Memoire 129 BDN
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Matricule : 09S1111
Sous la direction de :
i
DÉDICACES
i
REMERCIEMENTS
Au terme de ce travail, nous voulons témoigner toute notre gratitude, à toutes les
personnes qui ont contribué à sa réalisation. Il nous tient à cœur de remercier:
ii
SOMMAIRE
DÉDICACES ......................................................................................................................... i
REMERCIEMENTS ............................................................................................................. ii
ABSTRACT ......................................................................................................................... ix
II.2. MATERIEL............................................................................................................... 20
iii
III.1. RÉSULTATS ........................................................................................................... 30
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................... 58
ANNEXES ........................................................................................................................... 63
iv
LISTE DES FIGURES
v
LISTE DES TABLEAUX
Tableau I. Évolution mondiale dans le secteur eau et assainissement (Anonyme, 2015 f) ........6
Tableau II. Acteurs impliqués dans la gestion de l’eau et de l’assainissement au Cameroun
(Anonyme, 2009). ................................................................................................8
Tableau III. Couverture en eau potable: Estimation des tendances (Anonyme, 2014) ..............9
Tableau IV. Couverture en assainissement: Estimation des tendances (Anonyme, 2014) ....... 11
Tableau V. Normes de l’OMS sur quelques paramètres de l’eau de boisson (Anonyme, 2013
c) ........................................................................................................................ 15
Tableau VI. Acteurs interrogés ............................................................................................ 22
Tableau VII. Données générales des lycées ........................................................................... 31
Tableau VIII. Résultats de l’analyse des eaux ....................................................................... 35
Tableau IX. Propositions visant à améliorer le niveau de mise en œuvre concept WASH dans
les lycées de la ville de Yaoundé ........................................................................ 46
Tableau. X. Comparaison des paramètres physico-chimiques aux normes de l’OMS ............ 52
vi
LISTE DES ABRÉVIATIONS
vii
RESUMÉ
Dans les pays en développement quand les objectifs liés au concept WASH ne sont
pas atteints, le nombre de jours d’école perdus par an est estimé à 1,9 milliard. En absence
d’infrastructures d’approvisionnement en eau, de dispositif de lavage des mains et de toilettes
en bon état, les maladies se développent et se propagent rapidement, le milieu scolaire
devient un espace à haut risque pour les élèves et les enseignants. Le travail de recherche
mené dans quelques lycées de la ville de Yaoundé a permis de vérifier l’opérationnalisation
de la construction de ces infrastructures. Pour atteindre nos objectifs, les descentes sur le
terrain entre les mois de Novembre 2015 et de Janvier 2016 ont permis de réaliser des
entretiens avec 283 acteurs du WASH en milieu scolaire, de faire des observations directes.
Enfin elles ont permis de prélever les eaux et d’évaluer leurs qualités en laboratoire.
Les résultats obtenus montrent que la moyenne d’élèves par salle de classe est de 91,
les ratios personnes/point d’eau sont compris entre 786 et 3826. En terme de qualité des eaux,
une forte contamination bactériologiques des eaux allant de 9 à 344 UCF/100 ml. On a obtenu
des ratios personnes/cabine latrine compris entre 171 et 1250, les enseignant n’ont ni
formation, ni matériel didactique dans le domaine du WASH. Au terme de cette étude il
ressort que plusieurs efforts devraient encore être menés pour améliorer le WASH dans nos
lycées.
viii
ABSTRACT
In developing countries, when the objectives related to the WASH concept are attained
the number of school days lost per year is estimated to be 1, 9 billion days. In the absence
of water supply infrastructures, hand washing equipment and toilets in good states, diseases
develop and spread rapidly, scholar milieu becomes a highly risky place for students and
teachers. Research works done in some high schools in the town and Yaoundé permitted us to
check the presence of the construction of these infrastructures. To achieve our objectives, we
went to the field in the months of November 2015 and January 2016 permitted us to achieve
discussion with 283 actors of WASH in the scholar milieu to make direct observation at last
they permitted us to collect water and to evaluate their quality in the lab.
Results obtained shows that students are average per hall are 91, the ratio person/point
of water are between 786 and 3826, a bacterial contamination of water between 9 and 344
UCF/ 100 ml. We obtained the ratio person/ latrine toilet is in between 171 and 1250, the
teachers have no training, no didactics in WASH domain. At the end of this study, it results
that many efforts must be done to ameliorate the WASH in our secondary schools.
ix
CHAPITRE I. GÉNÉRALITÉS
I.1. INTRODUCTION
I.1.1. Contexte et justification
L’eau, l’assainissement et l’hygiène, acronyme anglais WASH (Water, Sanitation and
Hygiene) comptent parmi les besoins essentiels de la personne (Malange, 2010). L’accès
équitable à ces trois éléments a été reconnu en 2010 par l’Assemblée Générale des Nations
Unies comme un droit de l’homme et cette décision a été réaffirmée la même année par le
Conseil des droits de l’homme. De nombreuses études indiquent cependant que, dans de
nombreux pays à travers le monde, l’accès à ces commodités est encore insuffisant (Majra et
Gur, 2010; Sinclair et Gerba, 2011; Pickering et al., 2012). Selon le récent rapport du
programme conjoint OMS/UNICEF sur l’Eau et l’Assainissement, 2,5 milliards de personnes,
soit 37 % de la population des pays en développement manquent d'installations sanitaires de
base et plus de 780 millions de personnes boivent encore de l'eau provenant de sources non
potables. Des milliers d'enfants meurent ainsi chaque jour de maladies diarrhéiques et d'autres
maladies transmises par l'eau ou causées par un manque d'assainissement et d'hygiène. Les
maladies liées à l’eau, à l’absence de système d’assainissement et au manque d’hygiène
continuent donc de représenter un énorme fardeau dans de nombreux pays en développement
particulièrement dans le milieu éducatif (Freeman et al., 2014). On estime en effet que 1,9
milliard le nombre de jours d’école sont perdus par an dans les pays en développement quand
les objectifs liés au concept WASH ne sont pas atteints (Anonyme, 2011 c; Talaat et al.,
2011).
Au Cameroun, les efforts fournis par le gouvernement pour améliorer le taux de
scolarisation sont très perceptibles. De nombreux établissements scolaires ont été créés,
densifiant ainsi la carte scolaire, situation qui a fait passer le taux de scolarisation de 75,5% en
2007, à plus de 90% en 2015. Parallèlement, des dispositions ont été prises pour améliorer
l’environnement scolaire. C’est ainsi que le concept WASH qui vise à fournir aux écoles de
l’eau potable, des installations sanitaires de base et une éducation à l’hygiène a été introduit
dans le milieu scolaire. Après plusieurs années de plaidoyer en faveur de l’opérationnalisation
du WASH, nous nous proposons à travers cette étude d’évaluer la mise en œuvre de ce
concept dans quelques lycées d’enseignement général de la ville de Yaoundé. L’objectif étant
à terme de proposer des recommandations pertinentes qui contribueront à l’atteinte d’ici 2030,
de la cible 6 des Objectifs de Développement Durable (ODD), l’accès à l’eau salubre et à
l’assainissement.
1
I.1.2. Problématique
L’état de santé d’une population dépend étroitement de la qualité des services en eau
potable, assainissement et hygiène de base dont elle dispose. Il est en effet largement admis
que les mauvaises conditions d’assainissement, la rareté et la mauvaise qualité de l’eau et les
pratiques d’hygiène inadaptées nuisent à la santé. Malheureusement, ce sont les enfants qui
paient le plus lourd, particulièrement, ceux en âge de scolarisation qui passent la majeure
partie de leurs journées dans un environnement scolaire. Ce dernier doit par conséquent être
doté d’infrastructures d’approvisionnement en eau, d’assainissement et d’hygiène adéquats.
L’environnement physique et le degré de propreté des établissements scolaires ont des
incidences sur la santé et le bien-être des enfants. Dans le cas où se milieu ne dispose pas
d’infrastructures d’approvisionnement en eau, de dispositif de lavage des mains et de toilettes
en bon état, les maladies se développement et se propagent rapidement et le milieu scolaire
devient un espace à haut risque pour les élèves en accentuant leur vulnérabilité aux maladies
(Anonyme, 2013 a). Pour remédier à cette situation, la Stratégie 08 du Cadre d’action de
Dakar, adoptée lors du Forum mondial sur l’éducation organisé en 2000, préconise la création
d’un environnement éducatif sain et sûr, inclusif et équitablement doté en ressources
(Anonyme, 2011 g).
