Lexique Hassan
Lexique Hassan
Lexique Hassan
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DR HASSEN AMDOUNI
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3
TERMES ET DEFINITIONS DE L’ISLAM
INTRODUCTION
Au Nom de Dieu, Le Très Clément par essence, Le Très
Miséricordieux par excellence.
Que les Prières et les Salutations de Dieu soient sur notre bien
aimé le Messager de Dieu Mouhammad Ibn ‘Abd-Allâh.
C’est avec un immense plaisir, que je mets entre les mains de mes
frères et sœurs et des lecteurs, ce lexique, que j’ai intitulé :
Termes Définitions de l’Islam.
Cet ouvrage est le fruit d’un effort laborieux, qui, avec l’Aide de
Dieu (Exalté), avait commencé, il y a quelques années ; mais, les
difficultés de la vie et ses imprévus m’avaient empêché de
parachever.
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connaissances apparentées aux sciences islamiques, et de l’Islâm
et de sa civilisation.
Dr Hassan Amdouni.
5
Système de transcription des mots arabes
’ ء d ض
b ب t ط
t ت z ظ
th ث ‘ ع
j ج gh غ
h ح f ف
kh خ q ق
d د k ك
dh ذ l ل
r ر m م
z ز n ن
s س h ه
ch ش w و
s ص y ي
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Al Hamza : ء
Al hamza al maftoûha : *A* ُُحة
َ ْم َزةُ ال َْم ْفتو
ْ اْل
Allâhou = Al Ilâhou ُهللا اإلاله
-Nom Suprême de Dieu : L'Adoré. Il désigne l'Etre Unique et la
Divinité unique Seule digne d'adoration et de Soumission. Quant
aux autres Noms de Dieu, se sont des Noms désignant des
qualités ("sifâtoun"). Le Nom de Dieu, Allâh, a été cité dans le
Coran à 2699 reprises.
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Dans un long hadîth, on a rapporté que le Prophète (Paix sur lui)
a dit :" Seigneur ! Tu es Le Premier et rien n’est antérieur à Toi !
Tu es Le Dernier, et rien n’est postérieur à Toi …" (Rapporté par
Mouslim).
âmîn : ي ِ
ُْ آم
-Ainsi soit-il. Ô Seigneur acceptes !
C’est la formule que l'on prononce après la lecture de la sourate
"Al Fâtihatou" ou après les invocations.
Les Malikites et les Hanafites disent, que "at-ta’mînou", doit
être dit en secret, dans les prières individuelles, après la lecture
d’"Al Fâtihatou". Pour les Chafi‘ites et les Hanbalites, il se dit
en secret dans les prières à voix basse, et à haute voix dans les
prières où la lecture se fait à voix haute. Dans les prières en
commun, le fidèle dit "at- ta’mînou" (formule de Âmîn) avec
son imâm. Le Prophète (Paix sur lui) a dit : " Quand l’imâm dit
"Âmîn", faites de même ; si votre "ta’mîn" coincide avec celui
des Anges, Dieu vous pardonne vos péchés antérieurs et vos
péchés postérieurs." (Rapporté par Al Boukhârî, Mouslim et
autres)
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Le Prophète Mouhammad (Paix sur lui) a été qualifié par cette
qualité par Qouraych : ils le surnommaient "Al amînou".
Dans le saint Coran, Dieu (Exalté) a qualifié l’Ange Gabriel (Paix
sur lui) de "amînoun". Voir Ste 26/ Verset 193.
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-Les gens du Livre (Juifs et Chrétiens). Voir Coran : Ste2/V105 ;
Ste3/V113 ; Ste5/V15…
Certains exégètes rajoutent les Mazdéens ("al majoûsou"). Voir
Ste 22/V17.
Ibn Al Qayyim a dit : " Les juristes sont unanimes que "al
jizyatou" est à prélever, aussi, auprès des Gens du Livre et des
Mazdéens. Durant le califat de ‘Oumar, celui-ci hésita à ce sujet,
jusqu’à ce que ‘Abd Ar-Rahmân Ibn ‘Awf lui confirma que le
Prophète (Paix sur lui) avait perçu "al jizyatou" sur les
Mazdéens de Hajar. (Rapporté par Al Boukhârî). Mais, à la
différence des Gens du Livre, il est interdit aux Musulmans
d’épouser leurs femmes et de consommer leur viande." (Ibn Al
Qayyim : Ahkâmou Ahlou Adh-dhimmati. Tome 1; pp : 18-19)
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ahlou al bayti : ِ أ َْهلُ الْب ْي
ُت َ
-Les gens de la famille du Prophète (Paix sur lui).
D'après ‘Ikrima, les exégètes du Coran dans leur commentaire du
Verset 33 / Sourate 33, y incluent toutes ses épouses et ses
enfants. Dans un autre hadîth, At-Tirmidhî y ajoute ‘Alî, et dans
un autre hadîth, le Prophète (Paix sur lui) a honoré son
compagnon Salmân, en l'intégrant au sein de sa famille.
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ashâbou al ‘ouqoûli : ِ َص َحابُ العق
ُول ْأ
-Les disciples de l'intellect rationnel
-Les gens sensés.
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arkânou al îmâni : ِ َأركاَُ اإلمي
َُا ْ
-Piliers de la foi.
Les éléments fondamentaux de la foi sont : la croyance en Dieu
l'Unique, en Ses Anges, en Ses Livres révélés, en Ses Messagers,
au Jour Dernier et à la Prédestinée.
Cependant, le terme "îmân" est utilisé dans le saint Coran et dans
la Sounna prophétique pour désigner aussi, certains aspects et
éléments de l’Islâm, à l’exemple du hadîth authentique dans
lequel le Prophète (Paix sur lui) a dit : "La foi est composée de
soixante-dix et quelques degrés. Le plus haut en est l’attestation
qu’il n’y a pas de dieu en dehors de Dieu seul, et le plus bas c’est
le fait de dégager des chemins des gens tout ce qui peut leur
nuire."(Al Bayhaqî)
ٌٌ َ ِع َبداد-د
َُ أَلَه= عب
alaha (verbe) = ‘abada, ‘ibâdatoun : ََ َ
Adorer, adoration.
L'adoration se manifeste par l'exercice du culte, mais aussi, par
une mise en pratique de toutes les prescriptions divines.
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âkhirou (al): ِ
اآلخ ُر
-Nom de Dieu = Le Denier, qui signifie : Celui qui subsistera
toujours alors que tout sera anéanti. Ce Nom fait allusion à
l'Attribut de Dieu : la Pérennité : "Al Baqâ’ou". (Voir : Ste 57 /
Verset 3).
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ahâdiyyatou (al) : ِ األح
ادي ُة َ
-L'Unité Suprême (de Dieu -Exalté-).
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ahwâlou (al) : ُاأل َْه َوال
-Les affres ; les vicissitudes du Jour de la Résurrection.
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-L’herbe abondante.
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ardoun mawâtoun : ُأ َْرضُ َم َوات
-Terres non cultivées et où il n’y a pas de trace, ni de culture, ni
de pâturage commun, ni des restes d’un cimetière, ni de lieu
boisé.
Selon les Malikites et les Hanafites, il s'agit de terres sans
propriétaire et qui est inculte. Le Chef de l’Exécutif peut les
accorder comme fief à qui il veut ou les mettre en location. Selon
d’autres, elle devient la propriété de celui qui la cultive et la
revivifie. Cette question des terres mortes est un sujet de
divergence entre les juristes, sur la manière de les concéder et de
mettre en application la directive prophétique suivante. Le
Prophète (Paix sur lui) a dit : "Celui qui vivifie une terre morte en
devient propriétaire."(Rapporté par Al Boukhârî)
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-Barrière.
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-La dialectologie : étude des dialectes.
ُ ُِو,ُ
ُُل ِ
awliyâ’ou (al), sing waliyyoun : َ ُاأل َْوليَاء
-Les Saints ou les Intimes de Dieu.
Il s'agit de toute personne pieuse ayant acquise une notoriété
auprès des croyants par sa pratique ou par des miracles ("al
karâmâtou") que Dieu lui a accordés. Ces miracles peuvent être
d'ordre moral ou matériel tels que : la protection de Dieu ou
l'exaucement des invocations ou le parcours de longues distances
en un laps de temps très court. La théologie musulmane confirme
les miracles accordés aux intimes, cependant, elle interdit toute
vénération et culte adressées à ces personnes. Il n’y a pas de culte
des saints en Islâm : c’est une forme d’association condamnée par
la foi musulmane.
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musulmane dans son évolution en répondant à toutes les
questions soulevées par les croyants ou posées par les non
musulmans. Les juristes, les théologiens et les exégètes se sont
intéressés à la chronologie des sourates et des versets, ainsi
qu'aux causes de leur révélation, pour élaborer les qualifications
légales ("al ahkâmou"), et connaître leurs circonstances
d'application.
Parmi les ouvrages utiles pour la connaissance des "asbâbou an-
nouzoûli", nous citons l'ouvrage, du même nom, d'Al Wâhidî
An-Nîsâboûrî (m : 468H), et l’ouvrage de l’imâm As-Souyoûtî
(m : 840H), intitulé : "Loubâbou an-nouqoûli fî asbâbi an-
nouzoûli".
awwâhoun : ُأَواه
-Personne à cœur sensible.
Dans le saint Coran, Dieu (Exalté) a fait l'éloge de Son Prophète
(Ibrâhîm) en disant de lui :
"C'était pourtant un cœur sensible et compatissant
qu'Abraham."("Inna Ibrâhîma la-awwâhoun halîmoun...")
Ste 9 / Verset 114.
-Personne humble.
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)ُ(ماء ِ
âjinoun (mâ’oun) : َ آجن
-Eau dont les caractéristiques naturelles ont été altérées par sa
stagnation prolongée dans un seul endroit, sans pour autant avoir
été en contact avec un élément étranger. (Définition des juristes
hanafites et hanbalites).
ُسة ِ ِ
âyisou (al), al âyisatou : َ اآلي- ُاآليس
-La femme ménopausée.
Les écoles juridiques ont fixé l'âge maximum pour la ménopause
comme suit :
*Hanafites : 50 ans et possible jusqu'à 55 ans,
*Malikites : 50 ans,
*Chafi‘ites : c'est à déterminer par rapport aux femmes de la
famille, mais chez certaines femmes, la limite maximale peut être
à 62 ans,
*Hanbalites : 50 ans et le maximum à 60 ans.
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-Le moment crucial est arrivé. D'où le nom "al âzifatou" :
l'Heure dernière.
Dans le saint Coran, Dieu (Exalté) dit : "azifat al âzifa" :
l'Heure dernière ("al âzifatou") est arrivée ("azifat"). (Voir :
Coran Ste 40 / Verset.18 & Ste 53 / Verset 57)
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Al hamza al maksoûra : *I* ورُة
َُ ا ْْلَ ْم َزةُ ال َْمكْس
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-Thésaurisation.
La thésaurisation est considérée comme une forme d'avarice
engendrant punition et châtiment quand la personne refuse d'en
faire emploi dans la Voie de Dieu et s'attache aux biens pour en
faire le but de sa vie. (Voir Coran : Ste 9 /Versets 34-35)
ِ
iqtirâdou (al): َ ا ِإلق
ُِْتاض
-Le fait de contracter un emprunt.
َ ِا ِإلقْت
iqtidâ’ou (al), synonyme de as-siyâqouُُُُُُُُُُُُُُُُُُُُُُُُُُُضاء
Le contexte du texte ou du discours.
ُاَنت
َس ِ ِ
istihsânâtoun : َ إ ْست ْح
-Recherches appréciatives du bien.
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iqrâ’ou ad-dayfi : ِ إِقْراءُ الض ْي
ُف َ
-Devoir d'hospitalité.
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Le deuil de la famille sur un proche ne dure en Islâm que trois
jours, excepté le deuil de veuvage d'une femme, il est de quatre
mois et dix jours. (Voir Coran : Ste 2 / Verset 234).
ِ
irthou (al) ou al mîrâthou : َ ا ِإل ْرثُ = الْم
ُرياث
-L'héritage ou les successions (Voir Coran : Ste 2 / Verset 176)
28
ifdâ’ou (al) : َ ْا ِإلف
ُضاء
Confusion de la vulve et de l'urètre.
Une des causes pour l'annulation du mariage dans le Droit
musulman.
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*le consensus implicite ("ijmâ‘oun soukoûtîyyoun").
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istijmârou (al) : ُا ِإل ْستِ ْج َمار
Terme spécifique qui désigne l'usage de petites pierres ("al
jamarâtou") ou de tout autre moyen solide pour se nettoyer de
ses selles.
31
permet pas de tuer quelqu’un, même pour sauver sa vie ou celle
de l’un de ses proches.
32
Cela consiste à faire en sorte que la règle de droit ou la
qualification légale ("al houkmou") initialement énoncée par la
Loi reste applicable pour le cas cité par la Loi et toutes celles qui
lui sont similaires en l'absence de raison justifiant la levée de
cette règle de droit ("al houkmou") ou justifiant la recherche
d'une autre forme d'application. Exemple : un homme dont
l'absence s'est prolongée, à partir de quand pourrait-on le
considérer comme mort ? Sa disparition prolongée, permet-elle le
partage de ses biens ?
Les juristes ont divergé à son sujet : ceux qui adoptent la
présomption de continuité ("al istishâbou") le considèrent
vivant, car il l'était avant de partir. Donc, on ne peut en aucun cas
partager ses biens entre ses héritiers et en disposer tels les biens
d'un défunt. S'il devait hériter d'un proche, sa part lui sera
accordée. On maintiendra ce statut de vivant jusqu'à un temps,
légalement admis pour la durée d’une vie. Au-delà de cette durée,
on peut alors le considérer comme mort et ses biens seront
répartis entre ses héritiers.
33
ِ
istihsânou (al) : َ ا ِإل ْست ْح
َُسا
-L'appréciation de l'érudit.
Une des sources de la Loi à laquelle se réfère plus spécialement
les Hanafites, et que je traduirais littéralement par : l'appréciation
de ce qui est le meilleur. Car, "al istihsânou" consiste à
l'application, à un cas juridique semblable à un autre, un jugement
différent à ce qui doit lui être appliquée par "al qiyâsou" (le
raisonnement par analogie), et ce pour des raisons que le juriste
apprécie et considère le meilleur, pour réaliser le bien recherché
et l'équité.
L’imâm Ach-Châfi‘î s’oppose à cette source, il a dit : "Celui qui
apprécie, risque de suivre sa passion !" (Ar-Risâla)
Quant à l’imâm Mâlik, il a dit, pour appuyer "al istihsânou" :
"Celui qui ne cesse de s’attacher à l’analogie, sans prendre en
considération l’intérêt des gens, risque de s’éloigner de la
Sounna."
Il voulait dire : il risque de s’éloigner de la conduite du Prophète
(Paix sur lui), qui cherchait toujours la facilité pour sa
communauté.
34
Acte interdit en Islam, sauf si c’est le conjoint qui le fait pour son
partenaire. Selon un avis attribué au compagnon Ibn ‘Abbâs, et en
cas de crainte de tomber dans la fornication.
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*divergence pour l’acceptation de certaines règles de déduction,
telles que : la valeur de la règle de l’implicite contraire à l’énoncé
("mafhoûmou al moukhâlafati") ou le fait de privilégier le
général sur le particulier en cas d’opposition, etc.…
36
Hâdî (254H/868JC), Hasan Ibn ‘Alî connu sous le nom d'Al
Hasan Al ‘Askarî (260H/873JC), Mouhammad Al Mahdî, et qui
est l'imâm caché ou voilé depuis 260H/875JC, et dont ils
attendent le retour.
