La Communication Financière Et Le Processus de Consolidation Des Comptes Des Groupes Algérie A-T-Elle Anticipée
La Communication Financière Et Le Processus de Consolidation Des Comptes Des Groupes Algérie A-T-Elle Anticipée
La Communication Financière Et Le Processus de Consolidation Des Comptes Des Groupes Algérie A-T-Elle Anticipée
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Résumé
Notre travail se fixe pour objectif d’étudier, conformément aux pratiques internationales,
l’environnement de la consolidation et les modalités techniques de sa mise en œuvre.
Au cours de cette étude, nous allons tenter également d’identifier les bordures cadrant le
contexte Algérien en matière de groupes et de consolidation
Mots clés : Référentiel IFRS, Etats financiers, Groupe, Consolidation, Processus
Abstract
27
The aim of our work is to study, in accordance with international practices, the consolidation
environment and the technical modalities of its implementation. 27
During this study, we will also try to identify the borders framing the Algerian context in
terms of groups and consolidation
Keywords: IFRS, Financial statements, Group, Consolidation, Process
Introduction:
Depuis le début du XIXe siècle, à l’échelle mondiale et dans tous les secteurs
d’activité, les groupes n’ont cessé de faire varier leurs frontières au gré des opérations de prise
de participations, de fusions, d’acquisitions ou de cessions. L’objectif étant un gain en terme
d’efficacité, une meilleure position concurrentielle ou encore une amélioration des
performances.
Dans le contexte informationnel exigeant ainsi décrit, la consolidation qui est un art de
la discipline économique et financière est apparue pour répondre aux besoins des investisseurs
et tout autre opérateur économique s’intéressant à la santé financière d’un groupe de sociétés.
Elle consiste à dépasser le caractère réducteur des comptes individuels pour donner, à travers
La communication financière et le processus de consolidation des comptes des groupes- Algérie a-t-elle anticipée !
MOKHEFI Amine
des documents de synthèse dits « états financiers consolidés », une image fidèle d’un groupe
de sociétés juridiquement autonomes appartenant à un ensemble défini.
Compte tenu des éléments formant le contexte ainsi décrit, notre travail se fixe pour
objectif d’étudier, conformément aux pratiques internationales, l’environnement de la
consolidation et les modalités techniques de sa mise en œuvre. A cet effet, nous allons essayer
d’apporter des éléments de réponses à une question précise qui est la suivante :
Quant à l’organisation de notre travail, nous avons jugé adaptée à son contenu une
répartition en deux sections. La première, qui est d’ordre théorique, est consacrée à une prise
de connaissance de la notion de groupe ainsi que de la démarche générale de la technique de
consolidation.
Avant d’entamer l’objet principal de la présente section qui les aspects relatifs à la
consolidation et les étapes composant son processus, il convient de définir la notion de groupe
ainsi que ses différentes variantes.
« Un ensemble de sociétés ayant chacun leur autonomie juridique mais tenues sous la
dépendance d’une société tête de pont, dite société mère, celle‐ci :
Sous une optique financière, contrôler une entité revient à détenir directement ou
indirectement une partie de son capital, c’est‐à‐dire une fraction de ses actions. De cet aspect
financier de la notion de contrôle est venue l’appellation : groupe financier.
Sous une autre optique, ce qui confère réellement le pouvoir (le contrôle) est le droit
de vote rattaché à chaque action détenue faisant ainsi de la notion de contrôle un lien
beaucoup plus juridique que financier.
Dans un groupe financier, en fonction de la fraction des droits de vote détenue dans les
assemblées générales d’une entité contrôlée ainsi que d’autres facteurs, trois types de contrôle
sont à distinguer (les types de contrôle seront largement détaillés par la suite):
Le contrôle exclusif : Est le résultat, soit d’une détention directe ou indirecte de la majorité
des droits de vote dans une entité, soit du pouvoir désigner la majorité des membres de son
29 conseil d’administration ou de l’organe de direction équivalent, soit d’une influence 29
dominante sur celle‐ci en vertu d’un contrat ou d’un accord ;
le contrôle conjoint : Il s’agit d’un partage du contrôle d’une entité en vertu d’un accord ou
d’un un contrat par un nombre limité de partenaires. Dans ce cas de figure, toute décision
relative à la gestion ainsi que l’exploitation de l’entreprise est prise par un commun accord ;
L’influence notable : « Est présumée lorsqu’une société dispose, directement ou
indirectement, d’une fraction au moins égale au cinquième des droits de vote de cette
entreprise »3.
