Gha 4393
Gha 4393
Gha 4393
Devant le jury:
Président: A.Bouchoucha Prof Université de Constantine
Rapporteur: B.Necib Prof Université de Constantine
Examinateurs: H.Boughouas MC Université de Constantine
F.Mili MC Université de Constantine
Constantine: 2005
Introduction générale
Introduction générale
I
Introduction générale
II
Introduction générale
III
Introduction générale
Nous avons choisi dans notre travail les matériaux piézoélectriques, sont
des matériaux produisent une tension électrique lorsqu’ils subissent une
contrainte mécanique. Soumis à un courant électrique ils peuvent aussi se
déformer mécaniquement. L’emplacement des pastilles piézoélectriques de type
PZT sur une structure composite permet de détecter différents types de défauts.
Ce travail est composé de cinq chapitres et trois annexes.
IV
Introduction générale
V
Les matériaux composites et avancés
CHAPITRE I
I.1.2) Définitions:
1
Les matériaux composites et avancés
renforts sont des fibres courtes. Les principaux constituants de bases sont les
résines polyesters (95% des résines thermodurcissables) avec des fibres de
verre (plus de 99% des renforts utilisés). Renforts et matrices sont à des coûts
voisins.
Les HP : Principalement utilisés dans l'aéronautique sont d'un coût élevé. Les
renforts sont plutôt des fibres longues. Le taux de renfort est supérieur à 50%,
et ce sont les renforts qui influent sur le coût. Les propriétés mécaniques
(résistance mécanique et rigidité) sont largement supérieures à sels des métaux,
contrairement aux GD. Des méthodes de calculs de structures et
d'homogénéisations ont été développées pour les HP. On utilisera des
composites à fibres longues et à matrice organique et pour les garnitures,
capotages on utilisera des plastiques renforcés
I.1.2) La matrice :
La matrice a pour rôle de lier les fibres renforts, répartir les contraintes
sollicitées (résistance à la compression ou à la flexion), la tenue chimique de la
structure et de donner la forme désirée au produit. Par définition, c'est un
polymère ou une résine organique. La maîtrise de l’élaboration de matériaux
composites nécessite la connaissance des propriétés individuelles des
constituants de base des matériaux. La matrice est facilement déformable et
assure la protection chimique des fibres on peut retrouver les différentes familles
des matrices dans l’organigramme présenté si dessous:
Matrice
Organique Minérales
Borure
Carbure
Nitrure
2
Les matériaux composites et avancés
•
0
Tenue en température (>150 C) • Emission de styrène
• Prix réduit
3
Les matériaux composites et avancés
Epoxydes :
Résines plus performantes sur le plan mécanique et retrait plus faible que
les résines polyesters. Souvent utilisées pour des stratifiés à tolérances serrées.
Joue également un rôle important dans la construction de pièces pour l'industrie
aéronautique où le rapport résistance/poids est un critère essentiel. Les
conditions de travail doivent être contrôlées, les proportions doivent être
respectées scrupuleusement. Elles résultent de la polyaddition de
l'épichlorhydrine sur un polyalcool et constitue la résine type des composites
hautes performances HP. On distingue deux classes de résines en fonction:
Avantages Inconvénients
• Tenue mécanique, thermique, chimique et fatigue • Vieillissement sous température
• Faible retrait (1℅ à 2℅) • Prix élevé
• Excellente adhérence sur fibres • Sensibilité à l’humidité
• Auto-extinguibilité • Sensibilité aux chocs
• Mise en œuvre facile, sans solvant • Temps de polymérisation
Vinylesters :
On peut la considérer comme une variante des polyesters produite à
partir d'acides acryliques. Elles possèdent une bonne résistance à la fatigue et
un excellent comportement à la corrosion, mais demeure combustible.
Phénoliques :
Elles sont issues de la polycondensation du phénol et du formol se
caractérise par une bonne tenue au feu, sans fumée. Elles restent fragiles,
sensibles à l'humidité, difficiles à colorer et à mettre en oeuvre.
Polyuréthannes et polyurées :
Dans l'application composite, on utilise surtout des formules
élastomériques dont la faible viscosité permet un bon remplissage du moule. Les
constituants sont livrés à l'état de prépolymères liquides :
- Polyols + polyisocyanates = polyuréthannes ;
- Polyéthers + polyamines = polyurées.
4
Les matériaux composites et avancés
Avantages Inconvénients
• Facilité de moulage in situ • Résistance mécanique réduit
• Tenue chimique • compatibilité
• Vieillissement • Coloration en masse difficile
• Astaticité
Polyimides :
Ces résines sont surtout utilisées dans les composites HP, lorsque l'on
cherche une bonne stabilité sous hautes températures (> 250°C).
Elles restent toutefois très onéreuses et difficiles à mettre en oeuvre.
Bismaldéides :
Elles offrent une bonne tenue à la fois au choc et en température, mais
restent difficiles à mettre en oeuvre.
ρ
E G σr A ΔT
[Kg.m2] υ
Matrice TD [Mpa] [Mpa] [Mpa] [℅]
υ : Cœfficient de poison
σ r : Contrainte de rupture en traction [Mpa]
A : Allongement à rupture [℅]
∆T : Cœfficient de dilatation thermique
5
Les matériaux composites et avancés
Matrice ρ E σr A ΔT
υ
Tp [Kg.m2] [Mpa] [Mpa] [℅]
PP 900 1200 0.4 30 20-400 9.10 -3
PPS 1300 4000 65 100 5.10 -3
PA 1100 2000 0.35 70 200 8.10 -3
PES 1350 3000 - 85 60 6.10 -3
PEI 1150 3300 - 105 60 6.10 -3
PEEK 1300 4000 - 90 50 5.10 -3
I.1.3) Le renfort :
6
Les matériaux composites et avancés
Renfort
Organiques Minéraux
Bore
7
Les matériaux composites et avancés
8
Les matériaux composites et avancés
Les fibres bas module : utilisées pour les câbles et les gilets pare-balles ;
Les fibres haut module : employées dans le renforcement pour les composites
hautes performances.
I.1.4) L’interface :
En plus de ces deux constituants de base, il faut rajouter : une interface
qui assure la compatibilité renfort/matrice, qui transmet les contraintes de l'un à
l’autre sans déplacement relatif. Bonne adhérence en couche fine. Ces produits
chimiques entrent aussi dans la composition du composite, qui peuvent jouer sur
le comportement mécanique, mais n'interviennent pratiquement jamais dans le
calcul de structure composite.
9
Les matériaux composites et avancés
y
3,z
x
θ
1
Dans l’industrie en peut trouver plusieurs types de ces tissé parmi eux
on distinguer :
a) Toile ou taffetas :
Chaque fil de chaîne passe dessus puis dessous chaque fil de trame, et
réciproquement. Les tissus présentent une bonne planéité et une relative
10
Les matériaux composites et avancés
rigidité, mais sont peu déformables pour la mise en oeuvre. Les nombreux
entrecroisements successifs génèrent un embuvage important et réduisent les
propriétés mécaniques.
a) Serge :
Chaque fil de chaîne flotte au dessus de plusieurs (n) fils de trame et
chaque fil de trame flotte au dessus de (m) fils de chaîne. Armure de plus
grande souplesse que le taffetas ayant une bonne densité de fils.
11
Les matériaux composites et avancés
Un stratifié est constitué d'un empilement des plis ayant chacun une
orientation propre par rapport à un référentiel commun aux couches et désigné
comme le référentiel du stratifié. Le choix de l'empilement et plus
particulièrement des orientations permettra d'avoir des propriétés mécaniques
spécifiques.
12
Les matériaux composites et avancés
Peaux
Coeur
ec
ep
ec
10 ≤ ≤ 100
ep
I.2.1.1) Avantages :
13
Les matériaux composites et avancés
I.2.1.2) Inconvénients :
revêtement cour
Métal stratifiés /contreplaqués
Matériaux expansés
thermoplastiques/amiante/ciment
Métal stratifié Plaque nervurée en métal stratifié
Contreplaqué stratifié Planches de bois/carton imprégné
Aluminium stratifié Aluminium déployé
14
Les matériaux composites et avancés
I.3.2) La piézoélectricité :
I.3.2.1) Effet directe : sous l’effet d’une contrainte, il apparaît des charges
électriques.
15
Les matériaux composites et avancés
I.3.4) La ferroélectricité :
16
Les matériaux composites et avancés
32 classes cristallines
11 cenntrosymetriques 21 non-cenntrosymetriques
10 pyroélectrique
Ps P
Pr P : Polarisation
Ps : Polarisation spontanée
Pr : Polarisation rémanente
-Ec Ec
E : Champ électrique
E
Ec : Champ correctif
Ps
Pr
Figure I.21 : Cycle d’hystérésis d’un matériau férrroéléctrique
17
Les matériaux composites et avancés
La polarisation rémanente induite par orientation des dipôles n’est stable que
dans un domaine de température donné. Au-delà d’une certaine température
appelée température de curie, il se produit une transition de phase. Le matériau
passe de l’état ferroélectrique à l’état paraéléctrique se qui se traduit par un pic
sur la courbe de la permittivité en fonction de la température.
18
Théories d’élasticité des matériaux orthotropes et avancés
CHAPITRE II
σ33
σ32 σ31
σ13
σ11
σ23 σ21 σ12 1
σ22
2
Figure II.1 : Composantes d’un tenseur de contraintes
σ ij = Eijkl ε kl (2-1)
19
Théories d’élasticité des matériaux orthotropes et avancés
constantes :
U = U (ε ij ) (2-4)
Avec la propriété :
∂U
= σ ij (2-5)
∂ε ij
Alors d’après l’équation (2-1) on a :
∂U
= Eijkl ε kl (2-6)
∂ε ij
∂ ∂U
( ) = E klij (2-8)
∂ε ij ∂ε kl
20
Théories d’élasticité des matériaux orthotropes et avancés
∂ ∂U ∂ ∂U
Avec : ( )= ( ) (2-9)
∂ε ij ∂ε kl ∂ε kl ∂ε ij
Il est clair que :
a im = cos α
'
Eijkl : Tenseur d'élasticité dans le système d'axe transformé x'.
Eijkl : Tenseur d'élasticité dans le système d'axe original x.
a im : Les cosinus de direction du nouvel axe en ce qui concerne l'axe original.
Une fois que les constantes élastiques sont connues dans un système de
référence du même rang, la loi de transformation [l’équation (2-11)] nous
permet de calculer les constantes élastiques dans n'importe quel autre système
de coordonnées. En général, les constantes élastiques se changent avec la
transformation, mais sous quelques transformations spécifiques. Les constantes
élastiques peuvent demeurer sans changement en raison des symétries
additionnelles existant dans les propriétés des matériaux.
21
Théories d’élasticité des matériaux orthotropes et avancés
x2 a 21 = 0 a 22 = 1 a 23 = 0
x3 a 31 = 0 a 32 = 0 a 33 = −1
X3
X 2 , X 2'
X1 , X1'
X 3'
Figure II.2 : (x 1-x2) plan de symétrie
la condition d'invariance pour le troisième, il est nécessaire que E1113 soiot nul.
D'une façon semblable, la condition sans changement des constantes
élastiques sous la transformation du même rang dans l’équation (2-12) admet
que huit des 21 constantes élastiques devraient être nulles.
22
Théories d’élasticité des matériaux orthotropes et avancés
X 3 , X 3' X 1'
X 2 , X 2'
x2 a 21 = 0 a 22 = 1 a 23 = 0
x3 a 31 = 0 a 32 = 0 a 33 = 1
23
Théories d’élasticité des matériaux orthotropes et avancés
σ 1 Q11 Q12 0 ε 1
ε
σ 2 = Q12 Q22 0 2 (2-20)
τ 0 Q66 γ 12
12 0
Les relations contrainte/déformation données par l’équation (2-1) peuvent
être exprimées sous une forme inversée :
ε i = S ij σ i
(2-21)
[ ] [ ]
S ij = Qij
−1
S ij : Matrice de souplesse.
24
Théories d’élasticité des matériaux orthotropes et avancés
ε 1 S11 S12 0 σ 1
σ
ε 2 = S12 S 22 0 2 (2-22)
γ 0 S 66 τ 12
12 0
Où les directions 1 et 2 coïncident avec les axes principaux.
On peut noter que les équations (2-20) et (2-22) sont les inversions de
l'un l’autre. Par conséquent les cœfficients qui relient les éléments de la matrice
de rigidité à la matrice de souplesse peuvent être obtenus comme suite :
S 22 S 12
Q11 = S S − S 2 Q12 = S S − S
11 22 12 11 22 12
(2-23)
Q = S11 Q = 1
22 S11 S 22 − S122 66 S 66
Il faut préciser que tandis qu’un matériau orthotrope tridimensionnel
exige neuf constantes élastiques indépendantes comme montrés dans l’équation
(2-19), seulement quatre constantes sont nécessaires pour un matériau
orthotrope bidimensionnel. Le nombre des constantes élastiques exigées pour
un matériau isotrope est seulement deux pour l’état de contrainte
bidimensionnelle et tridimensionnelle
25
Théories d’élasticité des matériaux orthotropes et avancés
Pour établir les relations entre ces cinq constantes et les quatre
constantes élastiques indépendantes de l’équation (2-20), considérons d'abord
que σ L, est la seule contrainte non nulle. Alors l'équation peut être écrite de la
manière suivante:
σ L = Q11ε L + Q12 ε T
(2-24)
σ T = 0 = Q12 ε L + Q22 ε T
Ainsi :
Q22
εL = σL
Q11Q22 − Q122
(2-25)
Q12
εT = − σL
Q11Q22 − Q122
D’où
σ L Q11Q22 − Q122
EL ≡ =
εL Q22
(2-26)
ε Q
ν LT ≡ − T = 12
ε L Q22
De la même manière pour σ T:
σ T Q11Q22 − Q122
ET ≡ =
εT Q11
(2-27)
ε Q
ν TL ≡ − L = 12
ε T Q11
Finalement, si τ LT est la seule contrainte non nulle :
τ LT
G LT ≡ = Q66 (2-28)
γ LT
Les équations (2-26) et (2-27) peuvent être résolues pour les trois
composants de la matrice de rigidité en termes de constantes de l’ingénieur et le
quatrième composant est directement donné par l’équation (2-28). Ainsi :
EL
Q11 = 1 − ν ν
LT TL
ET
Q22 =
1 − ν LTν TL (2-29)
ν LT ET ν TL E L
Q12 = =
1 − ν LTν TL 1 −ν LTν TL
Q = G
66 LT
26
Théories d’élasticité des matériaux orthotropes et avancés
ν LT ν
ν LT E T = ν TL E L ⇒ = TL (2-30)
EL ET
les éléments de la matrice de souplesse sont déduits de la même façon
que ce des éléments de la matrice de rigidité, ainsi :
1 ν LT ν TL
S11 = E S12 = − E = − E
L L T
et (2-31)
S = 1 S = 1
22 ET 66 G LT
indépendamment.
