Intégrale de Bochner (Ouh Le Copieur)
Intégrale de Bochner (Ouh Le Copieur)
Intégrale de Bochner (Ouh Le Copieur)
MEMOIRE
Présenté à :
MASTER
Spécialité Analyse :Fonctionnelle et Applications
Par :
Sur le thème
2020-2021
R emerciement
Je ne trouve pas les termes à exprimer pour donner la valeur exacte qui corresponde au
poids de mon professeur, choisir la mesure principale de mesurer me parait tés difficile trouver aussi
les mots pour exprimer ma plus profonde gratitude à mon professeur monsieur Lahcen Guedda est
plus difficile , malgré ça je dois le remercier pour son soutien continu, sa patiente , sa disponibilité,
son encouragement constant, il nous a encadré et aidé par des bons conseils lors de la rédaction de ce
mémoire, un grand honneur pour moi d’avoir un tel encadreur ayant un bon esprit et une très bonne
culture scientifique.
Je remercie de tout mon cœur les professeurs qui font partie de ce jury notamment Mr
Larabi Abderahmane …et Mr Hallouz Ahmed.Sans tout fois ignorer la capacité et le poids du
travail qu’il fournissent et sans cacher que nous avons vraiment la grande chance d’être face à eux.
D édicace
Je dédie ce travail qui été pour moi un long tissu réalisé par les
deux personnes qui ont veillé pour sauver mon avenir, pour réaliser mes
rêves et qui ont toujours vécu les soucis pour me voir toujours en haut à mon
cher père et ma très chère mère
Ainsi que mon mari qui m’a soutenu durant les étapes de la réalisation de ce
travail ,
Mon fils ton sourire illumine ma vie et la rend plus joyeuse et pleine de
sens ,
Bensenouci Zoubida
D édicace
Je Dédie ce travail
A mon chère père
Ma chère mère
Mon mari
Mes frères et mes sœurs
Et toute la famille et ma fille « Allaa »
Benadda Asma
Table des matières
Introduction 3
2 Intégrale de Bochner 23
2.1 Intégral de Bochner . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3 Intégrale de Pettis 34
3.1 Intégrale de Pettis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
1
Introduction
2
sa théorie généralise bien celle de Riemann.
C’est par ce probléme que Lebesgue motive sa construction dans sa note
de 1901.L’intégrale de Riemann permet d’intégrer des fonction des fonctions
discontinues, mais ne permet pas d’intégrer n’importe quelle fonction déri-
vée,même bornée c’est à dire si donc f est une fonction continue sur [a, b] et
dérivable sur ]a, b[ , il n’est pas garanti que l’identité
Z b
(1) f (b) − f (a) = f 0 (t)dt
a
3
Chapitre 1
Dans cette section, nous introduisons les principaux outils qui seront utiles
dans toute la suite de ce travail.
4
Définition 1.1.4 (Densité)
− −
Une partie A de X est dite dense si A = X avec A = X est l’adhérence de
A.
Exemple 1.1.1 : (R, |.|) est séparable car il contient Q qui est dense et
dénombrable.
Conséquence.
1) ∅ ∈ M car X ∈ M
An ∈ M (car ( An )C =
T T S C
2) Si An ∈ M, ∀n ∈ N alors An )
n∈N n∈N n∈N
3) M est stable par intersection ou union finie.
4) Si A et B sont mésurables, alors la différence non symétrique
A\B = A ∩ B C ∈ M.
T 1.1.1 Soit (Mi )i∈I une famille quelconque de tribus sur X, Alors
Lemme
M = Mi est encore une tribu sue X.
i∈I
5
Définition 1.1.8 Soit F une famille de partie de X. On note
\
σ(F ) = M
M tribu sur X,M ⊃F
Alors, σ(F ) est une tribu sur X appelée tribu engendrée par F .
Tribu borélienne.
Proposition 1.1.1 la tribu B(R) est engendrée par les intervalles ]a, +∞[
pour a ∈ R.
Preuve : Soit M la tribu engendrée par les intervalle ]a, +∞[ où a ∈ R,
Par constriction M ⊂ B(R).
]a − n1 , +∞[∈ M. Par complémen-
T
D’autre part ∀a ∈ R on a [a, +∞[=
n∈N
taire, ] − ∞, a[= [a, +∞[c ∈ M. Par intersection, si a < b,
\
]a, b[=] − ∞, b[ ]a, +∞[∈ M
On sait que tout ouvert de R est une réunion au plus dénombrable d’inter-
valles de la formes ] − ∞, a[, ]a, b[, ]a, +∞[, donc M contient tous les ouverts
de R et M ⊃ B(R).
