Laouid Neftia
Laouid Neftia
Laouid Neftia
Réalisé par :
- LAOUID Amina
- NEFTIA Hayet
Composition du jury :
Président Mme KHALLEF S. (M.A.C.C) (Univ .Ouargla)
Promoteur Mr BENSACI. M.B. (M.A.C.C) (Univ .Ouargla)
elle
Examinateur M OUSTANI M. (M.A.) (Univ .Ouargla)
Promotion 2006/2007
Remerciements
Nous tenons à remercier les personnes qui ont bien voulus encadrer ce
travail : Mr. BEN SACI MESSAOUD BACHAGHA maître assistant
chargé de cours à la faculté des sciences de l’ingénieur, université KASDI
MERBAH Ouargla et nous le remercions pour l’aide et le travail
rigoureux et les remarque toujours pertinentes apportées à ce travail de
mémoire.
En fin, que tous ceux qui ont participé de prés ou de loin à la réalisation
de ce travail, trouveront ici l’expression de notre profonde gratitude.
SOMMAIRE
Titre Page
INTRODUCTION GENERALE 1
3.1. L’humidité 18
3.2.La température 19
3.3.Le teneur en eau 19
3.4. La conductibilité thermique 20
3.5. La respiration 20
PARTIE PRATIQUE
1. Le but d‘étude 33
2. La présentation de la région 33
2.1. La situation géographique 33
2.2. Les frontières administratives 34
2.3. Les données climatiques 36
2.3.1. La température 36
2.3.2. La pluviosité 36
2.3.3. L‘humidité relative 36
2.3.4. L‘éclairage 36
2.3.5. Le vent 37
2.3.6. Résultat 37
3.Matériel et méthode 39
3.1. Matériel végétal 39
3.2. Matériel de laboratoire 39
3.3. Les milieux de culture 39
3.3.1. Milieu Agar Dextrose Potatoes (PDA) 40
3.3.1.1.Composition 40
3.3.1.2. Préparation 40
3.3.2. Milieu Malt Agar (MSA) 40
3.3.2.1.Composition 40
3.3.2.2.Préparation 40
3.4. Le taux d‘humidité 40
4.L’isolement et l'identification des champignons 42
4.1.La mis en culture 42
4.1.1. La préparation des grains 42
4.1.2. La localisation externe 42
4.1.2.1. L‘Ensemencement 42
4.1.2.2. L‘incubation 43
4.1.2.3. La lecture des colonies 43
4.1.2.4. La purification 43
4.1.2.5. L‘identification 44
4.1.3. La localisation interne 44
4.1.3.1. L‘ensemencement 44
4.1.3.2. L’incubation 45
4.1.3.3. La lecture des colonies 45
4.1.3.4. La purification 45
4.1.3.5. L‘identification 46
4.1.4.Microphotographie 46
4.2. Les critères d’identification des moisissures 46
RESULTATS
DISCUSSIONS
CONCLUSION GENERALE 72
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
GLOSSAIRE
Liste des tableaux
Tableau 16 Les genres fongiques internes isolés sur milieu (MSA) (st1-st2) 64
Tableau 17 Les genres fongiques externes isolés sur milieu PDA (St1-St2) 65
Liste des figures
Abréviations Signification
A. Aspergillus
P. Penicillium
F. Fusarium
AW Agar water
st.1 Station 1
st.2 Station 2
Liste des photos
1
Introduction Générale
2
La plante d'arachide Chapitre I
3
La plante d'arachide Chapitre I
4
La plante d'arachide Chapitre I
5
La plante d'arachide Chapitre I
6
La plante d'arachide Chapitre I
7
La plante d'arachide Chapitre I
8
La plante d'arachide Chapitre I
S.D.ABBES
ANNABA
GUELMA
CONSTANTINE
MEDEA
MOSTAGANEM
E'SILA
MASKARA
OUARGLA
ORAN
EL- BAYAADH
ILIZI
B.B. ARRERIDJ
BOUMERDES
EL – TAREF 2500 20 000 8,0
TINDOVE
TISSEMSILT
EL- OUED 687 8530 12,4
KHENCHELA
SOUK ARAS
TIPAZA
MILA
AIN- DEFLA
NAALA
A-
TEMOUCHENT
GHARDAIA 520 9000 17,3
RELIZANE
9
La plante d'arachide Chapitre I
10
La plante d'arachide Chapitre I
11
Bibliographie des champignons de stockage Chapitre II
12
Bibliographie des champignons de stockage Chapitre II
13
Bibliographie des champignons de stockage Chapitre II
14
Bibliographie des champignons de stockage Chapitre II
Thalle à
Mycélium Formation des
Mycélium Des spores
Basidiomycètes ou basidiospores
cloisonné épaisses, solides
unicellulaire sur des basides.
