militaires

A partir de ce contenu sémantique, en ce qui concerne des propriétés syntaxiques de la


classe <soldat fonction>, nous évoquons d’abord le point commun avec celle de <soldat> par
des prédicats de <garde : monter la garde, être en faction, par exemple :

UN (factionnaire + soldat + sentinelle + canonnier) monte la garde

UN (sapeur + chasseur + légionnaire + planton) est en faction

Cependant, par rapport à la classe <soldat>, nous comprenons cette classe par le fait
qu’elle se distingue par un prédicat approprié être de (en) portant sur le service de garde,
d’une part :

• Jean est (de planton + en sentinelle) au poste de sécurité de son détachement

• *Paul est / en (artilleur + fantassin + sapeur + légionnaire + etc.) dans une


guérite du 1er chasseur

Ainsi que le verbe relever qui correspond au changement du service temporaire,


d’autre part :

(94) Aux heures planifiées par le commandement, le sous-officier de permanence relève


les (plantons + sentinelles+ gardes) en faction depuis 2 heures (TTA150-14-4-120)

Nous précisons maintenant les propriétés syntaxiques des noms de la classe <soldat
fonction>.

Premièrement, à la place du sujet (N0), ils remplissent la mission de garde, plus


précisément le guet, le surveillance, le qui-vive et l’alerte (faire le -chargé du - guet, faire les
sommations, alerter, être en, (d’) alerte, être pré-alerté comme suit :

(95) Le chef de trinôme est chargé du guet aérien et de l'alerte NRBC (TTA150-14-4-55)

(96) Au cours d’une ronde autour de la zone technique, l’officier de permanence a


rencontré le planton qui a fait les sommations réglementaires en disant : « halte là, qui
va là ? » et s’est bien rappelé du mot de passe (TIM224-11-28)

338
Chapitre 6 Les humains militaires

(97) Le 12 juillet, une avalanche emporte deux cordées à la face nord du Mont-Blanc.
L’adjudant Giacobi, en permission, instructeur à l’Ecole militaire de haute montagne,
alerte immédiatement les secours (TIM240-12/13-6)

(98) Nous effectuons des patrouilles de 24 heures réparties en deux périodes de six heures
avec un temps de repos. Le jour suivant, nous sommes, soit d’alerte, soit de repos
(TIM230-12-28)

(99) En moyenne 500 militaires de l’armée de Terre sont déployés sur le terrain
quotidiennement et près de 300 sont en alerte 48 heures (TIM230-12-25)

(100) Cette année, notre plus gros défi a été sans contexte HARMATTAN. Nous avons été
pré-alertés sur le fait qu’au coup de sifflet bref, nos camions devraient charger du fret à
Brest (TIM233-12-39)

Deuxièmement, ils sont caractérisés de nouveau, en position N1, par des prédicats
appropriés portant sur l’affectation aux ordres de (sous-)officier (poster, poser, placer, mettre)
d’un côté :

(101) Le sergent de semaine a mis un planton au poste de sécurité pour en raison de la


journée porte ouverte du régiment (TIM222-11-35)

(102) Le chef de détachement a posté des sentinelles à l’entrée du camp pour vérifier les
entrées des véhicules au cours de la visite du commandant de la brigade (TIM252-14-25)

D’un autre côté, la ronde ou la visite pour contrôler leur comportement pour la
vigilance ou le service (démarrer faire ou effectuer la ronde (de [action], contrôler) :

(103) Le groupe ne tarde pas à démarrer sa ronde après avoir inspecté le véhicule et
annoté le carnet de bord (TIM292-18-27)

(104) A 2 heures du matin, l’officier de permanence du 3ème régiment d’artillerie de


marine a contrôlé avec les mots de passe les plantons dans la partie technique du
régiment (TIM2012-10-60)

339
Chapitre 6 Les humains militaires

Troisièmement, en ce qui concerne la relève, comme nous l’avons vu ci-dessus, nous


constatons aussi un prédicat verbal de <garde : monter la garde>102 , assurer (des) la
garde(s), prendre la garde, être de garde, garder :

(105) Conseiller et assister l’état-major de la 6ème division, permettre aux autorités


militaires françaises de comprendre la situation sur place tout en assurant 24 heures sur
24 la garde de l’emprise (TIM281-17-38)

(106) Le 1re classe Augustin est réserviste opérationnel au sein de l’escadron réserve du
1er régiment étranger de cavalerie. Il a été déjà été déployé pour assurer des gardes au
régiment ainsi que sur le camp de Canjuers (TIM274-16-14)

(107) Le sergent-chef Nicolas du 54ème régiment d’artillerie et son tireur sont de garde
pendant 48 heures. Ils doivent détecter les aéronefs survolant la zone et surveiller le ciel
libanais (TIM293-18-27)

(108) Le caporal-chef Aurélie du 25ème régiment du génie de l’air, creuse un fossé anti-
pick-up autour de la base. Dehors son binôme monte la garde. Ils se relèveront
mutuellement toute la journée pour assurer leur sécurité (TIM266-15-42)

(109) A N’Djaména, les légionnaires du 1er régiment étranger de cavalerie prennent la


garde tous les trois jours pendant 24 heures (TIM291-18-24)

En outre, les formes adjectivales des verbes monter et descendre, montant et


descendant, peuvent servir à la formation des noms composés avec le nom garde :

• La garde qui prend le service s’appelle « garde montante », celle qui le quitte « garde
descendante »

Enfin, pour les noms de cette classe, nous employons des adjectifs appropriés portant
sur le comportement du service, attentif, de ronde, fixe, mobile.
___________________________________________________________________________
102
Malgré l’attestation de l’expression figée descendre la garde dans TLFi, au sens de « retourner au quartier
après avoir fini son service de garde » (En descendant la garde, je fus dégradé et envoyé pour un mois à la
prison), mais on ne l’emploie plus dans l’armée en raison de la signification du verbe descendre (= tuer).

340
Chapitre 6 Les humains militaires

2.2.<Humain relationnel>

Maintenant, parmi les humains prédicatifs autonomes, nous décrirons les noms
relationnels (« également dits quasi prédicatifs, dont le sens implique une relation prédicative
avec une autre entité » M. RIEGEL et al. (2009 : 327) dans un milieu militaire qui constituent
la deuxième hyperclasse de <humain prédicatif>.

Du point de vue pragmatique, la relation hiérarchique entre les militaires est


clairement distinguée par la fonction et le grade dans la structure militaire. Ces noms qui se
réfèrent à des relations professionnelles, par exemple camarade, compagnon d’armes,
subordonné, supérieur ont une syntaxe spécifique.

En ce qui concerne les propriétés syntaxiques des noms de cette classe, nous
observons d’abord qu’ils impliquent deux arguments humains :

• Jean est le camarade de Paul

• Louis est le supérieur de Pierre

Les noms humains à valeur relationnelle dans les exemples ci-dessus, camarade,
supérieur sont figurés en position attributive. Ces deuxième arguments constituent donc les
éléments obligatoires dans la phrase (G. GROSS 1995c : 76) :

*Jean est (un + E) camarade

*Louis est (un + E) supérieur

C’est-à-dire, par le fait d’être « syncatégorématique » (G. KLEIBER 1981), ces noms
relationnels ne possèdent pas de référence autonome et ils ne s’emploient pas au singulier
sans complément. Ces énoncés inacceptables posent inéluctablement et immédiatement les
questions suivantes :

Qui est le camarade de Jean ?

Qui est le supérieur de Louis ?

341
Chapitre 6 Les humains militaires

Dans ces phrases, les compléments du nom de Paul (Pierre) peuvent être substitués
par le déterminant possessif (SON) :

Jean est son camarade

Louis est son supérieur

Cette classe n’a qu’une restructuration qui met en jeu le prédicat à un lien avec avoir
(pour, comme) (G. GROSS 2008b : 35)

Jean a Paul (pour, comme) camarade

Louis a Pierre (pour, comme) supérieur

Nous pouvons établir deux sous-classes à l’intérieur de cette classe selon le critère de
statut hiérarchique : l’<humain relationnel symétrique> et l’<humain relationnel
asymétrique>.

D’abord, l’<humain relationnel symétrique> dans la relation de travail, par exemple


binôme, camarade (de promotion, de régiment), compagnon d’armes, se caractérise par la
syntaxe symétrique permettant le changement de place des arguments :

Jean est le camarade de Paul

Paul est le camarade de Jean

Jean et Paul sont camarades

Jean et Paul sont camarades l’un de l’autre

Jean a Paul (comme, pour) camarade

Etc.

Nous constatons aussi l’établissement des correspondances de prédicats symétriques,


puisqu’il s’agit de prédicats symétriques (S. FUENTES CRESPO 2008 : 85) :

342
Chapitre 6 Les humains militaires

Si Jean est le (binôme + camarade + compagnon d’armes) de Paul

Alors Paul est le (binôme + camarade + compagnon d’armes) de Jean

Par contre, l’<humain relationnel asymétrique>, qui est dans la relation


professionnelle, par exemple ancien ↔ nouveau, supérieur ↔ inférieur, subalterne,
subordonné, a une syntaxe différente de celle de l’<humain relationnel symétrique>. La
paraphrase s’effectue par la paire correspondante des noms relationnels :

Paul est le supérieur de Jean

≠ Jean est le supérieur de Paul

= Jean est le subordonné de Paul

2.2. <Humain d’action>

Nous allons examiner à présent les prédicats verbaux ou adjectivaux à sujets humains
et qui deviennent des prédicats nominaux, par exemple tireur, blessé, bénéficiaire. Pour cela,
nous analysons ici la classe <humain d’action>, qui se divise en trois sous-classes, selon le
rôle thématique, <humain actif>, <humain passif> et <humain datif> (A. CLAS & G. GROSS
1997 : 35-36). Le classement de l’humain prédicatif de ces classes se fait en fonction de la
diathèse, à partir des prédicats verbaux actifs (chargeur, patrouilleur, tireur), passifs (appelé,
attaché, promu) ou datifs (bénéficiaire), par l’intermédiaire d’une relative, après réduction de
l’actualisation (G. GROSS 1995c :75) :

<humain actif>

Il y a des artilleurs qui chargent leur mortier de 120 mm

Les artilleurs qui chargent leur mortier de 120 mm

Les chargeurs

Il y a des commandos qui guettent les belligérants

343
Chapitre 6 Les humains militaires

Les commandos qui guettent les belligérants

Les guetteurs

<humain passif>

Il y a des jeunes recrues qui sont morts sur les théâtres d’opération

Les jeunes recrues qui sont morts sur les théâtres d’opération

Les morts

Il y a des parachutistes qui sont blessés au cours de leur séjour en opération


extérieure

Les parachutistes qui sont blessés au cours de leur séjour en opération extérieure

Les blessés

<humain datif>

Il y a des personnels civils de la Défense qui bénéficient du soutien médical

Des personnels civils de la Défense qui bénéficient du soutien médical

Les bénéficiaires

Dans ces paraphrases, le sujet humain est transformé en substantif humain à fonction
prédicative à l’aide d’un suffixe classifieur d’humain (G. GROSS 2008b : 32) :

-ant103 : combattant, commandant

__________________________________________________________________________
103
D’après P. LERAT (1984 : 31), les noms comme adjudant, aspirant, belligérant, lieutenant sont des « noms
d’agent sans métamorphisme vivant ». Il ne s’agit donc pas de noms créés par la dérivation suffixale en
synchronie, même s’ils portent la forme morphologique en –ant : aspirant (élève-officier) ≠ « celui qui aspire » ;
adjudant (sous-officier) ≠ celui qui « adjude ».

344
Chapitre 6 Les humains militaires

-eur : approvisionneur, chasseur, conducteur, détecteur, instructeur, jalonneur

-ier : bombardier, fusilier, grenadier

-able : projetable, comptable

Il est à noter que, parmi plusieurs suffixes classifieurs déverbaux, le suffixe –eur est le
plus productif quantitativement dans la formation dérivationnelle du domaine militaire. Il
existe aussi des humains prédicatifs adjectivaux substantivés, sans l’adjonction de suffixe :

<humain actif>

Il y a des artilleurs qui sont nouveaux au quartier

Les artilleurs qui sont nouveaux au quartier

Les nouveaux

<humain passif>

Il y a des soldats qui sont insoumis

Les soldats qui sont insoumis

Les insoumis

Les noms humains actifs, passifs et datifs du domaine militaire constituent souvent des
mots composés avec leur complément d’objet :

<humain actif> : conducteur poids lourd, tireur de mortier

<humain passif> : blessé de guerre, mort à la guerre, tué au combat

<humain datif> : bénéficiaire de soutien

Certains noms d’<humain actif>, en particulier avec les noms d’<arme à feu>,
peuvent subir la suppression du complément d’objet direct, comme suit :

345
Chapitre 6 Les humains militaires

• Il y a des chefs de pièce qui tirent un missile contre le char

• Il y a des chefs de pièce qui tirent un missile antichar

• Les chefs de pièce qui tirent un missile antichar

Les tireurs antichars

Il existe en outre certains prédicats d’une <arme a feu individuelle> dans la classe
d’<humain actif> qui peuvent avoir différents types de mots composés :

Tireur au fusil = fusilier

Tireur au canon = canonnier

Tireur à la mitrailleuse = mitrailleur

Ce sont des noms humains directement dérivés du verbe qui sont morphologiquement
incorporés avec les noms d’<arme à feu> :

Fusil + -er = fusiller

Canon + -er = canonner

Mitraille + -er = mitrailleur

Nous observons également que les noms d’<humain passif> comme embusqué104 et
planqué105, qui datent de la Première Guerre mondiale, sont utilisés actuellement avec une
connotation négative :

Le fils d’un colonel travaillant à l’Elysée était un embusqué lors de son passage à
Paris (phrase libre)

__________________________________________________________________________
104
« Pendant la Première Guerre mondiale, l’embusqué est un homme qui évite de participer aux combats, un
planqué, qui a souvent obtenu sa position privilégiée grâce à de l’argent ou des relations. Le terme peut aussi
désigner un militaire affecté à l’arrière ou dans un bureau ». J-M. CASSAGNE (2007 : 190).
105
« Personne qui, en temps de guerre, s’arrange pour occuper une position, un poste à l’abri des combats ».
TLFi.

346
Chapitre 6 Les humains militaires

3. Humains argumentaux

A l’époque du service national de nombreux planqués passaient une année dans


l’armée de l’Air ou prés de chez eux (phrase libre)

Jusqu’à présent, nous avons étudié des humains prédicatifs qui peuvent fonctionner
comme des prédicats et argument en même temps (Luc est tireur / Le tireur tire une balle sur
l’ennemi). Nous aborderons dans les pages qui suivent les humains militaires de nature
argumentale, principalement des noms d’<humains collectifs> et d’<appellatif>. Nous
commencerons par les premiers.

3.1. <Humain collectif>

Nous traiterons ici l’hyperclasse de <humain collectif> du domaine militaire, qui se


distingue des militaires individus que nous avons étudiés plus haut.

Avant de voir ses comportements syntaxiques, nous présentons quelques définitions


des noms collectifs qui ont fait l’objet de nombreuses recherches dans les années 1990 :

« les collectifs d’être vivants sont des noms singuliers désignant des groupes de
personnes ou d’animaux ; ces ensemble sont à contenu numériquement variable, mis à part la
catégorie restreinte des collectifs duels de contenant 2 (couple). Ils sont comptables et
susceptibles de pluralité ». (J. DUBOIS et F. DUBOIS-CHARLIER (1996 : 125).

« […], un Ncoll est un nom singulier qui représente un groupement d’éléments de la


même catégorie. Le plus souvent, ces éléments, individus ou bien objets, sont désignés par
des noms comptables au pluriel qui les identifient en tant que catégorie […] ». A. BORILLO
(1997 : 106).

« on peut définir les N col comme des noms dénotant des entités composées de parties
distinctes préalablement constituées, homogènes entre elles, mais autonomes et hétérogènes
par rapport au tout […] » N. FLAUX (1999 : 472).

347
Chapitre 6 Les humains militaires

A partir des ces définitions, nous pouvons comprendre les humains collectifs du
domaine militaire par des noms désignant des groupes strictement structurés, même fortement
hiérarchisés dont la réalisation entre les noms collectifs et les individus relève de la
méronymie de type « collection élément » ou « ensemble élément »106 :

La compagnie obéit à l’ordre de leur commandant d’unité

= Les soldats de la compagnie obéissent à l’ordre de leur commandant d’unité

En se basant sur ces définitions, nous constituons des noms de la classe <humain
collectif> de notre domaine dans laquelle nous trouvons des noms comme armée de Terre,
cavalerie, colonne, foule, infanterie, rang, troupe.

A partir de ce contenu sémantique, nous allons détailler les propriétés syntaxiques des
noms humains collectifs.

Comme nous l’avons déjà vu plus haut, ils sont d’abord définis linguistiquement par le
fait qu’ils ne sont jamais en position prédicative et, donc, n’ont pas leurs propres arguments
(la troupe traverse la frontière ; *Les gens est une troupe). De plus, nous remarquons d’autres
syntaxes spécifiques des noms collectifs (M. RIEGEL et al. 2009 : 325-326) ; F. DUBOIS-
CHARLIER 1996). Ils évoquent les différentes propriétés avec les humains individuels :

A. Ces humains collectifs se comportent comme des singuliers et des pluriels,


simultanément. C’est-à-dire qu’ils sont pronominalisés par le pluriel ou par le singulier107 :

• La brigade a gagné la guerre : elle était courageuse

• La brigade a gagné la guerre : ils étaient courageux

__________________________________________________________________________
106
A. BORILLO (1997 : 106) propose le modèle représentatif d’une relation méronymique, comme :
Un Ncoll (se compose de + est formé de + est constitué de) Nels
Les Nels (forment + constituent + composent) un Ncoll (Ncoll = nom collectif : Nels = noms d’éléments)
Un bataillon (se compose de + est formé de + est constitué de) soldats
Les soldats (forment + constituent + composent) un bataillon
107
Selon J. DUBOIS et F. DUBOIS-CHARLIER (1996 : 132), la pronominalisation au singulier correspond à
l « accord grammatical » et celle au pluriel à l’ « accord sémantique ».

348
Chapitre 6 Les humains militaires

Par contre, leur possessif n’est admis qu’au singulier :

• La pièce d’artillerie est à son emplacement

• *La pièce d’artillerie est à leur emplacement

B. Ils se combinent avec des verbes de <rassemblement : se rassembler, se regrouper>


et de <dispersion : s’aligner, se déployer, se disperser>, en position N0 :

La (section logistique + *garde) s’aligne en trois rangs

Le (corps d’armée + *caporal) se disperse aux quatre coins du quartier

Le (escadron + *soldat) se rassemble sur le pas de tir

Le (foule + *manifestant) se regroupe à la porte d’Orléans

C. Ils s’associent également avec des adjectifs et des adverbiaux caractérisant des
entités plurielles :

Des unités mécanisées sont (denses + déployées + massées) à Gao

La section d’infanterie motorisée progresse (en colonne + en ligne + par échelons)


vers l’objectif

D. Des noms collectifs avec un complément de nom peuvent servir de noyau nominal
d’un déterminant quantifieur complexe dans le syntagme nominal (P-A. BUVET 1993 : 267) :

(110) L’escadron Lyautey du 4ème régiment de chasseurs a été intégré au dispositif de


sécurité, déployé pour le 24ème sommet de l’OTAN à Strasbourg (TIM204-9-10)

(111) Un groupement de chasseurs alpins de la 27ème brigade de montagne sera


prochainement projeté en Afghanistan (TIM200-08/09-26)

Comme nous l’avons déjà remarqué ci-dessus, ces déterminants nominaux sont aussi
grammaticalisés avec le double accord, grammatical et sémantique, en position N0 :

349
Chapitre 6 Les humains militaires

Un détachement de 500 fantassins (se déploie + se déploient) au Mali

En outre, il est à noter qu’ils perdent leurs spécificités d’une quantité précise dans
l’emploi militaire et véhiculent les valeurs grammaticales de grande quantité (=beaucoup de)
de personnes, d’animaux et de choses dans la langue générale (A. HAJOC 2010 : 266) :

• Une armée de fourmis peut triompher d’un serpent venimeux

• Les brillants jeunes officiers des armes ont toujours été entourés d’un
régiment de charmantes demoiselles en raison du prestige de l’uniforme

• On peut toujours croiser dans le jardin du Luxembourg un bataillon d’enfants


qui jouent avec leurs camarades de classe

Mais tous les humains collectifs militaires n’ont pas cet emploi :

*elle a aperçu UN (brigade + compagnie + escadron + section + etc.) de femmes


dans la rue

Les humains collectifs mentionnés ci-dessus, ne constituent pas cependant un


ensemble homogène et montrent différentes distributions selon la nature des collectifs.

Autrement dit, ils n’ont pas le même comportement sémantique ou syntaxique à


l’intérieur de cette classe :

LE (foule + *rang + *régiment) déborde sur le trottoir

Des sapeurs quittent LE (*foule + rang + *régiment)

Des grenadiers appartiennent à CE (*foule + *rang + *régiment)

Ces exemples mettent en relief la nécessité d’une description complète relative à


chaque classe, en procédant, particulièrement, à leur sous-catégorisation. Pour ce faire, nous
présentons une classification syntactico-sémantique des collectifs militaires proprement dits.

350
Chapitre 6 Les humains militaires

Ainsi, nous nous servirons de deux paramètres : niveau d’organisation (organisé ou


inorganisé) et durée d’organisation (occasionnellement structuré ou durablement structuré).
Selon ces critères, nous avons classé les collectifs militaires en trois classes :

<Humain collectif>

<Humain collectif inorganisé : foule>

<Humain collectif organisé>

<Humain collectif occasionnellement structuré : colonne, ligne, rang>

<Humain collectif structuré : infanterie, section, troupe>

Nous passons maintenant à la description syntactico-sémantique de chaque classe en


détail. Nous commencerons par des noms de la classe <Humain collectif inorganisé >.

3.1.1. <Humain collectif inorganisé>

Dans la langue générale, le nom foule désigne un grand nombre d’humains rassemblés
au même moment dans un même lieu sans raison apparente. Cet ensemble occasionnel est
perçu comme un attroupement non hiérarchisé, d’un point de vue ponctuel.

Dans une définition linguistique (G. GROSS 2008b : 37), la classe <Humain collectif
inorganisé : foule, masse, multitude, peuple> de la langue générale est caractérisée par
l’ensemble de prédicats appropriés (grouiller, se presser, se rassembler) et d’adjectifs
appropriés (bigarré, fourmillant, grouillant, immense, nombreux)108.

En revanche, cette classe a une catégorisation sémantique différente dans un contexte


militaire. En comparaison avec l’armée, rigoureusement hiérarchisée, le noms foule est
considéré comme « un peuple adversaire soit armé soit non armé, potentiellement violent,
agressif et hostile à la troupe amie, dans un contexte militaire109.
__________________________________________________________________________
108
Cette classe peut être sous-catégorisée plus précisément en trois sous-classes dans la langue générale :
<foule : foule>, <collectifs évènementiels : affluence, attroupement, rassemblement> et <collectifs abstraits :
masse, multitude> (G. GROSS 2011 : 66-67). Cependant, pour notre travail, nous la traitons comme une seule
classe en raison de son emploi restreint dans le domaine militaire.
109
La foule se définit comme « l’ensemble des acteurs variés (isolés, groupes, foules) ».

351
Chapitre 6 Les humains militaires

En d’autres termes, pour l’armée, la foule est un ensemble non structuré de civils,
comprenant une majorité de passifs, de femmes et d’enfants. Cette foule constitue ainsi un
risque de désordre pour les forces stationnées en raison de mouvements et de manifestations,
par exemple lors d’une opération de maintien de la paix110, d’une opération de contre-
insurrection et d’une opération anti-terroriste. Ce nom est donc décrit différemment de celui
de la langue générale.

Avant de passer à la description syntaxique de cette classe, nous précisons que les
synonymes de foule, masse, multitude, populace, troupeau n’ont pas le même sens ou
n’existent pas dans le contexte militaire. Et, à propos des propriétés syntaxiques de cette
classe, le nom foule hérite d’abord des prédicats appropriés de <humain collectif inorganisé>
dans la langue générale, plus précisément de ceux de <rassemblement : se regrouper, se
rassembler> et de <dispersion : se disperser, se dissoudre>, en position du sujet (N0) :

(112) Dans l’après-midi, la foule et ses manifestants se sont dispersés calmement dans les
boulevards (AA357-11-25)

(113) Autour de nous, la foule s’amassait, certains prenaient des photos avec leurs
smartphones. Nous ne savions pas si l’agresseur avait un complice, alors nous avons
écarté les curieux (TIM264-15-49)

(114) La foule et ses innombrables banderoles s’est rassemblée calmement (AA366-12-48)

(115) Ici, une queue interminable attend devant un réservoir d’eau potable tenu par une
ONG ; là une foule se presse pour une distribution de denrées (TIM261-15-26)

(116) Le cortège calme au début de sa marche peut tomber dans la violence et se


regrouper face aux forces de l’ordre (ArméLib13-62)

Ensuite, ce nom peut être caractérisé spécifiquement par des prédicats d’<attaque>,
d’<encerclement> et de <progression>, à la place du sujet (N0) :
__________________________________________________________________________
110
L’opération de maintien de la paix est définie comme « l’ensemble des mesures prises avec l’accord des
principales parties belligérantes pour faciliter le règlement pacifique d’un conflit, après le cessez-le-feu ». TTA
106 (2013 : 310).

352
Chapitre 6 Les humains militaires

(117) La foule enragée menace un check point mais n’a aucune chance de passer face aux
militaires en faction bien armés (RETEX20-14-2)

(118) La section d’infanterie ne craint rien face à une foule hostile qui bloque et encercle
le quartier des ambassades (Doct04-04-50)

(119) La technique employée par les partisans d’Aydiid consistait à entourer les unités de
l’ONU avec une foule bruyante, et qui manifestait son mécontentement, voire son hostilité
(TIM245-13-57)

(120) La foule hostile des manifestants se dirige vers le camp Canjuers (ArtMag11-23)

Et, parce que la foule est aussi considérée comme l’ennemi du point de vue du
militaire, surtout dans les opérations militaires extérieures, elle fait l’objet de défense, de
contrôle, voire de refoulement :

Le détachement du 2ème régiment étranger de parachutiste (arrête + interdit) (la


progression de) la foule par la mise en place de chevaux de frise (MagInf36-16-40)

(121) Avec sa section, le lieutenant Clément a dû escorter le PC jusqu’à son point


d’observation puis a empêché la foule de franchir la Blue Line (TIM238-12-29)

(122) Le caporal-chef Rouchdi, chef d’équipe à la 3ème compagnie du 92ème régiment


d’infanterie a fait face à une foule hostile et contourné par une équipe de 5 à 6 personnes
armées, il a été pris à partie à la mitrailleuse et à l’arme automatique (TIM282-17-6)

(123) Les « bisons » du 126ème régiment d’infanterie s’interposent entre une foule
turbulente et les camions de fret humanitaire (TIM281-17-25)

(124) Un groupe de plus de 100 personnes progresse par l’ouest. Il semble vouloir
profiter de l’échange de tirs pour attaquer les individus retranchés dans leur caserne.
Quelques tirs de sommation suffiront à disperser cette foule (TIM252-14-28)

(125) Au Kosovo, les missions sont inédites : assister la police des Nations-Unies, faire
du contrôle de foule à Mitrovica aux côtés de la gendarmerie mobile (TIM258-14-63)

353
Chapitre 6 Les humains militaires

(126) Le Centre d’entraînement aux actions en zone urbaine gère des villages de combat,
des champs de tir et le stage permettant d’apprendre à contrôler la foule (TIM278-16-37)

(127) Les grilles démontables du porteur polyvalent logistique avec dispositif de


protection, protègent des jets de pierre et des foules hostiles (TIM239-12-36)

• La section d’intervention spécialisée (désorganise + neutralise + refoule +


repousse + vainc) la foule

(128) Les difficultés vont crescendo. La section de la 3ème compagnie du 3ème régiment
médical s’apprête à affronter et à gérer une foule hostile, ou encore à passer un check-
point à l’atelier combat action en zone urbaine (TIM222-11-53)

(129) La foule africaine représente une menace particulière. Il convient de la garder à


distance pour se prémunir de ses accès de violence. Nous avons du « fendre la foule »
pour aller secourir des victimes (Maginf32-14-53)

(130) « Votre tâche est extrêmement difficile parce que vous êtes amenés à intervenir sur
des accrochages, sur des mouvements de foule, des missions d’interposition et dans des
missions d’escorte » (JY Le Drian) (TIM251-14-38)

(131) Les dents serrées et le visage larmoyant, les manifestants reculent et offrent pour
quelques secondes un peu de répit à la section chargée de faire reculer la foule (TIM298-8-
18)

(132) Le caporal valentin, alors qu’il intervenait au profit d’un élément du groupement
encerclé par 600 personnes hostiles, il a effectué plusieurs tirs de sommation pour
repousser la foule (TIM271-16-11)

(133) De profonds craquements se produisent dans l’édifice colonial français.


D’immenses mouvements de foule sont réprimés avec violence (TIM235-12-59)

Enfin, les noms de cette classe se caractérisent par des adjectifs appropriés qui
démontrent la qualité négative, comme agressif, en colère, ennemi, gênant, hostile, menaçant,
surexcité, violent.

354
Chapitre 6 Les humains militaires

Nous avons examiné jusqu’à présent des noms de la classe <humain collectif
inorganisé> qui se définissent par l’ensemble d’humains réunis occasionnellement n’ayant
aucune relation hiérarchique entre les membres internes.

Nous avons constaté également que, pour l’armée, la foule est considérée comme un
quasi-ennemi, confronté aux forces stationnées, surtout dans les opérations extérieures de
maintien de la paix.

Comme nous l’avons déjà remarqué plus haut, la structure militaire est formée de
façon rigoureuse, pour le commandement unifié lors des combats. A partir de cette
connaissance extralinguistique, nous aborderons linguistiquement des noms collectifs de la
hiérarchie militaire dans ce qui suit.

3.1.2. <Humain collectif organisé>

Nous allons décrire ici les noms humains collectifs de l’armée, par exemple rang, file,
colonne, section, armée, troupe. Les noms de <humain collectif organisé> du domaine
militaire peuvent être divisés en deux classes selon des critères de durée de rassemblement :
<humain collectif occasionnellement structuré> et <humain collectif structuré>.

La première classe correspond à l’agencement temporaire des militaires en groupe


d’ordre spatial, en vue de l’entraînement, de la manœuvre, de l’opération et de la revue, pour
la plupart de cas, à de petits échelons, plus précisément au-dessous du niveau de bataillon
dans l’infanterie.

Cependant, même s’il existe quelques exceptions de changement d’ordre hiérarchique


entre les forces pour une mission spéciale, à savoir affectation, contrôle opérationnel,
détachement et rattachement (cf. affectation), la deuxième classe désigne des noms de
l’institution militaire basée durablement dans une certaine garnison, et elle est définie
explicitement par le règlement militaire de chaque unité (armée de Terre, division, infanterie).

Nous examinons par la suite des noms de la classe <humain collectif


occasionnellement structuré>.

355
Chapitre 6 Les humains militaires

3.1.2.1 <Humain collectif occasionnellement structuré>

La classe <humain collectif occasionnellement structuré>, qui regroupe des noms


comme colonne111, file, formation, ligne112, rang113, se traduit sémantiquement du point de vue
de sa disposition114.

Ce type d’humain constitue l’humain collectif de nature argumentale autonome du


point de vue syntaxique et il se combine adéquatement avec des prédicats appropriés en
signifiant des actions de dispositif (être en, former, s’aligner, se mettre en), de dispersion
(disperser, quitter, sortir, rompre) et de rectification de l’alignement (doubler, espacer,
fractionner, répartir, serrer), comme :

(134) Le peloton s’aligne en deux lignes sur le dispositif de l’escadron du 1er chasseur
(FicheOS9)

(135) Les troupes se mettent en ligne sur deux rangs (FicheOS9)

(136) Les sections sont disposées en formation de triangle autour de l’objectif (TIM263-15-
26)

(137) Les soldats ont quitté leur colonne pour reprendre l’entraînement du défilé en fin
d’après-midi (TIM247-13-12)

(138) Le chef d’élément et son adjoint ont décidé de fractionner les colonnes par groupes
de trois à six véhicules espacés de 250 m entre les détachements (MagInf34-15-58)

_________________________________________________________________________
111
La « colonne » est « l’ensemble d’éléments de même nature placés les uns derrière les autres en faisant face à
une même direction » TTA 150 (2014).
112
Une « ligne » est également comprise, dans l’armée, comme une série d’ouvrages permanents ou temporaires
pour couvrir des troupes, pour empêcher les approches de l’ennemi, par exemple ligne de combat, ligne Maginot,
etc. Sur l’emploi locatif, voir le dernier chapitre de cette partie.
113
Le « rang » a la même définition que la « colonne ». Il est interprété aussi comme l’ensemble des soldats
(militaires du rang), à côté des sous-officiers et des officiers : servir dans le rang.
114
Selon G. GROSS (2011 : 67-68), les <collectifs par disposition> sont sous-catégorisés en deux sous-classes :
<collectifs statiques : file, rang, rangée, queue, haie, cordon> et <collectifs mobiles : colonne, procession,
cortège, défilé>. Cependant, dans le domaine militaire, nous les regroupons en une seule classe <humain
collectif occasionnellement structuré>, parce qu’ils se combinent à la fois avec des prédicats appropriés de cette
classe, comme <mouvement> ou <progression>.

356
Chapitre 6 Les humains militaires

A noter que les noms mentionnés dans cette classe ont différentes compatibilités au
niveau des adjectifs appropriés :

Colonne : par un (simple), par deux (double), par trois (triple), par quatre, à bataille,
par équipes accolées, successive, par binôme successif

File : en une seule file, en file simple, en file indienne

Formation : en triangle (= en coin) (pointe en avant / base en avant), en losange, en


ligne de file, en V, par groupes accolés / successifs, d’assaut en essaim, de combat

Ligne : en ligne sur (un, deux, trois, quatre) rang(s), par binômes accolés

Ordre : de marche, de bataille, serré, en bon ordre

Rang : premier, second, en rangs serrés

Les noms colonne et ligne sont perçus comme l’agencement d’un type particulier,
comme la formation dans l’armée, par exemple lors du mouvement ou de la
progression. Ces mots peuvent être utilisés comme des adverbiaux de manière,
comme :

(139) Au cours du défilé en véhicule, les équipages et les personnels sont rassemblés à
proximité de leur véhicule, soit en colonne soit en ligne, le chef de bord en tête (MCM07-
24)

Ces exemples font l’objet de l’extension adverbiale (ou syntagmatique) à l’aide de dans la
formation :

(140) Le groupe se rassemble dans la formation en colonne qui a été rejoint par d’autres
détachements (TIM206-09-14)

(141) La section se met dans la formation en ligne en parallèle avec le mat des couleurs,
en face les autorités et les récipiendaires (MCM07-48)

357
Chapitre 6 Les humains militaires

Ces adverbiaux se combinent fréquemment avec des prédicats de <mouvement : se


déplacer> et de <progression : franchir, marcher, progresser> pour désigner la technique de
manœuvre de l’unité décidée par le chef en fonction de la situation, de la mission, du terrain,
de l’action de l’ennemi et des conditions de visibilité115 :

(142) La troupe défile en colonne par quatre en direction de la place d’armes pour
honorer leurs camarades tués lors d’une attaque au Mali (TIM253-14-26)

(143) La section franchit par petits groupes les obstacles sans être inquiétés par les
belligérants (Maginf26-11-15)

(144) La compagnie marche sur deux rangs à l’occasion de l’entraînement de l’ordre


serré (Fiche OS18-6)

Enfin, nous constatons des commandements à la voix par le chef pour préciser le
dispositif de l’unité ou de la formation de déplacement dans l’ordre serré116 (Fiche OS-8) :
• Un tel de base !

• « RASSEMBLEMENT EN COLONNE PAR (UN, DEUX, TROIS, QUATRE OU SIX) »

• Colonne par un, marche !

• « Un tel de base, en colonne »

• « COUVREZ »

• «FIXE»

__________________________________________________________________________
115
Conformément à l’échelon d’infanterie de l’armée de Terre (INF 202, 1999), à savoir équipe, groupe et
section, nous constatons différentes techniques de déplacement. De ce fait, nous observons des adverbiaux
variés, comme suit :
L’équipe se déplace en utilisant deux formations : en colonne par un (par binômes successifs), en ligne (par
binômes accolés) ;
Le Goupe en déplacement utilise trois sortes de formation : en colonne, en ligne, en colonne double (par équipes
accolées) ;
La section en déplacement utilise trois formations : en triangle (triangle pointe en avant / triangle base en
avant), par groupes accolés, par groupes successifs.
116
L’ « ordre serré » désigne la formation des unités militaires ou des militaires se rassemblent en colonne ou en
ligne ou dans l’ordre des fonctions.

358
Chapitre 6 Les humains militaires

• En avant marche !

• Rompez les rangs !

3.1.2.2. <Humain collectif structuré>

Par rapport aux noms de la classe précédente, ceux de la classe <humain collectif
structuré>115 désignant « des groupes institutionnels de l’armée se caractérisent par la
structure fortement hiérarchisée sous forme de l’unité instituée dans l’armée », par exemple
artillerie, bataillon, commandement, compagnie, division, infanterie, régiment, section, etc.
Théoriquement, pour eux, la mission assignée, les effectifs (répartition des officiers, des sous-
officiers et des militaires du rang), les véhicules et la dotation organique en arme collective et
individuelle sont clairement indiqués dans le régiment. Par ailleurs, l’unité subordonnée est
l’un des éléments de l’unité supérieure dont la structure quaternaire est normalement adoptée
dans l’infanterie116, par exemple :

• Une compagnie de combat d’infanterie se compose de quatre sections

• Une section d’infanterie s’articule autour de trois groupes identiques et d’un groupe
antichar

Partant de ce contenu sémantique, nous présentons brièvement les caractéristiques au


niveau de dénominations de cette classe. D’abord, ces noms de groupes strictement structurés
portent différents noms de l’unité militaire selon l’armée, résultant de différentes situations
opérationnelles, par exemple l’organisation, l’équipement, l’effectif et la mission :

Armée de Terre : groupe d’armées >armée > corps d’armée > division > brigade >
régiment > bataillon > compagnie > section > groupe > équipe

__________________________________________________________________________
115
Selon G. GROSS (2011 : 73), dans la langue générale, la classe <humain collectif structuré>, qui constitue
une institution étatique, est distinguée de celle de <mouvement armé : rébellion, terrorisme, révolution, Al
Qaïda> qui représente « un soulèvement, un rébellion qui n’a pas de statut légal ».
116
Manuel d’emploi de la compagnie de combat d’infanterie (INF 212 (1999 : 15) et Manuel d’emploi de la
section d’infanterie (INF 202 – 1999 : 102).

359
Chapitre 6 Les humains militaires

Ensuite, dans l’armée de Terre, nous employons plusieurs noms de l’unité militaire
selon l’arme et le service. Nous prenons, à titre d’exemple, le nom de l’unité entre la section
et le bataillon, commandé par le capitaine :

Batterie (artillerie)

Compagnie (infanterie, génie, matériel)

Escadrille (Aviation Légère de l’armée de Terre – ALAT)

Escadron (cavalerie)

Maintenant, nous détaillons les propriétés syntactico-sémantiques de la classe


<humain collectif structuré>. Les noms de cette classe sont caractérisés par l’ensemble des
prédicats de plusieurs types, activation, organisation, changement de relation hiérarchique et
déploiement, etc.

Tout d’abord, les prédicats d’<activation : activer, constituer, créer, établir> sont
appropriés aux noms de cette classe, comme suit :

(145) Quatre groupes de patrouille à 0/0/1/2 sont formés. Chaque jour, deux patrouilles
sont activées de 7h00 à 23h00, l’une en gare SNCF et l’autre à l’aéroport (ArtMag1-9-53)

(146) Les chefs de peloton constituent six groupes de cinq combattants et répartissent les
zones à couvrir. Des patrouilles nocturnes sont formées (TIM262-15-41)

(147) L’opération BARKHANE a été créée le 1er août dernier, elle a succédé aux
opérations SERVAL et EPERVIER (TIM260-14/15-23)

(148) Posté à un croisement, le sergent Chris du 17ème régiment du génie parachutiste


donne ses directives au groupe pour établir un périmètre de sécurité autour de la
synagogue (TIM265-15-23)

Ensuite, ils se combinent également avec les prédicats d’<organisation>, qui ont des
propriétés configurationnelles comme :

360
Chapitre 6 Les humains militaires

<hum coll structuré> appartenir à <hum coll structuré>

<hum coll structuré> être articulé en Nbr <hum coll structuré>

<hum coll structuré> être organisé en Nbr <hum coll structuré>

<hum coll structuré> être rattaché à <hum coll structuré>

<hum coll structuré> se composer (être composé) de Nbr <hum coll structuré>

(149) Le cours Gestion des ressources humaines de Querqueville école interarmées


appartenant au service du commissariat des armées assure pour sa part, la formation de
l’administration, de la comptabilité et de la gestion des ressources humaines (TIM292-18-
32)

(150) Du 22 janvier au 5 février a eu lieu l’exercice « Bretagne 2018 » qui était articulé
en 3 séquences permettant à la 4ème compagnie du 3ème régiment parachutiste d’infanterie
de marine de réviser et d’entretenir les fondamentaux (TIM292-18-12)

(151) Le régiment est organisé en quatre bataillons de 400 hommes, renforcés de


matériels et d’une capacité logistique importante (MagInf31-13-14-3)

(152) L’équipe de vol relatif à quate « ookpik », rattachée au 5ème régiment de dragons de
Mailly-le-Camp, s’est classée quatrième lors de la coupe de la ligue européenne de
parachutisme (TIM289-17-20)

(153) La 1ère division et la 40ème division d’infanterie américaine sont commandées par un
groupe de forces interarmées qui est composé de 250 militaires du Corps de réaction
rapide France (TIM294-18-44)

Puis, une fois que les unités sont activées et organisées, il est possible de changer la
relation initiale de commandement, selon des missions assignées.

361
Chapitre 6 Les humains militaires

Dans ces cas, nous utilisons des prédicats de la classe d’<affectation : affecter,
contrôle opérationnel, détacher, rattacher117 :

(154) La 11ème brigade parachutiste compte onze contrôleurs qui sont tous affectés au
35ème régiment d’artillerie parachutiste. Trois d’entre eux ont reçu comme mission
d’appuyer le 8ème régiment parachutiste d’infanterie de marine dans la vallée de la
Kapisa en Afghanistan (ArtMag1-09-42)

(155) Les forces spéciales lorsqu’elles sont engagées dans une opération spéciale
reçoivent l’appui ou le soutien d’éléments de la composante terrestre qui passent alors
ponctuellement sous le contrôle opérationnel de la composante des opérations spéciales
(FT03-15-38)

(156) Le sous-groupement tactique COBRA est rattaché au groupement tactique


interarmes Leclerc de l’opération Daman, il est une partie intégrante du groupement
tactique d’artillerie (ArtMag1-09-4)

(157) Chaque année la 13ème demi-brigade de la Légion étrangère accueille des


détachements de « Marines » lors de leur déploiement en Méditerranée et un officier de
leur division est détaché au sein de l’état-major de la 6ème Brigade légère blindé à Nîmes
(TIM290-17/18-24)

(158) La compagnie de commandement et de logistique du 33ème régiment d’infanterie de


marine a été détachée à Saint-Martin dans le cadre d’une mission de reconnaissance et
d’appui civilo-militaire (TIM292-18-16)

Et, pour certaines actions des unités, à savoir le combat et l’entraînement, ils sont
déployés sur le terrain d’une façon systématique (déployer, disposer, échelonner, se
disperser) :

__________________________________________________________________________
117
Dans la construction de cette classe, la préposition à peut être remplacée par d’autres prépositions, comme
auprès de, au profit de, au sein de (cf. <affectation>) :
Une unité parachutiste est détachée qu’auprès d’une unité de commando
Un escadron de chars peut être rattaché au profit d’une compagnie d’infanterie
Ce détachement a été affecté au sein de la brigade artillerie

362
Chapitre 6 Les humains militaires

(159) Au centre d’entraînement au combat-1er bataillon de chasseurs, les soldats opèrent


en interarmes avec leurs appuis, comme ils le font en opération extérieure. Pour cela des
renforts venus de sept régiments sont déployés avec le 8ème Régiment parachutiste
d’infanterie de marine (TIM289-17-47)

(160) Du 23 octobre 2017 au 31 mars 2018, le peloton de circulation et d’escorte du


503ème régiment du Train a été déployé sur l’arsenal de Toulon au profit du 519ème groupe
de transit maritime dans le cadre de l’alerte « Titan » (TIM294-18-13)

(161) La « force commander reserve » dispose d’une batterie d’artillerie armée par les 1er
et 54ème régiment d’artillerie, équipée de missiles Mistral pour défendre l’enceinte contre
toute menace aérienne (TIM293-18-28)

(162) Pour effectuer cette manœuvre, 4 trains militaires, dont les départs se sont
échelonnés du 1er au 19 décembre et les arrivées du 14 au 21, ont été nécessaires au
transfert de plus de 100 conteneurs (TIM291-18-20)

(163) Sur la rive droite, quatre positions s’échelonnent entre la ligne de contact et la
position de débouché de l’attaque ennemie (TIM286-17-51)

(164) Le déploiement de la chaîne interarmées de soutien sur le théâtre d’opération


s’articule autour de Groupement de Soutien échelonnés aux niveaux opératif et tactique
(FT03-15-45)

(165) La manœuvre offensive est marquée par des système de PC mobiles qui sont
dispersés sur le terrain afin de suivre le rythme de cette manœuvre, en garantissant la
permanence du commandement (FT04-11-46)

De plus, le commandant de force peut éventuellement renforcer ou remplacer des


troupes déployées, suivant la situation de combat et de l’entraînement (renforcer, relever,
remplacer, se substituer à) :

363
Chapitre 6 Les humains militaires

(166) Depuis mars 2017, les Finlandais renforcent l’unité de réserve et d’intervention
(«Force Commander Reserve ») dans sa mission opérationnelle au Liban en tant que
Casques bleus (TIM294-18-14)

(167) Depuis fin octobre la relève de la force Barkhane est achevée. Parmi les unités
majeures composant la force, le régiment de marche du Tchad a (remplacé, relevé, s’est
substitué au) le 13ème bataillon de chasseurs alpins à la tête du groupement tactique
désert infanterie (TIM289-17-14)

Enfin, les noms de cette classe ont des adjectifs et des noms appropriés de divers
types, comme suit :

Mission : d’appui, d’assaut, de combat, de commandement, de protection, de


reconnaissance, de réserve, de tir, de voltige, en défensive, logistique, médical

Renforcement : de relève, en renfort, remplaçant, renforcé

Appartenance : autonome, divisionnaire, indépendant, régimentaire, subordonné,


supérieur

Caractéristiques de l’unité : à pied, blindé, débarqué, embarqué, mécanisé, motorisé

A partir de ces adjectifs appropriés, nous voulons décrire plus précisément leurs
propriétés morphologiques dans ce qui suit. Premièrement, parmi ces noms collectifs,
quelques adjectifs relatifs à l’appartenance hiérarchique sont formés à partir de la structure
« de + <humain collectif organisé> :

Régiment d’artillerie divisionnaire (← de division)

Unité de maintenance régimentaire (← de régiment)

Cependant, d’autres noms d’unité et de service tels que compagnie, corps d’armée,
section ne peuvent pas faire l’objet de ce type d’adjectivation.

364
Chapitre 6 Les humains militaires

Autrement dit, ils ne s’emploient que sous la forme de complément suivi de la


préposition de :

Détachement de compagnie

Groupe de section

Deuxièmement, des noms traduisant l’unité ou le service comma ALAT, artillerie,


cavalerie, génie, infanterie, transmissions peuvent constituer en particulier le groupe
prépositionnel « de + N », plus précisément le complément du nom d’autres noms d’unités118:

Division d’infanterie, régiment de transmissions, bataillon d’artillerie, groupe de génie

Etant donné que l’échelon inférieur fait partie de l’échelon supérieur dans une relation
d’appartenance, il constitue le complément nominal avec la préposition de, non inverse :

Groupe d’escadrons ≠ *escadrons de groupe

Bataillon du régiment ≠ *régiment du bataillon

Troisièmement, nous observons souvent l’ellipse de cette préposition dans le contexte


militaire, pour des raisons de concision119:

Groupe d’approvisionnement en munitions = groupe approvisionnement munitions

Section de soutien = section soutien

Nous avons examiné jusqu’à présent l’hyperclasse <humain collectif> parmi des
humains argumentaux. Nous décrirons par la suite la classe d’<appellatif> qui regroupe de
mots comme mon + <grade>, monsieur ou madame le + <fonction>, etc.

___________________________________________________________________________
118
Dans ce cas, ces compléments nominaux, qui actualisent les noms qui les accompagnent, relèvent de la
détermination et ces modifieurs ne peuvent pas avoir la fonction d’attribut de valeur prédicative : une section
d’infanterie ; *une section est d’infanterie.
119
Sur la relation entre la construction prépositionnelle et la construction directe dans la complémentation, voir
M. NOAILLY (1990 : 172-189).

365
Chapitre 6 Les humains militaires

3.2.<Appellatif>

Les appellatifs sont utilisés entre le locuteur et l’interlocuteur (allocutaire ou


destinataire) pour exprimer l’interpellation directe120. Autrement dit, de sont des syntagmes
nominaux utilisés en fonction vocative par les dimensions hiérarchiques dans la situation
extralinguistique qui motive le comportement linguistique (D. PERRET 1970).

Ce phénomène linguistiquement universel relatif aux professions, dans l’approche


communicative, joue un grand rôle pour le choix d’un certain appellatif dans l’armée.

Parmi les milieux professionnels, le milieu militaire dispose d’une appellation


obligatoire au moyen des noms de grade et de fonction, rigoureusement réglementaire dans le
manuel militaire (TTA 150, 2014 : 10-11).

En ne prenant en compte que les grades de l’armée de Terre, voici les équivalences
dans les appellations :

1. Pour les généraux, les généraux d’armée, de corps d’armée, de division et de


brigade on comme appellation : mon général ;

2. Pour les officiers, les colonels et lieutenants-colonels : mon colonel ; les


commandants : mon commandant ; les capitaines : mon capitaine ; les
lieutenants, sous-lieutenants et aspirants : mon lieutenant ;

3. Pour les sous-officiers, les major : major ; les adjudants-chefs : mon adjudant-
chef ; les adjudants : mon adjudant, les sergents-chefs : sergent-chef et les
sergents : sergent.

4. Pour les soldats, les caporaux-chefs : caporal-chef et les caporaux : caporal.

___________________________________________________________________________
120
Les appellatifs sont « des termes de langue utilisés dans la communication directe pour interpeller
l’interlocuteur auquel on s’adresse en le dénommant ou en indiquant les relations sociales que le locuteur institue
avec lui ». J. DUBOIS et al. (2007 : 45).

366
Chapitre 6 Les humains militaires

Nous expliquons dans le détail l’appellation dans l’armée :

A. Dans l’armée de Terre, en communication ascendante, un militaire doit utiliser le


possessif de première personne mon devant le nom de <grade>, s’adressant à un supérieur au
grade d’adjudant, sauf celui de « major » :

• Mes respects (mes devoirs) mon général !

• Affirmatif, mon colonel !

• A vos ordres, mon adjudant-chef

B. Par contre, cet usage est exclu pour les grades inférieurs à celui d’ « adjudant » ou
lorsque l’interlocuteur est de rang égal ou supérieur ou encore lorsque l’interlocuteur est une
femme121 :

• (*Mon + E) (sergent, caporal) !

• Colonel ! Lieutenant ! (interlocuteur = femme)

C. Les officiers de certaines armes ou services comme le service de santé des armées,
des essences des armées, le matériel ou le commissariat, dont les grades ont une dénomination
différente de celle de la page précédente, sont appelés « Monsieur le… » « Madame le… »,
suivi de leur grade :

• Monsieur le (médecin, vétérinaire, ingénieur, commissaire) !

D. Il est également possible d’appeler son supérieur par son nom de <titre> ou de
<fonction> « Monsieur le … » ou « Madame le… » :

• Monsieur le (maréchal, gouverneur) !

121
La féminisation des noms de grade fortement demandée aujourd’hui par la commission de la Délégation
Générale à la Langue Française (DGLF), n’a pas été complètement installée dans l’armée française. C’est-à-dire,
des noms comme colonelle, lieutenante, générale, qui sont déjà inscrits dans des dictionnaires généraux, ne
s’emploient pratiquement pas, parce que l’armée veut garder leurs noms traditionnels.

367
Chapitre 6 Les humains militaires

• Madame le ministre Michèle Alliot-Marie !

E. Dans l’appellation militaire, le grade n’est pas suivi du nom de l’interlocuteur122 :

• *Mon général Dupont !

F. En communication descendante, les militaires inférieurs au locuteur sont appelés


directement par leur grade, éventuellement suivi du nom :

• Caporal ! Sergent Durant !

4. Conclusion

Dans ce chapitre, nous avons essayé de mettre en relief la diversité et la complexité de


l’ensemble des humains militaires, et de montrer qu’il est nécessaire d’établir la typologie
sémantique du trait de type [humain militaire] en ayant recours à leurs classes sémantiques
spécifiques. Par conséquent, nous avons subdivisé les humains militaires en deux
hyperclasses : <humains prédicatifs> et <humains argumentaux>. Ensuite, plus précisément,
nous avons créé une liste de 21 classes sémantiques dont 15 humains prédicatifs et 6 humains
argumentaux, qui sont justifiés par des critères syntaxiques et sémantiques. Elles sont mises
en évidence à partir des propriétés syntactico-sémantiques de chaque classes d’objets.

122
« Les autres titres civils ou militaires ont du mal à se combiner avec un prénom » K. BALOGH (2001 : 23).

368
CHAPITRE 7

Les inanimés concrets

Un beau matin les hommes découvriront avec surprise


que des objets aimables et pacifiques ont acquis
des propriétés offensives et meurtrières.

Qiao Liang et Wang Xiangsui, «La guerre hors


limites »

1. Le trait de type [inanimé concret] et ses classes d’objets

Nous allons dans ce chapitre de mettre en évidence les propriétés syntactico-


sémantiques des noms du trait d’[inanimé concret] à l’aide des classes d’objets. Nous
commençons par la définition de « nom concret » enregistré dans des dictionnaires (Grand
Robert 2005 et TLFi).

Le nom concret désigne un ensemble de choses concrètes qui se réfère à des objets du
monde physique, pouvant être perçu par l’un de nos cinq sens (vue, ouïe, odorat, goût et
toucher). Parmi les traits existants, il semble le plus évident du point de vue intuitif. Fondé sur
la dichotomie conceptuelle en termes suffisamment univoques, cet objet de connaissance
(bière, chaise, dieu, Jean, rocher) était clairement opposé aux noms abstraits (courage,
jalousie, pensée) qui dénotent des entités appartenant à l’ensemble idéologique, dans la
linguistique traditionnelle (J. DUBOIS et al. 2007 : 108).

Bien que ces noms soient regroupés dans le trait « nom concret » par l’identification
de la perception visuelle, ils n’ont pas la même caractérisation sémantique, ni le même
comportement syntaxique dans le cadre de la phrase :

• Aude déplace (une chaise + *Jean + *un rocher)

369
Chapitre 7 Les inanimés concrets

• Monique téléphone à (*une chaise + Jean + *un rocher)

• Fabrice escalade (*une chaise + *Jean + un rocher)

De ce fait, nous pouvons attribuer respectivement ces trois noms aux trois traits
syntactico-sémantiques de la façon suivante : chaise est classé en [inanimé concret], Jean en
[humain] et rocher en [locatif].

Les choses que les humains perçoivent à travers leur cinq sens ne constituent pas
nécessairement des choses concrètes. Selon des études menées dans le cadre des classes
d’objets, ils représentent plutôt des prédicats nominaux du trait de type [évènement] :

(1) Soudain le bruit sourd d’un hélicoptère vient perturber une partie de football
improvisée (TIM-280-17-28)

(2) Il a vu le déploiement d’un millier d’homme sur un thème de contre-guerilla (TIM-206-


09-12)

(3) Au pied de la tour, l’odeur de poudre brulée se fait sentir quand une deuxième
déflagration retentit (TIM-282-17-39)

De ce fait, nous sommes obligés de redéfinir syntaxiquement le trait de type [concret]


traditionnel en nouveau trait syntactico-sémantique [inanimé concret], dans le cadre des
classes d’objets, de la langue générale (G. GROSS & A. CLAS 1997 : 152).

En premier lieu, des noms concrets sont l’objet de verbes de perception, surtout
visuelle et tactile (voir, apercevoir, toucher), héritant de toutes les propriétés du trait inanimé.
Et ces verbes permettent clairement de les distinguer des noms abstraits (des noms [action],
[état], [évènement]) :

(4) On peut apercevoir l’entrée de la piste de latérite qui mène au centre


d’aguerrissement outre-mer et étranger en forêt gabonaise (TIM-276-16-26)

(5) Les élèves ont vu l’équipement du poste de commandement de la brigade (TIM-276-16-


12)

370
Chapitre 7 Les inanimés concrets

(6) Les emballages réglementaires comportent un pictogramme carré peint qui mentionne
les températures maximum et minimum d’un stockage des munitions (Stoc-Mun-15-38)

(7) Ne pas crisper la main qui tient la grenade ni avant ni après avoir ôté le dispositif de
sécurité (TTA207-182)

(8) Au début du mouvement, le gradé veille à ce que le pavillon ne touche pas terre (MCM-
97-77)

En deuxième lieu, ils ont le poids, la longueur, la couleur et la dimension, en se


soumettant aux propriétés syntaxiques des concrets :

(9) Les colis largués en accompagnement des paras pourront peser jusqu’à 320 kg
(MagInf-29-12-32)

(10) Equipé d’un moteur de 220 ch, le véhicule blindé hautement protégé pèse 12,5
tonnes, pour une hauteur de plus de trois mètres (AA352-08-10-62)

(11) Le centre de reconditionnement du personnel mesure tout de même 35 m de long sur


18 m de large une fois déployé (TIM231-12-49)

(12) « on a enlevé 25 cm d’épaisseur et 60 cm pour la piste » indique-t-il en se dirigeant


vers le compacteur de couleur blanche ONU (TIM201-09-24)

(13) Quand cela concerne la 3ème dimension, un seul mot d’ordre : rigueur,, avertit
d’emblée le chef d’escadron Loïc Carrasquedo, chef des opérations au 1er RTP (TIM230-
12-40)

En troisième lieu, ils sont pronominalisés en en, par opposition aux pronoms de lui
ou à lui, qui appartiennent aux humains :

(14) 12 unités récemment engagés en OPEX ont été mises à l’honneur en se voyant
décerner collectivement la Croix de la Valeur militaire (TIM230-12-6)

(15) Il présente la vision du CEMA et les axes d’effort qui en découlent en matière
d’emploi des forces (ConEmFor-13-9)

371
Chapitre 7 Les inanimés concrets

(16) Un état-major parent ne peut pas à lui seul fournir l’ensemble des expertises
interarmées nécessaires (DocEmFor14-61)

Enfin, dans les interrogations, ils prennent qu’est-ce que au lieu de qui :

(Que + *Qui) Est-ce que le commandant d’une force multinationale est un véritable
chef militaire, ou bien un chef politico-militaire, ou les deux à la fois ? (Doc-Ns-12/06-41)

Dans les étapes ci-dessus, nous avons pris comme exemple des matériaux militaires
de notre corpus, pour montrer le fait que les matériaux héritent des propriétés générales des
noms concrets de la langue générale.

Nous allons présenter des spécificités générales des noms du trait de type [inanimé
concret] dans la langue militaire, par exemple appareils, équipements, matériels, moyens,
munitions, etc.

Sémantiquement, les noms concrets sont l’artefact correspondant à la finalité


d’emploi au sein de l’armée de Terre, et, plus précisément, ils sont fabriqués pour la conduite
du combat et l’entraînement militaire.

Ces noms appartiennent à des hyperonymes, tels qu’armes à feu, équipements


portatifs, munitions, tenues militaires, véhicules militaires, etc.

Et, syntaxiquement, ces noms concrets peuvent être caractérisés par des prédicats
relatifs à la production, l’approvisionnement, l’entretien et la réparation.

Premièrement, les matériaux militaires dans l’armée sont produits par l’industrie de
l’armement (fabriquer, produire) :

(17) Sa carte a été produite par le 28ème groupe géographique (TIM276-16-36)

(18) […] Tout le monde sait les délais nécessaires pour préparer un armement, pour le
fabriquer, ensuite familiariser la troupe avec son emploi (TIM198-08-12)

372
Chapitre 7 Les inanimés concrets

Deuxièmement, ils font l’objet d’approvisionnement aux troupes, conformément aux


besoins de l’armée ou de l’arme ou du service (approvisionner, compléter, distribuer, livrer,
ravitailler, réceptionner) :

(19) Les militaires sont aussi intervenus pour approvisionner les habitants en eau potable
et pour le déblaiement (TIM202-09-13)

(20) Le DAO est constitué d’une ossature permanente de 36 personnes, complétée pour
cette séquence par un Détachement d’instruction opérationnel (TIM211-10-50)

(21) Un nouveau modèle de trousse de secours individuelle est maintenant distribué en


Afghanistan à la totalité des forces engagées (TIM202-09-42)

(22) Le 57ème régiment d’artillerie avait laissé 44 personnes pour réceptionner le Harpon
du 16ème BC (TIM217-10-63)

(23) Afin de ravitailler des détachements isolés en munitons, l’armée de Terre a


expérimenté en Afghanistan le largage de matériels à très haute hauteur (TIM200-08/09-39)

(24) Ce sont cinq milles nouvelles bretelles de FAMAS qui ont été livrées sur les théâtres
d’opération (TIM203-09-10)

Troisièmement, les unités sont responsables de leur gestion pour une mission
donnée, en gardant le matériel en permanence en bon état (conserver, employer, engager,
entretenir, mettre en œuvre, protéger, utiliser) :

(25) Il récupère, isole, identifie, et conserve les déchets de tir et les débris non actifs en
relation avec l’événement (InstSécu-Tirs-13-70)

(26) Pour entrer dans le PC, un poste de filtrage vérifie les autorisations d’emport de
matériel et des détecteurs sont employés à repérer les téléphones portables (TIM250-13/14-
38)

373
Chapitre 7 Les inanimés concrets

(27) L’artillerie déploie les Caesar et les mortiers de 120 mm, la cavalerie engage ses
Sagaie soutenus par une logistique conséquente (TIM281-17-43)

(28) Ici, le matériel est soumis à rude épreuve et doit être entretenu de façon très
rigoureuse (AA369-04-12-61)

(29) Le détachement s’est installé dans le camp de Plana, prés de Mitrovica pour y mettre
en œuvre un drone de surveillance (ArtMag7/08-37)

(30) Quelques 500 hommes du régiment briviste ont poursuivi un entraînement spécifique
[…]. Leur mission protéger le stock d’armes chimiques (TIM240-12/13-11)

(31) Le premier savoir-faire du fantassin et de savoir utiliser son arme (MagInf26-11-16)

Enfin, pour l’exécution d’une mission avec exactitude, les matériaux endommagés
doivent être réparés (dépanner, réparer), le plus vite possible, avant l’engagement d’une
action :

(32) Un mécanicien engagé en opération extérieure qui part dépanner un véhicule doit
savoir réagir, rendre compte (TIM245-13-72)

(33) Le 1er RSMA, répare un réseau de canalisation qui privait d’eau tout un quartier
(TIM212-10-21)

Parce que le matériel et l’équipement militaires sont employés dans l’armée en suivant
une série de processus, la production impliquera approvisionnement +emploi et réparation.
Nous constatons que les prédicats de ces types correspondent aux prédicats généraux du trait
de type [inanimé concret] du domaine militaire.

