1305 Sengagent Pour Un Nouveau Modele Delevage de Lapins Et Une Production Responsables Eleveurs Et Bien Stephane Bouju
1305 Sengagent Pour Un Nouveau Modele Delevage de Lapins Et Une Production Responsables Eleveurs Et Bien Stephane Bouju
1305 Sengagent Pour Un Nouveau Modele Delevage de Lapins Et Une Production Responsables Eleveurs Et Bien Stephane Bouju
un nouveau modèle
d’élevage de lapins
et une production
responsables :
ÉLEVEURS ET BIEN
DOSSIER DE PRESSE
5 JUIN 2019
SOMMAIRE
- Édito, p.3 - Le futur développement
- Le contexte, p.4 d’ÉLEVEURS ET BIEN, p.14
ÉLEVEURS ET BIEN : - Visitez et découvrez un élevage
un nouveau mode d’élevage, p.6 ÉLEVEURS ET BIEN en Vendée, p.16
- Bien-être animal :
un soutien de CIWF France, p.9 ANNEXES, p.18
- Lapin & Bien, l’aboutissement du projet - Les chiffres clés de l’élevage,
auprès des consommateurs, p.11 de la transformation et de la
consommation de lapins
3
DOSSIER DE PRESSE - 05.06.2019
LE CONTEXTE
L’environnement Le respect du bien-être animal est sans aucun doute l’une
des plus fortes préoccupations du consommateur d’au-
des filières animales jourd’hui et de demain. Une enquête, réalisée par l’Ifop en
Le monde agricole subit actuellement des critiques via la dif-
2018, le confirme pour 92 % des Français. Le bien-être animal
fusion de messages dépréciateurs, notamment concernant
est même « très important pour 71 % des 18-24 ans » alors
les pratiques d’élevage.
que ce pourcentage n’est que de 54 % pour l’ensemble des
Français. Plus d’un sur deux a arrêté ou envisage de réduire
Le rapport du 14 mars 2017 à la Commission Européenne
ou arrêter sa consommation de viande.
constate que les citoyens européens souhaitent que les sys-
tèmes de production soient « pensés dans une logique de
Les résultats de cette enquête sont comparables à ceux de
durabilité », dont le bien-être animal est une forte compo-
l’Eurobaromètre, auquel ont participé 27 672 Européens en
sante.
2015. 94 % estiment que le bien-être animal est important.
Près des trois quarts considéraient que des efforts devraient
Si la Commission Européenne a développé la législation rela-
être faits pour l’améliorer. 67 % des personnes souhaitent
tive au bien-être animal, les organisations de protection des
être mieux informés sur les conditions d’élevage. Et un eu-
animaux et la grande distribution ont fortement contribué à
ropéen sur deux recherche des « labels identifiant ce type
l’évolution des modes d’élevages en imposant des normes
de produits ».
spécifiques à certaines filières animales (cas des poules
pondeuses). Aujourd’hui, aucune législation européenne ne
concerne spécifiquement le mode d’élevage des lapins. La filière cunicole,
Enfin, en France, l’article 515-14 de la loi n°2015-177 du 16 fé-
une filière fragilisée
La crise économique fragilise de manière importante la fi-
vrier 2015 confère aux animaux un nouveau statut juridique,
lière cunicole qui compte encore 820 éleveurs. Son avenir
les reconnaissant comme « des êtres vivants doués de sen-
dépend de la manière dont les acteurs, de l’amont à l’aval,
sibilité ».
s’impliqueront dans les développements collectifs, la mutua-
lisation des moyens et leur capacité à répondre aux attentes
Les attentes des consommateurs, tant sur le mode d’élevage que sur les
produits finis.
du consommateur
Le prix n’est plus le seul moteur de l’acte d’achat du consom-
Au niveau de la consommation, le lapin rencontre un
mateur. Ce dernier décide en fonction de ses propres convic-
double enjeu :
tions et attentes variées qui concernent, entre autres :
+ l’évolution du mode de vie des consommateurs : moindre
consommation de viande, déjeuners hors domicile, peu de
+ le respect du bien-être animal : pratiques d’élevage
temps à accorder à la préparation du repas,
> bien élevé, bien nourri
+ les points de vente : mètre linéaire développé insuffisant,
> consommation responsable : respect des normes,
offre peu large en rayon, absence de signalétique dédiée…
éthique
le tout contribuant à un manque de visibilité
> élevage responsable
… mais la viande de lapin a de nombreux atouts :
+ la proximité et la traçabilité : des lapins nés, élevés et sa viande blanche est appréciée du consommateur, avec
préparés en France de nombreux atouts nutritionnels : riche en protéines
de bonne qualité biologique et bien pourvue en certains
+ les collectifs d’éleveurs minéraux et vitamines ; son goût raffiné la distingue des
autres viandes ; c’est une viande peu grasse mais qui a
+ la juste rémunération des éleveurs
un apport intéressant en oméga 3, que notre organisme
+ l’engagement et la transparence des filières animales ne synthétise pas, et qui nous protège contre les mala-
dies cardiovasculaires.
