Cours #1 - Jonction Cell
Cours #1 - Jonction Cell
Cours #1 - Jonction Cell
Introduction
Les organismes pluricellulaires sont constitués d’organes (foie, rein,
estomac, intestin, poumons…) et chaque organe est constitué de
différents tissus qui sont eux-mêmes composés de différents types de
cellules différenciées .
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Propriétés générales des molécules d’adhérence
1. Permettre la reconnaissance
(identification) spécifique entre deux
cellules ou entre une cellule et la matrice
extracellulaire (MEC).
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Jonctions cellule-cellule et cellule-matrice
JONCTIONS - definition
Agrégats denses et organisés de molécules d’adhérence entre les cellules ou
entre les cellules et la matrice extracellulaire.
3 types de jonctions
- les jonctions étanches cellule-cellule (tight junctions)
- les jonctions d’ancrage
- cellule-cellule (jonctions adhérentes et desmosomes)
- cellule-matrice (hémidesmosomes et contacts focaux)
-les jonctions communicantes cellule-cellule
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Cadhérines
Intégrines
Immunoglobulines
Principales familles de molécules d’adhérence
Les Immunoglobulines
Super famille de protéines qui ont une structure moléculaire caractéristique
(brins anti-parallèles, stabilisés par des ponts bisulfures)
Structure:
- le domaine extracellulaire
- 5 domaines immunoglobuline-like
- 2 domaines fibronectine de type III.
- adhérence indépendante du Ca++ extracellulaire
Roles:
- fonctions très diversifiées
- rôle majeur dans la réponse immunitaire (immunoglobulines, HLA)
- rôle comme molécules d’adhérence
- la N-CAM (Neural Cell Adhesion Molecule)
- les protéines d'adhérence endothéliales
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Principales familles de molécules d’adhérence
Les Immunoglobulines
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Principales familles de molécules d’adhérence
Les cadhérines
Une trentaine de membres dont l’expression est spécifique du tissu.
Dénommées par une lettre qui rappelle le tissu où elles ont été découvertes et
où elles sont exprimées de façon préférentielle.
Structure:
- le domaine extracellulaire
- 5 domaines EC1à EC5 ayant une
homologie de structure avec les
immunoglobulines
- adhérence dépendante du Ca++
extracellulaire
Ca + 5 domaines EC dimérisation
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Principales familles de molécules d’adhérence
Les cadhérines
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Principales familles de molécules d’adhérence
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Principales familles de molécules d’adhérence
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Principales familles de molécules d’adhérence
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Principales familles de molécules d’adhérence
Les cadhérines non-classiques
1. desmogléines 1 et 3
2. desmocollines
- localisation membranaire : desmosomes - les tissus soumis à un stress mécanique (épiderme, épithélium
intestinal, muscle cardiaque, muscle utérin, gencive…)
-interaction avec le cytosquelette : le domaine cytosolique est associé à des protéines (desmoplakines I&II
et plakoglobine) qui forment une plaque fibreuse à laquelle sont liés les filaments intermédiaires (kératines)
du cytosquelette.
-Les desmosomes permettent de relier les cytosquelettes des cellules adjacentes.
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Principales familles de molécules d’adhérence
Les intégrines
Elles constituent une superfamille de récepteurs
Structure:
- hétérodimères 18 ch. α et 8 ch. β
- grande diversité combinatoire
Interactions:
- Essentiellement cellule – MEC
- collagène, fibronectine, laminine,
vitronectine – proteines MEC
- polysaccharidiques
(protéoglycanes sulfate
d’héparane)
- adhérence dépendante du Ca++
Liaison – protéines
Sequences
RGD (Arg-Gly-Asp),
DGEA (Asp-Gly-Glu-Ala),
LVD (Leu-Val-Asp)
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Principales familles de molécules d’adhérence
Il existe 3 types de liaison entre intégrines et la matrice extracellulaire
Les intégrines
1er type:
Différentes intégrines - une même molécule de la MEC.
Ex: les intégrines α1/ β1, α2/ β1 et α3/ β1 peuvent se lier
au collagène de type I à des sites qui leurs sont
spécifique
2ème type:
Une intégrine - plusieurs ligands MEC.
Ex: α2/ β1 peut se lier à la laminine au collagène de type
IV ou au collagène de type I
3ème type:
Une intégrine - un ligand MEC.
Exemple : α5/ β1 lie spécifiquement la fibronectine
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Principales familles de molécules d’adhérence
Les intégrines
Localisation membranaire
- hémidesmosomes
- contacts focaux
situés au pôle basal des épithéliums
Fonctions
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Principales familles de molécules d’adhérence
Famille de trois molécules d’adhérence:
Les sélectines - L (leucocytaires): CD62L
- P (plaquettaires): CD62P
- E (endothéliales): CD62E
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Principales familles de molécules d’adhérence
Les sélectines
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Principales familles de molécules d’adhérence
Les sélectines
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Rôles des sélectines
Elles reconnaissent spécifiquement les parties de
types glycanes présentes sur les autres cellules,
et effectuent des liaisons hétérophiliques.