Cependant, comme pour d’autres traits syntactico-sémantiques, le trait de type


[inanimé concret] et ses prédicats généraux, qui sont le premier outil de discrimination, ne
sont pas toujours pertinents pour la description correcte. Pour décrire les noms relevant du
trait syntactico-sémantique concret, nous allons procéder à une sous-catégorisation en classes
d’objets, de la même façon que le trait de type [humain militaire] dans le chapitre précédent.

374
Chapitre 7 Les inanimés concrets

Cette hiérarchisation s’effectue sur la base d’une factorisation des prédicats


appropriés, en vue de mettre en évidence leurs propriétés syntactico-sémantiques.

Prenons des exemples :

• Paul embarque dans UN (char + *mine + *mortier + *treillis + *vivres de


réserve)

• Gilbert mange UN (*char + *mine + *mortier + *treillis + vivres de réserve)

• François porte123 UN (*char + *mine + *mortier + treillis + *vivres de


réserve)

• Yves pose UN (*char + mine + mortier + *treillis + vivres de réserve)

• Philippe tire UN (*char + *mine + mortier + *treillis + vivres de réserve)

Ces exemples ci-dessus montrent bien que le trait de type [inanimé concret] est très
puissant et vaste pour rendre compte avec précision de tous les noms concrets. Sur la base des
exemples que nous avons donnés plus haut, nous pouvons établir les classes sémantiques de la
façon suivante :

[humain] embarquer <véhicule> (= prendre)

[humain] manger <vivres> (= avaler)

[humain] porter <tenue> (= mettre)

[humain] poser <mine> (= enterrer)

[humain] tirer <arme à feu> (= lancer)

___________________________________________________________________________
123
Le verbe porter dans cet exemple n’a qu’une signification de « mettre ou s’habiller ».

375
Chapitre 7 Les inanimés concrets

Partant des noms concrets du trait de type [inanimé concret] dans le domaine militaire,
nous avons élaboré des classes de matériels et d’équipements qui sont utilisés spécifiquement
dans l’armée de Terre. Parmi ces classes, nous ne décrirons que des classes de <arme> et
<véhicule> dans notre travail. Parce que l’emploi des forces est combiné de feu et de
manœuvres, et pour cela, les armes et les véhicules sont essentiels dans le combat
contemporain.

Les classes de <arme> et <véhicule> et leurs sous-classes subdivisées que nous avons
établies sont les suivantes :

<Arme>

<Arme blanche : baïonnette, sabre>

<Arme à feu>

<Arme à feu individuelle : fusil, pistolet>

<Arme à feu collective : canon, mortier>

<Munitions>

<Balle et obus : balle traçante, obus perforant>

<Bombe : bombe atomique, bombe intelligente>

<Missile : missile sol-air, roquette>

<Grenade : grenade à main, grenade fumigène>

<Mine>

<Mine terrestre : mine antichar, mine antipersonnel>

<Véhicule>

<Véhicule terrestre>

376
Chapitre 7 Les inanimés concrets

<Véhicule terrestre d’attaque : char LECLERC, VAB>

<Véhicule terrestre de transport : camion, GBC 180, VTL>

Commençons par la classe d’<arme> dans les pages qui suivent.

2. <Arme>

Il est indispensable de traiter, ici, les matériels de guerre proprement dits en vue
d’effectuer les missions assignées aux militaires, les combats. Auparavant, nous
commencerons par les armes de guerre (baïonnette, balle, bombe, canon, fusil, grenade, mine,
missile, etc.) à l’usage des individus ou des troupes, destinées au combat terrestre. Il s’agit
donc d’un type d’armement conçu comme équipement réservé aux combattants. En tant
qu’équipement basique et représentatif du soldat, il prend le rôle principal dans ses activités
dans le milieu militaire124.

Comme l’ « instrument servant à tuer, à blesser ou mettre l’ennemi dans


l’impossibilité de se défendre » (Grand Robert 2005), les armes sont classifiées en six
catégories (A. COLLET 1986 : 17), selon le décret-loi de 1939 :

• Armes de guerre (1ère catégorie)

• Armes de défense (4ème catégorie)

• Armes de chasse (5ème catégorie)

• Armes blanches (6ème catégorie)

• Armes de tir, de foire ou de salon (7ème catégorie)

• Armes historiques et de collection (8ème catégorie)

___________________________________________________________________________
124
Nous observons que le nom arme fait l’objet de la ressource de la création de plusieurs locutions verbales
dans la langue générale, par exemple passer l’arme à gauche (= mourir), appeler sous les armes (= mobiliser),
être sous les armes (= être soldat), prendre les armes (= s’apprêter au combat) et rendre les armes (= cesser de
combattre), etc.

377
Chapitre 7 Les inanimés concrets

Dans notre étude, notre intérêt ne portera que sur les armes de guerre et les armes
blanches en service dans l’armée de Terre qui sont conçues pour l’emploi strictement
militaire, par opposition aux armes du commerce.

Selon la typologie élaborée dans l’armée, les armes de guerre peuvent aussi être
divisées en plusieurs catégories : armes de contact (sabre, baïonnette), arme de jet (grenade à
main), armes à feu individuelles (pistolet, fusil), armes lourdes (canon, mitrailleuse) et armes
de défense passives (mine), etc. Notre catégorisation linguistique consiste à subdiviser les
armes militaires en trois grandes parties : <arme blanche>, <arme à feu> et <munitions>.
Ensuite, la deuxième se sous-catégorise encore en deux : <arme à feu individuelle> et <arme
à feu collective>. Puis la troisième le fait également en cinq : <balle à obus>, <bombe>,
<missile>, <grenade> et <mine>. Finalement nous avons obtenu treize classes sémantiques
rattachées à l’hyperclasse d’<arme>. Cette sous-catégorisation est ainsi effectuée par des
critères syntactico-sémantiques, surtout à la base des prédicats appropriés.

D’abord, les armes de guerre sont des armes meurtrières qui sont définies par des
verbes blesser, détruire, neutraliser et tuer, à la place du sujet (N0) :

(34) Le tir rapide et efficace des deux tireurs de précision a permis de blesser deux des
tireurs postés derrière des murets (MagInf32-14-32)

(35) Les deux véhicules sont successivement détruits par des tirs de missiles HOT et de
canon de 30 mm (ArtiMag7/12-22)

(36) Les deux premières lignes ennemies ont été durement frappées par l’artillerie et prés
de 2/3 des batteries semblent neutralisées (TIM283-17-51)

(37) Un IED a tué six casques bleus espagnol le 24 juin 2007 au Liban lors d’une
patrouille sur un axe (CESAT35-14-45)

Ensuite, en tant que moyen d’attaque (instrumental), elles peuvent s’employer aussi
avec le verbe d’<attaque : aborder, attaquer, charger à (de), blesser lors de, être blessé par,
tuer, tuer avec> :

378
Chapitre 7 Les inanimés concrets

(38) Les combattants évitent généralement de l’aborder par les ouvertures principales
(souvent piégées) : soit ils passent par une ouverture secondaire (fenêtre à l’étage)
(DOCT-NS-04-35)

(39) Attaquée à la grenade offensive, les policiers répliquent à l’arme de poing (DOCT-13-
07-116)

(40) Bossut, qui a obtenu du général Estienne – « père de l’arme blindée française » -
l’honneur de charger en tête de ses chars, ne croit pas au succès (TIM283-17-51)

(41) La ferme de Thiaumont tombe. Le 8 juin le régiment compte 491 disparus et 35


blessés parmi lesquels le lieutenant Battaglih. Ce dernier a été grièvement blessé pour la
deuxième fois en chargeant à la baïonnette pour dégager ses pièces (TIM276-16-53)

(42) L’adjudant Hervé Labarta, blessé au flanc au Mali lors de l’explosion d’une grenade
sur son véhicule s’est découvert une passion pour le cyclisme (TIM276-16-26)

(43) Il est blessé par balle à la jambe lors du combat de l’oued Dalia le 16 mai 1908
(TIM272-16-51)

(44) Un IED a tué 6 casques bleus espagnols le 24 juin 2007 au Liban lors d’une
patrouille sur un axe (CESAT-35-14-45)

Puis ils peuvent figurer dans la structure « [humain] ou <véhicule> être armé /
équipé de <arme> :

(45) Les récipiendaires sont armés d’un sabre ou d’un FAMAS (RCM-07-20)

(46) Le Scheider est un véhicule de 13 tonnes, armé d’un canon de 75 mm coaxial court
(TIM283-17-53)

(47) Les VAB sont équipés de systèmes destinés à lutter contre les engins explosifs
improvisés (TIM241-13-27)

(48) D’ici à fin 2017, le régiment sera notamment équipé de 6 VPC, 16 VBCI et 20 chars
Leclerc (TIM283-17-39)

379
Chapitre 7 Les inanimés concrets

Pourtant, il nous semble que ces noms peuvent être divisés plus précisément à l’aide
d’un certains nombre de prédicats appropriés pour une description plus détaillée en vue de
notre propos.

D’abord selon des critères de modes d’emploi des armes, à savoir possibilité de port et
de pose à terre, lancement, tir, etc., nous pouvons constater plusieurs compatibilités, comme
suit :

Porter UN (baïonnette + fusil + *canon + *mine + grenade + *missile + *bombe)

Tirer UN (*baïonnette + fusil + canon + *mine + grenade + missile + bombe)

Enfoncer UN (baïonnette + *fusil + *canon + *mine + *grenade + *missile +


*bombe)

Enfouir UN (*baïonnette +* fusil + *canon + mine + grenade + *missile + *bombe)

Dégoupiller UN (*baïonnette + *fusil + *canon + *mine + grenade + *missile +


*bombe)

Installer UN (*baïonnette + *fusil + canon + *mine + *grenade + *missile +


*bombe)

Guider UN (*baïonnette +* fusil + *canon + *mine + *grenade + missile + *bombe)

Lâcher UN (*baïonnette + *fusil + *canon + *mine +* grenade + *missile + bombe)

Ces différences combinatoires sur le fonctionnement réel des noms d’<arme> nous
font sentir la nécessité de subdiviser la classe sémantique pour une description plus fine au
moyen de propriétés syntactico-sémantiques de l’hyperclasse d’<arme> avec leurs prédicats
appropriés, comme suit :

<Arme> : blesser, tuer

<Arme blanche> : enfoncer, plonger, couper, percer

380
Chapitre 7 Les inanimés concrets

<Arme à feu> : tirer, pointer, braquer

<Arme à feu individuelle> : épauler, mettre en joue

<Arme à feu collective> : installer, mettre sur l’affût

<Munitions> : tirer, atteindre, toucher

<Balle et obus> : charger, décharger

<Bombe> : bombarder, lâcher, larguer

<Missile> : guider, propulser

<Grenade> : dégoupiller, jeter, lancer

<Mine> : poser

<Mine terrestre> : camoufler, enfouir

Ces différentes compatibilités nous montrent bien que les noms d’<arme> doivent être
linguistiquement sous-classés au moyen de prédicats appropriés. A partir de cette sous-
catégorisation, nous avons dégagé treize classes sémantiques des noms désignant des armes
employés dans l’armée de Terre. Nous les examinons en détail dans ce qui suit en
commençant par la classe d’<arme blanche>.

2.1 <Arme blanche>

Nous commençons par des noms de la classe d’<arme blanche> qui a la plus longue
tradition, parmi les armes de guerre, dans l’histoire de la guerre (hast javelot, lance). Malgré
l’avancement en plein essor de la technologie au niveau de l’armement, des armes blanches
réglementaires dans l’armée (baïonnette125, couteau, épée, poignard-baïonnette, sabre) sont
utilisées non seulement pour la cérémonie militaire (défilé militaire, parade, prise d’arme).
___________________________________________________________________________
125
Le mot « baïonnette » peut signifier, dans la langue générale, l’infanterie (les baïonnettes) et un soldat
d’infanterie prêt à combattre (baïonnette intelligente), par métonymie, TLFi. Par ailleurs, d’autres armes
blanches, épée et sabre, peuvent symboliser l’armée (le sabre et le goupillon) et le métier des armes (il a quitté
l’épée). Grand Robert (2005).

381
Chapitre 7 Les inanimés concrets

Mais aussi dans le combat au corps à corps de la dernière partie du combat rapproché
par des fantassins, et principalement fixées au canon du fusil. En pratique, il s’agit d’armes
fondamentales du soldat qui permettent de tuer l’ennemi à courte portée, sans émettre de
bruit, dans le combat à l’arme blanche. De nos jours, ce moyen d’attaque et de défense est
donc employé dans l’exécution des missions spéciales, plus particulièrement par des forces
spéciales et des commandos, sur une position ennemie et à l’arrière de l’ennemi, pour ne pas
révéler leur présence.

En ce qui concerne la définition linguistique par des prédicats appropriés, d’abord, les
noms de cette classe sont caractérisés par les verbes porter et remettre, en tant qu’arme
portative individuelle :

(49) L’âge d’or du duel en France, ce n’est pas l’époque des mignons de Henri III, mais
le siècle du fer et de la vapeur. Plus besoin d’être noble pour porter l’épée et provoquer
un adversaire aussi bien né que vous (TIM198-08-70)

(50) Officiers élèves et élèves officiers de l’Ecole militaire interarmes, vos anciens
s’apprêtent à vous remettre vos sabres, symboles forts de votre entrée dans le corps des
officiers (TIM200-08/09-15)

Ensuite, tenant compte de sa fonction fondamentale d’arme d’estoc et de taille


destinée à trancher, nous l’utilisons pour couper, enfoncer, percer, planter, plonger dans le
corps humain.

Et, pour les préserver quand on ne s’en sert pas, nous les conservons dans un objet
creux et rigide servant de contenant, à savoir le fourreau, l’étui et la gaine (dégainer, sortir,
tirer, remettre, rengainer) :

• La garde (dégaine + sort + tire) l’épée DU (étui + fourreau + gaine)

• Le chef (remet + rengaine) le sabre AU ((étui + fourreau + gaine)

(51) Avant que les rangs ne soient rompus, la baïonnette est remise au fourreau, au
commandement : « baïonnette au fourreau »(MCM07-24)

382
Chapitre 7 Les inanimés concrets

De plus, pour les cérémonies, certaines armes blanches amovibles comme baïonnette,
poignard-baïonnette, peuvent s’adapter au canon du fusil (fixer ou mettre à la baïonnette à) :

(52) Avant le rassemblement la baïonnette est portée dans le fourreau fixé au ceinturon
(MCM07-24)

(53) Lorsque les rangs sont formés, la baïonnette est mise au canon, au commandement :
« baïonnette au canon » (MCM07-24)

Enfin, les noms de cette classe ont des adjectifs appropriés qui sont liés à la forme, la
taille et le fonctionnement, en même temps, à la particularité visuelle, l’adjectif « blanc »
(brillant et de la couleur de l’argent) étant à l’origine du mot « arme blanche » :

Forme : courbe, droit, recourbé

Taille : petit, grand, court et long

Caractéristique : aigu, aiguisé, tranchant, émoussé

Particularité visuelle : brillant, étincelant, flamboyant

Nous avons décrit jusqu’à présent les propriétés syntaxiques des noms d’<arme
blanche>, utilisés particulièrement par des fantassins dans le combat à baïonnette. Cependant,
dans la guerre moderne, nous employons, dans la plupart des cas, des armes à feu (canon,
fusil, mortier, pistolet, etc.). C’est pour cela que nous aborderons dans ce qui suit les armes à
feu.

2.2. <Arme à feu>

Nous examinons ici les armes à feu, individuelles et collectives, en service dans
l’armée de Terre, qui servent à l’attaque ou à la riposte, par exemple canon, fusil, mitrailleuse,
mortier, pièce d’artillerie, pistolet, etc. L’arme à feu se définit comme « une arme utilisant la
déflagration de matières fulminantes » (TLFi), par opposition à une arme blanche. Des noms
désignant dans l’armée de Terre l’arme à feu sont, de façon basique, distingués en deux
types : les armes légères et les pièces d’artillerie.

383
Chapitre 7 Les inanimés concrets

Les premières sont des armes individuelles de petit calibre au combat rapproché que
nous pointons à la main et directement sur un objectif visible, tandis que les deuxièmes sont
des armes collectives de gros calibre à tir courbe dont le pointage se fait de façon indirecte
grâce à des observateurs avancés.

D’abord nous pouvons les caractériser par la combinaison avec des prédicats
appropriés comme tirer :

(54) Le canon de 75 mm fut le premier canon à tir rapide de son époque capable de tirer
20 coups à la minute (AA372-08/09-12-21). Aujourd’hui, par tradition, deux d’entre eux sont
chargés d’une mission très particulière : tirer 21 coups sur l’esplanade des Invalides lors
de la cérémonie d’investiture du nouveau chef de l’Etat (AA372-08/09-12-21)

(55) Les quatre pièces de la section s’alignent et tirent leurs obus sur l’ennemi situé à
sept kilomètres de la position (TIM260-14/15-41)

(56) Ce terrain ne facilite pas la manœuvre, la végétation est différente, mais on a pu tirer
à toutes les armes d’infanterie et utiliser les moyens 3D (TIM229-11-27)

Ensuite, lors du tir, le pointage préalable est indispensable d’où l’emploi de braquer,
diriger, pointer, viser sur la cible, pour que le projectile atteigne correctement un objectif
donné :

(57) Par sa forme, l’insigne rappelle la zone de surveillance d’une unité anti-aérienne. La
flèche pointée vers le ciel évoque le canon braqué vers ce même ciel (ArtMag1/09-70)

(58) Une zone désignée et numérotée contre laquelle on prévoit de diriger un tir
(AMCUI35)

(59) Le déplacement vers le pas de tir doit alors se faire avec les armes dirigées vers une
direction non dangereuse, sûreté mise (InstSécu-Tirs13-43)

(60) En moins de 5 minutes les mortiers pointent vers le ciel (ArtMag7/11-4)

(61) Une fois les paramètres ajustés et le canon pointé, je déclenche le départ de l’obus
(TIM235-12-49)

384
Chapitre 7 Les inanimés concrets

Après le tir initial, nous les ajustons (ajuster, régler) pour élever le degré de
précision :

(62) Un tir au poser, lorsque le tireur prend la position la plus favorable à la précision et
ajuste avec soin (TTA150/14-7-21)

(63) Chacun des cadres du 27ème BCA a pu régler un tir d’artillerie (ArtMag7/08-13)

Puis, avant de tirer avec l’arme à feu, nous mettons la charge (amorcer,
approvisionner, réapprovisionner, armer, charger) et nous l’enlevons après le tir (décharger,
désamorcer, désapprovisionner) :

(64) Les obus traceurs de 75 mm et de 105 mm sont amorcés lors du chargement à l’aide
d’une fusée fusante de 30/55 mm modèle 1913 (ArtMag7/08-19)

(65) Les tireurs approvisionnent et chargent leur arme aux ordres du chef de la troupe
après qu’il en a reçu l’autorisation du directeur de tir (InstSécuTirs-13-35)

(66) Les trois positions employées à Crepy-en-Laonnois étaient armées de deux tubes de
21/25 cm et d’un tube de 21/35 cm (ArtMag1/09-71)

(67) Il faut également noter que les militaires danois effectuent leur mission sans gilet
pare-balles et avec l’arme chargée (TIM198-08-25)

(68) Pour une intervention type de vingt-quatre obus explosifs avec quatre canons, il
faudra que les canons se réapprovisionnent après chaque mission (ArtMag7/11-37)

(69) Neutraliser, c’est désamorcer des mines, des bombes, des missiles et des pièges
(AMCUI35)

(70) Le tireur ou l’engin procède aux opérations de sécurité, termine le parcours, l’arme
à la sûreté, désapprovisionnée et conservée dans une position non dangereuse (InstSécu-
Tirs-13-5)

385
Chapitre 7 Les inanimés concrets

Et, en tant qu’arme d’attaque à distance par le biais de lancement de projectiles, elle
figure en position du sujet (N0), précédant des prédicats avoir la portée de Nbr (kilo)mètres,
porter :

(71) Le canon de 155 AUF1 a été développé avec le système propulsif pour pouvoir tirer
l’obus explosif à une portée maximale de 23 km (ArtMag7/08-24)

(72) Une sphère pour un tir d’artillerie qui porte à 40 km car la rotondité de la Terre a
une influence sur la précision du tir (SimAp-15-27)

De plus, évidemment, elle fait l’objet de l’inspection régulière et du maniement habile


(nettoyer, démonter, remonter) en vue de l’entretien des armes en bon état :

(73) Après utilisation de l’arme, nettoyer la tête amovible de culasse et les parties
internes de la poignée garde-main et du fût (TTA150/14-15-52)

(74) En cas de détérioration de l’arme, il la laisse dans l’état où elle se trouve après
l’accident sans la faire ni démonter, ni nettoyer (InstSécu-Tirs-13-70)

(75) Remonter l’ensemble mobile sur la rainure de culasse prévue à cet effet dans la boîte
de culasse (TTA150/14-15-40)

Enfin, pour l’arme à feu, elle a des adjectifs et des noms appropriés qui portent sur le
calibre et le poids :

Calibre : de (calibre) Nbr mm

Poids : lourd, léger

Malgré cette ressemblance de comportement syntaxique mentionnés ci-dessus, nous


devons diviser la classe <arme à feu> en deux sous-classes, en raison de leur emploi différent
au sein de l’armée de Terre, comme suit :

• Le fantassin met en joue la cible avec son arme (fusil + pistolet + *canon +
*obusier)

386
Chapitre 7 Les inanimés concrets

(76) Les petits véhicules protégés (PVP) se réarticulent et gardent leur cible en joue
(TIM230-12-37)

• Le sergent porte à la main un (fusil + pistolet + *canon + *obusier)

(77) Les jeunes s’identifient à des figures historiques issues du panthéon des héros de la
nation, dans lequel les officiers figurent en bonne place, surtout lorsqu’ils sont morts les
armes à la main (MagInf27-12-75)

• Le pointeur met en batterie un (*fusil + *pistolet + canon + obusier)

(78) Vergeron lance ses canons lourds tractés qui parcourent quatre-vingt kilomètres tous
feux éteints par les routes de montagne et se mettent en batterie (ArtMag-NS7/10-4)

(79) Le département « artillerie » a sollicité le 8ème RA pour la réalisation d’un


documentaire portant sur la mise en batterie d’un canon de Gribeauval (ArtMag7/10-6)

(80) Le crépitement d’une rafale de mitrailleuse 12.7 succède au bruit plus sourd d’un
canon de 20 mm. Les obus explosifs encadrent l’objectif aérien qui pique droit sur la
position et la survole (ArtMag7/08-42)

A partir des différences de poids et de grandeur, nous classifions deux sous-classes :


<arme à feu individuelle> et <arme à feu collective>. Nous expliquerons en détail la première
classe dans ce qui suit.

2.2.1. <Arme à feu individuelle>

Nous décrirons maintenant la classe <arme à feu individuelle>, rassemblant des noms
comme fusil (d’assaut), mini-mitrailleuse, pistolet (automatique), révolver, qui est comparée à
la classe <arme à feu collective> selon le mode de transport et le type de sujet qui manie
l’arme. Cette arme à feu portative de petit calibre et de combat rapproché polyvalent est « une
arme basique d’un individu militaire » qui a des caractéristiques mécaniques, à savoir le poids
entre 0,5 et 4 kilogrammes, la portée pratique de 50 à 400 m et le calibre de 5,56 mm ou 7, 62
mm OTAN.

387
Chapitre 7 Les inanimés concrets

En ce qui concerne les prédicats appropriés aux noms d’<arme à feu individuelle>, sur
la base de la possibilité pour l’individu de les porter à la main, les noms de ces armes d’épaule
et mobiles sont d’abord caractérisés par la combinaison avec le verbe porter à la main, à
l’opposition de l’<arme à feu collective>.

Exemple :

• Le chef d’élément porte à la main son (fusil + pistolet + *canon + *obusier)

(81) Les hommes se défendent avec leurs armes individuelles. Nombre d’entre eux
périssent le fusil à la main (ArtMag-NS7/10-17)

Ensuite, pour désigner le positionnement de tir, ils se combinent avec des verbes
comme épauler, mettre en joue :

(82) Ce gilet, destiné aux soldats en position statique (guet, check point…), posait un
certain nombre de difficultés pour se déplacer rapidement et pour épauler avec une arme
(AA368-03-12-17)

(83) Au cours d’un exercice, un sergent de la 1ère section du 4ème chasseur a mis en joue
des joueurs qui n’ont pas hésité à lui prendre son arme (CESAT43-1661)

Puis, certaines armes légères ou de court canon de cette classe, en particulier des
armes de poing pistolet et révolver, peuvent être mises dans l’étui, à l’aide des verbes comme
(re)tirer, remettre, rengainer avec la notion du « dégainé » et du « rengainé » :

(84) Le tireur doit toujours (remettre + retirer) son arme à l’étui et remettre la cartouche
dans le chargeur (TTA150-14-7-80)

(85) Dégainer rapidement son arme est d'une importance cruciale pour le succès d'un
combat au pistolet (TTA150-14-7-80)

(86) Pendant la phase de rengainé, le tireur doit être en mesure de reprendre le tir
instantanément. La gestuelle du rengainé est de ce fait inverse à celle du dégainé (TTA150-
14-7-86)

388
Chapitre 7 Les inanimés concrets

(87) Pour le retrait des cartouches, le règlement est bien précis, le tireur remet l’arme à
l’étui, et remet la cartouche dans le chargeur (TTA150/14-7-80)

Et, pour le chargement et le déchargement de l’<arme à feu individuelle>, nous


pouvons les associer avec le chargeur (introduire – remplacer ou retirer – un
chargeur) :

(88) Quand la situation tactique le permet, le tireur (introduit + remplace) le chargeur


sur l'arme par un chargeur complet (TTA150-14-7-87)

(89) Pour les tirs par temps froids, imposant le port de gants ou de moufles, et pour le
personnel ayant de petites mains, une solution consiste également à retirer le chargeur de
l'arme avec la main faible (TTA150-14-7-127)

Enfin, le verbe tirer avec cette arme mobile peut être compatible avec des adverbiaux
de mode de tir, à savoir coup par coup, par rafales libres ou limitées :

(90) Le tireur au pistolet utilisera différentes cadences de tir, il tirera coup par coup, au
coup par coup rapide et en doublette, par rafales de trois coups ou par rafales libres ou
limitées (TTA150-14-7-103)

2.2.2. <Arme à feu collective>

Nous étudions des noms d’<arme à feu collective>, qui sont destinés à envoyer des
obus sur des objectifs lointains, au moyen d’un système de pointage indirect, par exemple
canon, mortier, pièce d’artillerie, etc.

Les armes à feu à titre collectif, lourdes et à longue portée (au maximum 40-60 km),
assument le rôle de support général et direct pour des troupes au sol, en délivrant des feux
indirects sur des objectifs situés hors de portée des unités d’infanterie et d’autres armes de
l’armée de Terre.

En pratique, elles sont tractées par un gros camion ou montées sur le véhicule blindé
automoteur, chenillé ou semi-chenillé, à cause de leur énorme poids.

389
Chapitre 7 Les inanimés concrets

Pour cette raison, elles se distinguent d’abord des noms de la classe précédente par le
fait que les noms d’<arme à feu collective> ne peuvent admettre que des verbes comme
bombarder, pilonner126 en position N0 :

(91) Au cours de la guerre du Golfe, les pièces d’artillerie n’ont pas cessé de pilonner les
positions irakiennes (ArtiMag12-59)

(92) Les (hélicoptères de combat + *Fusil semi automatique) de l’aviation légère de


l’armée de Terre ont bombardé avec leurs roquettes la ville de Bouaké (Revalat8-51)

Ensuite les noms de classe ont un autre prédicat approprié portant sur la technique de
réglage des tirs d’armes à feu collectives (encadrer) :

(93) Le crépitement d’une rafale de mitrailleuse 12.7 succède au bruit sourd d’un canon
de 20 mm. Les obus encadrent l’objectif aérien qui pique droit sur la position et la
survole (ArtMag8-42)

Et, puisqu’elles sont lourdes, ces armes collectives sont transportés par des véhicules
terrestres, soit tractés, soit automoteurs. Autrement dit, elles sont tractées par le véhicule
d’artillerie ou montées sur le véhicule blindé ou armé, selon le type de <véhicule terrestre>.
Pour cela, elles sont caractérisées par des verbes être tracté par, tracter, être monté sur, en
position du sujet (N0) :

(94) Les quatre canons AUF1 de la force de réaction rapide ont pris position au sud de
Naqoura, co-localisés avec deux canons de 155 M114 qui sont tractés par un 6x6 TRM
10000 de l’armée libanaise (ArtMag1-09-45)

___________________________________________________________________________
126
Il est à noter que des verbes comme atteindre, détruire, frapper, toucher peuvent se combiner avec les noms
d’<arme à feu collective> : Ce canon (atteint + détruit + frappe + touche) des objectifs situés à 20 km.
Cependant, ces verbes ne s’emploient pas uniquement avec les noms de cette classe. Autrement dit, ils sont
compatibles également avec certains noms de <munitions> : UN (balle + projectile) (atteint + frappe + touche)
la position ennemie ; UN (bombe + grenade + obus + missile) détruit la cible importante sur le terrain. Pour
cette raison, nous excluons ces quatre verbes dans la liste des prédicats appropriés à cette classe.

390
Chapitre 7 Les inanimés concrets

(95) Quatre véhicules surgissent. Chacun d’eux tracte un mortier de 120. En un éclair, les
hommes débarquent et investissent la clairière. En moins de 5 minutes les mortiers
pointent vers le ciel (ArtMag11-4)

(96) L’unité se compose de deux batteries de tir, à trois sections de six postes de tir
MISTRAL qui est montées sur la plateforme mobile PAMELA (ArtMag7-010-31)

(97) L’Automoteur F1 est un canon de 155 mm monté sur châssis AMX30 qui tire toutes
les munitions 39 calibres avec douilles combustibles (ArtMagDos14-5)

De plus, pour désigner la préparation du tir par des artilleurs dans leurs emplacements
ou positions, nous prenons des verbes, équipe l’affût, fixer sur l’affût, monter, installer, (se)
mettre en batterie, en œuvre :

(98) Le 17ème groupe d’artillerie entraîne et contrôle le tir aérien de l’ensemble des
formations de l’armée de Terre. Ces tirs s’effectuent au canon de 20 mm (monté, fixé sur
affût) 53 T2 et véhicule de l’avant blindé T20/13 à la mitrailleuse calibre 50 (Agda14-16)

(99) Le canon mitrailleur de 20mm modèle F2 équipe l’affût antiaérien tracté 53t2 ainsi
que la VAB T20/13 (ArtMagDos14-8)

(100) « Pour information, renseignement guerre électronique nous indique que 3 insurgés
sont en train d’installer des roquettes dans cette zone » (ArtMag7-10-27)

(101) Dans le cadre de ses projections métier, le 402ème régiment d’artillerie (met en
œuvre, en batterie) le système MISTRAL dont toutes les pièces d’une même section
peuvent être gérées et coordonnées depuis un niveau de coordination (ArtMag1-09-16)

(102) Le CAmion Equipé d’un Système d’Artillerie se met en batterie en moins de trois
minutes, tire 6 coups et sort de batterie. Grâce aux obus BONUS il permet la destruction
de blindés à une trentaine de kilomètres (ArtMag-DosMat14-3)

Nous constatons enfin des adjectifs et des noms appropriés aux noms de cette classe
portant sur la rayure, le mode de transport, de tir et l’objectif d’emploi, ainsi :

391
Chapitre 7 Les inanimés concrets

Rayure : à canon (à âme) lisse ou rayé

Mode de transport : aérotransportable, automoteur, automouvant, tracté

Mode de tir : à grande cadence de tir, à tir courbe, à tir direct, à tir tendu

Objectif d’emploi : antiaérien, antichar

2.3. <Munitions>

Nous décrirons ici la classe <munitions>, la dernière classe de l’hyperclasse


d’<arme>, qui regroupe des noms comme balle, grenade, missile, mine, obus, roquette, etc.
Nous entendons d’abord par munitions « un ensemble des explosifs nécessaires au
chargement des armes à feu » (Grand Robert 2005). Elles sont normalement composées d’une
charge et d’un (ou plusieurs) projectile(s).

Pour leur définition linguistique, nous examinons dans ce qui suit des propriétés
syntaxiques des noms de cette classe. D’abord en tant qu’arme de guerre, les munitions
héritent de prédicats appropriés de l’hyperclasse d’<arme>, par exemple blesser, neutraliser,
tuer :

(103) Au cours d’une manœuvre, une jeune recrue a malencontreusement blessé son
camarade en faisant une mauvaise manipulation avec son pistolet automatique (TIM201-9-
29)

(104) Les Pakistanais et les Marocains ripostent très vite et le commandant marocain est
tué et son second est blessé par les balles des tireurs d’élite qui les ont identifiés (ORYX14-
33)

(105) La rébellion Touareg a tué deux gardes républicains et deux gendarmes à l’aide de
leurs explosifs (RebTou13-45)

(106) Deux missiles HOT du 9ème régiment de chasseurs parachutistes ont neutralisé les
faiseurs de troubles dans le bâtiment qu’ils ont investi (ORYX14-32)

392
Chapitre 7 Les inanimés concrets

Ensuite, nous attaquons aussi l’adversaire avec ces <munitions> (attaquer avec) :

(107) Le détachement du 1er régiment de Spahis a attaqué les belligérants avec des (balles
+ obus + grenades à main) (TIM2221-11-40)

Puis les noms de cette classe font l’objet de l’armement et du désarmement dans
l’<arme à feu> avant le tir. De ce fait, ils se combinent avec des verbes comme amorcer,
désamorcer :

(108) L’ennemi avait non seulement bien dissimulé son piège, mais il a cherché à tromper
les troupes françaises en réalisant une destruction sommaire de l’entrée de la creute où il
n’a pas amorcé une charge (TIM293-18-51)

(109) Les explosifs sont amorcés par une mise de feu électrique ou tout autre moyen de
déclenchement instantané (TTA107-49)

(110) Les démineurs désamorcent le dispositif pyrotechnique en débranchant le ou les


exploseurs, les éloignant du poste de mise à feu et en mettant les lignes en court-circuit
(TTA150-14-10-69)

Et cet armement peut tuer ou blesser l’adversaire par l’effet d’explosion (exploser) :

(111) Le 15 mars 2017, un (engin explosif improvisé + grenade + mine + rocket + obus)
explose à quelque mètres d’un sergent. La déflagration est assourdissante, il doit être
évacué au plus vite (TIM285-17-85)

De plus, pour assurer la victoire du combat, nous consommons plusieurs munitions sur
le champ de bataille (consommer) :

(112) Une batterie britannique a consommé 11 000 obus de 105 mm pendant un mandat
de six mois en Afghanistan en 2006-2007 (ArtMag8-11)

Enfin, après cette consommation, des noms de <munitions> sont susceptibles


d’apparaître avec des prédicats de <ravitaillement : approvisionner, délivrer, distribuer,
livrer, percevoir, recompléter>, en vue de leur approvisionnement :

393
Chapitre 7 Les inanimés concrets

(113) La constitution d’un stock cible d’obus BONUS ne sera pas complété (ArtMag8-30)

(114) Avant chaque séance de tir, le sous-officier « Tir Armement Munitions » (perçoit +
distribue) les munitions et artifices sur les bons réglementaires (TTA107-25)

(115) L’équipe munition de la 13ème demi-brigade de la légion étrangère est sollicité car
elle doit (délivrer + livrer) une quantité importante d’obus. Au bout de 36 heures, 225
obus ont été tirés par la section (ArtMag15-8)

Cependant, comme d’autres classes d’objets que nous avons décrites ci-dessus, les
noms de <munitions> peuvent être subdivisés en quatre sous-classes, à l’aide de différents
types de prédicats appropriés portant sur le mode d’emploi, le type de tir, la possibilité de vol
automatique ou manuelle et la pose sur terre :

Projectile volant : <balle et obus>, <missile>

Projectile à jet : <grenade>

Mine : <mine terrestre>

Nous commençons par des munitions désignant <balle et obus>.

2.3.1. <Balle et obus>

Nous examinons maintenant la classe <balle et obus>, qui est caractérisée


sémantiquement par des munitions de divers calibres, parmi différents types de projectile
(balle, balle réelle, balle à blanc, obus, obus explosif) pour les armes à feu individuelles et
collectives que nous avons vu plus haut.

Ces munitions de petit ou grand calibre sont des « projectiles métalliques dont on
charge les armes portatives et les pièces d’artillerie » (Grand Robert 2005). Structurellement,
de plus, selon les critères du diamètre de la munition, ils se distinguent plus précisément en
deux types : « balle » de calibre inférieur à 20 mm et « obus » de calibre supérieur ou égal à
20 mm.

394
Chapitre 7 Les inanimés concrets

Le projectile étant « ce qui est nécessaire à l’approvisionnement des armes à feu »,


lors de son tir, il est nécessaire de charger la « balle et obus> dans l’<arme à feu> (charger127
et de décharger l’<arme à feu>.

Autrement dit, il hérite des prédicats appropriés aux noms de <munitions> :

• Le détachement charge des balles plastiques dans leur FAMAS

• le canonnier décharge le canon TRF1 de sa pièce pour l’inspection

Ces verbes sont donc pertinents pour les noms de <balle et obus>.

Si nous ajoutons balle et obus juste après les verbes charger et décharger sans aucune
spécification de ce projectile, ce sera moins naturel et redondant. Parce que ces verbes
impliquent déjà le sens de « mettre une munition dans l’arme à feu » et « retirer la charge » :

? Le pionnier charge une balle dans son fusil

? le canonnier charge un obus dans sa pièce

Donc, il est plus naturel de les associer directement avec l’<arme à feu> :

Le pionnier charge son fusil

Le canonnier charge sa pièce

En revanche, si nous précisons le nombre de <balle et obus> à l’aide de l’adjectif


numéral (qui peut être aussi UN) et le type de munitions (balle à blanc, balle traçante, obus
chimique, obus incendiaire), la phrase devient normale et acceptable :

Le fantassin charge (deux balles + une balle traceuse) dans son pistolet
automatique.

Le canonnier charge (trois obus + un obus éclairants) dans sa pièce de 155.


__________________________________________________________________________________________
127
Nous connaissons différents emplois de ce verbe. Avec des noms de <bombe> et <missile>, il a le sens
« mettre sur un véhicule militaire à transporter » qui n’a aucune relation avec le sens de l’armement pour le tir :
des soldats chargent des (bombes + missiles) dans le véhicule blindé.

395
Chapitre 7 Les inanimés concrets

Nous observons aussi le changement de place de deux compléments dans l’emploi du


verbe charger, au moyen de l’alternance dans et de :

Charger <balle et obus> dans <arme à feu>

Charger <arme à feu> de <balle et obus>

Le fantassin charge deux balles dans son pistolet = Le fantassin charge son pistolet
de deux balles

Le canonnier charge l’obus de 20 mm dans sa pièce = le canonnier charge sa pièce


de l’obus de 20 mm

Enfin, pour le tir de l’arme à feu à répétition, nous changeons les noms de <balle et
obus>, à l’aide de verbes alimenter, approvisionner, charger, introduire, remplir dans le
dispositif permettant d’introduire plusieurs cartouches dans l’<arme à feu individuelle>, qui
s’appelle un « chargeur » :

(116) Le directeur de tir a donné des consignent strictes, chaque tireur de MINIMI doit
(introduire + remplir) sa bande de 100 cartouches logées dans le chargeur souple
(TTA107-93)

(117) Le S&W M&P9 est une arme de conception moderne, (alimenté +chargé) par un
chargeur pouvant accueillir 17 cartouches de calibre 9 mm Parabellum (Act376-17-18)

(118) En tir tactique, les tireurs (approvisionnent + chargent) leur chargeur (arme) aux
ordres du chef de la troupe (TTA207-27)

• 2.3.2. <Missile>

Nous examinons maintenant « des projectiles autopropulsés et téléguidés qui peuvent


parcourir de longues distances », parmi les noms de <munitions>. Les noms de <missile :
engin, missile, projectile, roquette> sont donc définis comme « un engin aérospatial ou
autopropulsé qui peut être dirigé, sur tout ou partie de sa trajectoire, par autoguidage ou
téléguidage » (TLFi).

396
Chapitre 7 Les inanimés concrets

Structurellement, il est constitué, grosso modo, de trois parties : propulseur, système


de guidage et charge.

Il peut être classé en fonction de nombreux critères, à savoir la plate-forme de tir et


l’objectif (sol-air, sol-sol), la cible (antiaérien, antichar), la portée (de courte / longue
portée).

D’abord, en ce qui concerne les propriétés syntaxiques des noms de cette classe, en
tant que projectiles explosifs, ils sont caractérisés par le verbe de lancement à distance à partir
des noms du <véhicule> (lancer, tiré) :

(119) L’Iran est prêt à lancer une salve de missile contre Israël (i-24Newstv.fr-17-07-16)

(120) Israël a tiré dimanche des missiles Patriot vers un drone non identifié qui est entré
dans l'espace aérien israélien (i-24Newstv.fr-17-07-16)

Ensuite, par rapport à d’autres noms de <munitions>, ceux de <missile> sont spécifiés
pour leur capacité d’autopropulsion et de téléguidage, à la position du sujet (N0) (être
propulsé, être poussé, être guidé-autoguidé) :

(121) Conçu autour d’un canon long de 52 fois le diamètre de son calibre, le système
d’armes CAESAR (Camion Equipé d’un Système d’Artillerie) propulse des obus de 40 kg
jusqu’à atteindre 26 000 fois leurs poids et 3 fois la vitesse d’une balle de fusil sur une
portée de 40 km (ArtMag11-30)

(122) Nombre de munitions aériennes, tout comme la roquette unitaire, sont guidées par
GPS, dont la précision est d’une dizaine de mètres. En montagne, il est particulièrement
crucial de déterminer avec une grande précision l’altitude de l’objectif (ArtMag1143)

(123) Le missile sol-air à très courte portée MISTRAL est mis en œuvre à terre ou à partir
d’un véhicule, il est autoguidé par infrarouge et de type « tir et oublie » (ArtMag8-21)

Puis, en particulier, selon le système de guidage et de commandement, les verbes


appropriés à cette classe (guider et commander) peuvent subir diverses préfixations, comme
suit :

397
Chapitre 7 Les inanimés concrets

(124) Le lance-roquettes unitaire équipera en 2014 le 1er régiment d’artillerie. La


roquette guidée à charge explosive, permettra de traiter des cibles peu ou moyennement
durcies en environnement urbaine et sur des terrains entravés (Agda14-90)

(125) Pour se doter du nouveau missile MISTRAL au sein du 54ème régiment d’artillerie,
l’état-major de l’armée de Terre en commandera de nouveaux auprès de la société Matra
(ArtiMagNS15-12)

Et, comme c’est un projectile qui peut parcourir de longues distances à très rapidement
après le lancement, il est susceptible de s’employer avec les verbes (parcourir, survoler) :

(126) Cinq tirs de missiles sol-air ont parcouru le territoire Afghan en 2008 mais aucun
aéronefs n’a été touché (RevAlat10-45)

(127) Depuis son poste d’observation doté d’une pièce Mistral (système d’arme sol-air à
très courte portée), le sergent-chef Nicolas du 54ème régiment d’artillerie et son tireur
doivent détecter les aéronefs qui survolent le ciel libanais (TIM293-18-27)

De plus, du point de vue de la défense, il est obligatoire de détecter préalablement ou


de l’intercepter (détecter, intercepter, intervenir), d’une part :

(128) Le drone de recherche au contact a détecté la présence d’ennemis possédant des


missiles sol-sol, des chars et du personnel à pied et par l’intermédiaire du radar de
surveillance des intervalles du terrain (ArtMag6-09-50)

(129) Grâce à leurs missiles performants, l’armée grecque a pu intercepter des aéronefs
qui s’aventuraient dans leur espace aérien (AA404-16-25)

(130) Les missiles envoyés par les forces djihadistes n’ont pu intervenir sur le
détachement français qui a riposté et a démontré la puissance de leurs feux (TIM282-17-40)

D’autre part, pour éviter l’interception par des missiles hostiles, il faut disposer de
systèmes d’auto-défense (déjouer, détourner) :

398
Chapitre 7 Les inanimés concrets

(131) Grâce à ses radars de dernière génération, l’armée israélienne a déjoué les missiles
envoyés par le Hamas (RETEX18-14-4)

(132) Le système d’arme HAWK donne l’ordre à un drone allié en déplacement de


détourner sa trajectoire afin de ne pas croiser la trajectoire d’un tir de mortier ou de
canon (ArtMag1-09-16)

Enfin, ils ont des adjectifs et des noms appropriés portant sur différentes fonctions de
critères, comme :

Cible : antiaérien, antichar

Mission : sol-air, air-sol, sol-sol, stratégique, tactique

Portée : de (courte, longue) portée

Type de guidage : de type « tire et oublie », à guidage (inertiel, infrarouge, laser,


optique, radar, radio)

2.3.3. <Grenade>

Nous étudions les noms de la classe <grenade> qui sont l’une des armes essentielles
du grenadier voltigeur. D’abord, ce petit engin explosif tenu en main est défini comme « un
projectile formé d’une charge d’explosif de métal, muni d’un détonateur pour en régler
l’explosion » (Grand Robert 2005). Ensuite, cet arme de jet, offensive ou défensive, du
combat rapproché précédant immédiatement le corps à corps, permet d’obtenir des effets de
neutralisation sur zone facilitant l’abordage de l’adversaire, au bénéfice de l’assaillant, ainsi
que des effets de destruction importants sur l’assaillant, au bénéfice du défenseur. Nous
classons les grenades à main en : grenade explosive, grenade à effets spéciaux et grenade
d’instruction128. Par ailleurs, elles comportent trois parties principales dans leur structure :
corps, chargement et artifice d’amorçage.

__________________________________________________________________________________________
128
TTA 150 (2014), Titre 7. Tir et instruction du tir, pp. 89-90.

399
Chapitre 7 Les inanimés concrets

A partir de ces informations terminologiques, nous examinons maintenant des


propriétés syntaxiques des noms de <grenade>. Tout d’abord, ils sont définis
linguistiquement par des noms d’<arme à feu> qui occupent la place du complément d’objet
direct (N1), des verbes de jet comme jeter et lancer129 et tirer :

(133) Le caporal Mickaël engagé depuis décembre 2010 au 1er régiment de tirailleurs a
participé à l’opération SANGARIS où il a essuyé avec sa section des tirs et des jets de
grenades (TIM273-16-6)

(134) Il faudra jeter plusieurs dizaines de grenades lacrymogènes pour venir à bout des
belligérants (TIM275-15-42)

(135) Au cours d’un exercice la section du 1er chasseur a lancé des grenades à main sur
des cibles factices (TIM281-17-41)

(136) La première grenade d’exercice est lancée par l’insurrection et c’est le coup
d’envoi de l’assaut (TIM256-14-46)

(137) Les stagiaires de la formation générale initiale du régiment médical de La


Valbonne se sont entraînés avec comme programme le franchissement d’un tunnel de
pneus, un grimper de cordes et un lancer de grenades (TIM271-16-19)

(138) Le HK416 F possède la capacité de tirer des grenades à fusil et peut recevoir un
lance-grenades de 40 mm pour augmenter sa puissance de feu (TIM285-17-13)

Ensuite, avant le jet, ils font l’objet de la saisie dans la main (prendre, saisir, tenir) et
de l’enlèvement de leur goupille en la retirant avec un mouvement de traction (dégoupiller) :

(139) Une trentaine d’Africains, tapageurs, armée de haches, flèches, et prenant +


saisissant + tenant) à la main machettes ou grenades, avance face au convoi (TIM252-14-
26)
__________________________________________________________________________________________________________________________________________
129
Il est à noter que ces verbes se combinent particulièrement avec des adverbiaux appropriés au mode et à la
position du lanceur, comme :
Mode de lancer : par balancé du corps, par détente du bras fléchi
Position : à genou, couché, debout

400
Chapitre 7 Les inanimés concrets

(140) « Nettoyant » une tranchée à la tête de son unité, le chef de section avança
prudemment et dégoupilla des grenades dans tous les trous pour faire sortir les
terroristes (TIM267-15-51)

(141) « Ne vous approchez pas d’un cadavre avant de l’avoir inspecté ; il a peut-être été
piégé par ses collègues. Même méfiance vis-à-vis d’un blessé : il vous attend peut-être
avec une grenade dégoupillé. Pour eux la vie n’est rien (TIM265-15-53)

Ils sont également compatibles avec les verbes d’explosion, par exemple éclater,
exploser, à la place du sujet (N0) :

(142) En préparation de la mission SENTINELLE, les parachutistes sont largués en


pleine évaluation et des tirs et des grenades à plâtre éclatent à leur arrivée au sol
(TIM268-15-41)

(143) Arnaud Beinat journaliste indépendant est allé au Kosovo en avril 2008. les forces
venaient d’avoir 22 blessés - le plus souvent par des éclats de grenades - lors d’une
émeute autour du tribunal de Mitrovica (TIM258-14-70)

(144) Au Mali, une grenade a explosé dans le véhicule de l’adjudant Labarta qui a été
légèrement blessé (TIM276-16-26)

(145) En 1994, j’ai été envoyé à Sarajevo. Au cours d’une mission de surveillance, nous
avons été pris à partie et j’ai été blessé par l’explosion d’une grenade à fusil (TIM259-14-
49)

Enfin, pour créer des noms composés, ils prennent des adjectifs et des noms portant
sur l’objectif d’emploi et d’effets, à savoir antipersonnel (AP), antichar (AC), classique,
offensive, défensive, à fragmentation contrôlée, encartouchée, à main.

2.3.4. <Mine>

Nous décrirons à présent la classe de <mine> militaire qui désigne « des engins
explosifs dormants ». Nous parlerons de mine terrestre utilisée dans l’armée de Terre en tant
que charge, généralement enterrée et camouflée.

401
Chapitre 7 Les inanimés concrets

Son dispositif de mise à feu se déclenche soit à distance, soit lors d’un passage
d’hommes ou de véhicules.

Schématiquement, la mine comporte une charge et un ou plusieurs dispositifs de mise


à feu (allumeur et détonateur).

Pour sa définition linguistique, les noms de cette classe sont d’abord caractérisés par la
combinaison avec des verbes de minage (miner, contreminer, poser), à la position du
complément d’objet (N1), d’une part :

(146) Au cours de l’exercice, les démineurs (minent + contreminent) des mines à


action ventrale dans la zone d’entraînement pour sensibiliser les jeunes fantassins en
début de stage d’aguerrissement (MagInf35-16-58)

(147) De nombreuses mines ont été posées dans la région. Le génie vérifie la zone
(TIM293-18-25)

D’autre part, avec ceux de déminage (déminer, enlever, récupérer) :

(148) Environ 2 600 prisonniers allemands ont été contraints de déminer les côtes
danoises (TIM286-17-56)

(149) Au cours de l’opération « Restore Hope » en Somalie, les soldats français ont
ouvert en un mois plus de 1 000 km de pistes et ont (enlevé + récupéré) 3 657 mines et 81
tonnes de munitions (Oryx14-30)

Ensuite, pour indiquer les actions de l’armement et du désarmement des mines, ils
s’associent avec des verbes d’amorçage (activer, amorcer, armer, déclencher) et de
désamorçage (désactiver, désamorcer, désarmer), comme suit :

(150) Le groupe NEDEX du 19ème régiment du génie (active + amorce + arme +


déclenche) des mines car elles sont munies de leur dispositif de mise à feu, sécurité
retirée et prête à fonctionner (CESAT29-12-28)

402
Chapitre 7 Les inanimés concrets

(151) A la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945, plusieurs soldats allemands, sont
faits prisonniers par l’armée danoise. Ils sont envoyés en première ligne pour (désactiver
+ désamorcer + désarmer) des milliers de mines enfouies le long du littoral (TIM286-17-56)

Puis, au moment de la pose, ils font l’objet de la programmation, à savoir


l’autodestruction et l’auto-neutralisation (commander, programmer, s’autodétruire, s’auto-
neutraliser) :

(152) Le démineur a (commandé, programmé) les mines à effet dirigé qui est placé hors
zone dangereuse à environ 50 m de la mine (TTA150-14-10-17)

(153) Les forces françaises participent à la dépollution des plages de Koweit-City où les
mines sont programmées pour (s’autodétruire + s’auto-neutraliser) par explosion au
bout de 20 minutes (SDF2-17-5)

Et, pour assurer la progression de la troupe au sol, le génie dans l’armée de Terre
détectent contre les mines cachées/suspicion de mine antichar dans l’espace de manœuvre
(baliser, détecter, localiser, rechercher, reconnaître, repérer, sécurise) :

(154) Appuyés par un véhicule blindé de combat d’infanterie, les sapeurs du 1er régiment
étranger de génie (balisent + détectent + localisent + reconnaissent, sécurisent) une piste
minée lors d’un entraînement (TIM288-17-23)

(155) Aidés par les sapeurs du 31ème régiment du génie, les forces armées libanaises
continuent à dépolluer le sud du pays et détiennent une expertise reconnue. Leurs chiens
spécialement dressés (recherchent + repèrent) eux aussi des mines (TIM274-16-29)

De plus, une fois les mines ennemies détectées, il faut les neutraliser pour garantir la
sécurité (détruire, neutraliser, éliminer) :

(156) Sous-officier en section de combat du génie, j’avais pour mission de (détruire +


neutraliser + éliminer) des mines anti-personnel au sud-Liban en 2009 (TIM285-17-3)

403
Chapitre 7 Les inanimés concrets

Sinon, le fantassin ou le véhicule touchent les mines (toucher, heurter) et elles


explosent (éclater, exploser, sauter) :

(157) Le 3 décembre 2015 au cours d’une patrouille motorisée, à l’ouest de Tessalit, une
mine anti-char a (éclaté + explosé + sauté) (TIM281-17-6)

(158) Au cours d’une mission de reconnaissance d’itinéraire au nord de Tessalit le 24


juillet 2015, le véhicule du caporal-chef est touché par l’explosion d’une mine anti-char
(TIM276-16-6)

Nous avons examiné ci-dessus les noms de la classe de <mine>. Bien qu’ils montrent
un comportement syntaxique identique, nous observons un certain nombre de différences de
combinatoires portant sur la pose et l’enlèvement des mines, où l’armée intervient, par
exemple :

(159) Les mines à action de zone fixes sont utilisées dans des zones de végétation haute,
sont bien camouflées et se déclenchent suite à une action sur un fil de traction de leur
allumeur (TTA150-14-10-15)

(160) Les mines à action de zones bondissantes sont principalement enterrées et sont
posées dans des zones de végétation basse et se camouflent très bien (TTA150-14-10-16)

(161) Dehors, en bordure de la poste d’athlétisme, le caporal-chef Thomas, amputé du


tibia après avoir marché sur une mine en Afghanistan, est venu observer ses camarades à
l’entraînement (TIM276-16-26)

Compte tenu que nous étudions le domaine militaire de l’armée de terre, nous avons
sous-catégorisé la classe de <mine> en une sous-classe, <mine terrestre>, en vue d’une
description linguistique plus fine.

2.3.4.1. <Mine terrestre>

Comme nous l’avons déjà vu ci-dessus, la mine terrestre est «un des types de mines
militaire, qui est définie par l’engin pyrotechnique destiné à fonctionner au passage d’un
objectif mobile (homme, véhicule ou blindé) ».

404
Chapitre 7 Les inanimés concrets

Autrement dit, cette arme est employée dans l’armée de Terre pour la mise hors de
combat du personnel, la mise hors service du matériel, ou l’éclairement du champ da bataille.

Pour cela, elle est posée à l’avance, sous ou sur terre, manuellement par le génie ou
mécaniquement par le poseur de mines ou le distributeur de mines.

La mine terrestre est classée, selon son emploi au sein de l’armée de Terre, en quatre types :
mine antichar, antipersonnel, fluviale et éclairante.

En ce qui concerne les « comportements » syntaxiques des noms de cette classe, nous
observons d’abord qu’ils sont caractérisés par la combinaison avec des verbes désignant
l’action de la pose au sol des mines terrestres, comme enfouir, enterrer :

(162) Les mines sont généralement enfouies, rarement seules, très visibles, elles se
camouflent très bien. Il faut marcher dessus pour les faire fonctionner. Elles sont
sensibles : 3 à 6 kg de pression, voire moins, suffisent pour les initier (TTA150-14-10-15)

Ensuite, ils sont également compatibles avec des verbes traduisant la dispersion à
l’aide des véhicules spécialisés terrestres (artillerie, disperseur, enfouisseur de mines,
hélicoptère, lance-roquettes multiple, etc.), dans le cadre de l’enfouissement dans une surface
étendue d’une manière indirecte à distance (disperser, ouvrir un passage) et dans d’ouverture
d’itinéraires :

(163) Le véhicule Minautor disperse des mines antichars à courte portée qui réalise dans
un délai très court des champs de mines à durée contrôlée (MagInf32-14-19)

(164) Les sapeurs assurent la protection rapprochée de la section d’infanterie en ouvrant


un passage miné avec le système de déminage pyrotechnique pour mines anti-
personnelles (MagInf32-14-11)

(165) En 2006, beaucoup de mines et de sous-munitions ont été dispersées dans la région.
Avec l’aide d’un chien dressé pour la détection d’explosif, le génie vérifie si la zone n’est
pas contaminée (TIM293-18-25)

405
Chapitre 7 Les inanimés concrets

(166) Le « Système d’ouverture d’itinéraire miné » (véhicule qui ouvre les itinéraires
pollués par les mines) du 13ème régiment du génie progresse en tête de convoi car les
sapeurs suspectent la présence d’engins explosifs improvisés (TIM291-18-43)

Et, une fois la mine enfouie, cette arme fait l’objet du camouflage pour qu’elle ne soit
pas détectée par l’adversaire.

Pour indiquer cette action, nous pouvons employer le verbe camoufler :

(167) La section EOD du 13ème régiment du génie camoufle des mines anti-char pour
l’entraînement des futurs démineurs (TIM268-15-46)

Sinon, nous risquons de toucher la mine posée (marcher sur) :

(168) Le chef de détachement du 1er chasseur a marché sur une mine au cours d’une
patrouille et décédé malgré l’arrivée rapide des secours (AA401-15-28)

Nous constatons enfin des noms composés dans cette classe, qui se combinent avec
des adjectifs concernant l’objet d’attaque et le mode d’emploi :

Objet : mine + antichar, antipersonnel130

Mode : mine + télécommandable, radiocommandé

3. <Véhicule>

Nous décrirons maintenant les noms de la classe <véhicule> au sein de l’armée de


Terre par exemple blindé, camion, char.

Par rapport aux moyens de transport (autobus, taxi, train) de la langue générale, ces
véhicules militaires ne servent pas seulement au transport des militaires.

__________________________________________________________________________________________
137
Signalons que l’adjectif invariable antipersonnel ne s’accorde pas en genre : mine antipersonnel et mines
antichars.

406
Chapitre 7 Les inanimés concrets

Autrement dit, ils sont utilisés pour répondre aux missions assumées, telles que
militaires (combat, transmissions, patrouille, ravitaillement), de police (lutte contre
l’infraction à l’ordre social), humanitaire (intervention en cas de désastre naturel) et de service
public (assistance au sauvetage dans le territoire, lutte contre la pollution), etc. Pour remplir
ces tâches, les véhicules militaires sont bien répartis en divers types, particuliers ou
polyvalents, ayant des caractéristiques de plusieurs natures telles que le poids, la vitesse, la
mobilité, la maniabilité, l’armement, la puissance de feu, la protection et le blindage, etc.

Ces différentes fonctions reflètent le comportement spécifique des noms des véhicules
militaires de la langue militaires, par comparaison avec ceux de la langue générale (G.
GROSS 1994 : 23). D’abord, en tant que moyen de transport, les noms de cette classe se
combinent avec les verbes se déplacer en, mais pas voyager en :

• les troupes se déplacent en (véhicule de l’avant blindé) exemple :

(169) Qu’il se déplace en véhicule de l’avant blindé, ou en véhicule blindé de combat


d’infanterie ou qu’il combatte à pied, le fantassin aura un seul et unique système
d’information opérationnel bénéficiant d’une situation tactique juste (MagInf36-16-50)

• ?Le groupe voyage en (véhicule de l’avant blindé + Véhicule de transport de


troupes)

Ensuite, pour désigner les actions d’embarquement et de débarquement des véhicules


militaires, nous employons plus des verbes comme embarquer, débarquer, que monter dans,
prendre, descendre de, changer de, qui sont de la langue générale :

• Les unités opérationnelles (embarquent sur + ?monter dans) véhicules de


combat d’infanterie

• Les fantassins (débarquent + ?descendent) des hélicoptères pour la manœuvre

407
Chapitre 7 Les inanimés concrets

De plus, pour indiquer la manœuvre des véhicules, le verbe piloter est préférable à
celui de conduire où il est plutôt le prédicat approprié de <moyen de transport> de la
langue générale :

• Un sous-officier (pilote + ?conduit) à vue le char LECLERC sur la place


d’arme

• Le sergent Ferme (pilote + ?conduit) son véhicule de l’avant blindé au parc à


char

Et, en tant que matériel militaire destiné au transport dans l’armée de Terre, ils sont
compatibles naturellement avec les verbes acheminer, convoyer, escorter, évacuer,
transporter :

(170) Les forces armées en Nouvelle Calédonie ont acheminé prés de 86 tonnes de fret
humanitaire suite au passage du cyclone Winston aux îles Fidji en 2016 (TIM281-17-25)

(171) Un hélicoptère Puma en provenance de la plateforme opérationnelle désert du point


d’appui permanent de Gao survole la réserve d’Ansongo Ménaka, il est escorté par deux
gazelles et rase en vol tactique (TIM283-17-24)

(172) Les hélicoptères du 6ème régiment d’hélicoptères de combat ont évacué les
ressortissants occidentaux de Monrovia (RevAlat6-66)

(173) Dans le cadre de la mission Lynx, avec les forces estoniennes britanniques et
françaises ont transporté sur 600 km, plus de 2 300 tonnes de fret ainsi que 132 engins et
véhicules à roues (TIM291-18-20)

Aussi, pour certains véhicules militaires servant au combat, ils peuvent participer à
plusieurs opérations telles que l’attaque, l’évacuation, la reconnaissance, le sauvetage, etc., à
l’aide des verbes attaquer, reconnaître, sauver (porter secours) :

(174) La munition d’artillerie de 155 mm BONUS attaque le toit de véhicules (à l’arrêt ou


en mouvement) fortement ou moyennement blindé du type char de bataille, véhicule blindé
d’infanterie (ArtMag8-28)

408
Chapitre 7 Les inanimés concrets

(175) Les équipes de la brigade avec leur petit véhicule protégé, effectuent des
reconnaissances de site d’entretien qui détaillent l’itinéraire (ArtiMag8-8)

(176) Les militaires en partance pour l’Afghanistan ont effectué différents scénari de
sauvetage en moyenne et haute montagne au cours du stage médecins/infirmiers militaire
(TIM206-09-10)

(177) Un hélicoptère porte secours à un convoi des Nations Unies touché par une
explosion mais la mission sanitaire tourne mal car les militaires venus sauver des vies
devront combattre pour protéger la leur (TIM293-18-55)

De plus, ce type de noms peut se combiner avec des déterminants complexes de la


structure « Dét + <hum coll structuré> + de », et, constitue un syntagme nominal complexe :

(178) 1ère et 2ème escadrille d’hélicoptère d’appui protection du 5ème régiment


d’hélicoptères de combat (RevAlat12-43)

Enfin, ils peuvent être qualifiés par des adjectifs et des noms appropriés traduisant des
spécificités de vitesse, du poids et de la technologie :

Vitesse : lent, rapide

Poids : léger, lourd

Technologie : de nouvelle génération, de technologie avancée, moderne, polyvalent,


révisé, tout temps, neuf, hors d’usage

A titre indicatif, comme la différence des trois armées provient de la différence de


l’espace d’action, les véhicules militaires doivent être sous-classés par des prédicats
appropriés plus précis :

Armée de Terre : avancer, progresser

Marine nationale : accoster, amarrer, couler, s’immerger

Armée de l’air : atterrir, décoller, se poser

Un (*bâtiment + blindé + *bombardier) progresse sur le terrain

409
Chapitre 7 Les inanimés concrets

Un (bâtiment + *blindé + *bombardier) accoste au port militaire

Un (*bâtiment + blindé + bombardier) décolle de la base aérienne

Maintenant, nous aborderons dans le détail les sous-classes de <véhicule> sous-


catégorisées avec la classe <véhicule terrestre>

3.1. <Véhicule terrestre>

Nous décrirons maintenant la classe <véhicule terrestre> regroupant des véhicules


militaires mis en œuvre dans l’armée de Terre.

