Chapitre IV Les Fondations18
Chapitre IV Les Fondations18
Chapitre IV Les Fondations18
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N.HASSOUNET Chapitre IV Les Fondations
Il s’agit des ouvrages de transition entre les éléments porteurs de la structure et le sol. Les fondations
superficielles font l’objet des DTU 13.12 publiées en 1988 ainsi que de la partie B.9 des règles BAEL.
Notations
On utilise les notations et le vocabulaire définis par la figure VI.1
La base de fondation est arrêtée à un niveau tel que l’eau incluse dans le sol ne gèle pas. Selon la région
la profondeur de la fondation Hf doit être telle que H f 60cm
Une fondation superficielle aura une largeur minimale de 40cm et une hauteur totale de 20cm, le piédroit
e 6 6cm . Le béton de propreté servant à protéger l’armature contre l’humidité et autre agent
agressif a une hauteur d’au moins 5cm.
Une semelle filante (figue IV.1) est constituée par des empattements destinés à répartir sur le sol la
charge transmise par le mur ou le voile Q= N effort normal par mètre linéaire dans le sens longitudinal
du mur.
Soit σsol la contrainte admissible du sol en MPa et B la largeur de la semelle. Pour que la semelle vérifie
Nu
la condition de résistance il faut que B . (IV.1)
1000 SOL
En outre pour que les contraintes sous la semelle soient uniformément réparties et que les efforts soient
convenablement transmis par des bielles en béton vers les armatures les dimensions de la semelle
doivent satisfaire :
B b
- condition de rigidité : ht d' (IV.2)
4
- e 6 6cm (IV.3)
Méthode de calcul
Les semelles sont des pièces pour lesquelles la hauteur est grande par rapport à la largeur donc elles
ne satisfont pas aux hypothèses de la RDM , alors pour leur calcul on utilise la méthode des bielles
qui consiste à admettre que les efforts sont transmis par des bielles obliques de béton (figIV.2)
2
N.HASSOUNET Chapitre IV Les Fondations
Les semelles sont des pièces pour lesquelles la hauteur est grande par rapport à la largeur donc elles
ne satisfont pas aux hypothèses de la RDM , alors pour leur calcul on utilise la méthode des bielles
qui consiste à admettre que les efforts sont transmis par des bielles obliques de béton (fig IV.2)
L’ensemble des deux bielles fictives (symétriques par rapport à l’axe de la semelle) et des armatures
inférieures fonctionne à la manière d’une ferme chargée en son sommet, les armatures constituant le
tirant.
En appelant N la charge par mètre linéaire provenant du mur et en faisant une section passant par le
point O, le moment par rapport à O est :
N B N b N ( B b)
2 4 24 8
Ce moment doit être équilibré par les armatures tendues qui développent un moment intérieur égal
à : AS S (ht d ' )
En faisant l’équilibre entre les deux moments on aura :
N ( B b)
AS (IV.4)
8 s (ht d ' )
fe
AS : section des armatures tendues et s
s
Le système est complété par des armatures filantes posées sur les armatures inférieures dont la
section totale est prise au moins égale au 1/4 de la section des armatures inférieures .
Cette méthode s’appelle la méthode des bielles et ne s’applique que si la semelle est rigide c'est-à-
Bb
dire qu’on a : ht d'
4
II.2 Semelle filante soumise à un effort normal excentré
3
N.HASSOUNET Chapitre IV Les Fondations
M B
Une telle semelle est dite stable si e (article 10.1.5 du RPA 99 modifié 2003) où B est la
N 4
largeur de la semelle, M et N étant respectivement le moment appliqué selon B et l’effort normal par
mètre linéaire.
Notons que la vérification de la stabilité se fait sous la combinaison des sollicitations : 0.8G E (E :
composante sismique)
4
N.HASSOUNET Chapitre IV Les Fondations
Les méthodes qui vont être énoncées sont valables aussi bien à l’ELU qu’à l’ELS.
Pour la détermination des armatures deux cas peuvent se présenter :
M B
1er cas : le diagramme des contraintes sous la semelle est trapézoïdal : e
N 6
On peut :
M B M b
a) utiliser la méthode des bielles si on a simultanément : e et e , bien sûr à
N 24 N 6
3e
Bb N (1 )( B b)
condition que la semelle soit rigide ( ht d ' ) ; alors : AS B
4 8 s ( ht d')
(IV.7)
Le système est complété par des armatures filantes posées sur les armatures inférieures dont la
section totale est prise au moins égale au 1/4 de la section des armatures inférieures .
b) si les conditions précédentes ne sont pas vérifiées, on utilise la méthode dite des consoles qui
consiste à considérer que l’empattement de la semelle est encastrée à 0.35b de l’axe du mur (fig
IV.4). Le moment d’encastrement dans la console M1 est équilibré par les armatures parallèles à
la largeur B.
