TH M Math 2019 18
TH M Math 2019 18
TH M Math 2019 18
Spéscialité : Matématique
Option : Analyse fonctionnelle et équations différentielles
Présenté Par :
ZIANI NADJIA
SENOUCI OUAHIBA
ABBES NACERA
DJAID SANAA
Promotion : 2018/2019
REMERCIEMENTS
Je dédie ce travail qui n’aura jamais pu voir le jour sans les soutiens indéfectibles
et sans limite de mes chers parents qui ne cessent de me donner avec amour le
nécessaire pour que je puisse arriver a ce que je suis aujourd’hui. Que Dieu protège
et que la réussite soit toujours a ma portée pour que je puise vous combler de bonheur
. Je dédie aussi ce travail a :
mes parents.
mon frère ; kacem, khaled,kheiredinne mes soeuers :Mouna, Naima et mes lui familles.
tous mes. amies mes collègue et tous ceux m’estiment. SENOUCI OUAHIBA
Dédicace
,A l’homme de ma vie , mon exemple éternel, mon soutien moral et source de joie
et de bonheur celui qui s’est toujours sacrifie pour me voir réussir, que dieu te garde
dans son vaste paradis, à toi mon père MOHAMED A la lumière de mes jours, la
source de mes efforts, la flamme de mon cœur, ma vie et mon bonheur, maman que
j’adore. Aux personnes dont j’ai bien aimés la présence dans ce jour, à tous mes frères
AEK et AMAR à mes sœurs F ,k,F et je dédie ce travail dont le grand plaisir leurs
revient en premier lieu pour leurs conseils, aides, et encouragement. a personne qui
m’ont toujours aide et encouragé qui étai toujours à mes cotés MOHAMED ABBES
NACERA
Dédicace
1 Préliminaires 1
1.1 Les fonction Bêta et Gamma . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.2 La fonction de Mittag-Leffler . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3 Quelques relations avec les fonctions classiques . . . . . . . . . . . . . 4
1.4 Transformation de Laplace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.5 Quelques théorèmes de point fixe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.5.1 Théorème de Schauder . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.5.2 la Contractante de Banach . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.5.3 Alternative non linéaire de leray-Schauder . . . . . . . . . . . 6
1.6 La dérivée et l’intégrale au sens de Riemann-Liouville . . . . . . . . . 6
1.7 la Transformation de Laplace de la dérivée de Riemann . . . . . . . 8
1.8 L’intégrale et la dérivée au sens d’Hadamard . . . . . . . . . . . . . . 9
1.8.1 L’intégral fractionnaire au sens d’Hadamard . . . . . . . . . . 9
1.8.2 La dérivée au sens d’Hadamard . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
un entier positif. Ce fut peut être un jeu naïf des symboles qui poussa l’Hospital à
s’interroger sur la possibilité d’avoir n dans Q. Il posa la question :et si n = 21 ?
En 1695 , dans une lettre à l’Hospital, Leibniz écrivit prophétiquement : « Ainsi
1 √
il s’ensuit que d 2 (x) sera égal àx2 dx : x. :un paradoxe apparent dont l’on tirera
un jour d’utiles conséquences ». sur ces question , nous retrouvons les contribu-
tions de grands mathématiciens tels qu’Euler ou lagrange 17 siècle ,Laplace Fourier,
Liouville,(1832, 1837) et Riemann (1847)20 siècle , ainsi Grùnwal 1867 et Letnikov
(1868) dans la seconde moitié de même siècle .IL semble qu’une contradiction dans
les définitions ait en empêché un succès plus grand de la théorie , qui n’est certes pas
encore unifiée ; de plus , l’absence au début d’une interpolation géométrique ou phy-
sique clair de la dérivée fractionnaire d’une fonction a largement contribué a ce que
des champs de recherche passionnants reste dans l’ombre Notre mémoire est contient
quatre chapitre organisé comme suite : Au début de ce travail on commence par le
premier chapitre intitulé « préliminaire » nous rassemblons quelques définitions est
TABLE DES MATIÈRES 2
Préliminaires
Γ(n + 1) = n!
1.2 La fonction de Mittag-Leffler 2
∀n ∈ N ? on peut démontrer :
Définition 1.2. Soit (p, q) ∈ C 2 avec Re(p) > 0 et Re(q) > 0 alors
Z 1
Γ(p)Γ(q)
β(p, q) = tp−1 (1 − t)q−1 dt =
0 Γ(p + q)
Proposition 1.2. :
1. E1.1 (z) = ez .
ez−1
2. E1.2 (z) = .
z
ez − 1 − z
3. E1.3 (z) = .
z2
1.2 La fonction de Mittag-Leffler 3
4. ∀m ∈ N " #
m−1 k
1 X z
E1.m (z) = ez − .
z m−1 k=0
k!
2
5. E2.1 (z ) = cosh(z).
sinh(z)
6. E2.2 = .
2
Preuve :
1. : Soit z ∈ C,alors
∞ ∞
X zk X zk
E1.1 = = = ez
k=1
Γ(k + 1) k=1 k!
