Syndrome Orificiel Dans Les Cancers Gastriques en Chirurgie Generale Chu Gabriel Toure
Syndrome Orificiel Dans Les Cancers Gastriques en Chirurgie Generale Chu Gabriel Toure
Syndrome Orificiel Dans Les Cancers Gastriques en Chirurgie Generale Chu Gabriel Toure
SCIENTIFIQUE
TITRE
SYNDROME ORIFICIEL DANS LES
CANCERS GASTRIQUES EN
CHIRURGIE GENERALE CHU
GABRIEL TOURE
THESE
Présentée et Soutenue Publiquement le 12 Décembre 2015
Devant la Faculté de Médecine et d’Odontostomatologie
JURY
Président : Professeur Djibo Mahamane DIANGO
DEDICACES
ET
REMERCIEMENTS
Je rends Grâce :
A DIEU, le Tout Puissant, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. De
m’avoir donné la vie, la santé et l’opportunité de mené à terme cette thèse. Qu’il
nous accorde sa grâce.
Au prophète Mohamed(PSL) :
Prions DIEU qu’il nous donne la foi et votre amour afin que vous soyez à côte
de nous à tout moment de la vie.
Je dédie ce travail :
¾ A mon père Madou Sissoko
Chère père ; le moment est venu pour moi de vous remercier, la sagesse de vos
conseils, la confiance et l’attention avec lesquelles vous m’avez assisté me
resteront inoubliables. Jamais je ne saurai vous rendre un hommage à la hauteur
de vos efforts consentis. Je suis très fière d’être ton fils.
Trouvez ici toute ma gratitude. On aura toujours besoin de vos bénédictions et
conseils. Que DIEU vous donne longue vie.
¾ A ma mère Kadiatou Soucko
Chère mère ; ce travail est le couronnement de tes souffrances, de ta patience.
Nous avons bénéficié auprès de toi toute la tendresse qu’une mère doit à ses
enfants. Ton soutien moral et matériel ne nous a jamais fait défaut même à
distance. Puisse ALLAH le tout puissant te fasse bénéficier du fruit de ta
patience. Amen!
¾ A ma grande sœur Sira Demba
Je n’ai jamais manqué votre soutien moral et financier. Vous mérité une mention
Particulière. Merci
¾ A mon grand frère Aliou Sissoko
Merci, vous avez pleinement joué votre rôle dans l’élaboration de ce travail.
HOMMAGES
AUX JURY
Cher Maître,
L’étendue de vos connaissances, votre disponibilité constante et votre humilité
ont permis de nous sentir très à l’aise à vos cotés et d’améliorer nos
connaissances cliniques.
L’occasion nous est donnée ce jour, de vous réitérer toute notre reconnaissance
pour votre enseignement de qualité. Nous vous remercions pour votre
dévouement inébranlable à notre formation et nous vous assurons cher maître,
que vos conseils et recommandations ne seront pas vains.
10
ABREVIATIONS
11
ABREVIATIONS
ACE : Antigène Carcinome Embryonnaire.
AEG: Altération de l’état Général.
ASA : Américain Society Anesthésiologiste.
CA 19-9 : Antigène utilisé comme marqueur tumoral.
CHU : Centre Hospitalier Universitaire.
ECF: Epirubicine + Cisplatine + fluoro-uracile.
FOGD: Fibroscopieoeso-gastro-duodénale.
GEA: Gastro-entéro-anastomose.
Gy: Gray.
HNPCC: Human no Polypose colorectal Cancer.
H. pylori: Helicobacterpylori.
IMC: Indice de Masse Corporelle.
IRM: Imagerie par Résonance Magnétique.
JRSGC: Japanese Research Society for gastric cancer.
L1 : Vertèbre lombaire numéro 1.
LIG: Ligament.
MALT: Mucosa Associated Lymphoïde Tissu.
MUI : Million Unité Internationale.
OMS : Organisation Mondiale de la Santé.
R0: Résection sans résidus microscopique.
TDM: Tomodensitométrie.
TOGD: Transit oeso-gastro-duodénal.
T11 : Vertèbre thoracique numéro 11.
UICC : Union Internationale contre le Cancer.
5-FU: 5 fluoro-uracile.
12
SOMMAIRE
13
SOMMAIRE
I. INTRODUCTION :……………………………….…………….………1
V. RESULTATS :…………………………………………………….……52
VII. CONCLUSIONETRECOMMENDATIONS……………………..93
ANNEXES
14
I. NTRODUCTION
15
INTRODUCTION:
Le cancer de l’estomac est une Tumeur maligne développée aux dépens de la
paroi gastrique [1].On parle de syndrome orificiel sur la tumeur gastrique
lorsque la tumeur siège sur un orifice gastrique (cardia ou pylore) et provoque
une dysphagie ou des vomissements [2 ; 3].
Ce syndrome orificiel pose un problème diagnostique et thérapeutique aux
chirurgiens qui pratiquent dans les pays à ressources limitées et contribue
considérablement à une haute morbidité et mortalité [4].