Pour un cas spécifique d'un composite transversalement isotrope
(par exemple : un composite unidirectionnel), une relation semblable à
l’équation (2-32), peut être dérivée de l'état de symétrie. Si l’axe perpendiculaire
aux axes L et T est dénotée par T ' [16], en peut admettre les relations
suivantes:
ET
ET = ET ' , G LT = G LT ' , GTT ' = (2-36)
2(1 + ν TT ' )
Il est a noter que pour un matériau transversalement isotrope, il y a
27
Théories d’élasticité des matériaux orthotropes et avancés
exemple, une force de traction sur un corps plein devrait produire une
prolongation dans la direction de la force, ou une pression hydrostatique ne
devrait pas causer une élongation du matériau.
Les contraintes sur les valeurs des constantes élastiques des matériaux
isotropes sont imposé par des conditions simples:
1)- le module d’élasticité E , le module de cisaillement G , et le module K ,
doivent être positifs;
2)- le cœfficient de poisson doit avoir une valeur entre -1 et 0,5.
Les contraintes sur les constantes élastiques d'un matériau orthotrope
peuvent être énoncées comme suit [6]:
EL ET
ν LT p ,.........., ν TL p
ET EL
EL ET '
ν LT ' p ,........., ν T 'L p (2-40)
ET ' EL
ν TT ' p ET ,........., ν T 'T p ET '
ET ' ET
Les restrictions précédentes aux constantes de l’ingénieur peuvent être
employées pour examiner des données expérimentales pour déterminer si elles
sont physiquement conformées au modèle mathématique.
28
Théories d’élasticité des matériaux orthotropes et avancés
σ L σ x
σ T = [T].σ y (2-41)
τ
LT τ xy
T L
y L
σ y τ xy
θ
σx
x
Figure II.5 : pli orthotrope dans un état de contrainte avec une orientation
d’un angle θ par rapport aux axes principaux
ε L ε x
ε T = [T].ε y (2-42)
1
γ LT 1 γ xy
2 2
[T] : La matrice de transformation et donnée par :
σ x σ L
−1
σ y = [T] .σ T (2-44)
τ
τ xy LT
La matrice de transfert [T]-1 peut être obtenue à partir de [T] en
remplaçant l'angle θ par -θ, de sorte que :
29
Théories d’élasticité des matériaux orthotropes et avancés
σ L Q11 Q12 0 ε L
ε
σ T = Q12 Q22 0 T (2-46)
τ 0
LT 0 Q66 1
γ LT
2
Substituons l’équation (2-42) dans l’équation (2-46 ) et l'équation
résultante dans l’équation (2-44) :
σ x ε x
[ ]
σ y = T .[Q][. T] .ε y
−1
(2-47)
τ xy 1 τ xy
2
Ainsi l’équation (2-47) donne la relation contrainte/déformation pour un
pli orthotrope dans le cas général (les fibres font un angle θ par rapport aux
Q26 = (Q11 − Q12 − 2Q66 ) cos θ sin 3 θ − (Q22 − Q12 − 2Q66 ) cos 3 θ sin θ
30
Théories d’élasticité des matériaux orthotropes et avancés
S 26 = 2(2 S11 − 2 S12 − S 66 ) cos θ sin θ − 2(2 S 22 − 2 S12 − S 66 ) cos 3 θ sin θ
3
31
Théories d’élasticité des matériaux orthotropes et avancés
V = Vm + V f = 1 (2-52)
σ f = Efε f (2-53)
σ m = Emε m (2-54)
1
σi = ∫ v σ i dV (2-55)
V
Avec i=1……….6.
1
εi = ∫ v ε i dV (2-56)
V
32
Théories d’élasticité des matériaux orthotropes et avancés
1 1
σx = ∫ vf σ x dV + ∫ vm σ x dv (2-57)
Vf Vm
d
En pausant : Vf = (2-58)
c+d
33
Théories d’élasticité des matériaux orthotropes et avancés
1
σ fx = V ∫ vf σ x dV
f
et (2-59)
1
σ mx = ∫ vm σ x dV
V m
σ x = V f σ fx + Vm σ mx (2-60)
σ x = (V f E f + Vm E m )ε x (2-61)
par : E x = V f E f + Vm E m (2-62)
ε y = V f ε fy + Vm ε my (2-63)
34
Théories d’élasticité des matériaux orthotropes et avancés
σ y = E m ε my = E f ε fy (2-64)
V f Vm
εx = + σ y (2-65)
E
f Em
1 V f Vm
= + (2-66)
E y E f Em
τ τ
γf = et γm = (2-67)
Gf Gm
1 V f Vm
= + (2-68)
G xy G f Gm
35
Théories d’élasticité des matériaux orthotropes et avancés
σ ij , E q σ ij = K ijkl
E
.ε kl − eijq .E q D p = e pkl .ε kl + ε εpq .E q
σ ij , Dq σ ij = K ijkl
D
.ε kl − hijp .D p ε
Eq = −hqkl .σ ij + ε qp .D p
ε kl , E k ε kl = Sklij
E
.σij + dklq.Eq D p = d pij .σ ij + ε σpq .E q
ε kl , Dq ε kl = S klij
D
.σ ij + g klq .Dq σ
Eq = − g qij .σ ij + ε qp .D p
r
Z
Piézoélectrique π p
r
Borne + X
Borne -
∂V
El = (2-78)
∂xl
36
Théories d’élasticité des matériaux orthotropes et avancés
f (x, y, z ) + i.ω .t
V= .V .e (2-79)
hp
D’où :
∂V
E x = ∂x
∂V
E y = (2-80)
∂y
∂V
E z =
∂z
Pour une pastille piézoélectrique d’épaisseur faible par rapport à son
diamètre, le champ électrique et le déplacement des charges électriques sont
r
principalement orientés selon la direction Z :
∂V
E x = =0
∂X
∂V
E y = =0 (2-81)
∂Y
∂V V + i .ω .t
E z = = .e
∂Z h p
V+
pastille : E = E z = E (t = 0 ) = (2-82)
hp
d 2U i
∫ σ ij .δε ij dv = ∫ ρ
π π dt 2
.δU i .dv (2-83)
37
Théories d’élasticité des matériaux orthotropes et avancés
∫D
πp
p .δE p .dv − ∫ Q.δV .dv = 0
borne +
(2-84)
électrique virtuel.
d 2U i
∫ K ijkl .ε kl .δε ij .dv − ∫ eijq .E q .δε ij .dv = ∫ ρ .δU i dv
E
(2-85)
π πp π dt 2
∫e
πp
pkl .ε kl .δE p .dv + ∫ ε εpq .E q .δE p .dv −
πp
∫ QδV .dv = 0
borne +
(2-86)
∫Q
+
Fe = .e i .ω .t .ds La force électrique de déplacement des charges
borne +
ε
S .ε 33
C= La capacité électrique
hp
38
Théories d’élasticité des matériaux orthotropes et avancés
I
Y= (2-89)
V+
∫ Q& .ds = ∫Q
+
I= j.ω .e j .ω .t .ds = j.ω .Fe (2-90)
borne + borne +
[ (
Y = j.ω . {P} . [K ] + ω 2 .[M ] .{P} + C
T
)
−1
] (2-91)
K dyn = K + ω 2 .M (2-92)
[ (
CT = {P} . [K ] + ω 2 .[M ] .{P} + C
T
)
−1
] (2-93)
39
Analyse des stratifiés comportant des pastilles piézoélectriques
CHAPITRE III
γ xz = 0 et γ yz = 0 (3-1)
∂w 0 ∂w 0
ϕ x ( x, y ) = − et ϕ y ( x, y ) = − (3-2)
∂x ∂y
Le champ des déplacements s’écrit alors :
∂w 0 ( x, y )
u ( x, y, z ) = u ( x, y ) − z
0
∂x
∂w ( x, y )
0
v( x, y, z ) = v ( x, y ) − z
0
(3-3)
∂y
w( x, y, z ) = w 0 ( x, y )
La déformée de la normale au plan moyen (oxy) est alors un segment
droit normal à la déformée du plan moyen fig (III-1).
III.1) Champ des déformations :
Le champ de déformation s’écrit :
∂u 0 ∂ 2 w0
ε x = −z
∂x ∂x 2
∂v0 ∂ 2 w0
ε y = −z
∂y ∂y 2 (3-4)
ε = 0
z
∂u 0 ∂v0 ∂ 2 w0
γ xy = + − 2 z
∂y ∂x ∂x∂y
40
Analyse des stratifiés comportant des pastilles piézoélectriques
εx ε xy 0
ε (M ) = ε xy εy 0 (3-5)
0 0 0
ε x
ε (M ) = ε y (3-6)
γ
xy
Le champ des déformations est la superposition des déformations en
membrane et déformations en flexion-torsion.
∂u 0
ε x ∂x
∂v0
ε m (M ) = ε y = (3-7)
∂y
γ
xy ∂u ∂v
0 + 0
∂y ∂x
41
Analyse des stratifiés comportant des pastilles piézoélectriques
-zθx
θx
Z
A θx
A M
z M H W0
Y B
H
B
V0
Y
Z
-zθy
θy
Z
A θy
A M
z M H W0
x B
H
B
U0
Figure III.1 : Schématisation des déformations dans le cas de la théorie classique des
stratifiés
42
Analyse des stratifiés comportant des pastilles piézoélectriques
∂ 2 w0
− z
ε xf ∂x 2
∂ w0
2
ε f (M ) = ε yf = − z (3-8)
∂y 2
γ xyf
∂ 2 w0
−2
∂x∂y
En posant :
∂ 2 w0
−
K x ∂x
2
∂ 2 w0
K ( x, y ) = K y = − (3-9)
K ∂y
2
xy ∂ 2 w
− 2 0
∂x∂y
∂w r
θx = Suivant la direction i (3-10)
∂y
∂w r
θy = Suivant la direction j (3-11)
∂x
u (x, y, z ) = u 0 (x, y ) − zθ y
v( x, y, z ) = v0 (x, y ) − zθ x (3-12)
w(x, y, z ) = w (x, y )
0
43
Analyse des stratifiés comportant des pastilles piézoélectriques
ε (M ) = ε m (M ) + ε f (M ) (3-13)
Où
ε x ε x0 K x
0
ε y = ε y + z K y (3-14)
ε 0 K
xy ε xy xy
Avec :
∂u 0 (x, y )
ε x =
∂x
∂v0 (x, y )
ε y = (3-15)
∂y
∂u 0 (x, y ) ∂v0 (x, y )
ε xy = +
∂y ∂x
44
Analyse des stratifiés comportant des pastilles piézoélectriques
σ x σ xy 0
σ (M ) = σ xy σy 0 (3-18)
0 0 0
σ x ε x
σ y = Qk ε y (3-19)
σ γ
xy xy
Avec :
Où σ k ( M ) = σ k ( x , y , z ) = Q k ε m ( x , y ) + z Qk K ( x , y ) (3-22)
Stratifié uniquement soumis à des sollicitations dans son plan par unité de
longueur : N x , N y , Txy = T yx , Ce sont des efforts de membrane (ou éléments de
réduction pour des contraintes ou encore flux d'efforts dans le stratifié).
