Plan S&E 2011 2015
Plan S&E 2011 2015
Plan S&E 2011 2015
----------
MINISTERE DE LA SANTE
----------
DIRECTION NATIONALE DE LA SANTE PUBLIQUE
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PROGRAMME NATIONAL DE LUTTE CONTRE LE PALUDISME
Mai 2012
MINISTERE DE LA SANTE
&&&&&&
Direction Nationale de la Santé Publique
&&&&&&
PLAN DE SUIVI-EVALUATION
2011-2015
Mai 2012
Le Ministre de la Santé
PREFACE ................................................................................................................................. 2
REMERCIEMENTS ................................................................................................................ 4
SIGLES ET ACRONYMES .................................................................................................... 5
I. CONTEXTE ................................................................................................................... 12
1.1. Données géographiques, administratives et socio-économiques .................................. 12
1.2. Organisation du système national de santé ................................................................... 14
1.3. Situation de la lutte contre le paludisme ....................................................................... 17
II. ANALYSE DU SYSTEME DE SUIVI-EVALUATION ............................................. 30
2.1. Système de Suivi-Evaluation du secteur de la santé ..................................................... 30
2.2. Système de Suivi-Evaluation du programme paludisme............................................... 36
III. PROCESSUS D’ELABORATION DU PLAN SUIVI/EVALUATION .................... 41
3.1. Justification du Plan Suivi-Evaluation du programme paludisme ................................ 41
3.2. Processus d’élaboration du Plan Suivi-Evaluation 2011-2015 ..................................... 41
IV. CADRE DE SUIVI-EVALUATION DU PROGRAMME PALUDISME ................ 42
4.1. Concepts et organisation générale d’un système de Suivi-Evaluation .......................... 43
4.2. Objectifs et cibles de la lutte antipaludique au niveau international ............................. 48
4.3. Cadre de Suivi/Evaluation du programme paludisme ................................................... 51
V. PLAN DE SUIVI-EVALUATION BUDGETISE DU PNLP, 2011-2015 .................. 53
5.1. Objectifs ........................................................................................................................ 53
5.2. Interventions pour renforcer le système de Suivi-Evaluation du PNLP ....................... 53
5.3. Résultats attendus .......................................................................................................... 53
5.4. Mesure des performances du programme paludisme .................................................... 54
5.5. Plan de suivi/évaluation budgétisé 2011-2015 .............................................................. 67
5.6. Modalités de mise en œuvre du Plan Suivi-Evaluation du PNLP ................................. 70
5.7. Facteurs de succès et obstacles dans la mise en œuvre du Plan Suivi-Evaluation ........ 74
CONCLUSION ....................................................................................................................... 76
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ............................................................................. 77
Elle exprime également sa gratitude à toutes les personnes ressources pour l’intérêt qu’elles
ont accordé à la réalisation de ce document.
Enfin, l’équipe exprime ses remerciements à tous ceux qui ont pris une part active aux
séances de validation et de dissémination du manuel.
EQUIPE DE RÉDACTION
Le présent Plan de suivi et d’évaluation de la lutte contre le paludisme 2011 – 2015 a été
conçu par une équipe pluridisciplinaire composée de :
- OKE Mariam: Médecin – Epidémiologiste, Coordonnatrice PNLP – Bénin ;
- DENON Yves Eric: Biologiste, Coordonnateur-Adjoint PNLP – Bénin ;
- AHOLOUKPE Bruno : Médecin-Epidémiologiste, Suivi Evaluation PNLP Bénin ;
- PIO Abou Bakary : Statisticien, Démographe PNLP Bénin ;
- ADJIBABI BELLO Chérifatou : Pharmacienne, PNLP Bénin ;
- DENAKPO Boniface : Socio-Anthropologue, S/IBCC-PP PNLP Bénin ;
- ADOGNON CHABI Larissa : Administrateur, PNLP Bénin ;
- BOUSSARI Aliou : IDE, PNLP Bénin ;
- Mr. ACAKPO Sanoussi : DPP MS
- Mme VISSOH Agnès : DPP MS
- Mr. BALOGOUN Edouard : Statisticien, ARM3 Bénin
- COKOU François : Statisticien, CRS Bénin
Figure 2: Variations saisonnières des cas de paludisme suspects au Bénin de 2006 à 2009 . 21
Figure 3: Evolution des cas de paludisme (simple et grave) pour toutes les tranches d’âge et
les enfants âgés de moins de 5 ans de 2005 à 2009 dans les formations sanitaires ................. 22
Figure 4: Evolution des décès dus au paludisme pour toutes les tranches d’âge et les enfants
âgés de moins de 5 ans de 2005 à 2009 dans les formations sanitaires ................................... 22
Tableau 4: Récapitulatif du budget du plan S&E du PNLP 2011-2015 par intervention ...... 69
Enfin le présent plan correspond au principe 3 en 1 : un seul plan stratégique, une seule
coordination nationale et un seul mécanisme de suivi /évaluation qui prend en compte les priorités
du pays et de l’ensemble des partenaires de lutte contre le paludisme.
Les volets couverts par le système de suivi/évaluation sont :
Trois types de reliefs caractérisent le pays qui est arrosé par deus réseaux hydrographiques ?
- La région côtière, la plus basse, est située au-dessous du niveau de la mer (Océan
Atlantique). Elle est inondable toute l’année et présente un ensemble écologique constitué
de marécages et de retenues d’eau ;
- La région du plateau avec la dépression de la Lama qui traverse le pays de l’Est à l’Ouest ;
- La région des collines s’étend du centre vers le Nord avec un point culminant à 800 m
(l’Atacora) par rapport au niveau de la mer.
La structure par sexe et par âge présente une population jeune (figure N° 2) et à dominance
féminine avec un rapport de masculinité de 94%. La répartition par grands groupes d’âges de cette
population révèle que les moins de 15 ans représentent 46,8 %, ceux de 15 à 60 ans font 47,9 % et
les plus de 60 ans ne représentent que 5,3 %. Cette répartition montre la jeunesse de la population
béninoise, mais la proportion des personnes du 3ème âge est en augmentation. Cette jeunesse,
gage du dynamisme de la population, impose un défi majeur en matière de santé, d’éducation, de
loisirs et d’emplois.
Par ailleurs, bien qu’il naisse, en réalité, plus de garçons que de filles (103 garçons pour 100
filles), la population béninoise est à dominance féminine : 51,4 % de femmes pour 48,6 %
d’hommes. « La surmortalité masculine, surtout à la naissance où la différence de l’espérance de
vie avoisine les 5 ans (4,4 ans) et le phénomène migratoire des hommes à la recherche d’un
mieux-être, font que la population compte plus de femmes que d’hommes ».
Les femmes sont les principales victimes de cette pauvreté. Selon les Enquêtes Démographiques et
de Santé au Bénin (EDSB) de 1996 et 2001, on note que l’indice de pauvreté non monétaire est
passée de 43,4 % en 1996 à 49,0 % en 2001.
Le profil sanitaire du Bénin est caractérisé par une prédominance des maladies transmissibles et
l’émergence des maladies non transmissibles au cours de ces dernières années. La santé des
populations constitue toujours une priorité nationale.
La vision globale du Bénin contenue dans les Etudes Nationales de Perspectives à Long Terme :
Bénin Alafia 2025 met l’accent sur le bien-être social qui repose entre autres sur les éléments
suivants :
- un système éducatif efficace et performant ;
- des soins de santé de qualité ;
- de l’eau potable, de l’électricité et un habitat sain pour tous ;
- un cadre de vie sain.