A savoir AMX 30 D, camion tactique, char de combat, engin blindé, LECLERC,


véhicule de l’avant blindé (VAB), véhicule de transport etc. Ce sont des matériels motorisés
désignant « des véhicules blindés, chenillés, à roues ou hybrides, susceptibles de se déplacer
sur des terrains de diverses natures ».

Les noms de cette classe sont d’abord spécifiés par la combinaison avec des prédicats
de mobilité, comme les <moyens de transport> sur le terrain dans la langue générale,
progresser, reculer, stationner :

(179) L’hélicoptère Puma canon de 20 mm progresse vers l’ennemi ou des salves de tirs
retentissent et atteignent les cibles (TIM228-11-24)

(180) L’adjudant David, chef de section, entame sa deuxième patrouille de la journée où


son véhicule blindé d’infanterie se poste sur un des points d’observation habituels
(TIM221-11-30)

(181) Conformément à l’entraînement en treuillage de civière, le treuilliste fait reculer le


COUGAR en arrière et à gauche (RavAlat11-11)

(182) Initialement installé sur l’aéroport de Kaboul, le détachement d’hélicoptères est


stationné sur les parkings où ces appareils de nouvelle génération ont prouvé leur
capacité à être déployés « au coin du bois » (RevAlat10-48)

410
Chapitre 7 Les inanimés concrets

Ensuite, ces noms sont également compatibles avec des prédicats de mouvement
(déplacer, déployer, franchir, traverser) dans le cadre des modes de progression, par
exemple :

(183) Le groupement tactique interarmes est parti ce matin de Gao, il vient tout juste de
dépasser Djébok (TIM245-13-42)

(184) Le 11 février 2013, les véhicules blindés de combat d’infanterie et les 66 fantassins
de la 1ère compagnie après quatre jours de route sur les pistes de latérite ont franchi les
portes de la capitale malienne (TIM242-13-23)

(185) Un groupement des forces spéciales est déployé, afin de préparer l’arrivée d’une
force de stabilisation (TIM240-12/13-37)

(186) Le détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre a déployé deux


hélicoptères de manœuvre Puma ainsi que leurs équipes de maintenance au sud-est de
l’Ethiopie (TIM241-13-15)

(187) Le lendemain, à la lueur de l’aube, les fantassins de la 1ère section du sous-


groupement tactique interarmes Azur, traversent, se heurtent aux petites buttes dans les
champs, sautent les fossés, l’ennemi n’est pas loin (TIM220-10/11-25)

Et ils peuvent aussi participer à quelques opérations, notamment à l’évacuation des


blessés et au transport de troupes (évacuer, transporter) :

(188) Les porteurs polyvalents logistiques du 503ème régiment du train ont évacué huit
véhicules de l’avant blindés entre la plate-forme de Tessalit et celle opérationnelle de
Gao au Mali (TIM256-14-14)

(189) Le véhicule de haute mobilité du 7ème bataillon de chasseurs alpins, est adapté aux
zones montagneuses habituellement inaccessibles. Il permet de transporter des unités plus
vite et plus loin (TIM251-14-25)

411
Chapitre 7 Les inanimés concrets

De plus, dans ces opérations militaires, il faut mettre en œuvre des mesures de
dissimulation, aux vues de l’ennemi terrestre et aérien, en utilisant des moyens naturels ou
artificiels (dissimuler, camoufler) :

(190) Le véhicule d’appui topographique effectue des relevés sur le terrain et permet de
découvrir les points où un ennemi aurait dissimulé un engin explosif improvisé (TIM291-
18-29)

(191) Au cours d’un exercice interalliés, le chef du groupe NEDEX du 1er régiment
Etranger de génie a dissimulé un obus de 155 mm pour que les sapeurs légionnaires
puissent le découvrir (TIM279-16-57)

(192) Au cours de l’exercice, les hydroglisseurs de plus de 85 tonnes transportent des


chars que les chefs de chars à leur arrivée sur la plage camouflent derrière les dunes
(TIM290-17-26)

Ils se combinent aussi avec des adjectifs et des noms appropriés relatifs à leur emploi
sur le terrain comme tactique, tout terrain.

Cependant, malgré cette ressemblance de comportement syntaxique mentionnée ci-


dessus, selon leurs fonctions principales au sein de l’armée de Terre, nous pouvons sous-
catégoriser les noms de cette classe en deux sous-classes : <véhicule terrestre d’attaque :
AMX, blindé, char, VAB> et <véhicule terrestre de transport : camion, camionnette, CBH
320, TRM 2000>. Parce qu’ils se combinent avec différents types de prédicats appropriés, à
savoir <attaque> et <approvisionnement>, en fonction de leurs missions assignées :

LE (char + *camion) (attaque + détruit + neutralise) des véhicules ennemis

LE (*char + camion) (charge + décharge + transporte) des matériaux

Nous décrirons dans ce qui suit deux sous-classes de <véhicule terrestre> : <les
véhicule terrestre d’attaque> et <véhicule terrestre de transport>. Commençons par la
première classe.

412
Chapitre 7 Les inanimés concrets

3.1.1. <Véhicule terrestre d’attaque>

Nous étudions ici « des véhicules militaires de l’armée de Terre, blindés et bien armés,
que nous employons principalement au combat », par exemple AMX, blindé, char, LECLERC,
VABI etc. Par opposition aux véhicules de transport que nous allons voir plus loin, ils ont des
caractéristiques telles que capacités de mobilité, de feu, d’équipement et de protection, car ils
sont équipés d’armes collectives et pourvus d’équipements spécifiques de divers caractères.

Etant dotés d’une très bonne mobilité, terrestre ou amphibie, sur des terrains de nature
variée, les noms de cette classe sont d’abord caractérisés par des verbes comme franchir,
s’affranchir, pénétrer.

Nous avons par exemple :

(193) Les véhicules légers tactiques polyvalents non protégés ont démontré leurs
excellentes capacités de franchir des obstacles (TIM284-17-36)

(194) Le char Leclerc dispose d’un palonnier de commandes électriques, lui permettant
de pointer puis tirer, avec un chargeur automatique de 22 obus déjà chargés ce qui
permet au tireur de s’affranchir d’un poste de chargeur réduisant l’équipage à trois au
lieu de quatre (TIM286-17-39)

(195) Les AMX 10 RC et VAB pénètrent dans la localité appuyés par le groupe génie qui
réduit les obstacles (TIM241-13-41)

Ensuite, ces noms font l’objet de l’armement suffisant (canon de 120 mm, missile sol-
air, mitrailleuse de 12, 7 mm, etc.) pour disposer d’une puissance de feu et d’un effet de choc,
confirmant la validité de l’emploi de ces véhicules de combat. De ce fait, ils se combinent
avec le verbe d’<armement : être armé de, à la position du sujet (N0) :

(196) Le char LECLERC est armé d’un canon à âme lisse de 120 mm et d’ une
mitrailleuse de 12,7 mm coaxiale et d’une mitrailleuse de 7.62 mm en superstructure
(EquAdt16-1)

413
Chapitre 7 Les inanimés concrets

(197) Le TRM 10 000 est armé d’une mitrailleuse 12.7 mm sur circulaire comme arme de
bord (Agda14-60)

Puis ils sont également dotés de plusieurs dispositifs de combat et d’équipements


spécifiques (instrument de pilotage de nuit à intensification de lumière, télémètre laser, etc.).

En fonction de leurs missions offensives données (disposer de, être équipé de, doter
de <équipement> d’une part :

(198) Le TIGRE - hélicoptères d’attaque - dispose, de jour et de nuit, d’une précision de


destruction de cibles inégalée (EquAdt16-2)

(199) Le véhicule de patrouille spéciale est destiné aux patrouilles profondes il est équipé
d’une mitrailleuse de 12.7 mm en superstructure, d’une mitrailleuse de 7.62 mm et de
matériel de franchissement (EquAdt16-1)

(200) Il existe une gamme complète d’obus à culot creux, explosif, fumigène, exercice et
les OE F2/Kit RTC (explosif) à jupe amovible qui sont équipés du dispositif de réduction
de trainée de culot à savoir 28 km (ArtMag8-24)

(201) Les obus BONUS sont dotés en plus de ses senseurs infrarouges d’un détecteur de
profil permettant une détection et une discrimination des cibles même camouflées
(ArtMag8-24)

D’autre part, ils sont bien protégés sur le champ de bataille, à l’aide des moyens de
protection (être protégé contre, être renforcé de, par) :

(202) Le Radar COBRA de trajectographie permettant de localiser en temps réel les


batteries adverses jusqu’à une distance supérieure à 40 km est intégré dans un abri
technique qui est protégé contre les éclats du champ de bataille (Agda 14-140)

(203) Le 402ème régiment d’artillerie qui, avec ses radars, ses centres de coordination et
ses moyens de transmission, est renforcé d’un poste Saturne est prêt à mettre sa longue
expérience au profit des engagements de nos forces armées (ArtMag1-09-17)

414
Chapitre 7 Les inanimés concrets

Et, grâce à ces quatre capacités de combat, ces véhicules d’attaque qui sont mis en
œuvre principalement dans l’infanterie et la cavalerie peuvent participer à divers types
d’opérations offensives telles que l’appui, l’attaque, la reconnaissance, etc. (appuyer,
attaquer, détruire, reconnaître, neutraliser) :

(204) Par sa capacité d’anticipation et d’initiative, l’artillerie est complémentaire de


l’action de l’ALAT en effectuant des frappes chirurgicales et assurant l’appui direct des
troupes en créant des rideaux fumigènes ou en éclairant le champ de bataille (MagInfo27-
12-19)

(205) L’obus de 155 mm à effet dirigé attaque, neutralise à l’arrêt ou en mouvement des
chars, des blindés légers ou des automoteurs d’artillerie (Doct01-03-32)

(206) Les unités blindées offrent un panel de capacités très utiles en zone urbaine car
elles neutralisent d’emblée la menace ennemie blindée et mécanisée constituées de chars
lourds en soutenant le rythme de la manœuvre et en permettant ainsi le basculement de
rapport de forces (MagInf27-12-19)

(207) Deux hélicoptères Tigre du sous-groupement aéromobile de la force SANGARIS


assure des missions d’appui feu, d’attaque au sol et effectue des reconnaissances et de
protection contre la menace aérienne (TIM261-15-8)

De plus, ce sont des véhicules qui peuvent combler un manque de puissance de feu et
de protection des troupes au sol (équiper, renforcer) :

(208) Les sections d’infanterie sont équipées de lance-roquette AT4 de 8 mm, minimi et
de mitrailleuse calibre 50, communément appelées « 12,7 » mm (TIM268-15-27)

(209) Le pilier aérocombat renforce la cohérence d’emploi des hélicoptères au profit des
forces terrestres et garantit une meilleure coordination avec les autres commandements
(TIM265-15-20)

Enfin, les noms de cette classe sont également spécifiés par des adjectifs et des noms
appropriés spécifiquement à la mobilité, à la protection et à la puissance de feu :

415
Chapitre 7 Les inanimés concrets

Mobilité : aérotransportable, amphibie, chenillé (à chenille), semi-chenillé, à roues,


hybride

Protection : blindé, pressurisé

Puissance de feu : d’assaut

3.1.2. <Véhicule terrestre de transport>

Nous décrirons d’autres types de véhicules terrestres qui assurent la logistique, par
voie routière, plus précisément le transport des moyens (matériaux, munitions) et des
ressources nécessaires à la vie en opération (eau, vivres, vêtements), à savoir, camion,
camionnette, camion-citerne, véhicule de transport logistique, etc.

Avant d’entamer la description des noms de la classe <véhicule terrestre de


transport>, nous les comparons à ceux de <véhicule terrestre d’attaque>. Par rapport aux
véhicules d’attaque, tenant compte de leurs fonctions principales, le transport et
l’approvisionnement, ces noms sont souvent dépourvus de capacités de puissance de feu et de
protection, parce qu’ils n’engagent pas directement le combat. De ce fait, d’abord, ils ne se
combinent pas avec des prédicats d’armement tels que être armé d’<arme à feu>, être équipé
de <matériel>, être protégé contre <arme à feu> :

LE (blindé + char +*camion + *camionnette) est armé d’un canon de 155 mm

LE (blindé + char +*camion + *camionnette) est équipé d’un viseur AIMPOINT

LE (blindé + char +*camion + *camionnette) est protégé contre les armes


individuelles

416
Chapitre 7 Les inanimés concrets

Ensuite, en ce qui concerne leurs propriétés syntaxiques, conformément à leur


fonction principale de l’approvisionnement, ils sont notamment compatibles avec des verbes
de <chargement> et de <déchargement> des matériaux, par exemple charger, décharger,
tracter, évacuer :

(210) Une équipe de la section livraison par air charge les palettes de matériels
préparées la veille. Les transporteurs effectuent tous types de largage depuis les aéronefs,
y compris en pleine mer pour soutenir les bâtiments de la Marine nationale (TIM294-18-47)

(211) Les sous-officiers du 61ème régiment d’artillerie déchargent les KC20, montent les
tentes et réparent le matériel (ArtMag1-09-51)

(212) La dernière rotation de l’armée de l’Air largue deux pièces de mortier de 120 mm
du 35ème régiment d’artillerie parachutiste et deux autres palettes avec les véhicules
tactiques pour tracter les pièces (TIM293-18-45)

(213) Le chef de section logistique disposant d’un porteur polyvalent lourd et d’un
dépanneur de char évacue avec son équipe un char LECLERC en moins de 2 mn 30 s
(TIM287-17-26)

Comme ils sont destinés au ravitaillement opérationnel, notamment par l’arme du


train, ils acceptent, par métonymie, des verbes d’<approvisionnement> : approvisionner,
ravitailler, réapprovisionner> et de <transport : transporter>.

Nous avons :

(214) Le bataillon logistique approvisionne la force SERVAL, assure la maintenance des


véhicules, gère les vivres, les munitions, le carburant et le soutien en énergie des sites de
la zone vie du combattant (TIM251-14-51)

(215) Le 515ème régiment du train a organisé de nombreux raids logistiques pour


ravitailler la force au juste besoin, au cœur des opérations (TIM251-14-51)

(216) Les petits véhicules protégés sont aérotransportables, blindés et très mobiles, tout
terrain de 160 CV, ils transportent jusqu’à quatre passagers (TIM230-12-36)

417
Chapitre 7 Les inanimés concrets

(217) Les trois obusiers ont été transportés à Mazar-e-Sharif à l’aide d’un gros-porteur
de type Antonov 124 (AN124) et ensuite des poids lourds ont pris le relais jusqu’à Kunduz
(ArtMag11-45)

(218) La brigade est réapprovisionné grâce à la cinquantaine de camions de la 101ème


Compagnie auto. Ce convoi permet de ramener plus de 5 m3 d’eau (ArtMag12-58)

Enfin, les noms peuvent se combiner avec des adjectifs appropriés comme
d’allègement, complet, vide, logistique et tactique.

4. Conclusion

Nous avons élaboré des classes d’objets du trait de type [inanimé concret] et de mettre
en évidence leurs propriétés syntactico-sémantiques. Puisque les noms de ce trait dans le
domaine militaire constituent un ensemble très vaste et divers (appareils, approvisionnements,
armes, équipements, matériels, moyens, véhicules, etc.), nous n’avons choisi que des noms
d’armes et de véhicules militaires, dans ce chapitre en tant qu’échantillon sélectionné de notre
corpus.

En ce qui concerne les noms d’<arme>, d’abord, ils sont subdivisés en trois grandes
catégories, <arme blanche>, <arme à feu>, et <munitions>, selon des critères de modes
d’emploi des armes, à savoir possibilité de port, de pose à terre, de jet et de guidage, etc. Puis
ces trois classes sont sous-catégorisées elles-mêmes en plusieurs sous-classes, chacune ayant
fait l’objet de notre description linguistique.

De plus, par comparaison avec des moyens de transport de la langue générale, les
noms de <véhicule> du domaine militaire sont caractérisés, dans la plupart de cas, par des
spécificités comme la puissance de feu, la protection et la mobilité. Sur la base de ces
capacités mécaniques, ils sont notamment susceptibles de se combiner avec des prédicats
d’<attaque>, de <protection> et de <mouvement> de diverses natures. A partir de ces
observations, nous avons distingué une classe sémantique de <véhicule> : <véhicule
terrestre>.

418
Chapitre 7 Les inanimés concrets

En conclusion, l’élaboration des classes sémantiques du trait de type [inanimé concret]


et leur description de propriétés syntactico-sémantiques nous permettent de donner des
informations pertinentes et globales sur le comportement syntaxique des noms de matériaux
militaires.

419
CHAPITRE 8

Les locatifs

1. La classe des locatifs

Nous allons définir cette classe en partant de la définition du dictionnaire,


l’importance dans la grammaire traditionnelle et ses propriétés syntactico-sémantiques en
nous appuyant notamment sur les analyses et définitions que des linguistes comme G. GROSS
et D. LE PESANT.

1.1. Définitions

Avant de s’étendre sur la description de toutes les classes d’objets de ce trait, Alain
Ray dans son dictionnaire131 définit le « locatif » comme : dérivé des formes en « locat » du
verbe latin « locare », « locus », qualifie ce qui exprime le lieu, la position, la situation
(« proposition locative »), le nom (1873) s’appliquant à la morphologie du complément dit de
« lieu », dans les langues à cas (latin, russe…)132.

En linguistique, le locatif est quelquefois un cas grammatical exprimant la localisation


dans l'espace, le lieu où se déroule l'action exprimée par le verbe. G. GROSS (2012)
mentionne que l’hyperclasse des substantifs <locatifs> peut être définie par des propriétés
syntaxiques bien connues. Ils peuvent être introduits par des prépositions locatives : dans N,
sur N, à côté de N, le long de N, derrière N, etc. De plus, G. GROSS insiste sur le fait, comme
on va le voir dans les exemples ci-après, que le sujet désigne un humain et le complément
correspond à un spectre plus large.
___________________________________________________________________________
131
Dictionnaire historique de la langue française, dictionnaire LE ROBERT, 2016, pages 1286-1287.
132
Le locatif n’a pas totalement disparu en latin et en grec. Par exemple, domi, « à la maison », et humi, « à
terre » sont d’anciens locatifs. Mais c’est généralement l’ablatif précédé de la préposition in qui prend en charge
la valeur de locatif, sauf pour les villes qui appartiennent à la première ou deuxième déclinaison (site :
dictionnaire.education/fr/locatif). Le latin possède 6 cas mais il convient d’ajouter le locatif qui est une forme
ancienne indiquant le lieu où l’on est (c’est l’ancien cas -ae, et partiellement conservée par le latin classique par
exemple dans les noms de villes du singulier : Romae, à Rome et dans militiae, en temps de guerre (grammaire
latine pages 10-12, A. Cart, J. Lamaison, P. Grimal et R. Noiville, 1955).

420
Chapitre 8 Les locatifs

Il peut représenter soit un humain, un concret en général ou encore un locatif. Le


causatif de mouvement lancer forme un petit paradigme appartenant à la même classe : jeter,
balancer, envoyer, filer. S’il s’agit d’un locatif on aura vers, en direction de. Si le
complément est un concret, la préposition est essentiellement sur.

S’il s’agit d’une activité, la préposition peut être à ou sur : Je vais jeter un regard (à,
sur) ton texte. Si le complément est un humain, ces prépositions induisent des interprétations
différentes : jeter un regard sur qqn (surveiller) ; jeter un regard à (entrer en
communication).

Exemples :

(1) Alors que sa section tombe dans une embuscade lors d’une phase de reconnaissance à
pied, pris sous des tirs nourris, il a ouvert le feu sur l’adversaire (TIM282-17-6)

(2) Les échanges se sont poursuivis après la présentation, sur l’esplanade de l’école,
transformée pour l’occasion en bivouac tactique (TIM265-15-8)

(3) Les emblèmes aux ordres du premier porte-drapeau rejoignent leurs emplacements
respectifs à côté de leurs chefs de corps (MCM97-109)

(4) Mis en difficulté, le groupe terroriste a recours à des opérations dites de harcèlement
le long des lignes de front (ADA404-02-16-13)

(5) Le convoi repart donc vers un poste d’observation situé à l’ouest, en direction de
Kaboul (AA369-04-12-7)

(6) La participation aux journées de présentation du camp interarmes des divisions


d’application à Mourmelon, est un des moyens retenus pour donner cette expérience qui
fait défaut (CESAT35-14-6)

(7) Derrière les postes de tir, les tireurs sont reliés à un simple ordinateur dans la salle
d’instruction Javelin (TIM224-11-36)

421
Chapitre 8 Les locatifs

Aussi G. GROSS distingue les lieux de « localisation interne » (cf. A. BORILLO


1988) : début de, milieu de, fin de ; cœur de ; coin de, extrémité de, angle de, flanc de;
intervalle de, en haut de :

(8) Quelques minutes plus tard, l’aéronef portugais entre en début de ZMT pour un
second largage (TIM268-15-26)

(9) La recherche et la destruction de l’ennemi se feront dans des zones urbaines, au


milieu des populations, en montagne en jungle ou dans le désert (RefTact-NS-16-17)

(10) De septembre 2015 à janvier 2016, les marsouins, bigors, sapeurs de Marine et leurs
camarades ont multiplié les opérations au fin fond de l’Adrar du Tigharghar (TIM274-16-
13)

(11) « Contrairement à ce que pensent certains, l’histoire militaire ne sert pas simplement
à savoir où placer la mitrailleuse au coin du bois » (TIM271-16-48)

(12) Le temps où les aéronefs retirés sur service rouillaient dans un champ au coin d’une
base aérienne en attendant leur élimination est révolu (AA363-09-11-37)

(13) Sur les rives de la Méditerranée et à l’extrémité australe du continent, l’Afrique


subsaharienne demeure aujourd’hui la zone la plus meurtrie du globe (DOC16-09-94)

(14) Largeur d’une avenue, angle d’un virage, hauteur d’un pont, rien n’échappe à l’œil
expert des soldats de la brigade logistique (TIM267-15-67)

(15) Le 12ème corps allemand apparaît vers Gouvy, à l’angle des frontières belge,
allemande et luxembourgeoise (ArmFrGrGue1-2-100)

(16) Après la passerelle, un creux se présente dans le flanc de la tranchée (LeFeu-HB-254)

(17) A ce moment, on voit, sur le flanc de la colline, un groupe d’hommes qui courent se
terrer (LeFeu-HB-225)

(18) Les véhicules serpentent maintenant dans les lacets d’une route à flanc de montagne
(TIM204-09-19)

422
Chapitre 8 Les locatifs

(19) Les missions autonomes perdurent, liées à la recherche des cibles mais aussi aux
reconnaissances profondes dans les intervalles du dispositif de la force Serval (RefTact-
NS14-44)

(20) Du haut de la tour de contrôle, il autorise tirs explosifs, éclairants ou fumigènes, en


coordonnant les feux avec les manœuvres des autres troupes de contact (TIM244-13-30)

(21) L’accrochage s’est produit en haut du col, situé à 2 000 m d’altitude. Il reste
l’attaque la plus meurtrière contre l’armée française depuis 1983, année de l’attentat du
Drakkar au Liban (TIM248-13-6)

On utilise aussi l’adverbe là et y désignant le lieu de manière anaphorique :

(22) Nous devons porter là où l’ennemi évolue (TIM250-13/14-27)

(23) La dizaine de commandos parachutistes s’introduit dans les lieux, en colonne par un,
pour y déloger les insurgés (TIM250-13/14-43)

De même nous avons aussi l’utilisation du pronom relatif où :

(24) Je salue donc l’investissement et l’intelligence que tous les terriens, où qu’ils
servent, déploient chaque jour pour remplir leurs missions et garantir l’efficacité
opérationnelle de l’armée de Terre (TIM250-13/14-3)

De plus, pour désigner la localisation spatiale, les noms locatifs ne fonctionnent que
comme point de repère, par rapport aux noms concrets (entité à localiser), dans la relation
cible / site (D. LE PESANT 2009 ; C. VANDELOISE 1986) :

• Il y a un char devant le poste

• *il y a un poste devant le char

Maintenant, à partir de ces propriétés syntaxiques plus ou moins générales, nous allons
décrire plus précisément les propriétés syntactico-sémantiques des locatifs, dans la cadre des
classes d’objets.

423
Chapitre 8 Les locatifs

D’abord, en suivant la définition que donne D. LE PESANT (2000 : 15) des locatifs,
où les noms qui se placent à N1 sont dans la configuration distributionnelle suivante :

N0 [humain] être à N1 [locatif]

(25) Le mardi 25 septembre, l’équipe nationale militaire de rugby « le XV du Pacifique »


était au 48ème régiment de transmissions, berceau de l’équipe (TIM240-12/13-17)

(26) Du 29 octobre au 9 novembre, le 1er régiment de chasseurs était à Canjuers pour


terminer un exercice de tir (TIM241-13-10)

(27) Le 3ème bataillon de l’ENSOA est au camp de la Courtine pour dix jours sous une
neige fine et dans un froid piquant (TIM204-09-32)

Avec le prédicat se trouver à, ils expriment les propriétés générales de la catégorie des
noms locatifs et constituent des prédicats généraux locatifs.

Ensuite, nous constatons que l’analyse linguistique montre le comportement


syntaxique partagé avec des noms du trait de type [inanimé concret] :

Rémi a (acheté + regardé+ vendu + touché + etc.) la maison de Thomas

Les tranchées de communication ont une largeur de 0.60 m et une profondeur de 1.80 m

Cependant, les locatifs ne partagent pas tous les prédicats généraux avec les inanimés
concrets :

CE (char +*caserne + *champ de tir) pèse 50 tonnes à vide

Le brigadier-chef déplace SON (fusil+ sac à dos + *chambrée + *dépôt)

Ces exemples nous montrent bien la caractérisation sémantique des locatifs. Ils ne font
pas l’objet de déplacement par l’humain, mais ils constituent l’espace des actions et des
évènements organisés par des humains :

424
Chapitre 8 Les locatifs

[Action] :

(28) Du 22 au 30 septembre, des unités de la 9ème brigade légère blindée de marine (9ème
BLBMa) ont conduit un ensemble d’actions auprès des civils dans l’ouest de la Côte
d’Ivoire (TIM240-12/13-15)

(29) Comme leurs aînés d’hier, les artilleurs sont engagés sur tous les théâtres
d’opération pour apporter le feu chez l’ennemi aux côtés de leurs camarades des autres
arme (SDF1-17-9)

(30) Après quatre jours d’offensive, l’opération cesse : les Français sont alors ceux qui
ont pénétré le plus vite et le plus loin en territoire irakien (SDF2-17-5)

(31) A la différence des entraînements habituels, organisés en camp militaire, celui-ci est
réalisé dans un espace de manœuvre libre, en terrain civil, entre Caylus et Montauban
(TIM236-12-40)

(32) Les hommes du 54ème régiment de transmissions, se déplacent sur une zone
déterminée dans la région de Bouveraud (TIM237-12-10)

(33) Il peut s’avérer nécessaire de déplacer le noyau clé de l’EM vers l’avant, sur un
« PC de l’avant » situé à l’intérieur des limites de l’espace de bataille (DT20-10-45)

(34) D’un point de vue opérationnel, l’école a d’emblée participé à l’engagement du


TIGRE français sur le théâtre Afghan (DT22-11-22)

(35) En novembre 2011, la 9ème brigade blindée de marine (BLBMa) a organisé un


premier exercice pour évaluer la montée en puissance du dispositif et son déploiement sur
le territoire (AA368-03-12-24)

[Evènement] :

(36) Ce 17 novembre avait lieu dans les salons de l’hexagone Balard les premières
« Rencontres RH de l’armée de Terre » (TIM280-17-15)

425
Chapitre 8 Les locatifs

(37) L’exercice a lieu sous de grandes tentes chauffées, dont l’intérieur regorge de
matériels électroniques, les officiers disposant d’outils pour simuler la réponse à une
attaque ennemie (TIM282-17-36)

(38) Outre l’exposition au musée des Blindés à Saumur, des cérémonies officielles auront
lieu les 20 et 21 mai au monument des chars d’assaut de Berry-au-Bac (TIM283-17-52)

(39) On a vu éclater un obus sur le sol et soulever, dans un éventail de nuée sombre, de la
terre et des débris (LeFeu-HB-227)

(40) Des affrontements éclatent dans la ville de Mitrovica entre les communautés
albanaise et serbe (TIM210-09/10-23)

(41) De nuit les déplacements à pieds sont très difficiles et ne peuvent s’effectuer que sur
de très courtes distances et sur des itinéraires reconnus et balisés (MagInf31-13/14-25)

(42) Les OAEA sont destinés à effectuer un temps de commandement en unité élémentaire
(TCUE) dans des domaines allant de l’instruction à l’emploi des forces (TIM211-10-42)

Dans les exemples ci-dessus, nous avons vu que les noms de locatifs se combinent
avec plusieurs types de prédicats d’action et d’évènement.

Notre corpus est d’ailleurs composé de nombreux noms composés de la forme « Nloc
de Nprèd » dont Nloc correspond respectivement à l’hypéronyme d’une classe d’objet
locative (aire, champ, lieu, terrain, point, zone) et Nprèd au prédicat nominal (bataille,
contrôle, manœuvre, passage, surveillance, tir), que nous retrouvons :

Aire de (embarquement+ manutention + montage)

Champ de (bataille +entraînement + manœuvres + tir)

Lieu de (affectation + stockage)

Ligne de (affrontement + cessez-le-feu + communication + évacuation + recueil)

Point de (approvisionnement +chargement + contrôle + passage)

426
Chapitre 8 Les locatifs

Poste de (chargement + commandement + écoute + garde + surveillance)

Terrain de (entraînement + essais + manœuvres)

Zone de (action + assaut + combat + conflit + débarquement + largage)

D’après D. LE PESANT (2000 : 18), cette structure est un « moule syntaxique et


distributionnel productif » en vue de la création lexicale dans la langue spécialisée et se
manifeste remarquablement par des relations qui lient les noms locatifs et leurs prédicats
appropriés.

A partir de critères syntaxiques, distributionnels et sémantiques, nous observerons


qu’il existe plus de 2 500 noms locatifs courants dans la langue générale (D. LE PESANT
2001) et ils sont subdivisés en deux grandes catégories et leurs classes d’objets. Voici les
classes d’objets les plus générales de ce trait (D. LE PESANT 2000 : 203) :

Les noms artificiels

<bâtiments : bâtiment, bâtisse, édifice>

<pièces : pièce, réduit, salle>

<locaux>

<terrains aménagés : parcelle, lopin de terre, bout de terrain>

<aires : aire de jeux, aires de stockage, cours>

<propriétés : lycée, château

Les noms de lieux naturels

<étendues de terre : sol, surface>

<étendues d’eau : étendue d’eau douce, mer, lac, rivière>

427
Chapitre 8 Les locatifs

<territoires : plaine, littoral, paysage>

<terrains naturels : contrée, pays, région, territoire>

<zones géographiques : Paris, pôle, région tropicale>

<monde>

En nous appuyant sur les travaux de D. LE PESANT (2000, 2001 et 2009), portant sur
les noms locatifs au niveau syntaxique et sémantique, nous élaborerons des classes d’objets
des noms locatifs du domaine militaire.

Nous ne nous attarderons pas sur des lieux comme colline, lac, montagne, océan et
région…car employés dans les activités des militaires mais nous ne pouvons pas observer un
comportement syntaxique différent dans l’emploi du domaine militaire :

(43) Arrivés au poste d’observation, les militaires débarqués sur cette zone de parking en
bordure d’une rivière torrentielle sont saisis par le vent (AA369-04-12-7)

(44) Les unités coloniales s’y couvriront de gloire, notamment autour de la célèbre Main
de Massiges, ensemble de collines à la forme caractéristique (ArtMag7-15-38)

(45) Le parcours est modulable, il offre une zone de manœuvre dans un environnement
sécurisé avec un champ de tir à terre et 3 champs de tir face à l’océan (ArtMag7-10-7)

(46) Les hélicoptères français ont eu pour zone d’action Kaboul, les régions de Surobi, de
Kapisa, de Bagram et l’école de formation de la police afghane dans le Wardak (TIM243-
13-17)

Ces lieux naturels n’ont pas vraiment de relations directes avec les activités
quotidiennes des militaires. Nous ne traiterons donc que des lieux dits fonctionnels ou terrains
spécifiques à notre domaine.

Ensuite nous nous limitons aux noms des établissements militaires, par exemple
champ de bataille, dépôt, magasin d’armes, position, poste de garde, etc…, ou plusieurs
activités strictement militaires (attaque, combat, défense, entraînement, garde, minage, tir).

428
Chapitre 8 Les locatifs

Parmi les noms locatifs fonctionnels de notre domaine, nous étudierons les noms
d’<établissement militaire : dépôt, fortification, guérite, poste de surveillance> et les <zones
fonctionnelle : camp d’entraînement, champ de tir, zone minée>.

Avant tout, ils partagent des prédicats appropriés de <réalisation du lieu fonctionnel :
créer, réaliser :

(47) Trente-sept zones interdites temporaires (ZIT), créées après les attentats du 11
septembre 2001, y sont définies, dont 19 sont devenues zones interdites permanentes
(ZIP), mais toutes le seront à terme (AA353-09-10-54)

(48) On construit des batteries extérieures, on crée des dépôts intermédiaires de


munitions, on installa des observatoires (ArmFrGrGue2-2-456)

(49) Pendant la phase de montée en puissance, il est possible que des travaux définitifs
d’infrastructure en vue de bâtir un dépôt de munitions n’aient pu être réalisés (StocMun15-
23)

(50) Pour ce type de stockage, il est possible de réaliser des petits abris en bois ceinturés
de « bastion wall » et, recouverts, si nécessaire de filets pour atténuer les effets de la
chaleur (StocMun15-45)

Cependant, comme les traits d’arguments, ils font l’objet d’une description plus
détaillée par la sous-catégorisation en classes sémantiques, à l’aide des propriétés syntactico-
sémantiques. Les noms locatifs d’<établissement militaire>, héritant de l’hyperclasse
<bâtiment>, se distinguent des noms locatifs de <zone fonctionnelle> par le fait que ces
derniers ne sont pas compatibles avec des prédicats de <construction : bâtir, construire>, ni
de <démolition : abattre, démolir, raser> :

Le bataillon a (construit + démoli) LE (dépôt + fortification + poste de garde)

*Le bataillon a (construit + démoli) Le (champ de bataille + champ de mines +


terrain de tir)

429
Chapitre 8 Les locatifs

Pour les seconds, des prédicats de <mouvement : marcher sur, pénétrer dans,
traverser> sont plutôt appropriés par rapport aux premiers :

Le bataillon (marche sur + pénètre dans + traverse) LE (champ de bataille + champ


de mines + terrain de tir)

Le bataillon (marche sur + pénètre dans + traverse) LE (dépôt + fortification + poste


de garde)

Ainsi, ces exemples nous montrent-ils clairement la nécessité de la sous-catégorisation


des noms locatifs du domaine militaire en classes sémantiques plus fines. A partir de notre
corpus nous avons établi dix classes d’objets des locatifs de la façon suivante :

<Etablissement militaire>

<Lieu de défense>

<Fortification : bunker, emplacement de tir, fossé, position>

<Poste de garde : guérite, poste de contrôle, poste de surveillance>

<Lieu de stockage : armurerie, dépôt de munitions, entrepôt, magasin de vivres>

<Zone fonctionnelle>

<Lieu de conflit : champ de bataille, théâtre des opérations, zone


d’engagement>

<Camp d’entraînement : champ de tir, terrain d’entraînement>

<Champ de mines : bande minée, champ de mines, zone minée>

<Point de repère : ligne de contact, point de passage, point de séparation>

Voyons les noms locatifs d’<établissement militaire>

430
Chapitre 8 Les locatifs

2. <Etablissement militaire>

Les noms locatifs fonctionnels sont par exemple : caserne, garage, locaux d’arrêts,
magasin du corps, mess, poste, soute à essence et à munitions sont des locaux se trouvant
dans des casernes ou quartiers, camps…

Cet ensemble d’installation est géré par des militaires mais aussi du personnel civil de
la défense pour la conduite de diverses activités propre au métier, à la vie quotidienne, à
savoir le logement, le service de garde etc.

D’une part, ces noms locatifs d’<établissement militaire> sont des hyponymes de
<bâtiment>, comme nous l’avons vu précédemment, ils héritent de prédicats de
<construction : bâtir, construire et de <démolition : abattre, démolir, raser> :

(51) Outre déminer, le DETGEN construit les camps français et d’autres ouvrages pour
les nations de la FINUL situés dans les secteurs voisins (TIM221-11-30)

(52) Intégrées dés le déploiement initial de la force sur le théâtre, les actions du domaine
relatif au soutien au stationnement privilégieront une installation des unités dans des
emprises construites en semi-dur ou dans des infrastructures existantes réhabilitées
(Doc01-03-28)

(53) Un concept a d’abord été élaboré, puis des infrastructures d’entraînement ont été
bâties (CESAT32-13-19)

(54) A partir de 1665, commence son « grand œuvre » : démolir les mauvaises
fortifications (Nancy), en concevoir de nouvelles d’abord au nord-est (son chef d’œuvre
est Besançon, puis au sud (Pignerol, Antibes en 1669) (CESAT45-16-113)

(55) Un obstacle identifié par le génie, s’il n’est pas abattu par les feux de l’artillerie,
cela se révèle inutile (TIM283-17-39)

Ensuite, en ce qui concerne l’installation établie dans notre domaine de spécialité,


nous employons plus fréquemment des prédicats d’<installation : installer, établir, constituer,
mettre en place :

431
Chapitre 8 Les locatifs

(56) C’est l’entrée du boyau. On laisse tomber le matériel dans une enceinte circulaire
qui est faite pour ça, et, écorchées, on s’installe dans le boyau, on attend (LeFeu-HB-223)

(57) Prendre et sécuriser l’Apod de Caylus pour installer le poste de commandement de


la brigade puis élargir la zone sécurisée (TIM279-16-40)

(58) Une fois sur zone, ils reconnaissent les lieux afin d’y établir une zone vie et leur point
d’observation pour les vingt-quatre prochaines heures (TIM256-14-41)

(59) Ainsi, la banque d’Indochine se transforme en blakhaus, les plans de défense sont
établis, les dépôts de vivres constitués (TIM281-17-51)

(60) Après infiltration, parfois en pirogue, rarement en hélicoptère, le plus souvent à pied,
la patrouille met en place des postes de surveillance, des dispositifs d’interception ou
donne l’assaut sur un site repéré (MagInf28-12-84)

Et, depuis toujours, toutes les enceintes militaires sont surveillées (surveiller,
reconnaissance, visite) :

(61) Dés qu’un élément tactique quitte une base opérationnelle avancée ou un poste
avancé en forêt, il est surveillé et jalonné par un réseau de guetteurs performants
(MagInf28-12-85)

(62) Chaque personne surveille une zone à 5 m ou à 25 m pour établir un espace protégé
autour des véhicules à l’arrêt (TIM220-10/11-42)

(63) Dés 22h30, une patrouille achemine sous blindage l’élément de commandement du
détachement des forces spéciales pour une reconnaissance au plus prés du bâtiment
(TIM230-12-17)

(64) Tandis que le 1ère classe Gaëlle Jourdannaud effectue la reconnaissance de


l’environnement proche, ses deux collègues patientent à distance (TIM231-12-44)

(65) Le maréchal, étant parti visiter les cantonnements de ses troupes avec son chef
d’état-major, j’ai remis le pli au gal Wilson (ArmFrGrGueAnx-606)

432
Chapitre 8 Les locatifs

Pour la protection de certains établissements militaires, il faut assurer une protection


en les camouflant, les dissimulant à l’aide de bâche de camouflage (camoufler, déceler,
dissimuler) :

(66) La tenue de camouflage ghillie permet de mieux se fondre dans l’environnement,


mais nous devons malgré tout changer d’emplacement après chaque tir pour ne pas être
décelé (TIM232-12-43)

(67) Les hommes se camouflent dans les hautes herbes lorsque l’hélicoptère rase le sol à
leur recherche (TIM249-13-28)

(68) Le poste de combat est aménagé pour permettre le repos simultané de deux
combattants dans la zone vie, pendant que le troisième veille à son poste de combat. Ces
emplacements pourront être protégés des coups fusants et soigneusement camouflés
(rondins de bois, terre) (TTA150-14-4-52)

(69) Sous l’œil expert de l’adjudant Jean-Michel du 1er régiment étranger de génie, les
sapeurs légionnaires découvrent un obus de 155 mm dissimulé dans un talus (TIM279-16-
45)

(70) Il s’agit ici d’accroître la résilience par le durcissement et la dissimulation de ses


infrastructures, mais aussi par la dispersion des forces (RèfTact-NS-13-33)

(71) Un épais brouillard recouvre la parcelle de sapins dissimulant l’objectif : une


maison abandonnée représentant le plot logistique terroriste (TIM270-15/16-39)

Cependant, malgré ces comportements identiques au niveau syntaxique, nous


observons que les établissements militaires ont différentes compatibilités distributionnelles, à
partir de leurs fonctions principales (à ce propos, D. LE PESANT : 2000 – 174, affirme que
« les classes de noms d’établissement sont évidemment corrélés à des classes de prédicats
d’activités professionnelles et de noms de métiers »).

Par exemple :

Des fantassins (attaquent + occupent + enlèvent) des positions ennemies

433
Chapitre 8 Les locatifs

Un soldat (est en sentinelle + placé + posté) au/dans un poste de garde

Une équipe magasin (conserve + gère + range + stocke) des munitions dans le dépôt

Il nous a semblé important de sous-catégoriser plus précisément ces noms locatifs en


classes sémantiques. Donc nous avons deux classes : <lieu de défense> (lié au combat et à la
sécurité dans la garnison) et <lieu de stockage> (lié à l’approvisionnement en logistique) et
nous mettrons en évidence leurs propriétés syntactico-sémantiques.

2.1. <Lieu de défense>

Cette classe regroupe des noms comme abris, fossé, guérite, position, poste de
contrôle…construits pour la défense et la sécurité des militaires.

Ces lieux sensibles sont surveillés en temps de paix et de guerre par des cadres armés.

Nous distinguerons bien les noms de <lieu de défense> et <lieu de stockage> car les
premiers sont construits pour la protection des effectifs dans les activités militaires et la
défense des installations qui doivent être gardés, tandis que les autres sont remplis plutôt par
des stockages de produits militaires :

(72) Le poste de contrôle est couvert par une patrouille permanente, idéalement située sur
un point haut voisin, pour observer d’éventuelles activités hostiles (TTA150-14-4-179)

De plus, les noms de <lieu de défense> peuvent être renforcés par les effectifs
(soldats) et des moyens de défense (armements, munitions, dispositifs d’alerte) :

(73) Une section de patrouille effectue des rondes à pied dans le camp et remplit
également la mission d’escorte (TIM240-12/13-44)

(74) La section de surveillance est déployée groupe par groupe dans les miradors
entourant le camp, elle constitue le premier acteur dans l’appréciation de la situation
extérieure (TIM240-12/13-44)

434
Chapitre 8 Les locatifs

De plus, nous distinguons bien les deux classes de <lieu de défense> et de <lieu de
stockage> qui peuvent à leur tour être encore sous-catégorisés en deux sous-classes :
<fortification : abri, antiaérien, bunker, fortification, position> et <poste de garde : guérite,
gué, poste de garde, poste de surveillance>.

Les noms de première classe fonctionnent comme lieux d’engagement direct avec
l’ennemi, à savoir combat offensif/défensif alors que ceux de deuxième classe sont des lieux
de surveillance ou de sécurité dans le quartier :

Le trinôme creuse un trou (un trou individuel + *poste de sécurité)

Les troupes alliées enlèvent des (positions ennemies + *observatoires) à la frontière

Le gradé relève une sentinelle dans une (guérite + *position de tir)

Cet homme du rang est planton dans UN (poste de surveillance + *bunker) est
planton dans

C’est la raison pour laquelle nous avons distingué deux classes distinctes <enceinte
militaire> et <poste de garde>

2.1.1. <Fortification>

Nous désignons par <fortification> selon la définition du dictionnaire Robert :


« ouvrage défensif, ou ensemble des ouvrages fortifiés destinés à la défense d’une position,
d’une place (blockhauss, bastion, casemate, enceinte, fort…) ».

Tout d’abord, en ce qui concerne la réalisation de ces bâtiments, les noms de cette
classe sont caractérisés par la combinaison avec les verbes comme choisir, changer, modifier,
occuper, regagner, rejoindre, reprendre, situer, toucher :

(75) Les mesures les plus efficaces consistent, quand la situation le permet, à alléger la
troupe, à diminuer la vitesse, à choisir pour les haltes des emplacements aérés pourvus
d’eau potable (TTA150-14-5-16)

435
Chapitre 8 Les locatifs

(76) A l’intérieur d’un bâtiment, les combattants masquent rapidement les ouvertures
(rideaux, volets…) occupent des postes de tirs et d’observation face à toutes les directions
et changent de position fréquemment (DOCT-NS04-35)

(77) Des tirs échangés entre les membres de Daech et des combattants des forces locales
ont touché une position de militaires français (TIM288-17-6)

(78) La tenue de camouflage ghillie permet de mieux se fondre dans leur environnement,
mais nous devons malgré tout changer d’emplacement après chaque tir pour ne pas être
décelé (TIM232-12-43)

(79) A l’intérieur, nous avons modifié l’emplacement des brouilleurs et installé un déport
pour un système d’information terminal élémentaire à l’arrière, pour que le chef de
groupe voit la situation (TIM227-11-37)

(80) Les chars de l’artillerie occupaient des positions à flanc de collines dominant et
entourant Grozny et tiraient sur la ville (DOCT03-04-50)

(81) Le bloc de fantassin regagne son emplacement (TIM259-14-26)

(82) Il doit rejoindre l’emplacement de son bivouac situé à prés de trois heures de
marche. Dans son sillage, ses camarades du 27ème BCA atteignent à leur tour le sommet
(TIM270-15/16-38)

(83) Les deux véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI) du 35ème régiment
d’infanterie (35ème RI) font demi-tour et reprennent leur emplacement de départ (TIM232-
12-20)

(84) Ces raids, combinés au travail des sections de repérage au son, permettent de situer
rapidement et précisément les emplacements de ces pièces exceptionnelles (TIM292-18-50)

Ensuite, pour leur travail au sol ou en sous-sol, ils s’emploient avec des verbes propre
au terrassement : approfondir, creuser, combler, remblayer :

436
Chapitre 8 Les locatifs

(85) Dans le cadre de la réalisation d’une tranchée de tir pour les emplacements d’armes
les fantassins creusent d’abord sur 0.60 m de profondeur et approfondissent des trous
pour permettre le tir à genou (TTA150-14-11-31)

(86) Car même si l’expédition Uppick n’est en aucun cas un stage de survie, si ce soir-là
une tente supplémentaire venait à céder sous la tempête, le binôme touché creuserait un
abri dans la neige, une situation qui lui ferait réaliser l’importance de la gestion de
l’effort (TIM294-18-38)

(87) Afin d’ouvrir un itinéraire, les sapeurs du 19ème régiment du génie comblent un
entonnoir afin de passer dans les zones minées (Inf223-01-123)

(88) Pour couper dans toute sa largeur par une obstruction, ou par une destruction, les
sapeurs remblaient l’obstacle (TTA150-14-5-32)

(89) Le Centre d’entraînement aux actions en zone urbaine a réalisé un merlonnage, où


les sapeurs ont décaissé pour former un fossé, afin de doubler sa hauteur et remblayaient
avec un apport de terre ce qui rentre en parfaite cohérence avec la finalité opérationnelle
du camp (TIM233-12-67)

Puis pour des raisons de protection contre les armes ennemies, ils font l’objet de
renforcements à l’aide d’armement et de matériaux de construction : consolider, fortifier,
renforcer, tenir :

(90) L’attentat du Drakkar résonne comme un coup de tonnerre. Sous l’impulsion de


notre chef de corps, nous dépiégeons, nous sécurisons, nous surveillons tous les points
hauts, nous combattons les positions à partir desquelles ils nous harcellent (CESAT28-12-3)

(91) Le terrain commande la manœuvre. Par quelles positions les belligérants y


parviennent-ils ? Ils fortifient leurs positions où ils se sentent à l’abri, et par des voies
permettant l’acheminement des forces de sûreté, voies de communication habituelles,
routes, fleuves ou rails (CESAT27-12-44)

437
Chapitre 8 Les locatifs

(92) Des sous-groupes tactiques interarmes en raid ou en patrouille renforcent des


groupes de pièces qui se positionnent en avance car les aéronefs alertent l’ennemi alors
que l’artillerie possède un effet de surprise (ArtMag8-41)

(93) Le caporal-chef a neutralisé 4 tireurs embusqués, permettant ainsi le désengagement


sous le feu de ses camarades. Son action a permis à son groupe puis à sa section de tenir
sa position d’appui à la Minusca et d’enrayer une tentative d’embuscade (TIM282-17-7)

Et, ces noms font l’objet d’attaque : aborder, attaquer, détruire, écraser, pilonner, et
ratissser :

(94) Les véhicules de l’avant blindé de la section de combat du 152ème régiment


d’infanterie ont abordé une position aux abords du village de combat de Jeoffrecourt.
L’assaut sur le centre-ville n’est plus qu’une question de secondes (TIM292-18-36)

(95) Le Fatah al-islam , qui a pris le contrôle de la zone, a attaqué à plusieurs reprises
l’armée libanaise où vingt-cinq soldats ont été tués (MagInf27-12-38)

(96) Deux compagnies du bataillon du 19ème régiment du génie ont détruit des ouvrages
défensifs importants (TIM294-18-52)

(97) La première guerre du Golfe marqua l’éclatante victoire des adeptes américains et
français du « tout technologique ». La supériorité technologique a écrasé l’adversaire
irakien grâce aux capacités d’acquisition du renseignement couplées aux armes modernes
(CESAT28-12-45)

(98) A Karameh, les sapeurs israéliens utilisent des bulldozers blindés, parfois télé-opérés
rasent des maisons de plusieurs étages (CESAT32-13-30)

(99) Les patrouillent continuent de ratisser les environs de la position dans un rayon de
vingt kilomètres (ArtMag12-59)

D’autre part, il y a une défense acharnée ou de persistance, surtout dans le combat de


tranchée ou de position :

438
Chapitre 8 Les locatifs

(100) La batterie sol-air a pour mission première la défense à très courte protée de
l’espace aérien contre toute position d’aéronef hostile (hélicoptère, avion, drone),le
système d’arme MISTRAL constitué d’un missile capable d’abattre un aéronef à 5 km et
une altitude maximale de 3000 m (ArtMag1-10-41)

(101) Le 57ème régiment d’artillerie assure la défense sol-air du quartier général de la


force de réaction rapide avec deux pièces toujours activées (ArtMag1-10-13)

De plus, dans le cas d’une opération offensive, ces lieux peuvent devenir la cible de
conquête ou d’enlèvement : conquérir, emporter, enlever, gagner, occuper, prendre :

(102) A quelques encablures du village de Nianing au Sénégal, les marsouins français,


parachutistes ont conquis la précieuse tête de pont avec à l’intérieur des terres une
section d’assaut du 3ème régiment d’infanterie de marine (MagInf26-11-60)

(103) Les chefs de sections, les chefs de groupes tireur d’élite et mortier ont enlevé la
position ennemie, ce qui a permis de transmettre des secteurs d’observation à l’état-major
de force (MagInf26-11-62)

(104) Le groupe du 1er chasseur a emporté une position sur le point d’observation des
rebelles (MagInf28-12-24)

(105) Sur le compartiment de terrain le village d’Imber où l’ennemi occupe le pont en


contrebas, un point de franchissement. Le sous groupement tactique interarmes français à
dominante infanterie intervient pour s’emparer du village (TIM275-16-25)

(106) Le commando de montagne a pris position en opération en Kapisa, ce qui leur


permet à la fois de voir la manœuvre des forces engagées dans l’opération et la réaction
des insurgés face à celle-ci (MagInf27-12-59)

Enfin, ils ont des adjectifs et des noms appropriés comme antichar, fort, fortifié,
couvert.

439
Chapitre 8 Les locatifs

2.1.2. <Poste de garde>

Cette classe comprend des noms comme guérite, observatoire, poste de sécurité, poste
de contrôle qui assurent la mission de sécurité et la protection des matériels, des personnels et
des installations militaires (casernes, camps…). Selon leur mission de surveillance, ces noms
se distinguent de ceux de la classe précédente (fortification) se caractérisant par leur mission
principale de défense.

Les noms locatifs sont traduits sémantiquement comme « un emplacement affecté à un


usage particulier, la sécurité et la protection dans l’établissement militaire, installé
normalement à l’entrée ou au point important d’une caserne ou d’un camp ». Il est le lieu du
service, de garde ou de surveillance dans le cadre du service de garnison assuré par le corps
de garde. Ce dernier est composé de corps (chef de poste, grade de poste, sentinelle et
planton), de moyens de défense (armement et munitions), et de dispositifs d’alerte (TTA 150,
2014, titre 2 page 28).

En ce qui concerne les propriétés syntaxiques des noms de cette classe, en tenant
compte de leurs missions de sécurité et de la protection, ils se combinent avec des prédicats
de <surveillance : garder, faire le guet, poster (un-des) guetteurs, guetter, observer,
surveiller :

(107) Les « Garimperos », ces chercheurs d’or clandestins venus des pays frontaliers,
s’adaptent en permanence à nos modes d’action. Ils postent des guetteurs de plus en plus
loin dans des lieux d’observation, on doit parfois être déposés à 30 ou 50 km de l’objectif
(TIM279-16-34)

(108) Les marsouins de la section commando de recherche et d’action en jungle du 9ème


régiment d’infanterie de marine observent depuis la soute d’un hélicoptère abandonné
leur servant de poste d’observation, les ‘travailleurs » surpris émergeant un à un des
puits (TIM294-18-24)

(109) Les commandos parachutistes du 8ème RPIMa surveillent de leur point


d’observation la zone de Ger qui est encore sous le contrôle des milices ennemies
(TIM293-18-44)

440
Chapitre 8 Les locatifs

Ensuite, pour le service de garde des soldats (garde, guetteur, planton, sentinelle), dans
la cadre de la mission « surveiller », les noms de cette classe entrent dans la structure « être de
/en <soldat fonction> Prép <poste de garde>, d’un part :

Le canonnier Gaspard est (en sentinelle + de planton) au poste de sécurité

D’autre part, pour désigner l’affectation de ces soldats dans ces lieux, les noms de
cette classe se combinent avec des prédicats d’<affectation : mettre, mettre en place, placer,
poser, poster> :

(110) Le chef de poste à mis en place des sentinelles et des plantons aux abords du camp
pour préparer l’exercice de la semaine prochaine (TTA150-14-02-35)

(111) Le chef de section de la 4ème compagnie du 1er régiment d’infanterie a mis une
sentinelle dans un poste d’observation où il peut scruter l’horizon à travers ses jumelles
de vision nocturne (TIM261-15-29)

(112) Le groupement de commando parachutiste a posté des observateurs afin d’évacuer


les blessés sans ralentir l’opération (TIM261-15-49)

Et ces noms deviennent le lieu de la relève (relever des sentinelles et plantons (cf.
<soldat fonction>) :

(113) Le 126ème régiment d’infanterie a relevé dans le cadre de l’opération SENTINELLE


le 2ème régiment d’infanterie de marine (TIM290-17/18-15)

(114) Les forces spéciales se sont emparées de sites chimiques avant d’être relevées par
des Groupes tactiques interarmes du 152ème régiment d’infanterie et 1er régiment de
chasseurs (TIM250-13/14-11)

Ainsi que celui de la ronde (de contrôle) par le (sous-)officier (effectuer la ronde, un
contrôle, une visite inopinée) :

(115) La section de patrouille effectue des rondes à pied dans le camp et remplit
également la mission d’escorte de détachements isolés dans Kaboul (TIM240-12/13-44)

441
Chapitre 8 Les locatifs

Enfin, ils ont des adjectifs et des noms appropriés sur le lieu d’installation et de
surveillance, par exemple antiaérien, à vue, fixe, isolé.

2.2. <Lieu de stockage>

Cette classe qui regroupe des noms comme dépôt de carburant, dépôt de munitions,
entrepôt logistique, magasin d’armes, magasin de vivres, est caractérisé sémantiquement par
le fait que ces bâtiments sont destinés à recevoir des stockages militaires.

Une certaine spécificité morphologique apparaît puisque comme nous l’avons


mentionné plus haut, il y a dans cette classe un grand nombre de noms composés de forme
« Nloc + de + Narg », représentant une relation contenant/contenu. Il s’agit par conséquent
des noms composés créés dans le moule de la construction <lieu de stockage> de <matériel> :

Nloc Narg <matériel>

Dépôt Approvisionnement, armement, armes,


carburants, équipements de protection, explosifs,
Entrepôt
habillements, hydrocarbures, liquide inflammable,

Magasin matériel commissariat, outils

Ensuite, à partir de ces propriétés morphologiques, nous décrirons les prédicats


appropriés permettant de définir les noms de cette classe. Ils se distinguent des noms de <lieu
de défense> par les prédicats être investi/encerclé par [humain] et être tenu par [humain],
parce que ces établissements ne font pas l’objet d’une présence permanente des militaires
destinés à la défense et à la surveillance dans la cadre de l’opération ou du combat, au niveau
syntaxique :

LE (armurerie + soute à munitions + *dépôt + *entrepôt) est investi(e) par des


ennemis

LE (armurerie + soute à munitions + *dépôt + *entrepôt) est tenu(e) par des soldats

442
Chapitre 8 Les locatifs

Compte tenu de leur fonction principale, stockage de matériaux militaires, il est


évident que les noms de cette classe se combinent adéquatement avec des prédicats de
<stockage>.

Précisons ces points en détail :

A. En position de sujet (N0), les noms accompagnent le verbe accueillir suivi du


<matériel> :

(116) Au 13ème bataillon de chasseurs alpins, les nouvelles infrastructures ont accueilli le
système Félin (Fantassin à équipement léger et liaison intégrée) dans un bâtiment spécial
(TIM201-09-52)

B. En position de complément d’objet direct, ils fonctionnent comme l’établissement à


gérer :

(117) Le bureau Plan de l’état-major de l’armée de Terre gère les équipements de


l’infanterie des régiments opérationnels (MagInf28-12-7)

C. Le verbe gérer est aussi présent avec d’autres verbes comme alimenter, équiper,
fournir :

(118) Le dépôt central de munitions gère les explosifs en provenance des théâtres
extérieurs (TIM203-09-15)

(119) Deux centrales électriques activées par le groupe énergie alimentent le PC


régimentaire et la zone vie, façon bivouac, rations et douches au jet d’eau froide (TIM240-
12/13-40)

(120) Dans le cadre des capacités d’engagement opérationnel, le commissariat de


l’armée de Terre face aux rythmes des projections, équipera, modernisera les stocks de
matériels OPEX (TIM240-12/13-19)

(121) En tant de paix, le responsable des matériels roulants du 4ème régiment du matériel
gère ses véhicules en relation avec le bureau moyen logistique de la brigade (GloTerOpé15-
28)

443
Chapitre 8 Les locatifs

D. Ces noms sont en mesure de se combiner avec des prédicats de <stockage :


conserver, entreposer, stocker>, dans ce cas, nous observons le changement des
positions entre le <lieu de stockage> et le <matériel>, à l’aide de la préposition dans,
en comparaison avec C. :

(122) Les munitions et les explosifs sont conservés dans des caisses aménagées,
numérotées au profit des unités en opération (StocMun15-53)

(123) Tous les aéronefs sont entreposés la nuit dans des endroits clos, sécurisés, ils
peuvent, en fonction des activités opérationnelles, stationner dans des hangars ou des
emplacements extérieurs, appelés « marguerite » (TIM282-17-43)

(124) Le sergent responsable des matériels lourds aux ateliers du 31ème régiment du génie
a stocké des porteurs polyvalents logistiques sur le parking neuf de la zone de stockage
(TIM283-17-42)

E. Ils se caractérisent plus spécifiquement par la combinaison entre les prédicats de


<rangement : aménager, ranger>et le <lieu de stockage> :

(125) Le commandement veille a abaisser le niveau de risque de l’unité, il aménage des


installations spécifiques pour les munitions de théâtre (StocMun15-62)

(126) Les jeunes recrues doivent percevoir leur chargeur à l’armurerie et ne pas oublier
de le ranger dans l’étui porte-chargeurs lèvres vers le haut dans une poche de décharge
(TTA150-14-7-127)

F. Parmi les prédicats de <stockage>, surtout pour l’activité des magasins, les noms de
cette classe apparaissent avec des prédicats comme sortir <matériel> de <lieu de stockage>,
emmagasiner ou mettre <matériel> dans / en <lieu de stockage> :

(127) Les baïonnettes seront perçues à l’armurerie qui en sortira de ses stocks une
quarantaine afin de préparer le défilé du 14 juillet (MCM97-103)

444
Chapitre 8 Les locatifs

(128) Le fourrier a la responsabilité de l’habillement des personnels du régiment, il


emmagasine/met tous les effets dans son magasin d’habillement dirigé par le
commissariat de l’armée de Terre (ArtMag1-10-40)

Enfin, ils ont eux aussi des adjectifs et des noms appropriés pour les noms de <lieu de
stockage> marquant leur fonction, durée et lieu :

Fonction : expéditeur, principal, secondaire

Durée : provisoire, temporaire, permanent

Lieu : avancé, local

Après avoir étudié les noms de la classe <établissement militaire>, nous allons voir les
noms de la classe <zone fonctionnelle>.