45
Analyse des stratifiés comportant des pastilles piézoélectriques
h
2
N x = ∫hσ x dz
−
2
h
2
N y = ∫ σ y dz (3-23)
−
h
2
h
2
xy ∫ τ xy .dz
T =
−
h
2
Y
Tyx.dx
Txy.dy Ny.dx
X
x k
Nx.dy
h
1
h1
Figure III.2 : les efforts en membrane
N x h σ x
2
N y = ∫ σ y .dz (3-24)
T − h τ
xy 2 xy
46
Analyse des stratifiés comportant des pastilles piézoélectriques
contrainte dans chaque pli. Ceci permet de discrétiser les intégrales et d'écrire
des sommes finies c-a-d :
N x σ x
n hk
N y = ∑ ∫ σ y ..dz (3-25)
T k =1 hk −1 τ
xy xy
Avec :
k =1
(3-28)
[B] = Bij = 1 ∑ (Qij )k .(hk2 − hk2−1 ) → couplage
n
2 k =1
Ces équations montrent que dans le cas d’un stratifié, les résultantes en
47
Analyse des stratifiés comportant des pastilles piézoélectriques
Mx : Moment fléchissant d'axe y, dû aux contraintes σx par unité de largeur suivant la direction y.
h
2
M x = ∫ σ x .z.dz (3-30)
h
−
2
My : Moment fléchissant d'axe x, dû aux contraintes σyx par unité de largeur suivant la direction x.
h
2
M y = ∫ σ y .z.dz (3-31)
h
−
2
h
2
M xy = ∫ τ x y .z.dz (3-32)
h
−
2
n hk
[M ] = ∑ ∫ [σ].z.dz (3-33)
k =1 hk −1
(3-34)
k =1 hk −1
Z
Y
My
Mx
X
Figure III.4 : flexion d’un stratifié
48
Analyse des stratifiés comportant des pastilles piézoélectriques
Dij =
1 n
∑
3 k =1
(
(Qij ) hk3 − hk3−1 )
→
flexion
(3-37)
k
49
Analyse des stratifiés comportant des pastilles piézoélectriques
N A B ε m
− − = − − − −.− − (3-41)
M f B D K
N A B ε 0
M = B D . (3-42)
K
Les termes des matrices introduites sons donnés par les expressions
(3-28). Ils peuvent être également exprimés en introduisant :
• L’épaisseur ek
Bij = ∑ (Q IJ ) .ek .z k
n
(3-44)
k =1 k
Les cœfficients Aij, Bij, Dij de l’équation constitutive (3-39) d’un stratifié
s’expriment donc à partir des constantes de rigidité réduites des couches,
obtenues pour chaque couche en fonction des modules de l’ingénieur.
Ø Soit :
50
Analyse des stratifiés comportant des pastilles piézoélectriques
[A ] = 2.∑ (Q ) .e
n
ij ij k k si : i,j=1,1/1,2/2,2/6,6
k=p
[B ] = 2.∑ (Q ) .e .Z
n
ij ij k k K si : i,j=1,6/2,6
k=p
51
Analyse des stratifiés comportant des pastilles piézoélectriques
[A ] = 0
ij si :i,j=1,6/2,6
[B ] = 0
ij si : i,j=1,1/1,2/2,2/6,6
[D ] = 0
ij si :i,j=1,6/2,6
y
90 0
x
90 0
52
Analyse des stratifiés comportant des pastilles piézoélectriques
90 0
00
900
x
Figure III.6 : Stratifié croises symétriques
C’est un Stratifiés croises dont le nombre de couches est impaire fig (III-6).
N x A11 A12 0 0 0 0 εx
N
y A12 A22 0 0 0 0 ε y
Txy 0 0 A66 0 0 0 γ xy
= .
Mx 0 0 0 D11 D12 0 Kx
M y 0 0 0 D12 D22 0 Ky
M xy 0 0 0 0 0 D66 K xy
C’est un Stratifiés croises dont le nombre de couches est paire fig (III-7).
900
00
900
x
00
53
Analyse des stratifiés comportant des pastilles piézoélectriques
Figure III.8
+θ1
-θ1
+θ1
x
Figure III.9 : Stratifié alterné
E E
ν. 0
1 −ν 1 −ν 2
2
E E
Q = ν . 0
1 −ν 2 1 −ν 2
E
0 0 2.(1 + ν )
n
E k .e n
E k .ek .z k
A11 = ∑
k =1 1 − ν k
2 B11 = ∑
k =1 1 − ν k
2
n
Ek e3
D 11 = ∑ 1 −ν e k . z k2 + k
ν k .E k .ek ν k .E k .ek .z k
2
n n
k =1 12
12 ∑ 12 ∑
k
A = B =
k =1 1 − ν k
2
1 − ν k2 n
ν k .E k e3
k =1 D 12
= ∑ 1 −ν e . z k2 + k
2 k
k 12
A22 = A11 B22 = B11
k =1
A = A = 0 B = B D 22 = D 11
16 26
16 26 D = D 26 = 0
n
E k .ek n
E k .ek .z k 16
A66 = ∑ B66 = ∑ e3
n
Ek
k =1 2.(1 + ν k ) k =1 2.(1 + ν k ) D 66 = ∑ 2 .(1 + ν e k . z k2 + k
12
k =1 k )
54
Analyse des stratifiés comportant des pastilles piézoélectriques
Un stratifié est dite quasi-isotrope s’il constitué des couches dont les
directions principales sont orientées alternativement à : (0 0,-450,+450,900).
00
-45 0
+45 0
900
Figure III.8 : Stratifié quasi-isotrope
PZT1 V+
Plis composites
V-
y
x
55
Analyse des stratifiés comportant des pastilles piézoélectriques
Notons que la théorie des stratifiés étudiée dans la partie précédente est
insuffisante dans ce cas, car les matériaux piézoélectriques à un comportement
électromécanique influent sur l’état de contrainte et de déformation de ces
structures.
ε ij = S ij .σ ij + d ij . E z (3-45)
[D ]
ij p = d ij .σ ij + ε σzz .E z (3-46)
Avec :
[D ] : Tenseur électromécanique.
ij p ε σzz : Permittivité [C/m/v]. d ij :Terme de couplage [m/v].
d xxz
[d] = d yyz (3-47)
d xyz
[D ]
ij p ( )
= d ijT .(Qij ).ε ij + ε zzσ − d ijT (Qij ).d ij .E z (3-48)
n n hn
[N ] = ∫ σ ij .dz = ∑ ∫ σ ij .dz
k =1 hk −1
k =1
(3-49)
[M ] = σ .z.dz = σ z.dz
n n hk
∫ ij ∑ ∫ ij
k =1 hk −1
k =1
56
(3-
8) Analyse des stratifiés comportant des pastilles piézoélectriques
stra
[ ][ ] [ ]
n n
[N ] = ∫ Q . ε 0
dz − ∫ Q .[d].E z .dz
k =1 k =1
[ ][ ] [ ]
n n
[M ] = ∫=1 Q . ε 0
. z .dz − ∫=1 Q .[d].E z .z.dz (3-50)
k k
h + hp
[ ] [] [ ]
Dij = [d] T . Q p . ε 0 + p +1
p (
[ ] )
.[K ] + ε zzσ − [d] . Q p .[d] .E z
T
2
[ ]
[N ] = [A]. ε 0 + [B][. K] − [F] .E z
D’où : [ ]
[M ] = [B]. ε + [D][. K ] − [G] .E z
0
(3-51)
[ ]
[ ]
Dij p = [P]. ε + [R][. K ] + [J].E z
0
Avec :
[A] , [B ] : sont définies par l’équation (3-28), et [D] par l’équation (3-37).
[ ]
[F ] = (h p +1 − h p ). Q p .[d ]
h p2 +1 − h p2
[G] =
2
[]
. Q p .[d]
[P] = [d] . Q P
T
[ ] (3-52)
[R] = h p +1 + h p .[d] T . Q .[K ]
[]
P
2
( [] )
[J] = ε zz − [d] . Q .[d]
σ T
57
Analyse de fissuration des matériaux composites
CHAPITRE IV
IV.1) Introduction :
58
Analyse de fissuration des matériaux composites
σ M = σ cu − B. log(N r ) (4-1)
Avec :
59
Analyse de fissuration des matériaux composites
Ruptur
e
Ruptur
e
Rupture
Rupture
Rupture
60
Analyse de fissuration des matériaux composites
61
Analyse de fissuration des matériaux composites
Fibre matrice
σy
V.E.R
d
S
Figure IV.7 : rupture en traction transversale
ε rm
ε ry = (4-2)
F
F Peut être déterminé pour certaines configurations simplifiées telle celle
décrite dans la fig (IV-7) :
δ y = δ fy + δ my = S .ε y = d .ε fy + ( S − d ).ε my (4-3)
E
S .ε y = d . m + S − d .ε my (4-4)
E
f
Ce qui permet d’estimer le facteur de concentration de contrainte F :
εm 1
F= = (4-5)
εy d E m
. − 1 + 1
S E f
On peut également noter que F augmente de façon fortement non linéaire avec
V f , soit :
ε rm
D’après l’équation (4-2) : F=
ε rf
62
Analyse de fissuration des matériaux composites
σ rm
ε rm = E
m
Avec : (4-6)
ε = ryσ
ry E y
Par substitution de l’équation (2-66) dans (4-13-a) on obtient :
V f Vm E f .E m
ε ry = σ ry . + = σ rm .
E f Em E m .V f + E f .Vm
et (4-7)
σ = σ
rm ry
D’où :
σ 1 E m .V f + E f .Vm
F = rm . (4-8)
Em σ rm E m .E f
Finalement on a :
1
F= (4-9)
E
V f . m − 1 + 1
E
f
σ r = V f .σ rf + (1 − V f )σ * (4-10)
63
Analyse de fissuration des matériaux composites
σ rf = E f .ε r = E f .ε rf
et (4-11)
*
σ = E m .ε r
Ce qui donne :
σ rf
[
σ r = V f .E f + (1 − V f ).E m .
E
]
(4-12)
f
Il n’est a renforcement par les fibres que si la résistance à rupture du
composite est supérieure à celle de la matrice non renforcée soi :
σ r f σ rm (4-13)
E f .σ rm − Em .σ rf
V fcrit = (4-14)
(E f − E m ).σ rf
On peut également imaginer une situation dans laquelle, les fibres ayant
rompu, la matrice peut encore supportée la contrainte appliqué. La rupture du
composite n’intervient donc que lorsque la contrainte supportée par la matrice
atteinte sa valeur critique σrm, soit :
σ r = Vm .σ m = σ m .(1 − V f ) (4-15)
64
Analyse de fissuration des matériaux composites
E f .σ rm − E m .σ rf
V f . min = (4-16)
E f .σ rf − Em .σ rf + E f .σ rm
σr
σrf
Equation (4-12)
σrm
Equation (4-15)
Vf %
0 Vf.min Vf.crit
1
Figure IV.9 contrainte à rupture en traction d’un unidirectionnel en
fonction du taux volumique de fibres (fibres fragiles)
σ r = σ *f .V f + σ rm .(1 − V f ) (4-17)
σ rm = E m .ε rm
* (4-18)
σ f = E f .ε rm
65
Analyse de fissuration des matériaux composites
de déterminer σ *f :
Ef
σ *f = .σ rm (4-19)
Em
La contrainte à rupture du composite est alors donnée par :
σ
[
σ r = E f .V f + Em .(1 − V f ) . rm ] (4-20)
Em
Le comportement à rupture du composite est alors piloté par la fissuration
de la matrice fragile fig (IV-10). Dans la mesure où celle-ci se manifeste à des
valeurs de déformation très faibles, ce comportement n’est pas optimal.
Une fois la matrice rompue, on peut cependant considérer la situation
dans laquelle les fibres peuvent supporter sans de rompre la contrainte
appliquée. Dans ce cas :
σ r = V f .σ rf (4-21)
σ rm
V ftrans = (4-22)
Ef
σ rm + σ rf − σ rm .
Em
Si : f V p V ftrans :⇒ la rupture de la matrice entraîne immédiatement celle des
fibres.
66
Analyse de fissuration des matériaux composites
Dans le cas contraire, la rupture V ftrans est très faible et la rupture des
fibres est donc différée par rapport à la fissuration de la matrice.
σr σrf
Equation (4-20)
Equation (4-21)
σrm
Equation (4-12)
Vf
0 V f.trans 1
Figure IV.11 : contrainte à rupture en traction d’un unidirectionnel en
fonction du taux volumique de fibres (matrice fragile)
67
Analyse de fissuration des matériaux composites
VI.4) Application :
Considérons un stratifié constitué par des plis unidirectionnels, Verre-
E/Epoxyde, toutes les fibres sont parallèles et orientées suivant une seule
direction (θ=0). Les caractéristiques des composantes sont indiquées dans le
tableau ci-dessous :
σx σx
68
Analyse de fissuration des matériaux composites
V f= 3 0 %
60
50
Contrainte [GPa]
40
30
20
10
0
0.0 00 0.002 0.0 04 0.006 0 .0 08 0 .01 0 0.0 12 0 .01 4 0.0 16 0.018 0.0 20 0 .02 2
D é fo rm a tio n [m m ]
V f= 6 0 %
60
50
Contrainte [MPa]
40
30
20
10
-0.0 02 0 .00 0 0.0 02 0 .00 4 0 .00 6 0 .00 8 0 .01 0 0 .01 2 0 .01 4 0 .01 6 0 .01 8 0 .02 0 0 .02 2
D é fo rm a tio n [m m ]
60 V f= 9 0%
50
40
Contrainte [MPa]
30
20
10
-0.00 2 0.0 00 0.0 02 0.004 0 .00 6 0.00 8 0 .01 0 0 .0 12 0 .01 4 0.0 16 0.0 18 0.0 20 0.0 22
D éfo rm atio n [m m ]
69
Analyse de fissuration des matériaux composites
40 00 V f= 3 0%
35 00
30 00
25 00
Contrainte [MPa]
20 00
15 00
10 00
5 00
-2 -2 -2 -2 -2 -2 -2
2 .0x 1 0 2 .5x 1 0 3.0 x 1 0 3.5 x 1 0 4.0 x 1 0 4.5 x 10 5.0 x 10
Dé form ation [m m ]
40 00
V f= 6 0 %
35 00
30 00
25 00
Contrainte [MPa]
20 00
15 00
10 00
5 00
0 .0 2 0 0 .0 2 5 0 .0 3 0 0 .0 3 5 0 .0 4 0 0 .0 4 5 0 .0 5 0
D é fo r m a tio n [m m ]
40 00
35 00 V f= 9 0 %
30 00
25 00
Contrainte [MPa]
20 00
15 00
10 00
5 00
0 .0 2 0 .0 2 20 .0 2 0
4 .0 2 6
0 .0 2 8
0 .0 3 0 .0 3 2
0 .0 3 4
0 .0 3 60 .0 3 80 .0 4 0 .0 4 20 .0 4 4
0 .0 4 6
0 .0 4 8
0 .0 5 0 .0 5 2
D é fo r m a tio n [m m ]
70
Analyse de fissuration des matériaux composites
σy
σy
Figure IV.19 : stratifié unidirectionnel soumis à une
charge de traction transverse
60
facteur de concentration de contrainte (F)
50
40
30
20
10
0.0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
fraction volumique des fibres (Vf)
Fissurations
σy
Figure IV.21 : décohésions à l’interfaces
fibre/matrice
71
Analyse de fissuration des matériaux composites
σ
σ rm
ε
ε rm
Fissure
σx σx σx σx
72
Analyse de fissuration des matériaux composites
σ rm
SD : Seuil d’endommagement
RF : Rupture finale de la matrice
SD RF
Figure IV.25 : Courbe contraintes/déformations
73
Analyse de fissuration des matériaux composites
VI.4.2) Conclusion :
D
σ rf
E f .V f
B C
σ rm
Ec
θ1< θ2
θ2
θ1
A ε
ε rm ε rf
74
Analyse de fissuration des matériaux composites
charge supportée par les fibres atteint la contrainte à rupture des fibres σ rf .