Remarque 1.1.1 B(R) est engendrée par les intervalle ]a, +∞[, a ∈ Q. En
effet, pour tout a ∈SR, il existe une suite de rationels (an )n∈N décroissante
vers a et ]a, +∞[= ∞ n=1 ]an , +∞[
6
1) µ(∅) = 0 ;
2) Additivité dénombrable : si {An }n∈N est une famille dénombrable
d’ensembles mesurable deux à deux disjoints alors,
[ X
µ( An ) = µ(An )
n∈N n∈N
Commentaires.
-On dira souvent "mesure" au lieu de "mesure positive".
-La condition µ(∅) = 0 est nécessaire pour éviter des situations triviales.
P
En effet ∀ A ∈ M ,on a A = A ∪ ∅ ∪ ∅ ∪ ...,donc µ(A) = µ(A) + µ(∅).
n∈N
3) Si An ∈ M, ∀n ∈ N et si An ⊂ An+1 , ∀n ∈ N, alors
[
µ( An ) = lim µ(An )
n→+∞
n∈N
Démonstration :
1) On a B = A ∪ (B\A), union disjointe d’éléments de M donc
µ(B) = µ(A) + µ(B\A) > µ(A). Si µ(A) < ∞, on déduit que
µ(B\A) = µ(B) − µ(A)
2) Posons B0 = A0 et ∀ n > 1, Bn = An \ n−1
S
k=0 Ak .
3) Posons B0 = A0 et ∀n > 1, BnS= An \An−1 . Alors les Bn sont deux à
deux disjoints et ∀ n ∈ N An = nk=0 Bk .
S Bn = A0 \A
4) Posons Tn ∀n ∈ N. Alors la suite {Bn }n∈N est croissant
avec Bn = A0 \ n∈N An . En outre, µ(Bn ) = µ(A0 ) − µ(An ) car
n∈N
µ(A0 ) < ∞. ( par 3), on a donc
7
\ [
µ(A0 ) − µ( An ) = µ( Bn )
n∈N n∈N
On note souvent µ = δx
Remarque : La condition µ(A0 ) < ∞ du 4 de la proposition (1.2.1) est
nécessaire. En effet, considérons (N, P (N)) muni de la mesure deTcompatage
et considéronsAn = {n, n + 1, n + 2, ...}, alors An ⊃ An+1 et An = ∅,
n∈N
mais ∀n ∈ N, µ(An ) = +∞.
Théorème 1.2.1 (Mesure de Lebesgue sur R) : Il existe une unique
mesure positive sur (R, B(R), notée λ, telle que
Remarque :
La mesure de Lebesgue est diffuse :λ({x}) = 0, ∀x ∈ R
∞
]x − n1 , x + n1 [, donc par la propositoin (1.2.1), on a :
T
En effet, x =
n=1
1 1 2
λ({x}) = lim λ(]x − , x + [) = lim =0
n→+∞ n n n→+∞ n
8
1.3 Complétion des mesures
Définition 1.3.1 Soit (X, M, µ) un espace mesuré.
1) On dit que A ⊂ X est négligeable (pour la mesure µ) si A ∈ M et
µ(A) = 0.
2) On dit que la mesure µ est complète si tout sous-ensemble d’un ensemble
négligeable est encore négligeable.
λ : L(R) −→ [0, ∞]
9
Définition 1.4.1 :Soit (X, M) et (Y, N ) deux espace mesurable .On dit qu’
une application f : X → Y est mesurable (pour les tribus M, N ) si
f −1 (B) ∈ M, ∀B ∈ N
Cela rappelle la notion de fonction continue dans les espaces topologique.
Définition 1.4.2 .Soit (X, M)et (Y, S) deux espace topologique On dit
qu’une application f : X → Y est continue si
f −1 (B) ∈ M, ∀ B ∈ S
Les fonctions mesurables sont aux espace mesurables ce que les fonctions
continues sont aux espace topologique.
Remarques :
1) Si (X, M) est un espace mesurable, si Y est un ensemble quelconque et
f : X → Y , alors on peut toujours munir Y d’une tribu N telle que f
soit mesurable.
Evidemment, on peut prendre N = {∅, Y } (et c’est la plus petite tribu pos-
sible). Un meilleur choix est de poser N = {B ⊂ Y | f −1 (B) ∈ M}. Alors
N est une tribu et c’est la plus grande tribu sur Y qui rend f mesurable. On
dit que N est la tribu image de M par f .
2) Si X est un ensemble quelconque, si (Y, N ) est un espace mesurable, et
f : X → Y , alors on peut toujours munir X d’une tribu M telle que f
soit mesurable. Evidemment, on peut prendre M = P(X)(et c’est la plus
grande tribu possible).Un meilleur tribu sur X qui rend f mesurable. On
dit que M est la tribu engendrée parf .
Lemme 1.4.1 .
Soient (X, M) et (Y, N ) deux espace mesurables et f : X → Y. On suppose
que N est engendrée par une famille F de parties de Y, N = σ(F) . Alors
f est mesurable si et seulement si f −1 (B) ∈ M, ∀B ∈ F.