En Tanzanie, une étude réalisée en 2013 a rapporté une fréquence hospitalière
de 184 cas soit 42,9% des cancers gastriques [4].
Au Japon, Okumura a retrouvé une fréquence hospitalière de 97 cas soit 6,3%
des cancers gastriques en 2014[5].
Au moyen orient, une étude Pakistanaise a rapporté 69 cas soit 50% des cancers
gastriques [6].
Aux états unis, une étude réalisée sur 6 ans a retrouvé 1181 cas en 2015 [7].
Il y a une diminution de l’incidence des cancers distaux corps et antre par contre
celle des cancers du cardia est en augmentation [8;9].
Dans 20% des cas les cancers siègent au niveau du cardia et 60% au niveau du
pylore [10].
Le syndrome orificiel est une complication fréquente et grave du cancer de
l’estomac, qui altère sévèrement la qualité de vie des malades en causant des
nausées, des vomissements, une déshydratation, un déséquilibre électrolytique,
une privation de nourriture et une perte de poids [11 ; 12 ; 13].
Ces vomissements non bilieux traduisent une tumeur distale avec sténose de la
partie pylorique [14 ; 15].
La dysphagie est l’apanage des localisations cardiales [16].
L’infection à l’H-Pilori et les facteurs alimentaires sont des grandes hypothèses
étiologiques retenues aujourd’hui [17 ; 18 ; 19].
16
17
nous a incité à mener cette étude pour laquelle nous nous sommes fixés comme
objectifs :
18
II. OBJECTIFS
19
OBJECTIFS :
OBJECTIF GENERAL :
Etudier le syndrome orificiel dans les cancers gastriques en chirurgie
générale du CHU-Gabriel Touré de Janvier 1999 au Décembre 2013.
OBJECTIFS SPECIFIQUES :
¾ Déterminer la fréquence du syndrome orificiel dans les cancers gastriques.
¾ Décrire les caractéristiques cliniques et para cliniques.
¾ Analyser les résultats.
¾ Déterminer le pronostic.
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III. GENERALITES
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GENERALITES:
1.1-Rappel anatomique :
Il porte essentiellement sur les points les plus importants, au plan de la chirurgie
d’exérèse du cancer de l’estomac, intéresse donc particulièrement les
vascularisations artérielles, veineuses et lymphatiques.
1-1-1-Anatomie descriptive [35, 36]
L’estomac est un réservoir mobile en forme de « J » situé entre deux points
fixes, le cardia, zone de jonction avec l’œsophage abdominal, et le pylore, zone
de jonction avec le duodénum. C’est un organe pourvu d’une musculature
puissante et d’une muqueuse sécrétant abondamment.
1-1-2-La situation : [37]
L’estomac est presque entièrement situé à gauche de la ligne médiane :
-Ses deux tiers supérieurs sont dans l’hypochondre gauche ;
-Son tiers inférieur est dans l’épigastre.
Il ne dépasse pas, en général, le plan subcostal.
22
23
24
Crânial
25
2- La face postérieure :
Elle est croisée par la racine du mésocolon transverse.
a) La face postérieure du fundus est unie au diaphragme par le ligament gastro-
phrénique.
b) La partie supra-mesocolique répond, par l’intermédiaire de la bourse
omentale, de haut en bas, au pilier gauche du diaphragme, au corps et à la queue
du pancréas, et aux vaisseaux spléniques.
c) La partie infra-mesocolique répond, par l’intermédiaire du récessus omental
inférieur, à l’angle duodéno-jéjunal et aux premières anses grêles.
C’est la voie d’abord directe des anastomoses chirurgicales entre l’estomac et le
jéjunum à travers le mesocolon transverse.
3- La grande courbure :
Son segment fundique est fixé par le ligament gastro-phrénique.
Son segment vertical est uni à la rate, par le ligament gastro-splénique.
Son segment horizontal est uni au colon transverse par le ligament gastro-
colique qui se continue caudalement par le grand omentum.
4- La petite courbure :
Elle est unie au foie par le ligament gastro-hépatique. Elle circonscrit la région
cœliaque. Elle présente l’incisure angulaire qui sépare les segments vertical et
horizontal.
5- Le cardia :
Il est situé profondément, à 2 cm à gauche de la ligne médiane, au niveau du
corps de la vertèbre thoracique T11. Il se projette sur le 7ieme cartilage costal.
Il répond en arrière au pilier gauche du diaphragme, et en avant au lobe gauche
du foie.
6- Le pylore :
Il est situé légèrement à droite de la ligne médiane, à hauteur de la vertèbre
lombaire L1, dans le plan transpylorique.
•Sa face antérieure est recouverte par le lobe carré du foie
27
Crânial
Figure 3 : Artères de l’estomac
1-artère gastrique gauche 9- artère omentale droite Gauche
1-Artère :
La chirurgie gastrique, en particulier la chirurgie d’exérèse, implique une bonne
connaissance de la vascularisation de l’estomac et de la première portion du
duodénum.