+ l’alimentation avec des fourrages produits en France
(luzerne, céréales, lin…) C’est un mets convivial à partager en famille et entre
amis !
5
ÉLEVEURS ET BIEN,
UN NOUVEAU MODE D’éLEVAGE RESPONSABLE
Trois acteurs majeurs de la filière cunicole française, CPLB groupe CAVAC, TERRENA et
LOEUL & PIRIOT ont lancé le projet ÉLEVEURS ET BIEN pour développer un nouveau mode d’élevage
alternatif des lapins, en rupture avec l’élevage conventionnel : les lapins sont élevés au sol dans de
vastes enclos. Cette démarche est portée avec force par les parties prenantes de l’association, car
elle s’inscrit dans la continuité des réflexions sur le bien-être et la pérennité de la filière.
Ce nouveau mode d’élevage ÉLEVEURS ET BIEN relève le challenge de la transition d’un mode d’éle-
vage conventionnel vers un nouveau mode d’élevage en adéquation avec les préoccupations du
consommateur sur le respect du bien-être animal. Innovation qui anticipe aussi la législation euro-
péenne et les exigences de la grande distribution.
L’association ÉLEVEURS ET BIEN Les avancées techniques sont suivies et évaluées par un co-
Le projet de l’association ÉLEVEURS ET BIEN a vu le jour mité de pilotage ainsi que des comités opérationnels de R&D.
en 2017 pour gérer et développer le modèle d’élevage des
lapins au sol en enclos. ÉLEVEURS ET BIEN a élaboré son Leurs objectifs étaient de concevoir :
propre référentiel technique, tous les lapins que l’association
certifiera auront été élevés selon les exigences de ce cadre. + un enclos spacieux pour les lapins et offrant une parfaite
visibilité sur les animaux pour l’éleveur
Stéphane Bouju (TERRENA) est nommé président de l’asso- + un refuge surélevé pour offrir aux lapins une aire de repos
ciation, et Gwenaël Moreau (CPLB groupe CAVAC) en est le ou de mise à l’abri, et qui facilite le travail de l’éleveur lors de
trésorier, tous les deux étant éleveurs de lapins. Christophe l’enlèvement des animaux
Rousseau (Directeur Achats Vifs LOEUL & PIRIOT) en est le + un éclairage naturel ou avec transition lumineuse pour re-
secrétaire. produire le déroulement naturel d’une journée
+ un caillebotis à la fois robuste pour résister aux dents des
Les décisions au sein de l’association seront prises à l’una- lapins et facile à entretenir pour assurer un milieu sain
nimité, gage d’une démarche collective et de transparence. + une mangeoire facile d’accès par l’ensemble des lapins
Inédit : trois partenaires s’unissent L’élevage au sol en enclos implique aussi une réflexion sur la
pour la recherche et développement gestion des paramètres d’ambiance, comme la température,
Depuis plus de dix ans, CPLB groupe Cavac, TERRENA et l’hygrométrie et la ventilation, la gestion des déjections pour
LOEUL & PIRIOT travaillent chacun à la mise au point de garantir un environnement propre et sain.
solutions pour améliorer les conditions d’élevage et de trans-
formation. La mise au point et les tests de faisabilité ont été réalisés dans
l’élevage station de recherche de Jean-Marie Orseau (85) et
Ces trois partenaires ont mis en commun certaines solutions sur l’élevage pilote de Claudie et Didier Guinaudeau (85).
convergentes (caillebotis, refuge ou nuitée) et mutualisé leur
recherche et développement pour inventer cet élevage au
sol en enclos.
du référentiel technique
tous les élevages ELEVEURS
ET BIEN sont audités par un
organisme indépendant et
reconnu par l’État permet-
+ Les enclos offrent un large tant de garantir l’origine et la
espace pour se déplacer qualité des produits.
avec un minimum de 800 cm²
de surface disponible par la- + La lumière naturelle ou
pin, sur caillebotis intégral en une transition lumineuse re-
PVC 100 % recyclé. produisant une journée, du
lever au coucher du soleil. + Les productions locales
d’aliments et d’équipements
situées à moins de trois
heures des élevages sont
priviliégiées.