ِ ا ِإل ْْس
ُاعيليُة
Ismâ‘illiyyatou (al) : َ
Appelés aussi : "as-sab‘iyyatou". Secte chi‘ite ne reconnaissant
que 7 imâms. Le septième est l’imâm de la Résurrection, qui
révélera, lorsqu’il viendra, le vrai sens caché de la Révélation.
Leur vision du "at-tawhîdou" repose sur une double négation. Al
Kirmâni a dit : "… dans la première, nous Lui avons retiré
l’attribut, et dans la dexième, nous nions à Lui la négation de ce
qui a été nié! "
Leur compréhension du Coran est symbolique (ésotérique). Le
Coran est assujetti à l’interprétation permanente de leurs imâm,
qui assurent la continuité de l’œuvre divine. L’ismaélisme qui
était la doctrine minoritaire parmi les sectes chi‘ites a réussi à
fonder son propre état en Afrique du Nord puis en Egypte, grâce à
la Dynastie Fatimides et à ses alliées les Berbères Koutamites du
Maghreb.
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Les spécialistes vont exceller dans la recherche du caractère
inimitable du Coran, tels que : Al Jâhiz (163H-256H/780JC-
872JC) ; Al Jourjânî (m : 471H/1078JC) ; Al Bâqillânî (m :
403H/1013JC).
Certains savants musulmans contemporains évoquent de plus en
plus le miracle scientifique du Coran, à cause de la concordance
de certaines vérités énoncées dans le saint Coran et la science
moderne.
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ittirâdou (al) : ُا ِإل ِطَّراد
-Fréquence et régularité.
Cette condition est requise en matière de méthodologie du Droit
("Ousoûlou al Fiqhi"), dans la cause ("al ‘illatou") de la règle
de droit ("al houkmou").
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îjâfou (al) : ُا ِإلي َجاف
-C'est le fait de presser le pas ou la marche, à pied ou à dos de
chevaux ou de chameaux. (Voir Coran : Sourate 59 / Verset 6).
iqtâ‘oun : ُإِقْطَاع
-Fief ou un quelconque bien accordé par le Chef de l’Exécutif,
sous forme de donation, à celui qu’il juge en avoir le droit.
Les juristes ont proposé différentes définitions à ce genre de legs.
*Les Malikites : un bien appartenant à la Maison du Trésor
("Baytou al mâli") que l’imâm accorde à celui qu’il juge en est
le droit.
*Les Hanafites : C’est ce que l’imâm accorde comme fief,
appartenant à "Baytou al mâli", sous la forme d’un don fénitif ou
d’usufruit, à celui qui a le droit d’en recevoir.
*Les Chafi‘ites et les Hanbalites : terres mortes que l’imâm
accorde, sous forme de privilège, à certains Musulmans, par ordre
de priorité.
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-En matière de la science de Ousoûlou al fiqhi, il s'agit d'un des
moyens qui permet de cerner la cause ("al ‘illatou") de la règle
de droit ("al houkmou"), dans le Texte (Coran ou Sounna). Dieu
(Exalté) fait une allusion discrète à la cause, qui a motivé la règle.
Exemple : la Parole de Dieu (Exalté) : "O Croyants ! Les
boissons enivrantes, les jeux de hasard, les sacrifices païens, la
divination sont autant d'œuvres infâmes inspirées du Démon.
Fuyez-les…" (Ste 5 / Verset 90.)
En nous informant que les boissons, les jeux de hasard, etc… sont
des œuvres infâmes, Dieu fait allusion à la cause de leur
interdiction.
ِ
istiqrâ’ou (al) : ء َ ا ِإل ْست
قرا
-Le fait de procéder à la déduction d'une règle de droit par
induction, par extrapolation.
41
îjâzou (al) : ُا ِإلي َجاز
La concision.
Le fait d'utiliser un terme unique pour un sens unique.
ُصار ِ
ikhtisârou (al) : َ اإل ْخت
La brièveté.
En langue arabe, il s'agit de l'utilisation de peu de mots pour
exprimer beaucoup d'idées. C'est une preuve de l'éloquence et de
la maîtrise de la langue.
ِ
isti‘âratou (al) : َُ ا ِإل ْست َع
ُارة
L'allégorie.
C'est une forme de la métaphore, mais plus rhétorique que la
métaphore ordinaire. Ce Procédé stylistique consiste à user, dans
la comparaison, du sens réel avec exagération pour insister sur la
ressemblance entre deux choses, sans pour autant évoquer celui
qui est concerné par la comparaison. Exemple : Vous dites : "J'ai
rencontré un lion !" ; alors que vous voulez dire : "…un homme
courageux !"
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Le sens est que l'homme jure de ne pas cohabiter avec son
épouse.
Ibn ‘Abbâs a dit : « A l'époque anté-islamique, quand un homme
demandait à sa femme une chose et qu’elle refusait, il jurait de ne
plus l'approcher durant un an, deux ans et parfois pour plusieurs
années. Elle reste auprès de lui, sans avoir le statut de l'épouse, ni
d'une femme divorcée libérée du lien conjugal. Quand l’Islam est
arrivé, il a limité la période de séparation à quatre mois et Dieu
(Exalté) a révélé ce verset." (Ste 2 / Versets 226-227).
43
La nomination d'un exécutant testamentaire ("wasiyyoun") ou
d'un tuteur ("waliyyoun") par testament. Sa tâche est de veiller à
l'exécution du testament ou sur les intérêts moraux et financiers
des enfants du défunt, selon ses dernières volontés spécifiées dans
son testament.
ibrâ’ou (al) : ُا ِإلبْ َراء
Exonération d'une dette ou la levée d'une dette.
44
45
البَدا ْء:Al-Bâ’
bâhatou ad-dâri : َاب َحةالدا ُِر
-Grande cour spacieuse de la maison.
D'où le terme "al ibâhatou" : la permission qui, de point de vue
juridique, désigne l'espace étendu accordé par le Législateur
(Dieu) aux individus de faire ou de ne pas faire selon leur
convenance.
bakharoun : ََُبَر
Odeur fétide de la vulve.
46
barî’oun : ُبَ ِريء
-Innocent.
Dans le Droit musulman tout accusé est censé être innocent, c'est
à l'accusateur d'apporter la preuve de la culpabilité.
balîghoun : ُبَلِيغ
-Eloquent (un homme, un texte, un discours).
47
"al basmalatou" a été cité dans le Coran à 114 reprises, si on y
inclut le verset 30, de la sourate 27.
48
bay‘ou al mouzâyadati : بَيعُ الْم َز ُايَ َدة
-Vente aux enchères.
bayyi‘ou (al) ; al bayyi‘âni (le duel) : ِ الب يِعُ – مثَ نُ = الب يِع
َُاََّ َّ
-Se dit du vendeur et de l'acheteur.
49
-Achat ou vente. Ce terme fait partie des termes à sens opposé :
c'est un terme qui désigne l'un ou l'autre sens.
50
On dit : "At-tayammoumou badaloun ‘ani al woudoû’i" : "at-
tayammoumou" est une purification de substitution des
ablutions.
bahroun : ََُْبر
-La mer.
-Mètre prosodique. Les mètres prosodiques sont au nombre de 16
dans la poésie arabe.
51
-Dissidence.
ِ الب
bâghî (al), plu al boughâtou :ُُُُُُُُُُُُُُُُُُُُُُُُُُُُُ الب غَاة: اغي جَ
-L’oppresseur.
-Le Dissident : le rebelle contre l’autorité légale.
-L’injuste.
-Transgresseur. (Coran : Ste 2 / Verset 173)
ُاَي ِ
baghiyyou (al), plu al baghâyâ : َ َ البَُغ: البَغ يُي ج
-La prostituée.
52
-La partie externe et interne de l'articulation des doigts de la main.
Dans un hadîth le Prophète (Paix sur lui) a dit :" Dix actes font
partie de "al fitratou" de l'homme : le fait de se tailler la
moustache : laisser pousser la barbe, le nettoyage des dents par
"as-siwâkou" (ou autre produit), le lavage du nez ("al
istinchâqou"), se couper les ongles, le lavage d’"al
barâjimou", enlever les poils des aisselles et tout près de ses
parties intimes et se laver après les besoins avec de l'eau."
Mous‘ab l'un des rapporteurs du hadîth a dit : "J'ai oublié la
dixième, mais je crois qu'il s'agissait du lavage de la bouche ("al
madmadatou"). (Rapporté par Mouslim, Aboû Dâwoûd et
autres).
53
l’exemple de ‘Oumar, quand il avait réuni les Musulmans derrière
Oubay Ibn Ka‘b pour les prières des "at-tarâwîhou", après la
mort du Prophète (Paix sur lui) ; il a dit : " Ni‘mati al bid‘atou
hâdhihi… ! " (Rapporté par Mâlik dans son Mouwatta’ :
Chapitre : qiyâmou ramadân (veillée de ramadan) et par
Boukhârî : livre des prières des tarâwîh)
birrou (al) : ُِ
البي
-Le bien.
-La bienfaisance.
-Le dévouement affectueux.
-Ce terme a été utilisé dans le Coran et ayant pour synonyme : la
piété. (Voir Ste 2 / Verset 177).
-la piété filiale.
54
55
التدا ْء: At-Tâ’
tawhîdou (at-) : ُالت ْو ِحيد
-Affirmation de l'Unicité de Dieu : L'Un.
-Science qui définie tout le Dogme, se rapportant à la
connaissance de Dieu (Exalté) et des principes fondamentaux du
credo musulman.
56
tanqîhou al manâti : ُِ َتَ ْن ِقيحُ ال َْمن
ُاط
(le terme "manâtoun" est un des noms de la cause de la règle de
droit).
Extraction de la cause par élimination.
Il s'agit de la fixation définitive de la cause de la règle dans un
texte légal, par le choix d'un ensemble de causes, puis procéder
par élimination, jusqu'à ne garder que la cause ("al ‘illatou") qui
semble être la plus concordante à la règle ("al houkmou").
57
fiqhi"), l’exégèse ("at-tafsîrou"), les sciences du Coran ("
‘ouloûmou al Qour’âni"), le dogme ("al ‘aqîdatou")...
Cette tâche de vérification et de rattachement des hadîth à leurs
sources, ainsi que l’analyse biographique de l’état et de
l’honorabilité ("al ‘adâlatou") des transmetteurs, était devenue
d’autant plus urgente que des schismes étaient apparus, suite à
l’assassinat du troisième calife ‘Outhmân, et à l’assassinat du
quatrième calife ‘Alî Ibn Abî Tâlib. Chaque groupe doctrinal
cherchait une justification à ses oppositions politiques et
doctrinales dans des hadîth dont ils affirmaient l’authenticité. La
vérification de ces hadîth, et l’analyse des textes et des
transmetteurs, étaient devenus une mission des plus urgentes et
des plus importantes.
58
Il y a deux sortes :
*"tadlîsou as-sanadi"تَ ُْدِليسُ السنَد
-Le fait de rapporter un hâdîth, d'après une personne que l'on a
rencontrée, sans avoir reçu de version de lui.
-Rapporter un hadîth d'après une personne contemporaine, en
prétendant l'avoir rencontré et entendu.
*"tadlîsou ach-chouyoûkhi"وخ ُِ ُتّ ْدِليسُ ال يشي
-Rapporter un hadîth d 'après un cheykh, tout en lui attribuant des
qualités qu'il n'a pas.
59
-L'héritage ou le patrimoine laissé par le défunt.
ta’allouhoun : أتَليُه
-Se prendre pour Dieu !
60
ِ
takhsîsou al ‘âmmi : ِّ الع
ُام َ ََُتْصيص
-Particularisation du général, la spécification.
Il s'agit d'une deuxième règle de droit, qui survient, tout de suite,
sans longue rupture dans le temps, d'une première règle déjà
révélée et portant sur le même sujet. Exemple le verset 27 / Ste
22, a été spécifié par le verset 97 / Ste 3. Dans le premier l'appel
au hajj était général et interpellait tous les Croyants. Le deuxième
verset l'a spécifié, et a restreint son champ d'application à ceux
qui ont la capacité uniquement.
61
adonné : telles que : l'utilisation du chapelet, la lecture du Coran
en groupe, etc.
Concernant cette question, nous avons deux tendances : la
première assimile le fait de s'adonner à un acte pareil à une
innovation hérétique condamnable ("bid‘atoun"). La deuxième
tendance qui, en partant d'une analyse purement juridique, affirme
que tout ce que le Prophète (Paix sur lui) a passé sous silence est
du domaine du permis ("al moubâhou"). Le cheykh Aboû Al
Fadl ‘Abd-Allâh Mouhammad As-Siddîqî Al Ghimârî avait
rédigé, dans ce sens, une belle épître argumentée, et qu'il avait
intitulé : "Housnou at-tafahhoumi wa ad-darki li-mas’alati at-
tarki." (La meilleure compréhension et acquisition concernant la
question du délaissement d'un acte par le Prophète (Paix sur lui).)
62
-Par Texte révélé : formule désignant tout ce qui a été fixé et
arrêté par les Textes de la Loi (Coran ou Sounna) : tel que
l'ordonnancement des sourates et les versets du saint Coran. . .
63
-D'après Ibn Manzoûr dans son "Lisânou al ‘Arabi", ce terme est
le synonyme de "at-tafsîrou" : commentaire, exégèse, puis il fut
utilisé pour signifier l'interprétation des textes.
ُُحالَةِ ِ
tahawwoulou (at-) ou al istihâlatou : َ اال ْست- ُالت َح يول
-La transformation totale.
Il y a deux types de transformations : naturelle et industrielle. La
majorité des juristes admettent que toute transformation purifie
l'impur. D'où la permission de consommer du vin transformé en
vinaigre, de l'huile souillée transformée en savon…
L'assemblée du Conseil juridique de droit musulman de Mecca,
dans sa réunion du 19/12/1989 a pris la décision suivante : Après
s'être référé aux travaux des chimistes musulmans, concernant la
transformation des eaux usagées et souillées. L'assemblée a
décidé, qu'après le passage de ces eaux par les étapes suivantes :
la sédimentation, la ventilation, l'élimination des bactéries et la
stérilisation par filtrage, cette eau redevient pure purifiante, tant
qu'il ne s'en dégage aucune odeur, et que le goût et la couleur
redeviennent naturelles. Elle est admise pour la purification
rituelle.
64
la juste mesure. On dit : une bouche "ratloun", quand les dents
sont toutes égales.
65
clairvoyance du juge va jouer fort librement. Cependant c'est une
lourde responsabilité. Diverses considérations étant à faire, et un
élément de proportionnalité devant intervenir, le juge doit prendre
en considération, à la fois le tempérament et le caractère de la
personne à sanctionner, les circonstances dans lesquelles a eu lieu
l'incident et la gravité du devoir trahi. La sanction ou la peine doit
varier sensiblement, depuis le simple avertissement, la
réprimande en public ou l'amende jusqu'à l'emprisonnement...
66
-Simplification et vulgarisation.
-Mettre à la portée de tous.
Une des finalités de la Loi : "at-taysîrou wa raf‘ou al haraji" :
l'aisance et la levée des difficultés.