(levure)
Forme de
Hyxomycétes Filamenteux Zoospores Zygotes
plasmode
Des cellules
Différentes
et
Archi mycètes filamenteux Zoospores
ramifications
différentes
15
Bibliographie des champignons de stockage Chapitre II
16
Bibliographie des champignons de stockage Chapitre II
17
Facteurs influençants sur l’infection des grains des arachides Chapitre III
18
Facteurs influençants sur l’infection des grains des arachides Chapitre III
3.2.La température
La température minimum nécessaire pour le développement des
champignons d'entrepôts atteint 5 c°, et la température relative comprise entre
30-35 c° est la maximum de croissance chez Aspergillus flavus s'effectuer à 35
c° et pour A.candidus à 35 – 40c°.( LARPENT,1997).
La croissance des champignons d'entrepôts devient très faible à température
(12-15) c° avec taux d'humidité (15-16) % et à (5-10) c° les céréales et les mais
qui contiennent 15-16% comme taux d'humidité ne seront pas dans le cas de
longue stockage. (MIKHAEL, 2000).
3.3.Le teneur en eau
La graine contient de l'eau, la teneur en eau de la marchandise stocké est
variable. Une teneur en eau supérieure à une certaine limite de sécurité qui est
en fonction de type de grains, favorise les infections de champignons de
stockage, et réduit la durée de conservation, la limite de sécurité connue est
0,86. ( WASFI, 1993).
19
Facteurs influençants sur l’infection des grains des arachides Chapitre III
20
Ecophysiologie des champignons Mycotoxinogènes Chapitre IV
21
Ecophysiologie des champignons Mycotoxinogènes Chapitre IV
- Les maladies dues aux Mycotoxines. Connus par des Mucotoxicoses et les
mycotoxines connus jusqu’ à présent atteignent 100 toxines élaborés par 200
espèces de champignons; on site des principaux types des mycotoxines :
aflatoxines, Zearlenone, Ochratoxines, Trichothecin. (MIKHAEL , 2000)
4.2. Les Mycotoxicoses
La reconnaissance des mycotoxicoses est récente. Il s’agit
d’intoxications alimentaires provoquées par des moisissures qui élaborent, sur
certains substrats, des substances toxiques pour l’homme et les animaux.
En 1960 des élevages industriels de volailles de la région de Londres
furent dessimés à la suite de la consommation de tourteaux d’Arachide en
provenance du Brésil, un an plus tard, la relation est faite entre cette
intoxication et la présence d’Aspergillus flavus et on a isolé la première
aflatoxine qui s'est révèlé la substance la plus cancérigène que l’on connaisse
(BOUCHET et al, 1999).
4.3. Les aflatoxines
En 1960, en grande Bretagne il fallait qu'un patient qui travaille sur la
détection pour découvrir tout d’abord la cause de « maladie X des dindes » était
l’incorporation d’arachides à la nourriture puis que le facteur responsable était
une toxine, dénommée par la suite aflatoxines. Cette dernière notamment
produite par Aspergillus flavus, un champignon banal et ubiquitaire. Une
analyse détaillée démontra que plusieurs Aflatoxines était synthétisées (B1, B2,
G1, G2, ….). Ces métabolites se révèlent non seulement extrêmement toxiques
mais aussi puissamment cancérigène ces Aflatoxines sont synthétisés par
Aspergillus flavus, Aspergillus parasiticus, et quelques espèces de Penicillium.