7
Les missions d’Éleveurs et Bien
L’association ÉLEVEURS ET BIEN a pour vocation de promouvoir son
mode d’élevage au sol et en enclos des lapins :
+ auprès des adhérents des deux groupements coopératifs d’éleveurs
de lapins
+ auprès des consommateurs en valorisant ce mode d’élevage alternatif
où les lapins sont élevés dans les conditions optimales pour leur bien-être
TROIS PARTENAIRES
à L’ORIGINE D’ÉLEVEURS ET BIEN
Antoine Blanchard
RESPONSABLE DU GROUPEMENT TERRENA
Frédéric Monnier
DIRECTEUR PÔLE ANIMAL DE LA COOPÉRATIVE CAVAC
Matthieu Loeul
DIRECTEUR COMMERCIAL LOEUL & PIRIOT
En toute transparence,
nom et coordonnées
de l’éleveur sur chaque
étiquette poids/prix,
pour plus de traçabilité
« J’ai découvert un
« J’apprécie l’initiative
véritable engagement d’une marque qui s’engage
envers l’animal, l’homme et soutient de nouveaux
modes d’élevage,
et le consommateur » respectueux du bien-être
animal »
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LE FUTUR DéVELOPPEMENT
D’ÉLEVEURS ET BIEN
1.
Le potentiel
3. La valeur ajoutée
Plusieurs éleveurs ont adhéré au nouveau concept promu La valeur ajoutée vise à rémunérer l’engagement de l’éle-
par ÉLEVEURS ET BIEN. Ces projets sont en cours de finali- veur, l’amortissement de ses investissements et les frais de
sation et verront le jour dans les prochains mois. fonctionnement supplémentaires. Par ailleurs, elle prend en
compte le profil du projet : réaménagement d’un bâtiment
La totalité des lapins certifiés par l’association ÉLEVEURS ET existant, installation d’un jeune… La volonté de l’association
BIEN aura été élevée au sol en enclos et selon son référen- ÉLEVEURS ET BIEN est d’assurer la viabilité économique de
tiel technique. L’ambition étant que les deux groupements ses élevages.
d’éleveurs élèvent environ le quart de leurs lapins selon ce
nouveau mode d’élevage, dans la perspective de dynamiser Cette valeur ajoutée sera liée aussi au succès commercial
la filière et de répondre au plan défini lors des Etats Géné- et à l’adhésion du consommateur aux produits issus de ces
raux de l’Alimentation. lapins élevés selon le référentiel technique d’ÉLEVEURS ET
BIEN.
ÉLEVEURS ET BIEN procure une nouvelle dynamique à la
filière cunicole. Pour cet objectif, l’association a participé à la création de la
nouvelle marque LAPIN & BIEN.
2.
Les éleveurs 4.
Les éleveurs acquerront rapidement la technicité nécessaire La communication
à l’élevage des lapins au sol. Et ce, d’autant plus facilement A l’instar de Claudie et Didier Guinaudeau, les éleveurs
qu’ils sont séduits par le comportement et la proximité avec éprouvent un réel plaisir à élever les lapins au sol en enclos.
les lapins élevés en enclos. Ils n’ont aucune appréhension à accueillir des visiteurs dans
leurs élevages pour leur faire découvrir leurs bonnes pra-
Les adhérents à ÉLEVEURS ET BIEN bénéficient d’un enga- tiques en toute transparence.
gement à long terme pour assurer la rentabilité globale de
leur élevage et assumer l’investissement nécessaire à l’équi- ÉLEVEURS ET BIEN apporte une nouvelle dimension pour
pement des bâtiments. une communication positive et transparente sur l’élevage de
lapins auprès du grand-public.
La volonté d’ÉLEVEURS ET BIEN est de redonner confiance
dans leur métier et sérénité financière aux éleveurs. Une action efficace pour rassurer le consommateur et créer
de la proximité.
(1)
Enquête réalisée en 2018 par l’IFOP auprès de 1005 Français pour FranceAgrimer et le Clipp
Les qualitÉs nutritionnelles
de la viande de lapin
Les apports protéiques nélique (acide gras omega-3), « teneur très supérieure aux
Sa teneur en protéines est relativement stable. La viande de autres viandes ». 100 g de viande de lapins couvrent 13,5 à 16
lapin apporte en moyenne 20 g de protéines pour 100 g. Sa % des recommandations d’apports journaliers en omega-3.
teneur est comparable à celle du poulet. 100 g de viande Il est possible par l’alimentation (lin…) d’enrichir en omega-3
de lapin couvre de 35 à 40 % des apports recommandés en la viande de lapin.
protéines par jour. Ses protéines sont de grande valeur
biologique : leur profil d’acides aminés est proche des La valeur énergétique
besoins de l’homme. Sa teneur en méthionine, cystine et Avec sa faible teneur en lipides, la viande de lapin est
thréonine est plus importante que celle des autres viandes, y peu énergétique : de 140 à 230 kcal pour 100 g selon le
compris celle de poulet. morceau. Le râble est logiquement plus énergétique que la
cuisse ou le muscle du dos (muscle longissimuslomborum).