3. <Zone fonctionnelle>

Ces noms locatifs se traduisent par la notion de terrain ou champ aménagé sur la zone
étendue, avec une fonction spécifique au sein de l’armée, en temps de paix comme de guerre,
comme le combat, l’entraînement, le tir, le (dé)minage…

Ces derniers peuvent être définis linguistiquement d’abord en tant qu’hyponyme des
noms de <lieux naturels>, héritant des prédicats appropriés :

(129) La zone de responsabilité de la brigade, est d’une superficie d’environ 100 000
Km2, essentiellement désertique, rassemblait une population d’environ deux millions
d’habitants (Doct08/2-06-3)

(130) Il n’est pas possible de conduire une intervention que dans un contexte moins
exigeant que l’Afghanistan : au Kosovo, par exemple, le théâtre occupait une surface très
réduite donc pas d’insurrection organisée (DTNS10-52)

(131) Le terrain sur lequel les combats du 1er REP se sont déroulés est une région
montagneuse qui s’étend de la Seybouse de Duvivier à l’est jusqu’au djebel Taya à
l’ouest, à 400 kilomètres de Constantine (DT19-10-33)

445
Chapitre 8 Les locatifs

Ensuite, en tant que zone occupée par des militaires, ils sont compatibles avec des
prédicats de <surveillance : éclairer, surveiller> et de <patrouille : fouiller, patrouiller,
reconnaître, d’une part :

(132) Le drone de recherche contact permet d’obtenir le renseignement en temps réel de


jour comme de nuit mais il surveille les espaces lacunaires, les axes et sites sensibles ou
de visualiser sont propre dispositif (ArtMag1-09-25)

(133) Nos missions étaient tactiquement simples. Nous devions fouiller des compounds,
des créations de points durs pour attirer les insurgés sur nous de manière à les détourner
de la route (MagInf28-12-44)

(134) Parmi les blindés patrouillent sur la Blue Line avec les Land Rover blanc des
soldats chargés des opérations civilo-militaires sortent quotidiennement sur le terrain à la
rencontre de la population (TIM293-18-25)

D’autre part, avec ceux de <mouvement : déplacement, manœuvre, mouvement> et de


<progression : approche, marche, progression>, par exemple le déplacement de la manœuvre
des forces dans une zone :

(135) A ce stade, la force adverse effectue un mouvement, nous cherchons à définir


l’articulation de leur dispositif pour comprendre leur manœuvre (TIM291-18-49)

(136) Les aérocombattants peuvent, en faisant varier leur vitesse et leurs trajectoires,
analyser une situation, percevoir des mouvements, prendre des postes d’observation,
mener une analyse tactique (RevAlat12-9)

(137) Ainsi, afin d’appuyer la manœuvre interarmes dans les zones étendues et dans les
directions parfois opposées, l’arrière doit-il gérer au mieux les contraintes du terrain
(ArtMag8-10)

(138) S’agissant de la gestion des liaisons, l’officier SIC doit concevoir une vraie
manœuvre des moyens de transmission en assurant des relais sur des points hauts dans
des conditions souvent extrêmes (ArtMag8-10)

446
Chapitre 8 Les locatifs

(139) A l’intérieur des véhicules de l’avant blindé, malgré la route bitumée, les hommes
sont secoués, sous-tension car ils s’approchent d’une zone sensible (TIM241-13-29)

(140) Diabali, au Mali est occupé par des combattants jihadistes, qui en sont partis sous
la pression des bombardements aériens français mais sur l’autre front, une seconde unité
française a atteint Konna, un autre bastion des combattants islamistes (TIM241-13-11)

(141) Des psychiatres se déplacent régulièrement sur les théâtres pour intervenir
directement auprès des militaires, ce qui fut le cas pour les évènements d’Afghanistan en
août 2008 (TIM201-09-38)

Enfin, ils peuvent d’ailleurs se combiner avec des prédicats de <déploiement : se


déployer, se disperser> :

(142) 300 personnels du 1er régiment de tirailleurs ont effectué une séquence de mise en
condition pour préparer l’opération SENTINELLE et seront déployés pour protéger les
Français (TIM271-16-12)

(143) Des escarmouches ont lieu au nord du périmètre et l’artillerie française disperse
des éléments d’infanterie qui cherchent à pénétrer dans les champs de mines (ArtMag12-59)

Cependant, en fonction de leur rôle principal dans l’armée, à savoir le combat,


l’entraînement…, ils peuvent être subdivisés en sous-classes au moyen de combinaison avec
différents prédicats appropriés :

Trois fantassins du 92ème régiment d’infanterie (sont tombés + attaquent l’ennemi)


sur le (champ de bataille+*terrain d’entraînement + *champ de mines)

Trois fantassins (effectuent l’entraînement + désobusent) sur le (*champ de


bataille+terrain d’entraînement + champ de mines)

Les sapeurs du génie du 1er régiment étranger de génie (déminent + activent +


localisent) le (*champ de bataille+*terrain d’entraînement + champ de mines)

447
Chapitre 8 Les locatifs

Les démineurs (définissent + fixent + identifient) le (*champ de bataille+*terrain


d’entraînement + *champ de mines)

En raison de ses propriétés syntactico-sémantiques de la classe <zone fonctionnelle>,


nous l’avons sous-catégorisée en quatre sous-classes : <lieu de conflit>, <terrain
d’entraînement>, <champ de mines> et <point de repère>.

Voyons la première classe, <lieu de conflit>

3.1. <Lieu de conflit>

On entendra par cette classe : le champ de bataille, le théâtre de guerre et d’opération,


les zones d’action, d’engagement…A partir de ce contenu sémantique, nous mettons en
évidence les propriétés syntaxiques de cette classe d’abord, les noms de <lieu de conflit> qui
sont l’espace de bataille. Par exemple <combat : bataille, combat, guerre> et
<prédominance : dominer, régner> :

(144) La batterie des opérations du 402ème régiment d’artillerie a été déployée en Guyane
où ses patrouilles ont mené dans la profondeur une guerre intense contre l’orpaillage
illégal (ArtMag11-5)

(145) Le lieutenant du 7ème bataillon de chasseurs alpins a affirmé qu’en Afghanistan, à


Kapisa exactement, nous a fait prendre la pleine mesure des difficultés à se battre dans un
conflit au sein duquel population et ennemi vivent ensemble (MagInf27-12-59)

(146) Grâce à l’acquisition de nouveaux matériels et préparée depuis quinze ans, nos
hommes domineront l’adversaire par l’information, le feu et la rapidité d’exécution
(TIM294-18-33)

Ensuite, si nous observons en détail la guerre menée dans cette zone, avant l’exécution
du conflit, ce terrain devient le lieu d’acquisition du renseignement sur l’ennemi :
mouvement, disposition des armes, localisation des armureries…etc. (localiser, acquérir) :

(147) Le drone a localisé les forces ennemies ce qui a permis aux alliés de bombarder
leurs objectifs comme des soutes à munitions (DT24-12-40)

448
Chapitre 8 Les locatifs

(148) L’adjudant-chef Antoine identifie les systèmes d’espionnage clandestins grâce à du


matériel spécifique dans les lieux fréquentés par les très hautes autorités civiles et
militaires (TIM297-17/18-49)

Puis, après avoir obtenu ces informations, nous prenons l’offensive avec la
combinaison de prédicats d’<attaque : attaquer, neutraliser>, de <bombardement :
bombarder et de <destruction : détruire :

(149) Lors de l’opération Dinner Out menée par le 27ème bataillon de chasseurs alpins en
2009, une section a été attaquée par les insurgés, seuls les moyens d’appui directs ont pu
renforcer l’unité au contact (ArtMag11-40)

(150) Les combats sont nombreux et le fort italien est bombardé jour et nuit par l’unique
« canon de 75 » français pour entretenir l’insécurité chez l’ennemi (TIM286-17-53)

(151) Avec une précision inexplicable pour ses adversaires, le groupement d’artillerie va
déclencher le feu, détruisant ou neutralisant six batteries, un parc de chars et de deux
colonnes motorisées (ArtMag1-09-59)

Ou nous passons à la défensive, avec des prédicats de <défense : défendre, repousser,


résister à> et d’<interdiction : arrêter, interdire> :

(152) Nous avons assuré la défense de la zone de déploiement puis celle de la brigade
multinationale émirienne, qatarienne et française (Art mag8-39)

(153) Les patrouilles ont pour but de repousser plus loin, voire neutraliser ou détruire,
les groupes armés et les bandes criminelles faisant pression sur les riverains (TIM261-15-
25)

(154) Après quelques tentatives, l’ennemi n’a pu résister, il tombe et perd le contrôle de
la zone. Tous les objectifs sont détruits (TIM262-15-43)

(155) Au cours du deuxième semestre 2014, les soldats de SANGARIS ont connu des
accrochages difficiles mais qui ont permis d’arrêter ou de neutraliser les personnes
récalcitrantes à une conciliation avec les autorités centrafricaines (TIM261-15-25)

449
Chapitre 8 Les locatifs

Et, à la fin ou en cas de fin de conflit, nous nous éloignons de ce terrain engagé, en
combinant avec des prédicats d’<abandon : abandonner, quitter> :

(156) Les soldats sont contraints d’abandonner leur position car les tirailleurs se lancent
à leur poursuite (TIM289-17-53)

(157) La patrouille a quitté le camp d’entraînement mais elle se rend compte d’un
incident au sein d’un autre groupe (TIM292-18-26)

De plus, pendant le conflit armé, il n’y a pas moyen d’empêcher les pertes humaines,
surtout la mort sur le champ de bataille : mourir, coûter la vie, décéder, perdre la vie :

(158) Le 14 janvier 2018, le sergent-chef Lassus-David est mort des suites de ses
blessures en ayant contribué à l’évacuation d’habitants lors d’un incendie sur la
commune de Choisiy-le-Roy (TIM291-18-6)

(159) L’accident qui s’est produit lors d’un vol d’instruction, a coûté la vie à cinq
officiers pilotes (TIM292-18-6)

(160) Le 20 avril 2018, le sergent Valverbe de la 13ème demi-brigade de la Légion


étrangère est décédé accidentellement dans l’accomplissement de sa mission (TIM294-18-6)

(161) « L’adjudant-chef Grenier mort pour avoir participé à son combat contre la
barbarie et le terrorisme. Je veux rendre hommage à tous ceux qui ont perdu la vie ou ont
été blessés dans leur chair ou dans leur esprit » (TIM290-17/18-7)

Récemment, grâce aux nouvelles technologies de l’information, la numérisation de


l’espace de bataille permet d’identifier, quantifier…transmettre numériquement des
paramètres utiles au combat :

(162) Dans sa transformation, l’armée de Terre a numérisé son espace de bataille ce qui
lui apporte une supériorité opérationnelle, un échange d’informations accru et une
réussite dans le commandement et l’action (TIM235-12-78)

450
Chapitre 8 Les locatifs

Enfin, les noms de cette classe ont des adjectifs et des noms appropriés tributaires de
la spécificité de l’espace et du temps de cette zone :

Espace : numérique, réel, spécifique, urbain, virtuel

Temps : conventionnel, futur

3.2. <Terrain d’entraînement>

Cela comprend les noms de : terrain d’entraînement, terrain de manœuvre, zone


d’exercice(s), champ de tir…

Pour définir linguistiquement cette classe, nous allons voir ses prédicats appropriés.
D’abord, pour bien former des soldats, le terrain où les exercices se déroulent doivent être
bien aménagés, entretenus (aménagé, dégagé, entretenir, préparer) avant son utilisation :

(163) Le bureau des moyens logistique du camp a aménagé la zone de manœuvre afin que
les troupes puissent s’installer confortablement (ArtMag11-45)

(164) A l’aide de leurs engins les pionniers du 1er régiment étranger de génie dégagent
des pas de tir en attendant la prochaine manœuvre (MagInf29-12-10)

(165) La section infrastructure du régiment entretient le champ de manœuvre afin que la


séance de tir se déroule de manière optimale avec les unités qui viennent s’entraîner
(ArtMag1-09-15)

(166) Les futurs commandants d’unité conduisent au mieux la préparation


opérationnelle, physique de leur personnel dans un entraînement quotidien (ArtMag1-09-18)

Ensuite, comme l’objectif principal de ces lieux est de servir à l’entraînement, ils se
combinent avec des prédicats nominaux d’<entraînement : entraînement, exercice, formation,
stage> :

(167) Un exercice opposant un bataillon de reconnaissance estonien et un groupement


français interarmes aboutissant à un tir coordonné, s’est déroulé en Lituanie (TIM290-
17/18-16)

451
Chapitre 8 Les locatifs

(168) Organisé sur le champ de tir en Savoie, plus de 600 soldats de la 27ème brigade
d’infanterie de montagne ont effectué un stage d’entraînement en zone montagneuse
enneigée (TIM291-18-12)

(169) Dans les régions de Bagdad et d’Erbil, les militaires français contribuent à
l’instruction des militaires irakiens (TIM272-16-40)

(170) Des militaires sénégalais sont venus en France dans le cadre de coopération pour
effectuer un entraînement au mortier de 81 mm et une formation de niveau état-major
pour commander un bataillon (TIM262-15-16)

Puis, si nous voulons nous pencher sur l’entraînement militaire, nous pouvons
procéder à une énumération plus détaillée comme l’emploi des armes, les tirs réels, le
maniement des armes. Ces actions s’effectuent sur le <terrain d’entrainement> :

(171) Les soldats de la 1ère batterie apprécient d’effectuer des manœuvres à tirs réels
missiles en compagnie de brigades interarmes et interalliés (ArtMag11-62)

(172) Une section de fantassins s’entraîne au tir aérien sur le champ de tir de Naouas
dans les Landes (ArtMag8-23)

(173) Afin d’être performant dans leur entraînement, les futurs tireurs d’élite travaillent
la technique du tir dans le champ de tir (ArtMag8-12)

Et, après l’utilisation du terrain d’entraînement, il faut nettoyer le terrain causé par les
munitions non explosées. Pour cette raison, cette zone devient la cible de <dépollution :
dépolluer> et <désobusage : débarrasser des obus, désobuser> :

(174) Les démineurs du 2ème régiment étranger de génie ont procédé pendant un mois à la
dépollution du terrain de manœuvre du 92ème régiment d’infanterie (MagInf33-15-29)

(175) Les personnels de l’arme du matériel a pour mission de débarrasser les champs de
tir de la région sud-est des obus non explosés par les écoles à feu (ArtMag8-23)

452
Chapitre 8 Les locatifs

(176) Chaque année en été, au camp de Canjuers, des unités sont prévues pour participer
au désobusage des champs de tirs pendant trois semaines (TIM275-16-33)

Enfin, les noms de cette classe ont des adjectifs appropriés concernant l’étendue, par
exemple vaste, immense.

3.3. <Champ de mines>

On peut associer à cette classe : bande minée, champ de mines, zone minée. Leurs
objectifs étant de réduire la liberté d’action de l’adversaire en ralentissant le rythme de sa
manœuvre, en lui causant des pertes.

Concernant les propriétés syntaxiques, en premier lieu, des noms de cette classes sont
réalisés sur le terrain, à l’aide de prédicats de <pose de mines : activer, poser> et en héritant
des prédicats de <réalisation de champs de mines : réaliser> :

(177) L’école du génie a réalisé des champs de mines dans son musée afin de préparer un
exposé pour les élèves d’un collège d’Angers (TIM259-14-28)

(178) Pour entraîner les jeunes sapeurs, les démineurs ont effectué la réalisation d’une
bande minée au bord d’une route (AA395-15-60)

(179) Le groupe NEDEX du 1er Régiment étranger de génie, à l’occasion de la visite du


général commandant la brigade, ont posé des champs de mines factices (TIM260-14/15-29)

Ensuite, ce type d’obstacle étant réalisé, il provoque le ralentissement de la


progression de l’ennemi et se combine avec des prédicats d’<arrêt : arrêter, fixer,
freiner, interdire en position du sujet (N0) :

(180) Au cours de cet exercice avec les forces gabonaises, les sapeurs ont installés de
faux champs de mines de combat pour parfaire la formation des sous-officiers franco-
gabonais avec comme objectif d’arrêter les forces ennemies éventuelles (TIM272-16-26)

(181) Par précaution, les hélicoptères ne peuvent pas se poser sur cette zone car des
champs de mines interdisent l’accès à ce terrain pollué (MagInf28-12-42)

453
Chapitre 8 Les locatifs

(182) Le terrain envahit de champ de mines a freiné l’avancée des forces adverses sur le
territoire (DT27-13-67)

3.4. <Point de repère>

Ces derniers, que G. GROSS appellent « lieux dynamiques », regroupent des noms
comme : point de départ, de contact, de passage, de regroupement…Ils se combinent avec
des prédicats de <désignation : choisir, définir, désigner > :

(183) Les unités aéromobiles ont choisit des objectifs situés à environ 150 km du point de
départ de la zone de pré-déploiement (MagInf29-12-20)

(184) Tous les chefs de groupes doivent être bien au courant de leur point de dislocation
qui est défini à l’avance sur un itinéraire préparés par le chef d’exercice (RefTact29-14-69)

(185) L’instruction théorique en salle est importante pour la formation des capitaines
surtout quand l’instructeur désigne des points de repère d’objectifs à atteindre (DT21-11-
10)

Ensuite, ces lieux sont marqués sur une carte ou dans l’ordre d’opérations sous la
forme de point ou de ligne éventuellement avec plusieurs couleurs (rouge, bleu, noir)
permettant d’être facilement identifiés par les soldats et les chefs (baliser, marquer sur la
carte, préciser) :

(186) Les jeunes réservistes se sont rendu compte que le point de dislocation était balisé
en bleu sur une carcasse de char (MagInf29-12-42)

(187) Le capitaine marque la ligne de recueil sur ses cartes d’état-major afin que ses
lieutenants comprennent bien la manœuvre (ArtMag14-22)

(188) Le chef de corps a précisé le point de dislocation de son unité (TIM248-13-42)

Puis, dans la pratique, les soldats qui ont reçu l’ordre de se déplacer, doivent être
naturellement identifiés sur le terrain réel (apercevoir, identifier, vérifier) :

454
Chapitre 8 Les locatifs

(189) Le sergent en action avec son groupe, aperçoit le point d’arrivée de son objectif
(Doct02-04-30)

(190) Derrière les montagnes les chasseurs alpins aperçoivent un point de passage qui est
identifié sur l’itinéraire menant à la ville la plus proche (CESAT31-13-52)

(191) Le détachement de légionnaires en poste depuis hier soir, vérifie le point de départ
des véhicules en marche vers le nord de Bagdad (CESAT30-12-28)

Et, ces noms se combinent avec des verbes de <mouvement> portant sur le départ
(déplacer, se rendre à), l’arrivée (approcher, regagner, revenir), le passage (se dépasser,
franchir) et l’éloignement (s’éloigner) :

(192) Les unités d’infanterie se déplacent en colonne jusqu’au point stratégique de


regroupement pour faciliter l’arrivée des hélicoptères de combat (MagInf37-16-99)

(193) La 1ère batterie du 1er Rama se rend au point de dislocation afin d’installer leur
matériels (ArtMag13-60)

(194) L’équipe NEDEX projette d’approcher le point de départ du bombardement afin de


découvrir les restes d’obus (AA395-15-32)

(195) Le personnel de l’état major interarmées regagne leur point de départ afin de
clarifier la situation avec le chef tactique (MagInf30-13-7)

(196) Tous les drones en service au 61ème régiment d’artillerie reviennent à leur point de
départ sur leur rampe de lancement (ArtMag15-29)

(197) Aucune équipe tactique n’a le droit de dépasser la ligne de contact sans
l’autorisation du chef de cours (CESAT35-14-22)

(198) Un véhicule de l’ONU a franchi le point de contrôle jusqu’à la frontière syrienne


(CESAT43-16-48)

(199) A force de persuasion, les forces adverses se sont enfin éloignées des lignes de
contact (DT27-13-12)

455
Chapitre 8 Les locatifs

Dans le déplacement, ces noms font l’objet de l’<occupation : occuper, s’emparer,


tenir> de <déploiement : déployer, se disperser> et de <rassemblement : se rassembler> :

(200) Le détachement occupe un point de coordination dans la montagne (DT18-09-10)

(201) La section du 1er RI s’emparent de points de franchissement à l’ouest de la ville


assiégée par les insurgés (DTNS11-22)

(202) La 1ère compagnie du 1er chasseur tient temporairement un point de passage afin de
libérer les otages (DTNS10-33)

(203) Des unités parachutistes sont déployées à un point de passage obligé à travers la
zone occupée par les talibans (DTNS12-10)

(204) Les forces de l’ONU sont dispersées dans le point de ravitaillement pour permettre
de protéger la population (DOCTNS04-28)

(205) Les forces spéciales se sont rassemblées dans un point de ralliement pour
neutraliser le poste ennemi (DOCNS02-06-38)

Enfin, les noms de cette classe ont des adjectifs et des noms appropriés comme initial,
obligé, prédéfini.

4. Conclusion

Dans ce dernier chapitre, nous avons élaboré des locatifs liés aux activités des
militaires au sein de l’armée de Terre en mettant en évidence leurs propriétés syntactico-
sémantiques. A partir de ces observations, nous avons obtenu dix classes d’objets du trait de
type locatif regroupant cinq classes d’<établissement militaire> et cinq classes de <zone
fonctionnelle>.

En tenant compte des propriétés syntactico-sémantiques dans les classes sémantiques


des locatifs, nous avons pu constater leur comportement syntaxique spécifique dans le
contexte militaire.

456
CONCLUSION

1. Remarques sur la thèse

L’objectif de notre travail était de réaliser une étude linguistique des prédicats et des
arguments de la terminologie militaire actuelle de l’armée de Terre en appliquant la théorie
des classes d’objets.

Avant de procéder à l’analyse de cette langue spécialisée, dans la première partie, au


chapitre premier, nous avons fait un rappel historique de la terminologie, puis comparer les
différents types de langues : « naturelle, générale et spécialisée » afin de mieux cerner notre
domaine. Définir la « langue des militaires » en la comparant à la langue quotidienne : point
important pour situer les deux langues dans leur environnement. Décrire les différentes
approches (sociolinguistiques, par exemple) de la langue, du langage des militaires d’une part
traités par M. A. PAVEAU et A. THIEBLEMONT et d’autre part la terminologie tactique,
stratégique avec le colonel R. GARDERES. Nous avons fait aussi une synthèse consacrée aux
dictionnaires de la Défense ; leurs concepteurs, le contenu, leur utilisation.

L’objectif de notre thèse était de traiter des prédicats et des arguments dans le domaine
militaire. C’est donc au deuxième chapitre que nous avons introduit la théorie des classes
d’objets développée par G. GROSS et suivie par bien d’autres professeurs comme M.
Mathieu-Colas et D. Le Pesant permettant une analyse syntactico-sémantique de la langue. En
tenant compte des autres études menées par G. GROSS et F. GUENTHNER sur le
vocabulaire du football, par exemple, cela nous a permis d’avoir un « canevas », une
« méthodologie » pour traiter du vocabulaire militaire. Car face à une terminologie complexe
(même pour un militaire), comment « classer » tous ces verbes, substantifs, adjectifs dans un
ensemble clair et compréhensible par tous ? Nous avons donc groupé par « classes »,
« groupes » et « sous-groupes » nos termes en faisant de la lemmatisation, puis par catégories,
par arguments et prédicats pour enfin arriver au codage des classes d’objets (inanimés
concrets, locatifs…). Ces classements ont été par la suite enrichis par l’apport de nouveaux
termes dans nos listes.

457
Conclusion

Mais pour ce travail, nous avons utilisé -pour ce que nous appellerons « la matière », à
savoir les termes issus de notre corpus comprenant plus de 35 000 pages (constitué de revues
et autres magazines d’écoles d’armes, dossiers, instructions...)- le logiciel « lexico 3 ».
Compte tenu que les 591 articles étaient numérisés, nous avons pu « récupérer » les termes et
les inclure dans notre « listing » des classes d’objets, plus les phrases où ils se trouvaient.
Nous pouvons dire que notre corpus est un moyen sûr et efficace de créer un dictionnaire de
prédicats et d’arguments.

Des remarques s’imposent à propos de notre corpus et du corpus « en général ». Même


si cela peut paraître logique, notre corpus a été bien choisi et ciblé et en plus actualisé chaque
mois (les nouvelles parutions de revues, « Lettres du chef d’état-major de l’armée de Terre »,
nouvelles instructions sur le tir, la gestion des personnels en opération extérieure…etc.) qui
s’est arrêté lors de notre fin de finalisation en août 2018. Ce fut un corpus « vivant » où
d’autres termes sont venus se rajouter aux listes du dictionnaire des prédicats et arguments.
Nous avons peut être innové dans notre étude par rapport à d’autres thèses où le corpus est
défini, exploité avant la rédaction.

Il ne faut pas oublier que nous avons traité la terminologie militaire actuellement
utilisée par tous les personnels de l’armée de Terre. Il faudra donc pour d’autres recherches
continuer à enrichir cette base de données documentaire compte tenu de l’évolution des
termes en tactique, stratégie, action de combat et des matériels.

C’est au cours de la deuxième partie que nous allons définir les prédicats nominaux
d’action et plus particulièrement avec le chapitre (3). Les deux autres (4 et 5) vont « illustrer »
les analyses présentées dans le chapitre 3 en utilisant une « parade » pour justifier les titres
comme : les actions avant une opération extérieure, la projection des forces et la mission
extérieure.

Nous avons développé au chapitre 3, la notion d’action, d’acte, de conduite au sens


général, linguistique et surtout militaire par des exemples phrastiques issus de notre corpus.

458
Conclusion

Ceci pour arriver à traiter de l’actualisation des verbes appropriés, des différents
verbes supports et plus particulièrement de la prédication des prédicats nominaux d’action qui
s’effectue à l’aide des verbes supports généraux, variantes lexicales et aspectuelles et sont la
cible de restructurations (constructions converses, réciproque et évènementielle).

Un exemple donné par G. GROSS est connu :

<combats> : mener (combat, guerre, action manœuvre, opération, interventions,


opérations…où l’on peut ajouter plus d’une trentaine de substantifs et de verbes), livrer
engager, entamer, abandonner, déclencher, interrompre, lancer, rompre, subir, survenir
(bataille, combat) etc. que l’on retrouve en annexes.

Pour cela nous avons établi des listes exhaustives de ces vecteurs appropriés allant
avec différentes classes sémantiques.

Nous aurons appris que la théorie des classes d’objets, avec notamment les verbes
prédicatifs, les verbes supports et appropriés, est une aide précieuse pour la traduction en
prenant les verbes dans leur environnement, comme dit G. GROSS (2012 : 13). Le verbe
mener est aussi utilisé avec différents et nombreux arguments comme nous l’avons vu plus
haut. Mais insistons sur le fait que tous les prédicats nominaux ne prennent pas de manière
régulière les mêmes verbes supports comme :

• Action, manœuvre, opération = lancer, mener

• Approvisionnement = apporter, interrompre

• Bombardement = essuyer, subir

Etc.

Les chapitres suivants (4 et 5) ont été consacrés à la description des propriétés


syntactico-sémantiques des actions menées au cours de la préparation opérationnelle en tant
de paix et certains aspects de la vie quotidienne (4), de la projection sur le théâtre d’opération
et la fin de la mission à l’issue de l’engagement (5).

459
Conclusion

Nous avons pu constater, par exemple pour les propriétés syntaxiques, qu’il y avait la
même actualisation des prédicats nominaux des actions avant ou après l’opération, à l’aide
des verbes supports de base faire et effectuer, tout comme des actions pendant le combat, sauf
la classe <alerte> actualisée par le verbe donner.

Enfin la 3ème partie traitait des classes d’objets d’arguments de type humain, où l’on a
distingué les prédicatifs et argumentaux, puis les inanimés concrets avec une énumération des
matériels militaires et enfin les locatifs qui nous ont permis de distinguer les édifices
militaires et les lieux de conflits.

Grâce à notre riche corpus, nous avons pu établir des dictionnaires des prédicats et
arguments très détaillés permettant d’approfondir pour la première fois des termes comme par
exemple « abri » qui constituent à lui seul 41 différents sens avec les expressions abri béton,
abri, abri camouflé, abri de combat…utilisées actuellement dans la terminologie militaire de
l’armée de Terre. Quand l’on consulte, par exemple, le dictionnaire français-anglais des forces
terrestres de P. ROSTAING, il ne mentionne que 9 types d’abris. Nous constatons que la
constitution de ces classes d’objets nous permettent d’approfondir le sens d’un terme, mais
surtout d’enrichir notre terminologie, se trouvant dans un contexte (et pris dans un texte
officiel).

2. Des points à approfondir

Bien que nous ayons traité les points cruciaux des classes d’objets et particulièrement
des prédicats et arguments, d’autres éléments auraient pu faire l’objet d’analyses.

2.1. La comparaison avec d’autres langues

Dans tous les exemples de démonstration, il aurait été opportun de comparer les
phrases ou exemples avec l’anglais ou d’autres langues afin de mieux cerner les différences
de construction de phrases, de syntaxe et emploi des verbes pour les prédicats. Mais pour les
arguments et particulièrement les noms de matériels, locatifs, cela n’aurait pas été possible
compte tenu que nous nous sommes basés sur un contexte « franco-français ».

460
Conclusion

2.2. Les néologismes

La terminologie militaire évolue considérablement avec le développement des


nouvelles technologies, de l’informatique et des nouvelles techniques de combat. Un chapitre
traitant de ce sujet aurait pu montrer à quel point des termes peuvent facilement disparaître,
d’autres « résistent » encore. Insister sur ce point, car dans dix ans les exemples phrastiques
d’illustrations de prédicats mentionnés dans la thèse ne figureront plus dans les revues.

2.3. Les abréviations

Comme toute administration, l’armée de Terre comporte un nombre assez important


d’abréviations, d’acronymes que les militaires utilisent à l’oral pour désigner un char, un
matériel ou même une action défensive, d’attaque…En 2000 le musée des Troupes de
Marines à Fréjus a édité un lexique d’abréviations de plus de 450 pages. Une étude
particulière aurait été la bienvenue pour en parler et rejoindre la notion d’expressions figées.

2.4. Les expressions figées

Dans le langage militaire au quotidien (temps de paix comme temps de guerre), il


existe de nombreuses expressions figées, qui ont leurs origines, leur histoire. Quelques
paragraphes sur ce point auraient permis – après avoir bien défini le figement – de traiter de
ces phrases, comme : « garde à vous », « pour l’ensemble »…et les classer suivant le
contexte : l’ordre serré, le commandement, vie en opération extérieure etc.

2.5. Omission de certains prédicats

Dans le chapitre 4 consacré à la préparation des opérations extérieures, nous n’avons


pas développé ni approfondi certains termes.

Dans la formation des personnels, nous avons parlé d’entraînement, formation, stage
et instruction. Mais il y a d’autres termes aussi qui auraient pu être abordés avec la formation
et l’instruction. Il y a un autre sous-groupe comme « examen militaire de langue », « niveau
de langue », « concours de l’école de guerre », « concours officier… » et les différents
niveaux que peuvent atteindre une formation commando, parachutiste…etc.

461
Conclusion

A partir de ces cinq remarques, nous pouvons ultérieurement les développer en


apportant tout l’intérêt que cela suppose pour se servir de ces points d’analyse linguistique en
se basant sur la terminologie militaire.

3. Travaux ultérieurs

Compte tenu de notre connaissance de la langue grecque moderne militaire de l’armée


de Terre deux projets sont importants à présenter dans cette conclusion.

3.1. Projet linguistique

Nous avons avec cette thèse analysé la terminologie militaire à l’aide des classes
d’objets dans la langue française. Notre connaissance de la langue militaire grecque nous
permettrait d’effectuer une étude contrastive du français et du grec en développant les points
suivants en comparaison de la langue française militaire :

• la langue militaire grecque, son histoire, son évolution,

• approche de la linguistique grecque

• les propriétés syntactico-sémantiques dans la phrase grecque

• la place de la terminologie (même en général) en Grèce et dans le milieu


militaire par rapport à la France

Nous avons donc ici de manière très synthétique déjà un plan annonçant une prochaine
grande étude qui apporterait au niveau de la linguistique dans une langue spécialisé des
éléments complémentaires.

3.2. Un dictionnaire de termes militaires de l’armée de Terre

Depuis de nombreuses années, nous projetons de créer un dictionnaire des forces


terrestres français-grec moderne. Les dictionnaires des prédicats et des arguments ainsi que
les exemples phrastiques mentionnés dans la thèse nous permettront d’avoir des bases solides
pour la création de ce dictionnaire. Précisons que depuis 1910 aucun dictionnaire de ce type
n’a été édité, à part un lexique trilingue anglais-français-grec publié en 2000 qui est
totalement dépassé.

462
Conclusion

Les traducteurs militaires mais aussi des instances internationales comme les services
de traduction de la Commission européenne, de l’OTAN, de l’ONU, les services de traduction
des ministères de la Défense française, canadienne et grecque, les universités où sont
enseignés le grec moderne…etc. ont été informés de ce projet et attendent impatiemment que
ce projet aboutisse.

Notre connaissance de la traduction militaire alliée à des missions d’interprétariat et


d’accompagnements de délégations militaires depuis plus de 30 ans et notre expérience dans
l’enseignement des langues militaires nous permettront d’effectuer un travail de qualité. Mais
nous serons en étroite collaboration avec les écoles militaires de langues, les spécialistes
(comme le colonel R. GARDERES, auteur de nombreux dictionnaires militaires ainsi que le
lieutenant-colonel J-C. LALOIRE, spécialiste de l’anglais au sein du ministère de la Défense)
qui nous aideront et nous conseilleront.

4. En guise de conclusion

Nous avons beaucoup apprécié de rédiger cette thèse malgré quelques lacunes que
nous corrigerons. Les sciences du langage et la théorie des classes d’objet nous ont beaucoup
apporté dans l’analyse de la langue et particulièrement une langue spécialisée comme la nôtre.

Il reste donc encore des travaux en attente et bien d’autres qui à ce jour n’ont pas été
mentionnés mais méritent d’être approfondis.

463
BIBILIOGRAPHIE

OUVRAGES ET ARTICLES

1) ALONSO RAMOS Margarita, 1998, Étude sémantico-syntaxique des constructions à


verbe support, Thèse de doctorat Université de Montréal.
2) ANSCOMBRE Jean-Claude, 2010, « États et propriétés dans les combinaisons être +
Prép », Le Français Moderne, 78-2, Paris : CILF, pp. 186-205.
3) ASNÈS Maria & KUPFERMAN Lucien, 2008, « Évènements, prédicats, arguments :
quelques points de repères », Langages, 169, Paris : Larousse, pp. 7-33.
4) BACHELET Jean-René, 2008, « Une éthique militaire pour un monde meilleur »,
séminaire de Kyrgyzstan, Esquisse du cahier des propositions pour le Forum pour une
nouvelle gouvernance mondiale, pp. 1-8.
5) BALLARD Michel & PINEIRA-TRESMONTANT Carmen, 2007, Les corpus en
linguistique et en traductologie, Artois Presses Université : Arras
6) BALLY Charles, 1951, « Traité de stylistique française », Kliecksieck, Paris.
7) BALOGH Katalin, 2001, « Vers l’analyse des appellatifs en français », Revue d’études
françaises, 6, Budapest : Université Eötvös Lorànd, pp. 21-27.
8) BARBUSSE Henri, 1965, Le feu, Livre de poche n°6524.
9) BARRIER Sébastien & BARRIER Nicolas, 2003, « Une métagrammaire pour les noms
prédicatifs du français », in VINOT Romain, GRABAR Natalia, VALETTE Mathieu (éds.),
Actes du colloque TALN 2003 (11-14 juin 2003), Batz-sur-Mer), Batz-sur-Mer : ATALA, pp.
303-308.
10) BATOUX Dominique, 2003, « Les verbes supports : la grammaticalisation », Travaux du
Centre linguistique d’Aix-en-Provence, 18 Aix-en-Provence : Service des publications de
l’Université de Provence, pp. 83-98.
11) BAYLON Christian & FABRE Paul, 1975, Initiation à la linguistique, Éditions Fernand
Nathan : Paris.
12) BÉJOINT Henri & THOIRON Philippe, 2000, Le sens en terminologie, Lyon : Presses
universitaires de Lyon.
13) BODIN Jérôme, 1992, Les officiers français, grandeur et misères 1936-1991, Editions
Perrin : Paris.
14) BOONS Jean-Paul, GUILLET Alain, LECLÈRE Christian, 1976, La structure des
phrases simples en français. Constructions intransitives, Genève : Droz.

464
Bibliographie

15) BORILLO Andrée, 1971, « Remarques sur les verbes symétriques français », Langue
française, 11, Paris : Larousse, pp. 17-31.
16) BORILLO Andrée, 1997, « Statut et mode d’interprétation des noms collectifs », in
GUIMIER Claude (éd.), Co-texte et calcul du sens, Caen : Presses Universitaires de Caen, pp.
105-121.
17) BOUCHER Arthur, 1930, L’infanterie sacrifiée, Editions Berger-Levrault : Paris.
18) BRISARD Robert, 2014, « résumé du cours sur l’intentionnalité », philosophie
contemporaine, Université de Bruxelles.
19) BUVET Pierre-André & GROSS Gaston, 1995, « Comparaison et expression du haut
degré dans le groupe nominal », Faits de langues, 5, Paris/Gap : Ophrys, pp. 83-88.
20) BUVET Pierre-André, 2009, « Détermination prédicative et article zéro », Synergies
Tunisie, 1, Paris : GERFLINT, pp. 145-158.
21) CART Adrien, GRIMAL Pierre, NOIVILLE Roger, LAMAISON Jacques, 1963, Paris
Nathan.
23) BUVET Pierre-André, 2009a, Remarques sur la détermination du français, Thèse
d’habilitation à diriger des recherches en sciences du langage (Document de synthèse),
Université Paris 13.
24) CABRÉ Maria Teresa, 1998, La Terminologie, Théorie, méthode et applications, Ottawa :
Presses universitaires de l’Université d’Ottawa.
25) CHADELAT Jean-Marc, 2003, « Le vocabulaire militaire français en anglais : étude de la
fonction expressive des emprunts français en langue anglaise », Cahier de l’APLIUT,Vol
XXII N°3 Varia, pp. 27-39.
26) CHEBOUTI Karim, 2014, Le vocabulaire médical du point de vue des trois fonctions
primaires, Thèse de doctorat, Université Paris 13.
27) CHERUBIN Kassandra, 2014, « Des mots pour le dire », in revue Armées d’aujourd’hui,
n°388, pp. 30-31.
28) CLAS André & GROSS Gaston, 1997, « Les classes d’objets et la désambiguïsation des
synonymes », Cahiers de lexicologie, 70-1, Paris : Didier Érudition, pp. 27-40.
29) COLLET André, 1986, Les armes, Que sais-je ?, n°2290, Paris : PUF.
30) DANLOS Laurence, 1980, Représentation d’information linguistique : les constructions
N être Prép X, Thèse de 3ème cycle, Université Paris 7.
31) DANLOS Laurence, 1988, « Les phrases à verbes support être Prép. In : Langages, n°90,
les expressions figées, pp. 23-37.
32) DE BESSÉ Bruno, 2000, « Le domaine », in BÉJOINT Henri & THOIRON Philippe
(éds.), Le sens en terminologie, Lyon : Presses Universitaires de Lyon, pp. 182-197.
33) DE FLERS Robert, 1921, « La langue française et la guerre » discours prononcé le 25
octobre 1921 à la séance publique annuelle des Cinq Académies.
34) DUBOIS Jean & DUBOIS-CHARLEIR Françoise, 1996, « Collectifs d’être vivants »,
Lynx, 34/35, Nanterre : Centre de recherches linguistiques de l’Université Paris 10, pp. 125-
132.
35) DUBOIS Jean & LAGANE René, 1973, La nouvelle grammaire du français, Paris :
Larousse.

465
Bibliographie

36) DUNETON Claude, 1990, La puce à l’oreille. Anthologie des expressions populaires
avec leur origine, Le livre de poche, Paris.
37) FELBER Helmut, 1987, Manuel de terminologie, Paris : Unesco et Inforterm.
38) FLAUX Nelly, 1999, « A propos des noms collectifs », Revue de linguistique romane, 63-
251/252, pp. 471-502.
39) FUENTES CRESPO Sandrine, 2008, Dictionnaire électronique des noms de professions
(espagnol-français). Contribution à l’étude du trait syntactico-sémantique humain, Thèse de
doctorat, Université Autonome de Barcelone.
40) GALISSON Robert & COSTE Daniel, 1976, « Dictionnaire de didactique des langues »,
Paris, Hachette.
41) GARDERES Ramuntcho (Colonel), 2004, « Le comité de terminologie et de symbologie
militaire de l’armée de Terre : un vecteur d’influence de la pensée militaire française »,
Héraclès, 6, Paris : CDEF, pp. 4-6.
42) GARDERES Ramuntcho (Colonel), 2005, « La terminologie, un atout majeur pour la
pensée militaire française », Doctrine, 11, Paris : CDES, pp. 92-95.
43) GARDERES Ramuntcho (Colonel), 2007, « La terminologie, comme outil de
l’intéropérabilité », Objectif Doctrine, 39, Paris : CDES, pp. 42-47.
44) GERALD Antoine, 1999, « Histoire de la langue française 1888-1918, CNRS Paris.
45) GIRY-SCHNEIDER Jacqueline, 1978, Les nominalisations en français : l’opérateur
« faire » dans le lexique, Genève : Droz.
46) GIRY-SCHNEIDER Jacqueline, 1986, « Les noms construits avec faire : compléments ou
prédicats ? In : Langue française, n°69, Syntaxe des noms, pp. 49-63.
47) GIRY-SCHNEIDER Jacqueline, 1987, Les prédicats nominaux en français : Les phrases
simples à verbes support, Genève : Droz.
48) GIRY-SCHNEIDER Jacqueline, 1988, « L’interprétation évènementielle des phrases en il
y a », Lingvisticae Investigationes, 12-1, Amsterdam/Philadelphia : John Benjamins, pp. 85-
100.
49) GREZKA Aude & BUVET André, 2007, « Elaboration d’outils méthodologiques pour
décrire les prédicats du français », Lingvisticae Investigationes, 30-2,
Amsterdam/Philadelphia : John Benjamins, pp. 217-245.
50) GREZKA Aude, 2011, « Des domaines aux classes sémantiques : l’exemple des verbes de
<coiffure> » in BACHA Jacqueline & MEJRI Salah (éds), Le traitement du lexique.
Catégorisation et actualisation, Actes du 1er Colloques des doctorants et jeunes chercheurs en
linguistique (les 17-18 novembre 2006, Sousse), Sousse : Université de Sousse, pp. 153-170.
51) GROSS Gaston & CLAS André, 1997, « Synonymie, polysémie et classes d’objets »,
Meta, 42-1, Montréal : Presses de l’Université de Montréal, pp. 147-154.
52) Gaston Gross ; Sophie de Pontonx. Les verbes supports : nouvel état des lieux, Benjamins
Publishing Co., pp.265-282, 2004, Lingvisticae Investigationes, 27(2)
53) GROSS Gaston & GUENTHNER Franz, 2002, « Comment décrire une langue de
spécialité ? », Cahiers de lexicologie, 80-1, Paris : Didier Érudition, pp. 179-199.
54) GROSS Gaston & KIEFER Ferenc, 1995, « La structure évènementielle des substantifs »,
Folia linguistica, 29-1/2, Berlin : de Gruyter, pp. 43-65.

466
Bibliographie

55) GROSS Gaston & VIVÈS Robert, 2001, « La description en termes de classes d’objets et
l’enseignement des langues. In : Langue française, n° 131, Grammaire d’enseignants et
grammaires d’apprenants de langue étrangère, pp. 38-51.
56) GROSS Gaston & MATHIEU-COLAS Michel, 2001, « Description de la langue de la
médecine », Meta, Montréal, 46-1, Presses de l’Université de Montréal, pp. 68-81.
57) GROSS Gaston, 1989, Les constructions converses du français, Genève : Droz.
58) GROSS Gaston, 1993, « Trois applications de la notion de verbe support », L’information
grammaticale, 59, Paris : Peeters, pp. 16-22.
59) GROSS Gaston, 1993a, « Les passifs nominaux », Langages 109, Paris : Larousse, pp.
103-125.
60) GROSS Gaston, 1994a, « Classes d’objets et description des verbes », Langages, 115,
Paris : Larousse, pp. 15-30.
61) GROSS Gaston, 1995a, « Pour une typologie de la détermination nominale », Lingvisticae
Investigationes Supplementa, 20, Amsterdam/Philadelphia : John Benjamins, pp. 161-171.
62) GROSS Gaston, 1995c, « A propos de la notion d’humain », Lingvisticae Investigationes
Supplementa, 17, Amsterdam/Philadelphia : John Benjamins, pp. 71-80.
63) GROSS Gaston, 1996, « Prédicats nominaux et compatibilité aspectuelle », Langages,
121, Paris : Larousse, pp. 54-72.
64) GROSS Gaston, 1998, « Pour une typologie des prédicats nominaux », Studia Romanica
Upsaliensis, 56, Uppsala : Uppsala University Library, pp. 221-230.
65) GROSS Gaston, 1998a, « La fonction sémantique des verbes supports », Travaux de
linguistique : Revue Internationale de Linguistique Française, De Boeck Université, pp. 25-
46.
66) GROSS Gaston, 2000, « Passifs nominaux et verbes intransitifs », Études romanes, 45,
Copenhagen : Museum Tusculanum Press, pp. 227-236.
67) GROSS Gaston, 2007, « Actions, états, évènements constituent-ils des ensembles
disjoints ? », in LARRIVÉE Pierre (éd.), Variation et stabilité du français. Des notions aux
opérations, Mélanges de linguistiques français offerts au professeur Jean-Marcel LÉARD par
ses collègues et amis, Louvain : Peeters, pp. 107-114.
68) GROSS Gaston, 2008a, « Les classes d’objets », Lalies, 28, Paris : Presses de l’ENS, pp.
111-165.
69) GROSS Gaston, 2008b, « Sur le statut syntaxique des substantifs humains », in LEEMAN
Danielle (éd.), Des topoï à la théorie des stéréotypes en passant par la polyphonie et
l’argumentation dans la langue : Hommages à Jean-Claude Anscombre, Chambéry :
Université de Savoie, pp. 27-41.
70) GROSS Gaston, 2010, « Les verbes supports et l’actualisation des prédicats nominaux »,
in IBRAHIM Amr Helmy (éd.), Supports et prédicats non verbaux dans les langues du
monde, Paris : Cellule de recherche en linguistique, pp. 16-35.
71) GROSS Gaston, 2010a, « La notion d’emploi dans une grammaire de prédicat », Cahiers
de Lexicologie, 96-1, Paris : Didier Érudition, pp. 97-115.

467
Bibliographie

72) GROSS Gaston, 2010b, « Sur la notion de contexte », Meta, 55-1, Montréal : Presses de
l’Université de Montréal, pp. 187-197.
73) GROSS Gaston, 2011, « Classification sémantique des collectifs humains », Cahiers de
lexicologie, 98, Paris : Didier Érudition, pp. 65-81.
74) GROSS Gaston, 2012 : Manuel d’analyse linguistique, Presses Universitaires du
Septentrion, Villeneuve d’Ascq.
75) GROSS Maurice, 1998, « La fonction sémantique des verbes supports », Travaux de
linguistique, 37, Bruxelles : De Boeck-Duculot, pp. 25-46.
76) GUIDÈRE Mathieu, 2015, Traductologie et géopolitique, Èditions L’Harmattan : Paris
77) GUILBERT Louis, 1965, La formation du vocabulaire de l’aviation, Thèse de doctorat,
Université de Paris.
78) GUILLAUME Astrid, 2016, Idéologie et traductologie, Librairie L’Harmattan : Paris
79) GUILLAUME Astrid, 2016, Traduction et implicites idéologiques, Èditions La
Völva :Besançon.
80) GUIRAUD Pierre, 1983, La grammaire, Que sais-je, n° 788, Paris : PUF.
81) HABERT Benoît, 2005, Instrument et ressources électroniques pour le français,
Paris/Gap : Ophrys.
82) HAENEL Hubert, 1982, La Défense nationale, Presses Universitaires de France,
Collections Que sais-je.
83) HAJOK Alicja, 2010, Etudes sémantico-syntaxique de la détermination simple et
complexe en français et en polonais : approche contrastive, Thèse de doctorat, Université
Paris 13.
84) HARRIS Zellig Sabbetai, 1964, The Elementary Transformations, Philadelphia :
University of Pennsylvania.
85) HARRIS Zellig Sabbetai, 1976, Notes du cours de syntaxe, Paris : Le Seuil.
86) HAUDRY Jean, 1984, L’indo-européen, Que sais-je, n°1798, Paris : PUF.
87) HUMBLEY John, 1997, « Is terminology specialized lexicography ? The experience of
French-speaking countries”, Hermes, 18, Aarhus : Aarhus University, pp. 13-31.
88) IBRAHIM Amr Helmy (éd), 2010, Supports et prédicats non verbaux dans les langues du
monde, Paris : Cellule de recherche en linguistique.
89) JESEK Elisabetta, 2011, « Verbes supports et compositions sémantiques », Cahiers de
lexiologie, 98, Paris : Didier Érudition, pp. 29-43.
90) KLEIBER Georges, 1981, Problèmes de référence : descriptions définies et noms
propres, Metz : Centre d’Analyse Syntaxique de l’Université de Metz.
91) JOFFRE (Maréchal), 1920, La préparation de la guerre et la conduite des opérations,
Editions et librairie Chiron : Paris.

468
Bibliographie

92) LABELLE Jacques, 1974, Etudes de constructions avec l’opérateur AVOIR


(nominalisations et extensions), Thèse de 3ème cycle, Université Paris 7.
93) LABELLE Jacques, 1975, « Le substantif symétrique », Cahiers de linguistique, 5,
Montréal : Presses de l’Université du Québec, pp. 17-47.
94) LABELLE Jacques, 1983, « Verbes supports et opérateurs dans les constructions en avoir
à un ou deux compléments », Lingvisticae Investigationes, 7-2, Amsterdam/Philadelphia :
John Benjamins, pp. 237-260.
95) LA VALLEE Jean-Marc, 2014, “ L’enseignement des langues étrangères dans le cursus
de formation des officiers de l’armée de Terre française », Ministère de la Défense, Paris, pp.
1-5.
96) LEDERER Marianne, 2015, « La traduction aujourd’hui, le modèle interprétatif », La
revue des lettres modernes, Cahiers Champollion, n°9, Paris.
97) LEE Seong-Heon, 2001, Les classes d’objets d’évènements. Pour une typologie
sémantique des noms prédicatifs d’évènements en français, Thèse de doctorat, Université
Paris 13.
98) Le PESANT Denis & MATHIEU-COLAS Michel, 1998, « Introduction aux classes
d’objets », Langages, 131, Paris : Larousse, pp. 6-33.
99) Le PESANT Denis, 2000, Six études de sémantique lexicale sur les noms communs de
lieux, Thèse d’habilitation à diriger des recherches en sciences du langage, Université Paris
13.
100) Le PESANT Denis, 2001, « La représentation des relations lexicales dans le vocabulaire
des noms locatifs », CLAS André, AWAIS Henri, HARDANE Jarjoura, L’éloge de la
différence : la voix de l’autre. Actes des 6ème journées scientifiques du réseau LTT (les 11-13
novembre 1999, Beyrouth), Paris : AUPELF-UREF, pp. 355-361.
101) Le PESANT Denis, 2009, « Modes d’action, diathèses et portées des ajouts temporels
dans le vocabulaire des verbes dits de déplacement », Revue de sémantique et de
pragmatique, 25/26, Orléans : Université d’Orléans, pp. 31-43.
102) LERAT Pierre, 1984, « Grammaire des noms d’agents en –ant en français
contemporain », Cahiers de lexicologie, 44-1, Paris : Didier Èrudition, pp. 23-39.
103) LERAT Pierre, 1995, Les Langues spécialisées, Paris : PUF.
104) LERAT Pierre, 1997, « Approches linguistiques des langues spécialisées », ASp, 15/18,
Bordeaux : GERAS, pp. 1-10.
105) LERAT Pierre, 2002, « Vocabulaire juridique et schémas d’arguments juridiques »,
Meta, 47-2, Montréal : Presses de l’Université de Montréal, pp. 155-162.
106) LEVI-STRAUSS Claude, 1962, La Pensée sauvage, Pion, p. 100.
107) L’HOMME Marie-Claude, 2004, La terminologie : principes et techniques, Montréal,
Les presses de l’Université de Montréal.
108) LO NOSTRO Mariadomenica, 2008, « La macrostructure des dictionnaires de
spécialité » in Dotoli G. et Chessa F., Les dictionnaires de spécialité une ouverture sur les
mondes, Fasano, Schena, Editore, Vol. 39, 2008, pp. 187-197.
109) LO NOSTRO Mariadomenica, 2013, « La dictionnairique bilingue », Hermans, Paris

469
Bibliographie

110) MALMBERG Bertil, 1984, La phonétique, Que sais-je ? n° 637, Paris : PUF.
111) MARCOLONGO Andréa, 2018, La langue géniale, 9 bonnes raisons d’aimer le grec,
Les Belles Lettres, Paris.
112) MARTINOT Claire, 1998, « Développement de la construction argumentale de trois
verbes essentiels : mettre, prendre, donner », Langue française, 108, Paris : Larousse, pp. 61-
83.
113) MASSOUSSI Taoufik & MEJRI Salah, 2009, « Traitement automatique des
métonymies », Revue française de linguistique appliquée, 14-2, Amsterdam : De Werelt, pp.
43-56.
114) MATHIEU-COLAS Michel, 1998, « Illustration d’une classe d’objet : les voies de
communication » Langages, 131, Paris : Larousse, pp. 77-90.
115) MATHIEU-COLAS Michel, 2007, « Domaines et classes sémantiques », Verbum, 29-
1/2, Nancy : Presses universitaires de Nancy, pp. 11-24.
116) MEJRI Salah, 1997, Le figement lexical. Descriptions linguistiques et structuration
sémantiques, Tunis : Publications de la Faculté des Lettres de la Manouba.
117) MEJRI Salah, 2010, « Structuration sémantique des séquences figées », in
BLUMENTHAL Peter & MEJRI Salah, (éds.), Les configurations du sens, Stuttgart : Frantz
Steiner Verlag, pp. 59-71.
118) MÉKACHÉRA Hamel-Francis, 2001, « L’interopérabilité dans le domaine du
commandement : des avancées significatives », Objectif Doctrine, 24-2, Paris : CDES, pp. 22-
25.
119) MEL’CUK, Igor, 2011, « Phrasèmes dans le dictionnaire », in ANSCOMBRE Jean-
Claude & MEJRI Salah (éds.), Le figement linguistique : la parole entravée, Paris : Honoré
Champion, pp. 41-61.
120) MÉMET Monique, 2005, « Journées d’études sur les langues de spécialité », Ecole
normale supérieure, Cachan.
121) MEUNIER Annie, 1981, Nominalisation d’adjectifs par verbes supports, Thèse de 3ème
cycle, Université Paris 7.
122) MONJEAN-DECAUDIN Sylvie, 2016, La traductologie et bien au-delà, Artois Presses
Université : Arras.
123) MOUSTAKI Argyro & DIMITRIADIS, 2006, « Un lexique grammaire du football.
Etude contrastive du grec moderne et du français », Lingvisticae Investigationes, 29-2,
Amsterdam/Philadelphia : John Benjamins, pp. 275-311.
124) NOAILLY Michèle, 1990, Le substantif épithète, Paris : PUF.
125) PAVEAU Marie-Anne, 1994, Le langage des militaires. Éléments pour une
ethnolinguistique de l’armée de Terre française, Thèse de doctorat, Université Paris 4.
126) PAVEAU Marie-Anne, 1996, Le langage des militaires. Éléments pour une
ethnolinguistique de l’armée de Terre française, in « L’Information grammaticale » n°69, pp.
53-55.
127) PAVEAU Marie-Anne, 1997, « Paroles de militaires : les « Libres réflexions sur la
défense » dans la revue Armées d’aujourd’hui, 1986-1996 », Mots, 51-1, Lyon ENS Èditions,
pp. 58-74.

470
Bibliographie

128) PAVEAU Marie-Anne, 1998, « Narcissisme et militarité – Représentations lexicales


dans les chants militaires », Cahiers de lexicologie, 73-2, Paris : Didier Érudition, pp. 181-
208.
129) PAVEAU Marie-Anne, 1999, « Images de la militarité dans les chants de l’armée de
Terre française », in THIEBLEMONT André (éd.), Cultures et logiques militaires, Paris :
PUF, pp. 213-260.
130) PAVEAU Marie-Anne, 2000, « les frontières discursives de la militarité », Langage et
société, 94, Paris : Editions de la Maison des Sciences de l’Homme, pp. 45-74.
131) PERRET Delphine, 1970, « Les appellatifs. Analyse lexicale et actes de parole »,
Langages, 17, Paris : Larousse, pp. 112-118.
132) PERROT Claude (général), 1972, « Vocabulaire militaire », in revue La banque des
mots, n°4, CILF, Paris, pp. 203-212.
133) PERROT Jean, 1986, La linguistique, Que sais-je, n°570, Paris : PUF.
134) PETIT Gérard, 2003, « La polysémie des séquences polylexicales », Syntaxe et
sémantique, 5, Caen : Presses Universitaires de Caen, pp. 91-114.
135) PINCEMIN Bénédicte, ISSAC Fabrice, CHANOVE Marc, MATHIEU-COLAS Michel,
2006, « Concordanciers : thème et variations », in VIPREY Jean-Marie (éd), Actes des 8ème
journées internationales d’Analyse statistique des Données Textuelles (JADT 2006),
Besançon : Presses universitaires de Franche-Comté, Vol. 2, pp. 773-784.
136) PINEIRA-TRESMONTANT Carmen, 2015, Discours et effets de sens – Argumenter,
manipuler, traduire, Artois Presses Université : Arras.
137) PRUVOST Jean & SABLAYROLLES Jean-François, 2003, Les néologismes, Que sais-
je ?, n° 3674, Paris : PUF.
138) PRUVOST Jean, 2000, Dictionnaires et nouvelles technologies, Paris : PUF.
139) PUPIER Paul, 1973, « Observations sur les prédicats converses », Cahiers de
linguistique, 2, Montréal : Presses Universitaires du Québec, pp. 63-84
140) QUEMADA Bernard, 2011, « La dictionnairique », interview enregistrée par Jean
Pruvost à Paris.
141) REMM Patrick, 2003, « Dictionnaire des expressions d’origine militaire », Le Casque et
la plume, Paris.
142) REY Alain, 1979, La terminologie : noms et notions, Que sais-je ?, n° 1780, Paris : PUF.
143) RIEGEL Martin, PELLAT Jean-Christophe, RIOUL René, 2009, Grammaire
méthodique du français, 4ème édition, Paris : PUF.
144) RIOUX Emmanuel, 2013, La Grande Guerre et la langue, revue Inflexions, Paris.
145) RONDEAU Guy, 1984, Introduction à la terminologie, 2ème édition, Québec : Gaëtan
Morin éditeur.
146) SABER Antony, 2005, « Métaphore et culture professionnelle chez les militaires
américains », Cahiers du CIEL, 2000/2003, pp. 187-197.
147) SABER, Antony, 2006, « Tradition, mémoire et préconstruit chez les militaires
américains », Asp, 49/50, Bordeaux : GERAS, pp. 35-48.

471
Bibliographie

148) SABLAYROLLES Jean-François, 2003, L’innovation lexicale, Paris : Honoré


Champion.
149) SABLAYROLLES Jean-François, 2009, « Néologie et classes d’objets », Neologica, 3,
Paris : Classiques Garnier, pp. 25-36.
150) SAGER Juan, 2000, « Pour une approche fonctionnelle de la terminologie », Le sens en
terminologie Thoiron et Béjoint (Dir.), Lyon, Presses Universitaires de Lyon.
151) SFAR Inès, 2007, Les racines prédicatives entre équivalence et rupture d’emplois,
Thèse de doctorat, Université Paris 13.
152) SIERRA SORIANO Ascensiόn, 2000, « La traduction français-espagnol du vocabulaire
militaire. Analyse de son traitement lexicographique », Ibérica, 2 Barcelone : AELFE, pp. 27-
42.
153) SILVA Raquel, COSTA Rute, FERREIRA Fàtima, 2004, « Entre langue générale et
langue de spécialité une question de collocations », Études de linguistique appliquée, 135,
Paris : Éditions Klincksieck, pp. 347-359.
154) SOURIOUX Jean-Louis & LERAT Pierre, 1975, « Le langage du droit », Paris, Presses
Universitaires de France.
155) SPILLNER Bernd, 1982, « Pour une analyse syntaxique et stylistique des langues
françaises de spécialité », in : Les Langues Modernes, n°1, p. 19-27.
156) THIEBLEMONT André, 1997, « Le double langage du galon dans l’armée de Terre »,
in Mots/Les langues du politique, n°51, Signes et rhétoriques militaires, pp. 103-110.
157) THIEBLEMONT André, 2005, « Approche théorique de la notion de culture militaire »,
in Sociologie du militaire, les conséquences de la professionnalisation sur les armées et
l’identité militaire, sous la direction de François GRESLE, Logiques Sociales, Paris :
L’Harmattan, pp. 15-26.
158) THIEBLEMONT André, 2009, « Réveils identitaires dans l’armée de Terre », in revue
Inflexions n°11, pp. 73-85.
159) TOUSSAINT DE GAIGNE Alexandre, 1801, « Nouveau dictionnaire militaire », Paris
an X.
160) TROUILLON Jean-Louis, 1998, « Langue de spécialité et noms propres : comparaison
des noms de matériels britanniques et américains » Asp, 19/22, Bordeaux : GERAS, pp. 209-
225.
161) TROUILLON Jean-Louis, 2006, « Introduction au langage des forces armées
anglophones », Asp, 49/50, Bordeaux : GERAS, pp. 23-34.

162) TROUILLON Jean-Louis, 2010, Approches de l’anglais de spécialité. Perpignan,


Presses Universitaires de Perpignan.

163) TRUCHOT Claude, 2008, Europe : l’enjeu linguistique, Ètudes de la documentation


française Paris.

472
Bibliographie

164) UNGUREANU Ludmila, 2006, L’interprétation, langue générale, langue spécialisée,


Paris : Connaissances et Savoirs.
165) VAN DE VELDE Danièle, 2006, Grammaire des évènements, Presses Universitaires du
Septentrion, Villeneuve d’Ascq.
166) VANDELOISE Claude, 1986, L’espace en français. Sémantique des propositions
spatiales, Paris : Èditions du Seuil.
167) VAN HOOF Henri, 1995, « Les traducteurs, rédacteurs de dictionnaires », Chapitre
8,Les traducteurs dans l’histoire, Les presses de l’Université d’Ottawa, Ed. UNESCO pp.
228-239.
168) VARGA Lidia, 2007, Classification sémantique des prédicats de mouvement du
Hongrois dans l’optique du traitement automatique : étude contrastive Hongrois-Français,
Thèse de doctorat, Université Paris 13.
169) VIVÈS Robert, 1983, Avoir, prendre, perdre : constructions à verbes support et
extensions aspectuelles, Thèse de 3ème cycle, Université Paris 8.
170) VIVÈS Robert, 1993, « La prédication nominale et l’analyse par verbes supports »,
L’information grammaticale, 59, Paris : Peeters, pp. 8-15.
171) WEXLER Peter, 1956, La Formation du vocabulaire des chemins de fer en France
(1778-1842), 11, In : Annales, Paris, pp. 385-387.
172) WÜSTER Eugen, 1985, Einführung in die allegemeine Terminologielehre und
terminologische lexikographie, 2ème édition, Copenhague : Ecoles des hautes études
commerciales.

DICTIONNAIRES

1) BOI Pierre, 2005, Dictionnaire interarmées des termes militaires et paramilitaires


anglais/français, La Maison du Dictionnaire : Paris.
2) BRASSEUR Bernard & DOBENIK Richard, 1992, Dictionnaire technique de l’armement,
La Maison du Dictionnaire : Paris.
3) CASSAGNE Jean-Marie, 2007, Le grand dictionnaire de l’argot militaire, Paris : Èditions
LBM.
4) DUBOIS Jean et al., 2012, Le dictionnaire de linguistique et des sciences du langage,
Paris : Editions Larousse.
5) GREIMAS A.J. et J. COURTÉS : 2009, dictionnaire raisonné de la théorie du langage,
Paris : Hachette Supérieur
6) HILDEBERT Jean, 1992, Dictionnaire des acronymes militaires anglais et américain, La
Maison du dictionnaire : Paris.