67
-Conformisme.
C'est le fait de se conformer et de se tenir strictement à des
décisions, avis et actes d'une personne faisant autorité en matière
de Droit, sans chercher à discuter et à analyser ses décisions.
68
tarâkhî (at-) : ِ الت ر
اخيَ
L'écoulement d'un laps de temps assez important.
C'est une condition nécessaire pour différencier l'abrogation
("an-naskhou") de la spécification d'une règle de droit ("at-
takhsîsou").
L'abrogation ne survient qu'après un laps de temps important,
permettant la mise en application de la première règle.
69
tahjîrou (at-) : ُالت ْح ِجُري
Délimitation d'un terrain par des pierres ("ahjâroun") ou autre
moyen, pour fixer les limites légales de la propriété.
taqachchoufoun : تَ َق ي
ُشف
Mortification ascétique : austérité.
ارُة ِ
tijâratou (at-) : َ التّ َج
-Le négoce, le commerce.
-Le troc et l’échange.
70
71
Ath-Thâ’ : الثـدا ْء
72
Marchander sur le prix.
Thamoûdou : ََُثود
Tribu arabe disparue. C'était le peuple du prophète de Dieu Sâlih
(Paix sur lui).
Voir Coran : Ste 91 / Verset 11.
ِ ُ َث
)ُ(السر
thanâ (as-sirra) : ّ ن َ
Garder le secret dans sa poitrine.
Dieu (Exalté) dit : "Les voilà qui cachent ce qu'ils se replient
sur eux-mêmes, pensant échapper au "Regard" de Dieu…"
("Alâ innahoum yathnoûna soudoûrahoum li yastakhfoû
minhou…") Ste 11 / Verset 5.
73
père (Aboû Bakr) en disant de lui : "... wa ra’aba ath-tha’ya" :
"aslaha al fâsida".(Il a remis en ordre ce qui a été corrompu.)
thabbata : َُ ثَب
ت
-Raffermir, soutenir, appuyer la personne aux moments des
difficultés et des épreuves.
Dieu (Exalté) dit :" Dieu "youthabbitou" affermit ainsi les
croyants, en ce monde et dans l'Autre, par la parole de
vérité." (Sourate 14 : Ibrâhîm / Verset 28)
thabbata : ُط
َ ُثَب
-Empêcher.
-Décourager.
-Faire retarder. (Voir Coran : Ste 9 / Verset 46)
74
thajjâjoun : ُثَجاج
-Qui coule à flots : en grande quantité.
Dieu (Exalté) dit : "Nous faisons descendre des nuages une eau
abondante ("thajjâjâ")." (Ste 78 /Verset 14)
75
Il s'agit d'un aspect de la Loi islamique, qui n'accepte pas
l'évolution, la modification ou le renouvellement. Il s'agit de cet
ensemble des règles légales confirmées par les Textes de source
sûre (Coran et Sounna authentique) et dont la signification est
claire et explicite et ne supposent aucune interprétation.
Exemples : les obligations ("al wâjibâtou"), les interdits ("al
mouharramâtou").
thayyiboun : ُُثَيِّب
-Homme ou femme marié(e) ou qui était marié(e).
thawwaba : ُب
َ ثَو
-Revenir.
-Invoquer.
76
-Appeler. On dit : "thawwaba" à la prière : appeler à sa
célébration.
-Célébrer des actes d'adoration volontaires (surérogatoires) après
avoir accompli les obligations.
-Le terme "thawwaba" signifie aussi : récompenser. Dieu
(Exalté) dit :"… Et du haut de leurs lits somptueux, ils
regarderont si les mécréants sont rétribués pour ce qu'ils
faisaient. ("…‘alâ al arâ’iki yanzouroûna, hal thouwwiba al
kouffârou mâ kânoû yaf‘aloûn.") Ste 83 / Versets 35-36.
thannâ : ُثَن
-Dualité de quelque chose.
-Le fait de reprendre ce qui a été dit par un autre pour le
confirmer.
-Répéter deux fois une invocation par insistance.
thâba : ُب
َ ََث
-Revenir.
-Reprendre conscience.
-Se repentir (synonyme de "tâba").
-Se dit de l'eau lorsqu'elle est réunie dans un bassin ou d'un
groupe de personnes qui se sont rassemblées.
-Quand les biens de l'homme se multiplient, on dit :"thâba
mâlouhou."
-Quand les gens arrivent par groupes successifs, on dit :" thâba al
qawmou."
77
thanâ ‘itfahou : ن ِعطَْفُه
َُ َث
Se comporter avec ostentation, orgueil et en affectant des airs
dédaigneux, en tournant le côté.
Dieu (Exalté) dit : "Thâniya ‘itfihi li youdhilla ‘an
sabilillâh…"(Voir Coran Ste 22 / Verset 9).
78
du défunt. (Voir le détail dans le saint Coran Ste 4 / Versets 11-12
& 176)
thoumounoun : َُثن
-Le 1/8. Une partie d'un "hizboun" du saint Coran.
-Part de l'héritage accordé à la mère (épouse du défunt), s'il laisse
des enfants. (Voir Coran : Ste 4/ Verset 12).
79
-Le deuxième enfant s’appelle : "ath-thinâ."
-Se dit d’une vache qui a deux ans (selon l’acception des quatre
écoles juridiques).
80
Al Jîm : ْالجي ْم
81
Pour les juristes ("al fouqahâ’ou"), ce terme désigne toute sorte
de pansement, plâtre que l'on utilise pour des blessures ou des
fractures.
82
janînou (al), plu al ajinnatou : ِ األ: ا ْْلنِيُ ج
َُجنُة َ
-Fœtus abortif.
-La tombe.
-Ce terme désigne tout ce qui est caché et qu'on ne peut voir.
83
jahâlatou (al) : ُا ْْلََهالَة
-L'ignorance.
Dans le Droit musulman, ce terme désigne l'état d'ignorance
concernant un des éléments du contrat: l'objet, l'échéance …)
Quand il s'agit d'une "jahâlatoun" minime, ceci ne provoque pas
l'arrêt de l'exécution du contrat. Par exemple : l'échéance est sûre,
mais on ignore la date exacte de la livraison. Mais, quand il s'agit
d'une ignorance excessive, le contrat est invalide, exemple :
l'ignorance de l'existence ou non de l'objet du contrat.
jalaloun : َُجلَل
84
-Terme associé désignant deux sens opposés, s'utilise à la fois
pour qualifier un événement de grave ou de haute importance ou
un événement sans importance.
85
jarîbou (al) : ُا ْْلَِريب
Mesure équivalente à 4 "qafîzoun", à savoir qu'un "qafîzoun"
pèse 26,600kg x 4 q = 104,400kg.
-La forteresse en terre.
-la plantation.
86
Dieu Exalté) dit :" Trêve de clameurs ! Leur sera-t-il répondu.
Vous n'aurez nul secours de Notre part." (" lâ taj'aroû al
yawma, innakoum minnâ lâ tounsaroûna.") Ste 23 / Verset 65.
-Lever la voix.
87
jazoûrou (al), plu al jazâ'irou et al jouzourou:
ا ْْلزر- ُ ا ْْلََزائِر:ُا ْْلَزورُج
Le chameau en âge d'abattage.
88
jihâzou (al) : ُا ْْلِ َهاز
-Dans les livres de fiqh, ce terme désigne : le trousseau de la
mariée.
-Les provisions du voyageur.
-Le linceul du mort.
89
-Nation. (Voir : Coran Ste 36 / Verset 62)
-Groupe de gens.
90
Ceux qui ont désobéi et se sont alliés à Iblîs, on les appelle :
"ach-chayâtînou" : les diables. Quand ils deviennent mauvais,
on les appelle : les démons.
91
92
*Al-Hâ’ *ْالحدا ْء
ُري ِ
hasîrou (al) : َ ا ْْلَص
-L'avare.
93
-Personne qui ne peut accomplir une action, soit par retenue ou
par pudeur ou par incapacité : il est "hasoûroun".
haddoun : َُحد
-Le péché.
Anas a rapporté qu'un homme s'est présenté devant le Messager
de Dieu (Paix sur lui) et lui dit : "O Prophète de Dieu ! J'ai
commis un "haddoun" (péché), appliques- sur moi la sentence de
Dieu ! Mais le Messager de Dieu ne l'interrogea pas, car la prière
a été annoncée. L'homme pria derrière le Prophète, quand la
prière s'acheva, l'homme se leva et demanda au Prophète
d'appliquer sur lui, la peine légale ; mais le Messager de Dieu
(Paix sur lui) lui répondit : " Est-ce que ne venais pas de prier
avec nous ? Dieu t'a pardonné ton péché ("haddaka") !"
(Rapporté par Al Boukhârî).
En commentant ce hadîth, l'imâm An-Nawawî a dit :" Il s'agit
d'un péché mineur, c'est la raison pour laquelle le Prophète (Paix
sur lui) lui a signifié que sa prière qu'il venait d'accomplir avec
eux a expié ce péché."
94
haddoun, plu houdoûdoun : ُ حدود: َح ُد ج
-Limite.
-Frontière.
-Extrémité pointue de toute chose.
-Barrière ou obstacle entre deux choses.
95
-Le lien de parenté.
-La protection.
-La raison (Voir Coran Sourate 89 / Verset 5).
-L'interdit : "al harâmou" (Voir sourate 25 / Verset 22 :"... wa
yaqoûloûna hijran mahjoûrâ".).
-Coin de la Ka‘ba du côté Nord.
-Le vêtement.
-Le mur.
-Le giron de la maman ("al hidnou").
ِ ا ْْلو: اشيةُ ج
اشُي ِ
hâchiyatou (al), plu al hawâchî : ََ َ َا ْْل
96
-Note(s).
-Commentaires faits sur un ouvrage en marge ou en bas de page
accompagnant le texte.
-Les frères et les sœurs.
-L'entourage et les courtisans du roi.
97
hikmatou al ichrâqi : ِ ِحكْمةُ ا ِإل ْشر
ُاقَ َ
-Sagesse orientale.
-Théosophie de la lumière dans le mysticisme.
98
hachrou (al) : ا ْْلَ ْش ُر
-le Rassemblement de toutes les créatures au Jour Dernier pour le
Jugement final.
hâ’idoun : ٌحَدائِض
-une femme réglée. Mais se dit aussi d'une femme qui venait
d'accoucher et a le sang des lochies.
99
l'élève d'aboû Hanîfa était le seul à avoir écrit tout un ouvrage sur
cette question intitulée : "Al Hiyal".
100
hirzou (al) : ُا ْْلِْرز
-Se dit d'un lieu sûr où l'on peut garder des biens bien protégés.
-Ce terme s'utilise, aussi, pour désigner une amulette contenant du
Coran ou des formules par lesquelles on cherche la protection
contre le mal, surtout contre le mauvais œil : "al ‘aynou".
101
Il s'agit d'un chèque ou mandat que la personne endettée donne
au créancier par lequel il le dirige vers une tierce personne pour
toucher son crédit.
hilmoun : ُِحلْم
102
-Grandeur d'âme.
-Indulgence : magnanimité.
hayyizoun : َُحيِّز
-Espace.
-Possibilité.
103
-Droit.
-Part et droit qui reviennent à quelqu'un.
-Jugement conforme à la réalité.
-Sentence prononcée suite à un jugement.
Selon la Théologie musulmane, quand il s’agit de Dieu (La
Vérité), cette Vérité est unique et ne peut être multiple. On dit :
"Al haqqou wâhidoun la yat‘addadou."
De même, tout ce qui émane de Dieu (Exalté) est la Vérité, et elle
est unique et ne peut être multiple
َُحالَف ِ
hilfou (al), plu al ahlâfou : ْ األ: ا ْْللْفُ ج
-Le pacte.
-La convention
-L'alliance.
-Un pacte d’allégeance ("al bay‘atou").
104
-L'épouse. (Voir Coran Ste 4 / Verset 23)
َُحالَم ِ
houlmou (al), plu al ahlâmou : ْ األ: ا ْْللْمُ ج
-Rêve, songe.
-Vision.
105
-Le garant.
-L'étranger.
-L'enfant renié par les siens et élevé par une autre tribu.
-L'enfant, qui est encore dans le ventre de sa mère.
106
hiqqoun - hiqqatoun : ُ ِحقة- ُِحق
-Chameau ou chamelle âgée de trois ans au complet.
hâfizoun : َُحافِظ
Erudit en sciences du hadîth. Qui doit mémoriser le minimum de
100.000 hadîth prophétiques : textes et chaînes comprises, avec
une connaissance approfondie de l'état de chaque rapporteur.
107
Les utilités.
Selon l'imâm Ach-Châtibî, il s'agit des biens et des utilités, dont
le manque avec persistance peut causer un préjudice ou une gêne.
Ces biens sont de moindre importance que les nécessités vitales
("ad-daroûriyyâtou"), c'est à cause d'elles, que le Législateur a
accordé certaines permissions ("ar-roukhasou").
108
*Al-Khâ’*ْال َخدا ْء
109
-La promesse.
110
le rabaisse à l'état de bestialité, et lui fait perdre sa dignité d'être
humain responsable. Les boissons enivrantes sont interdites de
consommation, de vente et de toute transaction, selon la religion
musulmane : c'est un péché majeur.
111
Il s'agit d'un terme ou d'une sentence qui a pour but la
spécification ou à la particularisation d'une partie de la phrase
coranique ou prophétique ou autre. C'est-à-dire, exclure une partie
de la proposition visée par le terme général ou sa signification.
ُصاء ِْ - ُصي
khasyou (al) et al khisâ’ou : َ اْل ْ َاْل
ْ
-La castration.
C'est un acte interdit par la Religion, même envers les animaux.
112
ُيصة ِ
khamîsatoun : َ ََخ
-Habit.
-Vêtement noir.
113
khoulouwwou (al) : ُاْلل يو
ْ
Fond de commerce.
C'est une valeur rajoutée à la boutique à cause de son
emplacement, la notoriété acquise par le travail et la clientèle.
114
Il s'agit du 1/5 ème du butin qui était prélevé pour le Prophète et sa
famille, les orphelins, les indigents et les voyageurs étrangers.
(Voir Coran Ste 8 / Verset 41)
115
Ainsi, on a rapporté qu’Ibn ‘Oumar (Que Dieu soit satisfait de lui
et de son père) avait égorgé un mouton et a célébré la circoncision
de ses deux fils Sâlim et Nou‘aym.
116
117
*Ad-Dâl-*الدا ُل
118
-daynoun : َُديْن
-Crédit ; dette.
119
ِد
ُُد َعاة:ُاعيُُج
dâ‘î, plu dou‘âtoun : َ
-Prédicateur(s).
-Missionnaires.
ِ ُ=ُدارُالض ْر
ُُب َ ُة ِ ُالسك
ِ
dârou as-sikkati ou dârou ad-darbi : ّ َدار
-Maison de la frappe de la monnaie.
120
da‘ajou (ad-) : ُالد َعج
-Se dit des grands yeux aux pupilles noirs foncés, et la cornée
d'une blancheur éclatante.
-On dit : une femme "da‘jâ’oun" : aux grands yeux noirs foncés.
On dit, aussi : un œil "da‘jâ’oun"
dallasa : ُس
َ دل
-Tricher.
-Tromper.
-Cacher volontairement le vice de quelque chose.
-Faire de la fausse monnaie.
