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Cours #1 - Jonction Cell

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Préparé par:Mme BENBIA

Introduction
ž Les organismes pluricellulaires sont constitués d’organes (foie, rein,
estomac, intestin, poumons…) et chaque organe est constitué de
différents tissus qui sont eux-mêmes composés de différents types de
cellules différenciées .

ž Toute cellule d’un tissu est en contact avec :


- un réseau complexe de macromolécules sécrétées : la matrice
extracellulaire (=tissu conjonctif) qui remplit l’espace intercellulaire
- une cellule contiguë

ž L’ensemble de ces interactions cellule-matrice extracellulaire et cellule-


cellule est dû à des protéines de la membrane plasmique : les molécules
d’adhérence (Cell Adhesion Molecules= CAM).

2
3
Propriétés générales des molécules d’adhérence
1. Permettre la reconnaissance
(identification) spécifique entre deux
cellules ou entre une cellule et la matrice
extracellulaire (MEC).

2. Assurer la structure tridimensionnelle


(cohésion) des tissus en permettant la
formation de contacts stables entre deux
cellules ou entre une cellule et la MEC.
Cette forme d’adhérence est
structurelle.

3. Transmettre des signaux


intracellulaires qui vont modifier la
structure, via le cytosquelette, ou les
fonctions de la cellule. Cette forme
d’adhérence est fonctionnelle.
4
Les types d’interactions entre cellules et molécules
d’adhérence
Selon les cellules
cellules qui adhèrent – de même type = interaction homotypique
cellules qui adhèrent – de types différents = interaction hétérotypique

Selon les molécules d’adhérence


molécules d’adhérence – de même type = interaction homophylique
molécules d’adhérence – de types différents = interaction hétérophylique

5
Jonctions cellule-cellule et cellule-matrice
JONCTIONS - definition
Agrégats denses et organisés de molécules d’adhérence entre les cellules ou
entre les cellules et la matrice extracellulaire.
3 types de jonctions
- les jonctions étanches cellule-cellule (tight junctions)
- les jonctions d’ancrage
- cellule-cellule (jonctions adhérentes et desmosomes)
- cellule-matrice (hémidesmosomes et contacts focaux)
-les jonctions communicantes cellule-cellule

6
Cadhérines
Intégrines

Immunoglobulines
Principales familles de molécules d’adhérence

Les Immunoglobulines
Super famille de protéines qui ont une structure moléculaire caractéristique
(brins anti-parallèles, stabilisés par des ponts bisulfures)

Structure:
- le domaine extracellulaire
- 5 domaines immunoglobuline-like
- 2 domaines fibronectine de type III.
- adhérence indépendante du Ca++ extracellulaire
Roles:
- fonctions très diversifiées
- rôle majeur dans la réponse immunitaire (immunoglobulines, HLA)
- rôle comme molécules d’adhérence
- la N-CAM (Neural Cell Adhesion Molecule)
- les protéines d'adhérence endothéliales

8
Principales familles de molécules d’adhérence
Les Immunoglobulines

1. la N-CAM1,2,3 (Neural Cell Adhesion


Molecule)
- expression dans les neurones, les cellules
musculaires et les lymphocytes.
- Interactions homophiles – homotyopes

2. les protéines d'adhérence endothéliales


- ICAM1,2,3 (intercellular adhesion molecule):
- interactions de type hétérotypique et
hétérophylique.
Exemple : ICAM1 est exprimée par la cellule
endothéliale et interagit avec l’intégrine αL/β2 du
neutrophile pour permettre son adhérence et sa
migration vers le site inflammatoire.
- VCAM (vascular cell adhesion molecule).
interactions de type hétérotypique et
hétérophylique.
Exemple: elle est exprimée par la cellule
endothéliale et interagit avec l’intégrine α4/β1 du
neutrophile afin de permettre son adhérence.

9
Principales familles de molécules d’adhérence
Les cadhérines
Une trentaine de membres dont l’expression est spécifique du tissu.
Dénommées par une lettre qui rappelle le tissu où elles ont été découvertes et
où elles sont exprimées de façon préférentielle.