2. On a ∞ ∞ ∞
X zk X zk X z k−1
E1.2 (z) = = =
k=1
Γ(k + 2) k=1 (k + 1)! k=1 k!
Comme ∞
X zk
ez =
k=0
k!
on obtient ∞
z
X z k−1
e =z +1
k=1
k!
et alors ∞
X z k−1 ez − 1
=
k=1
k! z
ez − 1
comme E1.2 =
z
∞ ∞ ∞
X zk X zk X z k−2
3. On a E1.3 = = =
k=1
Γ(k + 3) k=1 (k + +2)! k=2 k!
Puisque
∞ ∞ ∞
z
X zk X zk X zk ez − 1 − z
e = =1+z+ =⇒ =
k=1
k! k=2
k! k=2
k! z2
et alors on trouve
1.3 Quelques relations avec les fonctions classiques 4
" 1
#
ez − 1 − z 1 z
X zk
E1.3 (z) = = e −
z2 z−1 k=0
k!
4. soit m ∈ N ∗ fixe on a
" m−2
#
1 X zk
E1.m (z) = ez −
z m−1 k=0
k!
2. f (t) est la fonction originale qui peut être obtenue par la transformée de Laplace
inverser de F (s) :
Z c+i∞
−1
f (t) = L F (s) = e−st F (s)ds avec c = Re(s) > 0
c−i∞
n−1
X
n n
L[f (t)](s) = s F (s) − sn−k−1 f k (0)
k=0
n−1
X
= sn F (s) − f n−k−1 (0)
k=0
k T x − T y k≤ λ k x − y k ∀x, y ∈ U
Γ(λ + 1) λ−α
D α tλ = t , α > 0, λ > −1
Γ(λ − α + 1)
en particulier,si λ = 0 alors
t−α
Dα tλ ≡ Dα 1 =
Γ(1 − α)
Proposition 1.3. Soit f ∈ C 0 ([a, b]) pour α,β complexes tels que Re(α) > 0 et
Re(β) > 0 on a
Iaα (Iaβ f ) = Iaα+β f
1.7 la Transformation de Laplace de la dérivée de Riemann 8
t
(t − τ )α−1 tα−1
Z
α
0 It f (t) = f (τ )dτ = f (t)
0 Γ(α) Γ(α)
Ce qui entraine Z t
g(t) = I (n−α) 1
f (t) Γ(n−α) (t − τ )n−τ −1 f (τ )dτ , n − 1 < α < n.
0
1.8 L’intégrale et la dérivée au sens d’Hadamard 9
n−1
X
α α
0 Dt f (t) = s G(s) − sk g (n−k−1) (0)
k=0
Où
G(s) = s(n−α) F (s).
dn−k−1 −(n−α)
g (n−k−1) (t) = D f (t) =0 Dtα−k−1 f (t).
dtn−k−1 0 t
ou α Dtα f (t) est la dérivée d’ordre α qui peut s’écrire sous la forme suivante
Z t
α d 1 f (τ )
α Dt f (t) = dτ
dt Γ(1 − α) α (t − τ )α
et Z b
α 1 x f (t)
(Ib− f )(x) := (log )α−1 dt (a < x < b) (1.5)
Γ(α) x t t
Définition 1.8. Pour n ∈ N∗ , l’intégrale d’ordre n de type Hadamard pour µ ∈ R
et a ≥ 0 et donnée par la formule suivante :
Z x Z t1 Z tn−1 Z x µ
dt1 dt2 dtn 1 t x n−1 f (t)
(H Ian+ ,µ f )(x) =x µ
... f (tn ) = log dt. x>a
a t1 a t2 a tn (n − 1)! a x t t
On pose :
1.8 L’intégrale et la dérivée au sens d’Hadamard 11
R tn
g(t) = a
f (tn+1 ) dttn+1
n+1
on obtient :
Z x
1 x g(t)
(H Ian+1
+ f )(x) = (log )n−1 dt
(n − 1)! a t t
Z x
x n−1 1 t
Z
1 ds
= n(log ) f (s) dt
n(n − 1)! a t t a s
α,β
C1−γ,µ [a, b] = ϕ ∈ C1−γ,ρ [a, b],ρ Dβα,β a+ ϕ ∈ Cµ,ρ [a, b]
et
γ
C1−γ,ρ [a, b] = ϕ ∈ C1−γ,ρ [a, b],ρ Daγ+ ϕ ∈ C1−γ,ρ [a, b]
Où Cµ,ρ [a, b] et C1−γ,ρ [a, b] sont les espaces pondérés des fonctions continues sur (a, b]
.
1.8 L’intégrale et la dérivée au sens d’Hadamard 12
avec x > 0, d
δ = x dx , R(α) > 0 et I0n−α
+ ,µ
n−α
I−,µ f est l’intégrale d’Hada-
mard .
Exemple 1.8.1.
