Examen 2015 1er Corrigé
Examen 2015 1er Corrigé
Examen 2015 1er Corrigé
dE d 2 ( x)
Equation de Poisson dans un semiconducteur :
dx dx 2
n( x, t )
Modèle de dérive-diffusion du courant : J n ( x, t ) e.n( x, t ).n .E e.Dn
x
p( x, t )
J p ( x, t ) e. p( x, t ). p .E e.Dp
x
k BT
Relation d’Einstein : D µ
e
n( x, t ) 1 J n ( x, t )
Equations de continuité : Gn Rn
t e x
p( x, t ) 1 J p ( x, t )
G p Rp
t e x
E EC
n NC exp F
kB T
E EF
p NV exp V
k BT
Constantes universelles et données à T = 300 K pour le silicium et l’oxyde de silicium
19 -3 19 -3 10 -3
kBT = 26 meV NV = 10 cm NC = 2,8×10 cm ni = 10 cm Eg=1,12 eV
2 2 -19 -23 -1 -5 -1
µn = 1345 cm /Vs µp=458 cm /Vs e = 1,6×10 C kB = 1,38×10 J.K =8,62×10 eV.K
sc = 10-10F.m-1 ox = 3,2×10-13 F.cm-1
I. Choix multiples :
Plus d’une réponse peut être correcte. Les mauvaises réponses seront pénalisées.
1
Numéro d’anonymat :
Sur votre copie, notez la (ou les) lettre(s) de la (ou des) réponse(s) correcte(s). Par ex. : 1. a ; 2.
b,c ; 3. d, e,f ; etc.
2
Numéro d’anonymat :
(Il faut aussi que la durée de vie radiative soit plus courte que la durée de vie non-radiative, bonne
remarque !)
2. L’étude du graphène est très à la mode actuellement, en partie parce que sa relation de
dispersion, c’est-à-dire la façon dont l’énergie des électrons varie en fonction du vecteur
d’onde soit E(k), est linéaire plutôt que parabolique comme c’est le cas pour d’autres
matériaux, incluant les semiconducteurs. Peut-on utiliser pour le graphène la même
approximation de masse effective que celle que l’on utilise pour les semiconducteurs ?
Justifier votre réponse.
3
Numéro d’anonymat :
2
k2
Pour un électron libre nous avons E , càd une relation parabolique. Comme le bas de la
2mo
bande de conduction et le haut de la bande de valence peuvent être approximés par des
2
k2 2 2
k
paraboles, nous avons E Ec *
(pour la bande de conduction) et E Ev *
(pour la
2me 2mt
1 1 d 2E
bande de valence). Autrement dit, *
2
. Par contre, pour le graphène, la relation est
me dk 2
linéaire (dit l’énoncé), donc nous ne pouvons PAS utiliser la même expression. Si l’on applique
1
quand même, on a *
0 ou une masse effective infinie, ce qui paraît étrange !
me
Vous avez deux échantillons semiconducteur de forme identique (barreau), que vous utilisez
pendant votre stage, l’un dopé N et l’autre dopé P. Comme vous étiez distrait, vous avez mélangé
les échantillons en les rangeant, et vous ne savez plus les distinguer. Il vous faut donc trouver
comment les identifier (sans demander à votre maître de stage). Vous mettez donc en place une
mesure de type « Effet Hall ».
1. Afin d’effectuer une mesure de type « Effet Hall », il faut appliquer un champ magnétique et
un champ électrique. Faire un schéma (dessiner les axes x, y, z) montrant l’orientation de ces
deux champs par rapport à votre échantillon. Un circuit fermé est-il nécessaire pour la
réalisation d’une mesure du type « Effet Hall » ? Si oui, dessinez-le.
Oui ! Il faut un circuit fermé, par ex. entre les deux bouts du barreau.
On applique une tension Vapp qui donne lieu à un champ électrique (tension) appliqué selon la
longueur du dispositif (dans la direction +x) pour qu’un courant passe de gauche à droite dans le
schéma ci-dessus.
4
Numéro d’anonymat :
2. Quelle est l’influence du champ électrique sur les porteurs de l’échantillon dopé N ? Quelle est
l’influence du champ électrique sur les porteurs de l’échantillon dopé P ? Peut-on ainsi
distinguer les deux échantillons ? Expliquer.
