Untitled
Untitled
Untitled
Université Constantine 1
Mémoire
Présenté par :
BENZAID Maria et MADANI Fawzia
Soutenu le 25 juin 2014
Jury de soutenance :
Président : Mr. CHIKHI A. M.C Université Constantine 1
Encadreur : Mme. AIT ABDELOUAHAB N. M.A.A Université Constantine 1
Examinatrice : Mme. ZERMANE F. M.A.A Université Constantine 1
Année universitaire
2013-2014
Remerciements
Au terme de ce mémoire,
Nous tenons tout d’abord à remercier Dieu, le Tout Puissant, le Miséricordieux, pour
nous avoir donné la force, le courage et surtout la patience d’accomplir ce travail.
Nos tenons aussi à présenter nos vifs remerciements et notre respect au jury pour
l’honneur qu’ils nous a fait en acceptant de juger ce mémoire :
Nous tenons à remercier Mr HALIMI R., PDG de la laiterie Numidia, pour avoir bien
voulu nous accueillir et mettre à notre disposition les moyens nécessaires à la réalisation
de notre étude.
Un très grand merci à nos chers parents qui ont toujours été là pour nous, nos frères,
nos sœurs et à nos amis pour leurs encouragements.
Nous remercions également tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la
réalisation de ce travail.
Liste des abréviations
°C : Degré Celsius.
°D : Degré Dornic.
GC : Giolitti Cantoni.
KJ : kilo Joule.
µg : Microgramme.
SS : Salmonella Shigella.
UI : Unité International.
Introduction .............................................................................................................................. 1
Etude bibliographique
7. La Législation ....................................................................................................................... 19
Etude expérimentale
Matériel et méthodes
Résultats et discussion
Conclusion ............................................................................................................................... 37
Références bibliographiques
Liste des tableaux
Tableau n°5. Dénombrement de la flore totale dans les différents échantillons de lait analysés
(UFC/ml)……………………………………………………………………………………..30
Figure n°4. Beta Star Combo pour les Bêta-lactames et les Tétracyclines…………………..19
Figure n°5. Aspect des colonies des bactéries mésophiles sur le milieu PCA….....................30
Figure n°6. Aspect des colonies des coliformes fécaux sur le milieu DCL………………….31
Figure n°8. Lecture des résultats pour les β-lactames et les Tétracyclines…………………..35
Figure n°9. Résultat négatif (absence des β-lactames et des Tétracyclines) pour tous les
échantillons analysés. ………………………………………………………………………...35
Introduction
Introduction
Le lait est un aliment biologique d’une richesse exceptionnelle, il est à la fois produit
d’élevage, produit de transformation et produit de consommation offert sous des aspects
extrêmement diversifiés. Il peut à lui seul couvrir tous les besoins de l’organisme durant les
premiers mois de la vie, il contient principalement tous les éléments nécessaires à la croissance et
au développement harmonieux de l’organisme humain, en particulier les glucides, les lipides, les
protéines, les vitamines et le calcium.
Une bonne qualité bactériologique d’un lait n’implique pas uniquement l’absence de
germes pathogènes, mais aussi l’absence de toute substance inhibitrice telle que les résidus
d’antibiotiques susceptibles de poser des problèmes très généraux.
Ceux-ci peuvent donner au lait une couleur et un goût anormaux et surtout détruire les
bactéries responsables des fermentations lactiques, ce qui empêche la transformation du lait en
produits laitiers ; il s’agit d’un problème technologique majeur.
La recherche des résidus d’antibiotiques se fait par la méthode rapide Beta Star Combo
qui permet la détection des résidus des Bêta-lactames et des Tétracyclines en seulement cinq
minutes dans le lait cru à la réception.
1
PARTIE
BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE I
Généralité sur le lait et son
traitement
Chapitre I : Généralités sur le lait et son traitement
Cette définition a été également adoptée par la Législation Algérienne relative aux
dispositions de l’Arrêté International du 18 Août 1993, concernant les spécifications et la
présentation de certains laits de consommation.
Le lait est un liquide opaque blanc mat, plus ou moins jaunâtre selon la teneur de la
matière grasse en bêta carotène (BOURGEOIS et al., 1996). L’odeur et la saveur peuvent
révéler des incidents de fonctionnement du stérilisateur ou de la conditionneuse ou du
matériau d’emballage (ODET et al., 1976).
Constante Valeurs
Acidité titrable 15 - 18 °D
2
Chapitre I : Généralités sur le lait et son traitement
eau
(870)
les protéines : le lait de vache contient 3,2 à 3,5 % des protéines réparties en deux
fractions distinctes : les protéines sériques solubles à pH 4,6 représentent 20% des
protéines totales (JEANTET et al., 2007), les caséines dont le pH isoélectrique global
est proche de 4,7 représentent 80% des protéines (CHEFTEL et CHEFTEL, 1976).
