Polycop TP Pspice14 15
Polycop TP Pspice14 15
Polycop TP Pspice14 15
SIMULATION ELECTRIQUE
PSPICE
TRAVAUX PRATIQUES
IMPORTANT : Avant de commencer le TP, créez sur le disque un répertoire à votre nom. Vous
créerez ensuite des sous-répertoires dans votre répertoire pour chaque thème étudié. Par exemple,
aujourd'hui nous allons travailler sur les ponts diviseurs.
TP1 1
Exercice 2
Soit le circuit suivant :
R1=1kΩ
I 2
1
R2=1kΩ
10V V1
R3=3kΩ R5=3kΩ
0
R4=3kΩ
Exercice 3
Soit le circuit suivant :
R1=1kΩ I3
I1 2
1 I2
20V
10V R2=1kΩ
Remarque :
Pour afficher dans le fichier .out les courants ou les tensions vous devez utiliser les opérateurs suivants :
.dc V list {valeur de V}
. print dc I(R) V(nœud)….
Un exemple vous est donné ici :
.dc Vin list 10V ; Vin est la source de tension, 10V est sa valeur
.print dc I(R1) I(R2) V(2) ; affiche la valeur du courant dans les résistances R1et R2 ainsi que la
; tension au nœud 2
TP1 2
Exercice 4 : Tension sinusoïdale
- formule pour traduire en texte un générateur de tension sinusoïdal :
Vnom nœud+ nœud- SIN {continu} {amplitude} {fréquence} {Délai} {amortissement} {phase}
- pour réaliser une simulation temporelle il faut la ligne suivante:
.tran {pas de mesure} {temps de mesure}
1) Dessiner sur feuille le circuit ci-dessous. La fréquence des alimentations sinusoïdales est de 1kHz.
R1=1kΩ R3=1kΩ
10V 10V
R2=1kΩ
2) Traduire le schéma en texte et écrire le fichier dans l'éditeur de texte. Enregistrer sous Pont_Div_sin.cir
3) Ajouter les instructions suivantes dans votre fichier .cir
.print tran V(n° noeud)
.plot tran V(n° nœud)
Ces instructions permettent de visualiser les résultats dans le .out
4) Simuler le circuit et examiner le fichier de sortie.
+ +
V2
- -
V1
t(s)
PER
Application
1) Reprendre le pont diviseur, remplacer la source de tension continue par un générateur d'impulsion
rectangle avec comme paramètres V1 = 10V ; V2 = -10V ; TD=2s ; TR=5s ; TF = 10s ; PW = 20s ; PER
= 50s.
2) Retrouver les paramètres du PULSE, pour cela on se servira de l'instruction .probe
3) Regarder le fichier de sortie et commenter les valeurs obtenues.
TP1 3
TP2 : INITIATION SPICE 2
Important :
Un compte-rendu de ce TP, présentant en détail les calculs demandés ainsi que des commentaires
judicieux sur les résultats des simulations, devra être rédigé et rendu à la fin de la séance.
Exercice 3 :
Soit le circuit suivant :
1) Calculer les potentiels aux nœuds A, B, C
et D, puis le courant qui traverse R4.
2) Dessiner le circuit dans le Schematics de
PSPICE, enregistrer le.
3) Simuler (Analysis / Simulate) et afficher
les tensions (Analysis / Display Results on
Schematic / Enable V et I).
TP2 4
TP3 : PONT DE WHEATSTONE +
COMPREHENSION DU DEPHASAGE
Exercice 1 : Pont de Wheatstone
Soit le circuit suivant, inspiré du pont de Wheatstone :
1) Donner l’expression littérale du potentiel VG au
nœud G du circuit, en fonction des résistances
adéquates et des potentiels VH, VB et VD (par
exemple en écrivant la loi des nœuds en G, ou grâce
au théorème de Millman).
De même, trouver l’expression littérale de VD en
fonctions des résistances correspondantes et des
potentiels VH, VB et VG.
2) Application numérique :
E1 = 10V ; R1=R4=R5=2kΩ ;
R2=R3=1kΩ ;
Calculer la valeur des potentiels VG et VD.