β−1 !
t Γ(β) x β+α−1
Iaα+ log (x) = log
a Γ(β + α) a
β−1 !
t Γ(β) x β−α−1
Daα+ log (x) = log
a Γ(β − α) a
n = [α] + 1
c Γ(α) −1
D0α tα−1 = t = 0, (Γ(0) = ∞)
Γ(0)
Remarques 2.1. :
c
Dα y(t) = f (t, y(t),c Dα y(t)), pour t ∈ J = [0, b], 0 < α < 1, (2.1)
Z b
y(0) + λ y(t) = y(b) (2.2)
0
Lemme 2.2. Soit 0 < α < 1 et soit h ∈ C(J.R) une fonction donnée, alors le
problème au limite
c
Dα y(t) = h(t), t∈J (2.3)
2.2 L’existence de la solution 15
Z b
y(0) + λ y(t)dt = y(b) (2.4)
0
Preuve :
par le Lemme 2.1
y(t) = I α (c Dα y(t))
= I α (h(t)) − c0 c0 ∈ R
Z t
1
= (t − s)α−1 h(s)ds − c0
Γ(α) 0
c’est Z b
(b − s)α (b − s)α−1
1
− h(s)ds
bΓ(α) 0 α λ
donc la solution unique de (2.3)-(2.4) est :
Z t
1 b (b − s)α−1 (b − s)α
Z
1 α−1
y(t) = (t − s) h(s)ds + − h(s)ds
Γ(α) 0 b 0 λ α
Z t
1 (b − s)α−1 (b − s)α
1 α−1
= (t − s) + − h(s)ds
Γ(α) 0 b λ α
Z b
(b − s)α−1 (b − s)α
1
+ − h(s)ds
bΓ(α) t λ α
Z b
= G(t, s)h(s)ds.
0
ou G(t, s) c’est la fonction de Green donné par (2.5) et φ ∈ C(J, R) satisfait l’équa-
tion implicite
φ(s) = f (s, y(s), φ(s))
|f (t, x, y) − f (t, x̄, ȳ)| 6 k|x − x̄| + l|y − ȳ| G∗ = sup|g(t)| t ∈ [0.1]
2.2 L’existence de la solution 17
Preuve :
Nous transformons le problème (2.1)-(2.2) en problème point fixe considérer l’opéra-
teur A : C(J, R) → C(J, R) définie par :
Z b
Ay(t) = G(t, s)ϕ(s)ds (2.7)
0
Où
ϕ(s) = f (s, u(s), ϕ(s))
Et
|ϕ(s) − Ψ(s)| 6 k|u(s) − v(s)| + l|ϕ(s) − Ψ(s)|
Ainsi
k
|ϕ(s) − Ψ(s)| 6 |u(s) − v(s)|.
1−l
Puis
2.2 L’existence de la solution 18
Z b
|(Au)(t) − (Av(t))| 6 |G(t, s)(ϕ(s) − Ψ(s))| ds
0
Z b
k
6 |G(t, s)||u(s) − v(s)|ds
1−l 0
bkG∗
6 ku − vk∞
1−l
Ainsi
bkG∗
kAu − Avk∞ 6 ku − vk ∞.
1−l
Puisque
bkG∗
<1
1−l
Alors l’opérateur A est contractante.
Preuve :
Soit
D = {y ∈ C(J, R) : kyk∞ 6 γ}
Où
bf ∗ G∗
γ> (2.9)
1 − l − bkG∗
2.2 L’existence de la solution 19
Nous avons :
C’est
k
|ϕn (s) − ϕ(s)| 6 |un (s) − u(s)|
1−l
Ainsi
Z b
|(Aun )(t) − (Au)(t)| 6 |G(t, s)(ϕn (s) − ϕ(s)| ds
0
Z b
k
6 |G(t, s)||un (s) − u(s)|ds
1−l 0
Étape 2 : A(D) ⊂ D
Soit y ∈ D, nous allons montrer que Ay ∈ D.
2.2 L’existence de la solution 20
Puis
k||y||∞ + f ∗ b
Z
|(Ay)(t)| 6 |G(t, s)|ds
1−l 0
k||y||∞ + f ∗ ∗
6 bG
1−l
kγ + f ∗ ∗
6 bG
1−l
Par(2.9)nous avons
kAyk∞ 6 γ
Alors A(D) ⊂ D
Z b Z b
|(Ay)(t)2 − (Ay)(t)1 | =
G(t2 , s)ϕ(s)ds − G(t1 , s)ϕ(s)ds
0 0
Z b
6 |G(t2 , s) − G(t1 , s)| |ϕ(s)|ds
0
kkyk∞ + f ∗ b
Z
6 |G(t2 , s) − G(t1 , s)| ds
1−l 0
2.3 Exemples
Dans cette section, nous donnons deux exemples pour il lustrer l’utilité de notre
résultat principe .
