Elec 2 Impuls#
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Année universitaire
2019-2020
Chapitre 3 : Composants actifs en commutation
1. Diode en commutation
1.1 Diode à jonction
Une diode à jonction est un dipôle à base de semi-conducteurs qui ne laisse passer le
courant que dans un seul sens : c'est un conducteur unidirectionnel.
* Polarisée en direct, la diode se comporte comme un interrupteur fermé : elle est passante.
2
Fig 3.4. Diode réelle se comporte comme une source de tension en série avec une
résistance.
Fig. 3.5 : Diode en commutation ; Fig. 3.6 : Points de fonctionnement d'une diode en
commutation
La diode est un commutateur qui est commandée par le sens de la tension qui lui est
appliquée. Il n'y a pas de séparation entre le circuit de commande est le circuit commandé.
C'est la polarité de la tension d'alimentation de la charge qui commande la diode. La figure
Fig. 3.5 : Diode en commutation montre une diode utilisée en commutateur, alors que la
figure Fig. 3.6: Points de fonctionnement d'une diode en commutation montre les points de
fonctionnement sur la caractéristique de la diode, le point C correspond à la diode
conductrice, alors que le point B correspond à la diode bloquée.
♦ Quand Vc=+E, la diode est conductrice, la majeure partie de Vc se trouve aux borne de
R, un courant I important circule dans le circuit. La résistance de conduction (statique)
F
R =Vd/I est faible, elle varie entre quelques milliohms à quelques dizaines d'ohms. Alors
F F
que le courant If augmente, la résistance de conduction Rf diminue (voir point de
fonctionnement C), il en résulte que la tension Vd = Rf*If reste quasiment constante
(caractéristique quasi verticale). Par conséquent, dans le cas d'une diode conductrice, le
3
calcul est généralement fait non pas avec la résistance de conduction mais avec la tension Vd
qu'on prend généralement égale à 0.7 V pour les diodes au silicium. Pour éviter que la diode
soit détruite par échauffement,il faut veiller à ne pas dépasser la puissance maximale qu'elle
peut dissiper, soit I .V <P .
FMAX DMAX DMAX
Pour faire conduire une diode il ne suffit pas que la polarité de la tension de
commande soit correcte, il faut qu'elle soit supérieure à la tension de seuil , sinon la
diode restera bloquée ou très faiblement conductrice.
Exemple:
Si on a une diode telle que P = 500 mW, si on prend V =2V et E=12V, il faut
DMAX DMAX
calculer R pour que le courant ne dépasse pas I = 500mW / 2V = 250 mA.
FMAX
R = (12 - 2)V / 250 mA = 40Ω
♦ Quand Vc = -E, la diode est bloquée, le courant Ir est quasiment nul (dépends beaucoup
de la température), la résistance de blocage dépasse le gigaohms pour les diodes au
silicium. Pratiquement toute la tension -E se trouve au borne de la diode, afin que la diode
ne soit pas détruite par claquage, la tension inverse -E ne doit pas dépasser la tension
inverse maximale U fournie par le constructeur.
RMAX
Lorsqu’une jonction est polarisée en inverse, un courant inverse très faible Ir circule à
travers cette jonction. Ce courant est dû au déplacement des porteurs minoritaires et la
zone de charge d’espace se comporte dans ce cas comme une zone de déplétion dépourvue
de charges mobiles puisque le nombre volumique de ces derniers peut être considéré
comme négligeable devant le nombre volumique des charges fixes. On peut donc assimiler
cette zone de déplétion à un condensateur dont les armatures porteraient les charges
positives et les charges négatives.
L’expression de la capacité de transition CT sera donnée par la formule applicable dans le
cas d’un condensateur plan dont les armatures de surfaces S sont séparées par une
épaisseur e.
Puisque la largeur e de la zone de charge d’espace varie en fonction de la tension
appliquée à la jonction Vr, la capacité de transition varie également en fonction de cette
tension selon la relation :
𝜀𝑆 1
𝐶𝑇= 𝑒 𝑉𝑟 𝑚
0 1−
𝑉0
𝜀= 𝜀 0𝜀 r est la permittivité du diélectrique.
𝜀𝑆
𝐶𝑇= est la capacité de transition à l’équilibre (Vr = 0) ; e0 est la largeur de la zone de
𝑒
0
déplétion à l’équilibre ; et m est un paramètre compris entre 0.5 (cas d’une jonction
abrupte) et 0.3 (cas d’une jonction progressive linéaire ou graduelle).