C’est dans ce contexte qu’est élaboré le programme WASH dans les écoles. Il permet
de promouvoir l’hygiène, d’améliorer l’accès à une éducation de qualité, mais soutient
également les interventions nationales et locales visant à mettre en place un accès équitable et
durable à l’eau salubre et à des services d’assainissement de base dans les écoles. Sa mise en
œuvre permet de respecter les droits des enfants à la santé, à l’éducation et à la participation et
améliore, le taux de réussite (Alexander et al., 2013), réduit l’absentéisme scolaire et plus
tard, la déperdition ou l’abandon scolaire (Dreibelbis et al., 2013; Freeman et al., 2012).
Le mouvement WASH en Milieu Scolaire a pris au Cameroun, un essor certain, comme en
témoignent l’intérêt croissant et le financement grandissant dont il bénéficie. C’est ainsi que
sont régulièrement construits, dans les établissements scolaires des infrastructures d’hygiène
et d’assainissement adéquates contribuant à une meilleure santé des élèves. Ces différents
investissements ont contribué à créer au sein des établissements scolaires des environnements
à priori sûrs et sains. Le travail de recherche que nous proposons de mener dans quelques
lycées de la ville de Yaoundé nous permettra de vérifier que la construction des
infrastructures du WASH s’accompagne d’une opérationnalisation effective de ce concept.
2
I.1.3. Objectifs
I.1.3.1.Objectif Général
I.2.1. Définitions
L’eau potable : C’est une eau ayant des caractéristiques microbiennes, chimiques et
physiques qui répondent aux directives de l’OMS ou aux normes nationales relatives à la
qualité de l’eau de boisson. L’OMS définit l’eau potable comme celle dont la consommation
3
est sans danger pour la santé. Pour que l’eau soit qualifiée de potable, elle doit satisfaire à des
normes relatives aux paramètres organoleptiques (odeur, couleur, saveur), physico-chimiques
(température, potentiel d’hydrogène etc...), microbiologiques (coliformes fécaux et totaux,
streptocoques fécaux etc…), des substances indésirables et toxiques (nitrates, nitrites, arsenic,
plomb, hydrocarbures) Anonyme (2015 a).
Accès à l’eau potable : proportion de personnes qui utilisent des sources d’eau potable
améliorées, raccordement à domicile, bornes fontaines publiques, trous de sondage, puits
protégés, sources protégées (Anonyme, 2015 a).
- le nettoyage et la détersion ;
- la désinfection ;
- la conservation (Anonyme, 2015 a).
I.2.2. Concept WASH
I.2.2.1. Historique
Le point d’orgue du plaidoyer pour le WASH a été atteint lors du sommet mondial des
Nations Unies tenu à New-York en 2005. Au cours de cet sommet, la Directrice Générale de
l’UNICEF a attiré l’attention de la communauté internationale sur un problème qui gâche la
vie de millions de femmes et d’enfants d’Afrique subsaharienne : l’accès insuffisant à l’eau et
à l’assainissement de base. Elle en a profité pour lancer un appel en faveur de l’accès à l’eau
salubre qui constitue l’une des principales priorités de l’UNICEF et de l’OMS. Selon la
4
Directrice de l’UNICEF, Il ne s’agit pas seulement d’une question de santé publique mais
aussi une nécessité pour le développement de l’Afrique (Anonyme, 2012 a).
I.2.2.2.Objectifs du WASH
Le concept WASH s’appuie sur plusieurs objectifs donc les quatre principaux sont les
suivants :
Objectif sectoriel 1: Assurer l’accès à l’EHA en toute protection aux hommes, femmes,
garçons et filles affectées par les violences liées aux conflits armés de manière adéquate et en
favorisant le relèvement précoce ;
Objectif sectoriel 2: Prévenir et réduire les maladies diarrhéiques d’origine hydrique comme
facteur aggravant de la malnutrition dans les zones affectées par la crise nutritionnelle ;
Objectif sectoriel 4: Assurer et coordonner la réponse aux besoins EHA des populations
affectées par les catastrophes naturelles en apportant une réponse adéquate et en renforçant les
mécanismes de résilience au sein des communautés affectées par les catastrophes naturelles
(Anonyme, 2014 b).
5
femmes pour la collecte de l’eau et l’exclusion systématique des pauvres des services d’eau et
d’assainissement.
Tableau I. Évolution mondiale dans le secteur eau et assainissement (Anonyme, 2015 f)
En 1990 En 2015
5,3 milliards d’habitants 7,3 milliards d’habitants
76 % de la population utilise les points d’eau 91 % de la population utilise des points
améliorés d’eau améliorés
1,3 milliard de personnes n’a pas accès à un point 663 millions de personnes n’ont pas
d’eau amélioré accès à un point d’eau amélioré
Près de la moitié de la population mondiale 1 personne sur 3 n’a pas accès aux
n’avait pas accès à des installations installations d’assainissement
d’assainissement améliorées améliorées
- La loi n°98/005 du 14 avril 1998 portant régime de l’eau. Ce texte de référence fait de
l’eau un bien du patrimoine commun de la Nation dont l’État assure la protection et la
gestion et en facilite l’accès à tous ;
- La loi n°96/12 du 5 août 1996 portant loi cadre relative à la gestion de
l’environnement. Cette loi, qui ne porte pas spécifiquement sur l’eau, aborde la
question sous l’angle de la protection de l’environnement ;
- Le décret n°2001/216 du 02 août 2001 portant création d’un compte d’affectation
spéciale pour le financement des projets de développement durable en matière d’eau et
d’assainissement ;
- Le décret n°2005/493 du 31 décembre 2005fixant les modalités de délégation des
services publics de l’eau potable et de l’assainissement liquide en milieu urbain et
périurbain ;
- Le décret n°2001/161/PM du 08 mai 2001 fixant les attributions, 29 l’organisation et
le fonctionnement du Comité National de l’Eau ;
- Le décret n°2001/162/PM du 08 mai 2001 fixant les modalités de désignation des
agents assermentés pour la surveillance et le contrôle de la qualité des eaux ;
- Le décret n°2001/163/PM du 08 mai 2001 réglementant les périmètres de protection
autour des points de captages, de traitement et de stockage des eaux potalisables ;
- Le décret n°2001/164/PM du 08 mai 2001 précisant les modalités et conditions
de prélèvements des eaux de surface ou des eaux souterraines à des fins industrielles
ou commerciales ;
7
- Décret n°2005/494 du 31 Décembre 2005 portant création de la Cameron Water
utilities corporation ;
- Décret n° 2001/216 du 02 août 2001 portant création d’un compte d’affectation
spéciale pour le financement des projets de développement durable en matière
d’eau et d’assainissement ;
- Arrêté N° 200 CAB/PM du 28 Novembre 2011 portant création d’un comité de
coordination et de suivi de l’initiative WASH au Cameroun.
I.2.2.4.1.2. Cadre institutionnel du concept WASH
Il est caractérisé par le rôle central dévolu au MINEE qui en assure la tutelle, d’autres
ministères et acteurs du privé du parapublique et de la société civile y sont impliqués.
8
I.2.2.4.2. Données sur l’approvisionnement en eau et l’assainissement au Cameroun
Le Cameroun est l’un des pays d’Afrique centrale qui présente l’une des meilleures
couvertures de la population en eau potable comme le montre la figure ci-dessous.
Tableau III. Couverture en eau potable: Estimation des tendances (Anonyme, 2014)
Au Cameroun il existe encore des disparités entre les zones urbaines et les zones
rurales pour ce qui est de la couverture en eau de boisson. Les chiffres montrant cette disparité
sont comparés entre les années 1990 et 2012 et repartis selon les différentes sources
d’approvisionnement (Fig. 1).
9
Urban drinking water Rural drinking water Total drinking water
trends trends trends
100 2 1 100 100
5 8
14
22 16
20
18
80 80 80
35
32
Coverage (%)
Coverage (%)
60
66 Coverage (%) 60
60
44
53
58
40 40 40
40
48
20 20 20
32
25 28
16
11
0 4 0
0 2
1990 2012 1990 2012
1990 2012
Surface water Surface water Surface water
Other unimproved Other unimproved Other unimproved
sources sources sources
Other improved sources Other improved sources Other improved sources
10
Tableau IV. Couverture en assainissement: Estimation des tendances (Anonyme, 2014)
Latrine améliorées 60 62 27 27 40 45
Latrines partagées 22 23 7 7 13 15
Autres latrines non
améliorées 16 14 49 54 36 34
De même pour l’assainissement les disparités entre les zones sont perceptibles, on les
compare partant de 1990 à 2012 et en tenant compte de des différents systèmes présent dans
chaque zone (Fig. 2).
