Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                

Cours N°02 Assainissement 1

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 11

2.

La méthode superficielle (Caquot)


La fréquence (f) et la période de retour, ou de
dépassement (T = 1/f) caractérisent les
événements pluvieux.
Pour en tenir compte, les vérifications
expérimentales montrent que la valeur du débit
total d’eau pluviale provenant d’une surface
urbanisée pour une fréquence donnée (f), obéit à
la relation suivante :

En (m3/s).
Ou; K ,Y, Z, 𝜈 : sont des paramètres fonctions des
caractéristiques du bassin, déterminés
expérimentalement de la période de retour. C’est-
à-dire fonctions de a(f), et b(f) de la relation:
i(t,f) = a(f) . t b(f) avec:
i(t,f); étant l’intensité de la pluie de durée (t) et de
fréquence de dépassement (f), i en mm/min, et
t en min entre (5 et 120 min).
I : désigne la pente moyenne du cheminement
hydraulique le plus long du bassin versant ;
Cr : Coefficient de ruissellement ;
S : Superficie du bassin considéré, en (ha).
A titre indicatif, voici quelques formules pour
différentes période de retour :
10 ans ……………………….
05 ans ……………………….
02 ans ……………………….
01 an ………………………..

Pour Alger, on préconise à titre d’exemple:


Q = 520.I0.2.C1.11.S0.33 ; (l/s).
C’est une relation décennale.
Dans les zones fortement urbanisées et dépourvues
de reliefs, le débit trouvé pour la période
décennale sert de base pour la détermination des
débits pluviaux correspondants aux périodes de
retour supérieures, en multipliant le premier par
un coefficient correctif «n».
n= 1,25 pour T=20 ans
n= 1,60 pour T=50 ans
n= 2,60 pour T=100 ans.
Le coefficient « n » augmente, car la plus forte pluie
a un temps de retour grand, donc pour augmenter
le débit, il faut que « n » soit supérieur à «1».
a) La pente moyenne
Si le bassin à étudier demande un long cheminement
hydraulique composé de tronçons successifs : L1,
L2,…Ln, et de pentes respectives : I1, I2, …In.
La pente moyenne à prendre en considération est
donnée par :
 cas de sous-bassins en série:

 cas de sous-bassins en parallèle:

Pour cette méthode, la pente doit être de:


0.002 ≤ I ≤ 0.05 m/m
b) Allongement d’un bassin
L’allongement «Al » d’un bassin à assainir est égal au rapport
du plus long cheminement hydraulique « L » au côté du
carré dont la surface équivalente à celle de ce bassin:

Ce coefficient « β » a pour but de donner une certaine


précision dans l’évaluation du débit.
S’il s’agit d’un bassin de forme très ramassé ou très allongé,
le débit calculé devra être multiplié par le coefficient
d’influence « β ». La méthode superficielle est valable pour
Al > 0,8.
Pour le cas des surfaces en série le coefficient
d’allongement est de : .

Pour le cas des surfaces en parallèle: .


c) Coefficient de ruissellement:
Dés que la quantité de pluie tombée dépasse le seuil
de mouillage, le ruissellement commence.
A ce ruissellement est associé l’entrainement et le
transport des particules déposées par le sol.
Le coefficient de ruissellement permet de tenir
compte globalement des pertes au ruissellement
qui se composent:
De l’évaporation (selon le climat);
De l’infiltration (selon la nature du sol);
Du stockage dépressionnaire (eau retenue par les
petites cavités).
L’influence du coefficient de ruissellement sur le
débit est la plus importante que les autres
paramètres. On peut se donner des coefficients
faisant varier des débits du simple au double
surtout pour des espaces libres constitués de sol
plus au moins perméable.
Dans de tels cas, on calcule un coefficient «C »
pondéré, en découpant le bassin en zones homogènes.

La durée de l’averse peut faire varier considérablement


la valeur du coefficient, la saturation des sols réduit la
capacité d’infiltration du terrain non urbanisé, c’est
donc un coefficient qui varie dans le temps:

t: temps écoulé à partir du commencement des


précipitations.
p: pourcentage des surfaces imperméables (p ≤1).
Il a été proposé une autre relation pour le calcul du
coefficient de ruissellement comme suit:
C = 0.14 + 0.65β + 0.15I ;
β: pourcentage d’imperméabilité;
I: pente moyenne de la surface étudiée.
Un ajustement effectué sur les mêmes données a
conduit à la relation suivante:
C = 0.10 + 0.65β + 0.15I ;
Qui peut s’appliquer dans le domaine ou:
β > 0.08 ; et 0.5% ˂ I ˂ 6%.
Les limites d’application
de la méthode superficielle

La pente doit être: 0.002 ≤ I ≤ 0.05 m/m;


 le coefficient de ruissellement: 0.2≤ C ≤ 1;
La surface totale à drainer: S ≤ 200 ha;
Le coefficient d’allongement: ≥ 0.8

Vous aimerez peut-être aussi