Apprentissage de La Natation (ASSOUMANE SOULEY)
Apprentissage de La Natation (ASSOUMANE SOULEY)
Apprentissage de La Natation (ASSOUMANE SOULEY)
Exposé :
Présenté par : ASSOUMANE SOULEY
CI/ENSOA/FAN/AGADEZ
République du Niger
Thème :
Commission :
- Cne Mohamed NARGIS
- Cne Hassan HADIT
- Cne Hassan MALEK
- Cne Kamal OURCHID
- Cne Mohcine BOUTAKA
Commission :
- Cne Mohamed NARGIS
- Cne Hassan HADIT
- Cne Hassan MALEK
- Cne Kamal OURCHID
- Cne Mohcine BOUTAKA
A la fidélité de ma femme,
Conclusion :
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Introduction :
Dans la natation le débutant ne possède pas la moindre base, tout est nouveau
et différent, si toutes les réactions provoquées par la mise en relation de l’homme
avec le milieu aquatique sont intéressantes à étudier, le plus importantes seront
traitées dans le présent sujet de l’apprentissage de la natation (le trois fondamentaux)
l’équilibre- la respiration-la propulsion.
- l’Equilibre dans l’eau n’est plus vertical mais horizontal, les repères dus à
l’horizontalité du regard n’existent plus.
- La respiration n’est plus un acte passif, elle doit être contrôlée et l’expiration est
obligatoirement active.
- Le déplacement et la propulsion sont essentiellement réalisés par les bras et par les
jambes, la simultanéité des mouvements pose donc un problème de synchronisation
le milieu aquatique est un milieu inhabituel pour l’homme.
8
0) Le but
N.B :
De façon conventionnelle, nous désignerons par la lettre « J » comme jambes,
le travail réalisé principalement avec les membres inférieurs, par la lettre « T »
comme traction, les taches faisant appel essentiellement aux bras, par « N » comme
nage, les actions combinées, susceptibles de mener l’élève (débutant) vers la nage
complète.
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Historique
Le crawl
1- Les origines :
Si nous nous referons aux dessins de certain vase étrusques et aux bas-reliefs
égyptiens, il semble bien que les anciens pratiquant des nages. Plus tard au XIX
siècle l’allemand Clias et l’italien Corte décrivent des techniques de déplacement
dan l’eau qui s’apparentent à la nage libre actuelle.
Ce sont les australiens, par l’intermédiaire des frères Cavill qui ont popularise le
crawl introduit dans leur pays par Wikham dè 1893. Si le crawl s’est rapidement
imposé dans les épreuves de sprint il faudra attendre 1920 et les jeux olympiques
d’Anvers pour qu’un crawleur (Ros, Etat- Unis) remporte le 400 m et 1500m nage
libre.
2- Evolution technique :
Jusqu’en 1920 : une attaque très courte de bras « cadence rapide et un
battement frappé avec une flexion importante de la jambe sur la cuisse, caractérisent
le premier crawl australien.
De 1920 à 1932 : les américains font évoluer la technique du crawl.
En 1932, les Japonais instaurent le crawl rattrapé.
Les années 1955-1956 marquent le nouveau de la natation australienne qui
s’appuie sur les principes énoncés de 1928 par Weissmuller.
3- L’évolution actuelle :
Selon la distance de compétition, sprint ou demi fond, deux techniques sont
utilisées, sur les distances courtes, le battement à quatre ou six temps parait être la
règle générale, alors que les deux temps sont prédominant pour les distances
longues. Quant au travail des bras, son rôle est devenu encore plus important ; après
la coordination, qui tendait à rechercher une suite d’actions matrices aussi
rapprochées que possible, la technique actuelle révèle, le souci d’entretenir au
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maximum, la propulsion d’un bras l’autre se trouve déjà en début de traction de
telle sorte qu’en sprint aussi bien qu’en demi –fond, les deux phases tendent à se
superposer partiellement et non à se succéder.
Le dos Crawlé :
1- les origines :
La première forme, de nage sur le dos a été le dos brassé, c’est dans ce style
que sont remportées les épreuves de cette spécialité aux jeux olympique de 1900,
1904 et 1908. Cependant dès 1903, la possibilité d’utiliser un mouvement alternatif
de bras semblable au trudgeon est déjà connue comme pour le crawl, l’évolution de
cette nage s’est faite ou fil des compétitions.