Il s’agit d’un ensemble d’entreprises dont le point commun est d’avoir un actionnaire
commun qui est une personne physique. Toutefois, si l’actionnaire commun décidait de créer
une société détenant l’ensemble des titres représentant le capital des entreprises du groupe, cet
ensemble cesserait d’être un groupe personnel pour devenir un groupe financier.
L’objet des développements qui suivent est d’établir une sorte de carte (un guide) qui
organise le processus de consolidation en quatre étapes essentielles. Cependant, préalablement
à la présentation du processus en question, il incombe de définir les termes techniques qui s’y
rattachent.
2.1. Terminologie :
Un bilan consolidé ;
Un compte de résultat consolidé ;
Un tableau de flux de trésorerie consolidé ;
Un tableau de variation des capitaux propres consolidé ;
Des notes annexes.
Bien entendu, le respect de l’ordre chronologique des phases est une condition
nécessaire pour réussir un processus de consolidation.
Les comptes sociaux des entités consolidables ne sont généralement pas établis selon
les mêmes règles d’évaluation et de présentation. En effet, le périmètre de consolidation
contient le plus souvent des entreprises nationales et/ou internationales, soumises à des
règlementations différentes, appartenant à plusieurs secteurs d’activité et adoptant des
référentiels comptables différents. L’ensemble des divergences ainsi mentionnées se traduit
par des hétérogénéités en matière d’évaluation et de présentation des comptes individuels.
Pour être consolidés, les états financiers individuels des entités consolidables doivent
31 être corrigés pour converger vers les mêmes procédures d’évaluation et de présentation. La 31
correction en question peut être un retraitement dit « retraitement d’homogénéisation »
visant l’unification des méthodes d’évaluation ou, « un reclassement d’homogénéisation »
permettant d’aboutir à une seule présentation pour tous les états financiers individuels
consolidables.
En fonction de la distance qui sépare ces normes et règles de celles définies par l’entité
consolidable, les retraitements et reclassements d’homogénéisation peuvent être plus ou
moins nombreux.
Enfin, il est à noter, que les retraitements d’homogénéisation peuvent être -en fonction
du compte retraité ‐ de nature : Economique, fiscale ou liés à l’application des méthodes
d’évaluation « de référence » ou « préférentielles ».
Juste après la phase d’homogénéisation, il est procédé au cumul des états financiers
(bilan et compte de résultat) individuels des entités consolidables avec ceux de la
consolidante, il s’agit de la deuxième phase du processus de consolidation.
Le résultat obtenu de l’intégration est une base de travail contenant des comptes
cumulés (bilan cumulé + un compte de résultat cumulé) sur lesquels seront effectués les
travaux composant la prochaine étape du processus de consolidation, à savoir : élimination
des opérations réciproques.
La vie d’un groupe, comme toute entité économique, est un ensemble de relations avec
des tiers ainsi qu’avec les entreprises le composant. Or, nous savons qu’une entité ne peut
entretenir des relations avec elle‐même (c’est du bon sens !). A cet effet, les flux réciproques
ayant pris naissance à l’intérieur du groupe doivent être neutralisés.
→ Les éliminations sans incidences sur le résultat consolidé portant essentiellement sur les
opérations de :
Prêts/emprunts ;
32 Créances/dettes ; 32
Comptes courants ;
Achats/ventes.
A l’issue de cette phase, nous obtenons des états financiers cumulés apurés des
opérations réciproques. Toutefois, il ne s’agit pas des états financiers consolidés définitifs qui,
pour les obtenir il faut mettre en place la prochaine étape du processus, à savoir : répartition
des capitaux propres et élimination des participations.
Techniquement, cette substitution ne peut être mise en œuvre qu’après avoir isolé, au
passif, la quote‐part des capitaux propres en question (répartition des capitaux propres
cumulés).
Toutefois, la valeur des participations peut être différente de la part des capitaux
propres auxquels elles donnent droit. Dans ce cas, la substitution est génératrice d’écarts dont
le traitement est loin d’être neutre sur les états financiers consolidés.