80 80 80
34
22 23 36
Coverage (%)
Coverage (%)
Coverage (%)
60 60 49 54 60
15
13
40 40 40
60 62 7 7
45
20 20 20 40
27 27
0 0 0
1990 2012 1990 2012 1990 2012
Open defecation Open defecation Open defecation
Other unimproved Other unimproved Other unimproved
facilities facilities facilities
Shared facilities Shared facilities Shared facilities
11
I.2.2.5. WASH dans les écoles
C’est un programme qui a pour objectif d’améliorer la santé et les résultats des enfants
d’âge scolaire et, par extension, de leurs familles, en diminuant l’incidence des maladies liées
à l’eau et à l’assainissement. Les écoles qui le mettent en place améliorent tout en réduisant
les mauvaises odeurs et en prévenant la transmission des bactéries, des virus et des parasites
dangereux (Anonyme, 2012). Toute intervention WASH dans les écoles doit inclure les
éléments suivants :
- des points d’approvisionnement en eau salubre, des points de lavage des mains et des
installations d’assainissement durables;
- une formation aux compétences pratiques totalement intégrée, portant sur les pratiques
d’hygiène essentielles pour les élèves et s’appuyant sur des modalités pédagogiques
participatives;
Chaque école amie des enfants doit mettre en place des actions WASH qui permettent de
maintenir la propreté du milieu scolaire, d’éviter les odeurs et de prévenir la transmission des
bactéries, des virus et des parasites dangereux. À cela donc, un tel programme dans les écoles
doit permettre aux élèves :
- d’avoir une influence positive sur les pratiques d’hygiène au domicile familial, au sein
de leur famille et de leur communauté;
- d’apprendre à observer, communiquer, coopérer, écouter et appliquer les décisions
relatives aux conditions et aux pratiques d’hygiène pour eux-mêmes, leurs amis et
leurs frères et sœurs cadets, s’ils sont responsables de leur hygiène (compétences
transposables dans d’autres aspects de leur vie);
- de modifier leurs pratiques d’hygiène actuelles et de poursuivre ces bonnes pratiques à
l’avenir;
- de s’informer sur l’hygiène menstruelle et les changements physiques et émotionnels
liés à la puberté (apprendre à éviter les odeurs menstruelles, l’inconfort, les infections
vaginales et urinaires encouragera les filles à venir à l’école pendant leurs règles);
12
- De se répartir, quel que soit leur sexe, les tâches liées à l’hygiène : nettoyer les
toilettes, aller chercher et faire bouillir l’eau et s’occuper des personnes malades
(Anonyme, 2010).
Les interventions EAH dans les écoles doivent respecter les normes minimales pour
répondre non seulement à un souci de qualité mais aussi pour veiller au respect de la dignité
de l’enfant et de ses droits fondamentaux. Suivant les orientations sur les interventions
WASH dans les écoles, une infrastructure sanitaire correcte devra répondre à certaines
exigences (Anonyme, 2012).
- quantité d’eau adéquate pour la population de l’école (soit 5 L/élève/jour pour les
externats et 20 à 30 L/jour/élève pour les internats);
- qualité de l’eau. Les valeurs guides des eaux de boisson sont établies par l’OMS
(Tableau II). Une valeur guide représente pour un élément retrouvé dans l’eau, la
concentration qui ne présente aucun risque pour la santé d'une personne qui
consommerait l'eau en question pendant toute sa vie. Ces valeurs guides servent de
valeur de référence à partir de laquelle des normes nationales sont élaborées. Ces
normes sont établies en tenant compte du contexte socio-économique,
environnemental, culturel, local et national ;
- latrines ou toilettes amies des enfants (surtout les tous petits) séparées par sexe et
disponibles en ratio selon les spécificités du staff et de la population de l’école,
prenant en compte les enfants à besoins spéciaux comme les enfants à mobilité
réduite ;
- urinoirs séparés par sexe accessible pour tous y compris les enfants à besoins spéciaux
et offrant intimité et sécurité ;
13
- disponibilité de stations de lavage de mains et savon à proximité;
- maintien de la propreté dans les salles de classe, gestion appropriée des eaux usées.
I.2.2.7.3. Promotion et éducation à l’hygiène
Elle répond aux directives ci-après :
- disponibilité des messages de rappel dans les toilettes, de stations de lavage des mains
etc… ;
- éducation à l’hygiène au moins une fois par semaine (30 minutes minimum) ;
- la promotion systématique de bonnes pratiques d’hygiène ;
- la disponibilité des infrastructures EAH pour la pratique;
- la disponibilité d’outils pédagogiques pour l’éducation à l’hygiène ;
14
Tableau V. Normes de l’OMS sur quelques paramètres de l’eau de boisson (Anonyme, 2013 c)
15
Paramètres Limite OMS Effet sanitaire potentiel Test de qualité
Pas de norme fixée.
- niveaux esthétiques suggérés
conductivité idéalement (0-800 µS)
(indicateur de - acceptable (800 - 2500 µS)
aucun effet grave notifié
salinité et ions - non recommandé : obligatoire
dans l’eau > 3 000 µS
16
I.2.3. Présentation de la zone d’étude
Le climat qui règne dans la ville de Yaoundé est de type équatorial (Yaoundéen),
caractérisé par l'alternance de deux saisons sèches et deux saisons de pluies. On enregistre une
température moyenne de 23,5°C contrastée entre 16 et 31°C selon les saisons et 1650 mm de
précipitation en moyenne par an. L'hygrométrie moyenne est de 80% et varie dans la journée
entre 35 et 98%. Les vents fréquents sont humides et soufflent en direction du Sud-ouest ; les
vents violents sont orientés vers le nord-ouest. La végétation est du type intertropical avec
prédominance de la forêt humide méridionale (Anonyme, 2015 e).
I.2.2.3. Relief
Sur le plan morphologique, la ville est située en grande partie dans le bassin versant du
cours d'eau Mfoundi (soit 1373,47 ha). On y trouve quatre types de terrains qui sont :
17
- Les zones constructibles ou urbanisables sont les versants et sites de pente
comprise entre 5 et 15%.
- le tissu moderne qui est caractérisé par des constructions en matériaux définitifs et un
bon niveau d’infrastructure. Il occupe 20% de la superficie de la ville et abrite près de
25 % de la population.
- le tissu populaire dense qui regroupe les zones d’habitat spontané et occupe 60% de la
superficie de la ville, abritant près de 70% de la population. Ces zones ont une voirie
peu développée, un assainissement sommaire et un faible taux de raccordement aux
réseaux d’eau potable et d’électricité.
- le tissu rural qui est situé à la périphérie est caractérisé par une faible densité de
population.
Le tissu urbanisé de la Ville de Yaoundé couvre une superficie de 183.2 km² environ, soit
59,10% de la superficie totale de la Ville (Anonyme, 2015 e).
I.2.2.5. Hydrographie
Le réseau hydrographie de la Ville est un ensemble de cours d’eau disposés en éventail
à partir de deux convergences vers le Mfoundi et la Mefou qui sont les principaux exutoires
des eaux pluviales. Ceux-ci assurent le drainage naturel des eaux de ruissellement et des eaux
superficielles qui sont rejetées dans le fleuve Mefou, qui à son tour déverse ses eaux dans le
fleuve Nyong. C'est en aval de ce dernier point de rejet que ce trouve la zone de captage
actuel des eaux destinées à la production d'eau potable de la ville de Yaoundé et de ses
environs. À côté de ces cours d'eaux, la ville compte quelques lacs et étangs naturels ou
artificiels dont les eaux sont rendues dangereuses pour la santé publique; à cause du
déversement des eaux des stations d'épuration (cas du lac municipal), des ordures ménagères
et des eaux des latrines situées dans les zones marécageuses (Anonyme, 2015 e).