Environ 30% des souches d’aspergillus sont capable de synthétiser des
Aflatoxines qui se trouvent dans les différents organes de champignons :
hyphes, spores, sclérotes, qui représentent la forme de survie et de
dissémination de l’espèce. Ces champignons peuvent se développer sur toute
une série de denrées alimentaire : Arachides, grains de céréales, riz, pois, soja,
22
Ecophysiologie des champignons Mycotoxinogènes Chapitre IV
et autres oléagineux, puis dans une seconde phase ces toxines se trouvent dans
le lait et les produits laitiers.(ANDARY, 1988)
23
Ecophysiologie des champignons Mycotoxinogènes Chapitre IV
24
Ecophysiologie des champignons Mycotoxinogènes Chapitre IV
25
Ecophysiologie des champignons Mycotoxinogènes Chapitre IV
26
Les Facteurs influençants sur la mycotoxinogenèse Chapitre V
27
Les Facteurs influençants sur la mycotoxinogenèse Chapitre V
Des résultats similaires aux autres, retenus par d'autres chercheurs sur
d’Aspergillus flavus (HMITOU,1995), donnent des multiplications des
souches toxinogènes comme suite : Arachides 96%, coton 79%, riz 35%, les
souches Fusarium graminearum isolées à partir des grains en Italie sont
producteurs des Zéaralénone.
5.1.2. Les insectes
Outre les attaques des moisissures, les arachides stockées peuvent être
l’objet de déprédations de la part des insectes. Même en stockage en gousses où
une protection naturelle des grains est assurée par la coque. (MIKHAEL,
2000)
- Les insectes considérés comme vecteurs des spores des moisissures,
dont elles sont les dérivés à l’intérieur des gains à travers les blessures et
les fissures.
- Les infections d’arachides, coton, maïs par l’Aspergillus flavus avant la
récolte, liée plus souvent à l’attaque des insectes ; celle-ci peuvent etre
profonde aux zones de stockage.
- Les insectes sont considérés comme un agent biologique plus important
qui influx sur la toxinogénisité des espèces fongiques(MOUMEN,
2000-ANONYME, 2003).
TABLEAU (9) : Les aflatoxines et les métabolites secondaires produits par
quelques genres Aspergillus et Penicillium : (d’après MIKHAEL, 2000).
Aspergillus spp Les Aflatoxines et autre produits
A. aculeatus Neoxaline, secalonique D et F
A. candidus Terphenyline, xanthoascine
A. flavus Aflatoxines B1 et B2
Acide aspergillique
Acide cyclopiazonique
Dihydroxyaflatoxines, acide Kofique
Acide B- Nitropriohic, paspaline
A. niger Malformine C, Naphthoguinones, nigragilline
A. Parasiticus Aflatoxines : B1, B2, G1, G2
Acide Aspergillique
Acide Kofique
28
Les Facteurs influençants sur la mycotoxinogenèse Chapitre V
A. tamarii Cycolpiazonique
Acide. Fumigaclavine
Penicillium spp Aflatoxines et autres produits
P. chrysogenum Meleagrine, Penicilline G1, Roquefortine C
P citrinum Citrinine
P. crateriforme Rubratoxine B, Rugulovasine A et B
P. oxalicum Oxaline, roquefortine C, acide secalonique D
P. purperogenum Purpurogenone
P. variable Rugulosin
29
Les Facteurs influençants sur la mycotoxinogenèse Chapitre V
30
Lutte contre les moisissures mycotoxinogènes Chapitre VI
31
Lutte contre les moisissures mycotoxinogènes Chapitre VI
32
Partie pratique
1. Le but d‘étude
Notre étude se fixe deux buts :
a) L‘isolement et le dénombrement des champignons de stockage des grains
d‘arachides (Arachis hypogea).
b) La connaissance du contenu humide des grains d‘arachides locales en
prenant en considération : leur source, leur durée de stockage, leurs
conditions de milieu et l‘influence de celles-la sur le développement des
champignons.
2. La présentation de la région
2.1. La situation géographique
La wilaya d‘El-oued situe au Sud-est d‘Algérie. Elle s‘éloigne de la
capitale (Alger) par 650 km.
La wilaya d‘El-oued se divise en deux sections :
- Oued-Souf, situe à l‘intermédiaire de l‘Erg oriental. Elle renferme 22
communes.
- Oued-Righ, situe aux terrains plats. Elle renferme 08 communes.
Leur superficie totale est de 44585,80km².
El-Oued est limité par les latitudes 31°-34° du Nord et par les longitudes 6°-8°
en Est d‘environ(MOUSSAOUI et al, 2000).