75
Surveillance d’un délaminage par un matériau intelligent
CHAPITRE V
Impédancemètre
10 mm
Z
PZT1 PZT2 PZT3 PZT4 PZT5
Y
3 mm
20 mm 20 mm 20 mm 20 mm 15 mm
130 mm
Nous avons choisi pour notre étude une poutre composite quasi-isotrope,
constituée de 12 plis unidirectionnels (carbone/époxyde). 5 transducteurs
piézoélectriques PZT de 0.1mm d’épaisseur (figure : V-3), colées au dessus de la
poutre, (figure : V-1).
Supposons des déférentes délaminages des longueurs (L 1=20mm,
em em
L2=40mm, L3=60mm L 4=80mm, L5=100mm ) entre le 8 et 9 pli, entre le 5 em
et 6em pli et entre le 2 em et 3em pli, nous avons donc 5 modèle (poutres) a
étudiées (figure : V-2).
76
Surveillance d’un délaminage par un matériau intelligent
L=20mm
PZT1 PZT2 PZT3 PZT4 PZT5 PZT1 PZT2 PZT3 PZT4 PZT5
X1=10mm X1=10mm
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
L=40mm L=60mm
PZT1 PZT2 PZT3 PZT4 PZT5 PZT1 PZT2 PZT3 PZT4 PZT5
X1=10mm X1=10mm
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
L=80mm L=20mm
PZT1 PZT2 PZT3 PZT4 PZT5 PZT1 PZT2 PZT3 PZT4 PZT5
X1=10mm X1=10mm
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
PZT
0.1mm Φ 08mm
77
Surveillance d’un délaminage par un matériau intelligent
COMPOSITE
MATRICE FIBRES PZT ACIER
ε 33 .[c / m / V ] - - 6,65.10 -8 -
d 113 = d 223 .[m / V ] - - -5,56.10 -11 -
[ ]
[N ] = [A]. ε 0 + [B ][. K ] − [F ].E z
[ ]
[M ] = [B]. ε + [D][. K ] − [G].E z
0
(5-1)
[ ]
[D P ] = [P]. ε 0 + [R][. K ] + [J].E z
78
Surveillance d’un délaminage par un matériau intelligent
Nx Mx D Px
D’où: [N ] = 0 [M ] = 0 [DP ] = 0 (5-3)
0 0 0
et E z ):
A11 ε x B11 K x
T T
N x = A12 . ε y + B12 . K y − F1 .E z (5-7-1)
A13 ε xy B13 K xy
A21 ε x B21 K x
T T
0 = A22 . ε y + B22 . K y − F2 .E z (5-7-2)
A23 ε xy B23 K xy
A31 ε x B31 K x
T T
0 = A32 . ε y + B32 . K y − F3 .E z (5-7-3)
A33 ε xy B33 K xy
79
Surveillance d’un délaminage par un matériau intelligent
B11 ε x D11 K x
T T
M x = B12 .ε y + D12 . K y − G1 .E z (5-7-4)
B13 ε xy D13 K xy
B21 ε x D21 K x
T T
0 = B22 . ε y + D22 . K y − G 2 .E z (5-7-5)
B23 ε xy D23 K xy
B31 ε x D31 K x
T T
0 = B32 . ε y + D32 . K y − G3 .E z (5-7-6)
B33 ε xy D33 K xy
P11 ε x R11 K x
T T
DPx = P12 . ε y + R12 . K y + J 1 .E z (5-7-7)
P13 ε xy R13 K xy
P21 ε x R21 K x
T
T
0 = P22 . ε y + R22 . K y + J 2 .E z (5-7-8)
P23 ε xy R23 K xy
P31 ε x R31 K x
T T
0 = P32 . ε y + R32 . K y + J 3 .E z (5-7-9)
P33 ε xy R33 K xy
N x = A N .ε x0 + B N .K x − F N .E z
M x = B .ε x + D .K x − G .E z (5-9)
M 0 M M
DPx = P .ε x + R .K x − J .E z
D 0 D D
80
Surveillance d’un délaminage par un matériau intelligent
∂N x ∂N xy ∂ 2U
+ − ρ . =0
∂x ∂y ∂t 2
s
∂N y ∂N xy ∂ 2V
+ − ρs 2 = 0 (5-10)
∂y ∂x ∂t
∂2M ∂ M y ∂ 2 M xy
2
∂ 2W
x
+ + − ρ =0
∂x 2 ∂y 2 ∂x∂y
s
∂t 2
n
ρ s = ∑ ρ i (hi +1 − hi ) ……………….la masse surfacique
i =1
r r
Les force d’inertie suivant X et Y sont négligeables donc :
∂ 2U ∂ 2V
= 2 =0
∂t 2 ∂t
Il ne reste que :
∂N x ∂N xy
+ =0
∂x ∂y
∂N y ∂N xy
+ =0 (5-11)
∂y ∂x
∂2M ∂ 2 M y ∂ 2 M xy ∂ 2W
x
+ + − ρ =0
∂x 2 ∂y 2 ∂x∂y
s
∂t 2
∂W (x, t ) ∂ 2 W ( x, t )
W (x, t ) = e i (ωt + kx ) ⇒ = iω.e i (ωt + kx ) ⇒ = −ω 2 .e i (ωt + kx ) (5-12)
∂t ∂t 2
∂N x ∂N xy
+ =0
∂x ∂y
∂N y ∂N xy
+ =0 (5-13)
∂y ∂x
∂2M ∂ 2 M y ∂ 2 M xy 2 ∂ W
2
x
+ + + ρ .ω . =0
∂x 2 ∂y 2 ∂x∂y
s
∂t 2
81
Surveillance d’un délaminage par un matériau intelligent
∂N x
∂x = 0
2 (5-14)
∂ M x + ρ .ω 2 . ∂ W = 0
2
∂x 2 ∂t 2
s
N ∂ 2U N ∂ W
3
N ∂E z
A . 2 − B . 3 − F . =0
∂x ∂x ∂x
(5-15)
B M . ∂ U − D M . ∂ W − G M . ∂ .E z + ρ .ω 2 .W = 0
3 4 2
∂x 3 ∂x 4 ∂x 2
s
r ∂E z
E z est indépendante de X on a donc : =0 D’où :
∂x
N ∂ 2U N ∂ W
3
A . − B . = 0...............................a
∂x 2 ∂x 3
(5-16)
B M . ∂ U − D M . ∂ W + ρ .ω 2 .W = 0............b
3 4
∂x 3 ∂x 4
s
Ou bien :
∂ 2U N ∂ W
3
∂ 2U B N ∂ 3W
a ⇒ AN = B . ⇒ = . (5-17)
∂x 2 ∂x 3 ∂x 2 A N ∂x 3
∂ 4W
b ⇒ η. − ρ s .ω 2 .W = 0 (5-18)
∂x 4
B N .B M
Avec : η = DM − (5-19)
AN
Notons que : ω =
(1.875)
2
.
η
= 3.516. 4
η
………………… [15]
l 2
ρs l .ρ s
82
Surveillance d’un délaminage par un matériau intelligent
(5-20)
W (x ) = a1 . cos(Ω.x ) + a 2 . sin (Ω.x ) + a 3 . cosh (Ω.x ) + a 4 . sinh (Ω.x )
4 ρ s .ω 2
Ω =
η
Avec : (5-22)
Ω.B N
µ =
AN
3 N 2 s = N 1s N 2 f = N 1 f
N = N + N
2s 2f
3 2s 2f
T = T + T T = T T = T
2s 2f
(5-23)
1s 1f
M 3 M 2s M 2 f 2s 2f
M = M M = M
1s 1f
= +
e3 e2 s e2 f
N1, N2, N3 : les efforts normales aux noeuds de découpages n1, n 2, n3.
T1, T2, T3 : les efforts tangentiels aux noeuds de découpages n1, n2, n 3
M1, M2, M3 : les moments de flexion aux noeuds de découpages n1, n2, n3
83
Surveillance d’un délaminage par un matériau intelligent
ds
Délaminag
e
df
M 1s
N1s T1s
M3 n 1s
ds
3
T N 3
n 2s M 1f
n3 N1f T1f
n 2f df n1f
PZT
M1 M2
T1 N1 N 2 T2
n1
P n2
N1 = M 2 , T1 = T2 , M1 = M 2 (5-24)
84
Surveillance d’un délaminage par un matériau intelligent
L=60mm
ds
df
X1=10mm
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
L=60mm
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1
ds
df
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
6 5 4 3 2 1
6 0
Figure V.6 Poutre délaminée
W(0) = a1 + a3
W(l ) = a cos(Ω.l ) + a sin(Ω.l ) + a cosh(Ω.l ) + sinh(Ω.l )
n 1 n 2 n 3 n n
85
Surveillance d’un délaminage par un matériau intelligent
U(0) W(ln)
U(ln)
W(0)
θ(nn)
n
θ(0)
Ln
0 Ln
Figure V.7 Elément de poutre
D’où :
W(0) 1 0 1 0 0 0 a1
W(l ) cos(Ω.l ) sin(Ω.ln ) coh(Ω.ln ) sih(Ω.ln ) 0 0 a2
n n
θ (0) 0 Ω 0 Ω 0 0 a3
=
θ (ln) − Ω.sin(Ω.ln ) Ω.cos(Ω.l ) Ω.sih(Ω.ln ) Ω.coh(Ωln )
. (5-26)
0 0 a4
U(0) 0 µ 0 µ 0 1 a5
U(ln) − µ.sin(Ω.ln ) µ.cos(Ω.ln ) µ.sih(Ω.ln ) µ.coh(Ω.ln ) ln 1 a6
W (0 ) a1
W (l ) a
n 2
θ (0) a 3
Soit : = {U (LIM )} = {Ai } (5-27)
θ (l n) a 4
U (0) a 5
U (l n) a 6
1 0 1 0 0 0
cos(Ω.l ) sin (Ω.l n ) coh(Ω.l n ) sih(Ω.l n ) 0 0
n
0 Ω 0 Ω 0 0
[C] = (5-29)
− Ω. sin (Ω.l n ) Ω. cos(Ω.l ) Ω.sih(Ω.l n ) Ω.coh(Ωl n ) 0 0
0 µ 0 µ 0 1
− µ . sin (Ω.l n ) µ . cos(Ω.l n ) µ.sih(Ω.l n ) µ .coh(Ω.l n ) ln 1
86
Surveillance d’un délaminage par un matériau intelligent
N ∂U N ∂ W
2
xN = A . − B .
2
− F N .E z
∂x ∂x
M ∂U M ∂ W
2
xM = B . − D .
2
− G M .E z (5-33)
∂x ∂x
3
Tx = B M . ∂ U − D M . ∂ W
2
∂x 2 ∂x 3
∂U ∂W
Dans l’annexe [2] nous trouverons les éprissions des : :{ , ,
∂x ∂x
∂ 2U ∂ 3U ∂ 2W ∂ 3W ∂ 4W
, , , , , F1 ( x ) , F1′( x ) , F1 ( x ) , F1 ( x ) , F1 ( x )
" "' ""
∂x 2
∂x 3
∂x 2
∂x 3
∂x 4
[ ]
N x = A N .Ω.[BT ].{F1' (x )}− B N .Ω 2 .[AT ].{F2" (x )}.[U (LIM )] − F N .E z
[ ' M 2 "
]
M x = B .Ω.[BT ].{F1 (x) }− D .Ω .[AT ].{F2 (x)}.[U (LIM )] − G .E z
M M
(5-34)
[
Tx = B .Ω .[BT ].{F1 (x) }− D .Ω .[AT ].{F2 (x)}.[U (LIM )]
M 2 " M 3 "'
]
N x = [K ].[U (LIM )] − F N .E z
M x = [K] .[U (LIM )] − G .E z (5-35)
M
T = [K ].[U [LIM ]]
x
87
Surveillance d’un délaminage par un matériau intelligent
[
N xn1 = K 11n K 12n K 13n K 14n K 15n ]
K 16n .{U (LIM )} − F Nn .E z
n
M x1 = K 21 [n
K n
22 K n
23 K n
24 K n
25 K n
26 ].{U (LIM )} − G Mn
.E z
x1 [
T n = K n
31 K 32n K 33n K 34n K 35n ]
K 36n .{U (LIM )}
(5-36)
n
x2
N = K [n
41 K n
42 K n
43 K n
44 K n
45 K n
46 ].{U (LIM )} − F Nn
.E z
M n = K n
x2
[51 K 52n K 53n n
K 54 n
K 55 K 56n ].{U (LIM )} − G Mn
.E z
[
T xn2 = K 61
n
K n
62 K n
63 K n
64 K n
65 K n
66 ].{U (LIM )}
W θ U N M T
Avec : W = , θ = , U = , N = , M = , T = (5-38)
Ez Ez Ez Ez Ez Ez
x = 0 → x1
Et :
x = ln → x2
v L’élément (1) :
v L’élément (2) :
88
Surveillance d’un délaminage par un matériau intelligent
v L’élément (3) :
v L’élément (4) :
v L’élément (5) :
v L’élément (6) :
89
Surveillance d’un délaminage par un matériau intelligent
v L’élément (7) :
v L’élément (8) :
v L’élément (9) :
v L’élément (10) :
90
Surveillance d’un délaminage par un matériau intelligent
[F ] = [K ][. U ]
gl gl gl
(5-49)
V+
Y =
I
n p +1 (5-50)
I = DPX .ds = j.ω DPX .ds = j.ω .b DPX .dx
∫+ ∫+ ∫
np
n p +1
D ∂W ∂ 2U
I = j.ω . ∫
np
P .