1.4 Charge de diffusion
Si on polarise la diode en direct en appliquant une tension Vd = Vf , un courant Id = If
circule de la zone P vers la zone N. Ce courant est dû à la diffusion des porteurs de charges
mobiles (p.c.m). Or la migration ne s’effectue pas instantanément et on peut considérer que
4
les p.c.m. qui sont devenues des minoritaires, forment une charge stockée QS qu’on peut
estimer en connaissant leur durée de vie moyenne ԏ . L’accroissement de charge dans la
jonction revient à introduire un effet capacitif dit de diffusion : CD = ԏ If Puisque CD est
souvent très supérieure à CT , on peut légitimement supposer que la charge est stockée dans
CD ; elle peut être estimée: Qs = ԏ If
5
Cas d'un transistor bipolaire NPN : un faible courant qui rentre sur la base, permet de
contrôler le passage d'un courant plus important qui circule du collecteur vers l'émetteur.
Cas d'un transistor bipolaire PNP : un faible courant qui sort de la base, permet de contrôler
le passage d'un courant plus important qui circule de l'émetteur vers le collecteur.
Fig. 3.8 : Principe de fonctionnement du transistor bipolaire NPN et transistor bipolaire PNP
6
La jonction EB d'un transistor bipolaire PNP se comporte comme une diode :
- si la jonction EB conduit alors le transistor conduit (iC > 0)
- si la jonction EB est bloquée alors le transistor est bloqué (iC = 0).
Fig. 3.9 : Exemple de montage d’un transistor bipolaire NPN fonctionnant en régime de
commutation
7
Fig. 3.10 : Exemple de montage d’un transistor bipolaire PNP fonctionnant en régime de
commutation
Fig. 3.11 : Exemple de montage d'un transistor bipolaire NPN fonctionnant en régime de
commutation et commandant un moteur électrique
8
=> le transistor se comporte entre C et E comme un interrupteur ouvert
=> le moteur électrique est à l'arrêt.
- Si K est fermé => la jonction BE du transistor NPN conduit (iB = iBsat > 0)
=> le transistor est saturé (iC = iCsat > 0)
=> le transistor se comporte entre C et E comme un interrupteur fermé
=> le moteur électrique est en marche.
A) Fonctionnement linéaire
Le point de fonctionnement Q se trouve entre le point B et le point S, il évolue selon les
équations suivantes :
(1) Ic = β Ib, loi qui caractérise le transistor
(2) E = R I + V , Loi d'ohm dans la maille de sortie = droite de charge
C C CE
Si I ↑, (1) ⇒ I ↑, (2) ⇒ V ↓, le point de fonctionnement Q se déplace sur la droite de
B C CE
charge de B vers S.
B) Blocage
C'est quant le point de fonctionnement Q se trouve au point B: I = 0, I = 0, V = V
C B CE CC
Pour bloquer le transistor, il faut annuler I , ce qui revient à bloquer la jonction base
B
émetteur, pour ce, il suffit d'annuler la tension V ou la rendre négative pour renforcer
BE
le blocage.
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Au blocage presque toute la tension V se retrouve au borne du transistor, une très faible
CC
chute de tension se produit dans R à cause du courant résiduel du collecteur I qui dépend
C CER
du transistor utilisé et des tension V et V . On ne fait pas une grande erreur en supposant
BE CE
qu'il est de l'ordre du μA .
C) Saturation
Le point de fonctionnement Q est au point S.
I =I
B BSAT
I =I =βI
C CMAX BSAT
V =V ≈ 0.7 V
BE BESAT
V =V ≈ 0.2V
CE CESAT
𝑽𝑪𝑪 − 𝑽𝑪𝑬𝑺𝑨𝑻
𝑰𝑪𝑴𝑨𝑿 =
𝑹𝑪
Exemple :
On dispose d'un transistor 2N1711 dont β ∈ [100, 300]
Vcc = 12V
V = 9V
BB
Rc=1KΩ
𝑽𝑪𝑪 − 𝑽𝑪𝑬𝑺𝑨𝑻 𝟏𝟐 − 𝟎. 𝟐
𝑰𝑪𝑴𝑨𝑿 = = = 𝟏𝟏. 𝟖 𝒎𝑨
𝑹𝑪 𝟏𝟎𝟎𝟎
10
𝑽𝑩𝑩 − 𝑽𝑩𝑬𝑺𝑨𝑻 𝟗𝑽−𝟎.𝟕𝑽
β = 300 ⇒ I = 12mA/300 = 40 μA ⇒ 𝑹𝑩 = = = 𝟐𝟎𝟕 𝑲𝛀
BSAT 𝑰𝑩𝑺𝑨𝑻 𝟒𝟎𝝁𝑨
Pour être sur qu'on aura saturation quelque soit le 2N1711 dont on dispose, il faut que
IB soit > 120 μA soit R < 69 KΩ.
B
𝐼𝐶𝑀𝐴𝑋
La condition de saturation devient alors : 𝐼𝐵 > 𝐼𝐵𝑆𝐴𝑇 = 𝛽
Quand le transistor est fortement saturé ; I > I , on définit le facteur de saturation comme
B BSAT
:
𝐼𝐵
𝜇=
𝐼𝐵𝑠𝑎𝑡
Quand le transistor est saturé, la quasi totalité de la tension V se trouve au borne de la
CC
résistance de charge du collecteur. De ce fait, même si le courant Ic est important, il y a une
faible dissipation de puissance au niveau du transistor car V reste très faible (0.2V à 0.3
CESAT
V, peut atteindre 1V pour certains transistor si Ic est trop important)
Exercice :
Soit le montage de la figure ci contre, donner une relation entre
RB et Rc pour que le transistor soit saturé.