Cette vision est progressivement concrétisée grâce à la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire
pour le Développement (OMD), des perspectives décennales, de la Stratégie de Croissance pour
la Réduction de la Pauvreté (SCRP), des Orientations Stratégiques du Gouvernement (OSD) et des
différents Programmes d’Action du Gouvernement. Les actions visant l’amélioration des
conditions socio- sanitaires des populations y occupent une place de choix. Le Ministère de la
Santé (MS) est chargé de l’élaboration et de la mise en œuvre du volet santé.
Le système national de santé a une structure pyramidale calquée sur le découpage territorial. Sur le
plan administratif l’organisation du système de santé public comprend trois niveaux :
- Le niveau central ou national qui est le lieu de définition de la politique sanitaire, de la
mobilisation des ressources, du contrôle de gestion et de l’évaluation des performances en
matière de santé; Le niveau intermédiaire du système de santé est représenté par les 06
Directions Départementales de la Santé. Ce sont les organes de programmation,
En plus des structures publiques, le Bénin compte un nombre important de structures privées
et d’acteurs de la médecine traditionnelle.
- Le niveau communautaire constitue aujourd’hui, sous la supervision du niveau
périphérique, le lieu privilégié de mise en œuvre des interventions majeures de lutte contre
le paludisme. Un renforcement du suivi des activités s’impose en vue d’atteindre l’impact
attendu.
L’accès de la population aux soins de santé est l’une des priorités des autorités sanitaires. Au
Bénin un habitant se trouve à environ 7,5 km d’une formation sanitaire. Cependant, cette situation
cache des disparités au niveau des départements. S’agissant de l’accessibilité aux formations
sanitaires de première référence, plus de 50% de la population a accès à un hôpital de référence en
cas de nécessité ; 13% vivent encore à plus de 30 km d’un hôpital de référence. La majorité des
communautés rurales ne disposent pas d’un hôpital à moins de 5 km (34% contre 77% pour le
milieu urbain).
Selon l’annuaire des statistiques sanitaires 2011, le système de soins du secteur public est assuré
par un réseau d’établissements structuré à trois niveaux hiérarchisés ainsi que suit:
- Au niveau central, les institutions hospitalières et socio-sanitaires : Centre National
Hospitalier et Universitaire (CNHU-HKM), Centre National de Pneumo-phytisiologie,
Centre National de Psychiatrie et Centre National de Gérontologie
- Au niveau intermédiaire : l’Hôpital de la Mère et de l’Enfant Lagune (HOMEL), 5 Centres
hospitaliers départementaux (CHD), un CIPEC, un Centre de Traitement Anti lépreux
Les prestations de services sont assurées dans les structures publiques par 1078 médecins, 3705
infirmiers, 1270 sages-femmes, 569 techniciens de laboratoires et 100 techniciens de radiologies.
Ce personnel est inégalement réparti entre les 12 départements du pays avec une grande
concentration au niveau du Littoral et de l’Atlantique.
A côté de ces structures publiques, il y a des services de santé des armées et 213 officines de
pharmacie. De même, 62 jardins de plantes médicinales fonctionnels ont été répertoriés en 2011.
1.3.1. Historique
Le Bénin a inscrit au rang des priorités la lutte contre le paludisme dans son Plan National de
Développement Sanitaire. Cette lutte a été progressivement structurée et met aujourd’hui l’accent
sur la nécessité d’atteindre des objectifs programmatiques en rapport aussi bien avec le PNDS
2009-2018 que les orientations régionales et mondiale pour le contrôle du paludisme dans le cadre
des OMD. Les dates clés qu’il faut retenir de la lutte contre le paludisme sont les suivantes :
1986 à 1992 : les interventions de lutte contre le paludisme ont été exclusivement menées
dans les formations sanitaires ;
1991 : élaboration d’un avant-projet du Programme National de Lutte contre le Paludisme
(PNLP) ;
1992 : élaboration d’un premier Plan Quinquennal de lutte contre cette endémie pour la
période de 1992 – 1996 ; ce plan, à cause de son caractère vertical, est centralisé et manque
d’engagement financier au niveau national. Il a connu peu de succès. Il a été intégré aux
soins de santé primaires en 1992 et a connu une révision en 1994. Ce plan s’est illustré par
la création de sites sentinelles de surveillance de la chimio sensibilité du plasmodium à la
chloroquine et la création des centres d’imprégnation de moustiquaires en 1996.
1997 à 1999 : le Bénin a bénéficié d’un financement de l’OMS, dans le cadre d’un plan de
Lutte Antipaludique Accélérée (LAPA), ce qui a permis de mettre en place les stratégies de
base de la lutte contre le paludisme ;
PLAN DE SUIVI/EVALUATION DU PNLP 2011-2015, BENIN 17
1999 : adhésion du Bénin à l’Initiative « Faire Reculer le Paludisme » lancée en juillet
1998 par le Dr Harlem GRO BRUNDTLAND, alors Directeur Général de l’Organisation
Mondiale de la Santé (OMS);
2000 : Adoption de la déclaration d’Abuja pour le contrôle du paludisme par le Chef de
l’Etat Béninois suite au sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement tenu à Abuja
(Nigeria), en avril 2000 ;
2001 : Elaboration d’un plan stratégique 2001-2005 ;
2003 : Accès au Financement du Fonds Mondial de Lutte contre le Paludisme, le Sida et la
Tuberculose ;
2004 : Consensus National pour le changement de la Politique de Lutte contre le
Paludisme ;
2006 : Rencontre Internationale sur le Vaccin Antipaludique (MVI: Malaria Vaccin
Initiative) ;
2006 : Elaboration du plan stratégique 2006-2010 dans le cadre des ojectifs d’Abuja
adopté par les Chefs d’Etats de l’UA en 2006 et qui devient un accès universel en 2010
aux interventions de prise en charge et de prévention du paludisme, SIDA et Tuberculose ;
2006 : Accès au financement du Booster Program de la Banque Mondiale ;
2007 : Première campagne nationale de distribution de MIILD aux femmes enceintes et
aux enfants de moins de cinq ans ;
2008 : Mise en œuvre PMI/USAID, projet ALAFIA du round 7 FMSTP ; expérience-
pilote de la PID ;
2009 : Elaboration des directives nationales sur la prise en charge du paludisme au niveau
communautaire ; Elaboration de PITA ;
2010 : Revue de performance du Programme de lutte contre le paludisme qui a abouti à
l’élaboration du Plan stratégique du PNLP 2011-2015;
2011 : Campagne nationale de distribution gratuite de MIILD aux ménages pour l’accès
universel.
La politique nationale de lutte contre le paludisme s’inscrit parfaitement dans les orientations du
PNDS 2009-2018 du Bénin. Les directives de cette politique seront mises à jour et conformes aux
nouvelles recommandations de l'OMS notamment en matière de gestion des cas où la confirmation
biologique devient systématique.
La mission du PNLP au sein du ministère de la Santé est d’assurer l’accès universel à des moyens
de prévention localement adaptés et au traitement correct du paludisme simple et grave pour
réduire les taux de mortalité et de morbidité dus au paludisme. Le PNLP est sous la tutelle de la
Direction Nationale de la Santé Publique.
D’un point de vue managérial, les différents niveaux dans la mise en œuvre de la politique de lutte
contre le paludisme se complètent harmonieusement.
Au niveau central
- le Secrétariat Général, mémoire administrative, veuille sur les aspects administratifs et de
gestion en vue d’assurer une cohérence avec la politique sectorielle de santé et les
principes de bonne gestion.
- La Direction Nationale de la Santé Publique appuie la supervision des aspects techniques
du PNLP ainsi que la conception des plans d’action annuels, en étroite collaboration avec
les autres Directions Techniques du Ministère de la Santé.
- La coordination du programme est responsable de la conception et de la mise en œuvre des
plans intégrés de travail en collaboration avec les partenaires intervenant dans la lutte
contre le paludisme à tous les niveaux.