Z 1
y(0) + y(t)dt = y(1) (2.11)
0
Ensemble
x+y
f (t, x, y) = (t, x, y) ∈ J × [0.∞) × [0.∞)
10(1 + x + y)
1
k=l=
10
de 2.5 , G est donné par :
1 1
1
(1 − s)− 2 1
2
(t − s)− 2 − (1 − s) 2
+ si0 6 s < t
Γ( 12 ) 1
Γ( 21 )
G(t, s) = 1
2
1 (2.12)
(1 − s)− 2 (1 − s)− 2
− 1 1 sit 6 s < 1
Γ( 12 ) Γ( 2 )
2
De (2.12) alors
Z t Z 1 Z 1
G(t, s)ds = G(t, s)ds + G(t, s)
0 0 t
1 1
(1 − t) 2 1 t2
= + +
Γ( 23 ) Γ( 23 ) Γ( 23 )
1
1 (1 − t) 2
− +
Γ( 25 ) Γ( 23 )
4 1 10
G∗ < 3 + s < √
Γ( 2 ) Γ( 2 ) π
2.3 Exemples 23
bkG∗ 10
Puisque : 0 < < √ < 1 ,le théorème implique que le problème (2.10)-(2.3.1)
1−l 9 π
a une solution unique .
c 3 + |y(t)| + |c Dα y(t)|
Dα y(t) = t ∈ J = [0.1], α ∈ (0.1) (2.13)
(20 + et )(1 + |y(t)| + |c Dα y(t)|)
Z 1
y(0) + y(t) = y(1). (2.14)
0
ensemble
3 + |x| + |y|
f (t, x, y) = (t, x, y) ∈ J × R × R
(20 + et )(1 + |x| + |y|)
1
k=l= .
10
et nous avons
1
f ∗ = sup |f (t, 0, 0)| = .
7
2.3 Exemples 24
Z t Z 1
G(t, s)ds = G(t, s)ds + G(t, s)ds
0 t
(1 − t)α 1 tα
= − + +
Γ(α + 1) Γ(α + 1) Γ(α + 1)
1 (1 − t)α
− +
Γ(α + 2) Γ(α + 1)
4 1
G∗ < +
Γ(α + 1) Γ(α + 2)
la condition (2.5) est satisfaite pour les valeurs appropriées de α ∈]0, 1[ ,Théorème
2.1-2.2 affirme que le problème a au moins une solution .
Chapitre 3
α,β
C1−γ [a, b] = {f ∈ C1−γ [a, b], Daα,β
+ f ∈ C1−γ [a, b]}
26
et
γ
C1−γ [a, b] = {f ∈ C1−γ [a, b], Daγ+ f ∈ C1−γ [a, b]} (3.1)
Preuve :
soient 0 6 β 6 1 et f ∈ L1 (a, b)
β(1−α) d
(Daα,β Iaα f )(x) = Ia (I (1−β)(1−α) α
◦ Ia f ) (x)
dx a
β(1−α) d (1−β)(1−α)+α
= Ia (I f ) (x)
dx a
β(1−α) d 1−β+αβ
= Ia (I f ) (x)
dx a
β(1−α) d 1−β(1−α)
= Ia (I f ) (x)
dx a
= (Iaβ(1−α) Daβ(1−α) f )(x).
et
Daγ Iaα f = Daβ(1−α) f.
Preuve : :
montrons que :
3.1 Problème de Cauchy généralisé 27
γ
Soient 0 < α < 1 ,0 < β < 1, γ = α + β − αβ et f ∈ C1−γ
montrons que :
α,β
Da+ y(x) = f (x, y) x > a, 0 < α < 1, 0 6 β 6 1 (3.2)
1−α
Ia+ y(a+ ) = ya , γ = α + β − αβ (3.3)
γ
C1−γ [a, b] = {f ∈ C1−γ [a, b], Daγ+ f ∈ C1−γ [a, b]} (3.4)
β(1−α) (1−α)(1−β)
Dα,β Ia = Ia+ DIa+
γ
Soient 0 < α < 1, 0 ≤ β ≤ 1, γ = α + β − αβ si f ∈ C1−γ [a, b] alors
β(1−α)
et Daγ+ Iaα+ f = Da+ f
Preuve
D’après le Lemme 3.1 on a
γ
Proposition 3.1. Soient 0 < α < 1 , 0 6 β 6 1, γ = α + β − αβ , et f ∈ C1−γ [α, β]
alors
Daα,0 f =RL Daα f,
et
Daα,1 f =C Daα f.
