Les Automates
Les Automates
Les Automates
I. Présentation matérielle :
1. Base automate et mini-bac d’extension :
Les automates TSX 37-21/22 et le mini bac d'extension TSX RKZ 02 comprennent :
1 un bac de base à 3 emplacements disponibles (positions 1 à 6).
2 un emplacement réservé à un module au format standard.
3 un bloc de visualisation centralisée.
4 une prise terminal repérée TER.
5 une prise de dialogue opérateur repérée AUX.
6 un emplacement pour une carte d'extension mémoire.
7 une trappe d'accès aux bornes d'alimentation.
8 un emplacement pour un coupleur de communication.
9 des connecteurs pour les fonctions analogiques et comptage intégrées
pour TSX 37-22.
10 un mini bac d'extension à 2 emplacements disponibles (positions 7 à
10).
11 un voyant de présence de tension a 24 V.
12 des bornes d'alimentation protégées par un cache amovible, pour le
raccordement d'une alimentation auxiliaire a 24 V dans le cas des
automates alimentés en ~ 100/240 V.
13 une borne de masse.
14 des connecteurs de raccordement à l'automate de base.
15 un bouton de réinitialisation.
2. Bloc de visualisation :
Celui-ci comprend :
1 Trois ensembles de 32 voyants (DEL) représentant les emplacements
des modules implantés dans le bac de base ou le mini bac d'extension.
2 Une ligne d'information formée de voyants (DEL) signalant les modes
de fonctionnement de la visualisation.
3 Un bouton-poussoir de commande donnant accès aux différents
modes de fonctionnement de la visualisation.
4 Cinq voyants (DEL) :
RUN, marche/arrêt de l'automate
TER, trafic sur la prise terminal
I/O, défaut d'entrées/sorties
ERR, défaut processeur ou application
BAT, défaut ou absence de pile.
3. Modules :
Capteurs 3 fils et entrées logique positive (sink) Capteurs 3 fils et entrées logique négative (source)
Tous les détecteurs de proximité ou autres capteurs de type 2 fils, fonctionnant sous une tension de 24V CC et ayant
les caractéristiques ci-dessous sont compatibles avec toutes les entrées 24V CC à logique positive ou négative.
Tension de déchet à l’état fermé : ≤ 7V. Courant commuté minimal : ≤ 2,5 mA.
Courant résiduel à l’état ouvert: ≤ 1,5 mA.
Schémas:
Capteurs 2 fils et entrées logique positive. Capteurs 2 fils et entrées logique négative
1. Configuration du processeur :
Les déclaration suivantes peuvent être faites à partir du dossier configuration
matérielle du navigateur application en double-cliquant sur le processeur de
l’API (position 0) :
L'entrée %I1.8 peut être paramétrée pour commander le passage RUN/STOP de
l'automate.
La sortie %Q2.0 peut être affectée à une fonction d'alarme.
Démarrage automatique en RUN, cocher la case correspondante.
Si l’API dispose d’une mémoire EPROM on peut cocher : Sauvegarde / Restitution
des mots internes %MWi.
Sélectionner le type d’exécution de la tâche MAST Cyclique ou Périodique (3 à 255
ms).
Saisisser la valeur du chien de garde de la tâche MAST: 10 à 500 ms maximum (250
ms, valeur par défaut).
Saisisser suivant l’application la valeur de la période de la tâche FAST (2 à 255 ms
maximum)...
Exemples d’objets :
%I1.6 : Bit de la voie d’entrée n° 6 du module d’entrées TOR placé en position 1 dans le bac.
%IW3.5 : Mot de la voie d’entrée n° 5 du module d’entrées analogiques placé en position 3.
%Q2.8 : Bit de la voie de sortie n° 8 du module de sortie TOR placé en position 2.
%QW4.3 : Mot de la voie de sortie n° 3 du module de sortie analogique placé en position 4.
%Ix.MOD.ERR : Bit. Il indique lorsqu'il est à l'état 1 que le module situé en position x est en défaut.
%Ix.i.ERR : Bit, à l'état 1 il indique que la voie d'entrée i du module situé en position x est en défaut.
ATTENTION :
Il y a quelque fois nécessité de laisser des écarts suffisants entre
objets pour qu’il n’y ait pas interférence quand un recouvrement
n’est pas souhaité.