473
Bibliographie

7) LALOIRE Jean-Claude, 2011, Dictionnaire du génie, français-anglais-allemand, Paris :


L’Harmattan
8) LALOIRE Jean-Claude, 2016, Dictionnaire des ressources humaines de la défense et de
l’entreprise, tome 1, Français-anglais, Paris : L’Harmattan
9) LE LAY Philippe, 2002, Lexique thématique franco-anglais militaire, maritime et
technique Toulon : Philippe Le Lay.
10) LE PODER Éric, 2000, Lexique d’abréviations militaires de l’armée de Terre, Musée des
troupes de marines, Centre historique et d’études des troupes d’outre-mer : Fréjus.
11) LHUISSIER M. 2000, Lexique trilingue de la Défense Grec-Français-Anglais,
Kauffmann, Grèce.
12) NEVEU, Franck, 2004, Dictionnaire des sciences du langage, Paris : Armand Colin.
13) NEVEU, Franck, 2009, Lexique des notions linguistiques, Paris : Armand Colin
14) REMM Patrick, 2003, Dictionnaire des expressions d’origine militaire, Panazol : Lélo.
15) ROSTAING Philippe, 2000, Dictionnaire des forces terrestres (français-anglais), Paris :
La Maison du Dictionnaire
16) VIAL Hugues, 2016, « Petit abécédaire militaire » 3 tomes, Vol 1 : Les armes,
équipements et uniformes, Vol 2 : Le champ de bataille et Vol 3 : La vie militaire, Ed Pierre
de Taillac, Paris.
17) Dictionnaire de la défense et des forces armées. Les hommes, les moyens, les missions,
1988, Paris : Larousse.
18) Dictionnaire analogique, 1971, Paris : Larousse.
19) Dictionnaire historique de la langue française, 2016, sous la direction d’Alain Rey, Le
Robert : Paris
20) Glossaire interarmées de terminologie opérationnelle, 2015, Paris : État-major des
armées.
21) Glossaire OTAN de termes et définitions (anglais-français) (AAP-6), 2016, Agence
OTAN de normalisation.
22) Glossaire OTAN des abréviations utilisées dans les documents et publications OTAN
(anglais-français) (AAP15), 2016, Agence OTAN de normalisation.
23) Glossaire français-anglais de l’armée de Terre (TTA 106), recueil de termes, sigles,
signes et symboles conventionnels militaires 2013, Paris Centre de Doctrine d’Emploi des
Forces, Armée de Terre.
24) Le Grand Robert de la langue française, 2005, Paris : Le Robert.
25) Le Petit Robert de la langue française, 2004, Paris : Le Robert.
26) Mémento d’anglais opérationnel adapté aux opérations classiques menées jusqu’au
niveau régiment, Ecole de l’infanterie, 1996 : Montpellier.
27) Histoire militaire, de la hache de pierre à la guerre électronique, 2013, Paris : Grund.

474
CORPUS UTILISE

DOCUMENTATION GENERALE

1) « Action terrestre future », Etat-major de l’armée de Terre (2016), Paris.


2)« Aide mémoire du commandant d’unité d’infanterie », Ecole d’application de l’infanterie
(2011), Paris.
3) « Aide médicale aux populations », Etat-major des Armées, Centre interarmées de
concepts, de doctrines et d’expérimentations, (2009), Paris.
4) « Annuaire statistique de la Défense », Secrétariat Général pour l’Administration, Direction
des affaires financières, (2016), Paris.
5) « Approche globale dans la gestion des crises extérieures », Etat-major des Armées, Centre
interarmées de concepts, de doctrines et d’expérimentations, (2011), Paris.
6) « Appui du génie militaire aux opérations interarmées », Etat-major des Armées, Centre
interarmées de concepts, de doctrines et d’expérimentations, (2014) Paris.
7) « Armées française dans la grande guerre », Service historique des Armées, (3 tomes)
1822. Paris.
8) « Assistance militaire opérationnelle à une force étrangère », Etat-major des Armées,
Centre interarmées de concepts, de doctrines et d’expérimentations, (2011), Paris.
9) « Bulletin Quotidien de Presse Etrangères », ministère des affaires étrangères, (109
fascicules de 1940), Paris.
10) « Cadres et principes interarmées de préparation opérationnelle » Etat-major des Armées,
Division Emploi (2014), Paris.
11) « Chiffres clés de la Défense », ministère de la Défense, (2015), Paris.
12) « Circulaire relative au recrutement semi-direct des sous-officiers en 2016 », Armée de
Terre, direction des ressources humaines, (2014), Paris.
13) « Code de la Défense », Journal Officiel, (2017), Paris.
14) « Code de justice militaire », Journal Officiel, (2012), Paris.
15) « Concept d’emploi des forces », Etat-major des Armées, Centre interarmées de concepts,
de doctrines et d’expérimentations, (2013) Paris.

475
Corpus

16) « Contre-insurrection », Etat-major des Armées, Centre interarmées de concepts, de


doctrines et d’expérimentations, (2013) Paris.
17) « Contribution des armées à la prévention des crises extérieures », Etat-major des Armées,
Centre interarmées de concepts, de doctrines et d’expérimentations, (2014) Paris.
18) « Contribution des forces armées à la stabilisation », Etat-major des Armées, Centre
interarmées de concepts, de doctrines et d’expérimentations, (2010) Paris.
19) « Coopération civilo-militaire », Etat-major des Armées, Centre interarmées de concepts,
de doctrines et d’expérimentations, (2012) Paris.
20) « Décret portant statut du corps des officiers des armes de l’armée de Terre », Bulletin
officiel des armées, décret 2008-940, (2008), Paris.
21) « Détachement de liaison, observation et coordinations », Etat-major des Armées, Centre
interarmées de concepts, de doctrines et d’expérimentations, (2015) Paris.
22) « Doctrine : pourquoi ? Comment ? », Etat-major des Armées, Centre interarmées de
concepts, de doctrines et d’expérimentations, (2014) Paris.
23) « Doctrine d’emploi des forces », Etat-major des Armées, Centre interarmées de concepts,
de doctrines et d’expérimentations, (2014) Paris.
24) « Dossier sur la restructuration au ministère de la Défense », ministère de la Défense
(2015), Paris.
25) « Engagement actif, défense moderne, concept stratégique pour la défense et la sécurité
des membres de l’OTAN », Editions de l’OTAN (2010).
26) « Étude sur l’emploi des hélicoptères par les forces armées russes en Syrie », Centre de
doctrine et d’enseignement du commandement, (2016). Paris.
27) « Evaluation de la sécurité et de l’aptitude au service des munitions de gros calibre
d’artillerie terrestre et d’artillerie navale de calibre supérieur à 40 mm », éditions de l’OTAN,
(2007).
28) « Evaluation de la sécurité des obus de mortiers », Editions de l’OTAN, (2001).
29) « Exercice du commandement dans l’armée de Terre » Etat-major de l’armée de Terre
(2016), Paris.
30) Fiches : « Au contact », Etat-major de l’armée de Terre, (20 exemplaires), Paris.
31) « Gestion des personnes capturées », Etat-major des Armées, Centre interarmées de
concepts, de doctrines et d’expérimentations, (2011), Paris.
32) « Infographies des équipements de l’armée de Terre », Etat-major de l’armée de Terre,
(2012), Paris.
33) « Instruction d’application du décret relatif à la discipline générale militaire », Bulletin
officiel des armées, (2005), Paris.
34) « Instruction relative à la formation au combat corps à corps adapté aux combats de haute
intensité », Bulletin officiel des armées, (2013), Paris.
35) « Instruction relative à l’avancement des officiers », Bulletin officiel des armées, (2011),
Paris.

476
Corpus

36) « Instruction relative à la formation individuelle des sous-officiers », Bulletin officiel des
armées, (2015), Paris.
37) « Instruction interarmées sur les mesures de sécurité à appliquer à l’instruction et à
l’entraînement lors de l’exécution des tirs techniques et tactiques » (2013), Paris.
38) « Instruction relative au domaine de spécialités sciences humaines et à la formation du
personnel militaire de carrière et sous contrat, volontaire ou de réserve, ainsi que du personnel
civil du domaine », Bulletin officiel des armées, (2015), Paris.
39) « Instruction relative aux missions et attributions du commandant de base de défense »,
Bulletin officiel des armées, (2014), Paris.
40) « Instruction relative à l’obtention des brevets, certificats d’aptitude et qualifications
parachutistes de spécialisation », Etat-major des armées, division emploi, (2015) (2 parties).
Paris.
41) « Instruction relative au domaine de spécialités administration et soutien de l’homme et à
la formation individuelle du personnel militaire de carrière, sous contrat, volontaire ou de
réserve ainsi que le personnel civil du domaine », Bulletin officiel des armées, (2005), Paris.
42) « Intervention extérieure de secours d’urgence », Centre interarmées de concepts, de
doctrines et d’expérimentations, (2008), Paris.
43) « Intervention en gestion de crise », Centre interarmées de concepts, de doctrines et
d’expérimentations, (2011), Paris.
44) « Intimidation stratégique », Centre interarmées de concepts, de doctrines et
d’expérimentations, (2012), Paris.
45) « Livre blanc de la Défense », ministère de la Défense, (2013), Paris.
46) « Manuel d’emploi du groupement tactique interarmes à dominante infanterie », état-
major de l’armée de Terre, (2001), Paris.
47) « Manuel d’emploi de la section d’infanterie », état-major de l’armée de Terre, (1999),
Paris.
48) « Manuel du sous-officier (TTA 150) », Direction des ressources humaines de l’armée de
Terre, 21 dossiers, (2594 pages), (2014), Paris.
49) « Mémento du cérémonial militaire », état-major de l’armée de Terre, (1997), Paris.
50) « Mémento pour l’organisation des cérémonies à caractère patriotique », Délégué militaire
départemental de Haute-Savoie, (2014). Annecy
51) « Mémento relatif au cérémonial militaire », Région Terre Nord-Ouest, (2007), Bordeaux.
52) « Mesures de sécurité à appliquer à l’instruction et à l’entraînement lors de l’exécution
des tirs techniques et tactiques », état-major de l’armée de Terre, (2005), Paris.
53) « Opérations contre un adversaire irrégulier », Centre interarmées de concepts, de
doctrines et d’expérimentations, (2011), Paris.
54) « Opérations aéroportées », Centre interarmées de concepts, de doctrines et
d’expérimentations, (2006), Paris.
55) « Opérations d’évacuation de ressortissants », Centre interarmées de concepts, de
doctrines et d’expérimentations, (2009), Paris.

477
Corpus

56) « Opérations urbaines », Centre interarmées de concepts, de doctrines et


d’expérimentations, (2012), Paris.
57) « Politique de la guerre électronique », état-major des armées, division emploi, (2008),
Paris.
58) « Préparation opérationnelle individuelle», état-major des armées, division emploi,
(2015), Paris.
59) « Procédures interarmées du soutien des engagements », état-major des armées, Centre de
planification et de conduite des opérations, (2015), Paris.
60) « Profils de fusée d’ogive et logement de fusées du projectile compatibles pour les
projectiles d’artillerie et de mortiers », Editions OTAN (2011).
61) « Projet de loi de finances, Défense, Mémoire, culture et liens avec la Nation, Anciens
combattants », ministère de la Défense, (2017), Paris.
62) « Rapport au Président de la République concernant la réserve citoyenne », Conseil
d’Etat, (2015), Paris.
63) « Rapports du Haut Comité d’Evaluation de la condition militaire », ministère de la
Défense, (2015 à 2017), Paris.
64) « Réactions des forces françaises face à des exactions en opérations », Centre interarmées
de concepts, de doctrines et d’expérimentations, (2013), Paris.
65) « Référentiel des emplois de la défense », ministère de la Défense, Secrétariat général
pour l’administration, (2011), Paris.
66) « Règlement interarmées sur la mise à terre des troupes aéroportées », état-major des
armées, division emploi, (2 parties), (2015), Paris.
67) « Règlement interarmées à l’emploi des technique d’aérocordage », état-major des
armées, division emploi, (2 parties), (2015), Paris.
68) « Renforcement des capacités africaines de maintien de la paix », Centre interarmées de
concepts, de doctrines et d’expérimentations, (2011), Paris.
69) « Servitudes militaires autour des fortifications au XIXème siècle », revue historique des
armées, , Marie-France Sardain, (2014), Paris.
70) « Simulation en appui à l’engagement opérationnel des armées », Centre interarmées de
concepts, de doctrines et d’expérimentations, (2015), Paris.
71) « Stockage des munitions en opérations extérieures », état-major des armées, sous-
chefferie performance, (2015), Paris.
72) « Systèmes d’information et de communication en opérations », Centre interarmées de
concepts, de doctrines et d’expérimentations, (2016), Paris.

478
Corpus

REVUES MILITAIRES

1) Armées d’aujourd’hui : 2010 à 2018 (77 exemplaires)


2) Cahier de la cavalerie, 2011 (1 exemplaire)
3) Cahiers du Centre d’études stratégiques de l’armée de Terre : 2011-2016 (18 exemplaires)
4) Cahiers de la Pensée militaire : 2016-2017 (3 exemplaires)
5) Cahier de la réflexion doctrinale (2005) (1 exemplaire)
6) Cahiers du RETEX : 2013-2015 et 2016 à 2018 (22 exemplaires)
7) Commandement de l’aviation légère de l’armée de Terre : 2005 à 2016 (8 exemplaires).
8) Commandement de la doctrine et de l’enseignement militaire supérieur de l’armée de
Terre : 2000 à 2003 (5 exemplaires)
9) Doctrine (revue militaire générale de l’armée de Terre) : 2003 à 2009 (28 exemplaires)
10) Doctrine tactique : 2009-2013 (14 exemplaires)
11) Ethique militaire face aux nouvelles formes de conflits (2006)
12) Institut de recherche stratégique de l’école militaire : 2013 à 2017 (39 exemplaires)
13) Lettres de la Doctrine : 2017 (3 exemplaires)
14) Lettres du RETEX : 2013-2018 (26 exemplaires)
15) Lettres du chef d’état-major de l’armée de Terre : 2015 à 2017 (9 exemplaires)
16) Lettres de l’Ecole Supérieure des Officiers de Réserve Spécialistes d’état-major : 2015 à
2017 : 16 exemplaires
17) Magazine d’information de l’infanterie 2011-2012-2014 à 2018 (14 exemplaires)
18) Magazine de l’artillerie : 2008/2015 (11 exemplaires)
19) Modernisation de la défense 2011 (1 exemplaire)
20) Réflexions tactiques : 2014-2016 (4 exemplaires)
21) Revues de la défense nationale : 2017 (4 exemplaires
22) Revues d’information de l’ALAT : 2005-2012 (7 exemplaires)
23) Soldat de France : 2017-2018 (7 exemplaires)
24) Terre Information Magazine : Septembre 2008 – Juillet-Août 2018 (98 exemplaires)

479
INDEX

Trois index sont proposés :

- Les noms propres, comprenant tous les auteurs cités


- Les thèmes ou notions linguistiques abordés
- Les verbes étudiés et analysés.

480
INDEX DES NOMS PROPRES

Ahronian Céline : 48
Alonso Ramos Margarita : 464
Anastassiadis-Syméonidis Anna : 65
Anscombre Jean-Claude : 464
Aristote : 25
Asnès Maria : 464
Aurnague ? : 422

Bachelet Jean-René : 51, 464


Balaogh Katalin : 368, 464
Ballard Michel : 464
Bally Charles : 74, 464
Barbusse Henri : 424
Barrier Nicolas : 145, 464
Barrier Sébastien : 145, 464
Batoux Dominique : 424
Baylon Christian : 424
Béciri Hélène : 48
Bejoint Henri : 424, 425
Bodin Jérôme : 424
Boi Pierre : 473
Boons Jean-Paul : 424
Borillo André : 163, 347, 348, 422, 465
Boucher Arthur : 465
Brasseur Bernard : 473
Brisard Robert : 120, 465
Buvet Pierre-André : 3, 19, 156, 169, 173, 349, 465, 466

Cabré Marie-Térésa : 42, 465


Calmein Maurice : 48
Cherubin Kassandra : 64, 465

481
INDEX DES NOMS PROPRES

Cassagne Jean-Marie : 346, 473


Candel Danielle : 43
Chanove Marc : 471
Chebouti Karim : 97
Catsiapis Jean : 18
Chadelat Jean-Marc : 56, 67, 465
Chébouti Karim : 466
Claisse Gérard : 48
Clas André : 343, 370, 465, 466
Collet André : 377, 465
Costa Rute : 472
Costantino Vincenza : 78
Coste Daniel : 48, 466
Courtés ? : 473

Danlos Laurence : 127, 130, 137, 465


Davesne André : 48
Davoust Lionel : 48
De Bessé Bruno : 41, 43 465
De Flers Robert : 54, 465
De Gaule Charles : 58
De la Landelle Guillaume Joseph Gabriel : 74
Depecker Loïc : 3
De Pontonx Sophie : 57
De Romilly Jacqueline : 39, 465
Dobénik Richard : 473
Dochez Louis : 77
Dubois Jean : 150, 311, 347, 348, 366, 369, 465, 473
Dubois-Charlier Françoise : 311, 347, 348, 465
Duneton Claude : 466
Dupont Florence : 29

F
Fabre Paul : 424
Felber Helmut : 43, 466
Ferreira Fatima : 472
Flaux Nelly : 347, 466
Fontaine Marie-Madeleine : 52
Fournel Jean-Louis : 52

482
INDEX DES NOMS PROPRES

Frege G : 29
Fuentes-Crespo Sandrine : 309, 342, 466

Galisson Robert : 48, 466


Gardéres Ramuntcho (colonel) : 34, 60, 62, 64, 83, 457, 463
Garrigou-Grandchamp (Général) : 34, 59
Giry-Schneider Jacqueline : 125, 137, 138, 143, 163, 164, 165, 466
Greimas A.J. : 473
Grezka Aude : 3, 30, 97, 466
Gross Gaston : 26, 27, 28, 29, 31, 32, 33, 35, 44, 47, 87, 90, 91, 94, 95, 97, 98, 108, 111,
116, 118, 119, 121, 122, 124, 125, 126, 127, 128, 129, 130, 131, 132, 133, 135, 136, 137, 138,
140, 142, 143, 144, 145, 152, 153, 155, 156, 158, 159, 160, 161, 163, 164, 165, 168, 169, 249,
308, 311, 318, 341, 342, 343, 344, 351, 356, 359, 370, 407, 420, 422, 454, 457, 459, 465, 466,
467, 468, 479
Gross Maurice : 137, 468
Guenthner Franz : 35, 44, 47, 95, 97, 98, 457, 466
Guidère Mathieu : 3, 468
Guilbert Louis : 34, 44, 45, 46, 74, 468
Guillaume Astrid : 3, 468
Guillet Alain : 424
Guiraud Pierre : 468

Habert Benoit : 106, 108


Haenel Hubert : 51, 468
Hajoc Alijca : 350, 468
Harris Zellig : 26, 137, 468
Haudry Jean : 468
Hémingway Ernest : 20
Henninger Laurent : 301
Hildebert Jean : 473
Humbley John : 43, 468

Ibrahim Amr Helmy : 137, 467, 468


Issac Fabrice : 3, 471

483
INDEX DES NOMS PROPRES

Jacquet-Pfau Christine : 3
Jesek Elisabetta : 139, 144, 156, 468
Joffre ? : 468

Kiefer Ferenc : 164, 466


Kleiber ? : 341
Kupferman Lucien : 464

Labelle Jacques : 137, 163, 468, 469


Lagane René : 150, 465
Laloire Jean-Claude : 474
Lavallée Jean-Marc (colonel) : 70, 469
Leclère Christian : 464
Lecointre François : 17, 20
Lederer Marianne : 75, 469
Lee Seong-Heon : 111, 469
Le Lay Philippe : 474
Le Pesant Denis : 26, 29, 32, 37, 237, 420, 423, 424, 427, 428, 433, 457, 469
Le Poder Eric : 474
Lerat Pierre : 30, 34, 41, 42, 43, 44, 46, 47,48, 49, 97, 344, 469, 472
Levi-Strauss Claude : 469
L’homme Marie-Claude : 41, 42, 469
Lhuissier Michel (général) : 65
Lloyd Henry (général) : 23
Lo Nostro Mariadoménica : 35, 78, 79, 84, 469
Lussault Michel : 25
Lyautey Hubert : 110, 330, 349

Malmberg Bertil : 470


Martinot Claire : 137, 470

484
INDEX DES NOMS PROPRES

Marcolongo Andréa : 23
Marouzeau Jules : 158
Martinot Claire : 137, 470
Massoussi Taoufik : 274, 470
Mathieu-Colas Michel : 26, 27, 28, 29, 32, 87, 95, 97, 98, 249, 457, 467, 469, 470, 471
Méjri Salah : 3, 258, 274, 296, 466, 470
Mékachéra Hamel-Francis : 470
Mel’Cuk Igor : 296, 470
Mémet Monique : 48, 470
Meunier Annie : 137, 470
Monin-Badey Sylvie : 48
Montjean-Decaudin Sylvie : 3, 470
Moustaki-Argyro : 470

Neveu Franck : 29, 119, 474


Noailly Michèle : 365, 470

Panaccio Robert : 120


Paveau Marie-Anne : 3, 22, 35, 67, 68, 69, 75, 457, 470, 471
Pellat Jean-Christophe : 471
Percebois Jacqueline : 48
Perret Delphine : 366, 471
Perrot Claude : 63, 471
Perrot Jean : 471
Petit Gérard : 3, 17, 471
Pincemin Bénédicte : 108, 471
Pineira-Tresmontant Carmen : 464
Polybe : 23
Pruvost Jean : 35, 77, 78, 471
Pupier ? : 159

Quémada Bernard : 77, 471

485
INDEX DES NOMS PROPRES

Remm Patrick : 55, 471, 474


Renard Charles (commandant) : 74
Rey Alain : 28, 42, 77, 471, 474
Riegel Martin : 152, 258, 313, 341, 348, 471
Rioul Jean : 471
Rioux Emmanuel : 54, 471
Rondeau Guy : 42, 43, 44, 471
Ronsard (Pierre de) : 54
Rostaing Philippe : 460, 474

Saber Antony : 57, 69, 74, 471


Sablayrolles Jean-François : 471, 472
Sager Juan : 34,44, 472
Salvador Xavier-Laurent : 3
Savatovsky Dan : 43
Schutz Christian Gottfried : 41
Sfar Inès : 472
Sierra Soriano Ascensiόn : 35, 55, 57, 64, 472
Silva Raquel : 47, 472,
Sourioux Jean-Louis : 46, 472
Spillner Bernd : 48, 472
Sun Tzu : 23

Thiéblémont André (Colonel) : 34, 58, 59, 60, 68, 457, 471, 472
Thoiron Philippe : 424, 425
Thomas Antoine : 43
Toussaint de Gaigne Alexandre : 52, 472
Trouillon Jean-Louis : 53, 69, 75, 472
Truchot Claude : 472

U
Ungureanu Ludmila : 45, 473

V
Van Campenhoudt Luc : 48

486
INDEX DES NOMS PROPRES

Vandeloise Claude : 423, 473


Van de Velde Danièle : 111, 473
Van Hoof Henri : 78, 79, 473
Varga Lydia : 237, 473
Végèce : 23
Vial Hugues : 80, 474
Viguier Marie-Hélène : 3
Vivés Robert : 29, 132, 137, 467,473

Weber Claude : 53
Weber Max : 313
Wexler Peter : 46, 473
Whewell William : 41
Wüster Eugen : 43, 45, 48, 473

Xénophon : 23

Yakovleff Michel (général) : 59

Zabus Chantal : 3

487
INDEX DES TERMES LINGUISTIQUES

Action : 6, 7, 8, 9, 11, 13, 24, 35, 36, 45, 70, 98, 100, 103, 104, 111, 112, 114, 117, 118, 119,
120, 122, 124, 125, 126, 127, 131, 132, 135, 136, 138, 145, 146, 150, 151, 152, 157, 163, 170,
175, 181, 191, 193, 212, 219, 225, 231, 239, 249, 254, 272, 275, 279, 280, 281, 289, 292, 311,
339, 370, 374, 406, 425, 427, 458, 459, 461, 475

Actualisation : 7, 35, 36, 87, 91, 92, 93, 118, 126, 132, 133, 135, 136, 137, 138, 139, 144,
165, 168, 169, 170, 173, 178, 179, 182, 188, 194, 203, 257, 275, 288, 292, 343, 466, 479

Actualisation des prédicats : 93

Actualisation des prédicats nominaux : 137, 139, 144, 168, 170, 173, 179, 182, 209, 213,
226, 232, 239, 254, 269, 271, 280, 283, 298, 460, 467

Actualisation prédicative : 165

Actualisation par des verbes supports : 194, 198, 302, 306

Actualisation des verbes appropriés : 459

Adjectif : 11, 21, 27, 31, 32, 47, 78, 93, 95, 98, 99, 100, 107, 120, 130, 133, 134, 135, 136,
153, 178, 236, 289, 297, 311, 314, 330, 349, 364, 383, 395, 401, 406, 457, 470

Adjectif approprié : 191, 193, 202, 208, 211, 215, 219, 231, 236, 238, 244, 245, 248, 253,
256, 262, 267, 271, 274, 278, 296, 298, 301, 305, 327, 331, 340, 351, 354, 357, 364, 383, 386,
391, 399, 409, 412, 415, 418, 439, 442, 445, 451, 453, 456

Adjectif argument = adjectif de relation : 136

Adjectif prédicatif : 32, 92, 133

Adverbe : 11, 12, 21, 37, 47, 95, 99, 100, 118, 120, 156, 178, 234, 423

Adverbe de temps : 11

Adverbe d’intentionnalité : 120, 121

Agentivité : 6, 35, 117, 118, 119, 120

Anaphore : 7, 35, 121, 122, 125

488
INDEX DES TERMES LINGUISTIQUES

Argument : 6, 9, 21, 22, 23, 24, 26, 27, 28, 30, 32, 35, 87, 88, 89, 90, 91, 93, 95, 100, 101,
103, 111, 121, 131, 132, 135, 136, 137, 158, 159, 160, 163, 164, 168, 169, 182, 188, 189, 191,
192,193, 197, 202, 203, 209, 212, 214, 216, 220, 225, 232, 238, 249, 254, 257, 262, 268, 271,
275, 279, 282, 292, 298, 307, 311, 312, 315, 318, 320, 341, 342, 347, 348, 457, 458, 459, 460,
462, 464, 479

Argument agentif : 302, 306

Aspect : 44, 140, 147, 151, 155, 157, 158, 185

Aspect duratif : 129, 145, 230, 306

Aspect inchoatif : 7, 145, 146, 147

Aspect ingressif : 144

Aspect intensif : 7, 156, 289

Aspect itératif : 7, 153, 306

Aspect pré-ingressif : 144

Aspect progressif : 7, 150

Aspect terminatif : 7, 130, 145, 152

Catégorisation : 322, 351, 378, 466

Causativité : 117

Classe d’argument : 27, 89

Classes de concrets : 33

Classes de locatifs : 33

Classes d’objets ou classes sémantiques : 6, 9, 12, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 37, 40, 49, 57, 88,
89, 90, 92, 94, 97, 98, 101, 108, 109, 111, 122, 126, 127, 132, 140, 144, 148, 162, 168, 171,
172, 173, 179, 181, 224, 225, 237, 245, 274, 306, 308, 309, 311, 312, 317, 318, 319, 320, 332,
334, 368, 369, 370, 374, 375, 378, 380, 381, 394, 418, 419, 420, 423, 426, 427, 428, 429, 430,
434, 456, 457, 458, 459, 460, 462, 463, 465, 466, 467, 469, 470, 472, 479

489
INDEX DES TERMES LINGUISTIQUES

Classes d’objets humains : 33

Classes de prédicats : 89, 103, 111, 140, 148, 433, 479

Classes sémantiques : 34, 88, 90, 92, 94, 101, 111, 126, 132, 137, 140, 144, 148, 162, 168,
171, 172, 173, 179, 181, 225, 245, 274, 306, 312, 318, 320, 332, 334, 368, 375, 378, 380, 381,
418, 419, 429, 430, 434, 456, 459, 466, 470

Classifieur : 7, 12, 118, 121, 122, 125, 126, 344

Construction : 106, 125, 133, 137, 139, 159, 163, 165, 173, 179, 217, 239, 258, 268, 296,
362, 460, 465, 468, 469

Construction à prédicat verbal : 232

Construction à sens symétrique : 302

Construction à verbe support : 165, 168, 169, 464, 473

Construction abstraite : 93

Construction argumentale : 470

Construction causative : 131

Construction converse : 7, 36, 108, 159, 160, 161, 178, 188, 198, 204, 205, 217, 221, 232,
234, 245, 264, 269, 272, 275, 280, 283, 284, 290, 293, 298, 299, 306, 459, 465

Construction directe : 365

Construction élémentaire : 158

Construction évènementielle : 7, 131, 158, 164, 165, 166, 167, 178, 206, 217, 218, 264, 306,
459

Construction intransitive : 464

Construction métaphorique : 149

Construction (nominale) standard : 160

Construction (nominale) converse : 160

Construction passive : 158, 159, 226, 234

490
INDEX DES TERMES LINGUISTIQUES

Construction prépositionnelle : 365

Construction réciproque : 7, 36, 158, 163, 178, 232, 258, 283, 298, 306, 459

Construction standard : 188, 198, 221, 233, 271, 284

Construction syntaxique : 90, 131

Contenu sémantique : 197, 212, 216, 225, 232, 281, 292, 321, 338, 347, 348, 359, 448

Désambiguïsation : 318, 465

Détermination : 36, 155, 168, 169, 171, 173, 190, 194, 365, 465

Détermination de l’argument : 169,

Détermination nominale : 7, 168, 467

Détermination des prédicats nominaux : 155, 169, 170

Détermination prédicative ou du prédicat : 169, 172, 173, 465

Dictionnaire : 5, 6, 17, 18, 19, 26, 28, 29, 30, 31, 35, 37, 40, 41, 43, 48, 54, 55, 56, 57, 58,
61, 64, 65, 76, 77, 78, 79, 80, 81, 82, 83, 84, 85, 87, 106, 111, 112, 117, 119, 153, 156, 309,
313, 331, 367, 368, 369, 420, 435, 457, 460, 462, 463, 466, 469, 470, 471, 472, 473, 474, 479

Dictionnaire des arguments : 6, 30, 35, 101, 458, 460, 462

Dictionnaire des prédicats : 6, 30, 35, 36, 103, 458, 460, 462

Dictionnaire de spécialité : 5, 78, 79, 84, 469, 479

Dictionnaire spécialisé : 18, 35, 42, 48, 76, 83, 84

Dictionnairique : 5, 35, 41, 77, 78, 469, 471

Emploi : 33, 87, 90, 94, 125, 460

491
INDEX DES TERMES LINGUISTIQUES

Etat : 7, 35, 103, 104, 111, 118, 126, 127, 131, 132, 136, 150, 152, 170, 219, 230, 247, 292,
311, 370

Ethnolinguistique : 35, 40, 67, 68, 75, 478

Evénement : 7, 11, 32, 33, 35, 103, 104, 111, 118, 122, 124, 126, 127, 131, 132, 136, 152,
170, 311, 370, 425

Extension : 7, 44, 139, 140, 143, 144, 160, 232, 468

Extension adverbiale (ou syntagmatique) : 357

Extension aspectuelle : 144, 158, 473

Extension métaphorique : 106

Extension sémantique : 140

Extralinguistique : 32, 69, 76, 86, 87, 106, 112, 174, 224, 296, 308, 309, 322, 323, 355, 366

Grammaire : 21, 22, 25, 32, 45, 111, 132, 146, 420, 465, 467, 468, 469, 470, 471, 473

Groupe :

Groupe nominal : 11, 28, 139, 156, 165, 465

Groupe verbal : 25

Humain : 9, 11, 33, 101, 116, 117, 119, 182, 184, 188, 192, 216, 220, 225, 232, 238, 256,
257, 262, 268, 292, 298, 308, 309, 310, 311, 312, 313, 314, 315, 316, 317, 318, 319, 320, 321,
322, 323, 324, 325, 326, 329, 330, 331, 336, 342, 343, 344, 346, 347, 351, 355, 356, 359, 360,
364, 365, 368, 370, 374, 375, 379, 420, 421, 424, 442, 460, 466, 467, 468, 479

Humains actifs : 345, 346

492
INDEX DES TERMES LINGUISTIQUES

Humains argumentaux : 346, 368

Humains datifs : 344, 345

Humains passifs : 344, 345, 346

Humains prédicatifs : 9, 37, 103, 105, 163, 308, 311, 312, 313, 319, 320, 343, 347, 368, 460

Humains prédicatifs adjectivaux substantivés : 345

Humains prédicatifs et argumentaux : 308, 320

Humains prédicatifs autonomes : 341

Intentionnalité : 7, 35, 118, 120, 121

Langue : 15, 17, 18, 19, 22, 27, 28, 29, 30, 32, 34, 35, 40, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 54, 55, 57,
58, 60, 63, 64, 65, 67, 68, 70, 71, 72, 73, 74, 75, 76, 78, 81, 82, 83, 84, 85, 87, 89, 90, 94, 106,
107, 125, 140, 158, 308, 366, 367, 420, 457, 460, 461, 462, 463, 465, 466, 467, 468, 469, 470,
471, 472, 474, 479

Langue commune, courante, générale, naturelle, quotidienne, standard : 5, 30, 34, 40, 41,
44, 45, 46, 47, 48, 49, 53, 55, 56, 57, 62, 65, 74, 79, 86, 87, 94, 95, 97, 106, 107, 108, 114,
129, 156, 238, 254, 269, 311, 314, 315, 317, 328, 330, 332, 335, 337, 350, 351, 352, 359, 370,
372, 377, 381, 406, 407, 408, 410, 418, 427, 457, 472, 473, 479

Langue militaire, de la défense ou de l’armée de Terre : 5, 17, 18, 19, 21, 22, 30, 34, 40,
48, 49, 51, 52, 53, 55, 56, 57, 58, 63, 82, 86, 87, 88, 89, 90, 94, 97, 98, 101, 106, 107, 108,
109, 114, 126, 238, 314, 315, 329, 334, 372, 407, 457, 462, 463, 479

Langue de spécialité, spécialisée ou technique : 5, 6, 22, 24, 30, 34, 35, 40, 43, 44, 45, 46,
47, 48, 49, 53, 60, 66, 76, 78, 87, 89, 90, 94, 95, 97, 98, 107, 109, 238, 427, 457, 462, 463,
466, 467, 469, 470, 472, 473

Langue vernaculaire : 40, 52

Lemmatisation : 6, 35, 98, 457

Lexicologie : 41, 48, 78, 465, 466, 468, 469, 471

493
INDEX DES TERMES LINGUISTIQUES

Lexicographie : 5, 35, 41, 48, 76, 77, 78

Lexique : 17, 19, 26, 29, 30, 32, 44, 46, 52, 54, 58, 62, 65, 76, 78, 81, 82, 83, 86, 87, 88, 97,
111, 315, 461, 462, 466, 470, 474, 479

Linguistique : 5, 6, 9, 17, 19, 21, 22, 23, 24, 26, 30, 32, 35, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48,
49, 51, 53, 55, 57, 60, 61, 64, 65, 66, 68, 69, 71, 72, 73, 74, 76, 82, 85, 86, 87, 88, 89, 90, 94,
95, 97, 106, 108, 109, 111, 112, 116, 117, 118, 120, 121, 126, 153, 156, 159, 174, 225, 308,
309, 311, 312, 314, 315, 351, 366, 369, 378, 382, 392, 402, 404, 418, 420, 424, 457, 458, 462,
464, 465, 466, 467, 468, 469, 470, 471, 472, 473, 474

Locatif : 10, 11, 12, 33, 37, 91, 101, 103, 192, 194, 215, 238, 254, 262, 268, 271, 279, 311,
315, 316, 321, 356, 370, 420, 421, 423, 424, 426, 427, 428, 429, 430, 431, 434, 440, 445, 456,
457, 460, 469, 479

Métagrammaire : 464

Métalexicographie : 78

Métalinguistique : 92

Modifieur : 11, 169, 171, 256, 258, 365

Monosémie : 44

Morphologie : 48, 420

Morphologie des prédicats nominaux : 7, 133

Morphologie dérivationnelle : 135

Mouvement : 8, 11, 37, 117, 129, 245, 248, 421, 430, 473

494
INDEX DES TERMES LINGUISTIQUES

Néologisme : 19, 63, 74, 461, 471

Nom : 11, 12, 28, 51, 54, 65, 93, 97, 110, 125, 137, 139, 140, 178, 205, 213, 230, 231, 232,
254, 255, 261, 271, 274, 277, 279, 289, 297, 306, 312, 313, 326, 327, 329, 330, 331, 340, 342,
347, 348, 349, 351, 352, 360, 365, 367, 368, 369, 377, 420

Nom prédicatif : 12, 32, 145, 308, 320, 464

Nom prédicatif d’évènement: 111, 469

Nominalisation : 466, 468, 470

Occurrence : 31, 87, 108, 173, 179

Opérateur (prédicat) : 90, 466, 468, 469

Opérateur nominal : 159

Passif : 7, 158, 159, 160, 345

Passif à prédicat nominal : 159

Passif nominal : 159, 467

Passif verbal : 161

Phrase : 6, 12, 13, 17, 25, 26, 28, 29, 36, 39, 86, 87, 91, 93, 94, 95, 97, 111, 112, 117, 122,
129, 130, 134, 136, 140, 144, 159, 160, 163, 164, 165, 168, 178, 182, 238, 274, 301, 302, 306,
309, 312, 320, 327, 331, 341, 369, 395, 362

Phrase de base : 26, 29

Phrase élémentaire : 29, 90, 95, 131, 238

495
INDEX DES TERMES LINGUISTIQUES

Phrase noyau : 29

Phrase simple : 26, 132, 135, 137

Polysémie : 21, 27, 28, 44, 95, 97, 466, 471

Prédicat : 6, 12, 21, 22, 24, 25, 26, 27, 28, 30, 32, 33, 35, 36, 37, 87, 88, 89, 90, 91, 92, 93,
95, 100, 101, 110, 111, 116, 121, 122, 125, 131, 132, 133, 135, 136, 137, 138, 140, 158, 159,
160, 161, 163, 166, 167, 169, 172, 173, 174, 178, 191, 202, 203, 205, 206, 222, 237, 238, 245,
247, 251, 252, 255, 257, 261, 266, 292, 311, 317, 320, 323, 326, 332, 334, 335, 336, 338, 342,
346, 347, 352, 358, 360, 362, 372, 374, 386, 393, 410, 411, 416, 418, 424, 429, 430, 431, 433,
440, 441, 442, 443, 444, 446, 447, 449, 450, 453, 454, 457, 458, 460, 461, 464, 466, 468, 473,
479

Prédicat actif : 33

Prédicat d’action : 36, 118, 120, 122, 124, 131, 132, 148, 164, 165, 166, 180, 224, 426

Prédicat adjectival : 27, 92, 103

Prédicat approprié : 173, 174, 185, 190, 194, 199, 207, 210, 214, 218, 229, 234, 245, 249,
251, 255, 261, 264, 272, 276, 280, 284, 290, 293, 299, 303, 306, 322, 323, 324, 326, 330, 331,
332, 334, 335, 338, 339, 351, 352, 356, 375, 378, 380, 381, 382, 384, 388, 390, 392, 394, 395,
408, 409, 412, 427, 429, 442, 445, 447, 451

Prédicat approprié d’action : 7, 173

Prédicat autonome : 92

Prédicat causatif : 128, 214, 272

Prédicat d’état : 132

Prédicat d’évènement : 131, 132, 426

Prédicat déverbal : 161

Prédicat général : 311, 314, 315, 374, 424

Prédicat non autonome : 92

Prédicat nominal : 6, 7, 27, 35, 36, 92, 103, 107, 108, 111, 122, 132, 133, 135, 136, 137,
139, 142, 143, 144, 145, 147, 152, 154, 155, 156, 157, 158, 159, 160, 161, 162, 163, 164, 166,
168, 169, 170, 172, 173, 179, 182, 202, 209, 213, 217, 220, 221, 226, 232, 239, 254, 257, 258,
262, 269, 271, 279, 280, 283, 288, 292, 298, 324, 327, 343, 370, 426, 451, 459, 460, 466, 467,
479

496
INDEX DES TERMES LINGUISTIQUES

Prédicat nominal d’action : 35, 36, 126, 130, 131, 132, 135, 136, 138, 142, 144, 158, 165,
166, 174, 178, 458, 459

Prédicat nominal d’action à interprétation symétrique : 164

Prédicat nominal d’état : 130

Prédicat nominal symétrique : 163

Prédicat nominal de type bilatéral : 258

Prédicat non verbal : 178, 467, 468

Prédicat polysémique : 315

Prédicat de premier ordre : 90

Prédicat symétrique : 342

Prédicat verbal : 7, 111, 122, 135, 136, 147, 153, 164, 230, 232, 327, 340, 343

Prédicat verbal d’action : 125

Prédicat verbal approprié : 107, 108, 178, 184

Prédication : 126, 139, 459

Prédication nominale : 473

Procès : 118, 126, 127, 131, 132, 136, 144, 150, 152, 156

Pronominalisation : 310, 348

Psycho-linguistique : 5, 57, 60, 74, 75

Sémantique : 33, 34, 37, 43, 56, 64, 76, 84, 88, 89, 90, 91, 92, 94, 97, 103, 122, 126, 137,
158, 172, 197, 212, 216, 220, 237, 238, 257, 262, 301, 309, 311, 316, 317, 322, 349, 350, 368,
369, 424, 427, 428, 467, 468, 469, 470, 471, 473, 479

Schéma : 26, 91, 132, 232, 279, 288

497
INDEX DES TERMES LINGUISTIQUES

Schématiser : 92, 93

Schéma d’argument : 35, 91, 103, 182, 188, 191, 193, 197, 202, 203, 209, 212, 214, 216,
220, 225, 232, 238, 249, 254, 257, 262, 268, 271, 275, 279, 282, 288, 292, 298, 301, 469

Sciences du langage : 3, 21, 22, 25, 26, 30, 34, 35, 36, 37, 41, 119, 463, 465, 469, 473, 474,
479

Sociolinguistique : 5, 35, 40, 66, 67, 68, 75, 76, 86, 457

Sous-catégorisation : 319, 350, 374, 378, 381, 429, 430

Substantif : 21, 26, 27, 33, 87, 90, 111, 117, 122, 126, 133, 134, 135, 141, 150, 159, 172,
197, 256, 295, 344, 420, 457, 459, 466, 467, 469, 470

Substantif prédicatif : 7, 36, 132, 133, 135, 160

Substantif prédicatif autonome : 135

Sujet : 11, 25, 26, 91, 116, 117, 118, 119, 120, 131, 132, 136, 158, 163, 164, 182, 184, 206,
210, 212, 214, 225, 232, 246, 254, 266, 269, 272, 298, 312, 321, 322, 336, 338, 352, 378, 386,
387, 390, 397, 401, 413, 420, 443, 453, 461

Sujet humain : 118, 120, 212

Supplétive : 139, 140

Synonyme : 78, 125, 153, 161, 191, 203, 254, 352, 465

Syntagme : 26, 55, 296, 325, 349, 366, 409

Syntaxe : 29, 47, 48, 52, 72, 91, 97, 135, 188, 197, 212, 220, 311, 330, 341, 342, 343, 348,
460, 466, 468, 471

498
INDEX DES TERMES LINGUISTIQUES

Terme : 5, 6, 13, 17, 19, 22, 24, 25, 29, 30, 31, 32, 34, 37, 38, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 47,
49, 52, 53, 54, 55, 56, 61, 62, 63, 64, 67, 68, 74, 75, 76, 77, 79, 82, 83, 84, 85, 86, 87, 88, 95,
97, 103, 112, 114, 118, 120, 132, 137, 140, 146, 178, 181, 203, 254, 301, 346, 366, 457, 458,
460, 461

Terme de la défense, militaire : 5, 6, 22, 24, 29, 34, 35, 40, 48, 53, 55, 56, 60, 62, 63, 64, 65,
75, 76, 80, 81, 84, 86, 87, 89, 98, 99, 462, 473, 474, 479

Terme prédicatif : 137

Terminologie : 5, 17, 21, 22, 24, 30, 34, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 48, 61, 62, 64, 78, 82, 86,
95, 134, 457, 462, 464, 465, 466, 469, 471, 472, 479

Terminologie militaire : 5, 15, 17, 21, 22, 33, 34, 37, 38, 40, 49, 62, 63, 64, 74, 79, 83, 86,
134, 135, 138, 145, 146, 150, 158, 163, 181, 197, 457, 458, 460, 461, 462, 474, 479

Terminologie technique : 22, 44, 74

Traduction : 5, 17, 18, 19, 29, 35, 40, 44, 45, 48, 57, 63, 65, 66, 73, 75, 78, 81, 82, 85, 87,
88, 95, 459, 463, 468, 472

Trait : 44, 219, 225, 239, 254, 311, 316, 318, 369, 418, 420, 427, 456

Trait de nature prédicative : 103

Trait syntaxique : 101

Trait syntactico-sémantique : 315, 318, 370, 466

Trait du type : 209, 215, 271, 370

Trait de type [humain] : 9, 188, 220, 257, 262, 298, 308, 309, 311, 312, 313, 314, 315, 316,
317, 318, 320, 368, 374, 466

Trait de type [inanimé concret] : 369, 372, 374, 375, 376, 418, 419, 424

Variante : 78, 140, 142, 151

Variante aspectuelle : 128, 130, 145, 178, 213, 459

499
INDEX DES TERMES LINGUISTIQUES

Variante lexicale et supplétive : 7, 139, 144, 178, 459

Variante libre : 140, 142, 167, 239

Variante morphologique : 133

Variante nominale : 136

Variante stylistique : 145

Verbe : 7, 11, 12, 21, 25, 26, 27, 28, 32, 47, 66, 91, 93, 95, 97, 108, 111, 117, 120, 122, 125,
127, 129, 130, 132, 133, 134, 135, 137, 138, 141, 142, 147, 150, 173, 178, 205, 206, 213, 217,
229, 269, 299, 315, 316, 324, 338, 340, 346, 375, 378, 388, 389, 395, 396, 397, 406, 408, 413,
420, 443, 459, 460

Verbe prédicatif : 12, 32, 133, 459

Verbe support : 7, 12, 36, 93, 103, 108, 127, 128, 131, 133, 135, 136, 137, 139, 140, 142,
145, 151, 156, 157, 158, 160, 165, 167, 168, 169, 170, 173, 206, 213, 230, 234, 239, 249, 257,
258, 276, 292, 464, 467

Verbe support aspectuel : 7, 173, 299

Verbe support aspectuel inchoatif (ou de type) : 36, 129

Verbe support aspectuel intensif : 36

Verbe support aspectuel itératif : 36

Verbe support aspectuel progressif : 36

Verbe support aspectuel terminatif : 36

Verbe support de base ou standard : 36, 140, 158, 167,170, 249, 257, 306

Verbe support approprié : 7, 108, 205

Verbe support évènementiel : 164

Verbe support passif : 159, 221, 280, 299

Verbe support standard-converse : 7

Vocabulaire : 17, 29, 35, 41, 46, 48, 53, 63, 71, 74, 80, 85, 301, 457, 469

Vocabulaire de la défense, militaire : 17, 31, 40, 46, 55, 64, 65, 72, 74, 111, 301, 457, 465,
468

500
INDEX DES TERMES LINGUISTIQUES

Vocabulaire spécifique, scientifique, technique : 34, 44, 45, 46, 51, 62, 71, 74, 79

501
INDEX DES VERBES ETUDIÉS

Abandonner : volume I (183, 450, 459), volume II (5 à 7, 9 à 13, 15 à 16 à 31, 34, 36 à 41,
43 à 57, 59 à 69, 70 à 81, 83 à 87, 89 à 109)

Accélérer : volume I (183), volume II (18, 77, 89)

Accomplir : volume I (140, 252), volume II (5, 22, 76, 78, 83, 106)

Accorder : volume I (126, 288, 305, 331), volume II (8, 14, 103)

Accroître : volume I (284), volume II (12, 34, 74, 79, 92)

Achever : volume I (145, 241), volume II (22)

Adapter : volume I (195), volume II (44, 49, 52)

Ajuster : volume I (234, 385), volume II (108)

Aller : volume I (335)

Aller en : volume I (218), volume II (61, 85, 95, 97)

Allonger : volume I (129, 156), volume II (108)

Améliorer : volume I (278, 290), volume II (8, 14, 29, 31, 36, 40, 55, 89, 98, 103)

Amorcer : volume I (149, 385, 393, 402), volume II (43, 45, 68, 80, 86, 99, 100, 101)

Analyser : volume II (23, 39, 70, 72)

Annoncer : volume I (247, 303), volume II (45, 99, 100, 101)

Apparaître : volume I (131)

Appeler : volume I (377)

Appeler à : volume I (246), volume II (12, 74, 79, 92)

Appliquer : volume I (295), volume II (27, 29, 49, 70, 84)

Apporter : volume I (126, 143, 162, 163, 179, 284, 288, 459), volume II (8, 11, 13, 14, 35,
36, 40, 50, 51, 75, 90, 94, 96, 103)

Approfondir : volume I (284,436), volume II (35)

502
INDEX DES VERBES ETUDIÉS

Approuver : volume I (185), volume II (6, 30, 37, 57)

Appuyer : volume I (31, 56, 251, 265, 415), volume II (5, 7, 17, 76, 83, 91)

Arrêter : volume I (228, 241, 243, 449, 453), volume II (5 à 19, 21 à 23, 25 à 26 à 31, 33 à
53, 55 à 56, 58 à 81, 83 à 87, 89 à 109)

Arriver : volume I (131, 183, 272)

Articuler : volume II (44, 49, 52)

Assigner : volume I (156), volume II (78, 106)

Assister à : volume I (200), volume II (55, 59, 61, 69, 104)

Assurer : volume I (199, 203, 210, 277, 285, 290, 324, 340), volume II (5, 8, 11, 13, 14, 36,
40, 42, 50, 51, 52, 75, 90, 94, 96, 97, 103)

Attaquer : volume I (31, 57, 106, 164, 244, 262, 378, 393, 408, 415, 438, 449)
Attaquer par : volume II (23, 31, 38, 39, 70, 72)

Augmenter : volume I (157, 276), volume II (6, 8 à 10, 14, 21 à 23, 27, 30 à 34, 36 à 41, 43 à
44, 47, 49, 52, 55, 58, 59, 61, 64, 65, 67, 68, 69, 70, 72, 77, 80, 85, 86, 87, 88, 90, 95, 97, 103,
104, 105, 107, 108)

Avoir : volume I (27, 136, 137, 138, 156, 161, 188, 260, 311, 321, 324, 342, 468, 469, 473),
volume II (7, 34, 46, 93)

Avoir lieu : volume I (36, 93 (1b), 104, 125, 131, 136, 165, 166, 206, 218, 272), volume II (5,
6, 7, 9, 10, 11, 12, 13, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33,
34, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57, 58, 59,
60, 61, 62, 63, 64, 65, 66, 67, 68, 69, 70, 71, 72, 73, 74, 75, 76, 77, 78, 79, 80, 81, 82, 83, 84,
85, 86, 87, 88, 89, 90, 91, 92, 93, 94, 95, 96, 97, 98, 99, 100, 101, 102, 103, 104, 105, 106,
107, 108, 109)

Avoir en charge : volume I (210, 299)

Avoir la portée de : volume I (386)

Avoir le titre de : volume I (323, 330)

Bénéficier de : volume I (162, 163, 198, 204, 275, 284, 290), volume II (35, 36, 37, 40, 90)

Bloquer : volume I (299), volume II (27, 90, 107)

503
INDEX DES VERBES ETUDIÉS

Briser : volume I (247, 252, 265), volume II (7, 17, 18, 22, 82, 91)

Brouiller : volume I (252, 299, 300), volume II (27, 90, 107)

Cadencer : volume II (43, 62, 84, 109)

Camoufler : volume I (82, 281, 381, 406, 412, 433), volume II (32, 41, 77, 88)

Camoufler (se) : volume I (55, 82, 314)

Camoufler en : volume I (82)

Causer : volume I (266, 272), volume II (11, 41, 46, 48)

Changer : volume I (55, 435, 436), volume II (7, 34, 44, 46, 49, 52)

Changer de : volume I (407)

Commander : volume I (31, 32, 108, 177, 235, 252, 397, 398, 403), volume II (108)

Commencer : volume I (145, 146, 227, 240)

Commencer à : volume I (147)

Compléter : volume I (200, 252, 373), volume II (55, 59, 61, 69, 104)

Concentrer : volume II (108)

Concevoir : volume I (175, 239, 431, 446), volume II (55, 59, 61, 69, 104)

Conclure : volume I (228, 302, 305), volume II (15, 25)

Conduire : volume I (185, 198, 239, 249, 254, 263, 408), volume II (5, 8, 17, 18, 19, 21, 26,
42, 43, 52, 60, 62, 63, 66, 68, 71, 76, 82, 83, 84, 86, 87, 91, 109)

Confier : volume I (324)

Confier à : volume I (190), volume II (78, 106)

Confirmer : volume I (247), volume II (45, 99, 100, 101)

504
INDEX DES VERBES ETUDIÉS

Connaître : volume I (245, 272), volume II (11, 41, 46, 48)

Conserver : volume I (259, 373, 444), volume II (29, 31, 55, 98)

Continuer : volume I (145, 227, 241)

Contrer : volume I (265), volume II (28, 56, 73)

Coordonner : volume I (148, 175, 195, 251, 299), volume II (5, 13, 18, 27, 42, 43, 52, 62, 76,
77, 80, 83, 84, 89, 90, 107, 109)
Corriger : volume I (234, 235), volume II (108)

Couvrir : volume I (55, 105, 141, 246, 356, 360), volume II (5, 32, 38, 42, 43, 44, 52, 62, 80,
84, 109)

Débuter : volume I (92, 147, 206), volume II (5 à 8, 11 à 18, 20 à 25, 27 à 44, 46 à 99, 102,
104 à 109)

Déceler : volume I (242, 433), volume II (68, 86, 87,

Décider : volume I (185), volume II (6, 30, 37, 58,

Déclencher : volume I (222, 233, 240, 254, 263, 402, 459), volume II (5, 6, 8, 9, 10 à 14, 16 à
19, 21, 23, 26, 28, 29, 32, 33, 35 à 40, 42 à 45, 49 à 52, 55, 56, 58, 60 à 64, 66, 68, 70 à 76, 79
à 87, 90 à 92, 94 à 98, 100, 101, 103, 104, 108, 109)

Décréter : volume I (305), volume II (12, 74, 79, 92)

Décrire : volume I (6, 40, 41, 42, 45, 49, 75, 78, 89, 90, 94, 97, 98, 174, 179, 181, 232, 249,
257, 301, 308, 317, 318, 321, 355, 364, 374, 423, 457, 466)

Définir : volume I (190, 195, 454), volume II (7, 34, 44, 46, 49, 52, 93)

Déjouer : 398

Délivrer : volume I (288, 393, 394), volume II (8, 14, 104)

Demander : volume I (153, 162, 185, 285, 291, 303), volume II (6, 9, 11, 14, 30, 35, 36, 37,
50, 51, 58, 75, 94, 96, 97, 104)

Démonter : volume I (192, 386)

Déplacer : volume I (176, 177, 192, 311, 358)


Déplacer (se) en : volume I (407, 411, 425, 455)

505
INDEX DES VERBES ETUDIÉS

Déployer : volume I (31, 140, 142, 299, 362, 411, 456)

Détecter : volume I (84, 215, 242, 340, 398, 403), volume II (23, 39)

Déterminer : volume I (195), volume II (7, 34, 44, 46, 49, 52, 93)

Déployer (se) : volume I (349, 447)

Dérouler (se) : volume I (131)

Détecter : volume I (215, 242, 340, 398, 403), volume II (70, 72)

Détruire : volume I (65, 192, 195, 215, 242, 244, 252, 254, 258, 262, 268, 270, 271, 274,
275, 277, 295, 378, 390, 403, 415, 438, 449), volume II (21, 37, 40, 87, 90)

Développer : volume I (151, 241, 261, 284), volume II (31)

Devenir : volume I (245)

Diffuser : volume I (107, 222, 293), volume II (9, 10, 27, 29, 49, 70, 84, 103)

Diriger : volume I (175, 177, 235, 252, 280, 384), volume II (5, 76, 83, 108)

Donner : volume I (7, 105, 107, 108, 126, 137, 138, 139, 141, 142, 143, 153, 156, 159, 160,
161, 162, 163, 170, 221, 292, 306, 321, 331, 460, 470), volume II (7, 10, 27, 29, 49, 70, 78,
84, 103, 106)

Dresser : volume I (306), volume II (53)

Durcir : volume I (157), volume II (5, 8, 16, 17, 18, 21, 29, 33, 49, 55, 60, 63, 66, 70, 71, 76,
82, 83, 87, 91)

Echanger : volume I (234), volume II (108)

Echapper à : volume I (273), volume II (11, 48, 67)

Eclater : volume I (166, 226, 264, 272, 401, 404, 426), volume II (8, 9, 10, 17, 18, 19, 26, 53,
64, 82, 108)

Ecouter : volume I (71), volume II (9, 10, 103)

Ecrire : volume I (17, 26, 77, 311, 312)

506
INDEX DES VERBES ETUDIÉS

Effectuer : volume I (36, 104, 105, 117, 126, 140, 141, 143, 145, 159, 160, 162, 163, 167,
176, 182, 188, 194, 198, 203, 233, 254, 269, 280, 298, 335, 339, 426, 441, 460), volume II (5
à 7, 11, 13 à 28, 30 à 78, 80 à 91, 93 à 97, 99 à 102, 104 à 109)

Elever : volume II (29, 55, 98)

Emettre : volume I (143, 293), volume II (9, 10, 103)

Empêcher : volume I (243, 252, 265, 273, 299), volume II (16, 28, 56, 60, 63, 66, 71, 73, 81,

Employer : volume I (281, 373), volume II (32, 41, 77, 88)

Engager : volume I (31, 99, 100, 148, 195, 227, 233, 250, 263, 321, 373, 459), volume II (5,
7, 11, 14 à 19, 21 à 23, 26, 28, 31, 32, 34 à 44, 46 à 53, 55, 56, 59 à 73, 75 à 78, 80 à 91, 93 à
97, 104, 106, 108, 109)

Engager (s’engager, à, dans, en, sur) : volume I (146, 250, 322, 336,

Engager (dans, en) : volume I (146

Entamer : volume I (145, 148, 240, 250, 459), volume II (5, 6, 11, 13 à 16, 19 à 28, 30, 32,
33, 35 à 39, 41 à 54, 56 à 58, 60 à 78, 80, 81, 83 à 90, 94 à 97, 99 à 102, 104 à 107, 109, 110)

Entraîner : volume I (31, 272, 333), volume II (12)

Entreprendre : volume I (145, 146, 147, 269)

Essayer : volume I (162)

Essuyer : volume I (159, 163, 179, 234, 269, 459), volume II (8, 12, 17, 18, 19, 21, 26, 53,
65, 82, 87, 91, 108)

Etablir : volume I (126, 143, 259, 261, 283, 298, 302, 360, 431), volume II (15, 20, 24, 25,
27, 31, 35, 36, 105, 107, 110)

Etre : volume I (26, 27, 93, 105, 106, 127, 128, 129, 130, 133, 136, 137, 138, 150, 156, 159,
189, 213, 218, 239, 247, 255, 256, 270, 276, 312, 314, 318, 323, 325, 326, 327, 330, 331, 333,
335, 336, 337, 338, 361, 377, 378, 379, 390, 397, 413, 414, 416, 424, 442, 464, 465)

Etre à (au) : volume I (128, 138, 192, 213, 260), volume II (

Etre au risque de : volume II (21, 22, 54, 57, 74, 102,

Etre blessé : volume II (53,

Etre dans : volume I (128, 138)

Etre de : volume I (213, 218, 311, 333, 338, 340, 441) volume II (64, 65, 80, 106,

507
INDEX DES VERBES ETUDIÉS

Etre divisé par : volume II (21, 22, 54, 57, 74, 102,

Etre en : volume I (104, 128, 138, 189, 192, 213, 218, 230, 239, 255, 260, 276, 333, 338,
356, 441) volume II (7, 31, 34, 37, 40, 43, 47, 53, 61, 62, 64, 65, 80, 84, 85, 90, 94, 95, 97,
106, 109)

Etre neutralisé dans : volume II (53,

Etre placé sous : volume II (64, 65, 81, 106,

Etre pris dans : volume II (53

Etre protégé contre : volume II (23, 39, 70, 72,

Etre soumis à : volume II (33, 58, 68, 102,

Etre sous : volume I (104, 128, 138, 156, 186, 189, 213, 234, 270, 276, 377) volume II (7, 34,
37, 40, 47, 90, 94,
Etre sur : volume I (104, 128)

Eviter : volume I (262, 273), volume II (12, 16, 21, 22, 23, 32, 38, 39, 47, 54, 57, 60, 63, 66,
67, 70, 71, 72, 74, 102,

Exécuter : volume I (99, 107, 140, 141, 167, 194, 233, 239, 254, 263, 280, 295), volume II
(5, 6, 13, 14, 15, 17, 18, 19, 21, 22, 23, 25, 28, 30, 31, 32, 33, 37, 38, 39, 41, 42, 43, 44, 45,
47, 48, 52, 53, 54, 55, 56, 57, 58, 59, 61, 62, 67, 68, 70, 72, 73, 74, 76, 77, 78, 80, 81, 82, 83,
84, 85, 86, 87, 88, 89, 91, 95, 98, 99, 100, 101, 102, 106, 108, 109, 110)

Exercer : volume I (99, 161, 162, 316, 323, 324)

Exiger : volume I (246, 285, 291), volume II (14, 35, 36, 104)

Exploiter : volume I (246), volume II (68, 86, 87)

Faciliter : volume I (261, 285, 290), volume II (32, 38, 47, 67)

Faire : volume I (7, 104, 105, 122, 125, 126, 133, 134, 136, 137, 138, 143, 145, 153, 159,
161, 162, 167, 170, 182, 221, 226, 232, 234, 250, 254, 257, 266, 270, 280, 292, 306, 314, 335,
338, 339, 440, 460, 466), volume II (5 à 9, 11 à 30 à 45, 47 à 69, 71 à 102, 104 à 110)

Faire : « le faire » : volume I (7, 118, 122, 125)

Faire (se) : volume I (226), volume II (23, 27, 107)

508
INDEX DES VERBES ETUDIÉS

Faire appliquer : volume I (304)

Faire des morts-blessés : volume II (21, 88)

Faire face à : volume I (265)

Faire l’objet de : volume I (140, 162, 163, 204, 217, 245, 264, 272, 280, ) volume II (6 à 19,
21 à 23, 25 à 34, 37 à 41, 43 à 58, 61 à 68 à 75, 77 à 84, 86 à 92, 94, 96 à 104, 106 à 110)

Faire rage : volume I (166, 167, 226), volume II (8, 17, 18, 19, 26, 28, 53, 56, 65, 73, 81, 82,
91, 108)

Favoriser : volume I (285, 290), volume II (35, 36, 47, 67)

