Allaert Yoann
Allaert Yoann
Allaert Yoann
Je remercie tout d’abord mon tuteur universitaire Mr Escuyer pour sa disponibilité tout
au long de l’année et de son aide dans la constitution de ce mémoire.
Enfin, je remercie les personnes qui m’ont aidé pour ce mémoire notamment mon père
pour la relecture et les critiques de l’ensemble.
SOMMAIRE
RESUME/SUMMARY................................................................................................................... 2
INTRODUCTION .......................................................................................................................... 3
A/ INTERET DE LA RECHERCHE....................................................................................................... 3
I/ CADRE THEORIQUE............................................................................................................... 5
A/ HISTORIQUE .............................................................................................................................. 5
A/ HYPOTHESES ET VARIABLES.................................................................................................... 23
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS........................................................................... 46
BIBLIOGRAPHIE ....................................................................................................................... 48
1
RESUME/SUMMARY
This report aims at showing the disparities of access to the continuing education in
France and at exposing solutions to allow the access to the continuing education in the largest
number. To arrive at this objective, we are going to present the various historic evolutions of
the continuing education in France, then the existing devices of training and finally the actors
of the continuing education. then, we shall try to show the existing disparities to encircle
better the causes of these disparities in the access to the training to find then the solutions to
be set up to allow the equality of access the training of all the workers.
2
INTRODUCTION
A/ Intérêt de la recherche
Parmi tous les sujets que peut recouvrir le domaine des Ressources Humaines, mon
choix s’est rapidement porté sur le thème de la formation. En effet, les enseignements suivis
durant mes études universitaires et les missions réalisées au cours de mes stages m’ont permis
de travailler sur différents aspects de la fonction RH et principalement celui de la formation
continue. C’est donc tout naturellement que j’ai choisi de réaliser un mémoire de fin d’études
sur ce thème.
Ce sujet m’intéresse particulièrement car il est très vaste et évolue constamment. En
effet, il concerne absolument toute la population active, qu’elle soit occupée ou inoccupée,
hommes ou femmes, valides ou handicapés, jeunes ou seniors. De plus, la formation continue
touche à de nombreux domaines comme le droit, la gestion des carrières et plus généralement
la gestion des Ressources Humaines. J’ai donc trouvé enrichissant de réaliser un tour
d’horizon des différents rouages de la formation continue et d’en rechercher les tenants et
aboutissants à travers mon étude.
Enfin, mon but étant d’acquérir un diplôme me permettant d’évoluer vers une carrière
dans les Ressources Humaines, ce travail m’a permis de conforter mes connaissances,
d’acquérir de nouvelles compétences et d’une manière générale de me former.
B/ Objet de la recherche
1
Définition donnée par une résolution du Conseil européen du 27 juin 2002
3
généraux notamment par la voie de l'apprentissage, et à la formation professionnelle, qui
concerne les personnes déjà engagées dans la vie active ou qui s'y engagent, en vue de
faciliter leur adaptation à l'évolution des techniques, d'améliorer leur qualification et de
favoriser leur promotion sociale et professionnelle.
J’ai choisi pour ma part de me focaliser sur la formation professionnelle continue en
mettant de côté la formation initiale. Le terme de formation continue utilisé dans ce mémoire
renverra donc à cette définition.
Le monde change, le travail aussi, il faut donc s’adapter en se formant tout au long de
sa carrière.
On tend à considérer la formation comme un remède à de nombreux problèmes du
monde du travail. Elle est par exemple censée accroitre la productivité en adaptant la main
d’œuvre aux changements technologiques, mais aussi remédier à la démotivation des salariés
et même pour certains au chômage. En effet, pour ce dernier point, les statistiques montrent
que les chômeurs et les exclus sont ceux qui ont le moins de qualifications, donc en les
formant on pourrait les qualifier et les insérer dans l’emploi.
On attend donc beaucoup de la formation continue, d’autant plus que celle-ci
met en jeu des sommes d’argent considérables à travers de nombreux acteurs. Mais de
nombreuses questions se posent : Quelle est l'histoire du système de formation professionnelle
continue français ? Quels sont les dispositifs qui se cachent derrière ce terme ? Quels en sont
les acteurs ? Quel rôle peut-elle jouer pour les entreprises, les salariés, les fonctionnaires et les
chômeurs et comment renforcer ce rôle ?
Derrière ces interrogations se pose la problématique principale et le fil conducteur de
cet écrit : Comment améliorer l’accès à la formation continue en France?
Nous allons développer cette question en réalisant dans un premier temps une
approche théorique. Tout d’abord à travers l’étude de la législation sur la formation continue
de ses prémices à aujourd’hui. Puis en dressant un état des lieux des dispositifs de formation
et enfin en réalisant un tour d’horizon des différents acteurs de la formation continue.
Dans un second temps, nous réaliserons une approche empirique avec la réalisation d’une
étude recoupant des données quantitatives et qualitatives sur l’accès à la formation continue.