Exemple :
%MW1 correspond au mot de poids faible du double mot %MD1
et au mot de poids fort du double mot %MD0.
6. Editeur de variables :
Dans l’éditeur de variables du
navigateur application il est
possible de :
Symboliser les différents
objets de l’application
(colonne symbole). Leur
identification dans la
programmation en sera facilité. Repère %Q2.4 symbole Mot_vent.
Paramétrer les blocs fonctions prédéfinis temporisateurs, compteurs, etc.
Saisir les valeurs des mots constants (colonne valeur) après avoir coché la case paramètres et choisi la base
d’affichage (décimal, binaire, hexadécimal, flottant, message).
7. Editeur de programme :
La structure logicielle d’une application peut-être monotâche elle est alors associée à une seule tâche
utilisateur avec d’éventuels sous-programmes : la tâche MAST.
Exemple de structure monotâche avec Grafcet. Tâche Mast
La flèche indique l’ordre d'exécution des 3 modules Prl, chart et Post.
Prl : Traitement préliminaire. Le traitement préliminaire est scruté dans Sections
sa totalité du haut vers le bas. Exécuté avant les traitements séquentiel et
postérieur, il permet de traiter tous les événements ayant une influence Sectiongr7
sur ces derniers : gestion des reprises secteur et réinitialisations, remise à Prl
zéro ou prépositionnement des graphes. C'est donc uniquement dans le
traitement préliminaire qu'il faut agir sur les bits associés aux étapes Chart
(mise à 0 ou à 1 des bits étapes %Xi ou %Xi.j par les instructions SET et
RESET). Post
Chart : Pages Grafcet (8 pages). Le Grafcet permet de représenter
graphiquement et de façon structurée le fonctionnement d'un Sr Sr0
automatisme séquentiel. SR1
Post : Traitement postérieur. Il est exécuté après le Grafcet. C’est ici SR2
qu’il est recommandé de programmer l’écriture des sorties %Qi.x, pour
être certain qu’elle n’a été effectuée qu’une fois pour chacune d’elles.
Sr : Sous-programme. Les modules sous-programmes se programment comme les précédents en tant qu’entités
séparées en : langage à contacts, liste d'instructions ou littéral structuré. Les appels aux sous-programmes s'effectuent
dans les sections ou depuis un autre sous-programme (8 niveaux d'imbrications maximum). Les sous-programmes
sont aussi liés à une tâche, un même sous-programme ne peut pas être appelé depuis plusieurs tâches.
Pour une structure multitâche deux autres tâches peuvent être rajoutées à, la tâche maître :
La tâche rapide (Fast) : Cette tâche plus prioritaire que la tâche maître MAST est périodique afin de laisser le temps à
la tâche moins prioritaire de s'exécuter. De plus, les traitements qui lui sont associés doivent donc être courts pour ne
pas pénaliser la tâche maître. Comme pour la tâche maître, le programme associé se compose de sections et de
sous-programmes.
Tâche Fast
Les tâches événementielles (Evt). Les
traitements événementiels permettent de
Evénements
Sections
réduire le temps de réaction du logiciel Evt0
sur des événements de commande en EVT1 Sr Sr0
provenance de certains modules EVT2 SR1
métiers. Ces traitements sont exécutés SR2
en priorité sur toutes les autres tâches. Elles conviennent donc aux
traitements demandant des délais de réactions très courts par rapport à l'arrivée de l'événement.
Evènement ETS
Rapide E T S E T S E T S E T S E T S
Maître ET T S E T TS E T
Système
20ms 20ms 20ms 20ms Temps
Légende :
E : acquisition des entrées ; T : traitement du programme ; S : mise à jour des sorties.
On remarque la périodicité de la tâche rapide de 20 ms et la haute priorité de la tâche événementielle sur
toutes les autres tâches. Attention au temps de prise en compte du changement d’une entrée
III.Modes de fonctionnement :
Traitement interne : Le système réalise implicitement la surveillance de
l'automate (gestion des bits et mots système, mise à jour des valeurs courantes de Lancement de
l'horodateur, mise à jour des voyants d'état, la période
détection des passages RUN/STOP..) et le
Traitement interne traitement des requêtes en provenance du
terminal (modifications et animation). Traitement interne
Acquisition des entrées : Ecriture en
Acquisition des entrées mémoire de l'état des informations
Run Stop présentes sur les entrées des modules TOR Acquisition des entrées
et métier associées à la tâche. Run Stop
Traitement du programme
Traitement du programme : Exécution du
programme application, écrit par Traitement du programme
l'utilisateur.
