Organismes Dépendant Du Ministre
Organismes Dépendant Du Ministre
Organismes Dépendant Du Ministre
Pour exercer ses attributions, le ministre de la Défense a à sa disposition des experts techniques qu’il consulte pour
l’aider dans la prise des décisions ou pour lui permettre d’appliquer les mesures décidées.
Certains organismes entourant le ministre, participent au rayonnement du ministère vers le grand public et celui des
spécialistes de la défense.
Le bureau enquêtes accidents pour la sécurité de l’aéronautique d’État (BEA–É, anciennement BEAD-air) est un
service à compétence nationale. Il est chargé de conduire les enquêtes de sécurité relatives aux accidents et
incidents aériens graves impliquant les aéronefs de l’État. Son champ d’action est interministériel et s’applique
aux flottes du ministère des armées (aéronefs exploités par la DGA et par les trois armées), du ministère de
l’intérieur (moyens aériens de la gendarmerie nationale et de la sécurité civile) et du ministère du budget
(aéronefs de la douane). Il s’inscrit dans une dynamique permanente de prévention en matière de sécurité
aérienne, sans détermination de fautes ou de responsabilités. Les enquêtes conduites font l’objet d’un rapport
ayant vocation à être rendu public. L’objectif de ce rapport consiste à identifier les causes d’un événement et de
formuler, si nécessaire, des recommandations de sécurité.
Selon les termes du décret n°2018-346 du 9 mai 2018, le nom du BEAD-air a été modifié. Le bureau s’appelle
désormais Bureau Enquêtes Accidents pour la sécurité de l’aéronautique d’État ou BEA–É.
Le BEAD-TT est un service à compétence nationale placé auprès de l’inspecteur général des armées -Terre (IGAT). Il
conduit les enquêtes techniques lors d’accidents ou incidents concernant les véhicules spécifiques de transport terrestre
(routier, ferroviaire ou fluvial y compris plongeurs en lacs ou fleuves) appartenant au Ministère de la défense, quel que
soit l’armée ou le service d’appartenance.
Le BEAD-mer est un service à compétence nationale placé auprès de l’inspecteur général des armées - Marine (IGAM).
Il est chargé des enquêtes techniques relatives aux événements de mer affectant des bâtiments des forces armées quel
que soit l’endroit où ils se trouvent, aux accidents de plongée subaquatique en mer pour tout organisme dépendant du
ministère de la défense et aux enquêtes relatives aux navires militaires étrangers impliqués dans un événement de mer
dans les eaux intérieures ou territoriales françaises. Il a vocation à recueillir, exploiter et diffuser les informations
relatives aux pratiques et aux enseignements de retour d’expérience sur ces événements.
Créé en 1966, le bureau des officiers généraux (BOG) est un organisme d’administration centrale, rattaché directement
au ministre de la défense. Ses attributions et son organisation sont définies par l’arrêté du 25 avril 2007. Au vu de ces
dispositions réglementaires, le BOG est responsable de l’administration des officiers généraux des armées et formations
rattachées ; plus concrètement, le BOG :administre et participe à la gestion des officiers généraux en 1re section ; - gère
les officiers généraux en 2ème section.
Conseiller direct du ministre, le bureau des officiers généraux est chargé du règlement des affaires et de la préparation
des mesures individuelles concernant les officiers généraux. Il participe également à toutes les études relatives à cette
population (statut, rémunération, …) afin d’y apporter son expertise. Ainsi, le BOG est en relation constante avec les
membres du cabinet du ministre, les hautes autorités de la défense telles que les chefs d’état-major ou directeurs
centraux mais également avec des structures externes au ministère de la défense telles que l’Etat-major particulier de la
Présidence de la République et les services du Premier ministre. Afin de compléter sa sphère d’action au profit des
officiers généraux , le bureau des officiers généraux dispose de la mission de retour à la vie civile des officies généraux
(MIRVOG) dont la mission est d’élaborer et de mener les actions nécessaires à l’accompagnement vers l’emploi des
officiers généraux.
Antérieurement à la Ve République, la gestion individuelle et collective des officiers généraux relevait des "directions
techniques du personnel militaire" de chacune des armées. Ainsi, jusqu'au début des années 60, les directions
techniques des armées, qui ont reçu une délégation ministérielle, restent sous la responsabilité de leurs chefs d'état-
major respectifs et préparent les actes de gestion qui sont présentés en Conseil des ministres. La mise en œuvre de la
Constitution du 4 octobre 1958 – et notamment son article 13 qui confirme le pouvoir de nomination « aux emplois civils
et militaires de l’Etat » du Président de la République (par décret en Conseil des ministres) – ainsi que probablement
aussi la volonté politique d’un contrôle plus strict des nominations liée au contexte historique vont progressivement
conduire à la centralisation de la gestion des officiers généraux.