Le nombre de gouvernail est estimé par 529841 individus (dénombrement
de 1998).
33
Partie pratique
34
Partie pratique
Khen-
Biskra chela Tébessa
Nord
Biskra
Tunisie
Djelfa
Ouargla
3 : GUEMAR
21 : HASSI-KHALIFA
Ouargla
35
Partie pratique
36
Partie pratique
37
Partie pratique
Mois
J F M A M J J A S O N D L’année
La
tempera- 10,9 13,15 16,42 20,25 25,3 30,35 31,1 32,9 28,65 22,65 16 11,75 21,6
ture (C°)
La
quantité
de 12,4 7,0 8,7 6,5 5,3 1,8 0,3 1,1 5,5 7,7 10 7,4 73,7
pluviosi-
té (mm)
L‘humi-
dité 65 56 50 44 39 35 32 35 45 53 61 67 48,5
relative
(%)
L‘évapo-
ration 83,9 107,1 157,7 202,3 256,3 291,4 324,9 289,7 205,1 152,3 98,9 75,6 2245,2
(mm)
L‘ensol-
eillement 234,7 231,9 262,4 278,6 312,2 328,0 358,3 335,4 278,4 258,1 234,7 224,1 278
(heure)
Le vent
2,7 3,2 3,7 4,5 4,6 4,6 3,9 3,4 3,2 2,6 2,4 2,5 3,5
(m/s)
38
Partie pratique
3.Matériel et méthode
3.1. Matériel végétal
L‘étude est réalisée sur deux variétés différentes de semences d‘arachide
de la récolte 2006 provenant des magasins de stockage traditionnel :
- Le premier échantillon, est une nouvelle variété à Oued-souf. Elle est introduit
à Hassi-khalifa a ce dernier saison culturel ,2006 provenant de la Chine (leur
durée de culturation est 3 mois).
- Le deuxième échantillon, cultiver à Guémar (leur durée de culturation 6 mois).
3.2. Matériel de laboratoire
* Erlenmeyer (500 ml.)
* Fiole.
* Bêcher (500 ml, 1000ml).
* Balance électrique.
* Etuve.
* Boites de pétri
* Spatule.
* Scalpel
* Papier filtre stérile
* Bec bunzèn
* Microscope électronique
* Microphotographie.
* Les gants de laboratoire.
* Les bavettes.
3.3. Les Milieux de culture
Deux milieux de culture sont préparés, afin de manifester le maximum des
champignons de stockage.
39
Partie pratique
40
Partie pratique
41
Partie pratique
42
Partie pratique
- Ensuite nous avons pris un volume d‘un ml (1 ml) de l’Agar Waters infecté à
l‘aide d‘une pipette pasteur stérile.
- Nous avons passé le volume prélevé sur les milieux solides, (PDA et MSA) par
la méthode des striures opposés dans les boites. (BOURGEOIS et
LEVEAU,1980).
Notion de base
- Le milieu (PDA) est recommandé pour l’isolement et le dénombrement
des moisissures et des levures des produits alimentaires.
- Le milieu (MSA) est utilisé pour la recherche et le dénombrement des
moisissures ainsi que l’entretient des souches de collection et le repiquage.
(BOTTON et al, 1990).
4.1.2.2. L‘incubation
Enfin, on fait passer les boites ensemencés à l‘incubation à 25˚c de
température pendant 10 jours dans l‘étuve (HAMOUD,1994).
4.1.2.3. La lecture des colonies
L‘observation des caractéristiques morphologiques, aspect et couleur des
colonies fongiques se fait à l‘oeil nu ou parfois à la loupe optique. Ce travail
s‘effectue dans des conditions d‘asepsies rigoureuses(BOTTON et al, 1990).
4.1.2.4. La purification
Une fois que les colonies sont bien différenciées ; d‘abord le prélèvement
en fil ensemencer ou à l‘aiguille stérile à partir de thalles visibles sur le substrat
donné (grains de cacahouètes) et son réisolement sur milieu (PDA) donnent
souvent des bons résultats . Les prélèvements ne doivent comporter qu‘une petite
quantité de thalle. ( BOURGEOIS et LEVEAU, 1980), ou l‘entourage des
colonies des moisissures isolés. (BOTTON et al, 1990).
