Exposé - Chaudières
Exposé - Chaudières
Exposé - Chaudières
Introduction
La vapeur d’eau est le fluide thermique le plus utilisé dans l’industrie. Elle permet de
véhiculer l’énergie de combustion, de la chaudière aux stations d’utilisation. Cette énergie
transportée peut être transformée en énergie mécanique dans une machine thermique ou
simplement utilisée sous forme d’énergie thermique.
Dans ces deux types, les tubes sont utilisés comme surface de transfert de chaleur.
La chaudière est dite à "tubes de fumées" si les gaz de combustion circulent à l’intérieur
des tubes et l’eau à l’extérieur
Description
La chaudière à tube de fumées se constitue d’un grand nombre de tubes droits (ou
circule le gaz) s’appuyant sur deux plaques tubulaires à leurs deux extrémités.
La majorité des chaudières à tubes de fumées modernes ont une calandre extérieure
de forme cylindrique, car cette configuration offre la plus grande résistance par unité de
poids, elle est en outre facile à fabriquer. le foyer consiste en un plus petit tube rond
installé au fond de la calandre. (fig 1)
Les chaudières à tubes de fumées comportent généralement un certain nombre de
passes, afin d’augmenter la surface d’échange et de s’adapter à la réduction du
débit volumique des gaz de combustion qui accompagne leur baisse de température.
Chaque passe comporte un faisceau de tubes parcourus par les gaz. A l’extrémité de
chaque passe, l’écoulement des gaz s’inverse pour exécuter la passe suivante, et ainsi de
suite jusqu’à son évacuation vers la cheminée. Les chaudières les plus efficaces ont 3 ou
4 passes.
Trois passes
La chaudière est dite à "tubes de d’eau" si l’eau circule à l’intérieur des tubes et le gaz
de combustion à l’extérieur
Description
La plupart d’entre elles ont un grand nombre de tubes reliant un collecteur supérieur
unique, appelé "Tambour de vapeur" à un ou plusieurs collecteurs inférieurs se trouvant
au niveau le plus bas est baptisé "Tambour de boue" parce que les impuretés et les
résidus issus du traitement de l’eau s’y déposent.
Le tout entouré d’une calandre réfractaire (pas baigner dans l’eau)
L'eau mise en ébullition dans les tubes sous effet conjoint de la convection et du
rayonnement ; circule du bas vers le haut par effet thermosiphon
Les anciens modèles de chaudières avaient été conçus pour faire usage de tubes
droits comportant des lignes de courbure simples
Par contre les chaudières à tubes d’eau de conception moderne sont faites de tubes à
géométrie complexe, diversement coudés, les rendant ainsi plus compact et donc plus
économique. De ce fait on pourrait disposer de plus de variétés quant à leurs dimensions,
car les tubes peuvent êtres coudés de manière à s’adapter à la forme générale de la
chaudière.
Aussi elles sont plus disposées que les anciennes à intégrer des surchauffeurs. Un
surchauffeur étant une partie des tubes de chaudière dans laquelle la vapeur obtenue par
vaporisation continue à prendre de la chaleur aux gaz de combustion.
Caractéristiques des chaudières à tubes d’eau
• Les chaudières à tubes d’eau sont conçues soit pour la production d’eau chaude,
soit pour la production de vapeur (comme les chaudières à tube de fumée). Et dans la
pratique, elles sont les seuls à pouvoir produire de la vapeur surchauffée.
• Les chaudières à tubes d’eau peuvent être employées dans des applications où des
pressions élevées et ou de grandes capacités de production sont nécessaire.
Description
La chaudière en profilés de fonte ne fait pas usage de tubes. Au lieu de cela, elle est
construite avec des éléments en fonte profilés où sont aménagés des passages pour la
circulation de l’eau et des gaz de combustion. Ce type de chaudière ne comporte pas de
collecteur de séparation, elle atteint cet objectif de séparation avec des ouvertures reliant
des éléments adjacents
• Elles ont un rendement plus élevé que celui des chaudières conventionnelles
• Elles on une surface d’échange de chaleur importante qui résistante à la
corrosion.
