Résumé Stratégies, Alliances Et Partenariats: Unité de Formation: Management Stratégique
Résumé Stratégies, Alliances Et Partenariats: Unité de Formation: Management Stratégique
Résumé Stratégies, Alliances Et Partenariats: Unité de Formation: Management Stratégique
partenariats
La stratégie est un ensemble de décisions qui oriente à long terme la structure d’une
entreprise pour avoir un avantage concurrentiel (différentiation/coût).
LE PROCESSUS STRATEGIQUE
Une entreprise est appelée à élaborer une analyse interne et externe, environnementale
et évaluer les forces divergentes micro-économique à travers :
Limites
3- Le modèle SWOT
Le niveau des coûts qu’elle doit supporter pour produire son offre ;
Le niveau des prix qu’elle parvient à faire accepter à ses clients.
Différentes stratégies
Elle supporte des coûts légèrement inférieurs à ceux des concurrents produisant une offre
similaire grâce à sa stratégie de coût, qui dans la plupart des cas est aussi une stratégie de
volume.
L’entreprise B a opté pour une recomposition de son offre qu’elle est parvenue à
distinguer significativement de l’offre de référence, ce qui lui permet de faire payer { ses
clients un prix sensiblement supérieur.
Cela lui impose en contrepartie de supporter des coûts plus élevés. Elle met en œuvre avec
succès une stratégie de différenciation.
Cela lui impose également de pratiquer des niveaux de prix plus faibles. Elle met ainsi en
place une stratégie Low Cost.
Un tel positionnement résulte d’une ambigüité dans la stratégie suivie qui résulte à son
tour d’une mauvaise appréciation des préférences du marché.
Pour maintenir un avantage concurrentiel, une entreprise doit avoir des ressources
stratégiques (VRIST : valorisables, rares, non imitables, non substituables, non
transférables).
Activités de soutien
Infrastructure de l’entreprise ;
Gestion des ressources humaines ;
Développement technologique ;
Achats.
Activités principales (qui créent de la valeur mais pas sans les activités de soutien)
La diversification ;
La spécialisation ;
L’intégration verticale ;
L’externalisation.
1- La diversification
Décision d’entrer dans un nouveau domaine d’activité. Une entreprise diversifiée est une
entreprise présente dans au moins deux domaines d’activité différents. Se diversifier n’est
pas une simple extension de la gamme de produits existante mais plutôt l’ajout d’un
nouveau métier au portefeuille d’activités.
Il s’agit de décider dans quelles activités se diversifier, et une fois cela fait de décider
comment allouer ses ressources entre les domaines d’activité.
La matrice BCG
Ses limites :
Mise en cause des variables retenues pour mesurer les atouts de l’entreprise et
l’attrait d’un secteur ;
Réduit l’analyse de l’avantage concurrentiel à une seule variable (le volume) et
ignore la différenciation ;
La logique de la matrice BCG est celle de l’autofinancement. Or le financement
externe peut constituer une meilleure solution si le coût du crédit est faible.
Vaches à lait
Elles correspondent à une croissance réduite et forte part de marché. Les investissements
sont amortis. L’activité dégage un maximum de liquidités.
Dilemmes
Ces activités connaissent la croissance mais l’entreprise ne dispose pas encore d’une forte
part de marché. Un choix à faire :
Poids morts
Ces activités arrivent à maturité ou leur croissance reste faible.
Elles n’apportent à l’entreprise ni croissance ni marge mais le flux de liquidité reste
équilibré.
La matrice MCKINSEY
La spécialisation est pertinente lorsque l’activité est en pleine croissance, exigeant de gros
investissements et promettant un avantage concurrentiel durable.
Deux étapes :
3- L’intégration verticale
Elle consiste { étendre l’activité le long de la filière économique : l’entreprise analyse son
rapport avec fournisseurs et distributeurs et décide ou non de les racheter (s’intégrer
verticalement) pour renforcer sa position concurrentielle. La question stratégique pour
l’entreprise est de savoir s’il est préférable de détenir en propre ses fournisseurs ou ses
distributeurs.