∂x
− QD
∂x 2
+ J D .E Z .dx
⇒ (5-51)
I = j.ω .d p (P D .W − Q D .θ + J D .E Z .x )
n p +1
(5-52)
np
W
W = E W = W .E z
⇒
z
Avec : (5-53)
θ = θ θ = θ .E z
Ez
D’où :
91
Surveillance d’un délaminage par un matériau intelligent
V+
Avec : E z = , et dp : Diamètre de la pastille PZT
ep
V + D
I = j.ω . .(P .∆W − Q D .∆θ + J D .d p2 ) (5-56)
e
p
j.ϖ
.(P D .∆W − Q D .∆θ + J D .d P2 )
I
Y= +
= (5-57)
V ep
Cs =
(P D
.∆W + J D .d p )
(5-58)
ep
L’utilisation des valeurs de W(x) dans cette formule permet de tracer des
courbes (à l’aide d’un logicielle ORIGINE). La variation de ces courbe permet de
définit l’influence des PZT sur les composites délaminées.
92
Surveillance d’un délaminage par un matériau intelligent
L=20m
m
X1=10mm
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
L=20mm
8.50E-008
8.00E-008
Valeur de la partille réelle de C s[F]
7.50E-008
7.00E-008
6.50E-008
6.00E-008
5.50E-008
5.00E-008
4.50E-008
0 1 2 3 4 5 6
longueur du délaminage[mm]
93
Surveillance d’un délaminage par un matériau intelligent
L=40m
m
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
L=40mm
8.00E-008
7.50E-008
7.00E-008
partie réelle de Cs[F]
6.50E-008
6.00E-008
5.50E-008
5.00E-008
4.50E-008
0 1 2 3 4 5 6
Longueur du délaminage[mm]
94
Surveillance d’un délaminage par un matériau intelligent
L=60m
m
X1=10mm
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
L=60mm
8.50E-008
8.00E-008
7.50E-008
Partille réelle de C s[F]
7.00E-008
6.50E-008
6.00E-008
5.50E-008
5.00E-008
4.50E-008
0 1 2 3 4 5 6
Longueur du délaminage [mm]
95
Surveillance d’un délaminage par un matériau intelligent
L=80m
m
X1=10mm
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
L=80mm
8.50E-008
8.00E-008
7.50E-008
Partie réelle de C s[F]
7.00E-008
6.50E-008
6.00E-008
5.50E-008
5.00E-008
4.50E-008
0 1 2 3 4 5 6
Longueur du délaminage[mm]
96
Surveillance d’un délaminage par un matériau intelligent
L=100m
m
X1=10mm
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
L=100mm
8.50E-008
8.00E-008
7.50E-008
Partille réelle de CS[F]
7.00E-008
6.50E-008
6.00E-008
5.50E-008
5.00E-008
4.50E-008
0 1 2 3 4 5 6
Longueur du délaminage[mm]
97
Surveillance d’un délaminage par un matériau intelligent
L=20m
m
X1=10mm
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
L=20mm
7.50E-008
7.00E-008
Partille réellé de C s[F]
6.50E-008
6.00E-008
5.50E-008
5.00E-008
1 2 3 4 5 6
Longueur du délaminage [mm]
98
Surveillance d’un délaminage par un matériau intelligent
L=40m
m
X1=10mm
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
L=40mm
8.50E-008
8.00E-008
7.50E-008
Partille réelle de Cs[F]
7.00E-008
6.50E-008
6.00E-008
5.50E-008
5.00E-008
4.50E-008
1 2 3 4 5 6
Longueur du délaminage
99
Surveillance d’un délaminage par un matériau intelligent
L=60m
m
X1=10mm
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
L=60mm
8.50E-008
8.00E-008
7.50E-008
Partille réelle de C s[F]
7.00E-008
6.50E-008
6.00E-008
5.50E-008
5.00E-008
4.50E-008
4.00E-008
1 2 3 4 5 6
Longueur du délaminage
100
Surveillance d’un délaminage par un matériau intelligent
L=80m
m
X1=10mm
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
L=80
8.50E-008
8.00E-008
7.50E-008
Partille réelle de C s[F]
7.00E-008
6.50E-008
6.00E-008
5.50E-008
5.00E-008
4.50E-008
1 2 3 4 5 6
Longueur du délaminage
101
Surveillance d’un délaminage par un matériau intelligent
L=100m
m
X1=10mm
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
L=100mm
8.00E-008
7.50E-008
7.00E-008
Partille réelle de C s[F]
6.50E-008
6.00E-008
5.50E-008
5.00E-008
4.50E-008
4.00E-008
1 2 3 4 5 6
Longueur du délaminage
102
Surveillance d’un délaminage par un matériau intelligent
L=20m
X1=10mm
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
L=20mm
6.60E-008
6.40E-008
6.20E-008
6.00E-008
Partille réelle de C s[F]
5.80E-008
5.60E-008
5.40E-008
5.20E-008
5.00E-008
4.80E-008
1 2 3 4 5 6
Longue ur du délaminage
103
Surveillance d’un délaminage par un matériau intelligent
L=40m
m
X1=10mm
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
L=40mm
6.60E-008
6.40E-008
6.20E-008
Longueur du délaminage
6.00E-008
5.80E-008
5.60E-008
5.40E-008
5.20E-008
5.00E-008
4.80E-008
1 2 3 4 5 6
Longueur du délaminage
104
Surveillance d’un délaminage par un matériau intelligent
L=60m
m
X1=10mm
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
L=60mm
6.60E-008
6.40E-008
6.20E-008
6.00E-008
Partille réelle de C s[F]
5.80E-008
5.60E-008
5.40E-008
5.20E-008
5.00E-008
4.80E-008
1 2 3 4 5 6
Longueur du délaminage
105
Surveillance d’un délaminage par un matériau intelligent
L=80m
m
X1=10mm
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
L=80mm
6.60E-008
6.40E-008
6.20E-008
6.00E-008
Partille réelle de C s[F]
5.80E-008
5.60E-008
5.40E-008
5.20E-008
5.00E-008
4.80E-008
1 2 3 4 5 6
Longueur du délaminage
106
Surveillance d’un délaminage par un matériau intelligent
L=100m
m
X1=10mm
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
L=100mm
6.60E-008
6.40E-008
6.20E-008
6.00E-008
Partille réelle de C s[F]
5.80E-008
5.60E-008
5.40E-008
5.20E-008
5.00E-008
4.80E-008
1 2 3 4 5 6
Longueur du délaminage
107
Surveillance d’un délaminage par un matériau intelligent
V.8) Conclusion :
Les 15 modèles étudiés présentent une augmentation brutale de la
capacité statique de chaque PZT situées au dessus d’un délaminage. La valeur
de la partie réelle de la capacité statique est constante pour tous les
transducteurs si l’état de santé de la poutre est bon. Dans le cas où il y’a une
présence d’un délaminage entre les couches composites, la valeur de la capacité
augmente brutalement. C’est le phénomène de la piézoélectricité qui apparaît
dans notre cas, car les déplacements de n’importe quel point de la poutre est
varier d’une façons monotone avec l’épaisseur (une partie délaminée de la
poutre est automatiquement a un épaisseur moins qu’une autre bonne). La
partie inférieure du délaminage n’a aucun couplage avec le transducteur, car il
n’y a aucune contacte entre elles [fig (V-6)].
On peut dire donc que les PZT peuvent localiser le délaminage entre les
plis composites. Nous avons conclu que les PZT jouent le rôle d’un capteur des
délaminages, on peut donc les utiliser comme des capteurs des délaminages,
108
Surveillance d’un délaminage par un matériau intelligent
mais on ne peut jamais surveiller toutes les surfaces des structures, car les PZT
sont trop chers, on les place donc sur les zones critiques des structures.
109
Abstract
Abstract:
Key words:
Composite materials -Smart Matériaux -piezoelectric-delamination-rupture fissures
Annexes
Annexe 1 ;
A21 ε x B21 K x
T T
0 = A22 . ε y + B22 . K y − F2 .E z (5-7-2)
A23 ε xy B23 K xy
A31 ε x B31 K x
T T
0 = A32 . ε y + B32 . K y − F3 .E z (5-7-3)
A33 ε xy B33 K xy
B21 ε x D21 K x
T T
0 = B22 . ε y + D22 . K y − G 2 .E z (5-7-5)
B23 ε xy D23 K xy
B31 ε x D31 K x
T T
0 = B32 . ε y + D32 . K y − G3 .E z (5-7-6)
B33 ε xy D33 K xy
P21 ε x R21 K x
T
T
0 = P22 . ε y + R22 . K y + J 2 .E z (5-7-8)
P23 ε xy R23 K xy
P31 ε x R31 K x
T T
0 = P32 . ε y + R32 . K y + J 3 .E z (5-7-9)
P33 ε xy R33 K xy
ε 0y ε y0
Ky Ky
[AB]. 0 = [AC ] ⇒ 0 = [AB ] .[AC ]
−1
ε xy ε
xy
K xy K xy
Apres substitution dans équations (5-8) nous obtenons un système d’équations à 3
degrés de libertés ( ε x , K x et E z ) :
N x = A N .ε x0 + B N .K x − F N .E z
M x = B .ε x + D .K x − G .E z (5-9)
M 0 M M
DPx = P .ε x + R .K x − J .E z
D 0 D D
Notons que les valeurs des AN BN, FN, B M, DM, GM, PD, RD, JD sont calculées
numériquement, nous avons construit un programme fortran (ETAINV) pour notre
application.