18
CHAPITRE II. MATERIEL ET METHODES
19
II.2. MATERIEL
Afin d’atteindre les objectifs visés par cette étude, le matériel suivant a été nécessaire :
C’est au travers de la recherche documentaire qui s’est opérée dans les bibliothèques
de nombreuses institutions (MINEE, GWP, UNICEF, UNESCO, Université de Yaoundé I)
ainsi que sur internet que les données secondaires ont été collectées. Une large gamme
d’ouvrages, de rapports d’étude et d’articles scientifiques en relation avec le programme
WASH en générale et WASH in School (WinS) en particulier ont minutieusement été passés
en revue dans l’optique d’avoir une maîtrise assez précise des concepts en rapport avec cette
thématique et une idée exhaustive des travaux menés dans ce domaine à travers le monde et
au Cameroun en particulier.
20
publiques que compte la Région du Centre. Les établissements qui ont servi de cadre à notre
étude ont été choisis en fonction de :
- la renommée;
- l’accessibilité;
- la réceptivité des dirigeants.
Sur cette base, 15 lycées ont été retenus pour servir de cadre à cette étude.
L’enquête s’est déroulée sur une période de deux mois (Novembre-décembre 2015).
L’équipe constituée de 02 étudiants enquêteurs était chargée d’administrer les questionnaires
élaborés sur la base du Module 01 du document intitulé : Outils de suivi des programmes
d’EAH dans les écoles (UNICEF, 2011). Les questionnaires sont administrés aux différents
acteurs du processus EAHMS que sont les proviseurs, les enseignants des sciences de la vie et
de la terre (SVT), les élèves et les agents d’entretien.
II.3.2.3.1. Administration des questionnaires
Les acteurs du processus EAHMS se voyaient administrer des questionnaires différents,
en fonction du type d’informations que l’on attendait. Un maximum de vingt (20)
questionnaires ont ainsi été administrés par établissement, en fonction de la disponibilité des
enseignants et de la présence ou non d’un agent d’entretien dans les lycées :
- un (01) questionnaire pour le proviseur ou un membre du staff administratif;
- trois (03) questionnaires en moyenne pour les enseignants (SVT), nous souhaitions
interroger 1/3 d’enseignants de SVT par lycée, mais à cause de certaines contraintes
dont en particulier l’indisponibilité de certains enseignants, cela n’a pas été possible;
- quatorze (14) questionnaires pour élèves, une fille et un garçon de la sixième en
terminale, soit deux par salle de classe par niveau ;
- deux (02) questionnaires pour agents d’entretien lorsqu’ils existaient.
21
Le nombre total d’acteurs interviewés est de 283 pour les 15 lycées (Tableau VI).
Tableau VI. Acteurs interrogés
Proviseurs 09 06 15
Enseignants 26 23 49
Élèves 105 105 210
Agents d’entretien 05 04 09
Ces questionnaires ont permis de recueillir des renseignements regroupés en quatre (4)
grandes rubriques :
- données de base sur les lycées évaluées;
- informations sur la manière dont le lycée aborde les questions relatives au
WASH ;
- informations sur les conditions et pratiques d’hygiène, d’assainissement et
d’approvisionnement en eau du lycée;
- partie observation du comportement des élèves au sortir des latrines et
pendant toute la durée de la récréation. Informations observables par les
enquêteurs.
22
photos après administration du questionnaire nous permettait de mieux partager les
observations et vérifier si les réponses obtenues dans nos fiches d’enquêtes étaient exactes.
- des forages ;
- des robinets ;
- des citernes.
Pour résoudre le problème de la disponibilité mise à mal par les coupures récurrentes
d’eau, un système de stockage est mis en place dans la majorité des établissements. Les eaux
de boisson sont stockées dans des bouteilles ou des seaux couverts en plastique.
II.3.2.4.2. Prélèvement
Les prélèvements se faisaient à l’aide des bouteilles borosilicatées de 500 ml, en verre
stérilisées au préalable à l’étuve pendant deux heures, à une température de 150°C et
transportées à l’aide d’une glacière contenant des carboglaces (fig. 4), pour une meilleure
conservation. Avant de procéder au prélèvement, la bouteille était rincée trois fois au moins
avec de l’eau à prélever pour s’assurer de l’uniformité de nos échantillons. Les échantillons
d’eaux étaient prélevés en deux par source de prélèvement, le premier était destiné aux
analyses in situ qui concernent deux paramètres physiques et un paramètre chimique.
23
Les échantillons d’eaux de boisson prélevés sont répartis dans neuf lycées de la ville
de Yaoundé (fig. 5).
- chlore résiduel, qui était analysé par la méthode décrite dans le manuel d’utilisation du
kit Hach. L’analyse consiste à prélever 10 ml d’échantillon dans un flacon au
préalable rincé à l’eau distillée, y introduire un sachet de réactif (DPD total chlorine),
homogénéiser la solution pendant 05 minutes, puis, introduire dans un
spectrophotomètre Hach (DR 3900) pour mesurer le niveau de teinte (généralement
rose pour les quantités de chlore élevée). La lecture se fait de façon directe sur
l’appareil qui donne la quantité de chlore résiduel en mg/l. Le témoin ici est
l’échantillon lui-même prélevé également dans les flacons et introduit à chaque fois
dans l’appareil pour étalonnage avant toute mesure (fig. 7).
- nitrate, les ions nitrates ont été déterminés par la méthode de réduction au cadmium à
l’aide d’un spectrophotomètre de marque Hach DR/3900. Après introduction de 10 ml
25
d’échantillon dans une cellule spectrophotométrique, on y ajoute un sachet de
Nitraver5. Le mélange est ensuite homogénéisé et laissé au repos pendant 5 minutes
(temps de réaction). La coloration développée en présence des NO 3 - est ensuite lue au
spectrophotomètre à 500 nm. La teneur du paramètre considéré est lue sur l’écran
d’affichage digital de l’appareil par référence à un témoin constitué de 25 ml d’eau
distillée. Le résultat est exprimé en mg/l.
26
Fig. 8. Préparation des milieux de culture
28
sur l’eau potable, l’hygiène, l’assainissement, la protection de l’environnement en
général et sur la gestion des déchets en milieu scolaire en particulier.
- les entrevues avec les agents d’entretien nous ont permis de savoir quelle importance
les lycées accorde à la gestion, à la protection et à l’utilisation durable des
infrastructures mises à leur disposition.
29
CHAPITRE III. RESULTATS ET DISCUSSION
III.1. RÉSULTATS
93,20
% 87,66
Enceintes délimitées par une clôture %
Enceinte embellies
Enceintes non délimitées par une clôture Enceinte non embellies
c Fréquences d'effectifs d
Homogénéité de l'enceinte
garçons/filles
33,30
%
66,70
% 51,19 48,81
% %
Enceinte homogène fréquence des garçons
Enceinte non homogène fréquence des filles
30
Tableau VII. Données générales des lycées
N° Rubriques Données
1 Superficie moyenne 2,6 hectares
2 Nombre Moyen d’élèves 3919
3 Tranche d’âges 10 à 23 ans
4 Nombre moyen d’enseignants 200
5 Nombre moyen d’agents d’entretien 09/15
6 Nombre moyen de salles de classe 43
7 Ratio salle de classe/ élève 91
a b c
Fig. 12. Caractéristiques de certains lycées (a : Cour de récréation jonchée d’obstacles b : ratio
salle de classe/élève, c : embellissement)
31
Nous avons par ailleurs constaté la présence dans certains lycées de l’eau provenant de la
CAMWATER mais aussi celle du forage (fig. 13), certainement par mesure de précaution,
pour faire face aux coupures d’eau fréquentes pendant les saisons sèches. Les élèves
s’approvisionnent à la source à l’aide des bouteilles qu’ils ramènent de chez eux.
6,66 %
13,33 %
80 %
Fig. 13. Répartition des sources d’approvisionnement en eau dans les lycées de Yaoundé
32
a b c
.