Structure:
- le domaine extracellulaire
- 5 domaines EC1à EC5 ayant une
homologie de structure avec les
immunoglobulines
- adhérence dépendante du Ca++
extracellulaire
Ca + 5 domaines EC dimérisation

Interactions: homophylie et homotypie

10
Principales familles de molécules d’adhérence

Les cadhérines

1. Les cadhérines « classiques »:


1. la E-cadhérine – c. épithéliales
2. la N-cadhérine – neurones (N)
3. la P- cadhérine - placenta (P) et épidermes.
4. la VE cadhérine : Vascular Endothelial cadherine

2. Les cadhérines « non classiques »


1. desmogléines 1 et 3
2. desmocollines

11
Principales familles de molécules d’adhérence

Les cadhérines classiques

- localisation membranaire: jonctions adhérentes des épithéliums -


ceintures qui encerclent chacune des cellules.

- Interaction avec le cytosquelette: le domaine cytosolique est associé à des


caténines ( α et β ) qui sont elles mêmes associées aux microfilaments (actine)
du cytosquelette

- autre rôle : transmission d’un signal intracellulaire (prolifération cellulaire) qui


peut se résumer ainsi :

Dans les conditions normales, les cadhérines initient une voie de


signalisation par l’intermédiaire de la β caténine qui leur est associée dans le
domaine intracellulaire

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Principales familles de molécules d’adhérence

Les cadhérines classiques


- localisation membranaire: jonctions adhérentes des épithéliums - ceintures qui encerclent chacune des cellules.
- interaction avec le cytosquelette: le domaine cytosolique est associé à des caténines ( α et β ) qui sont elles mêmes associées
aux microfilaments (actine) du cytosquelette
-autre rôle : transmission d’un signal intracellulaire (prolifération cellulaire) qui peut se résumer ainsi :
-Dans les conditions normales, les cadhérines initient une voie de signalisation par l’intermédiaire de la β caténine qui leur est
associée dans le domaine intracellulaire

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Principales familles de molécules d’adhérence

Les cadhérines classiques


- localisation membranaire: jonctions adhérentes des épithéliums - ceintures qui encerclent chacune des cellules.
- interaction avec le cytosquelette: le domaine cytosolique est associé à des caténines ( α et β ) qui sont elles mêmes associées
aux microfilaments (actine) du cytosquelette
-autre rôle : transmission d’un signal intracellulaire (prolifération cellulaire) qui peut se résumer ainsi :
-Dans les conditions normales, les cadhérines initient une voie de signalisation par l’intermédiaire de la β caténine qui leur est
associée dans le domaine intracellulaire

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Principales familles de molécules d’adhérence
Les cadhérines non-classiques
1. desmogléines 1 et 3
2. desmocollines

- localisation membranaire : desmosomes - les tissus soumis à un stress mécanique (épiderme, épithélium
intestinal, muscle cardiaque, muscle utérin, gencive…)
-interaction avec le cytosquelette : le domaine cytosolique est associé à des protéines (desmoplakines I&II
et plakoglobine) qui forment une plaque fibreuse à laquelle sont liés les filaments intermédiaires (kératines)
du cytosquelette.
-Les desmosomes permettent de relier les cytosquelettes des cellules adjacentes.

15
Principales familles de molécules d’adhérence
Les intégrines
Elles constituent une superfamille de récepteurs

Structure:
- hétérodimères 18 ch. α et 8 ch. β
- grande diversité combinatoire

Interactions:
- Essentiellement cellule – MEC
- collagène, fibronectine, laminine,
vitronectine – proteines MEC
- polysaccharidiques
(protéoglycanes sulfate
d’héparane)
- adhérence dépendante du Ca++

Liaison – protéines
Sequences
RGD (Arg-Gly-Asp),
DGEA (Asp-Gly-Glu-Ala),
LVD (Leu-Val-Asp)
16
Principales familles de molécules d’adhérence
Il existe 3 types de liaison entre intégrines et la matrice extracellulaire
Les intégrines

1er type:
Différentes intégrines - une même molécule de la MEC.
Ex: les intégrines α1/ β1, α2/ β1 et α3/ β1 peuvent se lier
au collagène de type I à des sites qui leurs sont
spécifique

2ème type:
Une intégrine - plusieurs ligands MEC.
Ex: α2/ β1 peut se lier à la laminine au collagène de type
IV ou au collagène de type I