L’évolution des cas de paludisme enregistrés ces dernières années au Bénin est donnée par la
figure ci-dessous.
Le nombre de cas de paludisme et le nombre de cas de paludisme grave sont sélectionnés dans la
présente rubrique pour illustrer l’évolution de la morbidité palustre dans les formations sanitaires
de 2005 à 2009.
Le taux d’incidence moyen du paludisme (simple + grave) est de 16,2% en 2010. Ce taux
d’incidence est nettement plus élevé chez les enfants de moins d’un an : 63,1 et de 33 ,3% pour
ceux d’un à quatre ans.
Le taux d’incidence du paludisme grave en 2010 est de 2,3% contre 2,9% en 2006. En Dépit de
cette baisse il demeure encore très élevé chez les enfants de moins d’un an : 8,4% et 4,9% pour les
enfants de moins d’un à quatre ans.
ii) Tendances des décès liés au paludisme dans les formations sanitaires
Le nombre de décès dus au paludisme et la létalité sont les indicateurs sélectionnés pour illustrer
l’évolution de la mortalité palustre dans les formations sanitaires de 2005 à 2009.
Figure 4: Evolution des décès dus au paludisme pour toutes les tranches d’âge et les
enfants âgés de moins de 5 ans de 2005 à 2009 dans les formations sanitaires
Elle vise entre autres à diminuer au maximum le contact homme – vecteur, la longévité des
vecteurs du paludisme, la modification de l’environnement pour le rendre hostile à la prolifération
des moustiques. L’utilisation de la moustiquaire imprégnée constitue la stratégie principale de
réduction du contact homme-vecteur, donc de la transmission du paludisme. La pulvérisation
intra-domiciliaire visant à diminuer la longévité des vecteurs constitue une stratégie
complémentaire à l’utilisation de la moustiquaire imprégnée. L’utilisation des bio-larvicides dans
certaines zones permettra de façon intégrée aux autres stratégies pré-citées de réduire la densité
larvaire.
Le PNLP dispose de directives actualisées en février 2011 de gestion des cas du paludisme.
Tous les cas suspects de paludisme doivent faire, quels que soient le niveau de prise en charge et
l’âge du sujet, l’objet d’une confirmation diagnostique par la microscopie ou les TDR. La
microscopie est réalisable au niveau de tous les hôpitaux et des CS de commune.
Le traitement des cas de paludisme simple est basé sur l’utilisation des ACT alors que celui des
cas graves de paludisme est basé sur les sels de quinine en perfusion ou les dérivés à base
d’Artéminisine en IM ou en IV.
- 1er trimestre : Quinine comprimé ou injectable pour les formes simple ou grave ;
- 2ème et 3ème trimestres : ACT pour les formes simples et quinine injectable pour les
formes graves.
La lutte contre le paludisme au Bénin s’inscrit en étroite ligne avec les orientations de la politique
nationale de santé.
But
Objectif du programme
- Réduire de 75% le nombre de cas de paludisme d’ici à 2015 par rapport à 2000 ;
- Atteindre une mortalité nationale proche de zéro (1 décès pour 100 000 habitants) pour
tous les décès évitables liés au paludisme ;
- Renforcer les capacités de gestions managériales du programme.
Objectifs spécifiques
D’ici 2015
- Amener 100% de la population à risque à dormir sous moustiquaires imprégnées à longue
durée d’action ;
- Assurer la protection avec le TP2 à toutes les femmes enceintes ;
- Assurer la pulvérisation intradomiciliaire d’au moins 80% des structures des zones
éligibles ;
- Assurer un examen biologique à 100% des cas suspects de paludisme vus dans les
formations sanitaires publiques et privées, et au niveau communautaire ;
- Assurer la prise en charge correcte à 100% des cas de paludisme simple ou grave vus dans
le secteur public et privé conformément aux directives nationales ;
- Assurer la prise en charge correcte d’au moins 80 % des cas avérés de paludisme
diagnostiqués biologiquement au niveau communautaire.
2.1.1 Description
Le Système National d'Information et de Gestion Sanitaires a été mis en place en 1990 pour pallier
à l’insuffisance de l’information sanitaire et s'appuie sur l'organisation pyramidale du système de
santé. Chaque niveau a un travail particulier pour la collecte, la synthèse et l'analyse de
l'information qui le concerne. La coordination de la gestion de ce système est ascendante.
Dans la pratique, les données qui alimentent le SNIGS proviennent des sous-systèmes suivants :
- sous-système d’information pour la surveillance continue des tendances (activités des
formations sanitaires, suivi des tendances),
- sous-système de surveillance épidémiologique et de détection des épidémies,
- sous-système d’information des programmes,
- sous-système d’information de gestion administrative et financière,
- sous-système d’enquêtes périodiques,
- sous-système d’information à assise communautaire,
- sous-système d’état civil.
La collecte des informations se fait sur la base d’outils standardisés de deux grandes catégories à
savoir :
- les outils exclusivement d'usage local (Registres, fiches, cartes et carnets) qui servent à
améliorer la qualité des services au niveau du centre de santé à travers la gestion des
ressources, le suivi des patients, etc.
- les outils de synthèses (Fiches de dépouillement et de transmission d’un niveau à un autre)
qui permettent l’établissement des rapports mensuels, semestriels et annuels.
Les délais de transmission des rapports selon le niveau se présentent comme il suit :
Le contrôle de la qualité des données se fait lors de la supervision de la collecte et aux cours de la
validation des bases de données.
Le niveau de complétude des rapports se présente comme il suit au cours de cinq dernières
années :
85 Taux de complétude
87
80
2007 2008 2009 2010 2011
ANNEE
Depuis sa mise en place, le SNIGS dispose d’une série d’annuaires statistiques, élaborés et édités
de 1990 à 2011.
Tous ces supports ont été harmonisés avec les autres structures de surveillance. Pour la gestion du
sous-système, les délais de transmission des données ont été définis et se présentent comme il
suit :
- de la commune à la zone sanitaire : tous les lundis matin ;
- de la zone sanitaire au département : tous les mardis matin ;
- du département au niveau central : tous les mardis soir ou au plus tard tous les mercredis
matin.
Les données collectées sont gérées à l’aide d’une application sous Excel, ce qui permet de partager
les informations entre les structures et partenaires (OMS, Plan Bénin, OOAS). Toutefois, ce sous-
système est confronté à la faible intégration des maladies sous surveillance. La gestion de ce sous-
système est assurée notamment par la DNSP.
Le sous-système des enquêtes regroupe les enquêtes périodiques (le RGPH et l’EDS) et les
enquêtes spécifiques des projets et programmes du secteur de la santé et autres dont le secteur
santé peut tirer des informations. Seuls les RGPH et EDS se font de façon périodique, mais il se
pose un véritable problème de la mise à disposition à temps des résultats de ces deux opérations.
Quant aux enquêtes spécifiques, elles se font et utilisent des méthodologies qui varient d’une
étude à une autre, ce qui ne permet pas de faire des comparaisons dans les analyses.
Les programmes implémentés dans le secteur de la santé sont un ensemble d’actions, impliquant
plusieurs structures ou ministères qui visent à éradiquer ou à réduire la prévalence de certaines
affections. Pour le suivi et l’évaluation des actions mises en œuvre, des mécanismes de collectes
de données sont mis en place au niveau desdits programmes et de certaines directions techniques.
Au nombre des programmes, on peut citer le Programme National de Lutte contre le Sida
(PNLS), le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP), le Programme National
contre la Tuberculose (PNT), le Programme National de Lutte contre la Lèpre et l’Ulcère de
Buruli (PNLUB), etc. Même si la plupart de ces programmes disposent de supports standardisés
et de délai de transmission, ils sont confrontés aux problèmes de promptitude, de complétude, de
gestion de données, et d’insuffisance de ressources.
a)-Organisation et fonctionnement
Depuis sa mise en place, le SNIGS a subi quatre évaluations : 1991, 1996, 2001 et 2007.