𝐼
La condition de saturation est𝐼𝐵 > 𝐼𝐵𝑆𝐴𝑇 = 𝐶𝑀𝐴𝑋𝛽
𝑽𝑪𝑪 − 𝑽𝑪𝑬𝑺𝑨𝑻 𝑽
𝑰𝑪𝑴𝑨𝑿 = ≈ 𝑹𝑪𝑪
𝑹𝑪 𝑪
𝑽𝑪𝑪 − 𝑽𝑩𝑬𝑺𝑨𝑻 𝑽𝑪𝑪
𝑰𝑩 = ≈
𝑹𝑩 𝑹𝑩
D’où 𝑹𝑩 < βMIN . R c
11
Chapitre 4 circuits de mise en forme
1. Montages écrêteurs (limiteurs) à diodes
Lorsqu'on souhaite éliminer une partie d'un signal, la diode est un composant capable de
répondre à ce besoin spécifique. Lorsqu'on on veut écrêter par exemple un signal sinusoïdal
à un niveau donné, on peut employer le circuit de la figure 4.1. Les deux niveaux de tensions
V1 et V2 sont réglables. Bien entendu, il est nécessaire que l'amplitude du signal à écrêter soit
supérieure à V1 et V2 pour que le circuit puisse remplir correctement la fonction pour laquelle
il a été conçu.
Exemple 1:
L’équation de maille du circuit écrêteur de la figure 4.2 s’écrit, lorsque la diode D est
passante :
𝑉𝑒 𝑡 = 𝑅 ∗ 𝑖𝑑 𝑡 + 𝑉𝑑 + 𝐸 ….......…..…………………………….......…………………… (1)
Lorsque la diode D est idéal (Vd=0), alors le courant id(t) d’après l’équation (1) sera :
𝑉 𝑡 −𝐸
𝑖𝑑 𝑡 = 𝑒 𝑅 ….......…..…………………..……….........……………………….…… (2)
D’où les graphes des fonctions id(t) = f(Ve(t)) et Vs(t) = g(Ve(t)) de la figure 4.2 :
- Si Ve(t) < E ⇒ id (t)= 0 : D est bloquée (circuit ouvert), R*id(t) = 0 et Vs(t) = Ve(t) ;
- Si Ve(t) ≥ E ⇒ id (t)≥ 0 : D est passante (court circuit), Vd = 0 et Vs(t) = E;
12
Exemple 2 : Considérer le circuit de la figure 4.3 : avec Emax > E2 et 𝐸2 > 𝐸1 .
La figure 4.3 représente un circuit écrêteur double et les graphes des fonctions :
id(t) = f (Ve(t)) et Vs(t) = g (Ve(t)) pour différents états de diode.
- Si Ve(t) > 0 et Ve(t) ≥ E1 : D1 est passante et D2 est bloquée;
- Si Ve(t) < 0 et 𝑉𝑒 (𝑡) > 𝐸2 : D2 est passante et D1 est bloquée.
Il existe plusieurs façons d’écrêter un signal à un niveau autre que 0V. Les circuits les plus
utilisés comportent une diode en série avec une pile, comme le montre l’exemple illustré à la
figure 4.5.
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D’où le graphe de fonction Vs(t) = f(Ve(t)) de la figure 4.5 :
𝑅2
- Si Ve(t) < E ⇒ id (t)= 0 : D est bloquée (c.o), Ve(t) = R*id(t)+ Vs(t) ⇒ 𝑉𝑠 (𝑡) = 𝑅 +𝑅 ∗ 𝑉𝑒 𝑡
1 2
- Si Ve(t) ≥ E ⇒ id (t)≥ 0 : D est passante (c.c), Vd = 0 et Vs(t) = E;
Remarque : dans les circuits précédents, on considère toujours des diodes idéales.
2. Détecteur de crêtes
La sortie de circuit de la figure 4.6 affichera les crêtes d’une onde.
La figure 4.7 représente l’allure de la tension Vs(t), aux bornes de la cellule (R et C), lorsque
RC est grande devant la période T du signal appliqué (RC >> T). Pendant le premier quart
d’alternance positive, le condensateur se charge à travers la diode, à la valeur crête du signal
appliqué et Vs(T/4) = Vmax. Au-delà de t = T/4, le condensateur ne se décharge que
faiblement pendant une période du signal appliqué et, par la suite, la diode ne conduira que
pendant un intervalle de temps τ court devant la période T : τ = (t1-t2) << T.