Même si la direction du mouvement des charges est différente, comme le signe des charges est
aussi différent, le courant de dérive est dans la même direction. Ainsi nous ne pouvons PAS
distinguer ces échantillons avec une simple mesure de courant.
3. Quelle est l’influence du champ magnétique sur les porteurs de l’échantillon dopé N (champ
électrique toujours appliqué) ? Quelle est l’influence du champ magnétique sur les porteurs de
l’échantillon dopé P (champ électrique toujours appliqué) ? Peut-on ainsi distinguer les deux
échantillons ? Expliquer.
Force de Lorentz Fmag qv B ; pour l’échantillon dopé N, v est dans la direction –x et q<0. La
Pour l’échantillon dopé P, v est dans la direction +x et q>0. A nouveau, la force de Lorentz
« pousse » les trous dans la direction –y.
Cette fois-ci, les deux types de charges sont « poussés » dans le même sens. La tension de Hall qui
apparaît dans la direction « courte » du barreau (selon axe y) est donc de signe différent pour les
deux échantillons. On peut ainsi les distinguer.
+
IV. Comparaison entre un dispositif pn et un dispositif p p
5
Numéro d’anonymat :
côté P côté N
Le schéma ci-dessus est pour une jonction pn où le dopage NA=ND. Dans notre
cas, NA>ND, la ZCE doit être dessinée plus large côté n car dopage plus faible.
nn Nc e( EF ECn ) / kT pn Nv e( EVn EF ) / kT
6
Numéro d’anonymat :
1 k T pp
VD ( EVp EVn ) B ln
e e pn
1 k T n
( ECp ECn ) B ln n avec nn=ND et np= n2i/ NA
e e np
k BT N D N A
VD ln
e ni2
0,72 V A.N.
d) Existe-il une zone de déplétion/charge d’espace dans ce dispositif ? Justifiez votre réponse.
Oui ! Les charges qui se diffusent de l’autre côté de la jonction métallurgique rencontrent
des charges majoritaires et elles se recombinent, laissant derrière des charges fixes
(impuretés ionisées). Dans cette région il y a un champ électrique fort et elle est
« déplétée » de charges mobiles.
e) A l’équilibre thermodynamique existe-il dans ce dispositif,
i) Un courant total (électrons et trous) non-nul ? Non, nous sommes à l’équilibre
thermodynamique, pas de courant total.
ii) Un courant total d’électrons non-nul ? Non, nous sommes à l’équilibre thermodynamique,
pas de courant total d’électrons. Les courants de trous et d’électrons sont indépendants
et ne peuvent pas « s’annuler »
iii) Un courant total de trous non-nul ? Non, nous sommes à l’équilibre thermodynamique,
pas de courant total de trous. Les courants de trous et d’électrons sont indépendants et
ne peuvent pas « s’annuler »
iv) Un courant de diffusion et/ou de dérive d’électrons non-nul ? Oui ! Le courant de
diffusion des électrons (dû au gradient de concentration d’électrons à la jonction
métallique) est contre-balancé par le courant de dérive d’électrons (dans le sens opposé)
qui existe dû au champ électrique. Le courant total d’électrons est—rappelons-le—
toujours zéro à l’équilibre thermodynamique.
v) Un courant de diffusion et/ou de dérive de trous non-nul ? Oui ! Le courant de diffusion
des trous (dû au gradient de concentration de trous à la jonction métallique) est contre-
balancé par le courant de dérive de trous (dans le sens opposé) qui existe dû au champ
électrique. Le courant total de trous est—rappelons-le—toujours zéro à l’équilibre
thermodynamique.
Justifiez vos réponses.
+
2 – Dispositif p p
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Numéro d’anonymat :
+
On considère une jonction p p (dite « unipolaire ») à base de Si avec comme dopage en accepteurs
+ + 18 -3 14 -3
côté p NA (p ) = 10 cm et côté p NA (p) = 10 cm .
Note : on peut raisonner de la même façon que pour la jonction pn, en gardant en tête quand même
que dans ce cas les porteurs majoritaires sont du même type de chaque côté de la jonction
métallurgique.