3ème type:
Une intégrine - un ligand MEC.
Exemple : α5/ β1 lie spécifiquement la fibronectine

17
Principales familles de molécules d’adhérence

Les intégrines
Localisation membranaire
- hémidesmosomes
- contacts focaux
situés au pôle basal des épithéliums
Fonctions

18
Principales familles de molécules d’adhérence
Famille de trois molécules d’adhérence:
Les sélectines - L (leucocytaires): CD62L
- P (plaquettaires): CD62P
- E (endothéliales): CD62E

19
20
21
Principales familles de molécules d’adhérence

Les sélectines

22
Principales familles de molécules d’adhérence

Les sélectines

23
Rôles des sélectines
ž Elles reconnaissent spécifiquement les parties de
types glycanes présentes sur les autres cellules,
et effectuent des liaisons hétérophiliques.
ž Ce sont des récepteurs lectiniques d'hydrates de
carbone.
ž Elles jouent un rôle dans l'inflammation en créant
des interactions faibles et transitoires entre les
cellules endothéliales et les leucocytes. Il s'agit
de l'étape d'initiation du phénomène de
diapédèse.
ž Les sélectines L interviennent aussi dans la
migration des lymphocytes vers les ganglions
lymphatiques, 24
Rôles des sélectines
ž .Les sélectines P jouent un rôle dans la fixation des
polynucléaires neutrophiles au thrombus
ž Elles permettent des phénomènes d'adhérences faibles*
mais de très haute spécificité.
ž Elles ne sont pas présentes en permanence, et elles
peuvent être induites : elles sont présentes dans des
vésicules à l'intérieur de la cellule et lorsque la cellule est
stimulée, ces vésicules migrent à la surface.
ž L'exposition des sélectines sur la face extracytoplasmique
de la membrane plasmique est rapide (quelques minutes
seulement, car ne nécessitant pas la synthèse complète,
depuis l'ADN).

25
Principales familles de molécules d’adhérence
Les claudines et occludines
Structure: protéines à 4 domaines transmembranaires

Localisation:
-jonctions étanches (jonctions serrées/ jonctions imperméables/ tight
junctions/ zonula occludens)
- au pôle apical entre deux cellules adjacentes, particulièrement les cellules
épithéliales intestinales, les conduits et cavités des glandes
- entre les cellules endothéliales - forment des structures spéciales dans
les capillaires du cerveau (barrière hémato-encéphalique) et du placenta
(barrière placentaire).
26
Principales familles de molécules d’adhérence
Les claudines et occludines

Structure:
- associées à des protéines intracellulaires - ZO1, ZO2 et ZO3
- ZO1 interagit avec la spectrine qui est reliée aux microfilaments d’actine du
cytosquelette.
- interactions - homéotypiques

27
Principales familles de molécules d’adhérence

Les claudines et occludines

Roles:

1. constituer une barrière qui prévient le passage de molécules et d’ions à


travers l’espace para-cellulaire.
En conséquence, toute substance ne pourra entrer dans la cellule que par
diffusion ou transport actif pour passer au travers le tissu.
C’est le cas du glucose au niveau de l’épithélium intestinal.

2. maintenir la polarité fonctionnelle en séparant les domaines apical et


baso-latéral.
Elles forment une barrière qui prévient le mouvement des protéines
membranaires (intégrales) et des lipides entre les deux domaines.

28
Principales familles de molécules d’adhérence
Les connexines
Structure:
•4 domaines transmembranaires, les terminaisons intracellulaires
•Connexines assemblées par 6 - connexon, avec un canal central pour les
petites molécules et certains ions.

Rôle:
• diffusiondes molécules PM <1,5Kd (ions, IP3, AMPc, GMPc, glutamate etc.)
• amplification du processus de sécrétion des glandes endocrines

29
Cellule « cellule
Matrice « cellule

1 - Jonctions étanches - soudent les cellules entre elles


1a – jonctions serrées
1b – jonction septée

2 - Jonctions d'ancrage - attachent les cellules et leur cytosquelette


2a – Avec des sites pour les filaments d’actine
- C-C – jonctions adhérentes (cadhérine)
- C-M – contacts focaux (intégrine)
2b – Avec des sites pour les filaments intermédiaires
- C-C – desmosomes
- C-M – hémidesmosomes