L’actualisation des résultats de 2007 a été réalisée grâce aux constats notés lors des supervisions
des acteurs de la chaîne du système. Les forces et les faiblesses du système se présentent comme
suit :
Forces:
Existence des procédures de collecte et de transmission des données standardisées pour
tous les niveaux ;
Identification des Indicateurs clés à renseigner régulièrement ;
Existence des applications informatiques (logiSNIGS et logiHOSP) pour la gestion des
données ;
Régularité dans la publication des annuaires des statistiques sanitaires depuis 1990 ;
Les supervisions des agents dans les tâches de collecte, de saisie et d’analyse des données
permettent de corriger les erreurs d’observations, d’enregistrements et d’analyse des données.
Selon les procédures du SNIGS, les périodicités fixées se présentent comme il suit :
Au niveau de la zone: Mensuelle vers les centres de santé
Au niveau départemental: Trimestrielle vers les zones sanitaires
Au niveau central: Semestrielle vers les départements, zones sanitaires ou centres de santé.
Au Bénin, le pilier majeur de développement du secteur santé que constitue la recherche ne joue
pas encore pleinement sa partition. La recherche n’arrive pas encore à contribuer efficacement à
l’amélioration de l’état de santé des populations béninoises du fait de l’insuffisance des travaux de
recherche, de la faible utilisation des résultats pour la prise de décision et de la faible coordination
des activités de recherche. Cette situation pourrait s’expliquer par une méconnaissance des travaux
de recherche effectués dans le pays, corollaire de la faible vulgarisation des résultats de ces
travaux et la non perception de l’utilité des résultats de recherche par les acteurs et décideurs.
Par ailleurs, beaucoup de pistes de recherche pour la santé demeurent non explorées faute de ligne
budgétaire des politiques en faveur de la recherche.
2.2.1. Description
Le système de suivi/évaluation a connu un progrès significatif au cours de la dernière décennie.
Son évolution de 2001 à 2010 a été marquée par les acquis suivants :
- Collecte dynamique des données de morbidité et de mortalité palustres dans les formations
sanitaires publiques (1998-2001), en 2002 ;
- Consensus national sur les indicateurs à utiliser (processus, résultats et impact) pour le
suivi/évaluation FRP, en mai 2001 ;
- Élaboration des outils de collecte complémentaire au système de routine SNIGS et
définition du circuit d’information, en 2001 ;
- Réalisation d’évaluation d’activités à base communautaire de lutte contre le paludisme ;
- Réalisation d’enquêtes spécifiques de lutte contre le paludisme ;
- Mise en place s’un système d’information de routine sur le paludisme (SIRP) en 2010).
- Mise en place d’un système d’information de gestion logistique sur le paludisme (SIGL)
en 2010).
- Surveillance épidémiologique dans les sites sentinelles
- Suivi des activités de lutte contre le paludisme
- Supervisions semestrielles formatives des sites sentinelles pour la validation des données ;
- Monitorings
A) Le système de routine
- SIRP
Le SIRP s’appuie sur le SNIGS pour son fonctionnement. Il utilise de ce fait les mêmes ressources
humaines, matérielles et le même circuit de transmission des données collectées.
Les données proviennent aussi du recueil quotidien au niveau des centres de santé, des hôpitaux de
référence mais également au niveau des cabinets médicaux, des laboratoires publics et privés. Les
données sont manuellement compilées à la fin de chaque mois et la synthèse transmise à la ZS.Ces
données transitent ensuite par les zones sanitaires où elles sont saisies et transmises ensuite sous
forme électronique (par email) à la DDS puis au PNLP.
- Le SIGL
Le système d’information et de gestion logistique est toujours à ses débuts et ses périodes de
balbutiements. Avec la mise en place d’une base de données dans tous dépôts répartiteurs de zones
sanitaires et du logiciel MEDISTOCK, les données sur les intrants sont collectées et transmises au
PNLP par l’intermédiaire des cellules d’appui PNLP. Cependant quelques difficultés entravent
son bon fonctionnement.
- La surveillance sentinelle
Une collecte de routine se fait dans les 5 sites sentinelles pour rendre effective la surveillance
épidémiologique au Bénin.
Quelques enquêtes spécifiques sont réalisées par le PNLP pour suivre certains indicateurs de lutte
contre le paludisme. Cependant le PNLP a recours aux enquêtes telles que l’EDS et le MIS pour
renseigner certains indicateurs. Avec la mise en place de ces éléments, le suivi/évaluation a connu
des progrès mais il demeure des insuffisances qui ont été relevées par l’évaluation du plan
stratégique 2006-2010.
Stratégies Mécanismes
a)- Forces
- Existence de la liste des indicateurs nationaux de S-E de la lutte contre le paludisme ;
- Mise en place et fonctionnement des sites sentinelles S&E ;
- Existence d’un système d’information de routine sur le paludisme SIRP ;
- Existence de bases de données décentralisées sur le paludisme jusqu’ au niveau
périphérique ;
- Gestion décentralisée de la base de données sur le paludisme grâce à l’application
LOGISNIGS ;
Le PNLP a mis en place une base de données pour recueillir mensuellement un extrait de la base
nationale de données relatives au paludisme au niveau du SNIGS. Il a mis en place aussi des
modules dans le logiciel LOGISNIGS du Ministère pour la gestion des informations recueillies
(Traitement, Requête, Edition des états). Cette base de données est décentralisée jusqu’au niveau
de la zone sanitaire.
b)- Faiblesses
- Difficultés à collecter les données spécifiques liées au niveau communautaire ;
- Complétude de la base de données du SIRP est encore faible ;
- Faible utilisation des données sur le paludisme au niveau intermédiaire et périphérique ;
- Faible collaboration avec les différents partenaires engagés dans la lutte contre le
paludisme au Bénin ;
- Faible engagement communautaire à la surveillance du paludisme.
c) Opportunités
- Existence d’une collaboration intrasectorielle (SNIGS, SIMR, PEV) et intersectorielle
(INSAE)
- Possibilité d’exploiter les évaluations du SNIGS pour insérer les besoins spécifiques du
programme
- Appui des partenaires : OMS, FMSTP, BM, USAID, UNICEF etc.
A la lumière de ces éléments, il est nécessaire que le mécanisme de suivi relève les défis liés aux
faiblesses tout en optimisant les forces et opportunités dans le cadre de la mise en œuvre de la
politique de lutte contre le paludisme.
Il s’agit d’un cadre de suivi et d’évaluation prenant en compte les préoccupations de l’ensemble
des acteurs impliqués dans la lutte contre le paludisme au Bénin.
Conformément au principe de « three ones » et dans le but de prendre en compte les attentes des
différentes parties impliquées dans la lutte contre le paludisme, il s’avère nécessaire de disposer
d’un plan de suivi-évaluation budgétisé et appuyé par différents partenaires y compris le budget
national.
Le Plan de suivi/évaluation ainsi élaboré servira d’outil de référence pour le suivi et la mise en
œuvre des interventions de lutte contre le paludisme dans le cadre du plan stratégique quinquenal
2011-2015. Il contribuera également à guider les partenaires en vue d’une meilleure harmonisation
des approches, une compréhension commune des concepts et des procédures pour la production
d’informations fiables aux différentes parties prenantes dans le but d’apprécier leurs progrès vers
l’atteinte des objectifs fixés.