2- Evolution technique :
-Le dos Américain : en 1912, aux jeux olympiques de Stockholm, l’Américain
Hebner remporte l’épreuve de dos crawlé.
-Le battement japonais ; en 1930, les japonais ouvrent l’ère , du dos crawlé moderne.
-Le style Kiefer : en 1933, l’Américain Kiefer adopte un style qui sera utilisé
jusqu’en 1956.
-Le style australien : comme pour le crawl , en 1956 le travail des membres
supérieur acquiert une importance prodominante en dos.
3-L’évolution actuelle :
Avec Matthès, puis Nober le dos crawlé a repris le sens logique de son
évolution ;
- Recherche d’une position hydrodynamique du corps.
- Bonne orientation des surfaces motrices de membres supérieurs grâce à une
flexion plus importante du coude.
- Recherche d’un rythme optimum, compatible, avec la meilleure efficacité
dans l’eau.
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La brasse :
1- Les origines :
La brasse est une nage très ancienne pratiquée depuis l’antiquité : c’est cette
technique qui est imposée, comme faisant partie intégrante du programme scolaire,
par l’empereur du Japon, dès 1603, donnant lieu à des rencontres inter-
établissements.
En 1837, les premiers championnats de natation organisés en Angleterre sont
disputés en brasse mais, ce n’est qu’en 1904, aux jeux de Saint Louis que cette nage
est introduite dans le programme olympique.
Cette technique relève de trois contextes :
- le premier historique car c’est une nage artificielle crée par nécessité militaire ;
- le second pédagogique correspondant à l’apprentissage à sec.
- le troisième, plus proche de nous, est dogmatique et illustre l’opposition entre
natation utilitaire et natation sportive.
2- Evolution technique :
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-1969, le Soviétique Pankin adopte des mouvements plus amples et surtout retarde
la phase inspiratoire.
- actuellement la brasse évolue vers la recherche d’une moindre discontinuité entre
les actions motrices des membres supérieurs et inférieurs.
3- Repères chronométriques :
Dans cette chronologie de records, nous avons tenu compte des règlements
qui régissaient la brasse à l’époque de la performance ; certains temps ont donc été
réalisé en partie ou en totalité en utilisant la brasse papillon, d’autre avec des
parcours important en immersion.
Le papillon
1- les origines :
2- Evolution technique :
13
Cependant, c’est le Hongrois Tempeck qui assura la vulgarisation du
battement dauphin et qui dominera la spécialité de 1953 à 1955 en utilisant une
immersion profondes et des ondulations très amples.
14
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21 : Eléments fondamentaux :
L’enseignement de la natation comporte trois éléments fondamentaux qui
sont indissociables :
- Equilibre
- Respiration
- Propulsion
21.1- Equilibre :
L’équilibre dans l’eau n’est plus vertical mais horizontal.
a)Equilibre aquatique : Flottaison
La flottaison est une forme d’équilibre statique dan l’eau qui suppose une
partie d’un corps immergée et une autre partie non immergée.
Tout corps possède un poids. Le poids est une force causée par la pesanteur à
laquelle est soumis le corps. C’est pour cela que le poids est appelé une force de
pesanteur. Il est proportionnel à la masse du corps : P=m.g, et a une direction
verticale orienté du haut vers le bas. Dans l’eau tout corps en équilibre subit de la
part de cette eau une poussée opposée au poids du corps. Cette poussée est dirigée
du bas vers le haut et porte le nom de : « Poussée d’Archimède »
Les deux forces (pesanteur et poussée d’Archimède) orientées en sens
inverses, n’agissent pas sur le même point ;
- la pesanteur agit sur le centre de gravité.
- la poussée d’Archimède agit sur le centre de poussée.
b) Flottabilité du Nageur :
La flottabilité d’un nageur dans l’eau est déterminée par les densités relatives
du milieu et du sujet. La densité du corps humain qui est très proche de l’unité, et le
rapport de son poids à son volume. Si la force de gravité (Pg) appliquée au centre de
gravité du corps est supérieure, à la poussée d’Archimède de (Pa) le corps coule. Si
(Pa) est supérieure ou égale à (Pg) le corps reste en surface, plus ou moins immergé.