Les apports lipidiques A comparer avec les 210 kcal du faux-filet de bœuf.
La viande de lapin affiche une teneur en lipides entre 10 et
12 g pour 100 g. L’avant et le râble étant les plus fournis avec Les vitamines et oligo-éléments
11 à 12 g. La cuisse contient moins de 4 g/100 g de lipides. La viande de lapin est particulièrement intéressante pour
Une teneur à comparer aux 15 g pour le faux-filet de bœuf les éléments suivants : la vitamine B3, la vitamine B12,
ou la cuisse avec peau de la volaille, aux 25 g de l’échine de le phosphore et le potassium. 100 g de viande en couvre
porc. Le blanc de poulet est lui aussi pauvre en graisse avec respectivement 21-74 %, 121-283 %, 22-37 % et 54-74 % des
2,9 g/100g. La viande de lapin et celle de volailles sont apports journaliers recommandés. C’est une viande qui est
considérées comme des viandes maigres. aussi riche en sélénium, anti-oxydant important du métabo-
lisme 100 g couvrent 128 à 150 % des apports recommandés.
Selon qu’elle est dégraissée ou non, la viande de lapin contient
de 2,5 à près de 3 g/100 g d’acides gras polyinsaturés, dont Source : « Etude nutritionnelle de la viande de lapin » - CLIPP
2,2 à 2,5 g d’acide linoléique et 7,8 à 8,1 g d’acide alpha-lino-
19
Les trois partenaires
de l’association Éleveurs et bien
Le groupement CPLB, coopérative Le groupement TERRENA – LOEUL & PIRIOT – Thouars (Deux-
Cavac – La Roche/Yon (Vendée) Ancenis (Loire-Atlantique) Sèvres)
PRÉSIDENT : GWENAËL MOREAU PRÉSIDENT : MARC RÉVEILLÈRE PRÉSIDENT DU DIRECTOIRE :
Le groupement CPLB (producteurs Le groupement d’éleveurs TERRE- ANDRÉ MALEJAC
de lapins – coopérative Cavac) NA représente 110 producteurs Leader historique et spécialiste dans
compte aujourd’hui 180 éleveurs ce sur les Pays-de-la-Loire, le Poitou la transformation de la viande de la-
qui en fait le premier groupement Charentes et la Bretagne, avec une pin depuis 1906, basée à Thouars
d’éleveurs de lapins en France, avec présence particulière en Maine-et- dans les Deux-Sèvres, avec 25 % de
8,2 millions de lapins par an soit 40 Loire, berceau historique du groupe- PDM volume*, l’entreprise familiale
% du volume national. Avec une ment. Le groupement compte huit LOEUL & PIRIOT, employant 450
trentaine de salariés, CPLB déve- salariés à temps plein, les diverses salariés sur 2 sites, présente une
loppe toutes les activités de la filière fonctions supports étant assurées gamme large articulée autour de
cunicole avec un centre d’insémi- au sein du groupe coopératif Terre- ses valeurs de savoir-faire, tradition,
nation, un centre de multiplication, na. Avec 5 millions de lapins par an, qualité et innovation,
une usine d’aliments… « Nous maî- TERRENA pèse 25 % du marché Depuis sa création, le groupe LOEUL
trisons ainsi tout l’approvision- français et est ainsi le second pro- & PIRIOT accorde une importance
nement de nos élevages, de la ducteur en France. particulière à la qualité de ses pro-
génétique à l’aliment, avec une duits : lapins uniquement nés, élevés
excellente traçabilité », explique et préparés en France, nourris avec
Pierre Dupont, responsable des ac- une alimentation 100% végétale, vi-
tivités CPLB. tamines et minéraux et sans OGM
(<0.9%).
LOEUL & PIRIOT s’approvisionne
auprès d’environ 400 éleveurs par-
tenaires, présents dans les trois plus
grandes régions d’élevage de lapins.
* CAM Mars 2019, circuits généralistes, Kantar
Rédaction du dossier de presse : Loïc Doumalin – duoCOM Agri - Création graphique : Agence Namibie
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Mathilde Toupet : mtoupet@gs-com.fr
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