Le présent plan de suivi/évaluation a été élaboré à la suite d’un processus participatif et consultatif
impliquant les acteurs de terrain et les partenaires impliqués dans la lutte contre le paludisme. Ce
processus s’est déroulé en 3 étapes comme suit:
Première étape
En 2010, le Bénin a fait la revue de performance du programme qui a débouché sur l’élaboration
du 3ème plan stratégique pour la période 2011-2015. Ce document a été élaboré avec l’appui
technique d’un consultant de l’équipe inter-pays de l’OMS en Afrique de l’Ouest, en collaboration
avec les partenaires impliqués dans la lutte antipaludique au Bénin.
Troisième étape
Dans le souci de disposer de tous les documents normatifs selon les standards internationaux, le
PNLP a entrepris l’élaboration du plan de Suivi-Evaluation 2011-2015. C’est dans ce cadre que le
PNLP a été appuyé techniquement par de l’équipe OMS inter-pays pour consolider le draft de ce
plan. Le présent document a fait l’objet d’une validation consensuelle entre les différents
partenaires et le Ministère de la Santé.
Elle porte sur la clarification des différents concepts et leur niveau d’intégration.
LE SUIVI
Le suivi est une fonction permanente qui vise essentiellement à fournir aux services de gestion
d’un projet et aux parties prenantes à un programme ou projet en cours, des indications sur les
progrès réalisés, ou sur leur absence, dans la réalisation des objectifs du projet. Il est l’examen
quotidien des activités en cours d’exécution. C’est donc un processus continu par lequel les
responsables et le personnel des projets ou programmes surveillent l’évolution des différentes
parties ou étapes et du processus. Le suivi permet aux services de gestion d’identifier et d’évaluer
les problèmes potentiels et le succès du projet. Il fournit la base des mesures correctives destinées
à améliorer la conception d’un projet, son mode d’exécution et la qualité de ses résultats positifs
initiaux.
Le suivi est une activité qui fait partie intégrante de l’exécution et de la gestion du projet. Il vise à
répondre, entre autres, aux questions suivantes : le plan de travail et le budget sont-ils suivis ?
Existe-t-il une bonne collaboration avec d’autres organisations et les communautés cibles ? Le
personnel assume-t-il de manière efficace ses fonctions et responsabilités ? Les activités se
déroulent-elles conformément au plan de travail ? Quels sont les problèmes rencontrés ? Certaines
hypothèses émises s’avèrent-elles fausses ?...
Les activités de suivi doivent être menées du début jusqu’à la fin des interventions. En outre, des
études ad’hoc peuvent être menées en cas de besoin, par exemple quand un problème imprévu se
pose sur lequel les activités de suivi prévues ne peuvent fournir suffisamment d’informations. Une
étude ad’hoc peut permettre la prise de décision au moment opportun, sans attendre une évaluation
formelle. Comme les autres activités de suivi, ces études doivent s’efforcer de recueillir des
données sur la manière d’améliorer la pertinence et la performance des interventions.
Contrairement au suivi, qui doit être entrepris pour tous les projets, l’évaluation est conduite de
manière plus sélective. Les responsables de projets sont libres de décider si et quand une
évaluation est nécessaire en fonction d’une série de critères. Si une évaluation est menée à mi-
parcours d’un projet, elle peut servir à valider l’appréciation portée lors du suivi sur sa pertinence,
son efficacité et son efficience, ou à en combler les lacunes. Elle peut aussi permettre d’apprécier
les signes annonciateurs du succès ou de l’échec du projet. Si elle est menée après son
achèvement, une évaluation détermine dans quelle mesure l’intervention a connu le succès sur le
plan de son impact, de la durabilité de ses résultats et de sa contribution au renforcement des
capacités.
Comme celles de suivi, les activités d’évaluation doivent être planifiées à tous les niveaux. Des
données de base et des indicateurs appropriés de performance et de résultat doivent être établis au
préalable. Le suivi et l’évaluation diffèrent mais sont étroitement liés. Ils sont d’importance égale
et se renforcent mutuellement. En utilisant certains indicateurs, le suivi peut fournir des données
quantitatives et qualitatives utiles aux activités d’évaluation. L’évaluation soutient le suivi. Elle
peut être source d’enseignement pour la mise en place d’innovations conceptuelles ou
méthodologiques perfectionnant la fonction de suivi, par exemple en élaborant des indicateurs
appropriés pour les projets futurs. On pourrait soutenir qu’un excellent suivi rend l’évaluation
Quand il faut prononcer un jugement final sur l’impact, la durabilité des résultats et la contribution
d’une intervention au renforcement des capacités, le facteur temps oblige à mener une évaluation.
Il faut en effet qu’un certain délai s écoule avant de pouvoir observer un ensemble suffisant de
résultats et les attribuer à cette intervention. La relation entre suivi et évaluation est, avant tout,
interactive. Aucune des deux fonctions ne doit être entreprise en tant que substitut de l’autre.
LE MONITORING
Le monitoring est le suivi périodique des éléments clés de la performance d’un programme/projet,
généralement des apports et des résultats, grâce à la tenue des rapports, à des rapports réguliers et
à des systèmes de surveillance ainsi que l’observation des centres de santé et des enquêtes auprès
des clients. Le monitoring aide les gestionnaires de programme ou de projet à déterminer quels
domaines exigent un plus grand effort et soulèvent des questions qui pourraient contribuer à une
meilleure réponse. Dans un système de monitoring et d’évaluation bien conçu, le monitoring
participe largement à l’évaluation.
SUPERVISION
La supervision est le suivi du personnel dans l’accomplissement de ses gestes pour noter si ces
derniers sont conformes aux normes et standards de prise en charge et de prévention en matière de
lutte contre le paludisme. La supervision constitue un élément important de coordination qui
permet de s’assurer que tout ce que le personnel fait va dans le sens des objectifs fixés et permet
d’éviter la dispersion des efforts. Elle permet également d’identifier les difficultés rencontrées par
le supervisé et d’y trouver des approches de solutions.
INDICATEURS DE PERFORMANCE
Ce sont des faits, des mesures, des quantités, des opinions ou perceptions qui aident à apprécier les
changements survenus ou désirés.
L’unité de suivi/évaluation doit avoir une base de données comprenant toutes les données en
rapport avec le paludisme générées par les districts, le PNLP, d’autres services du Ministère de la
santé, les bureaux de l’office national des statistiques, les ONG et autres partenaires. Cette base
doit être dynamique et sa mise à jour devra être assurée par le statisticien/démographe et le
gestionnaire de données.
Une unité de S&E fonctionnelle devrait avoir un espace de travail adéquat avec des équipements
et un système d’archivage des dossiers essentiels, notamment :
- des équipements à type d’ordinateurs de bureau/portable avec connexion Internet;
- une unité informatique pour la base de données avec des logiciels statistiques (EPIDATA,
EPI INFO, SPSS, STATA, antivirus à jour);
- d’autres équipements utiles comprenant des ordinateurs portables, des imprimantes, des
photocopieuses, des vidéoprojecteurs, des disques externes, des clés USB, des appareils
Fax, une connexion internet, …etc.
- un espace pour le stockage de la base documentaire (rapports d’activités, résultats de
recherches, etc.) et des classeurs dans des étagères avec un archivage bien organisé
utilisant des jeux de couleurs pour une identification rapide. Cet archivage est essentiel car
il se peut que les données ne soient pas toujours disponibles sous forme électronique.
L’unité de S&E du PNLP doit solliciter régulièrement la contribution des personnels des autres
unités du programme dans leurs domaines respectifs (PEC, LAV, Intrants, Comptabilité,...etc).