L’irrigation artérielle de l’estomac provient du tronc cœliaque et se répartit en
quatre pédicules :
•deux au niveau de la petite courbure
•et deux au niveau de la grande courbure.
Ces pédicules se rejoignent au travers d’un riche réseau anastomotique,
permettant une suppléance vasculaire en cas d’oblitération ou de ligature d’un
des troncs principaux.
1-1) Vascularisation de la petite courbure :
Le petit épiploon (omentum) est un feuillet péritonéal, tendu en « pont » du
pédicule hépatique à la petite courbure gastrique, qui comporte trois zones.
La première est représentée par la pars vasculosa qui correspond au pédicule
hépatique et à l’arc artériel de la petite courbure.
La seconde est une zone intermédiaire et avasculaire : la pars flaccida.
La troisième est la pars condensa qui correspond à la partie supérieure du petit
épiploon (omentum), tendue entre le lobe gauche du foie et la portion verticale
de la petite courbure. Elle masque le lobe de Spiegel.
Le petit épiploon (omentum) forme la limite supérieure droite de l’arrière-cavité
des épiploons (omentums). Son ouverture permet d’aborder le tronc cœliaque.
Celui-ci vascularise le foie, l’estomac, le grand omentum, la rate et une partie du
pancréas. Il naît de la face antérieure de l’aorte au-dessus du bord supérieur du
pancréas, a une longueur de 1 à 3 cm et se termine en se divisant en trois
29
30
Crânial
Gauche
31
.
Crânial
Gauche
Figure 5 : vascularisation artérielle de la jonction pyloroduodénale.
32
33
Crânial
Gauche
Crânial
G- Innervation : [36]
37
38
H- Structure: [36]
Crânial
Gauche
Figure 9 : Structure de l’estomac (vue antérieure, coupe chanfreinée)
Kamina P [36]
1-cardia 10-fundus
2- petite courbure 11-séreuse
3-sphincter pylorique 12-couche longitudinale
4- partie mobile du duodénum 13-couche circulaire
5- orifice pylorique 14-fibres obliques
6-duodénum (partie descendante) 15-muqueuse
7-canal pylorique 16-grande courbure
8-œsophage 17-plis longitudinaux
9-incisure cardiale 18-antre pylorique
L’estomac est formé de cinq enveloppes qui sont de dehors en dedans :
1-La tunique séreuse : Elle correspondre au péritoine viscéral gastrique.
39
2-La sous-séreuse : Elle est constituée par du tissu conjoint lâche, contenant de
petits vaisseaux et nerfs.
3-La musculeuse : Très puissante, elle assure la fonction de brassage des
aliments par l’estomac.
Elle comporte trois couches de fibres musculaires lisses :
a) La couche longitudinale est superficielle avec des fibres parallèles aux
courbures gastriques
b) La couche circulaire, moyenne, est la épaisse.
Elle se prolonge au niveau du pylore, avec le sphincter pylorique. Celui-ci peut,
à l’état pathologique (sténose du pylore), empêcher la vidange gastrique.
c) Une couche oblique, interne, est constituée de fibres qui cravatent le cardia,
puis croisent l’incisure cardiale pour irradier sur les faces gastriques en direction
de la grande courbure.
4- La sous-muqueuse : C’est un tissu aréolaire lâche.
A son niveau cheminent les vaisseaux sanguins et lymphatiques, ainsi que les
nerfs destinés à la muqueuse.
5-La muqueuse : Epaisse et résistante, elle présente des plis dont le nombre et
la hauteur dépendent du degré de distension de l’estomac.
Sa surface présente de petites dépressions, les fossettes gastriques au fond
desquelles s’ouvrent les glandes gastriques.
C’est un épithélium de type prismatique simple qui repose sur une lamina
propria riche en glandes, de caractères différent selon les régions.
a) Au niveau du cardia, les glandes cardiales, peu nombreuses, sécrètent un
mucus.
b) Dans les régions fundique et corporéale, les glandes gastriques propres
sécrètent un précurseur de l’acide chlorhydrique.
c) Dans la région pylorique, les glandes pyloriques sécrètent du mucus.
40
41
42
l’estomac est rétracté à paroi rigide épaisse et indilatable et ayant une couleur
blanche.
2- Microscopie :
Il existe plusieurs types histologiques.
L’adénocarcinome est le type le plus fréquent, 90 % des cas.
Le cancer colloïde avec des cellules produisant du mucus.
Les lymphomes malins de l’estomac sont hodgkiniens ou non. Ils représentent
3 % des cancers gastriques.
On distingue deux types :
les lymphomes gastriques de MALT (Mucosa Associated Lymphoïde Tissu) à
petites cellules de bas grade de malignité et les lymphomes gastriques à grandes
cellules de haut grade de malignité.
Les sarcomes, ils sont rares, le plus souvent il s’agit de léiomyosarcome ou
d’épithelio-sarcome.
Les schwanomes, les fibrosarcomes et les liposarcomes sont exceptionnels.
Les tumeurs carcinoïdes de l’estomac sont des tumeurs endocrines.
Elles peuvent être superficielles ne dépassant pas la muqueuse ou invasives.