3
Chapitre I : Généralités sur le lait et son traitement
l’eau : la phase non grasse du lait de vache est constituée majoritairement d’eau (87%
de la composition globale) dans laquelle sont dispersés ou solubilisés du lactose (4,8 à
5% de la composition globale), des protéines (3,2 à 3,5%) et de l’azote non protéique
(NPN) constitué d’urée, d’acides aminés et de peptides qui représentent environ 5% de
la fraction azotée du lait et aussi d’ions inorganiques (calcium, phosphate, chlorure…),
d’acides organiques (citrate dans le lait frais) et de vitamines hydrosolubles
(JEANTET et al., 2007).
les minéraux du lait : bien que mineure dans la composition des laits, la fraction
minérale est très importante tant d’un point de vue structural que nutritionnel et
technologique. Ces éléments minéraux sont : le calcium, le magnésium, le phosphate
inorganique, les sodium, le potassium, et les chlorures (JEANTET et al., 2007).
les enzymes : la quantité d’enzymes est très faible dans le lait ; mais on sait que
l’activité de ces catalyseurs biochimiques est telle qu’ils provoquent d’importantes
modifications à très basse concentration (ALAIS ,1974). Il s’agit de : l’α-amylase, de
la lipase, de la peroxydase, de la phosphatase alcaline, de la phosphatase acide, de la
xanthine oxydase et du lysozyme (ADRIAN et al., 1995).
Le lait est un substrat très riche fournissant à l'homme et aux jeunes mammifères un
aliment presque complet car carencé en fer et acides aminés soufrés (méthionine, cytosine).
Il contient des protéines riches en résidus d’acides aminés essentiels et des minéraux
d’intérêt nutritionnel (JEANTET et al., 2008) qui sont présents à des concentrations tout à fait
4
Chapitre I : Généralités sur le lait et son traitement
A la laiterie Numidia, on distingue les étapes suivantes dans la fabrication du lait cru
pasteurisé :
- la filtration : il faut d’abord débarrasser le lait de toutes les impuretés, les corps étrangers
qui peuvent s’y trouver accidentellement (poils, insectes, impuretés végétales…).
- la réception du lait cru : le lait arrive à l’usine en vrac dans des camions-citernes. La
réception du lait se fait au niveau du quai de réception où se trouvent des pompes, des circuits
et un compteur volumétrique. Le lait subit un contrôle immédiat de l’acidité et aussi un
contrôle de la présence d’antibiotiques avant être accepté.
5
Chapitre I : Généralités sur le lait et son traitement
- la pasteurisation : le lait subit une pasteurisation pendant 20 secondes, elle est réalisée à
l’aide d’un pasteurisateur à plaques ou à tubes, qui fait chauffer le lait jusqu’à 85°C suivi d’un
refroidissement rapide à 4 à 6°C pour éviter l’acidification du lait.
- le stockage : le lait pasteurisé refroidi passe dans des tanks de stockage puis dans des
conditionneuses automatiques.
- la commercialisation : les sachets de lait entier pasteurisé sont distribués dans des camions
frigorifiques dans différentes régions : Mila, Batna, Constantine...
Réception
Filtration
Stockage
Pasteurisation : 83 à 86°C/ 15 à 20 s
Lait pasteurisé
Conditionnement
Commercialisation
6
CHAPITRE II
La microflore du lait
Chapitre II : La microflore du lait
1. La flore originelle
Microorganismes Pourcentage(%)
Micrococcus sp 30-90
Lactobacillus 10-30
Streptococcus ou lactococcus <10
Gram négatifs <10
- Les micrococcus
7
Chapitre II : La microflore du lait
- Les lactobacillus
- Les streptocoques
Les milieux de culture seront complexes et riches et il sera difficile d’obtenir de bons
milieux sélectifs (BOURGEOIS et LARPENT, 1996).
2. La flore de contamination
8
Chapitre II : La microflore du lait
- Shigella
- Listeria
- Clostridium
9
Chapitre II : La microflore du lait
Ils sont présents dans le lait par l’intermédiaire des fèces, du sol, etc (BOURGEOIS et
al., 1996).
- Les entérocoques
Incluse dans la flore contaminante, la flore d’altération causera des défauts sensoriels
de goût, d’arôme, d’apparence et réduira la vie du produit laitier (VIGNOLA, 2002).
Nombreuses sont les espèces bactériennes du lait cru capables de dégrader le lactose, les
protéines ou les lipides de cette matière première.
- les coliformes
Leur présence est cependant un bon indice de mauvaise condition hygiénique pendant
ou après la transformation de l’aliment (BONNEFOY et al., 2002).
- les Pseudomonas
Ce sont des bâtonnets de 0,5 à 1µm de diamètre, aérobies stricts, mobiles avec flagelle,
mésophiles, oxydase et catalase positifs, espèce ubiquitaire et multi-résistante à la plupart des
antibiotiques. Souvent psychrotrophes et souvent responsables d’altération de nombreux
10
Chapitre II : La microflore du lait
produits, ces bactéries peuvent être dénombrées dans les matières premières et les produits
finis (LARPENT, 1997).
La présence des germes pathogènes dans le lait peut avoir trois sources : l’animal,
l’environnement et l’homme (VIGNOLA, 2002).