Les liens fonctionnels entre le PNLP et la DPP/SSDRO permettront d’obtenir régulièrement des
données complètes sur le paludisme à travers le SNIGS. De même, le PNLP doit participer
activement aux revues organisées par le ministère de la santé et les partenaires afin de s’assurer
Dans le cadre du partenariat Faire Reculer le Paludisme (FRP) et des engagements internationaux
aussi bien au niveau africain que mondial, les cibles suivantes ont été fixées pour des échéances
allant jusqu’à 2015. Les actions du PNLP définis dans le plan stratégique 2011-2015 s'alignent sur
les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Les objectifs et buts clés de lutte
contre le paludisme convenus au niveau international sont présentés ci-dessous.
c)- Actualisation des objectifs, cibles, jalons et priorités du plan mondial contre le paludisme
2011-2015 actualisés (juin 2011) :
Par ailleurs, 100 % des suspicions et cas avérés sévères doivent être traités de manière adéquate
dans des structures spécialisées.
- Jalon (objectif intermédiaire): D’ici la fin de 2012, tous les pays dans lesquels la stratégie
de CCM des cas de paludisme est l'approche appropriée, doivent adopter des politiques
encourageant la CCM (comprenant l’utilisation d'analyses diagnostiques et de traitements
efficaces) ;
- Jalon (objectif intermédiaire): D’ici la fin de 2013, dans tous les pays où la stratégie de
CCM des cas de paludisme est l'approche appropriée, (i)- 80 % des cas de fièvre doivent
faire l’objet d’une analyse diagnostique, et (ii)- 80 % des cas avérés de paludisme doivent
être traités à l’aide d'antipaludiques adaptés et efficaces.
-Adoption
Médicaments Examens de Femmes comportements
enceintes ayant Impact
MIILD laboratoires favorables :
reçu le TPI - Personnes
socio-
dormant sous économique
Matériels de Sensibilisation Personnes/ MIILD favorable
labo/ Plateau des populations Groupes cibles -Femmes enceintes
technique et groupes cibles sensibilisés sous TPI
-Consultations
Matériels Sites de précoces des
didactiques/ Destruction des surveillance personnes avec
supports gites larvaires fonctionnels Bien-être
fièvre dans les
zones à risque de
Infrastructure Rénovation/ Localités paludisme
s sanitaires construction assainies
5.1. Objectifs
5.1.1. Objectif général
Améliorer les performances du Programme National de Lutte contre le Paludisme à tous les niveaux.
5.1.2. Objectifs spécifiques
- Disposer d’un cadre définissant les procédures de suivi des interventions et des performances
des acteurs de la lutte contre le paludisme à tous les niveaux ;
- Renforcer les capacités des structures impliquées dans la gestion des données du paludisme
(ressources humaines et cadre de travail);
- Rendre disponibles les outils nécessaires pour la collecte des données et le suivi/évaluation
des interventions de lutte contre le paludisme à tous les niveaux ;
- Mettre en place un système d’assurance qualité des données de paludisme à tous les niveaux ;
- Constituer des bases factuelles sur l’information stratégique du paludisme.
La gestion de certaines informations se fera avec les outils de collecte du SNIGS dans toutes les
formations sanitaires. Il s’agit du B1, B5a, B5b, C6. Le circuit de l’information respectera les
différents niveaux de la pyramide sanitaire avec une définition des responsabilités à chaque niveau.
La collecte de routine, la compilation et l’analyse des données du paludisme se feront de façon
mensuelle à tous les niveaux de la pyramide sanitaire.
Le PNLP mettra en place une base de données pour recueillir mensuellement un extrait de la base
nationale de données relatives au paludisme au niveau du SNIGS. Il devra aussi mettre en place un
logiciel pour la gestion des informations recueillies (Traitement, Requête, Edition des états). Cette
base de données sera décentralisée jusqu’au niveau de la zone sanitaire.
Les évaluations/enquêtes
Les enquêtes devront permettre de mesurer les indicateurs d’impact et de résultats liés aux objectifs
spécifiques du programme dans le cadre du Plan stratégique 2011-2015. Les indicateurs de
performance sont obtenus périodiquement à partir de :
- Etudes spécifiques sur les interventions du programme
- Enquêtes Démographiques et de Santé (EDS)
- Enquêtes nationales sur les indicateurs du paludisme (MIS)
- Enquêtes dans les formations sanitaires
- Les recherches opérationnelles et les enquêtes spéciales permettront de suivre les activités de
lutte contre le paludisme et aussi de valider les données de routine recueillies. Elles
permettront aussi de mesurer le niveau d’adhésion des communautés aux diverses stratégies et
d’apprécier les capacités de recherche et le degré de fonctionnement des laboratoires destinés
à la réalisation des tests d’efficacité thérapeutique. Au niveau du PNLP, des mesures seront
prises pour promouvoir la recherche opérationnelle en vue de la publication des « meilleures
pratiques » de lutte contre le paludisme, à tous les niveaux de la pyramide sanitaire.
- Des sujets de thèse ou de mémoire sur la lutte contre le Paludisme seront attribués à des
étudiants en médecine, en sociologie, en analyse biomédicale, en communication, etc.…. Ils
pourront ainsi, faire de la recherche dans ce cadre et remettre les résultats au PNLP qui pourra
les exploiter.
Il en existe actuellement sept (7) au niveau desquels seront collectées des données spécifiques de
surveillance épidémiologique et entomologique. Les données collectées dans ces sites ne peuvent pas
être renseignées à travers le SNIGS.
PLAN DE SUIVI/EVALUATION DU PNLP 2011-2015, BENIN 56
b)- Sources des données, fréquence de collecte et responsables
La fréquence de collecte des données est mentionnée par niveau dans le chapitre précedent. Il est
précisé pour chaque indicateur dans le cadre de performance. Globalement, elle est mensuelle pour la
majorité des indicateurs avec un cumul annuel.
Principaux responsables de la gestion des données
Au niveau central, Le PNLP va redynamiser l’équipe élargie de S&E comprenant des partenaires et
des représentants des départements et de la zone sanitaire. Leurs principales attributions seront de
collecter et d’analyser les informations de différentes sources et de faire des propositions
Au niveau départemental, chaque DDS sera chargée de constituer une base de données
départementale à partir des bases de données des ZS.
Au niveau périphérique, à la fin de chaque mois, les Relais Communautaires feront en deux copies la
compilation des données collectées sur des fiches mensuelles de synthèse. Ils transmettront aux agents
de santé de leur centre de santé une copie de chaque fiche de synthèse et garderons une copie sur eux.
Ces différentes fiches de synthèse transmises par les Relais Communautaires serviront de base pour
faire le point des activités menées par eux et pour leurs différents intrants liés à la lutte contre le
paludisme.
Au niveau du service suivi/évaluation du PNLP il existe une base de données où toutes les données
liées au paludisme sont stockées.
Données de routine
Elle se fera avec des outils standards à utiliser par tous les acteurs impliqués dans les interventions de
lutte contre le paludisme au Bénin.
Au niveau du PNLP
La base de données au niveau PNLP qui recueille les informations liées au paludisme sera
configurée de manière à prendre en compte les données du SNIGS et les données complémentaires
(CFR, SIGL, communauté, EDS, socio démographique, etc.)
Données d’enquêtes
Dans le cadre des enquêtes, études et évaluations, les fiches appropriées seront élaborées par les
consultants ou cabinets commis à cet effet conformément aux termes de référence adoptée.
Le premier niveau de contrôle est représenté par le responsable hiérarchique direct de la structure qui
transmet les données. Ainsi, les agents de santé des centres de santé d’arrondissement vérifieront la
cohérence des données transmises par les Relais Communautaires et, les statisticiens des zones
sanitaires vérifieront la cohérence des données transmises par les agents de santé et ainsi de suite pour
s’assurer qu’elles sont complètes et ne sont pas contradictoires.