La tension Vs(t) aux bornes du condensateur, décroit de sa valeur maximale V max à une valeur
minimale V1. Si td= τ = (t1-t2) est le temps de décharge du condensateur dans la charge R, la
tension V1 = Vs (td) s’écrira :
𝑡𝑑
𝑇
𝑉1 = 𝑉𝑚𝑎𝑥 ∗ 𝑒 −𝑅𝐶 ≈ 𝑉𝑚𝑎𝑥 ∗ 1 − 𝑅𝐶 ….......….……..….....……………………….…… (3)
Avec 𝑡𝑑 = 𝑇 − 𝜏 ≈ 𝑇 et 𝑅𝐶 ≫ 𝑇 .
La tension redressé Vs(t) est la somme d’une tension continue V0 et d’une tension
d’ondulation, d’amplitude crête à crête : ΔV, V0 est la valeur moyenne de Vs(t) sur une
période T du signal appliqué au dispositif :
𝑇 ∆𝑉 𝑇
∆𝑉 = 𝑉𝑚𝑎𝑥 − 𝑉1 = 𝑉𝑚𝑎𝑥 ∗ 𝑅𝐶 et 𝑉0 = 𝑉𝑚𝑎𝑥 − 2 = 𝑉𝑚𝑎𝑥 ∗ 1 − 2𝑅𝐶
On définit le taux d’ondulation de la tension redressée par :
∆𝑉 ∆𝑉 𝑇
= = ….......….……..…….………………………..………….…… (4)
𝑉0 𝑉𝑚𝑎𝑥 𝑅𝐶
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3. Amplificateurs opérationnels en régime non linéaire
Un Amplificateur Opérationnel (ou un Amplificateur Linéaire Intégré : ALI) permet
d’amplifier la différence de potentiel « e » entre les 2 tensions d’entrées :
Les symboles normalisés utilisés pour sa représentation en schéma sont les suivants :
Remarque :
AOP signifie Amplificateur Opérationnel Parfait (on dit également amplificateur opérationnel
idéal).Ne pas confondre +V et –V qui sont les tensions d’alimentation du CI avec Ve+ et Ve–
qui sont les tensions d’entrée de l’AOP.
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prendre deux états différents. Cette opération à donc pour effet de simplifier l'information
issue par exemple d'un capteur de luminosité en une information binaire (nuit/jour), il s'agit
d'une opération TOR (Tout Ou Rien).
Vs ne peut qu'être égal à +Vsat ou -Vsat. On réalise donc la comparaison des deux tensions
d'entrée. Au niveau vocabulaire technique, on parle de basculement du comparateur lors
d'une transition +Vsat => -Vsat ou -Vsat => +Vsat. Si l'on veut comparer une tension à une
référence (qui peut être la masse), il suffit de brancher cette dernière à une entrée de l'AOP,
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selon que l'on souhaite un niveau positif ou négatif en sortie lorsque la comparaison est
vraie ou non. Cette tension constitue le seuil de basculement du comparateur.
Vous vous en doutez certainement, la simplicité de ce montage se paye à un niveau ... Pour
expliquer le principal bémol de ce circuit, observez les images ci-dessous qui parlerons
d'elles-mêmes (on compare la tension sinusoidale Ve à la masse) :
Fig. 4.14 : Signal d’entrée, signal de sortie théorique et signal de sortie réel d’un
comparateur simple.
17
On observe expérimentalement un multi-basculement de la sortie lors du passage par 0 du
signal d'entrée. Pourquoi ? Tout "simplement" du fait que le signal d'entrée n'est pas
parfaitement pur, il est légèrement bruité (bruits thermiques, perturbations
électromagnétiques, ...). Même si l'intensité de ce bruit est souvent très faible, elle peut
suffire à faire basculer un AOP suffisamment sensible, d'où les basculements parasites
autour du 0. Afin de pallier ce problème, on utilise des comparateurs à bascule de Schmitt.
18
Si Vs=-Vsat , basculement à +Vsat pour
𝑉𝑒 𝑅2 +𝑉𝑠 𝑅1
V+ >e : ⇔ >𝑒
𝑅1 +𝑅2
⇔ 𝑉𝑒 𝑅2 + 𝑉𝑠 𝑅1 > 𝑒 𝑅1 + 𝑅2
𝑅 𝑅 𝑅
⇔ 𝑉𝑒 > 𝑒 1 + 𝑅1 − 𝑉𝑠 𝑅1 = 𝑒 1 + 𝑅1 +
2 2 2
R1
𝑉𝑠𝑎𝑡 = VH
R2
V+ <e :
𝑉𝑒 𝑅2 +𝑉𝑠 𝑅1
⇔ <𝑒
𝑅1 +𝑅2
⇔ 𝑉𝑒 𝑅2 + 𝑉𝑠 𝑅1 < 𝑒 𝑅1 + 𝑅2
𝑅 𝑅 𝑅
⇔ 𝑉𝑒 < 𝑒 1 + 𝑅1 − 𝑉𝑠 𝑅1 = 𝑒 1 + 𝑅1 −
2 2 2
R1
𝑉𝑠𝑎𝑡 = VB
R2
On a VH ≠ VB et VH > 𝑉B
Résumons cela par des graphiques Vs=f(Ve). Première évolution croissante de Ve avec seuil
positif .