On a ainsi une plus ou moins grande flottabilité.
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Par exemple, si un individu qui pèse 70kg, a un volume corporel de 73 litre
(donc 73l de volume de liquide déplacé, dans l’eau de densité 1, alors la poussée
d’Archimède est de 73 kg) : il flotte.
Le volume de la partie immergée est égal à la différence de poussée
d’Archimède moins le poids corporel.
Par exemple pour le sujet décrit : 73-70= 3l ou en statique l’équilibre se
réalise a égalité de forces, 70kg de pesanteur contre 70kg de poussée d’archimède.
On s’aperçoit que le même homme immergé dans un liquide plus dense, par
exemple de l’eau salée de densité supérieure a 1, déplaçant 73l, subira une poussée
d’Archimède de plus de 73kg, il flottera donc mieux dans ce liquide.
C) Equilibre de nage :
L’équilibre aquatique correspond à l’état du corps soumis à la force de
pesanteur équilibrée par la poussée d’Archimède.
Dans le cas d’un corps humain, l’équilibre de nage humain étant un
organisme vivant donc déformable et hétérogène les masses denses du corps ont
tendance à couler (membre inférieur, membre supérieurs et tête) et les masses du
corps peu denses ont tendances à flotter (cage thoracique et le ventre).
Le corps humain placé en position horizontal statique sur l’eau se retrouvera
en équilibre vertical du fait que les deux points d’application des forces de
pesanteur et d’Archimède ne sont pas confondus, on dit alors que le corps humain
subit un couple de redressement.
d) Importance de la tête dans l’équilibre aquatique :
Pendant la nage, la position de la tête du nageur a un rôle très important sur
l’équilibre horizontal
En effet lorsque le corps humain dans l’eau est à l’horizontale (nage ventrale
ou dorsale) le relèvement de la tête accélère le processus de redressement.
Si la tête est aussi basculée vers le bas dans le cas de la nage ventrale, elle a
des conséquences importantes sur la respiration dans la meure où les voies
respiratoires seront immergées.
16
e) Autres facteurs de l’équilibre aquatique :
L’amélioration de l’équilibre statique horizontal peut être obtenue
par l’emplacement des membre supérieur dan le prolongement du corps.
21.2 La respiration
La fonction respiratoire permet à l’homme d’apporter à son corps l’oxygène
indispensable a son activité.
Dans la vie courante (hors eau) la respiration se fait automatiquement.
En effet le nouveau né respire dès le premier cri de naissance sans aucun
apprentissage. Par contre en milieu aquatique de nombreuses contraintes vont
intervenir sur la fonction respiratoire. L’homme en équilibre aquatique est allongé
le plus souvent sur le ventre, les voies respiratoires sont donc momentanément
immergées.
- Pour se déplacer avec efficacité il faut adapter la respiration aux
mouvements effectués.
D’autre part dans les conditions normales terrestres (hors de l’eau) les deux
phases de la respiration (inspiration- expiration) ont une durée sensiblement égale.
Par contre dans l’eau l’expiration est beaucoup plus longue car la notion de temps a
généralement une grande importance dans l’enchaînement des cycles de natation.
En fin l’expérience montre que les mauvais nageurs sont ceux qui ne
possèdent pas une respiration « aquatique » car une respiration inadaptée ne permet
pas de faire des parcours satisfaisants.
21.3- La Propulsion :
La propulsion d’un nageur peut être due soit a une traction extérieure
(exemple, corde tirée du bord par un maître nageur) comme elle peut être provoquée
par actions propulsives des membres. Ce sont ces actions propulsives des membres
qui nous intéressent dans l’apprentissage de la natation.
Dans le milieu aquatique l’individu qui agit, réalise des actions motrices ; il
utilise donc des mouvements. Ces actions motrices organisées entre elles suivant
des règles de natation bien précises, provoquent le déplacement souhaité du nageur.