4
I/ CADRE THEORIQUE
A/ Historique
On peut remonter jusqu'au Moyen-âge pour trouver, dans le système des corporations
définissant des règles de perfectionnement des compagnons, les premières traces d'une
formation liée à l'activité professionnelle.
Cependant, on peut s'accorder à penser que c'est avec la période révolutionnaire que
s'affirme en France le principe d'éducation permanente. Ainsi, en 1792, Condorcet énonce
dans son rapport sur l'organisation générale de l'Instruction publique ce qui constitue la
première définition explicite de la formation pour adultes :
« Nous avons observé que l'instruction ne devait pas abandonner les individus au moment où
ils sortent de l'école, qu'elle devait embrasser tous les âges; et qu'il n'y en avait aucun où il ne
fut plus utile et possible d'apprendre, et que cette seconde instruction est d'autant plus
nécessaire, que celle de l'enfance a été resserrée dans des bornes plus étroites ».
On peut considérer cet écrit comme l’acte de naissance de la notion d'éducation permanente,
qui figure encore aujourd'hui dans le code du travail, et de tout un courant de pensée
considérant la formation comme un instrument de justice sociale et d'intégration dans la
communauté nationale.
5
Ce n’est que durant le XXème siècle que les pouvoirs publics vont donner un cadre
législatif au système de formation professionnelle continue.
La « loi Astier, en 1919, pose les bases d'un enseignement professionnel unifié pour
les apprentis et institue pour les ouvriers des cours de perfectionnement.
13 ans plus tard, en 1959, est votée la « loi Debré » visant à donner aux moins
diplômés les moyens d'une promotion sociale. Cette loi permet aux centres de formation de
mettre en place des cours du soir. L’idée de l’époque était que la formation devait être un
effort individuel récompensé par une promotion.
En 1963 est institué le fonds national pour l’emploi (FNE) qui finance les
reconversions dans les secteurs industriels qui entamaient leur restructuration. La création du
FNE permet d'offrir aux entreprises des aides pour la reconversion des salariés menacés de
licenciement.
A la suite des accords de Grenelle de 1968, les partenaires sociaux s'entendent pour
« étudier les moyens d'assurer, avec le concours de l'État, la formation et le perfectionnement
professionnels ».
6
2/ Les évolutions récentes
Ces moyens vont être inscrits dans la « loi Delors » du 16 juillet 1971. Cette loi
fondatrice, qui résulte de l’accord national interprofessionnel (ANI) du 9 juillet 1970, met le
salarié au cœur de la formation professionnelle. Elle permet « l'organisation de la formation
professionnelle continue dans le cadre de l'éducation permanente ». La formation
professionnelle devient alors une « obligation nationale »,
Cette loi donne le droit au salarié de bénéficier d’une formation, professionnelle ou
personnelle, payée par son employeur. Elle créée notamment le congé individuel de formation
(CIF). Elle oblige aussi les employeurs à financer la formation professionnelle. Cette
obligation de dépense de formation à la charge des entreprises correspond à un taux de 0,80%
de la masse salariale brute pour les entreprises de plus de dix salariés. Enfin, la loi pose le
principe d’un financement privé de la formation, créant ainsi un marché de la formation
répondant aux lois de l’offre et de la demande. Outre le secteur public, elle exclut les
professions indépendantes.
Dès le début des années 1980, la décentralisation mise en place par le gouvernement
de l’époque conduit au transfert des compétences en matière de formation professionnelle
continue, avec notamment une ordonnance du 26 mars 1982 créant les missions locales et les
points d’accueil, d’information et d’orientation (PAIO). Cette ordonnance organise par
ailleurs la formation en alternance pour les jeunes travailleurs de 16 à 18 ans.
7
continue (OPQOFC) qui délivre des labels de qualité pour une durée de deux à cinq ans,
autour de règles de l’art des métiers de la formation. Elle instaure aussi un droit du
consommateur de formation qui permet de garantir la qualité de la formation proposée.
La validation des acquis de l’expérience (VAE) est instituée par la loi sur la
modernisation sociale du 17 janvier 2004. Elle permet au salarié de valoriser son expérience
8
professionnelle par l’acquisition totale ou partielle d’un diplôme, d'un titre ou d’une
qualification professionnelle reconnue par l’Etat, les ministères ou la branche professionnelle.
La loi du 4 mai 2004 sur la formation professionnelle tout au long de la vie, qui
reprend l’ANI du 20 septembre 2003 signé par tous les syndicats, institue le DIF et rationalise
la formation professionnelle en alternance en remplaçant le contrat de qualification,
d’adaptation et d’orientation par le contrat de professionnalisation.
La loi de 2004 permet de rapprocher les employeurs et les salariés dans le choix des actions
de formation, donne aux salariés plus d’initiatives dans l’élaboration de leur parcours de
formation professionnelle et assure une plus grande visibilité sur les besoins en formation.
L’esprit de cette loi est de donner à chacun la possibilité de se former, d’être acteur du
développement de ses compétences, de son projet professionnel et de son employabilité.
