Aspergillus: Memoire de Fin D'Etude
Aspergillus: Memoire de Fin D'Etude
Aspergillus: Memoire de Fin D'Etude
promotion.
Feriel
Dédicaces
Intissar
REMERCIEMENTS
fait en dirigeant ce travail, pour ses aides, ses conseils, tout au long
gratitude.
Résumé
Sommaire
Dédicaces ................................................................................................... i
iv
3.4.2-Facteurs environnementaux ................................................................... 17
3.4.3-Influence du substrat.............................................................................. 18
3.4.4-Autres facteurs ....................................................................................... 18
3.5. Effets des mycotoxines: ............................................................................... 18
3.6-Normes et aspects Réglementaire des Mycotoxines: ................................... 20
Conclusion .................................................................................................. 45
Référence bibliographique
Annexes
Listes des tableaux
N° Titre page
principaux genres de moisissures et leurs mycotoxines
Tableau 01 12
associées(GHERRAS S, El HIMER N. 2017).
Principaux facteurs influençant la production des mycotoxines
Tableau 02 17
à différentes étapes dela chaîne alimentaire
Effets des principales mycotoxines sur l’homme et
Tableau 03 mécanismes d’action cellulaires et moléculaires identifiés 19
(GHERRAS et EL2017).
Qualités maximales admissibles d’aflatoxine(HIGHLEY et
Tableau 04 20
al., 1994).
Tableau 05 Souches tests (les bactéries pathogènes et la levure ). 23
Souche obteneus dans les graines contaminées de blé et
Tableau 06 34
d’arachide par la méthode d’ulster Méthode de dilution.
Tableau 07 Différents caractères macroscopique des isolats fongiques. 36
Comparaison des extraits d’acétate d’éthyle et
Tableau 08 chloroformiques et leurs effets sur chaque de 41
microorganismes pathogènes
résultat du test d’antagonisme des bactéries lactique 1 et2 , sur
Tableau 09 42
les souches d'aspergillus
Listes des figures
N° Titre Page
Quelques champignons filamenteux (TOUATI R, AMOR-
Figure01 4
CHELIHI L.2016).
Figure02 Cycle de vie des champignons (Site web, 2019) 5
A: Aspergillus
Ac: acétate d’éthyle-
B1: Lactococcuslactissubsp. Lactis
B2: Streptococcus thermophilus
Chl: chloroforme
CYP 450: cytochromes P450
CDA : CzapekDox Agar
DMSO: dimethylsulfoxide
DON: Trichothécéne: (déoxynyvalénol , toxine T-2 ,diacétoxyscirpénol ,
nivalénol)
FAO: Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.
K.p: klebsiellapneumoniaATCC 700603
LMR: limite, maximale de résidus.
Lis.inno : listeria innocuaCLIP 74915
MH : Muller Hinton
M3: Candida albicansIPA 200
OMS: Organisation mondiale de la santé
OTA: Ochratoxine A
P: Penicillium-
ZEA: La zéaralénone
Introduction
Introduction
Introduction
Introduction
Les moisissures sont des champignons microscopiques qui ont des actions bénéfiques
mais aussi néfastes pour l’homme. Plusieurs moisissures, notamment les genres Aspergillus,
Fusarium, Penicillium, sont connus pour être des contaminants des produits agricoles et/ou
pour leur capacité à produire des métabolites toxiques :mycotoxines (CAHAGNIER et al.,
1998).
Les métabolites produits par ces champignons lors de leur croissance sur l’aliment
sont aussi des éléments majeurs dans l’altération des denrées alimentaires. Des manifestations
dans la qualité organoleptique (en modifiant le goût de la denrée par exemple) mais aussi de
graves problèmes sanitaires surgissent, c’est le risque d'intoxication due à la présence
demycotoxines. Mais il faut signaler que la contamination des moisissures sur les aliments ne
signifie pas obligatoirement la présence de mycotoxines.
L’entrée des mycotoxines dans la chaîne alimentaire de l’homme s’effectue soit par
des denrées consommées directement (arachides, pistaches, amandes…); soit indirectement
par des produits dérivés (par ex. farine de céréales) à partir desquels sont élaborés des
aliments finis (par ex. produits issus de la panification, de la biscuiterie, céréales pour petit-
déjeuner) (REBOUX, 2006).
3
Introduction
Les troubles causées par ces substances se manifestent par des syndromes variés, il
peut y avoir un effet spécifique toxique sur un organe bien déterminé, cependant la plupart
provoquent des lésions graves d'un seul tissu ou de plusieurs tissus, mais c'est surtout le foie
qui est le plus touché. D'autres effets peuvent apparaitre tels les gastro-entérites, les
hémorragies et les paralysies etc.
Comme la présence des moisissures dans les récoltes est un phénomène naturel, il
serait impossible d’éliminer toute trace de mycotoxines des produits alimentaires. Cependant
il est possible de minimiser la contamination en prenant des précautions au niveau de
l’entreposage et la manutention des récoltes après la moisson et en inspectant rigoureusement
les produits avant la mise sur le marché. La réduction des taux des mycotoxines relève à la
fois du rôle des agriculteurs, des commerçants et des industriels (ABDELLAH, 2004).
L’objectif de notre travail est la recherche des mycotoxines à partir des genres
d'Aspergillus, isolés à partir d'arachide et blé contaminés. En effet, le travail s’articule sur :
2
Chapitre I : synthèse bibliographique
Chapitre I
Synthèse bibliographique
Chapitre I Synthèse bibliographique
1-Les moisissures
1.1 - Généralités
Les moisissures sont des organismes eucaryotes pluricellulaires capables de se
développer sur divers substrats. Elles sont hétérotrophes vis-à-vis du carbone et dégradent les
matières organiques en les transformant en matières minérales qu’elles assimilent par
absorption. Les moisissures ont un rôle capital dans le cycle de la matière.