B
Le moment d’encastrement est : M 1 R.Sg avec R 1 0.35b 1000 ;
2 2
1 2 B
2 0.35b
avec B 2
2 1 B 1
Le bras de levier de la résultante R est Sg 0.35b
1 2 3
Les armatures principales s’obtiennent par :
M1
AS // B (IV.8)
0.9(ht d ' ) S
Le système est complété par des armatures filantes posées sur les armatures inférieures dont la section
totale est prise au moins égale au 1/4 de la section des armatures inférieures .
5
N.HASSOUNET Chapitre IV Les Fondations
M B
2ème cas : le diagramme des contraintes sous la semelle est triangulaire : e
N 6
Dans ce cas on applique la méthode des consoles et le schéma statique sera comme montré à la figure
IV.5.
max B
On a toujours : M 1 R.Sg avec R 0.35b 1000
2 2
max B B
3( e) ( 0.35b) (IV.9)
3( e) 2
B 2
2
2 max B 1
Le bras de levier de la résultante R est Sg 0.35b
max 2 3
M1
les armatures principales s’obtiennent par : AS // B (IV.10)
0.9(ht d ' ) S
Le système est complété par des armatures filantes posées sur les armatures inférieures dont la section
totale est prise au moins égale au 1/4 de la section des armatures inférieures.
6
N.HASSOUNET Chapitre IV Les Fondations
Pour déterminer la longueur des barres des armatures principales ( As // B) et leur ancrage, on calcule
fe
la longueur de scellement : l s , étant le diamètre des armatures et
4 s
s 0.6 s2 f tj avec s 1.5 pour les barres à haute adhérence.
B
- si l s : toutes les barres doivent être prolongées jusqu’aux extrémités de la semelle et
4
comporter des ancrages courbes ;
B B
- si l s : toutes les barres doivent être prolongées jusqu’aux extrémités de la semelle sans
8 4
pour autant comporter des crochets ;
B
- si l s : les barres ne comportent pas de crochets et on peut arrêter une barre sur deux à 0.71l
8
ou alterner les barres de 0.86l.
7
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Les méthodes qui vont être énoncées sont valables aussi bien à l’ELU qu’à l’ELS.
Pour la détermination des armatures deux cas peuvent se présenter :
M B
1er cas : le diagramme des contraintes sous la semelle est trapézoïdal : e
N 6
On peut :
M B M b
a) utiliser la méthode des bielles si on a simultanément : e
et e ;
N 24 N 6
Bb Aa
bien sûr à condition que la semelle soit rigide ( ht d ' et ht d ' ' ) ; alors :
4 4
3e
N (1 )( B b)
AS // B B (IV.13)
8(ht d ' ) S
N ( A a)
et AS // A (IV.14)
8(ht d ' ' ) S
Le système est complété par des armatures filantes posées sur les armatures inférieures dont la
section totale est prise au moins égale au 1/4 de la section des armatures inférieures.
b) si les conditions précédentes ne sont pas vérifiées, on utilise la méthode dite des consoles qui
consiste à considérer que l’empattement de la semelle est encastré à 0.35b de l’axe du mur. Le
moment d’encastrement dans la console M1 équilibré par les armatures parallèles à la largeur B
est calculé par :
B
M 1 R.Sg avec R 1 0.35b A
2 2
2 B
et 2 1 0.35b
B 2
2 1 B 1
Le bras de levier de la résultante R est Sg 0.35b
1 2 3
Les armatures principales s’obtiennent par :
M1
AS // B
0.9(ht d ' ) S
M B
2ème cas : le diagramme des contraintes sous la semelle est triangulaire : e
N 6
Dans ce cas on applique la méthode des consoles et le schéma statique est analogue à celui montré à la
figure VI.5 ci-dessus.
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N.HASSOUNET Chapitre IV Les Fondations
1 B
On a toujours : M 1 R.Sg avec R 0.35b A
2 2
max B B
3( e) ( 0.35b)
3( e) 2
B 2
2
2 max B 1
Le bras de levier de la résultante R est Sg 0.35b
max 2 3
Les armatures principales s’obtiennent par :
M1
AS // B
0.9(ht d ' ) S
Remarque importante : lorsqu’on utilise la méthode des consoles et quel que soit l’aspect des
diagrammes des contraintes sous la semelle, les armatures parallèles à A (côté par rapport auquel il est
supposé la non existence du moment) seront déterminées par :
3e
N (1 )( A a)
AS // A B (IV.15)
8 s (ht d ' ' )
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Rapportons la semelle à u système d’axes orthogonaux X, Y, Z tel que OZ soit confondu avec l’axe de la
semelle et portons sur OZ la longueur OA=h0 .