La réforme affine les dispositifs de formation existants (plan de formation) et créée donc de
nouveaux dispositifs (Droit Individuel à la Formation, période de professionnalisation…). Ces
dispositifs peuvent se combiner ou non en fonction de l’identification des besoins et de
l’objectif à atteindre.
Cette loi relative à "la Formation Professionnelle tout au long de la vie et au dialogue social"
réforme en profondeur le droit de la formation professionnelle continue des salariés.
Dorénavant, la formation professionnelle se conçoit comme un dispositif continu et
permanent pour permettre à chaque salarié de s'adapter aux évolutions de l'entreprise et ainsi
répondre aux besoins de formation de chacun aux différentes étapes de sa vie professionnelle.
Elle introduit la responsabilité partagée entre l'entreprise et le salarié et permet à chaque
salarié d'être acteur dans la construction de son projet professionnel.
Enfin, elle prévoit l'organisation de la formation en dehors du temps de travail effectif, et créé
l'allocation de formation qui est versée dans ce cas aux salariés.
La loi du 2 février 2007 a étendu, avec certaines modifications, une partie du système
à la fonction publique. Cette loi permet la mise en œuvre de l’accord conclu le 25 janvier
2006 avec les organisations syndicales représentatives de la fonction publique, accord traitant
du déroulement de la carrière des fonctionnaires et de la prise en compte de l’expérience
professionnelle et de la formation. D’une part, la loi étend le droit individuel à la formation
aux agents des 3 fonctions publiques. D’autre part, elle permet la prise en compte des acquis
9
de l’expérience professionnelle dans les parcours professionnels (en se substituant à une
épreuve de concours par exemple).
La finalité du Droit Individuel à la Formation créé par la loi du 4 mai 2004 est de
permettre à tout salarié, en CDD ou CDI, de capitaliser un temps de formation qu'il pourra
utiliser, à son initiative, avec l'accord de son employeur.
Pour les salariés en CDI, une ancienneté d'au moins un an dans l'entreprise est requise
pour pouvoir bénéficier chaque année d'un DIF d'une durée de 20 heures. Pour les salariés à
temps partiel cette durée est calculée prorata temporis. Ces droits sont cumulables pendant six
ans dans la limite de 120 heures.
Les salariés en CDD doivent justifier de 4 mois sous CDD, consécutifs ou non, sur les
12 derniers mois, pour bénéficier d'un droit à DIF calculé prorata temporis.
La mise en œuvre du DIF relève de l'initiative du salarié avec l'accord écrit de son
employeur sur le choix de la formation.
Des priorités peuvent être définies dans le cadre d'un accord collectif de branche ou
d'entreprise. A défaut de priorités, le DIF est utilisable pour des actions de promotion, des
actions d'acquisition, d'entretien ou de perfectionnement des connaissances, et des actions de
formation qualifiantes.
10
Ces actions de formation se déroulent en principe hors du temps de travail, sauf accord
collectif de branche ou d'entreprise qui peut prévoir sa mise en œuvre pour partie pendant le
temps de travail.
Les frais de formation liés au DIF sont à la charge de l'entreprise. Les formations
réalisées hors du temps de travail donnent lieu au versement par l'employeur d'une allocation
de formation.
b/ Plan de formation
Il s’agit de l’outil de mise en œuvre de la formation des salariés qui relève de l’initiative de
l’employeur. La formation mise en œuvre à l'initiative de l'employeur se fonde sur trois
principes :
• il doit s'acquitter de ses devoirs quant à la sécurité du personnel notamment par des
formations à la sécurité et à l'ergonomie, ce qui renvoie à une responsabilité civile
voire pénale.
11
Sous la responsabilité et à l'initiative de l'employeur, le plan de formation est donc
organisé autour de trois catégories d'actions :
• Les actions liées à l'adaptation au poste de travail sont des actions de formation
directement liées au poste occupé :
Ces actions ont principalement pour objectifs de préparer le salarié à une évolution
professionnelle, une promotion ou une mobilité fonctionnelle. Elles ont les mêmes
modalités que les actions d’évolutions de l’emploi mais le plafond d’heures hors
temps de travail est de 80 heures. En dehors de ce temps de travail, le salarié bénéficie
d'une allocation de formation d'un montant égal à 50 % de son salaire horaire net. Dès
lors la rémunération est exonérée de cotisations sociales et patronales et pour les
entreprises de moins de 10 salariés, elle est imputable sur sa participation fiscale au
titre de la formation. Le développement des compétences requiert qu'employeur et
salarié définissent par écrit leurs engagements respectifs. De même, un document
récapitulatif retraçant les heures de formation du salarié doit être annexé à son bulletin
de paie. Enfin, à l'issue de la formation, et dans un délai d'un an maximum,
l’employeur s’engage à faire accéder le salarié à une évolution correspondante aux
compétences acquises avec une majoration de salaire en adéquation.
12
c/ Validation des acquis de l’expérience
La VAE est accessible à toute personne, quel que soit son statut, ayant exercé une activité, en
lien avec le diplôme ou titre visé, pendant 3 ans, en continu ou non.