En effet en dégradant les matières organiques, elles participent à la formation de
l’humus ; la couche supérieure du sol. Elles sont omniprésentes dans notre environnement
(sol, eau, plantes...) et sont véhiculées par l'air, les matières premières, les hommes et les
animaux. Il ya environ 99 000 espèces fongiques ont été décrites mais on estime que leur
nombre total pourrait atteindre 5 millions (KUPFERSCHMIDT, 2012).
Les moisissures sont des champignons filamenteux hétérotrophes qui ont des actions
bénéfiques et parfois néfastes pour l’homme. Plusieurs moisissures notamment les genres
Aspergillus, Penicillium et Fusariumsont connues pour être des contaminants des produits
4
Chapitre I Synthèse bibliographique
agricoles et/ou pour leur capacité à produire des métabolites secondaires toxiques (MEYER
et al. ,2004).
Les moisissures toxinogènes peuvent se développer sous tous les climats, sur tous les
supports solides ou liquides dès l’instant où les conditions nécessaires à la croissance décrites
précédemment sont réunies (PATERSON, 2006).
1.2- Cycle de vie
Le cycle de vie des moisissures est illustré par 4 principales étapes (Figure2) :
germination, développement, reproduction et dormance/latence. Le cycle de vie des
moisissures en milieu intérieur débute lorsqu’une spore se dépose sur une surface lui offrant
les conditions nécessaires à sa croissance. En fait, la germination se déclenchera par la
présence d’eau combinée ou non à certains facteurs très spécifiques comme l’intensité de la
lumineuse, certaines températures ou types d’éléments nutritifs. La spore germera alors et
donnera naissance à un premier filament non différencié, appelé hyphe, qui s’allongera pour
former un ensemble appelé mycélium. Cet ensemble de filaments, plus ou moins ramifiés,
constitue le thalle des champignons. En présence de conditions favorables à la sporulation, le
mycélium donnera naissance à des structures plus spécialisées, qui produiront des spores
asexuées (conidies) ou, plus rarement, des spores sexuées. Chaque moisissure produit un très
grand nombre de spores dont l’ensemble, se présentent très souvent sous un aspect poudreux
et coloré à la surface de la moisissure. La taille, la forme et la couleur des spores de
moisissures varient grandement d’une espèce à l’autre. Par contre, en microscopie, toutes les
spores d’une même espèce sont de couleur, de dimension et de forme relativement constante
ce qui, dans bien des cas, constitue un élément d’identification taxonomique(TOUATI R,
AMOR-CHELIHI L.2016).
5
Chapitre I Synthèse bibliographique
6
Chapitre I Synthèse bibliographique
e-Lumière
Les radiations du spectre visible (380 – 720) n’ont en général pas d’action sur la
croissance végétative des champignons mais peuvent agir sur la sporulation. La plupart des
moisissures n’exigent pas de lumière pour leur croissance, ni pour la germination de leurs
spores (BOTTON et al.,1999).
1.4 - Modes de reproduction
La plupart des champignons possèdent deux modalités de reproduction: la reproduction
asexuée (imparfaite ou végétative), et la reproduction sexuée. La reproduction végétative des
champignons résultant d'une fragmentation du thalle ou d'une sporulation, représente le plus
souvent la principale source de dissémination du parasite lors de la fragmentation du thalle
.Les ramifications se séparent les unesdes autres à la suite de la dégénérescence de la partie
basale d'hyphe dont elles dérivent. Il est rare que l’ensemble du cytoplasme du thalle se
transforme en sporeslors de la multiplication végétative.
La reproduction sexuée des champignons comporte une plasmogamie (fusion des
cytoplasmes de deux gamètes) suivie d'une caryogamie (fusion des noyauxcorrespondants) et
d'une méiose (division réductionnelle). Les types de spores sexuéessont au nombre de quatre :
l’oospore, la zygospore, l’ascospore et la basidiospore(STANIER et al., 1966). Lemycélium
bien que contenant un cytoplasme mobile, et lui-même incapable de sedéplacer à cause de la
rigidité de ses parois. On parle aussi communément desmoisissures pour désigner les
champignons chez lesquels les organes de fructificationontune structure nettement
filamenteuse. Elles s'opposent aux champignonscomestibles ; dans les corps fructifiant sont
charnus (LECLERC et al., 1983).
7
Chapitre I Synthèse bibliographique
2-Aspergillus:
C’est un genre appartenant à la classe des Ascomycètes. Le thalle, hyalin ou coloré,
présente un mycélium cloisonné portant de nombreux conidiophores dressés, terminés en
vésicule (Figue4) (Raper et Fennell, 1965)
8
Chapitre I Synthèse bibliographique
Plus de 300 espèces appartenant au genre Aspergillus ont été décrites. Les critères
d’identification sont principalement morphologiques. Cependant, l’application des outils de
caractérisation moléculaire a montré que cette identification strictement phénotypique pouvait
conduire à des erreurs d’identification et que certains regroupements d’espèces n’avaient pas
de fondement (BALAJEE et al., 2006).