Parmi les bactéries pathogènes qui peuvent être retrouvées dans le lait cru, certaines y
sont habituellement à un très faible niveau et ont peu de chance de se développer (Brucella,
Campylobacter fœtus et Salmonella). D’autres sont à un niveau appréciable et,
malheureusement, peuvent se multiplier, c’est le cas des bactéries mésophiles, telles
qu’Escherichia coli et Staphylococcus aureus, ou l’espèce psychrotrophe Yersinia
enterocolitica (JACQUET et VEISSEYRE, 1987).
- Brucella
- Campylobacter
Sont des bacilles fins à Gram négatifs, incurvés en forme de virgule, mobiles par
flagelles polaires, généralement microaérophiles, oxydase+, toutes les espèces mésophiles se
développent à 37°C (DELARRAS, 2007).
- Salmonella
Sont des entérobactéries lactose-. La contamination des produits alimentaires peut être
originelle (animaux malades) ou provenir de manipulateurs malades ou porteurs sains de
germes.
Les salmonelles étant des bactéries dangereuses responsables d’un grand nombre des
troubles d’origine alimentaire, elles ne doivent pas être présentes dans un aliment, toutes les
11
Chapitre II : La microflore du lait
variétés d’aliments sont susceptibles d’être contaminées, mais on retrouve les Salmonella
dans les produits d’origine animale surtout le lait, les œufs et la viande (GUIRAUD, 1998).
- Escherichia coli
C’est une entérobactérie lactose+, gazogène, réalisant une fermentation d’acide mixte,
elle produit de l’indole (GUIRAUD, 1998). C’est l’hôte normal de l’intestin de l’homme et
des animaux à sang chaud ; c’est un coliforme fécal, germe indicateur de contamination fécale
dans les aliments (DELARRAS, 2007).
Les souches d’Escherichia coli sont responsables d’infections chez l’homme : les
enterotoxinogènes, les enteroinvasives, les enterohémorragiques et les enteropathogènes sont
différentes de celles qui constituent l’espèce dominante de la flore intestinale aérobie des
adultes et des enfants (DELARRAS, 2007).
- Staphylococcus
Les staphylocoques sont des cocci à Gram+ anaérobies facultatifs de 0,1 à 1µm de
diamètre, usuellement associés par paires ou en forme de grappes de raisins, avec un
métabolisme à la fois respiratoire et fermentaire, ubiquitaire présents dans l’air, le sol et les
eaux. Ils colonisent l’homme et les animaux et font partie de leur flore commensale de la peau
et des muqueuses (BOUSSEBOUA, 2005). Ils provoquent aussi la fermentation acidifiante du
glucose avec abaissement marqué du pH (4,3 à 4 ,5) des aliments (ALAIS, 1974).
- Yersinia enterocolitica
12
Chapitre II : La microflore du lait
13
CHAPITRE III
Les résidus d’antibiotiques
Chapitre III : Les résidus d’antibiotiques
Selon ROZIER et al. (1985), la présence d’antibiotiques dans les aliments pose des
problèmes très généraux d’ordre toxique et d’ordre microbiologique.
Les antibiotiques peuvent être soit bactéricides : détruisent ou tuent les bactéries ou
bactériostatiques : inhibent la croissance bactérienne (MADIGAN et MARTINKO, 2007).
Bactéricides Bactériostatiques
β-lactamine Phénicolés
Vancomycine Tétracyclines
Streptogramines Sulfamides
Quinolones Rifampicines
5-Nitro-imidazolés Synergistines
1. Mode d’action
Les différentes molécules d’une même famille partagent le même site d’action sur la
paroi bactérienne (synthèse du peptidoglycane), au niveau des synthèses protéiques ou des
réplications de l’ADN.
14
Chapitre III : Les résidus d’antibiotiques
Blocage de la
synthèse Blocage de la Désorganisation Blocage de la
protéique : synthèse de la membranaire : réplication d’ADN :
Tétracyclines paroi (inhibition Polymyxines Mitomycine C
Chloramphénicol de la synthèse du Gramicidines Novobiocine
peptidoglycane) :
Blocage de la
β-lactamines
transcription d’ADN :
Cyclosérines
Rifampicine
2. Les mammites
15
Chapitre III : Les résidus d’antibiotiques
Les antibiotiques les plus couramment utilisés dans le traitement des mammites sont :
La présence d’antibiotiques dans le lait pose des problèmes aussi bien de risques pour
la santé publique que de risques d’ordre technologique (inhibition ou destruction des formes
lactiques).
16
Chapitre III : Les résidus d’antibiotiques
Selon VIGNOLA, 2002, on peut répartir les méthodes de détection des antibiotiques en :
Elles se basent sur l’inhibition des souches indicatrices par les antibiotiques présents
dans le lait. Il s’agit de trois microorganismes à savoir : Bacillus stearothermophilus,
Streptococcus thermophilus et Bacillus subtilis. Parmi les tests développés, on cite la
méthode de diffusion sur gélose (5 heures), le test « Farm Charm Test », l’ATPmétrie,
« Lumac Rapide Test » (30 minutes) et l’Arta microtest (5 heures).