- Soit dans le cadre d'actions programmées et financées par l'employeur, ou, pour
les salariés exclusivement, dans le cadre d'un Congé pour VAE financé par
l'organisme paritaire agréé au titre du CIF (OPACIF) dont relève l'entreprise.
d/ Contrat de professionnalisation
13
Le Contrat de Professionnalisation peut prendre la forme d'un contrat à durée
déterminée ou à durée indéterminée et s'adresse :
2/ Formations spécifiques
a/ Fonctionnaires
14
- La formation sollicitée doit être agréée par l'Etat.
2/ Bilan professionnel
Le Bilan Professionnel a pour objet de permettre aux agents publics d'analyser leurs
compétences professionnelles et personnelles ainsi que leurs aptitudes, motivations et
possibilités d'évolution afin de définir un projet professionnel et, le cas échéant, un projet de
formation. Il repose sur 3 principes :
Le Bilan Professionnel est mis en œuvre à la demande de l'agent et les frais afférents
au bilan professionnel, ceux occasionnés par sa réalisation ainsi que la rémunération de l'agent
sont à la charge de l'administration dont il dépend.
15
b/ Salariés
1/ Période de professionnalisation
16
2/ Congé individuel de formation
Le CIF a pour objet de permettre à un salarié, (en CDD ou CDI) de suivre à son
initiative et dans le cadre d'un projet personnel, une formation de son choix, (évolution ou
conversion professionnel, acquisition ou développement de ses compétences...).
Le congé est accordé pour une durée maximale de 1 an ou 1200 heures. Un délai
d'attente minimal est requis entre deux CIF, délai calculé en fonction de la durée du CIF
précèdent.
3/ Bilan de compétences
Le Bilan de Compétences est accessible à tout salarié quelle que soit la nature du contrat de
travail. Il est obligatoirement réalisé par un organisme extérieur à l'entreprise du salarié et
17
agréé. Enfin, les conclusions du Bilan de Compétences revêtent un caractère strictement
confidentiel et ne peuvent être communiquées qu'au seul bénéficiaire du Bilan de
Compétences.
Le système de la formation professionnelle continue s’articule autour de trois grands pôles qui
regroupent eux mêmes une multitude d’acteurs :
- Les commanditaires (les financeurs et organisateurs) :
Les pouvoirs publics
Les entreprises qui sont intégrées dans un système paritaire de
collecte et de mutualisation (les OPCA)
L’UNEDIC
Les particuliers
L’Union Européenne
- Les clients et usagers (les stagiaires)
- Les prestataires
Les pouvoirs publics à travers l’Etat et les conseils régionaux financent des dispositifs de
formation de deux sortes. Ils financent des dispositifs subventionnés non soumis à la
concurrence et d’autres soumis à la concurrence.
18
En ce qui concerne les dispositifs subventionnés non soumis à la concurrence, on distingue
d’un coté les structures dédiées à une fonction ou une mission considérée comme structurelle
et prioritaire :
- Le conservatoire des arts et métiers (CNAM) qui assure des formations
promotionnelles
- L’association nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA) qui
permet l’accès à une qualification professionnelle aux adultes sans emploi
- Les ateliers pédagogiques personnalisés qui assurent un accès aux savoirs de base
avec une aide personnalisée.
D’un autre coté s’ajoute les structures dispensant des formations à des publics spécifiques et
qui nécessitent des conditions d’accueil et d’intervention jugées particulières :
- Les centres de rééducation professionnelle pour les travailleurs handicapés
- Les prisons afin de dispenser des formations aux détenus
- Les organismes d’accueil des migrants
Pour ce qui est des formations relevant de la concurrence, certaines règles sont à respecter.
Ces marchés sont régis par l’article 30 du code des marchés publics. L’article premier de ce
code impose :
- La liberté d’accès à la commande publique
- L’égalité de traitement des candidats
- La transparence des procédures.
Les marchés de services de prestations de formation professionnelle doivent respecter des
règles de publicité et de concurrence claires :
- Une publicité et une mis en concurrence sans formalité en deçà de 90 000 euros
HT.
- Une publicité au bulletin officiel des achats et des marchés publics (BOAMP) et
une mise en concurrence adaptée entre 90 000 et 230 000 euros HT pour les
collectivités territoriales (150 000 euros HT pour l’Etat)
- Une publicité au BOAMP et au journal de l’Union européenne ainsi qu’une mise
en concurrence par appel d’offres à partir de 230 000 euros HT pour les
collectivités territoriales (150 000 euros HT pour l’Etat)
19
2/ Les opérateurs périphériques du système de formation
1
Paul Santelmann, « la formation professionnelle continue », La documentation Française,
2006
20
- Le pôle emploi et les missions locales
- Inspection du travail
- Directions régionales et départementales du travail, de l’emploi et de la formation
professionnelle
Pour les chômeurs :
- Voir dispositifs publics de formation subventionnés cités plus haut comme
certaines formations financées par les pouvoirs publics et destinés à un public en
difficultés d’insertion professionnelle.