Pour tenir compte des résultats de caractérisation moléculaire, des « sous-genres »
appelées « sections » ont été créés. Les sections regroupent toutes les espèces
morphologiquement semblables mais génétiquement différentes. Les moisissures du genre
Aspergillus sont actuellement réparties dans 6 sections principales : Usti, Flavi, Nigri,
Circumdati, Clavati et Fumigati.
La section Fumigati regroupe 33 espèces (23 du genre Neosartorya et 10 du genre
Aspergillus). Elle inclut Aspergillus fumigatus ainsi que Aspergillus lentulus, une espèce
récemment identifiée grâce à l’analyse de séquences partielles des gènes de la ß-tubuline et de
la calmoduline (BALAJEE et al., 2005).
Parmi les espèces responsables d’aspergillose chez l’homme et chez les oiseaux,
Aspergillus fumigatus est la plus communément rencontrée (KUNKLE, 2003). Les espèces
Aspergillus flavus et Aspergillus niger ainsi qu’Aspergillus nidulanset Aspergillus terreus
sont incriminées comme agents pathogènes possibles mais dans une moindre mesure en zone
tempérée (JONES et OROSZ, 2000).
2.2- Principales espèces:
Aspergillus flavus : le champignon se développe rapidement sur les milieux
classiques
(géloses au malt et Sabouraud) à 22-25°C. La température optimale de croissance est
37°C. Sur le milieu de culture A. flavusforme des colonies duveteuses à poudreuses, d’abord
blanches, puis jaune, puis vert-jaune. Le revers peut être incolore, rosâtre ou brun-rouge foncé
pour les souches productrices de sclérotes (Figure 5) (TABUC ,2007)
9
Chapitre I Synthèse bibliographique
Aspergillus niger: ce champignon pousse rapidement (2-3 jours) sur les milieux
deculture classiques (géloses au malt et Sabouraud). La température optimale de croissance
varie généralement entre 25 et 30°C, mais A. nigerpeut se développer jusqu’à 42°C. Les
colonies d’A. nigersont granuleuses, blanches au début, puis jaunes et, à maturité, elles
deviennent noires. Le revers des colonies est incolore ou jaune pâle. Sur le milieu Czapek, A.
nigerforme des colonies à mycélium blanc ou jaune, et revers souvent incolore (Figure 7)
((TABUC ,2007).
31
Chapitre I Synthèse bibliographique
Aspergillus ochraceus : ce champignon pousse rapidement (2-3 jours) sur les milieux
33
Chapitre I Synthèse bibliographique
3 -Les mycotoxines:
3.1- Généralité sur les mycotoxines :
Le therme mycotoxine dérive du grec « mycos », signifiant champignon et du latin
toxicum signifiant « poison ». Les mycotoxine sont des molécules capables, a de faible
concentration, d’induire un effet toxique (ROBOUX et al.,2006).
Ce sont des métabolites secondaires peu volatiles, élaborés par diverses moisissures
sous certaines conditions environnementales. A l’heure actuelle seules certaines espèces de
moisissures sont connue comme ayant la capacité de produire des toxines. Leur biosynthèse
est dépendante de plusieurs facteurs, dont la température, l’intensité lumineuse, le dioxyde de
carbone dans l’air, les éléments nutritifs disponibles et la présence et la présence d’autres
espèces en compétition (HENDEY et al., 1993).
Chaque mycotoxines n’est pas nécessairement spécifique à une moisissure donnée. La
gliotoxine, par exemple : peut aussi bien être produite par Aspergillus fumigatusque par
Trichodermaviridae. De même, une moisissure donnée peut produire plusieurs toxines :
Aspergillus fumigatus, agent étiologique de certaines atteintes pulmonaires, fabrique plus de
huit toxines différentes(MAHEUX, 1998).
Tableau 01: principaux genres de moisissures et leurs mycotoxines associées(GHERRAS
S, El HIMER N. 2017).
Espèce fongique productrice Mycotoxine associées
Gliotoxine , funagilline , acide helvolique , trypacidine ,
Aspergillus sp. fumitrémorgines , fumiquinazolines , aflatoxines ,
ochratoxines ,stérigmatocystine .
Alternariasp. Alternariol , acide , ténuazonique
Claviceps sp. Alcaloïde (ergotamine et dérivés)
Trichothécéne (déoxynyvalénol , toxine T-2
Fusariumsp. ,diacétoxyscirpénol , nivalénol ), zéralénone ,
fumonisines , fusarine ,moniliformine
Penicillium Ochratoxine A ,pénitrem , acide cyclopiazonique ,
patuline , citrinine
32
Chapitre I Synthèse bibliographique
a- Les aflatoxines:
Les aflatoxines sont des toxines produites par A. flavus(qui produit aussi del’aflatrem,
de l’acide cyclopiazonique et de l’acide aspergillique) et A. parasiticus. Les aflatoxines (B1,
B2, G1, G2, M1, M2) (Figure 10) sont reconnues comme étant les plus puissants cancérigènes
naturels. L’intoxication aiguë par les aflatoxines se traduit par des symptômes de dépression,
anorexie, diarrhée, ictère ou d’anémie, pouvant aller jusqu’à la mort (QUILLIEN, 2002).
Les aflatoxines apparaissent dans les noix (cacahuètes, noix du Brésil ...), les céréales,
les poivres séchés et de nombreux autres aliments d'origine végétale. On trouve l’aflatoxine M
dans le lait de vaches nourries de fourrage contaminé. Il s'agit en l'occurrence d'aflatoxine B
métabolisée (4-hydroxylée) (QUILLIEN, 2002).
b- L’ochratoxine A:
La famille des ochratoxines comprend une dizaine de molécules connues,
maisl’ochratoxine A est le représentant le plus important (Figure11). Cette mycotoxine est
produite par différentes espèces de Penicillium (P. verrucosum, P. viridicatum…) et
d’Aspergillus (A. ochraceus…).