Annexe 2 ;
Avec :
co = cos(Ωl )
si = sin (Ωl ) BN
χ = N
Et
sh = cosh (Ωl )
A
ψ = 2.(co.ch − 1)
ch = sinh (Ωl )
W (x) = {F1 (x) }.[AT ].{U (LIM )}
∂W (x) = {F ' (x) }.[AT ].{U (LIM )}
∂x 1
2
∂ W (x)
= {F (x)}.[AT ].{U (LIM )}
∂x 2
∂ 3W (x)
= {F1"' (x) }.[AT ].(U (LIM ))
∂x
3
∂ 4W (x)
= {F1"" (x)}.[AT ].{U (LIM )}
∂x 4
3
∂ U
∂x 3 = {F2 (x)}.[BT ].{U (LIM )}
"'
DEDICACES
A mes parents
A ma femme
Je dédie ce travail
Annexe 3 ;
K 11 K 12 K 13 K 14 K15 K 16 0 0 0 0 0 0 ! 0 0 0 0 0 0 0
K K 22 K 23 K 24 K 25 K 26 0 0 0 0 0 0 ! 0 0 0 0 0 0 0
21
K 31 K 32 K 33 K 34 K 35 K 36 0 0 0 0 0 0 ! 0 0 0 0 0 0 0
K 41 K 42 K 43 K 44 K 45 K 46 K 47 K 48 K 49 0 0 0 ! 0 0 0 0 0 0 0
K 51 K 52 K 53 K 54 K 55 K 56 K 57 K 58 K 69 0 0 0 ! 0 0 0 0 0 0 0
K 61 K 62 K 63 K 64 K 65 K 66 K 67 K 68 K 69 0 0 0 ! 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 K 74 K 75 K 76 K 77 K 78 K 79 K 710 K 711 K 712 ! 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 K 84 K 85 K 86 K 87 K 88 K 89 K 810 K 811 K 812 ! 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 K 94 K 95 K 96 K 97 K 98 K 99 K 910 K 911 K 912 ! 0 0 0 0 0 0 0
0 0
[K ]
EQ
=
0 0 0 0 0 K 107 K 108 K 109 K 1010 K 1011 K 1012 ! 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 K 117 K 118 K 119 K 1110 K 1111 K 1112 ! 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 K 127 K 128 K 129 K 1210 K 1211 K 1212 ! 0 0 0 0 0 0 0
− − − − − − − − − − − − + − − − − − − −
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 ! K 2727 K 2728 K 2729 K 2730 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 ! K 2827 K 2828 K 2829 K 2830 K 2831 K 2832 K 2833
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 ! K 2927 K 2928 K 2929 K 2930 K 2931 K 2932 K 2933
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 ! K 3027 K 3028 K 3029 K 3030 K 3031 K 3032 K 3033
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 ! 0 K 3128 K 3129 K 3130 K 3131 K 3132 K 3133
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 ! 0 K 3228 K 3229 K 3230 K 3231 K 3232 K 3332
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 ! 0 K 3328 K 3329 K 3330 K 3331 K 3332 K 3333
K11 = K111 , K12 = K 121 , K13 = K131 , K 14 = K141 , K15 = K151 , K16 = K161 ,
K 21 = K 21 , K 22 = K 22 , K 23 = K 23 , K 24 = K 24 , K 25 = K 25 , K 26 = K 26 ,
1 1 1 1 1 1
K = K 1 , K = K 1 , K = K 1 , K = K 1 , K = K 1 , K = K 1 ,
31 31 32 32 33 33 34 34 35 35 36 36
K 41 = K 41
1
, K 42 = K 42 , K 43 = K 43 , K 44 = K 44 − K 11 , K 45 = K 45 − K122 , K 46 = K 46
1 1 1 2 1 1
− K132 , K 47 = K142 , K 48 = K152 , K 49 = K162 ,
K 51 = K 51
1
, K 52 = K 52
1
, K 53 = K 53 1
, K 54 = K 54 1
− K 212 , K 55 = K 55 1
− K 222 , K 56 = K 56 1
− K 232 , K 57 = K 242 , K 58 = K 252 , K 59 = K 262 ,
K 61 = K 61 , K 62 = K 62 , K 63 = K 63 , K 64 = K 64 − K 31 , K 65 = K 65 − K 32 , K 66 = K 66 − K 33 , K 67 = K 34 , K 68 = K 35 , K 69 = K 36 ,
1 1 1 1 2 1 2 1 2 2 2 2
K = K 2 , K = K 2 , K = K 2 , K = K 2 − K 3 , K = K 2 − K 3 , K = K 2 − K 3 , K = K 3 , K = K 3 , K = K 3 ,
74 41 75 42 76 43 77 44 11 78 45 12 79 46 13 710 14 711 15 712 16
K107 = K 41 , K 108 = K 42 , K109 = K 43 , K 1010 = K 44 − K11 , K1011 = K 45 − K12 , K 1012 = K 46 − K13 , K1013 = K14 , K1014 = K 15 , K1015 = K16 ,
3 3 3 3 4 3 4 3 4 4 4 4
K = K 3 , K = K 3 , K = K 3 , K
1110 = K 54 − K 21 , K 1111 = K 55 − K 22 , K 1112 = K 56 − K 23 , K 1113 = K 24 , K 1114 = K 25 , K 1115 = K 26 ,
3 4 3 4 3 4 4 4 4
117 51 118 52 119 53
K
1410 = K 51 , K 1411 = K 52 , K1412 = K 53 , K1413 = K 54 − K 21 , K1414 = K 55 − K 22 , K1415 = K 56 − K 23 , K1416 = K 24 , K 1417 = K 25 , K1418 = K 26 ,
4 4 4 4 5 4 5 4 5 5 5 5
K1713 = K 51 , K 1714 = K 52 , K1715 = K 53 , K1716 = K 54 − K 21 , K 1717 = K 55 − K 22 , K 1718 = K 56 − K 23 , K1719 = K 24 , K 1720 = K 25 , K 1721 = K 26 ,
5 5 5 5 6 5 6 5 6 6 6 6
K = K 615
, K1814 = K 625 , K1815 = K 63 5
, K1816 = K 64 5
− K 316 , K1817 = K 65 5
− K 326 , K 1818 = K 665 − K 336 , K 1819 = K 346 , K 1820 = K 356 , K 1821 = K 366 ,
1813
K1916 = K 416 , K1917 = K 426 , K1918 = K 436 , K 1919 = K 44 6
− K117 , K1920 = K 45 6
− K 127 , K 1921 = K136 − K137 , K 1922 = K147 , K1923 = K157 , K 1924 = K167 ,
K 2016 = K 51 , K 2017 = K 52 , K 2018 = K 53 , K 2019 = K 54 − K 21 , K 2020 = K 55 − K 22 , K 2021 = K 56 − K 23 , K 2022 = K 24 , K 2023 = K 25 , K 2024 = K 26 ,
6 6 6 6 7 6 7 6 7 7 7 7
K 2116 = K 61 , K 2117 = K 62 , K 2118 = K 63 , K 2119 = K 64 − K 31 , K 2120 = K 65 − K 32 , K 2121 = K 66 − K 33 , K 2122 = K 34 , K 2123 = K 35 , K 2124 = K 36 ,
6 6 6 6 7 6 7 6 7 7 7 7
K 2419 = K 61 , K 2420 = K 62 , K 2421 = K 63 , K 2422 = K 64 − K 31 , K 2423 = K 65 − K 32 , K 2424 = K 66 − K 33 , K 2425 = K 34 , K 2426 = K 35 , K 2427 = K 36
7 7 7 7 8 7 8 7 8 8 8 8
K 2522 = K 41
8
, K 2523 = K 42
8
, K 2524 = K 43
8
, K 2525 = K 44
8
− K 119 , K 2526 = K 45
8
− K 129 , K 2527 = K 46
8
− K 139 , K 2528 = K 149 , K 2529 = K 159 , K 25230 = K 169 ,
K 2622 = K 518 , K 2623 = K 52
8
, K 2624 = K 538 , K 2625 = K 54
8
− K 21
9
, K 2626 = K 55
8
− K 22
9
, K 2627 = K 568 − K 23
9
, K 2628 = K 24
9
, K 2629 = K 25
9
, K 2630 = K 26
9
,
K = K 61
8
, K 2723 = K 628 , K 2724 = K 638 , K 2725 = K 64
8
− K 319 , K 2726 = K 65
8
− K 329 , K 2727 = K 66
8
− K 339 , K 2728 = K 349 , K 2729 = K 359 , K 2730 = K 369 ,
2722
K 2825 = K 41
9
, K 2826 = K 42
9
, K 2827 = K 43
9
, K 2828 = K 44
9
− K 1110 , K 2829 = K 45
9
− K 1210 , K 2830 = K 46
9
− K 1310 , K 2831 = K 1410 , K 2832 = K 1510 , K 2833 = K1610 ,
K 2925 = K 519 , K 2926 = K 529 , K 2927 = K 539 , K 2928 = K 549 − K 21
10
, K 2929 = K 559 − K 22
10
, K 2930 = K 569 − K 23
10
, K 2931 = K 24
10
, K 2932 = K 25
10
, K 2933 = K 26
10
,
K 3025 = K 619 , K 3026 = K 629 , K 3027 = K 63
9
, K 3028 = K 64
9
− K 31
10
, K 3029 = K 659 − K 32
10
, K 3030 = K 66
9
− K 33
10
, K 3031 = K 34
10
, K 3032 = K 35
10
, K 3033 = K 36
10
,
K = K 41
10
, K 3129 = K 42
10
, K 3130 = K 43
10
, K 3131 = K 44
10
, K 3132 = K 45
10
, K 3133 = K 46
10
,
3128
K 3228 = K 51
10
, K 3229 = K 52
10
, K 3230 = K 53
10
, K 3231 = K 54
10
, K 3232 = K 55
10
, K 3233 = K 56
10
,
K 3328 = K 61
10
, K 3329 = K 62
10
, K 3330 = K 63
10
, K 3331 = K 64
10
, K 3332 = K 65
10
, K 3333 = K 66
10
,
Conclusion générale
Conclusion générale :
110
Monsieur NECIB Brahim
Département de Génie Mécanique
Laboratoire de Mécanique
Faculté des Sciences de L’ingénieur
Université Mentouri Constantine
Dans le deuxième chapitre nous avons étudié les théories de l’élasticité des
matériaux composites et avancés « la lois de Hook généralisé et les calcules
d’homogénéisation des matériaux composites » , nous avons présenté aussi le
comportement électromécanique des matériaux piézoélectriques avec la définition de
couplage électromécanique qui relie les grandeurs électrique aux grandeurs
mécaniques suivant les lois de la piézoélectricité, ainsi que la méthode de calcule de
la capacité statique.
ε σzz = ε 33
σ
: Permittivité.
RAPORT DE SYNTHESE
Introduction générale :
Le développement et les changements rapides des produits, des pratiques
technologiques et industrielles sont accompagnés par de nouvelles générations de matériaux.
Parmi ces matériaux, les composites ne cessent d’évoluer vers des produits qui sont, soit le
moins coûteux possible, soit le plus performant, ou bien les deux à la fois. De plus, dans un
souci de protection de l’environnement et de santé publique, les composites tendent à intégrer
un caractère écologique. Ces matériaux occupent aujourd’hui une place importante dans les
produits manufacturables. Les matériaux piézoélectriques, produisent une tension électrique
lorsqu’ils subissent une contrainte mécanique. Soumis à un courant électrique ils peuvent
aussi se déformer mécaniquement. L’emplacement des pastilles piézoélectriques de type PZT
sur une structure composite permet de détecter différents types de défauts.
Les matériaux composites et avancés
Dans ce chapitre, il a’y les définitions sur les matériaux orthotropes, précisément les
composites, les sandwiches, et les matériaux piézoélectriques ; leurs procédés
d’élaboration, avec les éléments de base de ces matériaux. L’opération de recherche sur les
matériaux piézoélectriques entre dans le cadre plus large des matériaux « intelligents » et des
structures multifonctionnelles, et s’intéresse, plus spécialement, aux structures
piézoélectriques constituées de poutres et de plaques multi-couches dont le comportement
varié leur confèrent des applications dans le domaine des technologiques avancées (structures
adaptatives, contrôle de formes et de vibrations en aéronautique et aérospatiale, génie
médical, etc.).
Sous l’effet d’une contrainte, il apparaît des charges électriques (effet direct). L’application
d’une tension engendre une déformation. Ce phénomène s’observe uniquement dans les
matériaux non conducteurs. Le déplacement des charges se fait dans une direction privilégiée
sous les efforts de traction ou de compression dans la structure cristalline de la céramique
(effet inverse).
1
(a) Effet directe (b) Effet versé
Dans le cas bidimensionnel toutes les constantes qui sont reliées à l'axe x3 peuvent être
mises à zéro. La relation contrainte/déformation est la suivante :
σ 1 Q11 Q12 0 ε 1
ε
σ 2 = Q12 Q22 0 2
τ 0 Q66 γ 12
12 0
2
Une structure composite est construite de plusieurs plis unidirectionnels dans un ordre
indiqué d’orientation (figure : 2). Les matrices de rigidité et de souplesse pour un stratifié
orthotrope dans un système d’axes de référence arbitraires sont :
T L
y L
σ y τ xy
θ
σx
x
3
Variables indépendantes Grandeurs mécaniques Grandeurs électriques
σ ij , E q σ ij = K ijkl
E
.ε kl − eijq .E q D p = e pkl .ε kl + ε εpq .E q
σ ij , Dq σ ij = K ijkl
D
.ε kl − hijp .D p ε
Eq = −hqkl .σ ij + ε qp .D p
ε kl , E k ε kl = Sklij
E
.σij + dklq.Eq D p = d pij .σ ij + ε σpq .E q
ε kl , Dq ε kl = S klij
D
.σ ij + g klq .Dq σ
Eq = − g qij .σ ij + ε qp .D p
L’utilisation de ces relations permet de calculer l’admittance électrique d’un PZT, ainsi
que leur capacité statique :
Avec :
k =1
k =1
Pour le cas d’un stratifié comporte une pastille piézoélectrique (figure : 3) l’équation
constitutive d’une plaque stratifiée est comme suit :
4
[ ]
[N ] = [A]. ε 0 + [B][. K ] − [F].E z
[ ]
[M ] = [B]. ε + [D][. K ] − [G] .E z
0
[ ]
[ ]
Dij p = [P]. ε + [R][. K ] + [J].E z
0
Avec :
[ ]
[F ] = (h p +1 − h p ). Q p .[d ]
h p2 +1 − h p2
[G] =
2
[]
. Q p .[d]
[ ]
[P] = [d] . Q P
T
[R] = h p +1 + h p .[d] T . Q .[K ]
[]
P
2
( [] )
[J] = ε zzσ − [d] T . Q .[d]
z Stratifié composite
Piézoélectrique
PZT1 V+
Plis composites
V-
y
x
5
Figure 4 : Mécanisme de rupture d’un stratifié
Fibre matrice
σy
V.E.R
d
S
Figure 5 : rupture en traction transversale
6
C
60
40
30
20
10
D
σ rf
E f .V f
B C
σ rm
Ec
θ1< θ2
θ2
θ1
A ε
ε rm ε rf
Figure 7 : Courbe contraintes/déformations
7
Impédancemètre
10 mm
Z
PZT1 PZT2 PZT3 PZT4 PZT5
Y
3 mm
20 mm 20 mm 20 mm 20 mm 15 mm
130 mm
L=20mm L=40mm
PZT1 PZT2 PZT3 PZT4 PZT5 PZT1 PZT2 PZT3 PZT4 PZT5 PZT1 PZT2 PZT3 PZT4 PZT5
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
PZT1 PZT2 PZT3 PZT4 PZT5 PZT1 PZT2 PZT3 PZT4 PZT5 PZT1 PZT2 PZT3 PZT4 PZT5
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
V+
Y =
I
n p +1
I = DPX .ds = j.ω DPX .ds = j.ω .b DPX .dx
∫+ ∫+ ∫
np
8
Cs =
(P D
.∆W + J D .d p )
ep
L=60m
m
X1=10mm
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
L=60m m
8.50E-008
8.00E-008
7.50E-008
Partille réelle de C s[F]
7.00E-008
6.50E-008
6.00E-008
5.50E-008
5.00E-008
4.50E-008
0 1 2 3 4 5 6
L ongueu r du délaminage [mm ]
Conclusion générale :
La définition des phénomènes de fissuration causée par l’inhomogénéité des matériaux
composites, les caractéristiques mécaniques et physiques de leur fibre et de leur matrice ainsi
que le comportement non classique à la rupture ont été présentés dans notre travail. Un stratifié
verre E/époxyde où la déformation à rupture de la matrice est inférieur a celle des fibres est
considéré. Il a été constaté qu’il y a eu une présence d’une fissuration matricielle avant
l’endommagement des fibres où la courbe contrainte-déformation est une superposition des
trois parties linéaires.