On peut noter qu’en matière de droit à la formation chaque cas est unique et nécessite
donc une attention particulière.
21
3/ Un manque d’efficacité
- La multitude d’acteurs
- Un pilotage insuffisant
Cette absence de cohérence est renforcée par un manque cruel de système d’évaluation
fiable. En effet, Il n’est pas possible d’indiquer de manière rigoureuse la contribution à
l’emploi des énormes ressources allouées à la formation. En l’absence de visibilité, on peut
supposer que ces ressources ne sont pas utilisées de manière efficiente. La mise en place
d’une politique d’évaluation rigoureuse à l’instar d’autres pays européens permettrait une
mesure de cette efficacité.1
1
Cf Cour des comptes, « La formation professionnelle tout au long de la vie », La
documentation Française, 2008
22
II/ LA METHODE
A/ Hypothèses et variables
Lors de mes lectures et entretiens préalables sur le sujet, j’ai relevé qu’il existait de
nombreux préjugés sur la formation continue et notamment sur son accessibilité. Ces idées
reçues portent sur différents aspects :
• L’âge : la formation concerne plutôt les jeunes actifs
• Le grade : la formation profite aux personnes déjà les plus formées
• Le statut : les salariés sont plus demandeurs de formation
• Le sexe : la formation est plus importante chez les hommes
J’ai donc décidé de réaliser une étude afin de vérifier la réalité de ces croyances et
d’en expliquer les causes s’il y a lieu. Mon étude s’appuie sur des hypothèses composées de 2
variables :
- Les variables indépendantes (les causes)
- Les variables dépendantes (les effets)
23
• hypothèse 2 : Le recours à la formation dépend du niveau de responsabilité
- Variable indépendante : Le niveau d’études (CAP-BEP, BAC, BAC +2, BAC +3,
BAC +5 et plus)
- Variable dépendante :
- utilisation de dispositif de formation continue (oui, non)
- souhaits d’utilisation de dispositifs de formation durant la prochaine année (oui, non)
24
• hypothèse 5 : Le recours à la formation dépend du sexe
25
B/ La population interrogée
Mon étude à été réalisée lors de mon stage au centre financier de la Banque Postale de
Châlons en Champagne. J’ai donc pu m’appuyer sur un vivier de 310 personnes pour réaliser
mes recherches à travers la diffusion d’un questionnaire sur mon sujet. La population du
centre se répartit comme suit :
Centre
effectifs 310
Sexe Hommes 92
Femmes 218
Grade classe I 18
classe II 244
Cadre 38
Cadre supérieur 10
26
C/ Le modèle d’analyse
Afin de vérifier mes hypothèses, j’ai donc décidé d’élaborer un questionnaire. J’ai
construit ce questionnaire afin de pouvoir recueillir les informations dont j’avais besoin pour
vérifier les hypothèses élaborées plus haut.
27
QUESTIONNAIRE FORMATION CONTINUE
Avec l’accord de Mr Francis Holl, je profite donc de mon stage au sein du Centre Financier
pour recueillir des données qui seront essentielles à la rédaction de ce mémoire.
Je sollicite donc votre participation et vous remercie de compléter le questionnaire que vous
trouverez au dos de cette feuille.
Yoann ALLAERT,
Etudiant en Master 1 management des organisations spécialité RH à l’Université de Reims
Champagne Ardenne
28
QUESTIONNAIRE FORMATION CONTINUE
Statut Fonctionnaire
Salarié
Si vous êtes fonctionnaire, avez-vous déjà Plan de formation
bénéficié d’un ou plusieurs de ces Validation des acquis de l’expérience
dispositifs ? Congé de formation professionnelle
Contrat de professionnalisation
Droit individuel à la formation
Bilan professionnel
Si vous êtes salarié, avez-vous déjà bénéficié Plan de formation
d’un ou plusieurs de ses dispositifs ? Validation des acquis de l’expérience
Période de professionnalisation
Contrat de professionnalisation
Congé individuel de formation
Droit individuel à la formation
Bilan de compétences
Vous trouvez vous suffisamment informé sur Oui
ces dispositifs ? Non
Envisagez-vous de recourir à un de ces Oui
dispositifs dans les 12 prochains mois ? Non
Si oui, lequel ? ……………………………………….