En effet, la température optimale de production de l’OTA par l’Aspergillus
ochraceusest de 28 °C, cette production étant fortement réduite à 15°C ou 37°C. Au contraire,
Penicillium viridicatumse développe et peut produire de l’OTA dans une gamme de
températures qui varie de 4 à 30°C.
Dans les régions froides, l'OTA est donc plutôt produite par des Penicillium, alors que
dans les régions chaudes, ce sont plutôt les Aspergillus qui la synthétisent (POHLAND
etal.,1992; VARGA et al., 1996).
31
Chapitre I Synthèse bibliographique
34
Chapitre I Synthèse bibliographique
d- Les trichothécènes:
C’est une famille composée d’environ 148 composés, tous produits par de nombre
uses espèces fongiques dont celles des genres Fusarium, Penicillium,
Cephalosporum,Myrothecium, Trichoderma et Stachybotrys. Les mycotoxines les
plusétudiées dans ce groupe sont le déoxynivalénol (DON), les toxines T-2 et HT-2(OMS,
1980).
La toxine DON est une vomitoxine qui contamine les céréales en particulier le blé,
l'orge, le maïs, le seigle, l'avoine, et le riz. L'occurrence de la toxine DON est associée
principalement avec F. graminarumetF. culmorum. La DON peut provoquer des effets
adverses après administration. L'administration d'une dose aiguë est caractérisée par deux
effets toxicologiques à savoir la perte de l'appétit et les vomissements(CREPPY, 2002).
Les toxines T-2 et HT-2 sont deux toxines produites sur les céréales (blé, orge,
maïs,riz, avoine…) et les produits à base de céréales. Elles sont produites par de nombreuses
espèces de Fusarium .La toxine T-2 est un inhibiteur potentiel de la synthèse protéique. Alors
que la toxine HT-2 a pour cible le système immunitaire(BOTTALICO, 1998).
35
Chapitre I Synthèse bibliographique
e- La zéaralénone:
La zéaralénone (ZEA) ou toxine F-2 est produite par les espèces appartenant au
genreFusarium, en particulier F. graminearum, F. semitectum, F. equiseti, F.crookwellense et
F. culmorum. Elle peut être également être synthétisée par F.tricinctum, F. oxysporum, F.
sporotrichoïdes et F. laterium. La production de cettemycotoxine est favorisée lorsque les
températures sont situées entre 10 et 15°C(ABBAS et al., 1988 ; TABUC, 2007).
La ZEA est une lactone de l’acide résorcyclique sans toxicité intrinsèque mais de
parsa similitude avec l’oestrogène (Figure 14). La principalemoisissure responsable de la
production de cette mycotoxine est Fusariumgraminearummême si d’autres champignons
sont capables de la produire. Sa répartition est mondiale, elle est présente dans l’ensilage, le
foin, le maïs ou d’autres céréales (WHITLOW etal., 2001).
36
Chapitre I Synthèse bibliographique
Physique
- Humidité + + +
Rapidité de séchage - + +
Ré humidification - + +
Humidité relative + + +
- température + + +
- damage mécanique + + +
- mélange de grains - + +
Chimique
- CO2 - - +
- O2 - - +
- nature du substrat + - +
- nutrition minérale + - +
- - +
Biologique
- stress de plante + - +
- vecteurs invertébrés + - +
- infection fongique + - +
37
Chapitre I Synthèse bibliographique
3.4.3-Influence du substrat
Les mycotoxines sont produites par de nombreuses moisissures dotées génétiquement
d’un pouvoir toxinogène. Cependant la nature du substrat peut influencer l’expression du
pouvoir de sécrétion des toxines (REBOUX, 2006).
Il est important de noter que des différences dans cette expression, peuvent être
observées au sein d'une même espèce et expliquer les différences de pouvoir toxinogène
observées entre "souches". En outre, des souches au sein d'une même espècene disposent pas
toute du système enzymatique requis pour la production des mycotoxines (NICHOLSON et
al., 2003).
Ainsi les progrès de la chémotaxonomie ont permis de démontrer que pour une même
espèce les profils des substances produites sont différents si on prélève le champignon sur le
substrat naturel ou à partir d’une culture en boîte de Pétri. L’exemple le plus parlant concerne
Penicillium roqueforti, incapable de produire une toxine sur le fromage de Roquefort, alors
qu’in vitro il est en mesure desecréter un métabolite très toxique (CHAPELAND et al.,
2005).
3.4.4-Autres facteurs
Des micro-organismes « de concurrence » peuvent affecter la production de
mycotoxinesur les produits agricoles. Ils peuvent augmenter ou gêner la formation des
mycotoxinesen changeant le métabolisme de l'organisme producteur, par la concurrence pour
les substrats, en changeant les conditions environnementales les rendant défavorables pour la
production de mycotoxine ou en produisant des composés inhibiteurs (LACEY, 1986).
Les interactions avec d'autres microorganismes peuvent également être différentes
dans les différentes conditions environnementales (CAIRNS et al., 2003).Plusieurs facteurs
additionnels peuvent influencer la production des mycotoxines dans le champ. Ils peut s’agir
des pratiques agricoles comme le labourage et la rotation de récolte, les fongicides utilisés, la
variété de la planteet les différences géographiques (LANGSETH et al., 1995).
