CCM CPG HPLC
CCM CPG HPLC
CCM CPG HPLC
3.1.Définition
La chromatographie sur couche mince (CCM) repose principalement sur des phénomènes
d’adsorption : la phase mobile est un solvant ou un mélange de solvants, qui progresse le
long d’une phase stationnaire fixée sur une plaque de verre ou sur une feuille semi-rigide de
matière plastique ou d’aluminium.
Après que l’échantillonait été déposé sur la phase stationnaire, les substances migrent à une
vitesse qui dépend de leur nature et de celle du solvant.La figure2.1 représente les
principaux éléments d’une séparation CCM.
3.2. Appareillage
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Chromatographie sur Couche Mince
(a)
(b)
Couvercle
Cuve
Atmosphère saturée en
vapeur de solvant
(c)
Phase mobile
3.3. Adsorbants
Les adsorbants employés en CCM sont : le gel de silice, l’alumine et la cellulose. Ils sont
utilisés dans une granulométrieplus grande en chromatographie sur colonne. La taille des
grains, leur surface spécifique, le volume des pores, leur diamètre et la répartition
granulométrique définissent les propriétés des matériaux utilisés. Pour la nano-CCM, la
taille des particules est de l’ordre de 4 m et celle des pores de 6 nm.
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Chromatographie sur Couche Mince
3.4.L’éluant
L’éluant peut être composé d’un solvant unique ou d’un mélange de solvants ; il ne doit pas
être ni trop polaire (entraînant les composants) ni trop apolaire (empêchant leur migration).
Les solvants sont caractérisés par leur différence de polarité et leur non miscibilité.
A l’aide d’une micropipette ou d’un tube capillaire, on dépose une goutte de chaque
solution sur une plaque, chacune séparée de l’autre d’environ 1 cm. L’éluant qui aura
entraîné le soluté à une distance proche de la moitié de la plaque sera considéré comme bon
éluant.
Deux facteurs interviennent lors de l’interaction entre l’éluant et le soluté.
La solubilité : on doit être en mesure de dissoudre le soluté dans l’éluant pour que
la migration se fasse.
La polarité de l’éluant va déterminer à quelle vitesse le composé migre
De faible quantité de l’échantillon dissous dans un solvant volatil, qui n’est pas forcément
le même que l’éluant. On trace sur la plaque à 1 cm du bord inférieur un très fin trait au
crayon de papier qui servira à repérer les dépôts ; on veillera surtout à ne pas abîmer la
surface de la plaque. L’échantillon est déposé ensuite à l’aide de micropipette ou de tube
capillaire en un point sur le trait. Les produits non volatils sont aisément analysables ; les
composants de l’échantillon sont volatils : aldéhydes, cétones aliphatiques ou aromatiques,
acides monocarboxyliques, amines primaires ou secondaires ; nécessaire de les
chromatographies sous forme de sels.
La plaque préparée est introduite en position verticale dans la cuve et l’éluant qui
enrecouvre le fond monte par capillarité, entraînant à des vitesses différentes les
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Chromatographie sur Couche Mince
3.7.Révélation
Lorsque les composants de l’échantillon à analyser sont colorés, leur séparation est
facilement observable sur la plaque ; dans le cas contraire on doit rendre les taches visibles
par un procédé de révélation les taches sont ensuite cerclées au crayon. Les méthodes
usuelles de révélation sont les suivantes :
Chaque substance est caractérisée par sa mobilité appelée rapport frontal (Fig. 2.3).
Le rapport frontal ou rétention frontale (Rf)de chaque composé est défini par le rapport :
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Chromatographie sur Couche Mince
= y= 0 1
Front de solvant
y
x
Ligne de dépôt
Le Rfd’une substance est une constante et constitue une des caractéristiques physiques. On
peut donc se servir de cette valeur pour identifier une substance inconnue. Lorsque la
polarité de l’éluant augmente, le Rf augmente.