Décroissance de Ve, le seuil étant maintenant -Vseuil .
19
Si l'on assemble ces deux courbes, on
obtient un phénomène dit
d'hystérésis qui caractérise le principe
fondamental de ce trigger de schmitt.
Les points de basculement diffèrent
selon le sens d'évolution de Ve :
Ce trigger est dit non-inverseur car le
signal d'entrée est indirectement
appliqué à l'entrée non-inverseuse de
l'AOP, ce qui fait basculer ce dernier
à +Vsat lorsque l'on dépasse le seuil
positif VH, et à -Vsat lorsque l'on
Fig. 4.18: Les points de basculement diffèrent
passe en dessous du seuil négatif VB.
selon le sens d'évolution de Ve pour un
trigger de schmitt non inverseur
20
Fig. 4.20: Les signaux d’entrée et de sortie d’un trigger de schmitt non inverseur
21
Observons la séquence de fonctionnement :
R1 R1
V+ = Vs R +R = αVs avec α = R +R
1 2 1 2
22
Si l'on assemble ces deux courbes, on obtient un
phénomène dit d'hystérésis qui caractérise le
principe fondamental de ce montage. Les points de
basculement diffèrent selon le sens d'évolution
de Ve :
Ce trigger est dit inverseur car le signal d'entrée
est appliqué à l'entrée inverseuse de l'AOP, ce qui
fait basculer ce dernier à -Vsat lorsque l'on
dépasse le seuil positif, et à +Vsat lorsque l'on
passe en dessous du seuil négatif.
Fig. 4.24: Les points de basculement diffèrent
selon le sens d'évolution de Ve pour un
trigger de schmitt non inverseur
23
3.6 Trigger de Schmitt à portes logiques
Une transition d'un niveau logique L à un niveau logique H, appliquée à l'entrée d'un
inverseur, peut être schématisée comme indiqué à la figure ci dessous.
Schématisé ainsi, il apparaît que les signaux présents à l'entrée et à la sortie de l'inverseur
présentent des fronts bien droits, c'est-à-dire que la tension varie instantanément d'un état
logique à l'état logique complémentaire.
Or, ceci est une vision purement théorique. Les signaux réels s'éloignent de cette
représentation théorique et appliqués au même circuit logique, auraient la forme
représentée à la figure ci-dessous.
Il apparaît donc qu'un signal logique met un certain temps (ici t2 - t1) pour passer d'un état
logique à un autre. Une deuxième remarque s'impose. Si l'on se réfère à la figure (a) ci
dessous, il apparaît que la tension présente des variations dues aux parasites ou aux "bruits".
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Ces derniers sont définis comme des perturbations ou des variations de tension à petite
échelle sur un signal électrique.
25
A l'instant t1, la tension présente à l'entrée atteint le seuil de basculement VT+, la sortie
passe très rapidement du niveau logique L au niveau logique H, bien que le seuil VT+ soit
franchi plusieurs fois au cours des oscillations présentes à l'entrée du trigger.
Au cours du front descendant, c'est à l'instant t2 que le signal d'entrée franchit le seuil de
basculement VT-. La sortie passe alors très rapidement du niveau logique H au niveau
logique L.
Les deux instants de basculement sont les deux instants où le signal franchit pour la
première fois le seuil considéré. Il est évident que plus la différence (VT+) - (VT-) est
importante, plus ce circuit sera fiable et insensible aux fluctuations parasites superposées au
signal originel. Cet écart de tension entre les deux seuils est appelé hystérésis. C'est une
caractéristique propre à un trigger de Schmitt. Le cycle d'hystérésis est représenté à la figure
ci dessous.
Les flèches sur ce schéma indiquent le sens de parcours des tensions à l'entrée et à la sortie
du trigger.
Il apparaît clairement que la sortie passe du niveau L au niveau H dès que le seuil VT+ est
franchi à l'entrée de la bascule (flèche bleue). De même, il faut que la tension d'entrée
descende à VT- pour que la sortie passe du niveau H au niveau L (flèche rouge).
La différence (VT+) - (VT-) constitue également la "marge de bruit" qui est l'écart de tension
qu'un signal peut avoir sans entraîner d'incident particulier sur le fonctionnement d'un
circuit. La figure suivante présente l'allure d'un signal présent à l'entrée d'une bascule de
Schmitt.
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A un moment donné, l'entrée a franchi le seuil VT+, la sortie est donc au niveau H.
On aperçoit les perturbations du signal d'entrée, mais ce signal n'atteint jamais le seuil VT-,
donc l'entrée est considérée en permanence à l'état H.