3.5. Effets des mycotoxines:
Les mycotoxines constituent un danger imminent qui tire le signal d’alarme, en raison
des pertes économiques importantes qui sont liées à leurs effets sur la santé de l’homme, sur
38
Chapitre I Synthèse bibliographique
la productivité animale et sur le commerce national et international. La FAO estime que plus
de 25 % des récoltes mondiales sont significativement contaminées par des mycotoxines
(KRSKA, 2009).
L’ingestion d’aliments contaminés par les mycotoxines peut être à l’origine de
toxicités aiguës ou chroniques nommées mycotoxicoses. Cependant, les intoxications aiguës
sont rares, spécifiquement chez l'homme, en raison des faibles quantités pouvant être ingérées
avec des aliments contaminés. Mais, l’intoxication chroniqueest souvent à craindre et ce, à
cause de l’effet cumulatif des doses fixées sur des organes cibles, tels que le foie ou le rein
(LECLERC et al., 2005).
Les mycotoxines peuvent aussi avoir des effets carcinogènes, mutagènes, tératogènes
et immunosuppresseurs. En outre, certaines mycotoxines peuvent altérer des réactions
immunitaires et réduire ainsi, la résistance aux infections. Du coup, il est, maintenant,
largement considéré comme leur effet le plus important, surtout dans les pays en
développement (PAMEL et al.,2010).
Tableau 03: Effets des principales mycotoxines sur l’homme et mécanismes d’action
cellulaires et moléculaires identifiés (GHERRAS et EL2017).
Mécanismes d’action cellulaires et
Mycotoxine Effets moléculaires
39
Chapitre I Synthèse bibliographique
Alimentation humaine 5 à 30
Les Mycotoxines sont très résistantes et ne peuvent être réduites ni par la cuisson, ni
par d’autres procédés quelconques, ce qui implique que les denrées alimentaires infestés
doivent être détruites.
Les limites maximales sont fixées à 8μg/Kg pour l’aflatoxines B1 et 15μg/Kg pour les
aflatoxines totales. En ce qui concerne les ochratoxines, les teneurs maximales sont fixées à
5μg/Kg pour les céréales brutes destinées à être triées avant l’utilisation pour l’alimentation
humaine et une teneur de 3μg/Kg pour les céréales et leur produits dérivés utilisés.
(AGRIOS, 1994).
21
Chapitre II: Matériel et Méthodes
Chapitre II
Matériel et Méthodes
Chapitre II Matériel et Méthodes
22
Chapitre II Matériel et Méthodes
Figure 16: L’échantillons utilisés (arachide avec enveloppe et arachide sans enveloppe
et blé)
1.5-Souches microbienne :
Dans la présente études, plusieurs souches microbiennes pathogènes ont été utilisées
pour démonter l'activités antimicrobiennes des souches fongiques isolées à partir de nos
échantillons (tableau 5).
Tableau 05 : Souches tests (les bactéries pathogènes et la levure ).
2-Méthodes
2.1- Isolement des moisissures (Méthodes de dilution) :
De chaque échantillon, 5g d'arachide broyés o sont additionnés à 45 ml d’eau
physiologique, Ensuite, 1 ml de cette dernière est ajouté à9ml d’eau physiologique pour avoir
la dilution 10-1. Des boites Pétri contenant les milieux:Sbauraud., milieu Czapek, sont
ensemencées avec 1ml des dilutions et l’incubation dure 5 à 7j à 25 °C et 30 °C.
21
Chapitre II Matériel et Méthodes
24
Chapitre II Matériel et Méthodes
25
Chapitre II Matériel et Méthodes
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Chapitre II Matériel et Méthodes
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Chapitre II Matériel et Méthodes
28
Chapitre II Matériel et Méthodes
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Chapitre II Matériel et Méthodes
11
Chapitre II Matériel et Méthodes
13
Chapitre III : Résultats et Discussion
Chapitre III
Résultats et Discussion
Chapitre III Résultats et Discussion
1.Isolement :
1.1 Méthode de dilution:
Une biodiversité fongique est assez importante (moisissure et levure) a été rélevée,
après effectuée une analyse mycologique de nos échantillons sur milieu czapek. Ceci est
illustrée ci dessous dans la figure 24 (différentes souches fongiques obtenues sur milieu
czapek)..
Figure 24: Colonies obtenues dans les graines contaminées d’arachide par la méthode
de dilution.
1.2- Méthode d’ulster:
L’isolement des moisissures a été réalisé par la méthode d’ulster ou la méthode
directe de Botton et al,. (1990) qui repose sur le principe de stimulation du développement
des moisissures par incubation des grains.
Pour l’identification des genres, nous avons examiné les caractères culturaux et
morphologiques (Bouchet., 2005). En effet, pour les caractères culturaux nous avons:
vitesse de croissance; couleur des colonies; texture du thalle; présence ou absence des
mucorale ; couleur et changement de la couleur du milieu; présence ou absence d’odeurs
caractéristiques (figure 24).
11
Chapitre III Résultats et Discussion
Figures 25 : Colonies obtenues dans les graines contaminées de blé et d’arachide par
la méthode d’ulster
14
Chapitre III Résultats et Discussion
D'après les résultats obtenus, on peut dire que nos isolats appartiennent probablement
au espèces suivantes respectivement:
15
Chapitre III Résultats et Discussion
GX100
- Colonies de couleur verte,
- Texture poudreuse,
- Croissance de 5 à 7 jours.