Finir : volume I (145, 228, 241, 335), volume II (20, 24, 25, 105)

Fixer : volume I (190, 195, 383, 453) volume II (34, 47, 94)
Fixer sur : volume I (391

Forcer : volume I (247), volume II (21, 22, 54, 57, 74, 102)

Fournir : volume I (105, 126, 143, 162, 199, 200, 209, 275, 288, 443), volume II (9, 11, 14,
23, 35, 36, 37, 39, 40, 41, 48, 50, 51, 71, 72, 75, 90, 94, 96, 97, 104)

Franchir : volume I (317, 358, 411, 413, 455)

Freiner : volume I (243, 453), volume II (13, 19, 77, 89)

Gagner : volume I (208, 229, 274, 439, 476), volume II (19, 26, 65)

Garantir : volume I (176, 277, 290), volume II (37, 40, 90

Garder : volume I (189, 259, 340, 440), volume II (31

Gêner : volume I (243), volume II (13, 19, 47, 67, 77, 89,

Imposer : volume II (16, 63, 66, 71)

Infiltrer : volume I (55, 300), volume II (27, 91, 107)

509
INDEX DES VERBES ETUDIÉS

Infiltrer (s’) : volume I (257, 266)

Infliger : volume I (36, 143, 161, 162, 163, 271), volume II (16, 60, 63, 66, 71)

Installer : volume I (192, 306, 380, 381, 391, 431, 432), volume II (20, 24, 25, 53, 105)

Installer en : volume I (214, 316), volume II (64, 65, 81, 106)

Installer (s’) : volume I (316)

Intensifier : volume I (157, 240, 259), volume II (5, 8, 9, 11 à 15, 17 18, 19, 21, 22, 23, 26,
29, 31 à 41, 43 à 52, 54, 55, 57, 58, 59, 61, 62, 64 à 68, 71, 72, 74 à 102, 104, 106 à 109)

Intensifier (s’) : volume I (166, 218, 272), volume II (8, 9, 11 à 20 à 23, 26 à 28, 31, 33, 35 à
37, 39 à 41, 44 à 58, 60, 62, 63, 65 à 69, 71 à 75, 77, 78, 80 à 82, 85 à 92, 94 à 102, 104, 107
et 108)

Intercepter : volume I (65, 300, 398), volume II (27, 91, 107)

Interdire : volume I (243, 449, 453), volume II (8, 17, 18, 28, 32, 38, 43, 47, 56, 62, 67, 73,
81, 82, 84, 92, 109)

Interrompre : volume I (152, 228, 241, 299, 459), volume II (5 à 41, 43 à 110)

Intervenir : Volume I (131, 272, 398)

Jouer : volume I (21, 288)

Lancer : volume I (43, 144, 149, 159, 160, 179, 217, 226, 263, 283, 375, 381, 397, 400, 421,
459), volume II (6, 9, 10, 12, 15, 17, 19, 22, 26 à 30, 32, 33, 35, 36, 38, 43, 49, 55, 56, 58, 59,
61, 62, 65, 69, 73, 74, 76, 79, 81 à 84, 88, 91, 92, 95, 98, 102 à 104, 107, 109)

Livrer : volume I (55, 86,126, 226, 373, 393, 394, 459), volume II (19, 26, 65, 76, 83)

Livrer (se) : volume I (226), volume II (6, 19, 76, 83)

Livrer (se) à: volume I (234), volume II (8, 17, 18, 20, 23, 26, 31, 65, 82, 92, 108)

510
INDEX DES VERBES ETUDIÉS

Maintenir : volume I (151, 227, 241, 259, 302), volume II (12, 29, 31, 55, 75, 79, 92, 98,

Masquer : volume II (43, 80, 84, 109)

Mener : volume I (99, 105, 126, 145, 179, 198, 203, 213, 217, 226, 239, 263, 264, 283, 459),
volume II (6, 20, 22, 26, 30, 32, 33, 35, 36, 38, 55, 58, 59, 61 à 63, 65, 66, 68, 69, 76, 78, 81,
83, 85 à 88, 95, 98, 102, 104, 106)

Mettre : volume I (317, 339, 356, 375, 395, 441, 444, 470)

Mettre à : volume I (383)

Mettre au point : volume I (140, 142)

Mettre en : volume I (213, 214, 381, 388)

Mettre en œuvre : volume I (176, 207 [128], 299, 373, 374)

Mettre en place : volume I (176, 431, 441), volume II (11, 42, 48, 50, 51, 75, 94, 96, 97,

Mettre (se) : volume I (130)

Mettre (se) à : volume I (147)

Mettre (se) en : volume I (215, 239, 356, 391)

Mettre fin (à) : volume I (228, 324), volume II (5 à 110)

Mettre sur : volume I (381)

Mettre un terme : volume I (228)

Modéliser : volume I (31,

Modifier : volume I (117, 435), volume I (45, 50, 52,

Monter : volume I (192, 199, 254, 255, 329, 333, 338, 340, 391)

Monter dans : volume I (407)

Multiplier : volume I (154, 155, 173, 227, 240), volume II (6, 8 à 11, 13 à 20, 22 à 26, 28, 30
à 33, 35 à 54, 58 à 60, 62 à 69, 71 à 73, 75 à 78, 80 à 81 à 110)

511
INDEX DES VERBES ETUDIÉS

N
Négocier : volume I (305), volume II (15, 110)

Neutraliser : volume I (27, 56, 113, 150, 233, 235, 244, 252, 275, 277, 290, 291, 293, 294,
305, 378, 385, 392, 403, 415, 449, 456), volume II (6, 40, 76, 83, 90,

Neutraliser par : volume II (23, 39, 71, 72)

Nouer : volume I (261), volume II (31,

Obéir : volume I (55, 86, 107)

Obéir à : volume I (294) volume II (27, 49, 70, 84)

Obtenir : volume I (105, 162, 209, 275, 284, 290, 327), volume II (11, 14, 35, 36, 37, 40, 42,
48, 50, 51, 75, 90, 94, 96, 97)

Offrir : volume I (179, 199, 209, 275, 284, 459), volume II (9, 11, 14, 15, 35, 36, 37, 40, 42,
48, 50, 51, 75, 90, 94, 96, 97, 104)

Opérer : volume I (213, 239), volume II (21, 22, 54, 57, 74, 102)

Ordonner : volume I (135, 185, 235, 246, 280, 304), volume II (30, 38, 45, 58, 75, 79, 92,
99, 100, 101)

Organiser : volume I (175, 199, 254, 255, 280), volume II (12, 13, 19, 32, 43, 63, 75, 77, 79,
84, 89, 92, 109)

Participer : volume I (175 [269])

Participer à : volume I (184, 187 [25], 200, 203, 210, 229, 314, 453 [176]), volume I (20, 26,
56, 59 61, 65, 69, 105)

Partir : volume I (335)

Partir (en) : volume I (218), volume II (62, 85, 95, 98)

Passer : volume I (55, 106, 203, 205, 206, 326, 330, 377), volume II (33, 59, 69, 102)

512
INDEX DES VERBES ETUDIÉS

Passer (à) : volume I (265), volume II (17, 18, 82, 92)

Passer (de) : volume I (183)

Passer (en) : volume I (204, 206)

Passer (se) : volume I (131)

Perdre : volume I (119, 229, 259, 289, 450, 473), volume II (20, 26, 31, 65)

Poursuivre : volume I (151, 185, 227, 241) volume II (5 à 48, 50 à 60, 62 à 110)

Pratiquer : volume I (198), volume II (21, 22, 54, 56, 57, 59, 61, 74, 102, 105)

Préciser : volume I (190, 454), volume II (7, 34, 47, 94)

Prendre : volume I (7, 27, 111, 126, 136, 137, 138, 141, 170, 172, 209, 257, 258, 259, 293,
306, 315, 316, 318, 324, 340, 375, 377, 400, 407, 439, 470, 473), volume II (11, 14, 31, 42,
48, 50, 51, 75, 95, 96, 97)

Préparer : volume I (175, 199, 213 [148], 249 [120], 250 [124], 251 [134], 372 [18], 411
[185], 441 [110], 444 [127], 447 [142], 451, 453 [177])

Préparer à : volume II (79, 92)

Présenter : volume II (93)

Procéder à : volume I (36, 113, 140, 162, 163, 182, 188, 204, 209, 233, 239, 254, 269, 280)
volume II (5, 6, 8 à 26, 28 à 64, 66 à 107, 109, 110)

Produire : volume I (140, 372), volume II (9, 10, 103)

Produire (se) : volume I (131, 166, 264, 272)

Programmer : volume I (175, 280, 403), volume II (56, 59, 61, 69, 78)

Progresser : volume I (358, 410)

Progresser par : volume II (32, 39)

Programmer : volume I (175, 280, 403), volume II (33, 41, 88, 105)

Prolonger : volume I (151, 176, 177, 227, 241, 335) volume II (5 à 26, 28 à 110)

513
INDEX DES VERBES ETUDIÉS

Ralentir : volume I (195 [65], 441 [112]), volume II (13, 19, 43, 63, 77, 85, 89, 109)

Réaliser : volume I (140, 188, 194, 198, 209, 233, 280, 429, 453), volume II (32, 33, 39, 41,
43, 45, 48, 50, 52, 56, 59, 61, 63, 67, 68, 69, 78, 79, 85 à 88, 105, 106, 109)

Recevoir : volume I (108, 141, 142, 159, 160 à 163, 188, 198, 209, 221, 234, 264, 290, 293,
316, 331, 442), volume II (7, 9, 10, 11, 14, 15, 17, 18, 27, 28, 30, 34 à 37, 40, 42, 47 à 51, 56,
59, 61, 69, 70, 75, 79, 82, 84, 90, 91, 94 à 97, 104, 105, 107, 108)

Reconnaitre : volume I (403, 408, 415, 446)

Refaire : volume II (5, à 26, 28, 30, 31, 32, 33, 35, 36, 38, 39, 41, 42, 44 à 48, 50 à 54, 56 à
64, 66 à 74, 76 à 83, 85 à 89, 91 à 93, 95 à 103, 105 à 106, 107, 108 et 110)

Régler : volume I (113, 234, 235, 298, 385), volume II (108

Réguler : volume II (43, 63, 85, 109,

Réitérer : volume I (154, 240, 241), volume II (5 à 64, 66 à 110)

Relancer : volume I (227, 250, 251), volume II (6, 8, 10, 12, 17, 18, 20, 22, 26, 28 à, 30, 32,
34, 35, 36, 38, 39, 43, 55, 56, 58, 59, 62, 63, 65, 69, 75, 76, 79, 81, 82, 83, 85, 88, 91, 92, 93,
98, 103, 107, 109)

Remonter : 386

Remplir : volume I (50, 70, 125, 180, 184, 195, 196, 200, 202, 292, 295, 313, 324, 333, 396,
407, 423), volume II (79, 107)

Remporter : volume I (229), volume II (20, 26, 65)

Renforcer : volume I (157, 213, 250, 259, 260, 276, 284, 285, 289, 363, 415, 437), volume II
(6 à 42, 44, 45 à 48 à 64 66 à 83, 85 à 108)

Renouveler : volume I (154, 155, 177, 240, 250), volume II (5 à 110)

Répéter : volume I (154, 227, 240, 250), volume II (5 à 80 à 110)

Reprendre : volume I (138, 227, 240, 258, 435), volume II (6 à 23, 26 à 46, 48, 50 à 52, 54 à
69, 71 à 78, 80 à 83, 85 à 93, 95 à 99, 103, 104, 106 à 110)

Résister : volume I (234)

Résister à : volume I (252, 449), volume II (29, 57, 73, 82)

514
INDEX DES VERBES ETUDIÉS

Respecter : volume I (92, 93, 107, 141, 294, 304,), volume II (15, 26, 27, 30, 49, 70, 84, 110)

Restaurer : volume I (278), volume II (37, 40, 90)

Rester : volume I (26, 129, 189)

Rester (en) : volume I (129, 213, 239, 260), volume II (7, 34, 43, 47, 63, 85, 94, 109)

Rester (sous) : volume II (7, 34, 47, 94)

Rétablir : volume I (210, 278), volume II (13, 29, 55, 79, 93, 99)

Retarder : volume II (44, 75, 80)

Rompre : volume I (228, 247, 259, 299, 300, 305, 318, 356, 459), volume II (16, 26, 28, 31,
35, 36, 54, 56, 60, 61, 64, 67, 70, 72, 91, 105, 107, 110)

Rythmer : volume II (44, 80)

Signer : volume I (305), volume II (16, 26, 110)

Sonner : volume I (222), volume I (10, 103)

Soutenir : volume I (57, 251, 265), volume II (8, 17, 18, 82)

Stopper : volume II (43, 63, 109)

Subir : volume I (117, 159, 160, 161, 162, 163, 179, 198, 204, 217, 226, 234, 245, 264, 266,
269, 272, 298, 459), volume II (8, 12, 16, 17, 18, 20 à 24, 27, 29, 32, 34, 39, 40, 54, 56, 57,
59, 60, 61, 62, 64, 65, 67, 69 à 74, 82, 83, 88, 92, 102, 103, 105, 108)

Suivre : volume I (107, 141, 198, 199, 295)

Supporter : volume II (5, 53)

Surgir : volume II (131, 272)

Surveiller : volume I (105, 242, 243, 299, 304, 316, 421, 432, 440, 441, 446), volume II (28,
68, 86, 87, 91, 108)

Survenir : volume I (36, 104, 131, 166, 264, 272, 459), volume II (5 à 23, 27 à 55, 57 à 60,
62 à 65, 67 à 80, 82 à 104, 107, 108, 109)

Suspendre : volume I (152, 183, 228, 241, 242), volume II (5 à 24, 26 à 110)

515
INDEX DES VERBES ETUDIÉS

Tendre : volume I (254, 306), volume II (54)

Tenir (se) : volume I (131)

Terminer : volume I (152, 228, 241, 335), volume II (5 à 110)

Tomber (à, au) : volume I (129, 314), volume II (94)

Tomber (en) : volume I (129, 213)

Tomber (dans) : volume I (255), volume II (54)

Tomber (pendant, pour, entre) : volume I (129)

Transférer : volume I (176)

Transférer (à) : volume I (190), volume II (7, 34, 47)

Transférer (par) : volume I (190)

Transmettre : volume I (107, 222, 293, 294, 330, 450), volume II (10, 27, 70, 103)

Traverser : volume I (316, 411, 430)

Violer : volume I (107, 305), volume II (16, 26, 110)

516
RÉSUMÉ

PRÉDICATS ET ARGUMENTS DANS LA TERMINOLOGIE MILITAIRE


FRANÇAISE AU XXI° SIECLE
Dans le cadre de cette étude, nous proposons d’analyser la langue militaire et particulièrement
celle de l’armée de Terre. Dans un premier temps, nous traitons de la terminologie, de la
langue militaire technique par rapport à la langue générale et d’un aperçu des dictionnaires de
spécialité et glossaires de la Défense. Dans une deuxième partie, nous nous appuyons sur la
notion des classes d’objets, instaurées par G. GROSS, qui demeure la meilleure méthode
d’analyse de la langue militaire en étudiant les propriétés syntaxiques des prédicats nominaux
d’action, les verbes supports et appropriés et leur actualisation. Pour illustrer et approfondir
notre travail, nous nous basons sur les actions des militaires en préparation d’une opération,
pendant la projection et à l’issue de l’engagement. Par ces actions, nous démontrons toutes les
propriétés syntaxiques et sémantiques spécifiques à chaque classe de prédicats. La troisième
partie, consacrée aux arguments de type humain, inanimé concret et locatif, est la suite
logique de l’étude des classes d’objets. Avec cette thèse, nous possédons tous les éléments
pour envisager, par exemple une étude contrastive avec une autre langue et surtout grâce aux
analyses, la création d’un dictionnaire bilingue.

ABSTRACT

PREDICATES AND ARGUMENTS IN FRENCH MILITARY TERMINOLOGY IN


THE TWENTY-FIRST CENTURY
Within the framework of this study, we propose to analyse military language and particularly
that of the army. In part One, we deal with terminology, technical military language in
relation to everyday language as well as a survey of Defense-related specialized dictionaries
and glossaries. In part Two, we take our cue from G. GROSS’s concept of object classes,
which remains the best way of approaching military language specifically action-oriented
nominal predicates’syntactical properties, and support and appropriate verbs. We drew our
examples from military action during fieldwork, both home and abroad, and upon the return
home. Making use of these three phases, we outline syntactical and semantic properties
specific to each class of predicates. Part Three is devoted to arguments of three types : human,
inanimate and locative ; it follows logically upon our analysis of object classes. This
dissertation will help us carry out a contrastive analysis with another language as well as the
creation of a bilingual dictionary.

DISCIPLINE

Sciences du langage

MOTS CLÉS

Classes d’objets, langue spécialisée, terme militaire, prédicat nominal, argument,


actualisation, dictionnaire unilingue

LABORATOIRE D’ACCUEIL
Textes Théories Numérique, Université Paris 13, 99 Avenue Jean Baptiste Clément, F 93430
Villetaneuse.

517
518
UNIVERSITÉ PARIS 13
UFR, LETTRES, SCIENCES DE L’HOMME ET DES SOCIÉTÉS

THÈSE

Pour obtenir le grade de

DOCTEUR DE L’UNIVERSITÉ PARIS 13

EN SCIENCES DU LANGAGE

PRÉDICATS ET ARGUMENTS DANS LA TERMINOLOGIE


MILITAIRE FRANCAISE AU XXI ° SIECLE
(Volume II)

Présentée et soutenue publiquement par

Frédéric MANIKCAROS

Le 16 novembre 2018

CO-DIRECTEURS DE THÈSE

Gérard PETIT
Pierre-André BUVET

JURY

M. Olivier BERTRAND, PR, Université de Cergy, rapporteur


Mme Annie BERTIN, PR, Université de Paris Nanterre, rapporteur
M. Pierre-André BUVET, MCF, Université Paris 13
Mme Chantal ZABUS, PR, Université Paris 13
M. Ramuntcho GARDERES, Colonel, ministère des armées
M. Gérard PETIT, Université Paris Nanterre

1
TABLE DES MATIÈRES

ANNEXE 1 : Dictionnaire des prédicats 4

ANNEXE 2 : Dictionnaire des arguments 111

1. Trait [humain] 112


1.1. <humain hiérarchique> 112
1.1.1. Classe <fonction> 112
1.1.2. Classe <grade> 140
1.2. <humain de rôle> 141
1.2.1. Classe <humain de titre> 141
1.2.2. Classe <soldat générique> 117
1.2.3. Classe <soldat fonction> 143
1.3. <humain relationnel> 142
1.3.1. Classe <humain relationnel symétrique> 142
1.3.2. Classe < humain relationnel asymétrique> 142
1.4. <humain d’action> 144
1.4.1. Classe <humain d’action actif> 142
1.4.2. Classe <humain d’action passif> 143
1.5. <humain collectif> 144
1.5.1. Classe <humain collectif inorganisé> 144
1.5.2. Classe <humain collectif occasionnellement structuré> 144
1.5.3. Classe <humain collectif structuré> 144

2. Trait [inanimé concret] 158


2.1. <arme> 158
2.1.1. Classe <arme blanche> 158
2.1.2. Classe <arme à feu individuelle> 158
2.1.3. Classe <arme à feu collective> 159
2.2. <munition> 160
2.2.1. Classe <balle et obus> 160
2.2.2. Classe <missile> 162
2.2.3. Classe <grenade> 163
2.2.4 Classe <mine terrestre> 164

2
2.3. <véhicule> 164
2.3.1. Classe <véhicule terrestre d’attaque> 164
2.3.2. Classe <véhicule terrestre de transport> 168

3. Trait [locatif] 169


3.1. <établissement militaire> 169
3.1.1 Classe <fortification> 169
3.1.2 Classe <poste de garde> 172
3.1.3. Classe <lieu de stockage> 173
3.2. <zone fonctionnelle> 174
3.2.1. Classe <lieu de conflit> 174
3.2.2. Classe <camp d’entraînement> 175
3.2.3. Classe <champ de mines> 176
3.2.4. Classe <point de repère> 178

3
ANNEXE 1

Dictionnaire des prédicats

4
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Abandon
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Assurer Prédicat verbal approprié
Avoir lieu Construction évènementielle
Conduire Verbe support approprié
Coordonner Prédicat verbal approprié
Couvrir Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Supporter Prédicat verbal approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Action
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Accomplir Prédicat verbal approprié
Appuyer Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Conduire Verbe support approprié
Coordonner Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Diriger Prédicat verbal approprié
Durcir Verbe support aspectuel intensif
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif

5
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Action
Lancer Verbe support approprié
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Livrer Verbe support approprié
Se livrer Construction évènementielle
Mener Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Neutraliser Prédicat verbal approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Activation
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Approuver Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Décider Prédicat verbal approprié
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Demander Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support approprié
Mener Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif

6
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Activation
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Affectation
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir Verbe support approprié
Avoir lieu Construction évènementielle
Changer Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Définir Prédicat verbal approprié
Déterminer Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Etre en (sous) Verbe support approprié
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Fixer Prédicat verbal approprié
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Préciser Prédicat verbal approprié
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Verbe support approprié
Recevoir Construction converse
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Rester en/sous Verbe support approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif
Transférer à Prédicat verbal approprié

Noms Verbes Types de verbes


Agression
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Appuyer Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Briser Prédicat verbal approprié

7
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Agression
Conduire Verbe support approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Durcir Verbe support aspectuel intensif
Eclater Construction évènementielle
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support approprié
Essuyer Construction converse
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Verbe support approprié
Faire rage Construction évènementielle
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interdire Prédicat verbal approprié
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Se Livrer à Construction symétrique
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Passer à Prédicat verbal approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Soutenir Prédicat verbal approprié
Subir Construction converse
Subir Verbe support approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Aide
Accorder Verbe support approprié
Améliorer Prédicat verbal approprié
Apporter Verbe support approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Assurer Prédicat verbal approprié
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Délivrer Verbe support approprié

8
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Aide
Demander Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exiger Prédicat verbal approprié
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Fournir Verbe support approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Offrir Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Construction converse
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Alarme
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Diffuser Prédicat verbal approprié
Donner Verbe support approprié
Eclater Construction évènementielle
Ecouter Prédicat verbal approprié
Emettre Verbe support approprié
Faire l'objet de Construction converse
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Produire Prédicat verbal approprié
Prolonger Verbe support aspectuel progressif

9
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Alarme
Recevoir Construction converse
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Sonner Prédicat verbal approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif
Transmettre Prédicat verbal approprié

Noms Verbes Types de verbes


Alerte
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Diffuser Prédicat verbal approprié
Donner Verbe support approprié
Eclater Construction évènementielle
Ecouter Prédicat verbal approprié
Emettre Verbe support approprié
Faire l'objet de Construction converse
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Produire Prédicat verbal approprié
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Construction converse
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Sonner Prédicat verbal approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif
Transmettre Prédicat verbal approprié

10
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Alimentation
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Apporter Verbe support approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Assurer Prédicat verbal approprié
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Demander Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Fournir Verbe support approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre en place Prédicat verbal approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Obtenir Verbe support approprié
Offrir Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Prendre Verbe support approprié
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Verbe support approprié
Recevoir Construction converse
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Anéantissement
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Causer Prédicat verbal approprié
Connaître Verbe support approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Echapper à Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif

11
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Anéantissement
Entraîner Prédicat verbal approprié
Essuyer Construction converse
Eviter Prédicat verbal approprié
Faire l'objet de Verbe support approprié
Faire l'objet de Construction converse
Infliger Verbe support approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Subir Verbe support approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Appel sous les
drapeaux
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Accroître Prédicat verbal approprié
Appeler à Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Décréter Prédicat verbal approprié
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support approprié
Maintenir Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Ordonner Prédicat verbal approprié
Organiser Prédicat verbal approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Préparer à Verbe support standard
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif

12
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Appel sous les
drapeaux
Rétablir Prédicat verbal approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support approprié
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Approche
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Coordonner Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support approprié
Effectuer Verbe support standard
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Freiner Prédicat verbal approprié
Gêner Prédicat verbal approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Organiser Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Ralentir Prédicat verbal approprié
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Approvisionnement
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Apporter Verbe support approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Assurer Prédicat verbal approprié
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif

13
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Approvisionnement
Demander Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Fournir Verbe support approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre en place Prédicat verbal approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Obtenir Verbe support approprié
Offrir Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Prendre Verbe support approprié
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Verbe support approprié
Recevoir Construction converse
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Appui
Accorder Verbe support approprié
Améliorer Prédicat verbal approprié
Apporter Verbe support approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Assurer Prédicat verbal approprié
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Délivrer Verbe support approprié
Demander Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Exiger Prédicat verbal approprié
Faire Verbe support standard

14
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Appui
Faire l'objet de Construction converse
Fournir Verbe support approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Offrir Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Construction converse
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Armistice
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Conclure Verbe support approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etablir Verbe support approprié
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Négocier Prédicat verbal approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Respecter Prédicat verbal approprié

15
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Armistice
Rompre Verbe support approprié
Rompre Verbe support aspectuel terminatif
Signer Verbe support approprié
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif
Violer Prédicat verbal approprié

Noms Verbes Types de verbes


Arrêt
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Conduire Verbe support approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Durcir Verbe support aspectuel intensif
Effectuer Verbe support standard
Effectuer Verbe support approprié
Empêcher Prédicat verbal approprié
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Eviter Prédicat verbal approprié
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Verbe support approprié
Faire l'objet de Construction converse
Imposer Prédicat verbal approprié
Infliger Verbe support approprié
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Rompre Prédicat verbal approprié
Subir Verbe support approprié
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

16
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Assaut
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Appuyer Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Briser Prédicat verbal approprié
Conduire Verbe support approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Durcir Verbe support aspectuel intensif
Eclater Construction évènementielle
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Essuyer Construction converse
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Verbe support approprié
Faire l'objet de Construction converse
Faire rage Construction évènementielle
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interdire Prédicat verbal approprié
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Se Livrer à Construction symétrique
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Passer à Prédicat verbal approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Construction converse
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Construction converse
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Soutenir Prédicat verbal approprié
Subir Verbe support approprié
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Attaque
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Appuyer Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif

17
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Attaque
Avoir lieu Construction évènementielle
Briser Prédicat verbal approprié
Conduire Verbe support approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Durcir Verbe support aspectuel intensif
Eclater Construction évènementielle
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Essuyer Construction converse
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Verbe support approprié
Faire rage Construction évènementielle
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interdire Prédicat verbal approprié
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Se Livrer à Construction symétrique
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Passer à Prédicat verbal approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Construction converse
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Soutenir Prédicat verbal approprié
Subir Verbe support approprié
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Avance
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Accélérer Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Coordonner Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard

18
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Avance
Effectuer Verbe support approprié
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Freiner Prédicat verbal approprié
Gêner Prédicat verbal approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Organiser Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Ralentir Prédicat verbal approprié
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Bataille
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Conduire Verbe support approprié
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Eclater Construction évènementielle
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Essuyer Construction converse
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Faire rage Construction évènementielle
Gagner Prédicat verbal approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support approprié
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Livrer Verbe support approprié
Se livrer Construction évènementielle

19
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Bataille
Se Livrer à Construction symétrique
Mener Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Participer à Prédicat verbal approprié
Perdre Prédicat verbal approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Remporter Prédicat verbal approprié
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Bivouac
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etablir Verbe support approprié
Faire Verbe support standard
Finir Verbe support aspectuel terminatif
Installer Verbe support approprié
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Blocus
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif

20
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Blocus
Etre au risque de Prédicat verbal approprié
Etre divisé par Prédicat verbal approprié
Eviter Prédicat verbal approprié
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Forcer Prédicat verbal approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Opérer Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Pratiquer Verbe support approprié
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Bombardement
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Conduire Verbe support approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Détruire Prédicat verbal approprié
Durcir Verbe support aspectuel intensif
Effectuer Verbe support standard
Effectuer Prédicat verbal approprié
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Essuyer Construction converse
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire des morts-
blessés Prédicat verbal approprié
Faire l'objet de Construction converse
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle

21
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Bombardement
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Mener Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Bouclage
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Accomplir Verbe support standard
Achever Verbe support standard
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Briser Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etre au risque de Prédicat verbal approprié
Etre divisé par Prédicat verbal approprié
Eviter Prédicat verbal approprié
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Forcer Prédicat verbal approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Opérer Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Pratiquer Verbe support approprié
Procéder à Verbe support standard

22
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Bouclage
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Brouillage
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Analyser Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Attaquer par Prédicat verbal approprié
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Détecter Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etre protégé contre Prédicat verbal approprié
Eviter Prédicat verbal approprié
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Se faire Construction symétrique
Faire l'objet de Verbe support approprié
Faire l'objet de Construction converse
Fournir Verbe support approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Se Livrer à Construction symétrique
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Neutraliser par Prédicat verbal approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif

23
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Brouillage
Subir Verbe support approprié
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Campement
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etablir Verbe support approprié
Faire Verbe support standard
Finir Verbe support aspectuel terminatif
Installer Verbe support approprié
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Cantonnement
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etablir Verbe support approprié
Faire Verbe support standard
Finir Verbe support aspectuel terminatif
Installer Verbe support approprié
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif

24
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Cantonnement
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Casernement
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etablir Verbe support approprié
Faire Verbe support standard
Finir Verbe support aspectuel terminatif
Installer Verbe support approprié
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Cessez-le-feu
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Conclure Verbe support approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etablir Verbe support approprié
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Négocier Prédicat verbal approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif

25
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Cessez-le-feu
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Respecter Prédicat verbal approprié
Rompre Verbe support approprié
Rompre Verbe support aspectuel terminatif
Signer Verbe support approprié
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif
Violer Prédicat verbal approprié

Noms Verbes Types de verbes


Combat
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Conduire Verbe support approprié
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Eclater Construction évènementielle
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Essuyer Construction converse
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Faire rage Construction évènementielle
Gagner Prédicat verbal approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support approprié
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Livrer Verbe support approprié
Se Livrer à Construction symétrique
Mener Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Participer à Prédicat verbal approprié
Perdre Prédicat verbal approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Remporter Prédicat verbal approprié
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Remporter Prédicat verbal approprié

26
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Combat
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Commandement
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Appliquer Prédicat verbal approprié
Avoir lieu Construction évènementielle
Diffuser Prédicat verbal approprié
Donner Verbe support approprié
Faire l'objet de Construction converse
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Obéir à Prédicat verbal approprié
Recevoir Verbe support approprié
Recevoir Construction converse
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Respecter Prédicat verbal approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Transmettre Prédicat verbal approprié

Noms Verbes Types de verbes


Communication
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Bloquer Prédicat verbal approprié
Brouiller Prédicat verbal approprié
Coordonner Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etablir Verbe support approprié
Faire Verbe support standard
Se faire Construction symétrique
Faire l'objet de Construction converse
Infiltrer Prédicat verbal approprié
S'Intensifier Construction évènementielle
Intercepter Prédicat verbal approprié
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif

27
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Communication
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Verbe support approprié
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Rompre Verbe support aspectuel terminatif
Surveiller Prédicat verbal approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Conquête
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Contrer Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Empêcher Prédicat verbal approprié
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Faire rage Construction évènementielle
S'Intensifier Construction évènementielle
Interdire Prédicat verbal approprié
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif

28
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Conquête
Résister à Prédicat verbal approprié
Subir Verbe support approprié
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Conscription
Abandonner Verbe support approprié
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Améliorer Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Conserver Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Elever Prédicat verbal approprié
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Maintenir Prédicat verbal approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Rétablir Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support approprié
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Consigne
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Appliquer Prédicat verbal approprié
Avoir lieu Construction évènementielle
Diffuser Prédicat verbal approprié
Donner Verbe support approprié
Durcir Verbe support aspectuel intensif
Faire l'objet de Construction converse

29
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Consigne
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Obéir à Prédicat verbal approprié
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Verbe support approprié
Recevoir Construction converse
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Respecter Prédicat verbal approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Transmettre Prédicat verbal approprié

Noms Verbes Types de verbes


Constitution
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Approuver Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Décider Prédicat verbal approprié
Demander Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support approprié
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Mener Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Ordonner Prédicat verbal approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif

30
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Constitution
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Contact
Améliorer Prédicat verbal approprié
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Conserver Verbe support approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Développer Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Etablir Prédicat verbal approprié
Etre en Verbe support approprié
Exécuter Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Garder Verbe support approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Se Livrer à Construction symétrique
Maintenir Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Modéliser Prédicat verbal approprié
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Nouer Prédicat verbal approprié
Perdre Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Prendre Verbe support approprié
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Rompre Verbe support approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Contournement
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Attaquer par Prédicat verbal approprié
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle

31
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Contournement
Couvrir Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Eviter Prédicat verbal approprié
Exécuter Verbe support standard
Faciliter Prédicat verbal approprié
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
Interdire Prédicat verbal approprié
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support approprié
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Mener Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Organiser Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Progresser par Prédicat verbal approprié
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Réaliser Verbe support approprié
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Contre-minage
Augmenter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Camoufler Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Employer Prédicat verbal approprié
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard

32
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Contre-minage
Faire l'objet de Verbe support approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Programmer Prédicat verbal approprié
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Réaliser Verbe support approprié
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Contrôle
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Durcir Verbe support aspectuel intensif
Effectuer Verbe support standard
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etre soumis à Prédicat verbal approprié
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support approprié
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Mener Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Passer Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif

33
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Contrôle
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Contrôle opérationnel
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir Verbe support approprié
Avoir lieu Construction évènementielle
Changer Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Définir Prédicat verbal approprié
Déterminer Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Etre en (sous) Verbe support approprié
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Fixer Prédicat verbal approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Préciser Prédicat verbal approprié
Procéder à Verbe support standard
Procéder à Verbe support approprié
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Verbe support approprié
Recevoir Construction converse
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Rester en/sous Verbe support approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif
Transférer à Prédicat verbal approprié

Noms Verbes Types de verbes


Coopération
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Accroître Prédicat verbal approprié

34
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Coopération
Apporter Verbe support approprié
Approfondir Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Assurer Verbe support approprié
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Bénéficier de Verbe support approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Demander Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support standard
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etablir Verbe support approprié
Exiger Prédicat verbal approprié
Faire Verbe support standard
Favoriser Prédicat verbal approprié
Fournir Verbe support approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support approprié
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Mener Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Obtenir Verbe support approprié
Offrir Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Construction converse
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Rompre Verbe support approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Coordination
Apporter Verbe support approprié
Approfondir Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif

35
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Coordination
Assurer Verbe support approprié
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Bénéficier de Verbe support approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Demander Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support standard
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etablir Verbe support approprié
Exiger Prédicat verbal approprié
Faire Verbe support standard
Favoriser Prédicat verbal approprié
Fournir Verbe support approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support approprié
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Mener Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Obtenir Verbe support approprié
Offrir Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Construction converse
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Rompre Verbe support approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Couverture
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Améliorer Prédicat verbal approprié
Apporter Verbe support approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Assurer Prédicat verbal approprié
Augmenter Verbe support aspectuel intensif

36
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Couverture
Avoir lieu Construction évènementielle
Bénéficier de Verbe support approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Détruire Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Etre en (sous) Verbe support approprié
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Fournir Verbe support approprié
Garantir Prédicat verbal approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Neutraliser Prédicat verbal approprié
Obtenir Verbe support approprié
Offrir Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Construction converse
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Restaurer Verbe support approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Création
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Approuver Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Décider Prédicat verbal approprié
Demander Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse

37
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Création
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support approprié
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Mener Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Ordonner Prédicat verbal approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Débordement
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Attaquer par Prédicat verbal approprié
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Couvrir Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Eviter Prédicat verbal approprié
Exécuter Verbe support standard
Faciliter Prédicat verbal approprié
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
Interdire Prédicat verbal approprié
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support approprié
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Mener Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Organiser Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif

38
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Débordement
Procéder à Verbe support standard
Progresser par Prédicat verbal approprié
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Réaliser Verbe support approprié
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Déception
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Analyser Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Attaquer par Prédicat verbal approprié
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Détecter Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etre protégé contre Prédicat verbal approprié
Eviter Prédicat verbal approprié
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Verbe support approprié
Faire l'objet de Construction converse
Fournir Verbe support approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Neutraliser par Prédicat verbal approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif

39
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Déception
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Subir Verbe support approprié
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Défense
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Améliorer Prédicat verbal approprié
Apporter Verbe support approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Assurer Prédicat verbal approprié
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Bénéficier de Verbe support approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Détruire Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Etre en (sous) Verbe support approprié
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Fournir Verbe support approprié
Garantir Prédicat verbal approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Neutraliser Prédicat verbal approprié
Obtenir Verbe support approprié
Offrir Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Construction converse
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Restaurer Verbe support approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

40
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Déminage
Augmenter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Camoufler Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Employer Prédicat verbal approprié
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Verbe support approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Programmer Prédicat verbal approprié
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Réaliser Verbe support approprié
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Démolition
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Causer Prédicat verbal approprié
Connaître Verbe support approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Echapper à Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Fournir Verbe support approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif

41
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Démolition
Mettre en place Prédicat verbal approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Obtenir Verbe support approprié
Offrir Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Prendre Verbe support approprié
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Verbe support approprié
Recevoir Construction converse
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Départ
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Assurer Prédicat verbal approprié
Avoir lieu Construction évènementielle
Conduire Verbe support approprié
Coordonner Prédicat verbal approprié
Couvrir Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Supporter Prédicat verbal approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

42
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Dépassement
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Cadencer Prédicat verbal approprié
Conduire Verbe support approprié
Coordonner Prédicat verbal approprié
Couvrir Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etre en Verbe support approprié
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
Interdire Prédicat verbal approprié
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Masquer Prédicat verbal approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Organiser Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Ralentir Prédicat verbal approprié
Réaliser Verbe support approprié
Réguler Prédicat verbal approprié
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Rester en Verbe support approprié
Stopper Prédicat verbal approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Déplacement
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Amorcer Verbe support approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Coordonner Prédicat verbal approprié

43
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Déplacement
Couvrir Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Effectuer Verbe support approprié
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire Verbe support approprié
Faire l'objet de Construction converse
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Masquer Prédicat verbal approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Retarder Prédicat verbal approprié
Rythmer Prédicat verbal approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Déploiement
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Adapter Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Articuler Prédicat verbal approprié
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Changer Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Définir Prédicat verbal approprié
Déterminer Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support aspectuel inchoatif
Faire Verbe support approprié

44
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Déploiement
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Modifier Prédicat verbal approprié
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Réaliser Verbe support approprié
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Désengagement
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Amorcer Verbe support approprié
Annoncer Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Confirmer Prédicat verbal approprié
Déclencher Verbe support approprié
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Effectuer Verbe support approprié
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Ordonner Prédicat verbal approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif

45
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Désengagement
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Destruction
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Causer Prédicat verbal approprié
Connaître Verbe support approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Echapper à Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Faire l'objet de Verbe support approprié
Faire l'objet de Construction converse
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Détachement
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir Verbe support approprié
Avoir lieu Construction évènementielle
Changer Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Définir Prédicat verbal approprié
Déterminer Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard

46
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Détachement
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Etre en (sous) Verbe support approprié
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Fixer Prédicat verbal approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Préciser Prédicat verbal approprié
Procéder à Verbe support standard
Procéder à Verbe support approprié
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Verbe support approprié
Recevoir Construction converse
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Rester en/sous Verbe support approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif
Transférer à Prédicat verbal approprié

Noms Verbes Types de verbes


Détection
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Echapper à Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Eviter Prédicat verbal approprié
Exécuter Verbe support standard
Faciliter Prédicat verbal approprié
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Favoriser Prédicat verbal approprié
Gêner Prédicat verbal approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interdire Prédicat verbal approprié
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif

47
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Détection
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Réaliser Verbe support approprié
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Dévastation
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Causer Prédicat verbal approprié
Connaître Verbe support approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Echapper à Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Fournir Verbe support approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre en place Prédicat verbal approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Obtenir Verbe support approprié
Offrir Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Prendre Verbe support approprié
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Verbe support approprié
Recevoir Construction converse
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle

48
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Dévastation
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Directives
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Appliquer Prédicat verbal approprié
Avoir lieu Construction évènementielle
Diffuser Prédicat verbal approprié
Donner Verbe support approprié
Durcir Verbe support aspectuel intensif
Faire l'objet de Construction converse
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Obéir à Prédicat verbal approprié
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Verbe support approprié
Recevoir Construction converse
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Respecter Prédicat verbal approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Transmettre Prédicat verbal approprié

Noms Verbes Types de verbes


Disposition
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Adapter Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Articuler Prédicat verbal approprié
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Changer Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Définir Prédicat verbal approprié
Déterminer Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support aspectuel inchoatif
Faire Verbe support approprié
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle

49
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Disposition
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Modifier Prédicat verbal approprié
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Réaliser Verbe support approprié
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Distribution
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Apporter Verbe support approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Assurer Prédicat verbal approprié
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Demander Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Fournir Verbe support approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre en place Prédicat verbal approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Obtenir Verbe support approprié
Offrir Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Prendre Verbe support approprié
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Verbe support approprié
Recevoir Construction converse
Refaire Verbe support aspectuel itératif

50
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Distribution
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Dotation
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Apporter Verbe support approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Assurer Prédicat verbal approprié
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Demander Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Fournir Verbe support approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre en place Prédicat verbal approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Obtenir Verbe support approprié
Offrir Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Prendre Verbe support approprié
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Verbe support approprié
Recevoir Construction converse
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

51
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Echelonnement
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Adapter Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Articuler Prédicat verbal approprié
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Changer Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Définir Prédicat verbal approprié
Déterminer Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support aspectuel inchoatif
Faire Verbe support approprié
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Modifier Prédicat verbal approprié
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Réaliser Verbe support approprié
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Eloignement
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Assurer Prédicat verbal approprié
Avoir lieu Construction évènementielle
Conduire Verbe support approprié
Coordonner Prédicat verbal approprié
Couvrir Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard

52
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Eloignement
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Supporter Prédicat verbal approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Embuscade
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Dresser Verbe support approprié
Eclater Construction évènementielle
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Essuyer Construction converse
Etre blessé Prédicat verbal approprié
Etre en Verbe support approprié
Etre neutralisé
dans Prédicat verbal approprié
Etre pris dans Prédicat verbal approprié
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Faire rage Construction évènementielle
Installer Verbe support approprié
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif

53
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Embuscade
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Rompre Verbe support aspectuel terminatif
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Tendre Verbe support standard
Terminer Verbe support aspectuel terminatif
Tomber dans Prédicat verbal approprié

Noms Verbes Types de verbes


Encerclement
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etre au risque de Prédicat verbal approprié
Etre divisé par Prédicat verbal approprié
Eviter Prédicat verbal approprié
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Forcer Prédicat verbal approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Opérer Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Pratiquer Verbe support approprié
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Enrôlement
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif

54
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Enrôlement
Abandonner Prédicat verbal approprié
Améliorer Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Conserver Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Elever Prédicat verbal approprié
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Maintenir Prédicat verbal approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Rétablir Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support approprié
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Entraînement
Abandonner Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Assister à Prédicat verbal approprié
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Compléter Prédicat verbal approprié
Concevoir Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Durcir Verbe support aspectuel intensif
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Mener Verbe support approprié

55
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Entraînement
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Participer à Prédicat verbal approprié
Pratiquer Verbe support approprié
Procéder à Verbe support standard
Programmer Prédicat verbal approprié
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Réaliser Verbe support approprié
Recevoir Verbe support approprié
Recevoir Construction converse
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Rompre Verbe support aspectuel terminatif
Subir Verbe support approprié
Subir Construction converse
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Envahissement
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Contrer Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Empêcher Prédicat verbal approprié
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Faire rage Construction évènementielle
S'Intensifier Construction évènementielle
Interdire Prédicat verbal approprié
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif

56
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Envahissement
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Résister à Prédicat verbal approprié
Subir Verbe support approprié
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Enveloppement
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etre au risque de Prédicat verbal approprié
Etre divisé par Prédicat verbal approprié
Eviter Prédicat verbal approprié
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Forcer Prédicat verbal approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Opérer Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Pratiquer Verbe support approprié
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Etablissement
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Approuver Prédicat verbal approprié

57
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Etablissement
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Décider Prédicat verbal approprié
Demander Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support approprié
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Mener Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Ordonner Prédicat verbal approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Examen
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etre soumis à Prédicat verbal approprié
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif

58
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Examen
Lancer Verbe support approprié
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Mener Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Passer Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Exercice
Abandonner Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Assister à Prédicat verbal approprié
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Compléter Prédicat verbal approprié
Concevoir Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Mener Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Participer à Prédicat verbal approprié
Pratiquer Verbe support approprié
Procéder à Verbe support standard
Programmer Prédicat verbal approprié
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Réaliser Verbe support approprié
Recevoir Verbe support approprié

59
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Exercice
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Rompre Verbe support aspectuel terminatif
Subir Verbe support approprié
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Fixation
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Conduire Verbe support approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Durcir Verbe support aspectuel intensif
Effectuer Verbe support standard
Effectuer Verbe support approprié
Empêcher Prédicat verbal approprié
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Eviter Prédicat verbal approprié
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Verbe support approprié
Faire l'objet de Construction converse
Imposer Prédicat verbal approprié
Infliger Verbe support approprié
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Rompre Prédicat verbal approprié
Subir Verbe support approprié
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

60
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Formation
Abandonner Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Assister à Prédicat verbal approprié
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Compléter Prédicat verbal approprié
Concevoir Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Faire Verbe support standard
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Mener Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Participer à Prédicat verbal approprié
Pratiquer Verbe support approprié
Procéder à Verbe support standard
Programmer Prédicat verbal approprié
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Réaliser Verbe support approprié
Recevoir Verbe support approprié
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Rompre Verbe support aspectuel terminatif
Subir Verbe support approprié
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Fouille
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Aller en Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etre en Prédicat verbal approprié
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse

61
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Fouille
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support approprié
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Mener Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Partir en Prédicat verbal approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Franchissement
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Cadencer Prédicat verbal approprié
Conduire Verbe support approprié
Coordonner Prédicat verbal approprié
Couvrir Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etre en Verbe support approprié
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
Interdire Prédicat verbal approprié
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Masquer Prédicat verbal approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif

62
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Franchissement
Organiser Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Ralentir Prédicat verbal approprié
Réaliser Verbe support approprié
Réguler Prédicat verbal approprié
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Rester en Verbe support approprié
Stopper Prédicat verbal approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Freinage
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Conduire Verbe support approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Durcir Verbe support aspectuel intensif
Effectuer Verbe support standard
Effectuer Verbe support approprié
Empêcher Prédicat verbal approprié
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Eviter Prédicat verbal approprié
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Verbe support approprié
Faire l'objet de Construction converse
Imposer Prédicat verbal approprié
Infliger Verbe support approprié
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif

63
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Freinage
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Rompre Prédicat verbal approprié
Subir Verbe support approprié
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Garde
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etre de/en Verbe support approprié
Etre placé sous Prédicat verbal approprié
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Installer en Prédicat verbal approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mener Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Guerre
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Conduire Verbe support approprié
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Eclater Construction évènementielle

64
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Guerre
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Essuyer Construction converse
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Faire rage Construction évènementielle
Gagner Prédicat verbal approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support approprié
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Livrer Verbe support approprié
Se Livrer à Construction symétrique
Mener Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Participer à Prédicat verbal approprié
Perdre Prédicat verbal approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Remporter Prédicat verbal approprié
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Remporter Prédicat verbal approprié
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Guet
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etre de/en Verbe support approprié
Etre placé sous Prédicat verbal approprié
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Installer en Prédicat verbal approprié

65
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Guet
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mener Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Harcellement
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Conduire Verbe support approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Durcir Verbe support aspectuel intensif
Effectuer Verbe support standard
Effectuer Verbe support approprié
Empêcher Prédicat verbal approprié
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Eviter Prédicat verbal approprié
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Verbe support approprié
Faire l'objet de Construction converse
Imposer Prédicat verbal approprié
Infliger Verbe support approprié
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif

66
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Harcellement
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Rompre Prédicat verbal approprié
Subir Verbe support approprié
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Identification
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Echapper à Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Eviter Prédicat verbal approprié
Exécuter Verbe support standard
Faciliter Prédicat verbal approprié
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Favoriser Prédicat verbal approprié
Gêner Prédicat verbal approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interdire Prédicat verbal approprié
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Réaliser Verbe support approprié
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Infiltration
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif

67
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Infiltration
Amorcer Verbe support approprié
Arrêter Prédicat verbal approprié
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Conduire Verbe support approprié
Débuter Verbe support approprié
Déceler Prédicat verbal approprié
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Exploiter Prédicat verbal approprié
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mener Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Réaliser Verbe support approprié
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Surveiller Prédicat verbal approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Inspection
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etre soumis à Prédicat verbal approprié
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Intensifier Verbe support aspectuel intensif

68
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Inspection
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support approprié
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Mener Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Passer Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Instruction
Abandonner Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Assister à Prédicat verbal approprié
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Compléter Prédicat verbal approprié
Concevoir Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Faire Verbe support standard
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Mener Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Participer à Prédicat verbal approprié
Pratiquer Verbe support approprié
Procéder à Verbe support standard
Programmer Prédicat verbal approprié
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Réaliser Verbe support approprié
Recevoir Verbe support approprié
Recevoir Construction converse

69
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Instruction
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Rompre Verbe support aspectuel terminatif
Subir Verbe support approprié

Noms Verbes Types de verbes


Instructions
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Appliquer Prédicat verbal approprié
Avoir lieu Construction évènementielle
Diffuser Prédicat verbal approprié
Donner Verbe support approprié
Durcir Verbe support aspectuel intensif
Faire l'objet de Construction converse
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Obéir à Prédicat verbal approprié
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Verbe support approprié
Recevoir Construction converse
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Respecter Prédicat verbal approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Transmettre Prédicat verbal approprié

Noms Verbes Types de verbes


Interception
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Analyser Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Attaquer par Prédicat verbal approprié
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Détecter Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etre protégé contre Prédicat verbal approprié
Eviter Prédicat verbal approprié
Exécuter Verbe support standard

70
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Interception
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Verbe support approprié
Faire l'objet de Construction converse
Fournir Verbe support approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Neutraliser par Prédicat verbal approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Subir Verbe support approprié
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Interdiction
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Conduire Verbe support approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Durcir Verbe support aspectuel intensif
Effectuer Verbe support standard
Effectuer Verbe support approprié
Empêcher Prédicat verbal approprié
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Eviter Prédicat verbal approprié
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Verbe support approprié
Faire l'objet de Construction converse
Imposer Prédicat verbal approprié
Infliger Verbe support approprié
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif

71
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Interdiction
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Rompre Prédicat verbal approprié
Subir Verbe support approprié
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Intrusion
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Analyser Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Attaquer par Prédicat verbal approprié
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Détecter Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etre protégé contre Prédicat verbal approprié
Eviter Prédicat verbal approprié
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Verbe support approprié
Faire l'objet de Construction converse
Fournir Verbe support approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Neutraliser par Prédicat verbal approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif

72
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Intrusion
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Subir Verbe support approprié
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Invasion
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Contrer Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Empêcher Prédicat verbal approprié
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Faire rage Construction évènementielle
S'Intensifier Construction évènementielle
Interdire Prédicat verbal approprié
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Résister à Prédicat verbal approprié
Subir Verbe support approprié
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

73
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Investissement
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etre au risque de Prédicat verbal approprié
Etre divisé par Prédicat verbal approprié
Eviter Prédicat verbal approprié
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Forcer Prédicat verbal approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Opérer Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Pratiquer Verbe support approprié
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Levée
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Accroître Prédicat verbal approprié
Appeler à Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Décréter Prédicat verbal approprié
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support approprié
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif

74
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Levée
Maintenir Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Ordonner Prédicat verbal approprié
Organiser Prédicat verbal approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Préparer à Verbe support standard
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Rétablir Prédicat verbal approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support approprié
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Livraison
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Apporter Verbe support approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Assurer Prédicat verbal approprié
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Demander Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Fournir Verbe support approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre en place Prédicat verbal approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Obtenir Verbe support approprié
Offrir Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Prendre Verbe support approprié
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Verbe support approprié
Recevoir Construction converse

75
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Livraison
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Manoeuvre
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Accomplir Prédicat verbal approprié
Appuyer Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Conduire Verbe support approprié
Coordonner Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Diriger Prédicat verbal approprié
Durcir Verbe support aspectuel intensif
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support approprié
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Livrer Verbe support approprié
Se livrer Construction évènementielle
Mener Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Neutraliser Prédicat verbal approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle

76
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Manoeuvre
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Marche
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Accélérer Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Coordonner Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Effectuer Verbe support approprié
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Freiner Prédicat verbal approprié
Gêner Prédicat verbal approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Organiser Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Ralentir Prédicat verbal approprié
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Minage
Augmenter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Camoufler Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Employer Prédicat verbal approprié
Engager Verbe support aspectuel inchoatif

77
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Minage
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Verbe support approprié
Faire l'objet de Construction converse
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Programmer Prédicat verbal approprié
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Réaliser Verbe support approprié
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Mission
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Accomplir Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Assigner Prédicat verbal approprié
Avoir lieu Construction évènementielle
Confier à Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Donner Verbe support approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mener Prédicat verbal approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif

78
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Mission
Réaliser Prédicat verbal approprié
Recevoir Construction converse
Recevoir Verbe support approprié
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Remplir Prédicat verbal approprié
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Mobilisation
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Accroître Prédicat verbal approprié
Appeler à Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Décréter Prédicat verbal approprié
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support approprié
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Maintenir Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Ordonner Prédicat verbal approprié
Organiser Prédicat verbal approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Préparer à Verbe support standard
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Rétablir Prédicat verbal approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support approprié
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

79
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Mouvement
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Amorcer Verbe support approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Coordonner Prédicat verbal approprié
Couvrir Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Effectuer Verbe support approprié
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire Verbe support approprié
Faire l'objet de Construction converse
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Masquer Prédicat verbal approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Retarder Prédicat verbal approprié
Rythmer Prédicat verbal approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Observation
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etre de/en Verbe support approprié

80
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Observation
Etre placé sous Prédicat verbal approprié
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Installer en Prédicat verbal approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mener Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Occupation
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Contrer Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Empêcher Prédicat verbal approprié
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Faire rage Construction évènementielle
S'Intensifier Construction évènementielle
Interdire Prédicat verbal approprié
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif

81
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Occupation
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Résister à Prédicat verbal approprié
Subir Verbe support approprié
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Offensive
Avoir lieu Construction évènementielle
Briser Prédicat verbal approprié
Conduire Verbe support approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Durcir Verbe support aspectuel intensif
Eclater Construction évènementielle
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Engager Verbe support approprié
Essuyer Construction converse
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Verbe support approprié
Faire l'objet de Construction converse
Faire rage Construction évènementielle
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interdire Prédicat verbal approprié
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Se Livrer à Construction symétrique
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Passer à Prédicat verbal approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Construction converse
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Soutenir Prédicat verbal approprié

82
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Offensive
Subir Verbe support approprié
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Opération
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Accomplir Prédicat verbal approprié
Appuyer Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Conduire Verbe support approprié
Coordonner Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Diriger Prédicat verbal approprié
Durcir Verbe support aspectuel intensif
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support approprié
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Livrer Verbe support approprié
Se livrer Construction évènementielle
Mener Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Neutraliser Prédicat verbal approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

83
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Ordre
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Appliquer Prédicat verbal approprié
Avoir lieu Construction évènementielle
Diffuser Prédicat verbal approprié
Donner Verbe support approprié
Faire l'objet de Construction converse
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Obéir à Prédicat verbal approprié
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Verbe support approprié
Recevoir Construction converse
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Respecter Prédicat verbal approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Transmettre Prédicat verbal approprié

Noms Verbes Types de verbes


Passage
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Cadencer Prédicat verbal approprié
Conduire Verbe support approprié
Coordonner Prédicat verbal approprié
Couvrir Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etre en Verbe support approprié
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
Interdire Prédicat verbal approprié
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Masquer Prédicat verbal approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Organiser Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif

84
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Passage
Ralentir Prédicat verbal approprié
Réaliser Verbe support approprié
Réguler Prédicat verbal approprié
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Rester en Verbe support approprié
Stopper Prédicat verbal approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Patrouille
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Aller en Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etre en Prédicat verbal approprié
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support approprié
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Mener Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Partir en Prédicat verbal approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif

85
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Patrouille
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Pénétration
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Amorcer Verbe support approprié
Arrêter Prédicat verbal approprié
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Conduire Verbe support approprié
Débuter Verbe support approprié
Déceler Prédicat verbal approprié
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Exploiter Prédicat verbal approprié
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mener Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Réaliser Verbe support approprié
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Surveiller Prédicat verbal approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Percée
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Amorcer Verbe support approprié
Arrêter Prédicat verbal approprié
Augmenter Verbe support aspectuel intensif

86
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Percée
Avoir lieu Construction évènementielle
Conduire Verbe support approprié
Débuter Verbe support approprié
Déceler Prédicat verbal approprié
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Exploiter Prédicat verbal approprié
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mener Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Réaliser Verbe support approprié
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Surveiller Prédicat verbal approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Pillonage
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Conduire Verbe support approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Détruire Prédicat verbal approprié
Durcir Verbe support aspectuel intensif
Effectuer Verbe support standard
Effectuer Prédicat verbal approprié
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Essuyer Construction converse
Exécuter Verbe support standard

87
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Pillonage
Faire Verbe support standard
Faire des morts-
blessés Prédicat verbal approprié
Faire l'objet de Construction converse
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Mener Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Pose des mines
Augmenter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Camoufler Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Employer Prédicat verbal approprié
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Verbe support approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Programmer Prédicat verbal approprié
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Réaliser Verbe support approprié
Refaire Verbe support aspectuel itératif

88
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Pose des mines
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Progression
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Accélérer Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Coordonner Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Effectuer Verbe support approprié
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Freiner Prédicat verbal approprié
Gêner Prédicat verbal approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Organiser Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Ralentir Prédicat verbal approprié
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Protection
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Améliorer Prédicat verbal approprié

89
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Protection
Apporter Verbe support approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Assurer Prédicat verbal approprié
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Bénéficier de Verbe support approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Détruire Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Etre en (sous) Verbe support approprié
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Fournir Verbe support approprié
Garantir Prédicat verbal approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Neutraliser Prédicat verbal approprié
Obtenir Verbe support approprié
Offrir Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Construction converse
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Restaurer Verbe support approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Radiocommunication
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Bloquer Prédicat verbal approprié
Brouiller Prédicat verbal approprié
Coordonner Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif

90
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Radiocommunication
Etablir Verbe support approprié
Faire Verbe support standard
Se faire Construction symétrique
Faire l'objet de Construction converse
Infiltrer Prédicat verbal approprié
S'Intensifier Construction évènementielle
Intercepter Prédicat verbal approprié
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Verbe support approprié
Recevoir Construction converse
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Rompre Verbe support aspectuel terminatif
Surveiller Prédicat verbal approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Raid
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Appuyer Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Briser Prédicat verbal approprié
Conduire Verbe support approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Durcir Verbe support aspectuel intensif
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Engager Verbe support approprié
Essuyer Construction converse
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Verbe support approprié
Faire l'objet de Construction converse
Faire rage Construction évènementielle
Intensifier Verbe support aspectuel intensif

91
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Raid
S'Intensifier Construction évènementielle
Interdire Prédicat verbal approprié
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Se Livrer à Construction symétrique
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Passer à Prédicat verbal approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Soutenir Prédicat verbal approprié
Subir Verbe support approprié
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Rappel
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Accroître Prédicat verbal approprié
Appeler à Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Décréter Prédicat verbal approprié
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support approprié
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Maintenir Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Ordonner Prédicat verbal approprié
Organiser Prédicat verbal approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Préparer à Verbe support standard
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif

92
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Rappel
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Rétablir Prédicat verbal approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support approprié
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Rapport
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Effectuer Verbe support approprié
Faire Verbe support standard
Faire Verbe support approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Présenter Prédicat verbal approprié
Procéder à Verbe support standard
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Rattachement
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir Verbe support approprié
Avoir lieu Construction évènementielle
Changer Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Définir Prédicat verbal approprié
Déterminer Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif

93
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Rattachement
Etre en (sous) Verbe support approprié
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Fixer Prédicat verbal approprié
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Préciser Prédicat verbal approprié
Procéder à Verbe support standard
Procéder à Verbe support approprié
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Verbe support approprié
Recevoir Construction converse
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Rester en/sous Verbe support approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif
Transférer à Prédicat verbal approprié

Noms Verbes Types de verbes


Rationnement
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Apporter Verbe support approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Assurer Prédicat verbal approprié
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Demander Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Fournir Verbe support approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre en place Prédicat verbal approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Obtenir Verbe support approprié
Offrir Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif

94
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Rationnement
Prendre Verbe support approprié
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Verbe support approprié
Recevoir Construction converse
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Ratissage
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Aller en Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etre en Prédicat verbal approprié
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support approprié
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Mener Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Partir en Prédicat verbal approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif

95
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Ratissage
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Ravitaillement
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Apporter Verbe support approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Assurer Prédicat verbal approprié
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Demander Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Fournir Verbe support approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre en place Prédicat verbal approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Obtenir Verbe support approprié
Offrir Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Prendre Verbe support approprié
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Verbe support approprié
Recevoir Construction converse
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Réapprovisionnement
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Apporter Verbe support approprié

96
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Réapprovisionnement
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Assurer Prédicat verbal approprié
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Demander Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Fournir Verbe support approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre en place Prédicat verbal approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Obtenir Verbe support approprié
Offrir Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Prendre Verbe support approprié
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Verbe support approprié
Recevoir Construction converse
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Reconnaissance
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Aller en Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etre en Prédicat verbal approprié

97
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Reconnaissance
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support approprié
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Mener Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Partir en Prédicat verbal approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Recrutement
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Abandonner Prédicat verbal approprié
Améliorer Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Conserver Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Elever Prédicat verbal approprié
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Maintenir Prédicat verbal approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif

98
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Recrutement
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Rétablir Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support approprié
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Recul
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Amorcer Verbe support approprié
Annoncer Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Confirmer Prédicat verbal approprié
Déclencher Verbe support approprié
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Effectuer Verbe support approprié
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Ordonner Prédicat verbal approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Repli
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Amorcer Verbe support approprié
Annoncer Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif

99
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Repli
Avoir lieu Construction évènementielle
Confirmer Prédicat verbal approprié
Déclencher Verbe support approprié
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Effectuer Verbe support approprié
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Ordonner Prédicat verbal approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Retrait
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Amorcer Verbe support approprié
Annoncer Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Confirmer Prédicat verbal approprié
Déclencher Verbe support approprié
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Effectuer Verbe support approprié
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Ordonner Prédicat verbal approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif

100
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Retrait
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Retraite
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Amorcer Verbe support approprié
Annoncer Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Confirmer Prédicat verbal approprié
Déclencher Verbe support approprié
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Effectuer Verbe support approprié
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Ordonner Prédicat verbal approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Revue
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard

101
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Revue
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etre soumis à Prédicat verbal approprié
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support approprié
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Mener Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Passer Verbe support approprié
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Siège
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etre au risque de Prédicat verbal approprié
Etre divisé par Prédicat verbal approprié
Eviter Prédicat verbal approprié
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Forcer Prédicat verbal approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Opérer Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Pratiquer Verbe support approprié
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif

102
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Siège
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Signal
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Diffuser Prédicat verbal approprié
Donner Verbe support approprié
Ecouter Prédicat verbal approprié
Emettre Verbe support approprié
Faire l'objet de Construction converse
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Produire Prédicat verbal approprié
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Construction converse
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Sonner Prédicat verbal approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif
Transmettre Prédicat verbal approprié