Calculer la valeur du courant traversant chaque
résistance.
3) Dessiner le circuit dans le Schematics de PSPICE, enregistrer le.
4) Simuler (Analysis / Simulate) et afficher les tensions.
5) En électricité, un pont est un ensemble qui a pour vocation d’être équilibré. Dans le cas du pont de
Wheatstone, on dit qu’il est à l’équilibre lorsqu'aucun courant ne circule dans la branche GD. Trouver
l’expression littérale liant R1, R2, R3 et R4 dans ce cas.
6) Vérifier par la simulation vos résultats.
Remarque :
Cette propriété d’équilibre du pont sert par exemple à déterminer la valeur d’une résistance inconnue.
Pour cela, on considère les trois résistances R1, R2 et R3 connues, dont une est variable, et on
remplace la résistance R4 par la résistance Rx à identifier. Un ampèremètre inséré dans la branche
GD permet de mesurer le courant qui la parcourt. Il suffit alors de régler la résistance variable de
façon à annuler le courant mesuré dans GD, et d’appliquer la formule calculée en 4).
Exercice 2 : Source sinusoïdale : régime permanent
1) Dessiner un pont diviseur de tension avec R1=3kΩ et R2=1kΩ et une source de tension sinusoïdale
d'amplitude égale à 1V et de fréquence à 1kHz.
2) Configurer le set-up (Analysis/Setup). Lancer l'analyse.
3) Relever les signaux obtenus (Analysis / Run Probe)
Application : Compréhension du déphasage
1) Réaliser le circuit suivant :
R = 1kΩ
C = 1µF vE(t) vS(t)
vE(t) = VEm sin(2πf t)
TP3 5
TP3 : COMPLEMENTS EXERCICE 3
I. Compléments théoriques
Le courant sinusoïdal :
A titre d’exemple, considérons 2 roues de bicyclettes tournant à la même vitesse mais décalées
l’une par rapport à l’autre :
Reportons nous au graphique suivant pour mieux comprendre à quoi correspondent toutes ces
grandeurs.
TP3 Compléments 6
Dans l’exemple ci-dessus on dit que Vs est en retard sur Ve donc ϕ s < 0 .
♦ Définition :
Un conducteur électrique parcouru par un courant continu oppose une résistance (notée R).
Dans le cas d’un montage en courant alternatif sinusoïdal, la résistance d’un composant varie
suivant le type de composant (par exemple condensateur ou self) mais également suivant la
fréquence du courant appliqué.
On dit, dans ce cas, que le composant oppose une impédance (notée Z).
Rque : L’étoile (ou un autre symbole) indique que V ∗ et I ∗ sont des nombres complexes.
Rque : Les lois d’association des résistances (série ou parallèle) restent valables pour les
impédances.
En série : Z eq = ∑ Z i
i
TP3 Compléments 7
1 1
En parallèle : =∑
Z eq i Zi
V ∗ = a + ib
( )
Avec V ∗ = a 2 + b 2 et ϕ = arg V ∗ = arctan b ( a)
V ∗ est appelé module du nombre complexe et ϕ son argument.
Pour des raisons de commodité sur le plan mathématique, on pose les équivalences suivantes :
I (t ) = I m sin(ωt ) ⇔ I ∗ = I ∗ e iω t = I m e iω t
( ) (
V s (t ) = V sm sin(ωt + ϕ s ) ⇔ V s ∗ = V s ∗ e i ωt +ϕ s = V sm e i ωt +ϕ s
)
Question 2
V2 − V0 = V s∗ = Z C I ∗ =
1 ∗
I ⇒ V s∗ =
1 ∗
I
iCω iCω
♦ On en déduit que :
1 ∗ 1
Vs∗
I
= iCω = iCω =
1
Ve∗ 1 ∗ 1 + iRC ω 1 + iRCω
R+ I
iCω iCω
Ve∗
L’expression complexe de V s∗ en fonction de Ve∗ est donc : V s∗ =
1 + iRC ω
♦ Expression théorique du module (ou amplitude) V sm :
Si ω → ∞ (c'est-à-dire si f → ∞ ) alors V sm → 0
TP3 Compléments 9
♦ Expression théorique de la phase ϕ s :
( ) Ve∗
ϕ s = arg V s∗ = arg
( )
= arg Ve∗ − arg (1 + iRCω ) = 0 − arctan RCω
1 + iRCω
Si ω → 0 (c'est-à-dire si f → 0 ) alors ϕ s → 0
Si ω → ∞ (c'est-à-dire si f → ∞ ) alors ϕ s → − π
2
Question 3
Rque : Vac (amplitude) et Vdc (valeur moyenne) ont la même signification que Vamp et Voff
mais sont des paramètres à utiliser dans le cas où on réalise une étude fréquentielle (en
fonction de la fréquence). Dans notre cas, on souhaite visualiser les signaux en fonction du
temps (étude temporelle), c’est donc Vamp et Voff que nous utilisons.