- Les boites où les mycéliums se sont développés, sont récupérées pour
l‘identification.
43
Partie pratique
Remarque
L’isolement et la purification du 2éme échantillon s‘effectuer (pratiquer)
en mêmes étapes précédentes.
4.1.2.5. L‘identification
La classification des champignons repose non seulement d‘après couleur,
forme de la colonie, mais se fait essentiellement sur les caractères
morphologiques révélés par un examen microscopique soigneux aux divers
stades de développement, complétée le plus souvent par une description des
caractères culturaux, texture des thalles, revers des cultures ……etc.
- Il convient ensuite de se référer aux principaux ouvrages de systématique
mycologique concernant les moisissures (les plus courantes et d‘autres plus
récentes) ( BOURGEOIS et LEVEAU, 1980)
4.1.3. La localisation interne
D‘abord pour éliminer la flore pathogène et tout excrément animale ou
végétale indésirable liées aux grains étudiés, nous avons adopté les étapes de
stérilisation suivantes :
1/ Nous avons stérilisé 50 grains du 1er échantillon avec un volume de
250 ml de l’eau distillée stérile mélangé avec l’eau de javel concentré et quelques
gouttes de l’alcool pour éviter tout risque de contamination externe .On agite
manuellement pendant 2-3 minutes, dans un erlenmeyer d‘1L de volume.
2/ Séchées en fin sur un papier filtre stérile à l‘approche du bec bunzèn
(HAMOUD,1994).
4.1.3.1. L‘ensemencement
Cette opération se fait à l‘aide d‘une pince stérile, et se fait sur milieux de
culture (PDA) et (MSA) pour chaque station, telles que nous avons divisés les
milieux comme suite : 8 boites :
- 4 boites (PDA)
44
Partie pratique
- 4 boites (MSA)
- A l‘aide d‘un pince stérile, à chaque fois passé à la flamme du bec
benzène nous avons mis dans chaque boite : 4-5 grains, bien organisés, et placés
attentivement sur les milieux de culture. On ferme les boites aseptiquement à
l‘utilisation de para film(BENKADA, 1994).
Remarque importante
Nous avons fermé les boites cultivés des le début de localisation jusqu'à
dernière étape par para film pour éviter tout risque de contamination.
4.1.3.2. L’incubation
Enfin, cette opération se fait par la conservation des milieux dans l‘étuve à
25˚c chaque 24 heurs pendant 7 jours (HAMOUD,1994).
4.1.3.3. La lecture des colonies
L‘observation des caractéristiques morphologiques des colonies fongiques
ce fait à l‘œil nu mais en se basant dans la localisation interne à la surface des
grains.
4.1.3.4. La purification
D‘abord dans ce cas de localisation interne, le prélèvement se fait à partir
des colonies des moisissures développées à la surface des grains ensemencés et à
l‘entourage de chaque grain, et ne doivent qu‘une quantité même invisible de
moisissure (BOURGEOIS et LEVEAU, 1980).
- Le réisolement se fait sur (PDA), qui donne encore des bons résultats.
Remarque
Parfois on peut faire le reisolement par placement de la graine elle-même
dans le milieu, si on remarque une coexistence de plusieurs souches au même
temps sur la surface de l‘un des grains- L‘isolement et la purification de la 2éme
échantillon s‘effectue (pratiquer) suivent les mêmes étapes précédentes.
45
Partie pratique
4.1.3.5. L‘identification
Elle se fait suivent les mêmes méthodes d‘identification de localisation
externe (x400) et (x1000) avec l‘utilisation de l’huile d’immersion pour bien
visualiser le thalle.
La clé d‘identification retenue est celle de BOTTON et al, 1990-
BOURGEOIS et LEVEAU, 1980.
4.1.4.Microphotographie
Les souches extériorisées sont photographiées à l‘aide d‘un appareil
photographique numérique.
- Le grossissement utilisé : (x400, x1000).
4.2. Les critères d’identification des moisissures :
L’identification des moisissures fait essentiellement appel aux caractères
culturaux et à la morphologie, rarement à des propriétés biochimiques
– Elle nécessite souvent l’utilisation des milieux standards favorisant la
croissance ou la reproduction et permettant ainsi une expression correcte des
caractères à étudier : Aspergillus, Penicillium, Fusarium, en particulier.