Elles sont des tumeurs secondaires qui proviennent d’un cancer primitif du sein,
des bronches, du foie, de la peau (mélanome malin) ou du rein.
Les cellules tumorales peuvent être bien, moyennement ou peu différenciées.
3-Classifications : [37]
De nombreuses classifications ont été proposées, basées soit sur des critères
purement histo-cytologiques descriptifs, soit sur des critères de mode
d’extension, donc d’évolutivité.
3-1-Classification macroscopique de BORMAN :
Elle distingue 4 types de cancers.
¾ Type I : Végétant
¾ Type II : Ulcéré sans infiltration
¾ Type III : Ulcéré avec infiltration périphérique
44
¾ Type IV : infiltrant
45
47
section du duodénum.
La dissection du petit épiploon et la ligature de l’artère gastrique gauche
terminent le geste avant de réaliser la section de l’estomac.
Figure: 11
2-3-4-1- La gastrectomie polaire inférieure : elle est adaptée aux tumeurs
distales; elle résèque les deux tiers ou 4/5 de l’estomac, la partie mobile du
premier duodénum, le tablier épiploïque et les aires ganglionnaires
juxtagastriques ainsi que les ganglions coronaires stomachiques.
Le rétablissement de la continuité après gastrectomie subtotale :
Le rétablissement de la continuité se fait par une anastomose gastroduodénale
selon Péan ou Bilroyh I ou gastro-jéjunale (Finsterer ou Bilroth II) ou par le
procédé de l’anse en Y selon Roux.
51
54
Crânial
Gauche
55
récidive et la durée de vie globale dans une étude randomisée contre la chirurgie
seule [43].
3- Dépistage et surveillance :
Au Japon, en raison de la forte incidence du cancer de l’estomac, le dépistage
systématique annuel des personnes de plus de 50 ans par endoscopie digestive a
permis de diagnostiquer des tumeurs à un stade superficiel et de diminuer la
mortalité spécifique due à la maladie [10].
En cas d’antécédents d’adénocarcinomes gastriques sporadiques familiaux, il est
simplement recommandé d’effectuer une endoscopie digestive avec biopsies à la
recherche de l’Helicobacter pylori chez les apparentés au premier degré suivie
d’éradication si positive [49]. En revanche, dans les rares cas d’anomalies
génétiques favorisantes responsables de formes familiales (syndrome HNPCC,
mutation de la E-cadhérine), le dépistage est recommandé.
Certaines mesures de prophylaxies après une gastrectomie totale :
-Une injection de vitamine B12, 1 mg i.m. tous les 3 mois est nécessaire en cas
de gastrectomie totale. Après une splénectomie, il faut faire une vaccination
contre le pneumocoque (rappel tous les 5 ans), Haemophilus influenzae B
(rappel tous les 3 ans) et le méningocoque A et C (rappel tous les 3 ans) ainsi
qu’une antibiothérapie par pénicilline V, 1 MUI, 2 fois par jour pendant au
moins 2 ans.
-La surveillance après résection à visée curatrice est largement empirique,
aucune étude n’ayant démontré l’utilité d’une modalité de surveillance pour
prolonger la survie.
-Il est recommandé, chez les patients capables de supporter une réintervention
ou une chimiothérapie, de pratiquer un examen clinique tous les 3 à 6 mois, une
échographie abdominale tous les 6 mois et une radiographie tous les ans pendant
5 ans.
58
IV. METHODOLOGIE
59
METHODOLOGIE
I-Matériels :
1-Cadre de l’étude :
Cette étude a été réalisée dans le service de chirurgie générale au CHU GT.
Situé au centre commercial de la ville de Bamako (commune 3) ; le CHU
Gabriel Touré est limité à l’est par le quartier populaire de Médinacoura, à
l’Ouest par l’Ecole Nationale d’Ingénieur (E.N.I.), au Nord le Quartier Général
de l’Etat-major de l’Armée de Terre, au Sud le TRANIMEX.
Ancien dispensaire National de Bamako, il a été érigé en hôpital le 17 février
1959. Il porte le nom d’un étudiant Malien, Gabriel Touré, mort de peste
contractée au chevet de son malade.
L’Hôpital est devenu un centre hospitalier universitaire depuis l’avènement de
l’université de Bamako en 1996.
C’est un hôpital de 3ième référence de notre système de santé.
Dans l’enceinte de l’hôpital, le bâtiment < Benitieni Fofana> situé du côté Nord
-Ouest abrite le service de chirurgie générale.
Ce pavillon regroupe toutes les spécialités chirurgicales à l’exception de L’ORL.