Preuve
Si β = 0
3.1 Problème de Cauchy généralisé 29
d
(Daα,0 f )(x) = 0
Ia ◦ 1−α
◦ I f (x)
dx a
d 1−α
= (I f ) (x)
dx a
= (RL Daα f )(x)
Si β = 1
d
(Daα,1 f )(x) = 1−α
Ia ◦ 0
◦ I f (x)
dx a
1−α d
= Ia ◦ f (x)
dx
C α
= ( Da f )(x)
ya
y(x) = (x − a)(α−1)(1−β)
Γ(α + β − αβ)
Z x
1
+ (x − t)α−1 f (t, y(t))dt, x>a
Γ(α) 0
(3.5)
Preuve
D’abord nous prouvons la condition nécessaire
γ
Soit y ∈ C1−γ [a, b] est de une solution(3.2)-(3.3)nous voulons prouver que c’est aussi
γ
a solution l’équation intégrale(3.5)par la définition de C1−γ [a, b] nous avons
Ia1−γ
+ y ∈ C[a, b]et Daγ+ y = D(Ia1−γ
+ y) ∈ C1−γ [a, b]
. pour obtenir
y( a)
Iaγ+ Daγ+ y(x) = y(x) − (x − a)γ−1 , x ∈ [a, b] (3.6)
Γ(γ)
y( a)
y(x) = (x − a)γ−1 + [Iaα+ f (t, y(t))](x), x ∈ [a, b] (3.8)
Γ(γ)
β(1−α)
Daγ+ y = Da+ f (3.9)
1−β(1−α) β(1−α)
DIa+ f = Da+ f ∈ C1−γ [a, b] (3.10)
1−β(1−α)
Ia+ f ∈ C1−γ [a, b] (3.11)
1−β(1−α) 1 1−β(1−α)
Il découle de (3.10)et (3.11) cette Ia+ f ∈ C1−γ [a, b] Ainsi f et Ia+ f
β(1−α)
maintenant en appliquant Ia+ de (3.9) nous pouvons écrire
1−β(1−α)
α,β [Ia+ f (t, y(t))](a)
D y(x) = f (x, y(x)) − (x − a)β(1−α)−1 (3.12)
Γ(β(1 − α))
1−β(1−α)
[Ia+ f (t, y(t))](a) = 0
1−β(1−α)
Ia1−γ
+ y(a) = ya + [Ia+ f (t, y(t))](a) = ya
Remarques 3.1. dans les hypothèses de Théorème 3.1 la solution satisfait relation
y( a)
Daα,β
+ y(x) − (x − a)γ−α−1
Γ(γ − α)
y( a)
Daα+ y(x) = (x − a)γ−α−1 + f (x, y), Ia1−α +
+ (y(a )) = 0
Γ(γ − α)
Preuve :
Selon le Théorème 3.1,le résultat de l’équation intégrale de Voltera (3.5) équation
,qui suffit
y(x) = T y(x) (3.15)
Où
T y(x) = y0 (x) + [Iaα+ f (t, y(t))](x) (3.16)
Avec
ya
y0 (x) = (x − a)γ−1 (3.17)
Γ(γ)
Nous prouvons d’abord l’existe d’une solution unique y dans les espaces C1−γ [a, b]
notre preuve est basée sur le partitionnement de l’intervalle [a, b] en sous intervalles
sur les quels l’opérateur T est une contraction . Alors nous utilisons le théorème du
point fixe de Banach . Notez C1−γ [C1 , C2 ], a ≤ C1 ≤ C2 ≤ b est un espace métrique
complet avec la métrique définie par
d(y1 , y2 ) = ky1 − y2 kC1−γ [C1 ,C2 ] := max |(x − a)1−γ [y1 (x) − y2 (x)]|
x∈[C1 ,C2 ]
AΓ(γ)
w1 = (x1 − a)α < 1 (3.18)
Γ(α + γ)
Par l’hypothèse 3.18 nous permet d’appliquer le théorème du point fixe de Banach
pour obtenir une solution unique y0∗ ∈ C1−γ [a, x1 ] à l’équation (3.5)sur l’intervalle
[a, x1 ]. Si x1 6= b alors on considère l’intervalle [a, x1 ]. Sur cet intervalle on considère
la solution y ∈ C[x1 , b] pour l’équation
Où Z x1
ya 1
y01 (x) = (x − a)γ−1 + f (t, y(t))dt (3.20)
Γ(γ) Γ(γ) a
A
w2 = (x2 − x1 )α < 1 (3.21)
αΓ(α)
Puisque la solution est définie de manière sur l’intervalle (a, x1 ],on peut considère
que y01 est une fonction connue pour y1 , y2 ∈ [x1 − x2 ],il résulte de la condition de
3.3 Existence et unicité de la solution 35
kT y(1) − T y(2)kC[x1 ,x2 ] = kIxα+ f (t, y1 (t)) − Ixα+ f (t, y2 (t))kC[x1 ,x2 ]
1 1
Puisque 0 < W2 < 1,T est une contraction ,puisque f (x, y(x)) ∈ C[x1 , x2 ] pour
chaque y ∈ C[x1 , x2 ] implique que Ixα+ f ∈ C[x1 , x2 ] est donc le cote droit de (3.19)
1
est dans C[x1 , x2 ]. Donc T correspond C[x1 − x2 ] ,il existe une solution uniquey1∗ ∈
c[x1 , x2 ] de équation (3.5) sur l’intervalle [x1 , x2 ]. de plus que y1∗ (x1 ) = y0∗ (x1 ) donc
si y1∗ (x1 ) = y0∗ (x1 )
y ∗ (x) 0 < x ≤ x1
0
y ∗ (x) =
y ∗ (x) x1 < x ≤ x2
1
Puis y∗ ∈ C1−γ [a, x1 ] , alorsy∗ est l’unique solution de (3.5)en C1−γ [a, x1 ] sur l’inter-
valle (a, x1 ] Si x2 6= b nous répétons le processus si nécessaire .dites M − 2 fois pour
obtenir la solution uniqueyk∗ ∈ C[xk − xk+1 ]
A
tel que wk+1 = (xk+1 − xk )α < 1 en conséquence , nous avons la solutions
αΓ(α)
uniquey ∗ ∈ C1−γ [a, b]de (3.5) donne par
γ
Il reste à montrer qu’une telle solution unique y ∗ ∈ C1−γ [a, b] est en fait C1−γ [a, b]
3.3 Existence et unicité de la solution 36
tel que :γ ≥ α , par hypothèse . le cote droit est en C1−γ [a, b] et ainsi Daγ+ y ∗ (x) ∈
C1−γ [a, b] donc par le Théorème 3.1y ∗ est la solution unique de (3.2)-(3.3)
Chapitre 4
b
ρ1−α tρ−1 ϕ(t)
Z
(ρ Ibα− ϕ)(x) = dt, x<b (4.2)
Γ(α) x (xρ − tρ )1−α
et ρ > 0.
