Inflation Prroblemes Eco ..
Inflation Prroblemes Eco ..
Inflation Prroblemes Eco ..
Plan:
1. Définition
2. Les causes de l’inflation
3. Les conséquences de l’inflation
3.1 Les effets bénéfiques de l’inflation
3.2 Les effets néfastes de l’inflation
4. La mesure de l’inflation
5. Inflation et chômage
6. Les politiques de lutte contre l’inflation
1. Définition
L'inflation est une hausse généralisée et durable des prix des biens et
services. Elle se traduit par une dépréciation de la monnaie qui a cours
dans le pays, puisqu’un même montant permet de se procurer moins
de biens et services qu'auparavant.
• La déflation: correspond à une baisse des prix pendant une période prolongée.
• L’inflation rampante lorsque le taux de la hausse des prix est faible mais
continu.
❖ L’inflation en soit n’est pas mauvaise car elle est signe de croissance
économique. Toutefois, cette inflation doit être modérée et ne pas dépasser le
taux de croissance du PIB.
L'IPC couvre tous les biens et services consommés sur l’ensemble du territoire,
par les ménages résidents et non-résidents (comme les touristes).
L’IPC est calculé en utilisant la formule statistique de Laspeyres suivante:
∑(𝑃𝑡∗𝑄𝑏𝑎𝑠𝑒)
IPC = ∗ 100
∑(𝑃𝑏𝑎𝑠𝑒∗𝑄𝑏𝑎𝑠𝑒)
∑(𝑃𝑡∗𝑄𝑡)
Déflateur PIB = ∗ 100
∑(𝑃𝑏𝑎𝑠𝑒∗𝑄𝑏𝑎𝑠𝑒)
5. Inflation et chômage
En 1958,A.W. PHILLIPS publie une étude portant sur la relation entre le taux de
chômage et le taux de variation du salaire nominal en Grande-Bretagne (1861-
1957). Il fait apparaître une relation décroissante entre ces deux variable.
Les hausses du salaire nominal, non compensées par des gains de productivité,
se répercutent sur les prix, ainsi la relation de PHILLIPS devient une courbe
«inflation-chômage» ou «COURBE DE PHILLIPS», la hausse des salaires
nominaux, dès que le marché est tendu, crée de l’inflation.
La relation découverte par A.W.PHILIPS peut s’expliquer par le fonctionnement du marché du
travail: les variations du taux de salaire nominal résultent d’un déséquilibre entre l’offre et la
demande de travail qui implique un certain taux de chômage . Une demande excédentaire de
travail des entrepreneurs entraine une pression à la hausse des salaires nominaux et une
diminution du taux de chômage, notamment car la puissance contractuelle des salariés est
renforcée. Inversement, une croissance du taux de chômage implique le ralentissement de la
croissance des salaires nominaux, alors que le pouvoir de négociation des travailleurs diminue.
Si l’on suppose un lien stable entre la croissance des salaires nominaux et l’inflation,
en raison du comportement de marge des firmes, et une proportionnalité entre la variation du
salaire réel moyen et la productivité du travail, on peut en déduire une relation inverse entre le
taux d’inflation et le taux de chômage
La courbe de PHILLIPS:
Taux
d’inflation
Taux de
chômage
Puisque les salaires sont composantes principales du coût de
production, les entreprises répercutent la hausse des salaires sur les
prix. C’est pourquoi les keynésiens P . A. Samuelson et R. M. Solow ont
modifié la formulation de la loi de Phillips, en liant directement le taux
d’inflation au taux de chômage : plus on a du chômage moins on a de
l’inflation, et inversement un taux d’inflation important va avec un
chômage faible.
Les responsables politiques ont alors été confrontés à un choix difficile:
• Les politiques structurelles de lutte contre l’inflation à plus long terme. Ces
politiques visent à accroitre la compétitivité des entreprises et favoriser un
environnement de concurrence entre eux en les incitant à mieux maîtriser
leurs coûts de production et à diminuer leurs marges bénéficiaires pour
conserver leurs parts de marché.