Ce sont des récepteurs lectiniques d'hydrates de
carbone.
Elles jouent un rôle dans l'inflammation en créant
des interactions faibles et transitoires entre les
cellules endothéliales et les leucocytes. Il s'agit
de l'étape d'initiation du phénomène de
diapédèse.
Les sélectines L interviennent aussi dans la
migration des lymphocytes vers les ganglions
lymphatiques, 24
Rôles des sélectines
.Les sélectines P jouent un rôle dans la fixation des
polynucléaires neutrophiles au thrombus
Elles permettent des phénomènes d'adhérences faibles*
mais de très haute spécificité.
Elles ne sont pas présentes en permanence, et elles
peuvent être induites : elles sont présentes dans des
vésicules à l'intérieur de la cellule et lorsque la cellule est
stimulée, ces vésicules migrent à la surface.
L'exposition des sélectines sur la face extracytoplasmique
de la membrane plasmique est rapide (quelques minutes
seulement, car ne nécessitant pas la synthèse complète,
depuis l'ADN).
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Principales familles de molécules d’adhérence
Les claudines et occludines
Structure: protéines à 4 domaines transmembranaires
Localisation:
-jonctions étanches (jonctions serrées/ jonctions imperméables/ tight
junctions/ zonula occludens)
- au pôle apical entre deux cellules adjacentes, particulièrement les cellules
épithéliales intestinales, les conduits et cavités des glandes
- entre les cellules endothéliales - forment des structures spéciales dans
les capillaires du cerveau (barrière hémato-encéphalique) et du placenta
(barrière placentaire).
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Principales familles de molécules d’adhérence
Les claudines et occludines
Structure:
- associées à des protéines intracellulaires - ZO1, ZO2 et ZO3
- ZO1 interagit avec la spectrine qui est reliée aux microfilaments d’actine du
cytosquelette.
- interactions - homéotypiques
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Principales familles de molécules d’adhérence
Roles:
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Principales familles de molécules d’adhérence
Les connexines
Structure:
•4 domaines transmembranaires, les terminaisons intracellulaires
•Connexines assemblées par 6 - connexon, avec un canal central pour les
petites molécules et certains ions.
Rôle:
• diffusiondes molécules PM <1,5Kd (ions, IP3, AMPc, GMPc, glutamate etc.)
• amplification du processus de sécrétion des glandes endocrines
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Cellule « cellule
Matrice « cellule
3 - Jonctions communicantes
font communiquer les cellules entre-elles
- Formation de canaux
- Transmission du signal
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Les tight junctions
v Barrière de diffusion des protéines membranaires entre les domaines
apical et basolatéral
v Soudure des cellules voisines
Les protéines membranaires des JS
Jonctions d'ancrage
Cellule/Cellule Cellule/Matrice
Actine Belt Contacts
(adhérentes) Desmosome focaux
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Jonctions d'ancrage dans un épithélium. Jonction des éléments du
cytosquelette d'une cellule à ceux d'une autre cellule ou de la
matrice extra cellulaire
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Construction d'une
jonction d'ancrage à
partir de deux classes
de protéines
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Actine
Adhésion en ceinture = belt desmosome
Adhésion en
ceinture entre 3
cellules de
l'épithélium
intestinal
Fig 19-9(A)
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Molécules formant une adhésion en ceinture
•a-caténine
Fig 19-9(B)
•b-caténine
•g-caténine
(=plakoglobine)
•a-actinine
•vinculine
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Rôle des adhésions en ceinture dans
l'invagination d'un tube épithélial
Fig 19-10
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Filaments intermédiaires
Desmosome
Desmosomes avec filaments intermédiaires
Fig 19-11(A-B)
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Desmosome
Fig 19-11(C-D)
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Nature Rev Mol Cell Biol
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Nature Rev Mol Cell Biol
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Desmogléine : un groupe de cadhérines
desmosomales avec une queue cytoplasmique qui
ressemble à celle des cadhérines classiques
Desmogléine 1
Une cadhérine desmosomale qui est un autoantigène
dans le pemphigus foliacé maladie de peau - acquise
Desmogléine 2
Une molécule d’adhésion calcium dépendante dans les
desmosomes qui joue aussi un rôle dans la prolifération
des cellules souches embryonnaires
Desmogléine 3
A cadhérine desmosomale qui est un autoantigène dans le
pemphigus vulgaire maladie de peau - acquise
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Actine
Contacts focaux = plaque d'adhésion
Contacts focaux
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Filament intermédiaire
Hémi - desmosome
Hémi-desmosomes
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Gap junctions = nexus
Structure des jonctions communicantes.