Noms Verbes Types de verbes


Soutien
Accorder Verbe support approprié
Améliorer Prédicat verbal approprié
Apporter Verbe support approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Assurer Prédicat verbal approprié

103
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Soutien
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Délivrer Verbe support approprié
Demander Prédicat verbal approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exiger Prédicat verbal approprié
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Fournir Verbe support approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Offrir Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Construction converse
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Stage
Abandonner Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Assister à Prédicat verbal approprié
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Compléter Prédicat verbal approprié
Concevoir Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Faire Verbe support standard
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Mener Verbe support approprié

104
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Stage
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Participer à Prédicat verbal approprié
Pratiquer Verbe support approprié
Procéder à Verbe support standard
Programmer Prédicat verbal approprié
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Réaliser Verbe support approprié
Recevoir Verbe support approprié
Recevoir Construction converse
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Rompre Verbe support aspectuel terminatif
Subir Verbe support approprié
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Stationnement
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etablir Verbe support approprié
Faire Verbe support standard
Finir Verbe support aspectuel terminatif
Installer Verbe support approprié
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Surveillance
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle

105
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Surveillance
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etre de/en Verbe support approprié
Etre placé sous Prédicat verbal approprié
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Installer en Prédicat verbal approprié
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mener Verbe support approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Tâche
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Accomplir Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Assigner Prédicat verbal approprié
Avoir lieu Construction évènementielle
Confier à Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Donner Verbe support approprié
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mener Prédicat verbal approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Réaliser Prédicat verbal approprié

106
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Tâche
Recevoir Verbe support approprié
Recevoir Construction converse
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Remplir Prédicat verbal approprié
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Télécommunication
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Bloquer Prédicat verbal approprié
Brouiller Prédicat verbal approprié
Coordonner Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etablir Verbe support approprié
Faire Verbe support standard
Se faire Construction symétrique
Faire l'objet de Construction converse
Infiltrer Prédicat verbal approprié
S'Intensifier Construction évènementielle
Intercepter Prédicat verbal approprié
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Verbe support approprié
Recevoir Construction converse
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Rompre Verbe support aspectuel terminatif

107
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Télécommunication
Surveiller Prédicat verbal approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Tir Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Ajuster Prédicat verbal approprié
Allonger Prédicat verbal approprié
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Augmenter Verbe support aspectuel intensif
Avoir lieu Construction évènementielle
Commander Prédicat verbal approprié
Concentrer Prédicat verbal approprié
Corriger Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Diriger Verbe support aspectuel inchoatif
Echanger Prédicat verbal approprié
Eclater Construction évènementielle
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Essuyer Verbe support approprié
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Faire rage Construction évènementielle
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
S'Intensifier Construction évènementielle
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Se Livrer à Verbe support approprié
Se Livrer à Construction symétrique
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Recevoir Verbe support approprié
Recevoir Construction converse
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Régler Prédicat verbal approprié
Renforcer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Subir Construction converse
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

108
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Traversée
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Cadencer Prédicat verbal approprié
Conduire Verbe support approprié
Coordonner Prédicat verbal approprié
Couvrir Prédicat verbal approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Déclencher Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etre en Verbe support approprié
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Intensifier Verbe support aspectuel intensif
Interdire Prédicat verbal approprié
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Lancer Verbe support aspectuel inchoatif
Masquer Prédicat verbal approprié
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Organiser Verbe support approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Ralentir Prédicat verbal approprié
Réaliser Verbe support approprié
Réguler Prédicat verbal approprié
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Relancer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Rester en Verbe support approprié
Stopper Prédicat verbal approprié
Survenir Construction évènementielle
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif

Noms Verbes Types de verbes


Trêve
Abandonner Verbe support aspectuel terminatif
Arrêter Verbe support aspectuel terminatif
Avoir lieu Construction évènementielle
Conclure Verbe support approprié
Débuter Verbe support aspectuel inchoatif
Effectuer Verbe support standard
Engager Verbe support aspectuel inchoatif

109
Annexe 1 Dictionnaire des prédicats

Noms Verbes Types de verbes


Trêve
Entamer Verbe support aspectuel inchoatif
Etablir Verbe support approprié
Exécuter Verbe support standard
Faire Verbe support standard
Faire l'objet de Construction converse
Interrompre Verbe support aspectuel cessatif
Mettre fin à Verbe support aspectuel terminatif
Multiplier Verbe support aspectuel itératif
Négocier Prédicat verbal approprié
Poursuivre Verbe support aspectuel progressif
Procéder à Verbe support standard
Prolonger Verbe support aspectuel progressif
Refaire Verbe support aspectuel itératif
Réitérer Verbe support aspectuel itératif
Renouveler Verbe support aspectuel itératif
Répéter Verbe support aspectuel itératif
Reprendre Verbe support aspectuel itératif
Respecter Prédicat verbal approprié
Rompre Verbe support approprié
Rompre Verbe support aspectuel terminatif
Signer Verbe support approprié
Suspendre Verbe support aspectuel cessatif
Terminer Verbe support aspectuel terminatif
Violer Prédicat verbal approprié

110
ANNEXE 2

Dictionnaire des Arguments

111
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

1. Traits [humain]
1.1. <humain hiérarchique>
1.1.1. Classe <Fonction>

Adjoint/G :nm/T :hum/C :fonction


Adjoint administratif/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint administratif à la cellule communication/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint aéromobilité/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint à la cellule fouille opérationnelle spécialisée/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint à (de) la cellule/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint à la compagnie d’appui/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint à la direction interrégionale du service national/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint à la sous-direction des études politiques/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint à l’équipe pilotage transformation/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint à l’état-major/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint à l’officier des sports/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint à l’officier des systèmes d’information et de
communications/G :nm/T :hum/C :fonction

Adjoint à l’officier traditions et culture d’arme du commissariat de l’armée de


Terre/G :nm/T :hum/C :fonction

Adjoint au bureau emploi/G :nm/T :hum/C :fonction


Adjoint au bureau montagne/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint au bureau opération/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint au chef de l’animation/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint au chef de centre/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint au chef de la division préparation opérationnelle/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint au chef de la mission/G :nm/T :hum/C :fonction
Ajoint au chef d’équipe d’observation dans la profondeur/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint au chef de la section militaire intégrée/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint au chef de bureau/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint au chef d’état-major/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint au chef de groupe/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint au chef de groupe mortier/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint au chef de détachement/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint au chef de la division emploi des forces/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint au chef de la division tactique/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint au chef de la section instruction/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint au chef de piste/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint au chef des renforts/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint au chef du bureau conduite de la maintenance/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint au chef du bureau recherche/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint au commandant/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint au commandant d’escadrille/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint au commandant d’unité/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint au commandant du génie/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint au conservateur/G :nm/T :hum/C :fonction

112
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Adjoint au détachement d’intervention nautique des plongeurs de


combat/G :nm/T :hum/C :fonction

Adjoint au directeur d’animation/G :nm/T :hum/C :fonction

Adjoint au directeur de l’équipe de France militaire Officier adjoint des services


automobiles/G :nm/T :hum/C :fonction

Adjoint au directeur des ressources humaines de l’armée de Terre/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint au directeur de tir/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint au général commandant/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint au général commandant en chef/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint au gouverneur militaire de P aris/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint au major général/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint au musée/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint au pôle blessés/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint au représentant militaire de la France au siège de l’OTAN/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint au sous-chef d’état-major « plans et programmes » /G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint (au) soutien interarmées de l’exercice/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint cavalier/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint chef de patrouille/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint chef de peloton appui direct/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint chef de peloton roues-canon/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint de l’escadron d’éclairage et d’investigation/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint de l’officier camp/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint de l’officier communication information/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint de l’officier opération/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint d’état-major/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint de peloton/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint de section d’infanterie/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint des unités appuyées/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint du centre d’instruction nautique/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint du centre d’instruction des réservistes parachutistes/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint du chef d’atelier/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint du chef du bureau opération instruction du régiment/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint du chef de centre de simulation/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint du chef de détachement/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint du chef opérations/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint du chef de la section mécanique/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint du commandant de la compagnie d’infanterie motorisée/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint du conseil communication/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint du département eaux intérieures de l’école de plongée/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint du génie/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint du groupement maintenance/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint du sous-groupement tactique interarmes/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint chef de patrouille/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint chef de peloton/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint chef de peloton reco intervention/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint chef de section/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint du colonel/G :nm/T :hum/C :fonction

113
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Adjoint du commandant de la force terrestre/G :nm/T :hum/C :fonction


Adjoint du commandant suprême allié en Europe/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint (du) soutien interarmées de la force/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint du soutien interarmées de la zone de défense et de sécurité/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint en bataillon d’instruction/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint en compagnie de combat/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint en équipe d’observation/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint chef d’engins/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint chef de peloton/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint chef de peloton reco intervention/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint communication/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint coordination/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint documentaliste aéronautique/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint engagement/G :nm/T :hum/C :fonction

Adjoint environnement et logistique du général commandant les forces


terrestres/G :nm/T :hum/C :fonction

Adjoint état-major/G :nm/T :hum/C :fonction


Adjoint feu du commandant d’unité/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint formation/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint génie à la division/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint instructeur dans un état-major/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint interarmées au soutien pétrolier/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint logistique/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint maintenance/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint maintenance au chef du bureau maintenance et logistique/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint maintenance et logistique du chef de corps/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint militaire/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint opérationnel/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint opérations/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint opérations et soutiens de la force/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint opérations des forces de l’OTAN/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint pour la planification, la formation et la mobilisation/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint secrétariat état-major/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint soutien/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint soutien interarmées/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint soutien interarmes/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint soutien logistique des forces terrestres/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint stratégie et pilotage/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint tactique et logistique/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint technique/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint terre/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint terre du chef de cabinet militaire/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint territorial/G :nm/T :hum/C :fonction
Adjoint travaux/G :nm/T :hum/C :fonction

Agent administratif/G :nm/T :hum/C :fonction


Agent approvisionnement/G :nm/T :hum/C :fonction

114
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Agent bureautique/G :nm/T :hum/C :fonction


Agent civil de la défense/G :nm/T :hum/C :fonction
Agent clandestin/G :nm/T :hum/C :fonction
Agent comptable/G :nm/T :hum/C :fonction
Agent cynotechnique auxiliaire de dressage de niveau V/G :nm/T :hum/C :fonction
Agent de circulation routière/G :nm/T :hum/C :fonction
Agent de comptabilité finances/G :nm/T :hum/C :fonction
Agent de liaison/G :nm/T :hum/C :fonction
Agent de restauration/G :nm/T :hum/C :fonction
Agent de soutien des systèmes d’information et de communication/G :nm/T :hum/C :fonction
Agent d’appui au recrutement/G :nm/T :hum/C :fonction
Agent d’entretien automobile/G :nm/T :hum/C :fonction
Agent d’entretien des installations d’infrastructure/G :nm/T :hum/C :fonction
Agent des forces spéciales/G :nm/T :hum/C :fonction
Agent d’opérations/G :nm/T :hum/C :fonction
Agent du bâtiment et de l’infrastructure opérationnelle/G :nm/T :hum/C :fonction
Agent du centre parachutiste d’instruction spécialisé/G :nm/T :hum/C :fonction
Agent du ministère de la défense/G :nm/T :hum/C :fonction
Agent du soutien opérationnel infrastructure/G :nm/T :hum/C :fonction
Agent opérationnel/G :nm/T :hum/C :fonction
Agent spécialisé/G :nm/T :hum/C :fonction
Agent technique/G :nm/T :hum/C :fonction
Agent technique des SIC/G :nm/T :hum/C :fonction
Agent terre/G :nm/T :hum/C :fonction

Aide de camp/G :nm/T :hum/C :fonction


Aide-instructeur/G :nm/T :hum/C :fonction
Aide-instructeur commando/G :nm/T :hum/C :fonction
Aide largueur/G :nm/T :hum/C :fonction
Aide-mécanicien/G :nm/T :hum/C :fonction
Aide moniteur/G :nm/T :hum/C :fonction
Aide-moniteur blindé/G :nm/T :hum/C :fonction
Aide moniteur commando/G :nm/T :hum/C :fonction
Aide moniteur de sport/G :nm/T :hum/C :fonction
Aide-moniteur EPMS/G :nm/T :hum/C :fonction
Aide moniteur en forêt équatoriale/G :nm/T :hum/C :fonction
Aide moniteur (en) forêt/G :nm/T :hum/C :fonction
Aide moniteur ISTC (intruction sur le tir au combat) /G :nm/T :hum/C :fonction
Aide soignant/G :nm/T :hum/C :fonction
Aide-treuilliste/G :nm/T :hum/C :fonction

Ambulancier/G :nm/T :hum/C :fonction

Approvisionneur/G :nm/T :hum/C :fonction


Armurier/G :nm/T :hum/C :fonction
Artificier/G :nm/T :hum/C :fonction
Artilleur/G :nm/T :hum/C :fonction
Artilleur d’Afrique/G :nm/T :hum/C :fonction
Artilleur alpin/G :nm/T :hum/C :fonction

115
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Artilleur de marine/G :nm/T :hum/C :fonction


Artilleur de montagne/G :nm/T :hum/C :fonction
Artilleur parachutiste/G :nm/T :hum/C :fonction
Artilleur sol-air/G :nm/T :hum/C :fonction
Artilleur sol-sol/G :nm/T :hum/C :fonction

Assistant à la maîtrise d’ouvrage/G :nm/T :hum/C :fonction


Assistant-coordinateur en intervention et situaton d’urgence/G :nm/T :hum/C :fonction
Assistant du commandement/G :nm/T :hum/C :fonction
Assistant en chancellerie/G :nm/T :hum/C :fonction
Assistant médical/G :nm/T :hum/C :fonction
Assistant militaire/G :nm/T :hum/C :fonction
Assistant de l’attaché des forces terrestres/G :nm/T :hum/C :fonction
Assistant de l’attaché de défense adjoint/G :nm/T :hum/C :fonction

Auxiliaire sanitaire/G :nm/T :hum/C :fonction

Boulanger/G :nm/T :hum/C :fonction

Brancardier secouriste/G :nm/T :hum/C :fonction

Canonnier/G :nm/T :hum/C :fonction

Capitaine adjoint/G :nm/T :hum/C :fonction


Capitaine commandant/G :nm/T :hum/C :fonction

Chancelier/G :nm/T :hum/C :fonction


Chancelier adjoint/G :nm/T :hum/C :fonction

Chargeur/G :nm/T :hum/C :fonction

Chef/G :nm/T :hum/C :fonction


Chef adjoint du bureau emploi/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef adjoint de la cellule animation/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’agrés/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’antenne défense mobilité/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’atelier/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’atelier armement/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’atelier cellule et moteur/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’atelier de l’escadron de commandement et de logistique/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef au combat/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef au contact/G :nm/T :hum/C :fonction

116
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Chef convoyeur/G :nm/T :hum/C :fonction


Chef d’élément/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’élément précurseur/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de l’embarcation/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’engin/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’engin amphibie/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’engin blindé/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’engin de cavalerie blindée/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’engin franchissement/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’engin roues-canon/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’équipage de livraison par air/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’équipe/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’équipe appui mouvement/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’équipe cellule et moteur/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’équipe de combat du génie/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’équipe de combat d’infanterie/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’équipe de(s) commandos parachutistes/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’équipe débarquée/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’équipe de décontamination/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’équipe d’électromécanicien frigoriste/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’équipe de déminage/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’équipe dépanneur/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’équipe haute montagne/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’équipe de liaison et d’évaluation/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’équipe de marquage/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de l’équipe d’observateurs de l’exercice/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’équipe (d’) observation/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’équipe d’observation avancée/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’équipe d’observation et de coordination/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’équipe d’observation dans la profondeur/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’équipe parqueur baliseur/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’équipe plieur/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’équipe plongeur/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’équipe radio tireur/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’équipe topographe/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’escadron/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’escorte/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’escouade poids lourd/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’état-major/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’état-major adjoint/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’état-major adjoint des armées/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’état-major allié/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’état-major de brigade/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’état-major de la force/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’état-major de l’armée de Terre/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’état-major de la Défense/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’état-major des armées/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’état-major général/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’état-major des armées/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’état-major interarmées/G :nm/T :hum/C :fonction

117
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Chef d’état-major particulier/G :nm/T :hum/C :fonction


Chef de bataillon/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de binôme/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de binôme tireur d’élite/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de bord et du pilote/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de bord/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de bord (d’) hélicoptère/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de bord tireur/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de brigade/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de (du) bureau études générales/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de bureau études spécialisées/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de bureau Ressources Humaines/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de cabine/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de cabinet/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de chantier/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de char/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de l’aérodrome/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la cellule d’aide aux blessés de l’armée de Terre/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la cellule approvisionnement/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la cellule budget/programmation/pilotage/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la cellule conduite/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la cellule conduite maintenance/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la cellule de coordination/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la cellule des éléments cynotechniques de détection/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la cellule entraînement/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la cellule évolution du tir/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la cellule exercice/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la cellule gestion des effectifs/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la cellule interarmées de coordination/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la cellule livraison des chiens militaires aux armées/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la cellule protocole et cérémonies militaires/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la cellule qualité navigabilité/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la cellule radio/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la cellule recherche sur véhicule/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la colonne/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la communication stratégique/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la conduite de maintenance/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la composante aéromobile/G :nm/T :hum/C :fonction

Chef de la direction de la réglementation des études et de la


prospective/G :nm/T :hum/C :fonction

Chef de la division blessés militaires et sports/G :nm/T :hum/C :fonction


Chef de la division capacitaire Scorpion/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la division emploi/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la division études et recherche/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la division opérations/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la division préparation opérationnelle/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la division tactique/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la fanfare/G :nm/T :hum/C :fonction

118
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Chef de la filière tactique/G :nm/T :hum/C :fonction


Chef de la force embarquée/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la formation musicale/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la filière tactique/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la plateforme/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la section appui/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la section bilatérale/G :nm/T :hum/C :fonction

Chef de la section coopération bilatérale du commandement des forces


terrestres/G :nm/T :hum/C :fonction

Chef de la section cybersécurité des opérations d’armement/G :nm/T :hum/C :fonction


Chef de la section cynergie-continuum/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la section entraînement/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la section environnement opérationnel/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la section moyens instruction/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la section pilotage/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la section reconnaissance du régiment/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la section rédaction/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la section sauvetage incendie et sécurité/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la section sous-officier/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la section tir de l’infanterie/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la troupe de manœuvre/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la troupe embarquée/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de la troupe transportée/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de centre/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de (du) centre opérationnel/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de centre de simulation/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de char/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de char d’engin blindé/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de char LECLERC/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de colonne/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de combat/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de convoi/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de corps d’infanterie/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de corps du régiment/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de cours/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef (de) du cours d’acquisition/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef (de) du cours artillerie sol-air/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de (du) cours artillerie sol-sol/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de (du) cours défense sol-air/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de coy infanterie/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de délégation/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de l’élément appuyé/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de l’élément léger d’intervention/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de l’instruction/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’engin blindé/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de détachement/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de détachement d’appui spécialisé/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de détachement été/G :nm/T :hum/C :fonction

119
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Chef de détachement haute montagne/G :nm/T :hum/C :fonction


Chef de détachement de haute montagne été/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du détachement d’intervention nautique/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de détachement de liaison/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de détachement de liaison de la brigade/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de détachement de liaison et d’observation/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du (de) détachement multi capteur/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de détachement opérations spéciales/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de faction/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de garde d’incendie/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de gare/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de groupe/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de groupe action/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de groupe adjoint/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de groupe appui au commandement/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de groupe d’appui direct/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de groupe canon/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de groupe conducteur de travaux/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de groupe de combat/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de groupe de combat débarqué/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de groupe de combat d’infanterie/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de groupe d’échelon/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de minage déminage/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de groupe du génie/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de groupe (d’)infanterie/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de groupe de missiles antichar/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de groupe mortier/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de groupe opérateur/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de groupe portuaire/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de groupe radar/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de groupe reconnaissance/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de groupe sécurité civile/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de groupe spécialisé/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de groupe tactique/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de groupe tireur d’élite/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de groupe au véhicule blindé/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de groupe voltige/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de groupements/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de groupement d’instruction/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de guerre interarmes/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef d’infanterie/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de mission du groupe d’intervention/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de module/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de musique/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de nacelle/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de parking/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de patrouille/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de patrouille d’alerte/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de patrouille appui direct/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de patrouille appui mouvement/G :nm/T :hum/C :fonction

120
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Chef de patrouille circulation/G :nm/T :hum/C :fonction


Chef de patrouille d’éclairage et d’investigation/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de patrouille du groupement de circulation routière/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de patrouille investigation/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de patrouille reconnaissance/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de patrouille reco intervention/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de peloton/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de peloton appui/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de peloton appui débarqué/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de peloton appui direct/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de peloton appui mouvement/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de peloton blindé/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de peloton de cavalerie blindée/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de peloton de chars/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de peloton de combat/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de peloton commandement/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de (du) peloton de commandement et de logistique/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de (du) peloton contrôle/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de (du) peloton entretien aéronefs/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de peloton de l’escadron/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de peloton LECLERC/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de peloton portuaire/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de peloton reco intervention/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de pièce/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de pièce d’artillerie/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de pièce canon/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de pièce missiles/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de pièce mortier/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de piste/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de pôle/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de poste/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de projet/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de rame/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de salle/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de section/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de section au combat en jungle/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de section commando/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de section cynogroupe/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de section de décontamination/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de section du détachement d’intervention héliporté/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de section formateur et instructeur/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de section forêt/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de section du génie/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de section géographique/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de section gestionnaire/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de section du groupe/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de section du groupe commando montagne/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de section hôtellerie/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de section d’infanterie/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de section à la lutte contre les engins explosifs improvisés/G :nm/T :hum/C :fonction

121
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Chef de section maintenance/G :nm/T :hum/C :fonction


Chef de section mortier/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de section motorisé/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de section moyens d’instruction/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de section de reconnaissance/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de section sol-air/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de section sous-officier/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de section (de tir)/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de section des travaux géographiques/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de secrétariat état-major/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de service/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de service cynotechnique/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de site/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de site simulation/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de sous-groupements aéromobiles/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de sous-groupements tactiques interarmes/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de soute/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de stage/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de station/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de station faisceau hertzien modulaire/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de station radar/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de table/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de tour/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de tourelle de véhicule d’infanterie/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de trinôme/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef de troupe/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef des actions/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef des armées/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef des commandos montagne/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef des états-major alliés/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef des opérations/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef des opérations de la force terrestre/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef des opérations interarmées/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef des secours/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef des secours incendie/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef des services administratifs/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef des services techniques/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef des troupes aéroportées/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du bureau coordination opération instruction/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du bureau coordination maintenance logistique/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du bureau coordination opérations instruction/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du bureau cyber/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du bureau aéromobilité/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du bureau aéromobilité et sécurité des vols/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du bureau circulation aérienne/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du bureau cohérence doctrinale/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du bureau condition du personnel/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du bureau éducation physique militaire et sportive/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du bureau emploi/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du bureau emploi planification/G :nm/T :hum/C :fonction

122
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Chef du bureau environnement humain/G :nm/T :hum/C :fonction


Chef du bureau études générales/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du bureau évènements et prestations/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du bureau maintenance/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du bureau maintanance logistique/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du bureau marketing et communication de recrutement/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du bureau « Mêlée » /G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du bureau moyens/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du bureau de la nouvelle mouture des réserves/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du bureau opérations et instruction/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du bureau partenariat/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du bureau pilotage et performance/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du bureau pilotage synthèse/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du bureau programmation/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du bureau protocole et cérémonie militaire/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du bureau recherche de la division retour d’expérience/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du bureau relations extérieures et internationales/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du bureau retour d’expérience opérationnelle/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du bureau sécurité des vols/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du bureau tir/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du bureau transit/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du centre de formation des militaires du rang/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du centre d’instruction et d’entraînement au combat amphibie/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du centre des opérations/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du centre opérations de la circulation/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du défilé à pieds/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du défilé motorisé/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du département eaux intérieures/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du département histoire et géographie/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du département des opérations de maintien de la paix/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du peloton cynophile/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du poste de sécurité militaire/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du détachement actions civilo-militaires/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du détachement d’assistance opérationnelle/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du détachement de génie/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du détachement de géographes/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du détachement héliporté/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du détachement maintenance des matériels terrestres/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du détachement précurseur/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du détachement terre/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du génie interalliés et interarmées de théâtre/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du génie interarmées de théâtre/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du génie militaire/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du génie militaire interarmées/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du groupe action/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du groupe du génie/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du groupe de travail/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du groupement commando de montagne/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du pilier conseil stratégique/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du pilier militaire/G :nm/T :hum/C :fonction

123
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Chef du plastron/G :nm/T :hum/C :fonction


Chef du pôle réinsertion/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du protocole/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du quartier général/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du sapeur/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du service général/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du service d’information et de relations publiques des armées/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef du service de santé/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef génie/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef interarmées/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef interarmées du génie militaire/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef interarmes/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef interarmes de contact/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef militaire/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef moniteur simulateur/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef opérationnel tactique/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef opérations/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef opération de la brigade/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef opérations du groupement tactique désert infanterie/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef opérations des groupements tactique d’infanterie/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef opération Terre/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef pilote/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef secrétariat état-major/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef sur le terrain/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef-largueur/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef tactique/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef tactique de mêlée/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef tireur/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef tireur véhicule d’infanterie/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef tourelle véhicule infanterie/G :nm/T :hum/C :fonction
Chef vigie/G :nm/T :hum/C :fonction

Colonel adjoint/G :nm/T :hum/C :fonction


Colonel adjoint au chef d’état-major/G :nm/T :hum/C :fonction
Colonel adjoint de la brigade/G :nm/T :hum/C :fonction

Commandant/G :nm/T :hum/C :fonction


Commandant adjoint/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant adjoint de la division formation/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant à l’échelon supérieur/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant au niveau opératif/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant au niveau tactique/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de l’armée de Terre/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant d’armes/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de l’école/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant d’école militaire/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant d’unité/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant d’unité de combat/G :nm/T :hum/C :fonction

124
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Commandant d’unité élémentaire/G :nm/T :hum/C :fonction


Commandant de batterie/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de bord/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de brigade/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de compagnie/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de composante/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de composante interarmées de théâtre/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de composante terrestre/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de composante terrestre de force interarmées/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de contingent national/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de corps armée/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de division/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de la force/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de forces alliée interarmées/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de force de débarquement/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de force interarmées/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de force opérationnelle/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de force opérationnelle interarmées/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de formation/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de formation administrative/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de garnison/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de grand commandement interarmées/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de groupes de forces interarmées multinationales/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de l’artillerie divisionnaire/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de l’opération/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de la force/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de la force d’action terrestre/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de la guerre électronique/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de la logistique/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de la place/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de rang élevé/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de régiment/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de secteur/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de sous-groupement/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de théâtre/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de théâtre de guerre/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant des armées/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant des forces/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant des forces terrestres/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant des formations d’élèves/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant des opérations interarmées/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant du génie/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant d’unité/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant d’unité élémentaire de combat/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant d’unité des sous-groupements/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant d’unité d’infanterie/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant de bataillon/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant d’un régiment/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant en chef/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant en second/G :nm/T :hum/C :fonction

125
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Commandant interallié/G :nm/T :hum/C :fonction


Commandant interarmées/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant logistique/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant opérationnel/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant subordonné/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant sur le terrain/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant terrestre/G :nm/T :hum/C :fonction
Commandant sur le territoire national/G :nm/T :hum/C :fonction

Comptable/G :nm/T :hum/C :fonction


Comptable des matériels/G :nm/T :hum/C :fonction

Conducteur ambulancier/G :nm/T :hum/C :fonction


Conducteur-avitailleur/G :nm/T :hum/C :fonction
Conducteur de camions/G :nm/T :hum/C :fonction
Conducteur de camion-citerne-feux de forêt/G :nm/T :hum/C :fonction
Conducteur du camion-citerne polyvalent tactique aérotransportable/G :nm/T :hum/C :fonction
Conducteur d’élite/G :nm/T :hum/C :fonction
Conducteur d’engin/G :nm/T :hum/C :fonction
Conducteur d’engin-pompe/G :nm/T :hum/C :fonction
Conducteur de chien/G :nm/T :hum/C :fonction
Conducteur de pirogue/G :nm/T :hum/C :fonction
Conducteur de tracto-niveleur
Conducteur de transport en commun/G :nm/T :hum/C :fonction
Conducteur de travaux/G :nm/T :hum/C :fonction
Conducteur de travaux d’opérations d’infrastructures/G :nm/T :hum/C :fonction
Conducteur des sections de transport/G :nm/T :hum/C :fonction
Conducteur-opérateur « système d’ouverture d’itinéraire miné »/G :nm/T :hum/C :fonction
Conducteur poids lourd/G :nm/T :hum/C :fonction
Conducteur routier/G :nm/T :hum/C :fonction
Conducteur spécialisé/G :nm/T :hum/C :fonction
Conducteur super poids lourd/G :nm/T :hum/C :fonction
Conducteur tracteur de pièce/G :nm/T :hum/C :fonction
Conducteur transport en commun/G :nm/T :hum/C :fonction
Conducteur véhicule de l’avant blindé/G :nm/T :hum/C :fonction

Conseiller activité-emploi/G :nm/T :hum/C :fonction


Conseiller adjoint feux/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller ALAT/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller appui feux/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller aéromobilité/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller blindé/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller artillerie/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller catégories/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller communication/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller coordonnateur en formation/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller défense/G :nm/T :hum/C :fonction

126
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Conseiller Défense mobilité/G :nm/T :hum/C :fonction


Conseiller de manoeuvre/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller de proximité référent/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller des commandants d’unité élémentaire/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller des engagés volontaires/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller des structures de commandement de la force/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller du chef de centre/G :nm/T :hum/C :fonction

Conseiller en centre d’information et de recrutement des forces


armées/G :nm/T :hum/C :fonction

Conseiller en appui génie/G :nm/T :hum/C :fonction


Conseiller en emploi référent/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller en recrutement/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller Emploi Défense/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller facteur humain/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller feux/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller Génie/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller incendie/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller infrastructure/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller infrastructure de théâtre/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller juridique/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller lutte antiaérienne toutes armes/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller médical/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller militaire de l’ambassade/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller militaire permanent du président de la république/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller mixité/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller musique/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller officier/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller particulier auprés du CEMAT/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller référent/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller réserve/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller santé/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller sous-officiers/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller spécialiste des feux/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller tactique air/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller technique de l’autorité militaire/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller technique des équipages/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller technique du chef de corps/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller technique infanterie/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller technique militaire/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller technique militaire ski-alpinisme/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller technique sportif/G :nm/T :hum/C :fonction
Conseiller Terre/G :nm/T :hum/C :fonction

Délégué au patrimoine de l’armée de Terre/G :nm/T :hum/C :fonction


Délégué aux réserves de l’armée de Terre/G :nm/T :hum/C :fonction

127
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Délégué général de l’association pour le développement des œuvres d’entraide dans l’armée
/G :nm/T :hum/C :fonction

Délégué généraux/G :nm/T :hum/C :fonction


Délégué militaire départemental/G :nm/T :hum/C :fonction
Délégué militaire départemental adjoint/G :nm/T :hum/C :fonction
Délégué national aux marches/G :nm/T :hum/C :fonction

Démineur/G :nm/T :hum/C :fonction

Développeur/G :nm/T :hum/C :fonction


Développeur Programmeur/G :nm/T :hum/C :fonction

Directeur adjoint/G :nm/T :hum/C :fonction

Directeur adjoint à la direction de l’entraînement et de l’évaluation au tir


opérationnel/G :nm/T :hum/C :fonction

Directeur adjoint au bureau des affaires étrangères du ministère de la


Défense/G :nm/T :hum/C :fonction

Directeur adjoint de la section technique de l’armée de Terre/G :nm/T :hum/C :fonction


Directeur adjoint des études et de la prospective/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur adjoint du cercle-mess/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur administratif et financier/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur central adjoint/G :nm/T :hum/C :fonction

Directeur central de la Structure intégrée de la maintenance des matériels


terrestres/G :nm/T :hum/C :fonction

Directeur central des réseaux d’infrastructure et des systèmes


d’information/G :nm/T :hum/C :fonction

Directeur central du service du commissariat des armées/G :nm/T :hum/C :fonction


Directeur central du service de santé des armées/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur central et décision du lancement par la mission/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur d’animation/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur de cabinet/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur de Défense Mobilité/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur de la caisse nationale militaire de sécurité sociale/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur de la communication/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur de la formation à la maintenance des matériels terrestres/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur de la formation à l’école d’artillerie/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur de la manoeuvre/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur de l’agence de reconversion de la Défense/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur de la section technique de l’armée de Terre/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur de la simulation opérationnelle/G :nm/T :hum/C :fonction

128
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Directeur de l’école de guerre/G :nm/T :hum/C :fonction


Directeur de l’entraînement et des évaluations au tir opérationnel/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur (de) (d)’ l’exercice/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur de l’enseignement/G :nm/T :hum/C :fonction

Directeur de l’établissement de diffusion, d’impression et d’archivage des


armées/G :nm/T :hum/C :fonction

Directeur de l’institut des hautes études de défense nationale/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur de l’institution des invalides de la Légion étrangère/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur de musée/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur de plongée/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur de programme/G :nm/T :hum/C :fonction

Directeur de recherche à l’institut de relations internationales et


stratégiques/G :nm/T :hum/C :fonction

Directeur de tir/G :nm/T :hum/C :fonction


Directeur de tir et de manoeuvre/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur de tir sur armement collectif/G :nm/T :hum/C :fonction

Directeur des conducteurs d’engins et des équipiers du pont


d’envol/G :nm/T :hum/C :fonction

Directeur des entrepôts des établissements logistiques du


commissariat/G :nm/T :hum/C :fonction

Directeur des études/G :nm/T :hum/C :fonction


Directeur des études et de la prospective des écoles d’armes/ G :nm/T :hum/C :fonction

Directeur des formations des élèves aux écoles de Saint-Cyr


Coëtquidan/G :nm/T :hum/C :fonction

Directeur des ressources humaines de l’armée de Terre/G :nm/T :hum/C :fonction


Directeur des stages/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur du Centre de doctrine d’emploi des forces/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur du centre de doctrine et d’enseignement du commandement/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur du centre d’études stratégiques de l’armée de Terre/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur du centre sportif de l’institution nationale des invalides/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur du cercle nationale des armées/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur du commissariat/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur du pont d’envol/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur du service historique de la Défense/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur du service historique de l’armée de Terre/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur du service national et de la jeunesse/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur du service de santé des armées/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur du site orientation/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur du transit/G :nm/T :hum/C :fonction

129
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Directeur départemental de l’office nationale des anciens combattants et victimes de


guerre/G :nm/T :hum/C :fonction

Directeur général de la formation/G :nm/T :hum/C :fonction


Directeur général du foyer d’entraide de la légion étrangère/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur général de la sécurité extèrieure/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur médical/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur recrutement formation insertion/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur sportif/G :nm/T :hum/C :fonction
Directeur sportif de l’équipe de l’armée de Terre/G :nm/T :hum/C :fonction

Eclaireur/G :nm/T :hum/C :fonction


Eclaieur de montagne/G :nm/T :hum/C :fonction
Eclaireur-pisteur/G :nm/T :hum/C :fonction
Eclaireur-skieur/G :nm/T :hum/C :fonction

Electromécanicien/G :nm/T :hum/C :fonction


Electromécanicien frigoriste/G :nm/T :hum/C :fonction

Electrotechnicien/G :nm/T :hum/C :fonction

Elève/G :nm/T :hum/C :fonction


Elève chef (de la promotion) /G :nm/T :hum/C :fonction
Elève-commissaire/G :nm/T :hum/C :fonction
Elève de jour/G :nm/T :hum/C :fonction
Elève militaire/G :nm/T :hum/C :fonction
Elève-officier/G :nm/T :hum/C :fonction
Elève sous-officier/G :nm/T :hum/C :fonction
Elève sous-officier d’active/G :nm/T :hum/C :fonction
Elève-stagiaire/G :nm/T :hum/C :fonction
Elève volontaire sous-officier/G :nm/T :hum/C :fonction

Entraîneur/G :nm/T :hum/C :fonction


Entraîneur en chef/T :hum/C :fonction
Entraîneur sportif/G :nm/T :hum/C :fonction

Equipier/G :nm/T :hum/C :fonction


Equipier-chargeur/G :nm/T :hum/C :fonction
Equipier chuteur opérationnel/G :nm/T :hum/C :fonction

Equipier de commando de rechercher et d’appui dans la


profondeur/G :nm/T :hum/C :fonction

Equipier de la fouille opérationnelle/G :nm/T :hum/C :fonction

130
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Equipier de la livraison par air/G :nm/T :hum/C :fonction


Equipier de recherche/G :nm/T :hum/C :fonction
Equipier de recherche ou de reconnaissance/G :nm/T :hum/C :fonction
Equipier de recueil de l’information/G :nm/T :hum/C :fonction
Equipier des sticks/G :nm/T :hum/C :fonction
Equipier engin explosif improvisé (EOD)/G :nm/T :hum/C :fonction
Equipier feux de forêt/G :nm/T :hum/C :fonction
Equipier génie/G :nm/T :hum/C :fonction
Equipier groupement commando parachutiste/G :nm/T :hum/C :fonction
Equipier patrouille stick action speciale/G :nm/T :hum/C :fonction
Equipier reconnaissance infanterie/G :nm/T :hum/C :fonction
Equipier sécurité civile/G :nm/T :hum/C :fonction
Equipier secouriste/G :nm/T :hum/C :fonction
Equipier tactical air control party/G :nm/T :hum/C :fonction

Evaluateur/G :nm/T :hum/C :fonction

Formateur/G :nm/T :hum/C :fonction

Général adjoint/G :nm/T :hum/C :fonction


Général adjoint cohérence/G :nm/T :hum/C :fonction
Général adjoint commandant les écoles/G :nm/T :hum/C :fonction
Général adjoint d’état-major de force/G :nm/T :hum/C :fonction
Général adjoint à l’inspecteur des armées/G :nm/T :hum/C :fonction
Général adjoint major/G :nm/T :hum/C :fonction
Général adjoint opérations/G :nm/T :hum/C :fonction
Général adjoint préparation opérationnelle et entraînement/G :nm/T :hum/C :fonction
Général chargé des relations internationales de l’armée de Terre/G :nm/T :hum/C :fonction
Général commandant la force d’action terrestre/G :nm/T :hum/C :fonction
Général chef d’état-major de l’armée de Terre/G :nm/T :hum/C :fonction
Général chef d’état-major des armées/G :nm/T :hum/C :fonction
Général commandant la force logistique terrestre/G :nm/T :hum/C :fonction
Général commandant la région/G :nm/T :hum/C :fonction
Général commandant les forces terrestres/G :nm/T :hum/C :fonction

Général commandant les systèmes d’information et de communication de l’armée de


Terre/G :nm/T :hum/C :fonction

Général de brigade/G :nm/T :hum/C :fonction


Général directeur de l’agence de reconversion de la Défense/G :nm/T :hum/C :fonction
Général directeur des ressources humaines de l’armée de Terre/G :nm/T :hum/C :fonction
Général gouverneur militaire/G :nm/T :hum/C :fonction
Général major général de l’armée de Terre/G :nm/T :hum/C :fonction
Général sous-chef d’état-major opérations aéroterrestres/G :nm/T :hum/C :fonction
Général sous-chef d’état-major plans et programmes/G :nm/T :hum/C :fonction

131
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Géographe/G :nm/T :hum/C :fonction


Géographe militaire/G :nm/T :hum/C :fonction

Gestionnaire articles contrôlés de la sécurité des systèmes


d’information/G :nm/T :hum/C :fonction
Gestionnaire administratif/G :nm/T :hum/C :fonction
Gestionnaires locaux/G :nm/T :hum/C :fonction
Gestionnaire mobilité/G :nm/T :hum/C :fonction

Gestionnaire de la direction des ressources humaines de l’armée de


Terre/G :nm/T :hum/C :fonction

Gestionnaire de biens délégués/G :nm/T :hum/C :fonction


Gestionnaire de l’espace aérien/G :nm/T :hum/C :fonction
Gestionnaire de patrimoine/G :nm/T :hum/C :fonction
Gestionnaire de personnel/G :nm/T :hum/C :fonction
Gestionnaire de proximité/G :nm/T :hum/C :fonction
Gestionnaire des approvisionnements/G :nm/T :hum/C :fonction
Gestionnaire des matériels complets/G :nm/T :hum/C :fonction
Gestionnaire du parc d’entraînement/G :nm/T :hum/C :fonction
Gestionnaire officiers et sous-officiers/G :nm/T :hum/C :fonction
Gestionnaire ressources humaines/G :nm/T :hum/C :fonction
Gestionnaire ressources humaines de proximité/G :nm/T :hum/C :fonction

Gestionnaire service d’administration du personnel, personnel isolé


Terre/G :nm/T :hum/C :fonction

Grenadier/G :nm/T :hum/C :fonction


Grenadier voltigeur/G :nm/T :hum/C :fonction
Grenadier voltigeur arme anti-blindé lourd (AT4)/G :nm/T :hum/C :fonction

Infirmier/G :nm/T :hum/C :fonction


Infirmier anesthésiste/G :nm/T :hum/C :fonction
Infirmier militaire/G :nm/T :hum/C :fonction
Infirmier urgentiste/G :nm/T :hum/C :fonction

Ingénieur/G :nm/T :hum/C :fonction


Ingénieur agro-alimentaire/G :nm/T :hum/C :fonction
Ingénieur d’étude et de fabrication/G :nm/T :hum/C :fonction
Ingénieur militaire d’infrastructure de la Défense/G :nm/T :hum/C :fonction
Ingénieur militaire des essences/G :nm/T :hum/C :fonction
Ingénieur pédagogique/G :nm/T :hum/C :fonction

Interprétateur images/G :nm/T :hum/C :fonction

Interprète/G :nm/T :hum/C :fonction


Interprète-analyste-imagerie/G :nm/T :hum/C :fonction

132
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Interprète cyber/G :nm/T :hum/C :fonction


Interprète image/G :nm/T :hum/C :fonction
Interprète militaire/G :nm/T :hum/C :fonction
Interprète photo/G :nm/T :hum/C :fonction

Instructeur/G :nm/T :hum/C :fonction


Instructeur adjoint technique hélicoptère/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur au saut à ouverture commandée retardée/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur combat en localité/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur commando/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur commando de 3ème niveau/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur contre-IED/G :nm/T :hum/C :fonction
Instruteur (de) combat/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur de (en) secourisme-secouriste/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur de tir/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur de tir FAMAS/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur démineur/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur des techniques commandos/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur du système d’ouverture d’itinéraires minés/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur état-major/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur-expert/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur en analyse et prévision/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur en guerre électronique/G :nm/T :hum/C :fonction
Intructeur en météorologie aéronautique/G :nm/T :hum/C :fonction
Intructeur feu dans la profondeur/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur forêt/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur formateur expert en aérocordage/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur génie/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur haute montagne/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur Instruction au tir de combat infanterie/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur lutte antiaérienne toutes armes/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur militaire (de la) biodiversité/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur militaire des nouvelles énergies/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur militaire éco-citoyen/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur missile/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur montagne/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur mortier/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur parapente/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur pilote professionnel hélicoptère/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur régimentaire/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur sections équestres/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur simulateur de vol/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur sol du personnel navigant/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur spécialisé interarmes/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur sports de combat/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur stagiaire pilote professionnel hélicoptère/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur sur minidrone/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur sur nouvel hélicoptère école/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur tactique/G :nm/T :hum/C :fonction

133
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Instructeur techniques d’interventions opérationnelles rapprochées/G :nm/T :hum/C :fonction


Instructeur technique d’optimisation du potentiel/G :nm/T :hum/C :fonction
Instructeur Tigre/G :nm/T :hum/C :fonction

Jalonneur/G :nm/T :hum/C :fonction

Linguiste/G :nm/T :hum/C :fonction


Linguiste d’écoute/G :nm/T :hum/C :fonction
Linguiste de réserve/G :nm/T :hum/C :fonction
Linguiste de réserve de l’armée de Terre/G :nm/T :hum/C :fonction
Linguiste (option) arabe/G :nm/T :hum/C :fonction

Magasinier/G :nm/T :hum/C :fonction

Maître d’armes/G :nm/T :hum/C :fonction


Maître-chien/G :nm/T :hum/C :fonction
Maître de chien « explo » /G :nm/T :hum/C :fonction
Maître de simulation/G :nm/T :hum/C :fonction
Maître de simulation et de numérisation de l’espace de bataille/G :nm/T :hum/C :fonction
Maître de simulation opérationnelle/G :nm/T :hum/C :fonction
Maître d’oeuvre/G :nm/T :hum/C :fonction
Maître d’ouvrage délégué/G :nm/T :hum/C :fonction
Maître tailleur/G :nm/T :hum/C :fonction
Maître de tir/G :nm/T :hum/C :fonction
Maître de tir et de simulation/G :nm/T :hum/C :fonction

Mécanicien/G :nm/T :hum/C :fonction


Mécanicien aéronautique/G :nm/T :hum/C :fonction
Mécanicien automobile/G :nm/T :hum/C :fonction
Mécanicien cellule et moteur/G :nm/T :hum/C :fonction
Mécanicien de l’aviation légère de l’armée de Terre/G :nm/T :hum/C :fonction
Mécanicien de maintenance armement petits calibres de niveau IV/G :nm/T :hum/C :fonction
Mécanicien de piste/G :nm/T :hum/C :fonction
Mécanicien des structures d’aéronef/G :nm/T :hum/C :fonction
Mécanicien élément léger d’intervention/G :nm/T :hum/C :fonction
Mécanicien hélicoptère léger/G :nm/T :hum/C :fonction
Mécanicien monteur et armurier/G :nm/T :hum/C :fonction
Mécanicien navigant/G :nm/T :hum/C :fonction
Mécanicien qualifié secouriste au combat de niveau 1/G :nm/T :hum/C :fonction
Mécanicien radio navigateur/G :nm/T :hum/C :fonction
Mécanicien sur véhicule de l’avant blindé/G :nm/T :hum/C :fonction
Mécanicien tourelle et conduite de tir/G :nm/T :hum/C :fonction

134
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Médecin/G :nm/T :hum/C :fonction


Médecin adjoint/G :nm/T :hum/C :fonction
Médecin anesthésiste-réanimateur/G :nm/T :hum/C :fonction
Médecin chercheur/G :nm/T :hum/C :fonction
Médecin de l’avant/G :nm/T :hum/C :fonction
Médecin de combat/G :nm/T :hum/C :fonction
Médecin de guerre/G :nm/T :hum/C :fonction
Médecin des armées/G :nm/T :hum/C :fonction
Médecin des forces/G :nm/T :hum/C :fonction
Médecin (du personnel) navigant/G :nm/T :hum/C :fonction
Médecin du Service de santé des armées/G :nm/T :hum/C :fonction
Médecin du sport/G :nm/T :hum/C :fonction
Médecin du travail ou de prévention/G :nm/T :hum/C :fonction
Médecin d’unité/G :nm/T :hum/C :fonction
Médecin d’unité de plongeurs/G :nm/T :hum/C :fonction
Médecin hospitalier/G :nm/T :hum/C :fonction
Médecin hyperbariste/G :nm/T :hum/C :fonction
Médecin leader/G :nm/T :hum/C :fonction
Médecin logisticien/G :nm/T :hum/C :fonction
Médecin militaire/G :nm/T :hum/C :fonction
Médecin plongeur/G :nm/T :hum/C :fonction
Médecin référent/G :nm/T :hum/C :fonction
Médecin spécialiste/G :nm/T :hum/C :fonction
Médecin spécialiste en réanimation/G :nm/T :hum/C :fonction
Médecin traitant/G :nm/T :hum/C :fonction
Médecin urgentiste/G :nm/T :hum/C :fonction
Médecin vacataire/G :nm/T :hum/C :fonction

Moniteur/G :nm/T :hum/C :fonction


Moniteur aux techniques de tir au combat/G :nm/T :hum/C :fonction
Moniteur blindé/G :nm/T :hum/C :fonction
Moniteur-chef/G :nm/T :hum/C :fonction
Moniteur chef blindé/G :nm/T :hum/C :fonction
Moniteur-chef EPMS/G :nm/T :hum/C :fonction
Moniteur commando/G :nm/T :hum/C :fonction

Moniteur d’éducation et entraînement physiques militaires et


sportifs/G :nm/T :hum/C :fonction

Moniteur de conduite/G :nm/T :hum/C :fonction


Moniteur de conduite poids lourds/G :nm/T :hum/C :fonction
Moniteur directeur de tir/G :nm/T :hum/C :fonction
Moniteur en vol/G :nm/T :hum/C :fonction
Moniteur d’équitation/G :nm/T :hum/C :fonction
Moniteur parachutiste/G :nm/T :hum/C :fonction
Moniteur pilote/G :nm/T :hum/C :fonction
Moniteur pistage/G :nm/T :hum/C :fonction
Moniteur de secourisme/G :nm/T :hum/C :fonction
Moniteur simulateur/G :nm/T :hum/C :fonction

135
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Moniteur de ski/G :nm/T :hum/C :fonction


Moniteur de sport/G :nm/T :hum/C :fonction
Moniteur des techniques d’intervention opérationnelle rapprochée/G :nm/T :hum/C :fonction
Moniteur en techniques d’optimisation du potentiel/G :nm/T :hum/C :fonction
Moniteur EPMS/G :nm/T :hum/C :fonction
Moniteur forêt/G :nm/T :hum/C :fonction
Moniteur Gazelle/G :nm/T :hum/C :fonction
Moniteur guide militaire/G :nm/T :hum/C :fonction
Moniteur instruction sur le tir au combat/G :nm/T :hum/C :fonction
Moniteur national de secourisme/G :nm/T :hum/C :fonction
Moniteur pilote/G :nm/T :hum/C :fonction
Moniteur sportif/G :nm/T :hum/C :fonction
Moniteur sur hélicoptère de reconnaissance et d’attaque/G :nm/T :hum/C :fonction
Moniteur tir/G :nm/T :hum/C :fonction

Officier/G :nm/T :hum/C :fonction


Officier adjoint/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier adjoint blindé/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier adjoint à la cellule image/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier adjoint à l’instruction/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier adjoint cavalier/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier adjoint de batterie de tir/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier adjoint de la batterie/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier adjoint de la batterie d’acquisition et d’instruction/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier adjoint de la batterie de commandement et logistique/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier adjoint de (la) compagnie/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier adjoint de la compagnie d’appui/G :nm/T :hum/C :fonction

Officier adjoint de la compagnie de commandement et de la


logistique/G :nm/T :hum/C :fonction

Officier adjoint de la compagnie de formation professionnelle/G :nm/T :hum/C :fonction

Officier adjoint maintenance du commandant de l’unité


élémentaire/G :nm/T :hum/C :fonction

Officier adjoint d’un escadron de combat/G :nm/T :hum/C :fonction

Officier adjoint d’un sous-groupement tactique interarmes


d’infanterie/G :nm/T :hum/C :fonction

Officier adjoint technique/G :nm/T :hum/C :fonction


Officier chargé de la conduite des opérations/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier chargé des matériels de l’unité/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier adjoint de l’escadrille/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier de carrière/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier de maintenance régimentaire/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier de réserve/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier de tir/G :nm/T :hum/C :fonction

136
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Officier de tir du corps/G :nm/T :hum/C :fonction


Officier adjoint du bataillon/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier adjoint du commandant d’unité/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier adjoint du détachement/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier adjoint du groupement d’artillerie/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier adjoint d’élèves officiers/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier adjoint des services automobiles/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier adjoint d’unités élémentaires/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier adjoint en escadron de transport/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier adjoint escadron commandement et logistique/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier adjoint (de) réserve(s)/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier d’embarquement/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier d’état-major/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier général adjoint/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier logistique/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier d’opération/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier personnel/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier sous contrat/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier sous contrat encadrement/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier sous contrat spécialiste/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier sous contrat en état-major/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier sulbaterne/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier supérieur/G :nm/T :hum/C :fonction
Officier supérieur adjoint/G :nm/T :hum/C :fonction

Opérateur canon/G :nm/T :hum/C :fonction


Opérateur drones/G :nm/T :hum/C :fonction
Opérateur multimédia/G :nm/T :hum/C :fonction

Patrouilleur/G :nm/T :hum/C :fonction

Photographe/G :nm/T :hum/C :fonction

Plieur de parachute/G :nm/T :hum/C :fonction

Pilote d’hélicoptère/G :nm/T :hum/C :fonction


Pilote professionnel hélicoptère/G :nm/T :hum/C :fonction
Pilote spécialiste/G :nm/T :hum/C :fonction

Plongeur/G :nm/T :hum/C :fonction


Plongeur démineur/G :nm/T :hum/C :fonction

Pointeur/G :nm/T :hum/C :fonction

137
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Pompier/G :nm/T :hum/C :fonction


Pompier sécurité civile/G :nm/T :hum/C :fonction

Pourvoyeur/G :nm/T :hum/C :fonction

Proviseur adjoint/G :nm/T :hum/C :fonction


Pyrotechnicien/G :nm/T :hum/C :fonction

Responsable ressources humaines/G :nm/T :hum/C :fonction


Responsable des tirs d’ambiance/G :nm/T :hum/C :fonction

Restaurateur/G :nm/T :hum/C :fonction

Second adjoint du commandant/G :nm/T :hum/C :fonction

Secrétaire/G :nm/T :hum/C :fonction


Secrétaire général du conseil supérieur de la fonction militaire/G :nm/T :hum/C :fonction

Serveur/G :nm/T :hum/C :fonction

Sous-directeur au recrutement/G :nm/T :hum/C :fonction


Sous-directeur du recrutement/G :nm/T :hum/C :fonction

Sous-officier/G :nm/T :hum/C :fonction


Sous-officier adjoint/G :nm/T :hum/C :fonction
Sous-officier adjoint logistique/G :nm/T :hum/C :fonction
Sous-officier adjoint du peloton de circulation routière/G :nm/T :hum/C :fonction
Sous-officier adjoint en section de combat génie Officier adjoint des services
automobiles/G :nm/T :hum/C :fonction
Sous-officier de maintenance/G :nm/T :hum/C :fonction
Sous-officier des sports équestres/G :nm/T :hum/C :fonction
Sous-officier instructeur blindé/G :nm/T :hum/C :fonction
Sous-officier log escadron/G :nm/T :hum/C :fonction
Sous-officier logistique de la compagnie/G :nm/T :hum/C :fonction
Sous-officier logistique du bataillon/G :nm/T :hum/C :fonction
Sous-officier maintenance de l’unité élémentaire/G :nm/T :hum/C :fonction
Sous-officier NRBC régimentaire/G :nm/T :hum/C :fonction
Sous-officier montagne expérimenté/G :nm/T :hum/C :fonction
Sous-officier d’ordinaire/G :nm/T :hum/C :fonction
Sous-officier sous contrat/G :nm/T :hum/C :fonction
Sous-officier traitant/G :nm/T :hum/C :fonction

138
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Soutier/G :nm/T :hum/C :fonction

Spécialiste des drones/G :nm/T :hum/C :fonction

Sportif de haut niveau/G :nm/T :hum/C :fonction

Technicien de gestion/G :nm/T :hum/C :fonction


Technicien de maintenance armement/G :nm/T :hum/C :fonction
Technicien de maintenance automobile/G :nm/T :hum/C :fonction
Technicien de maintenance électronique/G :nm/T :hum/C :fonction
Technicien de maintenance optique/G :nm/T :hum/C :fonction
Technicien de maintenance paralargage/G :nm/T :hum/C :fonction
Technicien des réseaux de télécommunications tactiques/G :nm/T :hum/C :fonction
Technicien des réseaux informatiques/G :nm/T :hum/C :fonction
Technicien des systèmes de télécommunication/G :nm/T :hum/C :fonction

Télémétreur/G :nm/T :hum/C :fonction

Tireur/G :nm/T :hum/C :fonction


Tireur char et engin blindé/G :nm/T :hum/C :fonction
Tireur d’élite/G :nm/T :hum/C :fonction
Tireur de fusil mitrailleur/G :nm/T :hum/C :fonction
Tireur missile/G :nm/T :hum/C :fonction
Tireur spécialiste/G :nm/T :hum/C :fonction

Vaguemestre/G :nm/T :hum/C :fonction

Volontaire aspirant de l’armée de Terre/G :nm/T :hum/C :fonction

Voltigeur/G :nm/T :hum/C :fonction

139
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

1.1.2. Classe <Grade>

Adjudant/G :nm/T :hum/C :grade


Adjudant-chef/G :nm/T :hum/C :grade

Aspirant/G :nm/T :hum/C :grade

Brigadier/G :nm/T :hum/C :grade


Brigadier-chef/G :nm/T :hum/C :grade

Capitaine/G :nm/T :hum/C :grade

Caporal/G :nm/T :hum/C :grade


Caporal-chef/G :nm/T :hum/C :grade

Chef de bataillon/G :nm/T :hum/C :grade

Chef d’escadrille/G :nm/T :hum/C :grade

Chef d’escadron/G :nm/T :hum/C :grade


Chef d’escadrons/G :nm/T :hum/C :grade

Colonel/G :nm/T :hum/C :grade


Commandant/G :nm/T :hum/C :grade

Général/G :nm/T :hum/C :grade


Général d’armées/G :nm/T :hum/C :grade
Général de brigade/G :nm/T :hum/C :grade
Général de corps d’armée/G :nm/T :hum/C :grade
Général de division/G :nm/T :hum/C :grade

Lieutenant/G :nm/T :hum/C :grade


Lieutenant-colonel/G :nm/T :hum/C :grade

Major/G :nm/T :hum/C :grade


Maréchal des logis/G :nm/T :hum/C :grade
Militaire du rang/G :nm/T :hum/C :grade

Officier/G :nm/T :hum/C :grade


Officier général/G :nm/T :hum/C :grade
Officier subalterne/G :nm/T :hum/C :grade
Officier supérieur/G :nm/T :hum/C :grade

Sergent/G :nm/T :hum/C :grade


Sergent de carrière/G :nm/T :hum/C :grade
Sergent-chef/G :nm/T :hum/C :grade

Soldat de deuxième classe/G :nm/T :hum/C :grade


Soldat de première classe/G :nm/T :hum/C :grade

140
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Sous-lieutenant/G :nm/T :hum/C :grade


Sous-officier/G :nm/T :hum/C :grade

1.2. <humain de rôle>


1.2.1. Classe <humain de titre>

Maréchal/G :nm/T :hum/C :humain de titre


Maréchal de France/G :nm/T :hum/C :humain de titre

1.2.2. Classe <soldat générique>

Appelé/G :nm/T :hum/C :soldat générique


Artilleur/G :nm/T :hum/C :soldat générique
Bidasse/G :nm/T :hum/C :soldat générique
Biffin/G :nm/T :hum/C :soldat générique
Bleu/G :nm/T :hum/C :soldat générique
Classe /G :nf/T :hum/C :soldat générique
Conscrit/G :nm/T :hum/C :soldat générique
Contingent/G :nm/T :hum/C :soldat générique

Deuxième classe/G :nm/T :hum/C :soldat générique


Deuxième pompe/G :nm/T :hum/C :soldat générique

Engagé/G :nm/T :hum/C :soldat générique


Fantassin/G :nm/T :hum/C :soldat générique

Homme/G :nm/T :hum/C :soldat générique


Homme du rang/G :nm/T :hum/C :soldat générique
Homme de troupe/G :nm/T :hum/C :soldat générique

Légionnaire/G :nm/T :hum/C :soldat générique


Parachutiste/G :nm/T :hum/C :soldat générique
Pionnier/G :nm/T :hum/C :soldat générique
Recrue/G :nm/T :hum/C :soldat générique

Sapeur/G :nm/T :hum/C :soldat générique


Sapeur-mineur/G :nm/T :hum/C :soldat générique

Simple soldat/G :nm/T :hum/C :soldat générique

Soldat/G :nm/T :hum/C :soldat générique


Soldat de deuxième classe/G :nm/T :hum/C :soldat générique
Soldat de première classe/G :nm/T :hum/C :soldat générique
Soldat de métier/G :nm/T :hum/C :soldat générique

Transmetteur/G :nm/T :hum/C :soldat générique


Vétéran/G :nm/T :hum/C :soldat générique

141
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Zouave/G :nm/T :hum/C :soldat générique

1.2.3. Classe <soldat fonction>

Factionnaire/G :nm/T :hum/C :soldat fonction


Garde/G :nm/T :hum/C :soldat fonction
Guetteur/G :nm/T :hum/C :soldat fonction
Piquet d’incendie/G :nm/T :hum/C :soldat fonction
Planton/G :nm/T :hum/C :soldat fonction
Sentinelle/G :nm/T :hum/C :soldat fonction

1.3. <humain relationnel>


1.3.1. Classe <humain relationnel symétrique>

Binôme/G :nm/T :hum/C :humain relationnel symétrique

Camarade/G :nm/T :hum/C :humain relationnel symétrique


Camarade de promotion/G :nm/T :hum/C :humain relationnel symétrique
Camarade de régiment/G :nm/T :hum/C :humain relationnel symétrique

Chambrée/G :nm/T :hum/C :humain relationnel symétrique


Compagnon d’armes/G :nm/T :hum/C :humain relationnel symétrique

1.3.2. Classe <humain relationnel asymétrique>

Aîné/G :nm/T :hum/C :humain relationnel asymétrique


Ancien/G :nm/T :hum/C :humain relationnel asymétrique
Homme/G :nm/T :hum/C :humain relationnel asymétrique
Inférieur/G :nm/T :hum/C :humain relationnel asymétrique
Jeune/G :nm/T :hum/C :humain relationnel asymétrique
Nouveau/G :nm/T :hum/C :humain relationnel asymétrique
Subalterne/G :nm/T :hum/C :humain relationnel asymétrique
Subordonné/G :nm/T :hum/C :humain relationnel asymétrique
Supérieur/G :nm/T :hum/C :humain relationnel asymétrique
Vieux/G :nm/T :hum/C :humain relationnel asymétrique

1.4. <humain d’action>


1.4.1. Classe <humain d’action actif>

Approvisionneur/G :nm/T :hum/C :humain d’action actif


Artilleur/G :nm/T :hum/C :humain d’action actif
Canonnier/G :nm/T :hum/C :humain d’action actif
Chargeur/G :nm/T :hum/C :humain d’action actif
Chasseur/G :nm/T :hum/C :humain d’action actif
Coiffeur/G :nm/T :hum/C :humain d’action actif
Combattant/G :nm/T :hum/C :humain d’action actif

142
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Commandant/G :nm/T :hum/C :humain d’action actif