Preuve. La condition est evidemment nécessaire. Supposons donc que
f −1 (B) ∈ M, ∀B ∈ F,et considérons la tribu image de M parf :
Ñ = {B ⊂ Y | f −1 (B) ∈ M}
Alors Ñ contient σ(F) = N ,et en particulier, f est mesurable.
Cas particulier. Si X et Y sont deux espaces topologiques munis de leurs
tribus boréliennes, une application f : X → Y mesurable est appelée
borélienne. Par le lemme, f : X → Y est borélienne si et seulement si,
pour tout ouvert V ⊂ Y, f −1 (V ) est borélien. Si Y = R muni de la tribu de
Borel B(R), alors f : X → Y est borélienne. Si et seulement si
f −1 (]a, +∞[) est borélienne pour tout a ∈ R.
10
Exemple 1.4.1 Soit (X, M) un espace mesurable, et soit A ⊂ X. On définit
la fonction indicatrice de A par
1A : X → R
(
1 si x ∈ A
1A (x) =
0 si non
alors
∅ si a ≥ 1
−1
∀a ∈ R, (1A )( ]a, +∞[ ) = A si 0 ≤ a < 1
X si a<0
11
Corollaire 1.4.2 Si f : X → R est mesurable, alors f+ = max(f, 0), f− =
max(−f, 0) et |f | = f+ + f− sont mesurables.
∀α ∈ R, −∞ < a < +∞
12
Définition 1.4.3 :Soit (X, M) un espace mesurable .On dit qu’une appli-
cation mesurable f : X → R est étagée si f ne prend qu’un nombre fini de
valeurs.
En notant α1 , ..., αn les valeurs de f et Ai = f −1 (αi ) pour i = 1, ..., n, on a
donc n
X
f= αi 1Ai (1.1)
i=1
L’écriture (2.1) est unique aux renumérotation prés. Les α1 , ...αn sont deux
à deux distincts et les A1 , ...An sont deux à deux disjoints. Si f prent la
valeur 0, on peux omettre le terme correspondant dans la somme (2.1) Les
fonctions (mesurables) étagées sont exactement les combinaisons linéaires
finies de fonctions indicatrices d’ensembles mesurables. Si
N
X
f= βk 1Bk
k=1
13
Définition 1.4.4 Soit f : (X, M, µ) → [0, +∞[ une fonction (mesurables)
étagée. On appelle intégrale de f (pour la mesure positive µ ) la quantité
Z Xn
f dµ = αi µ(Ai )
|i=1 {z }
∈[0,+∞]
Pn
où f = i=1 αi 1Ai est l’écriture canonique de f
alors
Z N
X
f dµ = βk µ(Bk )
k=1
N
X
= βk µ(Bk )
k=1
– 2 eme cas (cas général) : La σ-algébre engendrée par les B1 , ..., BN est
également engendrée par les ensembles C1 , ..., Cm deux à deux disjoint. On
définit X
γj = βk , j = 1, ..., m
kBk ⊃Cj
Pm
alors f = j=1 γj ICj avec C1 , ..., Cm deux à deux disjoint . En outre,
N
X N
X X
βk µ(Bk ) = βk ( µ(Cj ))
k=1 k=1 jBk ⊃Cj
14
m
X X
= µ(Cj )( βk )
j=1 kBk ⊃Cj
m
X
= γj µ(Cj )
j=1
i : ε+ → [0, +∞]
Z
f 7→ f dµ
– ii) Homogénéité :
Z Z
λf dµ = λ f dµ ∀f ∈ ε+ ∀λ ∈ R+
En effet,
n
P m
P n
P m
P
– i) si f = αi IAi et g = βj IBj , alors f + g = αi IAi + βj IBj , et
i=1 j=1 i=1 j=1
donc Z n m
X X
(f + g)dµ = αi µ(Ai ) + βj µ(Bj )
i=1 j=1
Z Z
= f dµ + gdµ
15
1.5 Intégration des fonctions mesurables posi-
tives
Dans toute la suite (X, M, µ) désigne un espace mesuré.
Démonstration:
R R
Comme Rfn dµ 6 fn+1 dµ du fait de la croissance de (fn ), la limite
α = lim fn dµ ∈ [0, +∞] existe. Soit f = lim fn , alors f est mesurable, et
n→∞ n→∞
comme ∀n , fn 6 f , on a
Z Z Z
fn dµ 6 f dµ, ∀ n =⇒ α 6 f dµ
16
m
P
De plus, si h = βj Iβj , on a
j=1
Z m
X
hdµ = βj µ(Bj ∩ An )
An j=1
Comme on a une somme finie, on peut passer à la limite quand n tend vers
+∞ et on a Z Xm Z
hdµ −→ βj µ(Bj ) = hdµ
An n→∞
j=1
R
Ainsi, α > c hdµ et ce ∀c ∈]0, 1[, ∀h ∈ ε+ telle que h 6 f . On prend
R le sup sur c ∈]0, 1[ , puis le sup sur h ∈ ε+ , h 6 f et on trouve
d’abord
α > f dµ.