• Les gaz sont refroidis en deçà de leur point de rosée, ce refroidissement
poussé réduit leur volume et permet ainsi une réduction importante des dimensions
du conduit d’évacuation des fumées.
• Elles utilisent exclusivement des combustibles gazeux.
• Leurs Surfaces d’échanges sont en acier inoxydable, très coûteux.
• Elles sont commercialisées uniquement dans la gamme des petites tailles.
Mais pour répondre à des besoins importants il est possible d’utiliser plusieurs
unités en parallèle.
Elles présentent
❖ l’avantage :
❖ L’inconvénient :
• Le coût élevé de l’énergie électrique
En fait, l’énergie électrique étant produite au niveau de centrales généralement
éloignées du lieu d’installation de ces chaudières, on doit, pour les comparer aux autres
types de chaudières, tenir compte des pertes de chaleur au niveau de la centrale elle-
même, des pertes électriques dans le réseau de distribution et enfin des pertes au niveau
de la chaudière elle-même.
Le système de condensat est tout simplement la partie du réseau vapeur qui retourne à
la chaufferie. Le condensat provient de la condensation de ce qui reste de la vapeur
utilisée par les équipements et de la condensation parasite dans le réseau vapeur, suite
aux pertes de chaleur à travers la tuyauterie.
Le poste d’eau (ou le système d’eau d’alimentation) est le système dans lequel l’eau est
purifiée et/ou traitée avant d’alimenter la chaudière.
Le système de condensat ramène ce dernier dans le poste d’eau. Dans beaucoup de
situations, les deux systèmes interfèrent, de sorte que les mêmes équipements
remplissent des fonctions pour le système de condensat et pour le poste d’eau
d’alimentation.
L’eau d’appoint est une eau traitée qu’on ajoute à l’eau d’alimentation ou au système de
condensat pour compenser les pertes en eau du système.
Le système de retour des condensats commence à partir des pièges à vapeur installés
au niveau de la tuyauterie et des équipements et qui ont pour fonction, d’empêcher la
vapeur de fuir avant quelle n’ait livré toute sa disponibilité en chaleur latente. Donc ces
pièges ne laissent passer que le liquide. Dans beaucoup d’installations de chaudières,
l’eau d’appoint est introduite par le récepteur de condensats, son admission étant
contrôlée par une valve à flotteur. Les détails d’un système de condensats dépendent de
sa pression de service. Certains opèrent à des pressions supérieures à la pression
atmosphérique, tandis que d’autres opèrent sous vide. Ces types de systèmes sont
fermés, c'est-à-dire qu’ils ne sont pas ouverts à l’atmosphère. D’autres systèmes de
condensats opèrent à la pression atmosphérique. Ceux-ci sont munis d’évents ouverts
localisés sur le (ou les) récepteur. Un avantage important des systèmes fermés est qu’ils
empêchent l’air d’entrer en contact avec l’eau. L’air constitue la cause principale de
corrosion dans toutes les parties du système. En revanche, les systèmes à évents sont
plus simples et conviennent notamment sur les installations où les condensats doivent être
récupérés sur de longues distances.
Piège à vapeur
Soupape Soupape
Piège à gouttelettes
Vanne de contrôle
Eau d’appoint
Event
Bâtiment
Vanne d’alimentation
Piège à
gouttelettes Bâtiment
Régénérateur
Désaérateur
Récepteur
Récepteur
Filtre/ Eau
Pompe alimentaire Pompe à
d’appoint Pompe à
condensats Adoucisseur
condensats
Système d’alimentation en eau d’une chaudière avec régénérateur-désaérateur
III.4 Traitement de l’eau
Le traitement de l’eau est la première tâche d’un système d’alimentation en eau d’une
chaudière. Il existe plusieurs types de traitements pour l’eau, chaque type étant approprié
à des conditions spécifiques données. Les différents traitements pourraient cependant être
classés en trois catégories générales:
-le traitement de l’eau d’appoint par adoucissement et autres techniques ;
-l’addition de produits chimiques à l’eau dans la chaudière même ;
-la désoxygénation de l’eau dans le régénérateur / désaérateur par séparation
mécanique.