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Cycle de vie des connexines
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Les jonctions gap
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Les jonctions gap
Canaux transmembranaires mettant en communication le
cytoplasme de deux cellules (un canal jonctionnel complet
hydrophile= 2 nm de diamètre
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Résumé
Fig 19-19
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Pemphigus et Pemphigoïdes
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Pemphigus et Pemphigoïdes
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Le pemphigus vulgaris
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Connexines et pathologies
La maladie de Charcot-Marie-Tooth
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La maladie de Charcot-Marie-Tooth
Sclérose latérale amyotrophique
Description clinique
CMTX1 (Charcot-Marie-Tooth liées à l'X) est caractérisée par une
évolution lente :
Ø une détérioration et une faiblesse des muscles distaux des
membres, atteignant essentiellement les pieds, les jambes et les
mains (éminence thénar), avec une fonte et une faiblesse des
muscles proximaux dans les cas sévères ;
ØUne perte sensitive distale ;
ØLa perte des réflexes tendineux profonds ;
ØDe rares cas de dysfonctionnement transitoire du SNC ont été
décrits (dysarthie, dysphagie, faiblesse, ataxie et même aphasie
et somnolence).
ØToutes les CMTX sont rares. Elles se caractérisent par un déficit
intellectuel (CMTX2, CMTX4), une paraplégie spastique (CMTX3),
une surdité (CMTX4, CMTX5, rarement CMTX1), une atrophie
optique (CMTX5).
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Entrée des molécules à dégrader dans
le lysosome
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Voie hétérophagie
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Activité hétérophagique des cellules
folliculeuses de la thyroïde
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Voie Autophagie
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Voie Autophagie
Macroautophagie
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La micro- autophagie
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Adressage des protéines au lysosome
La voie du Mannose-6-Phosphate
(M6P)
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Adressage des protéines au lysosome
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Adressage des protéines au lysosome
Les protéines de la membrane lysosomiale
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Sorties des substrats du lysosome
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PANORAMA DES MALADIES LYSOSOMIALES
Le concept de maladie de surcharge, introduit en 1965,
désigne toute maladie causée par le déficit congénital d’une
protéine lysosomiale que celui-ci résulte de mutations sur le
gène même de cette protéine lysosomiale ou sur le gène
d’une protéine non lysosomiale mais nécessaire à la fonction
de cette protéine lysosomiale.
Ainsi le déficit en transporteur F de la cobalamine (CblF)
situé dans la membrane lysosomiale,
responsable d’un déficit en cobalamine qui conduit à une
acidurie organique, est une maladie lysosomiale mais pas
une maladie de surcharge.
la mucolipidose de type II due à un déficit en
phosphotransférase de l’appareil de Golgi mais qui conduit à
des déficits multiples d’enzymes lysosomiales solubles est
typiquement une maladie de surcharge lysosomiale.
Ces maladies sont presque toutes transmises sur le mode
récessif autosomique et pour trois d’entre elles sur le mode
récessif lié à l’X (maladies de Fabry, de Hunter et de
Danon). 83
Classification fonctionnelle des ML
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Classification fonctionnelle des ML
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Classification fonctionnelle des ML
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Etiopathogénie des ML
Quelques soient les mécanismes, ils résultent tous
en un déficit enzymatique qui perturbe la
dégradation des substrats, ces produits non dégradés vont
s’accumuler avec parfois une prédilection pour un
tissu spécifique:
le SNC (maladie de Tay- Sachs, leucodystrophie
métachromatique),
le foie et la rate(maladie de Niemann Pick , maladie
de Gaucher),
le rein (Maladie de Fabry)ou le myocarde (maladie de
Pompe )
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Etiopathogénie des ML
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La goutte
ØEst une forme particulière d’arthrite qui provoque des
crises récurrentes de vives douleurs à une ou
quelques articulations.
ØHabituellement, les crises de goutte durent quelques
jours, puis les symptômes disparaissent pour plusieurs
semaines.
ØToutes les articulations sont susceptibles d’être
touchées, mais le plus souvent, la maladie se déclare
d’abord dans celle située à la base du gros orteil.
L’articulation devient alors rouge violacé et enflée.
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Pathologies associées aux
microtubules
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ØMaladie rare à transmission génétique, qui survient chez
environ une personne sur 15 000.
ØElle est due à une anomalie du battement des cils situés à
la surface des muqueuses du nez et des bronches .
ØCeci gêne l’évacuation des bactéries vers l’extérieur.
Ø 50 % des patients ont aussi une inversion gauche et
droite des organes du thorax et de l’abdomen appelée
syndrome de Kartagener.
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