Remarques:
– 1) RSi fn est une suite décroissante de fonction mesurables positives, et
si f0 dµ < ∞, alors on a
Z Z
f dµ = lim fn dµ
n→∞
où f = lim fn
n→∞
Preuve, appliquer le théorème de Beppo-levi à la suit gn = f0 − fn .
– 2) On rappelle que si f : X → [0, +∞] est mesurable, il existe une suite
croissante fn 6 fn+1 ∈ ε+ telle que fn (x) →n→∞ f (x), ∀x ∈ X. Alors,
Z Z
f dµ = lim fn dµ
n→∞
En effet, soient (fn ) et (gn ) deux suite croissante dans ε+ telle que
fn −→ f et gn −→ g. Alors fn + gn ∈ ε+ et fn + gn −→ f + g. Or,
n→∞
R n→∞ R R n→∞
∀n, (fn + gn )dµ = fn dµ + gn dµ , on obtient donc le résultat en
passant à la limite grâce au théoréme de convergence monotone.
– ii)Monotonie :Si f 6 g , alors
Z Z
f dµ 6 gdµ
17
P 1.5.1 Soit (fn ) une suite de fonction mesurables positive et
Corollaire
soit f = fn , f : X → [0, +∞]. Alors f est mesurable et
n∈N
Z XZ
f dµ = fn dµ
n∈N
Démonstration Soit FN = N
P
n=0 fn , alors (FN )N est une suite croissante
de fonction mesurable positive, et ∀N ∈ N , on a
Z N Z
X
FN dµ = fn dµ
n=0
démonstration :
18
1) Soit A={x ∈ X | f (x) ≥ a} = f −1 ([a, +∞]) ∈ M. On a f ≥ a1A et
ainsi, R
f dµ ≥ aµ(A)
2) Si f = 0 presque partout, alors si h ∈ E+ tel que h ≤ f , on a h = 0 presque
partout.
R En utilisant
R la définition de l’intégral dans E+ , on en déduit que
hdµ = 0 d’où f dµ = 0. R
Inversement, supposons que f dµ = 0. Pour tout entier n ∈ N∗ , on note
An = {x ∈ X | f (x) ≥ n1 }
Alors An est mesurable (image réciproque de [ n1 , +∞] par f ),An ⊂ An+1 et
S
An = {x ∈ X | f (x) > 0}. Par ailleurs,
n∈N∗
∀n ∈ N∗ , µ(An ) ≤ n f dµ = 0 par 1)
R
.
Lemme 1.5.1 (de fatou-Corollaire du théorème de convergence mo-
notone). Soit (fn )n0 ,fn : X →)[0, +∞] une suite de fonctions mesurables.
Alors Z Z
(lim inf fn )dµ ≤ lim inf fn dµ
n→∞ n→∞
19
Z Z Z
f dµ = lim fn dµ et lim |fn − f |dµ = 0.
n→+∞ n→+∞
Proposition 1.6.1 . R
a) L1 (X, M, µ) est un espace vectoriel sur R, et l’application f 7→ f dµ est
linéaire.
R R
b) | f dµ| ≤ |f |dµ, ∀f ∈ L1 (X, M, µ).R R
c) Si f, g ∈ L1 (X, M, µ) et f ≤ g alors f dµ ≤ gdµ. R R
d) Si f, g ∈ L1 (X, M, µ) et si f = g presque partout, alors f dµ = gdµ.
Démonstration.
a) Si f, g ∈ L1 (X, M, µ), alors f + g est mesurable et |f + g| ≤ |f | + |g|
donc f + g ∈ L1 (X, M, µ). En outre,
(f + g)+ − (f + g)− = f + g = f+ − f− + g+ − g−
donc
(f + g)+ + f− + g− = (f + g)− + f+ + g+
Ainsi,
Z Z Z Z Z Z
(f + g)+ dµ + f− dµ + g− = (f + g)− dµ + f+ dµ + g+ dµ
20
ce sont des inégrales finies donc
Z Z Z
(f + g)dµ = (f + g)+ dµ − (f + g)− dµ
- si λ ≤ 0,
Z Z Z
(λf )dµ = (λf )+ dµ + (λf )− dµ
Z Z
= (−λ) f− dµ − (−λ) f+ dµ
Z
= λ f dµ
b)
Z Z Z
| f dµ| = | f+ dµ −
f− dµ|
Z Z
≤ | f+ dµ| + | f− dµ|
Z
≤ |f |dµ
car|f | = f+ + f−
21
c) Comme pour les fonctions mesurables positives.
d) RSi f = gR presque partout, alors f+ = g+ presque partout, donc
f dµ = gdµ
22
Chapitre 2
Intégrale de Bochner
Dans toute cette section, on travaille avec un espace mesuré (Ω, F, µ) fixé,
F est une tribu sur Ω et µ une mesure positive sur (Ω, F), pas nécessairement
une probabilité, et on consédère l’espace de Banach B.