La combinaison particulière de traitements d’eau qui sied à une installation de
chaudière donnée, dépend de la pression et température du système, de l’exposition ou
non de l’installation à l’atmosphère, de la composition de l’eau d’appoint, des normes
environnementales et mêmes des préférences des personnes chargées de veiller à
l’exécution des traitements.
En plus des traitements de l’eau, on procède à des purges au niveau de l’eau de
chaudières afin de réduire la concentration des contaminants de façon à la maintenir
toujours au-dessous d’un seuil tolérable. La majorité de ces contaminants sont introduits
dans la chaudière par le biais de l’eau d’appoint. Les traitements chimiques qu’on fait subir
à l’eau dans la chaudière convertissent des contaminants nuisibles même à très faible
concentration en contaminants tolérables à des concentrations plus importantes.
Cependant, ces contaminants tolérables suite au traitement chimique, finissent par
s’accumuler à l’intérieur de la chaudière jusqu’à atteindre des seuils intolérables. Il faut
alors les en retirer avant que des troubles fonctionnels ne commencent à se manifester
dans le système. Par exemple, dans le traitement de la dureté (essentiellement le calcium
et le magnésium), deux kg d’un produit de traitement à base de phosphate se combinent
avec un kg d’éléments durs (Ca ou Mg) pour former trois kg d’un composé qui précipite au
fond du tambour de boue et devient vaseux. La vase doit être alors purgée avant de durcir
sur place ou de s’accumuler jusqu’à restreindre le flux d’eau. Les purges font donc partie
intégrante des traitements d’eau. Le pourcentage d’eau qu’il est nécessaire de purger
dépend de la concentration du contaminant dans l’eau d’appoint et de la concentration
tolérable pour ce contaminant dans l’eau de chaudière. Dans les installations de
chaudières disposant d’une eau d’appoint pure, le pourcentage d’eau purgée peut être
très faible. Dans les installations où l’eau d’appoint est lourdement chargée de
contaminant, le pourcentage d’eau qu’il est nécessaire de purger sera très important. Une
purge insuffisante entraînera l’encrassement des surfaces d’échange, ce qui peut
sérieusement dégrader le rendement. Cela conduit également à un endommagement de
la chaudière, pouvant aller de corrosions de types divers à l’obstruction du flux d’eau
résultant en une perte définitive des tubes. Une purge excessive fait perdre beaucoup
d’énergie, accroît le coût du traitement d’eau et cause une perte d’eau.
Certains contaminants solides sont plus lourds que l’eau, ceux-ci précipitent donc au
fond de la chaudière et sont éliminés par un ou plusieurs purgeurs installés à la base de la
chaudière. La boue issue de ces dépôts de fond occupe une surface relativement
restreinte et peut donc s’accumuler jusqu’à atteindre des proportions qui justifient une
purge.
D’autres contaminants solides sont plus légers que l’eau. Dans les chaudières à
vapeurs, ces contaminants flottent à la surface, il y a également des contaminants dissous
qui se dégagent au niveau de la surface à mesure que l’eau s’évapore et devient saturée
de ces contaminants. Ces contaminants seront éliminés par des purges placées juste
sous le niveau d’eau dans la chaudière. Les contaminants et les produits de traitement qui
flottent à la surface sont entraînés dans la vapeur. On pourrait retenir la relation de
conservation suivante pour l’évaluation du débit à purger :
CTSD eau d' appoint
Débit de purge Débit d' eau d' appoint
CTSDeau chaudière - CTSD eau d' appoint
Avec, CTSD : concentration totale de solides dissous.