D’après vous, quelle est l’utilité de la Développement des compétences
formation continue ? Promotion
Changement de profession
Enrichissement personnel
Aucune utilité
Domaine d’activité Service support
Service clientèle
Service spécialisé
Espace entreprise
Catégorie socio professionnelle Classe I
Classe II
Cadre
Cadre supérieur
Niveau d’études CAP-BEP
BAC
BAC +2
BAC +3
BAC +5 et plus
Classe d’âge - de 20 ans
21 - 30ans
31 - 40ans
41 - 50ans
+ de 50ans
Sexe Masculin
Féminin
29
III/ LES RESULTATS
Questionnaires
Centre %
exploitables
effectifs 310 125 40,3%
Hommes 92 33 35,9%
Sexe
Femmes 218 92 42,2%
classe I 18 7 38,9%
classe II 244 94 38,5%
Grade
Cadres 38 20 52,6%
Cadres supérieurs 10 4 40,0%
moins de 20 ans 0 0 0%
21-30ans 12 9 75,0%
classe
31-40 ans 32 23 71,9%
d'âge
41-50 ans 138 57 41,3%
plus de 50 ans 128 36 28,1%
Le questionnaire ayant été réalisé au début de mon stage, certaines catégories n’étaient
pas pertinentes. D’où les observations suivantes :
- Le service Espace Entreprise peut être considéré comme un service spécialisé.
- La classe I et la classe II regroupent la catégorie des « employés ».
- Il n’y a aucune personne de moins de 20 ans travaillant au centre.
30
Après rectifications suite à ces observations, voici la distribution finale :
Questionnaires
Centre %
exploitables
effectifs 310 125 40,3%
Hommes 92 33 35,9%
Sexe
Femmes 218 92 42,2%
21-30ans 12 9 75,0%
classe 31-40 ans 32 23 71,9%
d'âge 41-50 ans 138 57 41,3%
plus de 50 ans 128 36 28,1%
31
B/ Comparaison des résultats avec les hypothèses de départ
On voit que les classes d’âges les plus avançées ont suivies plus de formation. Cela
peut s’expliquer par le fait que plus une carrière est longue plus on est susceptible d’avoir
suivi une formation.
Cela dit, cette explication n’est pas satisfaisante. En effet, le DIF est un dispositif
récent1 et pourtant il a été utilisé par 50% des plus de 50 ans et 47,4% des 41-50 ans alors que
les plus jeunes ont très peu utilisé ce dispositif (13% pour les 31-40 ans et 0% pour les 21-
30ans).
On peut ajouter que la VAE est utilisé assez tôt dans la carrière et d’après mes
entretiens par un nombre croissant de personnes qui souhaitent augmenter leurs chances
d’évolution professionnelle.
1
Créé par la Loi du 4 mai 2004
32
D’une manière générale, on voit assez nettement que la plupart des personnes sondées
ne souhaitent pas avoir recours à un dispositif de formation continue durant l’année.
Les personnes les plus âgées sont les moins demandeuses (83,3%). Lors de mes stages
et mes entretiens, j’ai pu remarquer que ces personnes estiment que leur carrière est
« derrière eux » et ne voient donc pas l’intérêt d’acquérir de nouvelles compétences pour
évoluer professionnellement. Ils se contentent des formations obligatoires pour s’adapter à
leur poste de travail.
33
• hypothèse 2 : Le recours à la formation dépend du niveau de responsabilité
Cependant ces chiffres ne doivent pas masquer la disparité des formations suivies. En
effet, les formations suivies par les employés sont principalement des formations de courte
durée portant sur les adaptations de l’employé à son poste de travail. Par exemple de
nombreuses formations portent sur la maitrise des outils informatiques.
A contrario, les formations suivies par les cadres et les cadres supérieurs sont plus
longues et plus valorisantes même au delà de leurs postes de travail. Ces formations peuvent
par exemple portées sur l’aisance de l’expression orale ou écrite ou encore sur des aspects
techniques, que peu de personnes maitrisent au sein de l’entreprise, donc fortement
valorisables.
De plus, les cadres ont une meilleure information sur la formation continue. Les cadres
supérieurs s’estiment tous bien informés sur les dispositifs de formation continue, ainsi que
65% des cadres, contre 42% des employés. Cet élément fait la différence au moment de
choisir son dispositif de formation et la formation correspondante.
34
Un cadre ou cadre supérieur sur deux souhaite avoir recours à une formation dans
l’année contre seulement 22,8% des employés.
Ces chiffres s’expliquent par le fait que les cadres connaissent l’importance de la
formation continue et l’importance de rester compétitifs et employable encore plus dans la
conjoncture actuelle.
développement changement
enrichissement
des promotion de aucune
personnel
compétences profession
Le tableau ci-dessus montre que les buts recherchés dans la formation sont différents
suivant la CSP. Les cadres supérieurs vont cherchés à développer leurs compétences pour
pouvoir être promus alors que les employés recherchent plutôt un enrichissement personnel
dans leur formation au delà de l’aspect professionnel.
35
• hypothèse 3 : Le recours à la formation dépend du niveau d’études
Les personnes les moins diplomés ont suivis plus de formations que les autres d’après
ces résultats.
Logiquement la VAE bénéficie aux personnes ayant une formation initiale moins
poussées puisqu’elle permet d’obtenir des diplômes ou partie de diplôme grâce à son
expérience professionnelle. Elle n’a donc que peu d’intérêt pour un public déjà bien diplomés.
On peut emettre une réserve tout comme pour l’hypothèse précèdente. En effet, la
structure des formations suivies peut être différentes. Cependant, les dispositifs de formations
permettent réellement aux travailleurs les moins diplomés de construire un projet de carrière
et d’évoluer au fil de leurs formations et de l’augmentation à la fois de leur expérience et de
leurs compétences.