Mise à jour des sorties
Mise à jour des sorties : Ecriture des bits
ou des mots de sorties associés aux Mise à jour des sorties
Fin de période
IV.Traitement sur coupure et reprise secteur :
L'illustration ci-dessous présente les différentes reprises secteurs détectées par le
système. Si la durée de la coupure est inférieure au temps de filtrage de l'alimentation Exécution périodique
Traitement sur coupure et reprise secteur (environ
10 ms pour les alimentations alternatives ou à 1
RUN ms pour les alimentations continues), celle-ci
Application
n'est pas vue par le programme qui s'exécute
Défaut secteur
normalement.
Lors de la coupure secteur, le système mémorise
Attente secteur le contexte application et l'heure de la coupure.
Il positionne toutes les sorties à l'état repli (état
Retour secteur
défini par configuration).
A la reprise secteur, le contexte sauvegardé est
0ui Non
Coupure détectée Sauvegarde contexte OK comparé à celui en cours; ce qui définit le type
de démarrage à exécuter. Si le contexte
Non 0ui application a changé (perte du contexte système
Carte mémoire ou nouvelle application), l'automate effectue
identique Non
l'initialisation de l'application : démarrage à
0ui froid. Si le contexte application est identique,
Exécution normale Reprise à chaud Reprise à froid l'automate effectue une reprise sans
du programme %S1 = 1 %S0 = 1
initialisation des données : reprise à chaud.
! LD [%MW10>100]
ST %Q2.3
! IF %I1.3 THEN
LD %M0
%Q2.7:=%MW2[%MW4]>150;
AND [%MW20>%KW35]
END_IF;
ST %Q2.2
%MW10:X4:=%MW2[%MW4]=150;
LD %I1.2
%M5:=%MW2[%MW4]<>150;
OR [%MW20>=%MW2]
ST %Q2.4
Exemples : %M10:8:=%I1.0:8 ; La valeur de chacune des 8 entrées à partir de %I1.0 jusqu’à %I1.7 est
placée dans chacun des 8 bits à partir de %M10 jusqu’à %M17. Si %MW12:=%I1.0:8 ce sont les 8 bits
de poids faible du mot %MW12 qui contiennent l’état des entrées.
X. Bloc compteur-décompteur :
Ce bloc permet le
comptage et le décomptage
%M1
%C8
d'événements. %C8.E = 1 lorsque %C8.V
%Ci.V est le mot R E passe de 0 à 9999,
représentant la valeur débordement « Empty »
courante qui est
C.P : 50
S
incrémentée ou %I1.2 %M0 D %C8D = 1 lorsque
décrémentée en fonction CU MODIF : Y %C8.V = %C8.P
des entrées CU et CD, il
peut être lu et testé. CD F
%C8.D %Q2.3 %C8.F = 1 lorsque %C8.V
! LD %I1.1 passe de 9999 à 0,
débordement « Full »
R %C8
LD %I1.2 Possibilité ou non de ! IF %I1.1 THEN
AND %M0 modification de RESET %C8;
%C8.P en réglage
CU %C8 END_IF;
LD %C8.D IF %I1.2 AND %M0 THEN
ST %Q2.3 UP %C8;
END_IF;
%Q2.3:=%C8.D;
XI.Chargement, essai :
Le programme est transféré du PC vers l’API par un câble de type TSX
CPU.
Vérifier sur le bloc de visualisation de l’API le bon fonctionnement des entrées programmées, même en STOP.
En RUN vous pouvez vérifier le bon fonctionnement des sorties à blanc, puissance coupée.
En mode connecté on peut observer l’évolution du fonctionnement, des tables d’animation permettent de vérifier les
valeurs des objets du système.
La mise au point d’un automatisme peut être très longue. Bibliographie : Doc Schneider