d
n
respectivement, si les intégrales existent et δρn = x1−ρ dx
Lemme 4.1. Soient x > a,ρ Iaα+ et ρ Daα+ ,tel que défini dans les équations(4.1) et
(4.3), respectivement . En suite pour > 0 et ξ > 0,on a
" ξ−1 # α+ξ−1
t ρ − aρ x ρ − aρ
ρ α Γ(ξ)
Ia+ (x) = ,
ρ Γ(α + ξ) ρ
" α−1 #
tρ − aρ
ρ
Daα+ (x) = 0, 0<α<1
ρ
.
suite α−1
(ρ Iaα+ ϕ) x ρ − aρ
(ρ Iaα+ Daα+ ϕ)(x) = ϕ(x) −
Γ(α) ρ
pour tout x ∈ (a, b]
Lemme 4.3. Soit α > 0 et 0 ≤ γ < 1 alors ρ Iaα+ est bornée de Cγ,ρ [a, b] dans Cγ,ρ [a, b]
Et
kf kCδnρ,µ [a,b] ≤ Kδρ kf kCδnρ,µ [a,b] ,
2 1
Ou " µ −µ #
b ρ − aρ 2 1
Kδρ = min 1, , a 6= 0
ρ
En particulier ,
C[a, b] −→ Cµ1 ρ [a, b] −→ Cµ2 ρ [a, b],
Et µ2 −µ1
b ρ − aρ
kf kCρ,µ2 [a,b] ≤ kf kCρ,µ1 [a,b] , a 6= 0
ρ
(ρ Daα,β
+ ϕ)(x) = f (x, ϕ(x)), x>a>0 (4.5)
(ρ Ia1−γ
+ ϕ)(a) = c, γ = α + β(1 − α), c∈R (4.6)
k−1
Y Γ[α(jm + l) + 1]
c0 = 1, ck = k∈N (4.7)
j=0
Γ[α(jm + 1 + l) + 1]
ρ
Daα+ (x) = δρn (ρ Ian−α
+ ϕ)(x)
n Z x
ρ1−n+α tρ−1 ϕ(t)
1−ρ d
= x ρ ρ 1−n+α
dt, (4.8)
Γ(n − α) dx a (x − t )
ρ
Daα− (x) = (−1)n δρn (ρ Ian−α
− ϕ)(x)
n Z b
(−1)n ρ1−n+α tρ−1 ϕ(t)
1−ρ d
= x ρ ρ 1−n+α
dt, (4.9)
Γ(n − α) dx x (x − t )
Preuve on a
ρ β(1−α) 1−ρ d
(ρ
Daα,β
− ϕ)(x) = Ia+ x
dt
( −
)
x
ρ1−(1−β)(1−α) tρ 1
Z
× ρ ρ 1−(1−β)(1−α)
ϕ(t)dt
Γ((1 − β)(1 − α)a (x − t )
" #
1+α+β−αβ Z x ρ− 1
β(1−α) ρ t
= ρ Ia+ × ρ ρ 1−(1−β)(1−α)
ϕ(t)dt
Γ((1 − β)(1 − α) − 1 a (x − t )
= (ρ Daα,β γ
+ Da+ ϕ)(x)
4.1 La dérivée fractionnaire de Hilfer-Katugampola 41
ρ γ
Ia+ Daγ+ ϕ =ρ Iaα+ Daα,β
+ ϕ (4.10)
β(1−α)
ρ
Daγ+ Iaα+ ϕ =ρ Da+ ϕ (4.11)
ρ γ ρ γ −β(1−α) α,β
Ia+ Daγ+ ϕ = Ia+ Ia+ Da+ ϕ
ρ α+β−αβ −β+αβ α,β
= Ia+ Ia+ Da+ ϕ
= Ia+ Daα,β
ρ α
+ ϕ
4.1 La dérivée fractionnaire de Hilfer-Katugampola 42
ρ
Daγ+ Iaα+ ϕ = δρ Ia1−γ α
+ Ia+ ϕ
= δρρ Ia1−β+αβ
+ ϕ
1−β(1−α)
= δρρ Ia+ ϕ
ρ β(1−α)
= Da+ ϕ
β(1−α)
Lemme 4.6. Soit ϕ ∈ L1 (a, b),si ρ Da+ ϕ existe sur L1 (a, b) alors
β(1−α) β(1−α)
ρ
Daα,β α ρ
+ Ia+ ϕ = Ia+ Da+ ϕ
Preuve
ρ β(1−α) γ β(1−α)
ρ
Daα,β α
+ Ia+ ϕ = Ia+ Da+ Iaα+ ϕ =ρ Ia+ δρ Ia1−γ α
+ Ia+ ϕ
ρ
Daα,β α
+ Ia+ ϕ = ϕ, x ∈ (a, b]. (4.12)
β(1−α) β(1−α)
(ρ Daα,β α
+ Ia+ ϕ)(x) = (ρ Ia+ Da+ ϕ)(x)
β(1−α) β(1−α)−1
(ρ Ia+ xρ − aρ
ϕ)(a)
= ϕ(x) −
Γ(α) ρ
= ϕ(x), x ∈ (a, b].