-En matière des sciences de hadîth : ce terme s'utilise pour
désigner l'information rapportée par un transmetteur d'après une
personne qui lui est contemporaine qu'il n'a pas rencontré ou qu'il
avait rencontré sans avoir reçu de transmission de sa part !
121
dakhalou (ad-) : ُالد َخل
-Vice dans quelque chose.
-Altération.
-Traîtrise.
-La maladie.
-Tromperie. Dieu dit :" Et ne prenez pas vos serments, comme
un moyen pour vous tromper les uns les autres..."
("…dakhalan baynakoum.") Ste.16 / Verset .94
122
-Dynastie.
-Etat.
-Le terme désigne, aussi, l'aspect temporel de l'Etat (les
institutions, l'administration).
123
-Le calomnie.
-La rancœur cachée.
124
doura‘ou (ad) : ُيرع
َ الد
Les nuits du 16, 17 et 18 du mois lunaire.
125
dilâlatoun wad‘iyyatoun : ُ ضعِي
ُة ْ ُو ِ
َ دالَلَة
-Signification conventionnelle.
dînâroun : ُِدينَار
-Pièce de monnaie en or pesant 4,25gr.
126
dîwânou al mawârîthi : ِ ِديواَُالْموا ِر
ُيث ََ َ
-Service des successions.
127
*Adh-Dhâl = * الذَال
dhakarou (adh-) : ُالذ َكر
-Le mâle.
-L'organe génital de l'homme (pénis).
-On dit un homme "dhakaroun" : courageux.
128
dhakâtou (adh) : ُالذ َكاة
L'abattage rituel : conformément aux règles islamiques.
Les conditions de l’abattage rituel sont les suivantes :
-l'abatteur (homme ou femme) doit être musulman,
-diriger la bête vers "al qiblatou",
-prononcer "al basmalatou",
-couper avec un instrument tranchant et légalement admis : les
quatre éléments suivants ou trois d’entre eux : le pharynx,
l’œsophage, la veine jugulaire et l’artère carotide.
dha’aba : َُب
َ َذأ
-Se presser
Agir comme un "dhi’boun" : un loup.
-"dha’aba ar-rîhou" : le vent soufle de tout côté.
-"dha’aba" une bête : la diriger.
-Une personne : la chasser, l'humilier et l'effrayer.
129
dhabara (verbe) )َُذبَ َُر (فِ ْعل
Dans sa lecture : l'alléger durant la prière.
dhafîqoun : َُذفِيق
-Petit en quantité.
-Rapide. On dit : Une mort rapide "mawtoun dhafîqoun".
-Une prière rapide et allégée : "salâtoun dhafîqatoun". On dirait
une prière raccourcie, comme celle du voyageur.
dhanoûboun : ُذَنوب
-La part de quelque chose. (Voir : Coran Ste 51 / Verset 59).
-Seau plein d'eau. (au féminin et au masculin)
130
dharî‘ou (adh) et adh-dharî‘atou : ُ الذ ِري َعة- ُالذ ِريع
Le moyen menant à quelque chose.
-L'intercesseur ("Ach-chafî‘ou").
-Le camouflage du chasseur.
-On dit : un cheval "dharî‘oun" : rapide.
dhayloun : َُذيْل
-Le bas du vêtement.
-La personne qui se pavane dans sa démarche.
-On dit : Untel "tawilou adh-dhayli" : Riche.
-La queue.
131
dhou’âbatoun : ُذ َؤابَة
-La partie supérieure de toute chose.
-Le chef d'un clan et leur représentant.
dhoulloun : ُذل
-Faiblesse ; humiliation
-Se dit d'une chose soumise, telle qu'une route aplanie et rendue
aisée : on dit que c'est une route "dhaloûloun."
dhirâ‘oun : ُِذراع
- Une coudée.
132
Elle est utilisée comme unité de mesure. Celle qui est prise en
considération dans les livres du Droit musulman, c'est la coudée
hachémite. Elle équivaut à 61,2 cm ou la coudée égyptienne, qui
équivaut à 46,2 cm.
133
*Ar-Râ’*الرا ْء
َّ
134
rabbâniyyoun : ََُ ََُ رابنِيو
L'adorateur de Dieu. Celui qui ne cesse de parfaire sa science et
sa pratique.
Selon Ibn ‘Abbâs et Al Hasan al Basrî et Sa‘îd Ibn Joubayr, ce
terme désigne : les savants érudits.
135
radkhoun : ُضخ
ْ َر
-Chose en petite quantité.
-Don d'une valeur très minime qu'on ne peut estimer.
-Le fait de briser et de fracasser la tête.
ratloun : َُرطْل
La livre légale. Unité de pesage équivalente à 408 grammes.
136
Les viragos.
Femmes virilisées, qui cherchent à ressembler aux hommes dans
leurs vêtements, leur démarche et dans les manières. Le Prophète
(Paix sur lui) a maudit ce genre de personnes. (Hadîth rapporté
par Al Boukhârî, Aboû Dâwoûd et autres).
137
rachwatou (ar-) : ُالر ْش َوة
Pot de vin. (la corruption)
Le Prophète (Paix sur lui) a dit : "Que Dieu maudisse celui qui
corrompt et le corrompu ! " (Rapporté par At-Tirmidhî).
138
Les ossements anciens ("ramîmoun"). (Ste 36 / Verset 78)
rataqoun : َُرتَق
L'obstruction du vagin rendant impossible la pénétration. C'est un
des vices qui, à la demande du mari, est jugé comme une raison
légale pour l'annulation du mariage.
rouqbâ : ُْب
َ ال يرق
-Donation ou l'usufruit donné durant la vie.
C'est un acte de don par lequel on accorde la jouissance à une
personne d'une maison en lui disant : "Habitez ma maison tout au
139
long de votre vie gratuitement, à condition si vous décédez avant
moi, elle me revienne ; et que si je venais à mourir avant vous,
elle demeure pour vous et pour votre descendance!"
Ce type de don a été validé par les Malikites et Aboû Yoûsouf le
hanafite, et invalidé par Aboû Hanîfa et Ach-Chaybânî, les
Chafi‘ites et les Hanbalites qui se référent à un hadîth rapporté
par Al Boukhârî, Mouslim, Mâlik et les Quatre Sounan).
rouknoun : ُرْكن
Elément faisant partie de l'essence d'une chose, de sa nature.
En l'absence du "ar-rouknou" l'obligation est considérée non
accomplie. La prosternation ("as-soujoûdou") est un
"rouknoun" de la prière.
rouqyatoun : ُرقْيَة
L'incantation.
Elle n'est permise que si elle est conforme à la "Sounna", et se
compose de versets coraniques et d'invocations prophétiques. Elle
est permise, même recommandée. Le Prophète (Paix sur lui) avait
l'habitude de recourir à "ar-rouqyatou" pour protéger ses deux
petits enfants (Al Hasan et Al Housayn). Il disait : " Je cherche
protection par les Paroles parfaites de Dieu, contre tout démon et
toute créature venimeuse et contre tout mauvais œil."
roukhsatoun : ُصة
َ ر ْخ
-La permission spéciale, une dispense, une dérogation légale.
La permission est une règle d’exception ou règle particulière
(houkmoun jouz’iyyoun), par laquelle on suspend provisoirement
l’application de la règle initiale, appelée : règle globale
(houkmoun koulliyoun). Cette permission prend fin quand ses
raisons ou ses causes disparaissent.
140
ribbiyyoun : ُِرِّب
-D'après At-Tabarî, il s'agit du savant pieux et patient (Voir Coran
Ste 3 / Verset 146).
riksoun : ُِرْكس
-Synonyme de ("najisoun") : impur.
rikzoun : ُِرْكز
-Voix très basse : murmure (Voir Ste 19 / Verset 98).
-Son.
-Le savant.
-L'individu généreux.
ribâ (ar-) : ِّ
الرَُاب
Usure ou intérêt.
Il est de deux sortes interdites en Islâm :
*ribâ an-nasî’ati : usure et surplus exigée du débiteur par rapport
au délai de remboursement qui lui a été accordé.
*ribâ al fadli : l'usure par surplus lors d'un échage de deux
produits du même genre. Ce surplus est justifié par la qualité
supérieure supposée de l'un des deux produits échangés.
rîbatoun : ُِرَابط
-Le doute.
-L'accusation (Voir : Coran Ste 9 / Verset 110).
riwâyatoun : ُِرَوايَة
-(Dans les sciences de hadîth) : la transmission.
141
-Roman.
riddatou (ar-): ِّ
ُالردة
L'apostasie.
Elle se confirme par des actes et des paroles qui mettent en cause
l'Islam : son dogme et ses prescriptions.
rikâzoun : ُِرَكاز
Trésors enfouis dans les sous-sols et mines.
Le taux de la zakât, dans ces biens, est fixé à 2,5% de la valeur
totale, à verser dès que l'on est en possession de ce bien. On ne
doit pas attendre l'écoulement de l'année.
rij‘atou (ar-) : ِّ
ُالر ْج َعة
La révocation en matière de mariage islamique, à la suite d'un
divorce non définitif.
C’est la reprise de la vie conjugale exprimée par le mari soit par
la parole ou par acte (rapports conjugaux), durant la période de
viduité ("al ‘iddatou") que la femme est tenue de passer dans le
foyer conjugal). Si la femme refuse la reprise, elle est considérée
en état de rébellion ("nâchizoun"), à condition qu’elle exprime
sa volonté de se séparer de lui par la demande de dénouement du
lien matrimonial ("al khoul‘ou").
L’imâm Ach-Châfi‘î exige que la révocation se fasse devant
témoins et par la parole.
Les Malikites et les Hanafites interdisent à l’homme de
‘s’introduire dans l’intimité de la femme pour signifier sa
révocation sans sa permission.
riqqatou (ar-) : ِّ
ُالرقة
142
Terme commun, qui désigne à la fois l'or et l'argent.
rizqou (ar-) : ِّ
ُالرْزق
-La pluie. Voir Coran Ste 45 / Verset 5.
-La subsistance.
143
*Az-Zây*اي َّ
ْ الز
zanîmoun : ُ َِزن
يم
-Enfant illégitime.
-Personne réputée pour son ignominie et ses maux. (Voir Coran :
Ste 68 / Verset 13)
144
-Petite mosquée ("masjidoun") où l'on ne célèbre pas la prière du
vendredi.
-Lieu de refuge et de retraite des mystiques et des pauvres.
-Institution d'enseignement dans laquelle se retirait un savant pour
enseigner, à l'exemple de la zâwiya al ghazâliyya, d'Aboû Hâmid
Al Ghazâlî.
145
zâgha (verbe), zayghoun : ُ َزيْغ- ََُزاغ
-S'égarer, s'éloigner du droit chemin, dévier.
Dieu (Exalté) dit :" Seigneur, ne fais pas dévier ("lâ
touzigh")nos cœurs, après nous avoir guidés dans Ta Voie.
Offre-Nous une grâce ineffable : Tu es le Donateur sans
limites." (Ste 3 / Verset 8).
zâyalahou : َُزايَلَه
S'éloigner de lui ; quitter ; diverger ; se séparer. Dieu (Exalté) dit
: "...Alors nous les séparerons les uns des autres."
("fazayyalnâ…"). Ste 10 / Verset 28. Voir aussi Ste 48 / Verset
25.
146
-Juridiquement, "az-zakâtou", c'est le fait de sortir une partie
bien précise de certains de ses biens ayant atteint le minimum
imposable ("an-nisâbou"), après l'écoulement d'une année ("al
hawlou"), pour la distribuer aux bénéficiaires fixés par la Loi.
(Voir : Ste 9 / Verset 60).
L'institution de la zakât est passée par trois étapes :
1: Ordre de dépenser sans limitation de la quotité (Ste 51 /Verset
19).
2: Institution de la zakât et explication de ses règles juridiques par
la Sounna en l'an 2 de l'hégire au mois de Chawwâl, après la
prescription du jeûne et de la zakât de la rupture du jeûne. (Ste 9
/Verset.103).
3: En l'an 9 de l'hégire, le Prophète (Paix de Dieu sur lui) envoie
les collecteurs à toutes les régions.
zayfoun : َُزيْف
Pièces de monnaie que le Trésor public refuse : fausse monnaie
ou monnaie dégradée.
147
zahwou (az-) : ُالزُْهو
-L'ostentation.
-l'herbe verdoyant, florissant.
zarâfatoun : َُزَرافَة
Groupe de personnes.
On dit : ils sont arrivés "zourâfatoun" (en groupes).
zaghoûmoun : َُزغوم
Personne méchante : mauvaise langue.
zalîqoun : َُزلِيق
Enfant mort-né : avortant.
zannâ’oun : َُزَنء
Fornicateur invétéré.
zallatoun : َُزلة
-Péché.
-Le mariage.
-Le banquet d'un mariage.
-La donation.
148
-zawjoun : َُزْوج
-la paire.
-le conjoint.
L'auteur du "Tâj al ‘aroûs" a rapporté, d'après Ibn As-Soukkît,
que les gens du Hijâz appellent la femme : "zawjoun", alors que
tous les autres Arabes l'appellent : "zawjatoun".
Ibn Manzoûr a dit, dans son "Lisânou al ‘Arabi", d'après Ibn Sîda:
on dit au sujet de l'épouse : elle est "zawjouhou" et
"zawjatouhou". Quant à l'homme, on dit : il est "zawjou al
mar’ati."
149
Dieu (Exalté) dit :" Puis quand ils verront -le châtiment- de
près ("zoulfatan"), les visages de ceux qui ont mécru seront
affligés". (Sourate 67 / Verset 27)
zouhdoun : ُزْهد
Ascétisme.
C'est la mortification du corps, par les actes d'adoration
surérogatoires et les actes de dévotion, et le délaissement de toute
attache terrestre, avec une vision omniprésente de l'Au-delà.
ziryâbou (az-) : ِّ
ُالزْرََيب
L'or.
zinâ (az-) : ِّ
ُالزََن
Ce terme englobe la fornication et l'adultère : toute relation
sexuelle interdite (hors mariage).
150
zindîqoun : ُِزنْ ِديق
-Personne hérétique.
-Chez les Malikites, les Chafi‘ites, les Hanbalites et les Zaydites,
il s'agit d'une personne qui affiche en public son islam, alors
qu'elle n'y croit pas réellement. A l'époque du Prophète (Paix sur
lui) on l'appelait : hypocrite ("mounâfiqoun"), puis par usage
("al ‘ourfou"), ce terme ("zindîqoun") a remplacé le premier
pour désigner la même personne.
-Terme désignant les disciples de la doctrine de Zarathushtra
(7ème-8ème siècle AJC) : le mazdéisme.
zibroun : ُِزبْ ر
Texte rédigé, écrit. (Voir supra : pluriel zaboûroun).
zîrrou (az-) : ِّ
ُالزير
-Homme efféminé, et qui aime la compagnie des femmes.
-Les cordes fines du luth.
-la jarre.
-le lin.
151
152
ْ الس
* As-Sîn *ِين
Sarmadîyyou (As-) : ُالس ْرَم ِد يي
Allâh l'Eternel.
153
saj‘ou (as-) : ُالس ْجع
La prose rimée, cadencée et scandée.
ُاسة ِ ُ س
sâsa (verbe), siyâsatoun : َ َ سي- اس
َ َ
-Diriger ; gouverner ; gérer, administrer.
-Prendre soin de quelqu'un.