17
Chapitre III : Les résidus d’antibiotiques
Quelque soit le test utilisé, il y a lieu de confirmer les résultats positifs par des
techniques généralement spécifiques. Parmi ces tests, il y a les techniques de
chromatographie en couche mince, développées essentiellement pour la détection des β-
lactames (HERBST, 1989).
C’est pourquoi la laiterie Numidia, utilise une méthode rapide : la Beta Star Combo à
cause de sa capacité à tester les deux principaux groupes d’antibiotiques les β-lactames et les
Tétracyclines en seulement cinq minutes.
- Les Tétracyclines : étaient les premiers antibiotiques à large spectre, inhibant presque toutes
les bactéries Gram positifs et Gram négatifs (MADIGAN et MARTINKO, 2006). Ils
perturbent la synthèse des protéines en se liant aux ribosomes (SINGLETON, 2005).
18
Chapitre III : Les résidus d’antibiotiques
Figure 4. Test Bêta Star Combo pour la détection des β-lactames et des Tétracyclines
(www.chr-hansen.com).
7. Législation
En raison des risques liés à la présence des antibiotiques dans le lait (perturbation de la
fabrication fromagère, antibiorésistance, mais surtout allergie, tout spécialement à la
pénicilline), l’antibiothérapie intramammaire est soumise à une législation particulière. Les
laits qui renferment des antiseptiques ou des antibiotiques sont interdits à la vente en France
(Décret du 4.1.1971 entré en application le 1.1.1980).
Le lait ne peut donc être livré à la consommation qu’après un délai d’attente, variable
selon les antibiotiques, qui doit être précisé sur chaque préparation (FONTAINE, 1992).
19
PARTIE
EXPERIMENTALE
MATERIEL ET METHODES
Matériel et méthodes
L’analyse bactériologique du lait est une étape importante qui vise d’une part à
contrôler les caractères organoleptiques et sensoriels du lait, donc d’allonger sa durée de vie et
d’autre part, à prévenir les cas d’empoisonnement alimentaire liés à leur transmission au
consommateur.
Les germes dont la recherche est exigée par le Journal Officiel Algérien sont :
Le contrôle microbiologique est effectué sur des milieux solides ou liquides, les
dénombrements bactériens sont réalisés sur une gamme de plusieurs dilutions successives
pour un échantillon donné. Les cultures comprenant entre 30 et 300 colonies sont alors
retenues pour l’expression finale des résultats.
Cinq échantillons (E1, E2, E3, E4, E5) du lait cru pasteurisé et conditionné provenant
de la laiterie Numidia ont été analysés. Ces échantillons ont été prélevés successivement
les 11,12, 17, 18 et 19 mars 2014.
D’après le Journal Officiel du 27 octobre 1993 Arrêté n°69, le prélèvement du lait cru
pasteurisé doit être effectué comme suit :
- ils sont nettoyés à l’eau du robinet pour éliminer les souillures collées à l’emballage.
20
Matériel et méthodes
- les sachets sont désinfectés avec un coton hydrophile imbibé d’alcool chirurgical à 60°C.
- l’un de côté des sachets est coupé à l’aide de ciseaux désinfectés par l’alcool et flambés.
Les dilutions décimales sont réalisées pour les milieux qui sont très riches en
microorganismes. Pour faciliter le dénombrement, on utilise un diluant : l’eau peptonée
comme suit (BONNEFOY et al., 2002) :
- les dilutions 10ˉ1 ; 10ˉ2 ; 10ˉ3 et 10ˉ4sont réalisées dans un volume de 9 ml de diluant
en tubes à essais.
- 1 ml de la suspension mère est transféré aseptiquement dans le premier tube 10ˉ1, la
pipette ne devant pas pénétrer dans le diluant.
- à l’aide d’une deuxième pipette stérile de 1 ml, à partir du tube à la dilution 10ˉ1 est
prélevé puis transféré 1 ml dans un tube contenant 9 ml de diluant.
- il est procédé de la même façon pour les deux derniers tubes, en utilisant à chaque
prélèvement une pipette nouvelle.
- Milieu plate count agar (PCA) : est utilisé pour la recherche et le dénombrement de la flore
totale aérobie mésophile.
- Milieu de Baird Parker : milieu sélectif utilisé pour la recherche et le dénombrement des
Staphylococcus aureus.
21
Matériel et méthodes
- Le bouillon lactosé bilié au vert brillant (BLBVB) : est utilisé pour la recherche et le
dénombrement des coliformes.
GUIRAUD en 1998 a montré que cette flore appelée aussi FTAM (flore totale aérobie
mésophile générale revivifiable) est un bon indicateur de la qualité générale et de la stabilité
des produits. Ainsi le nombre des germes totaux pourra donner une indication de l’état de
fraîcheur ou de la qualité sanitaire du produit.
- Le milieu de culture PCA est préparé en le mettant dans un bain-marie, ensuite il est
refroidi à 45°C devant un bec Bunsen et sur une paillasse bien stérile.
- 1 ml de la dilution choisie (10ˉ2, 10ˉ3) est ajouté dans une boîte de Pétri vide stérile,
ensuite 12 - 15 ml du milieu gélosé (PCA) est coulé et mélangé soigneusement en
faisant des mouvements de huit pour réaliser un ensemencement homogène.