Les deux résistances sont montées en pont diviseur de tension. L'entrée du buffer a une
résistance très élevée, de l'ordre de quelques dizaines de MΩ (en technologie CMOS). L'effet
de ce buffer sera donc négligé sur le pont diviseur de tension. Pour cela, R1 et R2 auront des
valeurs assez grandes. Par exemple, R1 = 22 k Ω et R2 = 100 kΩ.
27
Dans ce cas, nous avons la relation (1) suivante :
𝑉1 𝑉𝑢
+ 𝑉1 𝑅2 +𝑉𝑢 𝑅1
𝑅1 𝑅2
𝑉0 = 1 1 =
+ 𝑅1 +𝑅2
𝑅2 𝑅1
𝑅2
⇔ 𝑉0 = 𝑉1 − 𝑉𝑢 + 𝑉𝑢 ……….……………………………………….(1)
𝑅1 +𝑅2
𝑉𝑐𝑐 𝑅2
= 𝑉1 − 0 +0
2 𝑅1 +𝑅2
𝑉𝑐𝑐 𝑅2
D’où : = 𝑉1 𝑅
2 1 +𝑅2
La tension V1 de basculement que l'on appelle VT+ est donc donnée par la relation (2).
𝑅1 +𝑅2 𝑉𝑐𝑐
𝑉1 𝑏𝑎𝑠𝑐𝑢𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = 𝑉𝑇+ = × ………………………………….(2)
𝑅2 2
Si l'on remplace dans le cas présent R1 et R2 par leur valeur et sachant que la tension
d'alimentation est de 5 volts, on obtient une tension de basculement de :
22×10 3 +100×10 3 5
𝑉𝑇+ = × 2 ≅ 3.05 𝑣𝑜𝑙𝑡𝑠 Ceci est donc la valeur du seuil supérieur.
100×10 3
28
Tant que la tension V1 restera supérieure à la tension de seuil inférieur VT-, la
sortie S restera au niveau H (donc à la tension Vcc).
Quand la tension d'entrée V1 redescend, le buffer bascule au niveau L pour Vo = Vcc/2.
Calculons donc VT- à l'aide de l'équation (1) en remplaçant Vo par Vcc/2 et Vu par Vcc.
d'où :
𝑉𝑐𝑐 𝑅2
= (𝑉𝑇−) − 𝑉𝑐𝑐 + 𝑉𝑐𝑐
2 𝑅1 + 𝑅2
𝑉𝑐𝑐 𝑅1 +𝑅2
𝑉𝑇− = 𝑉𝑐𝑐 − ……………………………………………(3)
2 𝑅2
Il serait par ailleurs possible d'augmenter la valeur de l'hystérésis en prenant une valeur
pour R1 supérieure à 22 kΩ.
29
Quand la tension à l'entrée E redescend et franchi le seuil VT-, la porte 3 commute et sa
sortie passe au niveau H. La sortie S commute également et repasse au niveau L. Donc ce
montage est bien un trigger possédant deux seuils de basculement VT+ et VT-
L'hystérésis (VT+) - (VT-) vaut environ 1/3 de Vcc soit 1,66 volt pour Vcc = 5 volts.
Si l'on veut réduire l'hystérésis à 1/6 de Vcc, il faut réunir seulement deux entrées de la
porte 1. Ceci est indiqué à la figure suivante.
Ainsi, le seuil VT+ est diminué. Ce circuit particulier est souvent utilisé comme bascule de
Schmitt disponible sous forme de circuit intégré de la famille CMOS.
Le trigger de Schmitt peut être construit à partir d'un timer NE555. Une autre fonction du
timer NE555 consiste à utiliser les deux comparateurs internes comme unités indépendantes
pour former un trigger de Schmitt.
30
3.8.1 NE555
Fig. 4.40: NE555 dans un boitier dual inline Fig. 4.41:NE556, version double du 555
Le NE555 (plus fréquemment appelé 555) est un circuit intégré utilisé pour la temporisation
ou en mode multivibrateur. Le NE555 a été créé en 1970 par Hans R. Camenzind et
commercialisé en 1971 par Signetics. Ce composant est toujours utilisé aujourd'hui à cause
de sa facilité d'utilisation, son faible coût et sa stabilité. Un milliard d'unités sont fabriquées
par an.
Le NE555 contient 23 transistors, 2 diodes et 16 résistances qui forment 4 éléments :
deux amplificateurs opérationnels de type comparateur ;
un amplificateur opérationnel de type inverseur ;
et une bascule SET-RESET.
Le NE555 existe aussi en version double avec l'appellation NE556. La table suivante présente
les broches présentes sur la version simple dans un boitier DIP. Les autres boitiers utilisent
les mêmes noms de broches.
# Nom Description
1 GND Masse
31
6 THRES Signal la fin de la temporisation quand la tension dépasse 2/3 de VCC
On peut voir à partir du schéma bloc les différents composants du NE555, soit :
2 comparateurs
3 résistances configurées en diviseur de tension. Les deux tensions respectivement de 1/3
et 2/3 de Vcc servent de références aux comparateurs.