Fig. 14. Photos de quelques sites d’approvisionnement en eau dans les lycées
6,66 %
13,33 %
33,33 %
46,66 %
]500-1000[ [1000-2000] ]2000-3000] > 3000
33
Finalement, sur les 210 élèves interrogés, 82,4 % boivent l’eau de leur lycée et disent
ne pas avoir le choix, lorsqu’ils ont envie d’assouvir leur soif. 17,6 % ne consomment pas
l’eau de leur établissement pour des raisons diverses: La préservation de la santé, la qualité
douteuse de l’eau, l’excès de coupure, l’affluence au niveau du robinet qui induit une
compétition, l’interdiction formelle des parents. Pour ce qui est des enseignants, ils ne la
boivent tout simplement pas du fait que des dispositions n’aient pas été prises pour leur
réserver un espace, ils ne se voient pas en train de se bousculer avec leurs élèves à la
conquête de l’eau. Notons par ailleurs qu’aucune facilité d’approvisionnement n’est
disponible (verre, bouteille) (Fig. 16).
a b c
Nous avons observé qu’aucun lycée parmi les 15 qui constituent notre échantillon ne
traite l’eau de boisson, ils considèrent que celle sortie du robinet, distribuée par la
CAMWATER mais aussi celle provenant des citernes et des forages, captée à partir de la
nappe phréatique de la ville de Yaoundé comme potables.
34
Tableau VIII. Résultats de l’analyse des eaux
- Température
Elle joue un rôle important dans la modification des propriétés chimiques, physiques
ainsi que les réactions biologiques. Dans les eaux analysées, ce paramètre présente des valeurs
comprises entre 26,6°C et 29°C et ne montre pas de grandes variations en fonction du type
d’eau (robinet, citerne, forage). On note par ailleurs que les valeurs obtenues sont
relativement les mêmes que celles qui prévalent dans la région pendant la période de notre
étude.
- pH
Le potentiel d’hydrogène (pH) mesure la concentration en ions H⁺ de l’eau et traduit
ainsi la balance entre acides et bases sur une échelle logarithmique de 0 à 14. Ce paramètre
conditionne un grand nombre d’équilibres physico-chimiques. Les valeurs du pH de nos
échantillons changent en fonction du type d’eau. Ainsi les pH des eaux de forage sont acides,
ce qui témoigne d’une légère acidité du milieu tandis que ceux des eaux de robinet et citerne
sont neutres et légèrement alcalines.
- conductivité électrique
C’est un paramètre qui permet d’apprécier le degré de minéralisation de l’eau dans la
mesure où la plupart des matières qui y sont dissoutes se trouvent sous forme d’ions chargés
électriquement. La conductivité électrique dépend des charges de matière organique endogène
et exogène, génératrices de sels après décomposition et minéralisation. Les valeurs
enregistrées durant la période d’étude varient de 65,7 à 108,5. La valeur minimale a été
enregistrée dans l’eau de forage tandis que la maximale a été enregistrée dans l’eau de
robinet. Ces résultats indiquent que les eaux analysées sont faiblement minéralisées.
35
- turbidité
C’est un paramètre qui mesure l’aspect plus ou moins trouble de l’eau, causé par
diverses matières particulaires ou colloïdales composées de limon, d’argile, de composés
organiques ou inorganiques ainsi que du plancton et d’autres micro-organismes. Elle est le
plus souvent, le signe d’une source de contamination de l’eau. Les valeurs de turbidité de nos
échantillons varient entre 0,8 et 4NTU. Ce sont les eaux de forage qui présentent les valeurs
les plus élevées.
- nitrates
Les nitrates (NO3‾) sont des ions naturels présents dans l’eau par lessivage des
produits azotés dans le sol, par décomposition des matières organiques ou des engrais de
synthèse ou naturels. Ils constituent une des multiples formes de l’azote présent dans l’eau et
sont la forme la plus abondante de l’azote minéral. Les résultats de notre étude révèlent que
les teneurs en nitrates varient entre 0,1 et 10 mg/l , la valeur la plus élevée provenant des eaux
de forage.
- chlore résiduel
C’est un élément utilisé dans le processus de désinfection au terme duquel les
microorganismes sont détruits afin d’empêcher toute contamination. Il existe de nombreuses
méthodes de désinfection de l’eau, mais la chloration est de loin la plus répandue et le chlore
résiduel libre est la quantité qui restera dans l’eau jusqu’à ce qu’il se dissipe ou jusqu’à ce
qu’il soit mobilisé pour éliminer une nouvelle contamination. Des taux élevés de chlore
résiduel donnent une mauvaise odeur et un mauvais goût à l’eau, ce qui dissuadera sa
consommation. Dans les eaux que nous avons analysées les valeurs sont comprises entre 0 et
0,08mg/L.
36
CT (UFC/100 ml)
> 80 [0-10[
11 % 11 %
[60-80]
22 %
[10-30]
45 %
[30-60[
11 %
III.1.3. Assainissement
Faible Assainissement
6% Bon
27 %
Moyen
67 %
37
a b
Fig. 19. Niveau d’assainissement global de certains lycées (a : bon niveau b : faible niveau)
L’entretien des salles de classes, tâche qui incombe au quotidien aux élèves suit la
même tendance. C’est ainsi qu’on observe des salles de classes bien entretenues dans certains
lycées, observation que nous avons eue du mal à faire dans d’autre.
Moyen
60 %
Les résultats obtenus indiquent que tous les lycées visités disposent de latrines construites
en matériaux définitifs pour l’élimination des excrétas. Trois types de latrines ont été
identifiés, à des proportions variées:
38
- les latrines VIP ;
- les latrines traditionnelles.
13 % 7%
80 %
VIP Améliorée Traditionnelle
a b
Fig. 22. Exemple de système d’élimination d’excrétas (a : latrine à fond perdu, b : latrine
améliorée)
Trois dispositifs ont été identifiés, bien qu’on ait noté la présence de deux ou trois
dispositifs différents dans un même lycée :
- lavabos avec robinet
- robinets simples
- sceaux
39
Relativement au lavage des mains, les résultats montrent que 46,7 % des lycées ciblés
disposent d’un dispositif de lavage des mains, tandis que 53,3 % n’en disposent pas (fig. 23).
Bien que ce dispositif soit présent, dans certain cas, il n’est plus fonctionnel.
6,70 %
40 %
53,30 %
Fig. 23. Proportion de lycées suivant les dispositifs de lavage des mains
Les dispositifs de lavage des mains sont effectivement fréquentés par 72,9 %
d’enseignants et 91,9 % d’élèves. Seuls 6,7 % des lycées mettent à disposition, à proximité
des lavabos, des détergents ou du savon pour le lavage des mains. L’aspect entretien des
dispositifs est le plus problématique et nous avons observé dans l’ensemble des lycées qu’une
attention particulière n’est pas accordée à cet aspect. Cette situation est très préjudiciable pour
la santé des élèves.
c
a b
Fig. 24. Entretien des dispositifs de lavage des mains dans les lycées
III.1.3.2.2. Accessibilité
On observe dans les lycées que les latrines et lave mains sont accessibles à la majorité
des élèves. Dans certains cas (13, 33 %), les latrines sont situées à proximité des salles de
classes, position qui peut occasionnée des odeurs nauséabondes. Dans 64,3 % des lycées, les
40
latrines ne sont pas accessibles aux élèves handicapés. Le ratio moyen personnes/ latrine est
de 515. Les dispositifs de lavage des mains parfois présents, ne sont toujours pas situés à
proximité des latrines, les chiffres ci-dessous le démontre (fig. 25).
26,66%
33,33%
40%
présent et prêt des latrines absent présent mais éloigné des latrines
Fig. 25. Proportions de lycées selon la présence du dispositif de lavage des mains
III.1.3.2.3. Équité
63,7 % de lycées ont des latrines séparées filles/garçons, 33,3 % de lycées ont de
latrines séparées enseignants/enseignantes (Fig. 26), 73,3 % d’établissements ont des latrines
séparées élèves/enseignants. Parmi toutes les latrines observées, 93,34 % de latrines
préservent l’intimité des usagers et le moyen de préservation le plus fréquent est la porte en
bois avec possibilité de verrouillage bien que dans certains cas, le dispositif ne soit plus
fonctionnel. Nous avons observé au travers des enquêtes qu’une proportion d’enseignants
(13,63 %), n’utilisent pas les latrines pour des raisons diverses : les latrines ne sont pas
séparées, l’absence d’eau, l’insalubrité, les mauvaises odeurs, l’absence d’intimité. 7,4 % de
filles déclarent s’absenter à l’école pendant leurs périodes de menstruation.