IV.1. La combustion
La quantité d’énergie produite par la combustion est l'enthalpie de la réaction. Dans les
domaines d'application (fours, brûleurs, moteurs à combustion interne), on utilise souvent
le notion de pouvoir calorifique, qui est l'enthalpie de réaction par unité de masse de
combustible ou l'énergie obtenue par la combustion d'un kilogramme de combustible,
exprimée en général en kJ·kg-1
La différence entre le PCI et le PCS est la chaleur latente de vaporisation de l’eau (Lv)
multipliée par la quantité de vapeur produite (m)
𝒔𝒐𝒓𝒕𝒊𝒆
𝑹𝒆𝒏𝒅𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 = 𝒆𝒏𝒕𝒓é𝒆 ×𝟏𝟎𝟎 Aussi, on a : 𝒔𝒐𝒓𝒕𝒊𝒆 = 𝒆𝒏𝒕𝒓é𝒆 − 𝒑𝒆𝒓𝒕𝒆𝒔
𝒑𝒆𝒓𝒕𝒆𝒔
𝑹𝒆𝒏𝒅𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 = 𝟏𝟎𝟎 − ×𝟏𝟎𝟎
𝒆𝒏𝒕𝒓é𝒆
Ces pertes sont dues aux produits de combustion « secs » qui ne propagent que la
chaleur sensible étant donné qu’ils ne subissent aucun changement d’état. Ces produits
sont le gaz carbonique (CO2), le monoxyde de carbone (CO), l’oxygène (O2), l’azote (N2)
et le dioxyde de soufre (SO2). En général, le SO2 et le CO ne figurent que dans des
concentrations correspondant à des parties par million dont on peut ne pas tenir compte,
du point de vue perte thermique.
𝟐𝟒 ×𝑮𝑺 ×(𝑻𝑮𝑪−𝑻𝑨𝑪)
𝑷𝑮𝑪 = 𝑷𝑪𝑺
GS (lb/lb comb)
11 CO 2 8O2 7 N 2 C 0.375S
3CO2
Avec :
GS = gaz sec
N2 = 100 - CO2 - O2
C et S = fractions massiques dans l’analyse du combustible
La perte est évaluée à environ 11 %, dans le cas du gaz naturel, et à 7 %, dans le cas
du mazout.
900 H 2 (h g - h f )
PH (%)
PCS
Avec :
Cette perte provient des surfaces externes d’une chaudière en marche. Elle est
constante pour toute chaudière utilisée à une température de fonctionnement donnée.
Exprimée selon le pourcentage du rendement thermique d’une chaudière, la perte
augmente à mesure que le rendement diminue. Ainsi, faire fonctionner la chaudière à
pleine charge permet de réduire le pourcentage de perte. Comme l’étendue de la surface
d’une chaudière se rapporte à son volume, la perte relative d’une grosse chaudière est
inférieure à la perte d’une chaudière plus petite (effet d’échelle).
Au lieu de faire des calculs complexes, On détermine la perte par rayonnement et
convection à l’aide d’un tableau étalon qu’on peut se procurer auprès de l’ABMA
(American Boiler Manufacturers Association).
IV.2.5 Pertes non comptabilisées (PNC)
On utilisera pour cela une valeur de perte présumée de 0,1 % pour les chaudières
alimentées au gaz naturel et de 0,2 % pour les chaudières alimentées au mazout.