9
Pour le contrôle des structures de ces matériaux et leur délaminage, d’autres matériaux
adaptables du type PZT ont été utilisés. Pour ceci des capteurs piézo-électriques (transducteurs)
sont placés sur une poutre en matériau composite en carbone/époxyde afin de détecter le
délaminage de leurs plis. L’utilisation de ces transducteurs permettait en effet de déterminer la
mesure de leur impédance électromécanique. En conséquence, l’apparition d’un délaminage
sous un transducteur génère une augmentation brusque de sa capacité statique et tous les
transducteurs offrent la même sensibilité ce qui met en évidence l’importance du couplage des
transducteurs à la structure. Cette augmentation brusque de la capacité du transducteur permet
automatiquement de détecter l’existence du délaminage dans la structure. Aussi la méthode des
éléments finis est utilisée pour modéliser cette poutre ainsi que l’emplacement des capteurs ce
qui permet de déterminer leur capacité statique utilisant les déplacements aux noeuds. Il a été
noté que dans le cas de la présence d’un délaminage au dessous d’un PZT, la capacité statique
de ce dernier se traduit par une augmentation brutale.
10
REMERCIMENTS
 Ə
ﻋﺩﻡ ﺍﻟﺘﺠﺎﻨﺱ ﻭﺍﻷﻨﻴﺯﻭﺘﺭﻭﺒﻴﺔ ﻟﻠﻤﻭﺍﺩ ﺍﻟﻠﻴﻔﻴﺔ ﺍﻟﻤﺭﻜﺒﺔ ﺘﺅﺩﻱ ﺇﻟﻰ ﺠﻌل ﻤﻴﻜﺎﻨﻴﺯﻤﺎﺕ ﺍﻟﺘﺼﺩﻉ ﺍﻟﻤﺠﻬﺭﻴﺔ ﺠﺩ
ﻋﻨﺩ ﺒﻨﻴﺔ ﻟﻴﻔﻴﺔ ﻤﺭﻜﺒﺔ ﻭﺍﺤﺩﺓ ﻨﺴﺘﻁﻴﻊ ﺇﻴﺠﺎﺩ ﻋﺩﺓ ﺃﺨﻁﺎﺀ ﻤﺠﻬﺭﻴﻪ ﻜﺎﻨﺕ ﺃﻭ ﻤﺭﺌﻴﺔ ﺘﺤﺕ ﺘﺄﺜﻴﺭ.ﻋﺩﻴﺩﺓ ﻭﻤﻌﻘﺩﺓ
ﺒﺤﻴﺙ ﻜﺎﻨﺕ ﺃﻏﻠﺒﻴﺘﻬﺎ، ﺘﻭﺠﺩ ﻋﺩﺓ ﺩﺭﺍﺴﺎﺕ ﺤﻭل ﻤﺭﺍﻗﺒﺔ ﻤﺩﻯ ﺼﺤﺔ ﺍﻟﻤﻨﺸﺂﺕ ﺍﻟﻠﻴﻔﻴﺔ ﺍﻟﻤﺭﻜﺒﺔ.ﺍﻟﻘﻭﻯ ﺍﻟﺨﺎﺭﺠﻴﺔ
ﺒﺤﻴﺙ ﻜﺎﻨﺕ ﻤﻘﺒﻭﻟﺔ ﺃﻭ ﺘﺴﺘﻭﺠﺏ ﺒﻌﺽ، ﺘﺘﻤﺤﻭﺭ ﺤﻭل ﺘﺤﻠﻴل ﺘﺼﺩﻋﺎﺘﻬﺎ ﺍﻟﺘﻲ ﺘﺴﻤﺢ ﺒﻤﻌﺭﻓﺔ ﺤﺎﻟﺔ ﺍﻟﺒﻨﻴﺔ
ﺒﺎﻟﻨﺴﺒﺔ ﻟﻠﺤﺎﻟﺔ ﺍﻷﺨﻴﺭﺓ ﻴﺠﺏ ﺍﻟﺘﻨﺒﺅ ﺒﺘﻁﻭﺭﺍﺕ ﺍﻟﺘﺼﺩﻉ ﺒﺈﻨﺸﺎﺀ ﻤﻨﻅﻭﻤﺔ ﺤﻘﻴﻘﻴﺔ ﻟﻠﻤﺭﺍﻗﺒﺔ ﻭﺩﻟﻙ.ﺍﻟﺘﺩﺨﻼﺕ
ﻟﺘﺠﻨﺏ ﺨﻁﺭ ﺘﻬﺘﻙ ﺍﻟﺒﻨﻰ ﺍﻟﻠﻴﻔﻴﺔ ﺍﻟﻤﺭﻜﺒﺔ ﺍﻟﺫﻱ ﻴﺒﻘﻰ ﻴﺸﻜل ﻋﺎﺌﻘﺎ ﺒﺎﻟﻨﺴﺒﺔ ﺍﻟﺼﻨﺎﻋﺔ ﺍﻟﻤﺘﻘﺩﻤﺔ ﻭ ﺍﻟﺘﻨﺒﺅ ﺒﺎﻨﻔﺼﺎل
ﺘﻭﺠﺩ ﻤﻭﺍﺩ ﺠﺩﻴﺩﺓ، ﻤﻥ ﺍﺠل ﻤﻌﺭﻓﺔ ﻭﻤﺭ ﺍﻗﺒﺔ ﺍﻨﻔﺼﺎل ﺍﻟﻁﺒﻘﺎﺕ.ﺍﻟﻁﺒﻘﺎﺕ ﺍﻟﺫﻱ ﻴﻤﻜﻥ ﻟﻪ ﺍﻟﻅﻬﻭﺭ ﻓﻲ ﺃﻱ ﻟﺤﻅﺔ
. ﻜﺎﻟﻤﻭﺍﺩ ﺍﻟﺫﻜﻴﺔ ﺍﻟﺘﻲ ﺃﺩﺨﻠﺕ ﻟﻤﺭﺍﻗﺒﺔ ﺍﻟﺤﺎﻟﺔ ﺍﻟﺼﺤﻴﺔ ﻟﻠﻤﻭﺍﺩ ﺍﻟﻠﻴﻔﻴﺔ ﺍﻟﻤﺭﻜﺒﺔ
،ﻟﻘﺩ ﺍﺨﺘﺼﺕ ﺩﺭﺍﺴﺘﻨﺎ ﻓﻲ ﺘﻌﺭﻴﻑ ﻅﻭﺍﻫﺭ ﺍﻟﺘﺸﻘﻘﺎﺕ ﺍﻟﻨﺎﺘﺠﺔ ﺒﺴﺒﺏ ﻋﺩﻡ ﺘﺠﺎﻨﺱ ﻟﻠﻤﻭﺍﺩ ﺍﻟﻠﻴﻔﻴﺔ ﺍﻟﻤﺭﻜﺒﺔ
ﺘﺤﻠﻴل ﺍﻟﺘﺸﻘﻘﺎﺕ. ﻭﻜﺫﺍﻟﻙ ﺘﺼﺭﻓﺎﺘﻬﺎ ﻋﻨﺩ ﻟﻼﻨﻬﻴﺎﺭ، ﺍﻟﺨﺼﺎﺌﺹ ﺍﻟﻤﻴﻜﺎﻨﻴﻜﻴﺔ ﻭ ﺍﻟﻔﻴﺯﻴﺎﺌﻴﺔ ﻟﻠﻤﺼﻔﻭﻓﺔ ﻭﺍﻷﻟﻴﺎﻑ
ﻟﻘﺩ ﻟﻭﺤﻅ ﻓﻲ ﻤﺭﺤﻠﺔ ﺘﺸﻘﻕ ﺍﻟﻤﺼﻔﻭﻓﺔ ﻋﺩﻡ ﺍﻨﺴﺠﺎﻡ،ﺍﺒﻭﻜﺴﻴﺩ ﺘﺤﺕ ﺘﺄﺜﻴﺭ ﺍﻟﻘﻭﻯ ﺍﻟﺨﺎﺭﺠﻴﺔ-ﻟﻠﺘﻠﻔﻴﻑ ﺯﺠﺎﺝ
ﻭﻟﻘﺩ ﻟﻭﺤﻅ ﻜﺫﺍﻟﻙ ﺒﺭﻭﺯ ﺍﻟﺘﺸﻘﻘﺎﺕ ﻴﺯﺩﺍﺩ ﺒﺼﻔﺔ ﺨﺎﺼﺔ ﺇﺫﺍ ﻜﺎﻨﺕ ﺍﻟﺤﻤﻭﻟﺔ ﺍﻟﻤﻁﺒﻘﺔ.ﺘﺸﻭﻩ/ﻓﻲ ﺍﻟﻤﻨﺤﻨﻰ ﺇﺠﻬﺎﺩ
ﺍﺴﺘﻌﻤﻠﻨﺎ ﺍﻟﻤﻭﺍﺩ، ﻓﻴﻤﺎ ﻴﺨﺹ ﻤﺭﺍﻗﺒﺔ ﺼﺤﺔ ﺍﻟﻤﻨﺸﺂﺕ ﺍﻟﻠﻴﻔﻴﺔ ﺍﻟﻤﺭﻜﺒﺔ ﻭ ﺍﻨﻔﺼﺎل ﻁﺒﻘﺎﺘﻬﺎ.ﻋﻤﻭﺩﻴﺔ ﻋﻠﻰ ﺍﻷﻟﻴﻑ
ﺍﻴﺒﻭﻜﺴﻴﺩ ﻭﻤﻠﺘﻘﻁﺎﺕ ﺒﻴﻴﺯﻭﺍﻟﻜﺘﺭﻭﻨﻴﺔ/ ﻋﺎﺭﻀﺔ ﻟﻴﻔﻴﺔ ﺍﻟﻤﺭﻜﺒﺔ ﻜﺎﺭﺒﻭﻥ.ﺍﻟﺫﻜﻴﺔ ﻤﻥ ﺍﻟﺼﻨﻑ ﺒﻴﻴﺯﻭﺍﻟﻜﺘﺭﻭﻨﻴﺔ
ﻁﺭﻴﻘﺔ ﺍﻟﻤﻭﺍﺩ ﺍﻟﻤﻨﺘﻬﻴﺔ ﺍﺴﺘﻌﻤﻠﺕ ﻜﺫﺍﻟﻙ ﻟﻭﻀﻊ ﻨﻤﻭﺫﺝ ﻟﻠﻌﺎﺭﻀﺔ ﻭﻜﺫﺍﻟﻙ.ﺍﺴﺘﻌﻤﻠﺕ ﻟﻤﻌﺭﻓﺔ ﺍﻨﻔﺼﺎل ﻟﻠﻁﺒﻘﺎﺕ
ﻭﻟﻘﺩ ﻟﻭﺤﻅ ﺃﻨﻪ ﻓﻲ.ﺘﻤﻭﻗﻊ ﺍﻟﻤﻠﺘﻘﻁﺎﺕ ﺍﻟﺘﻲ ﺘﺴﻤﺢ ﺒﺤﺴﺎﺏ ﺍﻟﺴﻌﺘﻬﺎ ﺍﻟﺴﻜﻭﻨﻴﺔ ﻭﺫﻟﻙ ﺒﺎﺴﺘﻌﻤﺎل ﺍﻟﺘﻨﻘﻼﺕ ﺍﻟﻌﻘﺩﻴﺔ
.ﺤﺎﻟﺔ ﻭﺠﻭﺩ ﺍﻨﻔﺼﺎل ﻟﻠﻁﺒﻘﺎﺕ ﺃﺴﻔل ﺍﻟﻤﻠﺘﻘﻁ ﺍﻟﺒﻴﻴﺯﻭﺍﻟﻜﺘﺭﻭﻨﻲ ﻓﺎﻥ ﺴﻌﺔ ﻫﺫﺍ ﺍﻷﺨﻴﺭ ﺘﺯﺩﺍﺩ ﺒﺼﻔﺔ ﻗﺼﻭﻯ
. ﻁﺭﻴﻘﺔ ﺍﻟﻤﻭﺍﺩ ﺍﻟﻤﻨﺘﻬﻴﺔ، ﺘﺼﺩﻉ، ﺘﺸﻘﻕ، ﺍﻨﻔﺼﺎل، ﻤﻌﺎﺩﻥ ﺒﻴﻴﺯﻭﺍﻟﻜﺘﺭﻭﻨﻴﺔ،ﻛﻠﻤﺎت ﻣﻔﺘﺎﺣﯿﮫ؛ ﻤﻌﺎﺩﻥ ﻟﻴﻔﻴﺔ ﻤﺭﻜﺒﺔ
Abstract:
The inhomogeneousness and the anisotropy of composite materials make their damage
mechanisms more and more complexes. Within a composite structure, several microscopic and
macroscopic defects can appear under the effect of the external requests. To this end, many studies
relate to the monitoring of the «health»of the composite structures, whose majority relate to the analysis
of their damage which makes it possible to know the state of their structure, if this state is acceptable or
if it requires interventions. In the last case, it would be necessary to be able to predict the evolution of
the damages to carry out a true monitoring system in order to avoid the risk of the ruins of the composite
structures which remains a cause beyond control in modern industry and to predict the delamination of
the folds which can appear at any times. Indeed and in order to detect and to supervise the
delamination of the folds, of new materials like adaptable and smart materials are introduced to control
the state of " health " of composite materials.
In our works, the definition of the phenomena of cracking caused by the inhomogeneousness of
composite materials, the mechanical and physical characteristics of fibres and the matrices as their
behavior with the rupture are considered. The analysis of the cracking of a laminate E/epoxy glass
under the effect of the external efforts was studied. It was noted that during the appearance of cracking
in the matrix, a discontinuity of the curve stress/strain is observed. It was also noted that the appearance
of the cracks increases in a more particular way when the loads are applied perpendicular to fibers.