1-1 les locaux :
Le service comprend 33 lits d’hospitalisation repartis entre 9 salles :
Deux (2) salles de première catégorie (lit unique, toilette intérieure, climatisée)
Six (6) salles de deuxième catégorie (2 à 5lits)
Une (1) salle de troisième catégorie (8 lits)
Quatre (4) bureaux pour les chirurgiens maitres-assistants
Un (1) bureau pour le chef de service
Un (1) bureau pour le secrétaire du chef de service
Un (1) bureau pour l’infirmier superviseur des soins
Une (1) salle de pansement
Le bloc opératoire situé au rez-de -chaussée comprend 3 salles d’opération
partagé avec le service de traumatologie-orthopédie et le service d’urologie, une
60
65
V. RESULTATS
66
RESULTATS:
I-Fréquence :
De janvier 1999 au Décembre 2013, le service de chirurgie générale a réalisé
52378 consultations et 17969 hospitalisations.
Un total de 1256 cas de cancers digestifs a été hospitalisé.
Parmi ces cancers digestifs 698 cas étaient des cancers de l’estomac dont 372
cas présentaient un syndrome orificiel, qui font l’objet de notre étude.
Ces statistiques révèlent que ce syndrome orificiel est fréquent dans les cancers
de l’estomac dans notre service, soit 53,3% des cancers de l’estomac et 29,6%
des cancers digestifs.
II-Aspects sociodémographiques :
1-Frequence / Année :
Tableau I : Répartition selon l’année
67
2-Tranche d’âge :
Tableau II : Répartition selon la tranche d’âge
68
4-Principale activité :
Tableau III : Répartition des malades selon la principale activité
69
II-Aspects cliques :
1-Mode de recrutement :
70
71
5-Signes fonctionnels :
Tableau VII : Répartition selon les signes fonctionnels
72
6-Signes généraux :
Tableau VIII : Répartition selon les signes généraux
73
74
7-Signes physiques :
Tableau XIII : Répartition selon les signes physiques
75
10-Tares associées :
Tableau XVI : Répartition selon les tares associées
Tares Nombre de cas Pourcentage
HTA 34 9,1
Diabète 27 7,3
Drépanocytose 13 3,5
Asthme 4 1,1
76
11-Habitudes alimentaires :
Tableau XVII : Répartition selon les habitudes alimentaires
Habitudes alimentaires Effectifs Pourcentage
III-Examens Paracliniques :
1-Aspect macroscopique de la tumeur à la fibroscopie :
77
3-Histologie :
Tableau XX : Répartition selon l’histologie
4-Bilans d’extension :
Tableau XXI : Répartition selon la présence de métastases lors du bilan
d’extension
78
5-Biologie :
5-1-Repartition selon le groupe sanguin :
Tableau XXII : Répartition selon le groupe sanguin
5-2-Taux d’hémoglobine:
Tableau XXIII : Répartition selon le taux d’hémoglobine
79
5-3-Ionogramme sanguin :
Tableau XXIV: Répartition selon le résultat l’ionogramme sanguin
5-4-Protidémie :
Tableau XXV : Répartition selon le résultat de la protidémie
Protidémie Effectifs Pourcentage
Sup. ou égale à 60 g/L 6 1,6
< 60 g/L 39 10,5
Non faite 327 87,9
Total 372 100
10,5% de nos malades avaient une hypoprotidémie.
5-5-Albumunémie :
Tableau XXVI : Répartition selon le résultat de l’albuminémie
Albuminémie Effectifs Pourcentage
Sup ou égale à 35 g/L 12 3,2
< 35 g/L 25 6,7
Non faite 335 90,1
Total 372 100
6,7%de nos malades avaient une hypoalbuminémie.
80
2-Techniques chirurgicales :
Tableau XXIX: Répartition selon la technique chirurgicale
81
4-Stadification :
Tableau XXXI : Répartition selon la stadification TNM de UICC
82
25,6% de nos malades ont eu une complication dans les suites immédiates.
83
2-Durée d’hospitalisation :
Tableau XXXV: Répartition selon la durée d’hospitalisation en jour
84
85
VI. COMMENTAIRES
&
DISCUSSION
86
COMMENTAIRES ET DISCUSSION :
I-Méthodologie :
Notre étude rétrospective de janvier 1999 au décembre 2013 a porté sur 372
malades parmi lesquels nous avons participé à la prise en charge de 92 malades
soit 24,7% de façon prospective.
Nous avons été confrontés aux difficultés suivantes :
La non informatisation des dossiers médicaux qui faciliterait la recherche.
L’impossibilité de réaliser un examen histologique extemporané pour une
exérèse complète (R0) et un curage efficient.
En dépit de ces difficultés rencontrées, cette étude nous a permis de faire une
bonne analyse des données sur le syndrome orificiel dans le cancer gastrique.
II-Aspects épidémiologiques :
1-La fréquence hospitalière selon les auteurs :
Fréquence Cancers Syndrome P
Auteurs gastriques orificiel
Okumura Japon 2014 [5] 1531 97(6,3%) 0,0000
87
Une plus grande représentativité des hommes a été retrouvée dans toutes les
séries avec un sex-ratio variant de 1,2 à 1,9.
Cette prédominance masculine serait liée à la consommation alcoolo-tabagique
plus fréquente chez les sujets de sexe masculin en Afrique en général et au Mali
en particulier [4 ; 64].