17
Un débutant qui veut se déplacer dans l’eau n’agira pas de la même façon
qu’un nageur expérimenté (professionnel) le débutant n’étant pas adapté au milieu
aquatique va enclencher des conséquences qui sont le plus souvent négatives sur
son déplacement ; par exemple le manque de décontraction générale, les
mouvements parasites, la mauvaise coordination des membres et le gaspillage
énergétique, par contre le nageur confirmé a construit par apprentissage ses rapports
avec le milieu aquatique.
Il est capable de percevoir la position exacte de son corps dans l’eau et de
réaliser des actions motrices spécifiques pour chaque cas ou il se trouve. Il est
capable de bien intégrer les temps réalisés au cours de ses déplacements et adopte sa
motricité au meilleur rendement possible
22 -Exercices spécifiques :
Ce sont des exercices dont la résolution du problème d’apprentissage est
propre a chacune des (04) nages (crawl, dos crawlé, brasse, papillon)
Les exercices spécifiques de chaque dominante abordent directement ou
indirectement les problèmes des autres dominantes. Ce principe doit être le souci
permanent des éducateurs.
23- l’enseignement de la natation :
L’enseignement de la natation (dans l’eau) parait nécessaire pour tenir
compte des degrés divers de qualification de maîtres du premier degré en matière,
de fixer des règles bien adaptées aux conditions d’organisation des séances.
Cet enseignement ne peut être donné valablement que lorsque la sécurité est
assurée par des personnes exclusivement affectées à cette tâche.
24- les facultés de chaque élève doivent être respectées :
Certains débutants ont une grande sensibilité à l’eau et une répulsion à
pénétrer dans le bassin. Cette répulsion se traduit par une sorte de « blocage »
physique dont les manifestations peuvent être :
-Tremblement et claquement des dents.
- Pâleur ou au contraire coloration violacée des lèvres.
- Contraction musculaire
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- Refus ou incapacité d’effectuer les exercices demandés etc……..
Il convient alors de ne pas obliger celui-ci (débutant) à entrer dans l’eau, de le
familiariser avec le milieu aquatique, de l’amener progressivement par l’exemple de
ses camarades, par de petits jeux ou par tout autre procédé adapté à se sentir à l’aise
et à avoir envie de pénétrer dans l’eau.
19
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Le rôle du maître peut aller en fonction de son niveau de compétence de la
surveillance générale jusqu’à la prise en charge du groupe de travail. Dans tous les
cas sa présence active est obligatoire.
* Sur le plan de l’organisation matérielle des règles doivent être respectées.
* Pendant la séance de natation le maître nageur est responsable du groupe
qui lui est confié dans le cadre de l’organisation pédagogique générale (par exemple
constitution de groupes de travail de niveau homogène).
* l’effectif de chaque groupe de travail ne doit pas excéder seize (16) élèves
s’il s’agit de débutants.
Cependant même dans le cas le plus difficile, celui d’un groupe appelé à
s’initier à la natation, une organisation pédagogique valable peut être adoptée ;
Par exemple pour un groupe de 16 :
-Formation de quatre (04) sous groupes de travail.
- Durée totale de la séance : 2 H00
- Chaque groupe de travail dans le bassin pendant 30mn tandis que les (03
autres groupes sur la plage observent le travail effectué.
Cette notion détermine le rôle du maître compétent qui peut enseigner un
groupe :
- Avant et après la séance de travail il est responsable de son groupe.
- Il surveille le déshabillage et réhabillage, contrôle le passage aux douches et
aux W-C.
Les maîtres auxiliaires devraient normalement être aptes à enseigner la
natation néanmoins, il serait bon avant de leur confier le groupe de vérifier leurs
aptitudes en matière technique de nages et de sauvetage.
La notion de qualification est capitale et ne doit pas être sous estimée. A
défaut d’autres critères, le maître seul en reste juge en songeant qu’en cas
d’accident cette qualification pourrait lui être contestée. La sécurité ne peut donc
être assurée que par des maîtres nageurs sauveteurs (possédant le diplôme de
M.N.S).
20
Quelques principes utiles à rappeler :
- Température de l’eau de 26° à 28°
- Température de l’air 27° à 29°
- Délimitation des périmètres de travail réduits adaptés au groupe.