Elle peut être assimilée { une forme de diversification car l’entreprise gère un nouveau
métier et des nouvelles compétences mais elle s’en distingue car l’entrée des nouveaux
métiers n’est pas motivée par la volonté d’équilibrer un portefeuille mais elle vise plutôt
à améliorer la position concurrentielle de son activité.
4 - L’externalisation
Elle consiste { restreindre son champ d’action. Elle se concentre sur un petit nombre
d’opérations et confie la gestion des autres fonctions à des partenaires.
Elle peut prendre la forme d’une simple sous-traitance consistant à confier à des
prestataires externes la réalisation de certaines activités (informatique, logistique,
services généraux).
Elle réduit les coûts et améliore la qualité du produit (grâce à la spécialisation des
prestataires), ce qui renforce la position concurrentielle de l’entreprise.
L’entreprise se focalise sur son cœur de métier et les opérations qu’elle maîtrise le mieux.
Un service est une prestation fournie par une partie à une autre alors que le produit est
un bien matériel vendu par une partie à une autre.
Caractéristiques
Consommation du service
Celui qui fournit un service ne peut pas accumuler sa production pour la vendre à une
date ultérieure. Il ne peut pas fournir des prestations { l’avance et ainsi créer des stocks
pour faire face à la demande.
Dans les activités de service, toute production qui n’est pas simultanément consommée
est définitivement perdue.
Cette impossibilité à stocker les services explique que l’une des clés du succès est :
L’objectif est de générer le chiffre d’affaire le plus élevé possible sur la base d’une capacité
disponible donnée : l’optimisation.
Il s’agit de diminuer les prix en périodes creuses et de les augmenter lorsque la demande
est importante.
La qualité du service dépend des attitudes des employés, voire même de leur humeur du
moment.
Les clients ne peuvent pas observer les caractéristiques du service qu’ils envisagent
d’acquérir et ne savent donc pas évaluer la valeur de ce service.
Dans les services, seule l’expérience permet au client d’apprécier la valeur réelle du
service. Le succès repose sur la bouche-à-oreille des clients satisfaits.
Une entreprise qui fonctionne systématiquement en organisant des partenariats est une
entreprise en réseau. Ce type de fonctionnement d'entreprise tend à se développer du fait
de la diversification et de la spécialisation croissante des domaines de compétence et de
la mondialisation des marchés.
Les alliances se composent et se recomposent en fonction des impératifs de marché.
Par exemple, pour le plus grand chantier du Monde (la construction du barrage des Trois
Gorges), l’État chinois a choisi, pour les équipements électriques, le consortium constitué
autour de SIEMENS et GENERAL ELECTRIC CANADA.
Il n’est pas facile d’élaborer une typologie des ces phénomènes qui par nature sont
multifacettes.
Elles associent des entreprises dont les compétences et les contributions sont de nature
différente. En d'autres termes, le produit fabriqué et amené par une firme ne doit pas être
directement concurrent de celui que commercialise l'autre firme partenaire. Ainsi chaque
allié (partenaire de l'alliance complémentaire) prend la responsabilité des tâches liées à
ses propres compétences.
Le cas le plus fréquent est celui où l'une des entreprises a développé un produit dont la
commercialisation s'effectue grâce au réseau de l'autre.
C’est pourquoi ces alliances sont nouées par des entreprises dont les produits sont
fortement différenciés, ou par des partenaires présents sur des marchés distincts.
L’alliance entre Matra automobile et Renault sur l’espace constitue un excellent exemple
:
La complémentarité entre les deux firmes est évidente : Matra ne dispose pas d’un réseau
de distribution et de service après-vente, mais possède en revanche une compétence
exclusive pour la production en plastique de la carrosserie du véhicule.
L’alliance Matra/Renault n’est plus d’actualité. En effet, l’accord a pris fin en 2001. Renault
en a tiré de large profit puisqu’en étant pionnier sur ce marché, il en possède désormais
une large part (25%). Matra quant à lui a pu se redresser financièrement mais à tout de
même fini par céder ses activités d’ingénieries, d’essais, d’avant projets et de prototypes
au groupe Pini farina SPA.