La valeur de l'excès d'air est le paramètre le plus utilisé pour calculer le rendement des
brûleurs. Il est important de se rappeler que le rapport air-combustible est établi en
fonction de la masse et non du volume. Il faut donc contrôler la masse d’air fournie à la
masse du combustible utilisée. La densité de l’air et des combustibles gazeux change
selon la température et la pression, et il faut en tenir compte dans le contrôle du rapport
air-combustible. Par exemple, si la pression est stable, la masse d’air circulant dans un
conduit diminue à mesure que la température augmente. En conséquence, on devrait
pouvoir changer les commandes en fonction des variations de température saisonnières et
idéalement, des écarts entre le jour et la nuit également (surtout au printemps et à
l’automne, lorsque les températures journalières varient considérablement). La figure
suivante présente l’effet de la température sur l’excès d’air dans les gaz de carneau :
Aussi la pression jour un rôle. En effet, la masse de gaz naturel circulant dans un tuyau
chutera si la pression dans le tuyau d’alimentation diminue. Le débit constant des
combustibles liquides, bien que moins influencé par la température, dépend quand même
d’une pression d’alimentation stable vers une vanne conservant une position constante
Les écarts de pression et de température peuvent être corrigés par des systèmes
perfectionnés de régulation d’air et de combustible, lesquels sont souvent onéreux. Pour
éviter une telle dépense, on a souvent recours à des systèmes plus simples, moins précis
et réglés à des marges plus grandes d’excès d’air en vue d’éviter un manque d’air.
(~ 4 %)
Energie dans le
fluide chauffant
(75 à 77 %)
Perte de chaleur
dans la purge
combustible
Energie du
(100 %)
(~ 3 %)
➢ Coté fumées :
A l’exception du gaz naturel, presque tout combustible laisse une certaine quantité de
dépôt sur les parois des tuyaux exposées aux flammes. Ce dépôt, appelé encrassement,
réduit fortement le transfert de chaleur. Des tests ont démontré qu’une couche de suie de
0,8 mm seulement entraîne une réduction du transfert de chaleur de 9,5 % et qu’une
couche de 4,5 mm provoque une réduction de 69 %. En conséquence, la température des
gaz de carneau augmente, tout comme le coût de l’énergie.
Les chaudières consommant des combustibles solides (tel le charbon et la biomasse)
ont une forte tendance à l’encrassement, alors que celles alimentées aux combustibles
liquides (particulièrement les huiles filtrées) ont moins tendance à s’encrasser.
Pour maintenir l’efficacité optimale de la chaudière, il faut que les surfaces de cette
chaudière restent aussi propres que possible.
Les chaudières de grande dimension et celles alimentées avec des combustibles qui
ont une forte tendance à provoquer un encrassement, sont munies de systèmes de
soufflerie permettant d’éliminer la suie sur les parois exposées aux flammes pendant le
fonctionnement.
On peut également utiliser des brosses et des lances d’arrosage manuelles.
Il est recommandé d’ouvrir régulièrement les petites chaudières, notamment celles
alimentées au gaz naturel et celles n’incluant pas de souffleurs de suie, afin de les vérifier
et de les nettoyer.
➢ Coté eau
Les dépôts (appelés tartre) qui se retrouvent sur les parois mouillées des tubes de la
chaudière peuvent entraver le transfert de chaleur, réduire l’efficacité de la chaudière,
restreindre la circulation de l’eau et entraîner de graves problèmes mécaniques et de
fonctionnement. Le tartre provoque une hausse de la température du métal des tuyaux,
entraînant ainsi une augmentation de la température des gaz de carneau. Dans les cas
extrêmes, les tubes deviennent défectueux en raison de la surchauffe.
Au lieu de fermer et de purger les chaudières pour effectuer une vérification visuelle de
la propreté des parois mouillées, on peut vérifier l’eau de la chaudière en effectuant des
tests pendant qu’elle fonctionne; selon les résultats, on peut injecter certains produits
chimiques de traitement de l’eau.
Dans les petites installations à basse pression, l’eau de la chaudière est vérifiée
quotidiennement et dans les grandes installations à haute pression, toutes les heures. Le
programme d’essai et de traitement de l’eau est important pour assurer l’efficacité
maximale et le fonctionnement fiable de toute installation de chaudière.