- (5m² par individu) et limités par un dispositif apte à assurer la flottaison
d’une personne.
- Opérer de préférence en eau peu profonde
Précautions quant à l’hygiène générale et alimentation :
Eviter le contact brutal avec une eau relativement froide : faire entrer le
groupe progressivement dans l’eau après les avoir faits passer sous la douche.
- Déconseiller d’absorber : une nourriture trop riche ou trop copieuse avant le
bain.
La fréquence et la durée des séances varieront en fonction des possibilités
d’organisation matérielle (une ou deux séances hebdomadaires de 20 à 40mm dans
l’eau selon l’âge et les possibilités des groupes).
Il faut toujours familiariser le débutant progressivement avec l’eau, s’il a peur
et non le forcer. Il est nécessaire que les groupes soient examinés par le médecin
pour définir leurs aptitudes à la natation au début des séances.
31- Principes :
- L’effectif normal par éducateur est l’ordre de 8 à 10 exécutants, de niveau
homogène, l’effort doit porter sur les non-nageurs.
- La surveillance et la sécurité doivent être conformes aux prescriptions en
vigueur.
- Chaque séance doit comporter des exercices appartenants aux trois éléments
fondamentaux Equilibre, Respiration, Propulsion.
- Un même exercice doit être poursuivi tant qu’il n’est pas correctement
assimilé.
L’instructeur se place de telle façon qu’il peut contrôler son effectif, se faire
voir et entendre de l’ensemble des pratiquants.
21
- En grande profondeur ou en milieu naturel (rivières) on doit faire mettre une
ceinture à flotteurs ou donner une planche a mouvement de jambes à chacun
afin de satisfaire aux conditions de sécurité qu’impose l’enseignement
collectif.
- Toute séance est interdite dans une eau où la température est inférieure à 18°.
22
Tableau des relations du débutant avec l’eau
Débutant au niveau 0
RESPIRATION
PROPULSION
Les exercices utilisés ont permis
EQUILIBRE
D’atteindre tel ou tel niveau dans
Chaque composante
Ce niveau vérifié constituera le point de départ
de la séance suivante…….
Acquis
PROPULSION
RESPIRATION
PROPULSION
EQUILIBRE
RESPIRATION
EQUILIBRE
Ce qui Reste
a acquérir
23
0) B - *) & * )
24
6 Coulée ventrale Immerger la nuque avant les bras et utiliser
différentes impulsions- mur - escalier -fond du basin.
-faire les exercices avec aide puis sans aide.
-En fin de coulée se redresser correctement sans
relever la tête.
7 Coulée ventrale - réaliser les mêmes exercices en maintenant les bras
le long du corps
8 Apprendre à flotter en - Bras-le long du corps.
position dorsale en petite - Bras dans le prolongement du corps.
profondeur. - Réaliser les exercices avec aide puis sans aide
25
42 -Exercices de respiration
26
11 Coulée profonde -passer entre les jambes écartées de un
puis plusieurs camarades
27
43- Exercices de propulsion
28
d) sans planche bras placés devant la tête avec
éventuellement l’aide d’un pain (+ exercice
respiratoire)
4 Etude du battement de -battement avec départ en coulée dorsale :
jambes en dos crawlé a) avec planche tenue en « grande prise »
en position dorsale b) avec planche tenue en « petite prise »
Obtenir un c) sans planche bras placés le long du corps,
mouvement partant de d) sans planche bras placés dans le prolongement du
la hanche à efficacité corps :
ascendante le genou - mains à la nuque,
ne devant pas sortir de - bras en extension derrière la tête
l’eau
5 Etude du mouvement -départ en coulée dorsale prise de conscience du
de jambes en brasse mouvement.
- départ en « glissée » ventrale planche tenue en
grande prise.
Description du mouvement
- en position ventrale.
Les genoux s’enfoncent, les jambes s’effacent
derrière les cuisses, pieds relâchés talons près de la
surface. Avant la face active les pieds se tournent
rapidement en flexion pointes vers l’extérieur. Une
extension des jambes les pousse vers l’arrière, le
mouvement se terminant en utilisant au maximum la
souplesse de la cheville.
