Cas Clinique N°1
Cas Clinique N°1
Cas Clinique N°1
Monsieur M. N., 37 ans, peintre-carrossier, présente des sibilances et des gênes respiratoires
depuis 3 ans traitées par corticoïdes inhalés.
Depuis 2 mois, il se plaint d’une dyspnée d’effort intercritique quotidienne et des crises
nocturnes 2x/semaine. Il décrit également une obstruction nasale et une rhinorrhée.
Le patient est en arrêt de travail depuis un mois avec une amélioration partielle mais
persistance des symptômes diurnes tous les jours.
Question N°1
Quel est le stade de sévérité de l’asthme depuis 3 ans ? au cours des 2 derniers mois ?
Réponse N°1
Question N°2
Réponse N°2
Preuve du diagnostic apportée dans ce cas par le test de provocation oral aux
isocyanates positif à 15 ppb avec une réaction retardée significative.
Le diagnostic de syndrome obstructif réversible sous beta2mimétiques est
apporté par ailleurs par les épreuves fonctionnelles et la mesure du DEP.
Les IgE spécifiques négatives n’excluent pas le diagnostic d’asthme aux
isocyanates (positivité inconstante, seulement dans 20% des cas).
Question N°3
Traitement préventif :
Déclaration de maladie professionnelle à faire.
Reprise du travail uniquement avec les méthodes de protection : port d’un
masque pendant les activités de peinture (l’appareil de protection doit protéger contre
l’inhalation d’aérosols liquides d’isocyanates.
Traitement curatif :
Asthme :
Traitement de fond : corticoïdes per os 1 mg/kg
corticoïdes inhalés à forte dose
et beta2mimétiques longue durée d’action
et/ ou théophylline
antileucotriène
Traitement de la crise : beta2mimétiques d’action courte
Education : conduite à tenir en cas de crise d’asthme
utilisation des médicaments inhalés
Rhinite :
Corticoïde intra nasal et antihistaminiques
Cas clinique N°2
Monsieur F., 56 ans, présente depuis 3 semaines une toux avec expectoration et dyspnée
qui survient pour les gestes de la vie courante. Un traitement antibiotique par macrolides a été
institué par son médecin généraliste sans entraîner d’amélioration.
Dans les antécédents du patient on note une notion allergique à la « poussière » dans
l’enfance. Les crises étaient sévères mais se sont au fur et à mesure espacées. Cependant, le
malade décrit l’apparition progressive d’une dyspnée d’effort, principalement lors de la
marche en pente depuis 5 ans. Cette plainte cependant n’est pas exprimée lors des
consultations.
L’auscultation révèle une diminution du murmure vésiculaire et des sibilances fines
expiratoires.
Les EFR retrouvent un syndrome obstructif : CVF à 70 % de la valeur théorique, VEMS
à 44 % de la valeur théorique, coefficient de Tiffeneau à 45 %.
Gazométrie artérielle : PaO2 = 63 mmHg, PaCO2 = 40 mmHg et pH = 7.40.
La radiographie du thorax retrouve des coupoles aplaties et une hyperclarté avec
augmentation de l’espace clair rétrosternal sur le cliché de profil.
Question N°1
Réponse N°1
Question N°2
Quelle est d’après vous la place de l’allergie aux acariens chez ce patient ? Faut-il le
désensibiliser ?
Réponse N°2
Question N°3
Question N°4
Réponse N°4
Traitement curatif:
Traitement médicamenteux : - corticoïdes per os 1 mg/kg pendant 10 jours
- corticoïdes inhalés à forte dose
- beta2mimétiques longue durée d’action
- beta2mimétiques d’action courte au besoin
Non, pas d’hospitalisation car il n’y a pas de signe de gravité
Consultation 15 jours à un mois :
Réévaluation clinique :
- signes fonctionnels
- signes physiques
- DEP
Réévaluation para clinique :
EFR : diminution du syndrome obstructif
réversibilité
Gazométrie
Question N°5
Réponse N°5
Question N°1
Quel traitement faut-il entreprendre au plus vite chez cette patiente et quelle est la
prise en charge souhaitable ?
Réponse N°1
Traitement à domicile :
z Administration de beta2mimétiques :
υ Sous cutané : 1 ampoule de Terbutaline Bricanyl ®
υ Nébulisation : Beta2mimétiques jusqu’à 2 voire 3 aérosols
dans la 1ère heure selon le besoin
z Corticoïdes per os 1 mg/kg
z Oxygénothérapie 6 l/mn
Transport médicalisé
Hospitalisation car présente des signes de gravité nécessitant l’hospitalisation
A l’hôpital :
z Poursuite des corticoïdes, beta2mimétiques et oxygénothérapie,
z Mettre une voie veineuse,
z Hydratation + potassium (danger d’hypokaliémie),
z Surveillance :
υ Clinique : respiratoire, cardiovasculaire et neurologique
υ Para clinique : DEP et saturation
υ Biologique : hypokaliémie
Question N°2
Quels sont les facteurs de risque d’asthme aigu grave chez cette patiente ?
Réponse N°2
Question N°3
Réponse N°3