41
Séparation élève/enseignant Séparation fille/garçon
26,70 36,30
% %
63,70
%
73,30
%
6,66 %
33,30
%
66,70
%
93,34
Latrines séparées %
Latrines non séparées intimité sans intimité
c d
Fig. 26. Pourcentages de lycées suivant la séparation et l’intimité des latrines (a : séparation
élève/enseignant, b : séparation fille/garçon, c : séparation enseignant/enseignante, d :
préservation de l’intimité.)
a b
Fig. 27. Photos de quelques latrines non séparées et ne préservant pas l’intimité
42
III.1.3.2.4. Durabilité
a b c d
Fig. 28. Entretien des latrines dans les lycées (a, b, c, d : entretien des latrines)
Les enquêtes menées auprès des dirigeants et les enseignants des lycées que nous
avons pris pour cible nous ont permis de tirer les conclusions selon lesquelles les activités de
promotion à l’hygiène sont effectivement programmées sous les formes théorique et pratique.
43
20 %
53,30 %
26,70 %
Fig. 29. Répartition des lycées selon les modes d’enseignement de l’hygiène
Dans 66,7 % des lycées, des plages horaires destinées à la promotion de l’hygiène sont
prévues, à une fréquence moyenne d’une heure par semaine et par salle de classe.
Généralement ces cours se déroulent dans le cadre des enseignements en Science de la Vie et
de la Terre (SVT). Nous avons cependant observé que ces cours de promotion à l’hygiène
sont génériques abordant les thématiques telles l’hygiène corporelle, l’environnement,
l’entretien des locaux, la peau et les maladies, et ne sont donc pas spécifiques au concept
WASH car aucun enseignant des lycées ciblés n’a reçu une formation sur le WASH. Le
curricula de formation à l’École Normale Supérieur (ENS) ne prend pas en compte cette
initiative novatrice et pertinente. De plus aucun enseignant n’a, à sa disposition le matériel
didactique nécessaire pour les enseignements WASH in Shcool (WinS).
La mise en pratique des notions reçues par les élèves au travers des enseignements
n’est pas non plus très développée. Les élèves avouent en effet que ces notions n’ont pas
d’impact positif sur la qualité de leur vie.
III.1.4.2. Sensibilisation
- au kit minimal d’hygiène et aux affiches de sensibilisation.
Remarquons par ailleurs que dans aucun lycée nous n’avons trouvé des affiches de
sensibilisation à proximité des latrines incitant au lavage des mains.
- Pour ce qui est des campagnes de sensibilisation conduites par les agents de
santé communautaire, seuls 40 % des lycées les organisent de façon irrégulière.
44
Les affiches portant messages de sensibilisation à l’hygiène n’existent que dans 33,3
% de lycées, c’est le même pourcentage pour les lycées ne possédant pas de club d’hygiène.
45
Tableau IX. Propositions visant à améliorer le niveau de mise en œuvre concept WASH dans les lycées de la ville de Yaoundé
Insuffisance des Manque ou mauvais Augmenter le nombre d’installations de source d’approvisionnement en eau
points investissement dans le secteur (jusqu’à l’atteinte du ratio selon les directives) avec des modèles type simple,
d’approvisionnement eau en milieu scolaire. hygiénique et moins couteux (fig. 30 c).
en eau.
Mauvaise répartition Absence d’études approfondies Construire les points d’eau en tenant compte de la position par rapport aux
des points d’eau au préalable. latrines et aux salles de classe selon les directives de l’OMS et de l’UNICEF.
(positionnement
E
inadéquat).
a
Coupures d’eau Défaillance du réseau de prévoir plusieurs sources d’approvisionnement en eau différentes (forage,
u
constantes, distribution de la ville. robinet, château, citerne).
temporaires ou
prolongées.
Qualité douteuse des Conditionnement et Traiter et analyser avant toute consommation par les méthodes de filtration,
eaux de stockage acheminement des eaux SODIS, chlore.
(présence des CT). inadéquat, manque de
sensibilisation.
46
Problèmes recensés Origines des problèmes Améliorations proposées
dans les écoles
Mode de distribution Faible sensibilisations Achat d’un matériel de qualité respectant les règles d’hygiène (veres, bouteilles,
inapproprié gobelets, seaux.).
A Insuffisance des Manque d’investissement dans Construire des latrines en prenant en compte le ratio nombre d’élèves / latrines
s systèmes le secteur assainissement (selon les normes nationales ou de l’OMS) lors de la construction des écoles ou
s d’élimination des latrines, prévoir l’accroissement des effectifs, montrer aux investisseurs que
a d’excrétas l’absence de latrine a un coût plus élevé que sa construction, mettre en place les
i types simple, moderne et pas couteux (fig. 30 b).
n Position inadéquat des Pas d’études approfondies au Mise en place des latrines en tenant compte des directives sur les distances par
i latrines préalable rapport aux points d’eau et salles de classe.
s Latrines non adaptées Population d’handicapés Adapter une latrine au moins pour les personnes handicapées (Rampe d’accès,
s aux handicapés dérisoire voir absente barre de soutien à l’intérieur de la cabine destinée aux handicapés, 1siège adapté
e « Damu »à la forme du trou de défécation), exemple de latrine adaptée (fig.30 a).
m Absence ou non- Manque ou mauvaise Séparer géographiquement les latrines des garçons de celles des filles en
e respect de la sensibilisation adaptant à l’effectif de chaque sexe et en éloignant celles des fille de la vision
n séparation des latrines des garçons si possible différencier les chemin qui y mèneront.
t Absence d’eau dans Canalisations défectueuses voir Réhabiliter ou construire des canalisations d’eau
les latrines absentes
47
Problèmes recensés Origines des problèmes Améliorations proposées
dans les écoles
Manque d’intimité et matériel insuffisant, ou Réhabiliter les latrines, acheter le matériel adéquat et augmenter le personnel
mauvais d’entretien défectueux, manque d’agent d’entretien et mieux le payer
des ouvrages d’entretien dévoué car, tache
désagréable et dangereuse
Insuffisance et Manque d’investissement S’équiper des dispositifs en nombre nécessaire et moins couteux dans chaque
H absence des dispositifs lycée (fig. 30 d), promouvoir la fabrication des lave-mains artisanaux ( tippy-
y
de lavage des mains taps ), utiliser le savon fabriqué localement et généralement bien moins cher, ou
g
(seau d’eau ou robinet la cendre, rappeler que se laver les mains est aussi important que boire de l’eau
I
et savon) propre
è Mauvaise application des règles Sensibilisation, enseignement et suivi permanent des élèves sur les règles
n
d’hygiène ; d’hygiène, impliquer les élèves dans la sensibilisation de leurs camarades,
e
Absence et insuffisance de former les enseignants à sensibiliser les élèves avec les meilleurs messages et
promotion à l’hygiène et de des images choc, instaurer une vérification de la propreté des mains chaque
Insalubrité manifeste campagnes de sensibilisations ; matin avant de rentrer en classe, chaque midi avant d’aller manger,
et après chaque récréation
Déficience ou absence du kit Se munir d’un kit complet d’hygiène dans tous les lycées
complet d’hygiène dans les
milieux scolaire
48
a b c d
Fig. 30. Proposition des modèles à adapter dans les lycées. a : latrine adapté aux handicapés
(Anonyme, 2012 f) b : latrine simple (Anonyme, 2015 b) c : forage propre et hygiénique
(Anonyme, 2013 b) d : dispositif de lavage des mains moins couteux (Anonyme, 2011 d)
III.2. DISCUSSION
La communauté internationale reconnaît que chaque citoyen a droit à une éducation
qui lui permet d’exploiter son plein potentiel et de développer sa personnalité afin de pouvoir
s’épanouir et contribuer au développement de la société dans laquelle il vit (Sall et al., 2014).
La qualité de l'éducation fait partie des facteurs les plus importants pour le développement et
la réussite scolaire et prend en compte des aspects tels : la qualité du personnel enseignant, la
disponibilité des ressources pédagogiques appropriées, l’existence d’un environnement
propice à l'apprentissage et un accès aux services de base dans les établissements éducatifs.
Ces caractéristiques sont toutes importantes pour promouvoir l'apprentissage et les
performances éducatives.