Une fois les titres de participation et la quote‐part des capitaux propres éliminés, les
écarts qui en résultent traités, nous obtenons un bilan et compte de résultat consolidés
définitifs (les autres états financiers consolidés seront établis sur la base de ces deux derniers).
Outre le fait qu’elles sont transversales et entrecroisées, toutes les normes du référentiel IFRS
visent un objectif commun, à savoir : passer d’une vision juridique de l’entreprise à une
vision économique tout en garantissant une information fiable, pertinente, orientée
principalement vers les investisseurs.
Quant au processus de consolidation, dans la mesure où, le bilan et le compte de résultat sont
les premiers documents de synthèse qui en résulte, leur exactitude ainsi que leur cohérence
sont des conditions nécessaires à une élaboration réussie des autres états financiers
consolidés.
Aussi, il apparaît clairement que la pratique de la technique de consolidation requiert des
compétences dans plusieurs domaines différents, à savoir : juridique, financier, comptable et
même, mathématique.
Au cours de cette section, nous allons tenter d’identifier les bordures cadrant le
contexte Algérien en matière de groupes et de consolidation.
33 33
Le droit commercial Algérien définit les conditions permettant à une entité d’avoir
existence juridique et régit les règles de fonctionnement de celle‐ci. Cependant, à un ensemble
d’entités réunies (groupe), il n’attribue pas formellement la personnalité morale, mais il
s’attache plus particulièrement aux notions de filiales, participations et sociétés contrôlées
qu’il définit comme suit :
Article 729 du code de commerce « Lorsqu’une société possède plus de 50% du capital
d’une société, la seconde est considérée comme filiale de la première. Une société est
considérée comme ayant une participation dans une autre société, si la fraction du capital
qu’elle détient dans cette dernière est inférieure ou égale à 50%. »
Article 731 du code de commerce « Une société est considérée pour l’application de la
présente section comme contrôlant une autre :
→ Lorsqu’elle détient directement ou indirectement une fraction du capital lui conférant la
majorité des droits de vote dans les assemblées générales de cette société ;
→ Lorsqu’elle dispose seule de la majorité des droits de vote en vertu d’un accord conclu
avec d’autres associés ou actionnaires est qui n’est pas contraire à l’intérêt de la société ;
→ Lorsqu’elle détermine de fait, par les droits de vote dont elle dispose, les décisions dans les
assemblées générales de cette société.
Elle est présumée exercée ce contrôle lorsqu’elle dispose directement ou
indirectement, d’une fraction de droits de vote supérieure à 40% et qu’aucun autre associé ou
actionnaire ne détient directement ou indirectement d’une fraction supérieure à la sienne.
La société qui exerce un contrôle sur une ou plusieurs sociétés, conformément aux
alinéas précédents, est appelée pour l’application de la présente section « Société Holding » ».
Une filiale est une société dont plus de 50 % du capital est détenu par une autre
société ;
Une participation est une détention d’au plus 50 % du capital d’une entité ;
Une Holding est une société contrôlant une ou plusieurs entités. Le contrôle peut
résulter de :
→ La détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote aux assemblées
générales ;
→ Un accord entre actionnaires (Pacte d’actionnaires) ;
→ D’une possession d’au moins 40% des droits de vote.
Outre ces définitions, les articles ainsi cités appellent les remarques suivantes :
34 34
→ La notion de filiale et de holding est récente dans la réglementation Algérienne (les articles
729 et 731 sont introduits par l’ordonnance 96–27 du 9 décembre 1996 portant modification
du code de commerce) ;
→ En cas de défaillance d’une des filiales d’un groupe, généralement les créanciers cherchent
à engager la responsabilité de la société mère en montrant qu’elle exerçait un pouvoir de
direction sur sa filiale défaillante qui ne disposait d’aucune autonomie de gestion. En Algérie,
dans la mesure où le groupe n’est pas connu juridiquement, une société mère ne peut être
responsable des obligations contractées par une de ses filiales6.
Le code de commerce définit les comptes consolidés comme suit : « par comptes
consolidés, on entend la présentation de la situation financière ; et des résultats d’un groupe
de sociétés, comme si celles‐ci ne formaient qu’une seule entité.