36
Ce graphique montre que la demande de formation augmente avec le niveau d’études.
La demande de formation pour les travailleurs titulaires d’un niveau CAP-BEP s’élève à
11,4% alors que la demande des titulaires d’un bac +3 est de 87,5%.
37
• hypothèse 4 : Le recours à la formation dépend du statut
On remarque que les salariés et les fonctionnaires n’utilisent pas les mêmes dispositifs.
Ce constat est logique en ce qui concerne les dispositifs spécifiques aux fonctionnaires (CFP,
bilan professionel, période de professionalisation) et aux salariés (CIF,bilan de compétences).
Mais en ce qui concerne les dispositifs communs aux deux statuts, on note que les salariés
utilisent principalement la VAE (31,3%) suivi du plan de formation et du DIF (15,6% pour les
deux) alors que les fonctionnaires portent leur choix sur le DIF à 46,2% contre 17,2% à la
VAE.
38
On aurait pu penser que les salariés soit plus demandeurs en formation vu les propos
tenus pus haut et pourtant il s’avère qu’il n’y a aucune différence en ce qui concerne les
souhaits de formation des deux statuts. De plus, la faiblesse de la demande (28%) étonne. On
peut expliquer ces constations par le fait que les dernières formations des agents notamment
salariés sont récentes donc un temps d’attente peut être nécessaire entre deux formations pour
un agent, le temps qu’il assimile et exploite sa formation précédente.
39
• hypothèse 5 : Le recours à la formation dépend du sexe
On constate qu’il n’existe pas de différences significatives mis à part ce qui concerne
le DIF (27,3% pour les hommes contre 42,4% pour les femmes) et le plan de formation
(39 ,4% contre 26,1%). Pour les autres dispositifs, l’écart entre hommes et femmes est réduit
voir inexistant.
Ces écarts réduits peuvent être expliqués par une politique de l’entreprise non
discriminatoire au niveau de la formation entre les sexes.
La aussi, on constate que la différence est minime. On ne peut donc pas trouver de
rapport entre les demandes de formation et le sexe.
40
• hypothèse 6 : Le recours à la formation dépend du niveau d’informations sur
les dispositifs existants
La lecture du graphique met tout de suite en évidence la relation entre informations sur
les dispositifs de formation et utilisation de ces dispositifs. On remarque que les agents
s’estimant bien informés sont plus nombreux à utiliser les dispositifs de formation, et cela se
vérifie pour tous les dispositifs.
Par exemple les agents s’estimant bien informés sont 46,7% à avoir eu recours au plan
de formation contre 13, 8% des agents mal informés.
Les écarts sont également prononcés en ce qui concerne la VAE (28,3% contre 13,8%)
ou encore le DIF (43,3% contre 33,8%).
41
Ce graphique vient nuancer les observations du graphique précèdent. En effet, on
constate que les agents s’estimant mal informés sur les dispositifs de formation ont pourtant
plus de désirs de formations que les autres (32,2% contre 23,3%).
On peut penser qu’il s’agit d’une anomalie passagère car sur le long terme on voit bien
sur le graphique précèdent que les agents ayant la meilleure information réalisent plus de
formation.
De plus, désir de formation ne signifie pas réalisation de la formation surtout que les
personne bien informés savent à quoi s’attendre en matière de formation alors que celle qui
sont mal informés vont peut être abandonner leur désir si la formation qu’on leur propose ne
correspond pas à leurs attentes.
42
C/ Autres données générales
On constate que le DIF est le dispositif de formation le plus utilisé : 38,4% des
agents ont déjà utilisé leur droit au DIF. Vient ensuite la VAE (20,8%) et le bilan
professionnel (12%).
De manière générale, on remarque que les dispositifs de formation sont peu utilisés
par les travailleurs mise à part le DIF et la VAE. Cette constatation n’est pas un hasard car ces
deux dispositifs sont ceux qui rassemblent l’essentiel de la littérature sur la formation
continue et possèdent donc la meilleure exposition auprès à la fois des travailleurs mais aussi
des organismes de formation. On peut avancer que ce sont les dispositifs les plus vendeurs et
les plus « à la mode ».
43
On constate la encore qu’au sein des personnes qui désirent recevoir une formation,
54,3% se tournent vers le DIF. Ce dispositif apparait donc réellement comme étant le plus
populaire auprès des travailleurs.
Les autres dispositifs arrivent loin derrière avec 17,1% pour le plan de formation, et
moins de 10% pour tous les autres dispositifs.
Enfin, 11,4% des agents désirant suivre une formation ne savent pas encore vers
laquelle s’orienter.
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Ce tableau précise l’image de l’utilité de la formation continue auprès des
travailleurs.
Pour 77,6% d’entre eux, la formation continue permet avant tout de développer les
compétences du salarié qui la suit. Pour 60,8% des travailleurs,elle permet un enrichissement
personnel. Enfin elle permet une promotion ou un changement de profession pour environ
35% d’entre eux.