De fait, l'instruction ministérielle n° 18229/MA/CM du 29 mai 1961 prévoit le rattachement au cabinet du ministre, aux
ordres du chef du cabinet militaire, des « anciens bureaux ou sections d’officiers généraux qui fonctionnaient auprès des
délégués ministériels pour les 3 armées », ceux-ci restant néanmoins implantés auprès de leurs chefs d'état-major
respectifs. Les dispositions de cette instruction ne concerneront pas les ingénieurs militaires généraux des corps des
directions techniques relevant du délégué ministériel pour l’armement, ni les contrôleurs généraux.
Le 28 février 1964, le ministre des armées (Pierre Messmer) décide de rattacher au bureau des officiers généraux
"Terre", l'administration des officiers généraux de la gendarmerie et des services communs.
Le 2 juin 1965, il est décidé le regroupement de l’ensemble des bureaux au 16 rue Saint-Dominique, dans la « Cour de
la Lionne », auprès du chef du cabinet militaire. Mais c’est l’instruction n° 4153/MA/CM du 18 février 1966 qui scelle
l'acte de naissance du Bureau des Officiers Généraux des Armées (B.O.G.A.). A compter du 1er mars 1966 et sous
l’autorité du chef du cabinet militaire, il sera désormais chargé de « l’administration des officiers généraux des trois
armées, de la gendarmerie, des services communs, ainsi que des ingénieurs généraux des corps des directions
techniques[1] relevant du délégué ministériel pour l’armement ».
Ainsi, sous la conduite de son premier chef, le Colonel NESA, le Bureau des Officiers Généraux des Armées est
organisé en trois sections : - une section "Terre-Gendarmerie" ; - une section "Marine-Services communs" ; - une section
"Air-Armement". Par décret n° 771343 du 6 décembre 1977 portant organisation de l'administration centrale du ministère
de la défense, le Bureau des Officiers Généraux des Armées (B.O.G.A.) devient Bureau des Officiers Généraux (B.O.G.)
et est rattaché directement au ministre de la défense (Yvon Bourges) et non plus à son chef du cabinet militaire.
Début 1992, il est décidé d'installer le bureau des officiers généraux dans des locaux mieux adaptés et il rejoint le
bâtiment du 12 rue Saint-Dominique, (face à l'église Sainte-Clotilde) où il est encore installé actuellement.
Depuis, le bureau des officiers généraux a connu peu d'évolutions, jusqu'en 2005, année au cours de laquelle est créée
la mission pour le retour à la vie civile des officiers généraux (M.I.R.V.O.G.) qui lui est directement rattachée et qui est
installée au sein de la caserne de Reuilly. Quatre corps d'ingénieurs généraux relevaient alors du Délégué Ministériel
pour l'Armement :
la Direction Technique des Armements Terrestres ;
la Direction Technique des Constructions Aéronautiques ;
la Direction Technique des Constructions Navales ;
la Direction des Poudres.
Commission armées-jeunesse (CAJ)
La commission Armées-Jeunesse est un organisme de réflexion et d’action placé auprès de la Ministre des
Armées destiné à favoriser la connaissance entre les armées et les jeunes.
Mission Elle contribue à promouvoir l'esprit de défense, préparer les jeunes à leur responsabilité de citoyen et
resserrer les liens entre la communauté nationale et les armées. L’action de la Commission se décline en trois piliers,
elle est un centre de réflexion et de propositions, elle organise des événements au profit de la jeunesse et elle
pilote des stages et des contrats visant à offrir une première expérience dans le monde de la défense. Ainsi, elle est
un lieu unique de dialogue entre des organismes aux sensibilités très différentes, un centre de réflexion sur les
questions relatives aux jeunes et aux armées, un organisme de propositions au profit du ministre des armées et une
structure opérationnelle d'action au profit des jeunes (contrat armées-jeunesse, Prix armées-jeunesse, journées sport
armées-jeunesse, événements autour de thèmes à caractère éducatif ou mémoriel).
Elle compte, en 2017, 91 membres : 62 associations professionnelles ou familiales, syndicats et mouvements de
jeunesse ou d’étudiants; 16 ministères, délégations interministérielles, ; 13 organismes du Ministère des Armées
Son fonctionnement La commission est présidée depuis 2016 par le Directeur du Service National et de la
Jeunesse. Elle est animée par un secrétariat général permanent chargé de l’organisation et de la conduite des
différentes activités. Son fonctionnement, au profit de ses membres, est défini par une charte.