D'où le nom de l'ouvrage de pédiatrie, de l'illustre médecin Ibn Al
Jazzâr (Né 285/895) : "Siyâsatou as-sibyâni wa tadbîrihim".
-"As-siyâsatou", c'est l'art de gouverner, de dompter son cheval.
154
-Détachement du même nombre que "as-sâriyatou", mais
circulant la nuit.
155
Le chemin.
Le moyen.
La cause.
La ruse et l'astuce.
La preuve et l'argument décisif.
sababoun : َُسبَب
-une corde.
-Le moyen : tout ce qui peut mener à quelque chose (morale ou
matérielle).
-La parenté et l’affection.
-Le chemin : la route.
-La cause (en science de la méthodologie du Droit).
156
-La cause, comme règle de droit stipulative ("houkmoun
wad‘iyyoun").
157
as-saqtou et as-souqtou : ُس ْقط
ال ي- ُالس ْقط
-L'avortant.
Le fœtus tombant, suite à une fausse couche, avant qu'il ne se
soit complètement constitué.
158
sâ‘ihoun : ُ َِسائ
ح
Le jeûneur en retraite dans une mosquée.
As-Salâmou : ُالسالَم
-La Paix : Nom de Dieu (Exalté), qui signifie : Celui qui accorde
la paix, la sécurité et la protection à toutes les créatures.
-Le salut des Musulmans.
-La sécurité.
159
-La paix.
-L'hymne national.
160
sounhou (as-) : ُُ سنْح
ال ي
-Le milieu de la route ou du chemin.
-L'abondance ("al barakatou") et l'heureux présage.
161
souftoujatou (as-) ou as-saftajatou : ُ السُ ْفتَ َجة- ُس ْفت َجة
ال ي
Lettre de change.
Contrat qui consiste à prêter une somme d'argent à une personne
dans un pays, pour qu'il la lui rembourse dans un autre pays de
destination.
siwâkou (as-) : ِ
ُالس َواك
ّ
Petit batônet qui provient d'un arbuste qui pousse en Arabie.
L'action chimique antibactériologique du "as-siwâkou" a été
prouvée médicalement. Le Prophète (Paix sur lui) a dit :" Si je ne
craignais pas de trop charger ma communauté, je leur ordonnerais
de se brosser les dents, avec "as-siwâkou", à chaque prière."
(Rapporté par l'imâm Mâlik dans son Mouwatta’).
Ce nom a été donné à ce batônet, car l'utilisateur le fait aller et
venir dans sa bouche, à l'image des chameaux maigres, dont le
cou tremble et bouge dans chaque côté. On dit : les chameaux
sont arrivés, leur cou tremblant de maigreur ("tasâwakou").
sikkatou (as-) ِ
ُالسكة
ّ
La monnaie (pièces en or et en argent).
ريُة ِ
sîratou (as-) : َ الس
ّ
-La conduite d'une personne.
162
-La biographie.
ُسارُ = الدالُل ِ
simsârou (as-) = ad-dallâlou : َ الس ْم
ّ
Crieur dans les marchés. Vendeur de marchandises à la criée.
sihrou (as-) : ِ
ُالس ْحر
ّ
La magie ou la sorcellerie.
Le Prophète (Paix sut lui) a classé la magie parmi les sept
abominations. (Rapporté par Al Boukhârî et Mouslim).
Il a dit aussi :" Trois types d'individus n'entreront jamais au
Paradis : celui qui le buveur invétéré, celui qui renie ses liens de
parenté et celui qui croit dans la sorcellerie." (Rapporté par
Ahmad, Ibn Hibbân et Al Hâkim).
simhâjou (as-) : ِ
ُالس ْم َهاج
ّ
Le mensonge.
163
sibâbou (as-) : ِ
ُالسبَاب
ّ
Les insultes.
sihâqou (as-) : ِ
ُالس َحاق
ّ
Le lesbianisme.
Relations sexuelles entre femmes. Il a le même statut que
l'homosexualité masculine.
Anas Ibn Mâlik (Que Dieu soit satisfait de lui) a rapporté que le
Messager de Dieu (Paix et Salut de Dieu sur lui) a dit : " Quand
les gens de ma communauté s'adonneront à ces cinq méfaits, la
destruction s'abattra sur eux : "Quand ils se maudiront les uns les
autres, consommeront les boissons enivrantes, les hommes
porteront des vêtements de soie et prendront les chanteuses, et
quand les hommes s'accoupleront avec les hommes et les femmes
auront des rapports sexuels avec d'autres femmes !" (Rapporté par
Al Bayhaqî).
Le Prophète (Paix sur lui) a dit : "Le lesbianisme c’est de la
fornication ! " (Rapporté par At-Tabarânî).
164
*Ach-Chîn*الشِين
165
Chaqâ’oun, chaqâwatoun : ُ َش َق َاوة- َُش َقاء
-Malheur.
-L'infortune.
166
Chafî‘ou (ach-) : ُالش ِفيع
L'intercesseur.
Le Prophète (Paix sur lui) est l'intercesseur par excellence. Dieu
(Exalté) lui a accordé la grande intercession ("ach-chafâ‘atou al
koubrâ").
167
chahîdou (ach-), plu ach-chouhadâ’ou : ال ي: الش ِهيدُ ج
ُش َه َُداء
Martyr (s).
ُ َش َعائِر: ريُة ج ِ
cha‘îratoun, plu : cha‘â'iroun : َ َشع
Rîte(s), les pratiques cultuelles.
168
Contrat d'association par lequel un des deux contractants s'engage
à mettre en avant sa notoriété et la confiance qu'on lui accorde
généralement, pour intervenir dans la conclusion d'un contrat, en
échange de quoi l'autre, s'engage à lui fournir une partie du
bénéfice.
ُاَيت ِ
chakwâ, plu chikâyâtoun : َ ش َك: َشك َْوى ج
-Réclamation(s ).
-Plainte(s).
169
Il y a des conditions valables ("sahîhatoun"), et des conditions
non valides ("bâtilatoun" ou "fâsidatoun").
-De point de vue de la science de la Méthodologie du Droit
(Ousoûlou al fiqhi), "ach-chartou" (la condition) est une des
règles de droit stipulatives ("houkmoun wad'îyyoun").
Les règles de droit musulmanes ou les qualifications légales sont
de deux sortes :
1) les règles de droit prescriptives ("al ahkâmou ach-
char‘îyyoutou at-taklîfîyyatou") : l'obligatoire ("al
fardou" ou "al wâjibou"), l'interdit ("al harâmou"), le
recommandé ("al mandoûbou" ou "al moustahabbou"),
le répréhensible ("al makroûhou") et le permis ou le
licite ("al halâlou" ou "al moubâhou").
2) les règles de droit stipulatives ("al ahkâmou ach-
char‘îyyoutou al wad‘îyyatou") : la condition ("ach-
chartou"), la cause ("as-sababou"), l'empêchement ("al
mâni‘ou") et la validité et la nullité ("as-sihhatou wa al
boutlânou"). On les a surnommées ainsi, parce que c'est
Dieu qui les a instaurées sans attendre que l'homme agisse
pour qualifier ses actes de permis ou de répréhensibles ou
autre.
170
chakkou (ach-) : ُالشكي
Le doute.
-En Méthodologie de Droit (Ousoûlou al fiqhi), "ach-chakkou"
signifie : égalité entre les deux suppositions.
Quand il y a prépondérance de l'un des deux, on parle de doute
probant ("zannoun râjihoun").
171
copropriétaire de réclamer ce droit de présomption ou de reprise
dans tout ce qui est divisible, avant tout autre acquéreur.
172
chirkou (ach-), al asgharou : ُاألصغَر ِّ ال
ْ ُش ْرك
L’association mineure, qui consiste à certains comportements qui
démontrent le manque de confiance en Dieu (Exalté) et un
attachement excessif aux choses de la vie et aux Hommes.
173
As-Sâd
ْصداد
َّ ال
174
C'est un cadeau de noces offert par le futur époux, et sa future
épouse. C'est la femme qui en fixe la valeur, et il devient sa
propriété exclusive. Les juristes musulmans n'ont pas défini de
limite maximale à sa valeur, et ils ont, en majorité, fixé une limite
minimale.
175
sadî‘ou (as-) : ُالص ِديع
Surnom de l'aube ("al fajrou"), car l'obscurité de la nuit le quitte
et se sépare de lui, comme l'eau coule ou s'échappe d'un récipient
avec des fêlures.
176
ُُام ِ
sawmou (as), verbe sâma : َصَ )الص ْومُ (ف ْعل
L’abstinence.
Le fait de s’abstenir de s’adonner à un acte, de parler (Voir Ste
19/ Verset 26).
De point de vue religieuse : le jeûne.
Le jeûne ("as-sawmou") : c’est l’abstinence, de la part d’une
personne musulmane, pubère et saint d’esprit, avec une intention
bien spécifique, de consommer toute sorte de nourritures et de
boissons, ainsi que de tout rapport conjugal depuis l’aube
jusqu’au coucher du soleil.
Le jeûne du Ramadan a été prescrit durant le mois de cha‘bân, en
l’an 2 de l’Hégire.
Il est l’un des principaux piliers de l’Islâm. Le Prophète (Paix sur
lui) a dit : "Celui qui jeûne un jour pour Dieu et pour Lui plaire,
Dieu éloignera son visage du feu de l’Enfer, l’équivalent d’une
distance de soixante-dix années de marche." (Rapporté par Al
Boukhârî et Mouslim).
177
-Chèque.
-Diplôme.
178
soubratou (as-) : ُص ْب َرة
ال ي
Quand il s'agit de nourriture ou autre chose : l'amas, bloc. On dit
Untel a acheté la nourriture "soubratan" : sans l'avoir ni pesé, ni
mesuré.
soulhoun : ُصلْح
-Compromis.
-Traité de paix.
-Réconciliation entre deux personnes.
sîghatou (as-) : ِّ
ُالصيغَة
La formulation, la forme énoncée d'un contrat.
La formule par laquelle chacun des deux contractants exprime sa
volonté de conclure le contrat. Elle peut s’exprimer par la parole,
l’action (signature) ou par un geste (selon les usages).
Quand la formulation est orale, les quatre imâm exigent que le
mode utilisé soit le mode du passé ("al mâdî"). Si la formule
utilisée est selon le mode du présent (l’inaccompli) ("al
moudâri‘ou")ou le mode de l’impératif ("al amrou"), le contrat
est valide, mais si l’un des deux contractants remet en cause
l’accord, il doit le confirmer sous serment, et le contrat sera
annulé.
Le cheykh Ad-Dardîr (malékite) a dit : "Le contrat est ratifié par
n’importe quel moyen qui exprime le consentement mutuel et la
volonté ferme de conclure le contrat, telle que la parole, un signe,
un écrit…"
179
-Véridique : très sincère, vertueux
180
Ad-Dâd
َّ ال
ضداد
181
damânou (ad-) : َُالض َما
-La garantie.
ِ : ضي ع ُة ج
ُضيَاع
day‘atoun, plu diyâ‘oun : َ َْ
Domaine(s) agricoles.
ِ َضرُر و ُال
ُض َر َار
lâ darara wa lâ dirâra : َ َ َ َ َُال
Règle de droit : qui signifie :
182
daroûriyyâtou ou al koulliyyâtou : ُالضروِرَيتُ = الكلُِّيات
Se sont les besoins vitaux, que les juristes ont limités à cinq ou à
six, et que l'on doit préserver et sanctionner sévèrement ceux qui
chercheraient à leur porter atteinte : la Religion ("ad-dînou"), la
Vie ("al hayâtou"), la Raison ("al ‘aqlou"), les biens ou la
propriété privée ("al mâlou") la filiation ("an-nasabou") ou
l'Honneur ("al ‘irdou"). Il s'agit des choses pour lesquelles les
peines légales ("al houdoûdou") furent légiférées ici-bas, afin de
les préserver.
dimâroun : ِ
ُض َمار
Se dit de toute chose dont on n'espère plus la récupération ou
l'acquisition ou la réalisation, telles que : la dette, l'exécution
d'une promesse.
dighthoun ٌ ض ْغث
183
Toute chose qui peut se contenir dans le creux de la main.
Voir Ste 47/ V. 37.
di‘foun : ِ
ُض ْعف
-Le double de toute chose.
-Se dit aussi d’une chose à qui l’on rajoute son double.
184
At-Tâ’
َّ
الطداء
185
-Couches superposées. (Voir Ste 67 / Verset 3).
talîqoun : ُطَلِيق
-Personne éloquente.
-Eau douce.
-Prisonnier libéré.
186
Tours à effectuer autour de la Ka‘ba en guise de prière, et qui
remplacent les prières de salutations de la mosquée. "At-
tawâfou" fait partie des piliers du pèlerinage. Il se fait par sept
tours. "At-tawâfou" remplace la prière de salutation de la
mosquée. Il nécessite un état de pureté rituelle, et est soumis aux
mêmes conditions de la prière.
187
Nom désignant l'eau utilisée dans l'acte de purification ("at-
tahâratou").
188
Az-Zâ’
َّ
الظداء
189
-On a dit aussi qu'il s'agit de pierres rondes.
-On a dit, aussi, qu'il s'agit d'une pierre tranchante comme un
couteau (silex).
On a rapporté que certains Compagnons interpellèrent le Prophète
(Paix sur lui) : "O Messager de Dieu ! Nous partons à la chasse, et
nous ne trouvons pas de quoi abattre rituellement le gibier,
excepté "az-zirârou" ou un morceau de bois tranchant "! Alors,
le Prophète leur dit :" Faites couler le sang avec tout ce que vous
voulez." (Rapporté par Ahmad et Ibn Mâjah).
Az-Zâhirou : ِ الظ
ُاهر
-Nom de Dieu (Exalté) : L'apparent (Voir Ste 57 / Verset 3).
Tout prouve Son Existence et est la manifestation de Sa Présence.
-"zâhirou al jabali" : le point culminant de la montagne.
-Les légumes, s'appellent : "zâhirou al ardi."
-Quand on attribut cette qualité à quelque chose, c'est pour dire
qu'elle ne peut perdurer ("amroun zâ’iloun").
190
Les collines, les monticules.
zalîlatoun : ُظَلِيلَة
-Le jardin touffu, plein de fourrée d'arbres.
-Le marais dans le bas de la rivière.
191
-La neige.
-L'eau du dégel.
-L'eau qui coule, non stagnante.
-La blancheur des dents.
192
"Dieu (Exalté) dit : " O Mes seviteurs ! Je me suis interdit toute
injustice, et Je l’ai interdite entre vous : alors ne soyez pas
injustes les uns envers les autres ! " (Rapporté par Mouslim).
La plus grande des injustices, que l'homme commet envers sa
propre personne, est son reniement de son Créateur : Dieu
(Exalté) dit :" Mon cher fils ! Ne donne pas d'égaux à Dieu !
Le polythéisme est la pire iniquité qui soit. ("la zoulmoun
‘azîm")" (Ste 31 / Verset 13).
zoullatoun : ُظلة
-Châtiment divin. C'était une nuée chaude qui s'abattit sur les
mécréants. Elle les a tous anéantis. (Voir Ste 26 / Verset 189).
-Le nuage, nuée. (Voir Ste 7 / Verset 171).
-Toute chose qui couvre la personne par-dessus la tête.
193
sinon le jeûne de deux mois consécutifs. S'il ne peut pas, il nourrit
60 pauvres. (Voir Ste 58 / Versets 3-4)
194
Al-‘Ayn (‘)
العَيْن
195
‘alaqatoun : َُعلَ َقة
-Germe qui s'accroche. (Voir Ste 96 / Verset 2).