4.2 Équivalence entre le problème généralisé de Cauchy et l’équation
intégrale de voltera 43
(ρ Daα,β
+ ϕ)(x) = f (x, ϕ(x)), x>a>0 (4.13)
(ρ Ia1−γ
+ ϕ)(a) = c, γ = α + β(1 − α), c∈R (4.14)
Preuve selon le Théorème 4.2 il suffit de prouver qu’il existe une solution unique
pour l’équation intégrale de Volterra eq(4.15) cette équation peut être écrire comme :
ϕ(x) = T ϕ(x)
ou
T ϕ(x) = ϕ0 (x) + [ρ Iaα+ f (t, ϕ(t))](x) (4.17)
ρ γ−1
c x − aρ
ϕ0 (x) = (4.18)
Γ(γ) ρ
ainsi on divise l’intervalle (a, b] en sous intervalles sur lesquelles opérateur T est une
contraction on utilise alors le théorème de Banach a point fixe.
Théorème 4.4. Note que ϕ ∈ C1−γ , ρ[a, x1 ] ou a = x(0) < x1 < ....... < xn = b et
C1−γ , ρ[a, x1 ] est un espace métrique complet avec des métriques
xρ − xa 1−γ
d(ϕ1 , ϕ2 ) = kϕ1 − ϕ2 k1−γ,ρ[a,x1 ] = maxx∈[a,x1 ] a ∈ [a, x1 ] [ϕ1 − ϕ2 ]
ρ
choisir x1 ∈ [a, b] telle que l’inégalité
α
xρ1 − aρ
AΓ(γ)
w1 = <1 (4.19)
Γ(α + γ) ρ
4.3 Existence et unicité de solution au problème de Cauchy 45
ou A > 0 est une constante , tient, comme dans eq(4.16) . Ainsi ϕ0 ∈ C1−γ , ρ[a, x1 ]
et de Lemme 4.3 on a T ϕ ∈ C1−γ , ρ[a, x1 ] et T carte C1−γ , ρ[a, x1 ] en C1−γ , ρ[a, x1 ].
par conséquent de eq(4.16)-(4.17) , Lemme 4.3 et pour tout ϕ1 , ϕ2 ∈ C1−γ , ρ[a, x1 ],
en peut écrire
γ−1
x ρ − aρ
C
ϕ0 (x) = (4.20)
Γ(γ) ρ
Par hypothèse eq(4.19) . on peut utiliser le point fixe de Banach pour obtenir
une solution unique Q∗ ∈ c1−γ , ρ[a, x1 ] pour eq(4.15) sur l’intervalle (a, x1 ].cette
solution est obtenue en tant que d’un séquence convergenteT k ϕ∗( 0) :
on prend ϕ∗0 (x) = ϕ0 (x) avec ϕ0 (x) définie par eq (4.20) .dénotant
et la fonction connue et ϕ01 (x) ∈ C1−γ,ρ[x1 ,x2 ] , utiliser les mêmes argument a dessus, on
conclut qu’il existe une solution unique ϕ∗ ∈ C1−γ,ρ[x1 ,x2 ] pour eq (4.15) sur l’intervalle
[x1 , x2 ]. le prochaine intervalle a prendre en compte et [x1 , x2 ], ou x3 = x2 +h2 , h2 > 0
et x3 < b . Répéter ce processus , on conclut qu’il existe une solution unique ϕ∗ ∈
4.4 Problèmes de type Cauchy pour les équations différentielles
fractionnaire : 47
C1−γ,ρ[x1 ,x2 ] pour (4.15) sur l’intervalle [a, b]. Il faut montrer que cette solution unique
ϕ∗ ∈ C1−γ ρ[a, b] est aussi dans C1−γ α−β ,u[a,b] il faut montrer que (p Daα,β ∗
+ ϕ ) ∈ Cu , ρ[a, b]
sur un chois adéquat de ϕ∗0 (x) sur chaque sous-intervalle [a, x1 ], ......., [xn−1 ] si
ϕ0 (x) 6= 0 alors ou peut admettre ϕ∗0 = ϕ0 et une fois µ > 1 − γ , de Lipschitz
condition , eq(4.16) et par Lemme 4.4 on peut écrire
kρ D0α,β ρ α,β ∗
+ ϕk − D0+ ϕ kcµ,p[a,b] = kf (x, ϕk ) − f (x, ϕ∗ )kcµ,ρ[a,b]
ρ µ−1+γ
b − aρ
6 A kϕk − ϕ∗ kc1−γ ,ρ[a,b] (4.24)
ρ
l’argument précédent, on obtient que f (t, ϕ∗(.)) ∈ cµ,p[a,b] pour tout ϕ∗ ∈ cµ,ρ[a,b] . par
conséquence, ϕ∗ ∈ cα,β
1−γ,µ[a,b]
(ρ Daα,β
+ ϕ)(x) − λϕ(x) = f (x), 0 < α < 1, 06β61 (4.25)
(ρ Ia1−γ
+ ϕ)(a) = C, γ = α − β(1 − α) (4.26)
Z x ρ α−1
λ ρ−1 x − tρ
ϕk (x) = ϕ0 (x) + t ϕk−1 (t)dt
I(α) 0 ρ
Z x ρ α−1
1 ρ−1 x − tρ
+ t ϕk−1 (t)dt , (k ∈ N ) (4.29)
Γ(α) a ρ
k+1 αj+β(1−α)−1
λj−1
ρ
X x − aρ
ϕk (x) = c
j=1
I(αj + β(1 − α) ρ
Z xX k αj−1
λj−1 ρ−1 xρ − aρ
+ t f (t)dt.