Les « missions d’inspection, de contrôle, d’audit, d’étude, de conseil et d’évaluation », qu’il réalise s’exercent
sur tous les organismes placés sous l’autorité ou la tutelle du ministre de la défense. Dans ce cadre, le CGA
s’intéresse notamment aux traités européens et internationaux, à l’organisation du ministère de la défense, à la
programmation et à la gestion financière, aux opérations d’investissement, et particulièrement aux opérations
d’armement et d’infrastructure, au maintien en condition opérationnelle des équipements, aux activités de soutien de
l’homme en opération et en métropole, aux questions immobilières, aux ressources humaines civiles et militaires, à la
modernisation des processus et aux systèmes d’information, à l’activité des opérateurs et des établissements publics.
A ce titre, il analyse la régularité des actions conduites par les armées et services placés sous l’autorité du ministre ; il
contrôle la performance des organisations ; il vérifie l’opportunité des décisions prises, la pertinence des solutions
apportées aux problèmes rencontrés et, le cas échéant, soumet au ministre des propositions de réforme.
Le Conseil supérieur interarmées est consulté par le ministre de la Défense pour l'avancement aux grades d'officier
général de chacune des trois armées. Il peut être consulté par le ministre ou le Chef d'État-Major des armées sur les
sujets d'ordre général à caractère interarmées ou sur toute autre question, à l'exclusion des questions relatives à
l'exercice du pouvoir disciplinaire. Le ministre de la Défense peut inviter à siéger à titre consultatif toute personnalité
militaire ou civile en raison de sa compétence sur les questions soumises à l'examen du Conseil supérieur interarmées.
Conseil supérieur de la réserve militaire (CSRM)
Les citoyens concourent à la défense de la Nation. Ce devoir peut s'exercer par une participation à des activités
militaires dans la réserve. Dernière étape d’un parcours continu qui débute avec l'enseignement de défense et
se poursuit avec la participation au recensement et à la journée défense citoyenneté (JDC), la réserve militaire
permet à tout Français, dès l'âge de 17 ans, d'exercer son droit à contribuer à la défense de la Nation. Elle a
pour objet de renforcer les capacités des forces armées dont elle est une des composantes à part entière,
d'entretenir l'esprit de défense et de contribuer au maintien du lien entre les forces armées et la société civile.
La Direction générale des relations internationales et de la stratégie comprend une direction et trois services :
- la direction stratégie de défense, prospective et contre-prolifération ;
- le service Europe, Amérique du Nord et action multilatérale ;
- le service des questions régionales ;
- le service du pilotage des ressources et de l'influence internationale.
La politique de déclassification des archives de la DGSE repose sur l’articulation du régime général de communicabilité
des archives publiques, tel que défini par le code du patrimoine, et le régime spécifique des documents classifiés, tel
qu’organisé par l’IG 1300. Les délais qui peuvent s’appliquer à nos archives sont de 50 ans (les documents portant
atteinte à la sécurité de la défense nationale), 100 ans (les documents pouvant porter atteinte à la sécurité de personnes
nommément désignées ou facilement identifiables) et 120 ans (après la date de naissance d’une personne nommément
désignée, ou 25 ans après son décès, pour les documents portant atteinte au secret médical). Le secret en matière de
prolifération NBC peut même conduire à la non-communicabilité définitive des fonds d’archives. Ensuite, la principale
mesure de limitation de l’accessibilité aux archives de la DGSE tient non à la communicabilité des archives mais à la
classification des documents du Service, qui conditionne leur accessibilité à un double besoin : l’habilitation et le besoin
d’en connaître. La commission des archives de la DGSE est chargée d’instruire la déclassification des archives
classifiées, décision qui relève de la seule autorité du directeur général. Le contrôle scientifique et technique des
archives de la DGSE est assuré par le service historique de la défense (SHD). La commission des archives de la DGSE
prépare la déclassification des fonds destinés à être versés au SHD et ouverts au public de la recherche.
Consulter les archives de la DGSE : en application des dispositions de l’article L.213-3 du code du patrimoine et selon
le décret n°2005-36 du 17 janvier 2005 portant création du service historique de la défense, il appartient à ce dernier «
d’assurer l’instruction des demandes de communication, par dérogation, des archives de la défense ». Toute demande
de consultation d’archives de la DGSE doit être directement adressée au Service historique de la défense.