- Les deux boîtes de Pétri sont ensemencées par dilution et laissées se solidifier.
- Les boîtes sont incubées à 30°C pendant 24 à72h.
Après l’incubation, toutes les colonies sont dénombrées sur les boîtes qui contiennent
de 30 à 300 colonies et les résultats par dilution dénombrée sont reportés.
22
Matériel et méthodes
c 1
𝑁= .
𝑛1 + 0,2 𝑛2 d 𝑣
Selon la norme ISO 4831 de juillet 1991, le terme coliforme correspond à « des
organismes en bâtonnets, non sporogènes, à coloration de Gram négative, aérobies ou
facultativement anaérobies, capables de croître en présence de sels biliaires ou d’autre agents
de surface possédant des activités inhibitrices de croissance similaire et capables de fermenter
le lactose avec production d’acide et de gaz en 48 heures, à des températures de 30 à 37 °C
(GUIRAUD,1998).
Les dénombrements des coliformes totaux et fécaux sont réalisés en milieu solide et
également en milieu liquide.
La gélose au désoxycholate lactose est un milieu sélectif qui permet de dénombrer les
bactéries coliformes. Ces espèces en fermentant le lactose apparaissent sous forme de colonies
rouges foncé d’un diamètre d’au moins 0,5 millimètre (PETRANSXIENE et LAPIED, 1981).
23
Matériel et méthodes
- 1 ml de chaque dilution (10ˉ1, 10ˉ2) est ajouté à l’aide d’une pipette stérile graduée
dans deux boîtes de Pétri.
- Une quantité suffisante du milieu DCL est coulée, mélangée soigneusement puis
laissée se solidifier.
- Une deuxième couche fine de gélose DCL est coulée. Elle est laissée se solidifier à
nouveau, les boîtes sont incubées à 30°C pendant 24h.
Après l’incubation, les colonies caractéristiques des coliformes sont d’un rouge foncé, de 0,5
mm de diamètre pour les boîtes contenant entre 15 et 150 colonies.
Le nombre de bactéries coliformes par ml est donné par la formule suivante (BONNEFOY et
al., 2002) :
1
N = 𝐶.
d
C : nombres de colonies
d : facteur de dilution
Un ml de la solution mère et les différentes dilutions est inoculé dans chacun des deux
tubes de bouillon lactosé bilié au vert brillant contenant des cloches à gaz de Durham (vérifier
que les cloches de Durham ne contiennent pas de bulles d’air) (PETRANSXIENE et
LAPIED, 1981). Les tubes sont incubés à 30°C pendant 24 à 48h. Le caractère positif se
traduit par un dégagement de gaz (GUIRAUD, 1998). La moyenne arithmétique est calculée à
partir de la table du NPP (Nombre le Plus Probable) ou table de Mac Grady.
un tube de milieu neuf de BLBVB avec cloche de Durham et un tube d’eau peptonée
exempte d’indole.
24
Matériel et méthodes
Après incubation pendant 24h à 44°C, un dégagement gazeux dans les tubes de
BLBVB et la production d’indole à partir du tube d’eau peptonée traduisent la présence
d’Escherichia coli.
1.6.1. Enrichissement
- 0,1 ml du contenu du tube positif ayant noirci est ensemencé par stries en surface
sur des boîtes de Pétri contenant de la gélose de Baird Parker additionnée de jaune
d’œuf et de tellurite de potassium.
- Les boîtes sont incubées à 37°C pendant 24h.
Les colonies caractéristiques bien isolées les unes des autres sont de couleur noire ou
légèrement grise bordée d’un liséré blanc, entourée d’un halo éclaircissant le milieu. On
compte les boîtes contenant moins de 150 colonies (PETRANSXIENE et LAPIED, 1981).
25
Matériel et méthodes
Bien que leur présence soit rare dans les produits laitiers alimentaires, leur recherche
est systématique vu leur implication dans de très graves toxi-infections. Leur recherche est
basée sur le fait que ces dernières ne fermentent pas le lactose et que leur nombre est faible.
- Est réalisé par ensemencent de 0,1 ml de suspension mère dans un tube contenant
9 ml d’eau peptonée.
- Il est incubé à 37°C pendant 24h.
- 0,1 ml de la solution (SFB) noircie est ensemencé à la surface d’une boîte de Pétri
contenant la gélose SS (Salmonella-Shigella).
- La boîte est incubée à 37°C pendant 24 à 48h.
Les Salmonelles se présentent sous forme de colonies translucides avec un centre noir
sur le milieu gélose SS.
26
Matériel et méthodes
La recherche des Clostridium sulfito- réducteurs est effectuée sur des milieux
contenant du sulfite de sodium et de l’alun de fer, les Clostridium peuvent réduire le sulfite de
sodium et donner en présence de fer du sulfure d’où une coloration noire des colonies.
- 1 ml de lait est ajouté dans un tube vide stérile. Il est mis dans un bain-marie pendant
10 minutes afin d’assurer la destruction des formes végétatives.
- Il est refroidi rapidement.