Règne: champignons
Division: Deuteromycotina
Aspergillus sp1 Classe: Hyphomycètes
(S1) Famille: Moniliaceae
- conidiophore: long 1mm hyalin, verruqueux ,avec des Ordre: Moniliales
aspérités . Genre: Aspergillus
- vésicule: sphériques. Espèce: Aspergillus flavus
- Phialides: directement insérées sur la vésicule ou
portées par des métules.
- conidies: globuleuses ,vert pâle, échinulées.
-Tête: unisériée ou bisériée
Règne: champignons
Division: Deuteromycotina
Classe: Hyphomycètes
- Colonies bleu vert puis verte foncé. Famille: Moniliaceae
Aspergillus sp2 GX100
- Croissance rapide de 3 à 5 jours Ordre: Moniliales
(S2)
Genre: Aspergillus
Espèce: Aspergillus fumigatus
16
Chapitre III Résultats et Discussion
17
Chapitre III Résultats et Discussion
mm 14
12
10
zone d'inhibition de 8
chloroforme
zone d'inhibition 6
d’acétate d’éthyle
4
0
Aspergillus Aspergillus Aspergillus
flavus fumigatus niger
Figure 26: Effet de chaque extrait fongique obtenu par l’acétate d’éthyle et le
chloroforme sur E. coli
Pour E. coli : l’effet le plus important a été obtenu par l’extrait d’acétate d’éthyle
par Aspergillus fumigatus dont la zone est de13 mm, contrairement à faible effet par les
extraits d’acétate d’éthyle d' Aspergillus flavus dont la zone été de 8 mm.
18
Chapitre III Résultats et Discussion
mm
12
10
8
zone d'inhibition de
chloroforme 6
zone d'inhibition
d’acétate d’éthyle 4
0
Aspergillus Aspergillus Aspergillus
flavus fumigatus niger
Figure 27: Effet de chaque extrait fongique obtenu par l’acétate d’éthyle et le
chloroforme sur Klepsilla sp.
Pour Klepsilla: l’effet le plus important a été obtenu par l’extrait d’ l’acétate
d’éthyle par Aspergillus niger , dont la zone est de12 mm, contrairement à faible effet par
les extraits d’acétate d’éthyle Aspergillus fumigatus dont la zone été de 7 mm.
mm
12
10
8
zone d'inhibition de
chloroforme 6
zone d'inhibition
d’acétate d’éthyle 4
0
Aspergillus Aspergillus Aspergillus
flavus fumigatus niger
19
Chapitre III Résultats et Discussion
mm 12
10
8
zone d'inhibition de
chloroforme 6
zone d'inhibition
4
d’acétate d’éthyle
2
0
Aspergillus Aspergillus Aspergillus
flavus fumigatus niger
Pour candida: l’effet le plus grand a été obtenu par l’extraits d’acétate d’éthyle par
Aspergillus flavus dont la zone été de12 mm, contrairement aucune effet sur les extraits
d’acétate d’éthyle par Aspergillus niger et l’extraits de chloroforme par Aspergillus niger
et Aspergillus flavus;
D'après le tableau 8; pour les extraits d’acétate d’éthyle, l’effet le plus grand a été
obtenu par l’extrait de E.coli. par Aspergillus fumigatus dont la zone été de1.3 cm,
contrairement à candida par les extraits d'Aspergillus niger n’ont eu aucun effet. Pour les
extraits chloroformiques, la plus importante zone d’inhibition a été observée chez l’extrait
sur E.coli, qui a donné une zone d’inhibition de 12 mm contre listeria et candida n’ont eu
aucune effet sur souche 1 et souche3. Le genre Aspergillus a montré une activité contre
plusieurs microorganismes pathogènes par (MADKI et al., 2010; MARIA et al., 2005).
La différence obtenue entre l’effet des extraits d’acétate d’éthyle et
chloroformiques, sachant que chaque solvant différent permet d’extraire des composés
différents; peut-être expliquée par le fait que les composants bioactifs n’ont pas été bien
dissous ou en très petite quantité, donnant peu d’effet aux extraits chloroformiques, et le
plus probable c’est que les composants bioactifs ont la polarité qui est le mieux extraite par
l’acétate d’éthyle (OGUNDARE et al., 2006).
41
Chapitre III Résultats et Discussion
Tableau 08: Comparaison des extraits d’acétate d’éthyle et chloroformiques et leurs effets sur chaque de microorganismes pathogènes .
grain Bactéries Levure
E.COLI KLEPSILA LISTERIA CANDIDA
Résultat Diamètre Résultat Diamètre Résultat Diamètre Résultat Diamètre
S1 Chl + 0.9cm + 3 + 3.2 - 1
Ac + 0.8cm + 1.9 - 1 + 3.3
S2 Chl + 1.2cm + 1.8 + 1.7 + 1.8
Ac + 1.3cm + 1.7 + 1.7 + 1.9
S3 chl + 1.1cm + 1.9 - 1 - 1
Ac + 0.9cm + 3.2 + 1.9 - 1
43
Chapitre III Résultats et Discussion
Les résultats du test d’antagonisme à partir des extraits de Lactococcus lactis subsp.
Lactis (B1)et Streptococcus thermophilus (B2) sont illustrés dans le tableau 9 et la figure 30.
Figure 30: Quelques zones d’inhibition de différentes bactéries lactiques testés sur les
isolats d'Aspergillus.
Les enjeux de ce travail étaient d’explorer la capacité des souches lactiques à inhiber
la croissance de Fusarium sp. Ces études sont essentielles pour une meilleure utilisation de
ces souches lactiques comme agents de bioprotection. D'après les figures 31 et 32;
42
Chapitre III Résultats et Discussion
Pour la souche Lactococcus lactis subsp. Lactis, l’effet le plus importants a été obtenu
sur Aspergillus flavis dont la zone été de10 mm, contrairement, on n'assiste à aucun effet
sur l'aspergillus fumigatus.