45
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
Nous avons fait tout au long de ce mémoire un tour d’horizon de la formation continue
en France à travers la présentation de sa construction tout au long de l’histoire, puis des
différents dispositifs qu’elle comporte et des différents acteurs qui interagissent et gravitent
autour d’elle.
Mon étude m’a permis de cerner les difficultés d’accès à la formation continue. Les
hypothèses traitées ont permis de dégager un certain nombre de relations entre la demande de
formation et divers facteurs et de trouver des pistes pour améliorer l’accès à cette formation :
Nous voyons donc que si les dispositifs de formation sont nombreux en France et
concernent absolument toutes les personnes susceptibles d’en avoir besoin, ils ne sont pas
46
utilisés de façon optimale. Nous avons remarqué de nombreuses différences d’accès à la
formation suivant de multiples facteurs.
J’ai pu repérer ces différences et le moyen de les réduire à travers mon expérience du
terrain et les entretiens que j’ai pu réaliser. Comme nous l’avons vu, ces différences peuvent
donc être réduites principalement par une meilleure information de tous les travailleurs sur les
différents dispositifs de formation continue et surtout leur intérêt dans le déroulement d’une
carrière. Les politiques des entreprises en matière de formation continue doivent donc
s’orienter vers une meilleure communication auprès des travailleurs dans le but d’assurer une
compréhension par ces derniers de l’importance de la formation continue. Tous les acteurs de
la formation doivent participer à cette information à commencer par les responsables RH.
Pour conclure, on peut dire que les dispositifs de formation existent et sont pertinents
mais le problème est que la demande de formation n’est pas assez encouragée et n’apparait
pas comme un aspect primordial de la vie de l’entreprise à la fois pour les dirigeants et les
travailleurs. Il serait donc intéressant de s’interroger sur les moyens d’encourager et de
promouvoir la demande en formation continue.
47
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages et articles
• Brucy Guy, Pascal Caillaud, Emmanuel Quenson, Lucie Tanguy, « Former pour
réformer », La Découverte, 2007
Sites internet
• www.alfacentre.org
• www.cefi.org
• www.cereq.fr
• www.laformationpro.com
• www.senat.fr
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TABLE DES MATIERES
RESUME/SUMMARY................................................................................................................................... 2
INTRODUCTION .......................................................................................................................................... 3
A/ INTERET DE LA RECHERCHE ...................................................................................................................... 3
B/ OBJET DE LA RECHERCHE ......................................................................................................................... 3
I/ CADRE THEORIQUE ............................................................................................................................... 5
A/ HISTORIQUE............................................................................................................................................. 5
1/ Les étapes historiques.......................................................................................................................... 5
2/ Les évolutions récentes ........................................................................................................................ 7
B/ LES DIFFERENTS TYPES DE FORMATIONS ...................................................................................................10
1/ Formations communes à tous les statuts..............................................................................................10
a/ Droit individuel à la formation ....................................................................................................................... 10
b/ Plan de formation .......................................................................................................................................... 11
c/ Validation des acquis de l’expérience ............................................................................................................. 13
d/ Contrat de professionnalisation ...................................................................................................................... 13
2/ Formations spécifiques.......................................................................................................................14
a/ Fonctionnaires ............................................................................................................................................... 14
1/ Congés de formation professionnelle ......................................................................................................... 14
2/ Bilan professionnel ................................................................................................................................... 15
b/ Salariés ......................................................................................................................................................... 16
1/ Période de professionnalisation ................................................................................................................. 16
2/ Congé individuel de formation .................................................................................................................. 17
3/ Bilan de compétences ............................................................................................................................... 17
C/ LES ACTEURS DE LA FORMATION CONTINUE : UN SYSTEME COMPLEXE ET FRAGILE .....................................18
1/ Les dispositifs publics de formation.....................................................................................................18
2/ Les opérateurs périphériques du système de formation........................................................................20
a/ La connaissance des métiers de formation....................................................................................................... 20
1/ les structures nationales ............................................................................................................................ 20
2/ Les structures locales ................................................................................................................................ 20
b/ La connaissance de l’offre de formation ......................................................................................................... 21
c / La connaissance des droits ............................................................................................................................ 21
3/ Un manque d’efficacité.......................................................................................................................22
II/ LA METHODE ........................................................................................................................................23
A/ HYPOTHESES ET VARIABLES ....................................................................................................................23
B/ LA POPULATION INTERROGEE ..................................................................................................................26
C/ LE MODELE D’ANALYSE ...........................................................................................................................27
III/ LES RESULTATS ..................................................................................................................................30
A/ TRAITEMENT DES QUESTIONNAIRES .........................................................................................................30
B/ COMPARAISON DES RESULTATS AVEC LES HYPOTHESES DE DEPART ...........................................................32
C/ AUTRES DONNEES GENERALES .................................................................................................................43
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS..............................................................................................46
BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................................................48
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