- Environ 20 ml de gélose viande-foie sont versés dans le tube qui contient 1 ml de lait
pour créer l’anaérobiose.
- L’ensemble est homogénéisé par un mouvement rotatoire vertical, en évitant toute
introduction d’air.
- Il est incubé à 37 ou 46°C pendant 24 h.
Par ailleurs, les antibiotiques peuvent dans les produits laitiers créer des problèmes de
santé très graves pour le consommateur de lait et de produits laitiers. C’est pourquoi, les
industries laitières recherchent leur présence par différentes techniques.
Le test Beta Star Combo est une méthode de type « Receptor Assay » basée sur
l’emploi d’un récepteur spécifique lié à des particules d’or. Il permet la détection rapide dans
le lait des résidus de β-lactames et de Tétracyclines.
27
Matériel et méthodes
- Une bandelette est plongée dans le tube et incubée à 47,5°C (2 minutes pour les β-
lactames et 3 minutes pour les Tétracyclines).
28
RESULTATS ET
DISCUSSION
Résultats et discussion
1. Etude bactériologique
Les résultats des analyses bactériologiques du lait sont comparés avec les normes
citées par le Journal Officiel de République Algérienne n°35 du 27 Mai 1998. Ces résultats
donnent le dénombrement des flores qui existent dans le lait cru pasteurisé.
Celui-ci permet de comparer les résultats des dénombrements effectués par rapport à
des critères microbiologiques établis par le JO relatif aux denrées alimentaires.
On observe différents types de colonies, ces colonies sont de petite et de grande taille de
couleurs différentes : blanche ou jaune de forme circulaire et lisse.
29
Résultats et discussion
Figure 5. Aspect des colonies des bactéries mésophiles sur le milieu PCA.
La charge microbienne d’un lait cru traité ou transformé indique son degré de
contamination (PETRANSXIENE et LAPIED, 1981).
Le lait cru pasteurisé examiné contient une charge variable de la FTAM, située entre
2,5×103 et 4,5×103 (UFC/ml), avec une moyenne de 3,4×103 (UFC/ml), ce qui est conforme
aux normes précédemment citées (Tableau 4) du Journal Officiel.
Cela indique que les cinq échantillons sont de qualité hygiénique satisfaisante.
30
Résultats et discussion
L’estimation des coliformes permet d’apprécier l’importance des contaminations du lait cru, la
valeur et l’efficacité de la pasteurisation ; elle révèle également la localisation des contaminations
survenant après la pasteurisation, et aussi le risque d’une présence des germes pathogènes
(PETRANSXIENE et LAPIED, 1981).
Figure 6. Aspect des colonies des coliformes fécaux sur le milieu DCL.
Les colonies des coliformes fécaux sont de couleur rouge, bombées, circulaires et
lisses.
Pour les cinq échantillons (E1, E2, E3, E4, E5) les résultats analytiques sont situés entre
3,6×101 et 5,3×101 (UFC/ml), avec une moyenne de 4,3×101 (UFC/ml), ils sont supérieurs à
la valeur « m » sans dépasser la valeur « M » : ce qui est conforme aux normes du Journal
Officiel. Cela indique que les cinq échantillons sont de qualité hygiénique satisfaisante.
31
Résultats et discussion
Les résultats obtenus sont de 3,4×101 UFC/ml, ils sont supérieurs à la valeur m qui est
101 et ne dépassent pas M c'est-à-dire 102 UFC/ml donc ils sont en moyenne satisfaisants.
Leur présence est un bon indice de mauvaises conditions hygiéniques pendant ou après
la transformation de l’aliment.
32
Résultats et discussion
Les résultats montrent l’absence des coliformes fécaux dans le milieu solide DCL et
dans le milieu liquide BLBVB, ce qui est conforme aux normes du Journal Officiel. Cela
Staphylococcus aureus est absent dans tous les échantillons du lait analysés, montrant
ainsi leur conformité aux normes bactériologiques du Journal Officiel de 1998. Ces résultats
sont donc considérés comme satisfaisants.
L’absence de ce germe confirme le respect des règles d’hygiène : lavage des mains,
désinfection des matériels, port d’équipements spécifiques (masques, charlottes…) et aussi
absence de contamination post-traitement thermique, avec une efficacité évidente de la
pasteurisation.
Les salmonelles sont la première cause des infections d’origine alimentaire, leur
présence dans les produits laitiers pasteurisés peut provoquer de très graves toxi-infections.
Les Salmonelles sont absentes dans les cinq échantillons. Ces résultats sont conformes
aux normes bactériologiques algériennes.
Est un hôte des intestins de l’homme et de certains animaux, sa présence dans les
produits laitiers est à l’origine d’intoxications alimentaires. Les Clostridium sulfito-réducteurs
peuvent entrainer un gonflement tardif et l’éclatement des fromages.
Aucun résultat positif de présence de Clostridium n’a été trouvé pour l’ensemble des
échantillons analysés.
33
Résultats et discussion
Elle exige l’absence des Staphylococcus aureus, des Salmonella et des Clostridium
sulfito- réducteurs à 46°C dans le lait de consommation et les produits laitiers.