Considérons un élément de la semelle d’aire d d et de centre I ( , ) (fig.IV.8) ;
4N
Si σ = σsol : la contrainte admissible du sol s’écrit alors : .
D ²
dN 4N
Or nous avons pour l’élément de la semelle : ; donc
dd D ²
4N
dN ds dd
D²
Décomposons dN en dF’ suivant la bielle IA et en dF suivant OI ; les triangles semblables nous
dF OI 4N
donnent : , d’où dF ² dd
dN OA h0 D² h0
Décomposons maintenant dF parallèlement aux axes OX et OY,on aura :
4N
Selon OX : dFx ² dd cos
D² h0
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N.HASSOUNET Chapitre IV Les Fondations
/2 D/2
4N 4 N 2D 3 ND
Donc Fx cos d ² d
/ 2 D / 2 D ² h0 D² h0 24 3h0
ht d1 D d N (D d )
Or Fx
h0 D 3 (ht d1 )
N (D d )
Selon OY : on obtiendrait Fy avec d2=d1-
3 (ht d 2 )
Comme on a : Fx As // X s et FY As // Y s alors les sections des armatures sont données par :
FX N (D d )
- As // X (IV.17)
S 3 ht d1 S
FY N (D d )
- As // Y ; (IV.18)
S 3 ht d 2 S
La disposition des armatures orthogonales se fait selon la règle suivante (fig.IV.9) :
- Si D < 1m : on considère que l’effort est uniformément réparti et on dispose les armatures avec
un espacement constant ; toutefois il est préférable de ne pas comptabiliser les barres extrêmes
puisqu’elles sont trop courtes.
- Si 1m < D < 3m : on divisera deux diamètres perpendiculaires en trois parties égales et on
disposera dans la zone centrale 0.5AS ( selon X et ou Y) et 0.25AS dans chaque zone latérale
(selon X et ou Y).
- S i D > 3m : on divisera deux diamètres perpendiculaires en cinq parties égales et on les placera
selon X et /ou Y :
- dans la zone centrale :0.3AS
- dans la zone intermédiaire : 0.25AS
- dans la zone latérale : 0.1AS
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N.HASSOUNET Chapitre IV Les Fondations
N (D d )
Nous avons dans ce cas Fx Fy ; or les cerces doivent équilibrer
3 (ht d1 )
Fx N (D d )
F
2 6 (ht d1 )
F N (D d )
donc As (IV.19)
S 6ht d1 S
Dans ce cas la répartition des contraintes sous la semelle est fonction de la raideur de la semelle.
Pour étudier la raideur d’une semelle continue sous poteaux, nous utiliserons la théorie de la poutre
sur sol élastique qui se résume comme suit :
4 EI
Soit le : longueur élastique de la semelle avec
KB
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N.HASSOUNET Chapitre IV Les Fondations
- I : moment d’inertie de la section transversale de la semelle ;
- E : module de déformation longitudinale du béton
- B: largeur de la semelle
- K : coefficient de raideur du sol, à titre d’information, il varie de 0.5daN/cm3 à 12daN/cm3 en
fonction de la qualité du sol.
Après avoir obtenu le, on peut utiliser la théorie de Winkler relative à la poutre sur sol élastique :
1) si la distance entre axes des poteaux L le b avec b : largeur du poteau, le calcul peut être
2
conduit en supposant une répartition linéaire des contraintes sous la semelle, et cette dernière
sera calculée comme une poutre continue renversée soumise à la réaction des sols.
Si l’entre axe des poteaux est supérieur à le b le calcul devra être effectué comme pour une
2
poutre sur sol élastique soumise aux réactions du sol.
VI. Semelles sur pieux
VI.1 Semelle sur deux pieux soumise à un effort normal centré
Soit :
- E : entre axe des pieux et b : largeur du poteau
- D : diamètre des pieux
- B et A : respectivement la longueur et la largeur de la semelle
On dit avoir
E 3D
B 4 D 30cm
Nu
A max(( D 30cm); )
3(ht d ' ) f tj
On peut supposer que l’effort normal est transmis par des bielles de béton comprimé inclinées d’un
angle θ vers les armatures, avec 45° ≤ θ ≤ 55° donc on a :
ht d ' b b
1 tg 1.42 0.5 E ht d ' 0.71 E (IV.20)
E b
2 2
2 4
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N.HASSOUNET Chapitre IV Les Fondations
ht d '
Etant donné que la semelle est supposée rigide puisqu’on a 1 tg 1.42 ; alors on peut
E b
2 4
utiliser la méthode des bielles.