Etude temporelle : Allez dans Options puis Setup. Cocher la case Transient. Cliquer sur
Transient et régler les paramètre suivants :
Print step (précision de l’affichage) : T/100 soit 10us dans notre cas
Final time (temps de calcul) : 5T si vous voulez observer 5 périodes. Soit 5ms dans notre cas
No print-delay (délai avant le début de l’affichage) : Ne rien mettre si le régime transitoire est
de courte durée.
TP3 Compléments 10
Step ceiling (pas de calcul = précision du calcul) : mettre la même valeur que dans le Print step
soit 10 us dans notre cas
Rque 1 : Pour micro utiliser la lettre U (minuscule ou majuscule indifférente) et non pas la lettre
grecque µ.
Remarque 2 :
Pour visualiser le régime permanent, il convient de laisser passer le régime transitoire (durée
pendant laquelle le signal n’est pas stable). Nous verrons dans le prochain TP que pour un
circuit RC série le régime transitoire dure environ 5×RC. Il donc évident que si nous
augmentons la valeur de R, le transitoire va devenir important et il faudra en tenir compte
Final time (temps de calcul) : 5× ×RC + 5T si vous voulez observer 5 périodes. No print-delay
×RC
(délai avant le début de l’affichage) : 5×
Avant de lancer de lancer la simulation, pensez à donner un nom à vos fils. Par exemple Ve
pour la tension d’entrée et Vs pour la tension de sortie.
Dans le PROBE, aller dans le menu Add puis Trace (raccourci, icône ) . Sélectionner Vs et
Ve et cliquer sur OK. Les signaux sont tracés automatiquement.
La fenêtre Probe Cursor, vous permet de connaître les valeurs mesurées par les deux
curseurs (A1 : curseur 1 et A2 : curseur 2). La colonne de gauche indique la position sur l’axe
des X (temps) et la colonne de droite indique la position du curseur sur l’axe des Y (tension). La
dernière ligne (dif) donne l’écart entre les deux curseurs (écart en temps pour la colonne de
gauche et écart en tension pour la colonne de droite).
TP3 Compléments 11
♦ Calcul théorique et pratique (avec SPICE) de V sm et ϕ s .
V sm =
Vem et ϕ s = − arctan RCω
1+ R C ω
2 2 2
Pour calculer ϕ s avec SPICE, il convient de se servir des curseurs (voir plus haut pour le mode
d’emploi) et de mesurer AB et AC .
AB
ϕ s (en radians) est alors obtenue en appliquant la formule (voir plus haut) : ϕ s = × 2π
AC
Pour mesurer l’amplitude de sortie Vsm , il faut également se servir des curseurs. (Voir figure au
début du document pour la définition de l’amplitude)
TP3 Compléments 12
TP 4 : ETUDE TEMPORELLE
I- Circuit RC
1. Introduction: Soit le circuit ci-dessous :
Avec R = 1kΩ et C = 1µF
2. Etude temporelle
a) ve(t) est ici un générateur de signaux carrés variant de 0 à 5V.
On se propose d’étudier le circuit pour chacune des fréquences du générateur variant de 0.1Hz à 10MHz, toutes
les 2 décades.