Une tendance continue à la hausse des températures des gaz de carneau pendant des
semaines ou des mois indique en général qu’un dépôt s’est accumulé, soit sur les parois
exposées aux flammes, soit sur les parois mouillées d’échange de chaleur de la
chaudière. Dans ce cas, il faut vérifier la chaudière dans les plus brefs délais.
• Eviter l’entrée d’air indésirable
Le contrôle efficace de l’air comburant en excès (tel qu’il a été abordé antérieurement)
comprend également la protection contre l’infiltration d’air indésirable dans la chambre de
combustion de la chaudière ou le système de carneau. L’air entre par les couvercles qui
fuient, les lunettes d’observation, les joints défectueux et les autres ouvertures.
Le réseau de vapeur et de condensât doit être conçu de sorte que l’on puisse en
éliminer les coups de bélier et réduire les pertes et l’entretien.
Si une chaudière à vapeur subit une perte de condensât, on constate que la
consommation d’eau est plus élevée, l’utilisation de produits chimiques de traitement de
l’eau est plus fréquente et la production d’énergie thermique nécessaire pour chauffer
l’eau d’appoint est accrue. Quand il y a retour du condensât, c’est-à-dire lorsque la
pression du procédé est relâchée dans le réservoir de retour du condensât, de l’énergie
supplémentaire est perdue sous forme de vapeur de détente.
On peut minimiser de telles pertes, par exemple en immergeant l’entrée de retour du
condensât dans le réservoir ou en installant un condenseur de buées à arrosage sur le
dessus du réservoir.
Un système à circuit fermé fournissant un condensât de vapeur sous pression à
rebouillir permet presque d’éliminer les pertes et requiert moins d’équipement de
traitement de la vapeur.
VI.2 Récupération Des Pertes De Chaleur De La Chaudière
• Gaz de carneau
Si une chaudière doit être remplacée ou si elle requiert des améliorations importantes, il
faut revoir son utilisation et ses dimensions. De nombreuses installations de chaudière, en
particulier celles utilisées pour le chauffage des locaux, doivent répondre à des besoins
qui varient considérablement en raison des saisons ou d’autres éléments. Lorsque la
chaudière a un rendement de 40 % inférieur à la capacité maximale évaluée, son efficacité
à convertir l’énergie du combustible en vapeur ou en eau chaude chute fortement à faible
charge. Par conséquent, il est logique de choisir les chaudières en fonction de leurs
dimensions et des divers besoins.
Une petite chaudière pourrait être installée pour fonctionner presque à pleine charge
pendant les périodes où la demande est faible et une ou deux chaudières de plus grande
capacité pourraient subvenir aux besoins de charges de pointe.
Dans l’évaluation de l’utilisation et des dimensions d’une chaudière, il faut prendre en
considération les exigences actuelles et futures de chauffage et de vapeur industrielle. Au
cours de la révision du procédé et de l’équipement connexe, de nouvelles possibilités
d’améliorations éco énergétiques peuvent se présenter.
• Isolation
La vérification d’une chaudière peut permettre de déceler une isolation et une tuyauterie
inadéquates requérant une réparation ou un remplacement complet.
• Besoins en chauffage
Dans les réseaux vapeur, les purgeurs de vapeur peuvent tomber en panne en
moyenne jusqu’à 25 % du temps. Les fuites de vapeur des raccords de tuyaux, des
robinets et des purgeurs peuvent provoquer des pertes d’énergie importantes. De plus,
l’eau qui fuit doit être remplacée, traitée chimiquement et chauffée. Il s’agit là de
conséquences moins évidentes, mais pourtant coûteuses. Les réseaux d’eau chaude
peuvent également être sujets à ce problème.
Une quantité aussi faible que 1 % en volume d’air dans la vapeur peut entraîner une
réduction de l’efficacité du transfert de chaleur pouvant atteindre 50 %. Surveiller le
processus de désaération et vérifier si le fonctionnement des évents est adéquat.
• Chaleur en cascade