Dans ce type d’alliance, les firmes s’associent pour réaliser des économies d’échelle sur
un composant ou un stade de processus de production isolés.
Ces éléments communs sont ensuite incorporés à des produits qui restent spécifiques à
chaque entreprise partenaire, et qui sont même souvent directement concurrents sur le
marché.
Dans le cas des composants électroniques Philips Siemens, la solution la plus simple aurait
été de faire appel à un fabricant japonais qui aurait trouvé là le moyen d'allonger des
séries en exportant vers l'Europe.
Autre exemple
RENAULT, NISSAN et MAHINDRA ont formé une alliance pour la construction d’une usine
en commun { Chennaï (ex Madras). Sur la base d’une joint-venture détenue à 50% par
MAHINDRA et 50 % pour le couple RENAULT NISSAN, l’usine a pour objectif la
construction de 400 000 véhicules par an en commençant par la Logan.
Là encore, la technologie guide l’alliance. Les entreprises mettent en commun leurs forces
de production et, par exemple, se spécialisent chacune sur une phase du processus pour
absorber à plusieurs les coûts du programme.
L’exemple le plus typique est sans doute, au plan européen, celui d’AIRBUS INDUSTRIE, le
fait que toutes les activités de commercialisation soient mises en commun au sein du GIE
Airbus Industrie a privé les entreprises partenaires de tout contact avec les compagnies
aériennes clientes.
Avantages :
La clé de voûte d'une alliance stratégique, c'est avant tout l'intention, c'est-à-dire une
volonté forte de travailler en commun accord avec une autre entreprise. C'est seulement
à partir d'elle que les trois piliers d'une alliance peuvent se bâtir, à savoir le projet, le
système relationnel et le contrat.
Une alliance se construit tout d'abord à partir de la définition d'un véritable projet
stratégique. Les entreprises doivent déterminer ensemble les activités concernées, la
zone géographique et les objectifs visés.
Autre point clé : il est capital de définir les moyens, les ressources que chaque entreprise,
chaque partenaire peut apporter. Formalisé par écrit, ce projet prend corps et permet de
passer à la deuxième étape d'une alliance, l'élaboration des règles du jeu, c'est-à-dire le
système relationnel.
Il s'agit ici de définir les rôles de chacun dans le cadre d'un cahier des charges. C'est
seulement à ce moment que le projet devrait passer par le filtre d'experts afin de rédiger
un contrat.
Mais le point clé n'est pas tant dans la conclusion d'une alliance que dans sa gestion. En
effet, une alliance est une négociation permanente.
C'est seulement après le contrat que la véritable alliance, que le véritable travail en
commun commence. La clé de réussite de l'alliance ne se situe pas dans la conclusion du
contrat, dans sa préparation, mais dans sa vie.
Mauvaise communication ;
Incompréhension des modes de fonctionnement ;
Incompatibilité culturelle ;
Manque antérieur d’expérience avec les alliances.
Conclusion
Afin de trouver une réponse à ses ambitions, ses enjeux, l’entreprise est amenée à s’ouvrir
à son environnement dans le but de trouver des partenaires.
Ces partenariats sont fondés sur des contrats à court et moyen termes à travers des
transactions successives. C’est le cadre permettant la réalisation d’actions conjointes. Ces
actions présentent trois objectifs principaux :
Exemple : NTIC rayonnant sur le secteur automobile à travers notamment les outils de
navigation embarqués, que l’on peut illustrer par la collaboration de Microsoft et General
Motors.
La franchise
La sous-traitance de spécialisation
Par un tel contrat une entreprise donneuse d’ordres, confie à une autre entreprise
(sous-traitant) la production de pièces, voire de son produit lui-même, à exécuter selon
des plans et spécifications contenus dans un cahier des charges.
Exemple : les grandes entreprises du bâtiment, maîtres d’oeuvre des chantiers,
s’adressent à de nombreuse PME spécialisées par corps de métier.
Joint-venture
Les réseaux
Quatre grands atouts peuvent être avancés pour engager une recherche de partenaires :