Comptable/G :nm/T :hum/C :humain d’action actif
Conducteur/G :nm/T :hum/C :humain d’action actif
Contrôleur/G :nm/T :hum/C :humain d’action actif
Déserteur/G :nm/T :hum/C :humain d’action actif
Directeur/G :nm/T :hum/C :humain d’action actif
Eclaireur/G :nm/T :hum/C :humain d’action actif
Entraîneur/G :nm/T :hum/C :humain d’action actif
Grenadier/G :nm/T :hum/C :humain d’action actif
Guetteur/G :nm/T :hum/C :humain d’action actif
Instructeur/G :nm/T :hum/C :humain d’action actif
Jalonneur/G :nm/T :hum/C :humain d’action actif
Moniteur/G :nm/T :hum/C :humain d’action actif
Patrouilleur/G :nm/T :hum/C :humain d’action actif
Pointeur/G :nm/T :hum/C :humain d’action actif
Pourvoyeur/G :nm/T :hum/C :humain d’action actif
Tirailleur/G :nm/T :hum/C :humain d’action actif
Tireur/G :nm/T :hum/C :humain d’action actif
Tireur-chargeur/G :nm/T :hum/C :humain d’action actif
Voltigeur/G :nm/T :hum/C :humain d’action actif

1.4.2. Classe <humain d’action passif>

Appelé/G :nm/T :hum/C :humain d’action passif


Attaché militaire/G :nm/T :hum/C :humain d’action passif
Blessé/G :nm/T :hum/C :humain d’action passif
Consigné/G :nm/T :hum/C :humain d’action passif
Décoré/G :nm/T :hum/C :humain d’action passif
Démobilisé/G :nm/T :hum/C :humain d’action passif
Eclopé/G :nm/T :hum/C :humain d’action passif
Embusqué/G :nm/T :hum/C :humain d’action passif

Engagé/G :nm/T :hum/C :humain d’action passif


Engagé volontaire/G :nm/T :hum/C :humain d’action passif

Exempté/G :nm/T :hum/C :humain d’action passif


Grand blessé/G :nm/T :hum/C :humain d’action passif
Insoumis/G :nm/T :hum/C :humain d’action passif
Libéré/G :nm/T :hum/C :humain d’action passif
Mobilisé/G :nm/T :hum/C :humain d’action passif
Mort/G :nm/T :hum/C :humain d’action passif
Mort à la guerre/G :nm/T :hum/C :humain d’action passif
Mutilé de guerre/G :nm/T :hum/C :humain d’action passif
Planqué/G :nm/T :hum/C :humain d’action passif
Promu/G :nm/T :hum/C :humain d’action passif
Retraité/G :nm/T :hum/C :humain d’action passif
Tué/G :nm/T :hum/C :humain d’action passif
Tué au combat/G :nm/T :hum/C :humain d’action passif

143
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

1.5. <humain collectif >


1.5.1. Classe <humain collectif inorganisé>

Foule/G :nf/T :hum/C :humain collectif inorganisé

1.5.2. Classe <humain collectif occasionnellement structuré>

Carré/G :nm/T :hum/C : humain collectif occasionnellement structuré


Colonne/G :nf/T :hum/C : humain collectif occasionnellement structuré
File/G :nf/T :hum/C : humain collectif occasionnellement structuré
Formation/G :nf/T :hum/C : humain collectif occasionnellement structuré
Ligne/G :nf/T :hum/C : humain collectif occasionnellement structuré
Ordre/G :nf/T :hum/C : humain collectif occasionnellement structuré
Rang/G :nm/T :hum/C : humain collectif occasionnellement structuré

1.5.3. Classe <humain collectif structuré>

Administration/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré


Arme blindée cavalerie/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

Armée/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré


Armée de Terre/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

Armement/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré


Arrière-garde/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Artillerie de marine/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Avant-garde/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Aviation légère de l’armée de Terre/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

Bataillon/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré


Bataillon d’infanterie alpine/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Bataillon d’infanterie de marine/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Bataillon de chars/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Bataillon de chars autonome/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Bataillon de chasseurs alpins/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Bataillon médical/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Bataillon motorisé/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré

Batterie/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré


Batterie autonome/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Batterie d’acquisition des objectifs/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Batterie d’appui direct/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Batterie d’artillerie lourde/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Batterie d’obusiers/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Batterie de canons/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Batterie de commandement et de logistique/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Batterie de commandement et des services/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

144
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Batterie de feux dans la profondeur/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré


Batterie de missiles antiaériens/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Batterie de missiles sol-air/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Batterie de repérage/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Batterie de tir/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Batterie de lance-roquettes multiple/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Batterie sol-air/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Batterie sol-sol/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

Brigade/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré


Brigade aéromobile/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade aéroportée/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade autonome/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade blindée/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade d’artillerie/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade d’artillerie sol-air/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade d’artillerie sol-sol/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade d’assaut aérien/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade d’assaut par air/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade d’aviation légère de l’armée de Terre/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade d’infanterie d’assaut/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade d’infanterie de marine/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade d’infanterie de montagne/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade d’intervention/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade d’intervention blindée rapide/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade de cavalerie légère blindée/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade de choc/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade de commandos/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade de défense de théâtre/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade de manoeuvre/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade de mêlée/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade de transmissions/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade du génie/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade du train/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade endivisionnée/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade franco-allemande/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade interarmes/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade légère/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade légère blindée/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade légère blindée de marine/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade légère de cavalerie légère blindée/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade logistique/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade mécanisée/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade médicale/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade motorisée/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade multinationale/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade non endivisionnée/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade parachutiste/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade renforcée/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Brigade de sapeurs-pompiers de Paris/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

145
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Cavalerie/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré


Cavalerie légère blindée/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

Cellule d’aide aux blessés de l’armée de Terre/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

Centre de doctrine et d’enseignement du commandement/G :nm/T :hum/C : humain collectif


structuré

Commandement/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré


Commandement d’appui spécialisé/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré

Commandement de l’aviation légère de l’armée de Terre/G :nm/T :hum/C : humain collectif


structuré

Commandement de brigade d’appui spécialisé/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré

Commandement des centres de préparation des forces/G :nm/T :hum/C : humain collectif
structuré

Commandement de composante/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré


Commandement de force d’intervention/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Commandement des forces spéciales Terre /G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Commandement de la composante terrestre/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré

Commandement de la doctrine et de l’entraînement/G :nm/T :hum/C : humain collectif


structuré

Commandement de la force d’action terrestre/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré


Commandement de la force logistique terrestre/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Commandement de la logistique opérationnelle/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Commandement de la région Terre/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Commandement de zone/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Commandement des forces/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Commandement des forces spéciales/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Commandement des forces spéciales Terre/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Commandement des forces terrestres/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Commandement des opérations spéciales/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré

Commandement des opérations spéciales de théâtres/G :nm/T :hum/C : humain collectif


structuré

Commandement des organismes de formation de l’armée de Terre/G :nm/T :hum/C : humain


collectif structuré

Commandement terre pour le territoire national/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré

Commandement des transmissions de l’armée de Terre/G :nm/T :hum/C : humain collectif


structuré

146
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Commandement du matériel de l’armée de Terre/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré

Commandement du service de santé de l’armée de Terre/G :nm/T :hum/C : humain collectif


structuré

Commandement intégral/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré


Commandement interarmées/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Commandement logistique/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Commandement médical/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Commandement militaire de l’Ile de France/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Commandement militaire intégré/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Commandement national/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Commandement opérationnel/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Commandement opérationnel en temps de paix/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Commandement organique/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Commandement organique fonctionnel/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Commandement organique régional/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Commandement outre-mer/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Commandement régional/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Commandement subordonné/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Commandement tactique/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Commandement territorial/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Commando/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Commissariat/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Commission/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Communication/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Compagnie/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Compagnie anti-chars/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Compagnie autonome/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Compagnie d’approvisionnement/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Compagnie d’appui/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Compagnie d’éclairage et d’appui/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Compagnie d’infanterie/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Compagnie d’infanterie motorisée/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Compagnie d’instruction/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Compagnie de combat/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Compagnie de commandement et de logistique/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Compagnie de commandement et de quartier général/G :nf/T :hum/C : humain collectif
structuré
Compagnie de commandement et des services/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Compagnie de livraison par air/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Compagnie de police militaire/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Compagnie de ponts/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Compagnie de ponts flottants/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Compagnie de quartier général/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Compagnie de reconnaissance et d’appui/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Compagnie de réparation/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Compagnie de réserve/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Compagnie de soutien de l’artillerie/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Compagnie de transmissions/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

147
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Compagnie de transport/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré


Compagnie de transport sanitaire/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Compagnie de triage/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Compagnie du génie/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Compagnie du génie blindée/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Compagnie mécanisée/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Compagnie médicale/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Compagnie spécialisée/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Compagnie technique/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Compagnie topographique/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

Corps d’armée/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré


Corps expéditionnaire/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré

Délégation/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré


Délégation aux réserves de l’armée de Terre/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

Détachement/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré


Détachement avions de l’armée de Terre/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré

Division/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré


Division aéromobile/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Division aéroportée/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Division alpine/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Division blindée/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Division d’active/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Division d’assaut par air/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Division d’infanterie/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Division d’infanterie de marine/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Division d’infanterie de montagne/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Division de chars/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Division de combat/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Division de réserve/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Division mécanisée/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Division motorisée/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Division multinationale/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Division opérationnelle/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Division parachutiste/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

Ecole de l’ALAT/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré


Ècole d’artillerie/G : nf/T : hum/C : humain collectif structuré
Ecole de l’aviation légère de l’armée de Terre/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Ècole de cavalerie/G : nf/T : hum/C : humain collectif structuré
Ècole du combat interarmes/G : nf/T : hum/C : humain collectif structuré
Ècole des commissaires des armées/G : nf/T : hum/C : humain collectif structuré
Ècole d’état-major/G : nf/T : hum/C : humain collectif structuré
Ècole du génie/G : nf/T : hum/C : humain collectif structuré
Ècole d’infanterie/G : nf/T : hum/C : humain collectif structuré

Èffectif/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré

148
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Electronique/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

Enseignement/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré

Entretien des installations/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré

Equipage/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré

Equipe/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré


Equipe d’accompagnement/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Equipe d’assaut/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Equipe d’assistance technique/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Equipe d’inspection/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Equipe d’instructeurs/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Equipe d’observateurs/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Equipe d’observation terrestre/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Equipe d’orientateurs-marqueurs/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Equipe de balisage/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Equipe de commandement/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Equipe de commandos parchutistes/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Equipe de déminage/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Equipe de démineurs/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Equipe de grenadiers-voltigeurs/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Equipe de liaison/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Equipe de linguistes/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Equipe de médecine préventive/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Equipe de mise à feu du dispositif de destruction/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Equipe de pièce/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Equipe de programme intégré/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Equipe de recherche/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Equipe de réparation/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Equipe de secours/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Equipe des forces spéciales/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

Escadre/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré


Escadrille/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Escadrille aéromobile/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Escadrille autonome/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Escadrille d’hélicoptères antichar/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Escadrille d’hélicoptères d’appui-protection/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Escadrille d’hélicoptères de combat/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Escadrille d’hélicoptères de manoeuvre/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Escadrille d’hélicoptères de reconnaissance/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Escadrille de soutien et de ravitaillement/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

Escadron/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré


Escadron blindé/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Escadron d’éclairage divisionnaire/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Escadron d’éclairage et d’investigation/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré

149
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Escadron d’exploitation et de transport/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré


Escadron de cavalerie légère blindée/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Escadron de chars/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Escadron de circulation/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Escadron de combat/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Escadron de commandement et de logistique/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Escadron de commandement et de logistique/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Escadron de maintenance régimentaire/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Escadron de quartier général/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Escadron de transport/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Escadron du train/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Escadron MILAN/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré

Escouade/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré


Escouade du génie/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Escouade du train/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

Etat-major de l’armée de Terre/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré


Etat-major des armées/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré

Force adverse/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré


Force aéroterrestre/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force amie/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force amphibie/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force armée/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force assaillante/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force blindée/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force civile/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force classique/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force d’action rapide/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force d’appoint/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force d’appui/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force d’arrêt/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force d’assaut/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force d’élite/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force d’établissement de la paix/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force d’exploitation/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force d’extraction/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force d’infanterie d’assaut/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force d’interposition/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force d’intervention/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force d’intervention amphibie/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force d’intervention blindée rapide/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force d’intervention interarmées/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force d’intervention rapide/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force d’invasion/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force d’observation/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force d’occupation/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force d’opérations spéciales/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force de combat/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

150
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Force de couverture/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré


Force de débarquement/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force de défense/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force de défense principale/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force de défense territoriale/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force de déploiement initial/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force de déploiement rapide/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force de maintien de la paix/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force de manoeuvre/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force de mêlée/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force de mise en œuvre de la paix/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force de paix/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force de paix internationale/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force de police/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force de protection/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force des protection des Nations-Unies/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force de réaction/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force de réaction aux crises/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force de réaction initiale/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force de réaction rapide/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force de relève/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force de renfort/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force de réserve/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force de soutien/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force de stabilisation/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force de suivi/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force de sûreté/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force des Nations-Unies/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force d’interposition/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force disponible/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force en attaque/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force en défensive/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force en déploiement/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force en place/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force ennemie/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force expéditionnaire/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces extérieure/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force interalliée/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force interarmées/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force interarmées multinationale/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force intérimaire/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force internationale/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force logistique/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force mécanisée/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force militaire/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force mixte/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force multilatérale/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force multinationale/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force multilnationale de réaction rapide/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force opérationnelle/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

151
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Force opérationnelle de l’armée de Terre/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré


Force parachutiste/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force permanente/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force placée en état d’alerte/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force polyvalente/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force prépositionnée/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force principale/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force projetable/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force stationnée en Afrique/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force tactique alliée/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force temporaire/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Force terrestre/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces amies/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces armées/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces armées conventionnelles en Europe/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces avancées/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces belligérantes/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces bleues/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces blindées/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces blindées mécanisées/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces combattantes/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces conventionnelles/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces conventionnelles en Europe/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces d’action psychologique/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces d’action rapide/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces d’active/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces d’appui/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces d’assaut amphibie/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces d’imposition de la paix/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces d’intervention/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces d’invasion/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces d’occupation/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces d’opérations spéciales/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré

Forces d’opérations spéciales de l’armée de Terre/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif


structuré

Forces d’opposition/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré


Forces d’outre-mer/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces de circonstance/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces de combat/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces sde contre-attaque/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces de défense/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces de défense territoriale/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces de guerrilla/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces de l’alliance/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces de l’armée de Terre/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces de l’avant/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces de la zone arrière/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces de maintien de la paix/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré

152
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Forces de manœuvre/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré


Forces de manœuvres interarmées/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces de première ligne/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces de présence outre-mer/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces de projection/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces de réaction aux crises/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces de réaction immédiate/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces de réaction rapide/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces de répression/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces de réserve/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces de réserve nationales/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Force de résistance/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Force de sécurité/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces en campagne/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces en place/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces en présence/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces ennemies/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces étrangères/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces extérieures/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces françaises stationnées en Allemagne/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces gouvernementales/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces hors du territoire national/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces légères/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces lourdes/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces mlitaires non conventionnelles/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces mixtes d’intervention rapide/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces nationales/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces organiques/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces paramilitaires/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces permanentes/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces polyvalentes/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces professionnelles/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces régulières/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces spéciales/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces spécialisées/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces terrestres/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces territoriales/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Forces unifiées/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré

Formation/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

Flanc-garde/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

Garde/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

Garnison/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

Génie/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré

Groupe/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré

153
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Groupe amphibie/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré


Groupe d’action d’hélicoptères/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Groupe d’armée/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Groupe d’escadrons/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Groupe d’infiltration/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Groupe de chasseurs/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Groupe de combat/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Groupe de combat d’hélicoptères/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Groupe de débarquement de bataillon/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Groupe de déminage/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Groupe de destruction/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Groupe de forces/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Groupe interarmées/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Groupe interarmées de planification logistique/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Groupe opérationnel/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré

Groupement/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré


Groupement aéromobile/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Groupement aéroporté/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Groupement blindé/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Groupement d’action d’ensemble/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Groupement d’artillerie/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Groupement de combat/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Groupement de commandos parachutistes/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Groupement de régiments/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Groupement de soutien logistique/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Groupement de tirs d’appui/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Groupement des forces/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Groupement du génie/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Groupement interarmées/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Groupement interarmées embarqué/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Groupement interarmes/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Groupement logistique/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Groupement médical/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré

Groupement tactique parachutiste de premier échelon/G :nm/T :hum/C : humain collectif


structuré

Infanterie/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré


Infanterie de marine/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

Légion étrangère/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

Logistique/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

Lycée militaire/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré

Matériel/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré

Mécanique/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

154
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Musicien/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré

Musique militaire/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

Patrouille/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré


Patrouille de reconnaissance/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

Peloton/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré


Peloton d’éxécution/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré

Pièce/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré


Pièce de base/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Pièce directrice/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

Police militaire/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

Quatrième brigade d’aérocombat/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

Régiment/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré


Régiment de logistique/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment aéroporté/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment amphibie/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment autonome/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment blindé/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment blindé léger/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment d’active/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment d’appui rapproché/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment d’appui spécialisé/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment d’artillerie/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment d’artillerie à longue portée/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment d’artillerie de feux dans la profondeur/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment d’artillerie de marine/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment d’artillerie de montagne/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment d’artillerie parachutiste/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment d’artillerie sol-air/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment d’artillerie sol-sol/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment d’hélicoptères/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment d’hélicoptères d’assaut/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment d’hélicoptères de combat/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré

Régiment d’hélicoptères de commandement et de manoeuvre/G :nm/T :hum/C : humain


collectif structuré

Régiment d’infanterie/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré


Régiment d’infanterie blindée sur VAB/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment d’infanterie de marine/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment d’infanterie de réserve/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment d’infanterie et de chars de marine/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment d’infanterie légère/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment d’infanterie mécanisée/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré

155
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Régiment d’infanterie parachutiste/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré


Régiment d’instruction/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiments de la Légion/G :nmpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment de 155/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment de cavalerie/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment de cavalerie de réserve/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment de cavalerie légère blindée/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment de chars/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment de chars de combat/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment de chasseurs/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment de chasseurs parachutistes/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment de circulation/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment de combat/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment de commandement et de soutien/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment de dragons/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment de dragons parachutistes/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment de guerre électronique/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment de hussards/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment de l’ALAT/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment de livraison par air/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment de maintenance/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment de maintien de la paix/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment de manoeuvre/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment de mêlée/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment de réserve/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment de soutien/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment de soutien aéromobile/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment de soutien de l’avant/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment de soutien logistique/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment de soutien spécialisé/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment de tirailleurs/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment de transmissions/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment de transport/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment du génie/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment du génie parachutiste/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment du matériel/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment du train/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment du train parachutiste/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment étranger/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment étranger d’infanterie/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment étranger de cavalerie/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment étranger de parachutistes/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment étranger de génie/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment interarmes/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment inter-armes d’outre-mer/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment lance-roquettes multiple/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment logistique/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment mécanisé/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment médical/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Régiment parachutiste/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré

156
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Régiment parachutiste d’infanterie de marine/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré

Régiment parachutiste de commandement et de soutien/G :nm/T :hum/C : humain collectif


structuré

Régiment sol-air/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré


Régiment sol-sol/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré

Réserve/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

Restauration/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

Santé/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

Section/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré


Section antichar/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Section d’aide à l’engagement débarqué/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Section d’aide au franchissement/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Section d’appui mortiers/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Section d’assaut et d’obstacles/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Section d’éclairage régimentaire/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Section d’éclairage et de reconnaissance/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Section d’instruction/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Section de combat/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Section de commandement/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Section de défense sol-air/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Section de franchissement/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Section de liaison des forces terrestres/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Section de mobilité-contre-mobilité/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Section de mortiers lourds/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Section de pont/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Section de protection/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré
Section de reconnaissance/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

Section de tir/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré/G :nf/T :hum/C : humain collectif
structuré

Section de réparation mobilité/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré


sécurité/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

Service des essences des armées/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Service général/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Service militaire adapté/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré
Service militaire volontaire/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré

Sous-groupement/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré

Sport/G :nm/T :hum/C : humain collectif structuré

Télécommunications/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré

157
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Train/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

Transmissions/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré

Troupes/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré


Troupes d’élite/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Troupes de combat/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Troupes de marine/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Troupes en manoeuvre/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré
Troupes terrestres/G :nfpl/T :hum/C : humain collectif structuré

Unité/G :nf/T :hum/C : humain collectif structuré

2. Traits [inanimé concret]

2.1. <Arme>
2.1.1. Classe <arme blanche>

Arme d’estoc/G :nf/T :inc/C :arme blanche


Baïonnette/G :nf/T :inc/C :arme blanche
Couteau/G :nm/T :inc/C :arme blanche
Epée/G :nf/T :inc/C :arme blanche
Kandjar/G :nm/T :inc/C :arme blanche
Kriss/G :nm/T :inc/C :arme blanche
Poignard/G :nm/T :inc/C :arme blanche
Sabre/G :nm/T :inc/C :arme blanche

2.1.2. Classe <arme à feu individuelle>

Arme automatique 5.56 mm Minimi/G :nf/T :inc/C : arme à feu individuelle


Arme automatique 5, 62 mm N – Modèle F1/G :nf/T :inc/C : arme à feu individuelle

Arme de poing/G :nf/T :inc/C : arme à feu individuelle


Bazooka/G :nm/T :inc/C : arme à feu individuelle

Carabine/G :nf/T :inc/C : arme à feu individuelle


Carabine 22 long rifle/G :nf/T :inc/C : arme à feu individuelle

FAMAS/G :nm/T :inc/C : arme à feu individuelle

Fusil/G :nm/T :inc/C : arme à feu individuelle


Fusil à répétition/G :nm/T :inc/C : arme à feu individuelle
Fusil à répétition 12,7 mm modèle F1/G :nm/T :inc/C : arme à feu individuelle
Fusil à répétion de 7.62 mm modèle F2/G :nm/T :inc/C : arme à feu individuelle
Fusil à répétition modèle F2/G :nm/T :inc/C : arme à feu individuelle
Fusil à verrou/G :nm/T :inc/C : arme à feu individuelle
Fusil automatique/G :nm/T :inc/C : arme à feu individuelle

158
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Fusil d’assaut/G :nm/T :inc/C : arme à feu individuelle


Fusil de combat/G :nm/T :inc/C : arme à feu individuelle
Fusil de précision/G :nm/T :inc/C : arme à feu individuelle
Fusil de précision à verrou calibre 12,7 mm/G :nm/T :inc/C : arme à feu individuelle
Fusil de précision à gros calibre/G :nm/T :inc/C : arme à feu individuelle
Fusil semi-automatique/G :nm/T :inc/C : arme à feu individuelle

Lance-flammes/G :nm/T :inc/C : arme à feu individuelle


Lance-grenade/G :nm/T :inc/C : arme à feu individuelle
Lance-grenade individuel modèle F1/G :nm/T :inc/C : arme à feu individuelle
Lance-roquettes/G :nm/T :inc/C : arme à feu individuelle
Lance-roquettes antichar/G :nm/T :inc/C : arme à feu individuelle
Lance roquettes multirampes portatif/G :nm/T :inc/C : arme à feu individuelle
Lance-roquettes antichar 89 mm modèle F1/G :nm/T :inc/C : arme à feu individuelle
Lance-roquettes antipersonnel/G :nm/T :inc/C : arme à feu individuelle
Lance-roquettes antipersonnel 57 mm/G :nm/T :inc/C : arme à feu individuelle

Mini-mitrailleuse/G :nf/T :inc/C : arme à feu individuelle

Mitrailleuse/G :nf/T :inc/C : arme à feu individuelle


Mitrailleuse 12,7 mm modèle M2HB/G :nf/T :inc/C : arme à feu individuelle
Mitrailleuse légère/G :nf/T :inc/C : arme à feu individuelle
Mitrailleuse lourde/G :nf/T :inc/C : arme à feu individuelle

Pistolet/G :nm/T :inc/C : arme à feu individuelle


Pistolet automatique/G :nm/T :inc/C : arme à feu individuelle
Pistolet automatique à chargeur/G :nm/T :inc/C : arme à feu individuelle
Pistolet automatique 9 mm/G :nm/T :inc/C : arme à feu individuelle
Pistolet automatique FAMAS G1/G :nm/T :inc/C : arme à feu individuelle
Pistolet de calibre 7,65 mm/G :nm/T :inc/C : arme à feu individuelle
Pistolet-mitrailleur/G :nm/T :inc/C : arme à feu individuelle

Révolver/G :nm/T :inc/C : arme à feu individuelle

2.1.3. Classe <arme à feu collective>

Artillerie/G :nf/T :inc/C : arme à feu collective


Artillerie à longue portée/G :nf/T :inc/C : arme à feu collective
Artillerie automotrice/G :nf/T :inc/C : arme à feu collective
Artillerie classique/G :nf/T :inc/C : arme à feu collective
Artillerie de moyen calibre/G :nf/T :inc/C : arme à feu collective
Artillerie guidée par GPS/G :nf/T :inc/C : arme à feu collective
Artillerie légère/G :nf/T :inc/C : arme à feu collective
Artillerie lourde/G :nf/T :inc/C : arme à feu collective
Artillerie tractée/G :nf/T :inc/C : arme à feu collective

Canon/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective


Canon à basse pression/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Canon à grande vitesse initiale/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective

159
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Canon à gros calibre/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective


Canon à longue portée/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Canon à pivot/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Canon à rails/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Canon à tir courbé/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Canon à tir direct/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Canon antiaérien/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Canon antiaérien à tubes rotatifs/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Canon antiaérien léger tri-tube/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Canon antichar/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Canon automoteur/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Canon automouvant/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Canon bi-tube/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Canon de 105 mm/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Canon de 105 mm à grande cadence de tir/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Canon de 155 mm automoteur modèle F1/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Canon de 155 mm tracté modèle F1/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Canon de campagne/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Canon de campagne tracté à propulsion auxiliaire/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Canon de DCA/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Canon de moyen calibre/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Canon de siège/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Canon laser/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Canon mitrailleur de 25 mm/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Canon mono-tube/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Canon principal/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Canon rayé/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Canon sans recul/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Canon sol-sol/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Canon-obusier/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective

Lance-roquettes multiples/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective

Mortier/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective


Mortier à âme lisse/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Mortier automoteur/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Mortier de 120 mm/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Mortier de 81 mm/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Mortier de tranchée/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Mortier léger/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Mortier léger de 51 mm/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Mortier léger de 60 mm/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Mortier rayé/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Mortier tracté/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective

Obusier/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective


Obusier automoteur/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective
Obusier automoteur de 105 Abbot/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective

160
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Obusier compact/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective


Obusier compact léger/G :nm/T :inc/C : arme à feu collective

Pièce à double emploi/G :nf/T :inc/C : arme à feu collective


Pièce antiaérienne/G :nf/T :inc/C : arme à feu collective
Pièce d’artillerie/G :nf/T :inc/C : arme à feu collective
Pièce de 100 mm/G :nf/T :inc/C : arme à feu collective
Pièce de campagne/G :nf/T :inc/C : arme à feu collective

2.2. <munitions>

2.2.1. Classe <balle et obus>

Balle/G :nf/T :inc/C : balle et obus


Balle à blanc/G :nf/T :inc/C : balle et obus
Balle à tête creuse ou molle/G :nf/T :inc/C : balle et obus
Balle à vitesse élevée/G :nf/T :inc/C : balle et obus
Balle blindée/G :nf/T :inc/C : balle et obus
Balle caoutchoutée/G :nf/T :inc/C : balle et obus
Balle de 12,7 mm/G :nf/T :inc/C : balle et obus
Balle de 5,56 mm/G :nf/T :inc/C : balle et obus
Balle de 9 mm/G :nf/T :inc/C : balle et obus
Balle de fusil/G :nf/T :inc/C : balle et obus
Balle de mitrailleuse/G :nf/T :inc/C : balle et obus
Balle de révolver/G :nf/T :inc/C : balle et obus
Balle en caoutchouc/G :nf/T :inc/C : balle et obus
Balle en plastique/G :nf/T :inc/C : balle et obus
Balle explosive/G :nf/T :inc/C : balle et obus
Balle incendiaire/G :nf/T :inc/C : balle et obus
Balle meurtrière/G :nf/T :inc/C : balle et obus
Balle morte/G :nf/T :inc/C : balle et obus
Balle mortelle/G :nf/T :inc/C : balle et obus
Balle perdue/G :nf/T :inc/C : balle et obus
Balle perforante/G :nf/T :inc/C : balle et obus
Balle réelle/G :nf/T :inc/C : balle et obus
Balle traçante/G :nf/T :inc/C : balle et obus

Obus/G :nm/T :inc/C : balle et obus


Obus à tête d’écrasement/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus à balle/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus à bombelettes/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus à éjection par le culot/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus à énergie cinétique/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus à fragmentation/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus à guidage laser/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus à réduction de traînée de culot/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus antichar/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus antiaérien/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus antichar à énergie cinétique/G :nm/T :inc/C : balle et obus

161
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Obus antinpersonnel/G :nm/T :inc/C : balle et obus


Obus assisté/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus brisant à ogive plastique/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus chargé/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus chimique/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus d’artillerie/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus de char/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus de combat/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus de gros calibre/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus de mortier/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus de mortier à fibre optique/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus d’entraînement/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus d’exercice/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus d’instruction/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus éclairant/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus explosif/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus explosif antichar/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus fumigène/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus incendiaire/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus inerte/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus non éclaté/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus normal/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus nucléaire/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus phosphore/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus polyvalent/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus sous-calibré/G :nm/T :inc/C : balle et obus
Obus fléche/G :nm/T :inc/C : balle et obus

2.2.2. Classe <missile>

Engin/G :nm/T :inc/C : missile


Engin balistique de courte portée/G :nm/T :inc/C : missile
Engin téléguidé/G :nm/T :inc/C : missile

Missile/G :nm/T :inc/C : missile


Missile air-sol/G :nm/T :inc/C : missile
Missile air-sol à moyenne portée/G :nm/T :inc/C : missile
Missile air-surface/G :nm/T :inc/C : missile
Missile antichar/G :nm/T :inc/C : missile
Missile antiaérien/G :nm/T :inc/C : missile
Missile antichar filo-guidé/G :nm/T :inc/C : missile
Missile guidé antichar/G :nm/T :inc/C : missile
Missile guidé antichar filo-guidé/G :nm/T :inc/C : missile
Missile sol-sol/G :nm/T :inc/C : missile
Missile tactique/G :nm/T :inc/C : missile

Projectile/G :nm/T :inc/C : missile


Projectile à charge creuse/G :nm/T :inc/C : missile
Projectile à guidage laser/G :nm/T :inc/C : missile

162
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Projectile antichar/G :nm/T :inc/C : missile


Projectile d’artillerie guidé/G :nm/T :inc/C : missile
Projectile de calibre plus petit/G :nm/T :inc/C : missile
Projectile de rupture/G :nm/T :inc/C : missile
Projectile d’exercice/G :nm/T :inc/C : missile
Projectile éclairant/G :nm/T :inc/C : missile
Projectile explosif/G :nm/T :inc/C : missile
Projectile fumigène/G :nm/T :inc/C : missile
Projectile non nucléaire/G :nm/T :inc/C : missile
Projectile percutant/G :nm/T :inc/C : missile
Projectile perforant/G :nm/T :inc/C : missile
Projectile radioguidé/G :nm/T :inc/C : missile

Roquette/G :nf/T :inc/C : missile


Roquette antichar/G :nf/T :inc/C : missile
Roquette de bazooka/G :nf/T :inc/C : missile
Roquette libre/G :nf/T :inc/C : missile
Roquette percutante/G :nf/T :inc/C : missile

2.2.3. Classe <grenade>

Grenade/G :nf/T :inc/C : grenade


Grenade à effets spéciaux/G :nf/T :inc/C : grenade
Grenade à fragmentation/G :nf/T :inc/C : grenade
Grenade à fusil/G :nf/T :inc/C : grenade
Grenade à main/G :nf/T :inc/C : grenade
Grenade antichar/G :nf/T :inc/C : grenade
Grenade antipersonnel/G :nf/T :inc/C : grenade
Grenade antipersonnel et véhicule/G :nf/T :inc/C : grenade
Grenade antivéhicule/G :nf/T :inc/C : grenade
Grenade assourdissante/G :nf/T :inc/C : grenade
Grenade au phosphore/G :nf/T :inc/C : grenade
Grenade aveuglante/G :nf/T :inc/C : grenade
Grenade de signalisation/G :nf/T :inc/C : grenade
Grenade d’éclairement du terrain/G :nf/T :inc/C : grenade
Grenade défensive/G :nf/T :inc/C : grenade
Grenade d’entraînement/G :nf/T :inc/C : grenade
Grenade éclairante/G :nf/T :inc/C : grenade
Grenade explosive/G :nf/T :inc/C : grenade
Grenade explosive sans éclats/G :nf/T :inc/C : grenade
Grenade fulgurante/G :nf/T :inc/C : grenade
Grenade fumigène/G :nf/T :inc/C : grenade
Grenade fumigène au phosphore/G :nf/T :inc/C : grenade
Grenade incendiaire/G :nf/T :inc/C : grenade
Grenade lacrymogène/G :nf/T :inc/C : grenade
Grenade mixte/G :nf/T :inc/C : grenade
Grenade offensive/G :nf/T :inc/C : grenade
Grenade paralysante/G :nf/T :inc/C : grenade

163
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Grenade percutante/G :nf/T :inc/C : grenade


Grenade piégée/G :nf/T :inc/C : grenade
Grenade quadrillée/G :nf/T :inc/C : grenade

2.2.4. Classe <mine terrestre>

Fausse mine/G :nf/T :inc/C : mine terrestre

Mine/G :nf/T :inc/C : mine terrestre


Mine à action horizontale/G :nf/T :inc/C : mine terrestre
Mine à contact/G :nf/T :inc/C : mine terrestre
Mine à dispositif actif/G :nf/T :inc/C : mine terrestre
Mine à effet dirigé/G :nf/T :inc/C : mine terrestre
Mine à influence/G :nf/T :inc/C : mine terrestre
Mine à influences combinées/G :nf/T :inc/C : mine terrestre
Mine à retard/G :nf/T :inc/C : mine terrestre
Mine à tête chercheuse/G :nf/T :inc/C : mine terrestre
Mine antichar/G :nf/T :inc/C : mine terrestre
Mine antichar à haut pouvoir de destruction/G :nf/T :inc/C : mine terrestre
Mine antipersonnel/G :nf/T :inc/C : mine terrestre
Mine antipersonnel à action élargie/G :nf/T :inc/C : mine terrestre
Mine antipersonelle à grande couverture/G :nf/T :inc/C : mine terrestre
Mine bondissante/G :nf/T :inc/C : mine terrestre
Mine chargée/G :nf/T :inc/C : mine terrestre
Mine chimique/G :nf/T :inc/C : mine terrestre
Mine contrôlable/G :nf/T :inc/C : mine terrestre
Mine d’entraînement/G :nf/T :inc/C : mine terrestre
Mine d’instruction/G :nf/T :inc/C : mine terrestre
Mine désarmée/G :nf/T :inc/C : mine terrestre
Mine dispersable/G :nf/T :inc/C : mine terrestre
Mine éclairante/G :nf/T :inc/C : mine terrestre
Mine inerte/G :nf/T :inc/C : mine terrestre
Mine magnétique/G :nf/T :inc/C : mine terrestre
Mine neutralisée/G :nf/T :inc/C : mine terrestre
Mine passive/G :nf/T :inc/C : mine terrestre
Mine posée à distance/G :nf/T :inc/C : mine terrestre
Mine réelle/G :nf/T :inc/C : mine terrestre
Mine télécommandable
Mine télécommandée/G :nf/T :inc/C : mine terrestre
Mine-piège/G :nf/T :inc/C : mine terrestre

2.3. <véhicule>

2.3.1. Classe <véhicule terrestre d’attaque>

AMX/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque


AMX 10 P/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque

164
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

AMX 10 RC/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque


AMX 30/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
AMX 30 B2/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
AMX 30 DT/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
AMX 30 D/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque

Auto-mitrailleuse/G :nf/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque

Blindé/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque

Char/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque


Char amphibie/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Char AMX 30/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Char anti-barbelés/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Char d’assaut/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Char de bataille/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Char de combat/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Char de commandement/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Char de déblayage de terrain/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Char de dépannage/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Char de pont/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Char LECLERC/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Char léger/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Char lourd/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque

Dépanneur de char LECLERC/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque

Disperseur de mines antichars courte portée/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque

Enfouisseur de mines/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque

Engin/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque


Engin à chenilles/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Engin à roues/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Engin amphibie à 4 roues/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Engin blindé/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Engin blindé de reconnaissance/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Engin blindé du génie/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Engin chenillé/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Engin chenillé amphibie/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Engin chenillé de débarquement de personnel/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Engin d’assaut/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Engin de débarquement/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Engin de déminage blindé/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Engin de franchissement/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Engin de franchissement de l’avant/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Engin léger/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Engin multi-fonctions/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Engin multi-fonctions d’aide au déploiement/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Engin porte-mortier/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque

165
Engin porte-pont pour chars/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Engin poseur de pont/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Engin semi-chenillé/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Engin terrestre sans pilote/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Engin tout terrain/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
ERC 90 SAGAIE/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
ERC 90 SAGAIE diésélisé/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque

LECLERC/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque


Porte véhicule protégé/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Porte-chars/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque

VAB-HOT/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque

Véhicule 4x4/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque


Véhicule à blindage léger/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule à coussins d’air/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule à effet de sol/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule à roues/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule aéromobile/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule amphibie/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule articulé chenillé/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule articulé chenillé tout terrain/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule blindé/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule blindé à roues/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque

Véhicule blindé amphibie de débarquement d’assaut/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre


d’attaque

Véhicule blindé apte au combat antichars à longue portée/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre
d’attaque

Véhicule blindé de combat/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque


Véhicule blindé de combat d’infanterie/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule blindé de commandement/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule blindé de dépannage/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule blindé de transport de personnel/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule blindé de transport de troupes/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque

Véhicule blindé de transport et de traitement des blessés/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre
d’attaque

Véhicule blindé lance-roquettes/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque


Véhicule blindé léger/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule blindé polyvalent/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule blindé poseur de pont/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule chenillé/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule d’accompagnement/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule d’approvisionnement en munitions/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule d’attaque rapide/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule d’éclairage/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque

166
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Véhicule d’observation de l’artillerie/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque


Véhicule d’assaut amphibie/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule de base de l’infanterie légère blindée/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule blindé de transport de personnel/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule de combat/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule de combat antichar/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule de combat blindé/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule de combat chenillé/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule de combat d’infanterie amphibie/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule de combat d’infanterie mécanisée/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule de combat de l’infanterie/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule de combat de la cavalerie/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule de combat de reconnaissance/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule de combat de reconnaissance chenillé/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule de combat du génie/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule de combat mécanisé/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule de commandement/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule de commandement blindé/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule de dépannage/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule de dépannage de chars/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule de dépannage et de réparation blindé/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule de dépannage mécanisé/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule de franchissement/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule de groupe de combat/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule de l’avant blindé/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule de liaison/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule de liaison, de reconnaissance et d’appui/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule de modèle militaire/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule de patrouille/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule de reconnaissance/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule de reconnaissance blindé/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule de sauvetage/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule de sécurité/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule de tir/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule de transport de troupes/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule détecteur de mines/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule du génie/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule lanceur/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule léger/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule léger chenillé/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule léger de reconnaissance et d’appui/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule léger des forces spéciales/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule militaire/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule moyen/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule non blindé/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule PC/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule PC de batterie d’artillerie/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule porte-char LECLERC/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule sous coussin d’air/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule tactique/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque

167
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Véhicule tactique 6x6/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque


Véhicule télécommandé/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule téléguidé/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque
Véhicule tout-terrain/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre d’attaque

2.3.2. Classe <véhicule terrestre de transport>

Camion benne hydraulique 320CV/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre de transport

Chariot élévateur lourd/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre de transport

Engin porte char 60 tonnes/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre de transport

Remorque/G :nf/T :inc/C : véhicule terrestre de transport

Semi-remorque porte-char Nicolas Type B6371C/G :nF/T :inc/C : véhicule terrestre de


transport

Station légère de production d’eau potable/G :nf/T :inc/C : véhicule terrestre de transport

Tracteur routier porte-char de 50 tonnes/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre de transport

TRM 10 000/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre de transport

Véhicule de ravitaillement en munitions/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre de transport


Véhicule de recomplètement en munitions/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre de transport
Véhicule de transport de charges/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre de transport
Véhicule de transport de groupe de combat/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre de transport
Véhicule de transport de munitions/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre de transport
Véhicule de transport de troupes/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre de transport
Véhicule de transport de troupes amphibie/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre de transport
Véhicule de transport logistique/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre de transport

Véhicule de transport logistique avec remorque/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre de


transport

Véhicule d’évacuation des blessés/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre de transport


Véhicule léger de transport de troupes/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre de transport
Véhicule logistique/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre de transport
Véhicule lourd/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre de transport
Véhicule lourd de dépannage/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre de transport
Véhicule lourd de soutien logistique/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre de transport
Véhicule porte-char LECLERC/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre de transport
Véhicule ravitailleur munitions/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre de transport
Véhicule sanitaire blindé/G :nm/T :inc/C : véhicule terrestre de transport

168
Annexe 2 Dictionnaire des arguments
3. Traits [locatif]

3.1. <établissement militaire>

3.1.1. Classe <fortification>

Abri/G :nm/T :inc/C :fortification


Abri allié/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri à matériel/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri à munitions/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri antiaérien/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri antiatomique/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri anti-bombes /G :nm/T :inc/C :fortification
Abri anti-chaleur/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri artificiel/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri béton/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri camouflé/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri de bois/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri de campagne/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri de combat/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri de caractère temporaire/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri de circonstance/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri de jungle/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri de protection/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri durci/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri en bois sans mur/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri en neige/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri en surface/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri en terre/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri enterré/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri et couvert/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri facultatif/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri fermé/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri fortifié/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri improvisé/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri individuel/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri individuel-moustiquaire/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri jurassien/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri léger/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri lourd/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri métallique/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri mobile poste de commandement/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri modulable de poste de commandement/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri naturel/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri neige/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri obligatoire/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri polaire/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri pour moyen destiné à la réalisation d’obstacles/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri pressurisé/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri profond/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri protégé/G :nm/T :inc/C :fortification
169
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Abri protégé temporaire/G :nm/T :inc/C :fortification


Abri renforcé/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri sous blindage/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri souterrain/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri technico-opérationnel/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri technique/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri technique mobile abrupt/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri tout temps/G :nm/T :inc/C :fortification
Abri-tranchée/G :nm/T :inc/C :fortification

Blockhauss/G :nm/T :inc/C :fortification


Blockhauss souterrain/G :nm/T :inc/C :fortification

Boyau/G :nm/T :inc/C :fortification


Boyau de communication/G :nm/T :inc/C :fortification

Bunker/G :nm/T :inc/C :fortification


Bunker de 5 tonnes/G :nm/T :inc/C :fortification

Cagna/G :nm/T :inc/C :fortification

Camp/G :nm/T :inc/C :fortification


Camp de manœuvre/G :nm/T :inc/C :fortification
Camp intermédiaire/G :nm/T :inc/C :fortification
Camp fortifié/G :nm/T :inc/C :fortification
Camp retranché/G :nm/T :inc/C :fortification

Casemate/G :nf/T :inc/C :fortification

Citadelle/G :nf/T :inc/C :fortification

Emplacement/G :nm/T :inc/C :fortification


Emplacement d’armes/G :nm/T :inc/C :fortification
Emplacement des brouilleurs/G :nm/T :Inc/C :fortification
Emplacement des camps/G :nm/t :Inc/ :fortification
Emplacement des cibles/G:nm/T :Inc/C :fortification
Emplacement de combat/G :nm/T :inc/C :fortification
Emplacement de combat individuel/G :nm/T :inc/C :fortification
Emplacement de mise à feu/G :nm/T :inc/C :fortification
Emplacement de pièce d’artillerie/G :nm/T :inc/C :fortification
Emplacement de pont/G :nm/T :inc/C :fortification
Emplacement de stockage/G :nm/T :inc/C :fortification
Emplacement de tir/G :nm/T :inc/C :fortification
Emplacement de tir abrité/G :nm/T :inc/C :fortification
Emplacement du tireur/G :nm/T :inc/C :fortification
Emplacement d’objectifs/G :nm/T :Inc/ :fortification
Emplacement d’obstacles/G :nm/T :inc/C :fortification
Emplacement du gué/G :nm/T :inc/C :fortification
Emplacement protégé d’armes/G :nm/T :inc/C :fortification
Emplacement stratégique/G :nm/T :Inc/C :fortification

170
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Fort/G :nm/T :inc/C :fortification

Forteresse/G :nf/T :inc/C :fortification

Fortification/G :nf/T :inc/C :fortification


Fortification de campagne/G :nf/T :inc/C :fortification
Fortification permanente/G :nf/T :inc/C :fortification

Fortin/G :nm/T :inc/C :fortification

Fosse/G :nf/T :inc/C :fortification


Fosse à explosion/G :nf/T :inc/C :fortification
Fosse à explosion de circonstance/G :nf/T :inc/C :fortification
Fosse de rétention/G :nf/T :inc/C :fortification
Fosse septique/G :nf/T :inc/C :fortification

Fossé/G :nm/T :inc/C :fortification


Fossé à grenades/G :nm/T :inc/C :fortification
Fossé antichar/G :nm/T :inc/C :fortification
Fossé d’accès/G :nm/T :inc/C :fortification
Fossé d’assainissement/G :nm/T :inc/C :fortification
Fossé de drainage/G :nm/T :inc/C :fortification
Fossé de drainage/G :nm/T :inc/C :fortification

Gourbi/G :nm/T :inc/C :fortification

Igloo/G :nm/T :inc/C :fortification

Niche/G :nf/T :inc/C :fortification

Nid de mitrailleuses/G :nm/T :inc/C :fortification


Nid-de-poule/G :nm/T :inc/C :fortification

Poche/G :nf/T :inc/C :fortification

Position/G :nf/T :inc/C :fortification


Position à défilement/G :nf/T :inc/C :fortification
Position clé/G :nf/T :inc/C :fortification
Position d’arrêt/G :nf/T :inc/C :fortification
Position d’artillerie/G :nf/T :inc/C :fortification
Position d’assemblage/G :nf/T :inc/C :fortification
Position d’attaque/G :nf/T :inc/C :fortification
Position de combat/G :nf/T :inc/C :fortification
Position de freinage/G :nf/T :inc/C :fortification
Position de mise à feu/G :nf/T :inc/C :fortification
Position de mortier/G :nf/T :inc/C :fortification
Position de rechange/G :nf/T :inc/C :fortification
Position de recueil/G :nf/T :inc/C :fortification
Position de route/G :nf/T :inc/C :fortification

171
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Position de tir/G :nf/T :inc/C :fortification


Position de tireur embusqué/G :nf/T :inc/C :fortification
Position de tireur isolé/G :nf/T :inc/C :fortification
Position de transport/G :nf/T :inc/C :fortification
Position de travail/G :nf/T :inc/C :fortification
Position défensive/G :nf/T :inc/C :fortification
Position des véhicules/G :nf/T :inc/C :fortification
Position estimée/G :nf/T :inc/C :fortification
Position factice/G :nf/T :inc/C :fortification
Position fortifiée/G :nf/T :inc/C :fortification
Position future/G :nf/T :inc/C :fortification
Position inclinée/G :nf/T :inc/C :fortification
Position intermédiaire/G :nf/T :inc/C :fortification
Position partiellement défilée/G :nf/T :inc/C :fortification
Position probable/G :nf/T :inc/C :fortification
Position simulée/G :nf/T :inc/C :fortification

Retranchement/G :nm/T :inc/C :fortification

Tranchée/G :nf/T :inc/C :fortification


Tranchée-abri/G :nf/T :inc/C :fortification

Traverse-abri/G :nf/T :inc/C :fortification


Tranchée pare-feu/G :nf/T :inc/C :fortification

Trou d’aération/G :nm/T :inc/C :fortification


Trou de sonde/G :nm/T :inc/C :fortification
Trou foré/G :nm/T :inc/C :fortification
Trou individuel/G :nm/T :inc/C :fortification

3.1.2. Classe <poste de garde>

Guérite/G :nf/T :inc/C :poste de garde

Observatoire/G :nm/T :inc/C :poste de garde

Poste/G :nm/T :inc/C :poste de garde


Poste d’écoute/G :nm/T :inc/C :poste de garde
Poste d’observation/G :nm/T :inc/C :poste de garde
Poste de contrôle/G :nm/T :inc/C :poste de garde
Poste de contrôle de la circulation/G :nm/T :inc/C :poste de garde
Poste de garde/G :nm/T :inc/C :poste de garde
Poste de guet/G :nm/T :inc/C :poste de garde
Poste de gue antiaérien/G :nm/T :inc/C :poste de garde
Poste de guetteur/G :nm/T :inc/C :poste de garde
Poste de sécurité/G :nm/T :inc/C :poste de garde
Poste de surveillance/G :nm/T :inc/C :poste de garde
Poste léger d’observation/G :nm/T :inc/C :poste de garde

172
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

3.1.3. Classe <lieu de stockage>

Armurerie/G :nf/T :inc/C :lieu de stockage

Dépôt avancé/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage


Dépôt central de munitions/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Dépôt central de véhicules/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Dépôt d’essence/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Dépôt d’explosifs/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Dépôt d’armes/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Dépôt de carburants/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Dépôt de fûts/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Dépôt de matériel/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Dépôt de matériel médical/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Dépôt de matériel prépositionné/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Dépôt de munitions/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Dépôt de munitions de garnison/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Dépôt de munitions de place/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Dépôt de munitions spéciales/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Dépôt principal/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Dépôts de prisonniers/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Dépôt de produits pétroliers/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Dépôt provisoire/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Dépôt de ravitaillement/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Dépôt de remonte/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Dépôt de stockage de munitions/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Dépôt de stockage de produits pétroliers/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Dépôt de stockage de carburant/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Dépôt logistique/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Dépôt pétrolier/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Dépôt régimentaire/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Dépôt secondaire/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Dépôt temporaire (en plein air)/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage

Entrepôt/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage


Entrepôt de matériel/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Entrepôt de matériels d’oléoducs du génie/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Entrepôt de munitions/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Entrepôt de munitions d’obstacles/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Entrepôt intermédiaire de matériel/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage

Magasin d’habillement/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage


Magasin de matériel/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Magasin de munitions/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Magasin de vivres/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage

Parc à chars/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage


Parc à réservoirs/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Parc automobile/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Parc à roues/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage

173
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Parc automobile/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage


Parc d’alerte/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Parc de camions/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Parc d’aéronefs/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Parc de gestion/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Parc de machines/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Parc de matériels/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Parc de munitions/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Parc de stationnement/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Parc de stockage/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Parc d’engins/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Parc d’entraînement/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Parc des matériels majeurs/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Parc du génie/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Parc en service permanent/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage

Point de prélèvement/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage


Point de prélèvement de secours/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Point de prélèvement d’urgence/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Point de pré-stockage/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Point de prise d’eau/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Point de ravitaillement/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Point de ravitaillement en eau/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Point de ravitaillement munitions et carburant/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Point de station/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Point de stockage/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage
Point d’eau/G :nm/T :inc/C :lieu de stockage

3.2. <zone fonctionnelle>

3.2.1. Classe <lieu de conflit>

Champ d’action/G :nm/T :inc/C :lieu de conflit


Champ de bataille/G :nm/T :inc/C :lieu de conflit
Champ de manoeuvres/G :nm/T :inc/C :lieu de conflit
Champ guerrier/G :nm/T :inc/C :lieu de conflit

Front/G :nm/T :inc/C :lieu de conflit

Théâtre afghan/G :nm/T :inc/C :lieu de conflit


Théâtre d’affrontement/G :nm/T :inc/C :lieu de conflit
Théâtre centrafricain/G :nm/T :inc/C :lieu de conflit
Théâtre de conflit/G :nm/T :inc/C :lieu de conflit
Théâtre de guerre/G :nm/T :inc/C :lieu de conflit
Théâtre des hostilités/G :nm/T :inc/C :lieu de conflit
Théâtre d’exercice/G :nm/T :inc/C :lieu de conflit
Théâtre horizontal/G :nm/T :inc/C :lieu de conflit
Théâtre intérieur/G :nm/T :inc/C :lieu de conflit
Théâtre d’intervention/G :nm/T :inc/C :lieu de conflit

174
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Théâtre d’opération/G :nm/T :inc/C :lieu de conflit


Théâtre d’opérations extérieures/G :nm/T :inc/C :lieu de conflit
Théâtre d’opération hostile/G :nm/T :inc/C :lieu de conflit
Théâtre d’opération terrestres/G :nm/T :inc/C :lieu de conflit
Théâtre d’opérations permanentes/G :nm/T :inc/C :lieu de conflit
Théâtre du Levant/G :nm/T :inc/C :lieu de conflit
Théâtre étranger/G :nm/T :inc/C :lieu de conflit
Théâtre extérieur/G :nm/T :inc/C :lieu de conflit
Théâtre extrême/G :nm/T :inc/C :lieu de conflit
Théâtre imprévisible/G :nm/T :inc/C :lieu de conflit
Théâtre lointain/G :nm/T :inc/C :lieu de conflit
Théâtre national/G :nm/T :inc/C :lieu de conflit
Théâtre opérationnel/G :nm/T :inc/C :lieu de conflit
Théâtre hostile/G :nm/T :inc/C :lieu de conflit
Théâtre par le mer/G :nm/T :inc/C :lieu de conflit
Théâtre pacifique/G :nm/T :inc/C :lieu de conflit
Théâtre sans frontières/G :nm/T :inc/C :lieu de conflit

Zone d’action/G :nf/T :inc/C :lieu de conflit


Zone à risque/G :nf/T :inc/C :lieu de conflit
Zone arrière de combat/G :nf/T :inc/C :lieu de conflit
Zone arrière de corps d’armée/G :nf/T :inc/C :lieu de conflit
Zone arrière de division/G :nf/T :inc/C :lieu de conflit
Zone arrière de soutien/G :nf/T :inc/C :lieu de conflit
Zone arrière divisionnaire/G :nf/T :inc/C :lieu de conflit
Zone avant des combats/G :nf/T :inc/C :lieu de conflit
Zone de combat/G :nf/T :inc/C :lieu de conflit
Zone de défense/G :nf/T :inc/C :lieu de conflit
Zone de défense de brigade/G :nf/T :inc/C :lieu de conflit
Zone de défense principale de la division/G :nf/T :inc/C :lieu de conflit
Zone d’engagement/G :nf/T :inc/C :lieu de conflit
Zone des batailles/G :nf/T :inc/C :lieu de conflit
Zone d’opération/G :nf/T :inc/C :lieu de conflit

3.2.2. Classe <camp d’entraînement>

Camp d’entraînement/G :nm/T :inc/C :champ d’entraînement


Camp de manoeuvre/G :nm/T :inc/C :champ d’entraînement
Camp intermédiaire/G :nm/T :inc/C :champ d’entraînement
Camp militaire/G :nm/T :inc/C :champ d’entraînement
Camp retranché/G :nm/T :inc/C :champ d’entraînement
Champ de manoeuvre/G :nm/T :inc/C :champ d’entraînement
Champ de tir/G :nm/T :inc/C :champ d’entraînement
Champ de tir d’entraînement/G :nm/T :inc/C :champ d’entraînement
Champ de tir électronique/G :nm/T :inc/C :champ d’entraînement
Champ de tir numérique/G :nm/T :inc/C :champ d’entraînement
Champ de tir polyvalent/G :nm/T :inc/C :champ d’entraînement
Champ d’exercices/G :nm/T :inc/C :champ d’entraînement
Champ d’instruction/G :nm/T :inc/C :champ d’entraînement

175
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Cour/G :nf/T :inc/C :champ d’entraînement


Cour de la caserne/G :nf/T :inc/C :champ d’entraînement

Parcours du combattant/G :nm/T :inc/C :champ d’entraînement


Parcours d’aguerrissement/G :nm/T :inc/C :champ d’entraînement
Parcours d’obstacle/G :nm/T :inc/C :champ d’entraînement
Parcours d’obstacles et d’audace/G :nm/T :inc/C :champ d’entraînement
Parcours d’orientation/G :nm/T :inc/C :champ d’entraînement
Parcours de franchissement/G :nm/T :inc/C :champ d’entraînement
Parcours de tir/G :nm/T :inc/C :champ d’entraînement
Parcours de tradition/G :nm/T :inc/C :champ d’entraînement
Parcours naturel/G :nm/T :inc/C :champ d’entraînement
Parcours nautique/G :nm/T :inc/C :champ d’entraînement
Parcours symphonie/G :nm/T :inc/C :champ d’entraînement

Place d’armes/G :nm/T :inc/C :champ d’entraînement

Terrain de manoeuvre/G :nm/T :inc/C :champ d’entraînement


Terrain de tir/G :nm/T :inc/C :champ d’entraînement
Terrain d’entraînement/G :nm/T :inc/C :champ d’entraînement
Terrain d’entraînement de manoeuvre/G :nm/T :inc/C :champ d’entraînement
Terrain d’exercice/G :nm/T :inc/C :champ d’entraînement
Terrain d’exercice de garnison/G :nm/T :inc/C :champ d’entraînement
Terrain militaire/G :nm/T :inc/C :champ d’entraînement
Terrain synthétique d’entraînement/G :nm/T :inc/C :champ d’entraînement

Zone d’aptitude/G :nf/T :inc/C :champ d’entraînement


Zone d’entraînement/G :nf/T :inc/C :champ d’entraînement
Zone d’instruction/G :nf/T :inc/C :champ d’entraînement
Zone de manoeuvre/G :nf/T :inc/C :champ d’entraînement
Zone de manœuvre d’artillerie/G :nf/T :inc/C :champ d’entraînement
Zone d’exercices/G :nf/T :inc/C :champ d’entraînement

3.2.3. Classe <champ de mines>

Bande adhésive/G :nf/T :inc/C :champ de mines


Bande de fixation/G :nf/T :inc/C :champ de mines
Bande de mines/G :nf/T :inc/C :champ de mines
Bande de roulement/G :nf/T :inc/C :champ de mines
Bande de sécurité/G :nf/T :inc/C :champ de mines
Bande de terrain/G :nf/T :inc/C :champ de mines
Bande latérale/G :nf/T :inc/C :champ de mines
Bande minée/G :nf/T :inc/C :champ de mines
Bande minée à changement de direction/G :nf/T :inc/C :champ de mines

Champ de mines/G :nm/T :inc/C :champ de mines


Champ de mines « placé » /G :nm/T :inc/C :champ de mines
Champ de mines antichar/G :nm/T :inc/C :champ de mines
Champ de mines anti-débarquement/G :nm/T :inc/C :champ de mines

176
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Champ de mines antipersonnel/G :nm/T :inc/C :champ de mines


Champ de mines d’ancienne génération/G :nm/T :inc/C :champ de mines
Champ de mines contre opérations aéroportées/G :nm/T :inc/C :champ de mines
Champ de mines contre opérations amphibies/G :nm/T :inc/C :champ de mines
Champ de mines de cloisonnement/G :nm/T :inc/C :champ de mines
Champ de mines de cloisonnement, de manœuvre, tactique/G :nm/T :inc/C :champ de mines

Champ de mines de cloisonnement, de manœuvre, tactique avec plan de


pose/G :nm/T :inc/C :champ de mines

Champ de mines de cloisonnement, de manœuvre, tactique sans plan de


pose/G :nm/T :inc/C :champ de mines

Champ de mines de combat/G :nm/T :inc/C :champ de mines


Champ de mines de harcèlement/G :nm/T :inc/C :champ de mines
Champ de mines de manoeuvre/G :nm/T :inc/C :champ de mines
Champ de mines de protection/G :nm/T :inc/C :champ de mines
Champ de mines défensif/G :nm/T :inc/C :champ de mines
Champ de mines d’interdiction/G :nm/T :inc/C :champ de mines
Champ de mines dispensables/G :nm/T :inc/C :champ de mines
Champ de mines en pose dispersée/G :nm/T :inc/C :champ de mines
Champ de mines enterrées/G :nm/T :inc/C :champ de mines
Champ de mines d’opportunité/G :nm/T :inc/C :champ de mines
Champ de mines factice/G :nm/T :inc/C :champ de mines
Champ de mines isolé/G :nm/T :inc/C :champ de mines
Champ de mines mis en place à l’avance/G :nm/T :inc/C :champ de mines
Champ de mines mixte/G :nm/T :inc/C :champ de mines
Champ de mines orienté sur le terrain/G :nm/T :inc/C :champ de mines
Champ de mines orienté vers l’objectif/G :nm/T :inc/C :champ de mines
Champ de mines par bandes minées/G :nm/T :inc/C :champ de mines

Champ de mines par bandes minées avec des grappes de mines/G :nm/T :inc/C :champ de
mines

Champ de mines par bandes minées par lignes minées/G :nm/T :inc/C :champ de mines
Champ de mines posé dans schéma règlementaire/G :nm/T :inc/C :champ de mines
Champ de mines posé selon un schéma règlementaire/G :nm/T :inc/C :champ de mines
Champ de mines réactif/G :nm/T :inc/C :champ de mines
Champ de mines tactique/G :nm/T :inc/C :champ de mines
Champ de mines tactique avec plan de pose/G :nm/T :inc/C :champ de mines

Faux champ de mines/G :nm/T :inc/C :champ de mines

Ligne de mines/G :nf/T :inc/C :champ de mines

Point miné/G :nm/T :inc/C :champ de mines

Rangée de mines/G :nf/T :inc/C :champ de mines

Zone infestée de mines/G :nf/T :inc/C :champ de mines

177
Annexe 2 Dictionnaire des arguments

Zone minée/G :nf/T :inc/C :champ de mines

3.2.4. Classe <point de contact>

Ligne de contact/G :nf/T :inc/C :point de repère


Ligne de contrôle/G :nf/T :inc/C :point de repère
Ligne de coordination/G :nf/T :inc/C :point de repère
Ligne de départ/G :nf/T :inc/C :point de repère
Ligne de recueil/G :nf/T :inc/C :point de repère

Point d’arrivée/G :nm/T :inc/C :point de repère


Point de contact/G :nm/T :inc/C :point de repère
Point de contrôle/G :nm/T :inc/C :point de repère
Point de coordination/G :nm/T :inc/C :point de repère
Point de départ/G :nm/T :inc/C :point de repère
Point de dislocation/G :nm/T :inc/C :point de repère
Point de dispersion/G :nm/T :inc/C :point de repère
Point de franchissement/G :nm/T :inc/C :point de repère
Point de jonction/G :nm/T :inc/C :point de repère
Point de liaison/G :nm/T :inc/C :point de repère
Point de passage/G :nm/T :inc/C :point de repère
Point de pénétration/G :nm/T :inc/C :point de repère
Point de ralliement/G :nm/T :inc/C :point de repère
Point de rassemblement/G :nm/T :inc/C :point de repère
Point de regroupement/G :nm/T :inc/C :point de repère
Point de repère/G :nm/T :inc/C :point de repère
Point de séparation/G :nm/T :inc/C :point de repère

178
179

Vous aimerez peut-être aussi