88
89
III-Aspects cliniques :
1-Mode de recrutement selon les auteurs :
Recrutement Urgence C/externe
Auteurs
Jaka Tanzanie 2013 n=184 [4] 42(22,8%) P=0,629 142(77,2%) P=0,574
90
2-Signes fonctionnels :
2-1-Vomissements selon les auteurs :
Vomissements Effectifs Pourcentage
Auteurs
Jaka Tanzanie 2013 n=184 [4] 184 100
91
La dysphagie basse est un signe des tumeurs localisées dans la région cardiale
[27]. Ce symptôme est un facteur de mauvais pronostic [27 ; 49 ; 58].
Il s’agit d’une dysphasie, basse, progressive, permanente, d’abord pour les
solides puis pour les liquides, qui serait favorisée par des régurgitations.
Dans toutes les séries la dysphagie a été retrouvée dans 100% des cas [7;51;59].
Sa fréquence serait liée à la survenue des cancers du cardia.
92
93
La perte de poids est retrouvée dans toutes les séries [4 ; 5 ; 6 ; 50] avec une
incidence moyenne de 76,8-97,8%.
Son importance est souvent corrélée au stade de la tumeur.
94
3-Signes généraux :
3-1-Classification ASA (Américain society of Anesthésiologiste) :
ASA III+IV+V P
Auteurs
Jaka Tanzanie 2013 n=184 [4] 96 (52,2%) 0,000409
Le score ASA ou « Physical status score » a été mis au point en 1941 par
« American Society of Anesthesiologists » [65].
Le score ASA est utilisé pour exprimer l’état de santé pré-opératoire d’un
patient. Il permet d’évaluer le risque anesthésique et d’obtenir un paramètre
prédictif de mortalité et de morbidité péri-opératoire.
Plus de la moitié des malades des différentes séries avaient une classe ASA
supérieure ou égale à III (52,2 à 79,1%).
3-2-Dénutrition :
Dans notre série, le statut nutritionnel pré-opératoire des patients a été défini par
l’indice de masse corporelle et la perte de poids.
La dénutrition pré-opératoire a été définie selon la société Francophone de
nutrition clinique et métabolisme (SFNEP) ,Il s’agissait d’une perte de poids
préopératoire supérieure ou égale à 10 % du poids habituel, d’un indice de
masse corporel (IMC) inférieur ou égal à 18,5 kg/m2 ou inférieur à 21 kg/m2
chez un patient de plus de 70 ans [61;66].
Un indice de masse corporelle inférieur à la norme a été retrouvé chez la grande
majorité de nos malades.
Dans la littérature, l’immunonutrition préopératoire est recommandée avant
95
96
L’ascite maligne due à une carcinose péritonéale survient au cours d’un cancer
gastrique chez 5 à 20% des patients [70].
Elle a été longtemps considérée comme une situation définitivement palliative.
Sur ces 20 dernières années, des nouvelles approches de ce problème ont
émergé : L’aspiration de l’ascite, stagging laparoscopique, cytoreduction
chirurgicale de la carcinose péritonéale associée ou non à une chimio-
hyperthermie intra péritonéale [71 ; 72].
Dans toutes les séries l’ascite a été retrouvée dans 24 à 33%
97
IV-Aspects paracliniques :
1-Siège de la tumeur selon les auteurs :
Siège Effectifs Antre et Pylore Cardia
Auteurs
Mansoor Pakistan 2013[6] 69 45(65,2%) -
Chez la grande majorité de nos malades, la tumeur a siégé dans la région distale
antro-pylorique comme dans la littérature [6 ; 50 ; 7 ; 61].
La grande fréquence de la localisation antro-pylorique est liée à la prévalence de
l’infection à H. pylori [9 ; 73].
Ceci peut alors expliquer la prédominance de cette localisation en Afrique et en
Asie, pourvu que la prévalence de l’infection par cette bactérie est élevée dans
ces dites zones [19 ; 74 ; 44].
L’incidence du cancer du cardia est en augmentation dans les pays développés
depuis 1970 [8].
La proportion du cancer du cardia par rapport aux sièges est plus élevée dans les
séries Américaine, Coréenne, et Française (100% ; 24,5% et 14,5%)
[50 ; 7 ; 61] que dans notre série.
98
99
Dans la littérature le syndrome orificiel est caractérisé par une haute probabilité
de stade IV de la maladie et un mauvais pronostic [2 ; 8].
Un taux élevé de stades évolutifs avancés a été retrouvé dans toutes les séries
avec une incidence moyenne de 56,4% à 100%.
100
V-Aspects thérapeutiques :
1-Méthodes chirurgicales selon les auteurs :
Méthodes chirurgicales Résection Dérivation
Auteurs
Jaka Tanzanie 2013[4] 22(13,1%) P=0,846 104(61,9%) P=0,532
Le traitement chirurgical palliatif est d’importance dans notre contexte, non pas
en termes de calcul de taux de survie, mais de qualité de vie des patients
(absence ou minimisation des douleurs et des vomissements, éviction de la
perforation et des hématémèses) [22 ; 23].