Pour la souches Streptococcus thermophilus: l’effet le plus grand a été obtenu sur
Aspergillus flavus dont la zone été de13 mm , par contre; sur l'Aspergillus niger n’ont eu
aucune effet.
mm 10
9
8
7
6
zone d'inhibition 5
4
3
2
1
0
Aspergillus Aspergillus Aspergillus
flavus fumigatus niger
mm 12
10
zone d'inhibition 6
0
Aspergillus Aspergillus Aspergillus
flavus fumigatus niger
41
Chapitre III Résultats et Discussion
Les bactéries lactiques présentant des activités anti fongiques ont été également isolées
d’autres systèmes biologiques tels que les ensilages (MAGNUSSON & SCHNÜRER, 2001),
le lait cru et les saucissons (SCHWENNINGER et al ., 2005). Les bactéries lactiques sont
depuis des décennies utilisées pour réaliser la fermentation des produits et assurer leur
conservation, elles ont de ce fait acquis le statut GRAS (GENERALLY RECOGNIZED AS
SAFE) (DALIE, 2010)
Les résultats les plus probants sont obtenus lorsque la bactérie est inoculée dans le
milieu de culture 48 heures avant l’ensemencement du champignon. SELON DALIE,
(2010),une activation importante de la production de toxines associée à une réduction de
croissance fongique est observée.
L’observation microscopique des zones de confrontation du champignon avec les
bactéries lactiques a montré l’apparition d’un mycélium stérile, qui veut dire qu’il y a une
inhibition de la sporulation. Ces résultats sont confirmés par les travaux de : LAREF et
GUESSAS, 2013 ; MUHIALDIN et HASSAN, 2011 et STRÖM,2005).
L’activité antifongique en utilisant le surnageant stérile a été aussi observée sur les
Espèces Aspergillus niger, Aspergillus tubingensis et Penicillium crustosum par NDAGANO
(2012).
Toutes les bactéries lactiques utilisées dans cette étude (Lactococcus lactis subsp.
Lactis et Streptococcus thermophilus ) ont montré une activité antifongique vis-à-vis des
différentes souches fongiques utilisées. Ces résultats sont les mêmes que celles de
BIANCHINI (2010) qui a travailler sur l’effet des composés antifongiques produits par
Lactobacillus plantarum sur la croissance d’Aspergillus spp.
SELON LIET. (2012) et DALIE et al . (2010), l’inhibition des champignons et des
mycotoxines par les bactéries lactiques apparait comme une stratégie promotrice pour le bio-
contrôle des moisissures qui contaminent les aliments et les végétaux.
44
Conclusion
Conclusion
Conclusion
Conclusion
Les champignons endophytes sont d’excellentes sources de nouveaux produits
naturels bioactifs avec un potentiel d’exploitation dans une grande variété de domaines
médicaux, agricoles et industriels.
Le présent travail est une contribution à l’étude mycologique et recherche des souches
toxinogènes isolées à partir d'arachide et le blé commercialisés dans dans la ville d'El-Oued,
cette étude dévoile la présence d’une grande biodiversité de contaminants fongiques.
Selon les résultats d’identification préliminaire de l’isolat obtenu basé sur l’étude
macroscopique et microscopique, par diverses méthodes mycologiques, il semble que la
méthode de dilution et la méthode directe d’Ulster permet un isolement plus performant des
moisissures d’un point de vue qualitatif et quantitatif où les genres les plus dominants sont :
Apsergillus,. : A.flavus, A.niger, A.fumigatus.
L’effet inhibiteur des mycotoxines d'Aspergillus testés sur les bactérie pathogènes par
la méthode des puits sur le milieu Muller-Hinton, montre une activité inhibitrice importante.
Le test de diffusion sur disques a démontré que tous les extraits avaient une activité inhibitrice
sur au minimum un ou plusieurs microorganismes pathogènes. les zones d’inhibitions varient
pour les extraits d’acétate d’éthyle entre 0 et 13mm, et entre 0 et 12 mm pour les extraits
chloroformique. Les extraits d’acétate d’éthyle avais plus d’effet que les extraits
chloroformiques.
Les résultats obtenus montrent que parmi les champignons endophytes étudiés ceux
appartenant au genre Aspergillus, présentent une activité antibactérienne sur les bactéries
pathogènes E.coli, Klepsilla, listeria et une levure pathogène (Candida albicans) testées et
une activité antifongique.
Les résultats de la méthode de diffusion sur disque de 02 souches de bactéries
lactiques (Lactococcuslactissubsp. Lactis, Streptococcus thermophilus) , ont montré que les
bactéries lactiques utilisées sécrètent des substances bioactives et qui ont un effet anti-
Aspergilllus, avec une valeur de zone d’inhibition assez importantes.
Afin de confirmer ou d’infirmer les résultats obtenus et de mieux comprendre les
mécanismes d’action de ces microorganismes, il serait souhaitable d’effectuer des études
complémentaires sur :
Elargir l' échantillonnage en augmentant le nombre des variétés infectées par
l'aspergillus.
Effectuer une identification plus profonde; moléculaire.
Caractériser les mycotoxines produit par les souches isolées.