1 bascule SET-RESET contrôlée par les comparateurs
1 inverseur
1 transistor pour décharger le condensateur de temporisation
Le signal RESET est à un niveau bas : La bascule est remise à zéro et le transistor de
décharge s'active et la sortie reste impérativement à un niveau bas. Aucune autre
opération n'est envisageable.
Le signal TRIG est inférieur à 1/3 de VCC : la bascule est activée (SET) et la sortie est à un
niveau haut, le transistor de décharge est désactivé.
Le signal THRES est supérieur à 2/3 de VCC : la bascule est remise à zéro (RESET) et la
sortie est à un niveau bas, le transistor de décharge s'active.
Les signaux THRES et TRIG sont respectivement inférieurs à 2/3 de VCC et supérieurs à
1/3 de VCC : la bascule conserve son état précédent de même que pour la sortie et le
transistor de décharge.
32
Ces états sont résumés dans le tableau suivant :
0 X X 0 Actif
Les broches 4 et 8 sont connectées à l'alimentation (VCC). Les broches 2 et 6 sont liées entre
elles et l'entrée est donnée à ce point commun via un condensateur C. ce point commun est
alimenté par une tension de polarisation externe VCC/2 à l'aide du circuit diviseur de tension
formé par les résistances R1 et R2.
33
La caractéristique importante du Trigger de Schmitt est l'hystérésis. La sortie du Trigger de
Schmitt est élevée si la tension d'entrée est supérieure à la valeur de seuil supérieure, et la
sortie du Trigger de Schmitt est faible si la tension d'entrée est inférieure à la valeur de seuil
inférieure.
La sortie conserve sa valeur lorsque l'entrée se situe entre les deux valeurs de
seuil. L'utilisation de deux valeurs de seuil est appelée Hystérésis et le Trigger de Schmitt
agit comme un élément de mémoire (un multivibrateur bistable ou une bascule).
Les valeurs de seuil dans ce cas sont 2/3 VCC et 1/3 VCC, c'est-à-dire que le comparateur
supérieur se bascule à 2/3 VCC et le comparateur inférieur se bascule à 1/3 VCC. La tension
d'entrée est comparée à ces valeurs de seuil par les comparateurs individuels et la bascule
est réglée ou réinitialisée en conséquence. Sur cette base, la sortie devient élevée ou faible.
Lorsqu'une onde sinusoïdale d'amplitude supérieure à VCC / 6 est appliquée à l'entrée, la
bascule est réglée et réinitialisée alternativement pour le cycle positif et le cycle négatif. La
sortie est une onde carrée et les formes d'onde pour l'onde sinusoïdale d'entrée et l'onde
carrée de sortie sont indiquées ci-dessous.
Fig. 4.45:Forme d’ondes d’entrée et de sortie d’un trigger de Schmitt non-inverseur à base
du Timer NE 555
34
La forme d'onde du trigger de Schmitt inverseur est illustrée ci-dessous.
Fig. 4.46:Forme d’ondes d’entrée et de sortie d’un trigger de Schmitt inverseur à base du
Timer NE 555
35
TD n°3 Composants actifs en commutation
Exercice 1
1) Dans le circuit représenté sur la figure ci-contre,
déterminer l’état passant ou bloqué de la diode.
2) Dans le cas où la diode est passante, déterminer le
courant Id qui la traverse.
On supposera que la diode est parfaite et possède une
tension de seuil égale à 0,7 V.
Réponse :
1) La diode est passante.
2) Id=I1-I2 ⇒ I1=(E-VA)/R1 et I2=VA/R2 alors Id=93mA-17.5mA=75.5mA
Exercice 2
On considère le montage suivant qui utilise une diode au
silicium dont la caractéristique est idéalisée. Lorsque la
diode sera passante ou bloquée, elle sera remplacée
respectivement par un court circuit ou un circuit ouvert.
Le générateur ve(t), dont le graphe est donné ci-après,
fournit une tension triangulaire, de valeur moyenne
nulle, d’amplitude 50V et de période T = 1ms.
On se propose de déterminer les
caractéristiques du générateur de Thévenin
qui alimente la diode entre les noeuds A et
K.
1) Déterminer l’expression du générateur
de Thévenin eth(t) = f (ve(t), E1, E2, R1, R2).
Faire l’application numérique afin d’obtenir
eth(t) en fonction de ve(t).
2) Déterminer la résistance interne Rth du
générateur de Thévenin.
3) Dessiner alors le schéma de simulation
du montage. A l’instant t = 0 s, Quel est
l’état de la diode ?
Donner l’équation de la droite de charge de la diode et en déduire la valeur de la tension
particulière ve (t1) qui amène la diode à la frontière entre la zone passante et bloquée.
4) Déterminer l’expression de la tension de sortie vs (t) du montage complet lorsque la diode
est passante. Faire l’application numérique.