Pour chaque fréquence étudiée, il est demandé (sans oublier de changer le setup entre chaque mesure) de :
Dessiner les chronogrammes de ve(t) et vs(t).
Pour chaque relevé, représenter les deux cas suivants :
a/ Observation de quelques périodes, comme on le ferait avec un oscilloscope ;
b/ Observation judicieuse des particularités du signal relevé (phénomènes transitoires très courts ou très
longs, selon les cas). Tant que le signal n’est pas identique d’une période à la suivante, c’est que le régime
n’est pas établi.
Préciser à chaque fois les valeurs introduites dans le setup ainsi que les paramètres de la source.
b) Choisir un chronogramme approprié et mesurer la constante de temps du circuit (méthode au choix).
c) Faites varier R de 100Ω à 5kΩ et relever le temps mis pour que Vs atteigne 95% de la valeur maximale.
Que se passe t-il pour R = 50kΩ ?
II- Circuit RL
1. Introduction: Soit le circuit ci-dessous :
Avec R = 100Ω et L=10mH
R
2. Etude temporelle
a) ve(t) est ici un générateur de signaux carrés variant de 0 à 5V.
On se propose d’étudier le circuit pour les fréquences du générateur égales à 10Hz, 10kHz et 100kHz.
Pour chaque fréquence étudiée, il est demandé (sans oublier de changer le setup entre chaque mesure) de :
Dessiner les chronogrammes de ve(t) et vs(t).
Pour chaque relevé, représenter les deux cas suivants :
a/ Observation de quelques périodes, comme on le ferait avec un oscilloscope ;
b/ Observation judicieuse des particularités du signal relevé (phénomènes transitoires très courts
ou très longs, selon les cas). Tant que le signal n’est pas identique d’une période à la suivante,
c’est que le régime n’est pas établi.
Préciser à chaque fois les valeurs introduites dans le setup ainsi que les paramètres de la source.
TP4 13
TP 5 : ETUDE EN FREQUENCE
I- Circuit RC
2. Etude temporelle
3. Etude en fréquence
a) Afin de réaliser une étude en fréquence, il faut tout d’abord renseigner les paramètres adéquats du
générateur. Ce ne sont plus les paramètres temporels (Voff, Vampl et Freq pour le générateur de signaux
sinusoïdaux et V1, V2, TR, TF, PW et PER pour le générateur de signaux carrés) mais les paramètres
fréquentiels (DC pour le continu et AC pour l’amplitude, quel que soit le générateur étudié) qu’il faut
considérer. Tous les paramètres temporels doivent être mis à zéro pour la bonne exécution de la
simulation de l’étude en fréquence.
Activer ensuite l’analyse fréquentielle uniquement (AC sweep) dans le setup, en adaptant les paramètres
de simulation au cas étudié. On considère la même gamme de fréquences que précédemment (0.1Hz à
10MHz par décades).
On réglera VAC = 5V.
Dessiner la variation de l’amplitude du signal de sortie en fonction de la fréquence. Préciser les
valeurs des paramètres du générateur ainsi que celles du setup.
Sans refaire de simulation, et grâce aux fonctions mathématiques proposées dans le probe,
dessiner la variation de la grandeur 20.log10(vs(t)/ve(t)) en fonction de la fréquence.
Relever de même la variation de la phase du signal de sortie en fonction de la fréquence. Pour
cela, utiliser la fonction mathématiques P() proposé dans le probe.
Relever la valeur de la fréquence de coupure sur la courbe de Bode. Trouver le rapport entre
cette fréquence et la constante de temps du circuit.
Relever la valeur de la phase du signal de sortie à la fréquence de coupure. Commenter.
b) Interpréter les résultats de l’analyse en fréquence par rapport à ceux de l’analyse temporelle.
TP5 14
II- Circuit RL
2. Etude en fréquence
a) Activer l’analyse fréquentielle uniquement (AC sweep) dans le setup, en adaptant les paramètres de
simulation au cas étudié. On considère la gamme de fréquences allant 0.1Hz à 10MHz.
On réglera VAC = 5V.