Le deuxième niveau de contrôle est constitué par les supervisions, les visites de contrôle et les
réunions de coordination qui seront organisées par chaque niveau de mise en œuvre. Au cours des
supervisions et des visites de contrôle, les équipes vérifieront un échantillon des données collectées à
chaque niveau pour s’assurer de leur qualité. La démarche à suivre sera la suivante :
Si la fiche mensuelle de synthèse est mal remplie, l’équipe de supervision procédera à la reprise
séance tenante du remplissage de toutes les fiches du trimestre concerné. Ensuite elle s’entretiendra
avec les agents de santé pour savoir les raisons de cette erreur et y apporter des solutions.
L’équipe de supervision veillera à ce que les erreurs corrigées au niveau des Relais Communautaires
et des centres de santé soient prises en compte dans les données antérieurement saisies et traitées aux
niveaux des zones sanitaires, du SEPS et du Service Statistique et Documentation (SSD) du Ministère
de la Santé.
En cas de discordance, l’équipe de supervision s’entretiendra avec l’EEZS pour savoir les raisons de
cette erreur et y apporter des solutions.
L’équipe de supervision veillera à ce que les erreurs corrigées au niveau des zones sanitaires soient
prises en compte dans les données antérieurement exportées par zone sanitaire.
Le seuil de validité est de 5%. Autrement dit, lorsque B est supérieur à 5%, la saisie n’est pas validée.
L’équipe de supervision demandera alors aux responsables concernés de reprendre la saisie de toutes
les fiches du trimestre concerné. La même procédure de contrôle de qualité sera suivie au niveau des
DDS et du SSD.
D’autres méthodes d’assurance de la qualité par échantillonnage (LQAS) seront aussi utilisées pour
sélectionner quelques structures sanitaires afin de savoir si le diagnostic et le traitement du paludisme
sont conformes aux protocoles du Ministère de la Santé. Les partenaires du GTT/SE seront invités à
prendre part à cette évaluation. L’évaluation des structures sanitaires se fera chaque année ou à une
fréquence plus élevée pour identifier les faiblesses techniques de la qualité des programmes et prévoir
des programmes de formation continue ainsi que la supervision, afin d’améliorer les compétences du
personnel sanitaire. L’objectif de cette composante S-E est de mettre sur pied une approche fondée
sur des résultats scientifiques et cliniques pour évaluer les facteurs ayant trait à l’offre susceptibles
d’avoir une influence tant sur la demande que sur le changement des comportements, et résoudre
ensuite les problèmes décelés.
Au niveau de chaque zone sanitaire, le traitement des données est informatisé. L’EEZS organisera
chaque semestre des réunions avec les agents de santé des arrondissements de leurs zones respectives
pour analyser les données collectées en matière de lutte contre le paludisme et faire des
recommandations pour améliorer leur performance. Les périodes des monitorings semestriels au
niveau des ZS sont des opportunités pour faire ces analyses.
Au niveau national, le traitement des données est également informatisé. Le PNLP en collaboration
avec le SNIGS organisent trimestriellement des réunions pour faire l’analyse des données collectées
au cours du trimestre et faire des recommandations. Un bulletin trimestre du SIRP devra être édité
sous forme de feedback adressé aux principaux acteurs de lutte contre le paludisme. A cette réunion
participeront les partenaires, la DNPS, la DNPEV, la DSF et les équipes départementales.
(10 du mois)
Hôpital
Départemental Rétro-information
Compilation, Saisie Zone Sanitaire
Analyse et Transmission
(5 du mois)
Rétro-information
Communauté
(RC, OBC)
Ainsi les zones sanitaires devront transmettre à la DDS tous les trimestres, un rapport de toutes les
activités exécutées dans le cadre de la lutte contre le Paludisme. La DDS, après compilation de tous
ces rapports, devra adresser un résumé de ces rapports au PNLP. La DDS devra également transmettre
au PNLP, un rapport trimestriel des activités de lutte contre le Paludisme des partenaires intervenant
dans le Département. Le PNLP se chargera de produire les rapports trimestriels et annuels sur la lutte
contre le paludisme au Bénin qui reflétera les actions menées à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire et par les partenaires.
La validation des données se fera lors des réunions du Groupe de Travail Technique chargé du suivi
évaluation qui a, entre autres, pour rôles de faire la synthèse des données collectées au niveau
national, de les analyser et de prendre des décisions pour améliorer la performance du PNLP et pour
atteindre les objectifs du plan stratégique 2006-2010. Des bulletins seront édités semestriellement
pour faire le point des activités de lutte contre le paludisme dans le pays.
Le coût global du Plan S&E pour les 5 années s’élève à 6 775 808 051 FCFA . Il représente 5.7 % du
budget global du plan stratégique du PNLP 2011-2015 qui est de 119 502 998 031 FCFA
Les coûts totaux des activités de S&E par intervention se présentent comme suit :
Total Récapitulatif Interventions 1 à 5 (CFA) 2 015 197 751 1 298 515 839 2 018 100 610 960 226 071 483 767 779 6 775 808 051 100%
Le CNEEP est créé par décret en août 1990, restructuré et revu respectivement en 1997 et 2009 afin
de l’arrimer avec d’autres cadres institutionnels en vigueur. Il se tient deux fois par an aussi bien au
niveau national qu’au niveau départemental. Il est essentiellement chargé de:
- superviser la mise en œuvre effective des réformes du secteur santé telles que prévues dans les
politiques et stratégies sanitaires nationales ;
- veiller à l’harmonisation des actions des partenaires au développement sanitaire ;
- approuver la mise en œuvre de la stratégie sanitaire en fonction des résultats attendus ;
Il rassemble tous les acteurs nationaux des trois niveaux de la pyramide sanitaire. Son objectif est de
faire le point de l’exécution trimestrielle de la mise en œuvre du PTA.
Elle se tient trimestriellement au niveau central et réunit les acteurs du Cabinet du Ministre de la
Santé élargi aux Directeurs Techniques et Centraux et les Partenaires Techniques et Financiers qui
appuient le secteur de la santé. Cette rencontre a pour but d’éplucher les sujets brûlants du moment
qui nécessitent des clarifications en vue d’une prise de décision.
Tous ces mécanismes de suivi et évaluation existants dans le secteur de la santé s’appuient en grande
partie sur les données du Système National d’Information et de Gestion Sanitaires (SNIGS). En effet,
pour orienter et définir une bonne politique de santé, les décideurs, à quelque niveau que ce soit (MS,
DDS, ZS), doivent disposer d'informations fiables sur la situation sanitaire du secteur dont ils ont la
charge. Ainsi, le SNIGS est identifié comme l’un des outils fondamentaux de la planification, de la
coordination et du suivi de la politique de santé du pays.
Le suivi évaluation se fait à tous les niveaux de la pyramide sanitaire conformément au diagramme ci-
dessous qui retrace l’ossature du système de suivi évaluation avec les différents niveaux
d’intervention et les rôles de chacun des acteurs impliqués :
MS DNSP Orientation,
DPP Analyse, Synthèse, Prise
PNLP / S-E de décisions,
DPM Diffusion et
CAME Rétro-information
CREC
Cellules départementales
PNLP
Synthèse / Analyse, /Prise
DDS SPPS de décision partielle et
SEPS Rétro-information
HZ
CSC
CSA
ZS BZ ONG
Centre de Surveillance Production de données /
Epidémiologique traitement/ Synthèse/
Cellule Statistique Analyse /Prise de decision
partielle
Le Groupe des Facilitateurs est une illustration du principe de 3 en 1. Le Ministère de la Santé (MS),
à travers le PNLP, collabore étroitement avec tous les partenaires de l’Initiative Faire Reculer le
Paludisme (FRP) dans le cadre du Groupe de Travail Technique chargé du Suivi et de l’Evaluation
(GTT/S-E). Ce groupe est un creuset d’analyse des données collectées sur le paludisme dans le pays
et d’orientation des actions à mettre œuvre. Cette approche permet d’assurer une coordination étroite
et l’assistance mutuelle des partenaires lors de la mise en œuvre du Plan de suivi et d’évaluation.