L’étude que nous avons menée dans la ville de Yaoundé avait pour cadre, les
établissements d’enseignement secondaire. Le choix des lycées est justifié par le fait que
l’enseignement secondaire se situe à une position stratégique pour l’avenir et le
développement durable de tout pays et constitue un puissant levier pour lutter contre la
pauvreté. Son rôle essentiel dans le renforcement du capital humain est indéniable dans le
contexte de l’émergence d’une ère du savoir, de l’accélération de la mondialisation, de
l’évolution rapide des technologies de l’information et de la communication (TIC) et de la
démocratisation des sociétés. L’enseignement secondaire est également en relation directe
avec les autres niveaux d’enseignement et avec le marché du travail et au Cameroun, il a une
49
fonction sélective et sert en même temps de propédeutique pour l’enseignement supérieur
(Bessala, 2009).
51
Tableau. X. Comparaison des paramètres physico-chimiques aux normes de l’OMS
Les résultats de l’analyse microbiologique indiquent que tous les échantillons sont
contaminés par des coliformes totaux à des concentrations diverses. La qualité
microbiologique de l’eau est primordiale. L’eau doit être exempte d’agents pathogènes et
protégée de toute contamination. Les résultats ainsi obtenus permettent de conclure que les
eaux de boisson de ces lycées ne sont pas conformes aux normes microbiologiques de l’OMS
(2010) qui recommandent que l’eau de boisson soit exempte d’agent pathogène. Elles sont
donc impropres à la consommation et nécessitent un traitement préalable pour être
consommées par les élèves. Ce n’est malheureusement pas le cas bien que les techniques de
désinfection de l’eau soient vulgarisées, particulièrement, la désinfection au chlore qui est le
meilleur moyen de garantir la sécurité microbiologique de l’eau. On peut utiliser du chlorure
de chaux, de l’eau de Javel, des pastilles de chlore ou du chlore sous d’autres formes, en
fonction des disponibilités locales. Il faut respecter un temps de contact d’au moins 30
minutes avant de consommer de l’eau traitée au chlore, afin de garantir une désinfection
suffisante.
Parce que ces eaux proviennent d’une source d’eau souterraine protégée
(CAMWATER, forage) on peut penser que la contamination survient au cours de la
manipulation par des mains sales et du transport ou encore le stockage dans des récipients de
propreté douteuse. Les travaux de shields (2015) sur les modes de stockages des eaux dans les
pays en développement montrent que 30 % de la contamination des eaux pourrait être due au
mauvais stockage. D’autres études similaires ont montrées que, même si l’eau est potable à la
52
pompe elle peut être contaminée durant le transport, le stockage et les manipulations (Blanton
et al., 2010;Cathérine R. et al., 2014 ; Kostyla et al., 2015).
Cependant les études de Belghiti et al. (2013), Kahoul M. et Touhami M. (2014) sur
l’évaluation de la qualité des eaux de boisson respectivement dans la région de Meknès
(Maroc) et dans de la ville d’Annaba (Algérie), ont des résultats similaires à notre étude. Ces
études montrent d’une part que, la quasi-totalité des paramètres physico-chimiques des eaux
provenant des sources protégées sont conformes aux normes. D’autre part que, toutes les eaux
sans exception, de la nappe plio-quaternaire de Meknès présentent une contamination
bactériologique, certes à une proportion moyenne de CT différente de celle de notre étude (en
moyenne 2,99 UFC/100ml pour les CT). De plus les études de Feumba et al. (2011) sur
l’influence des méthodes de traitement sur la qualité microbiologique des eaux consommées
au quartier Bonangang (Douala- Cameroun), auraient des résultats corroborés par notre étude.
Ces résultats montrent une contamination en CT des eaux des robinets (13,33 %
d’échantillons), de puits (100 % d’échantillons) et de sources (100 % d’échantilllons)
respectivement à des moyennes de 6,67 ; 99,6 et 50UFC/ml d’eau.
53
D’après Freeman (2012) ; Jasper (2012) et Dreibelbis (2013), le manque de latrines
oblige les enfants à aller à extérieur ou dans les maisons alentour pour satisfaire leurs
besoins. Chez les filles en particulier, cela peut provoquer des problèmes de gêne, allant
jusqu’à un arrêt des cours.
Les infrastructures de promotion à hygiène dans les lycées ne sont pas très courantes,
seulement 40 % des lycées disposent d’un dispositif de lavage des mains. Quand bien même
il existe, les dispositifs de lavage des mains ne sont pas situés comme cela se devrait à
proximité des latrines. La situation ainsi décrite n’est pas conforme aux directives de l’OMS
(2010) et l’UNICEF (2012) selon lesquelles chaque école devrait disposer d’un lave-main
devant chaque salle de classe et devant chaque latrine. Elle a pour conséquence, la faible
pratique du lavage des mains aussi bien par les élèves (27,1 %) que par les enseignants (8,1
%). Des résultats similaires ont été mis en évidence dans une étude réalisée dans la région de
Nyanza au Kenya (Bethany, 2014). Dans cette étude, le lavage des mains est pratiqué par
seulement 25,7 % d’élèves. Le manque d’infrastructures de promotion à l’hygiène pourrait
être à l’origine de plusieurs maladies en milieu scolaire, et pourrait être la raison des
contaminations bactériologiques dans les eaux de boisson dans les écoles (Saboori, 2013;
Greene, 2012). Catherine R. et al. (2014) dans son étude sur les facteurs qui limitent le lavage
des mains dans les écoles en Australie, mentionne qu’il n’y a pas seulement le manque
54
d’infrastructures qui limite le lavage des mains à l’école mais aussi le temps, le manque de
facilité à l’accès, les normes de la société, l’ignorance et l’oubli.
55
CHAPITRE IV. CONCLUSION, RECOMMANDATIONS ET PERSPECTIVES
IV.1. CONCLUSION
Dans l’état actuel des choses, nombre d’écoles sont encore très loin des niveaux jugés
acceptables en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène et ne disposent pas d’installations
adaptées, faute de ressources, de compétences ou d’un soutien institutionnel suffisant. La
réalisation des objectifs n’est donc souvent envisageable que dans le long terme. Il faut en
conséquence définir des priorités tout en échelonnant les interventions, de manière à
s’attaquer en priorité aux problèmes les plus urgents (ou à ceux qui peuvent être résolus
rapidement). Les autres interventions pourront être entreprises par la suite, et de manière
progressive. On trouvera à la section 4 des lignes directrices spécifiques sur les mesures
intermédiaires à prendre dans les cas où les objectifs ne peuvent être atteints que dans le long
terme. Des politiques constructives doivent être engagées à tous les niveaux (national,
districal, local, écoles) afin d’encourager et de faciliter la mise en place dans les
établissements scolaires d’installations adéquates de distribution d’eau, d’assainissement et
d’hygiène. Un cadre politique approprié doit permettre aux parties prenantes, à l’échelon des
districts et des écoles, de mettre en place des modalités efficaces de gouvernance et de gestion
en vue de la planification, du financement, de la mise en œuvre et de la coordination des
interventions visant à améliorer la situation.
IV.2. RECOMMANDATIONS
En se basant sur les quatre (04) objectifs de cette évaluation, il serait important
que les acteurs ou les partenaires de EAHMS prennent en compte les recommandations ci-
dessous plus précisément elles s’adressent :
56
IV.2.2. Aux Chefs d’Établissements
- planifier et exécuter des séances de renforcement des connaissances par des
informations et des formations en didactique de l’EAHMS au bénéfice des
enseignants;
- rendre disponible des documents pédagogiques en EAHMS (livre de contes/ livre du
maitre pour les activités formelles) ;
- encourager les lycées à exposer les posters et autres matériels de sensibilisation dans
les salles de classe et dans les lieux stratégiques, comme par exemple la cours de
récréation, près des toilettes ;
- vérifier quotidiennement les valeurs de la turbidité, et des coliformes dans l’eau
stockée distribuée dans les lycées, dans la mesure du possible traiter cette eau ;
- constituer un comité de parents par établissement, en soutien à l’atteinte des objectifs
du programme EAHMS ;
IV.2.3. Aux enseignants
- renforcer de façon permanente les connaissances, sensibiliser et encourager les
pratiques de lavage des mains chez les élèves ainsi que la nécessité d’encourager leur
proche à faire de même ;
IV.2.4. Aux ONGs
- initier des campagnes de formations et de sensibilisation dans le domaine de
l’EAHMS ;
- sensibiliser les responsables de chaque établissement à la création d’une fiche
hebdomadaire d’entretien des toilettes, qui prendra en compte, entre autres, la
fréquence de nettoyage, les produits utilisés, les observations faites…. ;
- organiser un concours qui attribuerait trois prix aux « Lycées amis de l’hygiène » ;
IV.2.5. Aux parents d’élèves
- Supporter l’initiative de l’école en matière d’EAH (en espèce ou en nature) ;
- Faire des plaidoyers pour que l’école devienne « amie de l’hygiène » ;
IV.3. PERSPECTIVES
Pour les années futures, il serait indispensable de :
57
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62
ANNEXES
Annexe 1. Formulaire d’enquête du staff administratif
Formulaire d’enquête :Évaluation de la mise en œuvre du concept WASH dans les lycées de
la ville de Yaoundé
63
Présence de déchets Oui Non
Si oui quel type? _________________________________________________________
b) Population scolaire
Nombre total d’élèves____________________________________________________
Nombre total de garçons__________________________________________________
Nombre total de filles____________________________________________________
Nombre total d’enseignants_______________________________________________
Nombre total de personnel________________________________________________
Nombre d’élèves handicapés______________________________________________
Moyenne d’âge des élèves de lycée_________________________________________
c) Salles de classe
Nombre total de salle de classe___________________________________________
Superficie d’une salle de classe___________________________________________
Nombre moyen d’élèves par salle de classe________________________________
Entretien des salles de classe Mauvais passable bon
2) Informations WASH
a) Approvisionnement en eau
Le lycée dispose-t-il d’une source d’approvisionnement en eau ? Oui Non
Si oui, de quel type ?