23
n
P m
P
que si X = xi 1Ai = yj 1Bj , les Bj étant eux aussi deux à deux disjoints
i=0 i=0
R n
P m
P
et de mesure fine, alors Xdµ = xi µ(Ai ) = yj µ(Bj ). Posons
i=0 i=0
n
[ m
[
An+1 := Ω\ Ai Bm+1 := Ω\ Bj .
i=0 j=0
24
pour tous réels a et b et toutes fonctions simples X et Y . Notons au passage
que même si B n’est pas séparable, il n’y a pas de problème pour la mesurabi-
lité de la somme X + Y de deux fonction simple car on peut l’écrire comme
une somme finie d’indicatrices d’élements de tribu F. De plus pour toute
fonction simple X, on a
Z Xn n
X Z
|| Xdµ|| = || xi µ(Ai )|| ≤ ||xi ||µ(Ai ) = ||X||dµ. (2.4)
Ω i=0 i=0 Ω
Dans cette définition, l’intégrale utilisée dans (2.6) est une intégrale au sens
de Lebesgue. En particulierR si µ est une probabilité, on peut aussi l’écrire
E||Xn − X||. L’intégrale Ω Xn dµ utilisée dans (2.7) est l’intégrale de Boch-
ner d’une foction simple au sens de (2.2). "Nous n’utiliserons la notation
R Bochner
plus lourde Ω que lorsqu’il s’agira de comparer intégrale de Bochner et
intégrale de Pettis". Dans
R toute la suite de cette section, nous emploierons
la notation simplifiée Ω Xdµ pour l’intégrale de Bochner de X.
La définition (2.1.3) nécessite quelques justifications que nous détaillons
maintenant.
R L’espace de Banach B étantR complet, on établit l’existance de
lim Ω Xn dµ en vérifiant que la suite ( Ω Xn dµ)n≥1 est de Cauchy comme
n→+∞
suit :
Z Z Z
|| Xn dµ − Xm dµ|| = || (Xn − Xm )dµ|| par(2.3),
Ω Ω Z Ω
≤ ||Xn − Xm ||dµ par(2.4)
Z Ω Z
≤ ||Xn − X||dµ + ||X − Xm ||dµ
Ω Ω
< 2ε, ∀n, m ≥ N (ε) par(2.6).
25
R
Montrons maintenant que la limite lim Xn dµ ne dépend pas du choix
n→+∞ Ω
de la suite approximante Xn . Soit donc (Yn )n≥1 une autre suite de fonction
µ−p.p
simples tellesRque Yn −→ X et ||Yn − X|| −→ 0. Largument donné ci-dessus
montre que ( Ω Yn dµ)n≥1 est une suite de Cauchy dans B. Posons alors
Z Z
x := lim Xn dµ, y := lim Yn dµ
n→+∞ Ω n→+∞ Ω
preuve. Puisque B est séparable, nous disposons d’une suite (xi )i≥1
dense dans B. On a alors pour tout un recouvrement dénombrable de B par
des boules fermées de rayon δ :
B = ∪ ∗ ∆(xi , δ)
i∈N
Ceci étant vrai pour tout δ > 0, et µ(Ω) étant fini, on en déduit :
N
!
[
∀δ > 0, ∀η > 0, ∃N = N (δ, η), µ X −1 (∆(xi , δ)) > µ(Ω) − η.
i=1
26
Posons
k−1
\
−1
A1,n := X (∆(x1 , 1/n)), ..., Ak,n := Aci,n ∩X −1 (∆(xk , 1/n)), 2 ≤ k ≤ Nn .
i=1
Après effacement des Ak,n vides, on construit ainsi une partition finie
{Aj,n ; j ∈ Jn } de ( N
S n −1
i=1 X (∆(xi , 1/n)). On choisit un ωj dans chacun
des Aj,n non vides et on pose yj := X(ωj ). Notons que par construction,
yj ∈ ∆(xj , 1/n). On définit alors la fonction simple Xn en posant :
X
Xn := yj 1Aj,n .
j∈Jn
par construction µ ({ω ∈ Ω; ||X(ω) − Xn (ω)|| > 1/n}) < 2−n , d’où
!
[ X
µ {ω ∈ Ω; ||X(ω) − Xn (ω)|| > 1/n} ≤ 2−n = 2−m+1 (2.8)
n≥m n≥m
Posons \ [
D := {ω ∈ Ω; ||X(ω) − Xn (ω)|| > 1/n}.
m≥1 n≥m
si et seulement si :
1
∃m ≥ 1; ∀n ≥ m, ||X(ω) − Xn (ω)|| ≤ .
n
Ainsi l’appartenance de ω à Dc implique la convergence de Xn (ω) vers X(ω).