L’efficacité N d’une plaque CCM et la hauteur H de plateau théorique pour un composé est
donné par les relations :
N = 16 etH =
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Chromatographie sur Couche Mince
Applications
La CCM présente plusieurs applications ; elle permet le contrôle aisé et rapide de la pureté
d’un composé organique, le suivi de la réaction chimique ou d’un fractionnement
chromatographique sur colonne et la recherche du meilleur solvant, avant d’entamer une
séparation sur colonne classique. Elle permet également la purification de petites quantités
de produit (jusqu’à 100 mg). La bande qui contient le produit purifié est grattée, puis la
silice est extraite avec un solvant.
Le succès de ce mode de chromatographie est dû notamment à la facilité de sa mise en
œuvre et à la possibilité de son emploi dans le domaine analytique que dans le domaine
préparatif.
Exercices
Exercice 3.1
Un échantillon contenant deux composés A et B est séparé par CCM. Au bout de 15 min de
développement, le front du solvant est à 8,3cm du départ, le composé A à 7,5cm et le
composé B à 2,3cm. Calculer le Rf des deux composés.
Exercice 3.2
On réalise la chromatographie de trois encres. Une encre noire, notée A, une encre verte,
notée B et une encre bleue, notée C. Le chromatogramme obtenu est donné ci-dessous.
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Chromatographie sur Couche Mince
A B C
Exercice 3.3
Un échantillon contient deux composés A et B séparé par CCM sur de la silice. Après
migration, la révélation conduit à deux taches. La migration du front de solvant dans cette
expérience est de 6 cm. Calculer :
a) Calculer Rf, N et H pour chacun des composés.
b) Calculer le facteur de résolution entre les deux composés A et B.
Sachant que : xA= 31 mm et wA= 1,5 mm
xB= 26 mm et wB= 2,2 mm
Exercice 3.4
On a réalisé la chromatographie de deux échantillons et d’une référence. L’exploitation du
chromatogramme a fourni les résultats suivants : - Front du solvant H= 8,0 cm - échantillon
A : deux taches situées à 3,0 cm et 4,0 cm de la ligne de base - échantillon B une tache
située à 5,0 cm de la ligne de base - référence le menthol M : Rf = 0,5
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Chromatographie en Phase Gazeuse
Chapitre IV
I.Définition
En CPG la phase mobile est un gaz, ce fluide traverse une colonne renfermant des granulés
poreux qui constitue la phase stationnaire. Lorsque un échantillon à analyser est injecté et
vaporisé ; ces constituants sont entrainés à des vitesses inégales par la phase mobile, à la
sortie de la colonne se trouve un détecteur relié à un enregistreur. L’appareillage employé
pour effectuer la séparation est un chromatographe dont la figure 1 présente
schématiquement les principaux éléments.
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Chromatographie en Phase Gazeuse
Micro
Injecteur Débitmètre
Diviseur de
flux Détecteur
(a)
Bonbonne
de gaz vecteur
Four
(b)
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Chromatographie en Phase Gazeuse
L’élution est assurée par un flux de gaz inerte appelé gaz vecteur ou porteur (phase
mobile).Le gaz vecteur doit être pur, inerte (il ne doit pas réagir avec les constituants du
mélange à séparer) et le moins miscible possible avec la phase stationnaire. L’hélium est le
gaz porteur le plus courant, bien que l’on utilise aussi l’argon, l’azote et l’hydrogène.Le
choix du gaz vecteur est conditionné par l'efficacité de la séparation et la sensibilité du
détecteur.
II.2. Injecteur
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Chromatographie en Phase Gazeuse
2. Injection « split/splitless »
Il s’agit d’injecteurs pouvant fonctionner suivant deux modes, avec ou sans division (encore
appelés split ou splitless).
En mode split, le gaz vecteur arrive avec un grand débit dans la chambre de vaporisation ;
une vanne de fuite sépare le courant gazeux en deux parties dont la plus petite est la seule à
pénétrer dans la colonne. Seulement 1% de l’échantillon injecté passe réellement sur la
colonne. L’autre partie (99%) s’échappe par un système de fuite. Ce mode est utilisé dans
le cas des colonnes capillaires à faible débit.
L’inconvénient de ce mode d’injection est l’évaporation sélective des composés les plus
volatils avec modification de la composition réelle de l’échantillon injecté.
Le mode splitlessla solution injectée est volatilisé puis entraîner dans les premières spires
de la colonne capillaire où elle se condense.L’injecteur est ensuite balayé par le gaz
vecteur qui élimine l’excès de solvant. Ce procédé est réservé aux échantillons très dilués.
II.3. Four
Le four est une enceinte thermostatée dans laquelle se trouve la colonne possédant un
système de ventillation. Au lieu de maintenir la température constante on peut l’astreindre à
suivre une loi de variation donnée, généralement linéaire, pour obtenir une chromatographie à
température programmée.
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Chromatographie en Phase Gazeuse
II.4. Colonne
a)Colonneremplie (à garnissage)
Existant depuis les débuts de la CPG, elles sont faites avec des tubes spiralés le plus souvent
en acier ou plus rarement en verre, de diamètre intérieur de 2 à 6 mm, ont une longueur
comprise entre 1 et 3 m et sont enroulées sous forme hélicoïdale. Elles sont remplies d'un
support poreux, inerte et stable à température élevée, imprégné de 5 à 20% de phase
stationnaire (Fig.3 et 4).
Le support le plus utilisé est la terre de diatomées (silicates fossiles).
Support poreux
Tube
b)Colonne capillaire
Les colonnes capillaires ont un diamètre interne variant entre 0,05 et 0,35 mm et une
longueur comprise entre 10 et 50 m enroulés on spirale. Elles sont revêtues d’une couche de
polymère ou d’un filmd’aluminium et sont enroulées sur un support métallique cylindrique
léger, en forme de cage. Il n'y a alors pas de remplissage: la phase stationnaire ou l'adsorbant
est déposée ou greffée sur la paroi interne de la colonne (sur la figure 5 on observe la phase
stationnaire déposée sur le métal). La faible quantité de phase stationnaire permet des
analyses rapides mais impose l'injection d'une quantité très faible d'échantillon1g.
Revêtement de polyimide
Silice fondu
Phase stationnaire
c)Colonne semi-capillaire
Elles sont constituées d’un tube de silice de 0,53 mm de diamètre interne et ont une longueur
variant de 5 à 50 m. Elles remplacent, à l’heure actuelle, les colonnes à remplissage sur les
chromatographes anciens, tout en conservant les mêmes injecteurs et détecteurs. Elle supporte
l’injection d’une quantité plus grande d’échantillon qu’une colonne capillaire mais la
résolution est moins bonne (plus le diamètre d’une colonne est faible, meilleure est la
résolution). La colonne, enroulée sous forme hélicoïdale, est reliée à l'injecteur à l'une de ses
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Chromatographie en Phase Gazeuse
Les phases stationnaires les plus courantes, classées par ordre de polarité croissante et leurs
noms commerciaux sont :
CH3
Si O
CH3
n
CH3
Si O
R
n
Le pourcentage donne dans chaque cas la fraction de groupements méthyle remplacés par le
groupement indiqué sur le squelette polysiloxanes. Pour le SE-52 le 5%
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Chromatographie en Phase Gazeuse
Phases polaires
Ce sont des dérivés de glycols, utilisés pour séparer les molécules de forte polarité
OV-275 (50 à 225°C), 100% cyanopropyl silicone
H2 H2
HO C C O H
Polyethylène glycol
Exemple
Un mélange d’heptane, propanol-1 et pentanol sont élués dans cet ordre lorsqu’on utilise
une phase stationnaire polaire telle que le Carbowax. Cet ordre est inversé quand on utilise
une phase stationnaire non polaire telle que le polydiméthylsiloxane.
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Chromatographie en Phase Gazeuse
- Quelques définitions
Limite de détection (LD) :est la quantité de soluté requise pour avoir un rapport signal bruit
au moins égal à 3.
Limite de quantification (LQ) : est la quantité de soluté requise pour avoir un rapport signal
bruit au moins égal à 10.
Domaine de linéarité (LL) : domaine dans lequel la réponse du détecteur est directement
proportionnelle à la concentration.
Bonne sensibilitéla sensibilité des détecteurs actuels sont comprises enter (10-8 et 10-15 g
soluté/s).
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Chromatographie en Phase Gazeuse
C'est le détecteur le plus utilisé en CPG, il est spécifique aux composés carbonés
saufHCHO et HCOOH.La phase mobile pénètre dans un petit brûleur dont la flamme est
alimentée par un mélange d’H2 et d’air. La combustion des composés organiques élués
produit des ionset des électrons qui sont collectés au moyen de deux électrodes. Le courant
très faible qui en résulte est transformé en une tension qui est enregistrée, le passage du
courant indique la présence d’un soluté.L’aire du pic obtenu est proportionnelle à la masse
et non à la concentration.L’avantage de ce détecteur est que les variations de débit de la
phase mobile ont peu d’influence sur la réponse et il présente l’inconvénient de détruire
l’échantillon au cours de l’étape de combustion.
Le spectromètre de masse est un des détecteurs les plus puissants pour la chromatographie
gazeuse. On appelle GC-MS (Gaz Chromatography-Mass Spectroscopy) la combinaison de
la chromatographie gazeuse et de la spectrométrie de masse. Un spectromètre de masse
mesure le rapport masse sur charge (m/z) des ions qui ont été produits à partir de
l’échantillon par une source d’ionisation qui est assez énergétique pour briser des liaisons
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Chromatographie en Phase Gazeuse
II.7.1. La température
Généralement, les composés les plus volatils sont les plus rapidement entraînés ; du fait leur
tension de vapeur plus élevée. Cependant, si la température de la colonne est trop élevée,
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Chromatographie en Phase Gazeuse
l'équilibre des composants ne peut s'établir dans chaque phase et les pics apparaissent presque
tous en même temps. D’autre part, si la température est trop basse ; la vitesse est lente et la
diffusion importante et le temps de rétention devient trop long. Lorsque l'écart entre les points
d'ébullition des constituants du mélange à séparer est grand, il est souvent préférable
d'augmenter la température du four.
Le débit du gaz vecteur doit laisser le temps pour que les constituants du mélange puissent
s'équilibrer entre les deux phases mobile et stationnaire. Si le débit est trop rapide, la
séparation des pics est médiocre et s’il est trop lent, les pics perdent leur finesse par suite
d'une diffusion excessive des molécules dans le gaz vecteur. La courbe de Van Deemter
établie expérimentalement pour chaque colonne et chaque composé permet de définir la
valeur optimale de la vitesse de la phase mobile : uopt= /
Quand le débit est bien réglé, on a intérêt à augmenter la température du four pour améliorer
la finesse des pics.
Le liquide qui constitue la phase stationnaire est, selon les cas, un hydrocarbure ramifié tel
que le squalane de polarité nulle, un polyalkylsiloxane peu polaire, un polyéther polaire ou un
polyester très polaire.La dissymétrie des pics ou les temps de rétention trop élevés sont le
reflet de phénomènes d’adsorption ou d’affinité trop importante des composés vis-à-vis la
phase stationnaire.
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Chromatographie en Phase Gazeuse
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Chromatographie Liquide Haute Performance
Chapitre V
5.1. Introduction
5.2. Appareillage
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Chromatographie Liquide Haute Performance
Dégazeur
Isocratique ou
Système de pompage
gradient d’élution
Phase stationnaire
Colonne
Thermostat
Collecteur de fraction
(AppareilDionex)
Pour l’éluant on emploi un vase clos pour éviter l’évaporation. Le solvant utilisé doit
nécessairement :
a) Maintenir la stabilité de la colonne
b) Etre compatible avec le détecteur
c) Solubiliser suffisamment l’échantillon et ne pas gêner sa récupération.
Il est recommandé de toujours employer des solvants traité spécifiquement pour CLHP. Ils
doivent être dégazé et filtré avant usage sur filtre spécial (0,45 m). Le choix du solvant
constitue habituellement la partie la plus difficile de ce type de chromatographie. Il est
préférable de faire quelques essaies en CCM.
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Chromatographie Liquide Haute Performance
5.5. Pompe
La pompe d’un chromatographe a pour rôle d’assurer l’écoulement de la phase mobile dans
la colonne. Tout appareil CLHP comporte au moins une pompe en mode isocratique (éluant
de composition fixe tout au long de l’analyse donc la phase mobile peut être préalablement
préparée et disposée dans un seul réservoir) ou en gradient d’élution (éluant de composition
variable).L’élution gradué lors de la séparation de mélanges complexes permet, en
modifiant la composition de l’éluant, d’optimiser les facteurs de capacité et de réduire les
temps d’analyse.Les pompes les plus utilisées sont les pompes de types piston avec
lesquelles les débits sont constants, la pression peut atteindre environ 500 bars.
(a)
Phase mobile Pompe Injecteur
5.6. Injecteur
L’injection d’un volume précis de l’échantillon en tête de colonne doit se faire à l’aide une
vanne (boucle d’échantillonnage) : on introduit d’abord l’échantillon dans une boucle de
volume connu (position chargement ou Load)après rotation de la vanne de 60° d’un levier
qui permet d’inverser le sens de circulation dans la boucle (position Inject), la phase mobile
entraîne l’échantillon en tête de la colonnele volume injecté est constant, cela permet donc
de travailler en étalonnage externe pour une analyse quantitative.Le volume prélevé avec la
seringue est donc toujours largement supérieur à celui de la boucle. Aujourd’hui on utilise
des injecteurs automatiques.
2 6 2 1
1 Vers la colonne 6 Vers la colonne
31 15 1 1 1
1 4
3
451
1 1 1
Effluent 1 1
Injection
Boucle
Boucle
(a)(b)
Fig.5.3Injecteur à boucle
(a) Remplissage de la boucle (b) Injection dans la boucle
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Chromatographie Liquide Haute Performance
5.7. Colonne
Les colonnes CLHP sont généralement courtes et droites en acier inoxydable se caractérise
par leur géométrie (diamètre intérieur de 4 mm et une longueur de 5 à 30 cm) et par la
nature des phases qu’elles contiennent (Figure 1.4). Elles doivent capables de résister aux
fortes pressions. Le débit de la phase mobile ne peut dépasser quelques mL/min. Ces
colonnes ont l’avantage de la rapidité de l’analyse, consomment moins de solvant et
conduisent à une meilleure résolution de l’analyse. Dans la plupart des analyses une pré-
colonne ou colonne de garde qui ne diffère de la colonne analytique que par sa très faible
longueur (1 à 2 cmpour une colonne de 25 cm) permet de protéger la colonne et d’en
augmenter la durée de fonctionnement.
Fig.5.4Colonne CLHP
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Chromatographie Liquide Haute Performance
5.8. Détecteurs
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Chromatographie Liquide Haute Performance
5.8.3Détecteur fluorimétrique
Il mesure l’énergie de fluorescence d’un soluté excité par une radiation ultraviolette.
L’émission de lumière est mesurée à angle droit du faisceau d’excitation. Ce procédé sert
pour les composés fluorescents ou les dérivés fluorescents de certains composés. Ce mode
dedétection est plus sélectif et plus sensible de tous les détecteurs optiques à condition que
les composés présentent une fluorescence, qu’elle soit naturelle ou obtenue par formation
de dérivés.
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Chromatographie Liquide Haute Performance
La polarité d’un échantillon et d’un solvant est la tendance de ces deux composés à
interagir fortement par polarité. Les composés polaires interagissent très fortement les uns
avec les autres. Pour les composés polaires :
Plus la phase mobile sera polaire, plus elle va entraîner les solutés
Plus la phase mobile sera apolaire, moins elle va entraîner les solutés
Applications
La CLHP est utilisée pour séparer et doser des espèces diverses d’analytes: inorganiques,
organiques et biologiques
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Chromatographie Liquide Haute Performance
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