Dessiner la variation de l’amplitude du signal de sortie en fonction de la fréquence. Préciser les
valeurs des paramètres du générateur ainsi que celles du setup.
Sans refaire de simulation, et grâce aux fonctions mathématiques proposées dans le probe,
dessiner la variation de la grandeur 20.log10(vs(t)/ve(t)) en fonction de la fréquence.
Relever de même la variation de la phase du signal de sortie en fonction de la fréquence.
Relever la valeur de la fréquence de coupure sur la courbe de Bode. Comment pourrait-on
vérifier cette valeur ?
Relever la valeur de la phase du signal de sortie à la fréquence de coupure. Commenter.
b) Interpréter les résultats de l’analyse en fréquence. Comment aurait-on pu prévoir ces résultats ?
d) Sans faire de simulation dessiner l'allure de vs(t) pour un signal d'entrée d'amplitude égale à 10V et
de fréquence 1kHz.
TP5 15
TP 6 : ETUDE D’UN SYSTEME
PARAMETRE SUR UN CIRCUIT RLC
Avant de commencer le TP, ajouter les librairies "Special","Port" et "Source".
1) Partie théorique
a) A partir de la loi des nœuds montrer que l'équation différentielle associée à ce circuit en
d 2 v(t ) dv (t )
fonction de la tension peut se mettre sous la forme : + 2 mω 0 + ω 02v(t ) = 0 .
2 dt
dt
Dans laquelle ω0 est la pulsation propre du circuit (associée à la pseudo période) et m est le
coefficient d'amortissement du circuit.
b) Cette équation admet des solutions différentes selon que m soit inférieur à 1, égal à 1 ou
supérieur à 1. Calculer la valeur à donner à R pour que le coefficient d'amortissement soit égal
à 1.
2) Analyse SPICE
a) Fixer la valeur par défaut sur R pour que m=1. Sans activer dans le setup la fonction
"parametric", relever le diagramme en tension observé sur une durée de 0.5ms ainsi que les
courants dans R, C et L sur cette même durée. Conclure.
b) Paramétrer linéairement R pour que m soit supérieur à 1. Relever les diagrammes en
tension.
c) Même question que précédemment en paramétrant de façon logarithmique R sur une
décade (10 points) afin que m soit inférieur à 1. De même en prenant R variant de 10Ω à
100MΩ (1 point par décade). Conclure.
TP 6 16
II- RLC série en régime permanent sinusoïdal
1) Partie théorique
Dans le cas où ve(t) est un signal sinusoïdal d'amplitude Vemax, pris comme référence des
phases (ϕe = 0), déterminer les expressions des amplitudes et des déphasages des tensions aux
bornes de tous les composants.
2) Analyse SPICE
a) On prendra une source sinusoïdale ayant pour tension maximale 10V (Vemax=10V).
Réaliser la simulation en fréquence en allant de 0.01Hz à 100MHz. Tracer sur une même
figure les tensions aux bornes des composants puis le courant circulant dans le circuit.
Donner la fréquence pour laquelle la tension aux bornes de R est maximale. A quoi
correspond cette fréquence ? Pour cette fréquence que valent les tensions aux bornes de la
capacité et de l'inductance ?
b) La tension de sortie est considérée aux bornes de R. La fonction de transfert T(f) est le
rapport entre la tension de sortie et la tension d'entrée pour toute fréquence f. Tracer cette
fonction pour la même gamme de fréquence que précédemment. Relever les fréquences pour
V
lesquelles la tension vaut max .
2
c) La puissance en sortie est P(f)=V(f).I(f), tracer cette courbe et relever les valeurs pour
lesquelles la puissance est divisée par 2.
d) Le gain exprimé en dB est défini comme étant soit 10log10(P(f)) ou 20 log10 (T(f)). Tracer
ces deux courbes sur un même graphe et retrouver les fréquences pour lesquelles la demi
puissance a été obtenue. Comment aurait-on pu calculer ces valeurs à partir du diagramme en
dB ? L’intervalle de fréquences compris entre ces deux valeurs est appelé bande passante.
e) Facteur de qualité.