3 - Jonctions communicantes
font communiquer les cellules entre-elles
- Formation de canaux
- Transmission du signal
31
Les tight junctions
v Barrière de diffusion des protéines membranaires entre les domaines
apical et basolatéral
v Soudure des cellules voisines
Les protéines membranaires des JS
Jonctions d'ancrage

Cellule/Cellule Cellule/Matrice
Actine Belt Contacts
(adhérentes) Desmosome focaux

Filaments Desmosome Hémi-desmosome


Intermédiaires

36
ž Jonctions d'ancrage dans un épithélium. Jonction des éléments du
cytosquelette d'une cellule à ceux d'une autre cellule ou de la
matrice extra cellulaire

37
ž Construction d'une
jonction d'ancrage à
partir de deux classes
de protéines

38
Actine
Adhésion en ceinture = belt desmosome
ž Adhésion en
ceinture entre 3
cellules de
l'épithélium
intestinal

Fig 19-9(A)

40
ž Molécules formant une adhésion en ceinture

•a-caténine
Fig 19-9(B)
•b-caténine
•g-caténine
(=plakoglobine)
•a-actinine
•vinculine
41
ž Rôle des adhésions en ceinture dans
l'invagination d'un tube épithélial

Fig 19-10

42
Filaments intermédiaires
Desmosome
ž Desmosomes avec filaments intermédiaires

Fig 19-11(A-B)

44
ž Desmosome

Fig 19-11(C-D)

45
Nature Rev Mol Cell Biol

46
Nature Rev Mol Cell Biol

47
Desmogléine : un groupe de cadhérines
desmosomales avec une queue cytoplasmique qui
ressemble à celle des cadhérines classiques

ž Desmogléine 1
— Une cadhérine desmosomale qui est un autoantigène
dans le pemphigus foliacé maladie de peau - acquise
ž Desmogléine 2
— Une molécule d’adhésion calcium dépendante dans les
desmosomes qui joue aussi un rôle dans la prolifération
des cellules souches embryonnaires
ž Desmogléine 3
— A cadhérine desmosomale qui est un autoantigène dans le
pemphigus vulgaire maladie de peau - acquise
48
Actine
Contacts focaux = plaque d'adhésion
ž Contacts focaux

50
Filament intermédiaire
Hémi - desmosome
ž Hémi-desmosomes

52
53
Gap junctions = nexus
Structure des jonctions communicantes.

55
Cycle de vie des connexines

56
Les jonctions gap

57
58
Les jonctions gap
Canaux transmembranaires mettant en communication le
cytoplasme de deux cellules (un canal jonctionnel complet
hydrophile= 2 nm de diamètre

Ces canaux assurent:


v Couplage électrique : par échange d’ions (inférieure à 1000
daltons.) est indispensable à certains types cellulaires dont
les fonctions sont associées à une dépolarisation
(neurones, cellules musculaires lisses, cellules sécrétrices
et sensorielles).

v Couplage métabolique Le transport transjonctionnel inclut


notamment des ions (Ca²+, K+, Na+…), des seconds
messagers (AMPc, ATP, ADP…), des sucres, des
nucléotides, ou encore des signaux électriques.

59
ž Résumé

Fig 19-19

60
61
62
63
Pemphigus et Pemphigoïdes

l y a des différences entre Pemphigus et Pemphigoïdes :

1. La profondeur dans la peau et/ou les muqueuses où


se fait l'attaque des protéines de collage entre les cellules.

- Pemphigus superficiel et foliacé (dans le haut de l'épiderme de


la peau, sous la couche cornée),
-
Pemphigus vulgaire ou profond (dans le bas de l'épiderme ou de
la partie correspondante dans les muqueuses),
-
Pemphigoïdes (sous l'épiderme, entre l'épiderme et le derme -
c'est à dire à la jonction qui colle l'épiderme au derme - ou dans
la partie correspondante des muqueuses).

64
Pemphigus et Pemphigoïdes

2 . Les protéines de collage entre les cellules, attaquées


par les auto-anticorps.

-Pemphigus superficiel : attaque sur des protéines appelées


Desmogléines 1.
-
-Pemphigus vulgaire : attaque sur des protéines Desmogléines
3 (et parfois aussi Desmogléines 1).
-
-Pemphigoïdes : attaque sur des protéines AgPB 230 et AgPB
180.