-Caillot de sang.
196
‘amalou (al)- plu al a‘mâlou : ُ األ ْع َمال: الع َم ُل ج
َ
L'œuvre, l'action.
197
‘araboun mousta‘ribatoun : َُع َربُ م ْستَ ْعُِربَة
Se sont les Arabes qui descendent d'Ismâ‘îl fils d'Ibrâhîm (Paix
sur eux). C'est la langue du Hijâz et ses alentours.
‘aroûboun : َُعروب
-L'éloquent.
-Femme amoureuse de son mari, plu : "‘ourouboun". (Voir Ste
56 / Verset 37).
198
‘âmmou (al) : العا يُم
َ
-Le commun, le général.
-De point de vue langue, quand on parle d'un "lafzoun
‘âmmoun" : il s'agit d'un terme générique qui désigne plusieurs
individus à la fois, comme le mot : musulman.
199
‘azzara : َُعزَر
-Respecter.
-Honorer.
-Vénérer. (Voir : Sourate 48 / Verset 9).
-Appuyer et soutenir dans les moments difficiles.
-Corriger, punir et humilier.
200
‘amâ (al) : الع َمى
َ
L'aveuglette : symbole de l'état de l'obscurité dans laquelle se
situe l'égaré de la voie divine.
Voir Ste 2 / Verset 18.
‘ach-châboun : َُعشاب
Spécialiste en plantes médicinales : herboriste.
201
-Dans les livres classiques, ce terme désigne le vendeur de
parfums ("al ‘outoûrâtou").
-dans le langage contemporain : l'épicier.
202
ريُة ِ
‘achîratou (al) : َ العش
َ
Le clan ; la tribu.
203
-Dot de la femme ("al mahrou ou as-sadâqou").
‘aqîmoun : ِ
ُعقيم
-Personne stérile.
-Au sens figuré, ce terme est utilisé pour porter un jugement
sévère sur une personne qui ne tire aucun profit de sa raison.
-On dit aussi un jour "‘aqîmoun" : dont la chaleur est
asphyxiante et intense.
ريُة ِ
‘aqîratou (al) : َ العق
َ
La voix ("as-sawtou").
204
Talons.
Le Prophète (Paix sur lui) a dit : "Malheur aux talons -("al
a‘qâbou") -non lavés- du feu." (Rapporté par Al Boukhârî,
Mouslim et autres).
205
‘aqârou (al), plu al ‘aqqârâtou : ارات
َ الع َق
َ : ار ج
ُ الع َق
َ
-Les terres agricoles, les palmerais.
-Biens immobiliers : maisons…
‘âdiloun : ِ َع
ُادل
Juste, équitable.
206
Obstacle, qui cache l'horizon : montagne, nuage, très forte averse,
nuage de sauterelles, etc…
207
‘ouchrou (al) ou al mi‘chârou : َ ال ِْم ْع- ُالع ْشر
ُشار
Le dixième.
208
‘innînou (al) : ُالعِنِّي
Il s'agit d'une personne qui est dans l'incapacité d'avoir des
relations sexuelles avec son conjoint pour cause de maladie ou
autres raisons.
209
La femme doit respecter cette période, avant de se remarier. Ce
délai est fixé à trois cycles menstruels pour les femmes ayant
encore des règles régulières ; de trois mois pour les femmes qui
ont des cycles irréguliers et les femmes ménopausées, jusqu'à
l'accouchement pour les femmes enceintes, et de quatre mois et
dix jours pour les veuves. Au- delà de cette période la femme
musulmane peut disposer d'elle-même et se remarier. (Voir Coran
Ste 2 / Versets 228 & 234 et Ste 65 / Versets 4-6).
ُص َمة ِ
‘ismatou (al) : ْ الع
L'infaillibilité.
La préservation de toute erreur et de tous les péchés majeurs et
mineurs. Les Musulmans affirment cette qualité à tous les
Prophètes et Messagers de Dieu (Exalté) sans exception.
Les Chi‘ites attribuent cette qualité à leurs imâms.
210
La connaissance des procédés stylistiques qui permet d'embellir la
parole, tout en prenant en considération sa concordance à la
situation à décrire, la clarté dans l'indication et toute confusion
dans le discours et dans le choix des termes.
‘abath ٌ َعب
ث َ
-Le futile, l’absurde, l’inutile.
Dieu (Exalté) dit : « Pensiez-vous avoir été créés sans but :
inutilement (‘abathan), et que plus jamais vous ne reviendrez
vers Nous ? » (Ste 23/V.115)
211
‘arîqoun : ع َِريق
-Enraciné , ancien
212
Al-Ghayn
الغَ ْي ُن
ghasbou (al) : ُصب
ْ َالغ
213
Usurpation d'un bien, spoliation en public, en faisant usage de la
force ou de son autorité.
Les Hanbalites ont considéré invalide une prière accomplie dans
une maison usurpée ou avec de l'eau usurpée. Pour la majorité des
érudits: "Sa prière est valide (juridiquement), mais il a commis un
péché (l'usurpation des biens d'autrui) !" ("sahhat wa ‘asâ")
214
C'est un des thèmes de la poésie arabe : la poésie romantique.
Il y a deux sortes de poésie d’amour : une poésie romantique
ayant pour thème l’amour puritain ("al houbbou al
‘oudhriyyou") et une poésie libertine, vantant l’amour charnel
("al houbbou al ibâhiyyou").
ghaybatou (al) :
ُالغَْي بَة
L’absence.
L'absence prolongée du mari, qui risque d'être porté disparu, est
une raison légale justifiant la demande de divorce de la part de
l'épouse. Ainsi, les Malikites, par exemple, fixent cette durée à
quatre années.
215
ghouroûrou (al) : ُالغرور
La vanité.
Il s'agit de la personne qui se fie à ses propres moyens et capacité
et s'en targue, et oublie que l'Homme est faible par lui-même, fort
par Dieu. Le Prophète (Paix sur lui) a dit : " Celui qui cherche, à
ce que l'on entende parler de lui, Dieu fera parler de lui (lors du
Rassemblement) et sera montré du doigt." (Rapporté par Al
Boukhârî et Mouslim).
216
Grand Accueillant au repentir, le Très Miséricordieux. » (Ste
49/ V. 12)
Ibn Al-Qayyim (Paix à son âme) a dit : « Les membres disent
nous faisons partie de toi, notre survie et notre anéantissement
dépend de toi.» Mouad Ibn Jabal (Qu’Allah soit satisfait de lui)
demanda au Prophète (Paix et Salut sur lui): « Ô Envoyé d’Allâh
serons-nous jugés pour nos paroles ? Le Prophète (Paix sur lui)
lui répondit : « Ô ibn Jabal ! C’est la moisson de la langue qui
le plus souvent jette les gens dans l’enfer.» (Rapporté par Al-
Tirmidhi et Ibn-Majah).
217
’Al-Fâ
الفَدا ُء
218
Fâtihatou (al) : ال َف ِاّتَ ُة
L'Ouverture (première sourate du Coran dans l’ordre du
"Moushaf").
faqîroun : ُفَِقري
Pauvre.
C'est celui qui ne possède que la nourriture de sa journée : le strict
nécessaire.
Les juristes musulmans ont divergé si "al faqîrou" était plus
nécessiteux que "al miskînou" ou si c’était le contraire.
219
-La nullité ou l’invalidité du contrat selon la Majorité des juristes.
fâsiqoun : ِ َف
ُاسق
Pervers ; transgresseur des règles morales.
Selon Ibn Qoudâma le hanbalite, "al fâsiqou" c'est une personne
qui s’adonne à un péché majeur et multiplie les péchés mineurs.
220
L'obligation individuelle ou personnelle.
Devoir d'obligation personnelle qui incombe à chacun. Tout
individu est tenu de s'en acquitter personnellement. Exemples : la
prière, le jeûne...
221
pour les informer." (Rapporté par Ahmad, An-Nasâ’î, Ad-
Dâraqoutnî).
ُرى ِ
fâsilatou (al) al koubrâ : َ ال َفاصلَةُ الك ْب
Dans la langue ; se dit quand un mot est composé de quatre lettres
avec voyelles ("moutaharrikâtoun"), suivies d’une lettre muette
("soukoûnoun"). A l’exemple de : ("balaghakoum").
ِّ = ُشة
َُُن ِ ال َف
fâhichatou (al) = az-zinâ : َالز َ اح
-La fornication.
222
fa’lou (al) al hasanou : ُْسن
َ الفأْلُ اْل
La bonne augure.
223
-De point de vue juridique, c'est la personne qui dispose des biens
d'une personne et contracte des affaires, en son nom, sans sa
permission.
fisqou (al) : ِ
ُالف ْسق
-La perversité.
-Selon Ibn Manzoûr, dans son Dictionnaire : "Lisânou Al
‘Arab", ce terme est le synonyme de : désobéissance ; le
délaissement des Ordres de Dieu ; le fait de dévier du droit
chemin.
fihrou (al) : ِ
ُالف ْهر
Toute pierre aigûe et pointue.
fitratou (al) : ِ
الفط َْرُة
Essence fondamentale, qui pourrait se traduire aussi par nature
profonde, nature authentique.
fitratou (al) : ِ
ُالفط َْرة
224
-L'Islam.
-La Religion.
-La Sounna.
Le Prophète (Paix sur lui) a dit : "Cinq font partie des "sounanou
al fitrati" : la ciconcision ("al khitânou"), le fait de se couper les
ongles, le rasage des poils sous les aisselles et près des parties
intimes et le fait de se tailler la moustache." (Rapporté par Al
Boukhârî, Mouslim et autres, d'après Aboû Hourayra).
fitratou (al) : ِ
ُالفط َْرة
La zakâte de la fête de la rupture du jeûne du Ramadan.
fitnatou (al) : ِ
ُالفتْ نَة
Désordre ; crise.
225
C’est l’une des qualités, que les Théologiens musulmans,
attribuent à tous les Prophètes et Messagers de Dieu (Paix sur
eux).
226
Al-Qâf
ُالقَداف
Qadîmou (Al) : ال َق ِد ُي
Dieu (Exalté) est "Al Qadîmou".
227
C’est un Attribut divin. Dieu (Exalté) est "Al Qadîmou". Il est
Le Premier sans début. L’Etre ("Adh-Dhâtou") et les Attributs
("As-Sifâtou") sont anciens. Dieu (Exalté) n’a pas été précédé
par le néant. Dieu (Exalté) a existé de toute éternité : Il est Le
Temps = L’Infini (Qu’Il soit exalté et loué).
228
-Le comportement.
-L'habitude.
229
Liquide blanchâtre que voit la femme, après la fin de son cycle
menstruel, et qui marque, avec certitude, la fin de ses règles.
Notre mère Â’icha (Que Dieu soit satisfait d’elle) a raconté, que
lorsque les femmes lui envoyaient leur serviette avec du coton à
l’intérieur, sur lequel il y avait du liquide jaunâtre de sang des
règles, elle leur disait de patienter jusqu’à ce qu’elles aperçoivent
"al qassatou al baydâ’ou", dont l’écoulement marque la fin des
règles. (Rapporté par Al Boukhârî et Mouslim).
230
qadhfou (al) : ُال َقذْف
Accusation mensongère : la diffamation.
La diffamation par laquelle on accuse une femme ou un homme
mariés d'adultère est considérée en Islâm un des péchés les plus
graves. (Voir Coran Ste 24 / Verset 4).
Le Prophète (Que les Prières et les Bénédictions de Dieu soient
sur lui) l’avait classé par les sept abominations. (Hadîth rapporté
par Al Boukhârî et Mouslim).
231
qafîzou (al) : ُال َق ِفيز
Unité de mesure équivalente à 12 Sâ‘ (2175gr x 12) ou à 32
litres ou à 128 livres de Baghdâd.
232
qarîdou (al) = synonyme de ach-chi‘rou : ِّ ال َق ِريضُ = ال
ُش ْعُر
La poésie.
233
qoustâsou (al) et al qistâsou : ِ – ُالقسطَاس
ُالق ْسطَُاس ْ
La justice.
Voir Coran Ste 17 / Verset 35 et Ste 26 / Verset 182.
qourâdatou : ُاضة
َ الق َر
Terme désignant toute chose qui tombe suite à la coupe. On dit :
"qourâdatoun", pour des morceaux d'or ou d'argent.
234
-"Hazratou al qoudousi" : le Paradis ; La Loi révélée : "ach-
charîa‘tou".
-"Roûhou al qoudsi" ou " Roûhou al qoudousi" : L’ange
Qabriel (Paix sur lui) = L’Esprit saint ou l’Esprit pur.
qiblatou (al) : ِ
ُالق ْب لَة
-Etre en face de quelque chose ou de quelqu'un.
On dit : ma maison est "qoubâlata" la maison d'Untel (en face
d'elle). "al qiblatou" c'est, donc, la direction vers laquelle on fait
face : on se dirige.
-Direction de la Mecque : direction de la prière et fait partie des
actes prescrits dont dépend la validité de la prière.
qiyâsou (al) : ِ
ُالقيَاس
L'analogie ou le raisonnement analogique.
C’est le fait d’aligner une sentence d’une question nouvelle, non
citée par les Textes de la Loi, sur une autre dont la sentence a été
stipulée par un Texte légal, parce qu’elles ont une cause
commune.
235
Exemple : l’application par analogie, de la peine infligée aux
diffamateurs des femmes honnêtes mariées, à ceux qui accuseront
injustement, d’adultère, les hommes honnêtes mariés.
qismou (al) : ِ
ُالق ْسم
-La chance.
-La part de quelque chose.
ُيمة ِ
qîmatou (al) : َ الق
La valeur morale ou matérielle d’un objet ou d’un produit : le
prix.
qirânou (al) : ِ
َُالق َرا
Le mariage.
ُرياط ِ
qîrâtoun : َق
Poids en argent équivalent à : 0,2125 gr.
Rappel :
1 dînâr : pièce de monnaie en or pesant 4,25gr. 1 dirham : pièce
de monnaie en argent, équivalent au 8/10 du dînâr. Son poids était
de 2,975gr.
qistou (al) : ِ
ُالق ْسط
-La moitié d’un Sâ‘ : 1,087 kg.
-La justice et l’équité.
qibâlatou (al) : ِ
ُالقبَالَة
-La prise en charge ; le cautionnement.
236
-Le métier de sage-femme
-Le travail ou la commande dont on s’engage la réalisation.
ُاءات ِ ِ
qirâ’atou (al), plu al qirâ’âtou : َ الق َر: اءةُ ج
َ الق َر
Lecture(s) coranique(s).
D'après Ibn Al Jazarî ( savant du 8ème siècle de l'Hégire), il y a dix
lectures retenues comme étant authentiques, avec des chaînes de
transmission continues, transmises de génération en génération
par une masse de rapporteurs ("at-tawâtourou").
ُصاص ِ
qisâsou (al) : َ الق
Les peines pénales en Islâm. La loi du talion.
237
Al-Kâf
ُال َكداف
238
kataba (verbe) : )ُب (فِ ْعل
َُ ََكت
-Prescrire une loi et la décréter.
-Copier un texte.
-Conclure un contrat de mariage.
-Fermer ou attacher avec une ficelle (une gourde).
239
La quantité , la capacité.
kallâ : َُكال
Particule signifiant la réprimande et la dissuasion.