Pour cette raison, la législation algérienne dans sa définition du lait, dans l’article 6 de
l’arrêté interministériel du 18 août 1993 mentionne le fait qu’un lait propre à la
consommation humaine ne doit pas contenir de résidus d’antibiotiques mais ne précise pas
explicitement les limites maximales de résidus.
34
Résultats et discussion
β-lactames
Référence
Tétracyclines
Figure 9. Résultat négatif (absence des β-lactames et des Tétracyclines) pour tous les
échantillons analysés.
35
Résultats et discussion
Dans le cas de nos échantillons E1, E2, E3, E4, et E5 l’intensité des bandes des β-
lactames et des Tétracyclines sont supérieures à celle de la bande référence, ce qui signifie
l’absence de résidus d’antibiotiques dans tous les échantillons analysés. Les résultats sont
donc considérés comme satisfaisants.
36
Conclusion
Conclusion
A cet effet, notre étude s'est voulue une recherche des résidus d’antibiotiques et un
contrôle bactériologique du lait cru pasteurisé produit par la laiterie Numidia.
Ces échantillons sont donc considérés comme étant de qualité hygiénique acceptable.
Ainsi, les résultats de notre étude montrent que le lait cru pasteurisé produit au niveau
de la laiterie Numidia satisfait aux critères donnés par le Journal Officiel du 27 Mai 1998 ce
qui témoignerait des bonnes conditions hygiéniques de sa traite, de son transport à l'usine et
enfin de sa pasteurisation.
37
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Science du lait. 3éme éd. P 215, 300, 334, 396, 402, 779.Ed. SEP
Microbiologie et qualité dans les industries agroalimentaire. In : Science des aliments. p 45,
79, 83, 103. Ed. Doin.
Introduction à la biochimie et à la technologie des aliments. Vol 1.p 37, 42. Ed. Tec. et Doc.
Lavoisier
DELARRAS C., 2007
Microbiologie alimentaire. Techniques d’analyses microbiologiques. p 82, 83, 88. Ed. Dunod
Pratique des normes en microbiologie alimentaire. p 96, 136, 183,199, 200, 238. AFNOR.
France
Du lait aux produits laitiers. In : Science des aliments. Vol 2.p 7, 12, 17. Ed. Tec. et Doc.
Lavoisier
JEANTET R., CROGUENNEC T., MAHAUT M., SCHUCK P. et BRULE G., 2008
Génie des procédés appliqué à l’industrie laitière .p 60. 2éme Ed. Tec. et Doc. Lavoisier
JOFFIN J-N. et LEYRAL G., 2006
Microbiologie technique .Tome I. dictionnaire des techniques. p 15, 23. 4éme Ed. Scéen
Les ferments microbiens dans les industries agro-alimentaires (Produit laitiers et carnés).
APRIA Paris
Microbiologie alimentaire techniques de laboratoire. p 128, 200, 338. Ed. Tec. et Doc.
Lavoisier
ODET G., CERF O., CHEVILLOTE J., DOUARD D., GILLIS J. et HELIANE E., 1976
La qualité bactériologique du lait et des produits laitiers : Analyses et tests. p 41, 50, 51,
68,79. 2éme Ed. Tec. et Doc. Lavoisier. Paris
ROSIER J., CARLIER V. et BOLNOT F., 1985
Aliments et boissons, filières et produits. In : Science des aliments. p 119. 3éme Ed. Doin
REFERENCES WEBOGRAPHIQUES
www.chr-hansen.com.
Absract
To avoid risks to public health and the risks of technological, raw milk collected
happens to the dairy Numidia undergoes immediate control for the detection of residues of
antibiotics : β-lactamine and Tetracycline by Quick Beta Star Combo method.
The five samples analyzed show no residues of β-lactamine and Tetracycline in all samples
analyzed.
The raw milk is then subjected to a heat treatment (pasteurization) for 20 seconds at a
temperature of around 80 ° C followed by rapid cooling of 4 to 6 ° C to prevent acidification
of milk and other alterations.
For a good control of the hygienic quality of the milk, we realized the bacteriological
analysis of five samples of pasteurized raw milk produced at the dairy Numidia. It is the
search and enumeration by conventional bacteriological methods of total aerobic mesosphelic
flora, total coliforms, fecal coliforms, Staphylococcus aureus, Salmonella and sulphite-
reducing Clostridium.
The results are compared to the criteria reported by the Algerian OJ of 27 May 1998.
Presence of mesophilic bacteria with an average of 3.4 × 103 CFU / ml, the presence of total
coliforms with an average of 4.3 × 101 UFC / ml on solid medium and 3.4 × 101 CFU / ml in
liquid medium. Successively compared to the criteria concerning FTAM (3 × 104 CFU / ml)
and total coliforms (101 CFU / ml) they show a satisfactory quality. We also noted
The absence of fecal coliforms, Staphylococcus, Salmonella and sulfite-reducing Clostridium.
Thus, the overall results are satisfactory reflecting good sanitary quality of pasteurized
raw milk produced at the dairy Numidia.