- Notre taux de résécabilité de 16,3% ne diffère pas de celui retrouvé dans les
séries Tanzanienne et Marocaine (13,1% et 34%) [4 ; 22], Cependant il est
inférieur à celui rapporté par ces auteurs Japonais et Américain
(53,3% et 54,2%) [5 ; 42] avec une différence significative P<0,05.
Cette différence avec les auteurs Japonais et Américain pourrait s’expliquer par
un manque de moyen financier car la réanimation des malades dénutris pour
l’intervention chirurgicale demande parfois beaucoup de moyens financiers.
- Une gastro-entéro-anastomose large postérieure latéro-latérale
transmesocolique iso péristaltique ; courte procédure a très souvent permis aux
malades ayant un cancer inextirpable une alimentation normale et un arrêt des
101
vomissements.
Notre taux de dérivation de 65,2% ne diffère pas de celui de la série Tanzanie
avec 61,9% [4], par contre il est supérieur à celui rapporté dans les séries
Japonaise, Américaine et Marocaine (27,2% ; 18,5% et 30,1%) [5 ; 42 ; 22] avec
une différence statistiquement significative P<0,05.
Cette différence s’expliquerait par le nombre élevé de stades évolutifs avancés
de notre série.
2-Morbidité postopératoire selon les auteurs :
Auteurs Morbidité P
102
Cette différence avec ces auteurs Coréen et Américain serait liée à la résection
multiviscérale et à la prothèse endoscopique, car ces techniques n’ont pas été
pratiquées chez nos malades.
3-Mortalité postopératoire selon les auteurs :
Auteurs Mortalité P
103
104
105
106
VII. CONCLUSION
ET
RECOMMANDATIONS
107
CONCLUSION :
Le syndrome orificiel est une complication fréquente et grave du cancer
gastrique qui altère sévèrement l’état général des patients d’où l’intérêt de lui
considérer comme une urgence chirurgicale.
Le traitement est palliatif pour la plupart c’est-à-dire une dérivation digestive,
mais la résection même palliative est préférable à la dérivation toutes les fois
qu’elle est techniquement possible.
Le pronostic du syndrome orificiel est extrêmement sombre.
La chimiothérapie après gastrectomie et l’institution d’une immunonutrition
préopératoire améliorent le pronostic.
108
RECOMMENDATIONS :
Aux autorités :
• L’instauration d’un programme de dépistage systématique de la
population à risque.
• L’instauration des programmes d’éducation alimentaires des scolaires et
de la population générale.
• La construction de blocs adaptés aux normes de la chirurgie
carcinologiques.
• La construction d’une unité d’anatomie pathologique au CHU Gabriel
Touré
Au corps professionnel :
• La création d’un service d’archivage médical informatisé.
• La reconnaissance de tout cas de syndrome orificiel comme une urgence
médico-chirurgicale.
• L’éradication d’H-pylori devant tout syndrome ulcéreux
• Référence aux structures spécialisées de tout ulcère gastrique rebelle au
traitement médical.
• Le suivi rigoureux de tout patient présentant une lésion précancéreuse.
A la population :
• L’abandon de la conservation des aliments par fumaison et par salaison.
• La pratique d’une conservation par frigidaire.
• L’augmentation de la consommation des fruits et de légumes.
• L’arrêt de l’automédication devant toute épigastralgie.
109
VIII. REFERENCES
110
REFERENCES
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120
ANNEXES
121
Q29 : Amaigrissement………………..……………………………/_/_/
1-oui 2-Non 99-Indéterminé
Q30 : Satiété précoce :………….…………………………………/_/_/
1-oui 2-Non 99-Indéterminée
Q31 : Mélénas :………………………………………………………./_/_/
1-oui 2-Non 99-Indéterminé
Q32 : Signes pulmonaires :……………………….………………/_/_/
1-Toux 2-Hémoptysie 3-Non 10-Autres 99-Indéterminé
Si Autres à préciser :…………………………………………………
Q33 : Signes hépatiques :…………………………………………/_/_/
1-Ictère 2-Fetor 4-Non 10- autres 99-indéterminé
Si Autres à préciser :…………………………………………
Q34 : Autres symptômes :………………………………………../_/_/.
1-oui 2-Non 99-Indéterminé
Si autres à préciser :…………………………………………..