65
Le pemphigus vulgaris

Caractérisé par la présence d'auto-Ac IgG dirigés contre


les molécules Ca-dependent cadherins desmoglein 1 et
desmoglein-3.

L'acantholyse (perte de l'adhérence intercellulaire) est


due soit à une inhibition directe de la fonction des
desmogléines par fixation d'auto-anticorps ou par une
signalisation cellulaire induite par des auto-anticorps qui
aboutissent à une régulation négative de l'adhésion
intercellulaire et à la formation de bulles.

Ces auto-Ac sont présents dans le sérum et sur la peau


tant que la maladie est active. Toutes les régions
recouvertes d'un épithélium malpighien peuvent être
atteintes, notamment les revêtements muqueux.
66
Le pemphigus vulgaris
Symptomatologie

Les bulles flasques, qui sont les lésions primaires du pemphigus


vulgaire, provoquent des érosions orales et cutanées douloureses
et étendues.
Souvent, les lésions buccales précèdent celles de la peau.
Une dysphagie et une mauvaise prise alimentaire sont
fréquentes.
La partie supérieure de l'œsophage peut être atteinte,
responsable d'une dysphagie.
Habituellement, les bulles cutanées surviennent sur une peau
apparemment normale et, en se rompant, laissent une érosion et
par la suite une croûte.
L'absence de prurit est habituelle.
Les érosions s'infectent souvent.
Si l'atteinte cutanée est importante, il peut s'en suivre des pertes
hydro-électrolytiques importantes.

67
68
Connexines et pathologies

La maladie de Charcot-Marie-Tooth

Syndrome héréditaire fait partie de la famille des neuropathies


axonales ou démyélinisantes

Caractérisées par une démyélinisation progressive des axones


périphériques et une atrophie progressive des muscles des
membres

La Cx32 n’assure plus sa fonction au niveau des cellules de


Schwann, qui deviennent incapables de produire les gaines de
myéline
La propagation de l’influx nerveux s’en trouve ainsi altérée

270 mutations de la Cx32 ont été associées à cette pathologie, la


plupart étant des mutations ponctuelles induisant des anomalies
au niveau du trafic de la Cx32, de l’assemblage des JGs ou de la
perméabilité des canaux

69
La maladie de Charcot-Marie-Tooth
Sclérose latérale amyotrophique

Description clinique
CMTX1 (Charcot-Marie-Tooth liées à l'X) est caractérisée par une
évolution lente :
Ø une détérioration et une faiblesse des muscles distaux des
membres, atteignant essentiellement les pieds, les jambes et les
mains (éminence thénar), avec une fonte et une faiblesse des
muscles proximaux dans les cas sévères ;
ØUne perte sensitive distale ;
ØLa perte des réflexes tendineux profonds ;
ØDe rares cas de dysfonctionnement transitoire du SNC ont été
décrits (dysarthie, dysphagie, faiblesse, ataxie et même aphasie
et somnolence).
ØToutes les CMTX sont rares. Elles se caractérisent par un déficit
intellectuel (CMTX2, CMTX4), une paraplégie spastique (CMTX3),
une surdité (CMTX4, CMTX5, rarement CMTX1), une atrophie
optique (CMTX5).

70
Entrée des molécules à dégrader dans
le lysosome

71
Voie hétérophagie

72
Activité hétérophagique des cellules
folliculeuses de la thyroïde

73
Voie Autophagie

74
Voie Autophagie
Macroautophagie

Les constituants cellulaires à recycler (glycogène,


protéines, ribosomes, débris cellulaires,
mitochondries, etc.) sont englobés avec un grand
volume cytoplasmique dans des vésicules formées à
partir de membranes du RE ou autophagosomes
Qui vont ensuite fusionner avec un endolysosome ou
un lysosome pour former un autophagolysosome.
Cette macro autophagie est un phénomène régulé
impliquant des réactions de conjugaison et
l’intervention de kinases
La crinophagie
régule la vitesse de sécrétion des protéines sécrétoires en fusionnant des
vésicules sécrétoires avec le système endolysosomial plutôt qu’avec la
membrane plasmatique