La réaction N se décompose en FC dans la bielle et F dans les armatures (figure IV.12), on a :
2
N N N (E b )
FC et F 2
2 sin 2tg 4(ht d ' )
F N ( 2 E b)
Et comme ASI alors ASI (IV.21)
S 8(h t d ' ) S
Cette quantité d’armatures doit être majorée de 10% pour tenir compte des éventuels défauts
1.1N (2 E b)
d’exécution (excentrement des pieux), on écrit donc: ASI .
8(h t d ' ) S
Ces armatures doivent être ancrées totalement à partir du nu extérieur des pieux ; elles seront
complétées par le système d’armatures suivant afin d’équilibrer d’éventuels efforts de torsion :
- des armatures supérieures : ASS 0.1ASI
- des cadres verticaux et horizontaux de faible diamètre espacés de 15cm à 20cm ; à titre
d’indication on peut considérer la règle suivante :
h Atv A
- si l’épaisseur A de la semelle est inférieure à : 0.006 et th 0.004 ;
2 A sv A sh
h Atv A
- si l’épaisseur A de la semelle est supérieure à : 0.003 et th 0.002 .
2 h sv h sh
-Atv ,Ath : respectivement les sections des cadres verticaux et horizontaux
-A : épaisseur de l’aire de la section droite du béton de la semelle
- Sv , Sh : espacements des cadres verticaux et horizontaux
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N.HASSOUNET Chapitre IV Les Fondations
Comme montré à la figure (IV.12) la bielle de béton est soumise à l’effort de compression
N
Fc
2sin
Les contraintes de compression dans le béton de la bielle valent respectivement :
Fc N
- dans la partie supérieure : bs 0.9 f c 28 (IV.22)
S s ab sin ²
F N
- dans la partie inférieure : bi c 0.9 f c 28 (IV.23)
S i 2S 0 sin ²
2(ht d ' )
avec tg
Eb
2
Figure IV.13
M b
2ème cas : e : on utilise la méthode dite des consoles qui consiste à considérer que
N 6
l’empattement de la semelle est encastrée à 0.35b de l’axe du poteau, le moment d’encastrement dans la
console est M1.
Le moment M1 est équilibré par les armatures parallèles à la longueur B de la semelle.
16
N.HASSOUNET Chapitre IV Les Fondations
E
Le moment M 1 R1 ( 0.35b) (IV.24)
2
M1
Et ASI (IV.25)
0.9(ht d ' ) s
Dans les deux cas, les armatures ASI seront complétées par des armatures longitudinales supérieures et
des armatures transversales horizontales et verticales comme définies ci-dessus.
Les vérifications des contraintes de compression dans les bielles seront faites comme précédemment en
R1
remplaçant N/2 par R1 puisque dans ce cas Fc :
sin
Fc 2 R1
- bs 0.9 fc 28
Ss ab sin ²
Fc R1
- bi 0.9 f c 28
S i S 0 sin ²
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N.HASSOUNET Chapitre IV Les Fondations
Figure VI.15
Les armatures sont disposées parallèlement aux trois médianes du triangle tronqué formant la semelle (
figIV.16 et IV.17 ) ; dans ce cas l’effort de traction devant être équilibré par les armatures est :
N N ( 2 E b) 3 N ( 2 E b) 3
F mT (IV.26)
3tg 3 6(ht d ' ) 18(ht d ' )
N (2 E 3 b 3 )
Donc la quantité d’armatures inférieures est : A m S (IV.27)
18 s (ht d ' )
2ème disposition : armatures disposées suivant les côtés de la semelle :
Les armatures sont disposées parallèlement aux côtés de la semelle ( fig IV.16 et IV.17.), l’effort
repris par la section d’armatures selon chaque côté est FcT ; remarquons que :
FTm FTc FTm N 2 E b
donc FT
c
On dispose des armatures en cerces suivant les cotés de la semelle de section totale AC
équilibrant une part α de l’effort N et des armatures selon les médianes de section Am équilibrant une
part (1-α) de cet effort.
18
N.HASSOUNET Chapitre IV Les Fondations
N ( 2 E b )
D’après les résultats obtenus pour FcT on aura : As
c
(IV.29)
18 s(ht d ' )
(1 ) N (2 E b) 3
Et les résultats obtenus pour FmT donnent : As
m
(IV.30)
18 s(ht d ' )
N
La force sollicitant un pieu est égal à N/3 ; donc la force de compression dans la bielle est FC
3 sin
.