Ce groupe se réunit une fois par semestre sous la présidence du MS (voir décret portant création et
attribution du GF).
Dans l’organigramme du PNLP, le service suivi/évaluation est l’un des services techniques du PNLP
qui a cinq missions essentielles : i) Elaboration des budgets programmes et les chronogrammes ; ii)
Suivi et évaluation les termes de références et les activités du PNLP ; iii) Elaboration les directives
Le PNLP dispose de cellules départementales dirigées chacune par un médecin. Cette cellule est logée
au sein du service de la protection et de la promotion sanitaires de la DDS. Au sein de chaque cellule,
il y a en plus du médecin, un assistant social, un infirmier, un CVA et un agent d’entretien.
Il y a aussi à ce niveau les réunions trimestrielles qui réunissent tous les intervenants dans la lutte
contre le paludisme au niveau départemental pour faire le point des performances atteintes.
Ce sont les EEZS qui sont chargées de la gestion de la lutte contre le paludisme au niveau des zones
sanitaires. Les questions liées à la lutte contre le paludisme sont discutées lors des réunions
mensuelles des EEZS.
Toute révision ou mise à jour du présent plan se fera en collaboration avec les acteurs et partenaires
impliqués dans la lutte contre le paludisme au Bénin, notamment lors de son évaluation à mi-parcours
et de son évaluation finale.
5.7.2. Obstacles
- Insuffisance voire absence de financements pour les activités planifiées dans le présent plan de
suivi/évaluation du PNLP;
- Non disponibilité de ressources humaines qualifiées en nombre pour le suivi de la mise en
œuvre des activités et de la gestion des données de paludisme à différents niveaux de la
pyramide sanitaire: PNLP, SNIGS, DDS, ZS ;
- Faiblesse des capacités opérationnelles des acteurs au niveau périphérique, notamment
l’irrégularité des supervisions à différents niveaux (DDS, ZS, ONG), le non-respect des
directives techniques sur la gestion des données dans le cadre du SNIGS (mauvaise tenue des
outils de collecte et de rapportage des données, non-respect des délais de transmission des
rapports).
Le succès de la mise en œuvre de ce document dépendra de la volonté de chacun des acteurs à en faire
une préoccupation quotidienne. A ce titre, les différents responsables de la pyramide socio sanitaire et
les partenaires du PNLP devront se l’approprier et œuvrer pour sa mise en œuvre.
Seul un engagement effectif des parties prenantes à différents niveaux de la pyramide sanitaire et une
mobilisation des ressources adéquates permettront de garantir l’atteinte des objectifs fixés du présent
Plan de suivi/évaluation du PNLP 2011-2015.
- PNLP/MS : Plan Stratégique pour faire reculer le paludisme au Bénin 2006-2010, mai
2007
- PNLP/MS/OMS : Evaluation du Plan Stratégique FRP 2001-2005, avril 2006
- PNLP / MS : Politique Nationale de lutte contre le paludisme et cadre stratégique de mise
en œuvre, 2005
- WHO/UNICEF/UNAIDS/CDC/The Global Fund : Monitoring and evaluation toolkit,
second edition, January 2006
- AFRICARE – BENIN : Rapport de l’évaluation finale du Projet de Lutte Intégré contre
le Paludisme dans les départements de l’Ouémé et du Plateau (PROLIPO), E. Akowanou,
PROLIPO/AIMI, 2005
- AFRICARE – BENIN : Rapport final du Projet (PROLIPO), 2005
- PNLP / MS : Plan stratégique quinquennal pour faire reculer le paludisme au Bénin
2001-2005, 2001
- PNLP / MS : Plan National de Communication et de Mobilisation Sociale pour la lutte
contre le paludisme au Bénin (2003 – 2005), 2002
- PNLP / MS : Plan d’action 2005
- PNLP / MS : Plan stratégique National pour la mise à l’échelle des interventions à base
communautaire de lutte contre le paludisme au Bénin (2003 – 2005), 2003
- PNLP / MS : Rapport annuel d’activités : Exercice 2005.
- PNLP / MS : Document de stratégie de mise en œuvre et de pérennisation des
interventions à base communautaire de lutte contre le paludisme au Bénin, 2005
- PNLP/MS : Plan Intégré de Communication pour le renforcement de la lutte contre le
paludisme au bénin (2006-2010)
- PNLP / MS/Partenaires FRP : Meilleures pratiques de lutte contre le paludisme au
Bénin, 2005
- PNLP / MS/OMS :Rapport d’analyse des données de morbidité et de mortalité palustre
collectées sur les trois sites sentinelles M&E/FRP/PNLP – Bénin, 2005
- PNLP/MS/OMS : Analyse des données sur le paludisme collectées dans les sites
sentinelles de 2002 à 2004, août 2005
1. Indicateurs d’impact
NIVEAU DE
N° INDICATEURS DEFINITION OPÉRATIONNELLE SOURCE FRÉQUENCE
MESURE
Numérateur : Nombre de cas de
paludisme notifiés dans les formations National,
Incidence annuelle du
sanitaires x 1000 SNIGS/SIRP
1. paludisme dans les Départemental et Zone
Annuelle
formations sanitaires -PNLP sanitaire
Dénominateur: Population totale à
(présumé,confirmé)
risque de paludisme dans la zone
couverte
Numérateur : Nombre de cas de
Incidence annuelle du paludisme confirmés notifiés x 1000 National,
2. paludisme confirmé (dans les SNIGS/SIRP Départemental et Zone
Annuelle
formations sanitaires et Dénominateur: Population totale à -PNLP sanitaire
communauté) risque de paludisme dans la zone
couverte
Numérateur : Nombre de cas de
paludisme confirmés graves notifiés National,
Incidence annuelle du dans les formations sanitaires x 1000 SNIGS/SIRP
3. paludisme grave dans les Annuelle Départemental et Zone
-PNLP sanitaire
formations sanitaires Dénominateur : Population totale à
risque de paludisme dans la zone
couverte
Numérateur : Nombre de porteurs de
Prévalence du Plasmodium Plasmodium confirmés (microscopie)
4. chez les enfants âgés de chez les enfants âgés de moins de 5 ans MIS, EDS Tous les 3 à Nationale
moins de 5 ans x 1000 5ans
2. Indicateurs de résultats
NIVEAU DE
N° INDICATEURS DEFINITION OPÉRATIONNELLE SOURCE FRÉQUENCE
MESURE
Objectif : Amener au moins 80% de la population à risque à dormir sous moustiquaires imprégnées à longue durée d’action
SNIGS/SIRP
Nombre total de MIILD distribuées aux -PNLP/
Nombre de moustiquaires
enfants âgés de moins d’un an par le Rapport des Zone sanitaire
11. imprégnées d'insecticide Mensuelle
PEV, aux femmes enceintes par les campagnes Départemental
distribuées (gestion de Annuelle
CPN et aux populations à travers les de National
programme)
campagnes distributions
des MIILD
Numérateur : Nombre de personnes
SNIGS/PNL
ayant reçu une MIILD au cours des
Proportion de la population à P (Données Zone sanitaire
12. distributions (routine, campagne)
risque de paludisme couverte de routine de Annuelle Départemental
par les MIILD distribution National
Dénominateur : Population à risque de
des intrants)
paludisme de la zone ciblée
13. Proportion d’enfants de Numérateur : Nombre d’enfants de SNIGS/PNL Zone sanitaire
Annuelle
moins de 1 an à risque de moins de 1 an ayant reçu une MIILD au P (Données Départemental
5.5.2.3. Développement d'outils de qualité intégrés pour la collecte des données et le suivi de la mise en œuvre