75
La micro- autophagie

Est une voie non sélective qui permet le transfert


de matériel cytosolique par invagination de la
membrane lysosomiale contrairement à l’
autophagie médiée par les molécules
chaperonnes (CMA) hautement sélective. Dans la
CMA, les protéines cytoplasmiques, partiellement
dégradées par le protéasome, portant une
séquence peptidique d’adressage particulière
(KEFRQ) sont reconnues par une molécule
chaperonne cytoplasmique. Les complexes ainsi
formés se lient à leur tour à des récepteurs de la
membrane lysosomiale (lamp2-a, etc.)
76
Adressage des protéines au lysosome

77
Adressage des protéines au lysosome
La voie du Mannose-6-Phosphate
(M6P)

78
79
Adressage des protéines au lysosome

Voie LMP (lysosomal integral membrane protein ):


indépendante des récepteurs M6P,participe à l’adressage de
la β-glucocerebrosidase

ØLa voie de la sortiline participe, avec les récepteurs M6P, à:

ØL’adressage des lipoprotein lipase (sphingomyélinase


acide)
Øl’adressage des cofacteurs indispensables à l’hydrolyse
enzymatique in vivo des sphingolipides (sphingolipid
activator proteins (ProSAP): saposines A, B, C, D et protéine
activatrice )
ØC’est récepteur des neurotensin (NT): Elle est impliqués
dans la régulation de la libération de LH et de la prolactine.

80
Adressage des protéines au lysosome
Les protéines de la membrane lysosomiale

Leur « queue » cytosolique un motif (dileucine et/ou


tyrosine) qui peut se lier à des molécules adaptatrices
permettant leur adressage aux lysosomes directement
ou via la membrane plasmique.

La phosphatase acide et la glucocérébrosidase (qui se lie


à la protéine membranaire LIMP-2) utilisent ces
mécanismes.

81
Sorties des substrats du lysosome

Les sorties du lysosome peuvent se faire de 5 façons :


• Par transport passif
• Par des transporteurs protéiques
• Par des vésicules de transport rétrograde (rétrograde =
retour vers un compartiment en amont dans
le flux membranaire vectoriel permanent).
• Par fusion avec la membrane plasmique, c'est
l'exocytose
• Par des exosomes , ce sont des petites vésicules qui
bourgeonnent à l'intérieur du lysosome et qui sont libérées
en extra-cellulaire

82
PANORAMA DES MALADIES LYSOSOMIALES
Le concept de maladie de surcharge, introduit en 1965,
désigne toute maladie causée par le déficit congénital d’une
protéine lysosomiale que celui-ci résulte de mutations sur le
gène même de cette protéine lysosomiale ou sur le gène
d’une protéine non lysosomiale mais nécessaire à la fonction
de cette protéine lysosomiale.
Ainsi le déficit en transporteur F de la cobalamine (CblF)
situé dans la membrane lysosomiale,
responsable d’un déficit en cobalamine qui conduit à une
acidurie organique, est une maladie lysosomiale mais pas
une maladie de surcharge.
la mucolipidose de type II due à un déficit en
phosphotransférase de l’appareil de Golgi mais qui conduit à
des déficits multiples d’enzymes lysosomiales solubles est
typiquement une maladie de surcharge lysosomiale.
Ces maladies sont presque toutes transmises sur le mode
récessif autosomique et pour trois d’entre elles sur le mode
récessif lié à l’X (maladies de Fabry, de Hunter et de
Danon). 83
Classification fonctionnelle des ML

Les premières classifications des MSL ne concernaient


que des déficits d’une hydrolase lysosomiale
(enzymopathies) et reposaient sur la nature de la ou des
macromolécules complexes partiellement dégradées
accumulées dans les lysosomes. On distinguait les
maladies dues à un déficit enzymatique unique telles que
la glycogénose type II et les mucolipidoses qui
comportaient des surcharges complexes du fait de
déficits enzymatiques multiples.

La classification fonctionnelle actuelle permet de prendre


en compte les maladies de surcharge lysosomiale
différentes des enzymopathies.