Les valeurs des composants dans le circuit sont R = 200Ω, L=10mH et C=1µF, la tension
maximale est prise à 1V.
Relever la fréquence pour laquelle la fonction de transfert (la sortie étant aux bornes de R) est
maximale ainsi que le bande passante obtenue. Calculer le rapport fréquence maximale/bande
passante qui est appelé facteur de qualité.
Paramétrer le circuit pour que R prenne les valeurs suivantes : 25, 50, 100 et 200 (progression
par octave). Tracer les tensions aux bornes de R et relever les différents facteurs de qualité
obtenus.
TP 6 17
ANNEXE 1 : RAPPELS
D’ELECTROCINETIQUE ET
D’ELECTRONIQUE
N.B. : Les conventions d’orientation en électrocinétique :
Convention générateur : Convention récepteur :
i i
dipôle dipôle
u u
Définitions :
La somme algébrique des tensions le long d’une maille orientée est nulle.
La loi des mailles correspond simplement à une façon systématique d’écrire la loi d’Ohm
généralisée pour une maille donnée, avec des conventions de signe bien précises :
Théorème de superposition
A A A
Zth réseau dipôle
Eth IN ZN
linéaire D
B B B
Eth = tension à vide vue entre IN = courant qui circule dans la
les points A et B quand on Le dipôle D entre A et B est branche AB quand on court-
enlève le dipôle D. quelconque, linéaire ou non. circuite le dipôle D.
Zth = impédance équivalente ZN = impédance vue entre A et
vue entre A et B quand on B quand on court-circuite le
enlève le dipôle D. dipôle D.
Les théorèmes de Thévenin et de Norton sont d’un intérêt considérable puisqu’ils permettent de
remplacer un réseau linéaire aussi complexe soit-il par un circuit de type pont diviseur de tension
ou diviseur de courant.
L’équivalence Thévenin – Norton permet de plus de transformer une structure série en structure
parallèle ou inversement, pour aboutir à une simplification du réseau.
Annexe 1 21
Les ponts diviseurs de base :
Résoudre un circuit revient à répondre à la question suivante : Connaissant toutes les fem (force
électromotrice), les fcem (force contre-électromotrice) et les résistances, trouver les intensités de
courant dans chaque branche ainsi que les potentiels en chaque nœud.
Exemple de résolution :
Annexe 1 22
Pour la maille 1, on a :
E1
Rj1 – E1 + Rj1 = 0 → j1 =
2R
Pour la maille 2, on a :
E2
Rj2 – E2 + Rj2 = 0 → j2 =
2R
E1 − E 2
(V A − V B )CO → (V A − V B )CO = E TH =
E1 E
= Rj1 − Rj 2 = R × − R× 2
2R 2R 2
2ème étape : On retire les sources et on cherche la résistance équivalente vue entre A et B : RAB =
RTH
E TH E1 − E 2
I= → I=
RTH + 2 R 6R
Annexe 1 23
Avec les lois de Kirchhoff :
B-(N-1) = 3, il suffit de déterminer 3 courants (I, J,K), les 3 autres seront des combinaisons de ces
courants (I-K, I, I+J)
Il y a 3 mailles indépendantes (1,2,3) dans ce circuit (cad qui ni sont pas une superposition d’autres
mailles).
Maille 1 :
- E1 + R(I+J) + RJ = 0, ce qui donne RI + 2RJ = E1
Maille 2 :
2RI + R(I-K) – RJ = 0, ce qui donne 3RI – RJ – RK = 0
Maille 3 :
RK + E2 – R(I-K) = 0, ce qui donne –RI + 2RK = -E2
RI + 2RJ = E1
3RI – RJ – RK = 0
–RI + 2RK = E2
E1 − E 2
On obtient après résolution : I =
6R
Annexe 1 24
II : Composants linéaires
On note uAB = VA – VB la différence de potentiel (ddp) aux bornes du dipôle :
résistance condensateur inductance
iAB iAB qA iAB
A B A C B A L B
R
dq A du di AB
u AB = Ri AB q A = Cu AB i AB = = C AB u AB = L
dt dt dt
Pour un dipôle linéaire en régime sinusoïdal forcé (ou régime harmonique) de pulsation ω,
tension et intensité sont des fonctions sinusoïdales de pulsation ω, pouvant présenter entre elles un
certain déphasage.