a j=1 I(αj) ρ
(4.31)
∞ αj+β(1−α)−1
λj−1
ρ
X x − aρ
ϕ(x) = C
j=1
Γ(αj + β(1 − α) ρ
Z xX k αj−1
λj−1 ρ−1 xρ − aρ
+ t f (t)dt.
a j=1 I(αj) ρ
(4.32)
4.4 Problèmes de type Cauchy pour les équations différentielles
fractionnaire : 50
la fonction f (x, ϕ) = λϕ(x) + f (x) vérifie la condition de Lipschitz, (4.16) pour tout
x1 , x2 ∈ [a, b] et tout y ∈ G , ou G est un ensemble ouvert sur R . si µ > 1 − γ , alors
par Théorème (4.3) , le problème équations(4.25)-(4.26) a une solution unique donnée
α,β
par eq (4.34) dans une espace C1−γ,µ[a,b] . Note que le problème eq (4.25) -(4.26) doute
la solution est donnée par eq (4.34) , comprend les cas particulière suivante :
1. Si ρ → 1 et β = 0, alors γ = a et on a un problème impliquant Riemann-
Liouville la dérivée fractionnaire , sa solution peut être trouvée dans ( Kilbas
et al .
2. Pour ρ → 1et β = 1 notre dérivée devient la dérivée de Caputo, la solution
peut être trouvée dans (Kilbas).
3. Considérant ρ → 0+ et β = 0, on a γ = a un problème de Cauchy formulé avec
la dérivé Hadamard ; la solution peut être trouvé dans ( kilbas).
4. D’autre cas particuliers sur viennent lorsque on modifie les paramètres tel que
d’écrits dans la Propriété 4.2 certains d’autre eux sont présentes a- dessous.
4.4 Problèmes de type Cauchy pour les équations différentielles
fractionnaire : 51
(ρ Daα,β
+ ϕ)(x) − λϕ(x) = 0, 0 < α < 1; 06ρ61
α,β
(ρ I1−γ ϕ)(a) = C, γ = α + β(1 − γ).
(ρ Ia1−α C ∈ R,
+ ϕ)(a) = C, ρ>0 (4.36)
ρ ξ
x − aρ
avec λ, ξ ∈ R, a < x 6 b et ξ > −α . on suppose [λ ϕ] ∈ C1−α,ρ[a,b]
ρ
En suite , par le Théorème 4.2,le problème(4.35)-(4.36) est équivalent a intégrale
suivante a l’équation :
α−1
x ρ − aρ
c
ϕ(x) =
Γ(α) ρ
Z x ρ α−1 ρ ξ
λ ρ−1 x − tρ t − aρ
+ t ϕ(t)dt (4.37)
Γ(α) a ρ ρ
et
x α−1 ξ
xρ − t ρ tρ − aρ
Z
λ ρ−1
ϕk (x) = ϕ0 (x) + t ϕk−1 (t)dt (4.39)
Γ(α) a ρ ρ
ou
Γ[r(α + ξ)]
cj = Πji=1 , j∈N (4.43)
Γ[r(α + ξ) + α]
on peut écrire la solution de l’équation en termes de Mittag- Lefler la fonction géné-
ralisé :
α−1 " α+ξ #
x ρ − aρ x ρ − aρ
c 1 + ξ 1 + (ξ − 1)
ϕk (x) = Eα , , 1 + ξ/α λ .
Γ(α) ρ α α ρ
(4.44)
si ξ > 0 eq(4.16)
Conclusion
[1] J.Dugundji,A.Granas,
Fixed point Theory,Springer-Verlag,New York,2003.