-Elle a le sens de la particule : "lâ" avec le rajout de la lettre "al
kâf", mais elle indique une insistance plus forte que celle
qu’exprime la particule : "lâ" (la négation prohibitive).
-Elle peut avoir le sens de : Très certainement ("haqqan").
Exemple : Ste 96 / Verset 15).
240
-L’hésitation. Le Prophète (Paix sur lui) a dit : "Toux ceux à qui
j’avais proposé l’Islâm avaient eu une "kabawatoun", excepté
Aboû Bakr ! " (Sîra).
241
la foi par des arguments rationnels, et ainsi réfuter les théories des
innovateurs. " (Al Mouqaddimatou, p : 429. Edit arabe).
242
kahthalou (al) : ُال َك ْحثَل
Personne avec un gros ventre.
243
-Le profit économique.
-Les actions acquises et l’œuvre de l’homme. (Voir Ste 2 /V 286).
C'est ce que la personne réalise comme œuvre et action, bonne et
mauvaise durant sa vie. Dans la Théologie, cette théorie ("an-
nazariyyatou") stipule que c'est Dieu, en vérité, qui est le
Créateur de toutes les actions de l'Homme, et ce dernier ne fait
que les acquérir par sa volonté libre que Dieu créa en lui. C'est
Aboû Al Hasan Al Ach‘arî (260H-330H / 871JC-941JC), qui a
développé cette théorie pour expliquer la prédestinée ; et par la
même occasion, il a démarqué la Théologie sounnite, d'une part
de la position des Mou‘tazilites, qui disaient que c'est l''Homme
crée ses actions et il est libre, et d 'autre part pour se démarquer
de la position des Déterministes ("al jabriyyatou"), qui disaient
que l'Homme est dirigé dans tout ce qu'il fait et il n'a aucune
liberté d'agir. La position d'Aboû Al Hasan Al Ach‘arî est celle de
l'Orthodoxie sounnite. (Voir Ste 2 / Verset 286).
244
karîmatou (al ) d'un homme : ُال َك ِري َمة
Sa fille ; sa pupille.
245
-Le nom du fameux livre d’exégèse de l’éminent linguiste Az-
Zamakhcharî (467H/538 H).
Il a le sens du dévoilement des secrets.
246
-L'essence.
-Le fond intime, primordial d’une chose.
247
kousoûfou (al) -salât- : ُ(صالَة) الكسوف
َ
Prière de l'éclipse du soleil.
Cette prière est célébrée jusqu'à ce que le soleil réapparaisse de
nouveau.
Al Moughîratou Ibn Chou‘ba a rapporté que le soleil s'est éclipsé
au temps du Messager de Dieu (Paix sur lui), le jour de la mort de
son fils Ibrâhîm. Alors les gens ont dit : " Le soleil s'est éclipsé
(en signe de deuil) pour la mort d'Ibrâhîm !" Alors, le Messager
de Dieu (Paix sur lui) dit : " Le soleil et la lune sont deux signes,
parmi les signes de Dieu (Exalté), par lesquels Il fait peur à Ses
serviteurs pour qu’ils retournent vers Lui. Ils ne s'éclipsent, ni
pour la mort, ni pour la naissance de quiconque ! Si vous voyez
l'éclipse de l'un d'eux, invoquez Dieu et priez !" (Rapporté par Al
Boukhârî et Mouslim
248
koursoufou (al) : ُالك ْرسف
Le coton.
kitâboun : ُكِتَاب
-De point de vue langue : un livre ; ensemble de feuillets ; la
lettre (message).
-De point de vue religieux, il désigne à la fois :
*les Evangiles (Ste 3 / V.64)) ;
*la Thora (Ste 3 / V. 78) ;
*le Coran (Ste 2 / V.2) ;
*Les Tables gardées (Ste 50 / V.4) ;
*le Décret divin ("al qadarou") ;
*la sentence légale (Ste 7 / V.68) ;
*le terme (la date fixée pour rembourser une dette).
249
kibrou (al) ou al kibriyâ’ou : ُ الكِ ُِْبََيء- ُالكِ ْب ر
-L'orgueil : être hautin et tyran.
C'est un comportement que l'Islam rejette et même considère
dangereux pour le devenir de l'Homme dans ce monde et dans
l'Au-delà. Dieu (Exalté) dit : " Dieu n'aime pas les
orgueilleux !" (Sourate 16 / Verset 23). Le Prophète (Paix sur lui)
a dit : " Il n'entrera pas au Paradis, celui qui a dans son cœur ne
serait-ce le poids d'un atome d'orgueil !" (Rapporté par Mouslim)
-Le grand péché (Voir Ste 24 / Verset 11).
250
Al-Lâm
الالَّ ُم
251
C'est l'enfant que l'on retrouve délaissé par les siens sur la voie
publique, et dont ne connaît pas les parents. Ce n'est pas un terme
péjoratif !
252
-Se tromper et tenir des propos incorrects.
-Prononcer des paroles futiles
-Annuler une décision.
latîfatoun : ِل
َُطي َفة
Remarque subtile de l'auteur, concernant un sens saisi d'une
manière intelligible, sans que l'énoncé du texte ne le mentionne.
253
Chez les grammairiens, il s'agit de la particule "lâ", qui intervient
sur :
-le subjonctif ("al moudâri‘ou al mansoûb"), devancée de :"mâ
kâna" (être négative). Exemple : Ste 8 / Verset 33.
-ou le subjonctif est devancé par "lâ". Exemple : Ste 4 / Verset
168.
254
C'est un serment qui survient à la suite d'une accusation
d'adultère, en l'absence de témoins. Le mari atteste, à quatre
reprises, que la Damnation de Dieu soit sur lui s'il mentait en
accusant sa femme d'adultère. De la part de la femme se sont,
aussi, quatre attestations que la Colère de Dieu tombe sur elle, si
elle mentait dans son rejet de l'accusation, suite à cela le juge
sépare entre eux sans divorce, et la séparation est définitive et le
couple ne pourra plus s'unir en mariage éternellement. Les
serments du mari sont considérés l'équivalent d'une affirmation,
sinon il sera considéré diffamateur et sera sanctionné par la peine
fixée par la Loi. Quant à ses serments à elle, ils lui évitent
l'accusation d'adultère et la peine encourue pour un tel délit. Dieu
dit : " Ceux qui accusent leurs épouses d'adultère, sans
produire de témoins, chacun d'entre eux aura à témoigner,
par quatre fois, devant Dieu, qu'il dit la vérité. Il devra, en
outre, par une cinquième formule appeler sur lui la
Malédiction de Dieu s'il ment. La femme de son côté, sera
admise à se soustraire à la peine prévue à son encontre en
jurant, par quatre fois, que son mari l'a accusée sans
fondement. Elle appellera sur elle, à une cinquième reprise, la
Malédiction de Dieu, si son mari dit la vérité." (Ste 24 /
Versets 6-9).
255
Al-Mîm
ْال ِمي ُم
256
Premier Lieu saint de l’Islâm, où se trouve la Ka‘ba.
Pour "Makkata" : voir Ste 48 / Verset 24 ;
Pour "Bakkata" : Voir Ste 3 / Verset 96.
257
Ils sont de différentes sortes :
-"maqâsidoun ‘âmmatoun" : buts fondamentaux de la Loi.
Exemples : l'intérêt ("al maslahatou"), l'équité ("al‘adâlatou"),
l'entraide ("at-takâfoulou"), la liberté ("al hourriyyatou"), la
constance de l'ijtihâd ("dawâmou al ijtihâdi"), etc.…
-"maqâsidoun khâssâtoun" : objectifs spécifiques. Ce sont les
objectifs propres à un domaine précis, tels que : la famille, les
transactions financières.
-"maqâsidoun jouz'iyyatoun" : objectifs particuliers à chaque
prescription. Exemple : la finalité de la Loi de l'interdiction des
boissons enivrantes.
258
Quand "al makkâsou" est au service d'un tyran, et que les taxes
qu'ils prélèvent sont injustifiées, il est aussi coupable d'iniquité.
Le Prophète (Paix sur lui) a dit :" Celui qui occupe la fonction de
péagiste n'aura pas le droit d'entrer au Paradis." (Rapporté par
Aboû Dâwoûd).
Le cheykh Adh-Dhahabî ( 8 ème siècle) l'a comparé, dans son
ouvrage "Al kabâ’irou" à un voleur.
259
-De la part de nos semblables : c’est une démarche humiliante,
qui consiste à rappeler à quelqu’un un bienfait. Cette attitude est
dénigrée par le Coran. (Voir Ste 2 / Verset 264). Le Prophète
(Paix sur lui) a dit : "Ni l’enjôleur, ni l’avare, ni celui qui rappelle
sans cesse ses bienfaits aux autres (al mannânou) n’auront accès
au Paradis."(Rapporté par At-Tirmidhî).
-Nourriture du Paradis, accordé Par Dieu (Exalté) au peuple de
Moïse (Paix sur lui). Dieu (Voir Coran : Ste 2 / Verset 57).
260
masboûqou (al) : ُال َْم ْسبوق
L'attardé.
Personne qui a rejoint la prière en commun, mais en retard d’une
rak‘ate ou plus. Elle doit, à la fin de la prière, rattraper ce retard
sans couper sa prière avec l’imâm.
ُصُار ِ ُ ِ َالْمث
mathânî (al) ou al qisârou : َ الق- ان َ
Sourates du Coran dont le nombre de versets se situe de 3
versets, jusqu’à 100 versets. Ses sourates se situent, dans l’ordre
du "Moushaf", dans le dernier quart du Coran.
261
concurrencent et s’opposent, alors la priorité est accordée aux
plus importantes et qui sont nécessaires, même si on doit sacrifier,
pour cela, d’autres jugées de moindre importance. De même, les
législations de la Religion tendent aussi, à supprimer les
préjudices certains, dans les limites du possible, et s’ils se
concurrencent, l’intérêt est axé sur les plus dommageables..."
(Miftâhou Dâri as-sa‘âdati, p : 35).
262
Tribunaux de redressements des torts et des injustices commises
par les auxiliaires de l’Exécutif. C’est le Chef de l’Exécutif (le
Calife ou le Gouverneur) qui y siège, pour rendre justice aux
citoyens contre les représentants de l’autorité.
maqsoûratoun : ُورة
َ َم ْقص
Chambre réservée au dynaste ou au roi, à l’intérieur de la salle de
prière de la mosquée. Elle devint une partie intégrante de
l’architecture des mosquées à partir de la période Oumeyyade
pour protéger les dynastes des attentats ou d’une attaque de la
part de ses ennemis.
263
-Signe intermédiaire de l'Heure dernière
Le Prophète (Paix de Dieu sur lui) a dit : "Le Mahdî est de ma
descendance, il descend de ma fille Fâtima ! " (Rapporté par
Aboû Dâwoûd et Ibn Mâjah).
Le Prophète (Paix de Dieu sur lui) a dit aussi : "Le Mahdî
apparaîtra dans ma Communauté, avant la descente de Jésus ( le
rapporteur dit ) : de cinq ou sept ou neuf…" (Rapporté par
Ahmad)
264
madhou (al) : ُال َْم ْدح
-Le panégyrique, la flatterie.
-Faire l'éloge de quelqu'un : citer ses qualités.
En Islâm, il est interdit de flatter ou de vanter les mérites de
quelqu’un en sa présence. Le Prophète (Paix de Dieu sur lui) a
dit : "Evitez la flatterie et l’éloge mutuel, c’est comme si l’un
d’entre vous saignait l’autre ! " (Rapporté Ibn Mâjah et Ahmad).
265
malakoun, plu malâ’ikatoun : ُمآلئ َكة ج َملَك
Les Anges.
Se sont des créatures célestes de lumière, asexuées. Ils ne
commettent pas de péchés. (Voir Ste 21 / Verset 20).
266
mouqâssatou (al): ُالْم َقاصة
L’accord.
La compensation.
Il s’agit d’une opération financière qui consiste à retirer, en
commun accord, de part et d’autre, une dette en contrepartie
d’une autre. C’est-à-dire : chacun des deux partenaires décharge
l’autre de sa créance, qu’ils ont l’un envers l’autre, en
contrepartie. La condition de validité de cette opération c’est que
les dettes doivent se ressembler en genre, en quantité et en
qualité.
267
-"Al mousnadou" : ouvrage où les hadîth sont répertoriés par
rapport aux rapporteurs, et non pas par rapport aux thèmes, tels
que : Mousnad de l’imâm Ach-Châfi'î, Mousnad de l'imâm
Ahmad Ibn Hanbal, Mousnad At-Tayâlousî et Mousnad Al
Bayhaqî…
mouddoun : ُمد
Unité de mesure équivalente à 675 gr ou à 0,688 litre.
268
Elle contient 22,5 "âsâ‘oun". C’est-à-dire : 22,5 X 2,175 kg =
489,275 Kg
mounâjâtoun : ُاجاة
َ َمن
Communication confidentielle avec Dieu, évocation
confidentielle.
Dans la terminologie soufie, ce terme désigne l’intimité réalisée
entre le mystique et Dieu.
Cette évocation confidentielle et intime se réalise à travers trois
phases successives : la présence ("al houdoûrou"), l’audition
("as-samâ‘ou") et la vision ("ar-rou’yatou").
269
275). Le sens du terme : permettre, n'indique q'un seul et unique
sens.
ِ = ُضاربة
moudârabatou (al), synonyme à : al qirâdou : ُالق َراض ََ َ الْم
Contrat d'investissement.
Association entre le propriétaire d'un capital et un gérant ou
homme de métier. Seul l'homme de métier est responsable de la
gestion du capital, selon un accord préétabli. Les bénéfices sont
partagés en parts, selon l'accord. En cas de perte, l'investisseur
seul assume la perte et l'homme de métier, quant à lui, il perd
l'effort de son travail accompli.
270
Les assimilationnistes.
Secte attribuant à Dieu des similitudes avec la création (les
contingents).
271
C’est un juriste ("faqîhoun") qui a élaboré sa propre méthode
dans la déduction des règles juridiques à partir de leurs sources.
272
mounâsabatou (al) : اسُبَ ُة
َ َالْمن
La correspondance, la concordance.
Quand la cause ("al ‘illatou") correspond et convient à sa règle
de droit, on dit : il y a une "mounâsabatoun".
273
Ils ont une approche systématiquement rationaliste des questions
théologiques.
274
moujarradoun : ُُمَرد
-Abstrait. (sens)
-Nu.
mounfasiloun : ِ م ْن َف
ُصل
-Détaché, séparé de…
-Discontinu.
-Hadîth où il y a une rupture dans la chaîne des transmetteurs.
275
-Pour les Malikites et les Hanbalites, cet élément est une
obligation dans les ablutions uniquement, mais il n'est pas exigé
lors du grand lavage rituel ("al ghouslou"). Ils se référent à un
hadith du Prophète (Paix et Salut de Dieu sur lui), qui avait
remarqué un homme en prière, avec un endroit sec dans son
talent, équivalent au diamètre d'un dirham ; alors le Messager lui
ordonna de refaire les ablutions et la prière. (Rapporté par
Ahmad, Aboû Dâwoûd, et Al Bayhaqî. L'imâm An-Nawawî l'a
jugé faible, mais l'imâm Ahmad a considéré sa chaîne bonne).
Si la succession n'était pas obligatoire, le Prophète (Paix sur lui)
aurait pu se limiter à lui indiquer l'endroit à laver.