Les besoins de communication interne au ministre de la défense, interministériels et interalliés nécessitent un traitement
transversal des problématiques liés aux réseaux de communication, à l’architecture technique, à la sécurité et à la
gestion des systèmes d’information. C’est pour répondre à ce besoin et à la volonté politique de « renforcer la
dynamique de modernisation des systèmes d’information et de communication» qu’a été créée en 2006, la direction
générale des systèmes d’information et de communication (DGSIC). La DGSIC inscrit résolument son action dans une
démarche interministérielle et représente le ministre de la défense auprès de la direction interministérielle des systèmes
d’information et de communication (DISIC) créée en 2011.
Quelle est la mission de la DRSD ? - La DRSD est le service de renseignement du ministère des armées
dédié à la contre-ingérence. Sa mission principale est de déceler puis d’entraver les menaces visant les armées et
les entreprises en lien avec la défense. L’esprit de la mission est condensé dans sa devise : « renseigner pour
protéger ». La réalité des missions du Service est positionnée sur l’ensemble du spectre de la contre-ingérence à savoir
la lutte contre le terrorisme, l’espionnage, la subversion, le sabotage et le crime organisé.
Membre de la communauté française du renseignement, la DRSD coordonne quotidiennement son action avec les cinq
autres services dits du « 1er cercle »*. La mission de contre-ingérence défense comporte deux volets :
- renseigner afin d’identifier les vulnérabilités et détecter les menaces ;
- protéger c’est-à-dire contribuer aux mesures de protection et d’entrave.
La cyber défense est intégrée de manière transverse à ces deux domaines.
Vous noterez que la DRSD a changé de nom afin qu’il soit mieux en adéquation avec nos missions.
Quels sont les enjeux de votre service de renseignement ? - Le terrorisme est au cœur de nos
préoccupations. Comme vous le savez, les militaires sont régulièrement visés par les groupes
djihadistes. L’espionnage reste par ailleurs un sujet majeur. Le « retour des nations » est manifeste. Face à ces deux
menaces principales, la DRSD déploie ses moyens humains et techniques en France comme sur tous les théâtres
d’opérations où sont déployées les armées françaises. Par ailleurs, dans un contexte de concurrence économique
exacerbé, la protection du potentiel scientifique et technique de notre pays est un impératif que nous prenons en
compte aux côtés de nos différents partenaires. Toutes ses actions sont évidemment réalisées dans la plus grande
discrétion, condition de notre efficacité. Toutes les techniques et technologies sont utilisées.
Quels sont vos besoins en termes de recrutement ? - Actuellement la DRSD compte 1 300 personnes,
dont 22% de civils, et d’ici fin 2019, nous serons 1 600. La DRSD recherche donc de nombreux talents. Que ce soit à
Paris ou en province, la DRSD recrute des sous-officiers pour devenir agent de renseignement sur le terrain, des
officiers pour devenir analyste ou officier recherche. Elle recherche aussi des profils particuliers : spécialistes cyber,
linguistes, techniciens, psychologues... La DRSD embauche enfin des personnels dans les fonctions supports (RH,
informatique, finances, droit...). Servir à la DRSD offre de réelles opportunités de carrière quelles que soient les
catégories de personnel.
* La communauté française du renseignement est composée de 6 services parmi lesquels -outre la DRSD- : la Direction
générale de la sécurité extérieure (DGSE), la Direction du renseignement militaire (DRM), la Direction générale de la
sécurité intérieure (DGSI), la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) et le
Traitement du renseignement et action contre les circuits financiers clandestins (TRACFIN).
Mission PME
La mission ministérielle PME, directement rattachée au ministre, aide et conseille les PME dans leurs relations avec le
ministère en traitant les problèmes qu’elles rencontrent avec ses services. Elle peut être saisie par toute entreprise ayant
une difficulté avec un service achats. Les entités d’achat du ministère, réparties sur tout le territoire et les départements
d’outre-mer doivent respecter l’engagement de qualité de service prescrit par le ministre comportant, en particulier,
l’obligation de disposer d’un interlocuteur « entreprises » unique, élément central du dispositif de l'engagement de
service: il est chargé d'écouter, d'analyser et d'effectuer les démarches destinées à résoudre vos difficultés. Le respect
de l’engagement de service et le fonctionnement du réseau d’interlocuteurs "entreprises" sont contrôlés par la mission
ministérielle qui remet un rapport annuel au ministre. Elle participe aux travaux relatifs aux stratégies d’achats du
ministère afin que les particularités des PME soient prises en compte.