Si nous appelons S la section du poteau, la section droite de la bielle à sa partie supérieure aura pour
S
valeur : sin ; donc la contrainte dans cette section de la bielle est :
3
3FC N
- b ,1
S sin S sin ²
De même, si nous appelons S’la section d’un pieu, la section de la bielle dans sa partie inférieure est
S'
est la contrainte de compression dans cette section sera :
sin
FC N
- b,2
S ' sin 3S ' sin ²
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N.HASSOUNET Chapitre IV Les Fondations
Figure IV.18
Il est judicieux d’opter pour une semelle carrée puisqu’elle repose sur quatre pieux qui devraient
être identiques et que l’effort normal est centré.
Sachant que E est l’entre axe des pieux et b la dimension du poteau carré alors et en supposant que
l’effort normal est transmis par des bielles inclinées d’un angle θ vers les pieux, d’après la figure IV.18
on aura :
2 2 (ht d ' )
1 tg 1.42 . (IV.31)
2E b
Les dimensions en plan doivent être telles que (figure IV.18) :
E 3D
B 4 D 30cm
Si la semelle est rectangulaire et en posant E et E’ respectivement les entre axes des pieux ,
sachant que a et b sont les dimensions du poteau et en supposant que l’effort normal est transmis par des
bielles inclinées d’un angle θ vers les pieux , on aura :
2(ht d ' )
1 tg 1.42 (IV.32)
E ² E '² 0.5 a ² b²
Les dimensions en plan doivent être telles que :
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N.HASSOUNET Chapitre IV Les Fondations
E , E ' 3D
B 4 D 30cm
A 4 D 30cm
A a
B b
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N.HASSOUNET Chapitre IV Les Fondations
F N
- dans la partie supérieure : bs c 0.9 f c 28
S s b² sin ²
F N
- dans la partie inférieure : bi c 0.9 f c 28
S i 4S 0 sin ²
IX. Semelle rectangulaire sur quatre pieux soumise à un effort
normal et un moment
IX.1 Dimensions
Soient E et E’ respectivement les entre axes des pieux (fig.VI.19 a et b ) , sachant que a et b
sont les dimensions du poteau , en supposant que l’effort normal est transmis par des bielles inclinées
d’un angle θ vers les pieux , on aura :
2(ht d ' )
1 tg 1.42
E ² E '² 0.5 a ² b²
Les dimensions en plan doivent être telles que :
E , E ' 3D
B 4 D 30cm
A 4 D 30cm
A a
B b
IX.2 Détermination des armatures
N M N M
L’équilibre de la structure donne : R1 et R2 . ( voir la figure VI.19a)
4 2E 4 2E
M
Il faut vérifier que les deux réactions sont positives c'est-à-dire que E 2
N
Par mesure de sécurité, on peut supposer que toutes les réactions sont égales à R1.
R1 se décompose en :
R1
- FC : sollicitant la bielle inclinée ;
sin
R1 E '
- Fa
E ² E '²tg
R1 E
- Fb
E ² E '²tg
R
- F 1
tg
Pour la détermination des armatures, deux cas peuvent se présenter :
M b
1er sous cas : e : on utilise la méthode des bielles : les armatures seront disposées en cerces
N 6
et en diagonales.
Pour les armatures disposées en cerces , l’effort devant être équilibré est α Fb, donc la section des
armatures est donnée par :
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N.HASSOUNET Chapitre IV Les Fondations
Fb R1 E
AScerces
s S tg E ² E '²
Les armatures disposées en diagonales équilibrent l’effort (1-α)F, donc la section des armatures est :
(1 ) R1
ASDIAG .
S tg
2(ht d ' )
Rappelons que tg
E ² E '² 0.5 a ² b²
M b
2ème sous cas : e , on utilise la méthode dite des consoles qui consiste à considérer que
N 6
l’empattement de la semelle est encastrée à 0.35b de l’axe du poteau, le moment d’encastrement dans la
console est M1.
Le moment M1 est équilibré par les armatures parallèles à la longueur B de la semelle.
E
Le moment M 1 2 R1 ( 0.35b)
2
M1
Et ASI
0.9(ht d ' ) s
ASI sera décomposé en cerces et en diagonales comme suit :
AS
- cerces de section : ASCERCES
2
(1 ) AS E'
- diagonales de section : ASDIAG , avec tg
2 cos E
Dans les deux cas, les armatures ASI seront complétées par des armatures longitudinales supérieures et
des armatures transversales horizontales et verticales comme définies ci-dessus.
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