Pendant la courte phase de « glissée » le corps est
aussi allongé que possible, sans raideur.
29
6 Etude du mouvement Nageur avec ceinture et planche tenue d’une main en
des bras en crawl. petite prise.
Mouvement d’un seul -Parcours bras droit puis bras gauche.
bras Le corps étant maintenu dans un équilibre proche de
l’horizontale. Pendant la traction, le coude se fléchit
progressivement en conservant une position haute.
A la traction succède la poussée qui est une détente
du bras vers l’arrière, la main terminant son action
motrice près de la cuisse paume de main orientée vers
le haut.
Le retour du bras se fait coude haut en cherchant un
allongement complet de l’épaule en avant dans le plan
horizontal.
30
8 Coordination du -Parcours avec respiration bilatérale ou unilatérale.
mouvement des bras - L’inspiration par la bouche est prise dans le creux de
et de la respiration la vague pendant le trajet retour d’un des deux bras.
- l’expiration qui suit immédiatement l’inspiration se
prolonge de façon active pendant toute la phase
motrice du bras.
9 Etude du mouvement -parcours avec travail simultané des bras sans arrêt le
des bras en crawlé long des cuisses.
Flotteurs plus battements des jambes.
-parcours avec travail d’un seul bras l’autre dans le
prolongement du corps.
Aller sur bras droit retour sur bras gauche avec
battements des jambes et éventuellement flotteurs.
- parcours avec travail alterné des bras.
Dans cette série d’exercices rechercher en
permanence le placement correct des bras et des
mains :
-à l’entrée dans l’eau,
-durant le trajet moteur
31
-l’inspiration est prise durant le trajet de retour de ce
même bras
32
0) B ".
) )- * &
) ))
33
rôle néfaste. Employés judicieusement, ils favorisent les nouvelles acquisitions ;
rabachés ils peuvent être générateurs de défauts dont il sera difficile pour la suite
de se défaire. Il ne faut pas perdre de vue que le but visé et l’automatisme de la
nage complète et non celui d’exercices y préparant.
Soulignons qu’aucune nage ne saurait être considérée comme acquise si
les solutions respiratoires et motrices ne peuvent s’exercer pendant une durée
suffisante.
52. le crawl :
52.1 Définition
C’est une nage ventrale, alternée et symétrique au cours de la quelle les
actions motrices réalisées par les membres supérieurs et les membres inférieures
tendent à assurer une propulsion continue.
34
52.2- Description technique : Crawl
35
Membres inférieurs : respiration n’est
La règle selon laquelle est établi le rapport entre le cycle de jamais interrompue
bras qu’accompagne les battements (deux, quatre, six) permet
d’aboutir au placement selon l’effet recherché par l’action des
membres inférieures ainsi lorsque l’un est au point mort haut,,
l’autre se trouve au point mort bas. Lors de la phase motrice
essentiellement descendante, nous constatons que le nageur
orienté le pied droit vers l’intérieur, ce qui souligne la
recherche d’un placement optimum des surfaces motrices, dès
que la cuise commence a entraîner la jambe vers le bas.
Simultanément, le membre inférieur gauche, en phase
ascendance avec accentuation de la flexion de la jambe sur la
cuisse, assure un appui, réaction permettant l’efficacité du
travail du membre opposé.
Pendant la phase motrice terminale, le nageur réalise un fouetté
du pied droit qui place la jambe en hyper replacement naturel
des segments.
36
53- Le dos crawlé :
53.1 Définition :
Le dos crawlé est une nage dorsale, alternée et symétrique, au cours de laquelle les actions motrices réalisées par les
membres supérieurs et les membres inférieurs tendent à assurer une propulsion continue.
37
ne se propage avec la même ampleur au de la main dans l’eau très proche, de
niveau du bassin, le nageur réalise alors une l’axe du corps, le trajet moteur des
remontée croisée de la jambe afin de membres supérieurs fait bien
replacer la ceinture pelvienne dans un plan ressortir la nécessité, pour le nageur
horizontal, ce qui est effectif lorsque le pied d’orienter les surfaces motrices
atteint la surface de l’eau. (paume de main, avant bas, face
interne du bras) le plus efficacement
possible grâce a une flexion et a un
enfoncement du coude ;
- la poussée :
la poussée terminale orientée ver le
fond s’achève à un niveau inférieur a
celui du bassin.