On en déduit que
27
Théorème 2.1.1 (c.n.s de Bochner intégrabilité).
Soit X : (Ω, F, µ) → (B, B) une
R application fortement mesurable. Si X est
µ−Bochner intégrable, alors Ω ||X||dµ < +∞. Lorsque B est séparable,
cette condition équivaut à la µ−Bochner intégrabilité
R de X.
Preuve de : (X µ−Bochner intégrable)⇒ Ω ||X||dµ < +∞. La
µ−Bochner intégrabilité de X nous fournit par la définition (2.1.3) une suite
µ−p.p R
(Xn ) de fonction simples telle que Xn −−−→ X etR Ω ||Xn − X||dµ → 0. Ceci
implique en particulier que pour n0 assez grand 1 Ω ||Xn0 − X||dµ < +∞.
Par inégalité triangulaire pour la norme de B, croissance et additivité de
l’intégrale de Lebesgue des fonctions mesurables positives on en d’eduit
Z Z Z
||X||dµ ≤ ||Xn0 − X||dµ + ||Xn0 ||dµ
Ω Ω Ω
R P
Or Xn0 étant simple, on a Ω
||Xn0 ||dµ = ||xn0 ,i ||µ(An0 ,i ), pour un
i∈I0
certain
R ensemble fini I0 avec des RAn0 ,i ∈ F de µ−mesure finie. Donc
Ω
||X 0 ||dµ < +∞ et finalement Ω ||X||dµ < +∞.
Notons que nous n’avons pas supposé B séparable dans cette première partie
de la preuve. Pour la réciproque lorsque B est séparable, nous distinguerons
deux cas selon que µ est finie (le seul cas dont nous ayons besoin dans ce
cours) ou non.R
Preuve de :( Ω ||X||dµ < +∞) ⇒ µ−Bochner intégrable, cas µ(Ω) < +∞.
Par séparabilité de B, le lemme (2.1.1) nous fournit une suite(Xn ) de
fonctions simples convergeant µ presque partout sur Ω vers X. Définissons
alors
Xn (ω) si||Xn (ω)|| < 2||X(ω)||,
Yn (ω) := (2.9)
0 si||Xn (ω)|| ≥ 2||X(ω)||,
28
kXn (ω)k ≥ 2kX(Ω)k, kYn (ω)k = 0.
On peut donc appliquer le théorème de convergence dominée de Lebesgue
à la suite de fonctions mesurables positives kYn − Xk avec fonction do-
minante
R 3kXk qui est µ-intégrable sur Ω par hypothèse. On en déduit que
Ω
kYn − Xkdµ tend vers 0 et comme Yn tend aussi µ-p.p vers X, on conclut
à la Bochner intégrabilité de X.
R
Preuve de :( Ω kXkdµ < +∞)⇒ µ-Bochner intégrable, cas µ(Ω) = +∞.
On se ramène au cas précédent en découpant Ω en une famille dénembrable
de traches de mesures finie et la tranche {X = 0} qui peut être de mesure
infinie. Plus précisément, définissons
29
Corollaire 2.1.1
1 .Si X : Ω → B est µ-Bochner intégrable, on a
Z Z
k Xdµk ≤ kXkdµ < +∞. (2.10)
Ω Ω
R
2 .Si B est séparable et Ω kXkdµ < +∞, alors X est µ-Bochner intégrable
et verifier(1) Preuve. Le deuxième point est évident à partire du premier
et n’est listé ici que par commodité de référence,
R démontrons le premier
point. Puisque X est à µ-Bochner intégrable, Ω kXkdµ < +∞ et nous avons
au moins une suite (Xn ) de fonctions simple convergente µ-p.p. vers X,
à partire de cette suite, nous pouvons définir par (2.9) une suite (Yn ) de
fonctions simples vérifiant
R R
a) Ω
Xdµ = lim Yn dµ
n→+∞ Ω
b) Yn −→ X
n→+∞
c) kYn k ≤ 2kXk.
Comme Yn est simple, on a par (2.4),
Z Z
k Yn dµk ≤ kYn kdµ (2.11)
Ω Ω
Par a) on a Z Z
k Xdµk = lim k Yn dµk. (2.12)
Ω n→+∞ Ω
par b) et c), on a via le théorème de convergence dominée
Z Z
kYn kdµ −→ kXkdµ. (2.13)
Ω n→+∞ Ω
30
par ce que continue, donc mesurable B1 − B2 . Ainsi T ◦ X est mesurable
F − B2
La µ-Bochner intégrabilité de T (X) découle facilement de celle de X, de la
continuité de T et du théorème (2.1.1) en écrivant :
Z Z Z
kT (X)kB2 dµ ≤ kT kL(B1 B2 ) kXkB1 dµ = kT kL(B1 ,B2 ) kXkB1 dµ < +∞.