276
l'habitude d'entrecouper ses ablutions et personne n'a critiqué sa
façon de faire.
277
Le Mile : unité de mesure de distance égale à 1848 mètres ou à
400 coudées égyptiennes. (400 x 46,2 cm).
ُصار ِ
misroun, plu amsâroun : َ ْأم: ص ُر ج
ْ م
Grande ville, cité (Voir Ste 2 /Verset 61).
minbaroun : ُِم ْن بَ ر
Chaire où se tient l’imâm pour le prêche du vendredi et des deux
fêtes.
mijannoun : ُُِمَن
-Bouclier.
278
-Ceinture.
279
An-Noûn
النُّو ُن
nâsoûtou (an-) : ُالناسوت
-La nature humaine, y compris, la force physique de l'homme.
280
-Un côté.
-Aperçu biographique ou un aperçu d'un livre.
najisoun : ََُِنس
-Impur, souillé.
-Illicite à la consommation.
najâsatoun : ُاسة
َ َََن
L'impureté, souillure réelle et non pas morale, telle que : le sang,
l'urine, le vomis…
najacha : ُش
َ َََن
-Le fait d’extraire une chose.
-La propagation d'une parole.
-L'augmentation du prix de la marchandise.
281
-L'étoile qui a sa propre lumière, et dont l'orbite est définie dans
l'espace, par exemple : le soleil.
282
-Les proches par alliance.
283
-Une chose : elle s'est réalisée.
284
Selon d'autres Théologiens, ce terme est le synonyme de "ar-
roûhou".
285
naflou (an-) et an-nâfilatou : الن ُافِلَُة- ُالن ْفل
-Acte supplémentaire et volontaire, accompli en plus des actes
obligatoires.
-Chez la majorité des spécialistes de la science de "ousoûlou al
fiqhi", ce terme est l’équivalent à du "al mandoûbou" (le
recommandé).
-le butin.
-le don.
-le petit-fils ("al hafîdou").
ُيحة ِ
natîhatou (an-) : َ النط
La bête morte suite à une blessure d’un coup de corne.
Elle est interdite à la consommation, même s’il s’agit d’une bête
dont la viande est licite à la consommation. (Voir Coran Ste 5 /
Verset 3).
286
disant : "Dénigrant impénitent, colporteur de calomnie." (Ste
68 / Verset 11).
287
nadaha, an-nadhou : ُضح
ْ الن- ح
َُ ض
َ َن
Asperger avec de l’eau.
C’est un des moyens légaux pour lever certaines souillures. A
l’exemple de souillures invisibles (tâches d’urine) ou pour laver
ses vêtements de l’urine du bébé qui est encore sous allaitement.
Oummou Qays, la fille de Mihsan (Que Dieu soit satisfait d'elle) a
raconté :" J'avais apporté mon petit bébé (garçon), qui n'avait pas
été encore sevré, à l'Envoyé de Dieu (Paix sur lui), qui le prit et
l'assit sur ses genoux. Le bébé urina sur les vêtements du
Messager de Dieu (Paix sur lui) ; il demanda alors de l'eau avec
lequel il aspergea son vêtement sans le laver." (Rapporté par Al
Boukhârî).
288
nafyoun aslîyyoun : َصلِ ُي
ْ نَ ْفيُ أ
-Absence initiale de règle légale.
-La négation.
289
L'inspiration divine à une personne élue par Dieu (Exalté) pour
s'acquitter d'un apostolat ("risâlatoun"). Cette inspiration peut
s'accompagner d'une Loi, comme elle peut consister à rappeler les
hommes à Dieu par la revivification d'un message précédent.
ُصابِ
nisâboun : َن
-La référence.
-L'état initial d'une chose.
290
-De point de vue juridique, ce terme désigne le minimum
imposable fixé par le Législateur pour l'acquittement de la zakât.
-Proportion ; part de l'héritage.
291
-Le rejet du Consensus ("al ijmâ‘ou") : elle n’est pas une source
de la règle de droit, et que celle-ci réside dans la déclaration de
l’Imâm infaillible ("al imâmou al ma‘soûm").
292
l’utilisation la plus fréquente du terme était dans le sens du
contrat de mariage.
293
Al Hâ’
ْال َهداء
294
C'est le fait de dire : "lâ ilâha illâ Allâh" : il n'y a pas d'autre
dieu que Dieu Seul.
295
-Facile et aisé. Dieu (Exalté) dit : "Wa tahsaboûnahou
hayyinan wa houwa ‘inda Allâhi ‘adîmoun. " (Ste 24 / Verset
15).
"Houwa ‘alayya hayyinoun." (Voir Ste 19 / Verset 9).
haymana (verbe), synonyme de : ammana َُه ْي َم َُن (فِ ْعل) = أمُ َن
-C'est le fait de dire : Amen ! On a rapporté que le calife ‘Oumar
(Que Dieu soit satisfait de lui) a dit : "Je vais invoquer Dieu
(Exalté) ; alors dites : âmîn ! ("fa hayminoû").(Ibn Manzoûr :
Lisân Al ‘Arab. Tome 13, page 436).
-Avoir une emprise sur les gens.
-Protéger et étendre ses ailes protectrices.
ِ ا ْْل
ادي
Hâdî (Al) : َ
Nom de Dieu (Exalté) : Celui qui guide vers la Voie de la
Droiture.
*hâdî (al) :
-Le guide.
-Le lion.
296
-La pointe de la flèche.
-Le cou.
297
hazlou (al) : ُا ْْلَْزل
La plaisanterie.
Le Prophète (Paix sur lui) a dit :" Trois choses sont du sérieux
quand elles sont dites sérieusement, et elles sont du sérieux quand
elles sont dites en plaisantant ("Thalâthoun jiddouhounna
jiddoun wa hazlouhounna jiddoun") : le mariage, le divorce et
la révocation de son épous." (Rapporté par les quatre Sounan et
Ahmad).
298
Le diffamateur. (Voir Ste 104 / Verset 1).
C’est le fait d’offenser son frère en le dénigrant. Dieu (Exalté) a
condamné ce comportement. (Voir Ste 49 / Verset 11).
Ibn Al Mouqaffa‘ a dit, dans son ouvrage “Le pouvoir et les
intellectuels” : "Sache, que lorsque l’arbre a été coupé par une
hache, il repousse de nouveau ; lorsque la chair a été entaillée par
un sabre, elle cicatrice ; mais la blessure occasionnée par la
langue ne se cicatrice pas, l’entaille ne pouvant être soignée…"
299
-L’obéissance.
-La rectitude.
-L’indication.
-Toute chose qui mène, sans brusquerie et avec douceur, au but.
300
émigra avec son peuple et Mouhammad (Paix sur lui) fit de
même, en émigrant à Médine, la terre de l’Islam.
L’émigration est obligatoire quand il s’agit de quitter le pays de la
persécution vers les terres de l‘Islâm. Ce n’est pas une fuite,
comme l’avaient insinué certains orientalistes.
Vu l’importance de l’Hégire, le calife ‘Oumar Ibn Al Khattâb,
après consultation, a pris la décision, le mois de Rabî ‘ 1 er en l’an
16 de l’hégire, d’en faire le début de l’Histoire musulmane.
301
Al Wâw
ْالواو
َ
302
wâw (al) : )ُ(ح ْرف
َ او
ُْ الو
َ
Les grammairiens arabes divergent sur la fonction du "wâw".
Est-elle une particule de coordination ou de concomitance.
-Selon la majorité des lexicographes de la langue arabe, "al
wâw" a une fonction de groupement ("al jam‘ou"). Sibawayh le
signale à dix-sept reprises. Al Fârisî dit, que les grammairiens de
Koûfa et de Basra sont unanimes à ce sujet.
-D’autres ont stipulé que "al wâw" exprime le groupement, sauf
en la présence d’un indice ("qarînatoun").
-Une troisième tendance représentée par Jamâl Ad-Dîn Al
Asnawî, Aboû Ja‘far Ad-Dînoûrî et autres, disent que la particule
"al wâw", implique l’ordonnancement ("at-tartîbou").
-La tendance suivante stipule que le "wâw" implique la
concomitance (l’association).
-Une autre position stipule que le "wâw" a le sens de la particule
"idh", ainsi, le sens de cette particule n’indique ni le
regroupement, ni la coordination, mais une nouvelle proposition.
Ces positions ont une incidence sur les règles juridiques.
Il faut rappeler que les particules occupent une place importante
dans la science de "ousoûlou al fiqhi", puisqu’elles ont une
incidence évidente sur les règles de droit.
303
-Un morceau de la queue grasse d’un mouton ou un morceau de
la graisse de la bosse du chameau.
304
walâyatou (al) : ُالوالَيَة
َ
-Elle a le sens de : affection, soutien (Voir Ste 8 / Verset 72).
-Le pouvoir et le dépositaire de l’autorité : gouverner.(Voir Ste 18
/ Verset 44)..
-C’est la capacité d’agir sans dépendre d’autrui.
De point de vue légal : c’est la tutelle sur les faibles (enfants en
bas âge) et les personnes attardées ou simples d’esprit, dans le but
de protéger leurs droits et leurs biens.
Elle est de deux sortes : "walâyatou ikhtiyârin" : tutelle
optionnelle, telle que la tutelle accordée par une personne majeure
à un parent direct pour la représenter dans un contrat.
Et "walâyatou ijbârin" : tutelle obligatoire ou de contrainte, telle
que la tutelle sur les petits ou pour le mariage.
305
wallaja (verbe) ses biens : )ُلَ (فِ ْعل
ُ َو
-Le fait de distribuer une partie de ses biens, de son vivant, à
certains de ses enfants.
ُيمةِ
walîmatou (al) : َ الول
َ
-Le dîner ou le repas des noces.
Ce dîner pour la célébration est obligatoire et chacun l’organise
selon ses moyens. Le Prophète (Paix sur lui) a dit : "Il est
nécessaire d’organiser un dîner pour le mariage." (Rapporté par
Ahmad).
Selon la Sounna, le minimum c’est d’égorger un mouton. (Hadîth
rapporté par Al Boukhârî).
306
Wakîlou (al) : ُالوكِيل
َ
-Nom divin : Le Tutélaire bienveillant.
Qui signifie : Celui qui est chargé de la subsistance de Ses
serviteurs. Celui qui les préserve. Le Seul capable à qui on confie
ses affaires.
- Le mandaté : le représentant par procuration (Droit musulman).
-Le brave et le courageux.
307
-La perte dans le commerce.
-La réduction faite à un client sur le prix antérieur.
-La taxe prélevée par le chef de l’autorité (l’impôt foncier ou
autre).
308
rangs, très certainement, Dieu fera diverger "woujoûhakoum"
(vos cœurs). (Rapporté par Al Boukhârî et Mouslim).
-Le début d’une époque.
-La toute petite quantité d ‘eau.
-La prière du matin ("salâtou as-soubhi").
-La justesse (d’un avis).
-Les règles authentiques d’une chose
-Le côté de la maison où se situe sa porte d’entrée.
ُاألر َح ِام ِ
wachâ’ijou al arhâmi : ْ َُو َشائج
Les liens de parenté de la femme.
wâtinoun : َُواتِن
309
Se dit d’une eau stagnante. Selon d’autres linguistiques, c ‘est le
sens contraire : une eau qui coule avec abondance et sans rupture.
On dit : "mâ’oun wâtinoun".
(Ibn Manzoûr :Lisânou al ‘arab, tome 13, page 442.)
310
Dieu (Exalté) dit : "askinoûhounna min haythou sakanatoum
min woujdikoum…" (Ste 65 / Verset 6).
311
wachrou (al) : ُالو ْشر
َ
Le fait d'égaliser les dents, et faire une fente entre les dents de
devant dont un but d'embellissement.
ُيجةِ
walîjatoun : َ َول
-L’entourage du roi.
-Les amis intimes. (Voir Coran Ste 9 / Verset 16).
312
L’enfant (garçon), mais s’utilise aussi pour désigner les enfants
(filles et garçons).
313
wahiyyoun : َُو ِحي
Rapide. On dit une mort "wahiyyoun" (Rapide. Le contraire
d’une mort lente).
314
–(de son parent-), n’hérite pas !" (Rapporté par An-Nasâ’î).
315
Réduire et raccourcir.
On dit un homme "moûdanoun" et une femme
"mawdoûnatoun" : de petite taille.
On dit : un homme "mawdoûnou al yadi" : qui a une main plus
courte que l’autre.
316
C'est l'utilisation de l'eau pure et purificatrice pour laver les
quatre membres obligatoires : le visage, les mains, les pieds, et
l'essuyage de la tête, selon un procédé spécifique défini par le
Législateur".
Le Prophète (Paix sur lui) a dit : " L’ablution est la clé de la
prière ! " (Rapporté par Ahmad).
317
-La haine et la vengeance.
wirdoun : ُِوْرد
-La source où l’on vienne s’abreuver et où l’on s’approvisionne
régulièrement.
-La part de l’eau.
-Une nuée d’oiseau ou une colonne.
-Une partie fixe, à laquelle on s’astreint, de récitation du Coran
ou d’évocation journalière de Dieu ("adh-dhikrou").
318
wizâratou at-tanfîdhi : ِوَز َارةُ الت نْ ُِفيذ
Poste de ministre d’exécution : haut fonctionnaire.
Le ministre agit par délégation et sous l’autorité du chef de
l’Exécutif. Celui qui est chargé de ce poste est, en quelque sorte,
un intermédiaire entre le Chef de l’exécutif et les sujets. Elle est
moins importante que "wizâratou at-tafwîdi".
319
320
Al Yâ’
ال َيدا ْء
Yâjoûj wa Mâjoûj : ََُيجوجُ َوَماجوج
Gog et Magog.
Dieu (Exalté) dit : " Le jour où, enfin, seront libérés les Gog et
Magog, et qu’en vagues ils déferleront de tout monticule."
(Ste 21 / Verset 96).
Ibn Kathîr a dit dans son Tafsîr : "Gog et Magog sont les
descendants d’Adam (Paix sur lui) ou plutôt les descendants de
Yâfith fils de Noé (Paix sur lui), qui était l’ancêtre des Turcs. Gog
et Magog sont l’une de leurs peuplades qui ont été laissées
derrière le barrage construit par Dhoû Al Qarnayn. Leur
apparition a été confirmée dans plusieurs hadîth prophétiques
authentiques, et qui affirment qu’elle aura lieu en même temps
que la descente de Jésus (Paix sur lui)."
yadoun : ُيَد
-La main (le membre).
-le bout de toute chose. On dit : "yadou as-sayfi, yadou al fa’si".
-Le pouvoir.
-La capacité.
-La force. (Voir Coran : Ste 38 / Verset 45).
-Les soutiens et les alliés.
-L’humiliation, l’abdication (Voir Coran Ste 9 / Verset 29).
-L’unité.
321
-Comme qualité, ce terme signifie : la générosité. On dit :
"rajouloun dhoû yadin" (un homme très généreux).
322
yasârou (al) : ُسار
َ َالي
La richesse et l’aisance matérielle.
yaghoûtha : َُ يَغ
وث
Statue adorée à l’époque de "al jâhiliyyatou" (anté islamique)
par la tribu de Madh-haj.
Dieu (Exalté) en parle dans le saint Coran Ste 71 / Verset 23.
323
-La maturité
-Mûre, matûre (les fruits).
324
325