2) La phase ascendante :
Le battement de la jambe droite
correspond au début de la phase de
traction du membre supérieur
gauche. C’est l’instant ou le roulis
très marqué au niveau des épaules à
tendance à entraîner le bassin.
Il est remarquable que c’est la cuise
qui entraîne la jambe lors de la
remontée et que celle-ci se termine
par une hyper extension du membre
inférieur.
Lors de la phase descendante, c’est
au contraire la cuisse qui présente un
retard par rapport à la jambe.
38
54. La brasse :
54.1 Définition :
C’est une nage horizontal ventrale, le corps en position plane, allongé sur la positive, les épaules parallèles à la surface
normale de l’eau.
Les mouvements des bras ou des jambes doivent être simultanés et symétriques dans le même plan horizontal, sans
mouvement alterne.
39
mouvement plus rapide des mains et des peu plus tard quand ce
poignets. sont les bras qui
c) poussée : prévalent, un peu plus
la poussée est plus ou moins réelle, les tôt , lorsque ce sont les
mains et les avant-bras continuant leur jambes. Pour la m^me
mouvement dépasse le plan vertical des raison, la
épaules ; ce qui produit une orientation synchronisation des
des coudes vers l’arrière et correspond à actions motrices peut-
l’émergence des voies aériennes. Une être sensiblement
élévation prononcée des épaules modifiée ; on remarque
accompagnée d’une forte cambrure que plus les bras sont
dorsale, favorise l’avancée du bassin donc puissants plus l’action
du centre de gravité. des jambes est retardée
d) le retour : et moins l’action des
le retour des bras est aquatique, les mains bras est puissante, plus
puis les coudes se rapprochent et se celle des jambes est
portent vers l’avant. avancée. Ainsi, le début
2) Actions motrices des membres de la poussée des
inférieurs : jambes correspond au
Les genoux faiblement écartés l’un de moment ou la vitesse
l’autre et moyennement enfoncés sous la acquise grâce aux bras
surface de l’eau. intervient insuffisante,
Après un armé, de pied provoqué par une Inversement, la traction
rotation interne des genoux et une rotation des bras intervient
externe de la jambe, le nageur réalise une lorsque la puissante
extension des membres inférieurs et une action des jambes a
poussée vers l’arrière en utilisant les perdu de son efficacité.
plantes des pieds et les faces antéro-
internes des jambes comme surfaces
motrices, en fin de poussée, les pieds
fouettent l’eau , les surfaces plantaires se
faisant face. La violence de l’action
40
propulsive est en opposition totale avec la
relative lenteur du retour des membres
inférieures qui correspond a une phase de
relâchement.
41
55- Le papillon :
55.1 – Définition :
Le papillon est une nage ventrale nécessitant un écartement latéral des bras. L’action motrice des membres supérieurs en
mouvement simultané est curviligne ; les battements simultanés des deux membres inférieurs mobilisent la colonne vertébrale,
alors que l’ondulation doit faire intervenir le rachis dans son ensemble.
55.2 Description technique : papillon
A) Equilibre B) Propulsion C) Respiration D) Synchronisation E)Virage
L’équilibre au 1°) phase aquatique : trajet des bras L’expiration est visible sur Deux ondulations par Au virage le contact doit se
papillon est assuré a)Appui : l’essentiel de l’action motrice. cycle de bras et une faire avec les deux mains
par un enchaînement Les mains pénètrent dans l’eau par les Il est par contre remarquable inspiration pour deux simultanément soit au
des phases motrices pouces à l’écartement des épaules les bras que l’inspiration débute lors de cycles de bras. Si dans la niveau de l’eau , soit au
sans temps mort. Cela sont tendus. la phase terminale de la propulsion, l’action des dessus, soit au dessous.