Ω Ω Ω
et Z Z
Xn dµ −→ Xdµ (convergence f orte dans B1 ) (2.16)
Ω n→+∞ Ω
Par continuité de T , on en déduit
Z Z
T ( Xn dµ) −→ T ( Xdµ) (convergence f orte dans B2 ) (2.17)
Ω n→+∞ Ω
avec In fini, les An,i deux à deux disjoints pour n fixé et µ(An,i ) < +∞. Pour
tout ω ∈ Ω,
X X
(T ◦ Xn )(ω) = T (Xn (ω)) = T ( xn,i 1An,i (ω)) = 1An,i (ω)T (xn,i )
i∈In i∈In
par linéarité de T (les xn,i sont des vecteurs de B1 et pour ω fixé les 1An,i (ω)
sont des scalaires ). Cette égalité vraie pour tout ω ∈ Ω peut se réécrire sous
la forme de l’égalité fonctionelle
X
T (Xn ) = T (xn,i )1An,i ,
i∈In
31
qui montre que T (XRn ) est une foncion simple Ω → B2 . En particulier l’in-
tégrale de Bochner Ω T (Xn )dµ a bien un sens. Elle peut se calculer comme
suit
Z X X Z
T (Xn )dµ = T (xn,i )µ(Ani ) = T ( xn,i µ(Ani )) = T ( Xn dµ).
Ω i∈In i∈In Ω
(2.18)
La première et la troisième égalité ci-dessus expriment la définition de l’in-
tégrale de Bochner d’une fonction simple, la deuxième égalité vient de la
linéarité de T
RPour établire (2.14), R nous allons passer à la limite dans l’égalité
Ω
T (XnR)dµ = T ( Ω Xn dµ) Par (2.17) le seconde membre converge
vers
R T ( Ω Xdµ). Pour justifier la convergence du premièr membre vers
Ω
T (X)dµ,
R on écrit Rles majorations suivantes
R :
k Ω T (Xn )dµ − Ω T (X)dµkB2 = Rk Ω T (Xn − X)dµkB2 (linearite de T )
≤ R Ω kT (Xn − X)kB2 dµ (corollaire (2.1.1.1))
≤ Ω kT kL(B1 ,B2 ) kXRn − XkB1 dµ (continuit de T )
= kT kL(B∞ ,B∈ ) Ω kXn − XkB1 dµ −→ 0
n→+∞
Noter que dans cet énoncé, on ne suppose pas que les Xn sont des fonction
simple.
Preuve. Comme kXn − Xk ≤ g µ − p.p, Xn et X sont µ-Bochner intégrable
par µ-intǵrabilité de g et le théoréme (2.1.1). Par le corollaire (2.1.1), on
a
Z Z Z Z
k (Xn )dµ − (X)dµk = k (Xn − X)dµk ≤ kXn − Xkdµ (2.20)
Ω Ω Ω Ω
32
Comme kXn − Xk ≤ 2g µ − p.p, par b) et a)et et kXn − Xk tend vers
0 µ -p.p, par a) on peut appliquée le théorémeR de la convergence dominée
classique pour obtenir la convergence vers 0 de Ω kXn −Xkdµ. En reportant
cette
R R dans (2.19) on en déduit la convergence forte dans B de
convergence
Ω
X n dµ vers Ω
Xdµ.
33
Chapitre 3
Intégrale de Pettis
est une forme linéaire continue sur B 0 , donc un élément du biduale topolo-
gique B 00
34
Remarque 3.1.1 la linéarité de ξ découle immédiatement de la l’inéarité
de la forme de dualité (par rapport à la première variable) et de celle de
l’intégrale au sens de Lebesgue des fonctions Ω → R. Si X est Bochner inté-
00 0
grable, l’appartenance de ξ à B est immèdiate en écrivant pour toute f ∈ B ,
Z Z Z Z
| hf, Xidµ|≤ |hf, Xi|dµ ≤ kf kB 0 kXkB dµ = kf kB 0 kXkB dµ (3.2)
Ω Ω Ω Ω
R
et en notant que par µ-Bochner intégrabilité de X, Ω kXkB dµ est finie ( et
constante relativement à f ). Comme sous-produit de (3.2), notons au pas-
sage que la µ−Bochner intégrabilitié de X implique son intégrabilitie scalaire.
Nous allons vérifier que ψ est continue grâce au théorème du graphe fermé.
0
Cela revient à montrer si (fn )n≥1 est une suite dans B vérifiant
0
B L1R (Ω,F,µ)
fn −→ f et ψ(fn ) −→ Z,
n→+∞ n→+∞
0
où f ∈ B et Z ∈ L1R (Ω, F, µ), alors ψ(f ) = Z.