Antécédents
A/Personnels
Q35 : A-t-il consulté un Tradipraticien :……………………../_/_/
1-oui 2-Non 99-Indéterminé
Q36 : Durée de cette consultation :……………………………/_/_/
1-Environ 1mois 2-2 à 6mois 3-6mois à 1an
4-Supérieur à 1an 10-Autres 99-Indéterminée
Q37 : A-t-il déjà consulté en Milieu Médical :…….…………/_/_/
1-oui 2-Non 99-Indéterminé
Q38 : Ulcère Gastrique :……………………………………………/_/_/
1-oui 2-Non 99-Indéterminé
Q39 : Gastrite chronique atrophique :…………………………/_/_/
1-oui 2-Non 99-Indéterminée
Q40 : RGO :……………………………………………………………/_ /_/
125
129
Réanimation
Q106: Réanimation préopératoire :…………………………/_/_/
1-Oui 2-Non 99-Indéterminée
Q107: Réhydratation :…………………………………………… /_/_/
1-1L 2-1,5L 3-2L 4-2,5L 5-3L 6-3L et Plus
Q108 : Vitaminothérapie :……………………………………../_/_/
1-Vit A 2-Vit B 3-Vit C 4-Vit D 5-Non faite
Q109 : Transfusion sanguine :…………………………….…/_/_/
1-Sang total 3-PFC 2-Concentré globulaire
4-Concentré érythrocytaire 5-Non faite
Nombre de poches/jour :……………………………………..…/_/_/
1-1poche 2-2poches 3-3poches
Q110 : Durée de cette Réanimation /jour :…………….…/_/_/
1-1 à 7jours 2-8 à 15jours 3-Supérieure à 15 jours
Q111 : Réanimation post opératoire :……………………../_/_/
1-Oui 2-Non 99-Indéterminée
Q112 : Durée en jour :……………………………………………/_/_/
1-1 à 7jours 2-8 à 15jours 3-Supérieur à 15jours
Q113 : Patient décédé après l’intervention :……………../_/_/
1-Oui 2-Non 99-Indéterminée
Suivi Postopératoire
Q114 : Suites précoces :………………………….………………/_/_/
1-Simples 2-Abcès de la paroi 3-Eviscération 4-Péritonite
5-Fistule digestive 6-Décès 10-Autres 99- Indéterminée
Si Autre à préciser :………………………………………………………
Q115: Date de sortie:/_ _//_ _/ /_ _ _ _/
Q116 : Durée d’hospitalisation en jour :……………………………
Q117 : Mode de suivi à 1mois :………………………….………/_/_/
1-Venu de lui-même 2=Sur rendez-vous 3= Vu à domicile
132
SERMENT D’HIPPOCRATE
En présence des maîtres de cette faculté, de mes chers condisciples, devant
l’effigie d’Hippocrate, je promets et je jure, au nom de l’être suprême, d’être
fidèle aux lois de l’honneur et de la probité dans l’exercice de la médecine.
Je donnerai mes soins gratuits à l’indigent et n’exigerai jamais un salaire
au-dessus de mon travail.
Je ne participerai à aucun partage clandestin d’honoraires.
Admis à l’intérieur des maisons mes yeux ne verront pas ce qui s’y passe, ma
langue taira les secrets qui me seront confiés et mon état ne servira pas à
corrompre les mœurs, ni à favoriser le crime.
Je ne permettrai pas que des considérations de religion, de nation, de race, de
parti ou de classe sociale viennent s’interposer entre mon devoir et mon patient.
Je garderai le respect absolu de la vie humaine dès la conception.
Même sous la menace, je n’admettrai pas de faire usage de mes connaissances
médicales contre les lois de l’humanité.
Respectueux et reconnaissante envers mes maîtres, je rendrai à leurs enfants
l’instruction que j’ai reçue de leurs pères.
Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses.
Que je sois couvert d’opprobre et méprisé de mes confrères si j’y manque.
Je le jure.
136
FICHE SIGNALITIQUE
Nom : Sissoko
Prénom : Sékou Madou
Adresse : Sissokosekoumadou@yahoo.fr Tel :(00223)76041167 /69538588
Date et lieu de naissance : 14 Janvier 1986 à Kita
Titre de la thèse : syndrome orificiel dans les cancers gastriques au service de
Chirurgie générale CHU Gabriel Touré
Secteur d’intérêt : Chirurgie
Pays d’origine : Mali Ville : Bamako
Année de soutenance : 2015
Lieu de dépôt : Bibliothèque FMOS.
RESUME :
Le syndrome orificiel survient très fréquemment dans le cancer de l’estomac.
Les objectifs de ce travail étaient d’étudiés les aspects épidémiologiques,
cliniques et thérapeutiques du syndrome orificiel dans les cancers gastriques.
Nous avons colligés 372 cas de syndrome orificiel, représentant 53,3% des
cancers de l’estomac, 29,6% des cancers digestifs et 2,1% des hospitalisations.
Le sexe ratio était de 1,5 ; l’âge moyen a été de 56 ans avec des extrêmes de 27
et 84 ans et un écart-type de 13,3.75(soixante-quinze) patients soit 20,2% ont été
admis en urgences.
Les principaux signes cliniques retrouvés ont été : vomissements, dysphagie
amaigrissement, tumeur palpable, clapotage à jeun, ascite.
192 malades étaient classés OMS grade III (78,5%) ; OMS II 45 cas (12,1%) et
OMS IV 35 cas (9,4%).
Une grande majorité de nos malades 267 (71,8%) avaient une classe ASA
supérieure ou égale à III.
Le siège antro-pylorique a été le plus représenté 335 cas (90,1%).
L’adénocarcinome a été le type histologique le plus fréquent 351(94,4%).
Le taux d’opérabilité a été de 75% (282malades) : 46 malades (16,3%) ont subi
137
138