84
Classification fonctionnelle des ML

1. Les déficits primitifs des hydrolases lysosomales ou de cofacteurs


nécessaires à leur stabilité ou à leur fonctionnement qui incluent

ØLes enzymopathies : glycogénose de type II (maladie de


Pompe), sphingolipidoses et lipidoses neutres,
glycoprotéinoses et mucopolysaccharidoses (MPS)
auxquel- les sont venus s’ajouter, les céroïde lipofuscinose
CLN 1 et 2 ( (déficit en tripeptidyl-peptidase I ) et
plusieurs déficits en cathepsines :en cathepsine K dans la
pycnodysostose ,en cathepsine C (activateur des serine-
protéases neutres des cellules immunitaires et
inflammatoires) dans les syndromes de Papillon Le fèvre
et de Haim-Munk et en cathepsine D responsable de la
CLN10 85
Classification fonctionnelle des ML

1. Les déficits primitifs des hydrolases lysosomales ou de cofacteurs


nécessaires à leur stabilité ou à leur fonctionnement qui incluent

ØLes déficits en cofacteurs de ces enzymes :


oprotéine protectrice dans la galactosialidose (en
l’absence de cette protéine protectrice ou cathepsine
A/PPCA ,la neuraminidase est retenue dans le
compartiment endosomial tandis que la bêta
galactosidase est rapidement dégradée dans le
lysosome),
oactivateurs nécessaires à l’hydrolyse in vivo des
sphingolipides (prosaposine/saposines et activateur du
ganglioside GM2)
86
Classification fonctionnelle des ML

2. Les déficits multiples, secondaires au défaut d’une étape co- ou post-


traductionnelle (protéine du RE ou du Golgi)

Déficit multiple en sulfatases dû au déficit d’une protéine du


RE qui transforme une cystéine en formylglycine, étape
indispensable à l’acquisition d’une activité sulfatase pour les
protéines lysosomiales ou non et mucolipidoses de type II
et III dues à des défauts d’adressage au lysosome des
protéines solubles par la voie du M6P et à leur fuite dans le
milieu extracellulaire.

87
Classification fonctionnelle des ML

3. Les déficits de transporteurs de la membrane lysosomale


: cystinosine dans la cystinose, sialine dans la maladie de
Salla, CblF dans l’ acidurie méthylmalonique avec
homocystinurie.

88
Etiopathogénie des ML
Quelques soient les mécanismes, ils résultent tous
en un déficit enzymatique qui perturbe la
dégradation des substrats, ces produits non dégradés vont
s’accumuler avec parfois une prédilection pour un
tissu spécifique:
le SNC (maladie de Tay- Sachs, leucodystrophie
métachromatique),
le foie et la rate(maladie de Niemann Pick , maladie
de Gaucher),
le rein (Maladie de Fabry)ou le myocarde (maladie de
Pompe )

89
Etiopathogénie des ML

Le retentissement clinique est variable et il existe une


grande hétérogénéité dans la sévérité des maladies
lysosomales .Ce spectre clinique va de l’absence totale de
symptôme à une extrême gravité en raison des atteintes
des organes vitaux avec une issue souvent fatale en bas
âge

Parfois des formes très graves et très atténuées ou une


symptomatologie de nature différente coexistent
à l’intérieur du même déficit enzymatique:
le déficit en maltase acide avec la forme gravissime
infantile(maladie de Pompe)et la forme adulte très
atténuée qui est souvent diagnostiquée après 60 ans
.Dans la majorité des cas d’expression clinique tardive,
l’existence d’une activité enzymatique résiduelle a été
démontrée, ce qui peut expliquer ces différences
cliniques.

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La goutte
ØEst une forme particulière d’arthrite qui provoque des
crises récurrentes de vives douleurs à une ou
quelques articulations.
ØHabituellement, les crises de goutte durent quelques
jours, puis les symptômes disparaissent pour plusieurs
semaines.
ØToutes les articulations sont susceptibles d’être
touchées, mais le plus souvent, la maladie se déclare
d’abord dans celle située à la base du gros orteil.
L’articulation devient alors rouge violacé et enflée.

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Pathologies associées aux
microtubules

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ØMaladie rare à transmission génétique, qui survient chez
environ une personne sur 15 000.
ØElle est due à une anomalie du battement des cils situés à
la surface des muqueuses du nez et des bronches .
ØCeci gêne l’évacuation des bactéries vers l’extérieur.
Ø 50 % des patients ont aussi une inversion gauche et
droite des organes du thorax et de l’abdomen appelée
syndrome de Kartagener.

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