Caractères culturaux :
-Vitesse de croissance
-Texture de thalle (veloute, laineux, etc.…).
-Couleur de thalle (pigmentation du mycélium, couleur des conidies).
-Couleur de revers de la culture et présence d’un pigment diffusible.
-Odeur.
-Exsudat (gouttelettes transpirées par le mycélium aérien).
Tous les caractères doivent être notés avec précision en utilisant, la précision du
microscope et l’huile d’immersion qui déterminent exactement les dimensions du
thalle et le contenu des conidiospores. (BOTTON et al, 1990).
46
Résultats
47
Résultats
Hayet Hayet
Amina M^ Amina
Hayet Hayet
Amina Amina
48
Résultats
Hayet
Hayet
Amina
Amina
Hayet Hayet
Amina Amina
49
Résultats
Hayet Hayet
Amina Amina
Hayet Hayet
Amina Amina
50
Résultats
Hayet Hayet
Amina Amina
Hayet Hayet
Amina Amina
51
Résultats
Hayet Hayet
Amina Amina
Hayet Hayet
Amina Amina
52
Résultats
Hayet
Hayet
Amina
Amina
Hayet
Hayet
Amina
Amina
53
Résultats
Hayet
Hayet
Amina
Amina
Hayet
Amina
(Grossissement : × 400)
54
Résultats
Hayet Hayet
Amina Amina
(Grossissement :× 400)
Hayet
Amina
55
Résultats
Hayet
Hayet
Amina
Amina
56
Résultats
Hayet Hayet
Amina Amina
(Grossissement :×400)
Hayet
Amina
57
Résultats
Hayet Hayet
Amina Amina
(Grossissement : ×400)
Hayet
Amina
(Grossissement : ×400)
58
Résultats
Hayet Hayet
Amina Amina
59
Résultats
60
Résultats
61
Résultats
Après la réalisation de 4 isolats, ils sont repartis sur 2 genres par les
rapports suivants :
- Fusarium : 75%, par 3 isolats.
- Aspergillus : 25%, est représenté par l’A. flavus par un seul isolat.
2.2.2.L’isolement externe sur (MSA)
On n’a retrouvé que quelques levures, dont l’isolement est dépourvu des
espèces et genres fongiques.
Tableau 14: Caractéristiques morphologiques des souches des champignons
isolés
Genres et Mycélium
Colonies Conidies et spores
espèces (hyphe)
Alternaria. sp. Vert gris Cloisonné Conidies à base
arrondie, partie
terminale effilée en bec
Fusarium Blanc rose Cloisonné Conidies fusiformes,
sp. incurvée, atténuées aux
deux extrémités
Hyalines, allongées,
cloisonnées (plus de
deux cloisons)
Aspergillus Jaunâtre Cloisonné Tête conidienne
flavus puis jaune perpendiculaire à unisériées ou bisériées
vert la cellule de base de conidiophores hyalins
Conidies globuleuses
Aspergillus Noire Cloisonné Tête conidienne
Niger brunâtre unisériées ou bisériées se
foncé ou scindant généralement
noires en plusieurs colonnes
Vésicules globuleuses
Aspergillus. sp Vert foncé Cloisonné Conidies arrondie
et varié
Pinicilium Verte ou Cloisonné Spores très nombreuses,
bleutée claires, sphériques ou
ovales
Tableau 15: Les souches fongiques internes isolés sur milieux PDA
(st1-st2)
62
Résultats
Penicillium 4
Fusarium 1 20
Alternaria 1
Rhizopus 0
Aspergillus 15
Station 2
Penicillium 5
Fusarium 1 21
Alternaria 0
Rhizopus 0
Aspergillus
Penicillium
Fusarium
Alternaria
Rhizopus
Tableau 16: Les genres fongiques interne isolés sur milieu (MSA)
63
Résultats
(st1-st2)
Penicillium 3
Fusarium 3 14
Alternaria 3
Rhizopus 1
Aspergillus 9 9
Station 2
Penicillium 0
Fusarium 0
Alternaria 0
Rhizopus 0
Aspergillus
Penicillium
Fusarium
Alternaria
Rhizopus
64
Résultats
Penicillium 1
Fusarium 0 5
Alternaria 0
Rhizopus 0
Aspergillus 1
Station 2
Penicillium 3
Fusarium 0 4
Alternaria 0
Rhizopus 0
Aspergillus
Penicillium
Fusarium
Alternaria
Rhizopus
Aspergillus
Penicillium
Fusarium
Alternaria
Rhizopus
65
Discussion
66
Discussion
relative dans l’air du dépôt est très élevée; alors la graine absorbe l’humidité de
l’atmosphère c’est ce qui est constate dans l’échantillon de Guémar et le
contraire pour l’échantillon de Hassi-khalifa à graines importées, la graine perd
énormément de son humidité :
- Comme nous avons trouvé dans le dépôt un taux d’humidité relative de
55-57%. Le taux d’humidité de la graine fut de 7,04% en considérant le taux de
55-57% comme humidité relative élevée et proche du taux d’humidité bas
aidant à la croissance de champignons de stockage (65%).