En utilisant la représentation complexe de uAB et iAB, qu’on note UABet IAB, on peut écrire :
1
résistance : Z = R condensateur : Z = inductance : Z = jLω
jCω
π π
uAB et iAB sont en phase. uAB est en retard de sur iAB uAB est en avance de sur iAB
2 2
IMPORTANT : Terminologie à connaître. Dans le cas général, une impédance complexe s’écrit :
1
On définit également l’admittance du dipôle, notée Y telle que : YAB (ω ) = = G (ω ) + jB (ω ) .
Z AB
Annexe 1 25
Associations d’impédances :
1 1
En série : Z eq = ∑ Z k . En parallèle : =∑
Z eq Zk
Soit un dipôle traversé par un courant i(t) dont la tension à ses bornes est u(t) : p (t ) = u (t ).i (t )
On établit que : Pa = U eff I eff cos(ϕ ) , où Ueff est la tension efficace aux bornes
du dipôle, Ieff l’intensité efficace du courant qui le traverse et ϕ le déphasage
entre u et i.
Rappel :
Annexe 1 26
ANNEXE 2 : GUIDE DES COMMANDES POUR
PSPICE SCHEMATICS
I. INTRODUCTION
• Schematics
• PSpice
• Probe
La figure suivante illustre l'interaction entre ces modules
:
- Schematics : c’est une interface graphique qui permet de saisir le circuit à simuler sous la forme
d’un schéma (fichier d’extension .sch). Ce schéma est ensuite converti sous forme d’une liste de
connexions (fichier .net) et de directives pour être traité par Pspice (fichier d’extension .cir).
- Pspice : c’est le logiciel de simulation proprement dit, il est lancé depuis Schematics.
- Stimulus editor : permet de générer les signaux d’entrée du circuit à simuler. Ces
signaux sont contenus dans des fichiers d’extension .stl.
Remarques :
- Etant donné le grand nombre de fichiers créés lors d’une séance de simulation, il est impératif de
créer un sous-répertoire à votre nom pour y sauvegarder votre travail.
- Pspice ignore la différence minuscule/majuscule ainsi que les lettres grecques.
Donc : 1µ → 1u ou 1U, 1 milli → 1m ou 1M, 1méga → 1meg ou 1MEG.
Annexe 2 27
II. SAISIE DU SCHEMA :
Sélectionner un symbole :
Placer un symbole : après avoir sélectionné un symbole et avant de le placer par un clic, on peut :
- le faire tourner avec Ctrl+R
- l’inverser avec Ctrl+F
Editer un symbole :
- double clic sur la valeur pour les composants passifs.
- double clic sur le symbole pour les autres.
Placer une étiquette : Cliquer deux fois sur une connexion puis entrer un nom.
ATTENTION : pour que la simulation soit possible, il faut toujours spécifier une référence de
potentiel en plaçant un symbole de masse analogique (AGND).
Annexe 2 28
Lancer la simulation : cliquer sur l’icône , le logiciel Pspice est lancé. En cas d’erreur,
la simulation s’arrête. Faire Fichier puis Examine output pour identifier la cause de l’erreur.
Supprimer une courbe : cliquer sur le nom de la grandeur (elle apparaît alors en rouge) puis
appuyer sur Suppr.
Faire des mesures : Cliquer sur l’icône . Apparaissent alors deux curseurs de mesure et
une fenêtre de résultats. Un curseur est commandé par le clic gauche (curseur A1) , l’autre par le
clic droit (curseur A2). La fenêtre de résultats affiche les coordonnées des deux curseurs ainsi que
leur différence. Pour associer une grandeur à un curseur, cliquer sur le symbole à gauche de son
nom avec le bouton correspondant.
Mémoriser la configuration de Probe : Faire Tools , Display Control entrer un nom dans la
fenêtre New Name puis cliquer sur Save.
Annexe 2 29