Concerning the control of structure of materials and their delamination, adaptable materials of type PZT
are used. A beam out of composite material of the carbone/epoxyde type and sensors piezoelectric are
considered to determine the delamination of the folds. Therefore the finite element method is used to
model this beam as well as the site of the sensors what makes it possible to determine their static
capacity using displacements with the nodes. It was noted that in the case of the presence of a
delamination to the lower part of a PZT the static capacity of this last results in a brutal increase.
Abstract:
The inhomogeneousness and the anisotropy of composite materials make their damage
mechanisms more and more complexes. Within a composite structure, several microscopic and
macroscopic defects can appear under the effect of the external requests. To this end, many
studies relate to the monitoring of the «health»of the composite structures, whose majority relate
to the analysis of their damage which makes it possible to know the state of their structure, if this
state is acceptable or if it requires interventions. In the last case, it would be necessary to be able
to predict the evolution of the damages to carry out a true monitoring system in order to avoid the
risk of the ruins of the composite structures which remains a cause beyond control in modern
industry and to predict the delamination of the folds which can appear at any times. Indeed and in
order to detect and to supervise the delamination of the folds, of new materials like adaptable and
smart materials are introduced to control the state of " health " of composite materials.
In our works, the definition of the phenomena of cracking caused by the
inhomogeneousness of composite materials, the mechanical and physical characteristics of fibres
and the matrices as their behavior with the rupture are considered. The analysis of the cracking
of a laminate E/epoxy glass under the effect of the external efforts was studied. It was noted that
during the appearance of cracking in the matrix, a discontinuity of the curve stress/strain is
observed. It was also noted that the appearance of the cracks increases in a more particular way
when the loads are applied perpendicular to fibers. Concerning the control of structure of
materials and their delamination, adaptable materials of type PZT are used. A beam out of
composite material of the carbone/epoxyde type and sensors piezoelectric are considered to
determine the delamination of the folds. Therefore the finite element method is used to model
this beam as well as the site of the sensors what makes it possible to determine their static
capacity using displacements with the nodes. It was noted that in the case of the presence of a
delamination to the lower part of a PZT the static capacity of this last results in a brutal
increase.
Key words:
Composite materials -piezoelectric-delamination- fissure- finite element
Sommaire
Introduction générale.
ﻋﺩﻡ ﺍﻟﺘﺠﺎﻨﺱ ﻭﺍﻷﻨﻴﺯﻭﺘﺭﻭﺒﻴﺔ ﻟﻠﻤﻭﺍﺩ ﺍﻟﻠﻴﻔﻴﺔ ﺍﻟﻤﺭﻜﺒﺔ ﺘﺅﺩﻱ ﺇﻟﻰ ﺠﻌل ﻤﻴﻜﺎﻨﻴﺯﻤﺎﺕ ﺍﻟﺘﺼﺩﻉ ﺍﻟﻤﺠﻬﺭﻴﺔ ﺠﺩ
ﻋﺩﻴﺩﺓ ﻭﻤﻌﻘﺩﺓ .ﻋﻨﺩ ﺒﻨﻴﺔ ﻟﻴﻔﻴﺔ ﻤﺭﻜﺒﺔ ﻭﺍﺤﺩﺓ ﻨﺴﺘﻁﻴﻊ ﺇﻴﺠﺎﺩ ﻋﺩﺓ ﺃﺨﻁﺎﺀ ﻤﺠﻬﺭﻴﻪ ﻜﺎﻨﺕ ﺃﻭ ﻤﺭﺌﻴﺔ ﺘﺤﺕ ﺘﺄﺜﻴﺭ
ﺍﻟﻘﻭﻯ ﺍﻟﺨﺎﺭﺠﻴﺔ .ﺘﻭﺠﺩ ﻋﺩﺓ ﺩﺭﺍﺴﺎﺕ ﺤﻭل ﻤﺭﺍﻗﺒﺔ ﻤﺩﻯ ﺼﺤﺔ ﺍﻟﻤﻨﺸﺂﺕ ﺍﻟﻠﻴﻔﻴﺔ ﺍﻟﻤﺭﻜﺒﺔ ،ﺒﺤﻴﺙ ﻜﺎﻨﺕ ﺃﻏﻠﺒﻴﺘﻬﺎ
ﺘﺘﻤﺤﻭﺭ ﺤﻭل ﺘﺤﻠﻴل ﺘﺼﺩﻋﺎﺘﻬﺎ ﺍﻟﺘﻲ ﺘﺴﻤﺢ ﺒﻤﻌﺭﻓﺔ ﺤﺎﻟﺔ ﺍﻟﺒﻨﻴﺔ ،ﺒﺤﻴﺙ ﻜﺎﻨﺕ ﻤﻘﺒﻭﻟﺔ ﺃﻭ ﺘﺴﺘﻭﺠﺏ ﺒﻌﺽ
ﺍﻟﺘﺩﺨﻼﺕ .ﺒﺎﻟﻨﺴﺒﺔ ﻟﻠﺤﺎﻟﺔ ﺍﻷﺨﻴﺭﺓ ﻴﺠﺏ ﺍﻟﺘﻨﺒﺅ ﺒﺘﻁﻭﺭﺍﺕ ﺍﻟﺘﺼﺩﻉ ﺒﺈﻨﺸﺎﺀ ﻤﻨﻅﻭﻤﺔ ﺤﻘﻴﻘﻴﺔ ﻟﻠﻤﺭﺍﻗﺒﺔ ﻭﺩﻟﻙ
ﻟﺘﺠﻨﺏ ﺨﻁﺭ ﺘﻬﺘﻙ ﺍﻟﺒﻨﻰ ﺍﻟﻠﻴﻔﻴﺔ ﺍﻟﻤﺭﻜﺒﺔ ﺍﻟﺫﻱ ﻴﺒﻘﻰ ﻴﺸﻜل ﻋﺎﺌﻘﺎ ﺒﺎﻟﻨﺴﺒﺔ ﺍﻟﺼﻨﺎﻋﺔ ﺍﻟﻤﺘﻘﺩﻤﺔ ﻭ ﺍﻟﺘﻨﺒﺅ ﺒﺎﻨﻔﺼﺎل
ﺍﻟﻁﺒﻘﺎﺕ ﺍﻟﺫﻱ ﻴﻤﻜﻥ ﻟﻪ ﺍﻟﻅﻬﻭﺭ ﻓﻲ ﺃﻱ ﻟﺤﻅﺔ .ﻤﻥ ﺍﺠل ﻤﻌﺭﻓﺔ ﻭﻤﺭﺍﻗﺒﺔ ﺍﻨﻔﺼﺎل ﺍﻟﻁﺒﻘﺎﺕ ،ﺘﻭﺠﺩ ﻤﻭﺍﺩ ﺠﺩﻴﺩﺓ
ﻜﺎﻟﻤﻭﺍﺩ ﺍﻟﺫﻜﻴﺔ ﺍﻟﺘﻲ ﺃﺩﺨﻠﺕ ﻟﻤﺭﺍﻗﺒﺔ ﺍﻟﺤﺎﻟﺔ ﺍﻟﺼﺤﻴﺔ ﻟﻠﻤﻭﺍﺩ ﺍﻟﻠﻴﻔﻴﺔ ﺍﻟﻤﺭﻜﺒﺔ.
ﻟﻘﺩ ﺍﺨﺘﺼﺕ ﺩﺭﺍﺴﺘﻨﺎ ﻓﻲ ﺘﻌﺭﻴﻑ ﻅﻭﺍﻫﺭ ﺍﻟﺘﺸﻘﻘﺎﺕ ﺍﻟﻨﺎﺘﺠﺔ ﺒﺴﺒﺏ ﻋﺩﻡ ﺘﺠﺎﻨﺱ ﻟﻠﻤﻭﺍﺩ ﺍﻟﻠﻴﻔﻴﺔ ﺍﻟﻤﺭﻜﺒﺔ،
ﺍﻟﺨﺼﺎﺌﺹ ﺍﻟﻤﻴﻜﺎﻨﻴﻜﻴﺔ ﻭ ﺍﻟﻔﻴﺯﻴﺎﺌﻴﺔ ﻟﻠﻤﺼﻔﻭﻓﺔ ﻭﺍﻷﻟﻴﺎﻑ ،ﻭﻜﺫﺍﻟﻙ ﺘﺼﺭﻓﺎﺘﻬﺎ ﻋﻨﺩ ﻟﻼﻨﻬﻴﺎﺭ .ﺘﺤﻠﻴل ﺍﻟﺘﺸﻘﻘﺎﺕ
ﻟﻠﺘﻠﻔﻴﻑ ﺯﺠﺎﺝ-ﺍﺒﻭﻜﺴﻴﺩ ﺘﺤﺕ ﺘﺄﺜﻴﺭ ﺍﻟﻘﻭﻯ ﺍﻟﺨﺎﺭﺠﻴﺔ ،ﻟﻘﺩ ﻟﻭﺤﻅ ﻓﻲ ﻤﺭﺤﻠﺔ ﺘﺸﻘﻕ ﺍﻟﻤﺼﻔﻭﻓﺔ ﻋﺩﻡ ﺍﻨﺴﺠﺎﻡ
ﻓﻲ ﺍﻟﻤﻨﺤﻨﻰ ﺇﺠﻬﺎﺩ/ﺘﺸﻭﻩ .ﻭﻟﻘﺩ ﻟﻭﺤﻅ ﻜﺫﺍﻟﻙ ﺒﺭﻭﺯ ﺍﻟﺘﺸﻘﻘﺎﺕ ﻴﺯﺩﺍﺩ ﺒﺼﻔﺔ ﺨﺎﺼﺔ ﺇﺫﺍ ﻜﺎﻨﺕ ﺍﻟﺤﻤﻭﻟﺔ ﺍﻟﻤﻁﺒﻘﺔ
ﻋﻤﻭﺩﻴﺔ ﻋﻠﻰ ﺍﻷﻟﻴﻑ .ﻓﻴﻤﺎ ﻴﺨﺹ ﻤﺭﺍﻗﺒﺔ ﺼﺤﺔ ﺍﻟﻤﻨﺸﺂﺕ ﺍﻟﻠﻴﻔﻴﺔ ﺍﻟﻤﺭﻜﺒﺔ ﻭ ﺍﻨﻔﺼﺎل ﻁﺒﻘﺎﺘﻬﺎ ،ﺍﺴﺘﻌﻤﻠﻨﺎ ﺍﻟﻤﻭﺍﺩ
ﺍﻟﺫﻜﻴﺔ ﻤﻥ ﺍﻟﺼﻨﻑ ﺒﻴﻴﺯﻭﺍﻟﻜﺘﺭﻭﻨﻴﺔ .ﻋﺎﺭﻀﺔ ﻟﻴﻔﻴﺔ ﺍﻟﻤﺭﻜﺒﺔ ﻜﺎﺭﺒﻭﻥ/ﺍﻴﺒﻭﻜﺴﻴﺩ ﻭﻤﻠﺘﻘﻁﺎﺕ ﺒﻴﻴﺯﻭﺍﻟﻜﺘﺭﻭﻨﻴﺔ
ﺍﺴﺘﻌﻤﻠﺕ ﻟﻤﻌﺭﻓﺔ ﺍﻨﻔﺼﺎل ﻟﻠﻁﺒﻘﺎﺕ .ﻁﺭﻴﻘﺔ ﺍﻟﻤﻭﺍﺩ ﺍﻟﻤﻨﺘﻬﻴﺔ ﺍﺴﺘﻌﻤﻠﺕ ﻜﺫﺍﻟﻙ ﻟﻭﻀﻊ ﻨﻤﻭﺫﺝ ﻟﻠﻌﺎﺭﻀﺔ ﻭﻜﺫﺍﻟﻙ
ﺘﻤﻭﻗﻊ ﺍﻟﻤﻠﺘﻘﻁﺎﺕ ﺍﻟﺘﻲ ﺘﺴﻤﺢ ﺒﺤﺴﺎﺏ ﺍﻟﺴﻌﺘﻬﺎ ﺍﻟﺴﻜﻭﻨﻴﺔ ﻭﺫﻟﻙ ﺒﺎﺴﺘﻌﻤﺎل ﺍﻟﺘﻨﻘﻼﺕ ﺍﻟﻌﻘﺩﻴﺔ .ﻭﻟﻘﺩ ﻟﻭﺤﻅ ﺃﻨﻪ ﻓﻲ
ﺤﺎﻟﺔ ﻭﺠﻭﺩ ﺍﻨﻔﺼﺎل ﻟﻠﻁﺒﻘﺎﺕ ﺃﺴﻔل ﺍﻟﻤﻠﺘﻘﻁ ﺍﻟﺒﻴﻴﺯﻭﺍﻟﻜﺘﺭﻭﻨﻲ ﻓﺎﻥ ﺴﻌﺔ ﻫﺫﺍ ﺍﻷﺨﻴﺭ ﺘﺯﺩﺍﺩ ﺒﺼﻔﺔ ﻗﺼﻭﻯ.
ﻛﻠﻤﺎن ﻣﻔﺘﺎﺣﯿﮫ؛ ﻤﻌﺎﺩﻥ ﻟﻴﻔﻴﺔ ﻤﺭﻜﺒﺔ ،ﻤﻌﺎﺩﻥ ﺒﻴﻴﺯﻭﺍﻟﻜﺘﺭﻭﻨﻴﺔ ،ﺍﻨﻔﺼﺎل ،ﺘﺸﻘﻕ ،ﺘﺼﺩﻉ ،ﻁﺭﻴﻘﺔ ﺍﻟﻤﻭﺍﺩ ﺍﻟﻤﻨﺘﻬﻴﺔ