46
Référence bibliographique
Références
bibliographiques
Références bibliographiques
Site web
www.aspergillus.man.ac.uk, 2019
http://tpeconservation1s2.free.fr/moisissures.html,2020
http://www.oxoid.com/UK/blue/prod_detail/prod_detail.asp?pr=CM0097&org=74&c=U
K&lang=FR
http://solabia.com/solabia/produitsDiagnostic.nsf/0/31622773AEA7D493C12574B8002C
B7DF/$file/FT_G%C3%A9lose%20PDA_BK095-BM186_v8.pdf.
Annexes
Annexes
Annexes
Annexes
Milieux de culture
Deux milieux de culture ont été préparés, afin de manifester le maximum des
champignons de stockage.
- NaNO3 3,0 g
- MgSO4 7H2O 0,5 g
- KCl 0,5 g
- FeSO4 7H2O 0,01 g
- K2HPO4 1,0 g
- Saccharose 30,0 g
- Agar 15,0 g
Il est conseillé de compléter ce milieu par 1 ml d'une solution de ZnSO4 7H2O 1,0 g,
CuSO4 5H2O 0,5 g dans 100 ml d'eau.
هلخص
Abstract
Résumé
Résumé
Résumé
Aspergillus c’est un genre des champignons capable de synthèse les mycotoxine.
Dans ce travail nous avons étudié la contamination des aliments commercialisés à l'EL- Oued par les
mycotoxines. Pour cela, un total d'échantillons, 1échantillons de blé et 1échantillons d'arachide ont été prélever
dans différents points de vente la ville d'EL- Oued. Isolement et purification des genres Aspergillus dans les
arachides et les Blé par deux méthodes : la méthode directe d’Ulster et la méthode classique de dilution Ceci
permet de répertorier trois souches: A.flavus, A.niger, A.fumigatus Les extraits obtenus par l’extraction à
l’acétate d’éthyle et le chloroforme des 3 souche Aspergillus ayant eu un résultat positif au dépistage de
l’activité antimicrobienne, les zones d’inhibitions varient pour les extraits d’acétate d’éthyle entre 0 et 13mm, et
entre 0 et 12 mm pour les extraits chloroformique.
Réductions de la toxicité des souches Aspergillus isolées par bactéries lactiques ayant eu un résultat positif par
la méthode de diffusion sur disque, les zones d’inhibitions varient pour les Lactococcuslactissubsp. Lactis entre
0 et 10mm, et entre 0 et 12 mm pour Streptococcus thermophilus.
Mot clés : Aspergillus ,Contamination, Mycotoxines, Bactéries lactiques, Réduction de la toxicite.
هلخص
درسنا جلوخ األطعوة الحً ٌتحن جستوٌق ا فتً هذٌنتة،الزشاشٍات جنس هن أنواع الفطزٌات القادرة على جصنٍع السووم الفطزٌة فً هذا العول
عٍنة هن القوح وعٍنة هن الفول السودانً هن اهاكن هخحلفة فً هذٌنتة، جن أخذ هجووعة هن عٍنات، الوادي بواسطة السووم الفطزٌة ل ذا الغزض
طزٌقتة أولستحز الوشاشتزة وطزٌقتة الحخفٍت الالسستٍالٍة الستس ت: عزل وجنقٍة نوع الزشاشٍات فً الفول السودانً والقوح بطزٌقحٍن.وادي سوف
: A. Flavus A.niger A. fumigatus ًالحً جن جحذٌذها ه
اخحشار الوسحخلصات الحً جن الحصتول علٍ تا عتن طزٌتس ا ستحخزات باستحخذام أستٍحات كٌوٍتل وكلوروفتورم هتن الزشاشتٍات اخحلفتث نحٍجتة هنتاطس
. هلن لوسحخلصات الاللوروفورم32 و1 وبٍن، هلن31 و1 الحوشٍظ لوسحخلصات أسٍحات اإلٌوٍل بٍن
جخحلت، الوعزولة بواسطة بالحٍزٌا حاهط اللشنٍك الحً ل ا نحٍجة اٌجابٍة عن طزٌس جقنٍة نشز القزصAspergillus جخفٍضات فً سوٍة سس ت
Lactococcus lactis sub sp. Lactis(Streptococcus هلتن للعقذٌتة الوحشتة للحتزارة32 و1 وبتٍن، هلتن31 و0: هنتاطس الحوشتٍظ بتٍن
thermophilus).
. بالحٍزٌا حاهط أللشنٍك، جخفٍط السوٍة،الحلوخ، الزشاشٍة، السووم الفطزٌة: الكلوبث الوفتبحيت
Abstract
Aspergillus is a genus of fungi capable of synthesizing the mycotoxin In this work, the contamination of
EL- Oued foodstuffs with mycotoxins was studied. A total of 1 samples of Wheat, 1samples of peanut were
purchased from popular markets of EL- Oued. The mycological study by two methods: From ulster and the
dilution method showed a large number of fungal contaminants. After microscopic identification The
Identification strains are: A.flavus ,A.niger, A.niger. evaluate the antimicrobial of Aspergillus by Ethyl acetate
and chloroform extracts obtained Inhibition zones vary between 0 and 13 mm for the ethyl acetate extracts, and
from 0 and 13 mm for the chloroform extracts. Reductions in the toxicity of isolated Aspergillus strains by
lactic acid bacteria having a positive result by the disk diffusion method, the zones of inhibition vary for
Lactococcuslactissubsp. Lactis between 0 and 10mm, and between 0 and 12 mm for Streptococcus
thermophilus.
Keywords:, Mycotoxin , Aspergillus, lactic acid bacteria , Contamination, Reductions in the toxicity.