Les modalités d’application du présent article seront déterminées en tant que de besoin, par
voie réglementaire. » Art. 732 bis 47 du code de commerce.
Quant aux entités économiques soumises à l’établissement des dits comptes, l’article
732 bis 3 du code de commerce précise que : « La société Holding qui fait appel public à
l’épargne et/ou cotée en bourse, est tenue à l’établissement et à la publication des comptes
consolidés tels que définis à l’article bis 4 du présent code. ».
Quant à la composition des états financiers, l’arrêté précise qu’il s’agit d’un bilan, un
compte de résultat, annexes d’information et éventuellement un tableau de financement.
En dehors des arrêtés ministériels portant son adaptation aux différents secteurs
d’activité, le Plan Comptable National n’a pas connu de mise à jour significative depuis sa
promulgation en 1975; par conséquence il est devenu pratiquement inadapté à la situation
actuelle de l’économie et des affaires en Algérie. A cet effet, en mars 1998, le ministère des
finances a chargé le Conseil National de la Comptabilité (CNC) de mettre en place un
nouveau plan comptable inspiré de la normalisation internationale de l’IASB, c’est‐à‐dire du
référentiel IFRS. Le projet de loi portant le dit plan comptable a été adopté puis publié au
journal officiel N° 74 du 25 novembre 2007.
Dans son contenu, le nouveau plan comptable comporte une section entière composée
d’un certain nombre de principes et d’obligations en matière d’élaboration et de publication
des comptes consolidés. Dans le cadre de notre travail, nous n’en ferons pas l’examen. Nous
nous contentons de constater qu’ils reprennent, globalement en la matière, les dispositions des
IFRS.
Cette définition met en évidence plusieurs conditions à réunir pour être reconnu en
tant que groupe en droit fiscal :
Premièrement, une entité membre du groupe doit être une société par actions ;
Deuxièmement, le capital d’une société membre doit être détenu directement au moins
à hauteur de 90% par la société mère ;
Troisièmement, le capital social de la mère ne doit pas être détenu à hauteur de 90%
par une autre société mère ;
Quatrièmement, les membres ne doivent pas détenir directement ou indirectement la
totalité ou une partie du capital de la mère ;
36 Remarque : Avant, outre ces conditions, pour qu’une société intègre un groupe, elle doit 36
justifier de résultats positifs pendant les deux derniers exercices qui précédent son intégration.
Actuellement, après adoption de la loi de finance pour 2008, les sociétés ne sont plus
soumises à la dite condition d’après l’article suivant8 : « les dispositions du paragraphe 3 de
l’article 138 du code des impôts directs et taxes assimilés sont abrogées ».
Aussi, selon le code des impôts directs et taxes assimilées, il ne peut être accordé
qu’en cas d’option faite par la société mère et acceptation par les différentes entités
composant le groupe. Cette option est irrévocable pour une période de quatre ans.
acomptes pour une période de douze mois comme si il est imposé individuellement. Ces
acomptes seront imputés sur l’IBS9 dû par la mère. Pour les exercices à venir, il n’y a que la
société mère qui calcul et paye des acomptes provisionnels déterminés sur la base du résultat
du groupe.
B. Autres avantages :
Outre les avantages fiscaux accordés à toute société individuelle, les groupes
bénéficient notamment de :
→ En matière d’IBS
Une exonération des dividendes perçus par les sociétés au titre de leurs participations
dans le capital d’autres sociétés du groupe. (voir § 3, Art 138 du code des impôts directs et
taxes assimilées) ;
Une exonération des plus‐values sur cessions internes d’immobilisations. (voir § 3, Art
173 du code des impôts directs et taxes assimilées) ;
Selon l’article 219 bis, 50 % du chiffre d’affaires soumis à la TAP est exonérée au titre
des opérations intra‐groupe. Aussi, pour le même type d’opérations il y a une exonération en
matière de TVA.
37 → En matière de droits d’enregistrement 37
Les actes portant intégration d’un nouveau membre à un groupe donné ainsi que ceux
constatant les opérations intra‐groupe sont exonérés du droit d’enregistrement.
Bien que le code de commerce national ne reconnaisse pas formellement la notion de groupe,
le contexte algérien apparaît comme encourageant à l’égard des stratégies de prise de
participations et de regroupement d’entreprises. En effet, les groupes exerçant en Algérie
bénéficient de plusieurs avantages fiscaux et économiques favorisant leur croissance et
mettant leurs intérêts en avant.