sollicite les deux b) traction : poussée et se poursuit pendant membres supérieurs est Les épaules doivent rester
trains moteurs ; en la traction s’amorce latéralement, les la première partie du retour prédominante, l’action dans le plan horizontal
position presque plate coudes se fléchissent, puis les mains et les aérien, l’immersion de la face motrice des membres
l’écartement des avants bras passent sous la poitrine. devant précéder la rentrée des inférieurs n’est pas
épaules, les bras c) poussée : mains dans l’eau négligeable, tout
tendus latéralement la poussée est réalisée par une extension particulièrement au
évitent une bascule rapide des avant-bras sur les bras, les moment de la phase
trop importante, et le mains poursuivant leur trajet vers l’arrière aérienne de retour des
degré d’amplitude de jusqu’au niveau des cuisses plus bras vers l’avant.
la flexion de la jambe profondément que le bassin .
sur la cuise est 2) phase aérienne :
directement lié la Au retour vers l’avant, les bras sont
puissance de l’action tendus ou très légèrement fléchis, les
des membres paumes de mains tournées vers le haut , au
supérieurs. début puis s’orientant vers le bas au
Un système de passage des épaules ; cette phase aérienne
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rééquilibre essentiel correspond a un retour lancé alors que la
est placé par les deux phase motrice est un mouvement accéléré
première ondulations par la mise en jeu de forces croissantes.
Trajet des jambes :
Il s’agit d’un battement simultané des
deux membres inférieurs qui mobilise la
colonne vertébrale. C’est la raison pour
laquelle il est préférable de parler
d’ondulation. En principe deux
ondulations sont réalisées par cycle de
bras : la première essentiellement
réequilibretrice, est placée sur la
recherche d’appui et le début de la traction
des membres supérieurs ; la seconde, plus
ample et plus intense, se situe pendant la
fin de la poussée, aidant au dégagement
des bras hors de l’eau. Le temps moteur
de l’ondulation correspond à la phase
descendante du mouvement des membres
inférieurs au cours de laquelle les pointes
des pieds s’orientent vers l’axe du corps
de manière à préserver l’importance des
surfaces motrices. D’autre part le degré
d’amplitude de la flexion de la jambe sur
la cuisse est directement lié à la puissance
de l’action motrice des membres
supérieurs, moins celle-ci est forte, plus la
flexion est importante.
43
Chapitre VI : Les virages
61- Technique et Apprentissage :
Dans ce chapitre les virages seront étudier selon les différentes
techniques de nages.
Bien qu’ils présentent tous des points communs, comme l’indispensable
alignement horizontal des chevilles, du bassin et des épaules lors de la poussée
au mur précédent la reprise de nage, ou comme le placement de la tête lors de la
coulée, chacun présente cependant sa spécificité inhérente au règlement.
Les descriptions distinguent quatre phase :
L’approche de l’extrémité du bassin ;
Le contact ;
Le changement de direction
La reprise de nage
Comme l’apprentissage des nages les progressions d’exercices
permettent d’aborder ces gestes spécifiques. Quelque soit la technique, la reprise
de nage est tout d’abord mise en place : il nous semble en effet, nécessaire
d’enseigner en premier lieu ce qui va permettre à l’élève de retrouver le plus
rapidement possible un équilibre et un mode de déplacement connus.
Le changement de direction qui consiste à pivoter soit dans un plan
horizontal soit dans un plan vertical, est étudié séparément car, dans les nages
alternées cette phase du virage nécessite l’élaboration d’éducatifs très
spécifiques visant à une grande maîtrise des changements de posture en milieu
aquatique.
Ce n’est qu’au terme de l’acquisition des deux phases précédentes
qu’on aborde l’étude de l’approche du mur très importante en nage libre et en
dos. Cette dernière présente le maximum de difficultés.
Dans les épreuves individuelles de quatre nages (papillon, dos, brasse, nage
libre), le dernier virage (brasse/nage libre) puis le premier (papillon /dos) sont
les plus simples à mettre en place et peuvent être utilisés pour étudier les
reprises de nages dans les techniques alternées.
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Le passage de dos en brasse sur 100m ou 200m quatre nages en
principe effectué à l’aide d’une culbute arrière avec appui d’une main au mur,
est plus simple à réaliser que le semi culbute en dos, le mouvement se faisant
selon l’axe de déplacement.
62-Enseigner les virages ( voir fiche)
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Références :
sports dangereux.
enseignement
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