لزدنت الوخبغز علَ الصحخ العبهخ ًالوخبغز الزكنٌلٌخْخ ،الحلْت الخبم الذُ رن خوعو فِ
Tétracyclines, β-lactames هلجنخ نٌهْذّب ّخعع للكشف الفٌرُ لجقبّب الوعبداد الحٌّْخ :
ثطزّقخ سزّعخ .Beta Star Combo
Tétracycline ً β-lactamesفِ خوْع العْنبد رحلْل العْنبد الخوس ال رظيز أُ ثقبّب
الزِ رن رحلْليب.
ّزعزض الحلْت الخبم ثعذىب إلَ الوعبلدخ الحزارّخ (الجسززح) لوذح 20ثبنْخ عنذ درخخ حزارح
حٌالِ 80درخخ هئٌّخ ّلْيب الزجزّذ السزّع هن 4إلَ 6درج اد هئٌّخ لونع رحوط الحلْت ًرغْزاد
أخزٍ.
لوزاقجخ خْذح للدٌدح الصحْخ ليذا الحلْت ،قونب ثبلزحلْل الجكززٌّلٌخِ لخوس عْنبد هن الحلْت
الوجسزز الخبم الونزح فِ هلجنخ نٌهْذّبّ ً .زوثل فِ الجحث ًالزعذاد ثبلطزق الجكززٌّلٌخْخ الزقلْذّخ عن
flore totale aérobie mésophile, coliformes totaux, coliformes fécaux,
Staphylococcus aureus, Salmonella, Clostridium sulfito-réducteurs.
النزبئح الوحصل علْيب روذ هقبرنزيب هع الوعبّْز الزِ أثلغذ عنيب الدزّذح الزسوْخ الدزائزّخ فِ
27هبُ ً .1998خٌد flore totale aérobie mésophileثوزٌسػ قذره ml/UFC 3 10 × 3.4
ًخٌد coliformes totauxثوزٌسػ قذره ml/UFC 1 10 × 4.3فِ ًسػ صلت ً
1
ml/UFCفِ ًسػ سبئل .هقبرنخ علَ الزٌالِ هع الوعبّْز الوزعلقخ ة FTAM : 10 × 3.4
( ) ml/UFC 110 ( coliformes totaux ً )ml/UFC 4 10 × 3رظيز نٌعْخ هزظْخ .الحظنب
أّعب غْبة
Coliformes fécaux, Staphylococcus, Salmonella, Clostridium sulfito-réducteurs
النزبئح اإلخوبلْخ الوحصل علْيب هزظْخ رعكس نٌعْخ صحْخ خْذح للحلْت الخبم الوجسزز الونزح
فِ هلجنخ نٌهْذّب .
الكلمات المفتاحية :الحلْت الخبم ،ثقبّب الوعبداد الحٌّْخ ،رحلْل الجكززٌّلٌخِ ،الجسززح.
BENZAID Maria Date de Soutenance : 25 juin 2014
MADANI Fawzia
Titre : Appréciation de la qualité bactériologique et recherche de résidus
d’antibiotiques dans le lait cru pasteurisé produit
par la laiterie Numidia de Constantine
Résumé
Afin d’éviter les risques liés à la santé publique et les risques d’ordre technologique, le lait cru
collecté qui arrive à la laiterie Numidia subit un contrôle immédiat concernant la recherche de résidus
d’antibiotiques : les β-lactames et les Tétracyclines par la méthode rapide Beta Star Combo.
Les cinq échantillons analysés indiquent l’absence de résidus de β-lactames et de Tétracyclines
dans tous les échantillons analysés.
Le lait cru de vache est ensuite soumis à un traitement thermique (la pasteurisation) pendant 20
secondes à une température avoisinant 80°C suivi d’un refroidissement rapide de 4 à 6°C pour éviter
l’acidification du lait et autres altérations.
Pour une bonne maîtrise de la qualité hygiénique de ce lait, nous avons réalisé l’analyse
bactériologique de cinq échantillons de lait cru pasteurisé fabriqué au niveau de la laiterie Numidia. Il
s’agit de la recherche et du dénombrement par les méthodes bactériologiques classiques de la flore totale
aérobie mésophile, des coliformes totaux, des coliformes fécaux, des Staphylococcus aureus, des
Salmonella et des Clostridium sulfito-réducteurs.
Les résultats obtenus sont comparés aux critères rapportés par le JO algérien du 27 Mai 1998. La
présence de bactéries mésophiles avec une moyenne de 3,4× 10³ UFC/ml, la présence de coliformes
totaux avec une moyenne de 4,3× 10¹ UFC/ml en milieu solide et 3,4× 10¹ UFC/ml en milieu liquide.
Comparés successivement aux critères concernant la FTAM (3×104 UFC/ml) et les coliformes totaux
(101 UFC/ml) ils témoignent d’une qualité satisfaisante. Nous avons également noté
L’absence de coliformes fécaux, de Staphylococcus, de Salmonella et de Clostridium sulfito-réducteurs.
Ainsi, l’ensemble des résultats obtenus sont satisfaisants ce qui reflète une bonne qualité
hygiénique du lait cru pasteurisé produit au niveau de la laiterie Numidia.
Département de Microbiologie