0
La convergence de fn vers f dans B implique en particulier
∀ω ∈ Ω, fn (X(ω)) −→ f (X(ω)).
n→+∞
autrement dit
∀ω ∈ Ω, (ψ(fn ))(ω) −→ (ψ(f ))(ω). (3.3)
n→+∞
D’autre part comme ψ(fn ) converge vers Z au sens L1R (Ω, F, µ), on peut
en extraire une sous-suite (ψ(fnk )) qui converge vres Z µ-p.p. sur Ω. Au
vu de (3.3), on en déduit que Z = ψ(f ) µ-p.p. sur Ω, autrement dit ces
deux application sont égales en tant qu’éléments de l’espace L1R (Ω, F, µ). La
continuité de ψ est ainsi établie.
Cette continuité se traduit par l’inégalité
0
∀f ∈ B , kψ(f )kL1 ≤ kψkL(B 0 ,L1 ) kf kB 0
35
R
ce qui s’écrit encore |hf, Xi|dµ ≤ kψkL(B 0 ,L1 ) kf kB 0 , d’où
Ω
Z Z
0
∀f ∈ B , |ξ(f )| = | hf, Xidµ| ≤ |hf, Xi|dµ ≤ Ckf kB 0 ,
Ω Ω
Remarque
R 3.1.2 Autrement dit, lorsqu’elle existe, l’intégrale de Pettis
Ω
Xdµ est l’unique vecteur x0 de B vérifiant
Z
0
∀f ∈ B , f (x0 ) = f (X)dµ. (3.6)
Ω
Notons que si un tel x0 existe, il est forcément unique puisque les formes
linéaires continue sur B séparent les points : si f (x1 ) = f (x2 ) pour toute
0
f ∈ B , nécessairment x1 = x2 . Par canstruction l’intégrale de Pettis
commute avec les formes linéaires continues puisque lorsque X est Pettis
intégrable, (1.26) peut se réécrire
Z Z
0
∀f ∈ B , f ( Xdµ) = f (X)dµ. (3.7)
Ω Ω
36
R P ettis
preuve de (3.8) Soit x0 := Ω Xdµ. Par le théorème de Hahn-Banach,
0
il existe f ∈ B telle que f (x0 ) = kx0 kB et kf kB 0 = 1. Avec cette f , on a donc
Z P ettis Z Z
k XdµkB = f (x0 ) = f (X)dµ ≤ |f (X)|dµ
Ω Ω ZΩ
≤ kf kB 0 kXkB dµ
ZΩ
= kXkB dµ ≤ +∞.
Ω
et
c X 1
P (X = uj ) = , où c = 1.
j2 j∈Z∗
j2
Nous allons montrer que X n’est pas P -Bochner intégrable, mais qu’elle est
P -Pettis intégrable. R
Pour le premier point, il suffit de vérifier que Ω kXkdP = +∞.Pour cela,
introduisons Yn := πn (X) = (Xi )1≤i≤n , où πn est la projection orthogonale de
l2 (N ∗ ) sur l2 ({1, ..., n}). On a alors clairement kYn k ≤ kXk. On va calculer
37
R
Ω
kYn kdP pour voir qu’elle tend vers +∞ avec n. Ce calcul se réduit à celui
de l’espérance d’une variable aléatoire positive discréte :
Z Z X
kYn kdP = kπn (X)kdP = kπn (uj )kP (X = uj ). (3.10)
Ω Ω j∈Z∗
Or
(
|j| si n ≥ |j|,
1
kπn (uj )k = (u2j,1 + ... + u2j,n ) = 2
o si n < |j|,
Z +∞
X X 1
|hf, Xi|dP = |hf, uj i|P (X = uj ) = 2c |fj |
Ω j∈Z∗ j=1
j
+∞ +∞
X
2 21
X 1 1
≤ 2c( fj ) ( 2
) 2 < +∞.
j=1 j=1
j
R P
Cette intégrabilité scalaire légitime l’écriture Ω
hf, XidP = hf, uj iP (X =
j∈Z∗
uj ), et la sommabilité de la fammille de réels (hf, uj iP (X = uj ))j∈Z∗ . Ceci
nous autorise à sommer par paquets indexés par {−j, j}, d’où
Z +∞
X c
hf, XidP = (jfj − jfj ) = 0.
Ω j=1
j2
38
R P ettis
Autrement dit, X est P-Pettis intégrable et Ω XdP = 0.
Nous terminons ce chapitre avec une condition suffisante de Pettis intégra-
bilité qui nous sera utile pour l’étude des é.a. gaussiens. Nous l’énonçons
avec une mesure de probabilité P pour la commodité de référence.
39
Où le réel ε > 0 est celui fourni par l’hypothèse (3.11). On a ainsi pour tout
k ≥ 1, P (Ak ) ≥ c > 0, avec
40
Bibliographie
41