Robinet
Puits
Forage
Autre : _____________________
L’eau de boisson est-elle disponible dans les salles de classe ? Oui Non
Si oui, comment est-elle stockée ?
Bidon
Jarre
Seau
Autre : ______________________
Quelle est sa fréquence de remplacement ?_____________________________________
Si non, où s’approvisionnent les élèves et les enseignants? __________________________
64
Est-ce qu’il y a suffisamment d’eau pour satisfaire aux besoins de la population scolaire ?
Oui Non
Y a-t-ils des moments de pénurie ? Oui Quelle fréquence ?_______________ Non
Est-ce que l’eau est de bonne qualité ? (provient d’une source sûre, telle qu’un robinet ou un
puits couvert ou est traitée) Oui Non
Est-ce que l’école traite son eau de boisson ? Oui Non
Si oui, quelle méthode utilise-t-elle?
Ébullition
Filtrage
Chlore
Désinfection solaire
Autre : ____________________________________________________
Par quel moyen est-ce que l’eau de boisson est distribuée ?
À partir d’un réservoir de stockage muni de sorties multiples
À partir d’un réservoir de stockage muni d’une seule sortie
En puissant à l’aide de récipients
Combien de robinets le lycée met à la disposition des élèves ?
Est-ce que les robinets sont en bon état? Oui Non
Est-ce que l’école assure l’entretien de ces robinets ? Oui Non
65
Est-ce que les latrines sont accessibles aux élèves handicapés ? Oui Non
Est-ce qu’il y a des latrines séparées filles/garçons ? Oui Non
Les latrines des élèves sont-elles séparées de celles des enseignants ? Oui Non
Si oui, est-ce qu’il y a des latrines séparées pour les enseignantes et les enseignants?
Oui Non
Est-ce que les latrines préservent l’intimité ? Oui Non
Si oui quel est le type de protection Porte Rideau
Est-ce qu’il est possible de verrouiller les latrines par souci de sécurité et d’intimité ?
Oui Non
Est-ce qu’on trouve du matériel de nettoyage anal dans les installations ? Oui Non
Existe-t-il du matériel de désinfection (savon, liquide de désinfection) dans les installations ?
Si oui de quel type ?
c) Propreté des installations
Aspect général de la latrine Bon Mauvais
Est-ce que toutes les matières fécales sont déposées dans la fosse? Oui Non
Est-ce qu’il y a des matières fécales autour de la fosse, sur le plancher?
Beaucoup Assez Peu/Pas
Est-ce qu’il y a du matériel de nettoyage anal sur le plancher ? Oui Non
Est-ce qu’il y a du matériel de nettoyage de tout type ? Oui Non
Est-ce que les odeurs se dégagent des latrines ? Oui Non
Y a-t-il un programme de nettoyage et/ou de vidange des latrines? Oui Non
À quelle fréquence ?_____________________
Y a-t-il un programme de nettoyage de l’enceinte ? Oui Non
À quelle fréquence ?_____________________
d) Dispositifs de lavage des mains
Existe-t-il un dispositif de lavage des mains dans le lycée ? Oui Non
Si oui, de quel type ?
Lavabo avec robinet
Seau
Cuvette
Autre : _________________________________________
Est-ce que le dispositif est situé à proximité des latrines ? Oui Non
Est-ce que les récipients contiennent de l’eau en permanence ? Oui Non
Est-ce qu’on y trouve du savon, ou un autre produit à proximité du lave-main ? Oui Non
66
Est-ce qu’un message rappelant aux enfants de se laver les mains est affiché à proximité des
latrines? Oui Non
67
Annexe 2 : Formulaire d’enquête pour les enseignants
Formulaire d’enquête : Evaluation de la mise en œuvre du concept WASH dans les lycée de la
ville de Yaoundé
Formulaire enseignant
Sexe de l’interviewé______________________________________________________
68
En termes de comportement des élèves ?__________________________________________
69
Annexe 3. Formulaire d’enquête pour élèves
Formulaire d’enquête : Évaluation de la mise en œuvre du concept WASH dans les lycées de
la ville de Yaoundé
Formulaire élève
Age de l’interviewé_____________________________________________________
Sexe de l’interviewé_____________________________________________________
Classe de l’interviewé____________________________________________________
Enseignements sur le WASH (water sanitation and hygiene)
Est-ce que vous suivez les cours d’hygiène dans votre classe? Oui non
Votre classe bénéficie t’elle des activités visant la promotion de l’hygiène? Oui non
Par qui sont-ils dispensés ?
Votre enseignant ? Une personne externe
Quelle est la fréquence de déroulement des cours? _________________________________
Est-ce que vous mettez en pratique les notions enseignées ? Oui non
Si non, qu’est-ce qui vous en empêche ?__________________________________________
Partagez-vous ces notions avec vos proches ? Oui Non
Pensez-vous que les notions apprises ont un impact positif sur la qualité de votre vie ?
Oui Non
Est-ce que vous buvez l’eau du lycée ? Toute fois Parfois Jamais
Pourquoi ?__________________________________________________________________
Est-ce qu’il y a toujours de l’eau disponible à chaque fois que vous êtes dans le besoin ?
Toute fois Parfois Jamais
Pratiquez-vous le lavage des mains à l’école ? Toute fois Parfois Jamais
70
Pourquoi ?_________________________________________________________________
Utilisez-vous les latrines de l’école ? Toute fois Parfois Jamais
Pourquoi ?________________________________________________________________
Est-ce que les latrines sont toujours disponibles à chaque fois que vous êtes dans le besoin ?
Toute fois Parfois Jamais
Vous sentez-vous en sécurité dans les latrines de l’école ? Oui Non
Pourquoi ?_________________________________________________________________
Venez-vous au lycée quand vous avez les règles (uniquement pour filles) ? Oui Non
Avez-vous des propositions à faire au sujet de l’eau, assainissement (latrine), et hygiène du
lycée ?_____________________________________________________________________
71
Annexe 4 : Formulaire d’enquête pour agents d’entretiens
Formulaire d’enquête : Évaluation de la mise en œuvre du concept WASH dans les lycées de
la ville de Yaoundé
Propreté de l`enceinte
Quelle est la fréquence de nettoyage de l’enceinte? _________________________________
Disposez-vous des outils nécessaires à l’entretien de l’enceinte Oui Non
Si oui les quels ?____________________________________________________________
Selon vous les élèves respectent- ils les règles d’hygiène ? Ou Non
Quelle est la fréquence de nettoyage des latrines ?_________________________________
Disposez-vous de matériel adéquat pour l’entretien des latrines ? Oui Non
Si oui lequel ?_____________________________________________________________
Avez-vous des propositions à faire dans l’optique d’améliorer le niveau de propreté de
l’école ?
Oui Non
Quels types d’interventions proposeriez-vous? ________________________________
72
Annexe 5. Tableau de répartition des écoles selon leurs arrondissements
Arrondissem
Adresses des
No ent de Nom des Lycées Nom des proviseurs
lycées
Yaoundé
73