Pour ce qui est de la technique de consolidation, le nouveau système comptable algérien
complète les insuffisances généralement soulevées à propos du contenu du PCN.
Conclusion:
Etablir les comptes consolidés d’un groupe revient à présenter son patrimoine, sa
situation financière et les résultats de l’ensemble des entités le composant comme si elles
n’étaient qu’une seule. Si cette définition est simple à énoncer, il n’est pas de même pour sa
mise en œuvre qui justifie rigueur et précision.
L’idée clé à laquelle nous aboutissant et qui, sur le fond, guide l’établissement de
l’information financière consolidée repose sur la distinction des différentes conceptions
théoriques de la notion de groupe. Effectivement, l’intégration globale, proportionnelle et la
mise en équivalence sont, respectivement, le résultat d’une conception économique
considérant le groupe comme une entité à part entière, patrimoniale limitant ses frontières au
patrimoine de sa société mère, comptable considérant les entités le composant comme une
extension de son activité.
Quant à ses interlocuteurs, ils sont plusieurs au premier rang desquels se trouvent les
investisseurs. Cela n’est pas un hasard, mais découlant d’une parfaite cohérence entre leurs
attentes et les objectifs inhérents aux étapes du processus de consolidation. Il s’agit
principalement de la clarté garantie par les travaux d’homogénéisation, la pertinence
économique résultant de la neutralisation des opérations réciproques, la primauté de la réalité
économique sur la forme juridique lors de l’identification du périmètre de consolidation
Cette même cohérence est, à notre sens, la raison pour laquelle nous assistons
aujourd’hui à une migration effrénée des groupes vers le référentiel IFRS. En effet, doté un
cadre conceptuel privilégiant les attentes informationnelles des investisseurs, mettant l’accent
38 sur les caractéristiques qualitatives de l’information financière, ainsi qu’un corps de normes 38
qui s’affranchissent des règles fiscales et juridiques de séparation de patrimoines, le dit
référentiel apparaît comme le plus adapté à l’information consolidée.
Pour ce qui est du cadre comptable algérien, certes il se caractérise par une faible
activité et reste figé sur les problématiques des années 70 où notre système économique
reposait sur la planification. Toutefois, en matière de consolidation, dire qu’il n’impose pas
formellement l’établissement des comptes consolidés et ne définit pas les règles de
consolidation est une déclaration complètement hâtive. En effet, il précise les différentes
méthodes d’élaboration des états financiers consolidés ainsi que les obligations minimales en
ce qui concerne leur présentation et leur contenu.
Références :
1
Techniques de consolidation, 2e édition, ECONOMICA, 2006, P 16.
2
François Haffen, le contrôle des filiales dans la stratégie de groupe, Editions de l’Organisation, 1999, P 6.
3
Jean MONTIER, Olivier GRASSI, techniques de consolidation, 2e édition, ECONOMICA, 2006, P 71.
4
François COLINET et Simon PAOLI, Pratiques des comptes consolidés, 4e édition, DUNOD, Paris 2005, Page
588.
5
Il peut s’agir du pourcentage d’intérêt détenu par une entité contrôlée dans une autre ou dans la consolidante
elle-même.
6
Atténuation du principe : Les dirigeants d’une société en redressement et liquidation judiciaire peuvent être,
via des actions en comblement et extension du passif, responsables patrimonialement du passif de la société.
7
Article 17 de l’arrêté du 9 octobre 1999 précisant les modalités d'établissement et de consolidation des comptes
de groupe pris en application de l'ordonnance n° 96‐27 du 9 décembre 1996 modifiant et complétant
l'ordonnance n° 75‐59 du 26 septembre 1975 portant Code de commerce.
8
Loi de finance 2008, chapitre II, Section I : impôts directs et taxes assimilées, Art 6.
9
Calculé sur le résultat d’ensemble du groupe.
Bibliographie:
39 Ouvrages:
39
Mohamed Neji Hergli, Maîtriser la consolidation des comptes, référentiel IFRS, TUNIS,
2007.
Oberth. R, Pratique internationale de la comptabilité et de l’audit, DUNOD, Paris 1994.
Divers documents:
40 40
Sites web: