Polycopié MQ - SMP4 2020 - 2021
Polycopié MQ - SMP4 2020 - 2021
Polycopié MQ - SMP4 2020 - 2021
DEPARTEMENT DE PHYSIQUE
FILIÈRE SMP
SEMESTRE 4
TP DE MÉCANIQUE QUANTIQUE
ANNÉE UNIVERSITAIRE
2020/2021
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Sommaire
Titre Page
Equipe pédagogique
Professeurs encadrants
Attachés Pédagogique
Mme S. Sehnoun
Mr.A.Mouslih
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QUELQUES CONSIGNES
Les travaux pratiques sont des développements des enseignements et doivent permettre
une meilleure compréhension, mais aussi ils doivent être considérés comme une initiation à
l’activité dans l’entreprise : méthodologie, précision de la mesure, analyse et esprit critique.
Avant la séance, vous devez lire l’énoncé et savoir répondre aux questions : quel est le système
étudié ? Comment est-il constitué ? Que va-t-on mesurer, avec quels moyens et dans quel but ?
Quelle modélisation utilise-t-on et quelles sont les conclusions attendues ?
Les parties théoriques du TP doivent être faites avant la séance pour vous permettre de
vous consacrer pleinement aux mesures et à leur traitement.
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Méthodes de calcul des incertitudes
La valeur expérimentale mesurée est d’une importance capitale. Il faut la noter clairement
avec incertitude absolue, soit numériquement sur un tableau de mesure soit directement
sur un papier millimétré. La valeur exacte sera encadrée dans l’intervalle d’incertitude.
Pour déterminer cette incertitude, on fait appel à un certain nombre de notions.
Quand il est possible d’effectuer une série de mesures g1 g2, g3, ……gn d’une
On appelle écart moyen Ei entre l’un quelconque des résultats gi et la valeur moyenne gmoy la
quantité :
3
2- Définition de l’erreur
δg = gmes - gex
Définitions :
Comme l’erreur δg est inconnue, on se contente d’en chercher une limite supérieure.
Cette limite supérieure en valeur absolue est appelée incertitude absolue notée Δg , donnée par :
Δg = sup| δg|
.
Δg est toujours positive et a pour unité celle de la grandeur g
Définition :
L’incertitude relative est le quotient de l’incertitude absolue Δg par la valeur mesurée gmes
exprimée par :
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n’a pas d’unité et s’exprime en °/°. La valeur mesurée gmes est d’autant plus
• Les erreurs « personnelles » (erreurs de lecture plus les erreurs accidentelles) qui sont
dues à la limite des capacités et aux mauvais réflexes de l’opérateur.
alors que :
L’incertitude accidentelle (Δg)accidentelle est donnée par le plus grand écart en valeur absolue :
Finalement, on a
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2.4- Quelques exemples d’incertitude de lecture Si
l’instrument est :
i) Voltmètre
● Ampèremètre
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La classe =1.5 pour un courant continu
Unité
Exemple :
En général, la mesure d’une grandeur physique g s’effectue par la mesure d’autres grandeurs
physiques intermédiaires x , y , z , définie par : g =g(x, y, z,...).
Connaissant les incertitudes absolues Δx , Δy, Δz,.. ; On peut connaître l’incertitude absolue Δg
et l’incertitude relative Δg/g.
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● On regroupe les coefficients de dx, dy, dz,..,…(car ce regroupement donne la
meilleure estimation de l’incertitude).
● On passe aux incertitudes en remplaçant les éléments (±)dx , ( ±)dy , ( ±)dz ,… par
x y
(+)Δ , (+)Δ , (+), (+)Δ z , ..
Exemple :
, ,
1°)
2°)
3°)
: Incertitude absolue
Exercice :
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3/Comment tracer une courbe ?
1- Étapes à suivre pour tracer une courbe
La courbe permet d’avoir une visualisation globale d’une grandeur physique G en fonction d’une
autre grandeur x. Les opérations à suivre sont :
3°) On choisit des échelles simples, et on s’arrange que la courbe prenne la totalité de la surface
du papier millimétré.
5°) On porte sur les axes quelques valeurs numériques régulièrement espacées.
6°) On indique sur chaque axe la grandeur et l’unité dans laquelle elle est exprimée.
8°) On représente les incertitudes de mesure de x et G(x) par des rectangles, qui encadrent
les points expérimentaux. Si l’un des axes est un entier, alors les rectangles deviendront
des segments d’incertitudes
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La méthode de traçage des courbes est indiquée dans la figure ci-dessous
Remarques
1°) Les points aberrants (très éloignés) doivent être refaits car il peut s’agir d’une erreur de
mesure ou encore d’une erreur de report.
2°) La courbe ne passe pas nécessairement par tous les points expérimentaux.
Les pentes limites P1 et P2 sont tracées comme c’est indiqué dans la figure. Ces pentes
représentent l’équation des droites linéaires D1 et D2.
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La pente de la courbe se présente ainsi: ( Pm ± ΔP) en précisant les unités correspondantes.
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Manipulation 1
1. Principes de base
Tous les corps émettent une radiation de température ou rayonnement calorifique.
L'intensité de ce rayonnement électromagnétique à excitation thermique augmente
au fur et à mesure que la température du corps augmente et dépend en outre de la
surface de celui-ci. Pour une longueur d'onde donnée, le rayonnement calorifique
émis par le corps correspond au rayonnement qu'il est susceptible d'absorber. On
caractérise le corps noir par un corps qui absorbe entièrement le rayonnement
calorifique, de n'importe quelle longueur d'onde. C'est à Kirchhoff que revient la
suggestion d'utiliser un corps creux comme corps noir quasiment idéal. Le corps
noir a le degré d'absorption maximal et donc aussi le degré d'émission maximal
pour une température et une longueur d'onde données.
La loi de Stefan-Boltzmann dit que l'énergie totale rayonnée par un corps noir augmente
proportionnellement à la 4ème puissance de sa température T. Plus exactement, la
radiation spécifique W, donc l'énergie totale rayonnée par unité de temps rapportée à la
surface rayonnante, d'un côté de la surface, est donnée par
W = σ.T4 (I)
W0 = σ.T04 (II)
D'où
W’ = σ.(T4 - T04) (III)
Dans l'expérience, on se sert d'un four électrique avec corps noir comme «corps
noir». Le corps noir est constitué d'un cylindre en laiton bruni et d'un écran
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diaphragme. Le cylindre en laiton fermé d'un seul côté est introduit dans le four
électrique où il est chauffé à la température voulue. L'écran-diaphragme
éventuellement susceptible d'être refroidi avec de l'eau est placé devant le four de
façon à ce qu'il ne mesure que le rayonnement calorifique du cylindre en laiton
bruni et non celui de la paroi extérieure du four brûlant.
La température du cylindre en laiton se mesure avec une sonde de température NiCr-Ni.
2 . Montage
Précautions :
- L'intensité à mesurer est très faible et par conséquent la mesure très sensible aux
influences environnantes perturbatrices : ne toucher en aucun cas la pile
thermoélectrique avec la main durant la mesure.
- Ne pas évoluer à proximité de la pile thermoélectrique et surtout pas devant celle-ci.
-Eviter les courants d'air et les variations de température ambiante pendant la mesure.
- Éviter les rayonnements perturbateurs, protéger éventuellement avec du carton.
- Si besoin, assombrir la pièce.
Il peut survenir des rayonnements perturbateurs par l'irradiation directe de la
chaleur du corps dans la pile thermoélectrique, la réflexion de rayonnement sur des
surfaces bien réfléchissantes !
(par ex. sur des vêtements de couleur clair), des corps chauffants, le soleil, d'autres sources
lumineuses.
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Le montage expérimenta1 est représenté à la fig. 1.
Matériel utilisé
F : four électrique, 230 V
CN : corps noir
E : écran-diaphragme
TH : sonde de température NiCr-Ni..
THM : pile thermoélectrique de Moll.
BO: petit banc d'optique
PV : grand pied en V
N : noix de fixation
PS : pince universelle S CB
: Câble d’expérience
PC dispositif d’acquisition (non représenté) :
Ordinateur, Interface Cassy, logiciel Cassy Lab, adaptateurs,
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En cas d'utilisation d’une pompe de refroidissement à eau :
-Fixer les tuyaux en silicone à la pompe de circulation et à l’écran-diaphragme du corps
noir de façon à avoir le côté alimentation au collier inférieur et le côté écoulement au
collier supérieur.
-Remplir le récipient avec de l'eau et fixer en position verticale la pompe de circulation
au bord du récipient, par exemple avec la noix de fixation, de telle sorte que l'orifice
d'aspiration soit complètement immergé sans pour autant dépasser une profondeur
maximale d'immersion de 17 cm (voir fig. 2; pour toute autre possibilité de fixation,
veuillez vous référer au mode d'emploi de la pompe de circulation).
Finalement:
-Monter le four électrique, l'écran-diaphragme du corps noir et la pile
thermoélectrique comme elle est représentée sur la fig. 1 de façon à ce que la tige de
la pile thermoélectrique soit à environ 15cm devant l'ouverture du four.
L'écran-diaphragme du corps noir doit être à environ 5 à 10mm devant le four avec
son côté métallique tourné vers la pile thermoélectrique.
Remarque:
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-Fixer la sonde de température avec la pince universelle S et mettre le thermomètre
numérique en marche (gamme de mesure >200°C).
-Orienter les ouvertures dû four, de l'écran-diaphragme du corps noir et de la pile
.thermoélectrique de telle sorte que le rayonnement calorifique puisse pénétrer
directement dans l'ouverture de la pile thermoélectrique.
-Mettre en route la pompe de circulation.
-Compenser l'offset du thermomètre et de la thermopile.
Remarques de sécurité
3. Réalisation
D'abord:
-Mesurer la température T du cylindre en laiton ainsi que la tension de sortie U de la
pile thermoélectrique et noter les valeurs relevées.
Finalement:
-Mettre le four en marche et attendre à chaque fois une hausse de la température
d’environ 25 °C puis noter les valeurs mesurées de T et U.
Pour une température comprise entre 400 °C et 500 °C:
-Arrêter le four, attendre à chaque fois une baisse de la température d'environ 25 °C
puis noter les valeurs mesurées pour T et U.
-A une température comprise entre 100 °C et la température ambiante, enlever la sonde
de température du four, mesurer la température ambiante et la noter.
-Protéger la pile thermoélectrique avec du carton.
Les positions données se réfèrent au côté gauche des noix de fixation sur le petit banc
d'optique.
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4.1 -Réglages préliminaires :
θ(°C) T(K) Δ T(K) T4 - T04 (K4) Δ(T4) (K4) U↑(mV) U↓(mV) Δ U(mV)
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Préciser les unités et l'incertitude de cette grandeur. On donne la sensibilité de la
sonde S=0.07143μV /W /m 2. Certaines autres sondes ont des sensibilités un peu
différente.
d) Établir l'expression théorique σth de σ et comparer les deux valeurs. Justifier
les raisons des écarts éventuels entre les deux résultats. Conclusion. ?
Exercice :
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Complément : Utilisation de CASSY-Lab
A. Introduction
L'interface CASSY est constituée d'un petit boîtier qui comporte quatre entrées
analogiques protégées contre les surtensions (dont deux ont un calibre programmable
par logiciel) huit entrées logiques, huit sorties logiques (l A sous 30 V) et deux
sorties analogiques. Elle est fournie avec un logiciel général offrant un éventail de
possibilités (multimètre à mémoire, oscilloscope, table traçante...)
B. Pour commencer
Quand on entre dans le programme CASSY-Lab, rien n'est défini. Tout est possible.
Mais encore faut-il définir le paramétrage du fichier dans le bon ordre. Dans la
barre de menu certains icônes existent déjà et d'autres apparaîtront avec le
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En bas de la fenêtre de paramétrage vous utiliserez aussi tous les boutons
Toutes les commandes s'effectuent dans cette fenêtre de paramétrage et vous pourrez :
Remarque :
De manière générale, comme dans de nombreux logiciels sous Windows, le clic
droit de la souris permet d'obtenir des informations sur l'objet sur lequel on effectue
un clic droit. Les informations peuvent être des menus contextuels ou des fenêtres
de paramétrages. Le clic droit vous permettra de découvrir beaucoup d'informations
diverses!
E. Mesures et acquisition
Lorsque le paramétrage est terminé et sauvegardé et les paramètres sont affichés
(F5 permet d'afficher les paramètres de mesures), on peut commencer l'acquisition
des données.
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Il suffit de cliquer sur l'icône🕚du menu (ou d'appuyer sur la touche F9). Un
nouveau clic sur cette même icône arrête la simulation en cours.
Protocole expérimental
Placer l'adaptateur de température sur l'entrée B de l'interface « Cassy ». Relier la
sonde de température NiCr-Ni à l'adaptateur.
Choisir le graphe : Par défaut les graphes sont automatiquement associés au tableau
de mesures soit ici UA = f(t, TA)
Cliquer sur l'icône 🕚du menu (ou F9) afin de saisir les valeurs de température et
de tension automatiquement toutes les 2mn.
1. Bases théoriques
L'effet photoélectrique fut une des dernières énigmes de la fin du 19ème siècle et du
début du 20ème siècle, époque à laquelle on pensait avoir quasiment fait le tour de la
question en physique. La théorie classique ne permettait pas d'expliquer ce phénomène.
En 1905, Einstein parvint à faire une description théorique incroyablement simple de cet
effet, à l'aide de la théorie quantique introduite par Max Planck. Il expliqua que la lumière
est composée de particules appelées photons. L'énergie E, de ces photons (quanta de
lumière) devait être directement proportionnelle à leur fréquence f et inversement
proportionnelle aux longueurs d'ondes λ :
E = h . f = hc / λ = ħ . ω
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2. Description du matériel
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Caractéristiques techniques
Précautions
La cellule photoélectrique de l’appareil pour la constante de Planck est très sensible. Une
forte exposition à la lumière entraîne son usure prématurée et l’endommage
définitivement. Après une irradiation excessive, elle nécessite dans le meilleur des cas une
longue période pour se re-stabiliser.
• L’écran de protection de la cellule photoélectrique ne doit en aucun cas être retiré.
• A la fin de l’expérience, poussez le boîtier creux au-dessus du tube analyseur de la cellule
photoélectrique.
• Protégez l’appareil des vibrations et ne l’exposez ni à des températures extrêmes, ni à une
humidité élevée ou à un ensoleillement direct.
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3. Manipulation
A partir des longueurs d’onde λ appliquées, calculez les fréquences f = c/λ avec c=
3.108m/s
• Sachant que les longueurs d’ondes sont données à 1% près, les tensions sont mesurées à
0.5% près, calculer pour chaque radiation λ ± Δλ, f ± Δf, U0 ± ΔU0 , ΔI (fluctuations du
courant) . Reportez les valeurs dans le tableau ci-dessous :
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● Déterminer aussi le travail d’extraction Wex ±ΔWex en J et en eV. En comparant avec les
données du tableau ci-dessous, préciser de quelle cellule s’agit-il dans cette expérience :
Radiation (nm)
Vitesse du
photoélectron
vmax(m/s)
Intensité lumineuse
Ilum (%)
U0 (V)
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Exercice 1 :
1. Donner la définition :
o De l’effet photoélectrique ;
o De la fréquence seuil ;
o De l’énergie d’extraction ;
2. A partir de quelle hypothèse peut-on expliquer l’effet photoélectrique ?
Exercice 2 :
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