+
a) Expliquer qualitativement l'établissement de la barrière de potentiel dans une jonction p p à
l'équilibre thermodynamique. Notez ce qui est similaire et ce qui est différent par rapport à une
jonction pn.
+
Dû au gradient de concentration, les porteurs diffusent du côté p au côté p (càd,
la diffusion est dans une seule direction cette-fois, contrairement au cas PN).
8
Numéro d’anonymat :
9
Numéro d’anonymat :
+
« jonction » est plus important pour une jonction pn par rapport à une jonction p p, par ex. VD
pour la jonction PN est plus important même si les concentrations de dopants sont moindres.
Dans cet exercice, on considère une structure de type MOS. La figure 1 ci-après représente une
mesure de la capacité formée par cette structure en fonction de la tension de polarisation V G
appliquée entre l'électrode de grille et celle de substrat de Si. On notera S l’aire de la surface du
métal.
-3 2
S = 3,84×10 cm
1. Expliciter l’acronyme MOS. Faire un schéma montrant clairement les trois parties du dispositif.
2. Nommer, faire un diagramme de bande et un diagramme de charge pour les différents régimes
de polarisation d’une structure MOS dans le cas d’un des deux types de dopage (dans le cas
idéal, tension de bandes plates VFB = 0 V et oxyde non chargé). En déduire le type de dopage
de Si pour la structure étudiée. On notera Ndop la concentration de dopants dans le
semiconducteur. Noter approximativement les gammes de tension pour chaque régime.
10
Numéro d’anonymat :
11
Numéro d’anonymat :
On a Cox = 2,1 × 10-4 µF d’après la figure 1. Or Cox = Sox/eox et donc eox = 59 nm.
2,5 10-4
accumulation
2 10-4
Capacité (µF)
1,5 10-4
désertion/déplétion
1 10-4
5 10-5 inversion
0
-4 -2 0 2 4
Tension VGB (V)
Figure 1 : Capacité d’une structure MOS en fonction de la tension de polarisation
(basse fréquence)
BF
CINV CACC CI i / ei . La raison pour ceci est la suivante. Les
charges minoritaires dans la ZCE sont créées thermiquement, ce qui est un processus
« lent ». Donc à haute fréquence, il n’y a pas assez de temps pour la création de ces
charges minoritaires, donc en réponse de la charge QM sur la grille, la ZCE s’élargit. Du
schéma, nous voyons donc que nous avons en série la capacité de l’oxyde plus la capacité
de la ZCE. Par contre à basse fréquence, il y a assez de temps pour la génération des
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Numéro d’anonymat :
charges minoritaires, la QSC se trouve à l’interface oxyde/SC (voir schéma). La capacité est
donc juste celle de l’oxyde
Capacité MOS dopée n, ND=1017 cm-3, cas idéal (travaux de sortie égaux, pas de charge dans
l’oxyde). Epaisseur de l’oxyde : eI=100 nm.
Prendre x=0 à l’interface isolant/semiconducteur.
kBT = 25 meV ni = 1010 cm-3 e = 1,6×10-19 C sc= 10-10F.m-1 I = 3,2×10-13 F.cm-1
13
Numéro d’anonymat :
dESC q
o N D , 0 x xD
dx SC SC
q
ESC ( x) N D ( x xD ), 0 x xD
SC
b. En utilisant la relation entre le champ électrique et le potentiel, trouver une
expression pour le potentiel en fonction de x et xD dans la ZCE. Prendre
( x xD ) 0 .
x
Edx
q
( x) N D ( x xD )2 , 0 x xD
2 SC
c. Trouver S en évaluant ( x 0) , et exprimer xD en fonction de S . Au seuil
d’inversion S T et xD xT . Effectuer l’application numérique afin de trouver la
largeur de la ZCE au seuil d’inversion.
q 2 SC
s ( x 0) N D xD2 xD s xT = 0,1 µm
2 SC qN D
o VI =5 V
Plus l’oxyde est épais, plus la tension de seuil est élevée (valeur absolue). Pour
cette raison on utilise des faibles épaisseurs.
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