5) Déterminer l’expression de la tension de sortie vs (t) du montage complet lorsque la diode
est bloquée. Faire l’application numérique.
6) Représenter sur le graphe donné, l’évolution de la tension de sortie vs (t) sur une période,
en indiquant clairement les points remarquables.
Réponse :
1) eth(t)= (ve(t)-(E1+E2))*R2/ (R1+R2) soit : eth(t)=0.6ve(t)-12 2) Rth=R1⫽R2=60Ω
3) la diode est passante, va(t)= eth(t)- Rth. Ia(t) , ve (t1)=20V
4) la diode est passante, vs(t)=10V
36
5) Vs(t)= [[ve(t)- E1]*R2/ (R1+R2)] + [E2*R1/ (R1+R2)] (théorème de superposition) soit :
Vs(t)=0.6ve(t)-2
Exercice 3
Soit le schéma à transistor alimenté par une tension de 12V et où
R1 = 100kΩ, R2 = 500Ω et le gain du transistor β = 120, Vbe=0.7V
Trouvez la tension aux bornes de la résistance R2.
Réponse :
1) Ib=113µA 2) IC=13.56mA 3) VR2=R2*Ic
Exercice 4
On souhaite faire fonctionner un transistor comme un
interrupteur.
Calculez la résistance R1 nécessaire au fonctionnement du
transistor comme interrupteur, c'est-à-dire en ON/OFF.
Réponse :
1)Icmax=15mA 2) Ib˃0.1mA
3) Ib=(5-0.7)/R1 ⇒R1<43kΩ
b)
37
Exercice 2
On considère le montage ci-dessous ; la tension d'entrée est ve(t)=V0sinωt. On suppose que
RC >> T = 2π /ω. La diode est supposée idéale
et de seuil nul. On note v(t) la tension aux
bornes de R.
a) Décrire qualitativement et comparer les
évolutions temporelles de ve(t) et v(t). On
pourra s'aider d'une représentation
graphique.
b) A partir de quel instant t0 le courant iD devient- il nul ? Montrer que v(t0) ≈ V0.
c) Comment varie v(t) aux instants ultérieurs ?
d) Montrer qu'au cours d'une période, la variation maximale de tension Δv aux bornes de la
résistance est approximativement proportionnelle à T et que Δv/V0 << 1.
e) AN : on désire que la tension v(t) soit de l'ordre de 12 V et qu'un courant de 1 mA circule
dans R. Quelle doit être la valeur de la capacité C pour que Δv/V0 < 10- 2, la fréquence du
générateur étant de 50 Hz ?
Réponse :
38
Exercice 3
Les amplificateurs opérationnels A1 et A2 utilisés dans les montages ci-dessous sont
supposés idéaux et fonctionnent en commutation.
Fig. (a)
Fig. (b)
2.1)
39
2.2) Basculement de Vs2 de -Vsat à +Vsat :
40
TP 2 : circuits limiteurs (écrêteurs)
On peut ajuster le niveau auquel une tension sera limitée en utilisant une diode et une tension de
polarisation. La diode D1 ne peut conduire que si la tension à ses bornes atteint sa tension seuil.
Dans ce cas, la tension de sortie est fixée par : Vs = −0,6V − U1
Le même raisonnement est fait pour la deuxième branche contenant la deuxième diode D2.
3-Manipulation :
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b/- Limiteur à un seul niveau négatif :
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TP 3 : trigger de schmitt
1-Outil de simulation utilisé : WORKBENCH
Il existe de nombreux logiciels de simulation électrique. Certains sont conçus tout
particulièrement pour les circuits d'électronique. Le logiciel mis à votre disposition,
WORKBENCH, fait partie de cette dernière catégorie
2- trigger de schmitt
Ve(v)
Vs(v)
Figure 1
3. Tensions de seuil
Faites le montage de la Figure 1. Vous prendrez R1 = 1 kΩ et R2 = 10 kΩ. Appliquez une
tension sinusoïdale d’entrée de fréquence f = 100 Hz et d’amplitude 1 V. Augmentez
l’amplitude jusqu’à observer un basculement de la tension Vs. A quelles tensions
observe‐t‐on ce basculement ? Expliquez pourquoi.
4. Tracé de Vs(t)
Augmentez encore l’amplitude de Ve d’1 V. Tracez les tensions Ve et Vs en fonction du
temps.
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5. Tracé de Vs(Ve)
Passez en mode XY et tracez l’évolution de la tension Vs en fonction de Ve (c’est‐à‐dire, le
cycle d’hystérésis).
6. Comportement avec la fréquence
Augmentez la fréquence à 10 kHz, 100 kHz puis 1 MHz. Qu’observez-vous sur les fronts de
commutation ? Le paramètre qui limite la variation de la tension de sortie est le slow rate.
Mesurez sa valeur à 100 kHz et vérifiez qu'elle est proche de la valeur théorique (15 V/μs).
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