- Pour cela, on ne peut pas dire qu’il y’a un degré d’humidité sur pour
la graine d'un coté de stockage, mais il y’a des degrés d’humidité qui
permettent de stocker les grains, sans produire, aucun type de pourrissement et
ceci est lié en grande partie à la température du dépôt. Or si la température
augmente, il faut que le taux d’humidité de la graine diminue (CORLETT,
1985-BECHARAH,1994).
L’augmentation de la température dans le dépôt à Guémar et le non
renouvellement de l’air à conduit à l’augmentation de taux d’humidité des
grains de 7,04% c'est un taux qui produit l’apparition de champignons.
-Nous pouvons interpréter cette augmentation de taux d’humidité des
échantillons par :
1)- La récolte avant maturation ou après des jours pluvieux ou à forte
humidité.
2)-l’exposition des grains à l’eau de pluie ou au brouillard ou la rosée
d’où nous avons enregistré un taux de pluviosité élevé au mois
d’octobre de 7,7 millimètre.
3)- Transport des grains d'une région sèche à une région humide et le
contraire.
4)- Hétérogénisité des grains c'est-à-dire le mélange de types de grains
précoces et d’autre tardives c'est que l’on a constaté lors du prélèvement
des échantillons.
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Discussion
- Les dépôts a air non renouvelé sont caractérisés par l'humidité élevée
qui engendre l'augmentation soudaine de température, ce qui est connu sous le
terme; réchauffement des grains. Ce phénomène se produit dans les grains a
taux d'humidité élevé pour les grains secs. Ce phénomène se produit par deux
facteurs :
1)- Les opérations d'oxydations dues à la respiration de grains vu que
n’importe quel facteur activant la respiration des grains augmente leur
température et le premier facteur est l’augmentation du taux d’humidité
de la graine.
2)-Présence des germes fongiques sur la surface externe des grains
(AGRIOS, 1994), en tant qu’indication importante, l’augmentation du
taux d’humidité avant le stockage augmente le taux d’humidité lors du
stockage ce qui cause la croissance de champignons latentes dans les
grains, en plus de leur température élevée ce qui est observé au niveau
des échantillons étudiés. Vu que le champignon secrète lors de sa
croissance sur la graine, des enzymes qu’influencent sur les composants
du grain, les carbohydrates, les protéines les lipides et cause aussi
l’augmentation de l’acidité (AGRIOS, 1994).
Et pour éviter l’intensification de la teneur en eau dans les dépôts il faut
que ces derniers soient de couleur claire pour qu’ils reflètent la lumière lors de
la journée.
D’un autre coté, les cacahuètes peuvent être conservé intactes et pour
une durée considérable (3-9 mois) et ce, à condition que le taux d’humidité soit
bas ou moyen et ceci ne se fait qu’a travers le desséchement vu que l’on peut
diminuer son taux d’humidité de 3%, 5%, avant le stockage et ainsi aucun
champignon affectant dans le champ peut continuer à croître et à causer des
maladies lors ou après que les cacahuètes soient humidifiées à nouveau.
Les températures élevées dans la wilaya d’El Oued généralement sont
pertinentes pour les cacahuètes infectées à taux d’humidité élevé. Au fur et à
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Discussion
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Discussion
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Discussion
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Annexe